Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine

[Thuramir]

Pas vraiment d'accord, les hollandais ont vonté contre l'UE, pas contre l'Ukraine:

Non à l’accord UE-Ukraine : les Néerlandais savent-ils ce qu’ils font ?

Les Néerlandais ont donc dit non à l’Ukraine, ou plutôt non à l’Europe. En rejetant l’accord entre Kiev et Bruxelles, ils ont infligé un camouflet à la construction européenne, un de plus : c’est le deuxième depuis le non à la Constitution européenne en 2005. Ils ont aussi douché les attentes ukrainiennes.

C'est sans doute en partie exact également, mais c'est d'autant plus grave. L'union Européenne politique est en miettes ! Et je doute que le premier ministre batave passe outre au résultat du référendum dans un tel contexte politique où le sentiment anti-européen a pris des proportions inattendues et imprévisibles dans ses conséquences. Une longue pause sera sans doute observée avant de relancer le processus.

[Krispoluk]

Les dirigeants européens et les "autorités" de Bruxelles ont ignoré superbement les nombreux signes de doute et de défiance envoyés par leurs citoyens :

- Crises de l'agriculture,
- Dumping social des pays de l'est,
- Crise des migrants,
- Frontières passoires et implantation de cellules terroristes,

L'addition commence à être un peu lourde pour l'Européen moyen    Alors, comment s'étonner ensuite des réactions de défiance ?
Même si on ne doit pas jeter indistinctement "le bébé avec l'eau du bain" la tentation est forte pour les peuples, de manifester leur mécontentement, dans les (rares) occasions où on leur donne la parole

[Александр]

En réponse à Thuramir:
C'est exactement ce que disait Dalia Grybauskaitė à ce propos.
Mais le but reste.
Même si certain s'y prennent mal



Pauvre lapinou dont on se moque tout le temps.

[benoit77]

Il faut ramener ce référendum a sa valeur:
-Il est non contraignant.
- "les néerlandais" ! non ! c'est seulement 427 939 guignols qui ont trouvé nécessaire ce referendum sur 17 millions , ça fait pas lourd.
- sur les 17 millions tous ne sont pas votants . seule une fraction est apte au vote et de cette fraction 61,59 % de 32.2% , ça fait pas lourd le "non".
- si on rapporte à l'UE, je doute que quelques idiots utiles bloquent la marche de l'union

Les gros titres sont plutôt une compilation de grosses approximations voire conneries:

des conneries dites partout:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_aux_Pays-Bas
"En octobre 2015, le Conseil indique que la procédure pour qu'un référendum sur l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne prenne place, a été complétée avec plus de 400 000 signatures d'électeurs reçues. Le référendum a eu lieu le 6 avril 2016 et a statué le rejet du traité²."

désolé mais c'est pas le référendum qui statut sur le rejet. Le referendum exprime une opinion. c'est le parlement qui a le pouvoir du rejet.

Dans une semaine, le référendum sera déjà aux oubliettes (sauf pour sputnik).

Ce "non" n'est qu'un épiphénomène pour une Ukraine qui ne dansera plus au pas du kremlin

[Александр]

Rappel, le parlement hollandais a déjà ratifié l'accord l'an passé.
Il suffit de le publier au journal officiel.

[richard]

s il vous plait est ce que ce rejet pourrait avoir un impact sur la liberalisation des visas

[Александр]

Pas du tout, ce sont deux choses différentes.
La déscision viendra encore ce mois-çi.

[Thuramir]

Les dirigeants européens et les "autorités" de Bruxelles ont ignoré superbement les nombreux signes de doute et de défiance envoyés par leurs citoyens :

- Crises de l'agriculture,
- Dumping social des pays de l'est,
- Crise des migrants,
- Frontières passoires et implantation de cellules terroristes,

L'addition commence à être un peu lourde pour l'Européen moyen    Alors, comment s'étonner ensuite des réactions de défiance ?
Même si on ne doit pas jeter indistinctement "le bébé avec l'eau du bain" la tentation est forte pour les peuples, de manifester leur mécontentement, dans les (rares) occasions où on leur donne la parole

Absolument ! Mais cela a commencé bien avant cela, au moment même de l'agrandissement de l'UE à certains pays non prêts à y entrer (Grande-Bretagne [l'emmerdeur public numéro un], Roumanie et Bulgarie notamment) ou étant des gouffres à fric vivant sur l'absence de contrôle effectif des budgets de l'Etat et sur les des détournements publics et privés (Grèce et Chypre notamment).

