Et en Russie !
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Et en Russie !
Le fondateur du "Facebook russe" quitte la Russie: "Aucune intention d'y revenir"
Par LEXPRESS.fr, publié le 22/04/2014 à 15:31, mis à jour à 15:33
Le fondateur du premier réseau social russe VKontakte, Pavel Dourov, a quitté la Russie. Il aurait refusé de donner des données personnelles des organisateurs du groupe ukrainien Euromaïdan au FSB.
NSA, FSB, même combat. Le fondateur du premier réseau social russe VKontakte (VK), Pavel Dourov, a quitté la Russie, évoquant des tensions avec les autorités.
"Je ne suis pas en Russie, et je n'ai aucune intention d'y revenir", a-t-il écrit au site américain TechCrunch -lien en anglais-, spécialisé dans les informations sur le secteur technologique, mardi, au lendemain de sa démission de VK. "J'ai peur qu'il n'y ait pas de retour en arrière", a-t-il confié à TechCrunch. "Pas après que j'ai refusé publiquement de coopérer avec les autorités. Ils ne peuvent pas me supporter."
Jeudi, Pavel Dourov avait déclaré avoir refusé en décembre de remettre au Service fédéral de sécurité russe (FSB, ex-KGB) les données personnelles des organisateurs du groupe Euromaïdan, central dans la contestation pro-européenne en Ukraine.
"Transmettre des données personnelles sur des Ukrainiens aux autorités russes aurait été non seulement contraire à la loi, mais aussi une trahison de tous ces millions d'habitants de l'Ukraine qui nous ont fait confiance", avait-il alors expliqué sur sa page VK.
Le réseau social, qui surpasse dans l'ex-URSS son concurrent américain Facebook avec plus de cent millions d'utilisateurs, a entériné lundi la démission de son turbulent fondateur. Dourov l'avait annoncée publiquement le 1er avril avant de se rétracter le surlendemain, la qualifiant de "poisson d'avril".
Cette démission sonne le glas du réseau social, a dénoncé le jeune Russe, qui souligne que "malheureusement, (la situation en Russie) est incompatible en ce moment avec le business sur Internet".
Depuis plusieurs mois, le fondateur s'oppose au fonds d'investissement United Capital Partners (UCP), à la tête de 48% de VK, qui l'accuse d'avoir utilisé les ressources de VK pour créer l'an dernier l'application de messagerie instantanée au vif succès Telegram, indépendante du réseau social.
Le géant russe de l'Internet Mail.ru, qui soutient Pavel Dourov et qui détient les 52% restants du capital, a annoncé mardi qu'il "ne considérait pas la démission de Pavel Dourov de son poste de directeur général comme un fait accompli". Questionné sur ses projets, Pavel Dourov, qui n'indique pas où il se trouve, a répondu qu'il "allait probablement commencer à construire un réseau social mobile cette année".
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/pavel-dourov-fondateur-du-facebook-russe-a-quitte-la-russie_1510562.html#SSoIXY8z1g6lH1zh.99
Par LEXPRESS.fr, publié le 22/04/2014 à 15:31, mis à jour à 15:33
Le fondateur du premier réseau social russe VKontakte, Pavel Dourov, a quitté la Russie. Il aurait refusé de donner des données personnelles des organisateurs du groupe ukrainien Euromaïdan au FSB.
NSA, FSB, même combat. Le fondateur du premier réseau social russe VKontakte (VK), Pavel Dourov, a quitté la Russie, évoquant des tensions avec les autorités.
"Je ne suis pas en Russie, et je n'ai aucune intention d'y revenir", a-t-il écrit au site américain TechCrunch -lien en anglais-, spécialisé dans les informations sur le secteur technologique, mardi, au lendemain de sa démission de VK. "J'ai peur qu'il n'y ait pas de retour en arrière", a-t-il confié à TechCrunch. "Pas après que j'ai refusé publiquement de coopérer avec les autorités. Ils ne peuvent pas me supporter."
Jeudi, Pavel Dourov avait déclaré avoir refusé en décembre de remettre au Service fédéral de sécurité russe (FSB, ex-KGB) les données personnelles des organisateurs du groupe Euromaïdan, central dans la contestation pro-européenne en Ukraine.
"Transmettre des données personnelles sur des Ukrainiens aux autorités russes aurait été non seulement contraire à la loi, mais aussi une trahison de tous ces millions d'habitants de l'Ukraine qui nous ont fait confiance", avait-il alors expliqué sur sa page VK.
Le réseau social, qui surpasse dans l'ex-URSS son concurrent américain Facebook avec plus de cent millions d'utilisateurs, a entériné lundi la démission de son turbulent fondateur. Dourov l'avait annoncée publiquement le 1er avril avant de se rétracter le surlendemain, la qualifiant de "poisson d'avril".
Cette démission sonne le glas du réseau social, a dénoncé le jeune Russe, qui souligne que "malheureusement, (la situation en Russie) est incompatible en ce moment avec le business sur Internet".
Depuis plusieurs mois, le fondateur s'oppose au fonds d'investissement United Capital Partners (UCP), à la tête de 48% de VK, qui l'accuse d'avoir utilisé les ressources de VK pour créer l'an dernier l'application de messagerie instantanée au vif succès Telegram, indépendante du réseau social.
Le géant russe de l'Internet Mail.ru, qui soutient Pavel Dourov et qui détient les 52% restants du capital, a annoncé mardi qu'il "ne considérait pas la démission de Pavel Dourov de son poste de directeur général comme un fait accompli". Questionné sur ses projets, Pavel Dourov, qui n'indique pas où il se trouve, a répondu qu'il "allait probablement commencer à construire un réseau social mobile cette année".
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/pavel-dourov-fondateur-du-facebook-russe-a-quitte-la-russie_1510562.html#SSoIXY8z1g6lH1zh.99
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Au même moment, la Douma (chambre basse du Parlement russe) a adopté une série de lois présentées en un arsenal visant à lutter contre le terrorisme, mais qui devrait surtout aboutir à un plus grand contrôle par les autorités de l'Internet, un des derniers espaces de liberté de ton dans un pays habitué aux médias d'Etat.
- Les blogueurs en ligne de mire -
Les blogueurs en sont les premiers visés. La chambre basse du Parlement russe a adopté mardi de nouvelles lois qui confèrent à ces derniers les mêmes obligations qu'aux médias.
Tout blogueur dont le site reçoit plus de 3.000 visiteurs par jour devra ainsi se signaler auprès de l'autorité de contrôle des médias, Roskomnadzor, et conserver tous ses données pendant six mois.
Les blogueurs sont également tenus entre autres de vérifier la véracité de leurs informations et d'indiquer un âge limite approprié pour leurs visiteurs.
Ceux qui ne se conformeront pas aux nouvelles obligations, risquent une amende pouvant aller jusqu'à 500.000 roubles (10.000 euros).
Roskomnadzor avait déjà ordonné en mars le blocage de quatre sites internet critiques envers le Kremlin, pour "incitation à des activités illégales", parmi lesquels le blog de l'opposant numéro un à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny.
Ce dernier, assigné à résidence, a d'ailleurs été reconnu mardi coupable de "diffamation" à l'encontre d'un député, et condamné à une amende de 300.000 roubles (6.000 euros).
Une condamnation qui fait planer sur lui la menace de voir sa peine de cinq ans avec sursis, infligée dans une autre affaire d'escroquerie qu'il affirme montée de toutes pièces, se transformer en prison ferme. La question doit être réglée dans un jugement ultérieur.
Cet avocat aux accents nationalistes, qui s'est fait connaître en dénonçant sur internet des affaires de corruption, est sorti à cette occasion du silence imposé par son assignation à résidence pour clamer son innocence dans une autre affaire qui le menace lui et son frère.
"Je me fous de toutes ces interdictions et de ces obligations à me taire. (...) Je ne me tairai pas, et si je ne prouve rien au tribunal, je ferai tout pour vous prouver à vous (mon innocence, ndlr)", a-t-il écrit à ses partisans dans un message publié sur sa page Facebook.
La semaine dernière, un autre projet de loi sur la protection antiterroriste des écoles proposait la surveillance sur internet des élèves.
Selon le texte, les responsables des lycées et universités russes auront pour responsabilité d'"analyser les sites personnels des élèves et du personnel" et de constituer des dossiers sur ceux "qui ont tendance à enfreindre les règles".
Le président russe Vladimir Poutine avait pourtant été interrogé la semaine dernière sur la surveillance de la population en Russie par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden, lors de sa séance annuelle de questions-réponses.
"Nous avons un règlement juridique strict concernant l'utilisation par les services spéciaux de ces moyens, notamment des écoutes téléphoniques et de la surveillance sur internet", lui avait rétorqué M. Poutine.
"C'est pour cela qu'(une surveillance) massive et aveugle ne peut pas exister" en Russie, a-t-il affirmé. "J'espère vraiment que nous ne nous le permettrons jamais", avait-il conclu.
- Les blogueurs en ligne de mire -
Les blogueurs en sont les premiers visés. La chambre basse du Parlement russe a adopté mardi de nouvelles lois qui confèrent à ces derniers les mêmes obligations qu'aux médias.
Tout blogueur dont le site reçoit plus de 3.000 visiteurs par jour devra ainsi se signaler auprès de l'autorité de contrôle des médias, Roskomnadzor, et conserver tous ses données pendant six mois.
Les blogueurs sont également tenus entre autres de vérifier la véracité de leurs informations et d'indiquer un âge limite approprié pour leurs visiteurs.
Ceux qui ne se conformeront pas aux nouvelles obligations, risquent une amende pouvant aller jusqu'à 500.000 roubles (10.000 euros).
Roskomnadzor avait déjà ordonné en mars le blocage de quatre sites internet critiques envers le Kremlin, pour "incitation à des activités illégales", parmi lesquels le blog de l'opposant numéro un à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny.
Ce dernier, assigné à résidence, a d'ailleurs été reconnu mardi coupable de "diffamation" à l'encontre d'un député, et condamné à une amende de 300.000 roubles (6.000 euros).
Une condamnation qui fait planer sur lui la menace de voir sa peine de cinq ans avec sursis, infligée dans une autre affaire d'escroquerie qu'il affirme montée de toutes pièces, se transformer en prison ferme. La question doit être réglée dans un jugement ultérieur.
Cet avocat aux accents nationalistes, qui s'est fait connaître en dénonçant sur internet des affaires de corruption, est sorti à cette occasion du silence imposé par son assignation à résidence pour clamer son innocence dans une autre affaire qui le menace lui et son frère.
"Je me fous de toutes ces interdictions et de ces obligations à me taire. (...) Je ne me tairai pas, et si je ne prouve rien au tribunal, je ferai tout pour vous prouver à vous (mon innocence, ndlr)", a-t-il écrit à ses partisans dans un message publié sur sa page Facebook.
La semaine dernière, un autre projet de loi sur la protection antiterroriste des écoles proposait la surveillance sur internet des élèves.
Selon le texte, les responsables des lycées et universités russes auront pour responsabilité d'"analyser les sites personnels des élèves et du personnel" et de constituer des dossiers sur ceux "qui ont tendance à enfreindre les règles".
Le président russe Vladimir Poutine avait pourtant été interrogé la semaine dernière sur la surveillance de la population en Russie par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden, lors de sa séance annuelle de questions-réponses.
"Nous avons un règlement juridique strict concernant l'utilisation par les services spéciaux de ces moyens, notamment des écoutes téléphoniques et de la surveillance sur internet", lui avait rétorqué M. Poutine.
"C'est pour cela qu'(une surveillance) massive et aveugle ne peut pas exister" en Russie, a-t-il affirmé. "J'espère vraiment que nous ne nous le permettrons jamais", avait-il conclu.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Ces mesures auront sans doute pour conséquence de voir la Russie condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme en cas de recours des personnes qui seraient condamnées et/ou préjudiciées par des mesures d'interdiction à internet.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Vera, Nadejda et Lioubov.
Dans la ville de Slaviansk des combats se sont engagés entre les milices armées prorusses et les forces armées ukrainiennes venues les déloger par une opération militaire dite « antiterroriste ». L’ironie du sort a voulu que ces deux peuples slaves s’affrontent dans une ville portant leur nom commun « Slaviank ». Deux peuples européens, slaves chrétiens unis par tant de siècles d’histoire commune se déchirent ici, à « Slaviansk ». Sur la place des villes russes, sont érigées des fontaines représentant les trois sœurs slaves dansant: Russie, Bielorussie et Ukraine à l'image des trois filles de Sainte Sophie, Viera, Nadejda et Liobov, symbole de jeunesse et de vie. Aujourd'hui, elles s'entretuent, s'enlaçant dans une dance macabre orchestrée par Poutine. Comment les autres peuples non slaves, non chrétiens de la Fédération de Russie, appartenant pour la plupart à des groupes linguistiques souvent plus éloignés du slave que la plupart des langues européennes, vivant dans les vastes contrées de la Fédération de Russie, peuvent-ils prendre parti dans ce divorce interslave, chrétien, et européen? Le quel des peuples slaves doivent soutenir, les Tchétchènes, Ingouches, Cabardes, Adigues, Tcherkesses, Avares, Lesguines, Ossètes, Tatars, Kalmuks, Bashkires, Mordoves, Chuvashes,Tchouktches, Bouriates, Caréliens, Saams, Komis et autres du Caucase, d’Oural, d’Altaï, de Sibérie, d’Extrême-Orient ou du Grand Nord?Le grand démontage de la Fédération de Russie a commencé. Seule une organisation sociale juste dans une société libre, capable d’assurer la liberté de chacun et de tous aurait pu garantir l’union. Hélas! Le pouvoir égoïste d’oligarques, pilleurs et oisifs a mené le pays à sa perte. Selon le scénario yougoslave, la dislocation de la Fédération de Russie a commencé par l’affrontement des deux peuples slaves. Poutine les mène a la guerre et a la ruine. Le vaste jeu de domino va se poursuivre, et emporter tant de vies humaines dans ce pays bicontinental.
mediapart.fr
Dans la ville de Slaviansk des combats se sont engagés entre les milices armées prorusses et les forces armées ukrainiennes venues les déloger par une opération militaire dite « antiterroriste ». L’ironie du sort a voulu que ces deux peuples slaves s’affrontent dans une ville portant leur nom commun « Slaviank ». Deux peuples européens, slaves chrétiens unis par tant de siècles d’histoire commune se déchirent ici, à « Slaviansk ». Sur la place des villes russes, sont érigées des fontaines représentant les trois sœurs slaves dansant: Russie, Bielorussie et Ukraine à l'image des trois filles de Sainte Sophie, Viera, Nadejda et Liobov, symbole de jeunesse et de vie. Aujourd'hui, elles s'entretuent, s'enlaçant dans une dance macabre orchestrée par Poutine. Comment les autres peuples non slaves, non chrétiens de la Fédération de Russie, appartenant pour la plupart à des groupes linguistiques souvent plus éloignés du slave que la plupart des langues européennes, vivant dans les vastes contrées de la Fédération de Russie, peuvent-ils prendre parti dans ce divorce interslave, chrétien, et européen? Le quel des peuples slaves doivent soutenir, les Tchétchènes, Ingouches, Cabardes, Adigues, Tcherkesses, Avares, Lesguines, Ossètes, Tatars, Kalmuks, Bashkires, Mordoves, Chuvashes,Tchouktches, Bouriates, Caréliens, Saams, Komis et autres du Caucase, d’Oural, d’Altaï, de Sibérie, d’Extrême-Orient ou du Grand Nord?Le grand démontage de la Fédération de Russie a commencé. Seule une organisation sociale juste dans une société libre, capable d’assurer la liberté de chacun et de tous aurait pu garantir l’union. Hélas! Le pouvoir égoïste d’oligarques, pilleurs et oisifs a mené le pays à sa perte. Selon le scénario yougoslave, la dislocation de la Fédération de Russie a commencé par l’affrontement des deux peuples slaves. Poutine les mène a la guerre et a la ruine. Le vaste jeu de domino va se poursuivre, et emporter tant de vies humaines dans ce pays bicontinental.
mediapart.fr
Re: Et en Russie !
S and P abaisse la note de la Russie face aux tensions en Ukraine
L'agence d'évaluation Standard & Poor's a abaissé vendredi la note de solvabilité de la Russie de "BBB" à "BBB-", et a gardé sa perspective à "négative", en raison des tensions grandissantes entre la Russie et l'Ukraine.
"La situation géopolitique tendue entre la Russie et l'Ukraine pourrait voir des sorties supplémentaires significatives de capitaux étrangers comme nationaux de l'économie russe, et pourrait du coup fragiliser les perspectives déjà faibles de croissance", a annoncé l'agence dans un communiqué.
Elle a annoncé sa décision alors que la tension ne cesse de monter autour de la situation en Ukraine et que Moscou a écopé jeudi d'une sévère mise en garde des Etats-Unis qui ont menacé d'imposer de nouvelles sanctions à son encontre.
S&P prévient qu'elle pourrait abaisser à nouveau la note du pays si des "sanctions plus sévères" s'appliquaient à la Russie.
Elle pourrait aussi de nouveau abaisser la note de la Russie si elle perçoit "des risques accrus pour la solvabilité de la Russie, en raison d'une croissance économique bien plus faible que prévu".
L'agence note que la croissance économique russe a ralenti à 1,3% en 2013, "son plus bas niveau depuis 1999". "Si les tensions géopolitiques ne s'atténuent pas en 2014, il y a un important risque que la croissance tombe bien en dessous de 1%", avertit-elle.
2014 AFP
fortuneo.fr
Surprenant!
L'agence d'évaluation Standard & Poor's a abaissé vendredi la note de solvabilité de la Russie de "BBB" à "BBB-", et a gardé sa perspective à "négative", en raison des tensions grandissantes entre la Russie et l'Ukraine.
"La situation géopolitique tendue entre la Russie et l'Ukraine pourrait voir des sorties supplémentaires significatives de capitaux étrangers comme nationaux de l'économie russe, et pourrait du coup fragiliser les perspectives déjà faibles de croissance", a annoncé l'agence dans un communiqué.
Elle a annoncé sa décision alors que la tension ne cesse de monter autour de la situation en Ukraine et que Moscou a écopé jeudi d'une sévère mise en garde des Etats-Unis qui ont menacé d'imposer de nouvelles sanctions à son encontre.
S&P prévient qu'elle pourrait abaisser à nouveau la note du pays si des "sanctions plus sévères" s'appliquaient à la Russie.
Elle pourrait aussi de nouveau abaisser la note de la Russie si elle perçoit "des risques accrus pour la solvabilité de la Russie, en raison d'une croissance économique bien plus faible que prévu".
L'agence note que la croissance économique russe a ralenti à 1,3% en 2013, "son plus bas niveau depuis 1999". "Si les tensions géopolitiques ne s'atténuent pas en 2014, il y a un important risque que la croissance tombe bien en dessous de 1%", avertit-elle.
2014 AFP
fortuneo.fr
Surprenant!
Re: Et en Russie !
Ukraine: le ministère russe de la Défense prêt au dialogue avec le Pentagone
Le ministère russe de la Défense est prêt à discuter avec le Pentagone du règlement de la situation en Ukraine, mais n'a reçu aucune proposition, a indiqué vendredi devant les journalistes à Moscou le porte-parole du ministère le major-général Igor Konachenkov.
"Les informations des médias se référant au (secrétaire américain à la Défense Chuck) Hagel sur ses tentatives d'avoir un entretien téléphonique avec (son homologue russe) Sergueï Choïgou ont provoqué la surprise au ministère russe de la Défense (…) qui se réaffirme prêt à une conversation objective et constructive avec ses partenaires américains dans l'intérêt de la normalisation de la situation en Ukraine", a déclaré le général.
Et d'ajouter qu'un dialogue direct entre les ministres russe et américain de la Défense était toujours préférable à un échange de déclarations dans les médias, et qu'il existait pour cela une procédure standard rodée de longue date.
Jeudi, M.Choïgou a annoncé qu'en réponse à l'escalade de la tension dans l'est de l'Ukraine, la Russie lançait des exercices d'envergure à la frontière avec ce pays. M.Hagel a déclaré que cette démarche "était alarmante".
Ria Novosti
Tiens, du coup, on essaierait de discuter?
Le ministère russe de la Défense est prêt à discuter avec le Pentagone du règlement de la situation en Ukraine, mais n'a reçu aucune proposition, a indiqué vendredi devant les journalistes à Moscou le porte-parole du ministère le major-général Igor Konachenkov.
"Les informations des médias se référant au (secrétaire américain à la Défense Chuck) Hagel sur ses tentatives d'avoir un entretien téléphonique avec (son homologue russe) Sergueï Choïgou ont provoqué la surprise au ministère russe de la Défense (…) qui se réaffirme prêt à une conversation objective et constructive avec ses partenaires américains dans l'intérêt de la normalisation de la situation en Ukraine", a déclaré le général.
Et d'ajouter qu'un dialogue direct entre les ministres russe et américain de la Défense était toujours préférable à un échange de déclarations dans les médias, et qu'il existait pour cela une procédure standard rodée de longue date.
Jeudi, M.Choïgou a annoncé qu'en réponse à l'escalade de la tension dans l'est de l'Ukraine, la Russie lançait des exercices d'envergure à la frontière avec ce pays. M.Hagel a déclaré que cette démarche "était alarmante".
Ria Novosti
Tiens, du coup, on essaierait de discuter?
Re: Et en Russie !
Pour l'ensemble des pays signataires de la Convention européenne des droits de l'homme, c'est un marqueur objectif. La conséquence d'une mauvaise réputation sur la liberté d'expression isolera la Russie en Europe et dans une partie du monde.Matt a écrit:Tu crois que ça inquiète Poutine? J'en doute!
Cela provoquera plus de déconvenues que de bénéfices sur le plan diplomatique et sur le plan économique.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
où en sont les sanctions occidentales contre Moscou ?
Le Monde.fr avec AFP | 25.04.2014 à 20h16 • Mis à jour le 26.04.2014 à 02h04
Face à l'évolution de la crise dans l'est de l'Ukraine, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie ont « évoqué » vendredi 25 avril de nouvelles sanctions contre Moscou. Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie pourraient intervenir dès lundi, a précisé à l'AFP une source proche du dossier, sous couvert de l'anonymat. Etat des lieux des sanctions déjà mises en place.
Sanctions militaires
Washington a annoncé le 3 mars la suspension de sa coopération militaire avec la Russie à la suite de l'intervention de Moscou en Crimée. Le 1er avril, les ministres des affaires étrangères des 28 pays membres de l'OTAN ont emboîté le pas aux Américains en gelant « la coopération civile et militaire avec la Russie », sans préciser l'ampleur de cette mesure.
Deux programmes essentiels sont exclus d'office. D'une part, les troupes de l'OTAN ne peuvent achever le retrait de leurs troupes d'Afghanistan sans la coopération de la Russie, par où transite une partie des hommes et du matériel. Les Etats-Unis doivent avoir achevé ce retrait à la fin de l'année. Par ailleurs, les accords sur la lutte contre le trafic de drogue, notamment entre l'Afghanistan et l'Europe, reste également inchangée.
Par ailleurs, la France envisage de ne pas livrer à la Russie le Vladivostok, porte-hélicoptères de classe Mistral que Paris a vendu à Moscou en 2011. Mais le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a repoussé cette décision au mois d'octobre, date prévue de la livraison.
Sanctions financières et restrictions de visas
L'Europe est restée en retrait sur les sanctions financières, principal levier brandi par les Occidentaux contre la Russie. L'initiative est laissée aux Etats-Unis, moins exposés aux contrecoups économiques. L'Union européenne avait annoncé une première série de sanctions financières à l'encontre de responsables de second rang au lendemain du référendum entérinant l'annexion de la Crimée (le 16 mars), élargie depuis. Les Européens, hésitants et divisés, ont décidé le 14 avril d'ajouter encore quatre noms, qui restent à déterminer.
Les Etats-Unis, eux, ont visé le premier cercle du régime russe le 21 mars. Les plus proches collaborateurs de M. Poutine et des oligarques de premier plan sont désormais interdits de séjour aux Etats-Unis, et leurs avoirs bloqués.
Une banque russe, la Rossia, 17e établissement du pays avec 10 milliards de dollars (7,2 milliards d'euros) d'avoirs, a été interdite d'activité aux Etats-Unis. Elle a été coupée des circuits Visa et Mastercard, et interdite de fait d'exercer des opérations internationales, étant donné la prééminence du dollar dans les flux financiers internationaux. Cette cible est perçue comme un exemple de ce que risque la Russie si les Etats-Unis s'attaquaient à une banque de plus grande importance.
Sanctions diplomatiques
Pour protester contre le rattachement de la Crimée à la Russie, les dirigeants occidentaux ont décidé, le 25 mars lors du sommet de La Haye, d'annuler le sommet du G8 prévu en juin à Sotchi (Russie). Ce G8 sera remplacé par un G7, sans la Russie, les 4 et 5 juin à Bruxelles.
Sanctions économiques
Les Européens ont accepté le 20 mars le principe d'adopter des sanctions économiques contre la Russie au cas où la situation viendrait à se détériorer en Ukraine par la faute de Moscou. Mais la décision devra être prise à l'unanimité par les dirigeants des 28 Etats de l'UE lors d'un sommet européen. La Commission européenne a été chargée de préparer des options et d'étudier leur impact sur les économies de l'UE. La décision dépend maintenant de la volonté politique des Etats. Tous les secteurs économiques sont concernés et cette perspective inquiète les industriels européens.
Le Monde.fr avec AFP | 25.04.2014 à 20h16 • Mis à jour le 26.04.2014 à 02h04
Face à l'évolution de la crise dans l'est de l'Ukraine, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie ont « évoqué » vendredi 25 avril de nouvelles sanctions contre Moscou. Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie pourraient intervenir dès lundi, a précisé à l'AFP une source proche du dossier, sous couvert de l'anonymat. Etat des lieux des sanctions déjà mises en place.
Sanctions militaires
Washington a annoncé le 3 mars la suspension de sa coopération militaire avec la Russie à la suite de l'intervention de Moscou en Crimée. Le 1er avril, les ministres des affaires étrangères des 28 pays membres de l'OTAN ont emboîté le pas aux Américains en gelant « la coopération civile et militaire avec la Russie », sans préciser l'ampleur de cette mesure.
Deux programmes essentiels sont exclus d'office. D'une part, les troupes de l'OTAN ne peuvent achever le retrait de leurs troupes d'Afghanistan sans la coopération de la Russie, par où transite une partie des hommes et du matériel. Les Etats-Unis doivent avoir achevé ce retrait à la fin de l'année. Par ailleurs, les accords sur la lutte contre le trafic de drogue, notamment entre l'Afghanistan et l'Europe, reste également inchangée.
Par ailleurs, la France envisage de ne pas livrer à la Russie le Vladivostok, porte-hélicoptères de classe Mistral que Paris a vendu à Moscou en 2011. Mais le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a repoussé cette décision au mois d'octobre, date prévue de la livraison.
Sanctions financières et restrictions de visas
L'Europe est restée en retrait sur les sanctions financières, principal levier brandi par les Occidentaux contre la Russie. L'initiative est laissée aux Etats-Unis, moins exposés aux contrecoups économiques. L'Union européenne avait annoncé une première série de sanctions financières à l'encontre de responsables de second rang au lendemain du référendum entérinant l'annexion de la Crimée (le 16 mars), élargie depuis. Les Européens, hésitants et divisés, ont décidé le 14 avril d'ajouter encore quatre noms, qui restent à déterminer.
Les Etats-Unis, eux, ont visé le premier cercle du régime russe le 21 mars. Les plus proches collaborateurs de M. Poutine et des oligarques de premier plan sont désormais interdits de séjour aux Etats-Unis, et leurs avoirs bloqués.
Une banque russe, la Rossia, 17e établissement du pays avec 10 milliards de dollars (7,2 milliards d'euros) d'avoirs, a été interdite d'activité aux Etats-Unis. Elle a été coupée des circuits Visa et Mastercard, et interdite de fait d'exercer des opérations internationales, étant donné la prééminence du dollar dans les flux financiers internationaux. Cette cible est perçue comme un exemple de ce que risque la Russie si les Etats-Unis s'attaquaient à une banque de plus grande importance.
Sanctions diplomatiques
Pour protester contre le rattachement de la Crimée à la Russie, les dirigeants occidentaux ont décidé, le 25 mars lors du sommet de La Haye, d'annuler le sommet du G8 prévu en juin à Sotchi (Russie). Ce G8 sera remplacé par un G7, sans la Russie, les 4 et 5 juin à Bruxelles.
Sanctions économiques
Les Européens ont accepté le 20 mars le principe d'adopter des sanctions économiques contre la Russie au cas où la situation viendrait à se détériorer en Ukraine par la faute de Moscou. Mais la décision devra être prise à l'unanimité par les dirigeants des 28 Etats de l'UE lors d'un sommet européen. La Commission européenne a été chargée de préparer des options et d'étudier leur impact sur les économies de l'UE. La décision dépend maintenant de la volonté politique des Etats. Tous les secteurs économiques sont concernés et cette perspective inquiète les industriels européens.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Ukraine : des sanctions contre la garde rapprochée de Poutine
HOME ACTUALITE INTERNATIONAL
Par Laure MandevilleMis à jour le 27/04/2014 à 22:32 Publié le 27/04/2014 à 18:35
Alexeï Miller, patron de Gazprom et proche de Vladimir Poutine, devrait être touché par les sanctions occidentales du lundi 28 avril.
Hantés par la menace de plus en plus convaincante d'une invasion russe en Ukraine, les États-Unis et leurs alliés ont décidé de nouvelles sanctions contre la Russie. Après avoir appelé Angela Merkel, François Hollande et David Cameron, Barack Obama a annoncé, depuis la Malaisie, que ces mesures viseraient à «faire comprendre à Moscou que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser». Samedi, une réunion du G7 avait déjà annoncé l'extension des sanctions. Depuis l'accord de Genève, «la Russie n'a pas levé le petit doigt pour aider» à la désescalade, a dénoncé le président. Ces sanctions prendront effet dès lundi, tandis que les mesures européennes devraient intervenir dans la semaine.
Désemparés par l'audace brutale de Poutine mais soucieux de protéger leurs intérêts, les Occidentaux peinent à passer résolument à la «phase 3», qui prévoit un embargo contre les secteurs clés, énergétique, financier et militaire, de l'économie russe, comme cela a été le cas pour l'Iran. Mais les États-Unis n'en cibleront pas moins l'industrie de l'armement, en sus du gel d'actifs d'individus ou de compagnies spécifiques, visant le cercle rapproché de Poutine, selon le conseiller adjoint à la sécurité nationale, Tony Blinken. Consciente de l'impact douloureux que des sanctions de phase 3 auraient sur ses alliés, très dépendants du gaz russe, la Maison-Blanche a gardé en réserve cette riposte «atomique». Barack Obama a expliqué que mettre en œuvre des sanctions sectorielles, en solo, sans l'appui des Européens, ne serait en effet pas «efficace». À Washington, le camp de la fermeté, mené, comme à l'ordinaire, par le sénateur McCain, appelle toutefois à passer aux sanctions sectorielles. «La faiblesse occidentale encourage Poutine», écrit-il dans leWashington Post.
Selon les évaluations controversées de la CIA, la fortune de Poutine s'élèverait à quelque 40 milliards de dollars, mais serait protégée par une nébuleuse de prête-noms
Pour l'heure, le Trésor américain va cibler ses attaques contre la garde rapprochée de Poutine, dans l'espoir de s'en prendre indirectement à sa fortune personnelle supposée. Selon les évaluations controversées de la CIA, elle s'élèverait à quelque 40 milliards de dollars, mais serait protégée par une nébuleuse de prête-noms… Des sanctions ont déjà frappé la compagnie Gunvor, contrôlée jusqu'à il y a peu par le trader Guennadi Timchenko, ami du président. Celles de lundi devraient toucher Igor Sechin, patron de la puissante compagnie Rosneft, ainsi qu'Alexeï Miller, patron de Gazprom. L'espoir des Occidentaux est de susciter à Moscou une panique suffisante pour dissuader Poutine d'envahir l'Ukraine. Jusqu'ici, ce dernier soutient mordicus que les sanctions n'auront pas d'impact, mais les chiffres traduisent une autre réalité. Le rouble s'est effondré et 70 milliards de dollars de capitaux ont fui le pays depuis mars. Quoi qu'en dise Poutine, ces éléments pèsent lourd dans la balance. Ils expliquent sans doute pourquoi les centaines de chars russes en «manœuvre» n'ont toujours pas passé la frontière.
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Par Laure MandevilleMis à jour le 27/04/2014 à 22:32 Publié le 27/04/2014 à 18:35
Alexeï Miller, patron de Gazprom et proche de Vladimir Poutine, devrait être touché par les sanctions occidentales du lundi 28 avril.
Hantés par la menace de plus en plus convaincante d'une invasion russe en Ukraine, les États-Unis et leurs alliés ont décidé de nouvelles sanctions contre la Russie. Après avoir appelé Angela Merkel, François Hollande et David Cameron, Barack Obama a annoncé, depuis la Malaisie, que ces mesures viseraient à «faire comprendre à Moscou que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser». Samedi, une réunion du G7 avait déjà annoncé l'extension des sanctions. Depuis l'accord de Genève, «la Russie n'a pas levé le petit doigt pour aider» à la désescalade, a dénoncé le président. Ces sanctions prendront effet dès lundi, tandis que les mesures européennes devraient intervenir dans la semaine.
Désemparés par l'audace brutale de Poutine mais soucieux de protéger leurs intérêts, les Occidentaux peinent à passer résolument à la «phase 3», qui prévoit un embargo contre les secteurs clés, énergétique, financier et militaire, de l'économie russe, comme cela a été le cas pour l'Iran. Mais les États-Unis n'en cibleront pas moins l'industrie de l'armement, en sus du gel d'actifs d'individus ou de compagnies spécifiques, visant le cercle rapproché de Poutine, selon le conseiller adjoint à la sécurité nationale, Tony Blinken. Consciente de l'impact douloureux que des sanctions de phase 3 auraient sur ses alliés, très dépendants du gaz russe, la Maison-Blanche a gardé en réserve cette riposte «atomique». Barack Obama a expliqué que mettre en œuvre des sanctions sectorielles, en solo, sans l'appui des Européens, ne serait en effet pas «efficace». À Washington, le camp de la fermeté, mené, comme à l'ordinaire, par le sénateur McCain, appelle toutefois à passer aux sanctions sectorielles. «La faiblesse occidentale encourage Poutine», écrit-il dans leWashington Post.
Selon les évaluations controversées de la CIA, la fortune de Poutine s'élèverait à quelque 40 milliards de dollars, mais serait protégée par une nébuleuse de prête-noms
Pour l'heure, le Trésor américain va cibler ses attaques contre la garde rapprochée de Poutine, dans l'espoir de s'en prendre indirectement à sa fortune personnelle supposée. Selon les évaluations controversées de la CIA, elle s'élèverait à quelque 40 milliards de dollars, mais serait protégée par une nébuleuse de prête-noms… Des sanctions ont déjà frappé la compagnie Gunvor, contrôlée jusqu'à il y a peu par le trader Guennadi Timchenko, ami du président. Celles de lundi devraient toucher Igor Sechin, patron de la puissante compagnie Rosneft, ainsi qu'Alexeï Miller, patron de Gazprom. L'espoir des Occidentaux est de susciter à Moscou une panique suffisante pour dissuader Poutine d'envahir l'Ukraine. Jusqu'ici, ce dernier soutient mordicus que les sanctions n'auront pas d'impact, mais les chiffres traduisent une autre réalité. Le rouble s'est effondré et 70 milliards de dollars de capitaux ont fui le pays depuis mars. Quoi qu'en dise Poutine, ces éléments pèsent lourd dans la balance. Ils expliquent sans doute pourquoi les centaines de chars russes en «manœuvre» n'ont toujours pas passé la frontière.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Pour contrer les sanctions occidentales, Moscou mise sur un repli
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Par Pierre AvrilMis à jour le 25/04/2014 à 20:56 Publié le 25/04/2014 à 19:43
Les sanctions occidentales «sont une voie sans issue, mais si certains de nos partenaires décident de s'y engager, nous n'aurons pas d'autre choix que de faire face avec nos propres forces. Et nous gagnerons», défie le premier ministre russe, Dmitri Medvedev. Alors que Washington prépare, en collaboration avec l'UE, un nouveau train de représailles, l'heure de la riposte a sonné à Moscou. Le ton est tour à tour martial et rassurant, la contre-offensive brouillonne, mais l'inquiétude, limitée aux cercles dirigeants, est palpable. Vendredi, alors que l'économie russe s'apprête à entrer en récession et que 50 milliards de dollars de capitaux ont fui la Russie au premier trimestre, l'agence Standard & Poors a abaissé d'un cran supplémentaire la note de solvabilité du pays. En cas de nouvelle dégradation de la situation, liée en particulier à l'Ukraine, prêter de l'argent à la Russie pourrait bientôt être assimilé à un investissement «spéculatif», met en garde S & P.
Face à la pression croissante de ces «forces extérieures», telles que les baptise désormais le pouvoir, ce dernier est soumis à deux impératifs contradictoires: souder la nation autour de «l'agression» économique occidentale, tout en minimisant sa portée. Si l'on en croit les sondages, la propagande du Kremlin aurait trouvé son équilibre. «Les Russes ordinaires pensent être à l'abri des sanctions. Les classes moyennes comprennent qu'elles leur coûteront cher ainsi qu'au pays, mais elles ont également conscience de leur incapacité à changer la situation. Quant à l'élite, elle les considère comme de simples frais de transaction dont elle doit s'acquitter pour conserver sa place auprès du pouvoir», résume Boris Makarkine, directeur adjoint du Centre des technologies politiques. «Si les citoyens ordinaires sont amenés à souffrir des sanctions, ce sera le meilleur cadeau que l'on puisse faire à la propagande», ajoute l'économiste et opposant à Poutine, Sergueï Gouriev.
Une économie «souveraine»
La riposte du pouvoir tâtonne, mais déjà, une tendance s'affirme. L'économie russe deviendra «souveraine», a prévenu Vladimir Poutine. En clair, elle se refermera sur elle-même. Plutôt que d'appliquer des représailles aux systèmes de paiement Visa et Master Card, la Douma a adopté un projet de loi visant à créer un système financier 100% russe. Le secteur des transports, de l'industrie d'armement et des télécommunications seront mis à l'abri des appétits extérieurs. Un conseiller influent du Kremlin, Sergueï Glaziev, déjà visé par les sanctions occidentales, propose de remplacer les crédits accordés par les banques étrangères aux sociétés publiques, par des prêts financés par la banque centrale russe. Au ministère de l'Économie, on s'inquiète de ces réflexes protectionnistes qui, selon un analyste, promettent de ramener la Russie vers le modèle soviétique. En attendant, confrontée à la faiblesse du rouble et au risque d'inflation, la banque centrale a augmenté vendredi d'un demi-point son taux directeur.
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Par Pierre AvrilMis à jour le 25/04/2014 à 20:56 Publié le 25/04/2014 à 19:43
Les sanctions occidentales «sont une voie sans issue, mais si certains de nos partenaires décident de s'y engager, nous n'aurons pas d'autre choix que de faire face avec nos propres forces. Et nous gagnerons», défie le premier ministre russe, Dmitri Medvedev. Alors que Washington prépare, en collaboration avec l'UE, un nouveau train de représailles, l'heure de la riposte a sonné à Moscou. Le ton est tour à tour martial et rassurant, la contre-offensive brouillonne, mais l'inquiétude, limitée aux cercles dirigeants, est palpable. Vendredi, alors que l'économie russe s'apprête à entrer en récession et que 50 milliards de dollars de capitaux ont fui la Russie au premier trimestre, l'agence Standard & Poors a abaissé d'un cran supplémentaire la note de solvabilité du pays. En cas de nouvelle dégradation de la situation, liée en particulier à l'Ukraine, prêter de l'argent à la Russie pourrait bientôt être assimilé à un investissement «spéculatif», met en garde S & P.
Face à la pression croissante de ces «forces extérieures», telles que les baptise désormais le pouvoir, ce dernier est soumis à deux impératifs contradictoires: souder la nation autour de «l'agression» économique occidentale, tout en minimisant sa portée. Si l'on en croit les sondages, la propagande du Kremlin aurait trouvé son équilibre. «Les Russes ordinaires pensent être à l'abri des sanctions. Les classes moyennes comprennent qu'elles leur coûteront cher ainsi qu'au pays, mais elles ont également conscience de leur incapacité à changer la situation. Quant à l'élite, elle les considère comme de simples frais de transaction dont elle doit s'acquitter pour conserver sa place auprès du pouvoir», résume Boris Makarkine, directeur adjoint du Centre des technologies politiques. «Si les citoyens ordinaires sont amenés à souffrir des sanctions, ce sera le meilleur cadeau que l'on puisse faire à la propagande», ajoute l'économiste et opposant à Poutine, Sergueï Gouriev.
Une économie «souveraine»
La riposte du pouvoir tâtonne, mais déjà, une tendance s'affirme. L'économie russe deviendra «souveraine», a prévenu Vladimir Poutine. En clair, elle se refermera sur elle-même. Plutôt que d'appliquer des représailles aux systèmes de paiement Visa et Master Card, la Douma a adopté un projet de loi visant à créer un système financier 100% russe. Le secteur des transports, de l'industrie d'armement et des télécommunications seront mis à l'abri des appétits extérieurs. Un conseiller influent du Kremlin, Sergueï Glaziev, déjà visé par les sanctions occidentales, propose de remplacer les crédits accordés par les banques étrangères aux sociétés publiques, par des prêts financés par la banque centrale russe. Au ministère de l'Économie, on s'inquiète de ces réflexes protectionnistes qui, selon un analyste, promettent de ramener la Russie vers le modèle soviétique. En attendant, confrontée à la faiblesse du rouble et au risque d'inflation, la banque centrale a augmenté vendredi d'un demi-point son taux directeur.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Il faut relativiser la portée de ces sanctions, et surtout se rendre compte que ces sanctions pénalisent aussi bien les pays membres de l'UE que la Russie.
Les sanctions sont essentiellement voulues et prises par les Etats-Unis.
Tous les médias occidentaux font remarquer qu'à part l'ajout de quinze personnalités russes et ukrainiennes à la liste noire établie précédemment, aucune autre mesure de rétorsion n'a été prise par l'UE.
L'Allemagne s'inquiète pour son économie dépendante du gaz russe, la Grande-Bretagne pour la pénalisation possible de la City en cas de sanctions trop lourdes, etc. Plusieurs pays européens sont déjà d'avis de mettre leur veto à des mesures plus drastiques.
L'approvisionnement énergétique de l'Europe est un enjeu stratégique majeur, qui dépasse de loin l'importance politique de l'Ukraine, et la Russie le sait bien.
En outre, la très forte émergence de partis hostiles à l'UE et à l'euro inquiète énormément les instances européennes, qui sont d'autant plus mal à l'aise pour prendre des décisions lourdes de conséquences avant les élections européennes. Cette frilosité est notamment démontrée par le fait que les dernières sanctions européennes ont été prises par le Comité des ambassadeurs, et non par le Conseil de l'UE (les chefs d'Etat) ou par les ministres des différents pays européens.
Tout ceci pour dire que les gros titres ronflants ne reflètent pas toujours l'ampleur de la réalité.
Les sanctions sont essentiellement voulues et prises par les Etats-Unis.
Tous les médias occidentaux font remarquer qu'à part l'ajout de quinze personnalités russes et ukrainiennes à la liste noire établie précédemment, aucune autre mesure de rétorsion n'a été prise par l'UE.
L'Allemagne s'inquiète pour son économie dépendante du gaz russe, la Grande-Bretagne pour la pénalisation possible de la City en cas de sanctions trop lourdes, etc. Plusieurs pays européens sont déjà d'avis de mettre leur veto à des mesures plus drastiques.
L'approvisionnement énergétique de l'Europe est un enjeu stratégique majeur, qui dépasse de loin l'importance politique de l'Ukraine, et la Russie le sait bien.
En outre, la très forte émergence de partis hostiles à l'UE et à l'euro inquiète énormément les instances européennes, qui sont d'autant plus mal à l'aise pour prendre des décisions lourdes de conséquences avant les élections européennes. Cette frilosité est notamment démontrée par le fait que les dernières sanctions européennes ont été prises par le Comité des ambassadeurs, et non par le Conseil de l'UE (les chefs d'Etat) ou par les ministres des différents pays européens.
Tout ceci pour dire que les gros titres ronflants ne reflètent pas toujours l'ampleur de la réalité.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
C'est un constat désabusé, mais réel, que les sanctions peuvent avoir un effet contraire à celui qui est souhaité.Caduce62 a écrit:Pour contrer les sanctions occidentales, Moscou mise sur un repli
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Par Pierre AvrilMis à jour le 25/04/2014 à 20:56 Publié le 25/04/2014 à 19:43
«Si les citoyens ordinaires sont amenés à souffrir des sanctions, ce sera le meilleur cadeau que l'on puisse faire à la propagande», ajoute l'économiste et opposant à Poutine, Sergueï Gouriev.
Une économie «souveraine»
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
C'est ce que j'ai toujours dis, ce sont les pauvres qui vont être pénalisé et non les riches qui sont visé.
Re: Et en Russie !
AFP 29-04-2014 - 23:32
Selon Poutine, les nouvelles sanctions risquent d'affecter les entreprises occidentales
Le président russe Vladimir Poutine a averti mardi que les nouvelles sanctions américaines et européennes pourraient affecter les entreprises énergétiques occidentales en Russie, démentant de plus la présence de forces russes dans l'Est de l'Ukraine.
"Si cela continue, nous allons bien entendu devoir penser comment (les sociétés étrangères) travaillent dans la Fédération russe, notamment dans des secteurs clefs de l'économie russe comme l'énergie", a ajouté M. Poutine, assurant qu'il n'y avait "ni formateurs russes, ni unités spéciales, ni troupes" russes en Ukraine. Hypocrisie
Lors d'une allocution télévisée, le numéro un russe a également dit espérer la libération prochaine des observateurs de l'OSCE (l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), retenus par des militants pro-russes en Ukraine.
J'espère que ce conflit sera résolu et qu'ils seront capables de quitter librement le territoire", a encore dit M. Poutine.
"Ceux qui sont impliqués devrait tirer les conclusions de ce qui s'est passé", a ajouté M. Poutine.
"Si le gouvernement, ou ceux qui dorénavant s'appellent le gouvernement, ont invité des sortes d'observateurs... alors (ces observateurs) devraient avoir compris qu'ils entraient dans une zone de conflit, la région d'un pays qui ne reconnaît pas la légitimité des autorités", a-t-il dit.
"Ils auraient dû y avoir pensé auparavant, et se mettre d'accord (sur la mission) avec les personnes qui contrôlent ce territoire".
Selon Poutine, les nouvelles sanctions risquent d'affecter les entreprises occidentales
Le président russe Vladimir Poutine a averti mardi que les nouvelles sanctions américaines et européennes pourraient affecter les entreprises énergétiques occidentales en Russie, démentant de plus la présence de forces russes dans l'Est de l'Ukraine.
"Si cela continue, nous allons bien entendu devoir penser comment (les sociétés étrangères) travaillent dans la Fédération russe, notamment dans des secteurs clefs de l'économie russe comme l'énergie", a ajouté M. Poutine, assurant qu'il n'y avait "ni formateurs russes, ni unités spéciales, ni troupes" russes en Ukraine. Hypocrisie
Lors d'une allocution télévisée, le numéro un russe a également dit espérer la libération prochaine des observateurs de l'OSCE (l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), retenus par des militants pro-russes en Ukraine.
J'espère que ce conflit sera résolu et qu'ils seront capables de quitter librement le territoire", a encore dit M. Poutine.
"Ceux qui sont impliqués devrait tirer les conclusions de ce qui s'est passé", a ajouté M. Poutine.
"Si le gouvernement, ou ceux qui dorénavant s'appellent le gouvernement, ont invité des sortes d'observateurs... alors (ces observateurs) devraient avoir compris qu'ils entraient dans une zone de conflit, la région d'un pays qui ne reconnaît pas la légitimité des autorités", a-t-il dit.
"Ils auraient dû y avoir pensé auparavant, et se mettre d'accord (sur la mission) avec les personnes qui contrôlent ce territoire".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
AFP 29-04-2014 - 17:18
Qui sont les Russes visés par les nouvelles sanctions américaines et européennes ?
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté cette semaine de nouvelles sanctions contre des personnalités et entreprises russes, visées pour leur rôle dans les atteintes à la "souveraineté" de l'Ukraine.
La liste publiée par l'UE mardi porte un total de 48 noms, certains faisant aussi l'objet de sanctions décidées par des Etats-Unis.
Si les sanctions ne touchent pas personnellement le président russe Vladimir Poutine, certains responsables figurant sur ces listes sont des membres de son proche entourage.
- Igor Setchine (liste américaine): l'un des proches de Vladimir Poutine et son bras droit sur les questions énergétiques. Il a fait partie de l'administration présidentielle de 1999 à 2008, et a été membre du gouvernement de 2008 à 2012. Il est actuellement patron du géant public des hydrocarbures Rosneft.
L'ancien patron du pétrolier Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, accuse M. Setchine d'être derrière sa seconde condamnation et le démantèlement de sa société. Le fondateur du "Facebook russe", VKontakte, Pavel Dourov l'accuse d'orchestrer la reprise en mains de cette société.
Certaines sources lui prêtent un passé au KGB soviétique. Il ne donne jamais d'interviews.
- Sergueï Tchemezov (liste américaine): il est le PDG de Rostec (Technologies russes), groupe public créé pour agglomérer des centaines d'entreprises du complexe militaro-industriel. Rostec contrôle notamment Rosoboronexport, le groupe russe chargé des exportations d'armes, dont M. Tchemezov a été PDG de 2004 à 2007.
M. Tchemezov aurait rencontré Vladimir Poutine en Allemagne de l'Est où celui-ci opérait pour le KGB dans les années 1980.
- Viatcheslav Volodine (liste américaine): chef adjoint de l'administration présidentielle, travaille sous l'autorité de Sergueï Ivanov, lui-même visé par la vague de sanctions précédente. Il est vu comme l'architecte des mesures conservatrices et anti-occidentales adoptées par le Kremlin depuis deux ans.
- Alexeï Pouchkov (liste américaine): président de la commission des Affaires étrangères à la Douma (chambre basse du Parlement). Ce commentateur s'exprime souvent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il a sa propre émission télévisée et est réputé pour ses positions très conservatrices et anti-occidentales.
- Dmitri Kozak (listes américaine et européenne): vice-premier ministre après avoir travaillé avec Vladimir Poutine à la mairie de Saint-Pétersbourg dans les années 1990, il est l'homme des missions de confiance : organisation des JO de Sotchi et coordinnation maintenant de la politique gouvernementale en Crimée, rattachée en mars à la Russie.
- Evgueni Mourov (liste américaine): directeur du Service fédéral russe chargé de la protection des hauts fonctionnaires (FSO). Le FSO est notamment chargé de la protection de M. Poutine et d'autres hauts responsables russes. Il dirige l'agence depuis 2000.
- Oleg Belaventsev (liste américaine et européenne): représentant du président russe en Crimée. Avant sa nomination en mars, ce militaire de carrière était peu connu, et dirigeait une société détenue par le ministère de la Défense.
- Sergueï Neverov et Lioudmila Chvetsova (liste européenne): responsables du parti pro-Kremlin Russie Unie et vice-présidents de la Douma (chambre basse du Parlement), qui se sont prononcés vigoureusement pour le rattachement de la Crimée en mars.
- Igor Strelkov (liste européenne): sanctionné avec cinq autres ukrainiens pro-russes, identifié comme l'un des organisateurs des troubles séparatistes dans l'Est du pays. Il est présenté par les autorités ukrainiennes comme un membre des services de renseignement militaire russes, ce qu'il a démenti. Il serait impliqué dans la capture d'un groupe d'observateurs de l'OSCE.
Qui sont les Russes visés par les nouvelles sanctions américaines et européennes ?
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté cette semaine de nouvelles sanctions contre des personnalités et entreprises russes, visées pour leur rôle dans les atteintes à la "souveraineté" de l'Ukraine.
La liste publiée par l'UE mardi porte un total de 48 noms, certains faisant aussi l'objet de sanctions décidées par des Etats-Unis.
Si les sanctions ne touchent pas personnellement le président russe Vladimir Poutine, certains responsables figurant sur ces listes sont des membres de son proche entourage.
- Igor Setchine (liste américaine): l'un des proches de Vladimir Poutine et son bras droit sur les questions énergétiques. Il a fait partie de l'administration présidentielle de 1999 à 2008, et a été membre du gouvernement de 2008 à 2012. Il est actuellement patron du géant public des hydrocarbures Rosneft.
L'ancien patron du pétrolier Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, accuse M. Setchine d'être derrière sa seconde condamnation et le démantèlement de sa société. Le fondateur du "Facebook russe", VKontakte, Pavel Dourov l'accuse d'orchestrer la reprise en mains de cette société.
Certaines sources lui prêtent un passé au KGB soviétique. Il ne donne jamais d'interviews.
- Sergueï Tchemezov (liste américaine): il est le PDG de Rostec (Technologies russes), groupe public créé pour agglomérer des centaines d'entreprises du complexe militaro-industriel. Rostec contrôle notamment Rosoboronexport, le groupe russe chargé des exportations d'armes, dont M. Tchemezov a été PDG de 2004 à 2007.
M. Tchemezov aurait rencontré Vladimir Poutine en Allemagne de l'Est où celui-ci opérait pour le KGB dans les années 1980.
- Viatcheslav Volodine (liste américaine): chef adjoint de l'administration présidentielle, travaille sous l'autorité de Sergueï Ivanov, lui-même visé par la vague de sanctions précédente. Il est vu comme l'architecte des mesures conservatrices et anti-occidentales adoptées par le Kremlin depuis deux ans.
- Alexeï Pouchkov (liste américaine): président de la commission des Affaires étrangères à la Douma (chambre basse du Parlement). Ce commentateur s'exprime souvent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il a sa propre émission télévisée et est réputé pour ses positions très conservatrices et anti-occidentales.
- Dmitri Kozak (listes américaine et européenne): vice-premier ministre après avoir travaillé avec Vladimir Poutine à la mairie de Saint-Pétersbourg dans les années 1990, il est l'homme des missions de confiance : organisation des JO de Sotchi et coordinnation maintenant de la politique gouvernementale en Crimée, rattachée en mars à la Russie.
- Evgueni Mourov (liste américaine): directeur du Service fédéral russe chargé de la protection des hauts fonctionnaires (FSO). Le FSO est notamment chargé de la protection de M. Poutine et d'autres hauts responsables russes. Il dirige l'agence depuis 2000.
- Oleg Belaventsev (liste américaine et européenne): représentant du président russe en Crimée. Avant sa nomination en mars, ce militaire de carrière était peu connu, et dirigeait une société détenue par le ministère de la Défense.
- Sergueï Neverov et Lioudmila Chvetsova (liste européenne): responsables du parti pro-Kremlin Russie Unie et vice-présidents de la Douma (chambre basse du Parlement), qui se sont prononcés vigoureusement pour le rattachement de la Crimée en mars.
- Igor Strelkov (liste européenne): sanctionné avec cinq autres ukrainiens pro-russes, identifié comme l'un des organisateurs des troubles séparatistes dans l'Est du pays. Il est présenté par les autorités ukrainiennes comme un membre des services de renseignement militaire russes, ce qu'il a démenti. Il serait impliqué dans la capture d'un groupe d'observateurs de l'OSCE.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
AFP 30-04-2014 - 12:18
La crise ukrainienne a plongé la Russie en récession, selon le FMI
Le Fonds monétaire international a estimé mercredi que la crise ukrainienne avait déjà plongé la Russie en récession en raison de la chute des investissements liée aux sanctions occidentales.
"Si l'on définit une récession comme deux trimestres consécutifs de croissance négative, alors la Russie traverse actuellement une récession", a déclaré Antonio Spilimbergo, à la tête d'une mission du Fonds à Moscou, cité par les agences russes.
Pour 2014, l'organisation basée à Washington a abaissé drastiquement sa prévision de croissance, à 0,2% contre 1,3% auparavant, et averti qu'elle pourrait être amenée à la réduire encore.
Pour 2015, le Fonds a abaissé son pronostic de croissance du produit intérieur brut à 1% contre 2,3% auparavant, a précisé M. Spilimbergo.
Début avril, l'organisation basée à Washington avait déjà abaissé sa prévision pour 2014 de 1,5% à 1,3%, en raison de la crise ukrainienne, mais elle a cette fois été bien plus loin.
"Nous avons rectifié notre prévision pour prendre en compte la complication de la situation et le niveau significatif d'incertitude lié aux tensions géopolitiques et aux sanctions", a expliqué M. Spilimbergo.
"Tout cela a un effet très négatif sur le climat d'investissement", a-t-il ajouté.
Les pays occidentaux ont adopté des sanctions visant de hauts responsables proches du pouvoir mais aussi des patrons de grandes sociétés publiques russes. Le patron du pétrolier Rosneft, Igor Setchine, figure ainsi dans la dernière liste publiée lundi par Washington.
Les Etats-Unis ont averti qu'en cas de poursuite de l'escalade, ils s'en prendraient à des pans entiers de l'économie du pays et ont commencé à cibler certaines entreprises contrôlées par des hommes d'affaires proches de Vladimir Poutine, notamment des banques et des compagnies d'hydrocarbures.
"Les craintes de sanctions peuvent avoir bien plus d'effet que les sanctions elles mêmes", a observé M. Spilimbergo, soulignant "le sentiment d'incertitude" effrayant les investisseurs.
D'ores et déjà, les fuites de capitaux ont doublé au premier trimestre, dépassant 50 milliards de dollars, affectant le marché boursier russe et le rouble, qui s'est effondré à des records de faiblesse.
Le FMI prévoit des fuites de capitaux de 100 milliards de dollars sur l'année.
Le gouvernement a estimé que le produit intérieur brut s'était contracté de 0,5% au premier trimestre par rapport au quatrième trimestre 2013. Il prévoit pour l'année une croissance comprise entre 0,5% et 1,1%.
"Il semble qu'au deuxième trimestre nous aurons de nouveau un chiffre négatif en glissement trimestriel. De fait, le ministère des Finances n'exclut pas une récession technique", avait estimé la semaine dernière le ministre des Finances Anton Silouanov.
Après le rattachement de la Crimée à la Russie en mars, la Banque mondiale avait déjà brandi le risque d'une récession, avec une chute possible de 1,8% de l'économie russe cette année.
L'économie russe se trouvait déjà en phase de net ralentissement avant la crise ukrainienne avec une croissance de 1,3% en 2013 contre 3,4% en 2012 et 4,3% en 2011. Les experts jugent que son modèle actuel, reposant sur les prix élevés des hydrocarbures, s'essouffle.
"La crise en Ukraine n'aurait pas pu tomber à un pire moment pour l'économie russe", ont estimé les analystes de Capital Economics dans une note publiée lundi.
Selon ces experts, le pays devrait rester en récession lors du premier semestre mais le PIB pourrait chuter de 5% en 2014 en cas de nouvelle escalade.
"Les fuites de capitaux devraient persister, la chute du rouble va maintenir l'inflation à un niveau élevé, affectant les revenus des ménages et les conditions monétaires vont rester serrées", ont-il ajouté.
Vendredi, la banque centrale a augmenté pour la deuxième fois depuis le début de la crise son taux directeur, à 7,5% contre 7% auparavant. Les économistes craignent que ce resserrement du robinet du crédit, destiné à enrayer la chute de la monnaie et freiner l'accélération de l'inflation, ne pèse sur l'activité économique.
Ces difficultés économiques sont loin d'affecter la popularité de Vladimir Poutine, puisqu'un sondage publié mercredi par le centre Levada indique que 82% des Russes approuvent son action.
La crise ukrainienne a plongé la Russie en récession, selon le FMI
Le Fonds monétaire international a estimé mercredi que la crise ukrainienne avait déjà plongé la Russie en récession en raison de la chute des investissements liée aux sanctions occidentales.
"Si l'on définit une récession comme deux trimestres consécutifs de croissance négative, alors la Russie traverse actuellement une récession", a déclaré Antonio Spilimbergo, à la tête d'une mission du Fonds à Moscou, cité par les agences russes.
Pour 2014, l'organisation basée à Washington a abaissé drastiquement sa prévision de croissance, à 0,2% contre 1,3% auparavant, et averti qu'elle pourrait être amenée à la réduire encore.
Pour 2015, le Fonds a abaissé son pronostic de croissance du produit intérieur brut à 1% contre 2,3% auparavant, a précisé M. Spilimbergo.
Début avril, l'organisation basée à Washington avait déjà abaissé sa prévision pour 2014 de 1,5% à 1,3%, en raison de la crise ukrainienne, mais elle a cette fois été bien plus loin.
"Nous avons rectifié notre prévision pour prendre en compte la complication de la situation et le niveau significatif d'incertitude lié aux tensions géopolitiques et aux sanctions", a expliqué M. Spilimbergo.
"Tout cela a un effet très négatif sur le climat d'investissement", a-t-il ajouté.
Les pays occidentaux ont adopté des sanctions visant de hauts responsables proches du pouvoir mais aussi des patrons de grandes sociétés publiques russes. Le patron du pétrolier Rosneft, Igor Setchine, figure ainsi dans la dernière liste publiée lundi par Washington.
Les Etats-Unis ont averti qu'en cas de poursuite de l'escalade, ils s'en prendraient à des pans entiers de l'économie du pays et ont commencé à cibler certaines entreprises contrôlées par des hommes d'affaires proches de Vladimir Poutine, notamment des banques et des compagnies d'hydrocarbures.
"Les craintes de sanctions peuvent avoir bien plus d'effet que les sanctions elles mêmes", a observé M. Spilimbergo, soulignant "le sentiment d'incertitude" effrayant les investisseurs.
D'ores et déjà, les fuites de capitaux ont doublé au premier trimestre, dépassant 50 milliards de dollars, affectant le marché boursier russe et le rouble, qui s'est effondré à des records de faiblesse.
Le FMI prévoit des fuites de capitaux de 100 milliards de dollars sur l'année.
Le gouvernement a estimé que le produit intérieur brut s'était contracté de 0,5% au premier trimestre par rapport au quatrième trimestre 2013. Il prévoit pour l'année une croissance comprise entre 0,5% et 1,1%.
"Il semble qu'au deuxième trimestre nous aurons de nouveau un chiffre négatif en glissement trimestriel. De fait, le ministère des Finances n'exclut pas une récession technique", avait estimé la semaine dernière le ministre des Finances Anton Silouanov.
Après le rattachement de la Crimée à la Russie en mars, la Banque mondiale avait déjà brandi le risque d'une récession, avec une chute possible de 1,8% de l'économie russe cette année.
L'économie russe se trouvait déjà en phase de net ralentissement avant la crise ukrainienne avec une croissance de 1,3% en 2013 contre 3,4% en 2012 et 4,3% en 2011. Les experts jugent que son modèle actuel, reposant sur les prix élevés des hydrocarbures, s'essouffle.
"La crise en Ukraine n'aurait pas pu tomber à un pire moment pour l'économie russe", ont estimé les analystes de Capital Economics dans une note publiée lundi.
Selon ces experts, le pays devrait rester en récession lors du premier semestre mais le PIB pourrait chuter de 5% en 2014 en cas de nouvelle escalade.
"Les fuites de capitaux devraient persister, la chute du rouble va maintenir l'inflation à un niveau élevé, affectant les revenus des ménages et les conditions monétaires vont rester serrées", ont-il ajouté.
Vendredi, la banque centrale a augmenté pour la deuxième fois depuis le début de la crise son taux directeur, à 7,5% contre 7% auparavant. Les économistes craignent que ce resserrement du robinet du crédit, destiné à enrayer la chute de la monnaie et freiner l'accélération de l'inflation, ne pèse sur l'activité économique.
Ces difficultés économiques sont loin d'affecter la popularité de Vladimir Poutine, puisqu'un sondage publié mercredi par le centre Levada indique que 82% des Russes approuvent son action.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Comme je disais hier soir, ce sont les "petits" qui vont trinquer et les gros bras boiront le champagne.
Re: Et en Russie !
Finalement, comme la popularité de Poutine est à son plus haut niveau en Russie, les difficultés des petites gens lui seront de tout bénéfice sur le plan politique.
Quant aux conséquences des sanctions, il est évident que l'UE payera aussi la note, mais ces conséquences ne profiteront certainement pas aux pouvoirs politiques en place dans les différents pays qui ont pris les sanctions. C'est là toute la différence, essentielle, des conséquences de cette crise. C'est aussi tout le danger de mesures trop drastiques, à savoir un éclatement (ou un effondrement) de l'UE, face aux conséquences désastreuses pour certains pays. Pour ne prendre que l'exemple de l'Allemagne, qui importe 39% de son gaz de Russie et qui a décidé de renoncer à l'énergie nucléaire, c'est une question de survie économique et énergétique.
Nos responsables politiques le savent pertinemment, et c'est donc pour cela que les sanctions restent des actions avec un effet d'éclat dans leur annonce, mais avec des conséquences économiques limitées pour les pays concernés de l'UE.
Quant aux conséquences des sanctions, il est évident que l'UE payera aussi la note, mais ces conséquences ne profiteront certainement pas aux pouvoirs politiques en place dans les différents pays qui ont pris les sanctions. C'est là toute la différence, essentielle, des conséquences de cette crise. C'est aussi tout le danger de mesures trop drastiques, à savoir un éclatement (ou un effondrement) de l'UE, face aux conséquences désastreuses pour certains pays. Pour ne prendre que l'exemple de l'Allemagne, qui importe 39% de son gaz de Russie et qui a décidé de renoncer à l'énergie nucléaire, c'est une question de survie économique et énergétique.
Nos responsables politiques le savent pertinemment, et c'est donc pour cela que les sanctions restent des actions avec un effet d'éclat dans leur annonce, mais avec des conséquences économiques limitées pour les pays concernés de l'UE.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Les sanctions ont des répercussions évidentes en Russie, mais quelle sera la riposte de la Russie ? Une riposte aux conséquences économiques très certainement, car c'est la seule qui est de nature à faire mal à l'UE et à fragiliser l'unité des Etats qui la composent.
Les Etats-Unis ont une économie beaucoup moins dépendante de leurs relations commerciales avec la Russie, de sorte qu'ils sont nettement moins concernés par des mesures de rétorsion.
Ukraine - La Russie menace d'adopter des mesures si les sanctions occidentales continuent
(Belga) Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti mercredi que Moscou envisagerait de prendre des mesures si les sanctions occidentales contre la Russie liées à la crise ukrainienne continuaient.
"Nous n'allons pas nous précipiter pour faire des choses stupides, nous voulons donner à nos partenaires la possibilité de se calmer", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse à Santiago après un entretien avec le chef de la diplomatie chilienne. "Toutefois, si ces actions continuent, nous étudierons la situation."
Le ministre russe a estimé par ailleurs que "les Etats-Unis ne sont pas tant intéressés par la crise en Ukraine que par la volonté d'essayer de faire en sorte que les choses fonctionnent comme ils le souhaitent". Les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté cette semaine de nouvelles sanctions contre des personnalités et entreprises russes, visées pour leur rôle dans les atteintes à la "souveraineté" de l'Ukraine.
M. Lavrov a appelé d'autre part à la libération des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) retenus par des rebelles pro-russes à Slaviansk, bastion rebelle de l'Est ukrainien. Toutefois, a-t-il ajouté, "nous ne pouvons pas prendre des décisions pour ces milices populaires". "Il faut prendre en compte les menaces qui pèsent sur ces milices de la part de Kiev", a-t-il ajouté. (Belga)
Les Etats-Unis ont une économie beaucoup moins dépendante de leurs relations commerciales avec la Russie, de sorte qu'ils sont nettement moins concernés par des mesures de rétorsion.
Ukraine - La Russie menace d'adopter des mesures si les sanctions occidentales continuent
(Belga) Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti mercredi que Moscou envisagerait de prendre des mesures si les sanctions occidentales contre la Russie liées à la crise ukrainienne continuaient.
"Nous n'allons pas nous précipiter pour faire des choses stupides, nous voulons donner à nos partenaires la possibilité de se calmer", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse à Santiago après un entretien avec le chef de la diplomatie chilienne. "Toutefois, si ces actions continuent, nous étudierons la situation."
Le ministre russe a estimé par ailleurs que "les Etats-Unis ne sont pas tant intéressés par la crise en Ukraine que par la volonté d'essayer de faire en sorte que les choses fonctionnent comme ils le souhaitent". Les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté cette semaine de nouvelles sanctions contre des personnalités et entreprises russes, visées pour leur rôle dans les atteintes à la "souveraineté" de l'Ukraine.
M. Lavrov a appelé d'autre part à la libération des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) retenus par des rebelles pro-russes à Slaviansk, bastion rebelle de l'Est ukrainien. Toutefois, a-t-il ajouté, "nous ne pouvons pas prendre des décisions pour ces milices populaires". "Il faut prendre en compte les menaces qui pèsent sur ces milices de la part de Kiev", a-t-il ajouté. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
D'après le FMI, la Russie entre en récession. En plus, la Crimée à aussi un coût pour la Russie.
D'autre part, Poutine ne fait rien pour une désescalade, en plus des forces à la frontière ukrainienne, des manœuvres d"hélicoptères sont lancées à la frontière des pays Baltes.
A se demander ce qu'il cherche. Une diversion avant "autre chose"?
D'autre part, Poutine ne fait rien pour une désescalade, en plus des forces à la frontière ukrainienne, des manœuvres d"hélicoptères sont lancées à la frontière des pays Baltes.
A se demander ce qu'il cherche. Une diversion avant "autre chose"?
