Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
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Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Il ne faut pas réagir de manière épidermique et non réfléchie. C'est une question de grande importance pour notre futur.
Le problème est bien plus ample et plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
L'UE a déjà manqué une première occasion d'établir des liens privilégiés avec la Russie après l'effondrement de l'URSS. Il ne faudrait pas commettre la même erreur une seconde fois.
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Le problème est bien plus ample et plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
L'UE a déjà manqué une première occasion d'établir des liens privilégiés avec la Russie après l'effondrement de l'URSS. Il ne faudrait pas commettre la même erreur une seconde fois.
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
L'UE a déjà manqué une première occasion d'établir des liens privilégiés avec la Russie après l'effondrement de l'URSS. Il ne faudrait pas commettre la même erreur une seconde fois.
Effondrement URSS … ma pensée en tant que dictateur, il faut la reconstruire !
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
Signé un traité entre UE et la Russie dont le président n’a qu’une seule ambition , c'est de reconstruire l’URSS...
L' Ukraine sera toujours un satellite!
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Avant toute chose, n’oubliez jamais que l’Ukraine est l’un des premiers membres fondateurs de l’ONU !
La conférence de San Francisco, se déroulant dans la ville du même nom, a été initiée par les États-Unis et a regroupé 51 États (48 États et 3 sièges pour l'URSS : un pour l'Ukraine, un pour la Biélorussie et un dernier pour l'URSS elle-même) du 25 avril au 26 juin 1945 afin d'établir une alliance commune. Sa convocation avait été décidée en février lors de la conférence de Yalta. C'est à l'issue de la Conférence de San Francisco que naquit l'Organisation des Nations unies (ONU), avec la signature de la Charte des Nations unies.
Effondrement URSS … ma pensée en tant que dictateur, il faut la reconstruire !
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
Signé un traité entre UE et la Russie dont le président n’a qu’une seule ambition , c'est de reconstruire l’URSS...
L' Ukraine sera toujours un satellite!
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Avant toute chose, n’oubliez jamais que l’Ukraine est l’un des premiers membres fondateurs de l’ONU !
La conférence de San Francisco, se déroulant dans la ville du même nom, a été initiée par les États-Unis et a regroupé 51 États (48 États et 3 sièges pour l'URSS : un pour l'Ukraine, un pour la Biélorussie et un dernier pour l'URSS elle-même) du 25 avril au 26 juin 1945 afin d'établir une alliance commune. Sa convocation avait été décidée en février lors de la conférence de Yalta. C'est à l'issue de la Conférence de San Francisco que naquit l'Organisation des Nations unies (ONU), avec la signature de la Charte des Nations unies.
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Comme dit si bien Thuramir, l'objet est très compliqué et étendu.
Il faut ménager la chèvre et le choux tout en apportant des "garanties" à toutes les parties pour qu'elles soient toutes gagnante.
Le gros du "deal" est de faire comprendre que recréer l'URSS ne sera pas aussi porteur que le futur avec l'UE.
Mais on a vu que Poutine n'est pas un "négociateur", il use (largement) de la carotte et du bâton, ce qui complique singulièrement la tâche de l'UE.
Il faut ménager la chèvre et le choux tout en apportant des "garanties" à toutes les parties pour qu'elles soient toutes gagnante.
Le gros du "deal" est de faire comprendre que recréer l'URSS ne sera pas aussi porteur que le futur avec l'UE.
Mais on a vu que Poutine n'est pas un "négociateur", il use (largement) de la carotte et du bâton, ce qui complique singulièrement la tâche de l'UE.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le président n'y va pas par quatre chemins:
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé jeudi qu'il allait présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".
Le Parlement ukrainien a ratifié le 16 septembre un important accord d'association avec l'UE mais la mise en oeuvre du volet commercial a été reportée jusqu'à janvier 2016 afin d'apaiser la Russie qui estime que cet accord est de nature à pénaliser son marché.
Petro Porochenko a par ailleurs indiqué qu'aucune victime n'avait été signalée au cours des dernières 24 heures dans l'est du pays, un signe selon lui que la trêve "commence finalement à fonctionner".
Pas gagné d'avance ça et il y a du pain sur la planche avant de réunir les conditions nécessaires.
Ensuite, il faudra persuader l'UE à s'élargir. Là aussi, ce n'est pas gagné.
Mais s'il réussi, force sera de lui tirer le chapeau.
Porochenko veut que l'Ukraine soit candidate à l'UE d'ici 6 ans
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé jeudi qu'il allait présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé jeudi qu'il allait présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".
Le Parlement ukrainien a ratifié le 16 septembre un important accord d'association avec l'UE mais la mise en oeuvre du volet commercial a été reportée jusqu'à janvier 2016 afin d'apaiser la Russie qui estime que cet accord est de nature à pénaliser son marché.
Petro Porochenko a par ailleurs indiqué qu'aucune victime n'avait été signalée au cours des dernières 24 heures dans l'est du pays, un signe selon lui que la trêve "commence finalement à fonctionner".
Pas gagné d'avance ça et il y a du pain sur la planche avant de réunir les conditions nécessaires.
Ensuite, il faudra persuader l'UE à s'élargir. Là aussi, ce n'est pas gagné.
Mais s'il réussi, force sera de lui tirer le chapeau.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Au moins il a du soutien de la part d'ukrainien:
L’Ukraine candidate à l’UE dans 6 ans ? Réactions à Kiev
Le président ukrainien Petro Porochenko a présenté ce jeudi un plan de réformes économiques et sociales. Parmi ses priorités : la lutte contre la corruption, la réforme de la justice ou encore l’indépendance énergétique.
Objectif : permettre à son pays de déposer un dossier d’adhésion à l’Union européenne dans six ans.
“Je ne pense qu’on parviendra à postuler aussi rapidement pour l’Union européenne, estime une habitante de la capitale interrogée sur la place de l’Indépendance. Cela suppose de changer nos mentalités, notre mode de vie. Mais si on le veut vraiment, alors pourquoi pas ?”
“La Russie va s’y opposer, ajoute une autre femme, mais il faut essayer. La priorité, c’est d’en finir avec la guerre et de redresser l‘économie”.
Depuis samedi, une trêve semble globalement respectée dans l’est de l’Ukraine, en proie à une insurrection séparatiste.
“D’après le président Porochenko, pour résoudre le problème dans la région du Donbass, l’Ukraine va continuer à négocier avec la Russie, comment Maria Korenyuk, correspondante d’euronews à Kiev. La prochaine rencontre des présidents ukrainien et russe doit avoir lieu dans trois semaines dans l’un des pays de l’Union européenne”.
Copyright © 2014 euronews
L’Ukraine candidate à l’UE dans 6 ans ? Réactions à Kiev
Le président ukrainien Petro Porochenko a présenté ce jeudi un plan de réformes économiques et sociales. Parmi ses priorités : la lutte contre la corruption, la réforme de la justice ou encore l’indépendance énergétique.
Objectif : permettre à son pays de déposer un dossier d’adhésion à l’Union européenne dans six ans.
“Je ne pense qu’on parviendra à postuler aussi rapidement pour l’Union européenne, estime une habitante de la capitale interrogée sur la place de l’Indépendance. Cela suppose de changer nos mentalités, notre mode de vie. Mais si on le veut vraiment, alors pourquoi pas ?”
“La Russie va s’y opposer, ajoute une autre femme, mais il faut essayer. La priorité, c’est d’en finir avec la guerre et de redresser l‘économie”.
Depuis samedi, une trêve semble globalement respectée dans l’est de l’Ukraine, en proie à une insurrection séparatiste.
“D’après le président Porochenko, pour résoudre le problème dans la région du Donbass, l’Ukraine va continuer à négocier avec la Russie, comment Maria Korenyuk, correspondante d’euronews à Kiev. La prochaine rencontre des présidents ukrainien et russe doit avoir lieu dans trois semaines dans l’un des pays de l’Union européenne”.
Copyright © 2014 euronews
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
NEWS ! Statistiques économiques sur la balance du commerce extérieur Ukrainien en Mai-Juin 2014 :
- augmentation des exportations ukrainiennes vers l'UE : + 25% (en $)
- évolution vers la Russie -24,5 %,
Conclusion : le commerce de l'Ukraine avec l'UE et le reste du monde évolue très favorablement pour l'Ukraine AVANT MEME QUE L'ACCORD DE LIBRE ECHANGE NE SOIT ENTRE EN VIGUEUR !!!!
Qu'en sera-t'il après ? Facile à deviner... Et demandez-vous pourquoi le Vova est furieux et tente tout pour saboter ces accords...
