Et en Russie !
+14
tarkan
Carine
Tkatchenko
smartleo44
benoit77
richard
Snafu
mortimer
dovaking
Krispoluk
Janchik
Tibo
Thuramir
Matt
18 participants
Page 35 sur 40
Page 35 sur 40 • 1 ... 19 ... 34, 35, 36 ... 40
Re: Et en Russie !
Pas à la race, mais à la nationalité et là, c'est répréhensible . . . chez nous, pays civilisé et démocratique.
Une chance, le Canada l'est aussi!!
Une chance, le Canada l'est aussi!!
Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:Matt a écrit:
A propos de la pianiste à Toronto:
Orchestre symphonique de Toronto: une pianiste ukrainienne exclue
TORONTO – La pianiste ukrainienne Valentina Lisitsa a été exclue d’une performance à l’Orchestre symphonique de Toronto
La pianiste a tenu la classe politique ukrainienne responsable de la misère et de la pauvreté de son pays.
Ouais, si on ne retient que cette phase, a t-elle bien tort quand on sait désormais que toute cette classe politique depuis 1991 était pourrie et corrompue?
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
L'article relate : "La pianiste a tenu la classe politique ukrainienne responsable de la misère et de la pauvreté de son pays".Matt a écrit:Pas à la race, mais à la nationalité et là, c'est répréhensible . . . chez nous, pays civilisé et démocratique.
Une chance, le Canada l'est aussi!!
Parce que critiquer une classe politique constituerait la stigmatisation d'une nationalité ? Ah bon ! Voilà un bien bel exemple de censure tendancieuse !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
C'est de la vulgaire propagande au vu de la situation actuelle.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Cela constitue une partie non négociable et absolue de la liberté d'expression. Point à la ligne.tarkan a écrit:C'est de la vulgaire propagande au vu de la situation actuelle.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Non. Parce que dans cette démocratie égalitariste, le menteur est mis sur le même pied d'égalité que quelqu'un qui a la légitimité de parler. Et c'est bien ce que l'on observe aujourd'hui: la rumeur la plus nauséabonde sortie par un blog de 3ème zone a la même force de vérité qu'un média mieux renseigné.
Ici c'est pareil. On laisse une propagande répandre ses métastases sous couvert de liberté d'expression. Je suis comme Saint Just, pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Parce qu'au final on se retrouve submergé par de la merde. Et je revendique ne pas être un grand démocrate.
Dans le fond, elle n'a pas tord. Par contre, il eut été correct de rappeler que la Russie est l'agresseur et qu'elle a entretenu la corruption des élites pour s'assurer de la sujétion de ce pays.
Ils sont légions à l'ouvrir au Canada, en Europe et tutti quanti. Mais on ne force personne ici. Si il ne sont pas content, ils n'ont qu'à faire comme Meyssan et Snowden, se réfugier dans les jupes du Hezbollah ou du FSB, ça coûte pas cher, un aller simple vers Moscou, c'est moins de 300€ et ils pourront raconter toutes les horreurs dont ils ont été témoin, ils seront reçus à bras ouvert en tant qu'idiot utile.
Quand je n'ai plus trouver mon compte dans la capitale moscovite, j'ai plié bagage.
Ici c'est pareil. On laisse une propagande répandre ses métastases sous couvert de liberté d'expression. Je suis comme Saint Just, pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Parce qu'au final on se retrouve submergé par de la merde. Et je revendique ne pas être un grand démocrate.
Dans le fond, elle n'a pas tord. Par contre, il eut été correct de rappeler que la Russie est l'agresseur et qu'elle a entretenu la corruption des élites pour s'assurer de la sujétion de ce pays.
Ils sont légions à l'ouvrir au Canada, en Europe et tutti quanti. Mais on ne force personne ici. Si il ne sont pas content, ils n'ont qu'à faire comme Meyssan et Snowden, se réfugier dans les jupes du Hezbollah ou du FSB, ça coûte pas cher, un aller simple vers Moscou, c'est moins de 300€ et ils pourront raconter toutes les horreurs dont ils ont été témoin, ils seront reçus à bras ouvert en tant qu'idiot utile.
Quand je n'ai plus trouver mon compte dans la capitale moscovite, j'ai plié bagage.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Le droit de mentir constitue un des aspects de la liberté d'expression, même si cet aspect peut paraître étonnant.tarkan a écrit:Non. Parce que dans cette démocratie égalitariste, le menteur est mis sur le même pied d'égalité que quelqu'un qui a la légitimité de parler. Et c'est bien ce que l'on observe aujourd'hui: la rumeur la plus nauséabonde sortie par un blog de 3ème zone a la même force de vérité qu'un média mieux renseigné.
Ici c'est pareil. On laisse une propagande répandre ses métastases sous couvert de liberté d'expression. Je suis comme Saint Just, pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Parce qu'au final on se retrouve submergé par de la merde. Et je revendique ne pas être un grand démocrate.
Dans le fond, elle n'a pas tord. Par contre, il eut été correct de rappeler que la Russie est l'agresseur et qu'elle a entretenu la corruption des élites pour s'assurer de la sujétion de ce pays.
Ils sont légions à l'ouvrir au Canada, en Europe et tutti quanti. Mais on ne force personne ici. Si il ne sont pas content, ils n'ont qu'à faire comme Meyssan et Snowden, se réfugier dans les jupes du Hezbollah ou du FSB, ça coûte pas cher, un aller simple vers Moscou, c'est moins de 300€ et ils pourront raconter toutes les horreurs dont ils ont été témoin, ils seront reçus à bras ouvert en tant qu'idiot utile.
Quand je n'ai plus trouver mon compte dans la capitale moscovite, j'ai plié bagage.
La seule distinction à faire concerne sur quoi les mensonges portent : si ce sont des faits, cela peut donner lieu à des actions judiciaires (en dommages et intérêts ou au pénal de la part des personnes préjudiciées), mais si c'est une appréciation subjective de mauvaise foi, cela fait partie de la liberté d'expression. C'est ainsi, que cela plaise ou non.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Vladimir Poutine ne sera plus sujet à parodies. L'autorité de contrôle des médias russes a annoncé l'interdiction des mèmes comiques sur les personnes célèbres. Finies donc les images du président russe torse nu chevauchant un pivert, rapporte Slate.
C'est après une décision de justice, portant sur la photo détournée d'un chanteur russe, que l'agence en charge du contrôle des médias a mis en place de nouvelles règles de censure : "n'importe quelle personnalité qui n'apprécie pas un mème ou une parodie qu'on fait de lui sur internet pourra porter plainte et le site devra retirer le contenu en question".
La nouvelle risque d'attrister les internautes russes, friands des mèmes sur leur président. Il faut dire que Vladimir Poutine, adepte des photos de lui torse nu, en train de chasser ou de pêcher, était un bon sujet pour ce genre d'exercice.
C'est après une décision de justice, portant sur la photo détournée d'un chanteur russe, que l'agence en charge du contrôle des médias a mis en place de nouvelles règles de censure : "n'importe quelle personnalité qui n'apprécie pas un mème ou une parodie qu'on fait de lui sur internet pourra porter plainte et le site devra retirer le contenu en question".
La nouvelle risque d'attrister les internautes russes, friands des mèmes sur leur président. Il faut dire que Vladimir Poutine, adepte des photos de lui torse nu, en train de chasser ou de pêcher, était un bon sujet pour ce genre d'exercice.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Cette interdiction de la satire constitue une violation évidente de la liberté d'expression.Caduce62 a écrit:Vladimir Poutine ne sera plus sujet à parodies. L'autorité de contrôle des médias russes a annoncé l'interdiction des mèmes comiques sur les personnes célèbres. Finies donc les images du président russe torse nu chevauchant un pivert, rapporte Slate.
C'est après une décision de justice, portant sur la photo détournée d'un chanteur russe, que l'agence en charge du contrôle des médias a mis en place de nouvelles règles de censure : "n'importe quelle personnalité qui n'apprécie pas un mème ou une parodie qu'on fait de lui sur internet pourra porter plainte et le site devra retirer le contenu en question".
La nouvelle risque d'attrister les internautes russes, friands des mèmes sur leur président. Il faut dire que Vladimir Poutine, adepte des photos de lui torse nu, en train de chasser ou de pêcher, était un bon sujet pour ce genre d'exercice.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
A t'entendre, tu cautionerais l'annexion illégale de la Crimée?Thuramir a écrit:Le droit de mentir constitue un des aspects de la liberté d'expression, même si cet aspect peut paraître étonnant.
La seule distinction à faire concerne sur quoi les mensonges portent : si ce sont des faits, cela peut donner lieu à des actions judiciaires (en dommages et intérêts ou au pénal de la part des personnes préjudiciées), mais si c'est une appréciation subjective de mauvaise foi, cela fait partie de la liberté d'expression. C'est ainsi, que cela plaise ou non.
Là aussi le botoxé a menti et même récompensé les auteurs (le petits hommes verts "poli").
Mauvaise foi évidente devant les journaleux et pourtant . . .
Re: Et en Russie !
Une déclaration en contradiction avec les propos qu'il a pu tenir par le passé...
