Et en Russie !
+14
tarkan
Carine
Tkatchenko
smartleo44
benoit77
richard
Snafu
mortimer
dovaking
Krispoluk
Janchik
Tibo
Thuramir
Matt
18 participants
Page 20 sur 40
Page 20 sur 40 • 1 ... 11 ... 19, 20, 21 ... 30 ... 40
Re: Et en Russie !
Bon ! A la demande de Matt, on va rester dans le médical
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
ça me fait un peu chier de me réjouir d'un truc comme ça, car au final c'est le peuple qui se prend tout dans la gueuleMatt a écrit:Ce soir 1 Euro =72.504363 Russian rubles
Rien à ajouter.
Snafu- Messages : 32
Date d'inscription : 07/11/2014
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
A noter que Rosneft, a bénéficier vendredi d'un aide financière de l'état, car à en croire des analystes, sans intervention, la faillite de cette société est pour lundi
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Le porte-monnaie de Poutine va prendre cher !benoit77 a écrit:A noter que Rosneft, a bénéficier vendredi d'un aide financière de l'état, car à en croire des analystes, sans intervention, la faillite de cette société est pour lundi
Snafu- Messages : 32
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: Et en Russie !
C'est ce que je n'arrête pas de répéter, ce sont toujours les "petits" qui trinquent.Snafu a écrit:ça me fait un peu chier de me réjouir d'un truc comme ça, car au final c'est le peuple qui se prend tout dans la gueuleMatt a écrit:Ce soir 1 Euro =72.504363 Russian rubles
Rien à ajouter.
Article économiquo-financier très intéressant sur la Russie
Un article très intéressant paru chez Barron's :
Je laisse les anglicistes faire la traduction eux-mêmes. Je résume simplement la situation :
Au plan économique, la Russie doit faire face à 2 défis très importants actuellement :
1) Assurer le fonctionnement des services de l'état.
Attendu que 35% des ressources du budget de l'état proviennent de la vente d'hydrocarbures. Si le pétrole a dévissé de 45% depuis un an et que le niveau d'équilibre pour le budget de l'Etat se situe à 115$ le baril, on s'aperçoit qu'à 62$ le baril, la situation devient dramatique (même si le gaz est désindexé du pétrole, il finira fatalement par suivre la même pente descendante...). Donc, une diminution grosso-modo des ressources de l'Etat Russe de 35% x (115-62), cela va donner une baisse des ressources en dollars de la Russie de 18% !!!
De quoi donner des sueurs froides au plus "froid" des politiciens
Alors, évidemment on peut répondre que les ventes d'hydrocarbures étant libellées en $, les conséquences intérieures peuvent être amoindries du fait que les salaires de l'appareil d'état sont payés en roubles. Certes ! Mais quid de l'inflation galopante sur les produits alimentaires, la pénurie induite par les sanctions et le coût astronomique des imports dont la Russie ne peut se passer vu sa stratégie de développement ubuesque (oligarchique) au cours de ces 2 dernières décennies ???
2) L'analyse du budget de l'Etat ne prend aucunement en compte le problème très sensible des entreprises du secteur d'Etat qui ont accumulé une dette énorme envers des banques étrangères pour se développer ou "magouiller". On résume : quand Rosneft ou Sberbank emprunte (ou empruntaient) des sommes très importantes pour se développer, elles le faisaient à l'étranger pour 2 raisons : pour obtenir des taux d'intérêt très bas mais aussi parce qu'il est impossible de trouver des financement en Russie. Tout le monde sait bien que dès que des profits sont réalisés en Russie, ils n'y restent jamais très longtemps On en perd la trace très rapidement et ils se retrouvent (ou pas) sur des comptes aussi mystérieux qu'occultes dans des sociétés off-shore
Le résultat c'est que ces sociétés d'état se retrouvent avec un paquet de dettes en $ garanties en principe par l'Etat Russe et dont le total commence à atteindre des sommets astronomiques...
D'où les développements de cet article qui pointe bien les grosses faiblesses économiques du système Poutinien.
