Ukraine/Russie: accord sur le gaz
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Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Ukraine/Russie: accord sur le gaz
AFP
16/04/2010 | Mise à jour : 14:22
La Russie et l'Ukraine ont approuvé un accord sur le gaz, a indiqué vendredi le service de presse du gouvernement russe. Kiev négociait depuis plusieurs semaines avec Moscou pour obtenir une baisse du prix des livraisons gazières.
"Le gouvernement de Russie et d'Ukraine ont approuvé les accords intervenus entre Gazprom et ses partenaires ukrainiens de coopération dans le domaine gazier, y compris sur les paramètres de la formule de prix", a déclaré un porte-parole du gouvernement, cité par les agences de presse russes.
"Les décisions concertées sont fondées sur les propositions faites à la Russie par le président ukrainien Viktor Ianoukovitch", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails. Cela devrait se traduire par une baisse de prix pour l'Ukraine.
L'Ukraine achète actuellement son gaz à 305 dollars les 1.000 mètres cubes.
J'aurai aimé connaître le prix rel qui sera payé à Gazprom.
AFP
16/04/2010 | Mise à jour : 14:22
La Russie et l'Ukraine ont approuvé un accord sur le gaz, a indiqué vendredi le service de presse du gouvernement russe. Kiev négociait depuis plusieurs semaines avec Moscou pour obtenir une baisse du prix des livraisons gazières.
"Le gouvernement de Russie et d'Ukraine ont approuvé les accords intervenus entre Gazprom et ses partenaires ukrainiens de coopération dans le domaine gazier, y compris sur les paramètres de la formule de prix", a déclaré un porte-parole du gouvernement, cité par les agences de presse russes.
"Les décisions concertées sont fondées sur les propositions faites à la Russie par le président ukrainien Viktor Ianoukovitch", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails. Cela devrait se traduire par une baisse de prix pour l'Ukraine.
L'Ukraine achète actuellement son gaz à 305 dollars les 1.000 mètres cubes.
J'aurai aimé connaître le prix rel qui sera payé à Gazprom.
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Mmmmm, pas facile de se faire une idée de ce qui se trâme entre les deux hommes fort de la Russie.
Dans le post précédent, on annonce un accord entre l'Ukraine et le gouvernement russe (Poutine) et maintenant:
Medvedev en Ukraine pour parler du gaz
AFP
21/04/2010 | Mise à jour : 12:15
Le président russe Dmitri Medvedev est arrivé mercredi en Ukraine, première visite d'un chef d'Etat russe depuis 2006 dans cette ex-république soviétique, pour discuter avec son homologue ukrainien de l'épineuse question du prix du gaz que Kiev veut faire baisser. Les négociations avec M. Ianoukovitch prévues à 10H00 GMT doivent être suivies d'un point de presse à 11H45 GMT, selon la présidence ukrainienne.
Le dossier principal à l'ordre du jour des pourparlers est le prix du gaz fourni à Kiev. L'Ukraine souhaite obtenir de Moscou une baisse d'un tiers du prix de ses livraisons, qui s'élève en moyenne à 334 dollars les 1.000 m3 en 2010.
Les rapports ukraino-russes dans le domaine gazier sont suivis de près par les Européens, qui avaient subi début 2009 une longue interruption des livraisons russes au beau milieu de l'hiver, en raison d'un conflit sur le gaz entre Kiev et Moscou.
En poste depuis février, M. Ianoukovitch, réputé plutôt pro-russe, s'est engagé à améliorer les relations avec Moscou, qui se sont gravement détériorées pendant le mandat de son prédecesseur Viktor Iouchtchenko, fervent pro-occidental. Le nouveau président ukrainien a ainsi multiplié ses contacts avec M. Medvedev qu'il rencontrera mercredi pour la cinquième fois en moins de deux mois.
J'ai comme l'impression que les deux Russes sitrent dans les pattes l'un l'autre.
Si pour une fois, ils se mettaient d'accord?
Dans le post précédent, on annonce un accord entre l'Ukraine et le gouvernement russe (Poutine) et maintenant:
Medvedev en Ukraine pour parler du gaz
AFP
21/04/2010 | Mise à jour : 12:15
Le président russe Dmitri Medvedev est arrivé mercredi en Ukraine, première visite d'un chef d'Etat russe depuis 2006 dans cette ex-république soviétique, pour discuter avec son homologue ukrainien de l'épineuse question du prix du gaz que Kiev veut faire baisser. Les négociations avec M. Ianoukovitch prévues à 10H00 GMT doivent être suivies d'un point de presse à 11H45 GMT, selon la présidence ukrainienne.
Le dossier principal à l'ordre du jour des pourparlers est le prix du gaz fourni à Kiev. L'Ukraine souhaite obtenir de Moscou une baisse d'un tiers du prix de ses livraisons, qui s'élève en moyenne à 334 dollars les 1.000 m3 en 2010.
Les rapports ukraino-russes dans le domaine gazier sont suivis de près par les Européens, qui avaient subi début 2009 une longue interruption des livraisons russes au beau milieu de l'hiver, en raison d'un conflit sur le gaz entre Kiev et Moscou.
