Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
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Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
En tout état de cause, la situation économique est très difficile en Ukraine. Je viens encore d'en recevoir encore la confirmation aujourd'hui. Le prix des marchandises a explosé, de manière totalement irrationnelle quelquefois, et les gens sont tristes, mais aussi résignés, de constater que leur régime n'évolue pas vers moins de corruption et de passe-droits. Ils ne se font plus d'illusions et ils savent que le changement passe d'abord par un changement des mentalités.
L'UE devrait sérieusement mettre la pression sur l'Ukraine pour changer fondamentalement son mode de fonctionnement. Il est inacceptable qu'une clique de politiciens corrompus garde un pays en coupe réglée, comme cela se fait actuellement.
L'UE devrait sérieusement mettre la pression sur l'Ukraine pour changer fondamentalement son mode de fonctionnement. Il est inacceptable qu'une clique de politiciens corrompus garde un pays en coupe réglée, comme cela se fait actuellement.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Thuramir a écrit:En tout état de cause, la situation économique est très difficile en Ukraine. Je viens encore d'en recevoir encore la confirmation aujourd'hui. Le prix des marchandises a explosé, de manière totalement irrationnelle quelquefois, et les gens sont tristes, mais aussi résignés, de constater que leur régime n'évolue pas vers moins de corruption et de passe-droits. Ils ne se font plus d'illusions et ils savent que le changement passe d'abord par un changement des mentalités.
L'UE devrait sérieusement mettre la pression sur l'Ukraine pour changer fondamentalement son mode de fonctionnement. Il est inacceptable qu'une clique de politiciens corrompus garde un pays en coupe réglée, comme cela se fait actuellement.
Salut Sergueï
Oui, nous tous qui avons des amis ou de la famille en Ukraine, connaissons cette situation. Comme tu l'as bien dis, le prix des marchandises explose de manière irrationnelle, cela s'explique par la main-mise mafieuse sur tout le commerce de détail... Il est anormal de payer des produits d'Ukraine plus cher, parfois, que dans nos pays occidentaux
Il faudra bien que ce scandale cesse un jour !!! Porochenko semble avoir le désir de réformer (lentement) la société et se rapprocher durablement des pays occidentaux... Acceptons-en l'augure ! A ce stade, je ne mets pas en cause son intégrité et il faut reconnaître que pour un pays surgi du néant, la tache reste immense Cependant, les attentes du peuple sont aussi immenses et nous savons bien que les forces du chaos manoeuvrent aussi en sous-main...
C'est une politique très difficile à mener "sur le fil du rasoir" et nous savons bien combien les menaces internes et externes sont fortes.
J'espère très sincèrement que ce gouvernement saura garder le cap qu'il s'est fixé et surtout poursuivre avec ténacité les réformes annoncées... Car s'il échouait, cela signifierait le chaos et l'éclatement de l'Ukraine pour les 20 prochaines années. Ce qu'à Dieu ne plaise, ainsi qu'à tous les ardents supporters d'une Ukraine enfin libre et indépendante
A tout bien considérer et pour faire taire les prophètes de malheur, il faut bien considérer cependant que la situation des russes n'est pas meilleure que celle des ukrainiens (la liberté de pensée et d'opinion en moins). Ce n'est pas une consolation mais une réponse à ceux qui peuvent encore clamer "Avec nous ça serait mieux..." Ben non !
Nous souhaitons tous aux ukrainiens, ce peuple très courageux et clairvoyant, ainsi qu'à l'Ukraine, une bonne année 2016, qui voit enfin le début d'une vie meilleure pour tous
Kris
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Salu Kris !
Je ne mets pas Porochenko en cause, mais particulièrement la partie majoritaire de la clique gouvernementale et de celle des députés mafieux de la Rada, qui, tout en engrangeant les bénéfices d'une politique européenne, font tout pour conserver leurs privilèges et leurs méthodes mafieux. Je pense que Porochenko est assez indépendant et assez fortuné pour se permettre de s'abstraire de tout ce cloaque, mais un homme seul, voire une équipe motivée, ne suffira pas à changer le pays si les élus nationaux et locaux ne suivent pas le mouvement.
Je suis à la fois optimiste et pessimiste. Pessimiste, parce que les sanctions économiques contre la Russie produisent, paradoxalement, un effet contraire à l'effet attendu dans nos pays, c'est-à-dire que la majorité des russes se sent persécutée et elle se montre encore plus enragée contre l'Occident, et optimiste parce que cette crise a réveillé le sentiment national ukrainien, qui n'abdiquera pas.
Mais ce qui me paraît plus inquiétant par contre, c'est que la corruption endémique institutionnalisée ronge cette cohésion nationale, sans que l'UE y ait changé quoi que ce soit dans la vie quotidienne, au contraire, et, qu'à terme, cela ne finisse par faire éclater le pays en baronnies dirigées par de petits chefs locaux, les gens se repliant sur leur communauté.
Quant aux russes, ils acceptent et vivent dans un système analogue mais bien plus autoritaire, avec un pouvoir jacobin, comme en France.
Finalement, nous touchons là à la question de l'âme slave, qui est infiniment plus fataliste et plus molle que l'âme occidentale.
Je ne mets pas Porochenko en cause, mais particulièrement la partie majoritaire de la clique gouvernementale et de celle des députés mafieux de la Rada, qui, tout en engrangeant les bénéfices d'une politique européenne, font tout pour conserver leurs privilèges et leurs méthodes mafieux. Je pense que Porochenko est assez indépendant et assez fortuné pour se permettre de s'abstraire de tout ce cloaque, mais un homme seul, voire une équipe motivée, ne suffira pas à changer le pays si les élus nationaux et locaux ne suivent pas le mouvement.
Je suis à la fois optimiste et pessimiste. Pessimiste, parce que les sanctions économiques contre la Russie produisent, paradoxalement, un effet contraire à l'effet attendu dans nos pays, c'est-à-dire que la majorité des russes se sent persécutée et elle se montre encore plus enragée contre l'Occident, et optimiste parce que cette crise a réveillé le sentiment national ukrainien, qui n'abdiquera pas.
Mais ce qui me paraît plus inquiétant par contre, c'est que la corruption endémique institutionnalisée ronge cette cohésion nationale, sans que l'UE y ait changé quoi que ce soit dans la vie quotidienne, au contraire, et, qu'à terme, cela ne finisse par faire éclater le pays en baronnies dirigées par de petits chefs locaux, les gens se repliant sur leur communauté.
Quant aux russes, ils acceptent et vivent dans un système analogue mais bien plus autoritaire, avec un pouvoir jacobin, comme en France.
Finalement, nous touchons là à la question de l'âme slave, qui est infiniment plus fataliste et plus molle que l'âme occidentale.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Thuramir a écrit:Salu Kris !
Je ne mets pas Porochenko en cause, mais particulièrement la partie majoritaire de la clique gouvernementale et de celle des députés mafieux de la Rada, qui, tout en engrangeant les bénéfices d'une politique européenne, font tout pour conserver leurs privilèges et leurs méthodes mafieux. Je pense que Porochenko est assez indépendant et assez fortuné pour se permettre de s'abstraire de tout ce cloaque, mais un homme seul, voire une équipe motivée, ne suffira pas à changer le pays si les élus nationaux et locaux ne suivent pas le mouvement.
Je suis à la fois optimiste et pessimiste. Pessimiste, parce que les sanctions économiques contre la Russie produisent, paradoxalement, un effet contraire à l'effet attendu dans nos pays, c'est-à-dire que la majorité des russes se sent persécutée et elle se montre encore plus enragée contre l'Occident, et optimiste parce que cette crise a réveillé le sentiment national ukrainien, qui n'abdiquera pas.
Mais ce qui me paraît plus inquiétant par contre, c'est que la corruption endémique institutionnalisée ronge cette cohésion nationale, sans que l'UE y ait changé quoi que ce soit dans la vie quotidienne, au contraire, et, qu'à terme, cela ne finisse par faire éclater le pays en baronnies dirigées par de petits chefs locaux, les gens se repliant sur leur communauté.
Quant aux russes, ils acceptent et vivent dans un système analogue mais bien plus autoritaire, avec un pouvoir jacobin, comme en France.
Finalement, nous touchons là à la question de l'âme slave, qui est infiniment plus fataliste et plus molle que l'âme occidentale.
Salut mon ami !
Nous sommes 95% d'accord sur le constat à propos de l'Ukraine...
Je ne suis pas d'accord sur le constat à propos de la Russie. Si les russes pensent que les problèmes viennent de l'occident, s'ils nient la réalité, s'ils croient sur parole leur "grand Gourou" Eh bien, qu'ils crèvent avec leurs illusions et leurs idées toutes faites... J'en connais beaucoup avec cette mentalité et je ne vais pas les plaindre... Qu'ils crèvent avec leur fantasmes dépassés... Plus tôt viendra la crise en Russie et mieux cela vaudra pour tout le monde... Comme d'autres l'ont écrit mieux que moi, il a manqué un "procès de Nuremberg" pour juger non pas les crimes du "stalinisme" mais ceux du "communisme" ! Hélas, nous en sommes encore très loin en Russie. Tant que ce peuple d'esclaves soumis à des dirigeants indignes acceptera sa situation sans broncher, il n'y aura rien de bon à attendre du peuple russe hélas !!!
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le transit des marchandises ukrainiennes via la Russie bloqué
Le transit des marchandises ukrainiennes via la Russie vers les pays tiers est bloqué depuis le début de l'année, un nouvel épisode de la guerre commerciale entre les deux pays frappés par l'embargo alimentaire réciproque, ont indiqué samedi les autorités ukrainiennes.
"Le transit des marchandises ukrainiennes n'a pas commencé", a déclaré à l'AFP Kristina Nikolaïeva, porte-parole du ministère ukrainien des Infrastructures.
Selon le ministère qui cite les amendements introduits par la Russie depuis le 1er janvier, les marchandises ukrainiennes à destination de l'Asie centrale ou la Chine transitant par la Russie doivent désormais entrer sur le territoire russe via le Bélarus.
Le fret doit également être scellé de façon appropriée pour éviter qu'il soit déchargé en Russie qui avait introduit depuis début 2016 l'embargo alimentaire sur les produits ukrainiens - mesure à laquelle Kiev a riposté - et avait exclu cette ex-république soviétique de la zone de libre-échange liant plusieurs pays de l'ex-URSS.
"La Russie est en vacances jusqu'à lundi. Ils ont introduit ces changements sans préparer le mécanisme de leur mise en oeuvre. Résultat: la Russie ne laisse pas transiter les marchandises ukrainiennes", a expliqué Mme Nikolaïenko.
"Nous avons recommandé à nos sociétés de ne rien envoyer vers la Russie pour l'instant", a-t-elle ajouté.
Selon la représentante commerciale de l'Ukraine, Natalia Mykolska, ce problème de transit perturbe les relations commerciales de l'Ukraine avec notamment le Kazakhstan, le Turkménistan, le Kirghizstan, l'Azerbaïdjan et la Mongolie.
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk s'est entretenu mercredi au téléphone avec son homologue kazakh Karim Massimov pour discuter de ce problème.
M. Iatseniouk a promis d'informer l'Organisation mondiale du Commerce sur "les actes illégaux de la Russie concernant le transit les marchandises ukrainiennes et faire recours aux mécanismes de l'OMC" pour régler ce problème.
Entretemps, Kiev cherche les routes de transit alternatives.
L'Ukraine a ainsi l'intention d'envoyer un fret test le 15 janvier depuis le port d'Illitchivsk sur les bords de la mer Noire sur l'itinéraire Ukraine-Géorgie-Azerbaïdjan-Kazakhstan-Chine contournant la Russie, a indiqué le ministère des Infrastructures.
Le transit des marchandises ukrainiennes via la Russie vers les pays tiers est bloqué depuis le début de l'année, un nouvel épisode de la guerre commerciale entre les deux pays frappés par l'embargo alimentaire réciproque, ont indiqué samedi les autorités ukrainiennes.
"Le transit des marchandises ukrainiennes n'a pas commencé", a déclaré à l'AFP Kristina Nikolaïeva, porte-parole du ministère ukrainien des Infrastructures.
Selon le ministère qui cite les amendements introduits par la Russie depuis le 1er janvier, les marchandises ukrainiennes à destination de l'Asie centrale ou la Chine transitant par la Russie doivent désormais entrer sur le territoire russe via le Bélarus.
Le fret doit également être scellé de façon appropriée pour éviter qu'il soit déchargé en Russie qui avait introduit depuis début 2016 l'embargo alimentaire sur les produits ukrainiens - mesure à laquelle Kiev a riposté - et avait exclu cette ex-république soviétique de la zone de libre-échange liant plusieurs pays de l'ex-URSS.