Rosneft a une dette extérieure actuelle de 23 milliards de $ et produit actuellement à perte, d'où sa grande fragilité présente. Poutine possède encore un "trésor de guerre" de réserves de change de 439 milliards de $. Mais combien de temps va-t-il encore durer s'il faut à la fois :
- Soutenir le Rouble,
- Sauver de la faillite les "fleurons" de l'empire économique Poutinien,
- Taper dans le bas de laine afin de calmer les revendications sociales ?
A mon avis, il a de quoi tenir (financièrement) 1 an au maximum, après c'est la réaction (nucléaire ?) en chaîne...
Chris,
Pour la clarté des sources, l'analyse ci-dessus est personnelle, la source de l'article ci-dessous :
http://blogs.barrons.com/emergingmarketsdaily/2014/11/19/can-russia-pay-45b-in-debt-due-by-february/?mod=yahoobarrons&ru=yahoo
Russia has the resources to avoid a corporate credit crisis, even if much of the $45.6 billion due between now and February is owed by state-owned companies.
So says Citi Research in a recent report:
La Russie a-t-elle les moyens de faire face aux 45 milliards de $ de remboursement de la dette dues par les entreprises du "secteur d'état" pour le mois de février 2015 ?
Je laisse les anglicistes faire la traduction eux-mêmes. Je résume simplement la situation :
Au plan économique, la Russie doit faire face à 2 défis très importants actuellement :
1) Assurer le fonctionnement des services de l'état.
Attendu que 35% des ressources du budget de l'état proviennent de la vente d'hydrocarbures. Si le pétrole a dévissé de 45% depuis un an et que le niveau d'équilibre pour le budget de l'Etat se situe à 115$ le baril, on s'aperçoit qu'à 62$ le baril, la situation devient dramatique (même si le gaz est désindexé du pétrole, il finira fatalement par suivre la même pente descendante...). Donc, une diminution grosso-modo des ressources de l'Etat Russe de 35% x (115-62), cela va donner une baisse des ressources en dollars de la Russie de 18% !!!
De quoi donner des sueurs froides au plus "froid" des politiciens
Alors, évidemment on peut répondre que les ventes d'hydrocarbures étant libellées en $, les conséquences intérieures peuvent être amoindries du fait que les salaires de l'appareil d'état sont payés en roubles. Certes ! Mais quid de l'inflation galopante sur les produits alimentaires, la pénurie induite par les sanctions et le coût astronomique des imports dont la Russie ne peut se passer vu sa stratégie de développement ubuesque (oligarchique) au cours de ces 2 dernières décennies ???
2) L'analyse du budget de l'Etat ne prend aucunement en compte le problème très sensible des entreprises du secteur d'Etat qui ont accumulé une dette énorme envers des banques étrangères pour se développer ou "magouiller". On résume : quand Rosneft ou Sberbank emprunte (ou empruntaient) des sommes très importantes pour se développer, elles le faisaient à l'étranger pour 2 raisons : pour obtenir des taux d'intérêt très bas mais aussi parce qu'il est impossible de trouver des financement en Russie. Tout le monde sait bien que dès que des profits sont réalisés en Russie, ils n'y restent jamais très longtemps On en perd la trace très rapidement et ils se retrouvent (ou pas) sur des comptes aussi mystérieux qu'occultes dans des sociétés off-shore
Le résultat c'est que ces sociétés d'état se retrouvent avec un paquet de dettes en $ garanties en principe par l'Etat Russe et dont le total commence à atteindre des sommets astronomiques...
D'où les développements de cet article qui pointe bien les grosses faiblesses économiques du système Poutinien.
Rosneft a une dette extérieure actuelle de 23 milliards de $ et produit actuellement à perte, d'où sa grande fragilité présente. Poutine possède encore un "trésor de guerre" de réserves de change de 439 milliards de $. Mais combien de temps va-t-il encore durer s'il faut à la fois :
- Soutenir le Rouble,
- Sauver de la faillite les "fleurons" de l'empire économique Poutinien,
- Taper dans le bas de laine afin de calmer les revendications sociales ?