Re: Et en Russie !
AFP 03-05-2014 - 17:28
Déstabiliser l'Ukraine serait "une erreur historique", selon Rasmussen
Le secrétaire général de l'Otan, le Danois Anders Fogh Rasmussen, estime que la Russie commettrait une "erreur historique" en continuant de déstabiliser l'Ukraine.
Moscou ferait une "erreur historique" qui pourrait avoir "des répercussions importantes pour la relation entre la Russie et l'occident", a-t-il averti dans un entretien à la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung à paraître dimanche 4 mai.
Déstabiliser l'Ukraine serait "une erreur historique", selon Rasmussen
Le secrétaire général de l'Otan, le Danois Anders Fogh Rasmussen, estime que la Russie commettrait une "erreur historique" en continuant de déstabiliser l'Ukraine.
Moscou ferait une "erreur historique" qui pourrait avoir "des répercussions importantes pour la relation entre la Russie et l'occident", a-t-il averti dans un entretien à la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung à paraître dimanche 4 mai.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Cela, c'est du blabla politique. Une fois la crise passée (ou oubliée), l'UE s'empressera de reprendre des relations économiques fructueuses avec la Russie. L'approvisionnement énergétique de l'UE en dépend. Les faits sont têtus.Caduce62 a écrit:AFP 03-05-2014 - 17:28
Déstabiliser l'Ukraine serait "une erreur historique", selon Rasmussen
Le secrétaire général de l'Otan, le Danois Anders Fogh Rasmussen, estime que la Russie commettrait une "erreur historique" en continuant de déstabiliser l'Ukraine.
Moscou ferait une "erreur historique" qui pourrait avoir "des répercussions importantes pour la relation entre la Russie et l'occident", a-t-il averti dans un entretien à la Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung à paraître dimanche 4 mai.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Mais que font les milliardaires russes?
Au fil de ma petite carrière, j’ai compris que les personnes très, très riches avaient toujours un coup d’avance sur les autres segments de la population. Et ce pour la simple raison, que s’ils sont riches, c’est aussi parce qu’ils sont généralement mieux informés que les autres.
J’ai un ami patron d’une banque qui m’avait expliqué que si l’euro avait augmenté par rapport à d’autres devises, c’est aussi parce que les oligarques russes (de peur de voir leurs comptes bancaires bloqués à l’étranger) rapatriaient en masse leurs avoirs libellés en dollars, déposés aux Etats-Unis, pour les sur le vieux continent sous la forme d’euros. C’est un raisonnement qui était validé par un article publié par la fameuse agence d’informations financières Bloomberg, qui est un peu la lecture quotidienne des financiers de ce bas monde.
L’information dont je vous fait part datait du tout début des tensions entre la Russie et l’Ukraine. Depuis lors, c’est le Financial Times qui a dévoilé une autre information : si l’immobilier de luxe flambe en ce moment à Londres, c’est parce qu’à nouveau, ces milliardaires russes ont peur d’un éventuel élargissement des sanctions internationales dans la crise ukrainienne. Pour se protéger, les milliardaires russes achètent en masse des biens de luxe à Londres.
Mais attention : pour éviter d’être ciblés et donc de voir leurs biens confisqués, ces oligarques russes se cachent derrière des trusts, autrement dit, derrière des véhicules juridiques immatriculés dans l’un des paradis fiscaux de la Couronne britannique. En effet, ce système permet de cacher l’identité des actionnaires d’une société par le truchement d’un prête-nom, que ce soit une banque, un cabinet juridique ou encore un bureau comptable.
Et donc, oui, dans cette tension entre la Russie et les autres pays occidentaux, Poutine a sans doute pensé à un moment donné, que vu les risques de sanctions, les milliardaires russes qui ont souvent planqué leur argent à l’étranger, seraient obligés de le rapatrier en Russie malgré eux. Cela aurait permis au pays de souffler un peu car, à cause de la crise ukrainienne, la Russie est aujourd’hui techniquement en récession économique. Mais la hausse du prix du l’immobilier de luxe à Londres démontre, au contraire, que les milliardaires russes ne font toujours pas confiance à l’Etat russe et préfèrent planquer leurs milliards dans des sociétés aux Iles Caïman, à Gibraltar ou dans les iles vierges britanniques !
Amid Faljaoui
trends.be
Forum russe: Moscou craint des pressions
Le Kremlin a déclaré aujourd'hui que Washington faisait pression sur nombre d'entreprises américaines pour qu'elles n'envoient pas de représentants au Forum économique annuel organisé par le président Vladimir Poutine.
Le Forum économique de Saint-Pétersbourg, qui aura lieu du 22 au 24 mai, se déroule habituellement en présence des dirigeants de grandes entreprises américaines ainsi que des PDG d'autres groupes internationaux, mais le gouvernement américain estime que cette année, il est préférable qu'ils n'y participent pas en raison des événements d'Ukraine.
«De nombreuses entreprises américaines font l'objet de pressions directes sans précédent(...)», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré la semaine dernière que les autorités américaines discutaient de la question du Forum économique russe avec les dirigeants américains du monde des affaires et leur avaient signifié clairement qu'y participer ne serait pas approprié étant donné les «violations grossières de l'intégrité territoriale d'une nation souveraine».
lefigaro.fr
La Russie suspend sa coopération militaire avec la Lituanie
Lundi 5 mai, la Russie a suspendu sa coopération militaire avec Vilnius de manière unilatérale, écrit mercredi 7 mai le quotidien Izvestia. L'accord russo-lituanien sur les mesures supplémentaires visant à renforcer la confiance et la sécurité bilatérales, signé en 2001, a été suspendu, a annoncé le ministère lituanien de la Défense.
Conformément à cet accord, les parties s'engageaient à échanger des informations sur l'état des forces russes dans la région de Kaliningrad et les troupes lituaniennes, et à mener des inspections mutuelles.
"Les actes de Moscou font écho à la politique de Vilnius dans le contexte de la crise ukrainienne. En effet la Lituanie a toujours soutenu les mesures antirusses de l'UE, surtout au second semestre de 2013, quand Vilnius présidait le projet de Partenariat oriental de l'UE ", analyse Alexandre Sytine, expert de l'Institut d'études stratégiques.
Le 15 novembre 2013, le parlement lituanien n'avait même pas exigé la libération immédiate de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, reconnaissant que Kiev pourrait signer un accord d'association avec l'UE même sans remplir cette condition.
Surtout, dans le cadre de la crise ukrainienne, la Lituanie a soutenu les sanctions contre la Russie. Le 2 mars, Vilnius avait même rappelé son ambassadeur Renatas Norkus de Moscou, interprétant les actes du Kremlin vis-à-vis de la Crimée comme une "grave violation du droit international".
"La suspension de la coopération militaire est due à l'escalade de la situation en Ukraine, ainsi qu'à la décision des USA de renforcer leur présence militaire dans les pays baltes", explique Alexandre Khramtchikhine, directeur adjoint de l'Institut d'analyse militaire et politique.
Les pays baltes ne disposent pas d'avions convenables pour la patrouille aérienne. C'est pour ça que depuis leur adhésion à l'Otan en 2004, l'Alliance a pris en charge la protection de leur espace aérien.
"Il est évident que l'Otan accroît sa présence dans les pays baltes. Pendant les discussions sur le déploiement du bouclier antimissile (ABM) américain, la Lituanie s'était dite prête à mettre son territoire à disposition. Je pense que l'initiative de Vilnius pourrait être relancée prochainement, mais tout dépendra des événements en Ukraine", souligne Alexandre Sytine.
En réalité la suspension de la coopération militaire ne changera pas grand-chose.
"La Russie n'informait de toute façon pas la Lituanie sur la disposition de ses forces", a déclaré l'ex-ministre lituanienne de la Défense Rasa Jukneviciene.
Toutefois, Moscou n'enfreignait aucun accord. En 2007, la Russie avait instauré un moratoire sur le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) et cessé de fournir des informations sur l'état de ses troupes.
La Lituanie n'a pas signé le Traité FCE mais elle est membre de l'Otan depuis 2004.
OTAN: pays membres, forces armées, évolution
ria novosti
Vaut la peine de signer des accords, si ce n'est pas pour les respecter . . .
Troupes de l'Otan en Europe de l'Est: Moscou adoptera une réponse adéquate (député)
La Russe mettra tout en œuvre pour opposer une réponse adéquate au projet de déploiement permanent des troupes de l'Otan en Europe de l'Est, y compris par le biais du déploiement de ses armements en Biélorussie, estime le vice-président du Comité de la Douma pour la Défense, Franz Klintsevitch (Russie unie).
"Bien évidemment, nous expliquerons aux autorités de ces pays, y compris par les biais diplomatiques, que l'accueil d'installations de l'Otan sur leurs territoires place automatiquement ces pays sous le coup [d'une menace]. (…) Toute arme nucléaire moderne déployée sur le territoire letton signifie dans la pratique que la Lettonie n'existera plus (en cas d'une riposte russe, ndlr). Et il faut comprendre qu'il s'agit d'un problème sérieux pour ce pays et ses hommes politiques", a indiqué le député.
Bien évidemment, la Russie peut interdire les autorités de ces pays de donner leur feu vert au déploiement des troupes de l'Otan, mais Moscou possède ses propres armes sophistiquées, selon lui.
"Nous rapprocherons ces armes de la frontière russe, bien qu'aujourd'hui ceci n'ait aucune importance. Nous déploierons ces armements dans les territoires biélorusses", a souligné M.Klintsevitch.
D'après le député, ce que l'Otan est en train de faire est "un déclenchement d'une nouvelle guerre froide". "Ce n'est pas nous qui avons commencé. Sans doute, nous ferons tout pour que toute tentative de renforcer la présence de l'Otan près des frontières de Russie reçoive une riposte adéquate. (…) Nous disposons de dispositifs modernes et de capacités pour résoudre ce problème de manière adéquate", a conclu le député.
Se référant au commandant en chef des forces de l'Otan en Europe, le général Philip Breedlove, l'agence Reuters a reporté que sur fond de la montée des tensions en Ukraine, les pays membres de l'Alliance pourraient envisager une présence militaire permanente en Europe de l'Est.
ria novosti
Au fil de ma petite carrière, j’ai compris que les personnes très, très riches avaient toujours un coup d’avance sur les autres segments de la population. Et ce pour la simple raison, que s’ils sont riches, c’est aussi parce qu’ils sont généralement mieux informés que les autres.
J’ai un ami patron d’une banque qui m’avait expliqué que si l’euro avait augmenté par rapport à d’autres devises, c’est aussi parce que les oligarques russes (de peur de voir leurs comptes bancaires bloqués à l’étranger) rapatriaient en masse leurs avoirs libellés en dollars, déposés aux Etats-Unis, pour les sur le vieux continent sous la forme d’euros. C’est un raisonnement qui était validé par un article publié par la fameuse agence d’informations financières Bloomberg, qui est un peu la lecture quotidienne des financiers de ce bas monde.
L’information dont je vous fait part datait du tout début des tensions entre la Russie et l’Ukraine. Depuis lors, c’est le Financial Times qui a dévoilé une autre information : si l’immobilier de luxe flambe en ce moment à Londres, c’est parce qu’à nouveau, ces milliardaires russes ont peur d’un éventuel élargissement des sanctions internationales dans la crise ukrainienne. Pour se protéger, les milliardaires russes achètent en masse des biens de luxe à Londres.
Mais attention : pour éviter d’être ciblés et donc de voir leurs biens confisqués, ces oligarques russes se cachent derrière des trusts, autrement dit, derrière des véhicules juridiques immatriculés dans l’un des paradis fiscaux de la Couronne britannique. En effet, ce système permet de cacher l’identité des actionnaires d’une société par le truchement d’un prête-nom, que ce soit une banque, un cabinet juridique ou encore un bureau comptable.
Et donc, oui, dans cette tension entre la Russie et les autres pays occidentaux, Poutine a sans doute pensé à un moment donné, que vu les risques de sanctions, les milliardaires russes qui ont souvent planqué leur argent à l’étranger, seraient obligés de le rapatrier en Russie malgré eux. Cela aurait permis au pays de souffler un peu car, à cause de la crise ukrainienne, la Russie est aujourd’hui techniquement en récession économique. Mais la hausse du prix du l’immobilier de luxe à Londres démontre, au contraire, que les milliardaires russes ne font toujours pas confiance à l’Etat russe et préfèrent planquer leurs milliards dans des sociétés aux Iles Caïman, à Gibraltar ou dans les iles vierges britanniques !
Amid Faljaoui
trends.be
Forum russe: Moscou craint des pressions
Le Kremlin a déclaré aujourd'hui que Washington faisait pression sur nombre d'entreprises américaines pour qu'elles n'envoient pas de représentants au Forum économique annuel organisé par le président Vladimir Poutine.
Le Forum économique de Saint-Pétersbourg, qui aura lieu du 22 au 24 mai, se déroule habituellement en présence des dirigeants de grandes entreprises américaines ainsi que des PDG d'autres groupes internationaux, mais le gouvernement américain estime que cette année, il est préférable qu'ils n'y participent pas en raison des événements d'Ukraine.
«De nombreuses entreprises américaines font l'objet de pressions directes sans précédent(...)», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a déclaré la semaine dernière que les autorités américaines discutaient de la question du Forum économique russe avec les dirigeants américains du monde des affaires et leur avaient signifié clairement qu'y participer ne serait pas approprié étant donné les «violations grossières de l'intégrité territoriale d'une nation souveraine».
lefigaro.fr
La Russie suspend sa coopération militaire avec la Lituanie
Lundi 5 mai, la Russie a suspendu sa coopération militaire avec Vilnius de manière unilatérale, écrit mercredi 7 mai le quotidien Izvestia. L'accord russo-lituanien sur les mesures supplémentaires visant à renforcer la confiance et la sécurité bilatérales, signé en 2001, a été suspendu, a annoncé le ministère lituanien de la Défense.
Conformément à cet accord, les parties s'engageaient à échanger des informations sur l'état des forces russes dans la région de Kaliningrad et les troupes lituaniennes, et à mener des inspections mutuelles.
"Les actes de Moscou font écho à la politique de Vilnius dans le contexte de la crise ukrainienne. En effet la Lituanie a toujours soutenu les mesures antirusses de l'UE, surtout au second semestre de 2013, quand Vilnius présidait le projet de Partenariat oriental de l'UE ", analyse Alexandre Sytine, expert de l'Institut d'études stratégiques.
Le 15 novembre 2013, le parlement lituanien n'avait même pas exigé la libération immédiate de l'ex-première ministre Ioulia Timochenko, reconnaissant que Kiev pourrait signer un accord d'association avec l'UE même sans remplir cette condition.
Surtout, dans le cadre de la crise ukrainienne, la Lituanie a soutenu les sanctions contre la Russie. Le 2 mars, Vilnius avait même rappelé son ambassadeur Renatas Norkus de Moscou, interprétant les actes du Kremlin vis-à-vis de la Crimée comme une "grave violation du droit international".
"La suspension de la coopération militaire est due à l'escalade de la situation en Ukraine, ainsi qu'à la décision des USA de renforcer leur présence militaire dans les pays baltes", explique Alexandre Khramtchikhine, directeur adjoint de l'Institut d'analyse militaire et politique.
Les pays baltes ne disposent pas d'avions convenables pour la patrouille aérienne. C'est pour ça que depuis leur adhésion à l'Otan en 2004, l'Alliance a pris en charge la protection de leur espace aérien.
"Il est évident que l'Otan accroît sa présence dans les pays baltes. Pendant les discussions sur le déploiement du bouclier antimissile (ABM) américain, la Lituanie s'était dite prête à mettre son territoire à disposition. Je pense que l'initiative de Vilnius pourrait être relancée prochainement, mais tout dépendra des événements en Ukraine", souligne Alexandre Sytine.
En réalité la suspension de la coopération militaire ne changera pas grand-chose.
"La Russie n'informait de toute façon pas la Lituanie sur la disposition de ses forces", a déclaré l'ex-ministre lituanienne de la Défense Rasa Jukneviciene.
Toutefois, Moscou n'enfreignait aucun accord. En 2007, la Russie avait instauré un moratoire sur le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) et cessé de fournir des informations sur l'état de ses troupes.
La Lituanie n'a pas signé le Traité FCE mais elle est membre de l'Otan depuis 2004.
OTAN: pays membres, forces armées, évolution
ria novosti
Vaut la peine de signer des accords, si ce n'est pas pour les respecter . . .
Troupes de l'Otan en Europe de l'Est: Moscou adoptera une réponse adéquate (député)
La Russe mettra tout en œuvre pour opposer une réponse adéquate au projet de déploiement permanent des troupes de l'Otan en Europe de l'Est, y compris par le biais du déploiement de ses armements en Biélorussie, estime le vice-président du Comité de la Douma pour la Défense, Franz Klintsevitch (Russie unie).
"Bien évidemment, nous expliquerons aux autorités de ces pays, y compris par les biais diplomatiques, que l'accueil d'installations de l'Otan sur leurs territoires place automatiquement ces pays sous le coup [d'une menace]. (…) Toute arme nucléaire moderne déployée sur le territoire letton signifie dans la pratique que la Lettonie n'existera plus (en cas d'une riposte russe, ndlr). Et il faut comprendre qu'il s'agit d'un problème sérieux pour ce pays et ses hommes politiques", a indiqué le député.
Bien évidemment, la Russie peut interdire les autorités de ces pays de donner leur feu vert au déploiement des troupes de l'Otan, mais Moscou possède ses propres armes sophistiquées, selon lui.
"Nous rapprocherons ces armes de la frontière russe, bien qu'aujourd'hui ceci n'ait aucune importance. Nous déploierons ces armements dans les territoires biélorusses", a souligné M.Klintsevitch.
D'après le député, ce que l'Otan est en train de faire est "un déclenchement d'une nouvelle guerre froide". "Ce n'est pas nous qui avons commencé. Sans doute, nous ferons tout pour que toute tentative de renforcer la présence de l'Otan près des frontières de Russie reçoive une riposte adéquate. (…) Nous disposons de dispositifs modernes et de capacités pour résoudre ce problème de manière adéquate", a conclu le député.
Se référant au commandant en chef des forces de l'Otan en Europe, le général Philip Breedlove, l'agence Reuters a reporté que sur fond de la montée des tensions en Ukraine, les pays membres de l'Alliance pourraient envisager une présence militaire permanente en Europe de l'Est.
ria novosti
Re: Et en Russie !
Sotchi, vous vous souvenez?
Sotchi : plusieurs semaines après les JO, la ville est complètement désertée !
37 milliards d'euros dépensés pour créer infrastructures dignes du standing des jeux d'hiver et surtout pour relancer l'économie touristique du Caucase et redorer le blason Russe. Mais le président Poutine a t-il réussi son pari ?
Ils étaient censés être les plus beaux J.O d'hiver depuis la création de l'aile hivernale des J.O usuels en 1924. Les jeux de Sotchi ont effectivement su en mettre plein les yeux à leur ouverture en février dernier, mais quelques mois après seulement, les lieux sont complètement déserts.
C'est une constante maintenant dans la phase des Jeux Olympiques : une fois la célébration et les épreuves finies, toutes les installations deviennent désuètes et abandonnées. Par exemple en ce qui concerne les J.O de Vancouver au Canada, seules les personnes ayant acheté leurs logements avant les J.O habitent encore dans la zone de l'ancien événement sportif. Mais ce n'est pas inhérent aux jeux d'hiver puisque les installations d'Athènes en 2004 ou encore Pékin en 2008 avaient déjà connu des abandons similaires.
C'est normal en Russie...
Cependant le contexte de la Russie est différent. Avec le plus gros investissement réalisé sur des jeux hivernaux (37 milliards d'euros), Sotchi devait relancer l'économie dans la région du Caucase russe, mais en deux mois à peine le constat est sans appel : c'est un désastre. Environ 30.000 chambres d'hôtels ont été créées pour l'occasion, mais personne pour les remplir. Pire encore, les installations laissées pour accueillir d'autres événements comme le sommet du G8 ne serviront à rien, car l'événement a été annulé par les pays participants pour punir Vladimir Poutine de sa position sûr l'Ukraine et son annexion de la Crimée.
Le président russe qui voulait apporter un nouveau regard sur son pays, et voulait prôner une Russie "ouverte et modernisée" n'aura finalement réussi qu'à jeter le discrédit. Car pire que l'abandon et les sommes astronomiques dépensées dans le vide, la principale alarme concerne les pollutions et défigurations du littoral de la station balnéaire. La plus large de la partie sud de Russie est aujourd'hui impropre à la baignade à cause des déversements de déchets et un long muret en béton construit pour les jeux.
La triste histoire dans cet épisode c'est que les choses n'ont aucune ou très peu de chances d'évoluer. Les habitants et écologistes qui protestent et relèvent les anomalies ont tenté de faire appel à la police pour des constatations. Mauvaise idée, ils ont reçu des plaintes de la police elle-même pour trouble à l'ordre public...
gentside.com
Sotchi : plusieurs semaines après les JO, la ville est complètement désertée !
37 milliards d'euros dépensés pour créer infrastructures dignes du standing des jeux d'hiver et surtout pour relancer l'économie touristique du Caucase et redorer le blason Russe. Mais le président Poutine a t-il réussi son pari ?
Ils étaient censés être les plus beaux J.O d'hiver depuis la création de l'aile hivernale des J.O usuels en 1924. Les jeux de Sotchi ont effectivement su en mettre plein les yeux à leur ouverture en février dernier, mais quelques mois après seulement, les lieux sont complètement déserts.
C'est une constante maintenant dans la phase des Jeux Olympiques : une fois la célébration et les épreuves finies, toutes les installations deviennent désuètes et abandonnées. Par exemple en ce qui concerne les J.O de Vancouver au Canada, seules les personnes ayant acheté leurs logements avant les J.O habitent encore dans la zone de l'ancien événement sportif. Mais ce n'est pas inhérent aux jeux d'hiver puisque les installations d'Athènes en 2004 ou encore Pékin en 2008 avaient déjà connu des abandons similaires.
C'est normal en Russie...
Cependant le contexte de la Russie est différent. Avec le plus gros investissement réalisé sur des jeux hivernaux (37 milliards d'euros), Sotchi devait relancer l'économie dans la région du Caucase russe, mais en deux mois à peine le constat est sans appel : c'est un désastre. Environ 30.000 chambres d'hôtels ont été créées pour l'occasion, mais personne pour les remplir. Pire encore, les installations laissées pour accueillir d'autres événements comme le sommet du G8 ne serviront à rien, car l'événement a été annulé par les pays participants pour punir Vladimir Poutine de sa position sûr l'Ukraine et son annexion de la Crimée.
Le président russe qui voulait apporter un nouveau regard sur son pays, et voulait prôner une Russie "ouverte et modernisée" n'aura finalement réussi qu'à jeter le discrédit. Car pire que l'abandon et les sommes astronomiques dépensées dans le vide, la principale alarme concerne les pollutions et défigurations du littoral de la station balnéaire. La plus large de la partie sud de Russie est aujourd'hui impropre à la baignade à cause des déversements de déchets et un long muret en béton construit pour les jeux.
La triste histoire dans cet épisode c'est que les choses n'ont aucune ou très peu de chances d'évoluer. Les habitants et écologistes qui protestent et relèvent les anomalies ont tenté de faire appel à la police pour des constatations. Mauvaise idée, ils ont reçu des plaintes de la police elle-même pour trouble à l'ordre public...
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