"La Russie est en vacances jusqu'à lundi. Ils ont introduit ces changements sans préparer le mécanisme de leur mise en oeuvre. Résultat: la Russie ne laisse pas transiter les marchandises ukrainiennes", a expliqué Mme Nikolaïenko.
"Nous avons recommandé à nos sociétés de ne rien envoyer vers la Russie pour l'instant", a-t-elle ajouté.
Selon la représentante commerciale de l'Ukraine, Natalia Mykolska, ce problème de transit perturbe les relations commerciales de l'Ukraine avec notamment le Kazakhstan, le Turkménistan, le Kirghizstan, l'Azerbaïdjan et la Mongolie.
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk s'est entretenu mercredi au téléphone avec son homologue kazakh Karim Massimov pour discuter de ce problème.
M. Iatseniouk a promis d'informer l'Organisation mondiale du Commerce sur "les actes illégaux de la Russie concernant le transit les marchandises ukrainiennes et faire recours aux mécanismes de l'OMC" pour régler ce problème.
Entretemps, Kiev cherche les routes de transit alternatives.
L'Ukraine a ainsi l'intention d'envoyer un fret test le 15 janvier depuis le port d'Illitchivsk sur les bords de la mer Noire sur l'itinéraire Ukraine-Géorgie-Azerbaïdjan-Kazakhstan-Chine contournant la Russie, a indiqué le ministère des Infrastructures.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
C'est ce que je pensais avant de lire le dernier paragraphe... Maintenant, ça va pas faciliter les échanges, de transiter par la Géorgie, l'Azerbaïdjan et tutti quanti, vu l'état mirobolant de leurs voies de communication terrestres et ferroviaires
Il faudrait souffler l'idée à la Turquie de bloquer en représailles, le détroit des Dardanelles pour les bateaux russes . S'ils comptent sur les autres ports de "l'empire" non bloqués par les neiges en hiver, ça va être coton
Bon, je sais, le "magistrat" va me répondre que ce n'est pas possible en regard des traités internationaux...
Il faudrait souffler l'idée à la Turquie de bloquer en représailles, le détroit des Dardanelles pour les bateaux russes . S'ils comptent sur les autres ports de "l'empire" non bloqués par les neiges en hiver, ça va être coton
Bon, je sais, le "magistrat" va me répondre que ce n'est pas possible en regard des traités internationaux...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le Pou ne comprend pas qu'il sanctionne l’Ukraine mais aussi les autres pays qui importe.
C'est encore une décision qui coute à la Russie plus qu'elle ne lui rapporte, économiquement et politiquement.
C'est encore une décision qui coute à la Russie plus qu'elle ne lui rapporte, économiquement et politiquement.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Peut-être un peu exagéré mais reflet d'une forte tendance :
L'EU accueille l’Ukraine
http://biz.liga.net/ekonomika/prodovolstvie/novosti/3209532-zst-s-es-ukrainskie-eksportery-massovo-poluchayut-sertifikaty.htm
L'EU accueille l’Ukraine
http://biz.liga.net/ekonomika/prodovolstvie/novosti/3209532-zst-s-es-ukrainskie-eksportery-massovo-poluchayut-sertifikaty.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
C'est point de vue côté Ukraine . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Former Soviet political prisoners appeal to the Dutch for a YES-vote
More than eighty former political prisoners from former Soviet republics have issued an appeal to the Dutch population to vote in favor of the EU-Ukraine Association Agreement, a press release published by Robert van Voren, Chairman of the Foundation to Preserve the History of Maidan, states.
The former political prisoners, from six former Soviet republics, who together served more than 500 years of imprisonment, call upon the Dutch to vote “yes” and help Ukraine to make the change from “survival to self-expression, from authoritarian norms to democratic values,” which, according to the signatories, is particularly difficult “under conditions of acute geopolitical threat from Russia.”
On April 6, the Dutch population will be able to vote in a referendum to decide whether to support the Association Agreement between the EU and Ukraine or not. Even though the referendum is an advisory one, the Dutch government has indicated it will abide by the outcome.
Among the signatories are, apart from 45 Ukrainians, also 23 Russian former political prisoners, as well as 6 Lithuanians, 3 Georgians, 2 Armenians, one Estonian and one Belarusian. Also three former Polish political prisoners signed, including the well-known dissident leader Adam Michnik. The longest term served is 31 years of imprisonment.
The signatories express their concern for the current threat against European norms and values, which in their view is clearly coming from Putin’s regime, and conclude that “national selfishness and everyday pragmatism … are slowly eroding the basic values of European civilization. Without restoring one’s ability to distinguish truth from deceit, it becomes impossible to distinguish good from evil. (…) Evil will reach you everywhere and will make you choose: either to surrender to evil, or to stop it. To a certain degree this is the choice that stands before you during the upcoming referendum.”
Appeal to the Dutch population
March 11, 2016
At the end of the 1990s, the famous European diplomat Romano Prodi said: “We expect Ukraine to give us a clear signal of where it wants to be – with EU or with Russia. We will respect any decision”.
Since then, twice, in 2004 and in 2013-14, Ukraine gave strong signals of its desire to integrate into Europe. Those signals were so strong, that they raised tough questions about the identity of Europe itself and its values.
Why does The Netherlands then doubt today?
One of the reasons can be found in Ukraine itself. It turned out that to fight for the values is much easier than to live in accordance with them. Probably everyone knows it from his own experience. To move the focus from survival to self-expression, from authoritarian norms to democratic values, under conditions of acute geopolitical threat from Russia is difficult. Europe is beginning to experience similar difficulties, while facing the challenge of a stream of refugees.
So, Ukraine needs time, and it would be a shame if it would be deprived of the chance to acquire European values with a Dutch “No”.
The second reason is related to you, to the citizens of the European Community, and to your ability to find the truth. In the present circumstances, this task has at least three aspects.
The Putin regime has made its choice and is trying to restore the imperial idea of a strong Russia. Russia has indeed greatness and strength, but Putin is looking for it in the wrong place. Actually he is destroying Russia’s greatness, because he relies on aggression, military occupation of other countries, violations of the international order, disinformation and hate speech. Therefore Putin is not Russia, and neither were Brezhnev, Stalin and Lenin before him.
Ukraine is not able to compete with the propaganda capacities of Russia, and therefore inevitably becomes a victim of false interpretations. In this sense, Ukraine depends on you, on your ability to distinguish truth from lie. However, at stake is not only the security of Ukraine.
Failure to decode the propaganda construction of Putin regime seriously undermines the security of Europe in its entirety. Only the blind cannot see how great the danger is today.
We, former political prisoners of the communist concentration camps, already at an early age believed in European values and paid for them with our freedom, and some of us with their lives. Today we are concerned about the national selfishness and everyday pragmatism that are slowly eroding the basic values of European civilization.
Without restoring one’s ability to distinguish truth from deceit, it becomes impossible to distinguish good from evil.
We, fighters against Communist regimes, we know that it is impossible to hide from evil in self-isolation. Evil will reach you everywhere and will make you choose: either to surrender to evil, or to stop it.
To a certain degree this is the choice that stands before you during the upcoming referendum.
Signed by:
(name, country of origin and current residence if different, number of years in imprisonment)
Antoniuk Zinovy (Ukraine – 11 years)
Arutyunyan Vardan (Armenia – 8 years)
Ayrikyan Paruyr (Armenia – 17 years)
Babich Sergey (Ukraine – 27,5 years)
Bolonkin Alexander (Russia/USA – 15 years)
Brodsky Vladimir (Russia/Israel – 1,5 years)
Buival Valery (Belarus)
Bukovsky Vladimir (Russia/Great Britain – 12 years)
Cherniavskaya-Naboka Inna (Ukraine – 3 years)
Chornomaz Bogdan (Ukraine – 3 years)
Davydov Viktor (Russia – 4 years)
Dudaeva Alla (Russia – Sweden)
Dzabiradze Vahtan (Georgia – 3,5 years)
Dzhemilev Mustafa (Ukraine – 15 years)
Geiko (Matusevich) Olga (Ukraine – 6 years)
Genke Nikolai (Russia – 4 years)
Glebovich Petr (Poland)
Gluzman Semyon (Ukraine – 10 years)
Gorbal Mykola (Ukraine – 16 years)
Gorin Bogdan (Ukraine – 3 years)
Gorin Olga (Ukraine – 6 years)
Gviniashvili Tariel (Georgia – 4 years)
Idiogov Ahiad (Russia/France)
Ivlyushkin Nikolai (Russia- 8 years)
Kadyrov Sinaver (Ukraine – 3 years)
Kalynets Igor (Ukraine – 9 years)
Karavansky Sviatoslav (Ukraine/USA – 31 years)
Khmara Stepan (Ukraine – 7 years)
Khmelevskaya Yadviga (Poland)
Kravchenko Valeriy (Ukraine – 4 years)
Kudyukin Pavel (Russia – 1 year)
Kuksa Victor (Ukraine – 2 years)
Kulchynsky Mykola (Ukraine – 3 years)
Kutsenko Grigory (Ukraine – 4 years)
Kuznetsov Eduard (Russia/Israel – 14 years)
Lifshits Vladimir (Russia/Israel – 1 year)
Lokhvitskaya Larisa (Ukraine – 3 years)
Lukyanenko Levko (Ukraine – 27 years)
Makowiychuk Gregory (Ukraine – 3 years)
Manannikov Aleksei (Russia – 3 years)
Marmus Mykola (Ukraine – 8 years)
Marmus Vladimir (Ukraine – 9 years)
Marynovych Myroslav (Ukraine – 10 years)
Matusevich Mykola (Ukraine – 10 years)
Matviyuk Kuzma (Ukraine – 4 years)
Mazur Dmytro (Ukraine – 9 years)
Michalko Myhaylo (Ukraine – 3 years)
Mikhnik Adam (Poland – 5 years)
Mikitko Jaromir (Ukraine – 5 years)
Miliyavski Leonid (Ukraine – 3 years)
Niklus Mart (Estonia – 16 years)
Orlov Yuri (Russia – 7 years)
Ovsienko Vasyl (Ukraine – 13,5 years)
Pavlov Vadim (Ukraine – 3 years)
Pečeliūnas Saulius (Lithuania – 7 years)
Podrabinek Alexander (Russia – 5,5 years)
Podrabinek Kirill (Russia – 5,5 years)
Popadyuk Zoryan (Ukraine – 15 years)
Popov Kirill (Russia – 1.5 years)
Povilionis Vidmantas (Lithuania – 2 years)
Protsenko Pavel (Russia – 8 months)
Reznikov Alexey (Ukraine – 7 years)
Rivkin Michael (Russia/Israel – 5 years)
Rudenko Raisa (Ukraine – 6,5 years)
Rusin Ivan (Ukraine/USA – 7 years)
Sadunaite Nijole (Lithuania – 6 years)
Senkiv Vladimir (Ukraine – 7 years)
Shevchenko Oles (Ukraine – 7 years)
Skobov Alexander (Russia – 7,5 years)
Slobodyan Mykola (Ukraine – 5 years)
Smirnov Alexey (Russia – 5 years)
Smogytel Vadim (Ukraine – 3 years)
Sofyanik Oleg (Ukraine – 2 years)
Soselia Guram (Georgia)
Superfin Gabriel (Ukraine/Germany, 7 years)
Terleckas Antanas (Lithuania – 13 years)
Timofeev Lev (Russia – 2 years)
Tuckus Andrius (Lithuania)
Vilkas Leonardas (Lithuania)
Virchenko Nina (Ukraine – 6 years)
Yakubivsky Myhaylo (Ukraine – 1 year)
Zissels Joseph (Ukraine – 6 years)
More than eighty former political prisoners from former Soviet republics have issued an appeal to the Dutch population to vote in favor of the EU-Ukraine Association Agreement, a press release published by Robert van Voren, Chairman of the Foundation to Preserve the History of Maidan, states.
The former political prisoners, from six former Soviet republics, who together served more than 500 years of imprisonment, call upon the Dutch to vote “yes” and help Ukraine to make the change from “survival to self-expression, from authoritarian norms to democratic values,” which, according to the signatories, is particularly difficult “under conditions of acute geopolitical threat from Russia.”
On April 6, the Dutch population will be able to vote in a referendum to decide whether to support the Association Agreement between the EU and Ukraine or not. Even though the referendum is an advisory one, the Dutch government has indicated it will abide by the outcome.
Among the signatories are, apart from 45 Ukrainians, also 23 Russian former political prisoners, as well as 6 Lithuanians, 3 Georgians, 2 Armenians, one Estonian and one Belarusian. Also three former Polish political prisoners signed, including the well-known dissident leader Adam Michnik. The longest term served is 31 years of imprisonment.