Source très fiable : Délégation de l'UE en Ukraine http://eeas.europa.eu/delegations/ukraine/documents/eu_ua/impact_atm_en.pdf
- augmentation des exportations ukrainiennes vers l'UE : + 25% (en $)
- évolution vers la Russie -24,5 %,
Conclusion : le commerce de l'Ukraine avec l'UE et le reste du monde évolue très favorablement pour l'Ukraine AVANT MEME QUE L'ACCORD DE LIBRE ECHANGE NE SOIT ENTRE EN VIGUEUR !!!!
Qu'en sera-t'il après ? Facile à deviner... Et demandez-vous pourquoi le Vova est furieux et tente tout pour saboter ces accords...
Source très fiable : Délégation de l'UE en Ukraine http://eeas.europa.eu/delegations/ukraine/documents/eu_ua/impact_atm_en.pdf
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
J'ai lu hier que vova a envoyé un courrier à Baroso pour changer profondément l'AA avec l'Ukraine.
Encore une preuve de l'ingérence russe.
Encore une preuve de l'ingérence russe.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Matt a écrit:J'ai lu hier que vova a envoyé un courrier à Baroso pour changer profondément l'AA avec l'Ukraine.
Encore une preuve de l'ingérence russe.
Oui mais la réponse de Barroso semble avoir été: "si Kiev veut modifier les conditions, alors d'accord"
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Et quand bien même un état veut changer un accord entre deux autres?
Moi, la réponse il l'aurait prise . . .
Moi, la réponse il l'aurait prise . . .
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le problème c'est qu'il y avait des accords d'échanges commerciaux privilégiés entre la Russie et l'Ukraine et que l'accord UE-Ukraine va faire un tort considérable à la Russie, l'Ukraine va devenir le "cheval de Troie" des imports de marchandises UE vers la Russie.
Mais ce connard de Poutine ne doute de rien. D'un côté il envoie son armée faire la guerre et assassiner des Ukrainiens et de l'autre il réclame : "bon, allez, soyez sympa les gars, on se met autour d'un table et on discute des affaires économiques..." Il a un culot monstre cet enfoiré
Mais ce connard de Poutine ne doute de rien. D'un côté il envoie son armée faire la guerre et assassiner des Ukrainiens et de l'autre il réclame : "bon, allez, soyez sympa les gars, on se met autour d'un table et on discute des affaires économiques..." Il a un culot monstre cet enfoiré
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
A ce sujet :
Barroso met en garde Poutine contre de nouvelles barrières commerciales envers Kiev
(Belga) Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde mercredi le président russe Vladimir Poutine contre l'imposition de nouvelles barrières commerciales à l'Ukraine, en exprimant ses "vives préoccupations".
"L'application d'un décret" récemment adopté par le gouvernement russe et "proposant de nouvelles barrières commerciales entre la Russie et l'Ukraine (...) contreviendrait" à l'accord selon lequel l'UE a accepté de reporter la mise en oeuvre de son accord de libre-échange avec l'Ukraine, a souligné M. Barroso dans un courrier à M. Poutine.
Le chef de l'exécutif européen répondait à une lettre que lui a adressée le 17 septembre le président russe pour demander une révision de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, dont la conclusion a déclenché le conflit en Ukraine et la crise avec la Russie.
Pour contribuer à une amorce de détente, Bruxelles a accepté le 12 septembre d'ajourner au 1er janvier 2016 la mise en oeuvre du volet commercial de cet accord.
Mais en contrepartie de cette concession censée répondre aux inquiétudes de la Russie sur un afflux de produits européens sur son marché, Moscou s'est engagé à maintenir le régime commercial préférentiel qu'elle réservait à l'Ukraine avant la crise.
"Dans ce contexte", le récent décret russe nourrit "de vives préoccupations" au sein de l'UE, a assuré M. Barroso, rappelant le donnant-donnant prévu par l'accord du 12 septembre. "Je souligne que la proposition d'ajourner la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange est liée à la poursuite du régime préférentiel", et "toutes les parties doivent appliquer ces conclusions de bonne foi", écrit-il.
M. Barroso réaffirme à M. Poutine la fin de non-recevoir déjà opposée par l'UE à la demande russe d'une révision de l'accord d'association. Il rappelle que cet accord "reste bilatéral" et qu'en conséquence, "toute adaptation" ne peut être du ressort que des deux parties contractantes. Le compromis du 12 septembre "ne peut et ne doit limiter en aucun cas les prérogatives souveraines de l'Ukraine", insiste-t-il. (Belga)
Barroso met en garde Poutine contre de nouvelles barrières commerciales envers Kiev
(Belga) Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde mercredi le président russe Vladimir Poutine contre l'imposition de nouvelles barrières commerciales à l'Ukraine, en exprimant ses "vives préoccupations".
"L'application d'un décret" récemment adopté par le gouvernement russe et "proposant de nouvelles barrières commerciales entre la Russie et l'Ukraine (...) contreviendrait" à l'accord selon lequel l'UE a accepté de reporter la mise en oeuvre de son accord de libre-échange avec l'Ukraine, a souligné M. Barroso dans un courrier à M. Poutine.
Le chef de l'exécutif européen répondait à une lettre que lui a adressée le 17 septembre le président russe pour demander une révision de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, dont la conclusion a déclenché le conflit en Ukraine et la crise avec la Russie.
Pour contribuer à une amorce de détente, Bruxelles a accepté le 12 septembre d'ajourner au 1er janvier 2016 la mise en oeuvre du volet commercial de cet accord.
Mais en contrepartie de cette concession censée répondre aux inquiétudes de la Russie sur un afflux de produits européens sur son marché, Moscou s'est engagé à maintenir le régime commercial préférentiel qu'elle réservait à l'Ukraine avant la crise.
"Dans ce contexte", le récent décret russe nourrit "de vives préoccupations" au sein de l'UE, a assuré M. Barroso, rappelant le donnant-donnant prévu par l'accord du 12 septembre. "Je souligne que la proposition d'ajourner la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange est liée à la poursuite du régime préférentiel", et "toutes les parties doivent appliquer ces conclusions de bonne foi", écrit-il.
M. Barroso réaffirme à M. Poutine la fin de non-recevoir déjà opposée par l'UE à la demande russe d'une révision de l'accord d'association. Il rappelle que cet accord "reste bilatéral" et qu'en conséquence, "toute adaptation" ne peut être du ressort que des deux parties contractantes. Le compromis du 12 septembre "ne peut et ne doit limiter en aucun cas les prérogatives souveraines de l'Ukraine", insiste-t-il. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
L’accord d’association UE-Ukraine contient-il des OGM?
Un récent rapport de l’Oakland Institute, intitulé « Walking on the West Side », révèle que l’accord d’association conclu entre l’Union européenne et l’Ukraine encouragerait cette dernière à recourir aux OGM, jusqu’à présent interdits sur son territoire. Si c’était effectivement le cas, l’Ukraine – deuxième exportateur mondial de céréales et détentrice de 22 % des terres arables d’Europe – deviendrait un véritable eldorado pour les semenciers internationaux. Alors – vrai ou faux ? Voici deux avis divergents.
Graffiti contre la mise en culture d’OGM, à Oaxaca, au Mexique. Crédits : Chris Stowers
Z'ont été la chercher loin cette photo
Dans le viseur du centre de recherches américain, l’article 404 de l’accord, qui recommande l’utilisation de « biotechnologies » : 404 c) L’encouragement de modes de production agricole modernes et viables, qui respectent l’environnement et le bien-être des animaux, notamment le recours accru aux méthodes de production de l’agriculture biologique et l’utilisation des biotechnologies, entre autres par l’application des meilleures pratiques en la matière.
« Oui : Erreur 404 »
La clause 404 c) est très explicite. Appliqué à l’agriculture, le terme « biotechnologies » ne prévoit ni plus ni moins que l’extension de l’usage des OGM dans l’agriculture ukrainienne. En d’autres termes, le gouvernement ukrainien s’engage à mettre en œuvre des réformes afin d’autoriser un certain nombre d’OGM dans son agriculture.
C’est une véritable surprise, puisque la question n’avait même jamais été posée jusque là. Nous sommes face à un paradoxe : les institutions européennes incitent les Ukrainiens à légaliser la culture OGM alors que les populations européennes y sont majoritairement opposées. On en vient à penser que l’UE négocie avec l’Ukraine non dans l’intérêt des Européens, mais au profit d’un certain nombre de grandes entreprises, à qui cela profitera.