En poste depuis février, M. Ianoukovitch, réputé plutôt pro-russe, s'est engagé à améliorer les relations avec Moscou, qui se sont gravement détériorées pendant le mandat de son prédecesseur Viktor Iouchtchenko, fervent pro-occidental. Le nouveau président ukrainien a ainsi multiplié ses contacts avec M. Medvedev qu'il rencontrera mercredi pour la cinquième fois en moins de deux mois.
J'ai comme l'impression que les deux Russes sitrent dans les pattes l'un l'autre.
Si pour une fois, ils se mettaient d'accord?
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Accord gazier entre l'Ukraine et la Russie
Reuter mercredi 21 avril 2010 15h40
* Des remises en cas de forte variation des prix
* Un accord "sans précédent" dit le président ukrainien
par Iouri Koulikov
KHARKIV, Ukraine, 21 avril (Reuters) - L'Ukraine et la Russie ont conclu mercredi un accord gazier qui garantit à Kiev un tarif préférentiel en cas de variation des prix.
L'accord, qui scelle le rapprochement initié par l'arrivée au pouvoir en Ukraine du président Viktor Ianoukovitch en février, a été annoncé à l'occasion d'une visite à Kharkiv du président russe Dmitri Medvedev.
Il prévoit que la Russie accordera une ristourne de 100 dollars si le prix dépasse les 330 dollars par millier de m3 et de 30% s'il est inférieur à ce niveau.
La société russe Gazprom (GAZP.MM: Cotation) a fait savoir que le rabais consenti à l'Ukraine serait compensé dans ses comptes par une diminution par les autorités russes des taxes à l'exportation.
Gazprom a ajouté que la société renonçait à imposer des amendes à l'importateur ukrainien en cas d'achats moins importants que ceux prévus par contrat.
Viktor Ianoukovitch, qui avait choisi Moscou pour sa première visite à l'étranger après son élection, a salué un accord "sans précédent" dans les relations entre la Russie et l'Ukraine et a exprimé, lors d'une conférence de presse conjointe, sa "gratitude" à Dmitri Medvedev.
ACCORD TARIFAIRE
Il a indiqué que l'Ukraine prévoyait d'importer cette année 30 milliards de m3 de gaz russe, un montant qui passera à 40 milliards en 2011.
L'ancienne république soviétique, dont l'approvisionnement en gaz dépend essentiellement des importations russes, avait conclu un accord tarifaire sur dix ans en janvier 2009.
La révision de l'accord de 2009 consacre une spectaculaire évolution des relations, souvent tendues, entre Moscou et Kiev depuis l'effondrement de l'empire soviétique.
Le nouveau Premier ministre ukrainien, Mykola Azarov, a proposé au début du mois d'associer la Russie à la modernisation du réseau de gazoducs national, par lequel transite une bonne part des importations européennes.
Ioulia Timochenko, qui l'a précédé à la tête du gouvernement, avait conclu en mars 2009 un accord en ce sens avec l'Union européenne, ce qui lui a valu les foudres de Moscou.
L'an dernier, des différends sur les tarifs du gaz entre Kiev et Moscou ont entraîné des ruptures de livraisons vers l'Europe, qui importe de la Russie via l'Ukraine 20% du gaz qu'elle consomme.
(Pascal Liétout pour le service français)
Et bien voilà qui est complet et chiffré.
Reuter mercredi 21 avril 2010 15h40
* Des remises en cas de forte variation des prix
* Un accord "sans précédent" dit le président ukrainien
par Iouri Koulikov
KHARKIV, Ukraine, 21 avril (Reuters) - L'Ukraine et la Russie ont conclu mercredi un accord gazier qui garantit à Kiev un tarif préférentiel en cas de variation des prix.
L'accord, qui scelle le rapprochement initié par l'arrivée au pouvoir en Ukraine du président Viktor Ianoukovitch en février, a été annoncé à l'occasion d'une visite à Kharkiv du président russe Dmitri Medvedev.
Il prévoit que la Russie accordera une ristourne de 100 dollars si le prix dépasse les 330 dollars par millier de m3 et de 30% s'il est inférieur à ce niveau.
La société russe Gazprom (GAZP.MM: Cotation) a fait savoir que le rabais consenti à l'Ukraine serait compensé dans ses comptes par une diminution par les autorités russes des taxes à l'exportation.
Gazprom a ajouté que la société renonçait à imposer des amendes à l'importateur ukrainien en cas d'achats moins importants que ceux prévus par contrat.
Viktor Ianoukovitch, qui avait choisi Moscou pour sa première visite à l'étranger après son élection, a salué un accord "sans précédent" dans les relations entre la Russie et l'Ukraine et a exprimé, lors d'une conférence de presse conjointe, sa "gratitude" à Dmitri Medvedev.
ACCORD TARIFAIRE
Il a indiqué que l'Ukraine prévoyait d'importer cette année 30 milliards de m3 de gaz russe, un montant qui passera à 40 milliards en 2011.