The signatories express their concern for the current threat against European norms and values, which in their view is clearly coming from Putin’s regime, and conclude that “national selfishness and everyday pragmatism … are slowly eroding the basic values of European civilization. Without restoring one’s ability to distinguish truth from deceit, it becomes impossible to distinguish good from evil. (…) Evil will reach you everywhere and will make you choose: either to surrender to evil, or to stop it. To a certain degree this is the choice that stands before you during the upcoming referendum.”
Appeal to the Dutch population
March 11, 2016
At the end of the 1990s, the famous European diplomat Romano Prodi said: “We expect Ukraine to give us a clear signal of where it wants to be – with EU or with Russia. We will respect any decision”.
Since then, twice, in 2004 and in 2013-14, Ukraine gave strong signals of its desire to integrate into Europe. Those signals were so strong, that they raised tough questions about the identity of Europe itself and its values.
Why does The Netherlands then doubt today?
One of the reasons can be found in Ukraine itself. It turned out that to fight for the values is much easier than to live in accordance with them. Probably everyone knows it from his own experience. To move the focus from survival to self-expression, from authoritarian norms to democratic values, under conditions of acute geopolitical threat from Russia is difficult. Europe is beginning to experience similar difficulties, while facing the challenge of a stream of refugees.
So, Ukraine needs time, and it would be a shame if it would be deprived of the chance to acquire European values with a Dutch “No”.
The second reason is related to you, to the citizens of the European Community, and to your ability to find the truth. In the present circumstances, this task has at least three aspects.
The Putin regime has made its choice and is trying to restore the imperial idea of a strong Russia. Russia has indeed greatness and strength, but Putin is looking for it in the wrong place. Actually he is destroying Russia’s greatness, because he relies on aggression, military occupation of other countries, violations of the international order, disinformation and hate speech. Therefore Putin is not Russia, and neither were Brezhnev, Stalin and Lenin before him.
Ukraine is not able to compete with the propaganda capacities of Russia, and therefore inevitably becomes a victim of false interpretations. In this sense, Ukraine depends on you, on your ability to distinguish truth from lie. However, at stake is not only the security of Ukraine.
Failure to decode the propaganda construction of Putin regime seriously undermines the security of Europe in its entirety. Only the blind cannot see how great the danger is today.
We, former political prisoners of the communist concentration camps, already at an early age believed in European values and paid for them with our freedom, and some of us with their lives. Today we are concerned about the national selfishness and everyday pragmatism that are slowly eroding the basic values of European civilization.
Without restoring one’s ability to distinguish truth from deceit, it becomes impossible to distinguish good from evil.
We, fighters against Communist regimes, we know that it is impossible to hide from evil in self-isolation. Evil will reach you everywhere and will make you choose: either to surrender to evil, or to stop it.
To a certain degree this is the choice that stands before you during the upcoming referendum.
Signed by:
(name, country of origin and current residence if different, number of years in imprisonment)
Antoniuk Zinovy (Ukraine – 11 years)
Arutyunyan Vardan (Armenia – 8 years)
Ayrikyan Paruyr (Armenia – 17 years)
Babich Sergey (Ukraine – 27,5 years)
Bolonkin Alexander (Russia/USA – 15 years)
Brodsky Vladimir (Russia/Israel – 1,5 years)
Buival Valery (Belarus)
Bukovsky Vladimir (Russia/Great Britain – 12 years)
Cherniavskaya-Naboka Inna (Ukraine – 3 years)
Chornomaz Bogdan (Ukraine – 3 years)
Davydov Viktor (Russia – 4 years)
Dudaeva Alla (Russia – Sweden)
Dzabiradze Vahtan (Georgia – 3,5 years)
Dzhemilev Mustafa (Ukraine – 15 years)
Geiko (Matusevich) Olga (Ukraine – 6 years)
Genke Nikolai (Russia – 4 years)
Glebovich Petr (Poland)
Gluzman Semyon (Ukraine – 10 years)
Gorbal Mykola (Ukraine – 16 years)
Gorin Bogdan (Ukraine – 3 years)
Gorin Olga (Ukraine – 6 years)
Gviniashvili Tariel (Georgia – 4 years)
Idiogov Ahiad (Russia/France)
Ivlyushkin Nikolai (Russia- 8 years)
Kadyrov Sinaver (Ukraine – 3 years)
Kalynets Igor (Ukraine – 9 years)
Karavansky Sviatoslav (Ukraine/USA – 31 years)
Khmara Stepan (Ukraine – 7 years)
Khmelevskaya Yadviga (Poland)
Kravchenko Valeriy (Ukraine – 4 years)
Kudyukin Pavel (Russia – 1 year)
Kuksa Victor (Ukraine – 2 years)
Kulchynsky Mykola (Ukraine – 3 years)
Kutsenko Grigory (Ukraine – 4 years)
Kuznetsov Eduard (Russia/Israel – 14 years)
Lifshits Vladimir (Russia/Israel – 1 year)
Lokhvitskaya Larisa (Ukraine – 3 years)
Lukyanenko Levko (Ukraine – 27 years)
Makowiychuk Gregory (Ukraine – 3 years)
Manannikov Aleksei (Russia – 3 years)
Marmus Mykola (Ukraine – 8 years)
Marmus Vladimir (Ukraine – 9 years)
Marynovych Myroslav (Ukraine – 10 years)
Matusevich Mykola (Ukraine – 10 years)
Matviyuk Kuzma (Ukraine – 4 years)
Mazur Dmytro (Ukraine – 9 years)
Michalko Myhaylo (Ukraine – 3 years)
Mikhnik Adam (Poland – 5 years)
Mikitko Jaromir (Ukraine – 5 years)
Miliyavski Leonid (Ukraine – 3 years)
Niklus Mart (Estonia – 16 years)
Orlov Yuri (Russia – 7 years)
Ovsienko Vasyl (Ukraine – 13,5 years)
Pavlov Vadim (Ukraine – 3 years)
Pečeliūnas Saulius (Lithuania – 7 years)
Podrabinek Alexander (Russia – 5,5 years)
Podrabinek Kirill (Russia – 5,5 years)
Popadyuk Zoryan (Ukraine – 15 years)
Popov Kirill (Russia – 1.5 years)
Povilionis Vidmantas (Lithuania – 2 years)
Protsenko Pavel (Russia – 8 months)
Reznikov Alexey (Ukraine – 7 years)
Rivkin Michael (Russia/Israel – 5 years)
Rudenko Raisa (Ukraine – 6,5 years)
Rusin Ivan (Ukraine/USA – 7 years)
Sadunaite Nijole (Lithuania – 6 years)
Senkiv Vladimir (Ukraine – 7 years)
Shevchenko Oles (Ukraine – 7 years)
Skobov Alexander (Russia – 7,5 years)
Slobodyan Mykola (Ukraine – 5 years)
Smirnov Alexey (Russia – 5 years)
Smogytel Vadim (Ukraine – 3 years)
Sofyanik Oleg (Ukraine – 2 years)
Soselia Guram (Georgia)
Superfin Gabriel (Ukraine/Germany, 7 years)
Terleckas Antanas (Lithuania – 13 years)
Timofeev Lev (Russia – 2 years)
Tuckus Andrius (Lithuania)
Vilkas Leonardas (Lithuania)
Virchenko Nina (Ukraine – 6 years)
Yakubivsky Myhaylo (Ukraine – 1 year)
Zissels Joseph (Ukraine – 6 years)
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Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Russian diplomat to Dutch: support Ukraine’s fight for freedom, vote “yes”
Paper dolls from the installation "Freedom on paper" stood in support of Euromaidan in place of the real Belarusians who are prohibited to gather at street rallies in Minsk
Andrey Kovalev, Russian diplomat and former member of the Secretariat of President Gorbachev and Administrations of presidents B. Yeltsin and V. Putin, addresses the Dutch population prior to the referendum on the EU-Ukraine Association Agreement.
Despite all the historical, cultural, linguistic and other differences, the Dutch and Ukrainians have one thing in common, which is determination. The Dutch had won their land from the sea, and Ukrainians are now fighting for their freedom. Freedom from the centuries-long domination of Moscow and from oppression of Russia, which has been doing everything possible to save its domination, even after the collapse of the USSR.
Read also: Former Soviet political prisoners appeal to the Dutch for a YES-vote
Andrey Kovalev
To struggle for freedom is extremely difficult. I know it from my own experience, from the time of Gorbachev’s democratic reforms. Every step towards the destruction of totalitarianism required a lot of time and effort. However, at that time we had the support of the West. And it is our fault, the fault of the Russian citizens, that Russian foreign and domestic policy under Putin turned back to the pre-perestroika times. As usual we trusted our rulers and stopped to control them. Because we, unlike Ukrainians, did not have the Revolution of Dignity, because we did not remove those who brought our country to disaster, who are now threatening the very foundations of the world order and international security, and who are breaching all the norms of international law.
Let us ask a simple question. Why does the EU, to put it mildly, adopt half-hearted approach towards Ukraine and de facto largely supports criminal Russian policy towards this country? Because of the corruption in Ukraine? The corruption in Russia is disproportionately bigger, and it permeates the entire society. Because of the problems with young democracy? No, the answer is hidden somewhere else. The EU does not understand the essence of what is happening.
Actually it is very simple. As a former diplomat and a former employee of the administrations of former president Yeltsin and of president Putin, I can testify that politics for them and their teams is a dirty business. Therefore they use their entire arsenal of political and economic opportunities, propaganda and espionage in order to put pressure on Western countries, including manipulating public opinion in those countries. Unfortunately, many people in the West succumb to these unscrupulous manipulations.
Read also: Voting “no” in Dutch referendum means abandoning Eastern Ukraine
Based on my experience in the corridors of the Russian power I can say that Putin’s regime does not tolerate freedom and democracy. That is why it does not stand a democratic European choice of the Ukrainian people. That is why putinocracy sees threat for itself in the EU-Ukraine Association Agreement. Moreover, it considers the EU a hostile organization. Which is better to destroy. Preferably in connection with its intention to establish cooperation with Ukraine and, thereby, to punish both the EU and Ukraine.
I am sure that the freedom-loving Dutch will support the desire of Ukrainians to make the first move towards joining the European family of nations, that the Dutch will not choose the way of appeasement of the Russian aggressor, and that their vote will not allow a new Munich to happen.
Andrey Kovalev PhD.
Former member of the Secretariat of President Gorbachev,
Former member of Administrations of presidents B. Yeltsin and V. Putin,
Former diplomat.
Paper dolls from the installation "Freedom on paper" stood in support of Euromaidan in place of the real Belarusians who are prohibited to gather at street rallies in Minsk
Andrey Kovalev, Russian diplomat and former member of the Secretariat of President Gorbachev and Administrations of presidents B. Yeltsin and V. Putin, addresses the Dutch population prior to the referendum on the EU-Ukraine Association Agreement.
Despite all the historical, cultural, linguistic and other differences, the Dutch and Ukrainians have one thing in common, which is determination. The Dutch had won their land from the sea, and Ukrainians are now fighting for their freedom. Freedom from the centuries-long domination of Moscow and from oppression of Russia, which has been doing everything possible to save its domination, even after the collapse of the USSR.
Read also: Former Soviet political prisoners appeal to the Dutch for a YES-vote
Andrey Kovalev
To struggle for freedom is extremely difficult. I know it from my own experience, from the time of Gorbachev’s democratic reforms. Every step towards the destruction of totalitarianism required a lot of time and effort. However, at that time we had the support of the West. And it is our fault, the fault of the Russian citizens, that Russian foreign and domestic policy under Putin turned back to the pre-perestroika times. As usual we trusted our rulers and stopped to control them. Because we, unlike Ukrainians, did not have the Revolution of Dignity, because we did not remove those who brought our country to disaster, who are now threatening the very foundations of the world order and international security, and who are breaching all the norms of international law.
Let us ask a simple question. Why does the EU, to put it mildly, adopt half-hearted approach towards Ukraine and de facto largely supports criminal Russian policy towards this country? Because of the corruption in Ukraine? The corruption in Russia is disproportionately bigger, and it permeates the entire society. Because of the problems with young democracy? No, the answer is hidden somewhere else. The EU does not understand the essence of what is happening.
Actually it is very simple. As a former diplomat and a former employee of the administrations of former president Yeltsin and of president Putin, I can testify that politics for them and their teams is a dirty business. Therefore they use their entire arsenal of political and economic opportunities, propaganda and espionage in order to put pressure on Western countries, including manipulating public opinion in those countries. Unfortunately, many people in the West succumb to these unscrupulous manipulations.
