Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Quel pays n'est pas concerné ???steven21 a écrit:
hééé oui ton image est bien vraie , mais elle l est egalement pour chez nous , pas a la meme echelle , car tu vas me dire , oui mais en france on a ci , on a ca .... mais ca reste pourtant vrai.
En tout cas c'est criant en Russie
Quand sera atteint le point d'implosion ???
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 a écrit:
Quel pays n'est pas concerné ???
En tout cas c'est criant en Russie
Quand sera atteint le point d'implosion ???
haaa ce sont des rustres , ca pétera tot ou tard , comme un coup de fusil , pendant que nous , nous seront encore endormi.
steven21- Messages : 3580
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Re: Et en Russie !
steven21 a écrit:Caduce62 a écrit:
Quel pays n'est pas concerné ???
En tout cas c'est criant en Russie
Quand sera atteint le point d'implosion ???
haaa ce sont des rustres , ca pétera tot ou tard , comme un coup de fusil , pendant que nous , nous seront encore endormi.
Propos dignes d'un comptoir du café du commerce. Si c'est une implosion, cela ne pètera pas mais cela s'effondrera.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:
Propos dignes d'un comptoir du café du commerce. Si c'est une implosion, cela ne pètera pas mais cela s'effondrera.
quel est la difference d une implosion ou d une explosion d un systeme politico mediatico judiciaire ?
le resultat est le meme , le changement.
l implosion , ne veut pas forcement dire concentration , mais efondrement du systeme sur lui meme , c est a dire qu on a atteint ses limite sans aboutissement.
et l explosion , dispertion du syteme sans aboutissement .
donc le resultat sera forcement le changement.
donc peu importe le cheminement , seul le resulat compte.
steven21- Messages : 3580
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Localisation : dijon
Re: Et en Russie !
Library of Ukrainian Literature destroyed in Moscow
Library of Ukrainian Literature in Moscow, Before and After. Photo: Unian
http://euromaidanpress.com/2018/04/23/library-of-ukrainian-literature-destroyed-in-moscow/
2018/04/23 - 12:10 • CULTURE, NEWS, RUSSIA, UKRAINE
It is reported that the Library of Ukrainian Literature in Moscow has been definitively closed down.
The plate on the external wall disappeared last week from the building where the library was previously located.
It is not clear when or how the sign was removed. Former employees maintain that just a few days ago the plate bearing the inscription: “Library of Ukrainian Literature” was still visible on the building situated at 61 Trifonovskaya Street.
In addition, the library website has been blocked. When we tried to access the site at mosbul.ru, we received the following message: “Sorry, but the site is closed for reconstruction.”
Apparently, the library building has been transferred to the Department of Sports in Moscow, which plans to open the Center for Tourism Development in Moscow on the premises.
Library of Ukrainian Literature, Before and After. Photo: Unian
According to lawyer Ivan Pavlov, who represents the interests of Nataliya Sharina, former director of the library, the Moscow City Court will examine Sharina’s appeal on April 24. On June 5, 2017, Sharina was found guilty of inciting hatred against Russians, spreading “extremist” literature and embezzlement. She received a four-year suspended sentence.
Both Sharina and the state prosecutor will appear at the next court hearing.
In fact, the library stopped working a year ago and only the plate on the external wall remained. Some of the books and documents were sent to the Library of Foreign Literature; some were thrown out or destroyed.
According to one employee, visitors stopped coming to the library after the attacks began against the Ukrainian institution and after Sharina’s conviction. Moreover, some readers were investigated for their alleged interest in “extremist” and “nationalist” literature. The last two librarians were released on March 1, 2018.
On October 28, 2015, the Moscow police conducted a search of the Library of Ukrainian Literature in Moscow and planted some nationalist literature on the premises. Sharina’s home was also searched.
Nataliya Sharina
Natalya Sharina was detained on October 28, 2015 and spent a year and seven months under house arrest before being brought to trial.
On June 5, 2017, the Mishchanskiy District Court of Moscow sentenced Nataliya Sharina to four years. She was accused of distributing extremist literature, “calling for hatred and hostility against Russians”, and embezzling budget funds.
Sharina’s defense lawyer challenged the verdict. Amnesty International declared that Nataliya Sharina was a victim of a travesty of justice, while the verdict showed “utter contempt for the rule of law and highlights flaws in the independence of Russia’s judiciary”.
Translated by: Christine Chraibi
Source: Ukrayinska Pravda
Bibliothèque de la littérature ukrainienne détruite à Moscou
http://euromaidanpress.com/2018/04/23/library-of-ukrainian-literature-destroyed-in-moscow/
2018/04/23 - 12:10 • CULTURE, NOUVELLES, RUSSIE, UKRAINE
Il est rapporté que la bibliothèque de la littérature ukrainienne à Moscou a été définitivement fermée.
La plaque sur le mur extérieur a disparu la semaine dernière du bâtiment où la bibliothèque était auparavant située.
Il n'est pas clair quand et comment le signe a été enlevé. D'anciens employés soutiennent qu'il y a quelques jours à peine, la plaque portant l'inscription «Bibliothèque de la littérature ukrainienne» était encore visible sur le bâtiment situé au 61 rue Trifonovskaya.
En outre, le site Web de la bibliothèque a été bloqué. Lorsque nous avons essayé d'accéder au site à mosbul.ru, nous avons reçu le message suivant: "Désolé, mais le site est fermé pour reconstruction."
Apparemment, le bâtiment de la bibliothèque a été transféré au ministère des Sports à Moscou, qui prévoit d'ouvrir le Centre de développement du tourisme à Moscou (on peut toujours rêver ) sur les lieux.
Selon l'avocat Ivan Pavlov, qui représente les intérêts de Nataliya Sharina, ancien directeur de la bibliothèque, le tribunal de Moscou examinera l'appel de Sharina le 24 avril. Le 5 juin 2017, Sharina a été reconnue coupable d'avoir distribué de la littérature extrémiste "incitant à la haine contre les Russes" et de détournement de fonds. Elle a été condamnée à quatre ans de prison avec sursis.
En fait, la bibliothèque a cessé de fonctionner il y a un an et seule la plaque sur le mur extérieur est restée. Certains livres et documents ont été envoyés à la bibliothèque de littérature étrangère (prouvant que l'Ukraine n'a plus rien à voir avec la Russie ???); certains ont été jetés ou détruits.
Selon un employé, les visiteurs ont cessé de venir à la bibliothèque après le début des attaques contre l'institution ukrainienne et après la condamnation de Sharina. En outre, certains lecteurs ont fait l'objet d'une enquête pour leur prétendu intérêt pour la littérature «extrémiste» et «nationaliste». Les deux derniers bibliothécaires ont été libérés le 1er mars 2018.
Le 28 octobre 2015, la police de Moscou a mené une perquisition à la bibliothèque de la littérature ukrainienne à Moscou et a planté de la littérature nationaliste sur les lieux. La maison de Sharina a également été fouillée.
Natalya Sharina a été arrêtée le 28 octobre 2015 et a passé un an et sept mois en résidence surveillée avant d'être jugée.
Le 5 juin 2017, le tribunal de district de Mishchanskiy de Moscou a condamné Nataliya Sharina à quatre ans. Elle a été accusée d'avoir distribué de la littérature extrémiste, d'avoir "appelé à la haine et à l'hostilité contre les Russes" et d'avoir détourné des fonds budgétaires.
L'avocat de la défense de Sharina a contesté le verdict. Amnesty International a déclaré que Nataliya Sharina était victime d'une parodie de justice, tandis que le verdict montrait «un mépris total pour la primauté du droit et mettait en évidence les failles de l'indépendance de la justice russe».
Traduit par: Christine Chraibi
Source: Ukrayinska Pravda
Library of Ukrainian Literature in Moscow, Before and After. Photo: Unian
http://euromaidanpress.com/2018/04/23/library-of-ukrainian-literature-destroyed-in-moscow/
2018/04/23 - 12:10 • CULTURE, NEWS, RUSSIA, UKRAINE
It is reported that the Library of Ukrainian Literature in Moscow has been definitively closed down.
The plate on the external wall disappeared last week from the building where the library was previously located.
It is not clear when or how the sign was removed. Former employees maintain that just a few days ago the plate bearing the inscription: “Library of Ukrainian Literature” was still visible on the building situated at 61 Trifonovskaya Street.
In addition, the library website has been blocked. When we tried to access the site at mosbul.ru, we received the following message: “Sorry, but the site is closed for reconstruction.”
Apparently, the library building has been transferred to the Department of Sports in Moscow, which plans to open the Center for Tourism Development in Moscow on the premises.
Library of Ukrainian Literature, Before and After. Photo: Unian
According to lawyer Ivan Pavlov, who represents the interests of Nataliya Sharina, former director of the library, the Moscow City Court will examine Sharina’s appeal on April 24. On June 5, 2017, Sharina was found guilty of inciting hatred against Russians, spreading “extremist” literature and embezzlement. She received a four-year suspended sentence.
Both Sharina and the state prosecutor will appear at the next court hearing.
In fact, the library stopped working a year ago and only the plate on the external wall remained. Some of the books and documents were sent to the Library of Foreign Literature; some were thrown out or destroyed.
According to one employee, visitors stopped coming to the library after the attacks began against the Ukrainian institution and after Sharina’s conviction. Moreover, some readers were investigated for their alleged interest in “extremist” and “nationalist” literature. The last two librarians were released on March 1, 2018.
On October 28, 2015, the Moscow police conducted a search of the Library of Ukrainian Literature in Moscow and planted some nationalist literature on the premises. Sharina’s home was also searched.
Nataliya Sharina
Natalya Sharina was detained on October 28, 2015 and spent a year and seven months under house arrest before being brought to trial.
On June 5, 2017, the Mishchanskiy District Court of Moscow sentenced Nataliya Sharina to four years. She was accused of distributing extremist literature, “calling for hatred and hostility against Russians”, and embezzling budget funds.
Sharina’s defense lawyer challenged the verdict. Amnesty International declared that Nataliya Sharina was a victim of a travesty of justice, while the verdict showed “utter contempt for the rule of law and highlights flaws in the independence of Russia’s judiciary”.
Translated by: Christine Chraibi
Source: Ukrayinska Pravda
Bibliothèque de la littérature ukrainienne détruite à Moscou
http://euromaidanpress.com/2018/04/23/library-of-ukrainian-literature-destroyed-in-moscow/
2018/04/23 - 12:10 • CULTURE, NOUVELLES, RUSSIE, UKRAINE
Il est rapporté que la bibliothèque de la littérature ukrainienne à Moscou a été définitivement fermée.
La plaque sur le mur extérieur a disparu la semaine dernière du bâtiment où la bibliothèque était auparavant située.
Il n'est pas clair quand et comment le signe a été enlevé. D'anciens employés soutiennent qu'il y a quelques jours à peine, la plaque portant l'inscription «Bibliothèque de la littérature ukrainienne» était encore visible sur le bâtiment situé au 61 rue Trifonovskaya.
En outre, le site Web de la bibliothèque a été bloqué. Lorsque nous avons essayé d'accéder au site à mosbul.ru, nous avons reçu le message suivant: "Désolé, mais le site est fermé pour reconstruction."
Apparemment, le bâtiment de la bibliothèque a été transféré au ministère des Sports à Moscou, qui prévoit d'ouvrir le Centre de développement du tourisme à Moscou (on peut toujours rêver ) sur les lieux.
Selon l'avocat Ivan Pavlov, qui représente les intérêts de Nataliya Sharina, ancien directeur de la bibliothèque, le tribunal de Moscou examinera l'appel de Sharina le 24 avril. Le 5 juin 2017, Sharina a été reconnue coupable d'avoir distribué de la littérature extrémiste "incitant à la haine contre les Russes" et de détournement de fonds. Elle a été condamnée à quatre ans de prison avec sursis.
En fait, la bibliothèque a cessé de fonctionner il y a un an et seule la plaque sur le mur extérieur est restée. Certains livres et documents ont été envoyés à la bibliothèque de littérature étrangère (prouvant que l'Ukraine n'a plus rien à voir avec la Russie ???); certains ont été jetés ou détruits.
Selon un employé, les visiteurs ont cessé de venir à la bibliothèque après le début des attaques contre l'institution ukrainienne et après la condamnation de Sharina. En outre, certains lecteurs ont fait l'objet d'une enquête pour leur prétendu intérêt pour la littérature «extrémiste» et «nationaliste». Les deux derniers bibliothécaires ont été libérés le 1er mars 2018.
Le 28 octobre 2015, la police de Moscou a mené une perquisition à la bibliothèque de la littérature ukrainienne à Moscou et a planté de la littérature nationaliste sur les lieux. La maison de Sharina a également été fouillée.
Natalya Sharina a été arrêtée le 28 octobre 2015 et a passé un an et sept mois en résidence surveillée avant d'être jugée.
Le 5 juin 2017, le tribunal de district de Mishchanskiy de Moscou a condamné Nataliya Sharina à quatre ans. Elle a été accusée d'avoir distribué de la littérature extrémiste, d'avoir "appelé à la haine et à l'hostilité contre les Russes" et d'avoir détourné des fonds budgétaires.
L'avocat de la défense de Sharina a contesté le verdict. Amnesty International a déclaré que Nataliya Sharina était victime d'une parodie de justice, tandis que le verdict montrait «un mépris total pour la primauté du droit et mettait en évidence les failles de l'indépendance de la justice russe».
Traduit par: Christine Chraibi
Source: Ukrayinska Pravda
Dernière édition par Caduce62 le Mar 24 Avr - 17:03, édité 1 fois
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Re: Et en Russie !
Caduce62
Confirmation:
"La Russie a besoin de l'Europe"
Affaire Skripal, frappes punitives occidentales en Syrie : le nouveau parfum de guerre froide devient entêtant. "Mais la Russie de Poutine n'est pas l'URSS d'hier", prévient Sven Biscop (1), de l'Institut Egmont.
Le président John F. Kennedy pendant la crise des missiles à Cuba en 1962 : un épisode majeur de la vrai guerre froide entre Américains et Russes. © RALPH CRANE/GETTY IMAGES
Après l'attaque américano-franco-britannique en Syrie, Vladimir Poutine a averti que de nouvelles frappes provoqueraient " le chaos " dans les relations internationales. Ce raidissement intervient alors qu'était déjà évoqué, fin mars, le risque de "nouvelle guerre froide" à la suite de la réaction de Londres et de ses alliés à la tentative de meurtre d'un ex-agent double russe sur le sol britannique. Un retour à la guerre froide des années 1947 à 1991 ?
Aujourd'hui comme hier, les deux camps sont engagés dans une surenchère qui n'est pas que verbale : frappes et exercices militaires, expulsions massives de diplomates, annonce par le président russe de la fabrication de nouvelles armes " invincibles "... La Russie reste une puissance nucléaire. Elle est toujours capable, comme les Etats-Unis, de détruire plusieurs fois la planète. Pour autant, elle n'est plus, pour Washington, la concurrente qu'était l'Union soviétique. Elle n'est plus en mesure de sortir gagnante d'un conflit qui l'opposerait à l'Occident. Son produit intérieur brut est douze fois moins élevé que celui de l'Union européenne. Il est à peine supérieur à celui de l'ensemble Pays-Bas - Belgique. Les Russes n'ont presque rien à nous vendre, en dehors du gaz et du pétrole, alors que nos ordinateurs et nos smartphones viennent d'Asie et que les voitures chinoises vont bientôt déferler sur nos marchés.
Voulez-vous dire que la Russie n'est plus une réelle menace pour l'Europe ?
L'Europe doit tout de même rester vigilante, car les Russes poursuivent la modernisation de leur arsenal nucléaire et disposent d'armes de haute technologie. Par ailleurs, aux yeux du Kremlin, la Russie est en droit de mener des opérations conventionnelles " défensives " afin de protéger sa zone d'influence face à l'attitude de l'Otan, jugée agressive. Dans le contexte actuel de la présidence de Donald Trump et du redressement russe, les milieux politiques européens devraient porter plus d'attention à notre potentiel de dissuasion nucléaire et à nos forces conventionnelles. D'autant qu'avec Trump, tout est devenu plus problématique, vu les liens de son administration avec certains milieux russes.
La course aux armements actuelle est-elle comparable à celle qui a marqué la guerre froide ?
Non, car cette course a déjà été remportée par les Américains. Les Russes tentent de rattraper une partie de leur retard, mais la faiblesse de leur économie bride leur volonté de puissance. On nous montre des unités russes bien armées et superentraînées, mais ces troupes d'élite cachent mal l'état pitoyable des forces armées du pays. Aujourd'hui, la course aux armements se déplace vers l'Asie. La Chine ne cesse de se renforcer. Du coup, le Japon, Singapour, la Thaïlande et d'autres pays de la région modernisent leur marine, achètent des sous-marins... Pour Washington, la Russie n'est plus la menace numéro 1. La Chine a pris sa place dans la pensée militaire américaine.
Quelles sont les autres différences entre les tensions actuelles et celles de l'époque de l'URSS ?
La guerre froide opposait deux acteurs qui défendaient un système politico-économique différent. Aujourd'hui, la Russie joue sa partition dans le concert des nations capitalistes et du libre marché. Par ailleurs, l'impact mondial de l'affrontement Est-Ouest est moins sensible qu'à l'époque où le monde était bipolaire. En ce temps-là, la plupart des pays s'alignaient sur l'une ou l'autre des deux superpuissances. A présent, je constate, lors de mes voyages en Asie et en Amérique latine, que beaucoup de pays ne ressentent pas la nécessité de prendre position dans la crise ukrainienne ou dans les autres bras de fer qui opposent les Russes et les Occidentaux.
Le Kremlin ne jouit plus des relais politiques d'hier en Europe, mais les médias qu'il finance cherchent à séduire les opinions publiques étrangères. Les cyberattaques constituent le volet irrégulier de ce soft power. N'est-ce pas une autre évolution majeure dans les relations avec l'Occident ?
L'idéologie ne joue plus un rôle déterminant dans la politique d'influence russe en Europe. Le régime soviétique soutenait des " partis frères ", mais les partis communistes ont presque tous disparu. Le maître du Kremlin entretient d'ailleurs une relation pour le moins ambiguë avec le communisme. On a vu à quel point il s'est senti mal à l'aise quand il a dû organiser, l'an dernier, les célébrations du centenaire de la révolution d'Octobre. Il est imprégné par le rêve de grandeur de l'époque soviétique, mais sa référence historique est plus l'empire tsariste que l'ère bolchevique. Poutine aide l'extrême droite européenne et des partis populistes europhobes. Il tente de manipuler des scrutins européens, ce qui affaiblit l'Union et limite sa souveraineté.
Quel objectif poursuit Poutine en cherchant ainsi à diviser et à affaiblir l'Europe ?
Sa tactique est habile et opportuniste, car les Européens sont eux-mêmes, par leurs divisions, leur plus grande menace. Mais l'objectif stratégique de Poutine n'est pas clair. La Russie n'est pas, pour les Européens, un modèle politique, économique et social attractif. Qui, chez nous, voudrait des salaires, du système des pensions ou de la sécurité sociale russes ? A l'inverse, la Russie a besoin de l'argent et des investissements de l'Europe. Sans ses clients européens, elle s'écroulerait. Les tensions avec l'Occident lors de la crise ukrainienne ont conduit Moscou à se rapprocher de Pékin. Mais les Russes ont réalisé que les Chinois ne pouvaient remplacer les Européens, en particulier sur le marché de l'énergie. De plus, la relation sino-russe est compliquée : la Russie digère mal d'avoir été dépassée par la Chine et les Chinois sont vexés d'être encore traités par les Russes comme les " petits frères ". Mes collègues du monde académique russe se disent conscients de l'intérêt pour leur pays de rebâtir une relation de bon voisinage avec l'Union européenne. On pouvait espérer que Poutine, une fois réélu, arrondisse les angles avec ses partenaires européens. Ce ne sera pas le cas de sitôt, vu l'escalade diplomatique actuelle.
Capalest a écrit:La technologie des missiles russes a rendu obsolète les trillions de dollars de la marine américaine
Caduce a écrit:A mettre dans la rubrique Propagande ou mieux Blagues russes
L'Iran n'est pas prêt de commander d'autres systèmes anti-missiles russes qui sont aussi efficace qu'une passoire
Hormis quelques bugs normaux pour une première utilisation, nos missiles Scalp et Narval ont fait preuve d'efficacité (100% des missiles français ont touché leur cible sans être intercepté ! et confirmé par une source sûr ) même si les cibles étaient "symboliques"
De quoi doper nos futurs ventes d'armes qui malgré les remarques de certains bisounours, font marcher nos industries et notre commerce ! chez T...., on dit que pour 1 missile utilisé par la France, c'est 10 de vendus à l'étranger !!
Confirmation:
"La Russie a besoin de l'Europe"
Affaire Skripal, frappes punitives occidentales en Syrie : le nouveau parfum de guerre froide devient entêtant. "Mais la Russie de Poutine n'est pas l'URSS d'hier", prévient Sven Biscop (1), de l'Institut Egmont.
Le président John F. Kennedy pendant la crise des missiles à Cuba en 1962 : un épisode majeur de la vrai guerre froide entre Américains et Russes. © RALPH CRANE/GETTY IMAGES
Après l'attaque américano-franco-britannique en Syrie, Vladimir Poutine a averti que de nouvelles frappes provoqueraient " le chaos " dans les relations internationales. Ce raidissement intervient alors qu'était déjà évoqué, fin mars, le risque de "nouvelle guerre froide" à la suite de la réaction de Londres et de ses alliés à la tentative de meurtre d'un ex-agent double russe sur le sol britannique. Un retour à la guerre froide des années 1947 à 1991 ?
Aujourd'hui comme hier, les deux camps sont engagés dans une surenchère qui n'est pas que verbale : frappes et exercices militaires, expulsions massives de diplomates, annonce par le président russe de la fabrication de nouvelles armes " invincibles "... La Russie reste une puissance nucléaire. Elle est toujours capable, comme les Etats-Unis, de détruire plusieurs fois la planète. Pour autant, elle n'est plus, pour Washington, la concurrente qu'était l'Union soviétique. Elle n'est plus en mesure de sortir gagnante d'un conflit qui l'opposerait à l'Occident. Son produit intérieur brut est douze fois moins élevé que celui de l'Union européenne. Il est à peine supérieur à celui de l'ensemble Pays-Bas - Belgique. Les Russes n'ont presque rien à nous vendre, en dehors du gaz et du pétrole, alors que nos ordinateurs et nos smartphones viennent d'Asie et que les voitures chinoises vont bientôt déferler sur nos marchés.
Voulez-vous dire que la Russie n'est plus une réelle menace pour l'Europe ?
L'Europe doit tout de même rester vigilante, car les Russes poursuivent la modernisation de leur arsenal nucléaire et disposent d'armes de haute technologie. Par ailleurs, aux yeux du Kremlin, la Russie est en droit de mener des opérations conventionnelles " défensives " afin de protéger sa zone d'influence face à l'attitude de l'Otan, jugée agressive. Dans le contexte actuel de la présidence de Donald Trump et du redressement russe, les milieux politiques européens devraient porter plus d'attention à notre potentiel de dissuasion nucléaire et à nos forces conventionnelles. D'autant qu'avec Trump, tout est devenu plus problématique, vu les liens de son administration avec certains milieux russes.
La course aux armements actuelle est-elle comparable à celle qui a marqué la guerre froide ?
Non, car cette course a déjà été remportée par les Américains. Les Russes tentent de rattraper une partie de leur retard, mais la faiblesse de leur économie bride leur volonté de puissance. On nous montre des unités russes bien armées et superentraînées, mais ces troupes d'élite cachent mal l'état pitoyable des forces armées du pays. Aujourd'hui, la course aux armements se déplace vers l'Asie. La Chine ne cesse de se renforcer. Du coup, le Japon, Singapour, la Thaïlande et d'autres pays de la région modernisent leur marine, achètent des sous-marins... Pour Washington, la Russie n'est plus la menace numéro 1. La Chine a pris sa place dans la pensée militaire américaine.
Pour Sven Biscop, la Russie ne constitue pas un modèle attractif pour les Européens. © DR
Quelles sont les autres différences entre les tensions actuelles et celles de l'époque de l'URSS ?
La guerre froide opposait deux acteurs qui défendaient un système politico-économique différent. Aujourd'hui, la Russie joue sa partition dans le concert des nations capitalistes et du libre marché. Par ailleurs, l'impact mondial de l'affrontement Est-Ouest est moins sensible qu'à l'époque où le monde était bipolaire. En ce temps-là, la plupart des pays s'alignaient sur l'une ou l'autre des deux superpuissances. A présent, je constate, lors de mes voyages en Asie et en Amérique latine, que beaucoup de pays ne ressentent pas la nécessité de prendre position dans la crise ukrainienne ou dans les autres bras de fer qui opposent les Russes et les Occidentaux.
Le Kremlin ne jouit plus des relais politiques d'hier en Europe, mais les médias qu'il finance cherchent à séduire les opinions publiques étrangères. Les cyberattaques constituent le volet irrégulier de ce soft power. N'est-ce pas une autre évolution majeure dans les relations avec l'Occident ?
L'idéologie ne joue plus un rôle déterminant dans la politique d'influence russe en Europe. Le régime soviétique soutenait des " partis frères ", mais les partis communistes ont presque tous disparu. Le maître du Kremlin entretient d'ailleurs une relation pour le moins ambiguë avec le communisme. On a vu à quel point il s'est senti mal à l'aise quand il a dû organiser, l'an dernier, les célébrations du centenaire de la révolution d'Octobre. Il est imprégné par le rêve de grandeur de l'époque soviétique, mais sa référence historique est plus l'empire tsariste que l'ère bolchevique. Poutine aide l'extrême droite européenne et des partis populistes europhobes. Il tente de manipuler des scrutins européens, ce qui affaiblit l'Union et limite sa souveraineté.
Quel objectif poursuit Poutine en cherchant ainsi à diviser et à affaiblir l'Europe ?
Sa tactique est habile et opportuniste, car les Européens sont eux-mêmes, par leurs divisions, leur plus grande menace. Mais l'objectif stratégique de Poutine n'est pas clair. La Russie n'est pas, pour les Européens, un modèle politique, économique et social attractif. Qui, chez nous, voudrait des salaires, du système des pensions ou de la sécurité sociale russes ? A l'inverse, la Russie a besoin de l'argent et des investissements de l'Europe. Sans ses clients européens, elle s'écroulerait. Les tensions avec l'Occident lors de la crise ukrainienne ont conduit Moscou à se rapprocher de Pékin. Mais les Russes ont réalisé que les Chinois ne pouvaient remplacer les Européens, en particulier sur le marché de l'énergie. De plus, la relation sino-russe est compliquée : la Russie digère mal d'avoir été dépassée par la Chine et les Chinois sont vexés d'être encore traités par les Russes comme les " petits frères ". Mes collègues du monde académique russe se disent conscients de l'intérêt pour leur pays de rebâtir une relation de bon voisinage avec l'Union européenne. On pouvait espérer que Poutine, une fois réélu, arrondisse les angles avec ses partenaires européens. Ce ne sera pas le cas de sitôt, vu l'escalade diplomatique actuelle.
(1) Spécialiste de la stratégie, Sven Biscop est professeur à l'université de Gand et directeur de recherche à l'Institut Egmont, think tank basé à Bruxelles.
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Caduce62Capalest a écrit:La technologie des missiles russes a rendu obsolète les trillions de dollars de la marine américaine
Caduce a écrit:A mettre dans la rubrique Propagande ou mieux Blagues russes
L'Iran n'est pas prêt de commander d'autres systèmes anti-missiles russes qui sont aussi efficace qu'une passoire
Hormis quelques bugs normaux pour une première utilisation, nos missiles Scalp et Narval ont fait preuve d'efficacité (100% des missiles français ont touché leur cible sans être intercepté ! et confirmé par une source sûr ) même si les cibles étaient "symboliques"
De quoi doper nos futurs ventes d'armes qui malgré les remarques de certains bisounours, font marcher nos industries et notre commerce ! chez T...., on dit que pour 1 missile utilisé par la France, c'est 10 de vendus à l'étranger !!
Confirmation:
"La Russie a besoin de l'Europe"
Affaire Skripal, frappes punitives occidentales en Syrie : le nouveau parfum de guerre froide devient entêtant. "Mais la Russie de Poutine n'est pas l'URSS d'hier", prévient Sven Biscop (1), de l'Institut Egmont.
Le président John F. Kennedy pendant la crise des missiles à Cuba en 1962 : un épisode majeur de la vrai guerre froide entre Américains et Russes. © RALPH CRANE/GETTY IMAGES
Après l'attaque américano-franco-britannique en Syrie, Vladimir Poutine a averti que de nouvelles frappes provoqueraient " le chaos " dans les relations internationales. Ce raidissement intervient alors qu'était déjà évoqué, fin mars, le risque de "nouvelle guerre froide" à la suite de la réaction de Londres et de ses alliés à la tentative de meurtre d'un ex-agent double russe sur le sol britannique. Un retour à la guerre froide des années 1947 à 1991 ?
Aujourd'hui comme hier, les deux camps sont engagés dans une surenchère qui n'est pas que verbale : frappes et exercices militaires, expulsions massives de diplomates, annonce par le président russe de la fabrication de nouvelles armes " invincibles "... La Russie reste une puissance nucléaire. Elle est toujours capable, comme les Etats-Unis, de détruire plusieurs fois la planète. Pour autant, elle n'est plus, pour Washington, la concurrente qu'était l'Union soviétique. Elle n'est plus en mesure de sortir gagnante d'un conflit qui l'opposerait à l'Occident. Son produit intérieur brut est douze fois moins élevé que celui de l'Union européenne. Il est à peine supérieur à celui de l'ensemble Pays-Bas - Belgique. Les Russes n'ont presque rien à nous vendre, en dehors du gaz et du pétrole, alors que nos ordinateurs et nos smartphones viennent d'Asie et que les voitures chinoises vont bientôt déferler sur nos marchés.
Voulez-vous dire que la Russie n'est plus une réelle menace pour l'Europe ?
L'Europe doit tout de même rester vigilante, car les Russes poursuivent la modernisation de leur arsenal nucléaire et disposent d'armes de haute technologie. Par ailleurs, aux yeux du Kremlin, la Russie est en droit de mener des opérations conventionnelles " défensives " afin de protéger sa zone d'influence face à l'attitude de l'Otan, jugée agressive. Dans le contexte actuel de la présidence de Donald Trump et du redressement russe, les milieux politiques européens devraient porter plus d'attention à notre potentiel de dissuasion nucléaire et à nos forces conventionnelles. D'autant qu'avec Trump, tout est devenu plus problématique, vu les liens de son administration avec certains milieux russes.
La course aux armements actuelle est-elle comparable à celle qui a marqué la guerre froide ?
Non, car cette course a déjà été remportée par les Américains. Les Russes tentent de rattraper une partie de leur retard, mais la faiblesse de leur économie bride leur volonté de puissance. On nous montre des unités russes bien armées et superentraînées, mais ces troupes d'élite cachent mal l'état pitoyable des forces armées du pays. Aujourd'hui, la course aux armements se déplace vers l'Asie. La Chine ne cesse de se renforcer. Du coup, le Japon, Singapour, la Thaïlande et d'autres pays de la région modernisent leur marine, achètent des sous-marins... Pour Washington, la Russie n'est plus la menace numéro 1. La Chine a pris sa place dans la pensée militaire américaine.Pour Sven Biscop, la Russie ne constitue pas un modèle attractif pour les Européens. © DR
Quelles sont les autres différences entre les tensions actuelles et celles de l'époque de l'URSS ?
La guerre froide opposait deux acteurs qui défendaient un système politico-économique différent. Aujourd'hui, la Russie joue sa partition dans le concert des nations capitalistes et du libre marché. Par ailleurs, l'impact mondial de l'affrontement Est-Ouest est moins sensible qu'à l'époque où le monde était bipolaire. En ce temps-là, la plupart des pays s'alignaient sur l'une ou l'autre des deux superpuissances. A présent, je constate, lors de mes voyages en Asie et en Amérique latine, que beaucoup de pays ne ressentent pas la nécessité de prendre position dans la crise ukrainienne ou dans les autres bras de fer qui opposent les Russes et les Occidentaux.
Le Kremlin ne jouit plus des relais politiques d'hier en Europe, mais les médias qu'il finance cherchent à séduire les opinions publiques étrangères. Les cyberattaques constituent le volet irrégulier de ce soft power. N'est-ce pas une autre évolution majeure dans les relations avec l'Occident ?
L'idéologie ne joue plus un rôle déterminant dans la politique d'influence russe en Europe. Le régime soviétique soutenait des " partis frères ", mais les partis communistes ont presque tous disparu. Le maître du Kremlin entretient d'ailleurs une relation pour le moins ambiguë avec le communisme. On a vu à quel point il s'est senti mal à l'aise quand il a dû organiser, l'an dernier, les célébrations du centenaire de la révolution d'Octobre. Il est imprégné par le rêve de grandeur de l'époque soviétique, mais sa référence historique est plus l'empire tsariste que l'ère bolchevique. Poutine aide l'extrême droite européenne et des partis populistes europhobes. Il tente de manipuler des scrutins européens, ce qui affaiblit l'Union et limite sa souveraineté.
Quel objectif poursuit Poutine en cherchant ainsi à diviser et à affaiblir l'Europe ?
Sa tactique est habile et opportuniste, car les Européens sont eux-mêmes, par leurs divisions, leur plus grande menace. Mais l'objectif stratégique de Poutine n'est pas clair. La Russie n'est pas, pour les Européens, un modèle politique, économique et social attractif. Qui, chez nous, voudrait des salaires, du système des pensions ou de la sécurité sociale russes ? A l'inverse, la Russie a besoin de l'argent et des investissements de l'Europe. Sans ses clients européens, elle s'écroulerait. Les tensions avec l'Occident lors de la crise ukrainienne ont conduit Moscou à se rapprocher de Pékin. Mais les Russes ont réalisé que les Chinois ne pouvaient remplacer les Européens, en particulier sur le marché de l'énergie. De plus, la relation sino-russe est compliquée : la Russie digère mal d'avoir été dépassée par la Chine et les Chinois sont vexés d'être encore traités par les Russes comme les " petits frères ". Mes collègues du monde académique russe se disent conscients de l'intérêt pour leur pays de rebâtir une relation de bon voisinage avec l'Union européenne. On pouvait espérer que Poutine, une fois réélu, arrondisse les angles avec ses partenaires européens. Ce ne sera pas le cas de sitôt, vu l'escalade diplomatique actuelle.(1) Spécialiste de la stratégie, Sven Biscop est professeur à l'université de Gand et directeur de recherche à l'Institut Egmont, think tank basé à Bruxelles.
Je suis assez d'accord avec cette analyse. J'ajouterai que l'Europe économique a également besoin de la Russie. Pour y faire du pognon!
lemonline- Messages : 873
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Bien évidement. Ne pas perdre de vue que l'UE est "la suite" de la CEE qui était purement économique.lemonline a écrit: Je suis assez d'accord avec cette analyse. J'ajouterai que l'Europe économique a également besoin de la Russie. Pour y faire du pognon!
Et la Russie à besoin de l'UE pour y vendre son gaz et son pétrole.
CQFD.
Re: Et en Russie !
Экономика РФ на карте Европы
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Il n'y a pas de surprise, l'Inde a finalement abandonné son programme de chasseur furtif avec la Russie
Avec la mort du projet, l'avenir des avions de combat furtifs indiens et du Su-57 russe est en suspens
http://www.thedrive.com/the-war-zone/20347/its-no-surprise-india-finally-ditched-its-stealth-fighter-program-with-russia
Avec la mort du projet, l'avenir des avions de combat furtifs indiens et du Su-57 russe est en suspens
http://www.thedrive.com/the-war-zone/20347/its-no-surprise-india-finally-ditched-its-stealth-fighter-program-with-russia
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 a écrit:Il n'y a pas de surprise, l'Inde a finalement abandonné son programme de chasseur furtif avec la Russie
Avec la mort du projet, l'avenir des avions de combat furtifs indiens et du Su-57 russe est en suspens
http://www.thedrive.com/the-war-zone/20347/its-no-surprise-india-finally-ditched-its-stealth-fighter-program-with-russia
N'importe quoi ! de la propagande us !!
Le chasseur furtif est tellement au point qu'il a disparu de tout les écrans. mais il existe ! faut juste le retrouver.
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et en Russie !
L'argent va surtout dans la poche des petits copains de Poutine (lequel prélève sa quote-part)
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Bien évidement. Ne pas perdre de vue que l'UE est "la suite" de la CEE qui était purement économique.lemonline a écrit: Je suis assez d'accord avec cette analyse. J'ajouterai que l'Europe économique a également besoin de la Russie. Pour y faire du pognon!
Et la Russie à besoin de l'UE pour y vendre son gaz et son pétrole.
CQFD.
Il ne restera que le pétrole ... car les USA vont innonder le marché du pétrole .... et ce n'est pas les maneuvres de Poutine pour s'approcher de l'OPEP et essayer de limiter la production pour augmenter les prix ... qui vont changer quelque chose ...
Trump prend sa revenche sur le pétrole ... pas certain que le prix du baril remonte à plus de 60 USD ... car tous les marchés sont innodés par l'huile de schiste US ... qui ont doublé depuis 2016 leurs nombres de puits
Sans oublier que les USA ont mis des sanctions sur les avoirs et sociétés de gaz russe ... et ce même pour le projet nordstream....
Origin- Messages : 40
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Re: Et en Russie !
Origin a écrit:Matt a écrit:Bien évidement. Ne pas perdre de vue que l'UE est "la suite" de la CEE qui était purement économique.lemonline a écrit: Je suis assez d'accord avec cette analyse. J'ajouterai que l'Europe économique a également besoin de la Russie. Pour y faire du pognon!
Et la Russie à besoin de l'UE pour y vendre son gaz et son pétrole.
CQFD.
Il ne restera que le pétrole ... car les USA vont innonder le marché du pétrole .... et ce n'est pas les maneuvres de Poutine pour s'approcher de l'OPEP et essayer de limiter la production pour augmenter les prix ... qui vont changer quelque chose ...
Trump prend sa revenche sur le pétrole ... pas certain que le prix du baril remonte à plus de 60 USD ... car tous les marchés sont innodés par l'huile de schiste US ... qui ont doublé depuis 2016 leurs nombres de puits
Sans oublier que les USA ont mis des sanctions sur les avoirs et sociétés de gaz russe ... et ce même pour le projet nordstream....
Ce qui devrait interpeller quelque peu...
lemonline- Messages : 873
Date d'inscription : 12/10/2015
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Re: Et en Russie !
Les nouvelles prévisions de madame Soleil ?Origin a écrit:
Trump prend sa revenche sur le pétrole ... pas certain que le prix du baril remonte à plus de 60 USD ... car tous les marchés sont innodés par l'huile de schiste US ... qui ont doublé depuis 2016 leurs nombres de puits
Sans oublier que les USA ont mis des sanctions sur les avoirs et sociétés de gaz russe ... et ce même pour le projet nordstream....
Cours du baril de pétrole en euro dollar
· Mercredi 25 avril 2018 21:02
Le Cours du baril de pétrole en dollars: 67.90 $ (+0.20 0.30% )
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 73.89 $ (+0.03 0.04% )
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Le Kremlin se prend les pieds dans Telegram
https://www.letemps.ch/opinions/kremlin-se-prend-pieds-telegram
Dix jours après la «fermeture» de la messagerie par les autorités, la rebelle continue de fonctionner. A l’humiliation du pouvoir s’ajoute le mécontentement des internautes pour le chaos que la mesure a semé
Passé maître dans le contrôle de l’opinion publique à travers les médias, le pouvoir russe subit un revers sans précédent depuis une petite décade, tandis qu’il tente de bloquer la messagerie privilégiée par les lanceurs d’alerte, très prisée par l’élite médiatique et politique.
RosKomNadzor (RKN), le gendarme russe d’internet, a en effet ordonné le lundi 16 avril à tous les fournisseurs d’accès de bloquer immédiatement Telegram. Mais huit jours plus tard, la messagerie rebelle fonctionne toujours, tandis que des centaines de sites ont été mis hors service à cause des efforts désordonnés de RKN consistant à bloquer jusqu’à 18 millions d’adresses IP supposément utilisées par Telegram pour contourner le pare-feu.
Parmi les victimes collatérales: Google, YouTube, Amazon, dont les services fonctionnent désormais de manière erratique en Russie. Même le site de RKN s’est trouvé indisponible mardi dernier, déclenchant la risée des internautes russes. Dans la foulée, le conseiller de Vladimir Poutine pour les questions touchant à internet, Guerman Klimenko, a exigé de RKN des excuses pour le chaos provoqué sur la toile.
Une explosion
Résultat des courses: la popularité de Telegram a explosé, les tweets dénonciateurs aussi. Les téléchargements depuis la plateforme Android ont doublé depuis le 16 avril et le trafic sur sa version web Telegram.org a crû de 30% dans le même temps. Le Kremlin est incapable de suivre l’exemple chinois, raille l’éditorialiste de Vedomosti Maxime Troudolioubov: «A la différence de la Russie, la Chine ne fait pas qu’interdire, mais crée des alternatives à ce qu’elle interdit […] en comparaison avec leurs collègues chinois, nos officiels vivent à l’âge de la pierre.»
Le quotidien RBK a mené une petite enquête révélant que de nombreux députés, sénateurs et responsables politiques ont continué à utiliser Telegram après son interdiction, tout comme le leader nationaliste pro-Kremlin Vladimir Jirinovski, qui alimente son canal et n’a pas l’intention de s’en priver, confirme son attachée de presse. Même chose pour celui, très officiel, du Ministère des affaires étrangères.
Un système financier parallèle?
Citant un document confidentiel du Service fédéral de sécurité russe (FSB), le quotidien RBK révèle que le blocage de la messagerie serait motivé non pas par l’impénétrabilité du cryptage, ni par les lanceurs d’alerte, mais par le projet du fondateur de Telegram, Pavel Dourov, consistant à bâtir un système financier hors de tout contrôle étatique. Telegram a levé en février 1,7 milliard de dollars pour le lancement de sa cryptomonnaie Gram.
Pavel Dourov refuse de collaborer avec le FSB et de lui livrer les clés de cryptage garantissant l’anonymat des utilisateurs de Telegram et la confidentialité de leurs échanges. Le réseau social reste aujourd’hui l’une des dernières zones de liberté en Russie pour la circulation d’informations sur les coulisses du pouvoir, dans un pays où les services secrets ont les coudées franches pour espionner n’importe quel ministre, homme d’affaires ou journaliste. Sur les 200 millions d’usagers de la messagerie dans le monde, 12,8 millions vivent en Russie.
Une étape vers le pire?
Beaucoup d’internautes craignent finalement que le blocage de Telegram ne soit qu’une étape vers une isolation totale d’internet en Russie, perçu au Kremlin comme une intrusion hostile des puissances occidentales dans la sphère nationale, qui peut potentiellement conduire à un changement de régime. RKN ne cache pas que d’autres réseaux sociaux figurent dans sa ligne de mire, au premier rang desquels Facebook, dès le mois prochain.
https://www.letemps.ch/opinions/kremlin-se-prend-pieds-telegram
Dix jours après la «fermeture» de la messagerie par les autorités, la rebelle continue de fonctionner. A l’humiliation du pouvoir s’ajoute le mécontentement des internautes pour le chaos que la mesure a semé
Passé maître dans le contrôle de l’opinion publique à travers les médias, le pouvoir russe subit un revers sans précédent depuis une petite décade, tandis qu’il tente de bloquer la messagerie privilégiée par les lanceurs d’alerte, très prisée par l’élite médiatique et politique.
RosKomNadzor (RKN), le gendarme russe d’internet, a en effet ordonné le lundi 16 avril à tous les fournisseurs d’accès de bloquer immédiatement Telegram. Mais huit jours plus tard, la messagerie rebelle fonctionne toujours, tandis que des centaines de sites ont été mis hors service à cause des efforts désordonnés de RKN consistant à bloquer jusqu’à 18 millions d’adresses IP supposément utilisées par Telegram pour contourner le pare-feu.
Parmi les victimes collatérales: Google, YouTube, Amazon, dont les services fonctionnent désormais de manière erratique en Russie. Même le site de RKN s’est trouvé indisponible mardi dernier, déclenchant la risée des internautes russes. Dans la foulée, le conseiller de Vladimir Poutine pour les questions touchant à internet, Guerman Klimenko, a exigé de RKN des excuses pour le chaos provoqué sur la toile.
Une explosion
Résultat des courses: la popularité de Telegram a explosé, les tweets dénonciateurs aussi. Les téléchargements depuis la plateforme Android ont doublé depuis le 16 avril et le trafic sur sa version web Telegram.org a crû de 30% dans le même temps. Le Kremlin est incapable de suivre l’exemple chinois, raille l’éditorialiste de Vedomosti Maxime Troudolioubov: «A la différence de la Russie, la Chine ne fait pas qu’interdire, mais crée des alternatives à ce qu’elle interdit […] en comparaison avec leurs collègues chinois, nos officiels vivent à l’âge de la pierre.»
Le quotidien RBK a mené une petite enquête révélant que de nombreux députés, sénateurs et responsables politiques ont continué à utiliser Telegram après son interdiction, tout comme le leader nationaliste pro-Kremlin Vladimir Jirinovski, qui alimente son canal et n’a pas l’intention de s’en priver, confirme son attachée de presse. Même chose pour celui, très officiel, du Ministère des affaires étrangères.
Un système financier parallèle?
Citant un document confidentiel du Service fédéral de sécurité russe (FSB), le quotidien RBK révèle que le blocage de la messagerie serait motivé non pas par l’impénétrabilité du cryptage, ni par les lanceurs d’alerte, mais par le projet du fondateur de Telegram, Pavel Dourov, consistant à bâtir un système financier hors de tout contrôle étatique. Telegram a levé en février 1,7 milliard de dollars pour le lancement de sa cryptomonnaie Gram.
Pavel Dourov refuse de collaborer avec le FSB et de lui livrer les clés de cryptage garantissant l’anonymat des utilisateurs de Telegram et la confidentialité de leurs échanges. Le réseau social reste aujourd’hui l’une des dernières zones de liberté en Russie pour la circulation d’informations sur les coulisses du pouvoir, dans un pays où les services secrets ont les coudées franches pour espionner n’importe quel ministre, homme d’affaires ou journaliste. Sur les 200 millions d’usagers de la messagerie dans le monde, 12,8 millions vivent en Russie.
Une étape vers le pire?
Beaucoup d’internautes craignent finalement que le blocage de Telegram ne soit qu’une étape vers une isolation totale d’internet en Russie, perçu au Kremlin comme une intrusion hostile des puissances occidentales dans la sphère nationale, qui peut potentiellement conduire à un changement de régime. RKN ne cache pas que d’autres réseaux sociaux figurent dans sa ligne de mire, au premier rang desquels Facebook, dès le mois prochain.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Petit comparatif des évolutions des espérances de vies dont la Russie : c'est très visible, la Russie stagne quand la modernisation s'opère ailleurs
https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=sp_dyn_le00_in&hl=fr&dl=fr#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=sp_dyn_le00_in&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=region&idim=country:FRA:RUS:POL:NOR:DEU:BHR:ARE:QAT&ifdim=region&hl=fr&dl=fr&ind=false
C'est assez significatif en comparaison d'autres pays vendeurs de pétrole : le peuple russe ne profite pas des pétrodollars.
https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=sp_dyn_le00_in&hl=fr&dl=fr#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=sp_dyn_le00_in&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=region&idim=country:FRA:RUS:POL:NOR:DEU:BHR:ARE:QAT&ifdim=region&hl=fr&dl=fr&ind=false
C'est assez significatif en comparaison d'autres pays vendeurs de pétrole : le peuple russe ne profite pas des pétrodollars.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Mais non, on avait dit que c'était à cause du taux de mortalité sur les routes Russes!
lemonline- Messages : 873
Date d'inscription : 12/10/2015
Age : 52
Localisation : Lorraine/Nord
Re: Et en Russie !
Un reportage intéressant pour mieux appréhender la vision du peuple russe (qui baigne dans son quotidien et les médias qui vont avec).
Ca me parait assez objectif (le reportage), on a différent sons de cloches.
Ca me parait assez objectif (le reportage), on a différent sons de cloches.
lemonline- Messages : 873
Date d'inscription : 12/10/2015
Age : 52
Localisation : Lorraine/Nord
Re: Et en Russie !
Igor Grikine et Maxim Kalashnikov, nationalistes russes, dénoncent la lâcheté, la cupidité et la stupidité du pouvoir actuel responsable de la situation actuelle : une impasse complète en Syrie et en Ukraine, une économie détruite. Ils comparent la situation actuelle à l’agonie de l’URSS. Ils prédisent un krach immédiat.
https://blogs.mediapart.fr/pierre-haffner/blog/280418/l-inevitable-naufrage-russe
https://blogs.mediapart.fr/pierre-haffner/blog/280418/l-inevitable-naufrage-russe
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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