L'ancienne république soviétique, dont l'approvisionnement en gaz dépend essentiellement des importations russes, avait conclu un accord tarifaire sur dix ans en janvier 2009.
La révision de l'accord de 2009 consacre une spectaculaire évolution des relations, souvent tendues, entre Moscou et Kiev depuis l'effondrement de l'empire soviétique.
Le nouveau Premier ministre ukrainien, Mykola Azarov, a proposé au début du mois d'associer la Russie à la modernisation du réseau de gazoducs national, par lequel transite une bonne part des importations européennes.
Ioulia Timochenko, qui l'a précédé à la tête du gouvernement, avait conclu en mars 2009 un accord en ce sens avec l'Union européenne, ce qui lui a valu les foudres de Moscou.
L'an dernier, des différends sur les tarifs du gaz entre Kiev et Moscou ont entraîné des ruptures de livraisons vers l'Europe, qui importe de la Russie via l'Ukraine 20% du gaz qu'elle consomme.
(Pascal Liétout pour le service français)
Et bien voilà qui est complet et chiffré.
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Poutine exclut de nouveaux accords du type "gaz contre base"
MOSCOU, 22 avril (Reuters) - La Russie n'a pas l'intention de proposer du gaz en échange de bases militaires à travers le monde, a déclaré jeudi le Premier ministre Vladimir Poutine, excluant ainsi de nouveaux accords tels que celui que Moscou vient de conclure avec l'Ukraine.
Aux termes d'un accord intervenu mercredi entre les deux pays, la Russie a accepté de réduire de 30% le tarif du gaz qu'elle vend à l'Ukraine en échange d'une extension de 25 ans de la présence de la flotte russe sur la péninsule de Crimée. (voir
et )
"Nous avons de nombreux partenaires dans le secteur énergétique. Nous n'avons nul besoin de construire des bases militaires autour du monde. J'invite nos partenaires à ne pas prendre contact avec nous avec des requêtes semblables", a dit Poutine. "La Crimée est un cas particulier."
L'accord sur la concession de la base de Sébastopol à la flotte de la mer Noire est le signe le plus net à ce jour du rapprochement qui s'amorce entre l'Ukraine et la Russie depuis l'élection du président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Avant cet accord, la flotte russe était censée quitter la base en 2017.
Le prédécesseur de Ianoukovitch, Viktor Iouchtchenko, proche des pays occidentaux, insistait quant à lui pour que les navires russes quittent la Crimée en 2017.
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a réagi à l'extension du bail octroyé à la Russie en déclarant jeudi que l'accord n'affecterait pas les perspectives d'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique.
La politique de l'Otan n'a pas changé depuis qu'elle a promis à Kiev une adhésion à terme lors d'un sommet tenu en 2008, a-t-il dit. "Il s'agit d'un accord bilatéral qui n'aura pas d'impact sur nos relations, que ce soit avec la Russie ou avec l'Ukraine", a-t-il ajouté au sujet de la Crimée.
J'imagine des pays Arabes ou du Sud-Est Asiatique voulant la "protection" Russe chez eux . . .
MOSCOU, 22 avril (Reuters) - La Russie n'a pas l'intention de proposer du gaz en échange de bases militaires à travers le monde, a déclaré jeudi le Premier ministre Vladimir Poutine, excluant ainsi de nouveaux accords tels que celui que Moscou vient de conclure avec l'Ukraine.
Aux termes d'un accord intervenu mercredi entre les deux pays, la Russie a accepté de réduire de 30% le tarif du gaz qu'elle vend à l'Ukraine en échange d'une extension de 25 ans de la présence de la flotte russe sur la péninsule de Crimée. (voir
et )
"Nous avons de nombreux partenaires dans le secteur énergétique. Nous n'avons nul besoin de construire des bases militaires autour du monde. J'invite nos partenaires à ne pas prendre contact avec nous avec des requêtes semblables", a dit Poutine. "La Crimée est un cas particulier."
L'accord sur la concession de la base de Sébastopol à la flotte de la mer Noire est le signe le plus net à ce jour du rapprochement qui s'amorce entre l'Ukraine et la Russie depuis l'élection du président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Avant cet accord, la flotte russe était censée quitter la base en 2017.
Le prédécesseur de Ianoukovitch, Viktor Iouchtchenko, proche des pays occidentaux, insistait quant à lui pour que les navires russes quittent la Crimée en 2017.
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a réagi à l'extension du bail octroyé à la Russie en déclarant jeudi que l'accord n'affecterait pas les perspectives d'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique.
La politique de l'Otan n'a pas changé depuis qu'elle a promis à Kiev une adhésion à terme lors d'un sommet tenu en 2008, a-t-il dit. "Il s'agit d'un accord bilatéral qui n'aura pas d'impact sur nos relations, que ce soit avec la Russie ou avec l'Ukraine", a-t-il ajouté au sujet de la Crimée.
J'imagine des pays Arabes ou du Sud-Est Asiatique voulant la "protection" Russe chez eux . . .