Read also: Voting “no” in Dutch referendum means abandoning Eastern Ukraine
Based on my experience in the corridors of the Russian power I can say that Putin’s regime does not tolerate freedom and democracy. That is why it does not stand a democratic European choice of the Ukrainian people. That is why putinocracy sees threat for itself in the EU-Ukraine Association Agreement. Moreover, it considers the EU a hostile organization. Which is better to destroy. Preferably in connection with its intention to establish cooperation with Ukraine and, thereby, to punish both the EU and Ukraine.
I am sure that the freedom-loving Dutch will support the desire of Ukrainians to make the first move towards joining the European family of nations, that the Dutch will not choose the way of appeasement of the Russian aggressor, and that their vote will not allow a new Munich to happen.
Andrey Kovalev PhD.
Former member of the Secretariat of President Gorbachev,
Former member of Administrations of presidents B. Yeltsin and V. Putin,
Former diplomat.
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Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
C'est demain le référendum aux Pays Bas.
Du coup:
Kremlin propagandists spotted in anti-Ukrainian campaign in Netherlands
A man holds the Ukriane flag as demonstrators for a "YES" vote for Wednesday's upcoming EU-Ukraine referendum gathered in Amsterdam, Netherlands, April 3, 2016. (AP Photo)
Netherlands to hold referendum on E.U.-Ukraine deal on April 6
Kremlin-backed propagandist Sergey Markhel has been spotted working for opponents of the Ukraine-EU Association Agreement from the GeenStijl movement in the Netherlands, according to Ukrainian online newspaper Europeiska Pravda.
Earlier, Markhel was often involved in activities of Russia's embassies in E.U. member states.
Read also #DUTCHINUA: Dutch PM believes Ukraine-EU Association may win majority in referendum
Now he is campaigning against the Ukrainian Association in the Netherlands, using a badge of the organizer.
According to the report, many Russian propaganda theses can be heard at such events, in particular, that Ukraine is integrated into the E.U. against its will, about "a coup d'etat" during Maidan events, about the need to respect the interests of Russia. Another propagandist mantra is that the Netherlands will "save the E.U. from Putin's anger" if the Dutch stall the Association Agreement with Ukraine.
Another propagandist, Polish citizen Tomasz Maciejczuk, nicknamed by the Ukrainian community in the Netherlands "the Russian Embassy's in-house provocateur," has also been seen in anti-Ukrainian events. Maciejczuk goes from one to another panel discussion, calls himself a journalist but he does not name his media outlet, and accuses Ukraine of oppressing Russian-speaking people and those who disagree with the Ukrainian authorities.
The Netherlands will hold a consultative referendum on the Ukraine-E.U. Association Agreement on April 6. The question that will be asked is whether a voter is for or against the ratification of the agreement. The referendum was initiated by GeenPeil, a politically geared initiative by GeenStijl, a Dutch weblog known for its provocative content and its past hoaxes.
Ukraine's Ministry of Foreign Affairs claims that whatever decision has been taken at the Dutch referendum, this will not stop Ukraine's European integration.
Reporting by UNIAN.
Un tiers des Néerlandais contre l'intégration de l'Ukraine à l'UE
Selon un sondage de Sputnik.Opinions, un tiers des Néerlandais (33%) ne soutiennent pas l'association politique et économique entre l'UE et l'Ukraine. L'étude a été réalisée par la société de recherche Populus pour l'agence d'information et radio Sputnik.
Les Pays-Bas organiseront prochainement un référendum sur l'association politique et économique entre l'Union européenne et l'Ukraine, démarche obligatoire pour une adhésion à part entière à l'UE. D'après le sondage de Sputnik, un Néerlandais sur trois (33%, soit 3,5 millions de personnes) est opposé à l'association UE-Ukraine. La part des personnes neutres ou sans opinion sur la question est également élevé: 28 et 20% respectivement. Seulement 19% des Néerlandais ont répondu être favorables à ce scénario.
Les Européens sont favorables à l'organisation de tels référendums dans leur pays: la majorité des Italiens (66%), des Allemands (63%) et des Français (63%) ont répondu qu'ils souhaitaient régler la question relative à l'association avec d'autres pays dans le cadre d'un référendum national.
© Sputnik.
Un tiers des Néerlandais contre l'intégration de l'Ukraine à l'UE
Le sondage a été réalisé aux Pays-Bas par l'un des plus importantes sociétés de recherche britanniques, Populus, du 4 au 9 mars 2016. 1 004 individus majeurs ont participé au sondage. L'étude représente la population selon le sexe, l'âge, la géographie et la catégorie professionnelle.
A propos du projet Sputnik.Opinions
Le projet international d'étude de l'opinion publique Sputnik.Opinions a été lancé en janvier 2015, en partenariat avec les célèbres sociétés de recherche Populus, Ifop et Forsa. Dans le cadre du projet Sputnik.Opinions sont régulièrement menés des sondages dans les pays d'Europe et aux États-Unis sur les sujets sociaux et politiques d'actualité.
Sputnik (sputniknews.com) est une agence d'information et une radio disposant de hubs d'information multimédias dans des dizaines de pays. Sputnik regroupe des sites dans plus de trente langues, une radio numérique et hertzienne, des applications mobiles et des pages sur les réseaux sociaux. Les fils d'actualité de Sputnik paraissent 24h/24 en anglais, en arabe, en espagnol et en chinois.
Rien de surprenant avec ce(tte) (torchon) source.
Du coup:
Kremlin propagandists spotted in anti-Ukrainian campaign in Netherlands
A man holds the Ukriane flag as demonstrators for a "YES" vote for Wednesday's upcoming EU-Ukraine referendum gathered in Amsterdam, Netherlands, April 3, 2016. (AP Photo)
Netherlands to hold referendum on E.U.-Ukraine deal on April 6
Kremlin-backed propagandist Sergey Markhel has been spotted working for opponents of the Ukraine-EU Association Agreement from the GeenStijl movement in the Netherlands, according to Ukrainian online newspaper Europeiska Pravda.
Earlier, Markhel was often involved in activities of Russia's embassies in E.U. member states.
Read also #DUTCHINUA: Dutch PM believes Ukraine-EU Association may win majority in referendum
Now he is campaigning against the Ukrainian Association in the Netherlands, using a badge of the organizer.
According to the report, many Russian propaganda theses can be heard at such events, in particular, that Ukraine is integrated into the E.U. against its will, about "a coup d'etat" during Maidan events, about the need to respect the interests of Russia. Another propagandist mantra is that the Netherlands will "save the E.U. from Putin's anger" if the Dutch stall the Association Agreement with Ukraine.
Read also Ukrainians run 65km Hague-Amsterdam marathon for Association Agreement
Another propagandist, Polish citizen Tomasz Maciejczuk, nicknamed by the Ukrainian community in the Netherlands "the Russian Embassy's in-house provocateur," has also been seen in anti-Ukrainian events. Maciejczuk goes from one to another panel discussion, calls himself a journalist but he does not name his media outlet, and accuses Ukraine of oppressing Russian-speaking people and those who disagree with the Ukrainian authorities.
The Netherlands will hold a consultative referendum on the Ukraine-E.U. Association Agreement on April 6. The question that will be asked is whether a voter is for or against the ratification of the agreement. The referendum was initiated by GeenPeil, a politically geared initiative by GeenStijl, a Dutch weblog known for its provocative content and its past hoaxes.
Read also Ukrainian students campaign in Amsterdam in support of Ukraine
Ukraine's Ministry of Foreign Affairs claims that whatever decision has been taken at the Dutch referendum, this will not stop Ukraine's European integration.
Reporting by UNIAN.
Un tiers des Néerlandais contre l'intégration de l'Ukraine à l'UE
Selon un sondage de Sputnik.Opinions, un tiers des Néerlandais (33%) ne soutiennent pas l'association politique et économique entre l'UE et l'Ukraine. L'étude a été réalisée par la société de recherche Populus pour l'agence d'information et radio Sputnik.
Les Pays-Bas organiseront prochainement un référendum sur l'association politique et économique entre l'Union européenne et l'Ukraine, démarche obligatoire pour une adhésion à part entière à l'UE. D'après le sondage de Sputnik, un Néerlandais sur trois (33%, soit 3,5 millions de personnes) est opposé à l'association UE-Ukraine. La part des personnes neutres ou sans opinion sur la question est également élevé: 28 et 20% respectivement. Seulement 19% des Néerlandais ont répondu être favorables à ce scénario.
Les Européens sont favorables à l'organisation de tels référendums dans leur pays: la majorité des Italiens (66%), des Allemands (63%) et des Français (63%) ont répondu qu'ils souhaitaient régler la question relative à l'association avec d'autres pays dans le cadre d'un référendum national.
© Sputnik.
Un tiers des Néerlandais contre l'intégration de l'Ukraine à l'UE
Le sondage a été réalisé aux Pays-Bas par l'un des plus importantes sociétés de recherche britanniques, Populus, du 4 au 9 mars 2016. 1 004 individus majeurs ont participé au sondage. L'étude représente la population selon le sexe, l'âge, la géographie et la catégorie professionnelle.
A propos du projet Sputnik.Opinions
Le projet international d'étude de l'opinion publique Sputnik.Opinions a été lancé en janvier 2015, en partenariat avec les célèbres sociétés de recherche Populus, Ifop et Forsa. Dans le cadre du projet Sputnik.Opinions sont régulièrement menés des sondages dans les pays d'Europe et aux États-Unis sur les sujets sociaux et politiques d'actualité.
Sputnik (sputniknews.com) est une agence d'information et une radio disposant de hubs d'information multimédias dans des dizaines de pays. Sputnik regroupe des sites dans plus de trente langues, une radio numérique et hertzienne, des applications mobiles et des pages sur les réseaux sociaux. Les fils d'actualité de Sputnik paraissent 24h/24 en anglais, en arabe, en espagnol et en chinois.
Rien de surprenant avec ce(tte) (torchon) source.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Référendum néerlandais sur l'Ukraine, test du sentiment européen
AMSTERDAM, 6 avril (Reuters) - Les Néerlandais se prononcent ce mercredi sur l'accord d'association signé entre l'Union européenne et l'Ukraine à l'occasion d'un référendum non contraignant qui donnera cependant une nouvelle mesure du sentiment vis-à-vis de la construction européenne.
L'accord, qui porte sur le commerce, la politique et la défense, est déjà en place à titre provisoire. Mais il doit être ratifié par les 28 Etats membres de l'UE pour avoir pleine force légale. Les Pays-Bas sont le seul pays à ne pas l'avoir ratifié.
Le référendum n'est que consultatif et si le "non" l'emporte, le gouvernement néerlandais ne sera pas tenu de bloquer le traité au niveau européen. "C'est un référendum consultatif, donc la seule chose que la loi requiert est que nous reconsidérions le sujet", a souligné mardi le ministre des Finances, Jeroen Dijsselbloem.
Mais il serait difficile pour le Premier ministre Mark Rutte, dont le pays assure ce semestre la présidence de l'UE, de ne pas tenir compte de l'opinion de ses concitoyens si ces derniers sont majoritairement hostiles à l'accord signé avec Kiev.
Appliquer le traité malgré un éventuel "non" néerlandais renforcerait en outre les critiques relatives à un déficit démocratique au sein de l'UE et pourrait conforter les partisans britanniques d'un Brexit à deux mois et demi du référendum du 23 juin.
Durant la campagne référendaire, les partisans de l'accord signé avec Kiev ont souligné qu'un rejet serait une victoire symbolique pour Vladimir Poutine, qui soutient les séparatistes prorusses de l'Est ukrainien. Ces séparatistes sont accusés d'avoir détruit en vol en juillet 2014 un avion de ligne de la Malaysia Airlines qui transportait 298 passagers et membres d'équipage, dont près de 200 Néerlandais. ID:nL8N12D331
Le référendum de mercredi est le fruit d'une initiative populaire rendue possible par la loi depuis l'année dernière. Des groupes eurosceptiques sont à l'origine de la pétition qui a réuni suffisamment de signatures pour contraindre le gouvernement à organiser cette consultation.
Dans les sondages, le "non" est en tête des intentions de vote mais la participation devrait rester faible. Un taux minimal de 30% des inscrits est requis pour valider la consultation.
Les bureaux de vote, qui ont ouvert à 07h30 (05h30 GMT), fermeront à 21h00. Les premiers sondages sortie des urnes seront aussitôt connus.
AMSTERDAM, 6 avril (Reuters) - Les Néerlandais se prononcent ce mercredi sur l'accord d'association signé entre l'Union européenne et l'Ukraine à l'occasion d'un référendum non contraignant qui donnera cependant une nouvelle mesure du sentiment vis-à-vis de la construction européenne.
L'accord, qui porte sur le commerce, la politique et la défense, est déjà en place à titre provisoire. Mais il doit être ratifié par les 28 Etats membres de l'UE pour avoir pleine force légale. Les Pays-Bas sont le seul pays à ne pas l'avoir ratifié.
Le référendum n'est que consultatif et si le "non" l'emporte, le gouvernement néerlandais ne sera pas tenu de bloquer le traité au niveau européen. "C'est un référendum consultatif, donc la seule chose que la loi requiert est que nous reconsidérions le sujet", a souligné mardi le ministre des Finances, Jeroen Dijsselbloem.
Mais il serait difficile pour le Premier ministre Mark Rutte, dont le pays assure ce semestre la présidence de l'UE, de ne pas tenir compte de l'opinion de ses concitoyens si ces derniers sont majoritairement hostiles à l'accord signé avec Kiev.
Appliquer le traité malgré un éventuel "non" néerlandais renforcerait en outre les critiques relatives à un déficit démocratique au sein de l'UE et pourrait conforter les partisans britanniques d'un Brexit à deux mois et demi du référendum du 23 juin.
Durant la campagne référendaire, les partisans de l'accord signé avec Kiev ont souligné qu'un rejet serait une victoire symbolique pour Vladimir Poutine, qui soutient les séparatistes prorusses de l'Est ukrainien. Ces séparatistes sont accusés d'avoir détruit en vol en juillet 2014 un avion de ligne de la Malaysia Airlines qui transportait 298 passagers et membres d'équipage, dont près de 200 Néerlandais. ID:nL8N12D331
Le référendum de mercredi est le fruit d'une initiative populaire rendue possible par la loi depuis l'année dernière. Des groupes eurosceptiques sont à l'origine de la pétition qui a réuni suffisamment de signatures pour contraindre le gouvernement à organiser cette consultation.
Dans les sondages, le "non" est en tête des intentions de vote mais la participation devrait rester faible. Un taux minimal de 30% des inscrits est requis pour valider la consultation.
Les bureaux de vote, qui ont ouvert à 07h30 (05h30 GMT), fermeront à 21h00. Les premiers sondages sortie des urnes seront aussitôt connus.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
European Pravda:
Явка у столиці Нідерландів Амстердамі на 13:00 склала 6,5%. Це менше, ніж було на цю ж годину на виборах 2014 року
Dans la capitale des pays-bas à Amsterdam sur 13:00, les taux de participation s'élevait à 6,5 %. C'est moins qu'à la même heure lors des élections de 2014
Het referendum. Nederland ontdekt Oekraїne.
Le référendum. Pays-Bas découvrent l'Ukraine.
Явка у столиці Нідерландів Амстердамі на 13:00 склала 6,5%. Це менше, ніж було на цю ж годину на виборах 2014 року
Dans la capitale des pays-bas à Amsterdam sur 13:00, les taux de participation s'élevait à 6,5 %. C'est moins qu'à la même heure lors des élections de 2014
Het referendum. Nederland ontdekt Oekraїne.
Le référendum. Pays-Bas découvrent l'Ukraine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
C'est plié !
Le non au traité UE/Ukraine l'emporte lors du référendum aux Pays-Bas
(Belga) Le non l'a emporté avec une confortable majorité lors du référendum organisé mercredi aux Pays-Bas sur un accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine. Sur base de 191 communes (38,9% des votants), le camp des opposants remporte 61%, contre 38% pour les électeurs favorables au traité.
Les projections du service des élections de l'agence de presse néerlandaise ANP confirment aussi que la participation au référendum a bien dépassé la barre des 30% nécessaires pour que le vote soit validé.
"Avec un tel non, le traité avec l'Ukraine ne peut pas être ratifié de la sorte par les Pays-Bas", a commenté le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. (Belga)
Le non au traité UE/Ukraine l'emporte lors du référendum aux Pays-Bas
(Belga) Le non l'a emporté avec une confortable majorité lors du référendum organisé mercredi aux Pays-Bas sur un accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine. Sur base de 191 communes (38,9% des votants), le camp des opposants remporte 61%, contre 38% pour les électeurs favorables au traité.
Les projections du service des élections de l'agence de presse néerlandaise ANP confirment aussi que la participation au référendum a bien dépassé la barre des 30% nécessaires pour que le vote soit validé.
"Avec un tel non, le traité avec l'Ukraine ne peut pas être ratifié de la sorte par les Pays-Bas", a commenté le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Pas aller trop vite, ce référendum n'a qu'une valeur consultative, rien de plus.
Les Néerlandais disent non à l'accord entre l'UE et l'Ukraine
La Haye (AFP)
Les électeurs néerlandais ont dit massivement non mercredi à l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne après un référendum devenu un vote symbolique sur l'UE, affirme l'agence de presse néerlandaise ANP, dans une projection basée sur plus de 99% des votes.
Le vote a été salué comme une victoire par les mouvements eurosceptiques néerlandais, et la classe politique du pays, dont le Premier ministre libéral Mark Rutte, a rejeté une ratification de l'accord sous sa forme actuelle.
Selon l'ANP, le non l'emporte avec 61,1%, et le taux de participation s'élève finalement à 32,2%. Des estimations initiales le plaçaient sous les 30%, ce qui l'aurait invalidé.
Les résultats définitifs seront publiés mardi par la commission électorale mais si le référendum est bel et bien validé, "l'accord ne peut être ratifié tel qu'il est actuellement", a affirmé M. Rutte.
Les partis politiques, dont ceux qui avaient mené campagne en faveur du oui, ont secondé cette déclaration et rejeté une ratification de l'accord, qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges économiques et commerciaux entre l'UE et l'Ukraine.
Selon la loi sur le référendum, le texte doit être représenté au Parlement et au Sénat.
"Il semble que les Néerlandais ont dit non à l'élite européenne et non au traité avec l'Ukraine, le début de la fin de l'UE", a réagi le député d'extrême-droite Geert Wilders, qui avait activement mené campagne pour le camp du non.
Il s'agit pour lui d'une "motion de défiance du peuple contre les élites de Bruxelles et de La Haye" (Pays-Bas).
Les résultats de ce référendum, dont les organisateurs admettent qu'il ne concerne pas l'Ukraine mais répond à une animosité plus large envers l'UE, seront examinés à la loupe en Grande-Bretagne, quelques mois avant un vote en juin sur une sortie de l'Union européenne, le "Brexit".
"Ce rejet humiliant de l'accord avec l'Ukraine prouve que les gens n'ont pas besoin de supporter l'Union européenne pour se sentir européens", a affirmé dans un communiqué Brian Monteith, le porte-parole de la campagne en faveur du Brexit.
Les Pays-Bas sont le dernier pays de l'UE à ne pas avoir ratifié l'accord, qui a cependant reçu le feu vert du Parlement. Le vote n'est pas contraignant mais une victoire du non peut "ouvrir la voie à une crise européenne", avait prévenu le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
- "Une chose à la fois" -
Les Européens et Moscou suivent attentivement ce scrutin, tout comme l'Ukraine où la volte-face en 2013 de l'ancien président Viktor Ianoukovitch, qui avait renoncé au dernier moment, sous la pression de Moscou, à signer cet accord, avait provoqué le soulèvement proeuropéen du Maïdan.
Pour Kiev, qui a envoyé des ministres faire campagne aux Pays-Bas, cet accord représente une "nouvelle ère" pour l'Ukraine, tandis que Moscou le considère comme un empiètement des Européens dans sa sphère d'influence.
Des associations eurosceptiques avaient collecté plus de 300.000 signatures pour demander ce vote, sur la base d'une nouvelle loi autorisant les Néerlandais à s'exprimer sur des décisions législatives.
Cet accord n'est qu'un exemple de plus, assure un de ces groupes, d'une UE bureaucratique et technocratique ayant perdu le contact avec ses citoyens.
"Une chose à la fois", a néanmoins tempéré le Premier ministre: "d'abord avoir les résultats définitifs, ensuite en discuter au sein du gouvernement et avec nos partenaires à Bruxelles et au Parlement".
"Cela va prendre des semaines", a-t-il ajouté.
Selon des analystes, le gouvernement, qui assure la présidence tournante de l'UE jusque fin juin, pourrait négocier afin de se désengager de certaines parties du traité.
Le camp du non avait notamment évoqué comme arguments la corruption en Ukraine et la guerre dans l'est du pays. Si ces arguments ont été entendus dans la majorité du pays, Amsterdam a choisi de les ignorer.
Dans la capitale néerlandaise, le oui l'emporte à 52,5%. Alex, chauffeur de taxi, a voté oui: "les Ukrainiens se sont battus pour cet accord, on ne va pas les prendre en otage dans une bataille contre Bruxelles alors qu'on peut les aider".
Nik Tam, 65 ans, a de son côté voté contre l'accord d'association. "L'Ukraine ne peut pas entrer dans l'Union européenne, ça fait trop de monde", a-t-il déclaré.
98.5% of votes counted, this is how NL voted.
YES: 38.2%
NO: 61%
turnout: 32.1%
Les Néerlandais disent non à l'accord entre l'UE et l'Ukraine
La Haye (AFP)
Les électeurs néerlandais ont dit massivement non mercredi à l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne après un référendum devenu un vote symbolique sur l'UE, affirme l'agence de presse néerlandaise ANP, dans une projection basée sur plus de 99% des votes.
Le vote a été salué comme une victoire par les mouvements eurosceptiques néerlandais, et la classe politique du pays, dont le Premier ministre libéral Mark Rutte, a rejeté une ratification de l'accord sous sa forme actuelle.
Selon l'ANP, le non l'emporte avec 61,1%, et le taux de participation s'élève finalement à 32,2%. Des estimations initiales le plaçaient sous les 30%, ce qui l'aurait invalidé.
Les résultats définitifs seront publiés mardi par la commission électorale mais si le référendum est bel et bien validé, "l'accord ne peut être ratifié tel qu'il est actuellement", a affirmé M. Rutte.
Les partis politiques, dont ceux qui avaient mené campagne en faveur du oui, ont secondé cette déclaration et rejeté une ratification de l'accord, qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges économiques et commerciaux entre l'UE et l'Ukraine.
Selon la loi sur le référendum, le texte doit être représenté au Parlement et au Sénat.
"Il semble que les Néerlandais ont dit non à l'élite européenne et non au traité avec l'Ukraine, le début de la fin de l'UE", a réagi le député d'extrême-droite Geert Wilders, qui avait activement mené campagne pour le camp du non.
Il s'agit pour lui d'une "motion de défiance du peuple contre les élites de Bruxelles et de La Haye" (Pays-Bas).
Les résultats de ce référendum, dont les organisateurs admettent qu'il ne concerne pas l'Ukraine mais répond à une animosité plus large envers l'UE, seront examinés à la loupe en Grande-Bretagne, quelques mois avant un vote en juin sur une sortie de l'Union européenne, le "Brexit".
"Ce rejet humiliant de l'accord avec l'Ukraine prouve que les gens n'ont pas besoin de supporter l'Union européenne pour se sentir européens", a affirmé dans un communiqué Brian Monteith, le porte-parole de la campagne en faveur du Brexit.
Les Pays-Bas sont le dernier pays de l'UE à ne pas avoir ratifié l'accord, qui a cependant reçu le feu vert du Parlement. Le vote n'est pas contraignant mais une victoire du non peut "ouvrir la voie à une crise européenne", avait prévenu le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
- "Une chose à la fois" -
Les Européens et Moscou suivent attentivement ce scrutin, tout comme l'Ukraine où la volte-face en 2013 de l'ancien président Viktor Ianoukovitch, qui avait renoncé au dernier moment, sous la pression de Moscou, à signer cet accord, avait provoqué le soulèvement proeuropéen du Maïdan.
Pour Kiev, qui a envoyé des ministres faire campagne aux Pays-Bas, cet accord représente une "nouvelle ère" pour l'Ukraine, tandis que Moscou le considère comme un empiètement des Européens dans sa sphère d'influence.
Des associations eurosceptiques avaient collecté plus de 300.000 signatures pour demander ce vote, sur la base d'une nouvelle loi autorisant les Néerlandais à s'exprimer sur des décisions législatives.
Cet accord n'est qu'un exemple de plus, assure un de ces groupes, d'une UE bureaucratique et technocratique ayant perdu le contact avec ses citoyens.
"Une chose à la fois", a néanmoins tempéré le Premier ministre: "d'abord avoir les résultats définitifs, ensuite en discuter au sein du gouvernement et avec nos partenaires à Bruxelles et au Parlement".
"Cela va prendre des semaines", a-t-il ajouté.
Selon des analystes, le gouvernement, qui assure la présidence tournante de l'UE jusque fin juin, pourrait négocier afin de se désengager de certaines parties du traité.
Le camp du non avait notamment évoqué comme arguments la corruption en Ukraine et la guerre dans l'est du pays. Si ces arguments ont été entendus dans la majorité du pays, Amsterdam a choisi de les ignorer.
Dans la capitale néerlandaise, le oui l'emporte à 52,5%. Alex, chauffeur de taxi, a voté oui: "les Ukrainiens se sont battus pour cet accord, on ne va pas les prendre en otage dans une bataille contre Bruxelles alors qu'on peut les aider".
Nik Tam, 65 ans, a de son côté voté contre l'accord d'association. "L'Ukraine ne peut pas entrer dans l'Union européenne, ça fait trop de monde", a-t-il déclaré.
98.5% of votes counted, this is how NL voted.
YES: 38.2%
NO: 61%
turnout: 32.1%
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Sur les quelques interviews des votants , tous disent avoir voté contre "l'europe" mais ne parlent pas ni de l'ukraine ni de l'accord !
enfin , 61 % des 32% votants ne fait pas au final une majorité des pays-bas
les micros russes étaient très présent !
enfin , 61 % des 32% votants ne fait pas au final une majorité des pays-bas
les micros russes étaient très présent !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Oui et je viens d'en voir une bonne:
Netherlands rejects EU-Ukraine partnership deal
Image copyright AP
Image caption Prime Minister Mark Rutte, followed by a Russian TV crew, cast his vote in The Hague
Voters in the Netherlands have rejected in a referendum an EU partnership deal to remove trade barriers with Ukraine.
Turnout was low, 32.2%, but above the 30% threshold for the vote to be valid. The deal was rejected by 61.1% of votes compared with 38% in favour.
Prime Minister Mark Rutte said the government may have to reconsider the deal, although the vote is not binding.
Ukrainian President Petro Poroshenko insisted his country would "continue our movement towards the EU".
A foreign ministry official in Kiev told the BBC that the result was disappointing, adding that Dutch Eurosceptics could not take Ukraine hostage to express dissatisfaction with the EU.
The vote was widely seen in the Netherlands as a test of public opinion towards the EU.
It was triggered by an internet petition begun by Eurosceptic activists that attracted some more than 400,000 signatures.
The result creates a headache for the Dutch government as the Dutch parliament ratified the EU association agreement with Ukraine last year. All the other 27 EU member states have already ratified the deal.
"My view is that if the turnout is more than 30%, with such a victory for the 'No' camp, ratification cannot go ahead without discussion," Mr Rutte said in a televised reaction.
Geert Wilders, who leads the anti-EU and anti-Islam Freedom Party, said the result was the "beginning of the end for the EU".
'A chance to protest' - Dutch Eurosceptics trigger vote
Officially the Netherlands has rejected a landmark deal between the EU and Ukraine - in reality the issues that dominated this campaign were much wider.
The referendum was triggered by the Eurosceptic movement which used a new Dutch law designed to promote democracy to force a vote by gathering enough signatures on a petition.
From the start activists said this was a chance for Dutch voters to express frustration at the EU, in particular what they see as its desire to expand despite democratic shortcomings.
But they were not asked to simply pass judgement on the EU, and throughout the campaign those promoting a Yes vote were frustrated by what they saw as attempts by Eurosceptics to hijack a debate which should have been about relations between Ukraine, Russia and Europe.
Some say the multiple layers to this referendum means the result cannot seen as a true reflection of the scale of Dutch Euroscepticism.
Nonetheless, the rejection of this deal will rattle the nerves of European leaders who are already struggling to maintain unity in the face of economic instability and the migrant crisis.
Wider issues behind referendum
The vote comes less than three months before British citizens decide in their own referendum whether to leave the EU altogether.
A spokesman for campaign group Leave.EU, Brian Monteith, said: "This humiliating rejection of the Ukraine agreement demonstrates that people don't have to support the EU and its expansionist agenda to feel European."
The Russian government was vehemently opposed to the EU deal with Ukraine and was widely thought to have pressed then-President Viktor Yanukovych to reject it in November 2013. Mr Yanukovych's decision prompted protests in Kiev that ultimately led to his downfall.
Image copyright Reuters Image caption Yes campaigners have accused anti-EU politician Geert Wilders of cosying up to Russia's president
Pro-Russian separatists in eastern Ukraine have widely been blamed for the killing of 298 people, when a Malaysia Airlines flight from Amsterdam was shot down in July 2014. The Netherlands lost 193 of its citizens.
The Ukrainian president stressed the non-binding nature of the vote.
"I am sure that strategically this event is not an obstacle on Ukraine's path towards Europe," Interfax-Ukraine news agency reported Mr Poroshenko as saying.
One of the Dutch Eurosceptics behind the referendum, Thierry Baudet, had warned the government to heed a "No" vote on the deal. "It is not good for the Netherlands, not good for Europe and not good for Ukraine," he said on TV on the eve of the vote.
EU Commission President Jean-Claude Juncker had described the stakes in the run-up to the vote as being high, warning that a "No'" vote could trigger a wider crisis in the 28-member bloc.
Bref, c'est déjà ratifié par le parlement Néerlandais.
Netherlands rejects EU-Ukraine partnership deal
Image copyright AP
Image caption Prime Minister Mark Rutte, followed by a Russian TV crew, cast his vote in The Hague
Voters in the Netherlands have rejected in a referendum an EU partnership deal to remove trade barriers with Ukraine.
Turnout was low, 32.2%, but above the 30% threshold for the vote to be valid. The deal was rejected by 61.1% of votes compared with 38% in favour.
Prime Minister Mark Rutte said the government may have to reconsider the deal, although the vote is not binding.
Ukrainian President Petro Poroshenko insisted his country would "continue our movement towards the EU".
A foreign ministry official in Kiev told the BBC that the result was disappointing, adding that Dutch Eurosceptics could not take Ukraine hostage to express dissatisfaction with the EU.
The vote was widely seen in the Netherlands as a test of public opinion towards the EU.
It was triggered by an internet petition begun by Eurosceptic activists that attracted some more than 400,000 signatures.
The result creates a headache for the Dutch government as the Dutch parliament ratified the EU association agreement with Ukraine last year. All the other 27 EU member states have already ratified the deal.
"My view is that if the turnout is more than 30%, with such a victory for the 'No' camp, ratification cannot go ahead without discussion," Mr Rutte said in a televised reaction.
Geert Wilders, who leads the anti-EU and anti-Islam Freedom Party, said the result was the "beginning of the end for the EU".
'A chance to protest' - Dutch Eurosceptics trigger vote
Analysis, by Alex Forsyth, BBC political correspondent
Image copyright Anna Holligan Image caption Two polling booths were set up to attract voters in the recently renovated central station in The HagueOfficially the Netherlands has rejected a landmark deal between the EU and Ukraine - in reality the issues that dominated this campaign were much wider.
The referendum was triggered by the Eurosceptic movement which used a new Dutch law designed to promote democracy to force a vote by gathering enough signatures on a petition.
From the start activists said this was a chance for Dutch voters to express frustration at the EU, in particular what they see as its desire to expand despite democratic shortcomings.
But they were not asked to simply pass judgement on the EU, and throughout the campaign those promoting a Yes vote were frustrated by what they saw as attempts by Eurosceptics to hijack a debate which should have been about relations between Ukraine, Russia and Europe.
Some say the multiple layers to this referendum means the result cannot seen as a true reflection of the scale of Dutch Euroscepticism.
Nonetheless, the rejection of this deal will rattle the nerves of European leaders who are already struggling to maintain unity in the face of economic instability and the migrant crisis.
Wider issues behind referendum
The vote comes less than three months before British citizens decide in their own referendum whether to leave the EU altogether.
A spokesman for campaign group Leave.EU, Brian Monteith, said: "This humiliating rejection of the Ukraine agreement demonstrates that people don't have to support the EU and its expansionist agenda to feel European."
The Russian government was vehemently opposed to the EU deal with Ukraine and was widely thought to have pressed then-President Viktor Yanukovych to reject it in November 2013. Mr Yanukovych's decision prompted protests in Kiev that ultimately led to his downfall.
Image copyright Reuters Image caption Yes campaigners have accused anti-EU politician Geert Wilders of cosying up to Russia's president
Pro-Russian separatists in eastern Ukraine have widely been blamed for the killing of 298 people, when a Malaysia Airlines flight from Amsterdam was shot down in July 2014. The Netherlands lost 193 of its citizens.
The Ukrainian president stressed the non-binding nature of the vote.
"I am sure that strategically this event is not an obstacle on Ukraine's path towards Europe," Interfax-Ukraine news agency reported Mr Poroshenko as saying.
One of the Dutch Eurosceptics behind the referendum, Thierry Baudet, had warned the government to heed a "No" vote on the deal. "It is not good for the Netherlands, not good for Europe and not good for Ukraine," he said on TV on the eve of the vote.
EU Commission President Jean-Claude Juncker had described the stakes in the run-up to the vote as being high, warning that a "No'" vote could trigger a wider crisis in the 28-member bloc.
Bref, c'est déjà ratifié par le parlement Néerlandais.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
"Un des eurosceptiques néerlandais derrière le référendum, Thierry Baudet, avait averti le gouvernement de tenir compte d'un vote «Non» sur l'affaire. "Il est pas bon pour les Pays-Bas, pas bon pour l'Europe et pas bon pour l'Ukraine", at-il dit à la télévision, à la veille du vote."
Par contre il a oublié de dire que c'est bon pour la Russie : celle qui ne veut pas d’enquête de l’ONU sur l’assassina des compatriotes néerlandais du MH17. C'est sur que dit comme cela , les résultats serait bien différent !!
En parallèle, ce referendum démontre l'abrutissement des masses mais surtout que ce type de referendum peut aisément être l'objet de manipulation des puissances hostiles.
Crimée et donbass étaient l'exemple de la manipulation des référendum par la Russie. Les pays bas ont accouchés du troisième exemple.
Par contre il a oublié de dire que c'est bon pour la Russie : celle qui ne veut pas d’enquête de l’ONU sur l’assassina des compatriotes néerlandais du MH17. C'est sur que dit comme cela , les résultats serait bien différent !!
En parallèle, ce referendum démontre l'abrutissement des masses mais surtout que ce type de referendum peut aisément être l'objet de manipulation des puissances hostiles.
Crimée et donbass étaient l'exemple de la manipulation des référendum par la Russie. Les pays bas ont accouchés du troisième exemple.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Exactement ça.
Je recherche un article sur la manipulation russe de ce référendum.
Dès que je le retrouve, je le poste.
Je recherche un article sur la manipulation russe de ce référendum.
Dès que je le retrouve, je le poste.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Trouvé:
Why the Dutch referendum on Ukraine is a joke
"Make the difference," read GeenPeil flyers to vote No to the EU-Ukraine agreement. If they do not care about Ukraine, the Dutch government should ignore the results of the referendum altogether. (Photo: GeenPeil)
On 6 April the Netherlands will vote on the EU-Ukraine Association Agreement.
It is a treaty of the kind the EU has with many countries: think Moldova, Jordan, Chile, and many others. None of these countries is an EU member, nor will they become one anytime soon. Interestingly, not a soul raised a finger back when these agreements were negotiated.
For that reason, it is ever more curious as to why the people behind the upcoming referendum are making such a fuss about the agreement with Ukraine. With astonishment do I look at the arguments presented as truths by the ‘no camp’. Increasingly, these ‘arguments’ are identical to those posed by Russian state media.
Recently, the organisation known as ‘GeenPeil’, one of the chief organisers of the referendum, stated in a campaign flyer that “Ukraine is a country suffering from a civil war where fascist militias roam the streets”. It is for this reason that the people from the Netherlands should vote against “open borders with a country in a state of war”.
I invite you to google the websites of RT (the former Russia Today) and Sputnik News for an afternoon. Believe me, you will come across many similar statements. Surprising? Not really.
It is interesting to see that two years after Russia’s annexation of Crimea that both GeenPeil, as well as the Kremlin appear to suffer from amnesia. After all, the forceful annexation of part of a sovereign nation’s territory by another state is quite clearly an example of an interstate conflict.
The suggestion that Ukraine suffers from a civil war is therefore not only factually incorrect, it is also a grave insult to all those people who lost their lives in the past two years.
The remark about “open borders” is dubious to say the least.
Yes, Ukrainians will get visa-free travel. The maximum duration however will be 90 days only. Work visas will still be required and will be processed separately. Therefore the claim of "open borders" is a clear lie.
Kremlin fabrication
The remark about “fascist militias roaming the streets” shows immediate parallels with what Russian state media churned out at the time of the Crimea referendum in March 2014.
The people were given a choice: do you want a Nazi dominated peninsula (with matching map in blood red colour adorned by a swastika)? Or, would you rather have a peaceful and happy peninsula under Russian control (set against a loving baby blue background)?
The suggestion that Ukraine is overrun by fascists is ludicrous and a known Kremlin fabrication. Tellingly, at Ukraine’s last parliamentary election the far-right Right Sector party managed to win only a single seat.
Another trump card of the GeenPeil campaign is that Ukraine is a corrupt country, and for that reason we should not conclude an agreement.
Ukraine is indeed corrupt; this is nothing new, and the release of the Panama Papers puts Poroshenko in an illustrious group consisting of Russia's Vladimir Putin, Azerbaijan's Ilham Aliyev and other post-Soviet rulers.
Absurd policy
However, one should not forget that the prime reason behind the Maidan protests was that ordinary Ukrainians, above all young people, are tired of precisely this way in which their country is run. They desperately want change.
The Association Agreement helps to strengthen the rule of law, to improve human rights and to fight off this kind of corruption. Also, for the EU it would be a welcome change if a country on its border would be better governed and more stable.
The arguments brought forward by GeenPeil in fact demonstrate that they want Ukraine to remain a corrupt and poorly governed nation. To willingly want a neighbouring country to remain corrupt is, quite frankly, a policy bordering on the absurd.
Unsurprisingly, this stance resonates perfectly with what Putin wants. Surely you do not believe that Putin wants a Ukraine that is better governed and pro-European?
After all, it was Putin himself who offered the former Ukrainian president Viktor Yanukovych a sack of money if he would turn down the Association Agreement.
Do not forget that a better governed Ukraine with rising living standards implies millions more critical eyes on the decisions made by Putin and his cronies back home. Ever since Maidan occurred, Putin and co. have done their utmost to sow chaos and division within Ukrainian society.
Self-proclaimed guardians of democracy
The Dutch, of all people, should be well aware of the consequences of such tactics as so many of our countrymen lost their lives on that fateful day in July 2014. If you choose to vote against the agreement, it basically means you want Ukraine to remain in a state of chaos.
Last week several of the people behind the referendum were interviewed by NRC Handelsblad, a Dutch daily.
In the interview they stated that they “could not care less about Ukraine”. The real motivation for the referendum is to create momentum for the Netherlands to one day leave the EU altogether.
Of course this did not come as a shock to me. But still, from an organisation that has ‘save democracy!’ as its motto it is appalling how they not only lied to the whole nation, but are willing to thwart the future of 45 million Ukrainians in the process.
What is more, the fact that 28 of the 29 nations involved stand ready to implement the agreement and only a small group in one country is against, can hardly be described as something representative of democratic decision-making.
Illustrative of their character and willingness to stand up for what they believe in, these self-proclaimed guardians of democracy did not even have the guts to have their picture taken for the interview.
The result of the referendum is not binding. It would merely advise the Dutch government on which course of action to take.
Knowing that the organisers of the referendum willingly lied about their intentions and are not the least bit interested in Ukraine, the referendum as such is not about Ukraine at all.
That also means that the organisers should have no interest whatsoever in whether the agreement with Ukraine is ratified - after all, they said so themselves that they do not care.
If I were the Dutch government, I would therefore give them exactly what they ask for and ignore the results of the referendum altogether.
Réaction du président:
President comments on the preliminary results of the referendum in the Netherlands on the Association Agreement between Ukraine and the EU
I would like to remind that the true goal of the organizers of this referendum is not the Association Agreement between Ukraine and the EU. This is an attack on the unity of Europe, attack on the spread of European values. The discussion on the eve of the referendum is the evidence of that.
I am grateful to everyone who voted “for”, to hundreds of thousands of supporters of Ukraine. I am grateful to everyone who took part in the promotion of Ukraine in the Netherlands: politicians, volunteers, prominent athletes and cultural figure.
However, I would like to emphasize that this referendum has an exclusively consultative nature under the Constitution and legislation of the Netherlands. Now, the ball is in the court of the Dutch Government and Parliament.
I am confident that this event is not a strategic obstacle for Ukraine on the path to Europe. I would like to emphasize that Ukraine will keep on implementing the Association Agreement and ensure the establishment of DCFTA with the European Union, for it is a way to modernize Ukraine and reinforce its independence.
We will not turn off the road of European integration. Ukraine and freedom cannot be stopped.
Why the Dutch referendum on Ukraine is a joke
"Make the difference," read GeenPeil flyers to vote No to the EU-Ukraine agreement. If they do not care about Ukraine, the Dutch government should ignore the results of the referendum altogether. (Photo: GeenPeil)
On 6 April the Netherlands will vote on the EU-Ukraine Association Agreement.
It is a treaty of the kind the EU has with many countries: think Moldova, Jordan, Chile, and many others. None of these countries is an EU member, nor will they become one anytime soon. Interestingly, not a soul raised a finger back when these agreements were negotiated.
For that reason, it is ever more curious as to why the people behind the upcoming referendum are making such a fuss about the agreement with Ukraine. With astonishment do I look at the arguments presented as truths by the ‘no camp’. Increasingly, these ‘arguments’ are identical to those posed by Russian state media.
Recently, the organisation known as ‘GeenPeil’, one of the chief organisers of the referendum, stated in a campaign flyer that “Ukraine is a country suffering from a civil war where fascist militias roam the streets”. It is for this reason that the people from the Netherlands should vote against “open borders with a country in a state of war”.
I invite you to google the websites of RT (the former Russia Today) and Sputnik News for an afternoon. Believe me, you will come across many similar statements. Surprising? Not really.
It is interesting to see that two years after Russia’s annexation of Crimea that both GeenPeil, as well as the Kremlin appear to suffer from amnesia. After all, the forceful annexation of part of a sovereign nation’s territory by another state is quite clearly an example of an interstate conflict.
The suggestion that Ukraine suffers from a civil war is therefore not only factually incorrect, it is also a grave insult to all those people who lost their lives in the past two years.
The remark about “open borders” is dubious to say the least.
Yes, Ukrainians will get visa-free travel. The maximum duration however will be 90 days only. Work visas will still be required and will be processed separately. Therefore the claim of "open borders" is a clear lie.
Kremlin fabrication
The remark about “fascist militias roaming the streets” shows immediate parallels with what Russian state media churned out at the time of the Crimea referendum in March 2014.
The people were given a choice: do you want a Nazi dominated peninsula (with matching map in blood red colour adorned by a swastika)? Or, would you rather have a peaceful and happy peninsula under Russian control (set against a loving baby blue background)?
The suggestion that Ukraine is overrun by fascists is ludicrous and a known Kremlin fabrication. Tellingly, at Ukraine’s last parliamentary election the far-right Right Sector party managed to win only a single seat.
Another trump card of the GeenPeil campaign is that Ukraine is a corrupt country, and for that reason we should not conclude an agreement.
Ukraine is indeed corrupt; this is nothing new, and the release of the Panama Papers puts Poroshenko in an illustrious group consisting of Russia's Vladimir Putin, Azerbaijan's Ilham Aliyev and other post-Soviet rulers.
Absurd policy
However, one should not forget that the prime reason behind the Maidan protests was that ordinary Ukrainians, above all young people, are tired of precisely this way in which their country is run. They desperately want change.
The Association Agreement helps to strengthen the rule of law, to improve human rights and to fight off this kind of corruption. Also, for the EU it would be a welcome change if a country on its border would be better governed and more stable.
The arguments brought forward by GeenPeil in fact demonstrate that they want Ukraine to remain a corrupt and poorly governed nation. To willingly want a neighbouring country to remain corrupt is, quite frankly, a policy bordering on the absurd.
Unsurprisingly, this stance resonates perfectly with what Putin wants. Surely you do not believe that Putin wants a Ukraine that is better governed and pro-European?
After all, it was Putin himself who offered the former Ukrainian president Viktor Yanukovych a sack of money if he would turn down the Association Agreement.
Do not forget that a better governed Ukraine with rising living standards implies millions more critical eyes on the decisions made by Putin and his cronies back home. Ever since Maidan occurred, Putin and co. have done their utmost to sow chaos and division within Ukrainian society.
Self-proclaimed guardians of democracy
The Dutch, of all people, should be well aware of the consequences of such tactics as so many of our countrymen lost their lives on that fateful day in July 2014. If you choose to vote against the agreement, it basically means you want Ukraine to remain in a state of chaos.
Last week several of the people behind the referendum were interviewed by NRC Handelsblad, a Dutch daily.
In the interview they stated that they “could not care less about Ukraine”. The real motivation for the referendum is to create momentum for the Netherlands to one day leave the EU altogether.
Of course this did not come as a shock to me. But still, from an organisation that has ‘save democracy!’ as its motto it is appalling how they not only lied to the whole nation, but are willing to thwart the future of 45 million Ukrainians in the process.
What is more, the fact that 28 of the 29 nations involved stand ready to implement the agreement and only a small group in one country is against, can hardly be described as something representative of democratic decision-making.
Illustrative of their character and willingness to stand up for what they believe in, these self-proclaimed guardians of democracy did not even have the guts to have their picture taken for the interview.
The result of the referendum is not binding. It would merely advise the Dutch government on which course of action to take.
Knowing that the organisers of the referendum willingly lied about their intentions and are not the least bit interested in Ukraine, the referendum as such is not about Ukraine at all.
That also means that the organisers should have no interest whatsoever in whether the agreement with Ukraine is ratified - after all, they said so themselves that they do not care.
If I were the Dutch government, I would therefore give them exactly what they ask for and ignore the results of the referendum altogether.
Réaction du président:
President comments on the preliminary results of the referendum in the Netherlands on the Association Agreement between Ukraine and the EU
I would like to remind that the true goal of the organizers of this referendum is not the Association Agreement between Ukraine and the EU. This is an attack on the unity of Europe, attack on the spread of European values. The discussion on the eve of the referendum is the evidence of that.
I am grateful to everyone who voted “for”, to hundreds of thousands of supporters of Ukraine. I am grateful to everyone who took part in the promotion of Ukraine in the Netherlands: politicians, volunteers, prominent athletes and cultural figure.
However, I would like to emphasize that this referendum has an exclusively consultative nature under the Constitution and legislation of the Netherlands. Now, the ball is in the court of the Dutch Government and Parliament.
I am confident that this event is not a strategic obstacle for Ukraine on the path to Europe. I would like to emphasize that Ukraine will keep on implementing the Association Agreement and ensure the establishment of DCFTA with the European Union, for it is a way to modernize Ukraine and reinforce its independence.
We will not turn off the road of European integration. Ukraine and freedom cannot be stopped.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Александр a écrit:Pas aller trop vite, ce référendum n'a qu'une valeur consultative, rien de plus.
Certes, mais à la lecture de la déclaration du premier ministre batave, c'est clairement plié.
L'Ukraine apprend que la démocratie est imprévisible et qu'en Europe, la voix des citoyens dans les pays nordiques compte (ce n'est pas comme en France ou en Grèce où les résultats des référendums à propos de l'UE et de l'Euro ont été ignorés). Comme avait titré un journal le lendemain du référendum organisé par Pinochet au Chili pour savoir si le pays voulait rétablir un pouvoir parlementaire et qu'il avait perdu, croyant le gagner : "Elecçions = piège à conn".
De plus, l'affaire "Panama Papers" est tombée au plus mauvais moment et cela n'a pas contribué à redorer le blason de l'Ukraine.
Enfin, les belges, surtout flamands, dénoncent, de longue date, le caractère bien peu généreux de nos voisins bataves, dont l'identification des véhicule comporte les lettres "NL", ce qui, en flamand, est assimilé par certains aux mots "NIKS LOSSEN", c'est-à-dire "NE RIEN LACHER". Ce vote serait-il une confirmation de cet acronyme ?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
En Ukraine, les réformistes paient cash le vote anti-UE des Néerlandais
EuropeL’Accord d’association entre l’UE et l’Ukraine est rejeté par référendum aux Pays-Bas. Un coup dur pour les réformistes ukrainiens.
«Ce vote, c’est contre Petro Porochenko, un président qui, depuis sa prise de fonction en juin 2014, n’a pas changé le système corrompu et oligarchique ukrainien. Confronté au choix entre passé et futur, il a toujours favorisé le passé.» En analysant les résultats du référendum néerlandais sur l’Accord d’Association entre l’Ukraine et l’Union européenne (UE), le jeune député réformateur Moustafa Nayyem ne prête guère d’importance ni au «nee» de quelque 64% d’électeurs ni au taux de participation historiquement bas, à 32,2%.
Ce qui le préoccupe, c’est bien le signal négatif que le référendum néerlandais envoie au mouvement de réformes en Ukraine. La défense de cet Accord d’Association ambitieux avait été la raison première de la mobilisation antigouvernementale, en novembre 2013, laquelle avait débouché sur la Révolution de la dignité et le renversement de l’autoritaire Viktor Ianoukovitch. Il n’est donc guère étonnant que le référendum néerlandais ait fait la une des médias ukrainiens pendant des mois. Il n’est pas plus étonnant non plus que plusieurs délégations politiques se soient rendues aux Pays-Bas pour y défendre la cause ukrainienne.
L’engouement citoyen pour l’Accord consiste non pas à entamer un processus d’adhésion à l’UE, mais à soutenir le «programme intensif de réformes structurelles visant à moderniser le pays, et à opérer l’européanisation de ses structures», indique Kateryna Zarembo, directrice adjointe de l’Institut de politique mondiale, à Kiev. Autrement dit, un plan ambitieux, qui serait indépendant des jeux d’influence oligarchiques qui paralysent d’ordinaire la politique ukrainienne.
Petro Porochenko, qui a commenté d’un air peiné les résultats du vote néerlandais, est perçu comme le responsable principal du manque de crédibilité de l’Ukraine post-révolutionnaire en Europe. Régulièrement accusé de chapeauter un système de corruption endémique et de manipulations politiciennes, il figure d’ailleurs parmi les douze chefs d’Etat des «Panama Papers» impliqués dans la création de sociétés offshore. Si Petro Porochenko persiste à répéter qu’il n’a ni violé la loi de son pays ni cherché à devenir un évadé fiscal, la société ukrainienne lui reproche une faute politique. Une de plus. Une de celles qui nuisent à l’image de l’Ukraine sur la scène internationale, et compromettent la transformation du pays.
Les électeurs néerlandais ont peut-être voté contre la corruption ukrainienne, contre l’inefficacité de Kiev dans l’enquête sur le drame du vol MH17, qui avait coûté la vie à de nombreux Néerlandais, ou encore pour des raisons plus domestiques et eurosceptiques. Mais quoi qu’il en soit, ils ont offert une «victoire à la propagande poutinienne», assure Andreas Umland. Ce chercheur allemand, basé en Ukraine, estime que les Pays-Bas sont désormais partie prenante de la guerre de l’information que se livrent Kiev et Moscou depuis la révolution, l’annexion de la Crimée et la guerre hybride du Donbass. (24 heures)
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Pas vraiment d'accord, les hollandais ont vonté contre l'UE, pas contre l'Ukraine:
Non à l’accord UE-Ukraine : les Néerlandais savent-ils ce qu’ils font ?
Les Néerlandais ont donc dit non à l’Ukraine, ou plutôt non à l’Europe. En rejetant l’accord entre Kiev et Bruxelles, ils ont infligé un camouflet à la construction européenne, un de plus : c’est le deuxième depuis le non à la Constitution européenne en 2005. Ils ont aussi douché les attentes ukrainiennes.
Même si le référendum n’est que consultatif, le Premier ministre Mark Rutte le sait, il va devoir en tenir compte, car sa politique est également sanctionnée par ce résultat :
“Ma vision politique, c’est qu’avec un taux de participation supérieur à 30 %, après une telle victoire du non, la ratification de l’accord ne peut se faire sans discussion.”
Nota: après le vote, le taux de participation était de 32.5%, hier après midi, il était de 31%
Il faut attendre le dépouillement de tous les bulletins pour voir si les 30% seront éffectivement atteind.
Selon la loi néerlandaise, les procédures de ratification relèvent de la compétence nationale, ce qui signifie que le gouvernement peut passer outre le non des Néerlandais. Mais le Premier ministre ne veut visiblement pas passer en force. Une longue période de tractations va s’ouvrir, en interne, comme avec les partenaires européens.
Il faut savoir que le traité a déjà été ratifié par 27 pays. Si les Pays-Bas ne le font pas, il est théoriquement caduc, et pourrait être dénoncé devant la Cour de justice de l’Union européenne selon Bruxelles.
Cet accord d’association, portant notamment sur les échanges économiques et commerciaux entre Kiev et Bruxelles, signé en mars 2014, a pourtant déjà reçu le feu vert du Parlement européen.
Ce dernier n’a en effet pas attendu la totalité des ratifications pour le faire entrer en vigueur “de manière temporaire” au 1er janvier 2016.
L’accord devrait donc probablement continuer à s’appliquer tant que les discussions se poursuivront.
L’Allemagne et la France ont déjà déclaré qu’ils continueraient à l’appliquer.
Dans l’immédiat, l’Ukraine n’a par conséquent rien à craindre.
Mais cet accord, dont la non-signature par l’ex-président avait provoqué une révolution, est primordial pour l’Ukraine et ses espoirs de rapprochement avec l’Union européenne. Et le vote néerlandais complique les choses. Les Pays-Bas pourraient demander par exemple à négocier un désengagement sur certaines parties du traité…
Les eurosceptiques crient victoire
Quant à la vraie victoire, elle est, une fois encore, entre les mains des eurosceptiques. Le chef du parti d’extrême droite PVV, Geert Wilders, pavoise. Lui et ses alliés dans ce référendum, de leur aveu même, ne visaient pas l’Ukraine, mais bien l’Europe. Et il est clair qu’ils marquent un point.
En rejetant ainsi un texte par référendum, les Néerlandais ont ouvert une boîte de Pandore et il y a risque de contagion.
Avec la montée en puissance des eurosceptiques et europhobes en Europe, d’autres peuples pourraient demander la possibilité de s’exprimer ainsi sur les futurs traités.
Va-t-on vers “une crise continentale” comme le craint le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker ? A moins de trois mois du référendum britannique sur un possible “Brexit”, la question reste en suspens.
Non à l’accord UE-Ukraine : les Néerlandais savent-ils ce qu’ils font ?
Les Néerlandais ont donc dit non à l’Ukraine, ou plutôt non à l’Europe. En rejetant l’accord entre Kiev et Bruxelles, ils ont infligé un camouflet à la construction européenne, un de plus : c’est le deuxième depuis le non à la Constitution européenne en 2005. Ils ont aussi douché les attentes ukrainiennes.
Même si le référendum n’est que consultatif, le Premier ministre Mark Rutte le sait, il va devoir en tenir compte, car sa politique est également sanctionnée par ce résultat :
“Ma vision politique, c’est qu’avec un taux de participation supérieur à 30 %, après une telle victoire du non, la ratification de l’accord ne peut se faire sans discussion.”
Nota: après le vote, le taux de participation était de 32.5%, hier après midi, il était de 31%
Il faut attendre le dépouillement de tous les bulletins pour voir si les 30% seront éffectivement atteind.
Selon la loi néerlandaise, les procédures de ratification relèvent de la compétence nationale, ce qui signifie que le gouvernement peut passer outre le non des Néerlandais. Mais le Premier ministre ne veut visiblement pas passer en force. Une longue période de tractations va s’ouvrir, en interne, comme avec les partenaires européens.
Il faut savoir que le traité a déjà été ratifié par 27 pays. Si les Pays-Bas ne le font pas, il est théoriquement caduc, et pourrait être dénoncé devant la Cour de justice de l’Union européenne selon Bruxelles.
Cet accord d’association, portant notamment sur les échanges économiques et commerciaux entre Kiev et Bruxelles, signé en mars 2014, a pourtant déjà reçu le feu vert du Parlement européen.
Ce dernier n’a en effet pas attendu la totalité des ratifications pour le faire entrer en vigueur “de manière temporaire” au 1er janvier 2016.
L’accord devrait donc probablement continuer à s’appliquer tant que les discussions se poursuivront.
L’Allemagne et la France ont déjà déclaré qu’ils continueraient à l’appliquer.
Dans l’immédiat, l’Ukraine n’a par conséquent rien à craindre.
Mais cet accord, dont la non-signature par l’ex-président avait provoqué une révolution, est primordial pour l’Ukraine et ses espoirs de rapprochement avec l’Union européenne. Et le vote néerlandais complique les choses. Les Pays-Bas pourraient demander par exemple à négocier un désengagement sur certaines parties du traité…
Les eurosceptiques crient victoire
Quant à la vraie victoire, elle est, une fois encore, entre les mains des eurosceptiques. Le chef du parti d’extrême droite PVV, Geert Wilders, pavoise. Lui et ses alliés dans ce référendum, de leur aveu même, ne visaient pas l’Ukraine, mais bien l’Europe. Et il est clair qu’ils marquent un point.
En rejetant ainsi un texte par référendum, les Néerlandais ont ouvert une boîte de Pandore et il y a risque de contagion.
Avec la montée en puissance des eurosceptiques et europhobes en Europe, d’autres peuples pourraient demander la possibilité de s’exprimer ainsi sur les futurs traités.
Va-t-on vers “une crise continentale” comme le craint le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker ? A moins de trois mois du référendum britannique sur un possible “Brexit”, la question reste en suspens.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
L’Ukraine compte poursuivre sa marche vers l’UE
Les électeurs néerlandais ont exprimé leur opposition à l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine. Le " non " l'emporte avec plus de 60% des voix. Mais ce scrutin est surtout vu comme un rejet des institutions européennes et confirme la progression de l'euroscepticisme sur le continent. Euronews a interrogé l'ambassadeur ukrainien auprès des Pays-Bas, Olexandre Horin.
Euronews:
" Selon vous quel est le message envoyé par les électeurs néerlandais à l'Ukraine et à l'Union européenne? "
Olexandre Horin:
" Ce n'était pas un référendum à propos de l'Ukraine, c'était un référendum sur l'Union européenne et c'était un scrutin pour les eurosceptiques! Donc ceux qui sont allés voter ont voté pour différentes choses mais pas pour l'accord d'association avec l'Ukraine. "
Euronews:
" La Russie s'est particulièrement impliquée dans la campagne. Peut-on parler d'une victoire de la propagande pour gêner l'Ukraine et l'Union européenne? "
Olexandre Horin:
" Les résultats du référendum ne vont pas influencer le cours politique de l'Ukraine qui est défini et le pays progresse vers une relation plus étroite avec l'Europe et fait tout pour embrasser les valeurs, les standards et enfin le mode de vie européen. "
Euronews:
" Mais cette trajectoire a déraillé d'une certaine façon avec ces résultats. C'est un revers pour Maïdan, pour les aspirations européennes de l'Ukraine ? "
Olexandre Horin:
" Je ne pense pas car l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine est déjà en application de façon provisoire et les deux parties bénéficient de cette coopération. "
Euronews:
" Quelle est la prochaine étape pour Kiev ? "
Olexandre Horin:
" Kiev va poursuivre sur la voie des réformes et il me semble que c'est l'un des facteurs les plus importants qui mènera l'Ukraine vers la famille européenne. En fait, nous faisons partie de la famille. "
Tout est dit.
Les électeurs néerlandais ont exprimé leur opposition à l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine. Le " non " l'emporte avec plus de 60% des voix. Mais ce scrutin est surtout vu comme un rejet des institutions européennes et confirme la progression de l'euroscepticisme sur le continent. Euronews a interrogé l'ambassadeur ukrainien auprès des Pays-Bas, Olexandre Horin.
Euronews:
" Selon vous quel est le message envoyé par les électeurs néerlandais à l'Ukraine et à l'Union européenne? "
Olexandre Horin:
" Ce n'était pas un référendum à propos de l'Ukraine, c'était un référendum sur l'Union européenne et c'était un scrutin pour les eurosceptiques! Donc ceux qui sont allés voter ont voté pour différentes choses mais pas pour l'accord d'association avec l'Ukraine. "
Euronews:
" La Russie s'est particulièrement impliquée dans la campagne. Peut-on parler d'une victoire de la propagande pour gêner l'Ukraine et l'Union européenne? "
Olexandre Horin:
" Les résultats du référendum ne vont pas influencer le cours politique de l'Ukraine qui est défini et le pays progresse vers une relation plus étroite avec l'Europe et fait tout pour embrasser les valeurs, les standards et enfin le mode de vie européen. "
Euronews:
" Mais cette trajectoire a déraillé d'une certaine façon avec ces résultats. C'est un revers pour Maïdan, pour les aspirations européennes de l'Ukraine ? "
Olexandre Horin:
" Je ne pense pas car l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine est déjà en application de façon provisoire et les deux parties bénéficient de cette coopération. "
Euronews:
" Quelle est la prochaine étape pour Kiev ? "
Olexandre Horin:
" Kiev va poursuivre sur la voie des réformes et il me semble que c'est l'un des facteurs les plus importants qui mènera l'Ukraine vers la famille européenne. En fait, nous faisons partie de la famille. "
Tout est dit.
Александр- Messages : 5390
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