Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
En l'espèce, les accords sont devenus sans objet vu le moratoire instauré sur le TFC, et, dès lors, le non-respect d'une convention suspendue ne viole aucune règle de droit ou aucun arrangement diplomatique.Matt a écrit:
La Russie suspend sa coopération militaire avec la Lituanie
En réalité la suspension de la coopération militaire ne changera pas grand-chose.
"La Russie n'informait de toute façon pas la Lituanie sur la disposition de ses forces", a déclaré l'ex-ministre lituanienne de la Défense Rasa Jukneviciene.
Toutefois, Moscou n'enfreignait aucun accord. En 2007, la Russie avait instauré un moratoire sur le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) et cessé de fournir des informations sur l'état de ses troupes.
La Lituanie n'a pas signé le Traité FCE mais elle est membre de l'Otan depuis 2004.
ria novosti
Vaut la peine de signer des accords, si ce n'est pas pour les respecter . . .
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Un signe?
Les Russes se débarrassent de leurs roubles
MOSCOU (Reuters) - Les Russes se sont débarrassés de leurs roubles en mars à un niveau jamais vu depuis plus de quatre ans, selon les statistiques de la Banque centrale russe publiées lundi.
La demande de devises étrangères, principalement le dollar et l'euro, a atteint en mars 14,9 milliards de dollars (soit 10,8 milliards d'euros). Il faut remonter à janvier 2009, dans les premiers mois de la crise financière mondiale, pour retrouver un tel niveau.
La demande, ajoute la Banque centrale, a également été une fois et demie supérieure en mars à ce qu'elle était en février.
Photo Reuters
Cette accélération coïncide avec l'accentuation de la crise en Ukraine.
Le 1er mars, Vladimir Poutine a obtenu de la chambre haute du Parlement l'autorisation d'envoyer l'armée pour protéger les populations russophones; le 6, le parlement régional de Crimée votait pour le rattachement à la Russie, adopté dix jours plus tard par référendum.
Dans le même temps, les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté des sanctions ciblées contre plusieurs dizaines de personnalités ou entités russes.
"En mars 2014, sur fond de dépréciation continue du rouble face aux devises mondiales majeures et d'incertitude sur d'autres reculs à venir, la demande agrégée en devises étrangères a considérablement augmenté", note la Banque centrale dans un communiqué.
Les Russes se sont également précipités aux guichets de leurs banques pour retirer des devises étrangères, avec des retraits atteignant 6,9 milliards de dollars sur le seul mois de mars, dont près de la moitié prélevés sur des comptes en dollars.
Sur les trois premiers mois de l'année, le rouble a perdu près de 9% face au dollar et s'est déprécié d'un peu plus de 8% face à l'euro.
Le mouvement a été particulièrement net en mars. La devise russe a depuis effacé une partie de ses pertes (vendredi, le recul face au dollar était de 6,5% depuis le 1er janvier), mais le mouvement observé de refuge sur des devises étrangères fragilise la politique de la Banque centrale visant à faire du rouble une monnaie de réserve.
boursier.com
Les Russes se débarrassent de leurs roubles
MOSCOU (Reuters) - Les Russes se sont débarrassés de leurs roubles en mars à un niveau jamais vu depuis plus de quatre ans, selon les statistiques de la Banque centrale russe publiées lundi.
La demande de devises étrangères, principalement le dollar et l'euro, a atteint en mars 14,9 milliards de dollars (soit 10,8 milliards d'euros). Il faut remonter à janvier 2009, dans les premiers mois de la crise financière mondiale, pour retrouver un tel niveau.
La demande, ajoute la Banque centrale, a également été une fois et demie supérieure en mars à ce qu'elle était en février.
Photo Reuters
Cette accélération coïncide avec l'accentuation de la crise en Ukraine.
Le 1er mars, Vladimir Poutine a obtenu de la chambre haute du Parlement l'autorisation d'envoyer l'armée pour protéger les populations russophones; le 6, le parlement régional de Crimée votait pour le rattachement à la Russie, adopté dix jours plus tard par référendum.
Dans le même temps, les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté des sanctions ciblées contre plusieurs dizaines de personnalités ou entités russes.
"En mars 2014, sur fond de dépréciation continue du rouble face aux devises mondiales majeures et d'incertitude sur d'autres reculs à venir, la demande agrégée en devises étrangères a considérablement augmenté", note la Banque centrale dans un communiqué.
Les Russes se sont également précipités aux guichets de leurs banques pour retirer des devises étrangères, avec des retraits atteignant 6,9 milliards de dollars sur le seul mois de mars, dont près de la moitié prélevés sur des comptes en dollars.
Sur les trois premiers mois de l'année, le rouble a perdu près de 9% face au dollar et s'est déprécié d'un peu plus de 8% face à l'euro.
Le mouvement a été particulièrement net en mars. La devise russe a depuis effacé une partie de ses pertes (vendredi, le recul face au dollar était de 6,5% depuis le 1er janvier), mais le mouvement observé de refuge sur des devises étrangères fragilise la politique de la Banque centrale visant à faire du rouble une monnaie de réserve.
boursier.com
Re: Et en Russie !
AFP 12-05-2014 - 13:49
Ukraine : l'UE élargit ses sanctions à 13 personnes et deux entreprises
L'Union européenne a décidé ce lundi d'élargir sa liste des sanctions ciblées en l'absence de désescalade en Ukraine.
Treize noms de personnalités russes ou prorusses ont été ajoutées à la liste des 48 personnes déjà visées par une interdiction de visas et un gel de leurs avoirs, de même que deux entreprises ayant tiré profit de l'annexion de la Crimée par la Russie, a-t-on précisé de sources diplomatiques.
Ukraine : l'UE élargit ses sanctions à 13 personnes et deux entreprises
L'Union européenne a décidé ce lundi d'élargir sa liste des sanctions ciblées en l'absence de désescalade en Ukraine.
Treize noms de personnalités russes ou prorusses ont été ajoutées à la liste des 48 personnes déjà visées par une interdiction de visas et un gel de leurs avoirs, de même que deux entreprises ayant tiré profit de l'annexion de la Crimée par la Russie, a-t-on précisé de sources diplomatiques.
