Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Les effets des sanctions économiques ?
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Excellent ! Mort de rire...
Mais je tremble pour toutes les petites gamines devant la table...
Que va-t-il leur arriver ????
Mais je tremble pour toutes les petites gamines devant la table...
Que va-t-il leur arriver ????
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Comme à Slaviansnk, vont les manger.
Pas directement la Russie, quoiqu'elle est (fortement) mèlée:
Azerbaïdjan : Le rôle de la Russie dans la destruction d’un hélicoptère arménien
En Ukraine, la Russie est largement considérée comme le fauteur de troubles visant à déstabiliser le gouvernement à Kiev. Mais quand il s’agit du Haut-Karabagh, le plus long conflit en cours dans le Caucase, le Kremlin est censé agir comme une force de retenue.
Dans la foulée d’un incident qui a conduit à la destruction d’un hélicoptère le 12 Novembre, le conflit du Karabagh se trouve à un carrefour, dans lequel le potentiel pour un retour à la guerre à grande échelle semble plus élevé qu’à tout autre moment depuis la signature d’un cessez-le-feu en 1994. Les forces azerbaïdjanaises ont abattu l’hélicoptère arménien près de la ligne de contact là où les forces armées des deux pays restent en état d’alerte, et où les échanges de tirs se produisent régulièrement.
Une croyance largement répandue parmi les décideurs et les analystes politiques azerbaïdjanais est que la Russie sera un élément important, peut-être même décisive, en facteur de ce qui va arriver ensuite. Ils notent que Moscou est le leader allié stratégique de l’Arménie et mécène économique.
Elkhan Shahinoglu, chef du Centre de recherche de l’Atlas de Bakou, est parmi ceux qui pensent que le Kremlin va exercer une influence modératrice sur le gouvernement arménien. « Peut-être que l’Arménie va vouloir répondre à cet incident. Toutefois, la décision finale sera faite à Moscou, comme toujours » a prédit Shahinoglu.
Avec le Kremlin impliqué dans le conflit ukrainien, et les sanctions occidentales qui prennent un lourd tribut sur l’économie russe, le président Vladimir Poutine veut un calme relatif dans le Caucase estiment les experts à Bakou. « Considérant les défis auxquels Moscou est confronté en Ukraine et les tensions avec l’Occident, je ne m’attends pas à ce que Moscou souhaite ouvrir un nouveau front, là aussi » a dit Shahinoglu.
Arastun Orujlu, directeur du Centre de recherche Est-Ouest, a déclaré que l’intérêt géopolitique de la Russie dans le Caucase est au maintien du statu quo, c’est à dire un « conflit gelé » dans lequel aucune des parties n’a la haute main au Karabagh. « La Russie voit les conflits gelées comme le principal soutien de son existence dans la région » a déclaré Arastun Orujlu.
Des fonctionnaires azerbaïdjanais restent hautain et sans vergogne face à la destruction dans laquelle trois soldats arméniens sont morts. Présentant l’incident comme un acte de légitime défense, le haut commandement de l’Azerbaïdjan a décerné une médaille à l’agent qui a ordonné l’attaque. Bakou maintient que l’hélicoptère sondait les défenses azerbaïdjanaises long de la ligne de front, tandis que les fonctionnaires arméniens insistent qu’il était en mission d’entraînement de routine.
« L’Azerbaïdjan ne voulait faire savoir à l’Arménie qu’elle doit respecter nos frontières » a commenté Uzeyir Jafarov, un journaliste spécialiste des affaires militaires. Jafarov a souligné que deux hélicoptères arméniens ont sondé la ligne de front le 12 Novembre, et que si les forces azerbaïdjanaises avaient l’intention de provoquer la reprise d’un conflit à grande échelle, ils auraient abattu le deuxième hélicoptère.
Certains experts ont suggéré que l’incident était relié à un désir de certains fonctionnaires à Bakou de tester l’humeur de Moscou. L’Azerbaïdjan et la Russie ont longtemps eu une relation particulière : non seulement la relation particulière de Moscou avec Erevan a été une source de tension à Bakou, mais la Russie et l’Azerbaïdjan ont également débattu au sujet des questions liées à l’exportation de l’énergie, y compris les tracés de pipelines concurrents.
Le bouleversement de l’Euromaïdan en Ukraine a cependant obligé la Russie et l’Azerbaïdjan de se rapprocher. Cherchant à garder à l’esprit Euromaïdan de s’infiltrer dans leurs propres pays, Moscou et Bakou ont mené une répression de grande envergure sur toutes les formes de la liberté d’expression cette année. Et ces jours-ci, les observateurs internationaux voient l’administration de Poutine comme sympathisant philosophiquement avec le gouvernement du président Ilham Aliyev à Bakou.
Orujlu est parmi ceux qui se demandent si le tir était la façon de Bakou de mesurer les vrais sentiments de Moscou vers Bakou. « Cela pourrait être un peu une opération de renseignement par l’Azerbaïdjan, cherchant à savoir la réaction de la Russie [à ces actions], étant donné que Moscou a des défis en Ukraine et une relation plus étroite [aujourd’hui] avec l’Azerbaïdjan » a déclaré Orujlu.
En fin de compte, peu importe ce qui se passe à Moscou, l’Azerbaïdjan est prête à toute éventualité, a déclaré Shahinoglu. « Si l’Arménie décide de répondre, l’Azerbaïdjan ne reculera pas et cela conduira à une nouvelle guerre » a déclaré Shahinoglu.
Vrai qu'après les événements en Tchétchénie, ça la ferait mal pour vova . . .
Pas directement la Russie, quoiqu'elle est (fortement) mèlée:
Azerbaïdjan : Le rôle de la Russie dans la destruction d’un hélicoptère arménien
En Ukraine, la Russie est largement considérée comme le fauteur de troubles visant à déstabiliser le gouvernement à Kiev. Mais quand il s’agit du Haut-Karabagh, le plus long conflit en cours dans le Caucase, le Kremlin est censé agir comme une force de retenue.
Dans la foulée d’un incident qui a conduit à la destruction d’un hélicoptère le 12 Novembre, le conflit du Karabagh se trouve à un carrefour, dans lequel le potentiel pour un retour à la guerre à grande échelle semble plus élevé qu’à tout autre moment depuis la signature d’un cessez-le-feu en 1994. Les forces azerbaïdjanaises ont abattu l’hélicoptère arménien près de la ligne de contact là où les forces armées des deux pays restent en état d’alerte, et où les échanges de tirs se produisent régulièrement.
Une croyance largement répandue parmi les décideurs et les analystes politiques azerbaïdjanais est que la Russie sera un élément important, peut-être même décisive, en facteur de ce qui va arriver ensuite. Ils notent que Moscou est le leader allié stratégique de l’Arménie et mécène économique.
Elkhan Shahinoglu, chef du Centre de recherche de l’Atlas de Bakou, est parmi ceux qui pensent que le Kremlin va exercer une influence modératrice sur le gouvernement arménien. « Peut-être que l’Arménie va vouloir répondre à cet incident. Toutefois, la décision finale sera faite à Moscou, comme toujours » a prédit Shahinoglu.
Avec le Kremlin impliqué dans le conflit ukrainien, et les sanctions occidentales qui prennent un lourd tribut sur l’économie russe, le président Vladimir Poutine veut un calme relatif dans le Caucase estiment les experts à Bakou. « Considérant les défis auxquels Moscou est confronté en Ukraine et les tensions avec l’Occident, je ne m’attends pas à ce que Moscou souhaite ouvrir un nouveau front, là aussi » a dit Shahinoglu.
Arastun Orujlu, directeur du Centre de recherche Est-Ouest, a déclaré que l’intérêt géopolitique de la Russie dans le Caucase est au maintien du statu quo, c’est à dire un « conflit gelé » dans lequel aucune des parties n’a la haute main au Karabagh. « La Russie voit les conflits gelées comme le principal soutien de son existence dans la région » a déclaré Arastun Orujlu.
Des fonctionnaires azerbaïdjanais restent hautain et sans vergogne face à la destruction dans laquelle trois soldats arméniens sont morts. Présentant l’incident comme un acte de légitime défense, le haut commandement de l’Azerbaïdjan a décerné une médaille à l’agent qui a ordonné l’attaque. Bakou maintient que l’hélicoptère sondait les défenses azerbaïdjanaises long de la ligne de front, tandis que les fonctionnaires arméniens insistent qu’il était en mission d’entraînement de routine.
« L’Azerbaïdjan ne voulait faire savoir à l’Arménie qu’elle doit respecter nos frontières » a commenté Uzeyir Jafarov, un journaliste spécialiste des affaires militaires. Jafarov a souligné que deux hélicoptères arméniens ont sondé la ligne de front le 12 Novembre, et que si les forces azerbaïdjanaises avaient l’intention de provoquer la reprise d’un conflit à grande échelle, ils auraient abattu le deuxième hélicoptère.
Certains experts ont suggéré que l’incident était relié à un désir de certains fonctionnaires à Bakou de tester l’humeur de Moscou. L’Azerbaïdjan et la Russie ont longtemps eu une relation particulière : non seulement la relation particulière de Moscou avec Erevan a été une source de tension à Bakou, mais la Russie et l’Azerbaïdjan ont également débattu au sujet des questions liées à l’exportation de l’énergie, y compris les tracés de pipelines concurrents.
Le bouleversement de l’Euromaïdan en Ukraine a cependant obligé la Russie et l’Azerbaïdjan de se rapprocher. Cherchant à garder à l’esprit Euromaïdan de s’infiltrer dans leurs propres pays, Moscou et Bakou ont mené une répression de grande envergure sur toutes les formes de la liberté d’expression cette année. Et ces jours-ci, les observateurs internationaux voient l’administration de Poutine comme sympathisant philosophiquement avec le gouvernement du président Ilham Aliyev à Bakou.
Orujlu est parmi ceux qui se demandent si le tir était la façon de Bakou de mesurer les vrais sentiments de Moscou vers Bakou. « Cela pourrait être un peu une opération de renseignement par l’Azerbaïdjan, cherchant à savoir la réaction de la Russie [à ces actions], étant donné que Moscou a des défis en Ukraine et une relation plus étroite [aujourd’hui] avec l’Azerbaïdjan » a déclaré Orujlu.
En fin de compte, peu importe ce qui se passe à Moscou, l’Azerbaïdjan est prête à toute éventualité, a déclaré Shahinoglu. « Si l’Arménie décide de répondre, l’Azerbaïdjan ne reculera pas et cela conduira à une nouvelle guerre » a déclaré Shahinoglu.
mercredi 10 décembre 2014,
Stéphane armenews.com
Stéphane armenews.com
Vrai qu'après les événements en Tchétchénie, ça la ferait mal pour vova . . .
Re: Et en Russie !
Conséquence des sanctions et boycot:
Lejaby : Le fabricant de lingerie supprime un tiers de ses effectifs
Lejaby© AFP
Touché par la crise russe, le fabricant de lingerie Maison Lejaby va supprimer 30% de ses effectifs, trois ans après sa reprise par Alain Prost et quelques mois après l'entrée au capital du groupe Impala.
Un plan de sauvegarde de l'emploi a été annoncé vendredi au comité d'entreprise du site de Rillieux-la-Pape (Rhône), qui emploie quelque 200 personnes.
La Russie et l'Ukraine, gros client de Lejaby
Après deux années de croissance, notamment à l'export, les résultats de la société ont pâti de la crise récente en Russie et en Ukraine, qui représentent 30% du chiffre d'affaires (28 millions d'euros) de Lejaby, précise le communiqué.
Cette « réorganisation » de l'entreprise, qui a fêté ses 130 ans sur la scène du Lido en mai, « est une phase nécessaire pour garantir son futur », explique Alain Prost, après une première étape consacrée à la revalorisation de la marque dans le dessous haut de gamme et une consolidation des fonds propres cet été avec l'arrivée d'Impala, à hauteur d'une dizaine de millions d'euros.
Des salariés proches de la retraite
« S'il est toujours extrêmement difficile de se séparer de collaborateurs, même avec précaution et respect, il est essentiel de rappeler qu'une grande majorité des emplois est préservée et qu'après ces mesures, Maison Lejaby disposera de tous les moyens pour se développer dans la durée », ajoute-t-il. Des ouvertures de boutiques sont notamment prévues en 2015.
Les postes supprimés sont occupés par des salariés proches de la retraite, selon une source proche du dossier qui assure que les discussions avec les syndicats se déroulent dans un « climat de confiance ».
Rappel, les sous-vêtement féminins en dentelles sont interdit en Russie.
Lejaby : Le fabricant de lingerie supprime un tiers de ses effectifs
Lejaby© AFP
Touché par la crise russe, le fabricant de lingerie Maison Lejaby va supprimer 30% de ses effectifs, trois ans après sa reprise par Alain Prost et quelques mois après l'entrée au capital du groupe Impala.
Un plan de sauvegarde de l'emploi a été annoncé vendredi au comité d'entreprise du site de Rillieux-la-Pape (Rhône), qui emploie quelque 200 personnes.
La Russie et l'Ukraine, gros client de Lejaby
Après deux années de croissance, notamment à l'export, les résultats de la société ont pâti de la crise récente en Russie et en Ukraine, qui représentent 30% du chiffre d'affaires (28 millions d'euros) de Lejaby, précise le communiqué.
Cette « réorganisation » de l'entreprise, qui a fêté ses 130 ans sur la scène du Lido en mai, « est une phase nécessaire pour garantir son futur », explique Alain Prost, après une première étape consacrée à la revalorisation de la marque dans le dessous haut de gamme et une consolidation des fonds propres cet été avec l'arrivée d'Impala, à hauteur d'une dizaine de millions d'euros.
Des salariés proches de la retraite
« S'il est toujours extrêmement difficile de se séparer de collaborateurs, même avec précaution et respect, il est essentiel de rappeler qu'une grande majorité des emplois est préservée et qu'après ces mesures, Maison Lejaby disposera de tous les moyens pour se développer dans la durée », ajoute-t-il. Des ouvertures de boutiques sont notamment prévues en 2015.
Les postes supprimés sont occupés par des salariés proches de la retraite, selon une source proche du dossier qui assure que les discussions avec les syndicats se déroulent dans un « climat de confiance ».
Rappel, les sous-vêtement féminins en dentelles sont interdit en Russie.
Re: Et en Russie !
Je me demande si ça existe le boulot de "contrôleur de sous-vêtements" en Russie ?
Si on vote des lois, après faut les faire appliquer avec toute la rigueur nécessaire donc, il faut pouvoir contrôler la présence (ou l'absence) d'objet du délit...
C'est un question existentielle qui me hante actuellement ;-)
Si on vote des lois, après faut les faire appliquer avec toute la rigueur nécessaire donc, il faut pouvoir contrôler la présence (ou l'absence) d'objet du délit...
C'est un question existentielle qui me hante actuellement ;-)
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Tu m'étonnes Kris!!
En attendant, le Rouble en est à 67.30 pour un Euro.
Vont sortir les pelles pour creuser plus bas . . .
En attendant, le Rouble en est à 67.30 pour un Euro.
Vont sortir les pelles pour creuser plus bas . . .
Re: Et en Russie !
Le poids des sanctions européennes se fait sentir à Moscou : "Poutine est un grand homme"
La Russie connait actuellement des difficultés économiques dues au poids des sanctions européennes prises suite à la crise en Ukraine. Malgré la crise, le président Vladimir Poutine reste très populaire.
La Russie ressent de plus en plus les difficultés économiques engendrées par les sanctions européennes prises suite à la crise en Ukraine. Une économie russe qui a également et surtout été mise à rude épreuve avec la baisse du prix du pétrole. Tous les indicateurs se retrouvent ainsi en baisse et depuis le début de l’année, le rouble a perdu 40% de sa valeur face à l’euro.
"Les sanctions ne font de bien à personne"
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov reconnait et dénonce le poids des sanctions européennes. "Les sanctions ne font de bien à personne. Ni à ceux qui les imposent, ni à ceux qui les ont imposées", fustige-t-il.
Ces sanctions décrétées pour infléchir la main de fer de Vladimir Poutine dans le conflit ukrainien n’ont en tout pas d’impact sur la popularité du chef de l’État.
"Je trouve que Poutine est beau"
"Poutine est un grand homme. Il a beaucoup de personnalité. Il est ferme, défend notre pays et, à titre personnel, je trouve qu’il est beau", déclare une jeune Russe interrogée à Moscou.
Deux étudiantes ont toutefois glissé une critique indirecte. "Nous savons que les Européens vivent mieux. Ici, on n’est peut-être pas totalement libre, mais c’est ainsi."
Le conflit ukrainien a crispé les relations entre la Russie et l’Union européenne et les plus jeunes Russes habitués à un monde ouvert regrettent le repli de la Russie sur elle-même.
La France ne livrera pas les « Mistral » à la Russie
Ce contrat signé en 2011 par Nicolas Sarkozy, uniquement à des fins politiciennes et pour des effets d’annonce, remettait en cause un certain nombre de traités et risquait à terme de provoquer une militarisation accrue, d’abord de la Mer Noire, puis à terme de la Méditerranée.
Quelques éclaircissements s’imposent pour comprendre de quoi nous parlons. Les bâtiments de la classe « Mistral » ne sont pas de quelconques barquettes comparables à une vedette ou éventuellement à une frégate. En ces temps de disette budgétaire les bâtiments de la classe « Mistral » sont d’un remarquable rapport qualité-prix pour obtenir un « capital ship » à moindre coût pour les Russes, tout en contournant un certains nombres de traités internationaux.
Quelques caractéristiques des Mistral : ces navires atteignent officiellement 200 mètres, ils peuvent toujours officiellement accueillir jusqu’à 16 hélicoptères y compris la voilure tournante la plus lourde du moment le Super Stallion états-unien de 30 tonnes.
Son autonomie est remarquable pour un navire de ce type puisqu’il peut « durer à la mer » jusqu’à 250 jours. On pourrait à l’envie débattre sur son équipement de combat actif ou passif, ce n’est pas là le véritable enjeu. En fait ce type de navire est extrêmement plastique. Il suffit de rallonger son pont d’envol de quelques dizaines de mètres et on obtient un porte-avions tout à fait acceptable capable de projeter un groupe aéronaval à décollage court. Or, coïncidence ou pas ? En même temps que les Russes commandaient les deux Mistral, ils confirmaient aussi la commande de 37 avions MiG-35D avion à décollage et atterrissage vertical (VSTOL) de 5e génération.
Actuellement, la flotte russe ne dispose plus que d’un seul porte-avions basé à Severomorsk dans le Pacifique. Il faut reconnaitre que cette base est plutôt éloignée de l’épicentre des crises dans lesquelles les Russes sont impliqués et qui se situe plutôt dans la Mer Noire. Ces derniers considèrent historiquement cet espace maritime comme un lac russe. La « russification » de la Crimée et la déstabilisation de l’Ukraine, inquiète sourdement les nations riveraines de la Mer Noire, à commencer par la Turquie. Les Russes n’ont en effet pas fait mystère du rattachement des deux « Mistral » à la Flotte de la Mer Noire. Dans ce cas de figure le renforcement de leurs capacités d’intervention modifierait de manière notable le rapport de forces.
Et c’est là qu’intervient la problématique du droit international et en particulier l’application de la convention de Montreux de 1936 (dont la France est, soit dit en passant, le dépositaire) qui vise à la démilitarisation des détroits (entre la Méditerranée et la Mer Noire), en même temps qu’à garantir la libre circulation dans ces détroits. Cette convention insiste sur l’interdiction pour les Russes de faire transiter des porte-avions par ces mêmes détroits. Cette restriction fut d’ailleurs contournée par les soviétiques qui déployèrent un porte-aéronef recevant des avions à décollage et atterrissage courts.
C’est par ce prisme que l’on peut souligner le bienfondé de la prise de position de François Hollande. Livrer les deux « Mistral » c’est à très brève échéance donner à Poutine les moyens d’intimidations ou d’intervention dont il a besoin pour imposer sa brutalité d’abord à l’Ukraine et à terme aux pays riverains de la Mer Noire. C’est détourner la Turquie, cette superpuissance diplomatique, de l’ancrage européen pour la conforter peut dans une dérive islamiste.
C’est aussi conforter la vision d’une Union Européenne qui ne serait qu’une petite puissance sur la scène internationale.
À la suite de cette décision, les médias sont venus au secours de la droite et ne se sont pas gênés pour critiquer la décision de François Hollande, l’attaquant pour masquer la faiblesse de la droite face à Poutine, masquer son absence de perspective diplomatique et son incompétence dans ce dossier. Ne manquons pas de leur rappeler que la fin politicienne ne justifiera jamais d’avoir une conception aveugle de la diplomatie et d’être dénué d’éthique.
Lors de la crise de Munich, en 1938, Churchill avait déclaré que nous avions « le choix entre le déshonneur et la guerre ». Nous avions choisi le déshonneur et nous avions eu le déshonneur et la guerre. François Hollande a choisi de s’imposer face à Poutine, sans doute poussé par quelques amicales pressions des États-Unis, mais par ce choix il a probablement évité d’aggraver une situation déjà explosive.
Re: Et en Russie !
En réponse à ton article Matt à propos des "Mistral"
Cet article est excellent car il souligne fort opportunément l'intérêt très fort des russes pour le concept "Mistral" et pourquoi il provoque tant de polémiques...
Un petit peu de stratégie-technologie militaire...
Le concept "Mistral" a été mis au point par la France, à l'expérience des très nombreux conflits d'après-guerre qu'elle a connu : guerres coloniales en Indochine et en Algérie, présence comme "gendarme de l'Afrique" et nombreuses opérations extérieures (je n'en ferai pas la liste...) Mais aussi, maintien de la souveraineté françaises sur les "miettes" subsiduelles de l'empire colonial, Dom-Tom et possessions lointaines (ilôts antarctiques).
Vu la réduction générale des budgets militaires en Europe issus de la fin de la guerre froide, il a fallu trouver des solutions innovantes pour donner à notre défense des moyens concentrés et efficaces, afin de remplir de multiples fonctions à un moindre coût.
Le concept "Mistral" est né de cette réflexion stratégique.
Le Mistral c'est quoi en résumé ? " c'est une sorte de couteau suisse de l'intervention extérieure" Le Mistral permet à la fois de déployer des forces d'intervention extérieures en n'importe quel point du globe grâce à des hélicoptères d'assaut et des commandos de "marines" ou "Spetnaz". Il permet de soutenir longemps ces troupes grâce à des réserves importantes de munitions, il permet aussi de soigner les blessés grâce à un hopital embarqué et il permet aussi de créer un réseau de télécommunications ultra-moderne grâce à de équipements de dernier cri (Thalès) et je crois que c'est aussi ce qui intéresse beaucoup les Russes ( équipements télécom volés à Nantes, affaire à suivre...)
Alors, les Russes, contrairement aux Anglais et aux Américains n'ont jamais eu l'expérience des grandes opérations amphibies car en tant que grande puissance continentale, ce n'était pas leur priotrité. Ils se sont aperçus que face à l'affaire Géorgienne en 2008, ils avaient beaucoup de lacunes au niveau de leur marine (non pas Le Pen, de guerre ;-) )
Comme ils ne maîtrisent aucunement ces concepts d'intervention extérieure avec déploiment de forces par voie maritimo-terrestre, ils ont préféré s'appuyer sur l'expérience française en ce domaine et bénéficier de "l'avance technologique" plutôt que d'essayer de tour "réinventer" par eux-mêmes quand leurs "cerveaux" scientifiques et industriels quittent le pays pour une meilleure rémunération sous des cieux plus cléments...
Fin de la démonstration,
Kris
PS : j'ajoute et ça me fait frémir, que si les russes avaient pu utiliser un "Mistral" en mer d'Azov pour lancer leur opération "cordon territorial" vers la Crimée, ça leur aurait été d'un grand secours et peut-être qu'ils l'auraient fait...
Cet article est excellent car il souligne fort opportunément l'intérêt très fort des russes pour le concept "Mistral" et pourquoi il provoque tant de polémiques...
Un petit peu de stratégie-technologie militaire...
Le concept "Mistral" a été mis au point par la France, à l'expérience des très nombreux conflits d'après-guerre qu'elle a connu : guerres coloniales en Indochine et en Algérie, présence comme "gendarme de l'Afrique" et nombreuses opérations extérieures (je n'en ferai pas la liste...) Mais aussi, maintien de la souveraineté françaises sur les "miettes" subsiduelles de l'empire colonial, Dom-Tom et possessions lointaines (ilôts antarctiques).
Vu la réduction générale des budgets militaires en Europe issus de la fin de la guerre froide, il a fallu trouver des solutions innovantes pour donner à notre défense des moyens concentrés et efficaces, afin de remplir de multiples fonctions à un moindre coût.
Le concept "Mistral" est né de cette réflexion stratégique.
Le Mistral c'est quoi en résumé ? " c'est une sorte de couteau suisse de l'intervention extérieure" Le Mistral permet à la fois de déployer des forces d'intervention extérieures en n'importe quel point du globe grâce à des hélicoptères d'assaut et des commandos de "marines" ou "Spetnaz". Il permet de soutenir longemps ces troupes grâce à des réserves importantes de munitions, il permet aussi de soigner les blessés grâce à un hopital embarqué et il permet aussi de créer un réseau de télécommunications ultra-moderne grâce à de équipements de dernier cri (Thalès) et je crois que c'est aussi ce qui intéresse beaucoup les Russes ( équipements télécom volés à Nantes, affaire à suivre...)
Alors, les Russes, contrairement aux Anglais et aux Américains n'ont jamais eu l'expérience des grandes opérations amphibies car en tant que grande puissance continentale, ce n'était pas leur priotrité. Ils se sont aperçus que face à l'affaire Géorgienne en 2008, ils avaient beaucoup de lacunes au niveau de leur marine (non pas Le Pen, de guerre ;-) )
Comme ils ne maîtrisent aucunement ces concepts d'intervention extérieure avec déploiment de forces par voie maritimo-terrestre, ils ont préféré s'appuyer sur l'expérience française en ce domaine et bénéficier de "l'avance technologique" plutôt que d'essayer de tour "réinventer" par eux-mêmes quand leurs "cerveaux" scientifiques et industriels quittent le pays pour une meilleure rémunération sous des cieux plus cléments...
Fin de la démonstration,
Kris
PS : j'ajoute et ça me fait frémir, que si les russes avaient pu utiliser un "Mistral" en mer d'Azov pour lancer leur opération "cordon territorial" vers la Crimée, ça leur aurait été d'un grand secours et peut-être qu'ils l'auraient fait...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
comme j'ai toujours dit, je suis pas spécialiste mais un mistral (tirant d'eau 6,2 m) en mer d'azov (profondeur moyenne 7m chez wikipedia) c'est une bonne prise de tête en navigation
Mais en mer noire , c'est tout autre chose surtout avec des jets à décollage vertical ( je savais même pas que les russes en avait)
et oui, c'est bien les équipements militaires que veulent les russes. Les premières offres françaises sans ces équipements ont été refusé. Le transfert de technologie est aussi une condition des russes qui avait prévu d'en construire 2 chez eux (avec nous) mais combien ensuite sans nous ??
Ps: le brent sous les 64$ !
"les puissances pétrolières sont celles qui n'en dépendent pas" : on dirait un proverbe chinois
a lire:
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204006384942-2015-une-annee-a-faire-froid-dans-le-dos-en-russie-1073620.php#
Mais en mer noire , c'est tout autre chose surtout avec des jets à décollage vertical ( je savais même pas que les russes en avait)
et oui, c'est bien les équipements militaires que veulent les russes. Les premières offres françaises sans ces équipements ont été refusé. Le transfert de technologie est aussi une condition des russes qui avait prévu d'en construire 2 chez eux (avec nous) mais combien ensuite sans nous ??
Ps: le brent sous les 64$ !
"les puissances pétrolières sont celles qui n'en dépendent pas" : on dirait un proverbe chinois
a lire:
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204006384942-2015-une-annee-a-faire-froid-dans-le-dos-en-russie-1073620.php#
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
benoit77 a écrit:comme j'ai toujours dit, je suis pas spécialiste mais un mistral (tirant d'eau 6,2 m) en mer d'azov (profondeur moyenne 7m chez wikipedia) c'est une bonne prise de tête en navigation
Mais en mer noire , c'est tout autre chose surtout avec des jets à décollage vertical ( je savais même pas que les russes en avait)
et oui, c'est bien les équipements militaires que veulent les russes. Les premières offres françaises sans ces équipements ont été refusé. Le transfert de technologie est aussi une condition des russes qui avait prévu d'en construire 2 chez eux (avec nous) mais combien ensuite sans nous ??
Ps: le brent sous les 64$ !
"les puissances pétrolières sont celles qui n'en dépendent pas" : on dirait un proverbe chinois
a lire:
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204006384942-2015-une-annee-a-faire-froid-dans-le-dos-en-russie-1073620.php#
Oui Benoit, tu as entièrement raison j'ai totalement tort sur ce coup !!! La profondeur de la Mer d'Azov ne dépasse pas 15 m. Autant dire impraticable à tout bâtiment militaire... Je sais reconnaître mes erreurs ;-)
Donc les "Mistral" ne seraient d'aucune utilité en Mer d'Azov, tu as entièrement raison !!!
Dont amende honorable !!!
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Aucun problème kris
Aucun de nous sait tout sur tout ! personne n'est infaillible !
C'est de nos échanges que se découpe en détails la vérité de tout ce qui se passe en Ukraine.
Quand je lis la presse francophone, j'ai parfois l'impression que nous tous, en savons plus que nos journalistes !
Ou, en tout cas, ce qu'ils veulent bien dire car je me demande souvent s'ils sont cons ou ignorants ou les deux ou s'il n'ont pas une consigne de modération !?
Si tu te souvient au début de mes interventions, je me demandais la nature du moteur de Poutine (et de sa clique) expliquant son action: idéologique ou pragmatique, l'une au service de l'autre et vice versa.
c'est le lien d'un de nos camarades qui m'a donné la réponse : https://fr.burkonews.info/une-petite-victoire/
En fait j'ai raison et j'ai tort : il semble que Poutine ne soit que l'arbitre des guerres de clans internes au Kremlin.
Ces clans semblent divisés en deux: les idéologiques et les pragmatiques
J'ai l'impression aujourd'hui que la Russie ne tient que sur trois pieds: le clan idéologique (penchant vers une guerre plutôt militaire) , le clan pragmatique (penchant vers une guerre plutôt économique) et Poutine, clan régulateur/stabilisateur/manipulateur des deux autres.
Quand l'un des trois se cassera la figure, la Russie pourrait bien se disloquer à nouveau
Mon changement d'analyse n'est pas due au hasard ou à mon génie.
C'est bien grâce à la participation de tous que ma perception évolue, s'affine ou mue totalement.
J'en remercie Matt , Orkenny et tout les autres de nous offrir ces espaces de réflexions et d'échanges salutaires.
Aucun de nous sait tout sur tout ! personne n'est infaillible !
C'est de nos échanges que se découpe en détails la vérité de tout ce qui se passe en Ukraine.
Quand je lis la presse francophone, j'ai parfois l'impression que nous tous, en savons plus que nos journalistes !
Ou, en tout cas, ce qu'ils veulent bien dire car je me demande souvent s'ils sont cons ou ignorants ou les deux ou s'il n'ont pas une consigne de modération !?
Si tu te souvient au début de mes interventions, je me demandais la nature du moteur de Poutine (et de sa clique) expliquant son action: idéologique ou pragmatique, l'une au service de l'autre et vice versa.
c'est le lien d'un de nos camarades qui m'a donné la réponse : https://fr.burkonews.info/une-petite-victoire/
En fait j'ai raison et j'ai tort : il semble que Poutine ne soit que l'arbitre des guerres de clans internes au Kremlin.
Ces clans semblent divisés en deux: les idéologiques et les pragmatiques
J'ai l'impression aujourd'hui que la Russie ne tient que sur trois pieds: le clan idéologique (penchant vers une guerre plutôt militaire) , le clan pragmatique (penchant vers une guerre plutôt économique) et Poutine, clan régulateur/stabilisateur/manipulateur des deux autres.
Quand l'un des trois se cassera la figure, la Russie pourrait bien se disloquer à nouveau
Mon changement d'analyse n'est pas due au hasard ou à mon génie.
C'est bien grâce à la participation de tous que ma perception évolue, s'affine ou mue totalement.
J'en remercie Matt , Orkenny et tout les autres de nous offrir ces espaces de réflexions et d'échanges salutaires.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
clan tu nous tiens par la barbichette, le premier qui faiblira aura une prisonette
(ok je sais la rime est nulle mais j'ai pas trouvé mieux )
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=ru&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.charter97.org%2Fru%2Fnews%2F2014%2F12%2F11%2F130298%2F&sandbox=1
http://www.charter97.org/ru/news/2014/11/19/126911/
(ok je sais la rime est nulle mais j'ai pas trouvé mieux )
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=ru&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.charter97.org%2Fru%2Fnews%2F2014%2F12%2F11%2F130298%2F&sandbox=1
http://www.charter97.org/ru/news/2014/11/19/126911/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Comme je dis toujours, faites ce que je dis et (surtout) pas ce que je (ou mes amis) fais!!
Re: Et en Russie !
Oui Benoît, j'avais aussi lu l'excellent article sur Burko...
On a parfois l'impression, de loin, que Poutine est le "Deus ex-machina" qui tire toutes les ficelles, alors qu'il doit passer son temps à arbitrer entre toutes les fractions, dans ce panier de crabe qu'est devenu le pouvoir Russe !
Il poursuit un but à long terme, celui de "restaurer la sphère d'influence ex-Soviétique", c'est évident. Maintenant, il doit composer avec de nombreux facteurs internes et extérieurs...
La thèse de Burko des généraux qui voulaient pouvoir planter le drapeau russe au fronton de leurs villas de Crimée est crédible, de même que celle des oligarques voulant faire main basse sur les fleurons économiques de l'Ukraine, maintenant ils ont beaucoup sous-estimé la capacité de réaction du peuple Ukrainien et surtout le rejet profond qu'ils suscitent maintenant... Ils ont réussi à "créer" une Nation !
On a parfois l'impression, de loin, que Poutine est le "Deus ex-machina" qui tire toutes les ficelles, alors qu'il doit passer son temps à arbitrer entre toutes les fractions, dans ce panier de crabe qu'est devenu le pouvoir Russe !
Il poursuit un but à long terme, celui de "restaurer la sphère d'influence ex-Soviétique", c'est évident. Maintenant, il doit composer avec de nombreux facteurs internes et extérieurs...
La thèse de Burko des généraux qui voulaient pouvoir planter le drapeau russe au fronton de leurs villas de Crimée est crédible, de même que celle des oligarques voulant faire main basse sur les fleurons économiques de l'Ukraine, maintenant ils ont beaucoup sous-estimé la capacité de réaction du peuple Ukrainien et surtout le rejet profond qu'ils suscitent maintenant... Ils ont réussi à "créer" une Nation !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
C'est exactement ce que j'avais pensé en lisant aussi cet article.
A noter que BurkoNews a fusionné avec InforNapalm.
A noter que BurkoNews a fusionné avec InforNapalm.
Re: Et en Russie !
Chacun son calvaire:
Pendant que le Dombass est heureux de renouer avec la vielle tradition d'URSS à savoir faire la queue devant des magasins désespérément vides :
Tatiana Navka, la femme du secrétaire de presse (de Poutine) Dmitri Peskov vient faire ces courses sur les Champs-Élysées.
Elle ironise sur le sauvetage des artisans Français , mais l'autre lecture , c'est qu'elle se fout bien de la gueule des gens du Dombass et des russes dont le budget nourriture est en danger par la folie du Kremlin.
http://www.charter97.org/ru/news/2014/12/11/130298/
Pendant que le Dombass est heureux de renouer avec la vielle tradition d'URSS à savoir faire la queue devant des magasins désespérément vides :
Tatiana Navka, la femme du secrétaire de presse (de Poutine) Dmitri Peskov vient faire ces courses sur les Champs-Élysées.
Elle ironise sur le sauvetage des artisans Français , mais l'autre lecture , c'est qu'elle se fout bien de la gueule des gens du Dombass et des russes dont le budget nourriture est en danger par la folie du Kremlin.
http://www.charter97.org/ru/news/2014/12/11/130298/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
[quote="benoit77"]Chacun son calvaire:
Pendant que le Dombass est heureux de renouer avec la vielle tradition d'URSS à savoir faire la queue devant des magasins désespérément vides :
Ils se prétendent nostalgiques de l'époque bénie de CCCP "où tout le monde était heureux" De quoi se plaignent-ils ?
Ils ont fait un bond dans le temps... Quand à savoir dans quel sens !!!
Pendant que le Dombass est heureux de renouer avec la vielle tradition d'URSS à savoir faire la queue devant des magasins désespérément vides :
Ils se prétendent nostalgiques de l'époque bénie de CCCP "où tout le monde était heureux" De quoi se plaignent-ils ?
Ils ont fait un bond dans le temps... Quand à savoir dans quel sens !!!
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
À Moscou, une mère en guerre
Par Axel Gyldén, avec Alla Chevelkina, publié le 11/12/2014 à 20:25
A Moscou, Valentina Melnikova préside les Comités des mères de soldats, une ONG emblématique qui, depuis un quart de siècle, résiste à la propagande du Kremlin. Elle affronte aujourd'hui une mission impossible: protéger des hommes de troupe envoyés dans l'est de l'Ukraine où, officiellement, ils ne sont pas...
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/a-moscou-une-mere-en-guerre_1631142.html#xtor=AL-839
Par Axel Gyldén, avec Alla Chevelkina, publié le 11/12/2014 à 20:25
A Moscou, Valentina Melnikova préside les Comités des mères de soldats, une ONG emblématique qui, depuis un quart de siècle, résiste à la propagande du Kremlin. Elle affronte aujourd'hui une mission impossible: protéger des hommes de troupe envoyés dans l'est de l'Ukraine où, officiellement, ils ne sont pas...
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/a-moscou-une-mere-en-guerre_1631142.html#xtor=AL-839
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: Et en Russie !
La groupie à Poutine
Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Le contrôle des capitaux redouté en Russie
Dimitri Medvedev demande aux entreprises russes de céder leurs dollars.
La banque centrale n'arrive pas à stopper la chute du rouble.
Vladimir Poutine maintient qu'il n'est pas question d'instaurer un contrôle des mouvements de capitaux en Russie pour contrer la glissade spectaculaire du rouble. Mais Moscou émet des signaux laissant tout de même présager une mesure hantant les investisseurs, internationaux comme domestiques. Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a ainsi indiqué mercredi soir à la télévision que le gouvernement et la banque centrale « négociaient avec les grandes entreprises » du pays afin qu'elles échangent de manière « rythmée et fluide » leurs recettes en dollars contre des roubles, ce qui soutiendrait automatiquement la devise nationale.
Il ne s'agit certes pas là d'une mesure de contrôle des changes, puisqu'elle fait appel au volontariat, mais aux yeux des analystes cela commence à y ressembler quand le pouvoir incite, courtoisement mais fermement, les grandes entreprises russes à convertir leurs dollars. Signe que les investisseurs prennent de plus en plus au sérieux l'hypothèse d'un contrôle des capitaux extrêmement pénalisant pour leurs activités, les détenteurs d'obligations en rouble sur le marché de Moscou demandent une prime de 0,66 % par rapport à celles cotées à Londres, hors de portée des autorités russes. Autre présage troublant : les Russes sont désormais tenus de déclarer non seulement leurs comptes à l'étranger mais aussi toute opération qu'ils y opèrent.
Glissade sans fin
Cependant, pour l'instant c'est à la seule arme des taux d'intérêt que recourt la Banque centrale de Russie (BCR) dans sa défense du rouble. La chute de 40 % vis-à-vis du dollar depuis cet été, dont 10 % depuis le début du mois, a amputé d'autant le pouvoir d'achat des Russes en produits de consommation importés (le prix du pain devrait augmenter de 10 % dans les prochains jours, poussant les autorités à annoncer hier une vague de contrôles des prix). Elle étrangle les ménages et entreprises endettées en devises. La BCR a décidé hier, comme prévu, une cinquième hausse cette année de son taux directeur, d'un point, à 10,5 %. Une rémunération qui n'a pas convaincu les marchés financiers, puisque le rouble a établi hier un nouveau record à la baisse, à 55,6 pour 1 dollar. Elvira Nabiullin, le gouverneur de la BCR, est sur la sellette en raison de cette glissade sans fin. Elle a prévenu que les fuites de capitaux atteindraient sans doute l'an prochain 120 milliards de dollars, presque autant que cette année et le double des flux de 2013.
Vladimir Poutine avait annoncé il y a huit jours des mesures « dures » contre les spéculateurs jugés davantage responsables de la chute de la monnaie que les sanctions occidentales ou le recul de 40 % des cours du pétrole, qui fournit le tiers des recettes en devises du pays. Dimitri Medvedev a appelé pour sa part à la patience avant un redressement du rouble. Il a estimé que les sanctions prises par les pays occidentaux en représailles aux agissements de Moscou en Ukraine, avaient certes fait perdre « des dizaines de milliards de dollars » à la Russie, mais coûteraient 50 milliards l'an prochain à l'Union européenne en flux commerciaux perdus. Soit 0,3 % du PIB européen. Les caisses d'épargne russes, Sberbank, ont estimé pour leur part qu'un contrôle des capitaux serait inévitable si les sanctions occidentales n'étaient pas levées.
Les interceptions d’appareils militaires russes dans l’espace de l’OTAN sont de plus en plus nombreuses
L’interception d’un avion de combat russe au dessus de la mer baltique : un exercice quasi-quotidien pour la flotte de l’OTAN ces dernières semaines. Sur cette vidéo filmée il y a deux jours, un Sukhoï-34 est intercepté par un F-16 néerlandais et reconduit hors de l’espace aérien de l’Alliance Atlantique.
La vidéo ici
Plusieurs groupes d’avions militaires de différents types ont été interceptés de la même manière par l’Otan depuis le week-end dernier. Un regain d’activité militaire russe constaté depuis le début de la crise en Ukraine mais devenue déstabilisante et potentiellement dangereuse selon l’Alliance.
Le périscope d’un sous-marin non identifié a même été observé au large de l’Ecosse au début du mois. Les exemples d’intrusion sont de plus en plus nombreux, ce qui a fait dire à un haut responsable occidental que la Russie était tout simplement en train de “tester la défense de l’Otan”.
Copyright © 2014 euronews
Dimitri Medvedev demande aux entreprises russes de céder leurs dollars.
La banque centrale n'arrive pas à stopper la chute du rouble.
Vladimir Poutine maintient qu'il n'est pas question d'instaurer un contrôle des mouvements de capitaux en Russie pour contrer la glissade spectaculaire du rouble. Mais Moscou émet des signaux laissant tout de même présager une mesure hantant les investisseurs, internationaux comme domestiques. Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a ainsi indiqué mercredi soir à la télévision que le gouvernement et la banque centrale « négociaient avec les grandes entreprises » du pays afin qu'elles échangent de manière « rythmée et fluide » leurs recettes en dollars contre des roubles, ce qui soutiendrait automatiquement la devise nationale.
Il ne s'agit certes pas là d'une mesure de contrôle des changes, puisqu'elle fait appel au volontariat, mais aux yeux des analystes cela commence à y ressembler quand le pouvoir incite, courtoisement mais fermement, les grandes entreprises russes à convertir leurs dollars. Signe que les investisseurs prennent de plus en plus au sérieux l'hypothèse d'un contrôle des capitaux extrêmement pénalisant pour leurs activités, les détenteurs d'obligations en rouble sur le marché de Moscou demandent une prime de 0,66 % par rapport à celles cotées à Londres, hors de portée des autorités russes. Autre présage troublant : les Russes sont désormais tenus de déclarer non seulement leurs comptes à l'étranger mais aussi toute opération qu'ils y opèrent.
Glissade sans fin
Cependant, pour l'instant c'est à la seule arme des taux d'intérêt que recourt la Banque centrale de Russie (BCR) dans sa défense du rouble. La chute de 40 % vis-à-vis du dollar depuis cet été, dont 10 % depuis le début du mois, a amputé d'autant le pouvoir d'achat des Russes en produits de consommation importés (le prix du pain devrait augmenter de 10 % dans les prochains jours, poussant les autorités à annoncer hier une vague de contrôles des prix). Elle étrangle les ménages et entreprises endettées en devises. La BCR a décidé hier, comme prévu, une cinquième hausse cette année de son taux directeur, d'un point, à 10,5 %. Une rémunération qui n'a pas convaincu les marchés financiers, puisque le rouble a établi hier un nouveau record à la baisse, à 55,6 pour 1 dollar. Elvira Nabiullin, le gouverneur de la BCR, est sur la sellette en raison de cette glissade sans fin. Elle a prévenu que les fuites de capitaux atteindraient sans doute l'an prochain 120 milliards de dollars, presque autant que cette année et le double des flux de 2013.
Vladimir Poutine avait annoncé il y a huit jours des mesures « dures » contre les spéculateurs jugés davantage responsables de la chute de la monnaie que les sanctions occidentales ou le recul de 40 % des cours du pétrole, qui fournit le tiers des recettes en devises du pays. Dimitri Medvedev a appelé pour sa part à la patience avant un redressement du rouble. Il a estimé que les sanctions prises par les pays occidentaux en représailles aux agissements de Moscou en Ukraine, avaient certes fait perdre « des dizaines de milliards de dollars » à la Russie, mais coûteraient 50 milliards l'an prochain à l'Union européenne en flux commerciaux perdus. Soit 0,3 % du PIB européen. Les caisses d'épargne russes, Sberbank, ont estimé pour leur part qu'un contrôle des capitaux serait inévitable si les sanctions occidentales n'étaient pas levées.
Les interceptions d’appareils militaires russes dans l’espace de l’OTAN sont de plus en plus nombreuses
L’interception d’un avion de combat russe au dessus de la mer baltique : un exercice quasi-quotidien pour la flotte de l’OTAN ces dernières semaines. Sur cette vidéo filmée il y a deux jours, un Sukhoï-34 est intercepté par un F-16 néerlandais et reconduit hors de l’espace aérien de l’Alliance Atlantique.
La vidéo ici
Plusieurs groupes d’avions militaires de différents types ont été interceptés de la même manière par l’Otan depuis le week-end dernier. Un regain d’activité militaire russe constaté depuis le début de la crise en Ukraine mais devenue déstabilisante et potentiellement dangereuse selon l’Alliance.
Le périscope d’un sous-marin non identifié a même été observé au large de l’Ecosse au début du mois. Les exemples d’intrusion sont de plus en plus nombreux, ce qui a fait dire à un haut responsable occidental que la Russie était tout simplement en train de “tester la défense de l’Otan”.
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Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:1 Euro =
71.5457631 Russian rubles
Doivent continuer à creuser.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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