A mon avis, il a de quoi tenir (financièrement) 1 an au maximum, après c'est la réaction (nucléaire ?) en chaîne...
Chris,
Pour la clarté des sources, l'analyse ci-dessus est personnelle, la source de l'article ci-dessous :
http://blogs.barrons.com/emergingmarketsdaily/2014/11/19/can-russia-pay-45b-in-debt-due-by-february/?mod=yahoobarrons&ru=yahoo
By Dimitra DeFotis
Reuters
Russian President Vladimir Putin.Russia has the resources to avoid a corporate credit crisis, even if much of the $45.6 billion due between now and February is owed by state-owned companies.
So says Citi Research in a recent report:
“According to official statistics, $137.4 billion of corporate and bank external debt matures by the end of 2015. Of this amount, $30.1 billion comes due in December and $15.5 billion comes due in February. Much of this is owed by state owned companies, including the largest debtor, Rosneft Rosneft (OJSCY and ROSN.Russia). (Rosneft [has] approximately $20 billion of loans due in December and February. As of September 30, Rosneft had RUB 810 billion ($18 billion at RUB 45/USD) of cash and short term investments available.) We believe Russia has the resources to avoid a corporate credit crisis — The country has $439 billion in foreign currency reserves, and the National Welfare Fund has a balance of $85 billion. These available resources lead us to believe that a decision to support its corporate sector in 2015 is essentially a political one, not an economic one, especially for those that are controlled by the state.”
Of debt due by February, “approximately 41% is owed by government controlled entities, with Rosneft (23%) Gazprom (7%), Sberbank (5%), and Vnesheconombank (3%) being the largest. Given that the central government has $439 billion in hard currency reserves, and it seems to be following a policy of letting the ruble find its own level instead of spending reserves to defend it.”
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
C'est ce que je n'arrête pas de répéter, ce sont toujours les "petits" qui trinquent.ça me fait un peu chier de me réjouir d'un truc comme ça, car au final c'est le peuple qui se prend tout dans la gueule
Frigo russe avant / Après les sanctions
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
les canons sont silencieux alors notre expert militaire se reconvertit en expert financier j avoue que c est plutôt réussi , je ne connaissais pas cette histoire d emprunt
J aurai aimé connaitre les noms des banques en effet si défaut de remboursement elles vont souffrir et entrainer le monde dans le précipice.
J aurai aimé connaitre les noms des banques en effet si défaut de remboursement elles vont souffrir et entrainer le monde dans le précipice.
richard- Messages : 2304
Date d'inscription : 01/01/2010
Age : 70
Re: Et en Russie !
Et oui, c'est ainsi. Chacun son domaine de prédilection.
Pour les uns ce sera la politique, l’économie, l'armée, ....
Pour d'autres, les arts, la gastronomie, la mode, ....
Et pour les exceptions qui se rêve exceptionnelles , le sarcasme.
Pour les uns ce sera la politique, l’économie, l'armée, ....
Pour d'autres, les arts, la gastronomie, la mode, ....
Et pour les exceptions qui se rêve exceptionnelles , le sarcasme.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Russie : nouveaux records de faiblesse du rouble:
"L'euro est monté jusqu'à 73,23 roubles et le dollar à 58,81 roubles, des niveaux jamais vus sur la Bourse de Moscou."
http://www.boursorama.com/actualites/russie-nouveaux-records-de-faiblesse-du-rouble-ab076a0d72771921ceeb1c4060a69da2
"L'euro est monté jusqu'à 73,23 roubles et le dollar à 58,81 roubles, des niveaux jamais vus sur la Bourse de Moscou."
http://www.boursorama.com/actualites/russie-nouveaux-records-de-faiblesse-du-rouble-ab076a0d72771921ceeb1c4060a69da2
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Le rouble "misha" boit la tasse. Bientôt la noyade
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
BPC Mistral russes - vers une aide américaine en cas d'annulation de la vente
La Russie prépare un nouveau convoi humanitaire pour le Donbass
Cette fois il livrera des denrées alimentaires, des matériaux de construction et des cadeaux de Noël.