Aujourd'hui, les citoyens des pays fondateurs en ont réellement marre et cela se manifeste de plus en plus lors des élections et des référendums. Plusieurs nouveaux arrivants se sont tournés vers un populisme plus ou moins antidémocratique (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie).

La crise des migrants, non préparée et se heurtant à des positions aussi opposées que possible des différents Etats membres, n'a fait que précipiter le rejet populaire.

[Krispoluk]

Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde ! A force de passer par dessus la jambe de nombreux problèmes non résolus, nos politiciens de pacotille se réveillent brutalement en constatant que le "bon peuple" ne suit plus aveuglément leurs avis, en France encore plus qu'en Belgique....
Après, on pousse des cries d'orfraie et on se désespère de la montée des populismes  Bande d'incapables qui ne briguent que leur seule réélection sans "faire de vagues"...

[Александр]

Dutch opponents of Ukraine-E.U. association fail to revoke its ratification in parliament vote


Ukrainian students hold a EU flag with a sign reading "A pedagogical university", as they stand in a live chain in downtown Kiev, Ukraine, April 5, 2016 (AP Photo)

On April 6, 61% of the Dutch voted against deepening Ukraine-E.U. ties  
       

Two coalition parties and two independent MPs of the Dutch parliament voted against revoking the law on ratification of the Ukraine-E.U. Association Agreement – the government initiative put forward to a vote in Parliament by the Socialist Party of the Netherlands, according to Europeiska Pravda citing NOS.nl.

It is noted that the socialists initiated a vote not under the usual party principle, but by name. Each MP was called to say "yes" or "no" personally, according to the report.

Read also 'No one can stand in the way of Ukraine's path to Europe' - Dalia Grybauskaite

Two coalition parties and two independent deputies voted against the initiative, thus supporting the government by 75 votes to 71. One MP from the ruling Labor Party defected to the opposition.
The deputy from the Socialist Party, Harry van Bommel, who is one of the main opponents of the Association, said that he was "disappointed with the outcome of the voting." 
"The opinion of the people faded into the background," Harry van Bommel wrote on Twitter.  

Harry van Bommel ‎@harryvandesp
Teleurstelling na afwijzen motie om de referendumwet na te leven. De kiezer staat nu buitenspel. Die woordbreuk zal de PvdA stemmen kosten.
4:02 PM - 19 Apr 2016

As UNIAN reported earlier, on April 6, the Netherlands held a consultative referendum on the Ukraine-EU Association Agreement. 61% of the votes were cast against the agreement with 38.21% of the voters supporting it. The turnout was 32.28%.

On April 14, Prime Minister of the Netherlands Mark Rutte said that a decision on the Association Agreement between Ukraine and the E.U. would not be taken until late June.

The Netherlands decided to initiate putting forward amendments to the agreement as a result of the debate, with the participation of the political forces represented in parliament.

[benoit77]

Sputnik niqué !
https://fr.sputniknews.com/international/201604201024387836-ukraine-pays-bas-vote-association-ue-rejet/

z'ont les boules les Poutinophiles !?

[Александр]

Héhéhé!!!

[pyxous]

Sputnik niqué !
https://fr.sputniknews.com/international/201604201024387836-ukraine-pays-bas-vote-association-ue-rejet/

z'ont les boules les Poutinophiles !?

Spuniké   1 mois de propagande pour rien, quels visionnaires et quels nuls !  

[Александр]

Open Skies agreement between Ukraine and E.U. likely in July


Borispil (photo UNIAN)

Newly appointed Infrastructure Minister says Europe should stick to its promises 
       

Ukraine's Infrastructure Ministry hopes to sign the Open Skies E.U. deal in July 2016. Volodymyr Omelyan, the newly-appointed Infrastructure Minister of Ukraine, says the agreement is possible if there are no further delays from European part.

"Signing the Treaty on Open Skies between Ukraine and the E.U. is our key objective. This time, we have a new date [of the signing] from Brussels, and this is July 2016," Omelyan said at Ukrainian Infrastructure Forum

The minister called on Brussels to stick to its promises:

"I am not going to believe it anymore, I will publicly draw European Union's attention to the need to keep its word," Omelyan warned.