Russie: Vladimir Poutine reconnaît qu'imposer le modèle soviétique en Europe après 1945 n'était pas «une bonne chose»
Accusé par certains en Europe d'entretenir l'ambiguïté sur son rapport à l'histoire soviétique, Vladimir Poutine a créé la surprise jeudi. Le chef de l'Etat russe a ainsi reconnu qu'imposer «par la force» le modèle socialiste dans les pays d'Europe de l'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale n'avait pas été «une bonne chose».
Les déclarations du président russe interviennent à l'approche du 70e anniversaire de la victoire de l'URSS contre l'Allemagne nazie. Moscou prévoit des célébrations en grande pompe pour l'anniversaire du 9 mai 1945 mais la plupart des dirigeants occidentaux les bouderont en raison du conflit en Ukraine.
«Le choix (de venir le 9 mai) appartient à chaque dirigeant politique. Certains ne veulent pas d'eux-mêmes venir, je l'admets, d'autres n'ont pas l'autorisation» de Washington de venir «même si nombre d'entre eux voudraient», a-t-il ironisé.
«Après la Seconde Guerre mondiale, nous avons essayé d'imposer notre propre modèle aux pays d'Europe de l'est, et nous l'avons fait par la force», a déclaré le président russe, admettant que ce «n'était pas une bonne chose». «Il faut le reconnaître», a-t-il insisté lors de sa séance télévisée annuelle de questions-réponses.
Le chef de l'Etat russe faisait référence à la mise en place après la Seconde Guerre mondiale de régimes communistes dans les pays de l'est de l'Europe, notamment la République tchèque, la Hongrie ou la Pologne. Pendant plus de quarante ans, ces pays du bloc socialiste ou du «bloc de l'est» étaient contrôlés plus ou moins directement par Moscou.
Les tensions entre la Russie et les Occidentaux, qui l'accusent d'une implication directe dans la crise en Ukraine, ont ravivé une vieille polémique sur la mainmise de l'URSS de Staline sur les pays de l'Europe de l'est. Les pays baltes et la Pologne, qui furent occupés par les troupes soviétiques, craignent que la guerre en Ukraine par exemple soit le prélude à un bis repetita de l'Histoire.
Récemment, le président polonais Bronislaw Komorowski a ainsi estimé que les Soviétiques ont certes «bien mis fin à l'occupation hitlérienne de la Pologne», mais «n'ont pas apporté la liberté».
Ces lois mettent sur le même plan les régimes soviétique et nazi et interdisent toute «négation publique» de leur «caractère criminel» ainsi que la «production» et «utilisation publique» de leur symboles -comme l'hymne, les drapeaux ou le célèbre marteau et faucille -sauf dans le cadre de quelques exceptions.
Vladimir Poutine a cependant estimé qu'«il n'y avait pas de raison de mettre le nazisme et le stalinisme au même niveau». «Tout en étant monstrueux du point de vue de la répression et des déportations de peuples entiers, le régime stalinien ne posait pas pour but d'anéantir» la population, a estimé Vladimir Poutine.
Russie: Vladimir Poutine reconnaît qu'imposer le modèle soviétique en Europe après 1945 n'était pas «une bonne chose»
Accusé par certains en Europe d'entretenir l'ambiguïté sur son rapport à l'histoire soviétique, Vladimir Poutine a créé la surprise jeudi. Le chef de l'Etat russe a ainsi reconnu qu'imposer «par la force» le modèle socialiste dans les pays d'Europe de l'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale n'avait pas été «une bonne chose».
Les déclarations du président russe interviennent à l'approche du 70e anniversaire de la victoire de l'URSS contre l'Allemagne nazie. Moscou prévoit des célébrations en grande pompe pour l'anniversaire du 9 mai 1945 mais la plupart des dirigeants occidentaux les bouderont en raison du conflit en Ukraine.
«Le choix (de venir le 9 mai) appartient à chaque dirigeant politique. Certains ne veulent pas d'eux-mêmes venir, je l'admets, d'autres n'ont pas l'autorisation» de Washington de venir «même si nombre d'entre eux voudraient», a-t-il ironisé.
Référence au bloc de l'Est
Le président russe, qui a justifié dans le passé le bien-fondé du Pacte germano-soviétique de 1939 ou qualifié la chute de l'URSS de «plus grande tragédie géopolitique du 20e siècle», s'est néanmoins montré critique sur l'attitude de l'URSS de Staline au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.«Après la Seconde Guerre mondiale, nous avons essayé d'imposer notre propre modèle aux pays d'Europe de l'est, et nous l'avons fait par la force», a déclaré le président russe, admettant que ce «n'était pas une bonne chose». «Il faut le reconnaître», a-t-il insisté lors de sa séance télévisée annuelle de questions-réponses.
Le chef de l'Etat russe faisait référence à la mise en place après la Seconde Guerre mondiale de régimes communistes dans les pays de l'est de l'Europe, notamment la République tchèque, la Hongrie ou la Pologne. Pendant plus de quarante ans, ces pays du bloc socialiste ou du «bloc de l'est» étaient contrôlés plus ou moins directement par Moscou.
«Les Américains ont échoué eux aussi»
«Nous avons toujours l'écho» de la politique soviétique de l'époque, a estimé Vladimir Poutine tout en soulignant que les Etats-Unis avaient fait de même. «Les Américains se comportent d'ailleurs plus ou moins de la même façon en essayant d'imposer leur modèle partout dans le monde, et ils vont échouer eux-aussi», a assuré Vladimir Poutine.Les tensions entre la Russie et les Occidentaux, qui l'accusent d'une implication directe dans la crise en Ukraine, ont ravivé une vieille polémique sur la mainmise de l'URSS de Staline sur les pays de l'Europe de l'est. Les pays baltes et la Pologne, qui furent occupés par les troupes soviétiques, craignent que la guerre en Ukraine par exemple soit le prélude à un bis repetita de l'Histoire.
Récemment, le président polonais Bronislaw Komorowski a ainsi estimé que les Soviétiques ont certes «bien mis fin à l'occupation hitlérienne de la Pologne», mais «n'ont pas apporté la liberté».
Staline n'est pas Hitler
Vladimir Poutine est par ailleurs revenu sur l'adoption par le Parlement ukrainien de lois mémorielles visant à la «désoviétisation» de l'Ukraine.Ces lois mettent sur le même plan les régimes soviétique et nazi et interdisent toute «négation publique» de leur «caractère criminel» ainsi que la «production» et «utilisation publique» de leur symboles -comme l'hymne, les drapeaux ou le célèbre marteau et faucille -sauf dans le cadre de quelques exceptions.
Vladimir Poutine a cependant estimé qu'«il n'y avait pas de raison de mettre le nazisme et le stalinisme au même niveau». «Tout en étant monstrueux du point de vue de la répression et des déportations de peuples entiers, le régime stalinien ne posait pas pour but d'anéantir» la population, a estimé Vladimir Poutine.
Mikhail Fedotov plaide pour «la déradicalisation de la société russe»
[size=33]Mikhail Fedotov plaide pour «la déradicalisation de la société russe»[/size]
Mikhail Fedotov, président du Conseil présidentiel russe pour les droits humains et la société civile.AFP PHOTO / NATALIA KOLESNIKOVA
Depuis un an que la guerre a commencé en Ukraine et que la Crimée a été annexée, la société russe connaît un mouvement de repli sur soi et un développement du nationalisme. Ces phénomènes inquiètent le Conseil présidentiel pour les droits humains et la société civile. Cette instance, créée en 1993, est chargée de conseiller le chef de l’Etat en matière de droits de l'homme et de respects des libertés publiques. Le président de cette instance, Mikhaïl Fedotov, dit ses inquiétudes devant les nombreux signes d’une radicalisation de la société civile russe.
RFI : Que pensez-vous des évolutions récentes que l’on observe dans la société russe ?
Mikhail Fedotov : Pour moi, la radicalisation des esprits constitue un très grand danger. La radicalisation ne favorise jamais la pacification et la stabilisation de la société, elle ne favorise pas la réalisation des droits humains. Je dirais que les droits de l’homme en sont la première victime. Notre loi contre l’extrémisme est faite de telle façon que des actions très diverses peuvent être considérées comme extrémistes, et notamment des actions qui sont très loin de la violence.
On peut dire que ces lois n’atteignent pas leur cible. Elles n’atteignent pas les extrémistes, elles frappent les gens respectueux des lois, les activistes de la société civile, qui défendent les droits de l’homme, qui défendent la nature. Et cela s’explique par le fait que les lois sont très mal faites.
En janvier, Les Echos évoquaient une « idéologie forteresse assiégée » pour décrire la Russie. Vous-même, vous avez mis en garde contre le nationalisme et la crainte de l'étranger. Avez-vous des inquiétudes à ce sujet ?
Cette image d’une forteresse assiégée est liée, justement, à la radicalisation de la société et des esprits. Et c’est pour cela que, lors de notre rencontre avec le président Poutine, en octobre dernier, nous avons évoqué la nécessité de la démilitarisation, de la déradicalisation de la société. Nous avons parlé de la guerre dans l’Ukraine voisine.
Mais les guerres, comme vous le savez, sont contagieuses. Et pour nous, il est important que cette guerre ne franchisse pas la frontière avec la Russie. Les guerres commencent dans la tête des gens. L’image de la forteresse assiégée signifie que nous sommes entourés d’ennemis, et donc que l’on doit se mobiliser. Mais pour quoi faire ? Pour se battre ? Mais si personne ne nous attaque, on va faire la guerre contre nous-mêmes ? C’est très dangereux.