« Le convoi sera formé ces prochains jours et partira quand il sera prêt », a noté M. Drobychevski.
Serait bien de parler des armes qui seront de ce convoi supplémentaire . . .
La Russie nie être passée près d'une collision aérienne avec un avion suédois
MOSCOU - Moscou nie les allégations de la Suède voulant qu'un avion russe ait, pour la seconde fois cette année, presque provoqué une collision avec un autre avion après avoir éteint ses transpondeurs.
La compagnie Scandinavian Airlines (SAS), qui était responsable du vol commercial impliqué, a aussi affirmé que l'incident avait pris des proportions déraisonnables et qu'il n'avait présenté aucun danger pour le vol Copenhague-Poznan (Pologne).
Samedi, les autorités militaires de la Suède avaient annoncé qu'un avion de renseignement russe avait éteint ses transpondeurs, échappant ainsi aux radars commerciaux, et qu'il était passé près d'un avion de passagers.
Le ministère de la Défense russe s'est défendu dimanche, et a affirmé que son avion militaire avait respecté les règles internationales de l'espace aérien et qu'il volait à distance sécuritaire des routes empruntées par les vols civils. Il a affirmé que les deux avions étaient à 70 kilomètres l'un de l'autre.
La compagnie SAS a aussi indiqué que l'avion russe se tenait à distance réglementaire et qu'il n'y avait eu aucun incident.
Samedi, le dirigeant des forces aériennes suédoises, le major-général Micael Byden, a dit que l'incident était «plutôt grave», d'autant plus que l'avion de passagers a immédiatement dû changer de trajectoire. Cet incident était toutefois moins inquiétant qu'un autre, en mars, lorsqu'un avion russe était passé à 100 mètres d'un avion du transporteur aérien suédois SAS.
Dans les derniers mois, avec le conflit en Ukraine, la Russie a intensifié sa présence militaire dans la région de la mer Baltique, ce qui a mené des autorités en Suède à comparer la situation avec la Guerre Froide.
Malgré ça:
Les ambitions de la Russie amènent la Suède à revoir sa défense
Les ambitions russes ont amené la Suède à entreprendre un renforcement de ses capacités militaires après une décennie de diète, mais elle aura besoin de plusieurs années avant d'avoir une dissuasion crédible.
Le gouvernement a réintroduit la possibilité d'appeler ses anciens conscrits à des exercices militaires, l'une des mesures les plus radicales décidées depuis la fin de la Guerre froide par un pays qui avait eu tendance à se désarmer.
Le ministre de la Défense Peter Hultqvist a invoqué à la télévision "le réarmement de la Russie", l'annexion de la Crimée et son rôle dans le conflit dans l'Est de l'Ukraine.
Deux mois auparavant, les recherches infructueuses pour trouver un sous-marin étranger dans les eaux suédoises près de Stockholm avaient réveillé des souvenirs de l'époque de la puissance soviétique.
Même si l'armée et le gouvernement n'ont jamais dit soupçonner les Russes, tous les experts militaires sont convaincus de leur implication.
"Il y a un historique de coups de coude donnés par la Russie à ses voisins, y compris la Suède", rappelle Stefan Hedlund, chercheur au Centre d'études russes et eurasiennes de l'université d'Uppsala.
"Cela pourrait même concerner un petit peu plus la Suède puisqu'ils [les Russes] voient que c'est un pays sans aucune capacité de se défendre", dit-il à l'AFP.
La mobilisation pour de nouvelles manoeuvres de 7.500 Suédois ayant effectué soit leur service militaire entre 2004 et 2011, soit une formation militaire en tant que volontaire, ne pourra avoir lieu qu'à partir de fin 2015.
Mais la mesure démontre le sérieux avec lequel la Suède, qui a fêté cette année 200 ans sans guerre, à prend les menaces réelles ou supposées contre son territoire.
"Il est tout à fait possible que la Suède devienne membre de l'Otan, réintroduise la conscription et rebâtisse sa défense", estime M. Hedlund. "Mais il est tout aussi possible que rien de tout cela ne se passe".
- Peu de recrues -
L'incertitude règne quant aux intentions de la Russie en mer Baltique, même en Suède certains prêtent à Moscou des ambitions comme celles qui ont fait pénétrer des chars russes en Ukraine.
Le ministre de la Défense polonais Tomasz Siemoniak a dénoncé jeudi "une activité sans précédent des Russes, aussi bien de la flotte de la Baltique que de l'aviation, sur la mer Baltique et dans la région de Kaliningrad". Le lendemain, son homologue estonien déplorait une violation de l'espace aérien par un appareil russe.
"Nous allons défendre notre intégrité territoriale avec tous les moyens disponibles", déclarait le Premier ministre Stefan Löfven mi-novembre.
Ces moyens baissent, et l'armée suédoise professionnalisée peine à attirer des recrues.
Pour M. Hedlund, entraîner des réservistes est loin de suffire. "C'est juste une manoeuvre politicienne, parce que les hommes politiques comprennent qu'ils ont un bilan désastreux depuis dix ans, avec le démantèlement de la défense suédoise".
"Quoi qu'ils fassent maintenant, cela prendra 10 à 15 pour remettre sur pied une défense en mesure de protéger la Suède", ajoute-t-il.
Les coupes dans le budget avaient amené le chef des forces armées, Sverker Göranson, à déclarer en janvier 2013 que la Suède pourrait résister à une attaque "environ une semaine".
Pour Jacob Westberg, chercheur à la Haute école de défense de Stockholm, le pays n'a pas à craindre de provocation de la Russie dans l'immédiat.
"Mais à long terme, si les tendances croisées d'armement et de désarmement se poursuivent, avec l'Europe de l'Ouest qui réduit son budget défense et la Russie qui investit, les perspectives dans 10 ou 15 ans sont inquiétantes", souligne-t-il.
Selon un sondage Ipsos réalisé en avril, 45% des Suédois souhaiteraient un accroissement des dépenses militaires, 36% une stabilité, et seulement 10% une baisse.
La position de la France serait en fait beaucoup plus confortable que ce que la situation actuelle ne laisse à penser.
Depuis des semaines, le transfert de propriété du premier des 2 BPC Mistral commandés par la Russie à la France, le Vladivostok, a été soumise, par Paris, à l'arrêt des combats dans l'est de l'Ukraine, et à l'instauration d'une paix réelle, les séparatistes étant de fait, militairement soutenus par Moscou.
Cette situation envenime les relations bilatérales entre les deux capitales, et il semble que la livraison des deux bâtiments soit désormas réellement compromise, comme semble le signifier une déclaration de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, dans les colonne de Politique Internationale, qui a déclaré : "Nous ne pourrons pas revenir avant longtemps à la relation que nous entretenions avec la Russie avant cette crise (…). Le comportement de Vladimir Poutine rompt avec les principes qui ont fondé l'architecture de sécurité européenne que nous avons construite jusqu'ici. Le recours à la force militaire pour imposer des intérêts de façon unilatérale n'y a pas sa place".
La situation de Paris serait d'autant plus confortable que, selon nos confrères de Challenges, les Etats-Unis pourraient dédommager la France en cas de refus de livraison !
Du côté russe, il semble que la situation ait été bien comprise, et en parallèle aux menaces d'action en justice - difficiles à conduire si la Russie refuse de rembourser l'amende de 50 milliards de dollars infligée par la Cour d'Arbitrage de La Haye dans l'expropriation illégale de la société Loukos - on évoque même le fait de construire des porte hélicoptères de taille plus petite que les Mistral, assez semblables dans leur design à celui des navires néerlandais de classe Rotterdam.
Les semaines à venir devraient permettre d'en savoir plus sur ce dossier, à moins que cette nouvelle ne soit annoncée qu'après la signature définitive de la vente d'avions Rafale en Inde.
Un fait semble toutefois certain : une annulation de la vente des 2 BPC permettrait aux industriels de l'armement français de revenir dans la course pour le "contrat du siècle" (5 miliiards d'euros) lancé par la Pologne, relatif à des sous-marins, un système anti-aérien et la livraison d'hélicoptères...
La Russie prépare un nouveau convoi humanitaire pour le Donbass
Le porte-parole du ministère des Situations d'urgence de Russie Alexandre Drobychevski a annoncé la préparation d'un nouveau convoi humanitaire pour les habitants du sud-est de l'Ukraine.
Cette fois il livrera des denrées alimentaires, des matériaux de construction et des cadeaux de Noël.
« Le convoi sera formé ces prochains jours et partira quand il sera prêt », a noté M. Drobychevski.
Serait bien de parler des armes qui seront de ce convoi supplémentaire . . .
La Russie nie être passée près d'une collision aérienne avec un avion suédois
MOSCOU - Moscou nie les allégations de la Suède voulant qu'un avion russe ait, pour la seconde fois cette année, presque provoqué une collision avec un autre avion après avoir éteint ses transpondeurs.
La compagnie Scandinavian Airlines (SAS), qui était responsable du vol commercial impliqué, a aussi affirmé que l'incident avait pris des proportions déraisonnables et qu'il n'avait présenté aucun danger pour le vol Copenhague-Poznan (Pologne).
Samedi, les autorités militaires de la Suède avaient annoncé qu'un avion de renseignement russe avait éteint ses transpondeurs, échappant ainsi aux radars commerciaux, et qu'il était passé près d'un avion de passagers.
Le ministère de la Défense russe s'est défendu dimanche, et a affirmé que son avion militaire avait respecté les règles internationales de l'espace aérien et qu'il volait à distance sécuritaire des routes empruntées par les vols civils. Il a affirmé que les deux avions étaient à 70 kilomètres l'un de l'autre.
La compagnie SAS a aussi indiqué que l'avion russe se tenait à distance réglementaire et qu'il n'y avait eu aucun incident.
Samedi, le dirigeant des forces aériennes suédoises, le major-général Micael Byden, a dit que l'incident était «plutôt grave», d'autant plus que l'avion de passagers a immédiatement dû changer de trajectoire. Cet incident était toutefois moins inquiétant qu'un autre, en mars, lorsqu'un avion russe était passé à 100 mètres d'un avion du transporteur aérien suédois SAS.
Dans les derniers mois, avec le conflit en Ukraine, la Russie a intensifié sa présence militaire dans la région de la mer Baltique, ce qui a mené des autorités en Suède à comparer la situation avec la Guerre Froide.
Malgré ça:
Les ambitions de la Russie amènent la Suède à revoir sa défense
Les ambitions russes ont amené la Suède à entreprendre un renforcement de ses capacités militaires après une décennie de diète, mais elle aura besoin de plusieurs années avant d'avoir une dissuasion crédible.
Le gouvernement a réintroduit la possibilité d'appeler ses anciens conscrits à des exercices militaires, l'une des mesures les plus radicales décidées depuis la fin de la Guerre froide par un pays qui avait eu tendance à se désarmer.
Le ministre de la Défense Peter Hultqvist a invoqué à la télévision "le réarmement de la Russie", l'annexion de la Crimée et son rôle dans le conflit dans l'Est de l'Ukraine.
Deux mois auparavant, les recherches infructueuses pour trouver un sous-marin étranger dans les eaux suédoises près de Stockholm avaient réveillé des souvenirs de l'époque de la puissance soviétique.
Même si l'armée et le gouvernement n'ont jamais dit soupçonner les Russes, tous les experts militaires sont convaincus de leur implication.
"Il y a un historique de coups de coude donnés par la Russie à ses voisins, y compris la Suède", rappelle Stefan Hedlund, chercheur au Centre d'études russes et eurasiennes de l'université d'Uppsala.
"Cela pourrait même concerner un petit peu plus la Suède puisqu'ils [les Russes] voient que c'est un pays sans aucune capacité de se défendre", dit-il à l'AFP.
La mobilisation pour de nouvelles manoeuvres de 7.500 Suédois ayant effectué soit leur service militaire entre 2004 et 2011, soit une formation militaire en tant que volontaire, ne pourra avoir lieu qu'à partir de fin 2015.
Mais la mesure démontre le sérieux avec lequel la Suède, qui a fêté cette année 200 ans sans guerre, à prend les menaces réelles ou supposées contre son territoire.
"Il est tout à fait possible que la Suède devienne membre de l'Otan, réintroduise la conscription et rebâtisse sa défense", estime M. Hedlund. "Mais il est tout aussi possible que rien de tout cela ne se passe".
- Peu de recrues -
L'incertitude règne quant aux intentions de la Russie en mer Baltique, même en Suède certains prêtent à Moscou des ambitions comme celles qui ont fait pénétrer des chars russes en Ukraine.
Le ministre de la Défense polonais Tomasz Siemoniak a dénoncé jeudi "une activité sans précédent des Russes, aussi bien de la flotte de la Baltique que de l'aviation, sur la mer Baltique et dans la région de Kaliningrad". Le lendemain, son homologue estonien déplorait une violation de l'espace aérien par un appareil russe.
"Nous allons défendre notre intégrité territoriale avec tous les moyens disponibles", déclarait le Premier ministre Stefan Löfven mi-novembre.
Ces moyens baissent, et l'armée suédoise professionnalisée peine à attirer des recrues.
Pour M. Hedlund, entraîner des réservistes est loin de suffire. "C'est juste une manoeuvre politicienne, parce que les hommes politiques comprennent qu'ils ont un bilan désastreux depuis dix ans, avec le démantèlement de la défense suédoise".
"Quoi qu'ils fassent maintenant, cela prendra 10 à 15 pour remettre sur pied une défense en mesure de protéger la Suède", ajoute-t-il.
Les coupes dans le budget avaient amené le chef des forces armées, Sverker Göranson, à déclarer en janvier 2013 que la Suède pourrait résister à une attaque "environ une semaine".
Pour Jacob Westberg, chercheur à la Haute école de défense de Stockholm, le pays n'a pas à craindre de provocation de la Russie dans l'immédiat.
"Mais à long terme, si les tendances croisées d'armement et de désarmement se poursuivent, avec l'Europe de l'Ouest qui réduit son budget défense et la Russie qui investit, les perspectives dans 10 ou 15 ans sont inquiétantes", souligne-t-il.
Selon un sondage Ipsos réalisé en avril, 45% des Suédois souhaiteraient un accroissement des dépenses militaires, 36% une stabilité, et seulement 10% une baisse.
Re: Et en Russie !
La Chine refuse le paiement en monnaie de singe en roubles !
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Le Point:
Russie : Poutine face au krach historique du rouble
http://www.lepoint.fr/economie/russie-poutine-face-au-krach-historique-du-rouble-15-12-2014-1889972_28.php
Russie : Poutine face au krach historique du rouble
http://www.lepoint.fr/economie/russie-poutine-face-au-krach-historique-du-rouble-15-12-2014-1889972_28.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
La Russie vole au secours du rouble en relevant ses taux !
http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/la-russie-vole-au-secours-du-rouble-en-relevant-ses-taux-608179.html?rss
http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/la-russie-vole-au-secours-du-rouble-en-relevant-ses-taux-608179.html?rss
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Ca ne fonctionne pas:
1 Euro =
81.5763757 Russian rubles
Il semblerait que les agences monétaires achètent des afficheurs avec 3 chiffres pour donner la valeur du roubles face aux devises étrangères . . .
1 Euro =
81.5763757 Russian rubles
Il semblerait que les agences monétaires achètent des afficheurs avec 3 chiffres pour donner la valeur du roubles face aux devises étrangères . . .
Re: Et en Russie !
Le Grand Bleu !benoit77 a écrit:Russie : Poutine face au krach historique du rouble
Poutine va entrer dans le livre des records pour cette plongée abyssale
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Et malgré tout, il y a (encore) des optimistes en Russie, mais ça ne paie pas (toujours):
Un journal russe des bonnes nouvelles fait un flop
L'expérience du magazine a fait le tour du pays et de l'Europe, comme le montre cet article sur le site internet de City Reporter. © CityReporter.ru
Les bonnes nouvelles sont souvent rares, ou reléguées en fin de journal. Quand on allume notre télévision, notre radio ou encore notre ordinateur, nous avons plus souvent l'impression de voir le monde s'écrouler que de le voir s'illuminer. En ce début de mois de décembre, pourtant, le quotidien russe City Reporter a décidé, selon les termes de leur rédacteur en chef, "de voir le bon côté de l'Information". "Vous avez l'impression d'être entouré d'informations négatives? Vous pensez que les bonnes nouvelles sont un mythe? Nous allons vous prouver le contraire", annonce le site la veille de son édition spéciale.
C'est donc avec un grand sourire dans la plume que le quotidien publie qu'il n'y a "aucune perturbation à signaler, malgré la neige" ou encore, que "la construction du passage sous-terrain sera achevée pour la fête de la victoire". Malheureusement, ce sont les audiences qui tirent la tête... Deux-tiers des lecteurs ont déserté le site. Viktor Nekrassov, rédacteur en chef, réagissait hier sur la page Facebook du quotidien: "Nous avons cherché la positivité dans l'information du jour, et nous pensons l'avoir trouvé. Mais on dirait que personne n'en a besoin. C'est ça le problème." Il a toutefois remercié les lecteurs qui ont suivi le quotidien dans leur expérience, à la fin de son message.
Cette expérience n'aura donc duré qu'une journée. Dès le lendemain, les informations sont redevenus négatives, mais néanmoins attrayantes pour le public.
L'original sur cityreporter.ru
Un journal russe des bonnes nouvelles fait un flop
L'expérience du magazine a fait le tour du pays et de l'Europe, comme le montre cet article sur le site internet de City Reporter. © CityReporter.ru
Les bonnes nouvelles sont souvent rares, ou reléguées en fin de journal. Quand on allume notre télévision, notre radio ou encore notre ordinateur, nous avons plus souvent l'impression de voir le monde s'écrouler que de le voir s'illuminer. En ce début de mois de décembre, pourtant, le quotidien russe City Reporter a décidé, selon les termes de leur rédacteur en chef, "de voir le bon côté de l'Information". "Vous avez l'impression d'être entouré d'informations négatives? Vous pensez que les bonnes nouvelles sont un mythe? Nous allons vous prouver le contraire", annonce le site la veille de son édition spéciale.
C'est donc avec un grand sourire dans la plume que le quotidien publie qu'il n'y a "aucune perturbation à signaler, malgré la neige" ou encore, que "la construction du passage sous-terrain sera achevée pour la fête de la victoire". Malheureusement, ce sont les audiences qui tirent la tête... Deux-tiers des lecteurs ont déserté le site. Viktor Nekrassov, rédacteur en chef, réagissait hier sur la page Facebook du quotidien: "Nous avons cherché la positivité dans l'information du jour, et nous pensons l'avoir trouvé. Mais on dirait que personne n'en a besoin. C'est ça le problème." Il a toutefois remercié les lecteurs qui ont suivi le quotidien dans leur expérience, à la fin de son message.
Cette expérience n'aura donc duré qu'une journée. Dès le lendemain, les informations sont redevenus négatives, mais néanmoins attrayantes pour le public.
L'original sur cityreporter.ru
Re: Et en Russie !
Les ukrainiens traversent la frontière
Faire leur shopping de fête à Moscou.
Dernière édition par Matt le Mar 16 Déc - 14:20, édité 1 fois
Page 20 sur 40 • 1 ... 11 ... 19, 20, 21 ... 30 ... 40
Sujets similaires
» La Russie à la Cour Internationale de Justice
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
Page 20 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum