Et en Russie !
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Point de vue. Russie : Après Nemtsov
Des manifestations, souvent festives et d'une ampleur jamais vue depuis le début des années 1990, se sont multipliées en Russie, il y a un peu plus de trois ans.
L'assassinat, le 27 février, de Boris Nemtsov, ancien vice-premier ministre de Russie et coprésident du parti Parnas (Parti de la liberté du peuple), oblige à un bilan : depuis la réélection de Vladimir Poutine, des personnalités talentueuses de l'opposition ont été réduites au silence, et la société russe avec elles.
Garry Kasparov, champion d'échecs, qui avait tenté en vain de se présenter à la présidentielle, a émigré : il ne se sentait plus en sécurité en Russie. Mikhaïl Khodorkovski a été extrait du camp où il croupissait, et expédié en Occident. Sergueï Oudaltsov, chef de file de l'extrême gauche, est en prison : il a été condamné à quatre ans et demi de camp pour « organisation de troubles massifs ». Alexeï Navalny, libéral qui démontre la corruption des élites, est sous le coup d'une peine de trois ans et demi avec sursis et il a été condamné, le 20 février, à quinze jours de prison pour avoir, comme Boris Nemtsov, distribué des tracts appelant à manifester, le 1er mars, contre la crise et la guerre.
Parallèlement, des lois liberticides intimidantes se sont multipliées ; des ONG ont été qualifiées d'« agents de l'étranger » ; des manifestants ont été condamnés à des peines allant jusqu'à quatre ans et demi de camp ; la propagande s'est faite de plus en plus agressive, tout comme les attaques contre les représentants de l'opposition. Le tournant autoritaire est net, et la Russie, désormais confrontée à une sérieuse crise économique multifactorielle, s'est engagée dans une « guerre hybride » contre l'Ukraine.
« Les démocrates russes méritent notre soutien »
L'assassinat de Boris Nemtsov a été un choc pour les démocrates. La peur est là : le journaliste Sergueï Parkhomenko, qui lutte contre l'oubli des répressions staliniennes et le plagiat académique, a signalé à la police avoir reçu des menaces de mort. Un inconnu a glissé à la journaliste Ksénia Sobtchak qu'elle serait « la suivante ». Vladimir Milov, président du parti Choix démocratique, appelle à ne pas céder à la panique et à ne pas quitter le pays. Pour lui qui accuse les services secrets russes d'être responsables du meurtre de Nemtsov, l'opposition doit, plus que jamais, « se présenter comme une alternative claire et solide ».
Il semble pourtant n'y avoir plus d'autres issues que la soumission, l'exil ou une révolution qui serait, dans les meilleurs des cas, « de velours » ou « de palais ». Envers et malgré tout, Ilya Iachine, l'un des jeunes dirigeants de Parnas, annonce que le rapport que Nemtsov préparait sur la présence des troupes russes en Ukraine sortira. Une « marche de la colère et de la dignité » est annoncée à Moscou pour le 19 avril. Son appellation renvoie directement au Maïdan ukrainien qui s'est voulu la « révolution de la dignité ». Courageux face aux intimidations, les démocrates russes méritent notre soutien.
(1) Auteure, entre autres, des Ingénieurs des âmes en chef (éd. Belin).
Vladimir Poutine en 5 coups d'éclat
Au cours de ses quinze années au pouvoir, le président russe a marqué les esprits par des décisions ou attitudes singulières. Tour d'horizon de son style parfois surprenant.
«Buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes»
Début août 1999, l'armée russe intervient dans le Caucase pour repousser un groupe d'extrémistes islamistes venu de Tchétchénie, qui occupent quatre villages au sud du Daghestan. À la suite d'une succession d'attentats meurtriers en Russie fin août, attribués par le pouvoir russe aux Tchétchènes, Vladimir Poutine premier ministre, fait bombarder la ville de Grosny pour la première fois le 5 septembre. Et veut «buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes!». Les bombardements s'intensifient à la fin du mois de septembre. Début octobre, les troupes russes pénètrent sur le territoire Tchéchène. Vladimir Poutine ne parle pas de guerre préférant le terme d'«opération antiterroriste». Cette deuxième guerre de Tchétchénie dure dix ans et des milliers de morts. Poutine farouche défenseur de l'intégrité du territoire de la Fédération de Russie, ne reconnait pas les accords de 1994 qui donnèrent en 1996 l'indépendance à la Tchétchénie. Il utilise le conflit pour assoir son autorité et reprendre le contrôle de la Tchétchénie. Et imposer son style: fermeté et inflexibilité.
«Il est impossible de mettre la Russie à genoux»
Le 23 octobre 2002, une prise d'otages a lieu dans un théâtre de Moscou. 700 personnes sont retenues par un commandant tchétchène. Poutine ne cède pas face aux terroristes. Il ordonne le 26 octobre 2002 l'assaut des Forces Spéciales russes, qui utilisent un gaz toxique foudroyant. Et déclare le soir même, lors d'une allocution télévisée: «nous avons prouvé qu'il est impossible de mettre la Russie à genoux». Le bilan de cette démonstration de force est lourd. 130 morts.
Poutine coupe le gaz à l'Ukraine
«La guerre du gaz» débute en 2005 lorsque la Russie veut imposer à l'Ukraine une hausse de tarifs pour 2006, soit le prix de vente appliqué aux clients ouest-européens. Autre alternative proposée: céder 50% de son réseau de gazoducs. Conditions jugées inacceptables par le nouveau président ukrainien, Viktor Iouchtchenko. Le 1er janvier 2006, en pleine période hivernale, la Russie réduit les livraisons de gaz en direction de l'Ukraine, mais sans changer le volume du gaz destiné à l'Europe, transitant par le territoire ukrainien. L'Ukraine est accusée de prélever du gaz en transit vers l'Europe de l'Ouest. Un accord est finalement trouvé dans la nuit du 3 au 4 janvier 2006. En janvier 2009, Poutine à nouveau en conflit avec l'Ukraine sur les prix, cesse d'approvisionner en gaz son voisin et par la même l'Europe.
Une lutte acharnée contre ses opposants
Vladimir Poutine adepte d'un pouvoir autoritaire, mène une campagne répressive contre tout opposant politique. Par le harcèlement, l'intimidation, l'emprisonnement, la mort, l'exil forcé, ou des lois répressives. Lors d'un meeting de campagne le 21 novembre 2007 à Moscou, Vladimir Poutine attaque ses opposants politiques qu'il accuse d'être subventionnés par l'étranger: «Les opposants sont comme des chacals devant les ambassades étrangères». De nombreux emprisonnements abusifs, assassinats politiques ou morts suspectes sont à dénombrer sous la présidence de Poutine. Parmi ceux-ci: Mikhaïl Khodorkovski, ex-oligarque milliardaire et ancien PDG de la compagnie pétrolière Ioukos emprisonné 10 ans (2003-2013); Valeri Ivanov, journaliste d'investigation assassiné en avril 2002, tout comme sa consœur Anna Politkosvskaïa en octobre 2006; Alexandre Litvinenko, ancien officier du KGB empoisonné au polonium dans un hôtel de Londres en novembre de la même année; Stanislav Markelov, avocat spécialiste des droits de l'homme tué en janvier 2009; Boris Nemtsov, homme politique et pilier de l'opposition libérale est abattu en février 2015.