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Manifestations en Ukraine contre la présence de la flotte russe
KIEV, Ukraine (AP) — Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi devant le parlement ukrainien à Kiev, protestant contre l'accord prolongeant pour 25 ans la présence de la Flotte russe de la Mer noire à Sébastopol.
L'ancienne cheffe du gouvernement Ioulia Timochenko a appelé les manifestants à s'unir contre cet accord, signé mercredi, qu'elle a qualifié de "acte sans précédent de trahison nationale et de honte".
Cet accord est le premier signe concret du rapprochement que le nouveau président Viktor Ianoukovitch veut imposer entre son pays et la Russie, revenant sur le parcours pro-Occidental de son prédécesseur.
En vertu de ce texte, l'utilisation de Sébastopol comme principal port d'attache de la flotte russe en Mer noire sera donc prolongée de 25 ans, prolongation qui prend effet à compter de la date initiale d'expiration du bail, en 2017.
En retour, le Kremlin a immédiatement octroyé d'importantes ristournes à l'Ukraine sur la fourniture de gaz naturel, dont son industrie est très dépendante.
"Nous perdons notre territoire, nous restreignons notre souveraineté", a déploré Ioulia Timochenko lors de la manifestation. "Ianoukovitch divisera l'Ukraine en deux comme jamais personne ne l'a fait avant".
Ianoukovitch, qui a battu de peu Timochenko à la présidentielle, bénéficie du soutien de l'est russophone et du sud du pays, mais l'ouest de l'Ukraine est acquis à l'opposition.
L'accord sur Sébastopol doit être ratifiée mardi par les parlements de Russie et d'Ukraine. AP
Cet accord sur le gaz, je pense que ce n'est pas encore fini.
KIEV, Ukraine (AP) — Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi devant le parlement ukrainien à Kiev, protestant contre l'accord prolongeant pour 25 ans la présence de la Flotte russe de la Mer noire à Sébastopol.
L'ancienne cheffe du gouvernement Ioulia Timochenko a appelé les manifestants à s'unir contre cet accord, signé mercredi, qu'elle a qualifié de "acte sans précédent de trahison nationale et de honte".
Cet accord est le premier signe concret du rapprochement que le nouveau président Viktor Ianoukovitch veut imposer entre son pays et la Russie, revenant sur le parcours pro-Occidental de son prédécesseur.
En vertu de ce texte, l'utilisation de Sébastopol comme principal port d'attache de la flotte russe en Mer noire sera donc prolongée de 25 ans, prolongation qui prend effet à compter de la date initiale d'expiration du bail, en 2017.
En retour, le Kremlin a immédiatement octroyé d'importantes ristournes à l'Ukraine sur la fourniture de gaz naturel, dont son industrie est très dépendante.
"Nous perdons notre territoire, nous restreignons notre souveraineté", a déploré Ioulia Timochenko lors de la manifestation. "Ianoukovitch divisera l'Ukraine en deux comme jamais personne ne l'a fait avant".
Ianoukovitch, qui a battu de peu Timochenko à la présidentielle, bénéficie du soutien de l'est russophone et du sud du pays, mais l'ouest de l'Ukraine est acquis à l'opposition.
L'accord sur Sébastopol doit être ratifiée mardi par les parlements de Russie et d'Ukraine. AP
Cet accord sur le gaz, je pense que ce n'est pas encore fini.
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Chaos au Parlement ukrainien lors d'un vote sur la flotte russe de Crimée
L'accord controversé sur le maintien jusqu'en 2042 de la flotte russe en Crimée a été ratifié mardi par les Parlements ukrainien et russe, lors d'un vote émaillé d'incidents à Kiev sous la pression des opposants au texte, inquiets pour la souveraineté du pays.
Dans une atmosphère houleuse, obscurcie par les fumigènes lancés dans l'hémicycle, les 236 députés du Parlement ukrainien ont voté pour l'accord russo-ukrainien qui prévoit le maintien jusqu'en 2042 de la flotte russe de la mer Noire stationnée en Crimée (sud de l'Ukraine). A Moscou en revanche, la ratification a été votée dans le calme par la Douma (chambre basse du Parlement) par 410 voix pour et aucune contre. Le texte doit être examiné dès mercredi par le Conseil de la Fédération (chambre haute).
Mais en Ukraine, le vote s'est déroulé dans la confusion suite à une série d'incidents, dont des accrochages entre députés et des lancers de fumigènes dans l'enceinte de la Rada, le Parlement, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le président du Parlement Volodymyr Litvine, cible de jets d'oeufs, a été contraint de poursuivre la séance en s'abritant sous deux grands parapluies noirs. "La décision est prise", a-t-il lancé après le vote.
Aux alentours du Parlement, plusieurs milliers d'opposants pro-occidentaux s'étaient rassemblés dans une atmosphère tendue. Ils scandaient "honte!", "mort aux traîtres", "la Crimée est à nous" ou encore "La flotte de Moscou, dehors!"
Une bousculade s'est produite lorsque les manifestants ont tenté de percer le cordon de police pour s'approcher du Parlement. Quelques centaines de partisans du président ukrainien Viktor Ianoukovitch étaient également présents.
M. Ianoukovitch, qui a pris ses fonctions en février, et son homologue russe, Dmitri Medvedev, ont signé mercredi dernier un accord sur la prolongation de 25 ans du bail de la base de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, qui devait expirer en 2017.
Cet accord, qui prévoit en échange un rabais de 30% sur les prix du gaz russe importé par l'Ukraine, devrait être une véritable bouffée d'oxygène pour ce pays mis quasi à genoux par la crise économique, estiment les analystes.
Mais nombre d'Ukrainiens ne le voient pas du même oeil. Pour Andri Chkil, député du bloc Timochenko, un parti d'opposition, "ces 236 voix sont celles des laquais du Kremlin. Il est devenu clair que l'objectif de Ianoukovitch est de provoquer une guerre civile", a-t-il dit.
"Ce n'est qu'un début: ensuite il y aura les gazoducs (...) et toutes les entreprises stratégiques", a accusé Viacheslav Kirilenko, du parti Notre Ukraine.
L'ancien président Viktor Iouchtchenko, bête noire de Moscou, est allé dans le même sens: "Ce qui s'est passé aujourd'hui au Parlement ukrainien constitue une usurpation militaire. Je suis sûr que les jeux ne sont pas faits", a-t-il dit, selon son site.
A l'inverse, les responsables russes se sont félicités de la double ratification. "Je pense que cet accord a marqué une nouvelle étape des relations entre nos pays", a déclaré le président de la Douma, Boris Gryzlov.
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui se trouvait en visite à Kiev dans la nuit de lundi à mardi, a de son côté estimé que l'accord sur la flotte aurait un coût "exorbitant" pour la Russie, la privant de milliards de dollars de rentrées budgétaires.
Il a par ailleurs dévoilé inopinément un projet de coopération "de grande envergure" dans le nucléaire civil, proposant la création d'une vaste holding commune aux deux pays. M. Ianoukovitch a qualifié la proposition d'"intéressante".
Voilà qui ne fait que commencer, très certainement. Passera t'il en force?
L'accord controversé sur le maintien jusqu'en 2042 de la flotte russe en Crimée a été ratifié mardi par les Parlements ukrainien et russe, lors d'un vote émaillé d'incidents à Kiev sous la pression des opposants au texte, inquiets pour la souveraineté du pays.
Dans une atmosphère houleuse, obscurcie par les fumigènes lancés dans l'hémicycle, les 236 députés du Parlement ukrainien ont voté pour l'accord russo-ukrainien qui prévoit le maintien jusqu'en 2042 de la flotte russe de la mer Noire stationnée en Crimée (sud de l'Ukraine). A Moscou en revanche, la ratification a été votée dans le calme par la Douma (chambre basse du Parlement) par 410 voix pour et aucune contre. Le texte doit être examiné dès mercredi par le Conseil de la Fédération (chambre haute).
Mais en Ukraine, le vote s'est déroulé dans la confusion suite à une série d'incidents, dont des accrochages entre députés et des lancers de fumigènes dans l'enceinte de la Rada, le Parlement, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le président du Parlement Volodymyr Litvine, cible de jets d'oeufs, a été contraint de poursuivre la séance en s'abritant sous deux grands parapluies noirs. "La décision est prise", a-t-il lancé après le vote.
Aux alentours du Parlement, plusieurs milliers d'opposants pro-occidentaux s'étaient rassemblés dans une atmosphère tendue. Ils scandaient "honte!", "mort aux traîtres", "la Crimée est à nous" ou encore "La flotte de Moscou, dehors!"
Une bousculade s'est produite lorsque les manifestants ont tenté de percer le cordon de police pour s'approcher du Parlement. Quelques centaines de partisans du président ukrainien Viktor Ianoukovitch étaient également présents.
M. Ianoukovitch, qui a pris ses fonctions en février, et son homologue russe, Dmitri Medvedev, ont signé mercredi dernier un accord sur la prolongation de 25 ans du bail de la base de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, qui devait expirer en 2017.
Cet accord, qui prévoit en échange un rabais de 30% sur les prix du gaz russe importé par l'Ukraine, devrait être une véritable bouffée d'oxygène pour ce pays mis quasi à genoux par la crise économique, estiment les analystes.
Mais nombre d'Ukrainiens ne le voient pas du même oeil. Pour Andri Chkil, député du bloc Timochenko, un parti d'opposition, "ces 236 voix sont celles des laquais du Kremlin. Il est devenu clair que l'objectif de Ianoukovitch est de provoquer une guerre civile", a-t-il dit.
"Ce n'est qu'un début: ensuite il y aura les gazoducs (...) et toutes les entreprises stratégiques", a accusé Viacheslav Kirilenko, du parti Notre Ukraine.
L'ancien président Viktor Iouchtchenko, bête noire de Moscou, est allé dans le même sens: "Ce qui s'est passé aujourd'hui au Parlement ukrainien constitue une usurpation militaire. Je suis sûr que les jeux ne sont pas faits", a-t-il dit, selon son site.
A l'inverse, les responsables russes se sont félicités de la double ratification. "Je pense que cet accord a marqué une nouvelle étape des relations entre nos pays", a déclaré le président de la Douma, Boris Gryzlov.
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui se trouvait en visite à Kiev dans la nuit de lundi à mardi, a de son côté estimé que l'accord sur la flotte aurait un coût "exorbitant" pour la Russie, la privant de milliards de dollars de rentrées budgétaires.
Il a par ailleurs dévoilé inopinément un projet de coopération "de grande envergure" dans le nucléaire civil, proposant la création d'une vaste holding commune aux deux pays. M. Ianoukovitch a qualifié la proposition d'"intéressante".
Voilà qui ne fait que commencer, très certainement. Passera t'il en force?
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
https://i.servimg.com/u/f62/14/82/74/35/photo_10.jpg
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Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Feraient bien d'en faire autant à Bruxelles, ça les réveillerait peut-être.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Une vidéo illustrant le débat à la Rada:
http://fr.euronews.net/2010/04/27/jets-d-oeufs-et-fumigenes-au-parlement-ukrainien/
http://fr.euronews.net/2010/04/27/jets-d-oeufs-et-fumigenes-au-parlement-ukrainien/
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
C'est le chaos politique en Belqique ...
Mais c'est également très grave ce qui se passe en Ukraine .
Une grande manifestation nationale est prévue à Kiev ,le 11 mai ...
On est entrain de vendre l'Ukraine à la Russie !
Mais c'est également très grave ce qui se passe en Ukraine .
Une grande manifestation nationale est prévue à Kiev ,le 11 mai ...
On est entrain de vendre l'Ukraine à la Russie !
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Une autre est prévue le 8 mai place Sainte Catherine à Bruxelles.
Ianoukovitch est en train de se mettre à dos les Ukrainiens. En refusant l'holodomor comme le souligne Romanov par ailleurs, mais il ne respecte pas la constitution Ukrainienne, puisque des parlementaires ne sont d'aucuns groupe, ce qui est interdit. De plus, son rapprochement si rapide et les concessions (flotte Russe à Sevastopol) pour le gaz ne plaisent (quel euphémisme) pas du tout.
Peut-être en allant plus doucement, il serait arrivé au même résultats, mais en si peu de temps (il est président depuis deux mois seulement), trop et trop vite.
Ianoukovitch est en train de se mettre à dos les Ukrainiens. En refusant l'holodomor comme le souligne Romanov par ailleurs, mais il ne respecte pas la constitution Ukrainienne, puisque des parlementaires ne sont d'aucuns groupe, ce qui est interdit. De plus, son rapprochement si rapide et les concessions (flotte Russe à Sevastopol) pour le gaz ne plaisent (quel euphémisme) pas du tout.
Peut-être en allant plus doucement, il serait arrivé au même résultats, mais en si peu de temps (il est président depuis deux mois seulement), trop et trop vite.
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
J'ai vu ça aux infos, belle image que donne les politiques, ici ou ailleurs.
misterlooping- Messages : 658
Date d'inscription : 03/01/2010
Age : 50
Localisation : Aix en Provence
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Ils viennent à l'instant de montrer ces images aux infos de France3.
Chez nous aussi, les gens en ont assez des politiciens qui ne pensent qu'à leurs intérêts et pas à ceux de la population qu'ils sont censé représenter.
Nous allons voter en Belgique, à nous de sanctionner les fauteurs de trouble.
Les Ukrainiens ont voté en février, je pense qu'ils réalisent qu'ils ont été trompé. Est-ce étonnant?
Chez nous aussi, les gens en ont assez des politiciens qui ne pensent qu'à leurs intérêts et pas à ceux de la population qu'ils sont censé représenter.
Nous allons voter en Belgique, à nous de sanctionner les fauteurs de trouble.
Les Ukrainiens ont voté en février, je pense qu'ils réalisent qu'ils ont été trompé. Est-ce étonnant?
Caricature ...
des macaronis façon flottille de Yanoukovitch
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Frontière russo-ukrainienne
Frontière russo-ukrainienne,
Le traité de démarcation bientôt signé
Moscou et Kiev envisagent de signer dans les plus brefs délais un accord sur la délimitation du tronçon terrestre de la frontière russo-ukrainienne, a annoncé ce vendredi 30-04 lors d'un point de presse à Moscou le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko.
"La Russie et l'Ukraine préparent un projet d'accord bilatéral censé servir de base pour la délimitation du tronçon terrestre de la frontière commune. Il sera très prochainement signé", a-t-il indiqué.
Lorsque ce traité, qui est la condition sine qua non de l'éventuel passage au régime sans visa entre l'Ukraine et l'Union européenne, entrera en vigueur, les parties concernées créeront une commission conjointe qui se chargera de l'application des travaux de démarcation, a expliqué le porte-parole.
En outre M.Nesterenko a déclaré les deux Etats poursuivaient des consultations sur le règlement du problème de la mer Azov et de l'isthme de Kertch et que les parties recherchaient activement des solutions communes mutuellement profitables.
L'Ukraine souhaite tracer la frontière entre les deux pays sur la base de la limite administrative qui existait entre les républiques soviétiques de Russie et d'Ukraine, au sein de l'URSS. Moscou refuse de reconnaître le "tracé de la frontière d'État" établi unilatéralement par Kiev dans ces eaux en 1999. Moscou rappelle que, conformément à la législation soviétique, les eaux intérieures entre les républiques de l'URSS n'étaient pas délimitées et propose de s'en tenir aux normes internationales qui prévoient que la frontière suit le chenal navigable.
Le traité de démarcation bientôt signé
Moscou et Kiev envisagent de signer dans les plus brefs délais un accord sur la délimitation du tronçon terrestre de la frontière russo-ukrainienne, a annoncé ce vendredi 30-04 lors d'un point de presse à Moscou le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko.
"La Russie et l'Ukraine préparent un projet d'accord bilatéral censé servir de base pour la délimitation du tronçon terrestre de la frontière commune. Il sera très prochainement signé", a-t-il indiqué.
Lorsque ce traité, qui est la condition sine qua non de l'éventuel passage au régime sans visa entre l'Ukraine et l'Union européenne, entrera en vigueur, les parties concernées créeront une commission conjointe qui se chargera de l'application des travaux de démarcation, a expliqué le porte-parole.
En outre M.Nesterenko a déclaré les deux Etats poursuivaient des consultations sur le règlement du problème de la mer Azov et de l'isthme de Kertch et que les parties recherchaient activement des solutions communes mutuellement profitables.
L'Ukraine souhaite tracer la frontière entre les deux pays sur la base de la limite administrative qui existait entre les républiques soviétiques de Russie et d'Ukraine, au sein de l'URSS. Moscou refuse de reconnaître le "tracé de la frontière d'État" établi unilatéralement par Kiev dans ces eaux en 1999. Moscou rappelle que, conformément à la législation soviétique, les eaux intérieures entre les républiques de l'URSS n'étaient pas délimitées et propose de s'en tenir aux normes internationales qui prévoient que la frontière suit le chenal navigable.
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Caricature en provenance de Lviv...
Ca veut tout dire ...
No comment
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Svoboda a écrit:Une grande manifestation nationale est prévue à Kiev ,le 11 mai ...
!
Pq le 11 mai ?
L'assemblée plénière de la Rada doit avoir lieu ce jour ...
Des dizaines de milliers de personnes seront présentes à Kiev pour empêcher le travail du parlement et pour obtenir que des élections soient convoquées !
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Ukraine/Russie: accord sur le gaz
Medvedev à Kiev pour discuter de gaz sur fond de nervosité en Ukraine
(AFP / 15 mai 2010 14h26) KIEV - Le président russe, Dmitri Medvedev, entame lundi une visite de deux jours à Kiev pour évoquer notamment un projet de fusion entre le géant russe Gazprom et la société ukrainienne Naftogaz, sur fond de nervosité en Ukraine après le brusque rapprochement avec Moscou.
"Je suppose que les deux présidents n'ignoreront pas ce dossier", a indiqué vendredi le chef de l'administration présidentielle russe, Sergueï Narychkine. "Il faut examiner sérieusement cette question, et cet examen est en cours", a-t-il souligné.
L'idée de fusionner Gazprom, premier producteur mondial de gaz, avec son homologue ukrainien Naftogaz, en difficulté, a été émise par le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, sans pour autant susciter l'enthousiasme de Kiev.
Le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, qui a entamé un rapprochement spectaculaire avec Moscou depuis son élection en février, a d'ores et déjà jugé cette fusion "impossible" dans une interview à la BBC publiée vendredi matin.
"Si c'est à 50-50, ce serait intéressant", a-t-il d'abord suggéré, alors que, selon des experts, la part ukrainienne dans cette union ne dépasserait en réalité pas 8%.
"Nous comprenons qu'il est impossible de le faire à 50-50. Car Gazprom ne l'acceptera jamais, la Russie ne l'acceptera pas. C'est une blague. Et une fusion sous toute autre condition est impossible", a résumé M. Ianoukovitch.
Il souhaite en revanche former un consortium avec la Russie et l'Union européenne, afin de moderniser son système de gazoducs par lequel transitent 80% des livraisons du gaz russe vers l'Europe.
Kiev craint de perdre sa position de transitaire avec la construction par la Russie de ses gazoducs North Stream et South Stream contournant l'Ukraine.
Le voyage de M. Medvedev russe suscite une vive inquiétude de l'opposition pro-occidentale ukrainienne, qui redoute la signature d'accords défavorables pour le pays.
D'autant plus que la précédente venue de M. Medvedev en avril s'était soldée par la signature surprise d'un document sur le prolongement de 25 ans du bail de la base navale russe en Crimée (sud), en échange d'une ristourne gazière, décision relevant de la "haute trahison" aux yeux des opposants.
Ces derniers ont rassemblé mardi 2.000 manifestants à Kiev pour dénoncer la future conclusion de nouveaux accords "anti-ukrainiens" censés selon eux donner aux Russes le contrôle du nucléaire civil, de l'énergie électrique et de l'aviation en Ukraine.
Pour faire baisser la tension, le gouvernement a accepté de faire un rapport mercredi au Parlement sur ses négociations avec Moscou, assurant que sur les cinq accords devant être conclus lundi aucun ne concernait ces dossiers.
Il s'agit des documents portant sur la délimitation de la frontière ukraino-russe et l'utilisation conjointe du système russe de navigation par satellite Glonass ainsi que sur la coopération dans les secteurs bancaire, culturel et de l'éducation, a déclaré le vice-Premier ministre, Andriy Kliouïev.
Il n'a pas pour autant rassuré ses adversaires, qui jugent ses informations incomplètes. "Nous sommes convaincus" qu'il va y avoir "de nouveaux documents (...) écrits au Kremlin", a déclaré Sergui Sobolev, un député du bloc Timochenko, menaçant de nouvelles manifestations en cas d'accords secrets.
M. Medvedev, qui doit rester deux jours en Ukraine, pourrait par ailleurs visiter mardi la centrale de Tchernobyl, théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire en 1986, à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, selon des sources gouvernementales ukrainiennes.
(AFP / 15 mai 2010 14h26) KIEV - Le président russe, Dmitri Medvedev, entame lundi une visite de deux jours à Kiev pour évoquer notamment un projet de fusion entre le géant russe Gazprom et la société ukrainienne Naftogaz, sur fond de nervosité en Ukraine après le brusque rapprochement avec Moscou.
"Je suppose que les deux présidents n'ignoreront pas ce dossier", a indiqué vendredi le chef de l'administration présidentielle russe, Sergueï Narychkine. "Il faut examiner sérieusement cette question, et cet examen est en cours", a-t-il souligné.
L'idée de fusionner Gazprom, premier producteur mondial de gaz, avec son homologue ukrainien Naftogaz, en difficulté, a été émise par le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, sans pour autant susciter l'enthousiasme de Kiev.
Le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, qui a entamé un rapprochement spectaculaire avec Moscou depuis son élection en février, a d'ores et déjà jugé cette fusion "impossible" dans une interview à la BBC publiée vendredi matin.
"Si c'est à 50-50, ce serait intéressant", a-t-il d'abord suggéré, alors que, selon des experts, la part ukrainienne dans cette union ne dépasserait en réalité pas 8%.
"Nous comprenons qu'il est impossible de le faire à 50-50. Car Gazprom ne l'acceptera jamais, la Russie ne l'acceptera pas. C'est une blague. Et une fusion sous toute autre condition est impossible", a résumé M. Ianoukovitch.
Il souhaite en revanche former un consortium avec la Russie et l'Union européenne, afin de moderniser son système de gazoducs par lequel transitent 80% des livraisons du gaz russe vers l'Europe.
Kiev craint de perdre sa position de transitaire avec la construction par la Russie de ses gazoducs North Stream et South Stream contournant l'Ukraine.
Le voyage de M. Medvedev russe suscite une vive inquiétude de l'opposition pro-occidentale ukrainienne, qui redoute la signature d'accords défavorables pour le pays.
D'autant plus que la précédente venue de M. Medvedev en avril s'était soldée par la signature surprise d'un document sur le prolongement de 25 ans du bail de la base navale russe en Crimée (sud), en échange d'une ristourne gazière, décision relevant de la "haute trahison" aux yeux des opposants.
Ces derniers ont rassemblé mardi 2.000 manifestants à Kiev pour dénoncer la future conclusion de nouveaux accords "anti-ukrainiens" censés selon eux donner aux Russes le contrôle du nucléaire civil, de l'énergie électrique et de l'aviation en Ukraine.
Pour faire baisser la tension, le gouvernement a accepté de faire un rapport mercredi au Parlement sur ses négociations avec Moscou, assurant que sur les cinq accords devant être conclus lundi aucun ne concernait ces dossiers.
Il s'agit des documents portant sur la délimitation de la frontière ukraino-russe et l'utilisation conjointe du système russe de navigation par satellite Glonass ainsi que sur la coopération dans les secteurs bancaire, culturel et de l'éducation, a déclaré le vice-Premier ministre, Andriy Kliouïev.
Il n'a pas pour autant rassuré ses adversaires, qui jugent ses informations incomplètes. "Nous sommes convaincus" qu'il va y avoir "de nouveaux documents (...) écrits au Kremlin", a déclaré Sergui Sobolev, un député du bloc Timochenko, menaçant de nouvelles manifestations en cas d'accords secrets.
M. Medvedev, qui doit rester deux jours en Ukraine, pourrait par ailleurs visiter mardi la centrale de Tchernobyl, théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire en 1986, à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, selon des sources gouvernementales ukrainiennes.
Caduce62- Messages : 15213
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