D’autant que plusieurs groupes agroalimentaires internationaux, tels les semenciers Monsanto et DuPont, investissent énormément en Ukraine, et ce depuis plusieurs années [Monsanto y construit actuellement une usine de production d'un montant d'investissement de 140 millions de dollars, ndlr]. On peut supposer qu’avec l’arrivée du nouveau gouvernement en Ukraine, la signature de l’accord d’association avec l’UE [voir encadré en bas de page] et le rapprochement avec l’Ouest, ces entreprises accentueront la pression sur les dirigeants ukrainiens afin de mettre en œuvre rapidement les réformes qui leur permettront de produire des OGM.
La mise en culture de ces semences fermerait à l’Ukraine certains marchés d’exportation, comme la Russie qui a interdit l’importation de ces organismes. Plus grave, de nombreuses études ont montré que l’utilisation de graines génétiquement modifiées, au contraire de ce qu’affirment les grandes firmes du secteur, détériore l’environnement, notamment du fait du recours intensif aux pesticides, et peut avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs et contaminer d’autres plantations non-OGM.
À cela s’ajoute une autre tendance, très soutenue depuis 2008 : l’acquisition par ces acteurs occidentaux de terres en Ukraine. Même s’il s’agit de contrats de location, la durée importante des baux – de l’ordre de plusieurs dizaines d’années – montre que nous sommes clairement face à de l’acquisition sur le long terme. Nous assistons ainsi, aujourd’hui, à une véritable « ruée » des étrangers sur les terres et ressources naturelles du pays, non au bénéfice de l’Ukraine mais pour leur profit personnel.
On se pose d’ailleurs la question : quel est le bénéfice réel pour l’Ukraine ? En bradant ses ressources naturelles au profit de quelques grandes compagnies internationales, qui, au passage, vont remplir les poches d’une poignée d’intermédiaires et autres politiciens ukrainiens, le pays sacrifie son potentiel et encourt de sérieux risques.
Il est très important d’en parler, car beaucoup d’Ukrainiens ne sont pas au courant de ce qui se trame, notamment à cause du conflit actuel qui déchire leur pays. Ils ne connaissent pas les tenants de l’accord ni de tout le programme de réformes qu’encouragent le FMI et la Banque mondiale afin d’attirer des investisseurs étrangers : réduction des contraintes de régulation, diminution des taxes, simplification des contrats de location de terres, suppression de mesures sociales, etc. Les aboutissants de ces accords sont très importants pour l’économie et la société ukrainiennes – le pays va voir de plus en plus de compagnies étrangères accaparer ses terres.
« Non – biotechnologies ne veut pas dire OGM »
Non, non et non. Les biotechnologies ne sont pas synonymes d’OGM. C’est malhonnête de réduire le sujet de la sorte. Les biotechnologies sont un ensemble extrêmement fécond d’outils pour appréhender les problèmes environnementaux, le traitement des déchets, le recyclage et les cultures. Il n’y a pas de différence entre les recherches en médecine animale ou humaine, qui ont aussi recours aux biotechnologies, et la recherche végétale. Pourquoi les utiliser pour les humains et les chiens et pas pour la santé des vaches et des végétaux ?
Personnellement, je me réjouis de la présence de cette clause dans l’accord. Bruxelles et Kiev doivent travailler ensemble sur les biotechnologies, car si l’Ukraine est un grand pays agricole, au potentiel équivalent à celui de la France et de l’Allemagne réunies, elle dépend totalement des importations européennes et américaines pour la protection des cultures contre les mauvaises herbes, les parasites et autres maladies végétales. La recherche génétique végétale ukrainienne a cessé de fonctionner dix ans avant l’effondrement de l’URSS. L’académie ukrainienne de recherche agraire est pauvre, et elle s’est transformée, comme en Russie et au Kazakhstan, en une simple entreprise de production de graines de semences. Elle est performante sur les céréales classiques – blé d’hiver, de printemps, orge – mais totalement discréditée sur le tournesol, le maïs, le soja, et très en retard sur les variétés horticoles, les fruits et les légumes.
Évidemment que Monsanto et d’autres grandes compagnies ont intérêt, à court terme, à légaliser la culture OGM en Ukraine, puisque cela fait partie de leur stratégie globale. Et évidemment que les Américains vont faire pression sur le gouvernement ukrainien – comme ils le font tous les jours avec les Européens – en demandant pourquoi le pays est contre les OGM. Mais l’Ukraine n’est aucunement contrainte de céder, ni sous prétexte qu’elle touche des aides des instances financières internationales, ni de par ses obligations liées à l’accord d’association. Ce dernier, je le répète, n’incite pas l’Ukraine à admettre ces organismes en culture.
Les aides du FMI et l’accord d’association vont permettre à l’agriculture ukrainienne de se développer dans le bon sens. L’Ukraine doit moderniser l’organisation de ses structures de productions agricole : le foncier, la gestion, la définition d’outils de politique agricole.
Le système actuel d’exploitation des terrains en Ukraine ressemble à celui qui dominait en Russie avant la loi de 2002 sur la privatisation des terres agricoles. C’est-à-dire que les anciens travailleurs des fermes collectives – environ 10 millions de personnes – ont reçu des droits fonciers sur des parcelles d’environ quatre hectares chacune. Ainsi, une compagnie qui souhaiterait exploiter 400 hectares de terres doit signer 100 baux.
Le pays vit aussi encore trop d’opportunisme, du type : Besoin de sucre ? – Achetons-en, c’est plus simple que d’en produire ! Sans parler du fait que l’État ukrainien a grandement besoin, comme son voisin russe, d’améliorer la logistique. Il manque une quinzaine de milliers de wagons pour assurer un transfert normal des grains plutôt que d’utiliser des camions, ce qui coûte trop cher. L’Ukraine a un potentiel de production annuel de l’ordre de 60 millions de tonnes de grains, mais cela nécessite d’aménager des capacités de stockage supplémentaires d’environ 30 millions de tonnes.
Enfin, il est nécessaire de combattre la corruption généralisée dans les services de contrôle agricole, notamment responsable de la culture illégale d’OGM dans le pays de façon assez importante pour le soja et, à plus faible proportion, pour le maïs. On ne peut tout simplement pas avoir des champs aussi propres que ce que l’on observe parfois en Ukraine sans recourir à des produits de lutte intensive contre les mauvaises herbes – ce que ne permettent que les semences génétiquement modifiées.
C’est pourquoi nous devons agir ensemble, Européens et Ukrainiens, pour valoriser le savoir-faire de la paysannerie d’Ukraine, qui a survécu aux pires conditions de l’époque soviétique et su, malgré tout, préserver son patrimoine génétique. Et, surtout, il faut cesser d’être aussi fanatiques contre les OGM en Europe.
Trois dates clés de l’accord d’association Ukraine-Union européenne.
Le 28 décembre 2013, l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association de son pays avec l’UE lors du sommet du Partenariat oriental, à Vilnius. L’Ukraine plonge alors dans une crise sans précédent, qui conduira à un changement de régime, au rattachement de la Crimée à la Russie et à une guerre civile dans l’Est du pays.
Le 21 mars 2014, le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk signe le premier volet de l’accord d’association entre son pays et l’Union européenne.
Le 16 septembre 2014, les parlements ukrainien et européen ratifient finalement l’accord d’association. À Kiev, le texte est adopté par 355 députés, soit à la majorité absolue. À Bruxelles, l’accord obtient 535 voix, avec 127 votes contre et 35 abstentions.
L’agriculture ukrainienne en chiffres
L’Ukraine possède une surface agricole utile (SAU) de 41,2 millions d’hectares, dont 26,6 millions sont cultivées (Source : Agritel). Selon les prévisions du ministère de la politique agraire ukrainien, la production brute céréalière en Ukraine en 2013 devrait atteindre un volume record de 57,1 millions de tonnes, dont 21 millions de tonnes de blé et 25,9 millions de tonnes de maïs, contre 46,2 millions de tonnes en 2012.
L’Ukraine pourrait également prendre la deuxième place dans le monde en termes d’exportation de céréales avec 30,2 millions de tonnes, derrière les États-Unis (69,7 millions de tonnes de céréales), a communiqué l’Association ukrainienne des grains (UGA). Les principaux pays d’exportation sont l’Afrique du Nord (Égypte, Maghreb), le Moyen-Orient et l’Europe.
lecourrierderussie.com
Bref, le lobbying russe contre l'AA continue.
Un récent rapport de l’Oakland Institute, intitulé « Walking on the West Side », révèle que l’accord d’association conclu entre l’Union européenne et l’Ukraine encouragerait cette dernière à recourir aux OGM, jusqu’à présent interdits sur son territoire. Si c’était effectivement le cas, l’Ukraine – deuxième exportateur mondial de céréales et détentrice de 22 % des terres arables d’Europe – deviendrait un véritable eldorado pour les semenciers internationaux. Alors – vrai ou faux ? Voici deux avis divergents.
Graffiti contre la mise en culture d’OGM, à Oaxaca, au Mexique. Crédits : Chris Stowers
Z'ont été la chercher loin cette photo
Dans le viseur du centre de recherches américain, l’article 404 de l’accord, qui recommande l’utilisation de « biotechnologies » : 404 c) L’encouragement de modes de production agricole modernes et viables, qui respectent l’environnement et le bien-être des animaux, notamment le recours accru aux méthodes de production de l’agriculture biologique et l’utilisation des biotechnologies, entre autres par l’application des meilleures pratiques en la matière.
« Oui : Erreur 404 »
La clause 404 c) est très explicite. Appliqué à l’agriculture, le terme « biotechnologies » ne prévoit ni plus ni moins que l’extension de l’usage des OGM dans l’agriculture ukrainienne. En d’autres termes, le gouvernement ukrainien s’engage à mettre en œuvre des réformes afin d’autoriser un certain nombre d’OGM dans son agriculture.
C’est une véritable surprise, puisque la question n’avait même jamais été posée jusque là. Nous sommes face à un paradoxe : les institutions européennes incitent les Ukrainiens à légaliser la culture OGM alors que les populations européennes y sont majoritairement opposées. On en vient à penser que l’UE négocie avec l’Ukraine non dans l’intérêt des Européens, mais au profit d’un certain nombre de grandes entreprises, à qui cela profitera.
D’autant que plusieurs groupes agroalimentaires internationaux, tels les semenciers Monsanto et DuPont, investissent énormément en Ukraine, et ce depuis plusieurs années [Monsanto y construit actuellement une usine de production d'un montant d'investissement de 140 millions de dollars, ndlr]. On peut supposer qu’avec l’arrivée du nouveau gouvernement en Ukraine, la signature de l’accord d’association avec l’UE [voir encadré en bas de page] et le rapprochement avec l’Ouest, ces entreprises accentueront la pression sur les dirigeants ukrainiens afin de mettre en œuvre rapidement les réformes qui leur permettront de produire des OGM.
La mise en culture de ces semences fermerait à l’Ukraine certains marchés d’exportation, comme la Russie qui a interdit l’importation de ces organismes. Plus grave, de nombreuses études ont montré que l’utilisation de graines génétiquement modifiées, au contraire de ce qu’affirment les grandes firmes du secteur, détériore l’environnement, notamment du fait du recours intensif aux pesticides, et peut avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs et contaminer d’autres plantations non-OGM.
À cela s’ajoute une autre tendance, très soutenue depuis 2008 : l’acquisition par ces acteurs occidentaux de terres en Ukraine. Même s’il s’agit de contrats de location, la durée importante des baux – de l’ordre de plusieurs dizaines d’années – montre que nous sommes clairement face à de l’acquisition sur le long terme. Nous assistons ainsi, aujourd’hui, à une véritable « ruée » des étrangers sur les terres et ressources naturelles du pays, non au bénéfice de l’Ukraine mais pour leur profit personnel.
On se pose d’ailleurs la question : quel est le bénéfice réel pour l’Ukraine ? En bradant ses ressources naturelles au profit de quelques grandes compagnies internationales, qui, au passage, vont remplir les poches d’une poignée d’intermédiaires et autres politiciens ukrainiens, le pays sacrifie son potentiel et encourt de sérieux risques.
Il est très important d’en parler, car beaucoup d’Ukrainiens ne sont pas au courant de ce qui se trame, notamment à cause du conflit actuel qui déchire leur pays. Ils ne connaissent pas les tenants de l’accord ni de tout le programme de réformes qu’encouragent le FMI et la Banque mondiale afin d’attirer des investisseurs étrangers : réduction des contraintes de régulation, diminution des taxes, simplification des contrats de location de terres, suppression de mesures sociales, etc. Les aboutissants de ces accords sont très importants pour l’économie et la société ukrainiennes – le pays va voir de plus en plus de compagnies étrangères accaparer ses terres.
« Non – biotechnologies ne veut pas dire OGM »
Non, non et non. Les biotechnologies ne sont pas synonymes d’OGM. C’est malhonnête de réduire le sujet de la sorte. Les biotechnologies sont un ensemble extrêmement fécond d’outils pour appréhender les problèmes environnementaux, le traitement des déchets, le recyclage et les cultures. Il n’y a pas de différence entre les recherches en médecine animale ou humaine, qui ont aussi recours aux biotechnologies, et la recherche végétale. Pourquoi les utiliser pour les humains et les chiens et pas pour la santé des vaches et des végétaux ?
Personnellement, je me réjouis de la présence de cette clause dans l’accord. Bruxelles et Kiev doivent travailler ensemble sur les biotechnologies, car si l’Ukraine est un grand pays agricole, au potentiel équivalent à celui de la France et de l’Allemagne réunies, elle dépend totalement des importations européennes et américaines pour la protection des cultures contre les mauvaises herbes, les parasites et autres maladies végétales. La recherche génétique végétale ukrainienne a cessé de fonctionner dix ans avant l’effondrement de l’URSS. L’académie ukrainienne de recherche agraire est pauvre, et elle s’est transformée, comme en Russie et au Kazakhstan, en une simple entreprise de production de graines de semences. Elle est performante sur les céréales classiques – blé d’hiver, de printemps, orge – mais totalement discréditée sur le tournesol, le maïs, le soja, et très en retard sur les variétés horticoles, les fruits et les légumes.
Évidemment que Monsanto et d’autres grandes compagnies ont intérêt, à court terme, à légaliser la culture OGM en Ukraine, puisque cela fait partie de leur stratégie globale. Et évidemment que les Américains vont faire pression sur le gouvernement ukrainien – comme ils le font tous les jours avec les Européens – en demandant pourquoi le pays est contre les OGM. Mais l’Ukraine n’est aucunement contrainte de céder, ni sous prétexte qu’elle touche des aides des instances financières internationales, ni de par ses obligations liées à l’accord d’association. Ce dernier, je le répète, n’incite pas l’Ukraine à admettre ces organismes en culture.
Les aides du FMI et l’accord d’association vont permettre à l’agriculture ukrainienne de se développer dans le bon sens. L’Ukraine doit moderniser l’organisation de ses structures de productions agricole : le foncier, la gestion, la définition d’outils de politique agricole.
Le système actuel d’exploitation des terrains en Ukraine ressemble à celui qui dominait en Russie avant la loi de 2002 sur la privatisation des terres agricoles. C’est-à-dire que les anciens travailleurs des fermes collectives – environ 10 millions de personnes – ont reçu des droits fonciers sur des parcelles d’environ quatre hectares chacune. Ainsi, une compagnie qui souhaiterait exploiter 400 hectares de terres doit signer 100 baux.
Le pays vit aussi encore trop d’opportunisme, du type : Besoin de sucre ? – Achetons-en, c’est plus simple que d’en produire ! Sans parler du fait que l’État ukrainien a grandement besoin, comme son voisin russe, d’améliorer la logistique. Il manque une quinzaine de milliers de wagons pour assurer un transfert normal des grains plutôt que d’utiliser des camions, ce qui coûte trop cher. L’Ukraine a un potentiel de production annuel de l’ordre de 60 millions de tonnes de grains, mais cela nécessite d’aménager des capacités de stockage supplémentaires d’environ 30 millions de tonnes.
Enfin, il est nécessaire de combattre la corruption généralisée dans les services de contrôle agricole, notamment responsable de la culture illégale d’OGM dans le pays de façon assez importante pour le soja et, à plus faible proportion, pour le maïs. On ne peut tout simplement pas avoir des champs aussi propres que ce que l’on observe parfois en Ukraine sans recourir à des produits de lutte intensive contre les mauvaises herbes – ce que ne permettent que les semences génétiquement modifiées.
C’est pourquoi nous devons agir ensemble, Européens et Ukrainiens, pour valoriser le savoir-faire de la paysannerie d’Ukraine, qui a survécu aux pires conditions de l’époque soviétique et su, malgré tout, préserver son patrimoine génétique. Et, surtout, il faut cesser d’être aussi fanatiques contre les OGM en Europe.
Trois dates clés de l’accord d’association Ukraine-Union européenne.
Le 28 décembre 2013, l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association de son pays avec l’UE lors du sommet du Partenariat oriental, à Vilnius. L’Ukraine plonge alors dans une crise sans précédent, qui conduira à un changement de régime, au rattachement de la Crimée à la Russie et à une guerre civile dans l’Est du pays.
Le 21 mars 2014, le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk signe le premier volet de l’accord d’association entre son pays et l’Union européenne.
Le 16 septembre 2014, les parlements ukrainien et européen ratifient finalement l’accord d’association. À Kiev, le texte est adopté par 355 députés, soit à la majorité absolue. À Bruxelles, l’accord obtient 535 voix, avec 127 votes contre et 35 abstentions.
L’agriculture ukrainienne en chiffres
L’Ukraine possède une surface agricole utile (SAU) de 41,2 millions d’hectares, dont 26,6 millions sont cultivées (Source : Agritel). Selon les prévisions du ministère de la politique agraire ukrainien, la production brute céréalière en Ukraine en 2013 devrait atteindre un volume record de 57,1 millions de tonnes, dont 21 millions de tonnes de blé et 25,9 millions de tonnes de maïs, contre 46,2 millions de tonnes en 2012.
L’Ukraine pourrait également prendre la deuxième place dans le monde en termes d’exportation de céréales avec 30,2 millions de tonnes, derrière les États-Unis (69,7 millions de tonnes de céréales), a communiqué l’Association ukrainienne des grains (UGA). Les principaux pays d’exportation sont l’Afrique du Nord (Égypte, Maghreb), le Moyen-Orient et l’Europe.
lecourrierderussie.com
Bref, le lobbying russe contre l'AA continue.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Comme les sanctions portent leurs fruits, changement de discours:
La Russie et la CEI prêtes à resserrer les liens avec l'UE à certaines conditions
La Russie et les autres pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) sont prêts à lancer le processus de rapprochement avec l'Union européenne (UE) à certaines conditions, a annoncé vendredi le président russe Vladimir Poutine.
"Nous n'avons jamais été contre le rapprochement avec l'UE. Nous voulons nous-mêmes améliorer les relations", a déclaré M. Poutine lors d'un sommet de la CEI à Minsk, soulignant que les conditions de la coopération devraient être fixer en avance.
Par ailleurs, M. Poutine a déclaré que Moscou est prêt à chercher des compromis et à résoudre les différends causés par l'association de la Moldavie et de l'Ukraine à l'UE.
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle de tous les risques apportés à la Russie et aux autres pays de la CEI quand nos collègues entrent dans d'autres alliances commerciales et économiques", a expliqué M. Poutine, cité par l'agence de presse Interfax.
"Nous devons résoudre les différends existants et trouver des compromis, et tous les membres du traité de la zone de libre- échange de la CEI sont intéressés par cela", a-t-il ajouté.
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
C'est une tâche compliquée d'harmoniser ces accords avec le traité de la zone de libre-échange de la CEI de 2011, a indiqué M. Poutine, ajoutant que Moscou est prêt à chercher des solutions d'ici la fin du mois de décembre 2015.
L'UE a signé des accords d'association avec la Moldavie, l'Ukraine et la Géorgie le 27 juin, mais a ensuite reporté au 1er janvier 2016 la mise en place provisoire du titre de l'accord sur le commerce et des dossiers liés avec l'Ukraine.
Source: Xinhua
La Russie et la CEI prêtes à resserrer les liens avec l'UE à certaines conditions
La Russie et les autres pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) sont prêts à lancer le processus de rapprochement avec l'Union européenne (UE) à certaines conditions, a annoncé vendredi le président russe Vladimir Poutine.
"Nous n'avons jamais été contre le rapprochement avec l'UE. Nous voulons nous-mêmes améliorer les relations", a déclaré M. Poutine lors d'un sommet de la CEI à Minsk, soulignant que les conditions de la coopération devraient être fixer en avance.
Par ailleurs, M. Poutine a déclaré que Moscou est prêt à chercher des compromis et à résoudre les différends causés par l'association de la Moldavie et de l'Ukraine à l'UE.
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle de tous les risques apportés à la Russie et aux autres pays de la CEI quand nos collègues entrent dans d'autres alliances commerciales et économiques", a expliqué M. Poutine, cité par l'agence de presse Interfax.
"Nous devons résoudre les différends existants et trouver des compromis, et tous les membres du traité de la zone de libre- échange de la CEI sont intéressés par cela", a-t-il ajouté.
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
C'est une tâche compliquée d'harmoniser ces accords avec le traité de la zone de libre-échange de la CEI de 2011, a indiqué M. Poutine, ajoutant que Moscou est prêt à chercher des solutions d'ici la fin du mois de décembre 2015.
L'UE a signé des accords d'association avec la Moldavie, l'Ukraine et la Géorgie le 27 juin, mais a ensuite reporté au 1er janvier 2016 la mise en place provisoire du titre de l'accord sur le commerce et des dossiers liés avec l'Ukraine.
Source: Xinhua
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
"Nous n'avons jamais été contre le rapprochement avec l'UE. Nous voulons nous-mêmes améliorer les relations" Sans rire !
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle" Comment faire quand la Russie menace militairement
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil ou plutôt une main ! sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle" Comment faire quand la Russie menace militairement
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil ou plutôt une main ! sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Me suis fait les mêmes réflexions.
Ce langage était bon l'an passé, mais depuis le monde sait qu'on ne peut discuter avec vova!!
Ce langage était bon l'an passé, mais depuis le monde sait qu'on ne peut discuter avec vova!!
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Ouais, les "négociations" à la Poutine on connaît ! Ca me fait penser à l'image du gars qui tend un bout de fromage d'une main : "viens petite souris..." et qui cache un gros marteau derrière son dos
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Info non confirmée:
EU Parliament abolishes import taxes for Ukraine for another year
EU Parliament abolishes import taxes for Ukraine for another year
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Association agreement: Ukraine’s chance to come home
Kyiv – On November 21, 2013, several thousand Ukrainians came out to the city squares to protect the country’s European future. Ukrainians correlated this positive, just future with the signing of the Association Agreement with the European Union. The decision of Viktor Yanukovych’s team to not sign the document evoked resistance, which ended in the Revolution of Dignity. A year has gone by since the protests began. And a new President of Ukraine, Petro Poroshenko, signed the Association Agreement, and the newly elected Verkhovna Rada promises to form a pro-European government and reform the country according to the Agreement. However, Moscow’s attempt to suspend the launch of the free-trade zone was successful. The most important part of the agreement will not come into effect until the beginning of 2016.
Lire (toute) la suite avec le lien en titre.
Kyiv – On November 21, 2013, several thousand Ukrainians came out to the city squares to protect the country’s European future. Ukrainians correlated this positive, just future with the signing of the Association Agreement with the European Union. The decision of Viktor Yanukovych’s team to not sign the document evoked resistance, which ended in the Revolution of Dignity. A year has gone by since the protests began. And a new President of Ukraine, Petro Poroshenko, signed the Association Agreement, and the newly elected Verkhovna Rada promises to form a pro-European government and reform the country according to the Agreement. However, Moscow’s attempt to suspend the launch of the free-trade zone was successful. The most important part of the agreement will not come into effect until the beginning of 2016.
Lire (toute) la suite avec le lien en titre.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le président ukrainien prône une intégration euro-atlantique
En visite en Pologne, pays membre de l’OTAN, le président ukrainien Petro Poroshenko s’est fixé pour objectif de présenter la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne en 2020. Des propos susceptibles d’irriter encore le Kremlin alors que la chef de la diplomatie européenne, en visite à Kiev, tente de se montrer optimiste quant à la fin de la crise. “J’espère que la volonté exprimée de la part de la Russie sera suivie de choix conséquents et d’actes concrets”, souligne Federica Mogherini.
Moscou affirme ne pas soutenir les velléités indépendantistes des républiques séparatistes de l’Est. Insuffisant pour le porte-parole de la diplomatie ukrainienne. “Les actes concrets, c’est le retrait des troupes russes. Arrêtez de faire circuler des armes et des convois militaires par la frontière entre la Russie et l’Ukraine”, insiste Yevhen Perebyinis.
Kiev accuse Moscou de déployer ses hommes dans l’Est de l’Ukraine. Le Kremlin dément. En attendant l‘éventuelle réunion des deux voisins et de leur médiateur dimanche à Minsk, explications d’Angelina Kariakina, membre de notre bureau de Kiev : “l’Ukraine attend une réunion multilatérale du groupe de contact, dimanche. Kiev ne voit pourtant aucune bonne volonté de la part de la Russie et continue à demander l’application des étapes prévues par le protocole de Minsk.”
Copyright 2014 euronews
Vous devinez d'où ça vient?
Ukraine: pays "pique-assiettes et banqueroutier" (député russe)
MOSCOU, 19 décembre
L'Europe ne débloquera jamais de sommes importantes à l'Ukraine, ce pays étant un pique-assiette et banqueroutier, a estimé jeudi le président de la Commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), Alexeï Pouchkov.
"Kiev a commis une grosse erreur: l'UE n'a pas l'intention de débloquer de grosses sommes d'argent à l'Ukraine. L'Europe commence à redouter l'Ukraine: qui a besoin d'un pique-assiette et triste banqueroutier?", a écrit le parlementaire sur son compte Twitter.
L'Ukraine traverse une grave crise politique qui se répercute sur son économie et son budget, plaçant le pays au bord du défaut de payement. Le gouvernement pronostique une réduction de 5% du PIB en 2014, en novembre, le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk n'a pas exclu la baisse du PIB de 7%, son pronostic étant partagé par la Banque centrale du pays. Les autorités ukrainiennes souhaitent réparer la situation par des emprunts à l'étranger.
Et la réalité:
L'UE prête à un "nouveau niveau" de partenariat avec l'Ukraine, selon la chef de la diplomatie européenne
La Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini a annoncé mercredi à Kiev que le bloc des 28 était prêt à porter son partenariat avec l'Ukraine à un "nouveau niveau".
"Il est maintenant temps pour l'Ukraine et l'UE de passer au nouveau niveau de nos relations, un niveau qui apportera des résultats concrets", a déclaré Mme Mogherini lors d'un point de presse.
Mme Mogherini a exprimé le soutien de l'UE à l'Ukraine pour la mise en oeuvre de ses réformes, affirmant que le bloc des 28 apporterait une aide financière et technique dans ce processus.
Bruxelles attache une grande importance à la résolution du conflit dans les régions de l'est de l'Ukraine, a indiqué Mme Mogherini, soulignant que l'UE était prête à aider Kiev à parvenir à la paix par le biais de la mise en oeuvre des accords de cessez-le-feu de Minsk.
"L'UE soutient toujours fermement le peuple ukrainien et encourage le processus initié à Minsk", a réitéré Mme Mogherini.
Le chef de la diplomatie européenne est arrivée à Kiev mardi pour une visite de travail de deux jours pour des entretiens avec les autorités ukrainiennes au sujet de la crise en cours dans le pays d'Europe de l'est.
Et pan dans c . . .
En visite en Pologne, pays membre de l’OTAN, le président ukrainien Petro Poroshenko s’est fixé pour objectif de présenter la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne en 2020. Des propos susceptibles d’irriter encore le Kremlin alors que la chef de la diplomatie européenne, en visite à Kiev, tente de se montrer optimiste quant à la fin de la crise. “J’espère que la volonté exprimée de la part de la Russie sera suivie de choix conséquents et d’actes concrets”, souligne Federica Mogherini.
Moscou affirme ne pas soutenir les velléités indépendantistes des républiques séparatistes de l’Est. Insuffisant pour le porte-parole de la diplomatie ukrainienne. “Les actes concrets, c’est le retrait des troupes russes. Arrêtez de faire circuler des armes et des convois militaires par la frontière entre la Russie et l’Ukraine”, insiste Yevhen Perebyinis.
Kiev accuse Moscou de déployer ses hommes dans l’Est de l’Ukraine. Le Kremlin dément. En attendant l‘éventuelle réunion des deux voisins et de leur médiateur dimanche à Minsk, explications d’Angelina Kariakina, membre de notre bureau de Kiev : “l’Ukraine attend une réunion multilatérale du groupe de contact, dimanche. Kiev ne voit pourtant aucune bonne volonté de la part de la Russie et continue à demander l’application des étapes prévues par le protocole de Minsk.”
Copyright 2014 euronews
Vous devinez d'où ça vient?
Ukraine: pays "pique-assiettes et banqueroutier" (député russe)
MOSCOU, 19 décembre
L'Europe ne débloquera jamais de sommes importantes à l'Ukraine, ce pays étant un pique-assiette et banqueroutier, a estimé jeudi le président de la Commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), Alexeï Pouchkov.
"Kiev a commis une grosse erreur: l'UE n'a pas l'intention de débloquer de grosses sommes d'argent à l'Ukraine. L'Europe commence à redouter l'Ukraine: qui a besoin d'un pique-assiette et triste banqueroutier?", a écrit le parlementaire sur son compte Twitter.
L'Ukraine traverse une grave crise politique qui se répercute sur son économie et son budget, plaçant le pays au bord du défaut de payement. Le gouvernement pronostique une réduction de 5% du PIB en 2014, en novembre, le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk n'a pas exclu la baisse du PIB de 7%, son pronostic étant partagé par la Banque centrale du pays. Les autorités ukrainiennes souhaitent réparer la situation par des emprunts à l'étranger.
Et la réalité:
L'UE prête à un "nouveau niveau" de partenariat avec l'Ukraine, selon la chef de la diplomatie européenne
La Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini a annoncé mercredi à Kiev que le bloc des 28 était prêt à porter son partenariat avec l'Ukraine à un "nouveau niveau".
"Il est maintenant temps pour l'Ukraine et l'UE de passer au nouveau niveau de nos relations, un niveau qui apportera des résultats concrets", a déclaré Mme Mogherini lors d'un point de presse.
Mme Mogherini a exprimé le soutien de l'UE à l'Ukraine pour la mise en oeuvre de ses réformes, affirmant que le bloc des 28 apporterait une aide financière et technique dans ce processus.
Bruxelles attache une grande importance à la résolution du conflit dans les régions de l'est de l'Ukraine, a indiqué Mme Mogherini, soulignant que l'UE était prête à aider Kiev à parvenir à la paix par le biais de la mise en oeuvre des accords de cessez-le-feu de Minsk.
"L'UE soutient toujours fermement le peuple ukrainien et encourage le processus initié à Minsk", a réitéré Mme Mogherini.
Le chef de la diplomatie européenne est arrivée à Kiev mardi pour une visite de travail de deux jours pour des entretiens avec les autorités ukrainiennes au sujet de la crise en cours dans le pays d'Europe de l'est.
Et pan dans c . . .
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Pour info, j'ai vu ces derniers temps qu'un certains nombre de pays membre de l'UE ont ratifié l'Accord d'Association avec l'Ukraine.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Moldavie : lâchée par la Russie, la Transnistrie se rapproche de l’UE
La petite république sécessionniste à l’est de la Moldavie s’apprête-t-elle à mordre la main qui la nourrit ? Depuis que la crise a imposé à Moscou de revoir ses priorités économiques, la Transnistrie délaissée pourrait prendre goût au volte-face. Une situation qui pourrait profiter à Bruxelles.
L’annexion de la Crimée, qui a indigné l’Europe occidentale, a rempli la Transnistrie d’un enthousiasme qui s’est exprimé par des mesures très concrètes venant rappeler son désir de devenir un sujet de la Fédération de Russie. On se souvient de cette réforme constitutionnelle par laquelle l’Assemblée de Tiraspol a fait sien l’ordre juridique russe, et de Dmitri Rogozine, représentant spécial du Kremlin pour la Transnistrie, bloqué dans son avion contenant les 30 000 signatures demandant le rattachement de facto de ce territoire à la Russie. Et pourtant, ces deux coups d’éclat n’ont pas été suivis d’effets – loin s’en faut.
On le sait : la survie de la petite république d’au-delà du Dniestr dépend de la Russie. D’après Le Guardian, 70% du budget de Tiraspol est alimenté par des fonds russes. Un flux d’argent indispensable, qui commence néanmoins à se tarir. Le quotidien russe Nezavisimaja Gazeta affirme, en citant des sources internes au Soviet suprême de Transnistrie, que, pour la première fois, Moscou ne versera pas son aide de 100 millions de dollars permettant le versement des salaires et le financement du système de retraites.
Les conséquences sont déjà palpables. Dès début 2015, les autorités transnistriennes ont supprimé le « bonus russe » de 200 roubles sur les retraites et réduit les dépenses publiques de 20%. En outre, et c’est une première, le chauffage au gaz sera désormais payant et les retraités ne bénéficieront plus de la gratuité dans les transports en commun. Dans sa détresse, le gouvernement en est à mettre en place une plus que douteuse « procédure spéciale pour le financement des salaires et des retraites » prévoyant le paiement immédiat de 70% de la somme due – les 30% restant étant comptabilisés comme un avoir dont les bénéficiaires recevront le montant de façon progressive…
Pourquoi Moscou s’éloigne
D’où vient ce revirement de Moscou à l’égard de Tiraspol, au risque de mettre cette dernière face à sa faiblesse économique ? La crise frappant la Russie, conjonction de l’écroulement du rouble, de l’effondrement du prix du baril de pétrole et des sanctions conjointes des États-Unis et de l’Union européenne après l’annexion de la Crimée, a joué un rôle certain dans le désengagement russe en Transnistrie.