Un maître dans l'art de se mettre en scène
Vladimir Poutine ferme à clef un collier GPS sur un tigre le 31 août 2008. Crédits photo : Alexei Druzhinin/AP
Vladimir Poutine cultive l'image de leader fort et viril devant les caméras et objectifs. Donnant volontiers l'image d'un sportif accompli. Officiellement ceinture noire de judo (8e dan sur 12), il pose pour les photographes à de nombreuses reprises en kimono sur un tatami. Pendant ses vacances estivales, il se présente proche de la nature. En août 2007, Vladimir Poutine est photographié torse nu, pêchant dans une rivière de Sibérie ou montant à cheval. L'été suivant il aide un scientifique à placer un collier GPS autour d'un tigre. Sur des clichés du mois d'août 2009, il nage dans un lac de Sibérie et apparait dans un mini sous-marin en plongée dans le lac Baïkal. Sans oublier les photos de Poutine pilotant un bombardier d'eau (2010), visant avec un harpon une baleine grise dans le cadre d'une mission scientifique en mer du Japon (2010), volant en delta- plane à moteur et servant de guide aux grues de Sibérie (2012) ou bien encore participant à un match de hockey-sur-glace (2014) qui ont fait le tour du monde.
Des manifestations, souvent festives et d'une ampleur jamais vue depuis le début des années 1990, se sont multipliées en Russie, il y a un peu plus de trois ans.
Leurs participants contestaient la volonté de Vladimir Poutine de redevenir président et s'indignaient des falsifications constatées aux législatives de décembre 2011, puis aux présidentielles du 4 mars 2012.
L'assassinat, le 27 février, de Boris Nemtsov, ancien vice-premier ministre de Russie et coprésident du parti Parnas (Parti de la liberté du peuple), oblige à un bilan : depuis la réélection de Vladimir Poutine, des personnalités talentueuses de l'opposition ont été réduites au silence, et la société russe avec elles.
Garry Kasparov, champion d'échecs, qui avait tenté en vain de se présenter à la présidentielle, a émigré : il ne se sentait plus en sécurité en Russie. Mikhaïl Khodorkovski a été extrait du camp où il croupissait, et expédié en Occident. Sergueï Oudaltsov, chef de file de l'extrême gauche, est en prison : il a été condamné à quatre ans et demi de camp pour « organisation de troubles massifs ». Alexeï Navalny, libéral qui démontre la corruption des élites, est sous le coup d'une peine de trois ans et demi avec sursis et il a été condamné, le 20 février, à quinze jours de prison pour avoir, comme Boris Nemtsov, distribué des tracts appelant à manifester, le 1er mars, contre la crise et la guerre.
Parallèlement, des lois liberticides intimidantes se sont multipliées ; des ONG ont été qualifiées d'« agents de l'étranger » ; des manifestants ont été condamnés à des peines allant jusqu'à quatre ans et demi de camp ; la propagande s'est faite de plus en plus agressive, tout comme les attaques contre les représentants de l'opposition. Le tournant autoritaire est net, et la Russie, désormais confrontée à une sérieuse crise économique multifactorielle, s'est engagée dans une « guerre hybride » contre l'Ukraine.
« Les démocrates russes méritent notre soutien »
L'assassinat de Boris Nemtsov a été un choc pour les démocrates. La peur est là : le journaliste Sergueï Parkhomenko, qui lutte contre l'oubli des répressions staliniennes et le plagiat académique, a signalé à la police avoir reçu des menaces de mort. Un inconnu a glissé à la journaliste Ksénia Sobtchak qu'elle serait « la suivante ». Vladimir Milov, président du parti Choix démocratique, appelle à ne pas céder à la panique et à ne pas quitter le pays. Pour lui qui accuse les services secrets russes d'être responsables du meurtre de Nemtsov, l'opposition doit, plus que jamais, « se présenter comme une alternative claire et solide ».
Il semble pourtant n'y avoir plus d'autres issues que la soumission, l'exil ou une révolution qui serait, dans les meilleurs des cas, « de velours » ou « de palais ». Envers et malgré tout, Ilya Iachine, l'un des jeunes dirigeants de Parnas, annonce que le rapport que Nemtsov préparait sur la présence des troupes russes en Ukraine sortira. Une « marche de la colère et de la dignité » est annoncée à Moscou pour le 19 avril. Son appellation renvoie directement au Maïdan ukrainien qui s'est voulu la « révolution de la dignité ». Courageux face aux intimidations, les démocrates russes méritent notre soutien.
(1) Auteure, entre autres, des Ingénieurs des âmes en chef (éd. Belin).
Vladimir Poutine en 5 coups d'éclat
Au cours de ses quinze années au pouvoir, le président russe a marqué les esprits par des décisions ou attitudes singulières. Tour d'horizon de son style parfois surprenant.
«Buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes»
Début août 1999, l'armée russe intervient dans le Caucase pour repousser un groupe d'extrémistes islamistes venu de Tchétchénie, qui occupent quatre villages au sud du Daghestan. À la suite d'une succession d'attentats meurtriers en Russie fin août, attribués par le pouvoir russe aux Tchétchènes, Vladimir Poutine premier ministre, fait bombarder la ville de Grosny pour la première fois le 5 septembre. Et veut «buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes!». Les bombardements s'intensifient à la fin du mois de septembre. Début octobre, les troupes russes pénètrent sur le territoire Tchéchène. Vladimir Poutine ne parle pas de guerre préférant le terme d'«opération antiterroriste». Cette deuxième guerre de Tchétchénie dure dix ans et des milliers de morts. Poutine farouche défenseur de l'intégrité du territoire de la Fédération de Russie, ne reconnait pas les accords de 1994 qui donnèrent en 1996 l'indépendance à la Tchétchénie. Il utilise le conflit pour assoir son autorité et reprendre le contrôle de la Tchétchénie. Et imposer son style: fermeté et inflexibilité.
«Il est impossible de mettre la Russie à genoux»
Le 23 octobre 2002, une prise d'otages a lieu dans un théâtre de Moscou. 700 personnes sont retenues par un commandant tchétchène. Poutine ne cède pas face aux terroristes. Il ordonne le 26 octobre 2002 l'assaut des Forces Spéciales russes, qui utilisent un gaz toxique foudroyant. Et déclare le soir même, lors d'une allocution télévisée: «nous avons prouvé qu'il est impossible de mettre la Russie à genoux». Le bilan de cette démonstration de force est lourd. 130 morts.
Poutine coupe le gaz à l'Ukraine
«La guerre du gaz» débute en 2005 lorsque la Russie veut imposer à l'Ukraine une hausse de tarifs pour 2006, soit le prix de vente appliqué aux clients ouest-européens. Autre alternative proposée: céder 50% de son réseau de gazoducs. Conditions jugées inacceptables par le nouveau président ukrainien, Viktor Iouchtchenko. Le 1er janvier 2006, en pleine période hivernale, la Russie réduit les livraisons de gaz en direction de l'Ukraine, mais sans changer le volume du gaz destiné à l'Europe, transitant par le territoire ukrainien. L'Ukraine est accusée de prélever du gaz en transit vers l'Europe de l'Ouest. Un accord est finalement trouvé dans la nuit du 3 au 4 janvier 2006. En janvier 2009, Poutine à nouveau en conflit avec l'Ukraine sur les prix, cesse d'approvisionner en gaz son voisin et par la même l'Europe.
Une lutte acharnée contre ses opposants
Vladimir Poutine adepte d'un pouvoir autoritaire, mène une campagne répressive contre tout opposant politique. Par le harcèlement, l'intimidation, l'emprisonnement, la mort, l'exil forcé, ou des lois répressives. Lors d'un meeting de campagne le 21 novembre 2007 à Moscou, Vladimir Poutine attaque ses opposants politiques qu'il accuse d'être subventionnés par l'étranger: «Les opposants sont comme des chacals devant les ambassades étrangères». De nombreux emprisonnements abusifs, assassinats politiques ou morts suspectes sont à dénombrer sous la présidence de Poutine. Parmi ceux-ci: Mikhaïl Khodorkovski, ex-oligarque milliardaire et ancien PDG de la compagnie pétrolière Ioukos emprisonné 10 ans (2003-2013); Valeri Ivanov, journaliste d'investigation assassiné en avril 2002, tout comme sa consœur Anna Politkosvskaïa en octobre 2006; Alexandre Litvinenko, ancien officier du KGB empoisonné au polonium dans un hôtel de Londres en novembre de la même année; Stanislav Markelov, avocat spécialiste des droits de l'homme tué en janvier 2009; Boris Nemtsov, homme politique et pilier de l'opposition libérale est abattu en février 2015.
Un maître dans l'art de se mettre en scène
Vladimir Poutine ferme à clef un collier GPS sur un tigre le 31 août 2008. Crédits photo : Alexei Druzhinin/AP
Vladimir Poutine cultive l'image de leader fort et viril devant les caméras et objectifs. Donnant volontiers l'image d'un sportif accompli. Officiellement ceinture noire de judo (8e dan sur 12), il pose pour les photographes à de nombreuses reprises en kimono sur un tatami. Pendant ses vacances estivales, il se présente proche de la nature. En août 2007, Vladimir Poutine est photographié torse nu, pêchant dans une rivière de Sibérie ou montant à cheval. L'été suivant il aide un scientifique à placer un collier GPS autour d'un tigre. Sur des clichés du mois d'août 2009, il nage dans un lac de Sibérie et apparait dans un mini sous-marin en plongée dans le lac Baïkal. Sans oublier les photos de Poutine pilotant un bombardier d'eau (2010), visant avec un harpon une baleine grise dans le cadre d'une mission scientifique en mer du Japon (2010), volant en delta- plane à moteur et servant de guide aux grues de Sibérie (2012) ou bien encore participant à un match de hockey-sur-glace (2014) qui ont fait le tour du monde.
Re: Et en Russie !
Après Opel, Chevrolet, Renault-Nissan qui suspend sa production, PSA annonce qu'il suspend ses activités en Russie:
PSA suspend sa production en Russie
Ca va vraiment (très) mal au pays poutinien.
L’usine automobile conjointe de PSA et Mitsubishi en Russie a annoncé, vendredi 27 mars, la prochaine suspension de sa production et la suppression d’une centaine de postes. L’usine de Kaluga, au sud de Moscou, « suspend la production des modèles Citroën C4 Sedan et Peugeot 408 du 27 avril au 10 juillet 2015 » et « celle des véhicules tout terrain (Mitsubishi Outlander et Pajero Sport) jusqu’au 12 mai », selon un communiqué de la coentreprise.
Après l’annonce du retrait d’Opel et de Chevrolet de Russie, mi-mars, ainsi que celui de Seat, c’est un nouveau coup dur pour l’automobile russe, en pleine bérézina… Les perspectives sur le marché russe « ne sont pas bonnes, non seulement à court terme mais aussi à moyen et long terme », expliquait mi-mars, le patron d’Opel, Karl-Thomas Neumann, dans une interview au journal allemand Handelsblatt.
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PSA suspend sa production en Russie
Ca va vraiment (très) mal au pays poutinien.
L’usine automobile conjointe de PSA et Mitsubishi en Russie a annoncé, vendredi 27 mars, la prochaine suspension de sa production et la suppression d’une centaine de postes. L’usine de Kaluga, au sud de Moscou, « suspend la production des modèles Citroën C4 Sedan et Peugeot 408 du 27 avril au 10 juillet 2015 » et « celle des véhicules tout terrain (Mitsubishi Outlander et Pajero Sport) jusqu’au 12 mai », selon un communiqué de la coentreprise.
Après l’annonce du retrait d’Opel et de Chevrolet de Russie, mi-mars, ainsi que celui de Seat, c’est un nouveau coup dur pour l’automobile russe, en pleine bérézina… Les perspectives sur le marché russe « ne sont pas bonnes, non seulement à court terme mais aussi à moyen et long terme », expliquait mi-mars, le patron d’Opel, Karl-Thomas Neumann, dans une interview au journal allemand Handelsblatt.
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Re: Et en Russie !
Juste un tweet que j'aime bien:
No cult of personality - oh no, not at all...
Caesar Putin
Holy Putin
Techno Putin
Toy Putin
No cult of personality - oh no, not at all...
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Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Après Opel, Chevrolet, Renault-Nissan qui suspend sa production, PSA annonce qu'il suspend ses activités en Russie:
PSA suspend sa production en Russie
C'est pas grave
Poutine relance la construction locale
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
500 pierres tombales à coté de Rostov sur le Don (confirmation avec longitude/latitude) sans aucun signes distinctifs...
https://twitter.com/ASpinOfTheWheel/status/582064590382632960
tarkan- Messages : 718
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Mort dans un crash du PDG de Total : la thèse de l'accident mise en doute
Le 20 octobre 2014, peu avant minuit heure locale, le jet privé transportant Christophe de Margerie heurtait une déneigeuse empiétant sur la piste de décollage de l'aéroport Vnokouvo, à Moscou. La piste de l’accident était jusqu’à aujourd’hui privilégiée par les autorités russes, qui évoquaient une "négligence criminelle" du personnel et des dirigeants de l'aéroport.
Mais Patrick Vervelle, 59 ans, père de deux enfants, et qui a perdu son épouse Ruslana dans le crash, est déterminé à découvrir "la vérité". Plus de cinq mois après le crash, "il y a beaucoup trop de zones d'ombres dans cette affaire", dénonce-t-il ce samedi dans Le Parisien. La présence de la déneigeuse le surprend en premier lieu, "alors qu'il n'y avait pas de neige" ce jour-là.
Le comportement étrange du conducteur
Le veuf s’interroge aussi sur le comportement de Vladimir Martynenko, le conducteur du chasse-neige. "Martynenko a traversé la piste puis fait demi-tour et arrêté sa déneigeuse pile dans la trajectoire de l'avion", relève Patrick Vervelle. "Il a coupé le contact, éteint les phares et est descendu de son engin !" "Il a assuré qu'il était perdu mais il n'y avait pas de brouillard et il travaille à Vnoukovo depuis dix ans", s’insurge celui dont la vie a été "brisée", estimant que l'état d’ébriété du chauffard (0,6 grammes d'alcool dans le sang) ne suffit pas à justifier qu’il ait abandonné le véhicule sur la piste.
Patrick Vervelle ne comprend pas non plus pourquoi le personnel aérien a autorisé le décollage en dépit de l’encombrement de la piste, normalement indiqué par les radars.
Une rencontre avec les enquêteurs russes ce week-end
Christophe de Margerie, alors PDG de Total, revenait d’une réunion sur les investissements étrangers en Russie, où il avait rencontré le chef du gouvernement Dmitri Medvedev. Trois membres d’équipage étaient également à bord de l’avion privé, un Falcon 50, au moment du crash. Ils sont tous décédés.
Les familles du pilote, du copilote et de l'hôtesse de l'air se sont portées parties civiles pour faire la lumière sur le drame qui leur a enlevé leurs proches. L’époux de Ruslana rencontrera l’avocat du conducteur de la déneigeuse à Moscou ce week-end, ainsi que le bureau d’enquête russe.
Une lettre pour demander pardon
Quelques temps après les faits, Vladimir Martynenko avait adressé une lettre à ces familles : "J'ai le cœur déchiré" ; "je ne sais pas comment transmettre ma souffrance à la suite de cette tragédie dans laquelle vos proches ont péri. Je pense tout le temps à comment tout ceci a pu arriver. La nuit, cette interrogation ne cesse de tourner dans ma tête. Comme toujours, j'ai agi selon les instructions. Je ne comprends pas comment cela a pu arriver, comment ils ont pu mourir et moi rester en vie. Je suis désespéré. Je ne sais pas comment continuer à vivre avec cette cicatrice dans le cœur." "Pardonnez-moi, si vous le pouvez.»
Et si la mort du patron de Total, Christophe de Margerie, n'était pas accidentelle ? Le mari d'une hôtesse, décédée dans le crash du jet privé emportant l'homme d'affaires, se pose la question. Il a eu accès au dossier et en pointe les « zones d’ombre ».
Par M6 Info | M6info – il y a 4 heures- [url=https://www.facebook.com/sharer.php?u=https%3A%2F%2Ffr.news.yahoo.com%2Fmort-dans-crash-pdg-total-these-accident-mise-doute-183027540.html&t=Mort dans un crash du PDG de Total %3A la th%C3%A8se de l%27accident mise en doute - Yahoo Actualit%C3%A9s France][/url]
Le crash du 20 octobre 2014
Le 20 octobre 2014, peu avant minuit heure locale, le jet privé transportant Christophe de Margerie heurtait une déneigeuse empiétant sur la piste de décollage de l'aéroport Vnokouvo, à Moscou. La piste de l’accident était jusqu’à aujourd’hui privilégiée par les autorités russes, qui évoquaient une "négligence criminelle" du personnel et des dirigeants de l'aéroport.
Mais Patrick Vervelle, 59 ans, père de deux enfants, et qui a perdu son épouse Ruslana dans le crash, est déterminé à découvrir "la vérité". Plus de cinq mois après le crash, "il y a beaucoup trop de zones d'ombres dans cette affaire", dénonce-t-il ce samedi dans Le Parisien. La présence de la déneigeuse le surprend en premier lieu, "alors qu'il n'y avait pas de neige" ce jour-là.
Le comportement étrange du conducteur
Le veuf s’interroge aussi sur le comportement de Vladimir Martynenko, le conducteur du chasse-neige. "Martynenko a traversé la piste puis fait demi-tour et arrêté sa déneigeuse pile dans la trajectoire de l'avion", relève Patrick Vervelle. "Il a coupé le contact, éteint les phares et est descendu de son engin !" "Il a assuré qu'il était perdu mais il n'y avait pas de brouillard et il travaille à Vnoukovo depuis dix ans", s’insurge celui dont la vie a été "brisée", estimant que l'état d’ébriété du chauffard (0,6 grammes d'alcool dans le sang) ne suffit pas à justifier qu’il ait abandonné le véhicule sur la piste.
Patrick Vervelle ne comprend pas non plus pourquoi le personnel aérien a autorisé le décollage en dépit de l’encombrement de la piste, normalement indiqué par les radars.
Une rencontre avec les enquêteurs russes ce week-end
Christophe de Margerie, alors PDG de Total, revenait d’une réunion sur les investissements étrangers en Russie, où il avait rencontré le chef du gouvernement Dmitri Medvedev. Trois membres d’équipage étaient également à bord de l’avion privé, un Falcon 50, au moment du crash. Ils sont tous décédés.
Les familles du pilote, du copilote et de l'hôtesse de l'air se sont portées parties civiles pour faire la lumière sur le drame qui leur a enlevé leurs proches. L’époux de Ruslana rencontrera l’avocat du conducteur de la déneigeuse à Moscou ce week-end, ainsi que le bureau d’enquête russe.
Une lettre pour demander pardon
Quelques temps après les faits, Vladimir Martynenko avait adressé une lettre à ces familles : "J'ai le cœur déchiré" ; "je ne sais pas comment transmettre ma souffrance à la suite de cette tragédie dans laquelle vos proches ont péri. Je pense tout le temps à comment tout ceci a pu arriver. La nuit, cette interrogation ne cesse de tourner dans ma tête. Comme toujours, j'ai agi selon les instructions. Je ne comprends pas comment cela a pu arriver, comment ils ont pu mourir et moi rester en vie. Je suis désespéré. Je ne sais pas comment continuer à vivre avec cette cicatrice dans le cœur." "Pardonnez-moi, si vous le pouvez.»
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: Et en Russie !
Je l'ai déjà dis, plus rien ne m'étonne et cette nouvelle ne fait que confirmer cet état d'esprit . . .
Re: Et en Russie !
Russie: opération noyade pour éteindre l'incendie dans un sous-marin nucléaire
Les pompiers tentaient mardi soir d'immerger un sous-marin nucléaire russe en cale sèche dans le port de Severodvinsk, dans le Grand nord russe, pour éteindre l'incendie qui s'est déclaré lors de travaux de réparation.
Après plusieurs heures de lutte contre l'incendie, les pompiers ont dû se résoudre à noyer le dock avec de l'eau de mer pour éteindre le feu.
"L'opération consistant à remplir d'eau le dock pour éteindre l'incendie dans le sous-marin a commencé, elle peut durer encore quelques heures", a déclaré un porte-parole de l'Union des constructeurs navals, Ilia Jitomirski, cité par l'agence de presse russe RIA Novosti.
L'incendie, a priori déclenché par des travaux de soudures au niveau du 9e compartiment de ce sous-marin de classe Oscar II d'après les codes Otan, occupe désormais une superficie de 40 mètres carrés, a précisé M. Jitomirski.
"Pour l'instant, l'incendie n'a encore été ni maîtrisé ni localisé", a indiqué à l'agence TASS le porte-parole de la société chargée des travaux de réparation du sous-marin.
Une importante fumée noire se dégageait du chantier naval. Signe du sérieux de l'incident, l'amiral Viktor Chirkov, chef d'état-major de la marine russe, s'est rendu sur place, rejoignant plusieurs hauts responsables de la marine militaire.
Le sous-marin, un des bâtiments de la Flotte du Nord, basée dans la région de Mourmansk au bord de la mer de Barents, était en réparation depuis le 15 novembre 2013 et ce jusqu'en novembre 2015, d'après le blog officiel du service de presse de la société chargée des travaux, les chantiers navals de Zviezdotchka.
"Le combustible nucléaire avait été déchargé du +Orel+ dans le but de réparer le sous-marin en cale sèche. Son réacteur avait été mis à l'arrêt. Lors de l'incendie, aucun membre de l'équipage ou des réparateurs n'a été blessé", a affirmé M. Jitomirski.
"Aucune arme ne se trouvait à bord, il est clair que si le sous-marin avait été armé, il n'aurait pas été accepté pour les réparations", a précisé le porte-parole des chantiers navals de Zviezdotchka.
En 2008, un accident à bord du sous-marin à propulsion nucléaire Nerpa avait fait 20 morts par asphyxie lorsque le système anti-incendie avait été déclenché alors que le navire effectuait des tests en mer du Japon.
A propos de la pianiste à Toronto:
Orchestre symphonique de Toronto: une pianiste ukrainienne exclue
TORONTO – La pianiste ukrainienne Valentina Lisitsa a été exclue d’une performance à l’Orchestre symphonique de Toronto suite à des commentaires favorables à la rébellion russe en Ukraine sur les réseaux sociaux.
Lisitsa - de nationalité russe, mais née en Ukraine – a écrit à propos des «atrocités» qui ont eu lieu durant le conflit qui oppose les pro-russes et l'armée ukrainienne.
La pianiste a tenu la classe politique ukrainienne responsable de la misère et de la pauvreté de son pays.
Les commentaires de Valentina Lisitsa ont soulevé la colère auprès de la communauté ukrainienne.
À la suite de cet événement, l’Orchestre a annoncé qu’il écartait la pianiste du programme «Rachmanioff Concerto #2».
Lisitsa affirme avoir été mise de côté pour avoir exprimée son opinion.
«Un gestionnaire de l’orchestre, cédant à un lobby petit mais agressif se réclamant de la communauté ukrainienne, a pris une décision inacceptable», a-t-elle écrit sur Facebook.
La Russie et sa "guerre de l'information"
Le PS veut une commission d'enquête sur le financement du FN
Les pompiers tentaient mardi soir d'immerger un sous-marin nucléaire russe en cale sèche dans le port de Severodvinsk, dans le Grand nord russe, pour éteindre l'incendie qui s'est déclaré lors de travaux de réparation.
Après plusieurs heures de lutte contre l'incendie, les pompiers ont dû se résoudre à noyer le dock avec de l'eau de mer pour éteindre le feu.
"L'opération consistant à remplir d'eau le dock pour éteindre l'incendie dans le sous-marin a commencé, elle peut durer encore quelques heures", a déclaré un porte-parole de l'Union des constructeurs navals, Ilia Jitomirski, cité par l'agence de presse russe RIA Novosti.
L'incendie, a priori déclenché par des travaux de soudures au niveau du 9e compartiment de ce sous-marin de classe Oscar II d'après les codes Otan, occupe désormais une superficie de 40 mètres carrés, a précisé M. Jitomirski.
"Pour l'instant, l'incendie n'a encore été ni maîtrisé ni localisé", a indiqué à l'agence TASS le porte-parole de la société chargée des travaux de réparation du sous-marin.
Une importante fumée noire se dégageait du chantier naval. Signe du sérieux de l'incident, l'amiral Viktor Chirkov, chef d'état-major de la marine russe, s'est rendu sur place, rejoignant plusieurs hauts responsables de la marine militaire.
Le sous-marin, un des bâtiments de la Flotte du Nord, basée dans la région de Mourmansk au bord de la mer de Barents, était en réparation depuis le 15 novembre 2013 et ce jusqu'en novembre 2015, d'après le blog officiel du service de presse de la société chargée des travaux, les chantiers navals de Zviezdotchka.
"Le combustible nucléaire avait été déchargé du +Orel+ dans le but de réparer le sous-marin en cale sèche. Son réacteur avait été mis à l'arrêt. Lors de l'incendie, aucun membre de l'équipage ou des réparateurs n'a été blessé", a affirmé M. Jitomirski.
"Aucune arme ne se trouvait à bord, il est clair que si le sous-marin avait été armé, il n'aurait pas été accepté pour les réparations", a précisé le porte-parole des chantiers navals de Zviezdotchka.
En 2008, un accident à bord du sous-marin à propulsion nucléaire Nerpa avait fait 20 morts par asphyxie lorsque le système anti-incendie avait été déclenché alors que le navire effectuait des tests en mer du Japon.
A propos de la pianiste à Toronto:
Orchestre symphonique de Toronto: une pianiste ukrainienne exclue
TORONTO – La pianiste ukrainienne Valentina Lisitsa a été exclue d’une performance à l’Orchestre symphonique de Toronto suite à des commentaires favorables à la rébellion russe en Ukraine sur les réseaux sociaux.
Lisitsa - de nationalité russe, mais née en Ukraine – a écrit à propos des «atrocités» qui ont eu lieu durant le conflit qui oppose les pro-russes et l'armée ukrainienne.
La pianiste a tenu la classe politique ukrainienne responsable de la misère et de la pauvreté de son pays.
Les commentaires de Valentina Lisitsa ont soulevé la colère auprès de la communauté ukrainienne.
À la suite de cet événement, l’Orchestre a annoncé qu’il écartait la pianiste du programme «Rachmanioff Concerto #2».
Lisitsa affirme avoir été mise de côté pour avoir exprimée son opinion.
«Un gestionnaire de l’orchestre, cédant à un lobby petit mais agressif se réclamant de la communauté ukrainienne, a pris une décision inacceptable», a-t-elle écrit sur Facebook.
La Russie et sa "guerre de l'information"
Le PS veut une commission d'enquête sur le financement du FN
Re: Et en Russie !
Pour l'histoire de la pianiste, c'est tout à fait normal. Faut arrêter 2 secondes d'instrumentaliser cette situation dramatique. Désormais, lorsque l'on demande à ma femme "qui elle supporte" comme si c'était un vulgaire match de foot, elle ne répond plus, car quelle que soit sa réponse, son interlocuteur pourra l'utiliser à sa fin.
Pour le sous marin... Encore une preuve que la puissance militaire russe repose est largement fantasmée.
Pour le sous marin... Encore une preuve que la puissance militaire russe repose est largement fantasmée.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: Et en Russie !
Putain, le soudeur était pas très futé, il a commencé son travail sans débarrasser la réserve de vodka prévue pour la prochaine mission du sous-marin
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
D'où l'intérêt de carburer au jus de pomme !
Fredbreizh- Messages : 718
Date d'inscription : 02/12/2014
Re: Et en Russie !
Info Marianne
Dix-sept parlementaires à Moscou : le voyage polémique
Mercredi 08 Avril 2015 à 13:10
Thibaut Pézerat
Nos voisins russes seraient-ils devenus à ce point infréquentables ? Selon nos informations, dix-sept parlementaires qui ont décidé de rendre visite ce mercredi au président de la Douma, un proche de Vladimir Poutine, se sont fait taper sur les doigts par le déontologue de l’Assemblée et son "patron" Claude Bartolone. Pas de quoi les convaincre pour autant d'annuler leur voyage.
[img=(660px,437px)]http://www.marianne.net/sites/default/files/styles/article/public/3633-100232616.jpg?itok=grC-5Vv_[/img]
Le Parlement russe - Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA
Ils ont reçu un avis défavorable du déontologue de l’Assemblée, une lettre d’avertissement de Claude Bartolone, mais prendront tout de même l’avion vers Moscou. Dix-sept parlementaires français principalement de l’UMP, mais aussi de l’UDI, du MRC et du PS (voir la liste intégrale en fin d’article), s’envolent ce mercredi vers la capitale russe afin de rencontrer Sergueï Narychkine, le président de la Douma, le Parlement du pays. Claude Bartolone, saisi par le déontologue de l’institution, s’est fendu lundi d’un courrier aux parlementaires. Une missive d’un ton « hallucinant », selon plusieurs candidats au départ qui y ont vu une tentative « d’intimidation ».
Dans ce courrier (voir ci-dessous), le président de l’Assemblée rappelle le règlement et la règle en usage : pas plus de six parlementaires en même temps ne peuvent se déplacer à l’étranger pour représenter l’institution. Or, cette fois-ci, ils sont dix-sept. Claude Bartolone écrit également qu’il « existe un risque d’instrumentalisation qui peut placer les députés, et avec eux, l’institution elle-même, dans une situation délicate. »
« Personne ne peut empêcher un parlementaire de faire quoi que ce soit en tant qu’élu », réagit auprès de Marianne l’entourage de Claude Bartolone, « nous ne sommes pas juges de paix. La seule question qui se pose c’est celle du député vis-à-vis de ses électeurs. » En somme, le président de l’Assemblée ne peut les empêcher de partir, mais les prévient qu’ils ne pourront s’exprimer au nom de l’Assemblée nationale…
« S’ils considèrent cela comme de l’intimidation, c’est qu’il doit y avoir un doute dans leur esprit et potentiellement une polémique » commente l’entourage du président de l’Assemblée. Tout le monde garde évidemment à l’esprit une autre polémique, celle du voyage de quatre parlementaires en Syrie lors duquel certains d’entre eux avaient rencontré Bachar Al-Assad. Parmi eux, le député UMP Jacques Myard, qui s’envole également aujourd’hui pour Moscou.
« Tout cela a été déclaré au déontologue de l’Assemblée et n’a rien à voir avec le groupe d’amitié franco-russe », s’agace Thierry Mariani, qui a organisé le voyage. « Il ne faut pas confondre transparence et liberté, nous avons déclaré tout cela au déontologue », poursuit-il. Mariani a d'ailleurs répondu sèchement par courrier au président de l’Assemblée nationale : « Je me comporterai en tenant compte des risques mais aussi de mes convictions, ce qui en politique est peut être le principal… et les convictions comportent parfois des risques. »
Les dix-sept élus doivent prendre l’avion dans l’après-midi de ce 8 avril, en pleine grève des contrôleurs aériens. Commentaire d’un député souhaitant rester anonyme : « A la limite les seuls qui peuvent nous empêcher de partir ce sont les aiguilleurs du ciel, sûrement pas Bartolone ! »
Voici la liste des parlementaires en route pour la Russie :
Pascal Allizard, sénateur du Calvados (UMP)
Jean-Paul Bacquet, député du Puy de Dôme (PS)
Marie-Françoise Bechtel, député de l’Aisne (MRC)
Jean Bizet, sénateur de la Manche (UMP)
Valérie Boyer, député des Bouches du Rhône (UMP)
Claude de Ganay, Député du Loiret (UMP)
Nicolas Dhuicq, député de l’Aube (UMP)
Claude Goasguen, député de Paris (UMP)
Maurice Leroy, député du Loir et Cher (UDI)
Thierry Mariani, député des Français de l’étranger (UMP)
Alain Marsaud, député des Français de l’étranger (UMP)
Philippe Meunier, député du Rhône (UMP)
Jacques Myard, député des Yvelines (UMP)
Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris (UDI)
Patrice Verchere, député du Rhône (UMP)
Philippe Vitel, député du Var (UMP)
Michel Voisin, député de l’Ain (UMP)
Dix-sept parlementaires à Moscou : le voyage polémique
Mercredi 08 Avril 2015 à 13:10
Thibaut Pézerat
Nos voisins russes seraient-ils devenus à ce point infréquentables ? Selon nos informations, dix-sept parlementaires qui ont décidé de rendre visite ce mercredi au président de la Douma, un proche de Vladimir Poutine, se sont fait taper sur les doigts par le déontologue de l’Assemblée et son "patron" Claude Bartolone. Pas de quoi les convaincre pour autant d'annuler leur voyage.
[img=(660px,437px)]http://www.marianne.net/sites/default/files/styles/article/public/3633-100232616.jpg?itok=grC-5Vv_[/img]
Le Parlement russe - Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA
Ils ont reçu un avis défavorable du déontologue de l’Assemblée, une lettre d’avertissement de Claude Bartolone, mais prendront tout de même l’avion vers Moscou. Dix-sept parlementaires français principalement de l’UMP, mais aussi de l’UDI, du MRC et du PS (voir la liste intégrale en fin d’article), s’envolent ce mercredi vers la capitale russe afin de rencontrer Sergueï Narychkine, le président de la Douma, le Parlement du pays. Claude Bartolone, saisi par le déontologue de l’institution, s’est fendu lundi d’un courrier aux parlementaires. Une missive d’un ton « hallucinant », selon plusieurs candidats au départ qui y ont vu une tentative « d’intimidation ».
Dans ce courrier (voir ci-dessous), le président de l’Assemblée rappelle le règlement et la règle en usage : pas plus de six parlementaires en même temps ne peuvent se déplacer à l’étranger pour représenter l’institution. Or, cette fois-ci, ils sont dix-sept. Claude Bartolone écrit également qu’il « existe un risque d’instrumentalisation qui peut placer les députés, et avec eux, l’institution elle-même, dans une situation délicate. »
« Personne ne peut empêcher un parlementaire de faire quoi que ce soit en tant qu’élu », réagit auprès de Marianne l’entourage de Claude Bartolone, « nous ne sommes pas juges de paix. La seule question qui se pose c’est celle du député vis-à-vis de ses électeurs. » En somme, le président de l’Assemblée ne peut les empêcher de partir, mais les prévient qu’ils ne pourront s’exprimer au nom de l’Assemblée nationale…
« S’ils considèrent cela comme de l’intimidation, c’est qu’il doit y avoir un doute dans leur esprit et potentiellement une polémique » commente l’entourage du président de l’Assemblée. Tout le monde garde évidemment à l’esprit une autre polémique, celle du voyage de quatre parlementaires en Syrie lors duquel certains d’entre eux avaient rencontré Bachar Al-Assad. Parmi eux, le député UMP Jacques Myard, qui s’envole également aujourd’hui pour Moscou.
« Tout cela a été déclaré au déontologue de l’Assemblée et n’a rien à voir avec le groupe d’amitié franco-russe », s’agace Thierry Mariani, qui a organisé le voyage. « Il ne faut pas confondre transparence et liberté, nous avons déclaré tout cela au déontologue », poursuit-il. Mariani a d'ailleurs répondu sèchement par courrier au président de l’Assemblée nationale : « Je me comporterai en tenant compte des risques mais aussi de mes convictions, ce qui en politique est peut être le principal… et les convictions comportent parfois des risques. »
Les dix-sept élus doivent prendre l’avion dans l’après-midi de ce 8 avril, en pleine grève des contrôleurs aériens. Commentaire d’un député souhaitant rester anonyme : « A la limite les seuls qui peuvent nous empêcher de partir ce sont les aiguilleurs du ciel, sûrement pas Bartolone ! »
Voici la liste des parlementaires en route pour la Russie :
Pascal Allizard, sénateur du Calvados (UMP)
Jean-Paul Bacquet, député du Puy de Dôme (PS)
Marie-Françoise Bechtel, député de l’Aisne (MRC)
Jean Bizet, sénateur de la Manche (UMP)
Valérie Boyer, député des Bouches du Rhône (UMP)
Claude de Ganay, Député du Loiret (UMP)
Nicolas Dhuicq, député de l’Aube (UMP)
Claude Goasguen, député de Paris (UMP)
Maurice Leroy, député du Loir et Cher (UDI)
Thierry Mariani, député des Français de l’étranger (UMP)
Alain Marsaud, député des Français de l’étranger (UMP)
Philippe Meunier, député du Rhône (UMP)
Jacques Myard, député des Yvelines (UMP)
Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris (UDI)
Patrice Verchere, député du Rhône (UMP)
Philippe Vitel, député du Var (UMP)
Michel Voisin, député de l’Ain (UMP)
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: Et en Russie !
Bon faudra juste indiquer à Orkenny qu'à côté de sa caricature de Marine le Pen en pute face à Poutine elle ajoute aussi Sarkozy et Cambadelis
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Quant à cette mesure d'exclusion, elle se fonde sur une violation de la liberté d'expression. Que l'on aime ou non ce que dit la pianiste, c'est son avis, aussi subjectif et aussi dérangeant soit-il, il ne peut donner lieu à des sanctions.Matt a écrit:
A propos de la pianiste à Toronto:
Orchestre symphonique de Toronto: une pianiste ukrainienne exclue
TORONTO – La pianiste ukrainienne Valentina Lisitsa a été exclue d’une performance à l’Orchestre symphonique de Toronto suite à des commentaires favorables à la rébellion russe en Ukraine sur les réseaux sociaux.
Lisitsa - de nationalité russe, mais née en Ukraine – a écrit à propos des «atrocités» qui ont eu lieu durant le conflit qui oppose les pro-russes et l'armée ukrainienne.
La pianiste a tenu la classe politique ukrainienne responsable de la misère et de la pauvreté de son pays.
Les commentaires de Valentina Lisitsa ont soulevé la colère auprès de la communauté ukrainienne.
À la suite de cet événement, l’Orchestre a annoncé qu’il écartait la pianiste du programme «Rachmanioff Concerto #2».
Lisitsa affirme avoir été mise de côté pour avoir exprimée son opinion.
«Un gestionnaire de l’orchestre, cédant à un lobby petit mais agressif se réclamant de la communauté ukrainienne, a pris une décision inacceptable», a-t-elle écrit sur Facebook.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:
Quant à cette mesure d'exclusion, elle se fonde sur une violation de la liberté d'expression. Que l'on aime ou non ce que dit la pianiste, c'est son avis, aussi subjectif et aussi dérangeant soit-il, il ne peut donner lieu à des sanctions.
Sur un plan juridique, il y a la liberté d'expression mais un employé peut il tenir des propos racistes et quelles sont les répercussions vis à vis de son employeur ?????
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Le rouble reprend sérieusement du poil de la bête, que faut il en penser?
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et en Russie !
Janchik a écrit:Le rouble reprend sérieusement du poil de la bête, que faut il en penser?
que le cessez le feu signé dans le donbass apaise les tensions sur le marché, et que l'euro baisse, prévision des tradeurs --> taux inférieur au dollar, ce qui par bascule fait monter le rouble;
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
L'euro n'a jamais été aussi bas, il faut vraiment être un propagandiste bas de plafond pour se goberger d'une remonté du rouble alors que les obligations de l'état russe ne trouve toujours pas preneur!!
Ce que l'on observe ici est le résultat de la politique des QE exercée par la BCE
Ce que l'on observe ici est le résultat de la politique des QE exercée par la BCE
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: Et en Russie !
Deux cinéastes russes veulent lancer des fast-foods patriotiques face à McDonald's
Les cinéastes Andrei Konchalovsky (à g.) et Nikita Mikhalkov (à dr.) posent derrière le président russe Vladimir Poutine, le 28 mai 2014, à Moscou (Russie).
Des fast-foods à la sauce russe. Les célèbres cinéastes Nikita Mikhalkov et Andreï Kontchalovski veulent ouvrir une chaîne de restauration rapide patriotique pour rivaliser avec le géant américain McDonald's, après avoir bénéficié d'un soutien controversé de l'Etat, ont rapporté, vendredi 10 avril, les médias russes.
Les deux frères ont reçu 700 millions de roubles (environ 12,9 millions d'euros) sous forme de prêt garanti par l'Etat, après avoir adressé une demande de financement à Vladimir Poutine, selon le site d'information russe RBK. Cette nouvelle chaîne s'appellera Mangeons à la maison, nom d'une émission de télévision culinaire présentée par la femme d'Andreï Kontchalovski. Ce dernier a promis, à la télévision russe, de la nourriture "saine et bon marché", dont 50% des ingrédients seront produits localement pour aider les agriculteurs.
Dans leur lettre au président russe, dévoilée par le quotidien Kommersant, les frères expliquent vouloir "créer des alternatives aux chaînes de restauration rapide occidentales" et demandent l'aide du gouvernement "en considérant le caractère sociopolitique du projet".
L'initiative a immédiatement suscité des soupçons de "copinage", certains observateurs accusant les deux réalisateurs de jouer de leurs amitiés politiques pour écarter la concurrence. "L'Etat n'interfère normalement pas dans l'industrie de la restauration", a écrit l'ex-ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, estimant que cette initiative "créerait plus de problèmes pour le petit commerce russe (...) que pour McDonald's".
Nikita Mikhalkov, réalisateur en 1994 du film Soleil trompeur, primé aux Oscars et au festival de Cannes, est un ardent défenseur de la politique de Vladimir Poutine. Ses films ont profité du soutien de l'Etat. La famille Mikhalkov a été proche des autorités russes, même à l'époque soviétique. Le père du réalisateur Sergueï Mikhalkov a même écrit les paroles de l'hymne soviétique et de l'hymne russe.
McDonald's fait office, pour certains responsables russes, de symbole de l'influence étrangère néfaste et de mode de vie malsain, bien que 85% de ses ingrédients proviennent de Russie. Le géant américain a connu de nombreux démêlés avec la justice l'année dernière, allant jusqu'à la fermeture temporaire de plusieurs de ses restaurants pour "fraude à la consommation". Il ne semble toutefois pas inquiet de l'initiative des deux frères.
Les cinéastes Andrei Konchalovsky (à g.) et Nikita Mikhalkov (à dr.) posent derrière le président russe Vladimir Poutine, le 28 mai 2014, à Moscou (Russie).
Des fast-foods à la sauce russe. Les célèbres cinéastes Nikita Mikhalkov et Andreï Kontchalovski veulent ouvrir une chaîne de restauration rapide patriotique pour rivaliser avec le géant américain McDonald's, après avoir bénéficié d'un soutien controversé de l'Etat, ont rapporté, vendredi 10 avril, les médias russes.
Les deux frères ont reçu 700 millions de roubles (environ 12,9 millions d'euros) sous forme de prêt garanti par l'Etat, après avoir adressé une demande de financement à Vladimir Poutine, selon le site d'information russe RBK. Cette nouvelle chaîne s'appellera Mangeons à la maison, nom d'une émission de télévision culinaire présentée par la femme d'Andreï Kontchalovski. Ce dernier a promis, à la télévision russe, de la nourriture "saine et bon marché", dont 50% des ingrédients seront produits localement pour aider les agriculteurs.
Dans leur lettre au président russe, dévoilée par le quotidien Kommersant, les frères expliquent vouloir "créer des alternatives aux chaînes de restauration rapide occidentales" et demandent l'aide du gouvernement "en considérant le caractère sociopolitique du projet".
L'initiative a immédiatement suscité des soupçons de "copinage", certains observateurs accusant les deux réalisateurs de jouer de leurs amitiés politiques pour écarter la concurrence. "L'Etat n'interfère normalement pas dans l'industrie de la restauration", a écrit l'ex-ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, estimant que cette initiative "créerait plus de problèmes pour le petit commerce russe (...) que pour McDonald's".
Nikita Mikhalkov, réalisateur en 1994 du film Soleil trompeur, primé aux Oscars et au festival de Cannes, est un ardent défenseur de la politique de Vladimir Poutine. Ses films ont profité du soutien de l'Etat. La famille Mikhalkov a été proche des autorités russes, même à l'époque soviétique. Le père du réalisateur Sergueï Mikhalkov a même écrit les paroles de l'hymne soviétique et de l'hymne russe.
McDonald's fait office, pour certains responsables russes, de symbole de l'influence étrangère néfaste et de mode de vie malsain, bien que 85% de ses ingrédients proviennent de Russie. Le géant américain a connu de nombreux démêlés avec la justice l'année dernière, allant jusqu'à la fermeture temporaire de plusieurs de ses restaurants pour "fraude à la consommation". Il ne semble toutefois pas inquiet de l'initiative des deux frères.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Les députés PS demandent une commission d'enquête sur le financement russe du FN
La commission "sera installée lors de cette session" parlementaire qui s'achève en juin, a indiqué le député Razzy Hammadi. Les socialistes veulent analyser "les pratiques de financement du FN, après les législatives de 2012, par le biais de prêts d'origine russe".
Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 08/04/2015 | 16:10 , publié le 08/04/2015
Les parlementaires vont se pencher sur le financement russe du Front national. La demande des députés PS de créer une commission d'enquête sur ce dossier sera à l'ordre du jour de l'Assemblée "dans les prochaines semaines", ont indiqué les promoteurs de cette initiative, mercredi 8 avril. La commission "sera installée lors de cette session" parlementaire qui s'achève en juin, a indiqué le député Razzy Hammadi.
Des "prêts d'origine russe" après les législatives de 2012
Dans sa proposition de résolution, le groupe socialiste souhaite analyser "les pratiques de financement du Front national, après les législatives de 2012, par le biais de prêts d'origine russe" et proposer, le cas échéant, des modifications aux lois sur le financement de la vie politique.
Fin septembre, le FN a emprunté 9 millions d'euros auprès de la banque russe First Czech Russian Bank (FCRB). Le parti de Marine Le Pen a en effet affirmé qu'aucune banque française n'acceptait de lui prêter de l'argent. Selon Mediapart (article payant), l'association de financement Cotelec, présidée par Jean-Marie Le Pen, a également reçu le 18 avril 2014 2 millions d'euros de prêts d'une société chypriote alimentée par des fonds russes, utilisés dans le cadre du financement de la campagne des élections européennes du FN.
Les "relations ambiguës" du FN avec le pouvoir russe
Les députés PS estiment que "les conditions de ces prêts, les détails du remboursement" ainsi que "les relations ambiguës" des dirigeants du FN avec le pouvoir russe posent "la question du financement des partis par le biais de prêts étrangers et, ce faisant, de leur autonomie à l'égard de leur créancier". Le FN et sa présidente, Marine Le Pen, font régulièrement l'éloge de Vladimir Poutine et de sa politique, aussi bien en Russie qu'à l'international.
La loi interdit le financement des partis et des groupements politiques par les contributions ou aides matérielles d'un Etat étranger ou d'une personne morale de droit étranger. Cette interdiction s'applique également au financement des campagnes électorales.
La commission "sera installée lors de cette session" parlementaire qui s'achève en juin, a indiqué le député Razzy Hammadi. Les socialistes veulent analyser "les pratiques de financement du FN, après les législatives de 2012, par le biais de prêts d'origine russe".
Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 08/04/2015 | 16:10 , publié le 08/04/2015
Les parlementaires vont se pencher sur le financement russe du Front national. La demande des députés PS de créer une commission d'enquête sur ce dossier sera à l'ordre du jour de l'Assemblée "dans les prochaines semaines", ont indiqué les promoteurs de cette initiative, mercredi 8 avril. La commission "sera installée lors de cette session" parlementaire qui s'achève en juin, a indiqué le député Razzy Hammadi.
Des "prêts d'origine russe" après les législatives de 2012
Dans sa proposition de résolution, le groupe socialiste souhaite analyser "les pratiques de financement du Front national, après les législatives de 2012, par le biais de prêts d'origine russe" et proposer, le cas échéant, des modifications aux lois sur le financement de la vie politique.
Fin septembre, le FN a emprunté 9 millions d'euros auprès de la banque russe First Czech Russian Bank (FCRB). Le parti de Marine Le Pen a en effet affirmé qu'aucune banque française n'acceptait de lui prêter de l'argent. Selon Mediapart (article payant), l'association de financement Cotelec, présidée par Jean-Marie Le Pen, a également reçu le 18 avril 2014 2 millions d'euros de prêts d'une société chypriote alimentée par des fonds russes, utilisés dans le cadre du financement de la campagne des élections européennes du FN.
Les "relations ambiguës" du FN avec le pouvoir russe
Les députés PS estiment que "les conditions de ces prêts, les détails du remboursement" ainsi que "les relations ambiguës" des dirigeants du FN avec le pouvoir russe posent "la question du financement des partis par le biais de prêts étrangers et, ce faisant, de leur autonomie à l'égard de leur créancier". Le FN et sa présidente, Marine Le Pen, font régulièrement l'éloge de Vladimir Poutine et de sa politique, aussi bien en Russie qu'à l'international.
La loi interdit le financement des partis et des groupements politiques par les contributions ou aides matérielles d'un Etat étranger ou d'une personne morale de droit étranger. Cette interdiction s'applique également au financement des campagnes électorales.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Où est le caractère raciste des propos ? S'est-elle attaquée à la race des personnes ? Non, donc pas de caractère raciste.Caduce62 a écrit:Thuramir a écrit:
Quant à cette mesure d'exclusion, elle se fonde sur une violation de la liberté d'expression. Que l'on aime ou non ce que dit la pianiste, c'est son avis, aussi subjectif et aussi dérangeant soit-il, il ne peut donner lieu à des sanctions.
Sur un plan juridique, il y a la liberté d'expression mais un employé peut il tenir des propos racistes et quelles sont les répercussions vis à vis de son employeur ?????
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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