In the past years, European Union has several times postponed the signing of the treaty.

The Treaty on Open Skies came into force on January 1, 2002, and currently has 34 States Parties. It establishes a program of unarmed aerial surveillance flights over the entire territory of its participants. The treaty is designed to enhance mutual understanding and confidence by giving all participants a direct role in gathering information about military forces and activities of concern to them.

[Thuramir]

De l'importance de hisser certaines normes à celles du niveau européen et de passer des discours politiciens aux actes :

Ukraine: au moins 16 morts dans l'incendie d'un foyer pour personnes âgées
© BELGA
Au moins 16 personnes sont mortes dimanche matin dans l'incendie d'un foyer pour personnes âgées dans la périphérie de Kiev, a annoncé le ministère des situations d'urgence.
« Les corps de 17 personnes ont été trouvés sur le site de l'incendie », a déclaré le chef du service des situations d'urgence, Mykola Tchetchetkine, dans un communiqué. Le feu s'est déclaré dans un bâtiment de deux étages, servant de refuge temporaire à des personnes âgées, dans le village de Litochki, situé à une cinquantaine de km au nord de la capitale ukrainienne.
Selon les premières informations, 35 personnes se trouvaient dans le foyer quand le feu s'est déclaré au petit jour. Dix-huit personnes ont été secourues, parmi lesquelles cinq ont été hospitalisées, a précisé le service des situations d'urgence. Le feu a été éteint dans la matinée. Le président ukrainien Petro Porochenko a été informé du sinistre et le Premier ministre Vladimir Groysman a chargé une commission spéciale d'enquêter sur ce qu'il a qualifié de « terrible tragédie », a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Dans les Républiques ex-soviétiques comme l'Ukraine ou la Russie, des infrastructures hors d'âge sont encore largement utilisées et n'ont pour la plupart aucun système de prévention contre les incendies, qui y sont fréquents et affectent régulièrement les plus vulnérables comme les personnes âgées ou les malades mentaux.

[travellergillou76]

Open Skies agreement between Ukraine and E.U. likely in July


Borispil (photo UNIAN)

Newly appointed Infrastructure Minister says Europe should stick to its promises 
       

Ukraine's Infrastructure Ministry hopes to sign the Open Skies E.U. deal in July 2016. Volodymyr Omelyan, the newly-appointed Infrastructure Minister of Ukraine, says the agreement is possible if there are no further delays from European part.

"Signing the Treaty on Open Skies between Ukraine and the E.U. is our key objective. This time, we have a new date [of the signing] from Brussels, and this is July 2016," Omelyan said at Ukrainian Infrastructure Forum

The minister called on Brussels to stick to its promises:

"I am not going to believe it anymore, I will publicly draw European Union's attention to the need to keep its word," Omelyan warned.

In the past years, European Union has several times postponed the signing of the treaty.

The Treaty on Open Skies came into force on January 1, 2002, and currently has 34 States Parties. It establishes a program of unarmed aerial surveillance flights over the entire territory of its participants. The treaty is designed to enhance mutual understanding and confidence by giving all participants a direct role in gathering information about military forces and activities of concern to them.

J'ai cru comprendre que l'un des intérêts de cet accord est qu'il favorisera le développement des liaisons low cost entre l'Ukraine et l'Europe de l'Ouest, très peu développées pour l'heure.
Les vols directs restent relativement chers (320€ AR) , comparés à d'autres destinations. Un AR Paris Istanbul ne coûte par exemple que 110/120 € sur turkish airlines (excellent compagnie au demeurant).
C'est un facteur de frustration pour les ukrainiens surtout, eux dont les moyens financiers sont beaucoup plus limités que les nôtres.

[Александр]

De l'importance de hisser certaines normes à celles du niveau européen et de passer des discours politiciens aux actes :

Ukraine: au moins 16 morts dans l'incendie d'un foyer pour personnes âgées
BELGA
Au moins 16 personnes sont mortes dimanche matin dans l'incendie d'un foyer pour personnes âgées dans la périphérie de Kiev, a annoncé le ministère des situations d'urgence.
. . .

C'est le moindre que l'on puisse dire.
Pour avoir "visité" 3 jours durant un hôpital à Kiev, la situation était . . . plus que surprenante pour nous.
Ex: obligé d'envoyer une baboushka me chercher à manger, sans parler des "soins" d'un autre âge . . .

[Caduce62]

De l'importance de hisser certaines normes à celles du niveau européen et de passer des discours politiciens aux actes :

Ukraine: au moins 16 morts dans l'incendie d'un foyer pour personnes âgées
BELGA
Au moins 16 personnes sont mortes dimanche matin dans l'incendie d'un foyer pour personnes âgées dans la périphérie de Kiev, a annoncé le ministère des situations d'urgence.
. . .

C'est le moindre que l'on puisse dire.
Pour avoir "visité" 3 jours durant un hôpital à Kiev, la situation était . . . plus que surprenante pour nous.
Ex: obligé d'envoyer une baboushka me chercher à manger, sans parler des "soins" d'un autre âge . . .

C'est très variable !!
Les hôpitaux "publics" sont encore "bloqués" à l'ère soviétique 
Mais les hôpitaux "privés" n'ont rien à envier aux nôtres  notamment ceux à capitaux américains, allemands ou israéliens !!
Mon épouse s'est fait retirer un petit polype bénin dans une clinique onco-gynécologique "LISOD" proche d'Ukrainka : batiments neufs, matériel de très bonne qualité, personnel agréable, médecins compétents  mais tarifs "occidentaux" qui ne sont hélas pas à la portée de l'ukrainien moyen. J'ai payé les soins, heureusement pour une hospitalisation de jour ! J'aurai préféré qu'elle le fasse en France sur mon compte d'assuré social mais elle était inquiète à cause des saignements et ne voulait pas attendre.

[dombreizh]

je me l'info là même si ce n'est pas vraiment le sujet https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiHguPxvo7NAhXCFsAKHeXyBVkQqQIIHTAA&url=http%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Fsociete%2F1858803-20160603-ukraine-interpelle-veritable-arsenal-francais-projete-attaque-terroriste-france&usg=AFQjCNE3mfuBNLHLDW1QB-TNbNcD3jVVrw&sig2=G1ZUQqXit6BxmqN08c6AMA&bvm=bv.123664746,d.ZGg

[Александр]

Le dernier de la classe continue:

Уряд Нідерландів взяв шість тижнів на переговори щодо асоціації з Україною

Le gouvernement néerlandais a pris six semaines pour des discussions sur l'Accord d'Association avec l'Ukraine

[Александр]

Dutch government to keep seeking EU-Ukraine compromise

THE HAGUE, Netherlands (AP) -- The Dutch government says it is still searching for a legally binding compromise that will allow it to sign off on a free trade pact between the European Union and Ukraine by addressing concerns that led to voters in the Netherlands rejecting the deal in a referendum.

Prime Minister Mark Rutte wrote to lawmakers Monday that he wants to negotiate a text that makes clear that the association agreement is not a stepping stone toward full EU membership, that it does not imply any collective security guarantees or obligations for military support and that it will not give Ukrainians the right to work in the EU.

Rutte says he will keep negotiating up until the next EU summit on Dec. 15-16.

© 2016 The Associated Press.

[Matt]

Poroshenko on Ukraine-EU Association: Danger removed


Petro Poroshenko and Mark Rutte (by Petro Poroshenko Facebook)

President of Ukraine says the Netherlands does not put the process of ratification to a halt

Petro Poroshenko says the Netherlands does not put the process of ratification of the Ukraine-EU Association Agreement to a halt and continues consultations, UNIAN reports.

"The danger that seemed imminent yesterday is now eliminated. The final date of the consultations on the ratification of the Ukraine-EU Association Agreement given the outcome of the referendum in the Netherlands was set for November 1. Many sceptics, and not only in Ukraine, expected that the decision on halting the treaty's ratification by the Netherlands would be taken today," the President explained.

Poroshenko stressed that "in the past days we were able to hold intensive negotiations with our partners from the European Union."

Read also Dutch PM urgently appeals to opposition over Ukraine

"I personally held a dozen telephone conversations, including with the presidents Tusk, Juncker and Schulz, as well as with Prime Minister of the Netherlands, Rutte," Poroshenko wrote.

"It's important to remember that the Association Agreement, which I am honored to have taken part in developing, not only has economically and politically importance, but also a symbolic one. It is the epitome of Ukraine's development and progress, as well as the compass of our reforms. It is therefore important that the Netherlands are not stopping the ratification and continue consultations," President concluded.

Read also Ukraine-EU Association Dilemma: Dutch government asks for 6 more weeks

[Александр]

Même là dessus ils mentent:

Amsterdam veut des garanties de non-adhésion de l’Ukraine à l’UE

Les Pays-Bas pourraient exiger de l’UE qu’elle garantisse que l’Ukraine ne deviendra pas l’un de ses membres.

En échange d'une ratification de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, les Pays-Bas pourraient exiger que l'UE garantisse sur le papier que cet accord ne sera pas le premier pas vers une adhésion de l'Ukraine à la communauté européenne.


« Le premier ministre néerlandais Mark Rutte cherche des variantes afin de convaincre ses opposants politiques au Sénat d'approuver l'accord d'association avec l'Ukraine. L'une de ces variantes consiste dans une annexe à l'accord dans laquelle il serait fixé que l'entrée en vigueur de l'accord ne représente pas le premier pas vers l'adhésion de l'Ukraine à l'UE », a indiqué à Sputnik une source diplomatique à Bruxelles.

La veille, le gouvernement des Pays-Bas a reporté sa décision sur l'accord d'association, auquel s'étaient opposés plus de 60 % des Néerlandais lors d'un référendum en avril. Cependant, Mark Rutte a signifié au président ukrainien Piotr Porochenko qu'Amsterdam ne suspendait pas la ratification et poursuivrait les consultations.


Le gouvernement néerlandais essaiera de s'entendre, d'ici le 15 décembre, avec les partis d'opposition pour éviter le rappel de la décision de soutenir l'accord d'association UE-Ukraine.

L'accord en question a été ratifié par les parlements de tous les pays membres de l'UE excepté les Pays-Bas. Le document entrera en vigueur après avoir été ratifié par les 28 États-membres.


Et en réalité:

Aux Pays-Bas, Mark Rutte tente le pari de faire adopter le traité UE-Ukraine

Le chef du gouvernement néerlandais veut se donner un délai supplémentaire pour commencer une nouvelle discussion avec Bruxelles.


image: http://s2.lemde.fr/image/2016/11/01/534x0/5023670_6_d55a_2015-11-20-8ac91b2-5774063-01-06_0df57b423855164166b64de236489b8b.jpg

Mark Rutte, le 20 novembre 2015, à La Haye (Pays-Bas). Martijn Beekman / AFP


C’est un coup de poker qu’il croit possible de réussir in extremis : le premier ministre libéral néerlandais, Mark Rutte, veut renégocier avec ses partenaires européens le traité d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine – qu’ils ont tous signé –, et obtenir des exemptions pour son pays. Ensuite, il soumettra le texte à la première et la deuxième chambres de La Haye (sénateurs et députés), a-t-il expliqué dans une lettre envoyée lundi 31 octobre aux parlementaires. Il pourrait compter, dans la première assemblée, sur l’indispensable soutien des élus de l’Appel chrétien démocrate (CDA) et, dans l’autre, sur celui des réformistes proeuropéens de D66. La coalition libérale-socialiste est minoritaire au Sénat et ne dispose que d’un siège de majorité à la deuxième chambre, où l’un de ses députés a indiqué qu’il voterait contre le texte.

Les pronostics étaient, jusque-là, très défavorables pour M. Rutte, qui devait, en principe, annoncer mardi 1^er novembre aux députés qu’il n’était pas en mesure de faire ratifier par son pays un projet de traité rejeté par plus de 60 % des électeurs, lors d’un référendum organisé en avril. Le premier ministre a toutefois indiqué qu’il envisageait désormais une issue favorable, à la suite de négociations de dernière minute avec son opposition.

Le chef du gouvernement veut donc se donner un délai supplémentaire pour commencer une nouvelle discussion avec Bruxelles. Il demande que son pays puisse être exempté de la coopération militaire prévue avec Kiev et entend obtenir la garantie que l’Ukraine ne bénéficiera pas d’aides financières supplémentaires. Il veut également voir figurer dans l’accord la mention explicite que celui-ci ne préfigure en rien une possible adhésion de l’Ukraine à l’UE. Enfin, il s’oppose à toute promesse de libre circulation pour les travailleurs ukrainiens.

« Rester unis »

A Bruxelles, la diplomatie néerlandaise se fait fort de convaincre ses partenaires. Et le porte-parole de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, a indiqué lundi 31 octobre que celui-ci était « prêt à aider » les Pays-Bas dans la recherche d’une solution. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a, quant à lui, invité, sur Twitter, les Occidentaux à « rester unis ».

Un accord avec La Haye pourrait être entériné au prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, les 15 et 16 décembre, dans la capitale belge.

Le Conseil et la Commission seront d’autant plus enclins à faciliter les choses que le climat politique, déjà détestable à Bruxelles, serait un peu plus détérioré par une nouvelle crise. Après le psychodrame du CETA, l’affaire de la nomination de José Manuel Barroso chez Goldman Sachs ou les déclarations hasardeuses du commissaire allemand Günther Oettinger sur les « bridés » chinois ou « la Wallonie, sous-région communiste », les dirigeants aimeraient s’épargner d’autres désagréments. Et offrir un front moins désuni alors qu’ils peinent déjà à trouver une position commune face à la Russie.

Qu’a promis aux partis qui ont finalement décidé de voler à son secours le premier ministre néerlandais ? Une modification de la loi sur le référendum, affirment plusieurs sources. La ratification d’un traité international ne pourrait plus, à l’avenir, faire l’objet d’une consultation populaire. C’est ce que souhaitait notamment le parti D66. M. Rutte a toutefois démenti, lundi, avoir fait une quelconque concession. Il aurait seulement insisté auprès de ses interlocuteurs sur la nécessité de ne pas remettre en question un texte majeur pour la relation entre l’Europe et une Ukraine sous la menace russe.

Les opposants au traité lancent, eux, des diatribes contre un gouvernement qui « tord le cou à la démocratie », selon le juriste néerlandais, europhobe, Thierry Baudet, qui fut l’un des promoteurs du référendum. « Les partis qui soutiennent Rutte trahissent la démocratie », juge, quant à lui, Emile Roemer, dirigeant du Parti socialiste (SP, gauche radicale).

[Thuramir]

Même là dessus ils mentent:

Amsterdam veut des garanties de non-adhésion de l’Ukraine à l’UE

Les Pays-Bas pourraient exiger de l’UE qu’elle garantisse que l’Ukraine ne deviendra pas l’un de ses membres.

En échange d'une ratification de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, les Pays-Bas pourraient exiger que l'UE garantisse sur le papier que cet accord ne sera pas le premier pas vers une adhésion de l'Ukraine à la communauté européenne.


« Le premier ministre néerlandais Mark Rutte cherche des variantes afin de convaincre ses opposants politiques au Sénat d'approuver l'accord d'association avec l'Ukraine. L'une de ces variantes consiste dans une annexe à l'accord dans laquelle il serait fixé que l'entrée en vigueur de l'accord ne représente pas le premier pas vers l'adhésion de l'Ukraine à l'UE », a indiqué à Sputnik une source diplomatique à Bruxelles.

La veille, le gouvernement des Pays-Bas a reporté sa décision sur l'accord d'association, auquel s'étaient opposés plus de 60 % des Néerlandais lors d'un référendum en avril. Cependant, Mark Rutte a signifié au président ukrainien Piotr Porochenko qu'Amsterdam ne suspendait pas la ratification et poursuivrait les consultations.


Le gouvernement néerlandais essaiera de s'entendre, d'ici le 15 décembre, avec les partis d'opposition pour éviter le rappel de la décision de soutenir l'accord d'association UE-Ukraine.

L'accord en question a été ratifié par les parlements de tous les pays membres de l'UE excepté les Pays-Bas. Le document entrera en vigueur après avoir été ratifié par les 28 États-membres.


Et en réalité:

Aux Pays-Bas, Mark Rutte tente le pari de faire adopter le traité UE-Ukraine

Le chef du gouvernement néerlandais veut se donner un délai supplémentaire pour commencer une nouvelle discussion avec Bruxelles.


image: http://s2.lemde.fr/image/2016/11/01/534x0/5023670_6_d55a_2015-11-20-8ac91b2-5774063-01-06_0df57b423855164166b64de236489b8b.jpg

Mark Rutte, le 20 novembre 2015, à La Haye (Pays-Bas). Martijn Beekman / AFP


C’est un coup de poker qu’il croit possible de réussir in extremis : le premier ministre libéral néerlandais, Mark Rutte, veut renégocier avec ses partenaires européens le traité d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine – qu’ils ont tous signé –, et obtenir des exemptions pour son pays. Ensuite, il soumettra le texte à la première et la deuxième chambres de La Haye (sénateurs et députés), a-t-il expliqué dans une lettre envoyée lundi 31 octobre aux parlementaires. Il pourrait compter, dans la première assemblée, sur l’indispensable soutien des élus de l’Appel chrétien démocrate (CDA) et, dans l’autre, sur celui des réformistes proeuropéens de D66. La coalition libérale-socialiste est minoritaire au Sénat et ne dispose que d’un siège de majorité à la deuxième chambre, où l’un de ses députés a indiqué qu’il voterait contre le texte.

Les pronostics étaient, jusque-là, très défavorables pour M. Rutte, qui devait, en principe, annoncer mardi 1^er novembre aux députés qu’il n’était pas en mesure de faire ratifier par son pays un projet de traité rejeté par plus de 60 % des électeurs, lors d’un référendum organisé en avril. Le premier ministre a toutefois indiqué qu’il envisageait désormais une issue favorable, à la suite de négociations de dernière minute avec son opposition.

Le chef du gouvernement veut donc se donner un délai supplémentaire pour commencer une nouvelle discussion avec Bruxelles. Il demande que son pays puisse être exempté de la coopération militaire prévue avec Kiev et entend obtenir la garantie que l’Ukraine ne bénéficiera pas d’aides financières supplémentaires. Il veut également voir figurer dans l’accord la mention explicite que celui-ci ne préfigure en rien une possible adhésion de l’Ukraine à l’UE. Enfin, il s’oppose à toute promesse de libre circulation pour les travailleurs ukrainiens.

« Rester unis »

A Bruxelles, la diplomatie néerlandaise se fait fort de convaincre ses partenaires. Et le porte-parole de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, a indiqué lundi 31 octobre que celui-ci était « prêt à aider » les Pays-Bas dans la recherche d’une solution. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a, quant à lui, invité, sur Twitter, les Occidentaux à « rester unis ».

Un accord avec La Haye pourrait être entériné au prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, les 15 et 16 décembre, dans la capitale belge.

Le Conseil et la Commission seront d’autant plus enclins à faciliter les choses que le climat politique, déjà détestable à Bruxelles, serait un peu plus détérioré par une nouvelle crise. Après le psychodrame du CETA, l’affaire de la nomination de José Manuel Barroso chez Goldman Sachs ou les déclarations hasardeuses du commissaire allemand Günther Oettinger sur les « bridés » chinois ou « la Wallonie, sous-région communiste », les dirigeants aimeraient s’épargner d’autres désagréments. Et offrir un front moins désuni alors qu’ils peinent déjà à trouver une position commune face à la Russie.

Qu’a promis aux partis qui ont finalement décidé de voler à son secours le premier ministre néerlandais ? Une modification de la loi sur le référendum, affirment plusieurs sources. La ratification d’un traité international ne pourrait plus, à l’avenir, faire l’objet d’une consultation populaire. C’est ce que souhaitait notamment le parti D66. M. Rutte a toutefois démenti, lundi, avoir fait une quelconque concession. Il aurait seulement insisté auprès de ses interlocuteurs sur la nécessité de ne pas remettre en question un texte majeur pour la relation entre l’Europe et une Ukraine sous la menace russe.

Les opposants au traité lancent, eux, des diatribes contre un gouvernement qui « tord le cou à la démocratie », selon le juriste néerlandais, europhobe, Thierry Baudet, qui fut l’un des promoteurs du référendum. « Les partis qui soutiennent Rutte trahissent la démocratie », juge, quant à lui, Emile Roemer, dirigeant du Parti socialiste (SP, gauche radicale).

Sans doute la réalité est-elle différente, mais ce n'est pas gagné, loin de là ! Geert Wilders en fera sans doute un enjeu électoral pour les élections de mars 2017. Le parti de Geert Wilders semble assuré de gagner autant de sièges que celui de Mark Rutte aux prochaines élections en question, et cela risque de refroidir certains députés bataves, tous partis confondus.

[Matt]

Politique très politicienne . . .

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