Mais Moscou est également contrainte par le jeu diplomatique qui s’est constitué autour de la crise ukrainienne. Les sanctions commerciales étant l’une des armes de la guerre diplomatique, la Russie ne s’est pas privée d’en faire usage à l’encontre de la Moldavie – au risque d’affecter directement la Transnistrie. En effet, toute production qui, partie de Transnistrie, souhaite entrer en Russie, doit transiter par l’Ukraine, laquelle exige la présentation de documents émis par les autorités moldaves… En conséquence de quoi, en 2014, les exportations transnistriennes vers la Russie ont chuté de près d’un quart – comparé à 2013.
Pour Tiraspol, la Moldavie est seule responsable de la crise actuelle, à cause de son rapprochement avec l’UE concrétisé par la signature de l’accord d’association comprenant un accord de libre-échange. Pour le Kremlin, c’est l’Ukraine qui tire les ficelles. Sergeï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a eu l’occasion de s’en expliquer en marge d’une rencontre avec son homologue gabonais : « L’attitude de l’Ukraine aboutit à la création d’un embargo sur la Transnistrie, dans le seul but de l’affaiblir pour la soumettre aux desiderata de la politique moldave ».
Vers une redistribution des cartes ?
Dans la situation actuelle, il paraît clair que la perspective d’annexion de la Transnistrie par la Russie ne cesse de s’éloigner. Déjà, à la requête déposée par Tiraspol un an plus tôt, Moscou avait répondu par un « niet » catégorique.
Sergeï Lavrov a par ailleurs récemment rappelé que les accords de résolution du conflit gelé « prévoient un statut spécial pour la Transnistrie, dans le respect de l’intégrité territoriale de la Moldavie, qui est un État souverain ». Toutefois, il a ajouté que la Moldavie devait rester un pays politiquement et militairement neutre. Une allusion évidente au projet de rapprochement de la Moldavie aussi bien de l’OTAN que de l’UE, et une manière de dire que la Russie est disposée à faire usage de son moyen de pression dans la région.
La situation économique dramatique de la Transnistrie pourrait bien redistribuer les cartes géopolitiques. Le Président transnistrien Evgueni Chevtchuk a déclaré à l’agence de presse russe Tass que 30% des exportations du pays allaient vers l’UE, qui exigeait un réalignement politique sous peine de sanctions.
La Transnistrie n’a pas signé l’accord de libre-échange conclu entre l’UE et la Moldavie. Mais Bruxelles a unilatéralement levé les droits de douanes sur les produits transnistriens jusqu’à janvier 2016. C’est un membre du Soviet suprême, Dmitri Soïne, qui a le mieux traduit les pensées d’Evgueni Chevtchuk : « Si, d’ici la fin de l’année, la Transnistrie ne fait pas un pas vers l’Europe pour maintenir la levée des droits de douanes, nous nous exposerons à quelques difficultés ».
La petite république sécessionniste à l’est de la Moldavie s’apprête-t-elle à mordre la main qui la nourrit ? Depuis que la crise a imposé à Moscou de revoir ses priorités économiques, la Transnistrie délaissée pourrait prendre goût au volte-face. Une situation qui pourrait profiter à Bruxelles.
L’annexion de la Crimée, qui a indigné l’Europe occidentale, a rempli la Transnistrie d’un enthousiasme qui s’est exprimé par des mesures très concrètes venant rappeler son désir de devenir un sujet de la Fédération de Russie. On se souvient de cette réforme constitutionnelle par laquelle l’Assemblée de Tiraspol a fait sien l’ordre juridique russe, et de Dmitri Rogozine, représentant spécial du Kremlin pour la Transnistrie, bloqué dans son avion contenant les 30 000 signatures demandant le rattachement de facto de ce territoire à la Russie. Et pourtant, ces deux coups d’éclat n’ont pas été suivis d’effets – loin s’en faut.
On le sait : la survie de la petite république d’au-delà du Dniestr dépend de la Russie. D’après Le Guardian, 70% du budget de Tiraspol est alimenté par des fonds russes. Un flux d’argent indispensable, qui commence néanmoins à se tarir. Le quotidien russe Nezavisimaja Gazeta affirme, en citant des sources internes au Soviet suprême de Transnistrie, que, pour la première fois, Moscou ne versera pas son aide de 100 millions de dollars permettant le versement des salaires et le financement du système de retraites.
Les conséquences sont déjà palpables. Dès début 2015, les autorités transnistriennes ont supprimé le « bonus russe » de 200 roubles sur les retraites et réduit les dépenses publiques de 20%. En outre, et c’est une première, le chauffage au gaz sera désormais payant et les retraités ne bénéficieront plus de la gratuité dans les transports en commun. Dans sa détresse, le gouvernement en est à mettre en place une plus que douteuse « procédure spéciale pour le financement des salaires et des retraites » prévoyant le paiement immédiat de 70% de la somme due – les 30% restant étant comptabilisés comme un avoir dont les bénéficiaires recevront le montant de façon progressive…
Pourquoi Moscou s’éloigne
D’où vient ce revirement de Moscou à l’égard de Tiraspol, au risque de mettre cette dernière face à sa faiblesse économique ? La crise frappant la Russie, conjonction de l’écroulement du rouble, de l’effondrement du prix du baril de pétrole et des sanctions conjointes des États-Unis et de l’Union européenne après l’annexion de la Crimée, a joué un rôle certain dans le désengagement russe en Transnistrie.
Mais Moscou est également contrainte par le jeu diplomatique qui s’est constitué autour de la crise ukrainienne. Les sanctions commerciales étant l’une des armes de la guerre diplomatique, la Russie ne s’est pas privée d’en faire usage à l’encontre de la Moldavie – au risque d’affecter directement la Transnistrie. En effet, toute production qui, partie de Transnistrie, souhaite entrer en Russie, doit transiter par l’Ukraine, laquelle exige la présentation de documents émis par les autorités moldaves… En conséquence de quoi, en 2014, les exportations transnistriennes vers la Russie ont chuté de près d’un quart – comparé à 2013.
Pour Tiraspol, la Moldavie est seule responsable de la crise actuelle, à cause de son rapprochement avec l’UE concrétisé par la signature de l’accord d’association comprenant un accord de libre-échange. Pour le Kremlin, c’est l’Ukraine qui tire les ficelles. Sergeï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a eu l’occasion de s’en expliquer en marge d’une rencontre avec son homologue gabonais : « L’attitude de l’Ukraine aboutit à la création d’un embargo sur la Transnistrie, dans le seul but de l’affaiblir pour la soumettre aux desiderata de la politique moldave ».
Vers une redistribution des cartes ?
Dans la situation actuelle, il paraît clair que la perspective d’annexion de la Transnistrie par la Russie ne cesse de s’éloigner. Déjà, à la requête déposée par Tiraspol un an plus tôt, Moscou avait répondu par un « niet » catégorique.
Sergeï Lavrov a par ailleurs récemment rappelé que les accords de résolution du conflit gelé « prévoient un statut spécial pour la Transnistrie, dans le respect de l’intégrité territoriale de la Moldavie, qui est un État souverain ». Toutefois, il a ajouté que la Moldavie devait rester un pays politiquement et militairement neutre. Une allusion évidente au projet de rapprochement de la Moldavie aussi bien de l’OTAN que de l’UE, et une manière de dire que la Russie est disposée à faire usage de son moyen de pression dans la région.
La situation économique dramatique de la Transnistrie pourrait bien redistribuer les cartes géopolitiques. Le Président transnistrien Evgueni Chevtchuk a déclaré à l’agence de presse russe Tass que 30% des exportations du pays allaient vers l’UE, qui exigeait un réalignement politique sous peine de sanctions.
La Transnistrie n’a pas signé l’accord de libre-échange conclu entre l’UE et la Moldavie. Mais Bruxelles a unilatéralement levé les droits de douanes sur les produits transnistriens jusqu’à janvier 2016. C’est un membre du Soviet suprême, Dmitri Soïne, qui a le mieux traduit les pensées d’Evgueni Chevtchuk : « Si, d’ici la fin de l’année, la Transnistrie ne fait pas un pas vers l’Europe pour maintenir la levée des droits de douanes, nous nous exposerons à quelques difficultés ».
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Comme toujours, la France met du temps, mais:
Conseil des ministres du 25 mars 2015.
Accord d'association entre l'Union européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique et leurs Etats membres et l'Ukraine.
FRANCE. Ministre des affaires étrangères et du développement international
Le ministre des affaires étrangères et du développement international a présenté un projet de loi autorisant la ratification de l'accord d'association entre l'Union européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique et leurs Etats membres, d'une part, et l'Ukraine, d'autre part.
Cet accord s'inscrit dans le cadre du Partenariat oriental de l'Union européenne, initié en 2009 dans le but de renforcer le volet oriental de la politique européenne de voisinage en direction de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de la Biélorussie, de la Géorgie, de la Moldavie et de l'Ukraine, avec l'objectif de promouvoir la prospérité, la stabilité et la sécurité aux frontières de l'Union.
L'accord établit une « association politique et une intégration économique » entre l'Union européenne et l'Ukraine, prévoyant notamment une libéralisation quasi-totale des échanges commerciaux et la reprise, par l'Ukraine, d'une partie de l'acquis européen en matière de réglementations, normes et standards.
Des accords d'association ont également été signés par l'Union européenne avec la Géorgie et la République de Moldavie.
World in Ukraine: Belgium-based non-profits give Ukraine a voice in EU
Ukrainian activists dressed the famous statue of Manneken Pis in Brussels in traditional Ukrainian clothes on Aug.24, 2014, Ukrainian Independence Day.
Ukraine’s non-profit organizations in Belgium are finding that they are vital players in determining their country’s future. How Europe now responds to Russian aggression and the current crisis will be paramount in determining what will happen to Ukraine.
These non-profit organizations in Belgium promote Ukraine across civil sectors – media, government and the general public. Many have formed over the past year in the understanding that Europe’s perception of Ukraine will have a major effect on how the EU will set its Ukraine policy. These organizations act as Europe’s window into Ukraine.
Bridge EU-Ukraine
Bridge EU-Ukraine, an international non-profit organization, has a 25-person staff and offices in Brussels, Berlin, Strasbourg and Kyiv. It aims at promoting Ukrainian interests on an international level.
“Belgian society is not indifferent to Ukraine,” says Natalia Sevidova, head of Bridge EU-Ukraine. “It’s very active and responsive. It gathers funds, medication, and humanitarian aid to the war front that is sent through our community.” Sevidova says that the Illovaysk tragedy, in which hundreds of Ukrainian soldiers were slaughtered, was an eye-opener for many Belgians.
Sevidova says that the most active Belgian citizens are the younger generation or the elderly who have memories of World War II. These activists directly helped influence important policy positions of the Council of Europe on Ukraine, she says.
Promote Ukraine
Marta Barandiy, the director of Promote Ukraine, tries to promote whatever has to do with Ukraine, whether it is culture, language or the civil society. “Ukrainians needs to be known by Belgians and by Europeans,” she says.
Promote Ukraine was established in May 2014 due to the lack of information in Belgium about the Euromaidan Revolution and Russia’s war against Ukraine.
Since its establishment, the organization has organized some 20 rallies and events and has raised more than 100,000 euros in donations for Ukrainian soldiers. Promote Ukraine is registered as an official lobbyist with the European Parliament.
Brussels Policy Center
Called the Ukrainian Think Tanks Liaison Office in Brussels, the non-profit group has an office in the Belgian capital where it promotes Ukraine’s European integration. The organization acts as a hub for Ukraine’s major think tanks in order to provide expertise and knowledge for policymakers and diplomats in Ukraine. So far the NGO works with 20 organizations, including such think tanks as the Center for Political and Legal Reforms, DiXi Group and Europe without Barriers.
“These are the best think tanks in Ukraine,” says Olena Prystayko, the executive director of Ukrainian Think Tanks Liaison. The organization was launched in March 2014. However, the original initiative was developed in autumn 2013, when Ukraine’s then-president Viktor Yanukovych did not sign the EU association agreement. Now the NGO’s goal is to act as a catalyst for the EU’s association agreement with Ukraine and then to ensure its proper implementation until Ukraine becomes an EU member, Prystayko says.
Ukrainian Think Tank Liason targets EU government officials, diplomats, other NGO’s and journalists in Europe. But its main goal is to cultivate EU public understanding of Ukraine. “In the end it is up to them to decide whether Ukraine becomes a member of the EU.
Kyiv Post staff writer Olena Gordiienko can be reached at gordiienko@kyivpost.com and Ilya Timtchenko can be reached at timtchenko@kyivpost.com.
Conseil des ministres du 25 mars 2015.
Accord d'association entre l'Union européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique et leurs Etats membres et l'Ukraine.
FRANCE. Ministre des affaires étrangères et du développement international
Le ministre des affaires étrangères et du développement international a présenté un projet de loi autorisant la ratification de l'accord d'association entre l'Union européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique et leurs Etats membres, d'une part, et l'Ukraine, d'autre part.
Cet accord s'inscrit dans le cadre du Partenariat oriental de l'Union européenne, initié en 2009 dans le but de renforcer le volet oriental de la politique européenne de voisinage en direction de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de la Biélorussie, de la Géorgie, de la Moldavie et de l'Ukraine, avec l'objectif de promouvoir la prospérité, la stabilité et la sécurité aux frontières de l'Union.
L'accord établit une « association politique et une intégration économique » entre l'Union européenne et l'Ukraine, prévoyant notamment une libéralisation quasi-totale des échanges commerciaux et la reprise, par l'Ukraine, d'une partie de l'acquis européen en matière de réglementations, normes et standards.
Des accords d'association ont également été signés par l'Union européenne avec la Géorgie et la République de Moldavie.
World in Ukraine: Belgium-based non-profits give Ukraine a voice in EU
Ukrainian activists dressed the famous statue of Manneken Pis in Brussels in traditional Ukrainian clothes on Aug.24, 2014, Ukrainian Independence Day.
Ukraine’s non-profit organizations in Belgium are finding that they are vital players in determining their country’s future. How Europe now responds to Russian aggression and the current crisis will be paramount in determining what will happen to Ukraine.
These non-profit organizations in Belgium promote Ukraine across civil sectors – media, government and the general public. Many have formed over the past year in the understanding that Europe’s perception of Ukraine will have a major effect on how the EU will set its Ukraine policy. These organizations act as Europe’s window into Ukraine.
Bridge EU-Ukraine
Bridge EU-Ukraine, an international non-profit organization, has a 25-person staff and offices in Brussels, Berlin, Strasbourg and Kyiv. It aims at promoting Ukrainian interests on an international level.
“Belgian society is not indifferent to Ukraine,” says Natalia Sevidova, head of Bridge EU-Ukraine. “It’s very active and responsive. It gathers funds, medication, and humanitarian aid to the war front that is sent through our community.” Sevidova says that the Illovaysk tragedy, in which hundreds of Ukrainian soldiers were slaughtered, was an eye-opener for many Belgians.
Sevidova says that the most active Belgian citizens are the younger generation or the elderly who have memories of World War II. These activists directly helped influence important policy positions of the Council of Europe on Ukraine, she says.
Promote Ukraine
Marta Barandiy, the director of Promote Ukraine, tries to promote whatever has to do with Ukraine, whether it is culture, language or the civil society. “Ukrainians needs to be known by Belgians and by Europeans,” she says.
Promote Ukraine was established in May 2014 due to the lack of information in Belgium about the Euromaidan Revolution and Russia’s war against Ukraine.
Since its establishment, the organization has organized some 20 rallies and events and has raised more than 100,000 euros in donations for Ukrainian soldiers. Promote Ukraine is registered as an official lobbyist with the European Parliament.
Brussels Policy Center
Called the Ukrainian Think Tanks Liaison Office in Brussels, the non-profit group has an office in the Belgian capital where it promotes Ukraine’s European integration. The organization acts as a hub for Ukraine’s major think tanks in order to provide expertise and knowledge for policymakers and diplomats in Ukraine. So far the NGO works with 20 organizations, including such think tanks as the Center for Political and Legal Reforms, DiXi Group and Europe without Barriers.
“These are the best think tanks in Ukraine,” says Olena Prystayko, the executive director of Ukrainian Think Tanks Liaison. The organization was launched in March 2014. However, the original initiative was developed in autumn 2013, when Ukraine’s then-president Viktor Yanukovych did not sign the EU association agreement. Now the NGO’s goal is to act as a catalyst for the EU’s association agreement with Ukraine and then to ensure its proper implementation until Ukraine becomes an EU member, Prystayko says.
Ukrainian Think Tank Liason targets EU government officials, diplomats, other NGO’s and journalists in Europe. But its main goal is to cultivate EU public understanding of Ukraine. “In the end it is up to them to decide whether Ukraine becomes a member of the EU.
Kyiv Post staff writer Olena Gordiienko can be reached at gordiienko@kyivpost.com and Ilya Timtchenko can be reached at timtchenko@kyivpost.com.
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