Caduce62- Messages : 15213
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
C'est une mesure qui peut se révéler dissuasive vis-à-vis de ces personnes, mais j'ai appris qu'en Ukraine, il est possible de changer de nom en toute légalité par simple déclaration à sa commune. Cela relativise l'effet des sanctions si les intéressés changent de nom en toute légalité. Il suffit qu'ils demandent ensuite un visa avec un passeport établi sous un autre nom.Caduce62 a écrit:AFP 12-05-2014 - 13:49
Ukraine : l'UE élargit ses sanctions à 13 personnes et deux entreprises
L'Union européenne a décidé ce lundi d'élargir sa liste des sanctions ciblées en l'absence de désescalade en Ukraine.
Treize noms de personnalités russes ou prorusses ont été ajoutées à la liste des 48 personnes déjà visées par une interdiction de visas et un gel de leurs avoirs, de même que deux entreprises ayant tiré profit de l'annexion de la Crimée par la Russie, a-t-on précisé de sources diplomatiques.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Il semblerait que ça ne suffise pas si j'en juge par l'expérience de mon épouse.
Avant notre mariage, on a introduit deux fois des demandes de visa court séjour.
Ils ont été les deux fois refusé.
Ensuite , après notre mariage, nous avons introduit une demande de visa de regroupement familial.
Elle a prit mon nom de famille.
L'ambassade savait que, malgré le changement de nom, elle avait déjà eu deux refus.
Avant notre mariage, on a introduit deux fois des demandes de visa court séjour.
Ils ont été les deux fois refusé.
Ensuite , après notre mariage, nous avons introduit une demande de visa de regroupement familial.
Elle a prit mon nom de famille.
L'ambassade savait que, malgré le changement de nom, elle avait déjà eu deux refus.
Re: Et en Russie !
Comme dans la répliques du film "les barbouzes" : Un barbu, c'est un barbu ! Trois barbus, c'est des barbouzes !
http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/13/conchita-wurst-la-derniere-arme-diabolique-de-l-occident
http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/13/conchita-wurst-la-derniere-arme-diabolique-de-l-occident
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Sur RTL TVI (be), un intéressant reportage sur les gay's en Russie. Euh, les exactions dont ils sont victime.
Avant de parler de "pravy sektor", ils feraient bien de balayer devant leurs portes à Moscou et St Petersbourg!!!
Avant de parler de "pravy sektor", ils feraient bien de balayer devant leurs portes à Moscou et St Petersbourg!!!
Re: Et en Russie !
Poutine ne vous le dira pas, mais les sanctions occidentales nuisent réellement à la Russie
express.be
express.be
Re: Et en Russie !
AFP 21-05-2014 - 10:22
Le prince Charles compare les actions de Vladimir Poutine à celles d'Hitler
Le prince Charles, en déplacement au Canada, a créé la polémique en comparant les actions du président russe Vladimir Poutine en Ukraine à celles du dictateur nazi Adolf Hitler, rapporte mercredi le quotidien britannique Daily Mail.
Selon le journal, plusieurs témoins ont entendu le prince Charles faire cette comparaison lors d'une conversation avec Marienne Ferguson, 78 ans, qui a fui la Pologne alors qu'elle avait 13 ans et a perdu plusieurs membres de sa famille, morts en camp de concentration.
L'héritier du trône d'Angleterre et la septuagénaire se sont rencontrés lors d'une visite du musée canadien de l'immigration à Halifax, dans la province de Nouvelle-Ecosse (est du Canada), lors de laquelle le prince Charles et son épouse Camilla ont rendu hommage aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale et à leurs familles.
Après sa rencontre avec le fils ainé de la reine d'Angleterre, Marienne Ferguson a rapporté que "le prince avait dit: et maintenant Poutine est en train de faire à peu près la même chose qu'Hitler", en référence à l'action russe en Ukraine.
"Je dois dire que je suis d'accord avec lui et je suis sûre que beaucoup de gens le sont", a-t-elle ajouté.
"J'ai été très surprise qu'il fasse ce commentaire parce que je sais que (les membres de la famille royale: NDLR) ne sont pas censés dire ce genre de choses, mais c'était très sincère et honnête", a-t-elle ajouté.
"Nous ne commentons pas les conversations privées", a réagi un porte-parole de Clarence House, les services du prince Charles à Londres.
"Mais nous tenons à souligner que le prince de Galles ne chercherait pas à faire une déclaration politique publique à l'occasion d'une conversation privée", a ajouté le porte-parole.
En Russie, en l'absence de commentaires officiels immédiats, le quotidien populaire Moskovski Komsomolets a écrit sur son site internet que les commentaires princiers "risquaient de déclencher un scandale international et de compliquer les relations déjà troublées entre le Royaume-Uni et la Russie".
Le quotidien a pointé le moment "mal choisi" pour ces déclarations alors que le prince Charles doit rencontrer Vladimir Poutine le 6 juin à l'occasion des commémorations du Débarquement en France.
Avant le prince Charles, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble et l'ancienne chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton ont également comparé l'intervention russe en Ukraine aux invasions nazies en Europe dans les années 1930.
Le prince Charles compare les actions de Vladimir Poutine à celles d'Hitler
Le prince Charles, en déplacement au Canada, a créé la polémique en comparant les actions du président russe Vladimir Poutine en Ukraine à celles du dictateur nazi Adolf Hitler, rapporte mercredi le quotidien britannique Daily Mail.
Selon le journal, plusieurs témoins ont entendu le prince Charles faire cette comparaison lors d'une conversation avec Marienne Ferguson, 78 ans, qui a fui la Pologne alors qu'elle avait 13 ans et a perdu plusieurs membres de sa famille, morts en camp de concentration.
L'héritier du trône d'Angleterre et la septuagénaire se sont rencontrés lors d'une visite du musée canadien de l'immigration à Halifax, dans la province de Nouvelle-Ecosse (est du Canada), lors de laquelle le prince Charles et son épouse Camilla ont rendu hommage aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale et à leurs familles.
Après sa rencontre avec le fils ainé de la reine d'Angleterre, Marienne Ferguson a rapporté que "le prince avait dit: et maintenant Poutine est en train de faire à peu près la même chose qu'Hitler", en référence à l'action russe en Ukraine.
"Je dois dire que je suis d'accord avec lui et je suis sûre que beaucoup de gens le sont", a-t-elle ajouté.
"J'ai été très surprise qu'il fasse ce commentaire parce que je sais que (les membres de la famille royale: NDLR) ne sont pas censés dire ce genre de choses, mais c'était très sincère et honnête", a-t-elle ajouté.
"Nous ne commentons pas les conversations privées", a réagi un porte-parole de Clarence House, les services du prince Charles à Londres.
"Mais nous tenons à souligner que le prince de Galles ne chercherait pas à faire une déclaration politique publique à l'occasion d'une conversation privée", a ajouté le porte-parole.
En Russie, en l'absence de commentaires officiels immédiats, le quotidien populaire Moskovski Komsomolets a écrit sur son site internet que les commentaires princiers "risquaient de déclencher un scandale international et de compliquer les relations déjà troublées entre le Royaume-Uni et la Russie".
Le quotidien a pointé le moment "mal choisi" pour ces déclarations alors que le prince Charles doit rencontrer Vladimir Poutine le 6 juin à l'occasion des commémorations du Débarquement en France.
Avant le prince Charles, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble et l'ancienne chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton ont également comparé l'intervention russe en Ukraine aux invasions nazies en Europe dans les années 1930.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et en Russie !
En effet, et peu avisé pour le futur monarque du Royaume-Uni.Matt a écrit:Pas très diplomatique comme langage . . .
La suite de l'affaire était prévisible :
Propos du prince Charles sur Poutine: Moscou demande des "explications officielles"
(Belga) La Russie demande à Londres des "explications officielles" sur les propos prêtés au prince Charles à propos de Vladimir Poutine, qui ne font "pas honneur au futur monarque britannique", a déclaré jeudi le ministère des Affaires étrangères.
"Si ces propos ont réellement été tenus, il ne font naturellement pas honneur au futur monarque britannique", a déclaré le porte-parole du ministère, Alexandre Loukachevitch.
"Nous avons demandé des explications officielles aux autorités britanniques sur les déclarations du prince Charles", dans lesquelles il aurait comparé la politique de Vladimir Poutine à celle d'Hitler, a-t-il ajouté.
Une source gouvernementale britannique avait auparavant indiqué à Londres qu'un diplomate de haut rang de l'ambassade russe était attendu au Foreign Office dans la journée.
Les propos du prince Charles, rapportés par le Daily Mail mercredi, ont été tenus lors d'une conversation privée à l'occasion d'une visite au musée canadien de l'Immigration, à Halifax.
L'échange a été relaté par Marienne Ferguson, 78 ans, qui venait de confier à l'héritier du trône britannique les circonstances dans lesquelles elle et sa famille avaient fui l'invasion nazie en Pologne.
Le prince aurait alors confié : "Et maintenant Poutine est en train de faire à peu près la même chose qu'Hitler", en référence au rattachement de la Crimée à la Russie en mars.
Les commentaires du prince Charles surviennent une quinzaine de jours avant les cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement le 6 juin en France, auxquelles l'héritier au trône britannique et le président russe doivent tous deux participer. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et en Russie !
Propos peu diplomatiques ?
Il y en qui osent dire tt haut ce que nombreux pensent tt bas ...... n'osant se prononcer, attendant peut-être que V. Poutine "ravale" ses idées de (re)faire la grande Russie au détriment des peuples voisins !
Il y en qui osent dire tt haut ce que nombreux pensent tt bas ...... n'osant se prononcer, attendant peut-être que V. Poutine "ravale" ses idées de (re)faire la grande Russie au détriment des peuples voisins !
Invité- Invité
Re: Et en Russie !
JC, tu sais bien qu'en diplomatie, on ne dit jamais ce qu'on pense, on dit ce qu'il faut dire.
Très loin d'être la même chose . . .
Très loin d'être la même chose . . .
Re: Et en Russie !
En Russie, je pense que la direction du "goulag" lui serait indiqué, si par malheur il était un citoyen lambda !Matt a écrit:JC, tu sais bien qu'en diplomatie, on ne dit jamais ce qu'on pense, on dit ce qu'il faut dire.
Très loin d'être la même chose . . .
Ensuite, "se taire, c'est mourir" !
L'Histoire, ancienne ns a appris, la récente ns apprend que c'est ainsi que prennent du galon les dictateurs ! .... et qui en fait les frais ?
PS : je me demande bien, pourquoi Matt et les "autres" postent des sujets issus de journaux, "débattent" ici (si je puis dire .... ) sachant que V. Poutine arrivera à ses fins !
Il y a bien longtemps que l'on entend plus l'UE, notamment A. Merkel et F. Hollande dénonçant le réel problème que subissent les ukrainiens !
Invité- Invité
Re: Et en Russie !
Pourquoi Vladimir Poutine devient-il plus conciliant à l'égard de Kiev ?
Les Ukrainiens sont appelés aux urnes, dimanche 23 mai, pour désigner le successeur du président Viktor Ianoukovitch, destitué en février. Vladimir Poutine annonce que la Russie va "respecter le choix" des Ukrainiens.
Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 23/05/2014 | 16:44 , publié le 23/05/2014 | 14:05
Moscou avait jusqu'ici laissé planer le doute sur ses intentions. A deux jours de la présidentielle en Ukraine, Vladimir Poutine annonce, vendredi 23 mai, que la Russie va "respecter le choix" des Ukrainiens. Les électeurs sont appelés à désigner le successeur de Viktor Ianoukovitch, destitué en février à la faveur de la révolution pro-occidentale.
"En principe, selon la Constitution, il ne peut y avoir d'élection car le président [Viktor] Ianoukovitch (...) est le président en exercice", a déclaré Vladimir Poutine. Mais "nous voulons nous aussi qu'en fin de compte le calme revienne. Nous allons respecter le choix du peuple ukrainien", a-t-il précisé, assurant que Moscou "travaillerait avec les nouvelles autorités".
Parce que le favori à la présidentielle est ouvert au dialogue avec Moscou
Les autorités russes avaient à plusieurs reprises évoqué leurs doutes quant à la légitimité du vote. Mais début mai, Vladimir Poutine avait déjà adopté une position plus modérée, en estimant que le scrutin représentait un "pas dans la bonne direction" si les droits de tous les citoyens étaient protégés dans le pays.
Le New York Times (en anglais) avait lié cette attitude plus conciliante avec la posture de favori du milliardaire Petro Porochenko, qui pourrait l'emporter dès le premier tour selon les derniers sondages. D'après le journal, l'homme redistribue les cartes du conflit ukrainien, en offrant au Kremlin un partenaire ouvert au dialogue. Il a d'ailleurs promis de régler la crise avec la Russie en trois mois.
Parce que le favori possède des intérêts dans des régions pro-russes
Petro Poroshenko, appelé "le roi du chocolat", possède une fortune estimée à un milliard d'euros. Natif du sud-ouest de l'Ukraine, il a bâti un empire lucratif autour de la confiserie, comme le rappelle The Guardian (en anglais). Il entre en politique en 1998 et joue un rôle central dans la Révolution orange en 2004.
Petro Poroshenko, 48 ans, a payé le prix fort pour ses prises de position, rappelle The Guardian. L'été dernier, la Russie avait en effet interdit toute importation d'Ukraine des chocolats de Roshen appartenant au milliardaire. L'usine avait été par la suite confisquée. Poroshenko a aussi perdu un chantier en Crimée lors de la prise de contrôle du territoire par la Russie. Le candidat à la présidentielle ukrainienne veut récupérer ses positions en Crimée, note The Guardian.
Les Ukrainiens sont appelés aux urnes, dimanche 23 mai, pour désigner le successeur du président Viktor Ianoukovitch, destitué en février. Vladimir Poutine annonce que la Russie va "respecter le choix" des Ukrainiens.
Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 23/05/2014 | 16:44 , publié le 23/05/2014 | 14:05
Moscou avait jusqu'ici laissé planer le doute sur ses intentions. A deux jours de la présidentielle en Ukraine, Vladimir Poutine annonce, vendredi 23 mai, que la Russie va "respecter le choix" des Ukrainiens. Les électeurs sont appelés à désigner le successeur de Viktor Ianoukovitch, destitué en février à la faveur de la révolution pro-occidentale.
"En principe, selon la Constitution, il ne peut y avoir d'élection car le président [Viktor] Ianoukovitch (...) est le président en exercice", a déclaré Vladimir Poutine. Mais "nous voulons nous aussi qu'en fin de compte le calme revienne. Nous allons respecter le choix du peuple ukrainien", a-t-il précisé, assurant que Moscou "travaillerait avec les nouvelles autorités".
Parce que le favori à la présidentielle est ouvert au dialogue avec Moscou
Les autorités russes avaient à plusieurs reprises évoqué leurs doutes quant à la légitimité du vote. Mais début mai, Vladimir Poutine avait déjà adopté une position plus modérée, en estimant que le scrutin représentait un "pas dans la bonne direction" si les droits de tous les citoyens étaient protégés dans le pays.
Le New York Times (en anglais) avait lié cette attitude plus conciliante avec la posture de favori du milliardaire Petro Porochenko, qui pourrait l'emporter dès le premier tour selon les derniers sondages. D'après le journal, l'homme redistribue les cartes du conflit ukrainien, en offrant au Kremlin un partenaire ouvert au dialogue. Il a d'ailleurs promis de régler la crise avec la Russie en trois mois.
Parce que le favori possède des intérêts dans des régions pro-russes
Petro Poroshenko, appelé "le roi du chocolat", possède une fortune estimée à un milliard d'euros. Natif du sud-ouest de l'Ukraine, il a bâti un empire lucratif autour de la confiserie, comme le rappelle The Guardian (en anglais). Il entre en politique en 1998 et joue un rôle central dans la Révolution orange en 2004.
Petro Poroshenko, 48 ans, a payé le prix fort pour ses prises de position, rappelle The Guardian. L'été dernier, la Russie avait en effet interdit toute importation d'Ukraine des chocolats de Roshen appartenant au milliardaire. L'usine avait été par la suite confisquée. Poroshenko a aussi perdu un chantier en Crimée lors de la prise de contrôle du territoire par la Russie. Le candidat à la présidentielle ukrainienne veut récupérer ses positions en Crimée, note The Guardian.
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Là où ça vaut dix:
Les services russes disent avoir arrêté des «terroristes» ukrainiens en Crimée
Les hommes arrêtés voulaient, selon le FSB, détruire une série d’infrastructures comme des ponts ferroviaires ou des lignes électriques.
Le FSB (Service fédéral -russe- de sécurité, issu de l’ex-KGB) a affirmé vendredi avoir arrêté en Crimée un groupe d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient commettre des actes « terroristes » contre des infrastructures de la péninsule rattachée à la Russie en mars. Un jeune cinéaste ukrainien, Oleg Sentsov, figure parmi les quatre hommes arrêtés et est désigné comme étant l’organisateur du groupe, selon des images tournées par le FSB et diffusées par les télévisions russes. Le FSB affirme dans un communiqué que les membres du groupe arrêtés appartiennent à Pravy Sektor (Secteur droit), une formation paramilitaire ultranationaliste ukrainienne.
« Le principal objectif du groupe était de commettre des actes terroristes dans les villes de Simféropol, Yalta et Sébastopol, et de détruire une série d’infrastructures, de ponts ferroviaires, de lignes électriques », affirme le FSB.
Le communiqué cite les noms de quatre personnes, à l’encontre desquelles sont ouvertes des enquêtes pour « terrorisme ». Il indique aussi que les personnes arrêtées sont plus précisément accusées de s’être préparées à faire exploser « un engin artisanal » près de la flamme du soldat inconnu et d’une statue de Lénine dans la nuit du 8 au 9 mai à Simféropol, et à y incendier les bureaux de l’organisation « Communauté russe de Crimée » et du parti au pouvoir en Russie « Russie unie » les 14 et 18 avril. Sur les images tournées après les arrestations par le FSB et diffusées par les chaînes de télévision russes vendredi, les complices présumés reconnaissent les faits qui leur sont reprochés, désignent Oleg Sentsov comme en étant l’instigateur et évoquent un lien avec Pravy Sektor.
A l’antenne de la radio Echo de Moscou, le réalisateur Alexandre Sokourov a pris la défense d’Oleg Sentsov, selon lui connu pour avoir pris part à la contestation en Ukraine qui a entraîné fin février la chute du président prorusse Viktor Ianoukovitch.
Selon le site internet gazeta.ru, le mouvement Pravy Sektor a de son côté déclaré qu’Oleg Sentsov ne figurait pas parmi ses membres, et a nié tout lien avec l’organisation d’actes terroristes en Crimée.
lesoir.be
On va les croire, c'est sûr . . .
La réalité de la guerre voulue par Poutine:
Ukraine : les résidents de Slaviansk fuient le conflit
Des résidents de Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, fuient la région alors que les affrontements violents entre les rebelles pro-russes et les troupes du gouvernement ukrainien continuent sans relâche. Durée: 00:56
boursorama.com
Rien d'étonnant, j'ai déjà posté à ce sujet . . .
Ukraine : des miliciens russes tués à Donetsk rapatriés en toute discrétion
Le Monde.fr | 30.05.2014 à 15h56 • Mis à jour le 30.05.2014 à 19h24 |Par Louis Imbert (Donetsk, Ukraine, envoyé spécial)
On a tapissé les cercueils de tissu rouge à la va-vite. La toile baille aux angles. Ils sont empilés sous les arbres derrière la morgue de l'hôpital Kalinina à Donetsk, jeudi 29 mai. Des combattants, des représentants politiques des séparatistes et la presse tournent autour. Un camion frigorifique alimentaire les attend, de marque française. Slogan publicitaire peint sur son flanc : « Produits frais, pour bien vousservir ». Par la porte de service, une sale odeur d'homme et de détergent gagne la cour.
Ces trente et un corps sont la preuve, encore une, mais celle-ci, indéniable, de l'implication de combattants russes dans les violences du Donbass. Ils ont été tués alors qu'ils affrontaient l'armée ukrainienne autour de l'aéroport Sergueï Prokofiev, lundi et mardi. La plupart ont péri dans le bombardement d'un camion qui les emportait vers l'aéroport, par un hélicoptère de l'armée. Certains corps sont affreusement mutilés. Le visage de l'un d'eux n'était plus qu'un trou rouge et noir. Il a fallu retirerd'un autre un mortier qui n'avait pas explosé.
L'ARMÉE FRAPPERA « PLUS FORT ENCORE »
C'était la première fois que l'armée engageait clairement sesforces contre les séparatistes, déployant des hélicoptères de combat et des chasseurs au-dessus d'une ville de près d'un million d'habitants. Une fois que le nouveau président ukrainien, Petro Porochenko, aura prêté serment, elle a annoncé qu'elle frapperait plus fort encore. Malgré sa désorganisation, malgré le risque de morts civils.
A la morgue de Kalinina, le premier ministre de la « République populaire de Donetsk », le russe Alexandre Borodaï, fait de ces cercueils un symbole : il appelle Moscou à l'aide. Il veut que la presse escorte ses morts à la frontière. Il dit craindre une embuscade de groupes armés pro-ukrainiens.
On piétine. Dans l'après-midi, la nouvelle d'un coup d'Etat dans le centre-ville disperse l'assemblée. L'aile militaire des séparatistes de Donetsk, tenue par Igor Strelkov, un homme que l'Union européenne et Kiev accusent d'appartenir au GRU, les services secrets de l'armée russe, a pris le bâtiment de l'administration régionale.
MOSCOU PARAÎT LES IGNORER
Le gouvernement séparatiste restera en place, mais sa vitrine populaire est mise de côté. Les soldats ont vidé les groupuscules prorusses qui le squattent depuis le 6 avril, qui multiplient eux aussi les appels à l'aide à Moscou. Qui s'agitent. Qui ont fini par croire à leur projet de République autonome, à l'union avec la mère patrie russe. Moscou paraît les ignorerpour l'heure, et annonce un retrait de ses troupes à la frontière. Ont-ils cessé d'être utiles ?
A la morgue, Denis Pouchiline, président du « Parlement » de Donetsk et maître de ce bâtiment, paraissait bien seul. A quelques pas, la famille du chauffeur du camion frappé mardi pleurait son mort. Les autres, ces gâchettes venues se battreen Ukraine peut-être sur ordre, par idéologie ou par goût du feu, sont restées anonymes. La liste de leurs noms n'a finalement pas été publiée.
Jeudi, on a été chercher leurs corps dans un recoin d'une usine de glaces, où ils étaient entreposés loin des ouvriers, loin des combattants et des curieux. Quatre militants et deux compagnons d'armes les ont chargés en catimini dans un second camion frigorifique. Ils ont peint sur son flanc deux immenses croix rouges et le chiffre « 200 », qui signifie, en langage militaire russe, que le camion transporte des morts hors du champ de bataille.
PERSONNE NE LES AVAIT PRÉVENUS
Le chauffeur a été informé le matin même qu'il convoierait son chargement macabre en Russie. Il voyage sans gardes. Une seule voiture de presse le suit, avec la photographe du MondeMaria Turchenkova. Il fera bientôt nuit. La route est peu sûre. Les bandes armées rôdent.
Au bout de deux heures d'une route presque déserte, ils ont passé le premier barrage de l'armée ukrainienne sans encombre. Dix kilomètres plus loin, au poste de douane d'Uspenka, les gardes-frontières ukrainiens pointaient leurs fusils sur les portes du camion, craignant un piège. Personne ne les avait prévenus. Puis, en fonctionnaires, ils ont passé leurs lampes sur les cercueils scellés, estampillés d'autocollants aux couleurs de la République populaire. Ils ont vérifié leurs papiers et laissé filer.
Les médias russes, si prompts ces deux derniers mois àdénoncer la barbarie de l'armée et des milices pro-ukrainiennes qui font des incursions dans le Donbass, ont mentionné l'événement. Mais sans gros titres. Sans ouverture de journaux télévisés. Une indifférence polie pour ces paramilitaires sans noms ni grades.
Louis Imbert, avec Maria Turchenkova (Donetsk, Ukraine, envoyés spéciaux)
Les services russes disent avoir arrêté des «terroristes» ukrainiens en Crimée
Les hommes arrêtés voulaient, selon le FSB, détruire une série d’infrastructures comme des ponts ferroviaires ou des lignes électriques.
Le FSB (Service fédéral -russe- de sécurité, issu de l’ex-KGB) a affirmé vendredi avoir arrêté en Crimée un groupe d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient commettre des actes « terroristes » contre des infrastructures de la péninsule rattachée à la Russie en mars. Un jeune cinéaste ukrainien, Oleg Sentsov, figure parmi les quatre hommes arrêtés et est désigné comme étant l’organisateur du groupe, selon des images tournées par le FSB et diffusées par les télévisions russes. Le FSB affirme dans un communiqué que les membres du groupe arrêtés appartiennent à Pravy Sektor (Secteur droit), une formation paramilitaire ultranationaliste ukrainienne.
« Le principal objectif du groupe était de commettre des actes terroristes dans les villes de Simféropol, Yalta et Sébastopol, et de détruire une série d’infrastructures, de ponts ferroviaires, de lignes électriques », affirme le FSB.
Le communiqué cite les noms de quatre personnes, à l’encontre desquelles sont ouvertes des enquêtes pour « terrorisme ». Il indique aussi que les personnes arrêtées sont plus précisément accusées de s’être préparées à faire exploser « un engin artisanal » près de la flamme du soldat inconnu et d’une statue de Lénine dans la nuit du 8 au 9 mai à Simféropol, et à y incendier les bureaux de l’organisation « Communauté russe de Crimée » et du parti au pouvoir en Russie « Russie unie » les 14 et 18 avril. Sur les images tournées après les arrestations par le FSB et diffusées par les chaînes de télévision russes vendredi, les complices présumés reconnaissent les faits qui leur sont reprochés, désignent Oleg Sentsov comme en étant l’instigateur et évoquent un lien avec Pravy Sektor.
A l’antenne de la radio Echo de Moscou, le réalisateur Alexandre Sokourov a pris la défense d’Oleg Sentsov, selon lui connu pour avoir pris part à la contestation en Ukraine qui a entraîné fin février la chute du président prorusse Viktor Ianoukovitch.
Selon le site internet gazeta.ru, le mouvement Pravy Sektor a de son côté déclaré qu’Oleg Sentsov ne figurait pas parmi ses membres, et a nié tout lien avec l’organisation d’actes terroristes en Crimée.
lesoir.be
On va les croire, c'est sûr . . .
La réalité de la guerre voulue par Poutine:
Ukraine : les résidents de Slaviansk fuient le conflit
Des résidents de Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, fuient la région alors que les affrontements violents entre les rebelles pro-russes et les troupes du gouvernement ukrainien continuent sans relâche. Durée: 00:56
boursorama.com
Rien d'étonnant, j'ai déjà posté à ce sujet . . .
Ukraine : des miliciens russes tués à Donetsk rapatriés en toute discrétion
Le Monde.fr | 30.05.2014 à 15h56 • Mis à jour le 30.05.2014 à 19h24 |Par Louis Imbert (Donetsk, Ukraine, envoyé spécial)
On a tapissé les cercueils de tissu rouge à la va-vite. La toile baille aux angles. Ils sont empilés sous les arbres derrière la morgue de l'hôpital Kalinina à Donetsk, jeudi 29 mai. Des combattants, des représentants politiques des séparatistes et la presse tournent autour. Un camion frigorifique alimentaire les attend, de marque française. Slogan publicitaire peint sur son flanc : « Produits frais, pour bien vousservir ». Par la porte de service, une sale odeur d'homme et de détergent gagne la cour.
Ces trente et un corps sont la preuve, encore une, mais celle-ci, indéniable, de l'implication de combattants russes dans les violences du Donbass. Ils ont été tués alors qu'ils affrontaient l'armée ukrainienne autour de l'aéroport Sergueï Prokofiev, lundi et mardi. La plupart ont péri dans le bombardement d'un camion qui les emportait vers l'aéroport, par un hélicoptère de l'armée. Certains corps sont affreusement mutilés. Le visage de l'un d'eux n'était plus qu'un trou rouge et noir. Il a fallu retirerd'un autre un mortier qui n'avait pas explosé.
L'ARMÉE FRAPPERA « PLUS FORT ENCORE »
C'était la première fois que l'armée engageait clairement sesforces contre les séparatistes, déployant des hélicoptères de combat et des chasseurs au-dessus d'une ville de près d'un million d'habitants. Une fois que le nouveau président ukrainien, Petro Porochenko, aura prêté serment, elle a annoncé qu'elle frapperait plus fort encore. Malgré sa désorganisation, malgré le risque de morts civils.
A la morgue de Kalinina, le premier ministre de la « République populaire de Donetsk », le russe Alexandre Borodaï, fait de ces cercueils un symbole : il appelle Moscou à l'aide. Il veut que la presse escorte ses morts à la frontière. Il dit craindre une embuscade de groupes armés pro-ukrainiens.
On piétine. Dans l'après-midi, la nouvelle d'un coup d'Etat dans le centre-ville disperse l'assemblée. L'aile militaire des séparatistes de Donetsk, tenue par Igor Strelkov, un homme que l'Union européenne et Kiev accusent d'appartenir au GRU, les services secrets de l'armée russe, a pris le bâtiment de l'administration régionale.
MOSCOU PARAÎT LES IGNORER
Le gouvernement séparatiste restera en place, mais sa vitrine populaire est mise de côté. Les soldats ont vidé les groupuscules prorusses qui le squattent depuis le 6 avril, qui multiplient eux aussi les appels à l'aide à Moscou. Qui s'agitent. Qui ont fini par croire à leur projet de République autonome, à l'union avec la mère patrie russe. Moscou paraît les ignorerpour l'heure, et annonce un retrait de ses troupes à la frontière. Ont-ils cessé d'être utiles ?
A la morgue, Denis Pouchiline, président du « Parlement » de Donetsk et maître de ce bâtiment, paraissait bien seul. A quelques pas, la famille du chauffeur du camion frappé mardi pleurait son mort. Les autres, ces gâchettes venues se battreen Ukraine peut-être sur ordre, par idéologie ou par goût du feu, sont restées anonymes. La liste de leurs noms n'a finalement pas été publiée.
Jeudi, on a été chercher leurs corps dans un recoin d'une usine de glaces, où ils étaient entreposés loin des ouvriers, loin des combattants et des curieux. Quatre militants et deux compagnons d'armes les ont chargés en catimini dans un second camion frigorifique. Ils ont peint sur son flanc deux immenses croix rouges et le chiffre « 200 », qui signifie, en langage militaire russe, que le camion transporte des morts hors du champ de bataille.
PERSONNE NE LES AVAIT PRÉVENUS
Le chauffeur a été informé le matin même qu'il convoierait son chargement macabre en Russie. Il voyage sans gardes. Une seule voiture de presse le suit, avec la photographe du MondeMaria Turchenkova. Il fera bientôt nuit. La route est peu sûre. Les bandes armées rôdent.
Au bout de deux heures d'une route presque déserte, ils ont passé le premier barrage de l'armée ukrainienne sans encombre. Dix kilomètres plus loin, au poste de douane d'Uspenka, les gardes-frontières ukrainiens pointaient leurs fusils sur les portes du camion, craignant un piège. Personne ne les avait prévenus. Puis, en fonctionnaires, ils ont passé leurs lampes sur les cercueils scellés, estampillés d'autocollants aux couleurs de la République populaire. Ils ont vérifié leurs papiers et laissé filer.
Les médias russes, si prompts ces deux derniers mois àdénoncer la barbarie de l'armée et des milices pro-ukrainiennes qui font des incursions dans le Donbass, ont mentionné l'événement. Mais sans gros titres. Sans ouverture de journaux télévisés. Une indifférence polie pour ces paramilitaires sans noms ni grades.
Louis Imbert, avec Maria Turchenkova (Donetsk, Ukraine, envoyés spéciaux)
Re: Et en Russie !
Indésirable au G7, Vladimir Poutine règle ses comptes
Mis à jour le 05/06/2014 | 09:39 , publié le 04/06/2014 | 23:30
Il ne compte pas se faire oublier. Jugé indésirable au sommet du G7 à Bruxelles (Belgique) pour la première fois depuis 17 ans, Vladimir Poutine a tenu à répondre à distance aux dirigeants du club des pays les plus développés du monde.
Invité d'Europe 1 et TF1, le président russe a notamment évoqué la crise en Ukraine et ses relations avec les Etats-Unis, à la veille de sa venue en France et deux jours avant les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement allié. Morceaux choisis.
Sur les Américains : "Des preuves ? Qu'ils les montrent !"
Vladimir Poutine a réservé ses critiques les plus vives aux Américains, qu'il a mis au défi de présenter de prouver l'implication militaire russe dans l'est de l'Ukraine. Accusé par les Etats-Unis de de laisser passer des "combattants" et des "armes", il s'est exclamé : "Des preuves ? Mais qu'ils les montrent !"
"Nous avons vu, tout le monde a vu, comment le secrétaire d'Etat américain (ColinPowell) avait montré des preuves de la présence d'armes de destruction massive en Irak", a ironisé le chef de l'Etat russe, faisant allusion aux accusations infondées lancées en 2003 par les Etats-Unis pour justifier l'intervention militaire contre Saddam Hussein.
"Affirmer, c'est une chose. Avoir des preuves, c'est autre chose. Je vous le répète : il n'y a aucune force russe, aucun instructeur russe dans le sud-est de l'Ukraine. Il n'y en a pas eu et il n'y en a pas", a encore jugé Vladimir Poutine.Plus tôt dans la journée, Barack Obama a dénoncé les "sombres manœuvres" de Moscou en Ukraine. Les deux hommes ne devraient pas se rencontrer vendredi en Normandie.
Sur Hillary Clinton : "Préférable de ne pas se disputer avec les femmes"
Le président russe a aussi violemment taclé Hillary Clinton, qui l'avait comparé à Hitler en mars."Vous savez, il est préférable de ne pas se disputer avec les femmes", a-t-il tranché, sourire aux lèvres.
Pour lui, l'ancienne secrétaire d'Etat américaine "n'a jamais été trop subtile dans ses déclarations." Et de poursuivre : "Quand les gens dépassent les limites, ce n'est pas parce qu'ils sont trop forts, mais parce qu'ils sont trop faibles. Mais peut-être que la faiblesse n'est pas la pire des caractéristiques pour une femme."
Sur le président ukrainien : "Je ne compte éviter personne"
Le chef du Kremlin a toutefois montré patte blanche vis-à-vis du président élu ukrainien pro-occidental, Petro Porochenko. Ce dernier sera présent en France pour le 70e anniversaire du Débarquement en Normandie. Et Vladimir Poutine se dit prêt à le rencontrer. "Je ne compte éviter personne et parlerai, évidemment, à tout le monde", a-t-il assuré, alors que Moscou n'a pas formellement reconnu le président élu le 25 mai.
"Je pense que Petro Porochenko a une chance unique : il n'a pas encore de sang sur les mains et il peut suspendre cette opération punitive et commencer un dialogue direct avec ses citoyens de l'Est et du Sud du pays", a analysé Poutine.
Selon lui, "le pouvoir ukrainien doit ouvrir un dialogue avec sa population : cela ne doit pas se faire avec des chars et des avions mais par la négociation". Une référence à l'opération militaire menée par l'armée ukrainienne depuis le 13 avril pour reprendre le contrôle des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk.
On dirait du Nikita Khrouchtchev
Mis à jour le 05/06/2014 | 09:39 , publié le 04/06/2014 | 23:30
Il ne compte pas se faire oublier. Jugé indésirable au sommet du G7 à Bruxelles (Belgique) pour la première fois depuis 17 ans, Vladimir Poutine a tenu à répondre à distance aux dirigeants du club des pays les plus développés du monde.
Invité d'Europe 1 et TF1, le président russe a notamment évoqué la crise en Ukraine et ses relations avec les Etats-Unis, à la veille de sa venue en France et deux jours avant les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement allié. Morceaux choisis.
Sur les Américains : "Des preuves ? Qu'ils les montrent !"
Vladimir Poutine a réservé ses critiques les plus vives aux Américains, qu'il a mis au défi de présenter de prouver l'implication militaire russe dans l'est de l'Ukraine. Accusé par les Etats-Unis de de laisser passer des "combattants" et des "armes", il s'est exclamé : "Des preuves ? Mais qu'ils les montrent !"
"Nous avons vu, tout le monde a vu, comment le secrétaire d'Etat américain (ColinPowell) avait montré des preuves de la présence d'armes de destruction massive en Irak", a ironisé le chef de l'Etat russe, faisant allusion aux accusations infondées lancées en 2003 par les Etats-Unis pour justifier l'intervention militaire contre Saddam Hussein.
"Affirmer, c'est une chose. Avoir des preuves, c'est autre chose. Je vous le répète : il n'y a aucune force russe, aucun instructeur russe dans le sud-est de l'Ukraine. Il n'y en a pas eu et il n'y en a pas", a encore jugé Vladimir Poutine.Plus tôt dans la journée, Barack Obama a dénoncé les "sombres manœuvres" de Moscou en Ukraine. Les deux hommes ne devraient pas se rencontrer vendredi en Normandie.
Sur Hillary Clinton : "Préférable de ne pas se disputer avec les femmes"
Le président russe a aussi violemment taclé Hillary Clinton, qui l'avait comparé à Hitler en mars."Vous savez, il est préférable de ne pas se disputer avec les femmes", a-t-il tranché, sourire aux lèvres.
Pour lui, l'ancienne secrétaire d'Etat américaine "n'a jamais été trop subtile dans ses déclarations." Et de poursuivre : "Quand les gens dépassent les limites, ce n'est pas parce qu'ils sont trop forts, mais parce qu'ils sont trop faibles. Mais peut-être que la faiblesse n'est pas la pire des caractéristiques pour une femme."
Sur le président ukrainien : "Je ne compte éviter personne"
Le chef du Kremlin a toutefois montré patte blanche vis-à-vis du président élu ukrainien pro-occidental, Petro Porochenko. Ce dernier sera présent en France pour le 70e anniversaire du Débarquement en Normandie. Et Vladimir Poutine se dit prêt à le rencontrer. "Je ne compte éviter personne et parlerai, évidemment, à tout le monde", a-t-il assuré, alors que Moscou n'a pas formellement reconnu le président élu le 25 mai.
"Je pense que Petro Porochenko a une chance unique : il n'a pas encore de sang sur les mains et il peut suspendre cette opération punitive et commencer un dialogue direct avec ses citoyens de l'Est et du Sud du pays", a analysé Poutine.
Selon lui, "le pouvoir ukrainien doit ouvrir un dialogue avec sa population : cela ne doit pas se faire avec des chars et des avions mais par la négociation". Une référence à l'opération militaire menée par l'armée ukrainienne depuis le 13 avril pour reprendre le contrôle des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk.
On dirait du Nikita Khrouchtchev
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Tout à fait!!!
Pour un peu comprendre le système Poutinien, une analyse du huffingtonpost.fr en deux parties dont la second est ici sur le huffingtonpost.fr
Pour un peu comprendre le système Poutinien, une analyse du huffingtonpost.fr en deux parties dont la second est ici sur le huffingtonpost.fr
Re: Et en Russie !
Excellent article Rien à redire tant sur la forme et le fond; étude approfondie et documentée; parfaite objectivité
Voilà du bon journalisme; pas de la copie de l'AFP
Voilà du bon journalisme; pas de la copie de l'AFP
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Exact, hier soir sur France5 dans l'émission Càvous, le thème était Poutine, Obhama et l'Ukraine.
Là aussi, de bonnes analyses et de bons reportages.
A revoir sur FranceTVPluzz.
Accès en France seulement.
Là aussi, de bonnes analyses et de bons reportages.
A revoir sur FranceTVPluzz.
Accès en France seulement.
Re: Et en Russie !
Quand je dis que Poutine a d'autres "chats" à fouetter que l'Ukraine:
Les russes oubliés de Poutine.
Poutine, "sauveur" des Russes d’Ukraine, abandonne les Russes de Russie. Ces familles, 300 personnes, réfugiées du Tadjikistan depuis 1992 – 1997, vivent ainsi encore aujourd’hui, dans des baraques à Borissoglev, près de Moscou.
mediapart.fr
Les russes oubliés de Poutine.
Poutine, "sauveur" des Russes d’Ukraine, abandonne les Russes de Russie. Ces familles, 300 personnes, réfugiées du Tadjikistan depuis 1992 – 1997, vivent ainsi encore aujourd’hui, dans des baraques à Borissoglev, près de Moscou.
mediapart.fr
C'est pas pareil !!!
Eux, c'est pas pareil !!! C'est pas des "bons russes blancs" c'est juste comme des "Arabes" on peut les traiter comme des sous-hommes.
Ne me traitez-pas de raciste, je ne fait que refléter fidèlement la mentalité russe pour ceux qui connaissent...
Ne me traitez-pas de raciste, je ne fait que refléter fidèlement la mentalité russe pour ceux qui connaissent...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Je sais bien que c'est comme ça que la Russie voit "ces russes-là".
Pas besoin de commenter!
Pas besoin de commenter!
Re: Et en Russie !
Quand j'avais préparé les papiers en vue de mon mariage, j'avais contacté une traductrice russe car les documents dataient de l'ex URSS et donc en russe.
J'ai eu une remarque assez déplaisante de la part de cette russe blanche de St Pétersbourg sur mon mariage avec une ukrainienne (et non une russe) pourtant russophone de Donetsk !
Comme quoi le soutien russe envers les gens du Dombass est de façade et non sincère
J'ai eu une remarque assez déplaisante de la part de cette russe blanche de St Pétersbourg sur mon mariage avec une ukrainienne (et non une russe) pourtant russophone de Donetsk !
Comme quoi le soutien russe envers les gens du Dombass est de façade et non sincère
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
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