Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Hommage des Moscovites aux victimes de la terreur stalinienne
AFP, publié le lundi 29 octobre 2018 à 23h07
"Ivan Dmitrievitch Beliaev, 34 ans, poète, fusillé le 30 juin 1927, Vassili Semionovitch Merkoulov, 49 ans, ouvrier, fusillé le 17 octobre 1937, Andreï Gueorguievitch Zverev, 39 ans, comptable, fusillé le 12 septembre 1937...
Comme chaque année depuis douze ans, à la veille de la Journée des victimes des répressions politiques, créée en 1991 par le président Boris Eltsine, les Moscovites sont venus lire lundi le nom de milliers de personnes fusillées à Moscou pendant la terreur stalinienne, une période souvent passée sous silence ces dernières années par des autorités soucieuses de minimiser les pages sombres du passé.
Ils ont déposé des fleurs et des bougies près du monument aux victimes.
Ce monument, un rocher amené des îles Solovki (Grand Nord russe) où a été créé un des premiers camps du Goulag, se trouve au centre de Moscou, face au bâtiment qui a abrité la police secrète de Staline, puis le KGB, et aujourd'hui le FSB, les services de sécurité russes.
De 10H du matin à 10H du soir, des centaines de personnes font la queue dans le froid pour venir lire un ou deux noms d'anonymes, avant d'ajouter souvent le nom d'un membre de leur famille, la voix étranglée par l'émotion : "Et mon arrière grand-père, Khokhots Salomon Iakovlevitch, 49 ans, comptable, mort sous la torture dans un camp en 1952" ou bien "Et mon père, mort de faim dans un camp".
Dans cette interminable liste de victimes, des Russes, des Juifs, des Tatars, des Polonais, un instituteur, un conducteur de train, un général de l'armée rouge, des prêtres et des moines, un kolkhozien de 18 ans, un retraité de 75 ans, une ouvrière d'une fabrique de textile, un concierge, un plombier...
Cette lecture donne le vertige tant elle témoigne de la terreur aveugle qui s'est abattue alors sur toutes les couches de la société soviétique. La liste des noms a été établie par les historiens de l'ONG Memorial, qui ont eu accès aux archives.
"Je viens chaque année parce que j'estime de mon devoir de rendre hommage à ces victimes. La Russie d'aujourd'hui essaie d'oublier cette période", regrette Sergueï Mitrokhine, 55 ans.
- Minimiser les pages sombres -
Pour Anastasia, une étudiante de 26 ans, "c'est très important de venir ici. Il faut se souvenir de tout cela. On ne peut rien apprendre (sur cette période) dans les médias officiels. Tout repose sur le travail de gens comme ceux de Memorial qui organisent cette cérémonie".
"Ce que fait l'Etat pour garder le souvenir de ces victimes est tout à fait insuffisant", estime de son côté Maria Sakharova, 80 ans, très émue après avoir évoqué la mémoire de plusieurs proches disparus dans la terreur stalinienne.
L'ONG Memorial a été fondée en 1989 par l'académicien dissident et prix Nobel de la Paix Andreï Sakharov.
Spécialisée dans l'étude des répressions de l'époque soviétique et la défense des droits de l'Homme, elle a été placée en 2016 par les autorités russes sur la liste des "agents de l'étranger", une appellation infamante appliquée aux "ennemis du peuple" sous Staline et plus tard aux dissidents.
Selon des historiens russes et occidentaux, la terreur stalinienne, qui a connu son apogée dans les années 1937-1938, a fait quelque 20 millions de morts en incluant les exécutions massives, les morts au Goulag et en déportation dans des zones insalubres, ainsi que la famine en Ukraine et dans plusieurs régions de Russie.
Pourtant, presque la moitié des jeunes Russes entre 18 et 24 ans n'ont jamais entendu parler des répressions de l'époque stalinienne, selon un sondage de l'Institut proche du pouvoir Vtsiom publié début octobre.
On peut y voir le résultat d'une volonté politique de minimiser ou ignorer les pages sombres de l'époque soviétique dans les programmes scolaires et dans les médias publics, alors qu'on observe dans le même temps une réhabilitation rampante de Staline, sur fond de nostalgie de l'URSS.
La tombe de Staline se trouve encore aujourd'hui sur la place Rouge, au pied du Kremlin, derrière le mausolée de Lénine.
Les autorités de Moscou avaient dans un premier temps refusé d'autoriser l'organisation de la cérémonie de lundi, avant de se raviser il y a quelques jours.
AFP, publié le lundi 29 octobre 2018 à 23h07
"Ivan Dmitrievitch Beliaev, 34 ans, poète, fusillé le 30 juin 1927, Vassili Semionovitch Merkoulov, 49 ans, ouvrier, fusillé le 17 octobre 1937, Andreï Gueorguievitch Zverev, 39 ans, comptable, fusillé le 12 septembre 1937...
Comme chaque année depuis douze ans, à la veille de la Journée des victimes des répressions politiques, créée en 1991 par le président Boris Eltsine, les Moscovites sont venus lire lundi le nom de milliers de personnes fusillées à Moscou pendant la terreur stalinienne, une période souvent passée sous silence ces dernières années par des autorités soucieuses de minimiser les pages sombres du passé.
Ils ont déposé des fleurs et des bougies près du monument aux victimes.
Ce monument, un rocher amené des îles Solovki (Grand Nord russe) où a été créé un des premiers camps du Goulag, se trouve au centre de Moscou, face au bâtiment qui a abrité la police secrète de Staline, puis le KGB, et aujourd'hui le FSB, les services de sécurité russes.
De 10H du matin à 10H du soir, des centaines de personnes font la queue dans le froid pour venir lire un ou deux noms d'anonymes, avant d'ajouter souvent le nom d'un membre de leur famille, la voix étranglée par l'émotion : "Et mon arrière grand-père, Khokhots Salomon Iakovlevitch, 49 ans, comptable, mort sous la torture dans un camp en 1952" ou bien "Et mon père, mort de faim dans un camp".
Dans cette interminable liste de victimes, des Russes, des Juifs, des Tatars, des Polonais, un instituteur, un conducteur de train, un général de l'armée rouge, des prêtres et des moines, un kolkhozien de 18 ans, un retraité de 75 ans, une ouvrière d'une fabrique de textile, un concierge, un plombier...
Cette lecture donne le vertige tant elle témoigne de la terreur aveugle qui s'est abattue alors sur toutes les couches de la société soviétique. La liste des noms a été établie par les historiens de l'ONG Memorial, qui ont eu accès aux archives.
"Je viens chaque année parce que j'estime de mon devoir de rendre hommage à ces victimes. La Russie d'aujourd'hui essaie d'oublier cette période", regrette Sergueï Mitrokhine, 55 ans.
- Minimiser les pages sombres -
Pour Anastasia, une étudiante de 26 ans, "c'est très important de venir ici. Il faut se souvenir de tout cela. On ne peut rien apprendre (sur cette période) dans les médias officiels. Tout repose sur le travail de gens comme ceux de Memorial qui organisent cette cérémonie".
"Ce que fait l'Etat pour garder le souvenir de ces victimes est tout à fait insuffisant", estime de son côté Maria Sakharova, 80 ans, très émue après avoir évoqué la mémoire de plusieurs proches disparus dans la terreur stalinienne.
L'ONG Memorial a été fondée en 1989 par l'académicien dissident et prix Nobel de la Paix Andreï Sakharov.
Spécialisée dans l'étude des répressions de l'époque soviétique et la défense des droits de l'Homme, elle a été placée en 2016 par les autorités russes sur la liste des "agents de l'étranger", une appellation infamante appliquée aux "ennemis du peuple" sous Staline et plus tard aux dissidents.
Selon des historiens russes et occidentaux, la terreur stalinienne, qui a connu son apogée dans les années 1937-1938, a fait quelque 20 millions de morts en incluant les exécutions massives, les morts au Goulag et en déportation dans des zones insalubres, ainsi que la famine en Ukraine et dans plusieurs régions de Russie.
Pourtant, presque la moitié des jeunes Russes entre 18 et 24 ans n'ont jamais entendu parler des répressions de l'époque stalinienne, selon un sondage de l'Institut proche du pouvoir Vtsiom publié début octobre.
On peut y voir le résultat d'une volonté politique de minimiser ou ignorer les pages sombres de l'époque soviétique dans les programmes scolaires et dans les médias publics, alors qu'on observe dans le même temps une réhabilitation rampante de Staline, sur fond de nostalgie de l'URSS.
La tombe de Staline se trouve encore aujourd'hui sur la place Rouge, au pied du Kremlin, derrière le mausolée de Lénine.
Les autorités de Moscou avaient dans un premier temps refusé d'autoriser l'organisation de la cérémonie de lundi, avant de se raviser il y a quelques jours.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
En Russie, on achève bien les poires polonaises et le fromage français
Plus de 26 000 tonnes de produits agroalimentaires européens, sous embargo, ont été détruites à la pelleteuse depuis trois ans.
LE MONDE | 29.10.2018 à 02h43 • Mis à jour le 29.10.2018 à 18h33 |
Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/10/29/en-russie-on-acheve-bien-les-poires-polonaises-et-le-fromage-francais_5375886_3214.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1MNKF7ForOoue8P4lMIO3WYHA73WqNAaTgkG9V3sva4mBBPMd0Qqh8Xww#Echobox=1540902802
Sanctions, contre-sanctions, le débat anime régulièrement la scène russe. En visite à Moscou le 17 octobre, le ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, également chef de file de la Ligue, parti d’extrême droite, n’avait pas craint de dénoncer une « folie économique, sociale et culturelle » devant un parterre de chefs d’entreprises russes et transalpins conquis. Puis, le lendemain, lors de la réunion du club Valdaï à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, Vladimir Poutine avait pendant de longues minutes discuté « fromage » avec une chef d’entreprise russe hantée par la perspective de voir tous ses efforts et ses investissements pour produire « made in Russia » ruinés si d’aventure les sanctions/contre-sanctions venaient à être levées.
Appliquées depuis 2014 en représailles à l’annexion de la Crimée par la Russie et au conflit meurtrier dans l’est de l’Ukraine qui oppose les séparatistes prorusses aux forces de Kiev, les sanctions occidentales ont généré, en retour, une longue liste de produits agroalimentaires bannis de Russie. Un oukase de Vladimir Poutine publié en juillet 2015 les avait ensuite condamnés à être détruits si, malgré l’embargo, les cargaisons illicites parvenaient à franchir les frontières.
Depuis, plus de 26 400 tonnes de légumes, fruits, viandes et produits laitiers – les produits d’élevage représentant à eux seuls 999 tonnes – ont été écrasées, broyées et laminées par des engins de chantier, selon le dernier bilan rendu public par Rosselkhoznadzor, l’organisme russe chargé de contrôler l’agroalimentaire.
Un « grand lot » – l’une des plus importantes prises à ce jour – s’est récemment ajouté à la liste : le 12 octobre, 5,5 tonnes de nourriture interdite ont été découvertes lors d’une inspection dans un entrepôt de Moscou. Dont 72 variétés de fromages d’origine variée (britannique, danoise, italienne, espagnole, française et néerlandaise), soit 3,9 tonnes ; 30 variétés de saucissons...
Plus de 26 000 tonnes de produits agroalimentaires européens, sous embargo, ont été détruites à la pelleteuse depuis trois ans.
LE MONDE | 29.10.2018 à 02h43 • Mis à jour le 29.10.2018 à 18h33 |
Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/10/29/en-russie-on-acheve-bien-les-poires-polonaises-et-le-fromage-francais_5375886_3214.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1MNKF7ForOoue8P4lMIO3WYHA73WqNAaTgkG9V3sva4mBBPMd0Qqh8Xww#Echobox=1540902802
Sanctions, contre-sanctions, le débat anime régulièrement la scène russe. En visite à Moscou le 17 octobre, le ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, également chef de file de la Ligue, parti d’extrême droite, n’avait pas craint de dénoncer une « folie économique, sociale et culturelle » devant un parterre de chefs d’entreprises russes et transalpins conquis. Puis, le lendemain, lors de la réunion du club Valdaï à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, Vladimir Poutine avait pendant de longues minutes discuté « fromage » avec une chef d’entreprise russe hantée par la perspective de voir tous ses efforts et ses investissements pour produire « made in Russia » ruinés si d’aventure les sanctions/contre-sanctions venaient à être levées.
Appliquées depuis 2014 en représailles à l’annexion de la Crimée par la Russie et au conflit meurtrier dans l’est de l’Ukraine qui oppose les séparatistes prorusses aux forces de Kiev, les sanctions occidentales ont généré, en retour, une longue liste de produits agroalimentaires bannis de Russie. Un oukase de Vladimir Poutine publié en juillet 2015 les avait ensuite condamnés à être détruits si, malgré l’embargo, les cargaisons illicites parvenaient à franchir les frontières.
Depuis, plus de 26 400 tonnes de légumes, fruits, viandes et produits laitiers – les produits d’élevage représentant à eux seuls 999 tonnes – ont été écrasées, broyées et laminées par des engins de chantier, selon le dernier bilan rendu public par Rosselkhoznadzor, l’organisme russe chargé de contrôler l’agroalimentaire.
Un « grand lot » – l’une des plus importantes prises à ce jour – s’est récemment ajouté à la liste : le 12 octobre, 5,5 tonnes de nourriture interdite ont été découvertes lors d’une inspection dans un entrepôt de Moscou. Dont 72 variétés de fromages d’origine variée (britannique, danoise, italienne, espagnole, française et néerlandaise), soit 3,9 tonnes ; 30 variétés de saucissons...
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
[size=36]Russia’s only aircraft carrier is damaged when dock sinks, crane punches huge hole in ship[/size]
By: The Associated Press 22 hours ago
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The Admiral Kuznetsov aircraft carrier is shown in the Barents Sea, Russia, in 2004. A Russian official says one person is missing and four have been injured in an accident that damaged Russia's only aircraft carrier. (AP Photo, File)
MOSCOW — Russia’s only aircraft carrier was damaged in a dock accident Tuesday that left one person missing and four injured, officials said.
A floating dock sank early morning in Murmansk, dropping a crane on the deck of the Admiral Kuznetsov carrier, the United Shipbuilding Corporation said.
The corporation’s chief, Alexei Rakhmanov, said the 70-ton crane left a hole of 215 square feet, but added that it didn’t damage any of the ship’s vital systems.
The accident happened as the ship was leaving the dock following repairs. Rakhmanov said it may have been caused by a sharp power surge that led to pumps' failure.
Four workers were injured and one is still missing, Murmansk governor Marina Kovtun said on state-owned Rossiya 24 television channel on Tuesday.
Rakhmanov said that accident wouldn't lead to a significant extension of the carrier's refurbishment. Following the repairs, the carrier is to be fitted with modern control systems and new weapons.
Rakhmanov acknowledged, however, that the loss of the huge, 80,000-ton dock would disrupt the planned modernization of other Russian navy ships. The dock is the only structure of that capacity that Russia has, and it wasn't immediately clear whether it could be lifted.
The Admiral Kuznetsov carrier was launched in 1985 and has repeatedly been plagued by technical problems.
While the ship with its turbines belching black smoke looks outdated compared with the U.S. nuclear-powered carriers, it allows the Kremlin to project power far away from Russia's shores.
Two years ago, the Admiral Kuznetsov was deployed to the eastern Mediterranean as part of Russia’s campaign in Syria, launching the first carrier-mounted attacks in Russia’s navy history.
Le seul porte-avions russe est endommagé lorsque le quai a coulé, et qu'une une grue a percé un énorme trou dans le navire
Par: The Associated Press il y a 22 heures
Le porte-avions Admiral Kuznetsov est présenté dans la mer de Barents, en Russie, en 2004. Un responsable russe a déclaré qu'une personne avait disparu et que quatre autres avaient été blessées dans un accident ayant endommagé le seul porte-avions de Russie. (Photo AP, fichier)
Un quai flottant a coulé tôt le matin à Mourmansk, laissant tomber une grue sur le pont du transporteur Admiral Kuznetsov, a annoncé la United Shipbuilding Corporation.
Le chef de la société, Alexei Rakhmanov, a déclaré que la grue de 70 tonnes avait laissé un trou de 215 pieds carrés, mais a ajouté qu’elle n’avait endommagé aucun des systèmes vitaux du navire.
L'accident est survenu alors que le navire quittait le quai après avoir été réparé. Rakhmanov a déclaré que cela pourrait avoir été causé par une forte surtension qui a conduit à la défaillance des pompes.
Quatre travailleurs ont été blessés et un est toujours porté disparu, a déclaré mardi la gouverneure de Murmansk, Marina Kovtun, à la chaîne de télévision publique Rossiya 24.
Rakhmanov a déclaré que l'accident ne conduirait pas à une extension significative de la rénovation du transporteur. Après les réparations, le transporteur sera équipé de systèmes de contrôle modernes et de nouvelles armes.
Rakhmanov a toutefois reconnu que la perte de l'immense quai de 80 000 tonnes perturberait la modernisation prévue des autres navires de la marine russe. Le quai est la seule structure de cette capacité dont dispose la Russie, et on ne savait pas tout de suite si elle pourrait être levée.
Le porte-avions Admiral Kuznetsov a été lancé en 1985 et a été à plusieurs reprises en proie à des problèmes techniques.
Alors que le navire avec ses turbines crachant de la fumée noire semble dépassé par rapport aux transporteurs américains à propulsion nucléaire, il permet au Kremlin de projeter de l’électricité loin des côtes russes.
Il y a deux ans, l'amiral Kuznetsov a été déployé dans l'est de la Méditerranée dans le cadre de la campagne russe en Syrie, lançant les premières attaques sur porte-avions de l'histoire de la marine russe.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
En Russie, un ado se fait exploser dans un local des services de renseignement
Le jeune homme de 17 ans a blessé trois employés à Arkhanguelsk, près de la mer Blanche. Une enquête pour « acte terroriste » est ouverte.
Le Monde.fr avec AFP | 31.10.2018 à 16h10 • Mis à jour le 31.10.2018 à 16h38
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/10/31/russie-un-adolescent-se-fait-exploser-dans-une-antenne-locale-des-services-de-securite_5377316_3214.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2fdqDCntdkRjTNr7dG63ZEGZPWncCAfpQWTOW_J5GW1MHLqTZSfIK13jA#Echobox=1541000655
Un adolescent de 17 ans s’est fait exploser, mercredi 31 octobre, dans une antenne locale des services russes de renseignement intérieur (FSB) dans le nord du pays, blessant trois employés, selon les autorités.
L’attaque a eu lieu à 8 h 52, heure locale – 6 h 52 à Paris – dans l’entrée du bâtiment qui abrite l’antenne régionale du FSB, l’héritier du KGB soviétique, à Arkhanguelsk, une ville à un millier de kilomètres au nord de Moscou au bord de la mer Blanche.
« Selon les premières informations, la personne qui est entrée dans le bâtiment a sorti d’un sac un objet non identifié qui a explosé dans ses mains, lui causant des blessures mortelles », a fait savoir le comité antiterroriste dans un communiqué. « Trois employés du FSB ont reçu des blessures de divers degrés. »
Le comité d’enquête, organe dépendant du Kremlin et chargé des principales affaires, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « acte terroriste », ainsi que pour « détention illégale de munitions ».
Il a identifié la personne décédée comme « un résident local de 17 ans, qui a introduit un engin explosif artisanal dans le bâtiment ». Il s’agit d’un étudiant d’un établissement technique local, Mikhaïl Zlobitski, a affirmé à l’Agence France-Presse un responsable des forces de l’ordre locales, sous le couvert de l’anonymat.
Menace d’un groupe anarchiste
Le Comité a publié sur son compte Twitter une photo tirée des images de vidéosurveillance montrant un jeune homme aux cheveux courts, en manteau noir, dans le hall d’entrée d’un bâtiment, la main dans son sac à dos.
Quelques minutes avant l’explosion, un message publié sur le compte Telegram d’un groupe anarchiste avait prévenu que le siège de l’antenne régionale du FSB serait bientôt la cible d’une « attaque terroriste ». L’auteur du message, qui s’est présenté comme Valérian Panov, a précisé en revendiquer la responsabilité. « J’ai décidé de le faire parce que le FSB est devenu fou. Ils inventent des affaires et torturent les gens », a-t-il expliqué en estimant qu’il serait « très probablement tué dans l’explosion ». « Je vous souhaite un avenir radieux de communisme anarchiste », a-t-il ajouté.
Des anarchistes russes ont, dans le passé, perpétré des attaques visant les autorités en mettant le feu sur des voitures de police ou lançant des cocktails Molotov sur les locaux du parti au pouvoir Russie unie. Mais les attaques contre la police ou les services de sécurité restent rares en Russie, sauf dans le Caucase du Nord, région majoritairement musulmane où les autorités font face à des rebelles islamistes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que le président russe Vladimir Poutine avait été informé de cette attaque, sans faire plus de commentaires.
Le jeune homme de 17 ans a blessé trois employés à Arkhanguelsk, près de la mer Blanche. Une enquête pour « acte terroriste » est ouverte.
Le Monde.fr avec AFP | 31.10.2018 à 16h10 • Mis à jour le 31.10.2018 à 16h38
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/10/31/russie-un-adolescent-se-fait-exploser-dans-une-antenne-locale-des-services-de-securite_5377316_3214.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2fdqDCntdkRjTNr7dG63ZEGZPWncCAfpQWTOW_J5GW1MHLqTZSfIK13jA#Echobox=1541000655
Un adolescent de 17 ans s’est fait exploser, mercredi 31 octobre, dans une antenne locale des services russes de renseignement intérieur (FSB) dans le nord du pays, blessant trois employés, selon les autorités.
L’attaque a eu lieu à 8 h 52, heure locale – 6 h 52 à Paris – dans l’entrée du bâtiment qui abrite l’antenne régionale du FSB, l’héritier du KGB soviétique, à Arkhanguelsk, une ville à un millier de kilomètres au nord de Moscou au bord de la mer Blanche.
« Selon les premières informations, la personne qui est entrée dans le bâtiment a sorti d’un sac un objet non identifié qui a explosé dans ses mains, lui causant des blessures mortelles », a fait savoir le comité antiterroriste dans un communiqué. « Trois employés du FSB ont reçu des blessures de divers degrés. »
Le comité d’enquête, organe dépendant du Kremlin et chargé des principales affaires, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « acte terroriste », ainsi que pour « détention illégale de munitions ».
Il a identifié la personne décédée comme « un résident local de 17 ans, qui a introduit un engin explosif artisanal dans le bâtiment ». Il s’agit d’un étudiant d’un établissement technique local, Mikhaïl Zlobitski, a affirmé à l’Agence France-Presse un responsable des forces de l’ordre locales, sous le couvert de l’anonymat.
Menace d’un groupe anarchiste
Le Comité a publié sur son compte Twitter une photo tirée des images de vidéosurveillance montrant un jeune homme aux cheveux courts, en manteau noir, dans le hall d’entrée d’un bâtiment, la main dans son sac à dos.
Quelques minutes avant l’explosion, un message publié sur le compte Telegram d’un groupe anarchiste avait prévenu que le siège de l’antenne régionale du FSB serait bientôt la cible d’une « attaque terroriste ». L’auteur du message, qui s’est présenté comme Valérian Panov, a précisé en revendiquer la responsabilité. « J’ai décidé de le faire parce que le FSB est devenu fou. Ils inventent des affaires et torturent les gens », a-t-il expliqué en estimant qu’il serait « très probablement tué dans l’explosion ». « Je vous souhaite un avenir radieux de communisme anarchiste », a-t-il ajouté.
Des anarchistes russes ont, dans le passé, perpétré des attaques visant les autorités en mettant le feu sur des voitures de police ou lançant des cocktails Molotov sur les locaux du parti au pouvoir Russie unie. Mais les attaques contre la police ou les services de sécurité restent rares en Russie, sauf dans le Caucase du Nord, région majoritairement musulmane où les autorités font face à des rebelles islamistes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que le président russe Vladimir Poutine avait été informé de cette attaque, sans faire plus de commentaires.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Moscou impose des sanctions à l'élite politique ukrainienne
MOSCOU, 1er novembre (Reuters) - Les autorités russes ont imposé jeudi d'importantes sanctions visant l'élite politique ukrainienne, gelant les avoirs russes de plusieurs centaines de responsables politiques et de dizaines d'entreprises appartenant à des hommes d'affaires ukrainiens de premier plan.
Ces sanctions sont détaillées dans un décret signé jeudi par le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, et sont présentées contre des contre-mesures aux sanctions ukrainiennes prises contre Moscou.
Il est dit dans le décret que 322 personnalités et 68 entreprises ukrainiennes sont visées par les sanctions russes, au nombre desquelles le fils du président Petro Porochenko, Olexiy, et l'ex-Première ministre Ioulia Timochenko. Figurent aussi dans la liste des personnalités le patron des services de sécurité (SBU), Vassil Hrytsak, le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov et l'oligarque Viktor Pintchouk.
MOSCOU, 1er novembre (Reuters) - Les autorités russes ont imposé jeudi d'importantes sanctions visant l'élite politique ukrainienne, gelant les avoirs russes de plusieurs centaines de responsables politiques et de dizaines d'entreprises appartenant à des hommes d'affaires ukrainiens de premier plan.
Ces sanctions sont détaillées dans un décret signé jeudi par le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, et sont présentées contre des contre-mesures aux sanctions ukrainiennes prises contre Moscou.
Il est dit dans le décret que 322 personnalités et 68 entreprises ukrainiennes sont visées par les sanctions russes, au nombre desquelles le fils du président Petro Porochenko, Olexiy, et l'ex-Première ministre Ioulia Timochenko. Figurent aussi dans la liste des personnalités le patron des services de sécurité (SBU), Vassil Hrytsak, le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov et l'oligarque Viktor Pintchouk.
Les sanctions visent plusieurs compagnies cotées en bourse, dont le producteur de minerai de fer Ferrexpo FXPO.L , le producteur de volailles MHP MHPCq.L et l'exportateur d'huile de tournesol Kernel KER.WA . Les relations entre Moscou et Kiev se sont sérieusement dégradées depuis l'annexion par les Russes en 2014 de la péninsule de Crimée et le soutien apporté par la Russie aux séparatistes de l'est de l'Ukraine
pyxous- Messages : 743
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Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
C'est très bien s'ils frappent les oligarques ! On ne peut pas "bouffer" à plusieurs râteliers à la fois...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Krispoluk a écrit:C'est très bien s'ils frappent les oligarques ! On ne peut pas "bouffer" à plusieurs râteliers à la fois...
Absolument ! Et il est probable qu'une grande partie des sommes saisies constitue de l'argent blanchi.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:Krispoluk a écrit:C'est très bien s'ils frappent les oligarques ! On ne peut pas "bouffer" à plusieurs râteliers à la fois...
Absolument ! Et il est probable qu'une grande partie des sommes saisies constitue de l'argent blanchi.
Surtout que la plupart de ces oligarques ont sûrement trempé dans les magouilles des précédents régimes pro-russes au pouvoir;
On attend avec impatience le grand nettoyage des corrompus en Ukraine ???
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
Comment les sanctions russes pourraient-elles être bénéfiques pour l'Ukraine
TARAN 12h40, 02 novembre 2018 ÉCONOMIE 119 0 OPINION
Le 1er novembre, la Russie a imposé des sanctions à 322 ressortissants ukrainiens et à 68 entreprises ukrainiennes. Parmi les personnes et entités passibles de sanctions figurent les juges de la Cour constitutionnelle d'Ukraine, les députés de la Verkhovna Rada de la VIII convocation, les principaux hommes d'affaires ukrainiens et leurs sociétés, les responsables de l'administration présidentielle et les responsables des organes exécutifs.
L’histoire de l’émergence de la liste des sanctions reste assez étrange. Selon les experts, plusieurs facteurs sont à l'origine de cette situation, mais le plus important est qu'elle est apparue après la prétendue réforme des retraites en Russie et les défaites subies par le Parti pour la Russie unie, favorable à Poutine, aux élections locales dans toutes les régions du pays. En général, les sanctions ont été annoncées dans le contexte de la chute des cotes personnelles de Poutine et de Medvedev, tombant à des niveaux catastrophiques.
Il convient de noter que la Russie a toujours surmonté ses crises internes par des agressions extérieures. Si nous nous souvenons de la première élection de Poutine, la deuxième guerre russo-tchétchène a éclaté, ces explosions étranges dans des immeubles résidentiels dans la capitale russe ... Ensuite, l'annexion de la Crimée a également eu lieu avant les élections présidentielles en Russie ... l’Ukraine est le meilleur stimulant car toute la machine de propagande de Poutine travaille contre l’Ukraine. En d'autres termes, l'Ukraine est l'ennemi n ° 1.
De plus, il est très intéressant que ce soit M. Medvedev qui ait rédigé et promu la liste des sanctions. C'est sa réputation qui a le plus souffert après l'introduction en Russie de la "réforme des retraites" (de facto, il ne s'agit pas d'une réforme, mais simplement de la hausse de l'âge de la retraite dans un budget en recul). Rappelons également comment ils ont présenté la liste: «Nous voulons imposer des sanctions aux hommes politiques ukrainiens qui agissent de manière agressive contre la Russie; et contre ceux qui gagnent de l'argent en Russie. C'est dire que ces entreprises font d'énormes profits en Russie alors que la situation est désastreuse…
C'était le critère pour cibler les entreprises ukrainiennes, semble-t-il. De plus, c’est très intéressant que ce soit M. Medvedev qui ait rédigé et promu la liste des sanctions Prenons, par exemple, l'usine de tracteurs de Kharkiv et AvtoKrAZ, du Kremenchug. Dans ce cas, nous parlons du secteur de la construction de machines, qui est actuellement à la hausse. Ces entreprises ont d'importants marchés de vente en Russie, puisqu'elles avaient eu des liens de production correspondants depuis l'ère soviétique: la Russie avait été proche des deux usines. C'est-à-dire que les Russes agissent de manière logique et pragmatique lorsqu'ils introduisent une politique protectionniste sous couvert de sanctions. Cependant, en réalité, ces sanctions sont également bénéfiques pour l’Ukraine. L'usine de tracteurs de Kharkiv et AvtoKrAZ sont les principales usines rétablissant le potentiel militaro-industriel de l'Ukraine. En même temps, ces usines se concentreront sur le marché intérieur et rechercheront des points d’entrée sur les marchés étrangers.
Je dois rappeler que la mission commerciale officielle des États-Unis est arrivée en Ukraine pour la première fois en 10 ans. Ce sont les représentants de 12 entreprises américaines représentant le secteur américain de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures et des technologies de l’information. Nous pouvons donc maintenant parler de l’extension de notre présence sur les marchés internationaux et de nos profits. En effet, l'équipement militaire fabriqué en Ukraine est non seulement concurrentiel, mais présente également certains avantages: il est mis à l'épreuve dans des conditions de guerre, ce qui est bien sûr regrettable pour la nation ukrainienne en général. Par conséquent, l’usine de tracteurs de Kharkiv et AvtoKrAZ pourraient utiliser ces sanctions pour renforcer leur propre activité. Cependant, en réalité, ces sanctions sont également bénéfiques pour l’Ukraine. En général, soyons objectifs: c’est l’Ukraine qui a été le premier à introduire des listes de sanctions contre la Russie, bien qu’elles n’aient jamais été aussi importantes. La liste russe est bien plus longue que toutes les précédentes. Or, il est tout à fait évident que l’Ukraine devrait, ou même doit, introduire des sanctions asymétriques. En particulier, il est nécessaire d'imposer des sanctions aux entreprises russes qui travaillent toujours en Ukraine et gagnent de l'argent ici. Cependant, notre liste devrait être plus longue et les sanctions - plus sévères que celles de la Russie - sont une question de principe.
Viktor Taran est chef du Centre Eidos, politologue, candidat au poste de scientifique dans l'administration publique.
Read more on UNIAN: https://economics.unian.info/10322262-how-could-russian-sanctions-be-beneficial-to-ukraine.html
TARAN 12h40, 02 novembre 2018 ÉCONOMIE 119 0 OPINION
Le 1er novembre, la Russie a imposé des sanctions à 322 ressortissants ukrainiens et à 68 entreprises ukrainiennes. Parmi les personnes et entités passibles de sanctions figurent les juges de la Cour constitutionnelle d'Ukraine, les députés de la Verkhovna Rada de la VIII convocation, les principaux hommes d'affaires ukrainiens et leurs sociétés, les responsables de l'administration présidentielle et les responsables des organes exécutifs.
L’histoire de l’émergence de la liste des sanctions reste assez étrange. Selon les experts, plusieurs facteurs sont à l'origine de cette situation, mais le plus important est qu'elle est apparue après la prétendue réforme des retraites en Russie et les défaites subies par le Parti pour la Russie unie, favorable à Poutine, aux élections locales dans toutes les régions du pays. En général, les sanctions ont été annoncées dans le contexte de la chute des cotes personnelles de Poutine et de Medvedev, tombant à des niveaux catastrophiques.
Il convient de noter que la Russie a toujours surmonté ses crises internes par des agressions extérieures. Si nous nous souvenons de la première élection de Poutine, la deuxième guerre russo-tchétchène a éclaté, ces explosions étranges dans des immeubles résidentiels dans la capitale russe ... Ensuite, l'annexion de la Crimée a également eu lieu avant les élections présidentielles en Russie ... l’Ukraine est le meilleur stimulant car toute la machine de propagande de Poutine travaille contre l’Ukraine. En d'autres termes, l'Ukraine est l'ennemi n ° 1.
De plus, il est très intéressant que ce soit M. Medvedev qui ait rédigé et promu la liste des sanctions. C'est sa réputation qui a le plus souffert après l'introduction en Russie de la "réforme des retraites" (de facto, il ne s'agit pas d'une réforme, mais simplement de la hausse de l'âge de la retraite dans un budget en recul). Rappelons également comment ils ont présenté la liste: «Nous voulons imposer des sanctions aux hommes politiques ukrainiens qui agissent de manière agressive contre la Russie; et contre ceux qui gagnent de l'argent en Russie. C'est dire que ces entreprises font d'énormes profits en Russie alors que la situation est désastreuse…
C'était le critère pour cibler les entreprises ukrainiennes, semble-t-il. De plus, c’est très intéressant que ce soit M. Medvedev qui ait rédigé et promu la liste des sanctions Prenons, par exemple, l'usine de tracteurs de Kharkiv et AvtoKrAZ, du Kremenchug. Dans ce cas, nous parlons du secteur de la construction de machines, qui est actuellement à la hausse. Ces entreprises ont d'importants marchés de vente en Russie, puisqu'elles avaient eu des liens de production correspondants depuis l'ère soviétique: la Russie avait été proche des deux usines. C'est-à-dire que les Russes agissent de manière logique et pragmatique lorsqu'ils introduisent une politique protectionniste sous couvert de sanctions. Cependant, en réalité, ces sanctions sont également bénéfiques pour l’Ukraine. L'usine de tracteurs de Kharkiv et AvtoKrAZ sont les principales usines rétablissant le potentiel militaro-industriel de l'Ukraine. En même temps, ces usines se concentreront sur le marché intérieur et rechercheront des points d’entrée sur les marchés étrangers.
Je dois rappeler que la mission commerciale officielle des États-Unis est arrivée en Ukraine pour la première fois en 10 ans. Ce sont les représentants de 12 entreprises américaines représentant le secteur américain de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures et des technologies de l’information. Nous pouvons donc maintenant parler de l’extension de notre présence sur les marchés internationaux et de nos profits. En effet, l'équipement militaire fabriqué en Ukraine est non seulement concurrentiel, mais présente également certains avantages: il est mis à l'épreuve dans des conditions de guerre, ce qui est bien sûr regrettable pour la nation ukrainienne en général. Par conséquent, l’usine de tracteurs de Kharkiv et AvtoKrAZ pourraient utiliser ces sanctions pour renforcer leur propre activité. Cependant, en réalité, ces sanctions sont également bénéfiques pour l’Ukraine. En général, soyons objectifs: c’est l’Ukraine qui a été le premier à introduire des listes de sanctions contre la Russie, bien qu’elles n’aient jamais été aussi importantes. La liste russe est bien plus longue que toutes les précédentes. Or, il est tout à fait évident que l’Ukraine devrait, ou même doit, introduire des sanctions asymétriques. En particulier, il est nécessaire d'imposer des sanctions aux entreprises russes qui travaillent toujours en Ukraine et gagnent de l'argent ici. Cependant, notre liste devrait être plus longue et les sanctions - plus sévères que celles de la Russie - sont une question de principe.
Viktor Taran est chef du Centre Eidos, politologue, candidat au poste de scientifique dans l'administration publique.
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Re: Et en Russie !
Un collègue du GRU, suspect de l'intoxication par Skripal, retrouvé en Lettonie
Médias 16h50, 02 novembre 2018
L’homme travaille à l’ambassade de Russie à Riga depuis 2011, selon l’enquête. REUTERS Des informations publiées dans les médias au sujet d'officiers russes qui ont étudié à l'Académie GRU aux côtés du tristement célèbre officier des renseignements militaires russes Anatoliy Chepiga, accusé d'avoir utilisé un agent neurotoxique d'origine militaire sur le sol britannique contre un espion retiré, Yuriy Skripal, ont aidé à identifier un autre agent du renseignement russe, Tatarka Roman.
Dans l'enquête publiée sur le site Web de Mikhail Khodorkovsky, membre de l'opposition russe, Mbk.media, il y a une liste de personnes qui ont étudié avec Anatoliy Chepiga dans le principal établissement d'enseignement du GRU - l'Académie diplomatique militaire, a rapporté Ghall.com.ua . Dans cette académie d'élite, que les membres de la GRU appellent "Conservatorium", de futurs espions ont été formés pour travailler pour le renseignement militaire du pays. Selon les données de Mbk.media, 12 officiers ont étudié avec Chepiga dans la période de 2009 à 2015 et ont été enregistrés dans le même dortoir que lui. Grâce aux outils OSINT, l’enquête a permis de découvrir que l’un d’eux était un officier du GRU, Roman Tatarka, qui se présente depuis 2011 comme diplomate de l’ambassade de Russie en Lettonie.
La première mention de la carrière de R. Tatarka figure dans la liste des diplomates étrangers accrédités publiée par le ministère des Affaires étrangères de Lettonie le 3 mars 2011, où R. Tatarka est nommé troisième secrétaire de l'ambassade de Russie (avec son épouse Irina Tatarka). Des informations sur le site Web de l'organisation du club diplomatique économique témoignent également de l'activité de R. Tatarka en Lettonie. Des photos y sont publiées du voyage des membres du club à l'installation de stockage de gaz d'Inchukalns, datée du 19 avril 2011, avec une note indiquant qu'un membre du club et l'attaché de l'ambassade de Russie en Lettonie, Roman Tatarka, ont assisté à l'événement. Il est curieux de voir dans l’une des photos de l’événement R. Tatarka aux côtés d’Alexander Gaponenko, un radical pro-Kremlin qui a été arrêté par les services de sécurité lettons le 21 avril et porté contre plusieurs accusations, dont une d'aider un pays étranger dans ses activités destructrices contre la Lettonie.
Il convient également de noter ici que les mouvements radicaux à travers l'Europe sont l'un des domaines de responsabilité prioritaires du GRU. Par conséquent, il est possible que les responsabilités de R.Tatarka incluent des agents de supervision chargés d’activités de subversion, tout comme M. Gaponenko. Il convient également de rappeler la tentative de coup d'Etat au Monténégro en 2016, organisée par l'officier du GRU, le colonel Eduard Shishmakov, en collaboration avec des personnalités radicales locales (nationalistes serbes) (l'agent utilisait un alias d'Eduard Shirokov). Selon les informations figurant sur le site Internet de l'ambassade de la Fédération de Russie, M. Tatarka continuera à travailler à l'ambassade de Russie en Lettonie, après avoir été promu au rang de 1er secrétaire, ce qui laisse penser qu'il s'est très bien acquitté de sa tâche.
Les faits évoqués suggèrent que M. Tatarka en Lettonie se concentre sur les infrastructures essentielles (le stockage de gaz d’Inchukalns est considéré comme l’un des principaux sites énergétiques), et également sous l’apparence d’un attaché et secrétaire de l’ambassade de Russie, pour établir et développer des contacts. avec des activistes pro-Kremlin, radicaux et modérés. Comme ses collègues en Ukraine, il les prépare peut-être à de futures actions contre la souveraineté de l'État letton. Des photos de la surveillance montrent des officiers du renseignement russe en train de préparer un coup d'Etat au Monténégro - The Telegraph Il convient de mentionner qu'en réponse à l'empoisonnement de Skripal, la Lettonie a expulsé le collègue de Tatarka, deuxième secrétaire de l'ambassade de Russie, Alexander Sazonov. Cependant, la question se pose de savoir pourquoi les autorités lettones ont autorisé une personne ayant étudié avec Chepiga à rester dans le pays. Les services de sécurité de la Lettonie ignoraient-ils vraiment les liens de Tatarka avec le GRU ou espéraient-ils naïvement que des crimes comme ceux commis à Salisbury étaient impossibles dans leur pays?
À propos, le programme du Conservatorium comprend également une formation pour effectuer des opérations cinétiques, notamment des meurtres. La probabilité que de tels événements se reproduisent est aggravée par le fait que le flux d'émigrés politiques russes demandeurs d'asile en Lettonie s'est accru. En 2013, le critique de Poutine, Garry Kasparov, a demandé la citoyenneté lettone. En 2014, à la suite de la répression en Russie, Galina Timchenko a émigré en Lettonie. Elle avait occupé le poste de rédactrice en chef chez Lenta.ru, puis à Riga, elle avait fondé une publication en ligne, Meduza.io, qui était rapidement devenue populaire parmi les opposants russes et où les journalistes publiaient régulièrement des enquêtes faisant la lumière sur les crimes commis par les Russes. les autorités.
Un deuxième suspect d'empoisonnement à Skripal attribué au héros russe pour l'Ukraine - Bellingcat En 2015, un dissident russe, chef du mouvement politique «New Power», Dimitri Savvin, a demandé et plus tard obtenu l'asile politique. En Lettonie, il a fondé l'Association pour le développement de la société civile russe et le soutien des émigrants russes (AREM) afin de protéger les personnes visées par le Kremlin. Il n’est pas exclu que Roman Tatarka, agent du GRU, soit chargé de surveiller ces ennemis et d’autres ennemis de Poutine à l’étranger, et de préparer leur élimination si nécessaire, ce qui, à en juger par le précédent Salisbury, peut constituer une grave menace pour les résidents locaux. Par conséquent, les services spéciaux et les autorités lettons doivent probablement faire preuve de plus de prudence et de scrupule dans ce dossier, afin de ne pas donner au GRU l'occasion de faire quelque chose de similaire à Salisbury ou au Monténégro, en Lettonie.
Read more on UNIAN: https://www.unian.info/politics/10323102-skripal-poisoning-suspect-s-colleague-from-gru-found-in-latvia-media.html
Médias 16h50, 02 novembre 2018
L’homme travaille à l’ambassade de Russie à Riga depuis 2011, selon l’enquête. REUTERS Des informations publiées dans les médias au sujet d'officiers russes qui ont étudié à l'Académie GRU aux côtés du tristement célèbre officier des renseignements militaires russes Anatoliy Chepiga, accusé d'avoir utilisé un agent neurotoxique d'origine militaire sur le sol britannique contre un espion retiré, Yuriy Skripal, ont aidé à identifier un autre agent du renseignement russe, Tatarka Roman.
Dans l'enquête publiée sur le site Web de Mikhail Khodorkovsky, membre de l'opposition russe, Mbk.media, il y a une liste de personnes qui ont étudié avec Anatoliy Chepiga dans le principal établissement d'enseignement du GRU - l'Académie diplomatique militaire, a rapporté Ghall.com.ua . Dans cette académie d'élite, que les membres de la GRU appellent "Conservatorium", de futurs espions ont été formés pour travailler pour le renseignement militaire du pays. Selon les données de Mbk.media, 12 officiers ont étudié avec Chepiga dans la période de 2009 à 2015 et ont été enregistrés dans le même dortoir que lui. Grâce aux outils OSINT, l’enquête a permis de découvrir que l’un d’eux était un officier du GRU, Roman Tatarka, qui se présente depuis 2011 comme diplomate de l’ambassade de Russie en Lettonie.
La première mention de la carrière de R. Tatarka figure dans la liste des diplomates étrangers accrédités publiée par le ministère des Affaires étrangères de Lettonie le 3 mars 2011, où R. Tatarka est nommé troisième secrétaire de l'ambassade de Russie (avec son épouse Irina Tatarka). Des informations sur le site Web de l'organisation du club diplomatique économique témoignent également de l'activité de R. Tatarka en Lettonie. Des photos y sont publiées du voyage des membres du club à l'installation de stockage de gaz d'Inchukalns, datée du 19 avril 2011, avec une note indiquant qu'un membre du club et l'attaché de l'ambassade de Russie en Lettonie, Roman Tatarka, ont assisté à l'événement. Il est curieux de voir dans l’une des photos de l’événement R. Tatarka aux côtés d’Alexander Gaponenko, un radical pro-Kremlin qui a été arrêté par les services de sécurité lettons le 21 avril et porté contre plusieurs accusations, dont une d'aider un pays étranger dans ses activités destructrices contre la Lettonie.
Il convient également de noter ici que les mouvements radicaux à travers l'Europe sont l'un des domaines de responsabilité prioritaires du GRU. Par conséquent, il est possible que les responsabilités de R.Tatarka incluent des agents de supervision chargés d’activités de subversion, tout comme M. Gaponenko. Il convient également de rappeler la tentative de coup d'Etat au Monténégro en 2016, organisée par l'officier du GRU, le colonel Eduard Shishmakov, en collaboration avec des personnalités radicales locales (nationalistes serbes) (l'agent utilisait un alias d'Eduard Shirokov). Selon les informations figurant sur le site Internet de l'ambassade de la Fédération de Russie, M. Tatarka continuera à travailler à l'ambassade de Russie en Lettonie, après avoir été promu au rang de 1er secrétaire, ce qui laisse penser qu'il s'est très bien acquitté de sa tâche.
Les faits évoqués suggèrent que M. Tatarka en Lettonie se concentre sur les infrastructures essentielles (le stockage de gaz d’Inchukalns est considéré comme l’un des principaux sites énergétiques), et également sous l’apparence d’un attaché et secrétaire de l’ambassade de Russie, pour établir et développer des contacts. avec des activistes pro-Kremlin, radicaux et modérés. Comme ses collègues en Ukraine, il les prépare peut-être à de futures actions contre la souveraineté de l'État letton. Des photos de la surveillance montrent des officiers du renseignement russe en train de préparer un coup d'Etat au Monténégro - The Telegraph Il convient de mentionner qu'en réponse à l'empoisonnement de Skripal, la Lettonie a expulsé le collègue de Tatarka, deuxième secrétaire de l'ambassade de Russie, Alexander Sazonov. Cependant, la question se pose de savoir pourquoi les autorités lettones ont autorisé une personne ayant étudié avec Chepiga à rester dans le pays. Les services de sécurité de la Lettonie ignoraient-ils vraiment les liens de Tatarka avec le GRU ou espéraient-ils naïvement que des crimes comme ceux commis à Salisbury étaient impossibles dans leur pays?
À propos, le programme du Conservatorium comprend également une formation pour effectuer des opérations cinétiques, notamment des meurtres. La probabilité que de tels événements se reproduisent est aggravée par le fait que le flux d'émigrés politiques russes demandeurs d'asile en Lettonie s'est accru. En 2013, le critique de Poutine, Garry Kasparov, a demandé la citoyenneté lettone. En 2014, à la suite de la répression en Russie, Galina Timchenko a émigré en Lettonie. Elle avait occupé le poste de rédactrice en chef chez Lenta.ru, puis à Riga, elle avait fondé une publication en ligne, Meduza.io, qui était rapidement devenue populaire parmi les opposants russes et où les journalistes publiaient régulièrement des enquêtes faisant la lumière sur les crimes commis par les Russes. les autorités.
Un deuxième suspect d'empoisonnement à Skripal attribué au héros russe pour l'Ukraine - Bellingcat En 2015, un dissident russe, chef du mouvement politique «New Power», Dimitri Savvin, a demandé et plus tard obtenu l'asile politique. En Lettonie, il a fondé l'Association pour le développement de la société civile russe et le soutien des émigrants russes (AREM) afin de protéger les personnes visées par le Kremlin. Il n’est pas exclu que Roman Tatarka, agent du GRU, soit chargé de surveiller ces ennemis et d’autres ennemis de Poutine à l’étranger, et de préparer leur élimination si nécessaire, ce qui, à en juger par le précédent Salisbury, peut constituer une grave menace pour les résidents locaux. Par conséquent, les services spéciaux et les autorités lettons doivent probablement faire preuve de plus de prudence et de scrupule dans ce dossier, afin de ne pas donner au GRU l'occasion de faire quelque chose de similaire à Salisbury ou au Monténégro, en Lettonie.
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Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et en Russie !
Russie: des dizaines de personnes participent à un défilé nationaliste à Moscou
AFP, publié le dimanche 04 novembre 2018 à 16h00
Plusieurs dizaines de personnes ont participé dimanche à Moscou au traditionnel défilé annuel des ultranationalistes, majoritairement opposés au président Vladimir Poutine, à l'occasion de la Journée de l'Unité nationale, a constaté une journaliste de l'AFP.
Cette "Marche Russe", qui réunit tous les 4 novembre des groupuscules ultranationalistes et d'extrême droite et a été autorisée par les autorités, a rassemblé environ 150 personnes en périphérie de la capitale russe.
Cette année, les manifestants scandaient des slogans tels que "Nation, liberté, socialisme" ou encore "Liberté aux prisonniers politiques".
"Nous sommes venus pour manifester contre les répressions politiques (...), contre la dictature et contre le système politique actuellement au pouvoir", a déclaré à l'AFP l'un des participants, Sergueï, historien de 35 ans.
"Les Russes qui viennent ici souhaitent voir la libération des prisonniers politiques et vivre librement dans leur pays", a expliqué Dmitri Mézénine, 38 ans, responsable du secteur logistique.
Habituellement unis par leur rejet de la présence en Russie d'immigrants venus des ex-républiques soviétiques, les groupuscules d'extrême droite russes se sont divisés ces dernières années entre partisans des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine et soutiens des nationalistes ukrainiens qui les combattent.
Depuis le retour de M. Poutine à la présidence en 2012, les autorités ont renforcé les pressions sur les milieux nationalistes, de nombreux militants se trouvant aujourd'hui en prison ou en exil à l'étranger.
Organisée chaque année à l'occasion de la fête de l'Unité nationale, jour férié en Russie qui commémore l'expulsion des forces d'occupation polonaises du Kremlin en 1612, la "Marche Russe" rassemble de moins en moins de participants d'année en année et est souvent éclipsée par d'autres événements organisés le même jour par les formations proches du pouvoir ou par des cérémonies officielles.
Ainsi, Vladimir Poutine et le Patriarche russe Kirill ont déposé ensemble dimanche sur la place Rouge des fleurs au pied du monument au prince Dmitri Pojarski et au citoyen Kouzma Minine, qui avaient été à la tête d'une armée populaire des volontaires ayant chassé les troupes polonaises de Moscou en 1612.
Le grand mufti de Russie, Ravil Gaïnoutdine, et des dignitaires religieux catholique, luthérien et bouddhiste ont participé à cette cérémonie, largement médiatisée.
"Pour la Russie, les idéaux suprêmes du patriotisme ont une valeur particulière. Ce sont ces idéaux qui alimentent l'esprit invincible de notre peuple qui a souvent surpris et charmé le monde entier", a déclaré M. Poutine, lors d'une réception solennelle organisée à l'occasion de la fête.
"Nos grands ancêtres (...) nous ont laissé un testament nous encourageant à prendre soin de la Russie, à préserver sa souveraineté, la paix et l'harmonie dans cette grande famille multinationale", a-t-il ajouté.
AFP, publié le dimanche 04 novembre 2018 à 16h00
Plusieurs dizaines de personnes ont participé dimanche à Moscou au traditionnel défilé annuel des ultranationalistes, majoritairement opposés au président Vladimir Poutine, à l'occasion de la Journée de l'Unité nationale, a constaté une journaliste de l'AFP.
Cette "Marche Russe", qui réunit tous les 4 novembre des groupuscules ultranationalistes et d'extrême droite et a été autorisée par les autorités, a rassemblé environ 150 personnes en périphérie de la capitale russe.
Cette année, les manifestants scandaient des slogans tels que "Nation, liberté, socialisme" ou encore "Liberté aux prisonniers politiques".
"Nous sommes venus pour manifester contre les répressions politiques (...), contre la dictature et contre le système politique actuellement au pouvoir", a déclaré à l'AFP l'un des participants, Sergueï, historien de 35 ans.
"Les Russes qui viennent ici souhaitent voir la libération des prisonniers politiques et vivre librement dans leur pays", a expliqué Dmitri Mézénine, 38 ans, responsable du secteur logistique.
Habituellement unis par leur rejet de la présence en Russie d'immigrants venus des ex-républiques soviétiques, les groupuscules d'extrême droite russes se sont divisés ces dernières années entre partisans des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine et soutiens des nationalistes ukrainiens qui les combattent.
Depuis le retour de M. Poutine à la présidence en 2012, les autorités ont renforcé les pressions sur les milieux nationalistes, de nombreux militants se trouvant aujourd'hui en prison ou en exil à l'étranger.
Organisée chaque année à l'occasion de la fête de l'Unité nationale, jour férié en Russie qui commémore l'expulsion des forces d'occupation polonaises du Kremlin en 1612, la "Marche Russe" rassemble de moins en moins de participants d'année en année et est souvent éclipsée par d'autres événements organisés le même jour par les formations proches du pouvoir ou par des cérémonies officielles.
Ainsi, Vladimir Poutine et le Patriarche russe Kirill ont déposé ensemble dimanche sur la place Rouge des fleurs au pied du monument au prince Dmitri Pojarski et au citoyen Kouzma Minine, qui avaient été à la tête d'une armée populaire des volontaires ayant chassé les troupes polonaises de Moscou en 1612.
Le grand mufti de Russie, Ravil Gaïnoutdine, et des dignitaires religieux catholique, luthérien et bouddhiste ont participé à cette cérémonie, largement médiatisée.
"Pour la Russie, les idéaux suprêmes du patriotisme ont une valeur particulière. Ce sont ces idéaux qui alimentent l'esprit invincible de notre peuple qui a souvent surpris et charmé le monde entier", a déclaré M. Poutine, lors d'une réception solennelle organisée à l'occasion de la fête.
"Nos grands ancêtres (...) nous ont laissé un testament nous encourageant à prendre soin de la Russie, à préserver sa souveraineté, la paix et l'harmonie dans cette grande famille multinationale", a-t-il ajouté.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
pyxous a écrit:Moscou impose des sanctions à l'élite politique ukrainienneMOSCOU, 1er novembre (Reuters) - Les autorités russes ont imposé jeudi d'importantes sanctions visant l'élite politique ukrainienne, gelant les avoirs russes de plusieurs centaines de responsables politiques et de dizaines d'entreprises appartenant à des hommes d'affaires ukrainiens de premier plan.
Ces sanctions sont détaillées dans un décret signé jeudi par le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, et sont présentées contre des contre-mesures aux sanctions ukrainiennes prises contre Moscou.
Il est dit dans le décret que 322 personnalités et 68 entreprises ukrainiennes sont visées par les sanctions russes, au nombre desquelles le fils du président Petro Porochenko, Olexiy, et l'ex-Première ministre Ioulia Timochenko. Figurent aussi dans la liste des personnalités le patron des services de sécurité (SBU), Vassil Hrytsak, le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov et l'oligarque Viktor Pintchouk.
Les sanctions visent plusieurs compagnies cotées en bourse, dont le producteur de minerai de fer Ferrexpo FXPO.L , le producteur de volailles MHP MHPCq.L et l'exportateur d'huile de tournesol Kernel KER.WA . Les relations entre Moscou et Kiev se sont sérieusement dégradées depuis l'annexion par les Russes en 2014 de la péninsule de Crimée et le soutien apporté par la Russie aux séparatistes de l'est de l'Ukraine
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Hé, hé, rigolo la 1ère caricature !
A noter quand même que si le Kremlin a imposé des sanctions à Timoshenko et au fils de Poroshenko, lui-même en temps que personne n'est pas dans la liste noire...
Ils veulent encore conserver une monnaie d'échange ultime...
A noter quand même que si le Kremlin a imposé des sanctions à Timoshenko et au fils de Poroshenko, lui-même en temps que personne n'est pas dans la liste noire...
Ils veulent encore conserver une monnaie d'échange ultime...
Krispoluk- Messages : 9858
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Plus pragmatiquement, c'est "huilo" qui bloque les investissements.
Tant mieux pour nous. Imaginez une Russie riche, la menace serait tout autre.
Tant mieux pour nous. Imaginez une Russie riche, la menace serait tout autre.
Re: Et en Russie !
Il faut être honnête, c'est pas mieux en Ukraine ! Même si au niveau de la police routière ça a diminué considérablement, dans les aministrations ordinaires : santé, justice, éducation, la corruption reste toujours aussi présente !!!
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et en Russie !
Le monde ne s'est pas fait en un jour et Poro n'aide pas bien sûr . . .
J'ai peur de Tymochenko, honnêtement, ce sera pire.
J'ai peur de Tymochenko, honnêtement, ce sera pire.
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Le monde ne s'est pas fait en un jour et Poro n'aide pas bien sûr . . .
J'ai peur de Tymochenko, honnêtement, ce sera pire.
Ca, c'est sûr !!!
Avec Poro, il continuait à faire des tunes mais il avait encore une forme de conscience "nationale et patriote"...
Avec elle, il n'y aura qu'une seule valeur qui compte, c'est $$$$$$ Enfin, le sien propre, hein ! Pas celui du peuple...
Bon, la consolation, c'est que pour gouverner, il devront nouer des alliances entre divers partis du parlement et les autres auront tôt fait de taper sur les doigts du Président(e) si ça dérape trop...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et en Russie !
Russie: le metteur en scène Serebrennikov au tribunal pour son procès
AFP, publié le mercredi 07 novembre 2018 à 08h40
Après plus d'un an d'assignation à résidence, le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov a commencé mercredi à être jugé pour des accusations de détournement de fonds qu'il juge "absurdes".
Vêtu de noir avec des baskets violettes, l'homme de cinéma et de théâtre, dont les oeuvres ont souvent été critiquées des milieux conservateurs et religieux russes, est arrivé au tribunal où se sont déplacées de nombreuses personnalités du monde de la culture, a constaté une journaliste de l'AFP.
La juge Irina Akkouratova a ensuite ouvert l'audience qui marque le début de l'examen public du fonds de l'affaire, après plusieurs séances techniques à huis clos en octobre.
Kirill Serebrennikov est accusé d'avoir détourné 133 millions de roubles (1,7 million d'euros) de subventions publiques destinées à son théâtre moscovite grâce à un système de devis et factures gonflés entre 2011 et 2014.
En juillet, alors que son assignation à résidence était à nouveau prolongée, le metteur en scène et cinéaste de 49 ans avait résumé en un mot, "absurde", cette affaire et assuré que les sommes versées avaient servi à créer des oeuvres.
Kirill Serebrennikov avait été arrêté dans la nuit du 21 au 22 août 2017 et assigné à résidence alors qu'il se trouvait en plein tournage d'un film à Saint-Pétersbourg.
Quatre mois plus tard, la justice russe ordonnait la saisie des biens et actifs du metteur en scène, notamment son appartement et sa voiture. Plusieurs de ses collaborateurs sont également poursuivis dans cette affaire.
- Le travail continue -
Pour ses partisans, Kirill Serebrennikov paie la montée en puissance des valeurs conservatrices en Russie, où les artistes sont confrontés à une pression croissante.
Sans s'opposer ouvertement au président Vladimir Poutine, Kirill Serebrennikov avait à plusieurs reprises critiqué ces pressions et ses oeuvres, abordant des thèmes comme la politique, la religion ou la sexualité, sont régulièrement critiquées par les militants orthodoxes ou les autorités.
A cause de son assignation à résidence, Kirill Serebrennikov n'a pas pu participer en mai à la montée des marches à Cannes avec l'équipe de son film "Leto" ("L'été"), présenté en compétition et dont le réalisateur avait terminé le montage chez lui.
Il avait aussi manqué en décembre 2017 la première de son ballet "Noureev", consacré au danseur étoile soviétique passé à l'ouest en 1961 et monté au Bolchoï de Moscou. Le spectacle lui-même avait été pris dans une controverse, retardant la première de six mois.
La semaine dernière, Oleg Serebrennikov a été nommé dans trois catégories aux prestigieux "Masques d'Or", qui récompensent les spectacles montés la saison dernière en Russie. Dimanche a aussi eu lieu la première de sa mise en scène de "Cosi fan tutte" de Mozart à l'opéra de Zurich (Suisse), après plus d'un an de travail à distance.
Kirill Serebrennikov avait été nommé en 2012 à la tête du Centre Gogol, qu'il a transformé en un des centres névralgiques de la culture contemporaine à Moscou. Il y a notamment monté "Les Âmes mortes", d'après le roman de Nicolas Gogol, acclamé en 2016 au festival d'Avignon, dans le sud de la France.
"Il y a eu une bataille contre lui depuis qu'il a pris la tête du Centre Gogol", a déclaré à l'AFP John Freedman, un écrivain américain et spécialiste du théâtre contemporain russe installé à Moscou.
Depuis son arrestation, de nombreux appels à la levée des charges pesant sur lui ont été lancés par des figures du monde des arts russe comme par des personnalités culturelles internationales, de l'actrice australienne Cate Blanchett, présidente du jury du festival de Cannes en 2018, à l'ancienne ministre française de la Culture Françoise Nyssen.
AFP, publié le mercredi 07 novembre 2018 à 08h40
Après plus d'un an d'assignation à résidence, le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov a commencé mercredi à être jugé pour des accusations de détournement de fonds qu'il juge "absurdes".
Vêtu de noir avec des baskets violettes, l'homme de cinéma et de théâtre, dont les oeuvres ont souvent été critiquées des milieux conservateurs et religieux russes, est arrivé au tribunal où se sont déplacées de nombreuses personnalités du monde de la culture, a constaté une journaliste de l'AFP.
La juge Irina Akkouratova a ensuite ouvert l'audience qui marque le début de l'examen public du fonds de l'affaire, après plusieurs séances techniques à huis clos en octobre.
Kirill Serebrennikov est accusé d'avoir détourné 133 millions de roubles (1,7 million d'euros) de subventions publiques destinées à son théâtre moscovite grâce à un système de devis et factures gonflés entre 2011 et 2014.
En juillet, alors que son assignation à résidence était à nouveau prolongée, le metteur en scène et cinéaste de 49 ans avait résumé en un mot, "absurde", cette affaire et assuré que les sommes versées avaient servi à créer des oeuvres.
Kirill Serebrennikov avait été arrêté dans la nuit du 21 au 22 août 2017 et assigné à résidence alors qu'il se trouvait en plein tournage d'un film à Saint-Pétersbourg.
Quatre mois plus tard, la justice russe ordonnait la saisie des biens et actifs du metteur en scène, notamment son appartement et sa voiture. Plusieurs de ses collaborateurs sont également poursuivis dans cette affaire.
- Le travail continue -
Pour ses partisans, Kirill Serebrennikov paie la montée en puissance des valeurs conservatrices en Russie, où les artistes sont confrontés à une pression croissante.
Sans s'opposer ouvertement au président Vladimir Poutine, Kirill Serebrennikov avait à plusieurs reprises critiqué ces pressions et ses oeuvres, abordant des thèmes comme la politique, la religion ou la sexualité, sont régulièrement critiquées par les militants orthodoxes ou les autorités.
A cause de son assignation à résidence, Kirill Serebrennikov n'a pas pu participer en mai à la montée des marches à Cannes avec l'équipe de son film "Leto" ("L'été"), présenté en compétition et dont le réalisateur avait terminé le montage chez lui.
Il avait aussi manqué en décembre 2017 la première de son ballet "Noureev", consacré au danseur étoile soviétique passé à l'ouest en 1961 et monté au Bolchoï de Moscou. Le spectacle lui-même avait été pris dans une controverse, retardant la première de six mois.
La semaine dernière, Oleg Serebrennikov a été nommé dans trois catégories aux prestigieux "Masques d'Or", qui récompensent les spectacles montés la saison dernière en Russie. Dimanche a aussi eu lieu la première de sa mise en scène de "Cosi fan tutte" de Mozart à l'opéra de Zurich (Suisse), après plus d'un an de travail à distance.
Kirill Serebrennikov avait été nommé en 2012 à la tête du Centre Gogol, qu'il a transformé en un des centres névralgiques de la culture contemporaine à Moscou. Il y a notamment monté "Les Âmes mortes", d'après le roman de Nicolas Gogol, acclamé en 2016 au festival d'Avignon, dans le sud de la France.
"Il y a eu une bataille contre lui depuis qu'il a pris la tête du Centre Gogol", a déclaré à l'AFP John Freedman, un écrivain américain et spécialiste du théâtre contemporain russe installé à Moscou.
Depuis son arrestation, de nombreux appels à la levée des charges pesant sur lui ont été lancés par des figures du monde des arts russe comme par des personnalités culturelles internationales, de l'actrice australienne Cate Blanchett, présidente du jury du festival de Cannes en 2018, à l'ancienne ministre française de la Culture Françoise Nyssen.
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Re: Et en Russie !
Les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions à la Russie
Un drapeau russe à Moscou le 2 avril 2018 [Vasily MAXIMOV / AFP/Archives]
Les Etats-Unis vont prochainement imposer de nouvelles sanctions économiques à la Russie, qui a laissé passer la date limite de mardi sans remplir les conditions que Washington lui avait fixées après une première série de mesures punitives.
C'est l'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, survenu au printemps au Royaume-Uni et attribué par Londres à la Russie, qui est à l'origine de cette nouvelle crise potentielle entre les deux grandes puissances, dont les relations sont déjà au plus bas malgré les tentatives de rapprochement des présidents Donald Trump et Vladimir Poutine.
Début août, l'administration Trump était parvenue à la conclusion que les autorités russes étaient derrière cette attaque à l'arme chimique Novitchok, un puissant agent innervant. En conséquence, elle avait imposé une première série de sanctions économiques contre Moscou, sur l'exportation de certains produits technologiques et sur les ventes d'armes à la Russie.
Bien que limitées, ces mesures avaient suffi à faire chuter les marchés financiers russes et le cours du rouble.
Sur la base d'une loi américaine de 1991 sur les armes chimiques, Washington avait aussi donné 90 jours à la Russie, jusqu'au 6 novembre, pour déclarer qu'elle n'utilise plus d'armes chimiques ou biologiques, s'engager à ne plus le faire à l'avenir et permettre des inspections pour s'assurer de l'élimination de ces armes.
«Aujourd'hui, le département d'Etat a informé le Congrès qu'il n'était pas en mesure de certifier que la Fédération de Russie a rempli les conditions», a déclaré mardi la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert dans une déclaration transmise à l'AFP.
Appel à la fermeté
Elle a précisé que le département d'Etat avait «entamé des consultations avec le Congrès sur les prochaines étapes». «Nous avons l'intention de respecter les termes de la loi, qui impose la mise en oeuvre de sanctions supplémentaires», a-t-elle ajouté.
Un autre porte-parole américain avait fait savoir la semaine dernière que l'échéance du 6 novembre déclencherait uniquement cette phase de consultations avec les parlementaires, soulignant qu'il n'y avait pas de date butoir légale pour la mise en oeuvre des sanctions.
En septembre, la secrétaire d'Etat adjointe chargée des Affaires économiques, Manisha Singh, avait prévenu que d'éventuelles nouvelles sanctions seraient «très sévères», visant notamment le secteur bancaire ou l'aide étrangère.
Bien que républicain comme l'administration, le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ed Royce, a vivement critiqué le peu d'empressement que semble manifester le gouvernement pour passer à l'acte.
Selon lui, la Russie a commis ces dernières années plusieurs «empoisonnements sans vergogne» et «il n'est pas surprenant que Vladimir Poutine refuse de renoncer à utiliser des agents innervants à l'avenir».
«L'administration Trump doit passer à l'acte rapidement pour démontrer sa propre détermination. L'hésitation ne fait qu'encourager de nouvelles agressions russes», a-t-il affirmé.
Malgré la fermeté affichée par le gouvernement des Etats-Unis contre Moscou, sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres, de l'Ukraine à la Syrie en passant par l'ingérence électorale, nombre de parlementaires, jusque dans les rangs républicains, se montrent sceptiques et réclament une sévérité accrue.
Leurs doutes ont une cause connue: l'attitude de Donald Trump, qui a fait campagne en promettant de renouer avec Vladimir Poutine, et s'est encore montré très conciliant à l'égard de son homologue russe lors de leur sommet de juillet à Helsinki.
Ses efforts pour relancer des relations dignes de la guerre froide butent toutefois jusqu'ici sur la résistance de son propre camp, sur fond d'enquête fédérale aux Etats-Unis sur l'ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur des soupçons de collusion entre l'équipe de campagne du magnat de l'immobilier et le Kremlin.
Un nouveau sommet Trump-Poutine est en préparation pour 2019, mais les deux hommes ne devraient en revanche pas se rencontrer dimanche à Paris en marge des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale comme initialement envisagé.
Simultanément à l'annonce faite mardi à Washington, un haut responsable du département d'Etat se trouvait à Bruxelles où il a exhorté l'Union européenne à ne pas assouplir ses propres sanctions contre la Russie, Moscou étant selon lui «une menace qui ne cesse de grandir».
Ce responsable, David Tessler, collaborateur du secrétaire d'État Mike Pompeo, a entrepris une tournée des capitales européennes pour défendre cette démarche.
L'UE a adopté une série de sanctions après l'annexion de la Crimée par la Russie et son implication dans la déstabilisation de l'Ukraine, mais plusieurs pays membres, dont l'Italie et l'Autriche, demandent leur levée.
Un drapeau russe à Moscou le 2 avril 2018 [Vasily MAXIMOV / AFP/Archives]
Les Etats-Unis vont prochainement imposer de nouvelles sanctions économiques à la Russie, qui a laissé passer la date limite de mardi sans remplir les conditions que Washington lui avait fixées après une première série de mesures punitives.
C'est l'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, survenu au printemps au Royaume-Uni et attribué par Londres à la Russie, qui est à l'origine de cette nouvelle crise potentielle entre les deux grandes puissances, dont les relations sont déjà au plus bas malgré les tentatives de rapprochement des présidents Donald Trump et Vladimir Poutine.
Début août, l'administration Trump était parvenue à la conclusion que les autorités russes étaient derrière cette attaque à l'arme chimique Novitchok, un puissant agent innervant. En conséquence, elle avait imposé une première série de sanctions économiques contre Moscou, sur l'exportation de certains produits technologiques et sur les ventes d'armes à la Russie.
Bien que limitées, ces mesures avaient suffi à faire chuter les marchés financiers russes et le cours du rouble.
Sur la base d'une loi américaine de 1991 sur les armes chimiques, Washington avait aussi donné 90 jours à la Russie, jusqu'au 6 novembre, pour déclarer qu'elle n'utilise plus d'armes chimiques ou biologiques, s'engager à ne plus le faire à l'avenir et permettre des inspections pour s'assurer de l'élimination de ces armes.
«Aujourd'hui, le département d'Etat a informé le Congrès qu'il n'était pas en mesure de certifier que la Fédération de Russie a rempli les conditions», a déclaré mardi la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert dans une déclaration transmise à l'AFP.
Appel à la fermeté
Elle a précisé que le département d'Etat avait «entamé des consultations avec le Congrès sur les prochaines étapes». «Nous avons l'intention de respecter les termes de la loi, qui impose la mise en oeuvre de sanctions supplémentaires», a-t-elle ajouté.
Un autre porte-parole américain avait fait savoir la semaine dernière que l'échéance du 6 novembre déclencherait uniquement cette phase de consultations avec les parlementaires, soulignant qu'il n'y avait pas de date butoir légale pour la mise en oeuvre des sanctions.
En septembre, la secrétaire d'Etat adjointe chargée des Affaires économiques, Manisha Singh, avait prévenu que d'éventuelles nouvelles sanctions seraient «très sévères», visant notamment le secteur bancaire ou l'aide étrangère.
Bien que républicain comme l'administration, le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ed Royce, a vivement critiqué le peu d'empressement que semble manifester le gouvernement pour passer à l'acte.
Selon lui, la Russie a commis ces dernières années plusieurs «empoisonnements sans vergogne» et «il n'est pas surprenant que Vladimir Poutine refuse de renoncer à utiliser des agents innervants à l'avenir».
«L'administration Trump doit passer à l'acte rapidement pour démontrer sa propre détermination. L'hésitation ne fait qu'encourager de nouvelles agressions russes», a-t-il affirmé.
Malgré la fermeté affichée par le gouvernement des Etats-Unis contre Moscou, sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres, de l'Ukraine à la Syrie en passant par l'ingérence électorale, nombre de parlementaires, jusque dans les rangs républicains, se montrent sceptiques et réclament une sévérité accrue.
Leurs doutes ont une cause connue: l'attitude de Donald Trump, qui a fait campagne en promettant de renouer avec Vladimir Poutine, et s'est encore montré très conciliant à l'égard de son homologue russe lors de leur sommet de juillet à Helsinki.
Ses efforts pour relancer des relations dignes de la guerre froide butent toutefois jusqu'ici sur la résistance de son propre camp, sur fond d'enquête fédérale aux Etats-Unis sur l'ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur des soupçons de collusion entre l'équipe de campagne du magnat de l'immobilier et le Kremlin.
Un nouveau sommet Trump-Poutine est en préparation pour 2019, mais les deux hommes ne devraient en revanche pas se rencontrer dimanche à Paris en marge des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale comme initialement envisagé.
Simultanément à l'annonce faite mardi à Washington, un haut responsable du département d'Etat se trouvait à Bruxelles où il a exhorté l'Union européenne à ne pas assouplir ses propres sanctions contre la Russie, Moscou étant selon lui «une menace qui ne cesse de grandir».
Ce responsable, David Tessler, collaborateur du secrétaire d'État Mike Pompeo, a entrepris une tournée des capitales européennes pour défendre cette démarche.
L'UE a adopté une série de sanctions après l'annexion de la Crimée par la Russie et son implication dans la déstabilisation de l'Ukraine, mais plusieurs pays membres, dont l'Italie et l'Autriche, demandent leur levée.
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Re: Et en Russie !
Гули-гули! Отнять и поделить! Даже через сто лет после захвата власти большевиками леворадикальные идеи в России популярнее либеральных, считает карикатурист Sergey Elkin. Вся мировая политика в рисунках Елкина
Même un siècle après la prise du pouvoir par les bolcheviks, les idées radicales de gauche en Russie sont plus populaires que les idées libérales, estime le caricaturiste Sergey Elkin. Toute la politique mondiale dans les dessins Elkin
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Re: Et en Russie !
L'opposant Navalny empêché de quitter la Russie pour Strasbourg
L'opposant russe Alexeï Navalny quitte un centre de détention à Moscou, le 14 octobre 2018
Vasily MAXIMOV, AFP
AFP, publié le mardi 13 novembre 2018 à 10h27
L'opposant russe Alexeï Navalny a affirmé mardi avoir été bloqué à la frontière et empêché de quitter le pays pour se rendre à Strasbourg, où la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) doit se prononcer jeudi sur plusieurs requêtes visant l'Etat russe.
"Les gardes-frontière m'ont indiqué que j'ai l'interdiction de quitter la Russie. Il y a une lettre disant que la sortie du territoire m'est interdite, mais elle n'explique pas pourquoi", a déclaré M. Navalny sur son compte Twitter.
L'avocat de l'opposant, Ivan Jdanov, a expliqué à l'AFP n'avoir reçu aucun document faisant état d'une interdiction pour son client de quitter le territoire russe, ajoutant que celui-ci avait pu se rendre sans problème à Vienne en octobre pour un voyage privé.
"Nous pouvons supposer que cette décision a été prise directement à la frontière", a-t-il précisé, ajoutant que M. Navalny va contester en justice cette interdiction.
M. Navalny a affirmé qu'il s'apprêtait à prendre un vol pour Francfort en vue de rejoindre Strasbourg, où la CEDH doit se prononcer jeudi sur plusieurs requêtes de l'opposant, qui demande aux 17 juges européens composant la Grande chambre de reconnaître les "motivations politiques" de ses arrestations à répétition.
Le militant anticorruption de 42 ans, avocat de profession, a été arrêté à de nombreuses reprises par la police ces dernières années, en marge de manifestations organisées contre le pouvoir et pour la plupart interdites par les autorités.
M. Navalny a déjà fait l'objet d'interdictions de quitter la Russie par le passé. Il ne pouvait ainsi se rendre à l'étranger entre 2013 et 2017 car les autorités russes refusaient de lui fournir un passeport à cause des poursuites judiciaires le visant à l'époque.
Il avait finalement reçu un passeport et été autorisé à quitter la Russie en mai 2017 pour se faire soigner en Espagne d'une brûlure à l'oeil reçue après avoir été aspergé d'un liquide qui lui a abîmé la pupille et la cornée à Moscou.
Alexeï Navalny, qui a écopé de multiples condamnations à des amendes ou de courtes peines de détention, est devenu la principale figure de l'opposition russe depuis d'imposantes manifestations en 2011 et 2012. Plusieurs manifestations qui comptent parmi les plus importantes récemment organisées dans le pays se sont déroulées à son appel et sa rhétorique anticorruption trouve un écho particulier auprès des jeunes qui le suivent sur internet.
L'opposant, qui se dit victime "d'arrestations illégales" et de "privations de liberté arbitraires", avait dénoncé en vain ces arrestations devant les juridictions russes avant de saisir la Cour de Strasbourg, introduisant cinq requêtes entre 2012 et 2014.
Il avait été déclaré inéligible à la présidentielle de mars pour une condamnation judiciaire qu'il juge politique.
L'opposant russe Alexeï Navalny quitte un centre de détention à Moscou, le 14 octobre 2018
Vasily MAXIMOV, AFP
AFP, publié le mardi 13 novembre 2018 à 10h27
L'opposant russe Alexeï Navalny a affirmé mardi avoir été bloqué à la frontière et empêché de quitter le pays pour se rendre à Strasbourg, où la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) doit se prononcer jeudi sur plusieurs requêtes visant l'Etat russe.
"Les gardes-frontière m'ont indiqué que j'ai l'interdiction de quitter la Russie. Il y a une lettre disant que la sortie du territoire m'est interdite, mais elle n'explique pas pourquoi", a déclaré M. Navalny sur son compte Twitter.
L'avocat de l'opposant, Ivan Jdanov, a expliqué à l'AFP n'avoir reçu aucun document faisant état d'une interdiction pour son client de quitter le territoire russe, ajoutant que celui-ci avait pu se rendre sans problème à Vienne en octobre pour un voyage privé.
"Nous pouvons supposer que cette décision a été prise directement à la frontière", a-t-il précisé, ajoutant que M. Navalny va contester en justice cette interdiction.
M. Navalny a affirmé qu'il s'apprêtait à prendre un vol pour Francfort en vue de rejoindre Strasbourg, où la CEDH doit se prononcer jeudi sur plusieurs requêtes de l'opposant, qui demande aux 17 juges européens composant la Grande chambre de reconnaître les "motivations politiques" de ses arrestations à répétition.
Le militant anticorruption de 42 ans, avocat de profession, a été arrêté à de nombreuses reprises par la police ces dernières années, en marge de manifestations organisées contre le pouvoir et pour la plupart interdites par les autorités.
M. Navalny a déjà fait l'objet d'interdictions de quitter la Russie par le passé. Il ne pouvait ainsi se rendre à l'étranger entre 2013 et 2017 car les autorités russes refusaient de lui fournir un passeport à cause des poursuites judiciaires le visant à l'époque.
Il avait finalement reçu un passeport et été autorisé à quitter la Russie en mai 2017 pour se faire soigner en Espagne d'une brûlure à l'oeil reçue après avoir été aspergé d'un liquide qui lui a abîmé la pupille et la cornée à Moscou.
Alexeï Navalny, qui a écopé de multiples condamnations à des amendes ou de courtes peines de détention, est devenu la principale figure de l'opposition russe depuis d'imposantes manifestations en 2011 et 2012. Plusieurs manifestations qui comptent parmi les plus importantes récemment organisées dans le pays se sont déroulées à son appel et sa rhétorique anticorruption trouve un écho particulier auprès des jeunes qui le suivent sur internet.
L'opposant, qui se dit victime "d'arrestations illégales" et de "privations de liberté arbitraires", avait dénoncé en vain ces arrestations devant les juridictions russes avant de saisir la Cour de Strasbourg, introduisant cinq requêtes entre 2012 et 2014.
Il avait été déclaré inéligible à la présidentielle de mars pour une condamnation judiciaire qu'il juge politique.
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Re: Et en Russie !
Russie : Alexeï Navalny peut finalement sortir du territoire
L’opposant du Kremlin avait été empêché de prendre l’avion, mardi matin, pour rejoindre Strasbourg où il doit plaider sa cause auprès de la Cour européenne des droits de l’homme.
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/13/russie-alexei-navalny-peut-finalement-sortir-du-territoire_5383058_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR30ly0pR2UNW10OcqBbO0xZEx5xuPeXpVE5ic1LZ1AfjPOK7GrMaqjrY0I#Echobox=1542137895
Par Isabelle Mandraud Publié aujourd’hui à 18h35, mis à jour à 18h41
« En prenant en compte mon approche consciencieuse, on me permet de sortir du pays », a annoncé sur un ton ironique, en début de soirée, mardi 13 novembre, Alexeï Navalny sur son compte Twitter. Selon les agences russes, le service fédéral des huissiers des tribunaux, considérant que le principal opposant du Kremlin avait « payé ses dettes » – ce que l’intéressé a toujours soutenu – a, en effet, levé l’interdiction qui pesait sur lui de quitter le territoire de la Russie.
Plus tôt dans la matinée, Alexeï Navalny, qui s’apprêtait à décoller de l’aéroport Domodedovo, à Moscou, pour rejoindre Strasbourg via Francfort, n’avait pas pu monter à bord de l’avion. Une lettre d’un huissier lui avait été remise, que le principal opposant du Kremlin avait aussitôt rendue publique sur les réseaux sociaux, assortie d’une photo le montrant assis à l’aéroport derrière un cordon avec une valise à ses pieds.
Datée du jour même, à « 7 h 55 », cet avis officiel avertissait le « citoyen Navalny » que « son droit de sortie de la Fédération de Russie est limité » en renvoyant à un article de loi sur ce thème. « On ne l’a pas laissé sortir », confirmait au Monde Ivan Jdanov, juriste de la Fondation pour la lutte anticorruption, créée par l’opposant.
L’opposant projetait de rejoindre Strasbourg où la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), saisie par ses soins, doit se prononcer, le 15 novembre, sur les multiples interpellations dont il a été l’objet lors de plusieurs manifestations en 2012 et 2014, en Russie. « L’affaire porte sur son arrestation à sept reprises lors de différents rassemblements publics et les poursuites ultérieurement engagées contre lui pour des infractions administratives », annonce la CEDH sur son site.
« Arrière-pensées politiques »
La grande chambre de la Cour devra notamment décider si ces interpellations étaient « inspirées par des arrière-pensées politiques ». L’opposant a invoqué plusieurs articles de la Convention européenne des droits de l’homme sur le droit à la liberté, le droit à un procès équitable et le droit à la liberté de réunion.
Depuis l’obtention de son passeport, en 2017, c’est la première fois qu’Alexeï Navalny, dont la candidature à l’élection présidentielle russe en 2018 avait été écartée, était interdit de sortie du territoire russe. Cette décision avait été déclenchée dans le cadre d’une procédure d’exécution lancée par la justice russe, vendredi 9 novembre, pour lui réclamer des arriérés dans l’affaire Kirovles.
Poursuivi pour « détournement de fonds » dans cette affaire, M. Navalny avait été condamné en 2013 à cinq ans de prison avec sursis et 500 000 roubles d’amende. Ce procès jugé « arbitraire » par la CEDH et de « nature politique » avait conduit les juges européens à condamner Moscou à verser 8 000 euros à l’opposant à titre de dédommagement moral.
Un deuxième procès avait alors été intenté en Russie pour la même affaire, qui avait abouti en 2017 à la même condamnation. Ce sont les dommages et intérêts réclamés par l’entreprise Kirovles à M. Navalny, qui ont été mis en avant, mardi, pour justifier l’interdiction de sortie du territoire.
Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
L’opposant du Kremlin avait été empêché de prendre l’avion, mardi matin, pour rejoindre Strasbourg où il doit plaider sa cause auprès de la Cour européenne des droits de l’homme.
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/13/russie-alexei-navalny-peut-finalement-sortir-du-territoire_5383058_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR30ly0pR2UNW10OcqBbO0xZEx5xuPeXpVE5ic1LZ1AfjPOK7GrMaqjrY0I#Echobox=1542137895
Par Isabelle Mandraud Publié aujourd’hui à 18h35, mis à jour à 18h41
« En prenant en compte mon approche consciencieuse, on me permet de sortir du pays », a annoncé sur un ton ironique, en début de soirée, mardi 13 novembre, Alexeï Navalny sur son compte Twitter. Selon les agences russes, le service fédéral des huissiers des tribunaux, considérant que le principal opposant du Kremlin avait « payé ses dettes » – ce que l’intéressé a toujours soutenu – a, en effet, levé l’interdiction qui pesait sur lui de quitter le territoire de la Russie.
Plus tôt dans la matinée, Alexeï Navalny, qui s’apprêtait à décoller de l’aéroport Domodedovo, à Moscou, pour rejoindre Strasbourg via Francfort, n’avait pas pu monter à bord de l’avion. Une lettre d’un huissier lui avait été remise, que le principal opposant du Kremlin avait aussitôt rendue publique sur les réseaux sociaux, assortie d’une photo le montrant assis à l’aéroport derrière un cordon avec une valise à ses pieds.
Datée du jour même, à « 7 h 55 », cet avis officiel avertissait le « citoyen Navalny » que « son droit de sortie de la Fédération de Russie est limité » en renvoyant à un article de loi sur ce thème. « On ne l’a pas laissé sortir », confirmait au Monde Ivan Jdanov, juriste de la Fondation pour la lutte anticorruption, créée par l’opposant.
L’opposant projetait de rejoindre Strasbourg où la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), saisie par ses soins, doit se prononcer, le 15 novembre, sur les multiples interpellations dont il a été l’objet lors de plusieurs manifestations en 2012 et 2014, en Russie. « L’affaire porte sur son arrestation à sept reprises lors de différents rassemblements publics et les poursuites ultérieurement engagées contre lui pour des infractions administratives », annonce la CEDH sur son site.
« Arrière-pensées politiques »
La grande chambre de la Cour devra notamment décider si ces interpellations étaient « inspirées par des arrière-pensées politiques ». L’opposant a invoqué plusieurs articles de la Convention européenne des droits de l’homme sur le droit à la liberté, le droit à un procès équitable et le droit à la liberté de réunion.
Depuis l’obtention de son passeport, en 2017, c’est la première fois qu’Alexeï Navalny, dont la candidature à l’élection présidentielle russe en 2018 avait été écartée, était interdit de sortie du territoire russe. Cette décision avait été déclenchée dans le cadre d’une procédure d’exécution lancée par la justice russe, vendredi 9 novembre, pour lui réclamer des arriérés dans l’affaire Kirovles.
Poursuivi pour « détournement de fonds » dans cette affaire, M. Navalny avait été condamné en 2013 à cinq ans de prison avec sursis et 500 000 roubles d’amende. Ce procès jugé « arbitraire » par la CEDH et de « nature politique » avait conduit les juges européens à condamner Moscou à verser 8 000 euros à l’opposant à titre de dédommagement moral.
Un deuxième procès avait alors été intenté en Russie pour la même affaire, qui avait abouti en 2017 à la même condamnation. Ce sont les dommages et intérêts réclamés par l’entreprise Kirovles à M. Navalny, qui ont été mis en avant, mardi, pour justifier l’interdiction de sortie du territoire.
Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Un économiste russe calcule les pertes du Kremlin causées par les sanctions
10h20, 16 novembre 2018
10h20, 16 novembre 2018
La politique étrangère agressive que le Kremlin mène avec vigueur depuis 2008 a été l'un des facteurs importants de la forte baisse de la croissance économique de la Russie. REUTERS
Le Kremlin craint des sanctions personnelles visant personnellement les représentants de leur élite politique, ainsi que les membres de leur famille, car cela les empêche de se rendre en Europe et aux États-Unis, d'utiliser le système bancaire occidental et de posséder des biens à l'ouest.
En ce qui concerne la politique étrangère agressive du Kremlin, les sanctions sectorielles dans les secteurs financier, bancaire et énergétique sont les plus efficaces, estime l'économiste russe Andrei Illarionov, selon Glavred . Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI) il y a deux ans, ce type de sanctions réduisait le taux de croissance économique potentielle de la Russie d'environ 1,5% du PIB par an.
"Puisque le nombre de sanctions et l'ampleur de leur utilisation ont augmenté depuis lors, en utilisant la même approche, nous pouvons supposer que les sanctions infligées à des ressortissants russes réduisent le potentiel de croissance économique de la Russie, bien entendu, d'au moins 2 points de PIB par an. C'est un effet assez tangible ", a déclaré l'économiste russe.
Lisez aussi les États-Unis envisagent des sanctions "plus draconiennes" contre la Russie.
Compte tenu des coûts supplémentaires de la Crimée et du Donbass et d'une campagne militaire en Syrie, le coût total de la politique agressive de la Russie ne représente probablement pas moins de 2,5% du PIB, a déclaré Illarionov. "Le taux annuel moyen de croissance économique en Russie au cours de la décennie précédente (1998-2008) était de 7%. Au cours des dix dernières années (2008-2018), il est tombé à 0,4%. En d'autres termes, le taux de croissance annuel moyen a diminué. de 6,6 points de pourcentage du PIB par an, dont 2,5 points environ sont imputables aux sanctions et aux coûts supplémentaires résultant d’actes militaires menés dans les régions de Donbass et de Crimée et en Syrie, "économiste.
En d'autres termes, la politique étrangère agressive que le Kremlin mène vigoureusement depuis 2008 est l'un des facteurs importants de la forte baisse de la croissance économique de la Russie et de sa transition vers un état de stagnation, a ajouté Illarionov.
Read more on UNIAN: https://economics.unian.info/10339635-russian-economist-calculates-kremlin-s-losses-caused-by-sanctions.html
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
La Cour européenne des droits de l’homme donne raison à Alexeï Navalny.
Avec une multitude d’arrestations “politiquement motivées, illégales et arbitraires” entre 2012 et 2014, la Russie a violé les droits de l’opposant politique, estime l’instance. La cour de Strasbourg rejette ainsi l’appel de Moscou puisqu’une précédente décision avait déjà été prononcée en faveur de l’avocat, rappelle Radio Free Europe. Ces arrestations ne sont “pas nécessaires dans une société démocratique”, précise la CEDH. Navalny s’est réjoui de cette décision sur Twitter et a déclaré aux journalistes qu’elle n’était pas seulement importante pour lui “mais pour toutes les autres personnes arrêtées tous les jours en Russie”. L’opposant de 42 ans devrait aussi recevoir 64 000 euros de compensation de la part de son pays.
Avec une multitude d’arrestations “politiquement motivées, illégales et arbitraires” entre 2012 et 2014, la Russie a violé les droits de l’opposant politique, estime l’instance. La cour de Strasbourg rejette ainsi l’appel de Moscou puisqu’une précédente décision avait déjà été prononcée en faveur de l’avocat, rappelle Radio Free Europe. Ces arrestations ne sont “pas nécessaires dans une société démocratique”, précise la CEDH. Navalny s’est réjoui de cette décision sur Twitter et a déclaré aux journalistes qu’elle n’était pas seulement importante pour lui “mais pour toutes les autres personnes arrêtées tous les jours en Russie”. L’opposant de 42 ans devrait aussi recevoir 64 000 euros de compensation de la part de son pays.
Caduce62- Messages : 15239
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