Certaines ONG sont déclarées « agent de l'étranger » en Russie. Voyez-vous, à travers, cette mesure une volonté des autorités de contrôler la société civile ?
Cette loi sur les agents de l’étranger vise à identifier les ONG impliquées dans les activités politiques qui sont financées par l’étranger. Mais la loi est écrite de telle façon que n’importe quoi peut être considéré comme une activité politique.
Quand cette loi était encore en discussion, le conseil a donné un avis négatif et a proposé une série d’amendements. Le président a manifesté plusieurs fois son accord avec nous. Mais pour l’instant, malheureusement, ça n’a pas été mis en pratique.
Vous récemment rencontré la pilote ukrainienne Nadia Savtchenko, qui est incarcérée à Moscou, où elle est en grève de la faim depuis plus de 80 jours. Comment vous l'avez trouvée ? Avez-vous des informations sur une éventuelle modification de ses conditions de détentions ?
Nous avons déjà rencontré Nadejda Savtchenko plusieurs fois depuis qu’elle est en grève de la faim. Nous sommes tout d’abord préoccupés par son état de santé. Nous veillons à ce qu’elle reçoive des médicaments et la nourriture nécessaire pour la maintenir en vie.
Je dois vous faire remarquer que Nadia Savtchenko ne cherche pas à être graciée ou amnistiée. Non, elle espère que le procès aura lieu le plus vite possible, et qu'il prouvera qu’elle n’est pas impliquée dans le meurtre des journalistes russes.
Le groupe média ATR, la chaîne de télévision des Tatars de Crimée, a été contraint de cesser d’émettre le 1er avril dernier, après le refus des autorités de l'enregistrer en tant que média. Vous inquiétez-vous pour la liberté d'expression en Crimée, et en Russie en général ?
Pour moi c’était un signal très inquiétant quand j’ai appris que, sur quelques milliers de médias en Crimée, il n’y en a que 252 qui ont réussi à s’enregistrer conformément à la législation russe. Notre Conseil s’est adressé à l’instance de régulation des médias pour demander des explications et pour aider la chaîne ATR dans cette procédure.
Mikhail Fedotov, président du Conseil présidentiel russe pour les droits humains et la société civile.AFP PHOTO / NATALIA KOLESNIKOVA
Depuis un an que la guerre a commencé en Ukraine et que la Crimée a été annexée, la société russe connaît un mouvement de repli sur soi et un développement du nationalisme. Ces phénomènes inquiètent le Conseil présidentiel pour les droits humains et la société civile. Cette instance, créée en 1993, est chargée de conseiller le chef de l’Etat en matière de droits de l'homme et de respects des libertés publiques. Le président de cette instance, Mikhaïl Fedotov, dit ses inquiétudes devant les nombreux signes d’une radicalisation de la société civile russe.
RFI : Que pensez-vous des évolutions récentes que l’on observe dans la société russe ?
Mikhail Fedotov : Pour moi, la radicalisation des esprits constitue un très grand danger. La radicalisation ne favorise jamais la pacification et la stabilisation de la société, elle ne favorise pas la réalisation des droits humains. Je dirais que les droits de l’homme en sont la première victime. Notre loi contre l’extrémisme est faite de telle façon que des actions très diverses peuvent être considérées comme extrémistes, et notamment des actions qui sont très loin de la violence.
On peut dire que ces lois n’atteignent pas leur cible. Elles n’atteignent pas les extrémistes, elles frappent les gens respectueux des lois, les activistes de la société civile, qui défendent les droits de l’homme, qui défendent la nature. Et cela s’explique par le fait que les lois sont très mal faites.
En janvier, Les Echos évoquaient une « idéologie forteresse assiégée » pour décrire la Russie. Vous-même, vous avez mis en garde contre le nationalisme et la crainte de l'étranger. Avez-vous des inquiétudes à ce sujet ?
Cette image d’une forteresse assiégée est liée, justement, à la radicalisation de la société et des esprits. Et c’est pour cela que, lors de notre rencontre avec le président Poutine, en octobre dernier, nous avons évoqué la nécessité de la démilitarisation, de la déradicalisation de la société. Nous avons parlé de la guerre dans l’Ukraine voisine.
Mais les guerres, comme vous le savez, sont contagieuses. Et pour nous, il est important que cette guerre ne franchisse pas la frontière avec la Russie. Les guerres commencent dans la tête des gens. L’image de la forteresse assiégée signifie que nous sommes entourés d’ennemis, et donc que l’on doit se mobiliser. Mais pour quoi faire ? Pour se battre ? Mais si personne ne nous attaque, on va faire la guerre contre nous-mêmes ? C’est très dangereux.
Certaines ONG sont déclarées « agent de l'étranger » en Russie. Voyez-vous, à travers, cette mesure une volonté des autorités de contrôler la société civile ?
- Exclusivité RFI: pour Nadejda des Pussy Riot, «une personne seule peut mener un combat»
Cette loi sur les agents de l’étranger vise à identifier les ONG impliquées dans les activités politiques qui sont financées par l’étranger. Mais la loi est écrite de telle façon que n’importe quoi peut être considéré comme une activité politique.
Quand cette loi était encore en discussion, le conseil a donné un avis négatif et a proposé une série d’amendements. Le président a manifesté plusieurs fois son accord avec nous. Mais pour l’instant, malheureusement, ça n’a pas été mis en pratique.
Vous récemment rencontré la pilote ukrainienne Nadia Savtchenko, qui est incarcérée à Moscou, où elle est en grève de la faim depuis plus de 80 jours. Comment vous l'avez trouvée ? Avez-vous des informations sur une éventuelle modification de ses conditions de détentions ?
Nous avons déjà rencontré Nadejda Savtchenko plusieurs fois depuis qu’elle est en grève de la faim. Nous sommes tout d’abord préoccupés par son état de santé. Nous veillons à ce qu’elle reçoive des médicaments et la nourriture nécessaire pour la maintenir en vie.
Je dois vous faire remarquer que Nadia Savtchenko ne cherche pas à être graciée ou amnistiée. Non, elle espère que le procès aura lieu le plus vite possible, et qu'il prouvera qu’elle n’est pas impliquée dans le meurtre des journalistes russes.
- Russie: les ONG sous pression
Le groupe média ATR, la chaîne de télévision des Tatars de Crimée, a été contraint de cesser d’émettre le 1er avril dernier, après le refus des autorités de l'enregistrer en tant que média. Vous inquiétez-vous pour la liberté d'expression en Crimée, et en Russie en général ?
Pour moi c’était un signal très inquiétant quand j’ai appris que, sur quelques milliers de médias en Crimée, il n’y en a que 252 qui ont réussi à s’enregistrer conformément à la législation russe. Notre Conseil s’est adressé à l’instance de régulation des médias pour demander des explications et pour aider la chaîne ATR dans cette procédure.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Russie; alliance électorale des partis d'opposition de Nemtsov et de Navalny
[size=30]Russie: alliance électorale des partis d'opposition de Nemtsov et de Navalny[/size]
Deux partis marginalisés de l'opposition russe, celui de l'opposant assassiné Boris Nemtsov et la formation de l'ennemi juré de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, ont annoncé qu'ils allaient former une alliance en vue des élections législatives de 2016.
Dans un communiqué, le parti PRP Parnas de Boros Nemtsov et le Parti du Progrès de Navalny ont annoncé tard vendredi qu'ils unissaient leurs forces pour présenter des candidats communs aux élections locales en 2015 et aux législatives de l'année prochaine.
Les deux formations ont accusé dans un communiqué les autorités d'avoir , sous Vladimir Poutine ,mis en place un système autoritaire qui a anéanti l'opposition, détruit l' économie et plongé la Russie dans un conflit avec l' Ukraine.
"L'assassinat le 27 février de BORIS NEMTSOV au pied du Kremlin a clairement montré que l' Etat de droit n'existait plus", ont-ils estimé.
Les deux partis ont affirmé qu'ils formaient "une plate-forme commune qui rejette les mensonges, la corruption et l'agression, dans ce communiqué commun de M. Navalny et de l'ex- Premier ministre Mikhaïl Kassianov, co-dirigeant du parti de M. Nemtsov.
L'ancien oligarque et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, fondateur du mouvement Open Russia, a annoncé dans un communiqué " soutenir" l'alliance entre PRP-Parnas et le parti du Progrès.
"Open Russia est un mouvement social , nous ne pouvons donc pas présenter de listes aux élections mais nous soutenons les listes des candidats démocratiques", a-t-il indiqué sur son site internet.
Les locaux d'Open Russia, mouvement destiné à rassembler les forces pro- européennes en Russie,ont été perquisitionnés jeudi par la police, quelques minutes avant la séance annuelle de questions-réponses du président Vladimir Poutine.
D'après le mansat de perquisition, les forces de l'ordre avaient été informées que le mouvement préparait du matériel d'agitation " contenant des appels extrémistes" en amont d'une manifestation de l'opposition initialement prévue pour dimanche, mais à laquelle les autorités moscovites n'ont finalement pas donné leur feu vert.
