Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
La haute juridiction estime que les nombreux placements en détention du principal opposant à Vladimir Poutine entre 2012 et 2014 répondaient avant tout à «mobile politique».
Correspondant à Moscou
Les arrestations et les peines de détention infligées depuis des années à l'opposant russe Alexeï Navalny ont pour but «d'étouffer le pluralisme politique» dans le pays et de «museler l'opposition».
C'est en des termes très crus que la Cour européenne des droits de l'homme a condamné jeudi les autorités russes, infligeant un sévère camouflet au Kremlin.
Pour la première fois depuis l'accession au pouvoir de Vladimir Poutine, les juges de Strasbourg accolent noir sur blanc dans leurs attendus le qualificatif «politique» à une affaire impliquant un dissident russe. Il s'agit d'ailleurs de «l'aspect fondamental» du recours intenté par le militant anticorruption contre le gouvernement, poursuit le tribunal dans ce jugement qui n'est susceptible d'aucun appel.
Le gouvernement est notamment condamné à verser à Alexeï Navalny 50.000 euros pour dommage moral, ainsi que 1 025 euros pour dommage matériel. Ni le Kremlin, ni aucun officiel russe n'ont émis jeudi le moindre commentaire.
La bête noire de Vladimir Poutine, dont le président ne mentionne jamais le nom en public, avait été interpellée à sept reprises entre 2012 et 2014. Il avait été incarcéré à deux reprises respectivement durant sept et quinze jours, pour avoir participé à des rassemblements et des manifestations réprimées par les forces de l'ordre. Il s'agit de la période qui avait suivi l'élection à un troisième mandat de Vladimir Poutine, elle-même marquée par des nombreux rassemblements populaires hostiles au Kremlin et un durcissement de la législation relative aux rassemblements publics.
Correspondant à Moscou
Les arrestations et les peines de détention infligées depuis des années à l'opposant russe Alexeï Navalny ont pour but «d'étouffer le pluralisme politique» dans le pays et de «museler l'opposition».
C'est en des termes très crus que la Cour européenne des droits de l'homme a condamné jeudi les autorités russes, infligeant un sévère camouflet au Kremlin.
Pour la première fois depuis l'accession au pouvoir de Vladimir Poutine, les juges de Strasbourg accolent noir sur blanc dans leurs attendus le qualificatif «politique» à une affaire impliquant un dissident russe. Il s'agit d'ailleurs de «l'aspect fondamental» du recours intenté par le militant anticorruption contre le gouvernement, poursuit le tribunal dans ce jugement qui n'est susceptible d'aucun appel.
Le gouvernement est notamment condamné à verser à Alexeï Navalny 50.000 euros pour dommage moral, ainsi que 1 025 euros pour dommage matériel. Ni le Kremlin, ni aucun officiel russe n'ont émis jeudi le moindre commentaire.
Violations répétées
La bête noire de Vladimir Poutine, dont le président ne mentionne jamais le nom en public, avait été interpellée à sept reprises entre 2012 et 2014. Il avait été incarcéré à deux reprises respectivement durant sept et quinze jours, pour avoir participé à des rassemblements et des manifestations réprimées par les forces de l'ordre. Il s'agit de la période qui avait suivi l'élection à un troisième mandat de Vladimir Poutine, elle-même marquée par des nombreux rassemblements populaires hostiles au Kremlin et un durcissement de la législation relative aux rassemblements publics.
pyxous- Messages : 743
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Re: Et en Russie !
De manière plus complète, voici ce que la Cour a décidé dans son arrêt de ce 15 novembre 2018 :
Dans l’affaire de Grande Chambre1 Navalnyy c. Russie (requête no 29580/12 et quatre autres), le requérant estime que son arrestation, sa détention et sa condamnation administrative à sept reprises en 2012 et 2014 ont violé ses droits et étaient motivées par des arrière-pensées politiques.
Dans son arrêt de Grande Chambre, la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu:
violation de l’article 5 § 1 (droit à la liberté et à la sûreté/légalité de l’arrestation ou de la détention), de la Convention européenne des droits de l’homme,
violation de l’article 6 § 1 (droit à un procès équitable) à raison de six procédures administratives,
non-violation de l’article 6 § 1 à raison d’une septième procédure administrative,
violation de l’article 11 (droit à la liberté de réunion et d’association).
Elle dit également, par quatorze voix contre trois, qu’il y a eu :
violation de l’article 18 (limitation de l’usage des restrictions aux droits) de la Convention européenne.
Faisant sien le raisonnement de l’arrêt rendu par la chambre dans cette affaire, la Grande Chambre a conclu à des violations des droits de M. Navalnyy sur le terrain de l’article 5 à raison de ses sept arrestations et de deux mises en détention provisoire, et sur le terrain de l’article 6 pour six des sept procès ouverts à la suite des arrestations.
La Cour a conclu également à la violation de l’article 11 au motif que deux des arrestations étaient dépourvues de buts légitimes et que les cinq autres n’étaient pas nécessaires dans une société démocratique. La Grande Chambre a largement étoffé le raisonnement de la chambre sous l’angle de cette disposition.
La Cour a estimé que le grief tiré par M. Navalnyy sur le terrain de l’article 18 d’un mobile politique sous-jacent à ses arrestations représentait un « aspect fondamental » de l’affaire. Axant son analyse sur deux des arrestations, elle a jugé que celles-ci visaient en réalité à étouffer le pluralisme politique, en violation de l’article 18, combiné avec les articles 5 et 11.
La Cour a également recommandé, sous l’angle de l’article 46 (force obligatoire et exécution des arrêts) de la Convention européenne, que le Gouvernement prenne des mesures afin de garantir le droit à la liberté de réunion pacifique en Russie.
Dans l’affaire de Grande Chambre1 Navalnyy c. Russie (requête no 29580/12 et quatre autres), le requérant estime que son arrestation, sa détention et sa condamnation administrative à sept reprises en 2012 et 2014 ont violé ses droits et étaient motivées par des arrière-pensées politiques.
Dans son arrêt de Grande Chambre, la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu:
violation de l’article 5 § 1 (droit à la liberté et à la sûreté/légalité de l’arrestation ou de la détention), de la Convention européenne des droits de l’homme,
violation de l’article 6 § 1 (droit à un procès équitable) à raison de six procédures administratives,
non-violation de l’article 6 § 1 à raison d’une septième procédure administrative,
violation de l’article 11 (droit à la liberté de réunion et d’association).
Elle dit également, par quatorze voix contre trois, qu’il y a eu :
violation de l’article 18 (limitation de l’usage des restrictions aux droits) de la Convention européenne.
Faisant sien le raisonnement de l’arrêt rendu par la chambre dans cette affaire, la Grande Chambre a conclu à des violations des droits de M. Navalnyy sur le terrain de l’article 5 à raison de ses sept arrestations et de deux mises en détention provisoire, et sur le terrain de l’article 6 pour six des sept procès ouverts à la suite des arrestations.
La Cour a conclu également à la violation de l’article 11 au motif que deux des arrestations étaient dépourvues de buts légitimes et que les cinq autres n’étaient pas nécessaires dans une société démocratique. La Grande Chambre a largement étoffé le raisonnement de la chambre sous l’angle de cette disposition.
La Cour a estimé que le grief tiré par M. Navalnyy sur le terrain de l’article 18 d’un mobile politique sous-jacent à ses arrestations représentait un « aspect fondamental » de l’affaire. Axant son analyse sur deux des arrestations, elle a jugé que celles-ci visaient en réalité à étouffer le pluralisme politique, en violation de l’article 18, combiné avec les articles 5 et 11.
La Cour a également recommandé, sous l’angle de l’article 46 (force obligatoire et exécution des arrêts) de la Convention européenne, que le Gouvernement prenne des mesures afin de garantir le droit à la liberté de réunion pacifique en Russie.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et en Russie !
Pavel Chikov à propos de la saisie des livres de Masha Hessen à la douane: les autorités limitent les droits des Russes sur la base d’un document qui ne peut être contesté
· Anna Begiashvili · 22/11/2018 18:19
Les employés du poste de douane de Pulkovo à Saint-Pétersbourg ont envoyé le livre de Masha Gessen intitulé «L’avenir, c’est l’histoire. Comment le totalitarisme a de nouveau conquis la Russie », qu'ils ont trouvée dans la correspondance du russe Sergey Golubok. Golubok a commandé le livre dans la boutique en ligne Amazon avec la livraison DHL Express. Dans le même temps, les agents des douanes se réfèrent à la décision de l'Union économique eurasienne, qui interdisait en 2015 l'importation de "documents imprimés et audiovisuels contenant des informations susceptibles de nuire aux intérêts politiques ou économiques des États membres de l'Union, à leur sécurité nationale, à leur santé et à la moralité de leurs citoyens".
Le chef du groupe de défense des droits de l'homme Agora International, Pavel Chikov, a expliqué à l'Insider que les agissements d'agents des douanes contredisaient la Constitution et qu'il était inutile de saisir les tribunaux russes de ce problème.
Les autorités peuvent dissimuler et examiner la correspondance postale, mais uniquement sur la base d'une décision de justice, ce qui n'était pas le cas en l'espèce. Cette procédure est énoncée dans la Constitution de la Fédération de Russie. Dans ce cas, les coutumes font référence à l'accord international de l'UEE et à ses dispositions. Les traités internationaux et les décisions d'organes intergouvernementaux ne peuvent être contestés devant la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie, car sa compétence est limitée et que seuls les traités internationaux non entrés en vigueur peuvent être examinés. pour la Russie. Par conséquent, ces documents de la COP ne peuvent pas aller.
Le recours devant le tribunal de l'Union économique eurasienne pose un problème distinct: apparemment, le cercle des demandeurs potentiels y est limité. Il semble que seuls les entrepreneurs peuvent y postuler. Et voici un conflit juridique très intéressant. Il s'avère que les autorités russes peuvent limiter les droits constitutionnels des citoyens russes, en se référant à un document qui n'est soumis à aucune révision. Bien entendu, Sergei Golubok, à l'instar de Masha Gessen, a le droit de faire appel des actions d'agents des douanes devant un tribunal russe et de passer en jugement. Mais s’ils ne parviennent pas à faire reconnaître ces actes comme illégaux, il sera très difficile de remettre en question un traité international. Le tribunal de l'UEE à Minsk peut les refuser, car ni Hesse ni Golubok ne sont des entrepreneurs. Et cela ne sera pas adressé à la cour russe, car ce n'est pas la compétence du CC.
Il y avait d'autres cas similaires. Le photographe Yuri Ivashchenko s'est rendu en Abkhazie et, sur le chemin du retour, des douaniers russes lui ont confisqué un ordinateur portable, un support flash, et ont également ouvert une enquête sur l'extrémisme. Rien trouvé. Ivashchenko a interjeté appel de leurs actions devant les tribunaux, mais en appel devant la CEDH, ce qui reste d'ailleurs une option pour Hesse et Golubka. Dans le cas d'un photographe, les agents des douanes se sont référés au code des douanes de l'union douanière, et il s'agit également d'un traité international. Lui aussi ne peut pas être appelé à la COP. Et il contenait une règle qui vous permet de retirer des données personnelles. Ivaschenko a eu gain de cause devant la CEDH, mais la question de la possibilité d'impunité pour violer les droits constitutionnels des Russes, cachés derrière des traités internationaux, restait irrésolue, et on ne savait pas trop comment s'y prendre. On ne voit pas clairement comment mettre en doute les dispositions de tels traités entre États, qui sont souvent acceptés par des pays qui ne sont pas guidés par des principes démocratiques et qui sont souvent en contradiction avec les accords internationaux régissant les droits et libertés.
ANNA BEGIASHVILI
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Igor Korobov, chef du renseignement militaire russe, meurt des suites d’une « longue maladie »
A 62 ans, il dirigeait le renseignement militaire russe, plus connue sous son vieil acronyme soviétique, le GRU, depuis 2016.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h02, mis à jour à 18h23
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/11/22/russie-le-chef-du-service-de-renseignement-militaire-est-mort_5387176_3214.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3sCEXYYY0fSwae3-t2LCU8yhuppLFKRHPhAPhdJYor5MIDzgUiWHl8_tY#Echobox=1542907562
Le chef du service de renseignement militaire russe, Igor Korobov, est mort à 62 ans des suites d’une « longue maladie », après avoir dirigé deux ans ce service accusé de l’empoisonnement d’un ex-agent en Angleterre et de cyberattaques à travers le monde, ont déclaré, jeudi 22 novembre, les autorités.
Le général Korobov, qui était à la tête de la direction générale du renseignement (GRU) de l’état-major des armées depuis 2016, était entré dans l’armée soviétique en 1973 et avait rejoint le renseignement militaire en 1985. Il était visé par des sanctions de Washington, qui l’ont placé sur liste noire pour les ingérences présumées du GRU, à la réputation d’être la plus puissante agence d’espionnage russe, dans l’élection de Donald Trump en 2016.
Le ministre de la défense russe, Serguei Choïgou, a salué dans un communiqué la mémoire « d’un grand homme, un Russe fidèle et un patriote ». Le président russe, Vladimir Poutine, a aussi présenté ses condoléances « à sa famille, ses proches et ses collègues », a fait savoir aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Ils avaient un dialogue constant, en tant que commandant en chef et directeur d’un des grands services de renseignement », a-t-il précisé.
La plus puissante agence d’espionnage
Fondé en 1918, le GRU, longtemps considéré comme un rival du KGB pendant l’époque soviétique, est resté longtemps peu connu du grand public. Il fait partie des trois grandes agences de renseignement russes, avec le FSB, héritier du KGB spécialisé dans les affaires intérieures, et le renseignement extérieur civil (SVR).
Ces derniers mois, plusieurs pays occidentaux ont accusé le GRU d’être impliqué dans des cyberattaques et piratages dans le monde entier et Londres l’a mis en cause dans l’empoisonnement en mars en Angleterre d’un ex-agent double russe, Sergueï Skripal. Les autorités britanniques ont émis des mandats d’arrêt contre deux agents présumés du GRU, soupçonnés d’avoir perpétré l’attaque au Novitchok, un puissant agent innervant, contre l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, le 4 mars à Salisbury, en Angleterre.
Aux Etats-Unis, le GRU a notamment été accusé d’être à l’origine du piratage des ordinateurs du parti démocrate américain, prélude au scandale de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Dans cette affaire, douze Russes présentés comme des agents du GRU ont été inculpés en juillet. Ces accusations sont rejetées par la Russie.
Le successeur d’Igor Korobov n’a pas encore été désigné, ont précisé les agences d’information russes, citant un communiqué du ministère de la défense. Son prédécesseur Igor Sergoun était mort en janvier 2016. Le premier adjoint d’Igor Korobov, le vice-amiral Igor Kostioukov, est pressenti pour lui succéder, ont affirmé des sources militaires citées par l’agence de presse officielle TASS.
A 62 ans, il dirigeait le renseignement militaire russe, plus connue sous son vieil acronyme soviétique, le GRU, depuis 2016.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h02, mis à jour à 18h23
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/11/22/russie-le-chef-du-service-de-renseignement-militaire-est-mort_5387176_3214.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3sCEXYYY0fSwae3-t2LCU8yhuppLFKRHPhAPhdJYor5MIDzgUiWHl8_tY#Echobox=1542907562
Le chef du service de renseignement militaire russe, Igor Korobov, est mort à 62 ans des suites d’une « longue maladie », après avoir dirigé deux ans ce service accusé de l’empoisonnement d’un ex-agent en Angleterre et de cyberattaques à travers le monde, ont déclaré, jeudi 22 novembre, les autorités.
Le général Korobov, qui était à la tête de la direction générale du renseignement (GRU) de l’état-major des armées depuis 2016, était entré dans l’armée soviétique en 1973 et avait rejoint le renseignement militaire en 1985. Il était visé par des sanctions de Washington, qui l’ont placé sur liste noire pour les ingérences présumées du GRU, à la réputation d’être la plus puissante agence d’espionnage russe, dans l’élection de Donald Trump en 2016.
Le ministre de la défense russe, Serguei Choïgou, a salué dans un communiqué la mémoire « d’un grand homme, un Russe fidèle et un patriote ». Le président russe, Vladimir Poutine, a aussi présenté ses condoléances « à sa famille, ses proches et ses collègues », a fait savoir aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Ils avaient un dialogue constant, en tant que commandant en chef et directeur d’un des grands services de renseignement », a-t-il précisé.
La plus puissante agence d’espionnage
Fondé en 1918, le GRU, longtemps considéré comme un rival du KGB pendant l’époque soviétique, est resté longtemps peu connu du grand public. Il fait partie des trois grandes agences de renseignement russes, avec le FSB, héritier du KGB spécialisé dans les affaires intérieures, et le renseignement extérieur civil (SVR).
Ces derniers mois, plusieurs pays occidentaux ont accusé le GRU d’être impliqué dans des cyberattaques et piratages dans le monde entier et Londres l’a mis en cause dans l’empoisonnement en mars en Angleterre d’un ex-agent double russe, Sergueï Skripal. Les autorités britanniques ont émis des mandats d’arrêt contre deux agents présumés du GRU, soupçonnés d’avoir perpétré l’attaque au Novitchok, un puissant agent innervant, contre l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, le 4 mars à Salisbury, en Angleterre.
Aux Etats-Unis, le GRU a notamment été accusé d’être à l’origine du piratage des ordinateurs du parti démocrate américain, prélude au scandale de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Dans cette affaire, douze Russes présentés comme des agents du GRU ont été inculpés en juillet. Ces accusations sont rejetées par la Russie.
Le successeur d’Igor Korobov n’a pas encore été désigné, ont précisé les agences d’information russes, citant un communiqué du ministère de la défense. Son prédécesseur Igor Sergoun était mort en janvier 2016. Le premier adjoint d’Igor Korobov, le vice-amiral Igor Kostioukov, est pressenti pour lui succéder, ont affirmé des sources militaires citées par l’agence de presse officielle TASS.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Taxer le saucisson, une mesure inacceptable pour les Russes
https://www.courrierinternational.com/article/societe-taxer-le-saucisson-une-mesure-inacceptable-pour-les-russes?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1542962656&fbclid=IwAR0cJp2RBJfmGItu3wMjHA9wk22kcqYCuKZf2ek45XbITqFjrfZvQ-jEasQ
GAZETA.RU - MOSCOU
Publié le 23/11/2018 - 06:12
Des saucissons dans une vitrine de Gueorguievsk, en Russie, le 24 août 2017. PHOTO EDUARD KORNIYENKO/REUTERS
Ces derniers jours, des rumeurs ont couru sur la prochaine taxation des produits carnés transformés, jugés nocifs pour la santé, suscitant l’émoi dans la population. Une chroniqueuse moscovite explique pourquoi les ex-Soviétiques sont, à leur corps défendant, si attachés à leur saucisson.
Du jamais vu : on a failli priver les citoyens de saucisson ! Et de saucisses ! Et de bacon ! Bref de tout ce que, chez nous, on adore. Certains experts du gouvernement avaient suggéré de taxer les produits carnés transformés. Et certains journalistes avaient écrit que le ministère de la Santé avait approuvé. Les journaux ont alors effrayé à qui mieux mieux les consommateurs, affirmant que le kilo de saucisson et de saucisse allait augmenter de 160 roubles [2 euros ; le Smic est à 150 euros].
Les gens seraient ainsi en meilleure santé. Du moins selon les experts. À l’idée d’une meilleure santé, les citoyens ont commencé à avoir les genoux qui tremblent, puis tout le reste, jusqu’à ce que la ministre Veronika Skvortsova s’empresse de démentir : ce sont des rumeurs, le ministère de la Santé n’est pas d’accord pour toucher au prix du saucisson.
Consommer moins, maigrir plus vite
La Russie subit une déferlante de mesures occidentales à la mode. Qui, dans un contexte de quasi-dénutrition, en est à l’origine ? Beaucoup aimeraient le savoir.
https://www.courrierinternational.com/article/societe-taxer-le-saucisson-une-mesure-inacceptable-pour-les-russes?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1542962656&fbclid=IwAR0cJp2RBJfmGItu3wMjHA9wk22kcqYCuKZf2ek45XbITqFjrfZvQ-jEasQ
GAZETA.RU - MOSCOU
Publié le 23/11/2018 - 06:12
Des saucissons dans une vitrine de Gueorguievsk, en Russie, le 24 août 2017. PHOTO EDUARD KORNIYENKO/REUTERS
Ces derniers jours, des rumeurs ont couru sur la prochaine taxation des produits carnés transformés, jugés nocifs pour la santé, suscitant l’émoi dans la population. Une chroniqueuse moscovite explique pourquoi les ex-Soviétiques sont, à leur corps défendant, si attachés à leur saucisson.
Du jamais vu : on a failli priver les citoyens de saucisson ! Et de saucisses ! Et de bacon ! Bref de tout ce que, chez nous, on adore. Certains experts du gouvernement avaient suggéré de taxer les produits carnés transformés. Et certains journalistes avaient écrit que le ministère de la Santé avait approuvé. Les journaux ont alors effrayé à qui mieux mieux les consommateurs, affirmant que le kilo de saucisson et de saucisse allait augmenter de 160 roubles [2 euros ; le Smic est à 150 euros].
Les gens seraient ainsi en meilleure santé. Du moins selon les experts. À l’idée d’une meilleure santé, les citoyens ont commencé à avoir les genoux qui tremblent, puis tout le reste, jusqu’à ce que la ministre Veronika Skvortsova s’empresse de démentir : ce sont des rumeurs, le ministère de la Santé n’est pas d’accord pour toucher au prix du saucisson.
Consommer moins, maigrir plus vite
La Russie subit une déferlante de mesures occidentales à la mode. Qui, dans un contexte de quasi-dénutrition, en est à l’origine ? Beaucoup aimeraient le savoir.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
La Russie cherche à mettre en prison un éminent avocat tatar de Crimée représentant des prisonniers de guerre ukrainiens sur un "extrémisme" ouvertement absurde
http://khpg.org/en/index.php?id=1544124182
Emil Kurbedinov a été libéré au cours de la nuit avec l'audience sur les charges absurdes (et répétées) dues à la reprise à 9.30 heures le 7 décembre. Il lie sa détention avec le souhait des autorités d'occupation de l'emprisonner pendant 15 jours, l'empêchant de défendre les prisonniers politiques et l'un des prisonniers de guerre ukrainiens que la Russie a saisis dans la mer d'azov le 25 novembre.
http://khpg.org/en/index.php?id=1544124182
Emil Kurbedinov a été libéré au cours de la nuit avec l'audience sur les charges absurdes (et répétées) dues à la reprise à 9.30 heures le 7 décembre. Il lie sa détention avec le souhait des autorités d'occupation de l'emprisonner pendant 15 jours, l'empêchant de défendre les prisonniers politiques et l'un des prisonniers de guerre ukrainiens que la Russie a saisis dans la mer d'azov le 25 novembre.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
La Russie devient le deuxième producteur d’armes au monde
Le pays devance désormais le Royaume-Uni, mais reste loin derrière les Etats-Unis. La France conserve sa quatrième place.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 02h41, mis à jour à 06h32
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/10/la-russie-devient-le-deuxieme-producteur-d-armes-au-monde_5394967_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR37_Yws7HE_830IgOfe8z7Y7lZicIc4B4pTUkHznK46VKD7WbbzJxOeqig#Echobox=1544406831
La Russie s’est hissée au deuxième rang des pays producteurs d’armes en 2017 derrière les Etats-Unis, une place jusque-là occupée par le Royaume-Uni, selon un rapport de l’Institut de recherche sur la paix internationale de Stockholm (Sipri) publié lundi 10 décembre.
« Les entreprises russes connaissent une croissance significative de leurs ventes d’armes depuis 2011 », a expliqué le chercheur Siemon Wezeman, dans un communiqué. Elles représentaient 9,5 % des ventes des cent plus gros producteurs mondiaux en 2017 avec un chiffre d’affaires de 37,7 milliards de dollars (33 milliards d’euros), en progression de 8,5 % par rapport à 2016, selon le rapport.
« Ceci est conforme à l’augmentation des dépenses de la Russie en matière d’achat d’armes pour moderniser ses forces armées », a ajouté le chercheur. En septembre, le pays a par ailleurs conduit les plus vastes manœuvres militaires de son histoire en Extrême-Orient, dénoncées par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) comme la répétition d’un « conflit de grande ampleur ».
Les Etats-Unis largement en tête
La deuxième place du classement était occupée, depuis 2002, par le Royaume-Uni, rétrogradé au troisième rang (9 % de la production mondiale). La France conserve la quatrième place (5,3 % de la production) et les Etats-Unis restent largement en tête.
A eux seuls, les producteurs américains représentaient 57 % du total des ventes mondiales en 2017, avec quarante-deux entreprises dans le top 100 pour un chiffre d’affaires cumulé de 226,6 milliards de dollars (environ 198 milliards d’euros).
« Les entreprises américaines bénéficient directement de la demande constante d’armes du ministère de la défense [des Etats-Unis] », a expliqué Aude Fleurant, directrice du programme de recherche sur l’armement et les dépenses militaires.
Loin derrière le premier fabricant mondial – l’américain Lockheed Martin (44,9 milliards de dollars de revenus) –, Almaz-Anteï, la première entreprise russe du classement, se place au 10e rang avec un chiffre d’affaires de 8,6 milliards de dollars (en hausse de 17 % par rapport à 2016).
C’est la première fois que la Russie parvient à hisser l’une de ses entreprises dans le top 10. Neuf autres groupes russes d’armement figurent dans le classement des cent premiers producteurs mondiaux.
Les ambitions turques
L’institut souligne aussi que les ventes des entreprises turques du secteur ont bondi de 24 % en 2017, reflétant les « ambitions d’Ankara de développer son industrie de l’armement pour répondre à une demande croissante et devenir moins dépendant des fournisseurs étrangers », selon un autre chercheur du Sipri, Pieter Wezeman.
La diplomatie chinoise en Afrique passe aussi par les armes
A noter que l’étude ne prend pas en compte le cas de la Chine, pour laquelle aucune donnée n’est disponible, note le Sipri.
La SEULE industrie qui fonctionne en Russie !!
Le pays devance désormais le Royaume-Uni, mais reste loin derrière les Etats-Unis. La France conserve sa quatrième place.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 02h41, mis à jour à 06h32
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/10/la-russie-devient-le-deuxieme-producteur-d-armes-au-monde_5394967_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR37_Yws7HE_830IgOfe8z7Y7lZicIc4B4pTUkHznK46VKD7WbbzJxOeqig#Echobox=1544406831
La Russie s’est hissée au deuxième rang des pays producteurs d’armes en 2017 derrière les Etats-Unis, une place jusque-là occupée par le Royaume-Uni, selon un rapport de l’Institut de recherche sur la paix internationale de Stockholm (Sipri) publié lundi 10 décembre.
« Les entreprises russes connaissent une croissance significative de leurs ventes d’armes depuis 2011 », a expliqué le chercheur Siemon Wezeman, dans un communiqué. Elles représentaient 9,5 % des ventes des cent plus gros producteurs mondiaux en 2017 avec un chiffre d’affaires de 37,7 milliards de dollars (33 milliards d’euros), en progression de 8,5 % par rapport à 2016, selon le rapport.
« Ceci est conforme à l’augmentation des dépenses de la Russie en matière d’achat d’armes pour moderniser ses forces armées », a ajouté le chercheur. En septembre, le pays a par ailleurs conduit les plus vastes manœuvres militaires de son histoire en Extrême-Orient, dénoncées par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) comme la répétition d’un « conflit de grande ampleur ».
Les Etats-Unis largement en tête
La deuxième place du classement était occupée, depuis 2002, par le Royaume-Uni, rétrogradé au troisième rang (9 % de la production mondiale). La France conserve la quatrième place (5,3 % de la production) et les Etats-Unis restent largement en tête.
A eux seuls, les producteurs américains représentaient 57 % du total des ventes mondiales en 2017, avec quarante-deux entreprises dans le top 100 pour un chiffre d’affaires cumulé de 226,6 milliards de dollars (environ 198 milliards d’euros).
« Les entreprises américaines bénéficient directement de la demande constante d’armes du ministère de la défense [des Etats-Unis] », a expliqué Aude Fleurant, directrice du programme de recherche sur l’armement et les dépenses militaires.
Loin derrière le premier fabricant mondial – l’américain Lockheed Martin (44,9 milliards de dollars de revenus) –, Almaz-Anteï, la première entreprise russe du classement, se place au 10e rang avec un chiffre d’affaires de 8,6 milliards de dollars (en hausse de 17 % par rapport à 2016).
C’est la première fois que la Russie parvient à hisser l’une de ses entreprises dans le top 10. Neuf autres groupes russes d’armement figurent dans le classement des cent premiers producteurs mondiaux.
Les ambitions turques
L’institut souligne aussi que les ventes des entreprises turques du secteur ont bondi de 24 % en 2017, reflétant les « ambitions d’Ankara de développer son industrie de l’armement pour répondre à une demande croissante et devenir moins dépendant des fournisseurs étrangers », selon un autre chercheur du Sipri, Pieter Wezeman.
La diplomatie chinoise en Afrique passe aussi par les armes
A noter que l’étude ne prend pas en compte le cas de la Chine, pour laquelle aucune donnée n’est disponible, note le Sipri.
La SEULE industrie qui fonctionne en Russie !!
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Re: Et en Russie !
Droits de l'homme: la Russie fait ses adieux à Lioudmila Alexeeva
AFP, publié le mardi 11 décembre 2018 à 10h13
La Russie faisait mardi ses adieux à sa plus ancienne militante des droits de l'homme, ex-dissidente soviétique et l'un des symboles de la critique du pouvoir, Lioudmila Alexeeva, décédée la semaine dernière à Moscou à l'âge de 91 ans.
Des figures de l'opposition, dont l'adversaire numéro un du Kremlin Alexeï Navalny, ainsi que des Russes ordinaires se sont rassemblés sous une neige épaisse pour rendre un dernier hommage à l'infatigable militante, lors d'une cérémonie organisée en plein centre de Moscou, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le président Vladimir Poutine doit également assister à cette cérémonie , qui a commencé à 07H00 GMT dans la Maison centrale des journalistes et qui durera pendant trois heures.
Pour sa part, Lev Ponomariov, 77 ans, l'un des militants des droits de l'homme les plus connus en Russie, qui purge actuellement une peine de 16 jours de prison pour avoir appelé à une manifestation non autorisée, s'est vu refuser le droit de venir dire un dernier adieu à Alexeeva.
Présidente du Groupe Helsinki de Moscou et membre actif du Conseil consultatif pour les droits de l'homme auprès du Kremlin, Lioudmila Alexeeva, qui a été également l'un des symboles de la résistance en URSS, puis en Russie, est décédée samedi soir dans un hôpital moscovite des suites d'une longue maladie.
"Tout le monde la respectait", a déclaré à l'AFP Natalia Magnitskaïa, une retraitée, alors qu'elle faisait la queue pour rendre un dernier hommage à la militante.
Plusieurs personnes venues à la cérémonie portaient des t-shirts en soutien aux militants des droits de l'homme incarcérés en Russie, et beaucoup tenaient des fleurs.
En 1976, Alexeeva est devenue l'un des fondateurs du Groupe Helsinki de Moscou, dont les membres seront au fil des années arrêtés et lourdement condamnés ou contraints à l'exil.
En exil, elle a continué à défendre les opposants soviétiques et écrit une histoire de la dissidence qui fait autorité encore aujourd'hui. Elle n'est revenue à Moscou qu'en 1993, après la chute de l'URSS.
Ces dernières années, Alexeeva a été de toutes les batailles, en critiquant notamment la Russie pour l'annexion en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée, qu'elle a qualifié de "honte" pour son pays.
Après la cérémonie d'adieux, le corps de la militante doit être incinéré au cimetière Troïekourvskoïe de Moscou, selon ses dernières volontés.
AFP, publié le mardi 11 décembre 2018 à 10h13
La Russie faisait mardi ses adieux à sa plus ancienne militante des droits de l'homme, ex-dissidente soviétique et l'un des symboles de la critique du pouvoir, Lioudmila Alexeeva, décédée la semaine dernière à Moscou à l'âge de 91 ans.
Des figures de l'opposition, dont l'adversaire numéro un du Kremlin Alexeï Navalny, ainsi que des Russes ordinaires se sont rassemblés sous une neige épaisse pour rendre un dernier hommage à l'infatigable militante, lors d'une cérémonie organisée en plein centre de Moscou, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le président Vladimir Poutine doit également assister à cette cérémonie , qui a commencé à 07H00 GMT dans la Maison centrale des journalistes et qui durera pendant trois heures.
Pour sa part, Lev Ponomariov, 77 ans, l'un des militants des droits de l'homme les plus connus en Russie, qui purge actuellement une peine de 16 jours de prison pour avoir appelé à une manifestation non autorisée, s'est vu refuser le droit de venir dire un dernier adieu à Alexeeva.
Présidente du Groupe Helsinki de Moscou et membre actif du Conseil consultatif pour les droits de l'homme auprès du Kremlin, Lioudmila Alexeeva, qui a été également l'un des symboles de la résistance en URSS, puis en Russie, est décédée samedi soir dans un hôpital moscovite des suites d'une longue maladie.
"Tout le monde la respectait", a déclaré à l'AFP Natalia Magnitskaïa, une retraitée, alors qu'elle faisait la queue pour rendre un dernier hommage à la militante.
Plusieurs personnes venues à la cérémonie portaient des t-shirts en soutien aux militants des droits de l'homme incarcérés en Russie, et beaucoup tenaient des fleurs.
En 1976, Alexeeva est devenue l'un des fondateurs du Groupe Helsinki de Moscou, dont les membres seront au fil des années arrêtés et lourdement condamnés ou contraints à l'exil.
En exil, elle a continué à défendre les opposants soviétiques et écrit une histoire de la dissidence qui fait autorité encore aujourd'hui. Elle n'est revenue à Moscou qu'en 1993, après la chute de l'URSS.
Ces dernières années, Alexeeva a été de toutes les batailles, en critiquant notamment la Russie pour l'annexion en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée, qu'elle a qualifié de "honte" pour son pays.
Après la cérémonie d'adieux, le corps de la militante doit être incinéré au cimetière Troïekourvskoïe de Moscou, selon ses dernières volontés.
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Re: Et en Russie !
La rivalité France-Russie en Centrafrique
Au coeur du continent africain, Paris et Moscou sont désormais en concurrence ouverte en République centrafricaine, comme en témoigne la visite sur place de la ministre française des Armées.
Radio France
Mis à jour le 11/12/2018 | 17:22
Bangui. C'est ici que se trouve depuis lundi 10 décembre et pour 48 heures la ministre française des Armées. Florence Parly n’est pas venue les mains vides, elle a apporté dans ses bagages 1 400 fusils d’assaut et des véhicules amphibie pour aider l’armée régulière centrafricaine.
Bangui, c’est la capitale de ce pays de quatre millions et demi d’habitants, un pays charnière en plein milieu du continent africain, entre le Tchad au Nord, le Soudan à l’Est et la République démocratique du Congo au Sud. Un pays ravagé par la guerre civile.
Un mois plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait lui annoncé le déblocage d’une aide française de 24 millions d’euros. Objectif : régler des arriérés de salaires et de retraites des fonctionnaires du pays et financer des constructions de ponts. Deux ans après le retrait précipité de l’opération militaire française Sangaris, restée trois ans sur place pour mettre un terme aux combats entre milices, Paris fait donc le choix de revenir.
Une offensive russe sur tous les terrains
Mais entre-temps, les Russes ont comblé le vide ! En moins d’un an. Moscou a déployé d’abord un dispositif militaire : plus de 300 officiers instructeurs, essentiellement des mercenaires dépendants d’une société privée, et aussi des milliers de fusils d’assaut et près de 300 lance-roquettes. Les militaires russes ont déjà formé plus de 1 600 soldats. Et désormais le conseiller à la sécurité du président centrafricain est russe. L’offensive de Moscou se prolonge sur le terrain politique : la Russie a initié un nouveau processus de paix pour essayer de réconcilier les 14 milices qui se partagent le pays. C’est le processus de Khartoum. Petit problème : il est en concurrence directe avec les négociations effectuées sous la houlette de la France et de l’Union africaine.
Et la Russie se déploie aussi sur le terrain culturel et social : financement d’une radio et de journaux gratuits, de concours de poèmes et de tournois de football. Et même le week-end dernier, organisation du concours de Miss Centrafrique dans le grand stade de Bangui ! Moscou voit dans ce pays abandonné une tête de pont idéale au cœur du continent africain, tout en lorgnant ses réserves minières (l’or et les diamants).
L'un des pays les plus pauvres au monde
Pour les Centrafricains eux-mêmes, tout cela ne change pas grand-chose. Le pouvoir central ne contrôle que 20% du pays. Tout le reste est en proie aux milices. Avec des tueries fréquentes : par exemple plus de 40 personnes tuées il y a trois semaines dans le centre du pays, à Alindao. Il y a bien 12 000 hommes de la force de l’ONU, la Minusca. Mais ça ne change pas grand-chose. En Centrafrique aujourd’hui, près de la moitié de la population est déplacée. Et dans l’indice de développement humain de l’ONU, la Centrafrique est classée 188e au monde, sur 189.
Au coeur du continent africain, Paris et Moscou sont désormais en concurrence ouverte en République centrafricaine, comme en témoigne la visite sur place de la ministre française des Armées.
Radio France
Mis à jour le 11/12/2018 | 17:22
Bangui. C'est ici que se trouve depuis lundi 10 décembre et pour 48 heures la ministre française des Armées. Florence Parly n’est pas venue les mains vides, elle a apporté dans ses bagages 1 400 fusils d’assaut et des véhicules amphibie pour aider l’armée régulière centrafricaine.
Bangui, c’est la capitale de ce pays de quatre millions et demi d’habitants, un pays charnière en plein milieu du continent africain, entre le Tchad au Nord, le Soudan à l’Est et la République démocratique du Congo au Sud. Un pays ravagé par la guerre civile.
Un mois plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait lui annoncé le déblocage d’une aide française de 24 millions d’euros. Objectif : régler des arriérés de salaires et de retraites des fonctionnaires du pays et financer des constructions de ponts. Deux ans après le retrait précipité de l’opération militaire française Sangaris, restée trois ans sur place pour mettre un terme aux combats entre milices, Paris fait donc le choix de revenir.
Une offensive russe sur tous les terrains
Mais entre-temps, les Russes ont comblé le vide ! En moins d’un an. Moscou a déployé d’abord un dispositif militaire : plus de 300 officiers instructeurs, essentiellement des mercenaires dépendants d’une société privée, et aussi des milliers de fusils d’assaut et près de 300 lance-roquettes. Les militaires russes ont déjà formé plus de 1 600 soldats. Et désormais le conseiller à la sécurité du président centrafricain est russe. L’offensive de Moscou se prolonge sur le terrain politique : la Russie a initié un nouveau processus de paix pour essayer de réconcilier les 14 milices qui se partagent le pays. C’est le processus de Khartoum. Petit problème : il est en concurrence directe avec les négociations effectuées sous la houlette de la France et de l’Union africaine.
Et la Russie se déploie aussi sur le terrain culturel et social : financement d’une radio et de journaux gratuits, de concours de poèmes et de tournois de football. Et même le week-end dernier, organisation du concours de Miss Centrafrique dans le grand stade de Bangui ! Moscou voit dans ce pays abandonné une tête de pont idéale au cœur du continent africain, tout en lorgnant ses réserves minières (l’or et les diamants).
L'un des pays les plus pauvres au monde
Pour les Centrafricains eux-mêmes, tout cela ne change pas grand-chose. Le pouvoir central ne contrôle que 20% du pays. Tout le reste est en proie aux milices. Avec des tueries fréquentes : par exemple plus de 40 personnes tuées il y a trois semaines dans le centre du pays, à Alindao. Il y a bien 12 000 hommes de la force de l’ONU, la Minusca. Mais ça ne change pas grand-chose. En Centrafrique aujourd’hui, près de la moitié de la population est déplacée. Et dans l’indice de développement humain de l’ONU, la Centrafrique est classée 188e au monde, sur 189.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
В Госдуме РФ предложили штрафовать и арестовывать тех, кто в интернет-постах с "явным неуважением" отзовется о государстве и органах власти. Ничего особенного, …
À la Douma d'Etat de la Fédération de Russie, ils ont proposé d'infliger une amende et d'arrêter ceux qui, sur des sites Internet avec "un manque de respect évident", parlent de l'Etat et des autorités.
À la Douma d'Etat de la Fédération de Russie, ils ont proposé d'infliger une amende et d'arrêter ceux qui, sur des sites Internet avec "un manque de respect évident", parlent de l'Etat et des autorités.
Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Entre le Venezuela et la Russie, une coopération stratégique qui inquiète
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 14/12/2018 - 17:16
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue vénézuélien Nicolás Maduro, le 5 décembre 2018, à Moscou. PHOTO / Maxim Shemetov / REUTERS.
Lors d’une rencontre à Moscou, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, et son homologue Vladimir Poutine ont signé un accord de coopération militaire et économique. Une “nouvelle alliance” dans un contexte géopolitique tendu entre les États-Unis, la Russie et le Venezuela.
Début décembre, à peine rentré du G20 qui se tenait à Buenos Aires, le président russe, Vladimir Poutine, a reçu à Moscou “la surprenante visite” de son homologue vénézuélien Nicolás Maduro, annonçait le site chaviste Aporrea, qui s’interrogeait alors longuement sur “les cadeaux de Noël” que pourrait ramener le dirigeant vénézuélien dans sa hotte :
Je suis convaincu que le président Nicolás Maduro nous rapportera de bonnes nouvelles de cette grande nation russe et de la part de notre ami Poutine.”
Ces interrogations sont désormais levées : les deux dirigeants ont annoncé à Moscou une “nouvelle alliance économique et militaire”, signale BBC Mundo
Poutine lorgne sur le pétrole et se moque du peuple vénézuélien qui continuera de crever de misère sans voir un dollar ou un rouble du pétrole
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 14/12/2018 - 17:16
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue vénézuélien Nicolás Maduro, le 5 décembre 2018, à Moscou. PHOTO / Maxim Shemetov / REUTERS.
Lors d’une rencontre à Moscou, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, et son homologue Vladimir Poutine ont signé un accord de coopération militaire et économique. Une “nouvelle alliance” dans un contexte géopolitique tendu entre les États-Unis, la Russie et le Venezuela.
Début décembre, à peine rentré du G20 qui se tenait à Buenos Aires, le président russe, Vladimir Poutine, a reçu à Moscou “la surprenante visite” de son homologue vénézuélien Nicolás Maduro, annonçait le site chaviste Aporrea, qui s’interrogeait alors longuement sur “les cadeaux de Noël” que pourrait ramener le dirigeant vénézuélien dans sa hotte :
Je suis convaincu que le président Nicolás Maduro nous rapportera de bonnes nouvelles de cette grande nation russe et de la part de notre ami Poutine.”
Ces interrogations sont désormais levées : les deux dirigeants ont annoncé à Moscou une “nouvelle alliance économique et militaire”, signale BBC Mundo
Poutine lorgne sur le pétrole et se moque du peuple vénézuélien qui continuera de crever de misère sans voir un dollar ou un rouble du pétrole
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Quelle vaste rigolade ! C'est l'unijambiste qui soutient le cul-de-jatte ou l'inverse...
Le pétrole du Venezuela est l'un des plus chers à produire... Sans investissements extérieurs, ils sont morts...
Poutine a déjà bien du mal à maintenir les niveaux de production dans son pays avec l'embargo occidental, il va en plus "aider" le Venezuela ???
Son seul intérêt est stratégique : tenter de refaire le coup des fusées de Cuba, il a sans doute besoin d'ouvrir un "nouveau Front" mais connaissant Donald, ça risque de mal se passer...
Le pétrole du Venezuela est l'un des plus chers à produire... Sans investissements extérieurs, ils sont morts...
Poutine a déjà bien du mal à maintenir les niveaux de production dans son pays avec l'embargo occidental, il va en plus "aider" le Venezuela ???
Son seul intérêt est stratégique : tenter de refaire le coup des fusées de Cuba, il a sans doute besoin d'ouvrir un "nouveau Front" mais connaissant Donald, ça risque de mal se passer...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et en Russie !
Le Venezuela cherche de l'aide à Moscou
Le pays d'Amérique latine fait face à un marasme économique sans précédent et est en recherche désespérée de soutiens internationaux.
De plus en plus bouffi le Pou ... une vrai face de rat; ça respire pas la santé !!!
pyxous- Messages : 743
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Re: Et en Russie !
Brejnev sans les médailles!
De plus en plus bouffi le Pou ... une vrai face de rat; ça respire pas la santé !!!
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et en Russie !
En Russie, Vladimir Poutine confronté à une chute de popularité
Les questions intérieures, sociales et économiques, ont dominé, jeudi, la conférence annuelle du président russe dont la côte de popularité a chuté ces derniers mois.
Par Isabelle Mandraud Publié aujourd’hui à 06h38, mis à jour à 07h02
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/21/en-russie-vladimir-poutine-confronte-a-une-chute-de-popularite_5400675_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0lqktjqtdlRju44wQJ8MIzLzKQBYltpkneaI_L093mJ6J-wNWCZTiOCBA#Echobox=1545381603
Le chef du Kremlin connaît la chanson. Depuis 2001, hormis les « années Medvedev » entre 2008 et 2012, lors de l’inversion des rôles avec son premier ministre devenu président, Vladimir Poutine se plie au rite d’une conférence annuelle.
Pas moins de trois heures d’affilée pour dresser le bilan de l’année écoulée, face à un nombre toujours croissant de journalistes – 1 702 Russes et étrangers étaient accrédités pour cette quatorzième édition qui s’est tenue, comme à l’accoutumée, au Centre international de Moscou, jeudi 20 décembre. Mais cette fois, en dépit d’un regain de tensions avec l’Occident, les questions de politique intérieure ont dominé.
« Vladimir Vladimirovitch, vous avez dressé, au début, un bilan macroéconomique qui donne l’impression que nous vivons de mieux en mieux. Les habitants de Paris devraient nous envier, si l’on en croit ces statistiques », a hasardé un journaliste après que le président eut donné lecture d’une liste d’indicateurs positifs.
Or depuis l’impopulaire réforme des retraites couplée avec une augmentation de 20 % de la TVA et une hausse des prix de l’essence, le tout annoncé le jour du coup d’envoi de la Coupe du monde de football, le 14 juin, Vladimir Poutine connaît plutôt un « trou d’air ».
Tous les sondages de ces derniers mois attestent d’une chute brutale de sa popularité, même si les chiffres feraient encore bien des envieux parmi ses homologues occidentaux : en novembre, 66 % des Russes approuvaient l’action du chef de l’Etat, contre 82 % en mars, à la veille de sa réélection, selon l’institut indépendant Levada. La confiance que la population place en lui a également régressé à 37,3 % en décembre, contre 55,3 % en mars, selon l’institut public VTSiOM. Depuis 2006, le chef du Kremlin n’avait pas connu pareille érosion sur plusieurs mois consécutifs.
C'est Macron qui va rigoler à son tour
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
La dévaluation du rouble que les Russes ne sauraient voir
Par Emmanuel Grynszpan Publié le 25/12/2018 à 21:24
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/25/20002-20181225ARTFIG00107-la-devaluation-du-rouble-que-les-russes-ne-sauraient-voir.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2K-0ktrC5-P0KYwsYT1RNu9kkdfZ5Tc8WGnRsyw3DIFeJ9qFH80TKggfg#Echobox=1545771437
Vladimir Poutine a signé la semaine dernière une loi interdisant l'affichage dans la rue d'enseignes indiquant le cours de l'euro et du dollar.
Une décision qui intervient dans un contexte favorable à la dévaluation du rouble.
Deux éléments du paysage urbain russe - le dollar et l'euro - vont disparaître en 2019. Vladimir Poutine a signé la semaine dernière une loi interdisant l'affichage dans la rue d'enseignes indiquant le cours des devises. Les panneaux montrant les cours de l'euro et du dollar à l'achat et à la vente sont visibles à intervalles réguliers le long des principales artères des villes russes.
La décision intervient dans un contexte de baisse rapide du cours du pétrole, qui a presque toujours pour corollaire en Russie une dévaluation du rouble. Le cours de l'euro vient de grimper de trois roubles au cours des deux dernières semaines (78,4 roubles pour un euro). Formellement, l'initiative vient de la banque centrale de Russie, qui souhaite «protéger les Russes d'escroqueries fréquentes» de la part des bureaux de change. Mais la justification ne convainc pas, car ces derniers sont déjà sous l'autorité de la banque centrale, qui leur délivre une licence les autorisant à opérer.
Le quotidien Vedomosti interprète la décision comme «le moyen d'éloigner du regard populaire l'indicateur le plus lisible de la situation économique dans le pays». Un sondage montre que les Russes sont de plus en plus pessimistes: ils étaient 37 % il y a un an à penser que la situation allait empirer. Ils sont désormais 50 %. Baisse du pouvoir d'achat, sanctions internationales, creusement des inégalités, nouveaux impôts, hausse de l'âge de la retraite: les sources d'anxiété ne manquent pas. Ni pour Vladimir Poutine, dont la cote de popularité est au plus bas depuis 2013, et qui répète ne pas vouloir de «gilets jaunes» chez lui.
Par Emmanuel Grynszpan Publié le 25/12/2018 à 21:24
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/25/20002-20181225ARTFIG00107-la-devaluation-du-rouble-que-les-russes-ne-sauraient-voir.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2K-0ktrC5-P0KYwsYT1RNu9kkdfZ5Tc8WGnRsyw3DIFeJ9qFH80TKggfg#Echobox=1545771437
Vladimir Poutine a signé la semaine dernière une loi interdisant l'affichage dans la rue d'enseignes indiquant le cours de l'euro et du dollar.
Une décision qui intervient dans un contexte favorable à la dévaluation du rouble.
Deux éléments du paysage urbain russe - le dollar et l'euro - vont disparaître en 2019. Vladimir Poutine a signé la semaine dernière une loi interdisant l'affichage dans la rue d'enseignes indiquant le cours des devises. Les panneaux montrant les cours de l'euro et du dollar à l'achat et à la vente sont visibles à intervalles réguliers le long des principales artères des villes russes.
La décision intervient dans un contexte de baisse rapide du cours du pétrole, qui a presque toujours pour corollaire en Russie une dévaluation du rouble. Le cours de l'euro vient de grimper de trois roubles au cours des deux dernières semaines (78,4 roubles pour un euro). Formellement, l'initiative vient de la banque centrale de Russie, qui souhaite «protéger les Russes d'escroqueries fréquentes» de la part des bureaux de change. Mais la justification ne convainc pas, car ces derniers sont déjà sous l'autorité de la banque centrale, qui leur délivre une licence les autorisant à opérer.
Le quotidien Vedomosti interprète la décision comme «le moyen d'éloigner du regard populaire l'indicateur le plus lisible de la situation économique dans le pays». Un sondage montre que les Russes sont de plus en plus pessimistes: ils étaient 37 % il y a un an à penser que la situation allait empirer. Ils sont désormais 50 %. Baisse du pouvoir d'achat, sanctions internationales, creusement des inégalités, nouveaux impôts, hausse de l'âge de la retraite: les sources d'anxiété ne manquent pas. Ni pour Vladimir Poutine, dont la cote de popularité est au plus bas depuis 2013, et qui répète ne pas vouloir de «gilets jaunes» chez lui.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
La décision est rigolote, c'est bien dans la tradition russe : à l'époque de la "grande Catherine" son premier Ministre, le Prince Potemkine organisait ses visites en province et sur l'itinéraire, pour masquer l'immense misère qui régnait dans les campagnes, faisait construire des jolis décors de théatre, isbas joliment peintes et fleuries, les moujiks sommés d'accueillir la souveraine en agitant des bouquets de fleurs et la grande Catherine était ma foi très satisfaite de voir que le peuple russe, son peuple, était très heureux et joyeux de vivre dans d'aussi jolis villages...
La "maskirovka" a toujours fait partie des traditions russes...
La "maskirovka" a toujours fait partie des traditions russes...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et en Russie !
Explosion en Russie : les secouristes ont retrouvé un bébé vivant
AFP, publié le mardi 01 janvier 2019 à 18h56
Les secouristes russes ont retrouvé vivant mardi un bébé de dix mois sous les décombres d'un immeuble dévasté la veille dans l'Oural par une explosion de gaz qui a fait au moins neuf morts et des dizaines de disparus, par un froid glacial.
"Un miracle s'est produit pour la Nouvelle Année ! Un garçon de dix mois a été sauvé !", s'est félicité le ministère russe des Situations d'urgence dans un communiqué.
Il s'agit d'un petit garçon qui s'appelle Ivan Fokine, a ensuite précisé le ministère.
"La mère du bébé est vivante. Elle est allée à l'hôpital et a reconnu son fils", a-t-il expliqué.
Selon le ministère russe de la Santé, l'enfant, qui est actuellement dans un "état extrêmement grave" et souffre de "graves engelures, d'un traumatisme crânien et de plusieurs fractures aux jambes", sera évacué à Moscou pour y être soigné dans une des meilleures cliniques pour mineurs.
Une partie de cet immeuble de neuf étages s'est effondrée dans l'explosion survenue tôt lundi, à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l'est de Moscou, dans les montagnes de l'Oural.
Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, donc à l'époque soviétique. L'explosion a complètement détruit 35 appartements et en a endommagé dix autres. Les centaines de résidents restés sans abri ont été évacués vers une école voisine.
Le bébé a été découvert peu après que les secouristes, qui se sont efforcés toute la nuit de localiser les nombreux disparus, ont dû provisoirement interrompre leurs recherches mardi matin, en raison des risques d'effondrement du bâtiment.
Le petit garçon a survécu aux températures très basses, qui sont descendues dans la nuit jusqu'à moins 27 degrés Celsius, selon l'agence TASS.
"Les secouristes ont entendu des pleurs. Le bébé a été sauvé grâce à son berceau et au fait qu'il était enveloppé dans une couverture chaude", a raconté le gouverneur de la région de Tchéliabinsk, Boris Doubrovski, sur la messagerie Telegram.
- déblayer les décombres -
Mardi matin, le ministre russe des Situations d'urgence, Evguéni Zinitchev, a annoncé une suspension des recherches en raison d'un "risque réel d'effondrement d'une partie de l'immeuble". "Il est impossible de continuer à travailler dans ces conditions", a-t-il estimé.
Les travaux en vue de stabiliser les murs ont été achevés vers 14H30 GMT et les secouristes ont recommencé à déblayer les décombres, ont fait savoir les autorités locales.
Au total, les corps sans vie de neuf victimes, toutes des adultes, ont jusqu'à présent été extraits, selon l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence. Six personnes, parmi lesquelles un garçon de 13 ans, ont été retrouvées vivantes et hospitalisées et 32 autres restent portées disparues, selon la même source.
Le gouverneur de la région a décrété une journée de deuil pour le 2 janvier, avec drapeaux en berne et annulation des spectacles de divertissement. La catastrophe a terni les festivités du Nouvel An, les plus grandes de l'année.
Le président Vladimir Poutine s'est quant à lui immédiatement rendu lundi sur les lieux. Il ferai mieux de donner de l'argent pour les hôpitaux et infrastructures de son pays plutôt que de financer ses conquêtes militaires,
Mardi, M. Poutine s'est entretenu au téléphone avec les responsables des secouristes pour tous les "remercier", selon le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes.
Située dans une région dont le sous-sol est riche en minerais, Magnitogorsk, qui compte 400.000 habitants, abrite l'une des principales aciéries de Russie.
Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu'une explosion de gaz avait été à l'origine du drame.
Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie car la plupart des infrastructures remontent à l'époque soviétique et les normes de sécurité sont souvent ignorées.
AFP, publié le mardi 01 janvier 2019 à 18h56
Les secouristes russes ont retrouvé vivant mardi un bébé de dix mois sous les décombres d'un immeuble dévasté la veille dans l'Oural par une explosion de gaz qui a fait au moins neuf morts et des dizaines de disparus, par un froid glacial.
"Un miracle s'est produit pour la Nouvelle Année ! Un garçon de dix mois a été sauvé !", s'est félicité le ministère russe des Situations d'urgence dans un communiqué.
Il s'agit d'un petit garçon qui s'appelle Ivan Fokine, a ensuite précisé le ministère.
"La mère du bébé est vivante. Elle est allée à l'hôpital et a reconnu son fils", a-t-il expliqué.
Selon le ministère russe de la Santé, l'enfant, qui est actuellement dans un "état extrêmement grave" et souffre de "graves engelures, d'un traumatisme crânien et de plusieurs fractures aux jambes", sera évacué à Moscou pour y être soigné dans une des meilleures cliniques pour mineurs.
Une partie de cet immeuble de neuf étages s'est effondrée dans l'explosion survenue tôt lundi, à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l'est de Moscou, dans les montagnes de l'Oural.
Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, donc à l'époque soviétique. L'explosion a complètement détruit 35 appartements et en a endommagé dix autres. Les centaines de résidents restés sans abri ont été évacués vers une école voisine.
Le bébé a été découvert peu après que les secouristes, qui se sont efforcés toute la nuit de localiser les nombreux disparus, ont dû provisoirement interrompre leurs recherches mardi matin, en raison des risques d'effondrement du bâtiment.
Le petit garçon a survécu aux températures très basses, qui sont descendues dans la nuit jusqu'à moins 27 degrés Celsius, selon l'agence TASS.
"Les secouristes ont entendu des pleurs. Le bébé a été sauvé grâce à son berceau et au fait qu'il était enveloppé dans une couverture chaude", a raconté le gouverneur de la région de Tchéliabinsk, Boris Doubrovski, sur la messagerie Telegram.
- déblayer les décombres -
Mardi matin, le ministre russe des Situations d'urgence, Evguéni Zinitchev, a annoncé une suspension des recherches en raison d'un "risque réel d'effondrement d'une partie de l'immeuble". "Il est impossible de continuer à travailler dans ces conditions", a-t-il estimé.
Les travaux en vue de stabiliser les murs ont été achevés vers 14H30 GMT et les secouristes ont recommencé à déblayer les décombres, ont fait savoir les autorités locales.
Au total, les corps sans vie de neuf victimes, toutes des adultes, ont jusqu'à présent été extraits, selon l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence. Six personnes, parmi lesquelles un garçon de 13 ans, ont été retrouvées vivantes et hospitalisées et 32 autres restent portées disparues, selon la même source.
Le gouverneur de la région a décrété une journée de deuil pour le 2 janvier, avec drapeaux en berne et annulation des spectacles de divertissement. La catastrophe a terni les festivités du Nouvel An, les plus grandes de l'année.
Le président Vladimir Poutine s'est quant à lui immédiatement rendu lundi sur les lieux. Il ferai mieux de donner de l'argent pour les hôpitaux et infrastructures de son pays plutôt que de financer ses conquêtes militaires,
Mardi, M. Poutine s'est entretenu au téléphone avec les responsables des secouristes pour tous les "remercier", selon le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes.
Située dans une région dont le sous-sol est riche en minerais, Magnitogorsk, qui compte 400.000 habitants, abrite l'une des principales aciéries de Russie.
Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu'une explosion de gaz avait été à l'origine du drame.
Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie car la plupart des infrastructures remontent à l'époque soviétique et les normes de sécurité sont souvent ignorées.
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