Alexeï Navalny et Mikhaïl Kassianov ont affirmé s'attendre à ce que d'autres partis d'opposition les rejoignent.
Privée de toute influence politique depuis l' arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine il y a 15 ans, l'opposition russe n'est pas représentée à la Douma (parlement).
Boris Nemtsov, un ancien vice- Premier ministre, est le plus important opposant assassiné depuis que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir.
Les alliés de l'opposant ont accusé le Kremlin d'avoir eu une responsabilité dans son assassinat, mais les autorités ont démenti ces allégations et ont arrêté cinq suspects, originaires des républiques caucasiennes russes de Tchétchénie et d'Ingouchie.
Avocat et blogueur charismatique , M. Navalny, 38 ans, est pour sa part notamment connu pour sa dénonciation de la corruption des élites en Russie.
Accusé par les médias favorables au Kremlin d'être soutenu par l'Occident pour provoquer unchangement de régime en Russie, M. Navalny a été condamné à trois ans et demi de camp avec sursis pour détournements de fonds et a passé plusieurs mois assigné à domicile.
18/04/2015 18:14:51 - Moscou (AFP) - © 2015 AFP
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
C'est bien, mais je crains fort que ce ne soit pas suffisant, on sait pourquoi . . .
Re: Et en Russie !
C'est bien, mais je crains fort que ce ne soit pas suffisant, on sait pourquoi . . .
Bien sûr que c'est loin d'être suffisant, mais il faut bien un début! et l'on sait tous que UNIS on est plus fort que séparé chacun de son coté
En face, il y a une telle puissance et corruption qu'il faudra du temps ...
Les gouttes d'eau font des rus, qui font des ruisseaux, qui font des rivières qui font des fleuves ...
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
LE QUART D'HEURE DES BALTRINGUES:
La visite très opportune du PDG de Gazprom en Grèce
Le patron du géant gazier doit rencontrer ce mardi Alexis Tsipras pour «discuter de questions énergétiques». Des rumeurs font état d'un accord entre les deux pays pour la construction d'un gazoduc, qui permettrait à la Grèce d'obtenir des liquidités bienvenues.
La solution grecque passera-t-elle par la Russie? Le patron du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, rencontre ce mardi à Athènes le premier ministre Alexis Tsipras pour discuter de «questions énergétiques», a indiqué lundi le ministère grec de l'Environnement et de l'Energie. Cette visite intervient sur fond de rumeurs évoquant un projet d'accord entre Athènes et Moscou, couplé au versement d'une avance sur recettes, pour l'extension à la Grèce du projet de gazoduc «Turkish stream». Une manne financière qui serait bienvenue pour Athènes, toujours prise à la gorge par les remboursements successifs de ses prêts. Samedi, une source gouvernementale grecque avait indiqué à l'AFP qu'«un accord sur la construction du gazoduc sera signé mardi à Athènes avec une délégation russe de haut rang». Une annonce démentie par le Kremlin.
Le communiqué du ministère de l'Energie de lundi ne fait pas allusion à ce dossier, annonçant laconiquement la visite mardi du patron de l'entreprise publique russe Alexeï Miller qui doit rencontrer le ministre de l'Environnement Panagiotis Lafazanis puis le premier ministre grec. «Nous avons plusieurs questions énergétiques différentes à aborder comme le gazoduc mais aussi le prix du gaz», a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère, sans confirmer la signature d'un quelconque accord.
Gazprom a l'ambition de construire un nouveau gazoduc à destination de la frontière gréco-turque, qui doit compenser l'abandon du projet South Stream vers l'Union européenne, mais la Turquie et la Russie n'ont pas encore signé d'accord définitif sur ce projet. La Grèce s'est déclarée d'ores et déjà intéressée par une prolongation de ce tuyau sur son territoire. Lors de la récente visite à Moscou d'Alexis Tsipras, le gouvernement grec avait fait allusion à la possibilité de ce financement russe du projet de gazoduc. Mais l'expansion du géant russe pourrait être freinée par l'Union européenne, qui a engagé une procédure contre lui pour abus de position dominante.
Gazprom pourrait donc trouver dans la Grèce une alliée de circonstances contre l'Europe. Athènes est à court d'argent en raison du piétinement des négociations avec ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), sur le versement d'une dernière tranche dans le cadre du plan de d'assistance internationale dont elle bénéficie, d'un montant de 7,2 milliards d'euros. Aucune aide financière n'avait été demandée par Athènes lors de la récente visite d'Alexis Tsipras à Moscou, avait assuré le président russe Vladimir Poutine.
figaro
La visite très opportune du PDG de Gazprom en Grèce
Le patron du géant gazier doit rencontrer ce mardi Alexis Tsipras pour «discuter de questions énergétiques». Des rumeurs font état d'un accord entre les deux pays pour la construction d'un gazoduc, qui permettrait à la Grèce d'obtenir des liquidités bienvenues.
La solution grecque passera-t-elle par la Russie? Le patron du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, rencontre ce mardi à Athènes le premier ministre Alexis Tsipras pour discuter de «questions énergétiques», a indiqué lundi le ministère grec de l'Environnement et de l'Energie. Cette visite intervient sur fond de rumeurs évoquant un projet d'accord entre Athènes et Moscou, couplé au versement d'une avance sur recettes, pour l'extension à la Grèce du projet de gazoduc «Turkish stream». Une manne financière qui serait bienvenue pour Athènes, toujours prise à la gorge par les remboursements successifs de ses prêts. Samedi, une source gouvernementale grecque avait indiqué à l'AFP qu'«un accord sur la construction du gazoduc sera signé mardi à Athènes avec une délégation russe de haut rang». Une annonce démentie par le Kremlin.
Le communiqué du ministère de l'Energie de lundi ne fait pas allusion à ce dossier, annonçant laconiquement la visite mardi du patron de l'entreprise publique russe Alexeï Miller qui doit rencontrer le ministre de l'Environnement Panagiotis Lafazanis puis le premier ministre grec. «Nous avons plusieurs questions énergétiques différentes à aborder comme le gazoduc mais aussi le prix du gaz», a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère, sans confirmer la signature d'un quelconque accord.
Une compensation du projet South Stream
Gazprom a l'ambition de construire un nouveau gazoduc à destination de la frontière gréco-turque, qui doit compenser l'abandon du projet South Stream vers l'Union européenne, mais la Turquie et la Russie n'ont pas encore signé d'accord définitif sur ce projet. La Grèce s'est déclarée d'ores et déjà intéressée par une prolongation de ce tuyau sur son territoire. Lors de la récente visite à Moscou d'Alexis Tsipras, le gouvernement grec avait fait allusion à la possibilité de ce financement russe du projet de gazoduc. Mais l'expansion du géant russe pourrait être freinée par l'Union européenne, qui a engagé une procédure contre lui pour abus de position dominante.
Gazprom pourrait donc trouver dans la Grèce une alliée de circonstances contre l'Europe. Athènes est à court d'argent en raison du piétinement des négociations avec ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), sur le versement d'une dernière tranche dans le cadre du plan de d'assistance internationale dont elle bénéficie, d'un montant de 7,2 milliards d'euros. Aucune aide financière n'avait été demandée par Athènes lors de la récente visite d'Alexis Tsipras à Moscou, avait assuré le président russe Vladimir Poutine.
figaro
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Le ministre de la défense grec prend la position pro-russe et fait des déclarations ukrainophobes
Denys Kolesnyk / 4 days ago
Denys Kolesnyk / 4 days ago
Dans l’interview d’aujourd’hui à Gazeta.ru, le ministre de la défense grec Panos Kammenos a dit que le gouvernement ukrainien est « fasciste » et que la Russie a sauvé les Grecques ethniques qui résident en Crimée du « gouvernement fasciste ukrainien », en parlant de l’annexion russe de la péninsule ukrainienne de Crimée.
L’arrivé au pouvoir du parti de gauche radical « Syrisa » en Grèce en janvier 2015, a amené au pouvoir Alexis Tsipras et son équipe, qui a augmenté encore plus la position pro-russe de la Grèce.
Dans son interview, M. Kammenos appelle la Russie « frère de foi », dit que les sanctions de l’UE doivent être levées le plus vite possible et souligne la nécessité de la coopération avec la Russie, remerciant le Kremlin pour la libération des Grecques ethniques des « fascistes ukrainiens » en Crimée.
En répondant à la question concernant l’intérêt grec dans le règlement du « conflit ukrainien » il a répondu la chose suivante : « Oui, en effet, la population grecque en Crimée a souffert du gouvernement fasciste ukrainien, et la présence de troupes russes là-bas [en Crimée] a protégé les familles grecques qui y résident ».
« La population grecque en Crimée a toujours eu des connections étroites avec la population locale russophone. Hier, j’en ai parlé avec le patriarche Cyrille [de Moscou] – nous avons l’Eglise commune, nous croyons aux mêmes valeurs, et il était tout simplement impossible de ne pas protéger les Grecques du gouvernement fasciste ukrainien. » – a-t-il rajouté.
Jeudi dernier le ministre des affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier a parlé à propos des tentatives russes afin de semer la discorde entre les Etats-membres de l’Union européenne, il a déclaré: « Il est possible qu’il y’ait certaines tentatives de ce genre et qu’il y’en aura d’autres dans le futur. Il y a eu de telles tentatives et elles n’ont pas abouti ».
« Notre décision a été prise, donc je pense que la tentative de diviser l’Europe échouera. » – il a également ajouté.
Il semble que la Grèce n’a pas pris en considération la position de l’Allemagne et la vision d’une Union européenne « indivisée ».
Denys Kolesnyk
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
ET POUR FINIR DANS LE CONCERT DES BALTRINGUES:
La Russie connaît toujours une sévère panne de croissance
VIDÉO - Le premier ministre, Dmitri Medvedev, a évalué à «environ 2 %», la chute du PIB entre janvier et mars 2015. Une piètre performance qui s'explique notamment par l'imposition des sanctions occidentales et la chute des cours du pétrole.
La Russie est officiellement entrée en récession. Invité de la Douma, le parlement national, le premier ministre, Dmitri Medvedev, a évalué à «environ 2 %», la chute du PIB entre janvier et mars 2015. Une piètre performance qui s'explique notamment par l'imposition des sanctions occidentales et la chute des cours du pétrole. «Les tendances négatives se poursuivent cette année» a déclaré le chef du gouvernement, répétant néanmoins que cette crise ne ressemble en rien à celle, plus violente qui avait frappé le pays en 2008 et 2009. L'inflation, qui avoisine 17 % en moyenne, affecte les revenus de la population qui se plaint chaque jour de la valse des étiquettes dans les magasins. Au premier trimestre, la production industrielle a baissé de 0,4% selon les statistiques officielles.
Le gouvernement prévoit une chute de 3% du produit intérieur brut cette année, après une croissance de 0,6% l'an dernier. «Le pic de la crise est passé», explique pour sa part Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin est démenti par plusieurs experts qui ne voient pas - au mieux - une possible stabilisation de l'économie avant le second semestre 2015. Pour sa part, le Fonds monétaire international, dans ses prévisions de printemps, se montre plus pessimiste puisqu'il prévoit un recul de 3,8% du PIB cette année et de 1,1% l'an prochain. Pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, en 2001, et au-delà du contexte international (sanctions), la Russie est confrontée à une crise structurelle de croissance, constate Chris Waefer, patron du cabinet Macro Advisory. La consommation des ménages qui a toujours tiré l'économie russe, est aujourd'hui en panne.
La Russie connaît toujours une sévère panne de croissance
- Home ECONOMIE Conjoncture
- Par Pierre Avril
- Mis à jour le 21/04/2015 à 17:25
- Publié le 21/04/2015 à 17:14
VIDÉO - Le premier ministre, Dmitri Medvedev, a évalué à «environ 2 %», la chute du PIB entre janvier et mars 2015. Une piètre performance qui s'explique notamment par l'imposition des sanctions occidentales et la chute des cours du pétrole.
La Russie est officiellement entrée en récession. Invité de la Douma, le parlement national, le premier ministre, Dmitri Medvedev, a évalué à «environ 2 %», la chute du PIB entre janvier et mars 2015. Une piètre performance qui s'explique notamment par l'imposition des sanctions occidentales et la chute des cours du pétrole. «Les tendances négatives se poursuivent cette année» a déclaré le chef du gouvernement, répétant néanmoins que cette crise ne ressemble en rien à celle, plus violente qui avait frappé le pays en 2008 et 2009. L'inflation, qui avoisine 17 % en moyenne, affecte les revenus de la population qui se plaint chaque jour de la valse des étiquettes dans les magasins. Au premier trimestre, la production industrielle a baissé de 0,4% selon les statistiques officielles.
Le gouvernement prévoit une chute de 3% du produit intérieur brut cette année, après une croissance de 0,6% l'an dernier. «Le pic de la crise est passé», explique pour sa part Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin est démenti par plusieurs experts qui ne voient pas - au mieux - une possible stabilisation de l'économie avant le second semestre 2015. Pour sa part, le Fonds monétaire international, dans ses prévisions de printemps, se montre plus pessimiste puisqu'il prévoit un recul de 3,8% du PIB cette année et de 1,1% l'an prochain. Pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, en 2001, et au-delà du contexte international (sanctions), la Russie est confrontée à une crise structurelle de croissance, constate Chris Waefer, patron du cabinet Macro Advisory. La consommation des ménages qui a toujours tiré l'économie russe, est aujourd'hui en panne.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Dans son interview, M. Kammenos appelle la Russie « frère de foi », dit que les sanctions de l’UE doivent être levées le plus vite possible et souligne la nécessité de la coopération avec la Russie, remerciant le Kremlin pour la libération des Grecques ethniques des « fascistes ukrainiens » en Crimée.En répondant à la question concernant l’intérêt grec dans le règlement du « conflit ukrainien » il a répondu la chose suivante : « Oui, en effet, la population grecque en Crimée a souffert du gouvernement fasciste ukrainien, et la présence de troupes russes là-bas [en Crimée] a protégé les familles grecques qui y résident ».« La population grecque en Crimée a toujours eu des connections étroites avec la population locale russophone.
Le rigolo ! en 2013, la population grecque en crimée représentait 0.15% de la population totale.
De toute façon, aux prochaines élections en grèce, ces polichinels se feront virer !
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
Certes, c'est sûr!!! Mais pendant ce temps, ils peuvent faire des dégâts au vu du fonctionnement de l'UE!!! De toutes façon ils ont à peine la tête hors de l'eau, tous les 15 jours ils se demandent comment payer leurs échéances!!
On devrait sortir ces guignols de l'€ pour les laisser crever, on verra comment ils feront
On devrait sortir ces guignols de l'€ pour les laisser crever, on verra comment ils feront
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
ussie, Ukraine, Europe : une crise de coexistence
Par Dominique David, directeur exécutif de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et rédacteur en chef dePolitique étrangère
La crise ukrainienne est une crise européenne d’abord parce que l’Ukraine et la Russie se revendiquent de l’Europe, historique et géographique. Elle témoigne sans doute moins d’une volonté impériale de Moscou de reconquérir les territoires soviétiques perdus, que d’une coexistence mal organisée entre grands acteurs européen.
Les représentations géopolitiques réoccupent le devant de la scène, fantasmes et réalités à la fois. Moscou voit depuis plus de 20 ans un dynamique système euro-atlantique se rapprocher de ses frontières : système où lui est proposée une place marginale, ou qu’elle juge humiliante. Inversement, l’étrangeté russe (sociale, politique, culturelle même), les cahotements de la « transition », confortent nombre de représentations occidentales dans l’idée qu’un retour de menace est proche – désordre ou agressivité -, et qu’il faut donc contingenter cette Russie, l’enclaver, la maintenir ailleurs.
Alors que le discours dominant des dernières décennies se voulait dés-idéologisé, loin des cristallisations nationalistes qui sous-tendent toujours les représentations géopolitiques, les politiques disaient l’inverse, suivant sous des formes modernisées les traditionnelles logiques de puissance. Grande déception pour l’Union européenne : sa bonne volonté post-nationale pouvait être aussi interprétée, ou manipulée, comme une politique de puissance somme toute classique.
Dans ce croisement de logiques, Moscou a saisi comme une chance le désordre ukrainien produit par deux décennies de gouvernance surréaliste, qu’elle voyait se combiner à une nouvelle avancée du système euro-atlantique. La chance de donner un coup d’arrêt à ce qu’elle ressent depuis 20 ans comme l’entêtée négation de sa puissance. Moscou pouvait imaginer manifester, sans (trop de) frais, sa capacité de bloquer le système, bien davantage que son pouvoir de le contrôler. Par définition les crises maîtrisées n’existent pas, et la Russie s’est sans doute laissée entraîner. Prévue et organisée jusqu’à l’annexion de la Crimée, la dynamique échappe ensuite largement au contrôle russe. Il faudrait être bien sûr de l’ordre régnant en Russie, ou de celui qui régit l’est de l’Ukraine pour voir dans les événements de ces derniers mois une progression voulue, organisée et contrôlée par Moscou.
UNE NOUVELLE FRACTURE EUROPÉENNE ?
Au-delà des événements, le plus préoccupant est le glissement des perceptions des acteurs. L’image d’une Russie irrémédiablement impérialiste est de retour : rétive à la modernité démocratique, fondamentalement réactionnaire, encombrée de ses tsars et ses popes, le lien à l’extrême-droite éclairant sa vraie nature. A Moscou, l’image d’un Occident impérial et arrogant, irresponsable dans sa prétendue lutte contre l’islamisme, faible et divisé, irreligieux et décadent, fait les belles soirées des médias dominants.
Il n’y a guère que les idéologues pour penser les peuples unanimes. Pourtant, deux questions s’imposent ici. La Russie est-elle aussi unie qu’on le dit derrière l’hystérie nationaliste de ses dirigeants actuels, ou pourrait-elle se diviser - crise économique aidant ? Et le retour des représentations antagonistes amorce-t-il une nouvelle division du vieux continent ?
Bien des éléments expliquent l’adhésion massive de l’opinion russe aux politiques actuelles : le rôle de Vladimir Poutine dans le relèvement économique et juridique post Eltsine, le traditionnel sentiment obsidional, d’encerclement, du pays, les sentiments contradictoires que sa population et ses élites ont toujours entretenu à l’égard de l’Europe – fascination et sentiment de marginalité -, l’invraisemblable résilience dont fait preuve le peuple dans l’épreuve quelle qu’elle soit… Ils permettent de douter qu’à court terme une opposition politique puisse être structurante, et donc peser décisivement sur l’avenir du pays. Mais, plus profondément, ces mêmes éléments pourraient préluder à l’acceptation d’une nouvelle division en Europe.
Il y aurait bien, en Europe, eux et nous : n’est-ce pas ce que pensent beaucoup, sans toujours l’avouer, à l’ouest du continent ? Et les Russes n’éprouvent-ils pas au même moment la tentation d’une certaine autarcie politique, économique, morale ? Autarcie politique : la Russie devrait être gouvernée selon les concepts d’une démocratie particulière (la « démocratie souveraine » ?) Economique : l’immensité du territoire et des ressources russes peut laisser imaginer (à tort) une capacité de survie propre. Morale : hors même de l’idéologie eurasiste, nombre de Russes restent persuadés du caractère irréductible de la voie culturelle russe. La diminutio capitis infligée à l’arrogant Occident par le début du siècle – où sont les rêves de la décennie précédente ? – ne peut que les conforter. L’universalité occidentale n’aura dansé que peu d’étés.
RECONSTRUIRE UNE COEXISTENCE ?
Ce qui est en cause, c’est simplement l’unité mentale, la structure unitaire du continent européen. On expliquera que Moscou a violé le droit en annexant la Crimée, en intervenant à l’est de l’Ukraine – à raison. Mais le plus important est ailleurs, dans le vacillement de l’idée que le continent doit être un, doit et peut permettre la coexistence entre des intérêts divers, mais pas irréductiblement antagoniques. Si cette rupture se confirmait, elle serait capitale pour l’Europe et pour le monde. Pour l’Europe parce qu’aucun de ses grands acteurs n’a intérêt à une Russie se renfermant sur elle-même, ou s’enfonçant dans une profonde crise économique ; et la Russie ne peut souhaiter voir se fermer la porte d’un Occident qui figure, bon an mal an, un de ses horizons multiséculaires. Bien au-delà de l’Europe, une telle rupture aggraverait la désorganisation du monde en prise à la redéfinition des puissances. Nous allons certes vers une revalorisation des anciennes notions d’équilibre des forces, de concert des puissances. Mais il est souhaitable d’amortir ce mouvement de décomposition/recomposition de la puissance, et des valeurs. Une Russie s’éloignant de des valeurs, des références qu’elle avait fédérées dans l’idée de « maison commune », serait un échec manifeste de l’Occident, le plus grand depuis la liquidation de la bipolarité, avec des conséquences aujourd’hui incalculables.
QUELLE SORTIE DE CRISE ?
Et l’Ukraine dans tout cela ? Pour complexe que soit sa situation interne, pour extravagante qu’ait été sa gestion politique et économique depuis 1991, elle doit bien sûr demeurer une entité juridiquement souveraine. Etre souverain, c’est avoir la liberté de choisir son destin politique dans des circonstances et un environnement particuliers. La gouvernance interne du pays doit être adaptée à sa diversité, et à l’héritage du présent conflit, qui continuera à peser. Le statut international de l’Ukraine ne peut que tenir compte de la proximité russe, du poids russe, de l’héritage russe dans l’économie, la population, la culture même de l’Ukraine.
Le choix occidental doit garantir l’indépendance ukrainienne et l’intégrité de ses frontières, organiser et garantir des relations entre Kiev, Moscou et Bruxelles correspondant aux aspirations et aux intérêts de chacun. Dans un premier temps, il s’agit d’aider l’Ukraine à se gouverner elle-même. Non que le peuple ukrainien ait besoin de nous pour être libre ; mais il a besoin de nous pour liquider les reliefs de vingt ans de catastrophe gouvernementale.
Il s’agit donc d’aider l’Ukraine à se relever, tout en lui définissant un statut international acceptable par tous. Et, pour cela, de négocier, toujours négocier avec Moscou, tout en fixant les limites de la tolérance internationale : le découpage par la force d’un corridor terrestre entre la Russie et la Crimée serait, par exemple, inacceptable.
Les autres options – l’intégration accélérée de Kiev dans l’Otan, la livraison d’armes, l’expulsion de Moscou de processus internationaux essentiels comme le système de compensation interbancaire… - sont idéologiques et aventurées. Après plus de 20 années d’émiettement et de diffusion de conflits incontrôlables autour de l’Europe, comment peut-on encore proposer de transférer des armes dont nul ne sait où elles iraient, ni où elles finiraient ?
Au-delà de la nécessaire mobilisation de la France et de l’Allemagne, au plus fort de la crise et pour tenter de faire taire les armes, c’est bien l’Union européenne qui doit monter en première ligne. Elle seule dispose de la palette des moyens nécessaires - politiques, juridiques, économiques. Elle seule peut éviter une dévastatrice emprise américaine sur une crise que Washington interprète avec de vieilles grilles. Mais l’efficacité de l’UE, l’existence de sa manœuvre même, dépendent de son unité ; et celle-ci n’est pas acquise.
Une guerre des valeurs contre la Russie
Anders Fogh RASMUSSEN | OLJ
Les autorités russes ont récemment menacé de viser des missiles nucléaires sur des navires de guerre danois si le Danemark ralliait les rangs du bouclier de défense antimissile de l'Otan. Voilà évidemment une menace quelque peu provocatrice dirigée vers un pays qui n'a aucun motif d'attaquer la Russie. Mais qui reflète un facteur plus fondamental de la politique étrangère du Kremlin : une quête désespérée pour maintenir l'influence stratégique de la Russie à un moment où son autorité est contestée comme jamais.
Évidemment, les dirigeants de la Russie sont très au fait que le bouclier antimissile de l'Otan n'est pas du tout dirigé contre leur territoire. Dans le cadre de mes fonctions de secrétaire général de l'Otan de 2009 à 2014, j'ai maintes fois répété que le but était de défendre les membres de l'Alliance contre les menaces qui pourraient provenir de l'extérieur de la zone euro atlantique. Quiconque possède la moindre connaissance en physique et en génie, deux domaines où la Russie excelle, peut s'apercevoir que le système est conçu uniquement à cette fin.
Les menaces nucléaires de la Russie, envers le Danemark et les autres pays, sont le signe distinctif d'un pays affaibli sur le plan économique, démographique et politique. L'Otan n'a pas activement cherché à harceler la Russie, comme la propagande du Kremlin le laisse entendre. Le présent conflit entre la Russie et l'Occident, concentré sur la crise en Ukraine, est au cœur même d'un affrontement de valeurs.
Souvenons-nous de la façon dont le conflit s'est déclaré en Ukraine : des dizaines de milliers de citoyens ukrainiens de tous les pans de la société revendiquaient, par des manifestations essentiellement pacifiques, un accord d'association avec l'Union européenne. Personne n'a lancé d'appel prônant des pogroms pour expulser les locuteurs russes de l'Ukraine, même si le Kremlin prétend le contraire. Et rien dans l'accord ne sous-entendait que l'Ukraine joigne l'Otan.
Pourtant la Russie a réagi promptement et sans ménagement. Bien avant que les manifestations ne plongent le pays dans la violence, les autorités russes se sont mises à traiter les manifestants de néonazis, de radicaux et d'agents provocateurs. Viktor Ianoukovitch, le président déchu de l'Ukraine, venait à peine de quitter Kiev, que le président de la Russie Vladimir Poutine fomentait déjà l'annexion de la Crimée.
Non seulement l'intervention russe a grossièrement bafoué le droit international, elle contrevenait directement au leitmotiv de la Russie voulant qu'aucun pays n'ait le droit d'assurer sa sécurité aux dépens d'un autre. Les manifestants ukrainiens ont défilé pour s'opposer au gouvernement de l'Ukraine, et non à celui de la Russie. En fait, la notion même que l'Ukraine constituerait une menace militaire envers la Russie est tout à fait incohérente. Même si l'Ukraine était membre de l'Otan, un acte d'agression militaire contre la Russie serait un scénario plus qu'improbable, car il ne servirait aucun des intérêts des alliés.
Pour la Russie, la menace que représentaient les manifestants ukrainiens est d'ordre existentiel. En réclamant des changements, de la liberté et de la démocratie – au seuil même de la Russie –, les manifestants ont défié le modèle de Vladimir Poutine d'une « démocratie souveraine » dans laquelle le président élimine la moindre opposition, restreint la liberté de la presse et déclare ensuite à ses citoyens qu'ils ont le pouvoir de décider qui les dirigera. Le Kremlin craignait que si les attentes des Ukrainiens étaient comblées, les Russes ne se mettent à vouloir la même chose.
C'est ce qui explique pourquoi les dirigeants de la Russie se sont empressés de dépeindre les dirigeants de l'Ukraine comme issus de mouvements fascistes antirusses. Les États baltes ont été présentés pendant des années de la même manière comme des névrosés au pouvoir pour opprimer les citoyens d'origine russe. Et c'est aussi pour cette raison que l'UE y est décrite comme décadente, immorale et corrompue. Le Kremlin s'acharne à essayer de convaincre la population russe que la démocratie libérale est néfaste et que la vie est douce sous le règne de Poutine. Il faut, pour ce faire, répandre chez soi des faussetés accablantes, mais aussi semer la violence et l'instabilité chez ses voisins.
Devant une campagne massive de propagande russe, l'Occident doit continuer de se porter au secours de l'Ukraine, de la Géorgie et des membres de l'Otan comme l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Même si l'exercice sera douloureux, il faudra à tout prix maintenir – et, le cas échéant, durcir – les sanctions contre la Russie dans le but de consolider la première ligne de défense de l'Otan. Mais nous devons affronter la réalité que, finalement, il faudra sans doute payer le prix de notre défense.
Le plus grand atout de l'Occident est la démocratie ; c'est ce qui lui a permis d'assurer la paix pendant deux générations et de mettre un terme aux régimes communistes en Europe sans coup férir. Même si la démocratie libérale est un système imparfait, il demeure la meilleure défense contre l'extrémisme et l'intolérance et le plus grand promoteur du progrès humain.
Si l'Ouest laisse la Russie s'attaquer à ses voisins simplement parce que les Russes chercheraient alors à entreprendre des réformes, il enverra un message que les valeurs démocratiques ne valent pas la peine d'être défendues, ce qui porterait atteinte au modèle de prospérité et de liberté que l'Occident représente et que des sociétés dans le monde entier espèrent reproduire. Ce recul éliminerait non seulement le reliquat de l'autorité morale de l'occident, mais également la mission qui anime l'Otan.
En suivant cette voie, l'Occident porterait le flanc aux attaques de Poutine et à celle des agresseurs de même acabit. Ce serait aussi un affront à toutes ces personnes courageuses dans le monde entier qui ont constamment risqué leurs vies dans leur quête de liberté et de démocratie.
Personne ne sera dupe des maîtres de la désinformation du Kremlin. Le conflit en Ukraine ne gravite pas autour de l'Ukraine ni de la Russie, ou même de l'Otan. L'enjeu est la démocratie. L'Occident se doit d'agir en conséquence.
Par Dominique David, directeur exécutif de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et rédacteur en chef dePolitique étrangère
La crise ukrainienne est une crise européenne d’abord parce que l’Ukraine et la Russie se revendiquent de l’Europe, historique et géographique. Elle témoigne sans doute moins d’une volonté impériale de Moscou de reconquérir les territoires soviétiques perdus, que d’une coexistence mal organisée entre grands acteurs européen.
Les représentations géopolitiques réoccupent le devant de la scène, fantasmes et réalités à la fois. Moscou voit depuis plus de 20 ans un dynamique système euro-atlantique se rapprocher de ses frontières : système où lui est proposée une place marginale, ou qu’elle juge humiliante. Inversement, l’étrangeté russe (sociale, politique, culturelle même), les cahotements de la « transition », confortent nombre de représentations occidentales dans l’idée qu’un retour de menace est proche – désordre ou agressivité -, et qu’il faut donc contingenter cette Russie, l’enclaver, la maintenir ailleurs.
Alors que le discours dominant des dernières décennies se voulait dés-idéologisé, loin des cristallisations nationalistes qui sous-tendent toujours les représentations géopolitiques, les politiques disaient l’inverse, suivant sous des formes modernisées les traditionnelles logiques de puissance. Grande déception pour l’Union européenne : sa bonne volonté post-nationale pouvait être aussi interprétée, ou manipulée, comme une politique de puissance somme toute classique.
Dans ce croisement de logiques, Moscou a saisi comme une chance le désordre ukrainien produit par deux décennies de gouvernance surréaliste, qu’elle voyait se combiner à une nouvelle avancée du système euro-atlantique. La chance de donner un coup d’arrêt à ce qu’elle ressent depuis 20 ans comme l’entêtée négation de sa puissance. Moscou pouvait imaginer manifester, sans (trop de) frais, sa capacité de bloquer le système, bien davantage que son pouvoir de le contrôler. Par définition les crises maîtrisées n’existent pas, et la Russie s’est sans doute laissée entraîner. Prévue et organisée jusqu’à l’annexion de la Crimée, la dynamique échappe ensuite largement au contrôle russe. Il faudrait être bien sûr de l’ordre régnant en Russie, ou de celui qui régit l’est de l’Ukraine pour voir dans les événements de ces derniers mois une progression voulue, organisée et contrôlée par Moscou.
UNE NOUVELLE FRACTURE EUROPÉENNE ?
Au-delà des événements, le plus préoccupant est le glissement des perceptions des acteurs. L’image d’une Russie irrémédiablement impérialiste est de retour : rétive à la modernité démocratique, fondamentalement réactionnaire, encombrée de ses tsars et ses popes, le lien à l’extrême-droite éclairant sa vraie nature. A Moscou, l’image d’un Occident impérial et arrogant, irresponsable dans sa prétendue lutte contre l’islamisme, faible et divisé, irreligieux et décadent, fait les belles soirées des médias dominants.
Il n’y a guère que les idéologues pour penser les peuples unanimes. Pourtant, deux questions s’imposent ici. La Russie est-elle aussi unie qu’on le dit derrière l’hystérie nationaliste de ses dirigeants actuels, ou pourrait-elle se diviser - crise économique aidant ? Et le retour des représentations antagonistes amorce-t-il une nouvelle division du vieux continent ?
Bien des éléments expliquent l’adhésion massive de l’opinion russe aux politiques actuelles : le rôle de Vladimir Poutine dans le relèvement économique et juridique post Eltsine, le traditionnel sentiment obsidional, d’encerclement, du pays, les sentiments contradictoires que sa population et ses élites ont toujours entretenu à l’égard de l’Europe – fascination et sentiment de marginalité -, l’invraisemblable résilience dont fait preuve le peuple dans l’épreuve quelle qu’elle soit… Ils permettent de douter qu’à court terme une opposition politique puisse être structurante, et donc peser décisivement sur l’avenir du pays. Mais, plus profondément, ces mêmes éléments pourraient préluder à l’acceptation d’une nouvelle division en Europe.
Il y aurait bien, en Europe, eux et nous : n’est-ce pas ce que pensent beaucoup, sans toujours l’avouer, à l’ouest du continent ? Et les Russes n’éprouvent-ils pas au même moment la tentation d’une certaine autarcie politique, économique, morale ? Autarcie politique : la Russie devrait être gouvernée selon les concepts d’une démocratie particulière (la « démocratie souveraine » ?) Economique : l’immensité du territoire et des ressources russes peut laisser imaginer (à tort) une capacité de survie propre. Morale : hors même de l’idéologie eurasiste, nombre de Russes restent persuadés du caractère irréductible de la voie culturelle russe. La diminutio capitis infligée à l’arrogant Occident par le début du siècle – où sont les rêves de la décennie précédente ? – ne peut que les conforter. L’universalité occidentale n’aura dansé que peu d’étés.
RECONSTRUIRE UNE COEXISTENCE ?
Ce qui est en cause, c’est simplement l’unité mentale, la structure unitaire du continent européen. On expliquera que Moscou a violé le droit en annexant la Crimée, en intervenant à l’est de l’Ukraine – à raison. Mais le plus important est ailleurs, dans le vacillement de l’idée que le continent doit être un, doit et peut permettre la coexistence entre des intérêts divers, mais pas irréductiblement antagoniques. Si cette rupture se confirmait, elle serait capitale pour l’Europe et pour le monde. Pour l’Europe parce qu’aucun de ses grands acteurs n’a intérêt à une Russie se renfermant sur elle-même, ou s’enfonçant dans une profonde crise économique ; et la Russie ne peut souhaiter voir se fermer la porte d’un Occident qui figure, bon an mal an, un de ses horizons multiséculaires. Bien au-delà de l’Europe, une telle rupture aggraverait la désorganisation du monde en prise à la redéfinition des puissances. Nous allons certes vers une revalorisation des anciennes notions d’équilibre des forces, de concert des puissances. Mais il est souhaitable d’amortir ce mouvement de décomposition/recomposition de la puissance, et des valeurs. Une Russie s’éloignant de des valeurs, des références qu’elle avait fédérées dans l’idée de « maison commune », serait un échec manifeste de l’Occident, le plus grand depuis la liquidation de la bipolarité, avec des conséquences aujourd’hui incalculables.
QUELLE SORTIE DE CRISE ?
Et l’Ukraine dans tout cela ? Pour complexe que soit sa situation interne, pour extravagante qu’ait été sa gestion politique et économique depuis 1991, elle doit bien sûr demeurer une entité juridiquement souveraine. Etre souverain, c’est avoir la liberté de choisir son destin politique dans des circonstances et un environnement particuliers. La gouvernance interne du pays doit être adaptée à sa diversité, et à l’héritage du présent conflit, qui continuera à peser. Le statut international de l’Ukraine ne peut que tenir compte de la proximité russe, du poids russe, de l’héritage russe dans l’économie, la population, la culture même de l’Ukraine.
Le choix occidental doit garantir l’indépendance ukrainienne et l’intégrité de ses frontières, organiser et garantir des relations entre Kiev, Moscou et Bruxelles correspondant aux aspirations et aux intérêts de chacun. Dans un premier temps, il s’agit d’aider l’Ukraine à se gouverner elle-même. Non que le peuple ukrainien ait besoin de nous pour être libre ; mais il a besoin de nous pour liquider les reliefs de vingt ans de catastrophe gouvernementale.
Il s’agit donc d’aider l’Ukraine à se relever, tout en lui définissant un statut international acceptable par tous. Et, pour cela, de négocier, toujours négocier avec Moscou, tout en fixant les limites de la tolérance internationale : le découpage par la force d’un corridor terrestre entre la Russie et la Crimée serait, par exemple, inacceptable.
Les autres options – l’intégration accélérée de Kiev dans l’Otan, la livraison d’armes, l’expulsion de Moscou de processus internationaux essentiels comme le système de compensation interbancaire… - sont idéologiques et aventurées. Après plus de 20 années d’émiettement et de diffusion de conflits incontrôlables autour de l’Europe, comment peut-on encore proposer de transférer des armes dont nul ne sait où elles iraient, ni où elles finiraient ?
Au-delà de la nécessaire mobilisation de la France et de l’Allemagne, au plus fort de la crise et pour tenter de faire taire les armes, c’est bien l’Union européenne qui doit monter en première ligne. Elle seule dispose de la palette des moyens nécessaires - politiques, juridiques, économiques. Elle seule peut éviter une dévastatrice emprise américaine sur une crise que Washington interprète avec de vieilles grilles. Mais l’efficacité de l’UE, l’existence de sa manœuvre même, dépendent de son unité ; et celle-ci n’est pas acquise.
Une guerre des valeurs contre la Russie
Anders Fogh RASMUSSEN | OLJ
Les autorités russes ont récemment menacé de viser des missiles nucléaires sur des navires de guerre danois si le Danemark ralliait les rangs du bouclier de défense antimissile de l'Otan. Voilà évidemment une menace quelque peu provocatrice dirigée vers un pays qui n'a aucun motif d'attaquer la Russie. Mais qui reflète un facteur plus fondamental de la politique étrangère du Kremlin : une quête désespérée pour maintenir l'influence stratégique de la Russie à un moment où son autorité est contestée comme jamais.
Évidemment, les dirigeants de la Russie sont très au fait que le bouclier antimissile de l'Otan n'est pas du tout dirigé contre leur territoire. Dans le cadre de mes fonctions de secrétaire général de l'Otan de 2009 à 2014, j'ai maintes fois répété que le but était de défendre les membres de l'Alliance contre les menaces qui pourraient provenir de l'extérieur de la zone euro atlantique. Quiconque possède la moindre connaissance en physique et en génie, deux domaines où la Russie excelle, peut s'apercevoir que le système est conçu uniquement à cette fin.
Les menaces nucléaires de la Russie, envers le Danemark et les autres pays, sont le signe distinctif d'un pays affaibli sur le plan économique, démographique et politique. L'Otan n'a pas activement cherché à harceler la Russie, comme la propagande du Kremlin le laisse entendre. Le présent conflit entre la Russie et l'Occident, concentré sur la crise en Ukraine, est au cœur même d'un affrontement de valeurs.
Souvenons-nous de la façon dont le conflit s'est déclaré en Ukraine : des dizaines de milliers de citoyens ukrainiens de tous les pans de la société revendiquaient, par des manifestations essentiellement pacifiques, un accord d'association avec l'Union européenne. Personne n'a lancé d'appel prônant des pogroms pour expulser les locuteurs russes de l'Ukraine, même si le Kremlin prétend le contraire. Et rien dans l'accord ne sous-entendait que l'Ukraine joigne l'Otan.
Pourtant la Russie a réagi promptement et sans ménagement. Bien avant que les manifestations ne plongent le pays dans la violence, les autorités russes se sont mises à traiter les manifestants de néonazis, de radicaux et d'agents provocateurs. Viktor Ianoukovitch, le président déchu de l'Ukraine, venait à peine de quitter Kiev, que le président de la Russie Vladimir Poutine fomentait déjà l'annexion de la Crimée.
Non seulement l'intervention russe a grossièrement bafoué le droit international, elle contrevenait directement au leitmotiv de la Russie voulant qu'aucun pays n'ait le droit d'assurer sa sécurité aux dépens d'un autre. Les manifestants ukrainiens ont défilé pour s'opposer au gouvernement de l'Ukraine, et non à celui de la Russie. En fait, la notion même que l'Ukraine constituerait une menace militaire envers la Russie est tout à fait incohérente. Même si l'Ukraine était membre de l'Otan, un acte d'agression militaire contre la Russie serait un scénario plus qu'improbable, car il ne servirait aucun des intérêts des alliés.
Pour la Russie, la menace que représentaient les manifestants ukrainiens est d'ordre existentiel. En réclamant des changements, de la liberté et de la démocratie – au seuil même de la Russie –, les manifestants ont défié le modèle de Vladimir Poutine d'une « démocratie souveraine » dans laquelle le président élimine la moindre opposition, restreint la liberté de la presse et déclare ensuite à ses citoyens qu'ils ont le pouvoir de décider qui les dirigera. Le Kremlin craignait que si les attentes des Ukrainiens étaient comblées, les Russes ne se mettent à vouloir la même chose.
C'est ce qui explique pourquoi les dirigeants de la Russie se sont empressés de dépeindre les dirigeants de l'Ukraine comme issus de mouvements fascistes antirusses. Les États baltes ont été présentés pendant des années de la même manière comme des névrosés au pouvoir pour opprimer les citoyens d'origine russe. Et c'est aussi pour cette raison que l'UE y est décrite comme décadente, immorale et corrompue. Le Kremlin s'acharne à essayer de convaincre la population russe que la démocratie libérale est néfaste et que la vie est douce sous le règne de Poutine. Il faut, pour ce faire, répandre chez soi des faussetés accablantes, mais aussi semer la violence et l'instabilité chez ses voisins.
Devant une campagne massive de propagande russe, l'Occident doit continuer de se porter au secours de l'Ukraine, de la Géorgie et des membres de l'Otan comme l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Même si l'exercice sera douloureux, il faudra à tout prix maintenir – et, le cas échéant, durcir – les sanctions contre la Russie dans le but de consolider la première ligne de défense de l'Otan. Mais nous devons affronter la réalité que, finalement, il faudra sans doute payer le prix de notre défense.
Le plus grand atout de l'Occident est la démocratie ; c'est ce qui lui a permis d'assurer la paix pendant deux générations et de mettre un terme aux régimes communistes en Europe sans coup férir. Même si la démocratie libérale est un système imparfait, il demeure la meilleure défense contre l'extrémisme et l'intolérance et le plus grand promoteur du progrès humain.
Si l'Ouest laisse la Russie s'attaquer à ses voisins simplement parce que les Russes chercheraient alors à entreprendre des réformes, il enverra un message que les valeurs démocratiques ne valent pas la peine d'être défendues, ce qui porterait atteinte au modèle de prospérité et de liberté que l'Occident représente et que des sociétés dans le monde entier espèrent reproduire. Ce recul éliminerait non seulement le reliquat de l'autorité morale de l'occident, mais également la mission qui anime l'Otan.
En suivant cette voie, l'Occident porterait le flanc aux attaques de Poutine et à celle des agresseurs de même acabit. Ce serait aussi un affront à toutes ces personnes courageuses dans le monde entier qui ont constamment risqué leurs vies dans leur quête de liberté et de démocratie.
Personne ne sera dupe des maîtres de la désinformation du Kremlin. Le conflit en Ukraine ne gravite pas autour de l'Ukraine ni de la Russie, ou même de l'Otan. L'enjeu est la démocratie. L'Occident se doit d'agir en conséquence.
Re: Et en Russie !
Avis personnel : articles très pertinents, mesurés et sérieusement argumentés. Je souscris entièrement !
Sur l'opportunité des Russes à reconquérir la Crimée, nous connaissons tous le contexte politico/national (ethnique) et le contrôle stratégique de Sevastopol. Je vais ajouter une dimension que je n'avais pas intégré suffisamment, celui du (re)contrôle des industries d'armement INDISPENSABLES à la Russie et situées en Ukraine. Excellent article de Tarkan publié sur le forum dernièrement
Sur l'opportunité des Russes à reconquérir la Crimée, nous connaissons tous le contexte politico/national (ethnique) et le contrôle stratégique de Sevastopol. Je vais ajouter une dimension que je n'avais pas intégré suffisamment, celui du (re)contrôle des industries d'armement INDISPENSABLES à la Russie et situées en Ukraine. Excellent article de Tarkan publié sur le forum dernièrement
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
La Pologne a refusé l'entrée aux "Loups de la Nuit" le gang des motards nationalo-communistes proches de Poutine qui voulaient rejouer " l'offensive victorieuse de l'Armée Rouge de Moscou à Berlin" 70 ans après.
Bien joué les Polonais
Laissez-les crever de faim à la frontière Biélorusse ces connards !!!
S'ils arrivent malgré tout à franchir la frontière, les clubs de motards polonais ont promis "de leur faire la peau" j'attend la suite avec délectation
Bien joué les Polonais
Laissez-les crever de faim à la frontière Biélorusse ces connards !!!
S'ils arrivent malgré tout à franchir la frontière, les clubs de motards polonais ont promis "de leur faire la peau" j'attend la suite avec délectation
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Page 35 sur 40 • 1 ... 19 ... 34, 35, 36 ... 40
Sujets similaires
» La Russie à la Cour Internationale de Justice
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
Page 35 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum