Et en Russie !
+14
tarkan
Carine
Tkatchenko
smartleo44
benoit77
richard
Snafu
mortimer
dovaking
Krispoluk
Janchik
Tibo
Thuramir
Matt
18 participants
Page 33 sur 40
Page 33 sur 40 • 1 ... 18 ... 32, 33, 34 ... 36 ... 40
Re: Et en Russie !
Bonsoir Carinette chérie (c'est purement amical, hein )
Comme toi et beaucoup de monde, je m'interroge sur ce constat d'absence... Manoeuvre tordue de l'intéressé qui nous mijote "un nouveau coup à sa façon" ou "mise à l'écart par une junte militaire (+ oligarques ?)"
Je ne suis pas dans le secret des dieux et j'ai beau scruter tous les médias de l'Est, je n'ai encore rien trouvé de sérieux...
Asta la vista
Comme toi et beaucoup de monde, je m'interroge sur ce constat d'absence... Manoeuvre tordue de l'intéressé qui nous mijote "un nouveau coup à sa façon" ou "mise à l'écart par une junte militaire (+ oligarques ?)"
Je ne suis pas dans le secret des dieux et j'ai beau scruter tous les médias de l'Est, je n'ai encore rien trouvé de sérieux...
Asta la vista
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Suffit d'attendre demain, il y a des cérémonies prévue en Crimée pour fêter le premier anniversaire de l'annexion.
Le botoxé DOIT y être.
On verra bien.
S'il n'y est pas, c'est qu'il y a éffectivement un (très) gros soucis au Kremlin.
Wait and see!!
Le botoxé DOIT y être.
On verra bien.
S'il n'y est pas, c'est qu'il y a éffectivement un (très) gros soucis au Kremlin.
Wait and see!!
Re: Et en Russie !
Correctif, c'est mercredi que les cérémonies sont prévues.
Russie: Vladimir Poutine, de retour ce lundi, a-t-il été victime de la grippe?
Encore des gesticulations:
La Russie lance d'imposantes manoeuvres militaires dans l'Arctique
Russie: Vladimir Poutine, de retour ce lundi, a-t-il été victime de la grippe?
Encore des gesticulations:
La Russie lance d'imposantes manoeuvres militaires dans l'Arctique
Re: Et en Russie !
« En Russie, la télé est en guerre avec le frigo »
Le numéro un russe Vladimir Poutine est apparu lundi 16 mars en public, mettant fin à une absence de dix jours qui a nourri d’innombrables rumeurs sur son état de santé, voire la possibilité d’un coup d’Etat. Le même jour, la Crimée a commencé à célébrer son retour dans le giron russe un an jour pour jour après le référendum controversé qui a entériné son annexion par la Russie et a été condamné par les pays occidentaux. Pour la journaliste et réalisatrice russe Tania Rakhmanova, qui a publié Au cœur du pouvoir russe. Enquête sur l’empire Poutine (La Découverte, 2015, nouvelle édition augmentée et actualisée, 11 €), cette « disparition » pourrait s’expliquer par la volonté de Vladimir Poutine de « détourner l’attention » peu après les interrogations et doutes soulevés par l’assassinat de l’opposant Boris Nemtsov.
L’absence de Vladimir Poutine pendant dix jours a suscité toutes sortes de rumeurs, y compris celle d’un coup d’Etat. Qu’est-ce que cela dit du « système Poutine » ?
Tania Rakhmanova : Comme le disait l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright, « On reste ce qu’on est ». Vladimir Poutine est un ancien officier du KGB, il en a appris les méthodes. Il cherchait à détourner l’attention, car il était de plus en plus question de sujets graves comme l’assassinat de l’opposant Boris Nemtsov, l’arrestation des assassins présumés, des doutes et des accusations de torture sur le principal suspect. Il disparaît et pendant une semaine, on ne parle que de ça. C’était aussi l’occasion de tester l’attitude des gens, voir ceux qui ont parlé d’une maladie grave, ceux qui ont souhaité qu’il ne revienne plus.
La Crimée a été annexée il y a un an... Vladimir Poutine cherche-t-il à reconstituer l’Union soviétique ?
C’est une question largement débattue en France. Ma réponse est non. D’une part, parce que Vladimir Poutine n’a pas de moyens et, d’autre part, parce que les dirigeants des anciennes républiques de l’Union soviétique devenues indépendantes, qui sont en grande partie des dictatures – qu’on qualifie parfois de « démocratures » car elles ont l’apparence de démocratie – ne veulent pas perdre leur pouvoir. Vladimir Poutine a deux objectifs : flatter le populisme et s’opposer à un éventuel élargissement de l’OTAN, même si cette peur peut être imaginaire. Même si Vladimir Poutine préparait cette opération depuis longtemps, il a été irrité par la position occidentale sur l’Ukraine, la considérant comme une trahison, ce qui l’a poussé à cette « Blitzkrieg ».
Peut-on parler d’un retour de la guerre froide ?
La critique des valeurs occidentales est une idée répandue en Russie. Est-ce une nouvelle guerre froide ? La guerre froide était un affrontement entre deux idéologies, mais le nationalisme russe n’est pas une idéologie. Il y a cependant en Russie une interrogation : pourquoi l’Occident devrait-il nous imposer ses valeurs ?
Le pacte social de Poutine – la prospérité en échange de l’apathie politique – peut-il être mis à bas par la crise économique provoquée par la chute du cours du pétrole ?
Oui. Il y avait un pacte, mais il n’existe plus. En Russie circule une expression : « C’est la télé qui est en guerre avec le frigo ». Cela veut dire que la propagande officielle cherche à lutter contre la réalité économique. La propagande télévisée est très puissante, la télévision, y compris les chaînes régionales, appartiennent totalement au pouvoir. Du coup, c’est la pensée unique. Et artistiquement, c’est une télévision très professionnelle, ce n’est pas une propagande à l’ancienne, c’est très sophistiqué, il y a des débats, mais tous les participants disent la même chose.
Poutine raille les « ragots » qui l’ont donné malade ou mort
RUSSIE Les ragots le disaient mort, malade, victime d’un coup d’État ou père pour la troisième fois. Mais lundi, Poutine a fait taire les rumeurs les plus folles qui circulaient à son sujet, en réapparaissant en public pour la première fois en dix jours.
Alors qu’il rencontrait au palais Constantin, près de Saint-Pétersbourg, son homologue kirghiz Almazbek Atambaïev, le chef de l’État russe a lancé un «On s’ennuierait s’il n’y avait pas de ragots.» Il n’a toutefois pas donné d’explications sur les raisons de cette absence inhabituelle.
Juste après, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, bombardé la semaine dernière de questions sur toutes ces rumeurs, a lui aussi ironisé sur la frénésie médiatique des derniers jours. «Bon alors, vous avez tous vu un président paralysé, enlevé par des généraux, et qui est arrivé en avion de Suisse où il a lui-même accouché?», a déclaré M. Peskov à la presse.
Le numéro un russe Vladimir Poutine est apparu lundi 16 mars en public, mettant fin à une absence de dix jours qui a nourri d’innombrables rumeurs sur son état de santé, voire la possibilité d’un coup d’Etat. Le même jour, la Crimée a commencé à célébrer son retour dans le giron russe un an jour pour jour après le référendum controversé qui a entériné son annexion par la Russie et a été condamné par les pays occidentaux. Pour la journaliste et réalisatrice russe Tania Rakhmanova, qui a publié Au cœur du pouvoir russe. Enquête sur l’empire Poutine (La Découverte, 2015, nouvelle édition augmentée et actualisée, 11 €), cette « disparition » pourrait s’expliquer par la volonté de Vladimir Poutine de « détourner l’attention » peu après les interrogations et doutes soulevés par l’assassinat de l’opposant Boris Nemtsov.
L’absence de Vladimir Poutine pendant dix jours a suscité toutes sortes de rumeurs, y compris celle d’un coup d’Etat. Qu’est-ce que cela dit du « système Poutine » ?
Tania Rakhmanova : Comme le disait l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright, « On reste ce qu’on est ». Vladimir Poutine est un ancien officier du KGB, il en a appris les méthodes. Il cherchait à détourner l’attention, car il était de plus en plus question de sujets graves comme l’assassinat de l’opposant Boris Nemtsov, l’arrestation des assassins présumés, des doutes et des accusations de torture sur le principal suspect. Il disparaît et pendant une semaine, on ne parle que de ça. C’était aussi l’occasion de tester l’attitude des gens, voir ceux qui ont parlé d’une maladie grave, ceux qui ont souhaité qu’il ne revienne plus.
La Crimée a été annexée il y a un an... Vladimir Poutine cherche-t-il à reconstituer l’Union soviétique ?
C’est une question largement débattue en France. Ma réponse est non. D’une part, parce que Vladimir Poutine n’a pas de moyens et, d’autre part, parce que les dirigeants des anciennes républiques de l’Union soviétique devenues indépendantes, qui sont en grande partie des dictatures – qu’on qualifie parfois de « démocratures » car elles ont l’apparence de démocratie – ne veulent pas perdre leur pouvoir. Vladimir Poutine a deux objectifs : flatter le populisme et s’opposer à un éventuel élargissement de l’OTAN, même si cette peur peut être imaginaire. Même si Vladimir Poutine préparait cette opération depuis longtemps, il a été irrité par la position occidentale sur l’Ukraine, la considérant comme une trahison, ce qui l’a poussé à cette « Blitzkrieg ».
Peut-on parler d’un retour de la guerre froide ?
La critique des valeurs occidentales est une idée répandue en Russie. Est-ce une nouvelle guerre froide ? La guerre froide était un affrontement entre deux idéologies, mais le nationalisme russe n’est pas une idéologie. Il y a cependant en Russie une interrogation : pourquoi l’Occident devrait-il nous imposer ses valeurs ?
Le pacte social de Poutine – la prospérité en échange de l’apathie politique – peut-il être mis à bas par la crise économique provoquée par la chute du cours du pétrole ?
Oui. Il y avait un pacte, mais il n’existe plus. En Russie circule une expression : « C’est la télé qui est en guerre avec le frigo ». Cela veut dire que la propagande officielle cherche à lutter contre la réalité économique. La propagande télévisée est très puissante, la télévision, y compris les chaînes régionales, appartiennent totalement au pouvoir. Du coup, c’est la pensée unique. Et artistiquement, c’est une télévision très professionnelle, ce n’est pas une propagande à l’ancienne, c’est très sophistiqué, il y a des débats, mais tous les participants disent la même chose.
Poutine raille les « ragots » qui l’ont donné malade ou mort
RUSSIE Les ragots le disaient mort, malade, victime d’un coup d’État ou père pour la troisième fois. Mais lundi, Poutine a fait taire les rumeurs les plus folles qui circulaient à son sujet, en réapparaissant en public pour la première fois en dix jours.
Alors qu’il rencontrait au palais Constantin, près de Saint-Pétersbourg, son homologue kirghiz Almazbek Atambaïev, le chef de l’État russe a lancé un «On s’ennuierait s’il n’y avait pas de ragots.» Il n’a toutefois pas donné d’explications sur les raisons de cette absence inhabituelle.
Juste après, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, bombardé la semaine dernière de questions sur toutes ces rumeurs, a lui aussi ironisé sur la frénésie médiatique des derniers jours. «Bon alors, vous avez tous vu un président paralysé, enlevé par des généraux, et qui est arrivé en avion de Suisse où il a lui-même accouché?», a déclaré M. Peskov à la presse.
Re: Et en Russie !
STX Saint-Nazaire : première sortie en mer du "Sébastopol"
Le navire "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, a quitté lundi le port de Saint-Nazaire pour sa première sortie en mer.
Didier Deniel / Maxppp Le Sebastopol en cours d'armement dans le bassin de Penhoët à Saint-Nazaire
Le bâtiment militaire a quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti peu après 13H00 après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs, sans marins russes à bord.
Cette première sortie en mer du "Sébastopol", dont le programme n'a pas été précisé, a été suivie des yeux par des dizaines de curieux. Le navire devrait regagner le port de Saint-Nazaire vendredi, selon une source proche du dossier.
D'autres essais techniques sont programmés en avril. Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015, alors que le premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", toujours stationné à Saint-Nazaire, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014.
Paris avait annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine. La France a depuis dit à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".
La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros. Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.
AFP
Pas encore livré celui-là non plus!!
Le navire "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, a quitté lundi le port de Saint-Nazaire pour sa première sortie en mer.
Didier Deniel / Maxppp Le Sebastopol en cours d'armement dans le bassin de Penhoët à Saint-Nazaire
Le bâtiment militaire a quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti peu après 13H00 après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs, sans marins russes à bord.
Cette première sortie en mer du "Sébastopol", dont le programme n'a pas été précisé, a été suivie des yeux par des dizaines de curieux. Le navire devrait regagner le port de Saint-Nazaire vendredi, selon une source proche du dossier.
D'autres essais techniques sont programmés en avril. Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015, alors que le premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", toujours stationné à Saint-Nazaire, devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014.
Paris avait annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine. La France a depuis dit à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".
La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros. Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.
AFP
Pas encore livré celui-là non plus!!
Re: Et en Russie !
tarkan a écrit:
Excellent ! Tu prends la relève du Doc, doit être amoureux, ou neurasthénique ou déprimé ou nostalgique en ce moment
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Non ça va! Parfois un peu fatigué de m'occuper de trouver un toit à des personnes et de gérer des états d'âmes depuis près d'un an, j'ai l'impression d'avoir remplacé le gouvernement soviétique qui fournissait tout chez certains, et en plus mes affaires, mon soutien au bataillon Donbass, le fait de voir mon pays si perméable à une grossière propagande impérialiste...
Mais ça va!
Mais ça va!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
La vie merveilleuse des réfugiés ukrainiens qui ont choisi la Russie:
Après avoir dormi dans des caves pendant quelques mois, ils ont trouvé un appartement insalubre avec un seau en guise de "cabinet d'aisance". Après 6 mois d'aides "généreuses" octroyés par le gouvernement qui a eu pour effets d'augmenter les loyers et d'attirer la colère des locaux, les réfugiés ont dû trouver un emploi non déclaré pour payer la location et de quoi nourrir.
Exploités12h par jour pour une misère, parfois sans être payés, ils ne peuvent guère faire appel à la police locale qui ne fera rien, si ce n'est de dire de retourner là où ils viennent si cela ne leur correspond pas, ils doivent se suffit de ce que la Russie à la bonté de leur offrir...
Encore une fois, les réfugiés sont la cible de l'animosité des moskals puisqu'ils tirent les salaires vers le bas et prennent le boulot "d'honnêtes russes"...
Pour les plus "chanceux" Moscou leur a proposé de "repeupler" Tchita ou la frontière orientale... Le truc qui fait rêver quoi...
Mais bon, les premiers passeports russes vont tomber du ciel, Alléluia, tout va s'arranger...
Après avoir dormi dans des caves pendant quelques mois, ils ont trouvé un appartement insalubre avec un seau en guise de "cabinet d'aisance". Après 6 mois d'aides "généreuses" octroyés par le gouvernement qui a eu pour effets d'augmenter les loyers et d'attirer la colère des locaux, les réfugiés ont dû trouver un emploi non déclaré pour payer la location et de quoi nourrir.
Exploités12h par jour pour une misère, parfois sans être payés, ils ne peuvent guère faire appel à la police locale qui ne fera rien, si ce n'est de dire de retourner là où ils viennent si cela ne leur correspond pas, ils doivent se suffit de ce que la Russie à la bonté de leur offrir...
Encore une fois, les réfugiés sont la cible de l'animosité des moskals puisqu'ils tirent les salaires vers le bas et prennent le boulot "d'honnêtes russes"...
Pour les plus "chanceux" Moscou leur a proposé de "repeupler" Tchita ou la frontière orientale... Le truc qui fait rêver quoi...
Mais bon, les premiers passeports russes vont tomber du ciel, Alléluia, tout va s'arranger...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
A vrai dire, je ne connais rien à la réalité du terrain (tu en sait 100 fois plus que moi !)
Je crois que la désillusion doit être très grande dans le Donbass mais la propagande Poutinesque y étant aussi puissament organisée, "on" leur a dis que si les conditions de vie sont plus dures qu'avant, c'est "la faute de l'Occident" et 80% doivent le gober !
Triste à pleurer...
Qu'est-ce qu'on peut faire face à la bêtise humaine ???
Je crois que la désillusion doit être très grande dans le Donbass mais la propagande Poutinesque y étant aussi puissament organisée, "on" leur a dis que si les conditions de vie sont plus dures qu'avant, c'est "la faute de l'Occident" et 80% doivent le gober !
Triste à pleurer...
Qu'est-ce qu'on peut faire face à la bêtise humaine ???
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Inquiétant:
80.000 soldats russes sur le pied de guerre
© reuters.
Plus de 80.000 soldats russes sont désormais engagés aux quatre coins de la Russie dans des exercices militaires à grande échelle, une démonstration de force mettant en oeuvre navires de guerre, défense anti-aérienne, blindés et bombardiers stratégiques, a annoncé jeudi l'état-major de l'armée russe.
"Le nombre de soldats impliqués est désormais de 80.000 et le nombre d'avions est passé à 220", a indiqué le chef d'état-major russe, Valeri Guerassimov, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti.
Déploiement
L'armée russe avait commencé la semaine dernière par déployer 8.000 artilleurs dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en mars 2014 par la Russie, et dans le sud-ouest, près de la frontière avec l'Ukraine. Au même moment, environ 200 tankistes s'entraînaient à assiéger une ville dans le centre de la Russie. Et en Bouriatie (Sibérie), des unités aériennes s'entraînaient "à répondre de façon pratique à une guerre électronique", selon un porte-parole militaire.
Démonstration de force
Dès lundi, la démonstration de force a pris de l'ampleur avec l'ordre donné par Vladimir Poutine d'organiser immédiatement des exercices militaires surprise impliquant le déploiement de bombardiers stratégiques en Crimée ou de 38.000 soldats dans la région stratégique de l'Arctique.
Île Sakhaline
Et plus de 3.000 soldats ont par ailleurs été envoyés sur l'île Sakhaline, proche du Japon dans l'Extrême-Orient russe, selon le ministère de la Défense. Des batteries de missiles anti-aérien y ont été installées.
Mer Baltique
Toujours dans le cadre de ces manoeuvres, une vingtaine de bâtiments de guerre, vedettes, navires et sous-marins sont en route pour la mer de Baltique. Ils acheminent des batteries de missiles Iskander-M dans l'enclave occidentale de Kaliningrad, frontalière de la Pologne et de la Lituanie.
Arménie, Abkhazie, Ossétie du Sud
Cette série d'exercices militaires, qui durera jusqu'à la fin du mois de mars, implique aussi le déploiement de soldats en Arménie et dans les deux républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du sud.
Charlie Hebdo:
80.000 soldats russes sur le pied de guerre
© reuters.
Plus de 80.000 soldats russes sont désormais engagés aux quatre coins de la Russie dans des exercices militaires à grande échelle, une démonstration de force mettant en oeuvre navires de guerre, défense anti-aérienne, blindés et bombardiers stratégiques, a annoncé jeudi l'état-major de l'armée russe.
"Le nombre de soldats impliqués est désormais de 80.000 et le nombre d'avions est passé à 220", a indiqué le chef d'état-major russe, Valeri Guerassimov, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti.
Déploiement
L'armée russe avait commencé la semaine dernière par déployer 8.000 artilleurs dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en mars 2014 par la Russie, et dans le sud-ouest, près de la frontière avec l'Ukraine. Au même moment, environ 200 tankistes s'entraînaient à assiéger une ville dans le centre de la Russie. Et en Bouriatie (Sibérie), des unités aériennes s'entraînaient "à répondre de façon pratique à une guerre électronique", selon un porte-parole militaire.
Démonstration de force
Dès lundi, la démonstration de force a pris de l'ampleur avec l'ordre donné par Vladimir Poutine d'organiser immédiatement des exercices militaires surprise impliquant le déploiement de bombardiers stratégiques en Crimée ou de 38.000 soldats dans la région stratégique de l'Arctique.
Île Sakhaline
Et plus de 3.000 soldats ont par ailleurs été envoyés sur l'île Sakhaline, proche du Japon dans l'Extrême-Orient russe, selon le ministère de la Défense. Des batteries de missiles anti-aérien y ont été installées.
Mer Baltique
Toujours dans le cadre de ces manoeuvres, une vingtaine de bâtiments de guerre, vedettes, navires et sous-marins sont en route pour la mer de Baltique. Ils acheminent des batteries de missiles Iskander-M dans l'enclave occidentale de Kaliningrad, frontalière de la Pologne et de la Lituanie.
Arménie, Abkhazie, Ossétie du Sud
Cette série d'exercices militaires, qui durera jusqu'à la fin du mois de mars, implique aussi le déploiement de soldats en Arménie et dans les deux républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du sud.
Charlie Hebdo:
Re: Et en Russie !
Ouaip ! Quand je lis ça Matt, tu sais ça me fait penser à de la gesticulation d'épouvantail...
Mon analyse, c'est celle d'un régime (dictateur) politique aux abois qui essaye par tous les moyens de (re)mobiliser sa population...
On leur en a tellement servi de cette soupe très facile : " l'Ennemi est à nos portes, l'Occident veut notre perte, il faut nous mobiliser pour défendre les valeurs sacrées de la Sainte-Russie..." ça marche encore avec les vieux staliniens qui conservent le réflexe de Pavlov. Ca marche avec les oligarques qui vont là où sont leurs intérêts. Ca marche de moins en moins avec les jeunes russes éduqués qui naviguent sur le net, voyagent partout et s'aperçoivent bien "qu'il y a quelque chose qui cloche sérieusement dans la Maison Russie"...
Mon analyse, c'est celle d'un régime (dictateur) politique aux abois qui essaye par tous les moyens de (re)mobiliser sa population...
On leur en a tellement servi de cette soupe très facile : " l'Ennemi est à nos portes, l'Occident veut notre perte, il faut nous mobiliser pour défendre les valeurs sacrées de la Sainte-Russie..." ça marche encore avec les vieux staliniens qui conservent le réflexe de Pavlov. Ca marche avec les oligarques qui vont là où sont leurs intérêts. Ca marche de moins en moins avec les jeunes russes éduqués qui naviguent sur le net, voyagent partout et s'aperçoivent bien "qu'il y a quelque chose qui cloche sérieusement dans la Maison Russie"...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Et ça risque fort d'être encore pire pour la Russie, surtout si ceçi passe:
Russian Cutoff From Banking Backbone Said to Be Ruled Out
Dmitry Medvedev, Russia's prime minister, said in January that his country’s response to any Swift restrictions would be “without limits” in economic and other ways, without elaborating. Photographer: Andrey Rudakov/Bloomberg
(Bloomberg) -- The U.S. and its European allies have ruled out for now barring Russia from a core part of the international banking-payment system because it would cause too much collateral damage, officials familiar with the matter said.
Republican U.S. senators including John McCain of Arizona and Marco Rubio of Florida, seeking harsher penalties over the Ukraine conflict, want Russia ousted from the Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication, the Belgium-based hub for financial transactions used by more than 10,000 institutions. U.K. Prime Minister David Cameron has said “there is a logic” to barring Russia from the system, known as Swift, as two dozen Iranian banks were in 2012.
Yet the U.S. and European governments have kept the tool off the table so far, preferring to exhaust other options and avoid a ban that would penalize companies engaged in legitimate trade with Russia, according to the officials, who asked not to be named because of the sensitivity of the issue.
The U.S. Treasury Department said in a statement to Bloomberg News this week that the Iranian cutoff was “unprecedented and extraordinary,” without commenting on Russia. Swift didn’t respond to questions e-mailed to Brunswick Group, a public-relations firm that represents the cooperative.
Russian Prime Minister Dmitry Medvedev said in January that his country’s response to any Swift restrictions would be “without limits” in economic and other ways, without elaborating. The nation last year threatened to bar European and North American airlines from flying over Siberia, and has also threatened to cut off supplies of natural gas to Europe.
Obscure Network
Swift has risen from an obscure messaging network backed by banks in 15 countries to become a core part of the world’s financial plumbing. It was conceived in 1973 as a more efficient and secure way to send information between banks, which until then relied on Telex machines. Now, it processes about 24 million messages a day among 200 nations and territories, enabling banks to clear transactions ranging from currency and derivatives trades to grocery purchases.
Shutting Russian banks out of the network could cripple the nation’s financial system, said Darrell Duffie, a Stanford University finance professor who serves on an advisory council to the cooperative.
“It would make it extremely difficult to run the commercial side of an economy. It would affect everyone,” Duffie said in a phone interview. “How would you pay for things? There’s almost nothing you do these days where you’re not moving funds through the banking system, and a lot of that moves through Swift.”
Any company or bank outside Russia that does business with the country would probably be affected too, Duffie said. “If they were due to get money from a Russian financial institution, they’d have to work out another means.”
End Stage
Juan Zarate, who served as deputy national security adviser for combating terrorism under U.S. President George W. Bush, said a cutoff is the “kind of thing you would do at the end stage of an isolation campaign to completely and utterly cut off their banking system.”
Such a move would have bigger spillover effects on the global economy than banning Iran has, said Zarate, now a senior adviser at the Center for Strategic and International Studies in Washington.
Still, the calculus could change if pro-Russia rebels try to take more territory in Ukraine’s east and shatter a cease-fire negotiated last month in the Belorussian capital of Minsk, or if an increase in U.S. military aid to Ukraine caused the crisis to escalate, as some U.S. officials fear it would.
Training Delayed
Planned U.S. training of Ukrainian soldiers has been delayed to allow more time to see that the cease-fire and the full agreement to pull back opposing forces could be implemented successfully, Lieutenant General Ben Hodges, the U.S. Army’s senior officer in Europe, said Tuesday in Washington.
While the cease-fire is largely holding, both sides are trading accusations of violations and blame each other for a lack of effort to achieve a lasting resolution. Leaders in Moscow deny involvement in the conflict, which has killed more than 6,000 people and devastated Ukraine’s economy.
There is a precedent for using Swift as a foreign-policy weapon. In 2012, the network disconnected about 24 Iranian lenders sanctioned by the European Union, including Iran’s central bank, after years of efforts by the U.S. and EU to compel Iran to abandon any effort to develop the ability to produce nuclear weapons.
While the ban has rippled across Iran’s economy, affecting trade in basic items such as food that the nation can legally buy and sell abroad, the impact on the rest of the world has been limited to effects such as movements in oil prices owing to the restrictions on Iran’s crude exports.
Russian Economy
For Russia, with a $2.1 trillion economy and $866 billion in annual trade that are each more than five times the size of Iran’s, effects of a Swift ban would almost certainly be wider. A 2012 presentation on Swift’s website shows the two biggest hubs for messages to and from Russia are the U.S. and Germany. That suggests companies and banks in those nations would bear the biggest overseas brunt of a move to expel Russia.
A cutoff would make a cyberattack on foreign banks more likely, as Russia won’t “attack a financial system on which it so heavily depends itself,” said Clifford G. Gaddy, a senior fellow at the Brookings Institution in Washington.
“Russia is a cyber superpower fully capable of destroying the entire global financial system,” Gaddy, an economist specializing in Russia, said in an e-mail. “So far, we have been protected against that outcome.”
European Options
Barring Russia from Swift was absent from a European Commission options paper that laid the ground for the first batch of sanctions in July 2014 and continues to guide EU actions. An EU official, who declined be named under official policy, wouldn’t say whether a Swift cutoff was considered in the preparation of the paper.
So for now, the U.S. and EU are discussing other moves from deepening sanctions on Russian financial, energy and defense companies, to imposing penalties on other parts of the economy, the officials familiar with the matter said.
European officials are debating whether to renew the existing sanctions on Russia after July, including bans on cooperation with Russia on Arctic, shale and other unconventional oil exploration. Leaders are meeting for a summit in Brussels on Thursday and Friday, where they were scheduled to discuss relations with Russia and the situation in Ukraine.
As for Swift, “those who discuss it as a possible sanction need to be aware of the breadth and depth of its footprint,” Stanford’s Duffie said.
Ukraine-Moscou dénonce la "rhétorique des sanctions"
MOSCOU, 20 mars (Reuters) - Le Kremlin a dénoncé vendredi la "rhétorique des sanctions", au lendemain de la décision des chefs d'Etat et de gouvernement européens, qui se sont entendus pour conditionner la levée des mesures de rétorsion liées au conflit ukrainien à la mise en oeuvre des accords de paix conclus le 12 février à Minsk.
"Nous préférons nous impliquer dans des choses plus constructives, pas des choses destructrices comme la rhétorique des sanctions. Nous ne parlons donc pas de sanctions et la Fédération de Russie agira en fonctions de ses intérêts nationaux", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence.
Et le meilleur:
Hollande et Merkel négocient avec le terroriste
La fermeté officiellement affichée par l’Élysée, “on ne négocie pas avec les terroristes”, devient courtoisie zélée envers le terrorisme nucléaire de Poutine. Merkel et Hollande, s’envolant pour Moscou, ont brisé l’isolation diplomatique du dictateur. Interdire à l’Ukraine de recevoir les armements US indispensables à sa défense. Tel était leur but. Ils ont agi sous la menace nucléaire de Poutine confirmée par une mise en scène de vols fréquents de bombardiers stratégiques prés de nos cotes et l’apparition furtive de sous-marins dans les eaux territoriales de la Baltique. Cette reculade a conforté le Dictateur d’ aller plus loin. Dernièrement, les lances missiles russes Iskander ont été installés dans la région de Kaliningrad, menaçant ainsi toute l’Europe orientale.
Russian Cutoff From Banking Backbone Said to Be Ruled Out
Dmitry Medvedev, Russia's prime minister, said in January that his country’s response to any Swift restrictions would be “without limits” in economic and other ways, without elaborating. Photographer: Andrey Rudakov/Bloomberg
(Bloomberg) -- The U.S. and its European allies have ruled out for now barring Russia from a core part of the international banking-payment system because it would cause too much collateral damage, officials familiar with the matter said.
Republican U.S. senators including John McCain of Arizona and Marco Rubio of Florida, seeking harsher penalties over the Ukraine conflict, want Russia ousted from the Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication, the Belgium-based hub for financial transactions used by more than 10,000 institutions. U.K. Prime Minister David Cameron has said “there is a logic” to barring Russia from the system, known as Swift, as two dozen Iranian banks were in 2012.
Yet the U.S. and European governments have kept the tool off the table so far, preferring to exhaust other options and avoid a ban that would penalize companies engaged in legitimate trade with Russia, according to the officials, who asked not to be named because of the sensitivity of the issue.
The U.S. Treasury Department said in a statement to Bloomberg News this week that the Iranian cutoff was “unprecedented and extraordinary,” without commenting on Russia. Swift didn’t respond to questions e-mailed to Brunswick Group, a public-relations firm that represents the cooperative.
Russian Prime Minister Dmitry Medvedev said in January that his country’s response to any Swift restrictions would be “without limits” in economic and other ways, without elaborating. The nation last year threatened to bar European and North American airlines from flying over Siberia, and has also threatened to cut off supplies of natural gas to Europe.
Obscure Network
Swift has risen from an obscure messaging network backed by banks in 15 countries to become a core part of the world’s financial plumbing. It was conceived in 1973 as a more efficient and secure way to send information between banks, which until then relied on Telex machines. Now, it processes about 24 million messages a day among 200 nations and territories, enabling banks to clear transactions ranging from currency and derivatives trades to grocery purchases.
Shutting Russian banks out of the network could cripple the nation’s financial system, said Darrell Duffie, a Stanford University finance professor who serves on an advisory council to the cooperative.
“It would make it extremely difficult to run the commercial side of an economy. It would affect everyone,” Duffie said in a phone interview. “How would you pay for things? There’s almost nothing you do these days where you’re not moving funds through the banking system, and a lot of that moves through Swift.”
Any company or bank outside Russia that does business with the country would probably be affected too, Duffie said. “If they were due to get money from a Russian financial institution, they’d have to work out another means.”
End Stage
Juan Zarate, who served as deputy national security adviser for combating terrorism under U.S. President George W. Bush, said a cutoff is the “kind of thing you would do at the end stage of an isolation campaign to completely and utterly cut off their banking system.”
Such a move would have bigger spillover effects on the global economy than banning Iran has, said Zarate, now a senior adviser at the Center for Strategic and International Studies in Washington.
Still, the calculus could change if pro-Russia rebels try to take more territory in Ukraine’s east and shatter a cease-fire negotiated last month in the Belorussian capital of Minsk, or if an increase in U.S. military aid to Ukraine caused the crisis to escalate, as some U.S. officials fear it would.
Training Delayed
Planned U.S. training of Ukrainian soldiers has been delayed to allow more time to see that the cease-fire and the full agreement to pull back opposing forces could be implemented successfully, Lieutenant General Ben Hodges, the U.S. Army’s senior officer in Europe, said Tuesday in Washington.
While the cease-fire is largely holding, both sides are trading accusations of violations and blame each other for a lack of effort to achieve a lasting resolution. Leaders in Moscow deny involvement in the conflict, which has killed more than 6,000 people and devastated Ukraine’s economy.
There is a precedent for using Swift as a foreign-policy weapon. In 2012, the network disconnected about 24 Iranian lenders sanctioned by the European Union, including Iran’s central bank, after years of efforts by the U.S. and EU to compel Iran to abandon any effort to develop the ability to produce nuclear weapons.
While the ban has rippled across Iran’s economy, affecting trade in basic items such as food that the nation can legally buy and sell abroad, the impact on the rest of the world has been limited to effects such as movements in oil prices owing to the restrictions on Iran’s crude exports.
Russian Economy
For Russia, with a $2.1 trillion economy and $866 billion in annual trade that are each more than five times the size of Iran’s, effects of a Swift ban would almost certainly be wider. A 2012 presentation on Swift’s website shows the two biggest hubs for messages to and from Russia are the U.S. and Germany. That suggests companies and banks in those nations would bear the biggest overseas brunt of a move to expel Russia.
A cutoff would make a cyberattack on foreign banks more likely, as Russia won’t “attack a financial system on which it so heavily depends itself,” said Clifford G. Gaddy, a senior fellow at the Brookings Institution in Washington.
“Russia is a cyber superpower fully capable of destroying the entire global financial system,” Gaddy, an economist specializing in Russia, said in an e-mail. “So far, we have been protected against that outcome.”
European Options
Barring Russia from Swift was absent from a European Commission options paper that laid the ground for the first batch of sanctions in July 2014 and continues to guide EU actions. An EU official, who declined be named under official policy, wouldn’t say whether a Swift cutoff was considered in the preparation of the paper.
So for now, the U.S. and EU are discussing other moves from deepening sanctions on Russian financial, energy and defense companies, to imposing penalties on other parts of the economy, the officials familiar with the matter said.
European officials are debating whether to renew the existing sanctions on Russia after July, including bans on cooperation with Russia on Arctic, shale and other unconventional oil exploration. Leaders are meeting for a summit in Brussels on Thursday and Friday, where they were scheduled to discuss relations with Russia and the situation in Ukraine.
As for Swift, “those who discuss it as a possible sanction need to be aware of the breadth and depth of its footprint,” Stanford’s Duffie said.
Ukraine-Moscou dénonce la "rhétorique des sanctions"
MOSCOU, 20 mars (Reuters) - Le Kremlin a dénoncé vendredi la "rhétorique des sanctions", au lendemain de la décision des chefs d'Etat et de gouvernement européens, qui se sont entendus pour conditionner la levée des mesures de rétorsion liées au conflit ukrainien à la mise en oeuvre des accords de paix conclus le 12 février à Minsk.
"Nous préférons nous impliquer dans des choses plus constructives, pas des choses destructrices comme la rhétorique des sanctions. Nous ne parlons donc pas de sanctions et la Fédération de Russie agira en fonctions de ses intérêts nationaux", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence.
Et le meilleur:
Hollande et Merkel négocient avec le terroriste
La fermeté officiellement affichée par l’Élysée, “on ne négocie pas avec les terroristes”, devient courtoisie zélée envers le terrorisme nucléaire de Poutine. Merkel et Hollande, s’envolant pour Moscou, ont brisé l’isolation diplomatique du dictateur. Interdire à l’Ukraine de recevoir les armements US indispensables à sa défense. Tel était leur but. Ils ont agi sous la menace nucléaire de Poutine confirmée par une mise en scène de vols fréquents de bombardiers stratégiques prés de nos cotes et l’apparition furtive de sous-marins dans les eaux territoriales de la Baltique. Cette reculade a conforté le Dictateur d’ aller plus loin. Dernièrement, les lances missiles russes Iskander ont été installés dans la région de Kaliningrad, menaçant ainsi toute l’Europe orientale.
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Et ça risque fort d'être encore pire pour la Russie, surtout si ceçi passe:
Et le meilleur:
Hollande et Merkel négocient avec le terroriste
La fermeté officiellement affichée par l’Élysée, “on ne négocie pas avec les terroristes”, devient courtoisie zélée envers le terrorisme nucléaire de Poutine. Merkel et Hollande, s’envolant pour Moscou, ont brisé l’isolation diplomatique du dictateur. Interdire à l’Ukraine de recevoir les armements US indispensables à sa défense. Tel était leur but. Ils ont agi sous la menace nucléaire de Poutine confirmée par une mise en scène de vols fréquents de bombardiers stratégiques prés de nos cotes et l’apparition furtive de sous-marins dans les eaux territoriales de la Baltique. Cette reculade a conforté le Dictateur d’ aller plus loin. Dernièrement, les lances missiles russes Iskander ont été installés dans la région de Kaliningrad, menaçant ainsi toute l’Europe orientale.
Je me demandais où t'avais trouvé ça Matt, bon, je sais maintenant :
http://blogs.mediapart.fr/blog/boris-boris/200315/hollande-et-merkel-negocient-avec-le-terroriste
La désinfo poutinienne fonctionne à plein niveau à ce qu'il me semble ! Le drame c'est quand elle est reprise intégralement sans esprit critique
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Ein volk, ein führer...
"On a toujours considéré en Russie que les Russes et les Ukrainiens c'était un seul peuple, et je le pense toujours"
Poutine : Russes et Ukrainiens ne sont qu’un seul peuple !
Par PanDoktor le vendredi 20 mars 2015 ·
Le président russe Vladimir Poutine vient de réaffirmer sa « croyance » en l’unité naturelle entre Russes et Ukrainiens. Selon l’ancien guébiste, ils ne formeraient qu’un seul peuple. Ce n’est pas la première fois que le président russe se laisse aller à de tels propos, on peut même dire que c’est une constante, mais cette fois la déclaration est d’autant plus inquiétante qu’elle est prononcée très solennellement et en grandes pompes sur une Place rouge en délire, noyée dans un décorum impérial schizophrénique, mêlant victoire sur le fascisme et victoire du fascisme. Devant cent mille témoins célébrant dans un pathos quasi nord-coréen l’anniversaire de l’annexion criméenne, c’est en réalité l’Ukraine qui était symboliquement annexée ce jour-là. A travers cette petite phrase à l’effet parfaitement calculé, Poutine annonçait tout simplement la suite des opérations…
L’Ukraine et la Russie ne font donc qu’un, mais la Crimée doit tout de même appartenir aux Russes plus qu’aux Ukrainiens. Voilà pour la logique poutinienne qui ne fait que pivoter sur place depuis la chute de l’Union soviétique. Mais qu’importe, Poutine l’assume et le dit lui même: On a toujours considéré en Russie que les Russes et les Ukrainiens c’était un seul peuple, et je le pense toujours.1
Sur le podium de la place Rouge avec la Dalida soviétique, botox et nostalgie…
Comme dans le cas de la Finlande attaquée par l’URSS en 1940, le monde occidental s’était dit alors « fortement préoccupé ». Mais Obama ayant fait depuis la démonstration de sa parfaite impuissance, Poutine qui ne peut quoi qu’il arrive revenir en arrière sous peine de perdre la face, sait que les USA lui offrent le répit qu’il espérait. Il sait aussi qu’ils ne s’engageront pas en Ukraine, ni militairement ni politiquement, alors pourquoi se gênerait-il pour faire la fête ? Il vient par ailleurs d’avouer dans une « documentaire » consacré à l’annexion qu’il avait bien préparé son coup.
A ceux qui pensent qu’une nouvelle guerre froide vient de commencer et que la situation risque de se retourner après épuisement et asphyxie de la Russie, il faudra vite comprendre qu’on est au contraire dans la phase d’avant-guerre mondiale, dans un rapport de force qui n’est pas encore figée par Yalta et la terreur nucléaire. On peut tout à fait comparer Minsk II à Munich, qui en substance et pour faire court n’est rien d’autre qu’un abandon de l’Ukraine, comme avait pu l’être la Tchéco-Slovaquie. La guerre froide n’était survenue qu’après les (re)conquêtes russes de 1944-1945. Aujourd’hui nous ne sommes pas dans la phase consécutive aux conquêtes. On est en plein dedans.
C’est tout ce que confirme Poutine à travers cette petite phrase, bien qu’elle pourrait passer pour banale dans la bouche d’un ancien « fonctionnaire » soviétique. Pensant un moment qu’il était mort durant une mystérieuse décade qui ne fut qu’une éclipse, certains ont même comparé Poutine au Khouchtev de l’après-crise de Cuba. Une fois revenu en triomphateur, force est de constater que les deux personnages n’ont rigoureusement rien à voir. Ni eux, ni les situations. Autant la guerre froide s’est déroulée dans un contexte idéologique précis, où l’ennemi à abattre était Washington – ce qui obligeait les USA à réagir plus ou moins militairement aux agissements du bloc communiste –, autant il n’y a plus de nos jours, deux idéologies, ni deux systèmes qui s’affrontent, mais en l’occurrence une volonté de tuer, d’exploiter et de voler un voisin vingt fois plus petit.
On pourrait d’ailleurs évacuer toutes ces comparaisons historiques tirées du XXe siècle totalitaire. L’affaire qui met aux prises l’empire russe et la nation ukrainienne remonte à bien plus loin. Ne pas reconnaître cette nation comme un peuple distinct, alors qu’il lutte en ce moment même pour son existante et se trouve précisément menacé par la horde, voilà qui ne doit laisser aucun doute sur les intentions de l’éternel phagocyte moscovite. Depuis 1654, il en pille ou en détruit l’identité. ◊
http://scythica.fr/dok/poutine-russes-et-ukrainiens-ne-sont-quun-seul-peuple/
"On a toujours considéré en Russie que les Russes et les Ukrainiens c'était un seul peuple, et je le pense toujours"
Poutine : Russes et Ukrainiens ne sont qu’un seul peuple !
Par PanDoktor le vendredi 20 mars 2015 ·
Le président russe Vladimir Poutine vient de réaffirmer sa « croyance » en l’unité naturelle entre Russes et Ukrainiens. Selon l’ancien guébiste, ils ne formeraient qu’un seul peuple. Ce n’est pas la première fois que le président russe se laisse aller à de tels propos, on peut même dire que c’est une constante, mais cette fois la déclaration est d’autant plus inquiétante qu’elle est prononcée très solennellement et en grandes pompes sur une Place rouge en délire, noyée dans un décorum impérial schizophrénique, mêlant victoire sur le fascisme et victoire du fascisme. Devant cent mille témoins célébrant dans un pathos quasi nord-coréen l’anniversaire de l’annexion criméenne, c’est en réalité l’Ukraine qui était symboliquement annexée ce jour-là. A travers cette petite phrase à l’effet parfaitement calculé, Poutine annonçait tout simplement la suite des opérations…
L’Ukraine et la Russie ne font donc qu’un, mais la Crimée doit tout de même appartenir aux Russes plus qu’aux Ukrainiens. Voilà pour la logique poutinienne qui ne fait que pivoter sur place depuis la chute de l’Union soviétique. Mais qu’importe, Poutine l’assume et le dit lui même: On a toujours considéré en Russie que les Russes et les Ukrainiens c’était un seul peuple, et je le pense toujours.1
- Pour rappel, le 18 mars 2014, la Russie annexait pour la deuxième fois de son histoire la péninsule ukrainienne. Le 27 février, soit quinze jours plus tôt, des « hommes verts » étaient apparus à Simféropol, la capitale de la république autonome de Crimée. La troupe faisait alors mine de bloquer les institutions sans porter d’insignes. En revanche, c’est bien le drapeau russe qui était hissé au dessus du parlement local, et c’est bien sûr en faveur de la Russie que les députés n’avaient autre choix que de voter. Ces Russes sans bannière déployaient un armement et des matériels modernes, mais de dotation récente dans l’armée russe qui ne trompait personne quant à l’identité des fameux hommes verts.
- Le 01 mars, les nouvelles « autorités » de Crimée appelaient officiellement la Russie à intervenir. A Moscou, les deux chambres russes votaient le même jour en faveur d’une intervention directe de la Russie en Ukraine et en Crimée. Aussi tôt dit, aussitôt fait. A Donetsk, des « hommes verts » occupent l’Hôtel de Ville le même jour. A Kharkiw, le Conseil régional. Le 03 mars, la flotte russe de la mer Noire somme les forces ukrainiennes présentes en Crimée de se rendre.
- Poutine dément encore l’intervention des troupes régulières russes en Crimée lors d’une conférence de presse comme par hasard organisée le lendemain. Il le reconnaîtra quelques mois plus tard… Mais pour l’heure, ce ne sont officiellement que des « groupes locaux d’autodéfense ».
- Le 16 mars, un pseudo-référendum se tient le doigt sur la gâchette, et moins d’une semaine plus tard l’annexion est officialisée.
Sur le podium de la place Rouge avec la Dalida soviétique, botox et nostalgie…
Comme dans le cas de la Finlande attaquée par l’URSS en 1940, le monde occidental s’était dit alors « fortement préoccupé ». Mais Obama ayant fait depuis la démonstration de sa parfaite impuissance, Poutine qui ne peut quoi qu’il arrive revenir en arrière sous peine de perdre la face, sait que les USA lui offrent le répit qu’il espérait. Il sait aussi qu’ils ne s’engageront pas en Ukraine, ni militairement ni politiquement, alors pourquoi se gênerait-il pour faire la fête ? Il vient par ailleurs d’avouer dans une « documentaire » consacré à l’annexion qu’il avait bien préparé son coup.
A ceux qui pensent qu’une nouvelle guerre froide vient de commencer et que la situation risque de se retourner après épuisement et asphyxie de la Russie, il faudra vite comprendre qu’on est au contraire dans la phase d’avant-guerre mondiale, dans un rapport de force qui n’est pas encore figée par Yalta et la terreur nucléaire. On peut tout à fait comparer Minsk II à Munich, qui en substance et pour faire court n’est rien d’autre qu’un abandon de l’Ukraine, comme avait pu l’être la Tchéco-Slovaquie. La guerre froide n’était survenue qu’après les (re)conquêtes russes de 1944-1945. Aujourd’hui nous ne sommes pas dans la phase consécutive aux conquêtes. On est en plein dedans.
C’est tout ce que confirme Poutine à travers cette petite phrase, bien qu’elle pourrait passer pour banale dans la bouche d’un ancien « fonctionnaire » soviétique. Pensant un moment qu’il était mort durant une mystérieuse décade qui ne fut qu’une éclipse, certains ont même comparé Poutine au Khouchtev de l’après-crise de Cuba. Une fois revenu en triomphateur, force est de constater que les deux personnages n’ont rigoureusement rien à voir. Ni eux, ni les situations. Autant la guerre froide s’est déroulée dans un contexte idéologique précis, où l’ennemi à abattre était Washington – ce qui obligeait les USA à réagir plus ou moins militairement aux agissements du bloc communiste –, autant il n’y a plus de nos jours, deux idéologies, ni deux systèmes qui s’affrontent, mais en l’occurrence une volonté de tuer, d’exploiter et de voler un voisin vingt fois plus petit.
On pourrait d’ailleurs évacuer toutes ces comparaisons historiques tirées du XXe siècle totalitaire. L’affaire qui met aux prises l’empire russe et la nation ukrainienne remonte à bien plus loin. Ne pas reconnaître cette nation comme un peuple distinct, alors qu’il lutte en ce moment même pour son existante et se trouve précisément menacé par la horde, voilà qui ne doit laisser aucun doute sur les intentions de l’éternel phagocyte moscovite. Depuis 1654, il en pille ou en détruit l’identité. ◊
http://scythica.fr/dok/poutine-russes-et-ukrainiens-ne-sont-quun-seul-peuple/
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Le marché automobile russe devrait se contracter de 25 à 35% cette année. Cette situation donne des sueurs froides aux constructeurs étrangers qui l’un après l’autre annoncent leur départ de Russie, l’arrêt partiel ou total de leur production ou bien encore leur décision de stopper leurs exportations de véhicules à destination du marché russe.
C'est la fête en Russie, y a pas à dire...
C'est la fête en Russie, y a pas à dire...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
A propos du post de tarkan, ça fait froid dans le dos.
Et que faire face à un tel individu?
Et que faire face à un tel individu?
Re: Et en Russie !
Et toujours les provocations:
NATO Intercepts Eight Russian Fighter Jets Over Baltic Sea
A NATO patrol intercepted Russian fighter jets over the Baltic Sea, Lithuanian authorities said on Wednesday, as Moscow marks the anniversary of its takeover of Crimea with one of its largest military drills in years.
NATO Intercepts Eight Russian Fighter Jets Over Baltic Sea
A NATO patrol intercepted Russian fighter jets over the Baltic Sea, Lithuanian authorities said on Wednesday, as Moscow marks the anniversary of its takeover of Crimea with one of its largest military drills in years.
The group of eight Su-27 and Su-34 fighter jets and three Russian military transports was intercepted over international waters on Tuesday, a Lithuanian Ministry of Defense spokeswoman said.
"These were first Russian fighters intercepted by NATO's Baltic air police this year," Viktorija Cieminyte said, adding that the Russian pilots switched off their transponders to avoid commercial radar and did not talk to air traffic control.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Andreï Gratchev: «Nous assistons à la fin du mythe Poutine»
«La vulnérabilité [du système Poutine] est très grande, pas seulement sur la scène internationale, mais aussi sur le plan interne.» (DR).
L’historien russe Andreï Gratchev juge rompu le pacte tacite que le chef du Kremlin avait conclu avec les citoyens russes
Conseiller, puis porte-parole du dernier président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, au début des années 1990, Andreï Gratchev est un observateur particulièrement fin de la réalité russe et des relations internationales*. Sans fard, sans hargne et sans parti pris, il décrit ici les calculs de Vladimir Poutine et les erreurs de l’Occident à son égard.
Le Temps: Vladimir Poutine semble s’appuyer sur des idéologies assez disparates, où se mêle le nationalisme russe, une certaine nostalgie de l’Union soviétique ou encore un violent antiaméricanisme… Comment analysez-vous sa doctrine?
Andreï Gratchev: A propos de «Poutine numéro 3» (celui qui a succédé à Dmitri Medvedev), je parle d’un «bricolage idéologique». Notez qu’aucune des pensées sur lesquelles il s’appuie n’est véritablement nouvelle en Russie. Mais alors que, ces derniers temps, elles pouvaient être considérées comme exotiques, ces idéologies se sont soudainement trouvées en phase avec le nouveau pouvoir russe. Maintenant, elles sont hissées au rang de celles qui incarnent la nouvelle Russie. Dans son évolution intérieure, Poutine est passé par plusieurs étapes. Actuellement, il est à la recherche d’une certaine identité idéologique qui lui fait encore défaut. Déçus par les expériences précédentes, les dirigeants russes qui sont autour de lui se rendent compte qu’ils ne parviennent pas à être suffisamment compétitifs s’ils s’en tiennent à jouer les mêmes règles qui sont en vigueur ailleurs. D’où la tentation d’adopter leurs propres règles dans ce monde nouveau. La Russie, se disent-ils, aura plus de chances de réussir si elle se présente comme une civilisation particulière, une sorte de monde autosuffisant. Cela, pensent-ils, donnerait plus de justification à la politique nouvelle de cette Russie.
– Quelle est cette politique?
– Elle est orientée beaucoup plus qu’auparavant sur la protection du pays face à ce monde extérieur, qu’elle dépeint comme étant agressif à son égard, peut-être anti-russe, prenant la Russie comme une sorte de mal absolu et contre lequel il faut se protéger et s’armer. Parmi les armes, figurent aussi les valeurs spécifiques, propres à la Russie, qui en font une réalité distincte. C’est cette vision du monde qui est exposée dans les discours et les actions du Kremlin.
– Est-ce que cela est de nature à séduire le cœur des Russes?
– Oui, ce discours touche pas mal de cordes. Et d’abord, les cordes qui sont toujours restées présentes au sein de la culture et de la tradition russes. Il ne faut pas oublier le grand débat qui, au XIXe siècle, séparait déjà les élites russes entre les occidentalistes et les slavophiles, ces derniers étant les partisans d’une voie nouvelle de la Russie. De mon point de vue, cela reflétait déjà un malaise national propre à la Russie. En pratique, ce pays est déchiré entre sa tentation d’être l’Europe, ou de le devenir, et celle de maintenir sa particularité et ses spécificités parce qu’elle a peur d’être maltraitée, d’être jugée avec condescendance, discriminée, marginalisée, en somme de rester comme l’élève éternel d’une Europe qu’elle ne parvient pas à devenir. Mais cela reflète aussi quelque chose de plus profond: ce sont les contradictions internes de cette Russie qui est à la fois Europe mais pas uniquement l’Europe. Car elle est également l’Asie, et ce, pas seulement du point de vue géographique ou de l’histoire et de la culture, mais aussi politiquement. C’est pourquoi je dirais que l’Europe est à l’intérieur de la Russie, plutôt que l’inverse. Et cette Europe à l’intérieur se manifeste de manière différente à travers les générations. Parfois, c’est avec ses dirigeants, comme Pierre le Grand, Catherine II de Russie ou Mikhaïl Gorbatchev, c’est-à-dire tous ceux qui voyaient dans l’Europe l’horizon, l’exemple à suivre pour la Russie et l’espoir de créer avec elle un espace commun, la «maison commune» si on veut rappeler l’expression de Gorbatchev. Dans cette Europe, l’apport de la Russie va être valorisé, va être reconnu comme indispensable et ce, pas seulement au niveau de l’apport russe à sa civilisation et à son histoire – après tout, la Russie était présente dans toutes les batailles européennes.
Mais il ne faut pas oublier une autre partie de cette même Russie qui représentait la tentation asiatique. Comme je le disais, ce versant se traduit également du point de vue politique avec un penchant plus autoritaire du pouvoir, je dirais plus paternaliste dans sa relation avec la société. On peut effectivement recourir à la vieille formule selon laquelle cette frontière traverse la société russe à l’intérieur.
– Cette contradiction s’incarne-t-elle dans le projet de l’Eurasie?
– Oui, d’où ce projet eurasien qui se présentait même comme une idéologie lorsqu’il a été formulé pour la première fois, dans les années 1920-1930. Dans un certain sens, il renvoyait déjà aux complexes de cette Russie qui veut à la fois être considérée comme européenne mais hésite à le devenir, c’est-à-dire à accepter toutes les contraintes de cet engagement, tous ces aspects de la culture politique européenne comme le respect de l’individu, le pluralisme des opinions, l’alternance du pouvoir, la division des pouvoirs. Cette «Russie eurasienne» est d’avis que la spécificité russe suffit à justifier cette distinction. Cette conception est assortie de formules du genre «démocratie souveraine», comme on le faisait autrefois avec les qualificatifs de l’époque soviétique, tels la démocratie «socialiste»… Or, comme on le sait bien, toute qualification est, de fait, une limitation.
– Vladimir Poutine semble s’accrocher de plus en plus clairement à ce concept d’une démocratie assortie de limites…
– Je parle en effet de «Poutine numéro 3» car, à mon avis, nous avons en lui, avec son retour au pouvoir, un dirigeant déjà frustré, et presque trahi par l’expérience et par ses tentatives d’établir, je dirais, des rapports protégés avec le monde occidental. Des rapports qui ne mettraient pas en danger son système, le système Poutine, dont, après tout, la caractéristique essentielle, c’est le maintien du monopole du pouvoir. D’où cette hésitation d’aller au-delà des aspects formels de la démocratie. On peut accepter les élections, le parlement, l’existence de différents partis politiques, même de certaines poches de liberté d’expression lorsqu’elle ne concerne que quelques médias indépendants, mais en même temps, il s’agit d’un modèle qui n’accepte pas l’alternance du pouvoir. Tout cela est mis sur le compte d’une sorte de régime de confrontation, en termes de rapports avec l’Occident. Dans ce contexte, s’il n’y avait pas eu la Crimée et le conflit autour de la Crimée, il aurait fallu les inventer. Le pouvoir russe trouve ainsi une justification pour cette dérive politique.
– Le but est-il d’entretenir à tout prix cette tension?
– Je ne dirais pas que c’est un choix volontaire, mais plutôt un choix imposé. C’est du moins comme cela que Poutine l’interprète. Il est possible qu’à partir du moment où ce système et ce régime ont découvert leur manque de compétitivité, il leur fallait trouver des justifications. Or cette vulnérabilité est aujourd’hui très grande, pas seulement sur la scène internationale, mais aussi sur le plan interne, avec une économie qui est fragile et qui a de la peine à s’intégrer dans un monde global.
On peut dire que nous assistons à la fin du mythe Poutine, un mythe qui était basé sur une sorte de contrat social, puisqu’il assurait au régime un confort de relation avec la société. Les termes de ce contrat, c’était d’un côté la stabilité politique rétablie après le chaos eltsinien et après le danger de désintégration du pays exemplifié par le soulèvement en Tchétchénie, mais aussi la stabilité économique, basée essentiellement sur l’exception du prix du baril de pétrole qui a accompagné l’arrivée de Poutine au pouvoir en l’an 2000. Face à cette stabilité et à cette prospérité, de l’autre côté, la société acceptait d’accorder le monopole du pouvoir au Kremlin et à son président, sans s’engager dans la protestation ou la mise en cause. Or on découvre maintenant, d’un coup, la fragilité de ce contrat avec la mise en cause de la première condition. Donc la tranquillité du régime est mise en cause elle aussi. A mon avis, c’est déjà le pressentiment de la crise à venir qui a dû rendre nerveux les dirigeants et qui explique en partie leur réaction un peu paranoïaque face à une forme de décomposition de leur sphère de présence et de leur statut dans le monde.
– Voilà donc l’origine de la spirale ukrainienne?
– Il y a eu d’abord la crise géorgienne, en 2008, qui en était une sorte de préfiguration. Mais la crise ukrainienne s’accompagne de l’annonce, cette fois définitive, du départ de certaines républiques ex-soviétiques de la zone d’influence de la Russie. Pour le régime de Poutine, cela signifiait pratiquement la deuxième mort de l’Union soviétique. On était prêt à envisager la recomposition sous une forme «soft» de l’union eurasienne, avec l’union économique et douanière. Mais d’un coup, cette éruption du volcan ukrainien, c’était l’enterrement de cette perspective. Et donc, le régime, en se crispant, se réfugie dans une matrice plus nationaliste, plus xénophobe aussi. Cela représente un danger pour les anciens alliés de la Russie comme la Biélorussie et le Kazakhstan qui, à leur tour, doivent se poser des questions sur le rôle de «cinquième colonne» que peuvent jouer aujourd’hui les populations russophones sur leur territoire. Mais cela représente aussi un danger pour la Russie elle-même, qui reste un pays multinational et pluri-religieux… On peut émettre des doutes sur l’enthousiasme que vont montrer les Tatars ou les peuples du Caucase pour accompagner cette affirmation russe, presque ethnique, qui est à l’œuvre au Kremlin…
– Dans cette exaltation du caractère russe, l’Ukraine occupe une place particulière…
– Il y a en effet ce problème, d’ordre plus émotionnel. Car l’Ukraine, pour les Russes, c’est un peu ce qu’est le Kosovo pour les Serbes. C’est l’origine de la religion, de l’histoire commune russe. Il est vrai que la proximité des peuples et des cultures transforme quasiment Russes et Ukrainiens en des jumeaux siamois, ce qui rend l’opération de leur séparation bien plus difficile et périlleuse. Mais il y a plus que cela: la contradiction est tout à fait réelle en Ukraine, puisqu’il s’agit d’un Etat composite, constitué de parties si différentes, par leur culture et par leur histoire, comme peuvent l’être la Galicie de l’Ouest, qui faisait partie de la Pologne et de l’Empire austro-hongrois et qui est catholique, ou la partie de l’Est, qui est non seulement russophone mais simplement russe. Cette réunion au sein d’un même Etat de régions aussi différentes faisait déjà de l’Ukraine une variante de la Yougoslavie. Et il y a une autre similitude avec ce pays, puisque, durant la Deuxième Guerre mondiale, certaines parties de cette population se combattaient l’une l’autre, les uns dans les rangs de l’Armée rouge, les autres du côté des Allemands. Tout cela explique une certaine précarité de l’équilibre si on voulait le maintenir sous la forme d’un seul Etat. Un équilibre qui, aux yeux des Russes, a été rompu, voire détruit d’une façon brutale. Derrière cette rupture, les Russes ont peut-être raison de voir l’action des forces extérieures, car les événements de Maïdan – cela vient d’être confirmé par Barack Obama – ne se sont passés sans la présence et la participation des Américains qui ont pratiquement accompagné la prise du pouvoir à Kiev par la faction la plus radicale, la plus nationaliste et la plus anti-russe de la société ukrainienne, à défaut d’être la plus pro-européenne. Cela a été pris à Moscou comme une sorte de complot, d’où la réaction brutale de Poutine. Face à la perte de Kiev, la compensation était donc la reprise de la Crimée. Puisque l’Ukraine devenait à nouveau candidate à l’entrée dans l’OTAN, pour Poutine cela élevait le conflit en quelque sorte familial entre les Russes et les Ukrainiens au niveau d’un conflit stratégique Est-Ouest. Avec les Américains, c’était le retour de tous les démons de la Guerre froide.
– C’est donc un mauvais coup
des Américains?
– Je vois dans l’action des Russes la confirmation qu’ils le voient de cette façon. Ils croient qu’en définitive, les Américains n’ont jamais abandonné la vieille idée d’arracher l’Ukraine à la zone d’influence russe et de briser cette alliance naturelle avec la Russie. Ce que je constate aussi, c’est que c’est de cette façon que les faucons américains – qui ont vécu la fin de la Guerre froide comme l’aboutissement de leur rêve – expliquent asseoir ce qu’ils voient comme la domination mondiale des Etats-Unis en excluant à tout rival du type de la Russie de revenir à la capacité de les défier.
– Et les Européens?
– Curieusement, ce sont eux qui ont payé le prix politique, car l’Europe a été brutalement écartée de la gestion de ce dossier. Il y a un an, le 22 février, en présence de trois ministres des Affaires étrangères européens – français, allemand et polonais – et des représentants ukrainiens et russes, un accord a été conclu qui prévoyait une réforme politique, la décentralisation du pays, la prise en compte des spécificités des régions, dont la Crimée et l’Est, la réduction des pouvoirs du président et des élections anticipées… c’est-à-dire la perspective du départ ordonné du pouvoir de Viktor Ianoukovitch [le président ukrainien]. Mais cette formule de compromis n’a pas tenu le temps de sa signature: quelques heures plus tard, elle a été rejetée par le secteur radical de Maïdan, semble-t-il sous l’impulsion des conseillers américains qui étaient présents. C’est la célèbre formule de Victoria Nuland [secrétaire d’Etat assistante pour l’Europe et l’Eurasie] «Fuck the EU». Eh bien, l’Europe s’étant effacée, le pouvoir à Kiev est passé entre les mains de cette fraction radicale pour qui sonnait en quelque sorte l’heure de la revanche politique. La protestation totalement légitime de Maïdan – face à la pirouette de [l’ancien président Viktor] Ianoukovitch qui a renoncé à la signature des accords avec l’Union européenne – a donc été totalement instrumentalisée. Ce n’est qu’un an plus tard, et un an trop tard, au prix de 6000 victimes, de destructions terribles et de la fracture peut-être irréparable au sein de la société ukrainienne qu’on revient pratiquement à la case départ, c’est-à-dire à l’initiative prise par la vieille Europe qui, dans les accords de Minsk, essaie de recoller les pots cassés et de rétablir le dialogue avec la Russie.
– C’est un retour à la raison, selon vous?
– Maintenant, on entend dans la bouche de Hollande et de Merkel que la Russie doit être impliquée, que l’Ukraine doit être décentralisée et qu’elle ne devrait pas faire partie de l’OTAN. On y voit la réalisation des exigences initiales de Poutine il y a un an. Mais pour la Russie, le prix est terrible: c’est la fracture économique, ce sont les sanctions, mais c’est aussi ce climat de guerre frontale avec l’Europe qui n’ouvre à la Russie que la perspective mythologique du refuge eurasien, soit une alliance encore plus douteuse avec la Chine et tous les contestataires de l’idée européenne. D’où les contacts de Poutine avec les forces dissidentes de l’Union européenne, les extrêmes droites, les extrêmes gauches, que ce soit en Hongrie, avec le nouveau pouvoir grec ou aux côtés de Marine Le Pen.
– C’est une politique délibérée?
– Cela reste de la tactique, car on voit bien que c’est parfois de la gesticulation, et un moyen de tenter de renforcer sa position dans le bras de fer avec l’Occident. J’ai l’impression qu’il est conscient de la fragilité de ses positions, surtout économiques, et qu’il doit donc être intéressé d’éviter de s’engager dans une escalade non contrôlée.
– Les médias russes officiels, pourtant, ne font rien pour amorcer une possible désescalade…
– Vous avez l’effet déplorable de cette culture médiatique, je dirais «à la soviétique», qui malheureusement n’a pas disparu. Finalement, cette propagande ne répond pas à la conviction que la Russie se trouve effectivement face à un danger, mais il s’agit plutôt du réflexe habituel de satisfaire aux demandes des dirigeants politiques, voire de prévenir leurs attentes supposées. Ce qui est regrettable, c’est que cette attitude produit des ravages, avec la montée des pressions nationalistes dignes d’une veille de guerre patriotique. Au final, vous avez cette mobilisation qui se forme derrière la personne du président, au point qu’il bénéficie aujourd’hui du soutien de 90% de la population.
– Un retour en arrière est-il possible?
– Il sera difficile. En Ukraine, nous en sommes arrivés au point où l’adhésion à la logique du pire détermine désormais la survie de chacun. A défaut d’un solide accompagnement collectif, on voit mal comment cet Etat peut-être maintenu. La seule perspective réaliste, c’est une gestion internationale du dossier pour sortir de cette logique de guerre civile. Ou alors, il faut se résoudre à la partition, et commencer à faire des parallèles avec le partage de l’Allemagne dans les années 1950. A cette époque, Konrad Adenauer a résolument choisi l’OTAN. Et il a fallu tirer un trait sur l’unité de l’Allemagne.
– Cette course en avant est-elle encore aggravée par le sentiment d’exclusion qu’a la Russie?
– Là encore, c’est un parallèle allemand qui vient à l’esprit, celui de l’Allemagne de l’après-Versailles. Nous voyons le potentiel de revanche qui peut s’accumuler dans ces situations. Et encore, dans le cas de la Russie, vous avez une condition particulière puisque, à l’inverse de l’Allemagne, ce pays ne se voit pas vaincu mais au contraire victorieux. La Russie a payé un très lourd tribut à la libération de l’Europe. Sans sa contribution, le continent serait peut-être encore nazi. La Russie, c’est aussi un pays qui a trouvé les ressources intérieures pour se libérer de son propre régime totalitaire. Elle l’a fait d’elle-même, mais au lieu d’être admise dans ce monde dont elle rêvait, on lui a collé le statut de pays vaincu, comme si on n’avait nul besoin de compter avec elle. Se croyant sortie de sa crise intérieure, la Russie découvre ainsi que, dans le nouvel ordre international en construction, il n’y a pas de place pour elle, hormis celui d’un rôle d’acteur subalterne, forcé d’obéir à des règles que les maîtres du monde eux-mêmes ne respectent pas, comme au Kosovo, en Irak ou en Libye. Vous le voyez, pour assouvir ses nouvelles ambitions, Vladimir Poutine ne manque donc pas de munitions. Mais face à cette situation, il a décidé de se lancer dans une fuite en avant.
* «Le passé de la Russie est imprévisible. Journal de bord d’un enfant du dégel» , Andreï Gratchev, Alma Editeur.
«La vulnérabilité [du système Poutine] est très grande, pas seulement sur la scène internationale, mais aussi sur le plan interne.» (DR).
L’historien russe Andreï Gratchev juge rompu le pacte tacite que le chef du Kremlin avait conclu avec les citoyens russes
Conseiller, puis porte-parole du dernier président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, au début des années 1990, Andreï Gratchev est un observateur particulièrement fin de la réalité russe et des relations internationales*. Sans fard, sans hargne et sans parti pris, il décrit ici les calculs de Vladimir Poutine et les erreurs de l’Occident à son égard.
Le Temps: Vladimir Poutine semble s’appuyer sur des idéologies assez disparates, où se mêle le nationalisme russe, une certaine nostalgie de l’Union soviétique ou encore un violent antiaméricanisme… Comment analysez-vous sa doctrine?
Andreï Gratchev: A propos de «Poutine numéro 3» (celui qui a succédé à Dmitri Medvedev), je parle d’un «bricolage idéologique». Notez qu’aucune des pensées sur lesquelles il s’appuie n’est véritablement nouvelle en Russie. Mais alors que, ces derniers temps, elles pouvaient être considérées comme exotiques, ces idéologies se sont soudainement trouvées en phase avec le nouveau pouvoir russe. Maintenant, elles sont hissées au rang de celles qui incarnent la nouvelle Russie. Dans son évolution intérieure, Poutine est passé par plusieurs étapes. Actuellement, il est à la recherche d’une certaine identité idéologique qui lui fait encore défaut. Déçus par les expériences précédentes, les dirigeants russes qui sont autour de lui se rendent compte qu’ils ne parviennent pas à être suffisamment compétitifs s’ils s’en tiennent à jouer les mêmes règles qui sont en vigueur ailleurs. D’où la tentation d’adopter leurs propres règles dans ce monde nouveau. La Russie, se disent-ils, aura plus de chances de réussir si elle se présente comme une civilisation particulière, une sorte de monde autosuffisant. Cela, pensent-ils, donnerait plus de justification à la politique nouvelle de cette Russie.
– Quelle est cette politique?
– Elle est orientée beaucoup plus qu’auparavant sur la protection du pays face à ce monde extérieur, qu’elle dépeint comme étant agressif à son égard, peut-être anti-russe, prenant la Russie comme une sorte de mal absolu et contre lequel il faut se protéger et s’armer. Parmi les armes, figurent aussi les valeurs spécifiques, propres à la Russie, qui en font une réalité distincte. C’est cette vision du monde qui est exposée dans les discours et les actions du Kremlin.
– Est-ce que cela est de nature à séduire le cœur des Russes?
– Oui, ce discours touche pas mal de cordes. Et d’abord, les cordes qui sont toujours restées présentes au sein de la culture et de la tradition russes. Il ne faut pas oublier le grand débat qui, au XIXe siècle, séparait déjà les élites russes entre les occidentalistes et les slavophiles, ces derniers étant les partisans d’une voie nouvelle de la Russie. De mon point de vue, cela reflétait déjà un malaise national propre à la Russie. En pratique, ce pays est déchiré entre sa tentation d’être l’Europe, ou de le devenir, et celle de maintenir sa particularité et ses spécificités parce qu’elle a peur d’être maltraitée, d’être jugée avec condescendance, discriminée, marginalisée, en somme de rester comme l’élève éternel d’une Europe qu’elle ne parvient pas à devenir. Mais cela reflète aussi quelque chose de plus profond: ce sont les contradictions internes de cette Russie qui est à la fois Europe mais pas uniquement l’Europe. Car elle est également l’Asie, et ce, pas seulement du point de vue géographique ou de l’histoire et de la culture, mais aussi politiquement. C’est pourquoi je dirais que l’Europe est à l’intérieur de la Russie, plutôt que l’inverse. Et cette Europe à l’intérieur se manifeste de manière différente à travers les générations. Parfois, c’est avec ses dirigeants, comme Pierre le Grand, Catherine II de Russie ou Mikhaïl Gorbatchev, c’est-à-dire tous ceux qui voyaient dans l’Europe l’horizon, l’exemple à suivre pour la Russie et l’espoir de créer avec elle un espace commun, la «maison commune» si on veut rappeler l’expression de Gorbatchev. Dans cette Europe, l’apport de la Russie va être valorisé, va être reconnu comme indispensable et ce, pas seulement au niveau de l’apport russe à sa civilisation et à son histoire – après tout, la Russie était présente dans toutes les batailles européennes.
Mais il ne faut pas oublier une autre partie de cette même Russie qui représentait la tentation asiatique. Comme je le disais, ce versant se traduit également du point de vue politique avec un penchant plus autoritaire du pouvoir, je dirais plus paternaliste dans sa relation avec la société. On peut effectivement recourir à la vieille formule selon laquelle cette frontière traverse la société russe à l’intérieur.
– Cette contradiction s’incarne-t-elle dans le projet de l’Eurasie?
– Oui, d’où ce projet eurasien qui se présentait même comme une idéologie lorsqu’il a été formulé pour la première fois, dans les années 1920-1930. Dans un certain sens, il renvoyait déjà aux complexes de cette Russie qui veut à la fois être considérée comme européenne mais hésite à le devenir, c’est-à-dire à accepter toutes les contraintes de cet engagement, tous ces aspects de la culture politique européenne comme le respect de l’individu, le pluralisme des opinions, l’alternance du pouvoir, la division des pouvoirs. Cette «Russie eurasienne» est d’avis que la spécificité russe suffit à justifier cette distinction. Cette conception est assortie de formules du genre «démocratie souveraine», comme on le faisait autrefois avec les qualificatifs de l’époque soviétique, tels la démocratie «socialiste»… Or, comme on le sait bien, toute qualification est, de fait, une limitation.
– Vladimir Poutine semble s’accrocher de plus en plus clairement à ce concept d’une démocratie assortie de limites…
– Je parle en effet de «Poutine numéro 3» car, à mon avis, nous avons en lui, avec son retour au pouvoir, un dirigeant déjà frustré, et presque trahi par l’expérience et par ses tentatives d’établir, je dirais, des rapports protégés avec le monde occidental. Des rapports qui ne mettraient pas en danger son système, le système Poutine, dont, après tout, la caractéristique essentielle, c’est le maintien du monopole du pouvoir. D’où cette hésitation d’aller au-delà des aspects formels de la démocratie. On peut accepter les élections, le parlement, l’existence de différents partis politiques, même de certaines poches de liberté d’expression lorsqu’elle ne concerne que quelques médias indépendants, mais en même temps, il s’agit d’un modèle qui n’accepte pas l’alternance du pouvoir. Tout cela est mis sur le compte d’une sorte de régime de confrontation, en termes de rapports avec l’Occident. Dans ce contexte, s’il n’y avait pas eu la Crimée et le conflit autour de la Crimée, il aurait fallu les inventer. Le pouvoir russe trouve ainsi une justification pour cette dérive politique.
– Le but est-il d’entretenir à tout prix cette tension?
– Je ne dirais pas que c’est un choix volontaire, mais plutôt un choix imposé. C’est du moins comme cela que Poutine l’interprète. Il est possible qu’à partir du moment où ce système et ce régime ont découvert leur manque de compétitivité, il leur fallait trouver des justifications. Or cette vulnérabilité est aujourd’hui très grande, pas seulement sur la scène internationale, mais aussi sur le plan interne, avec une économie qui est fragile et qui a de la peine à s’intégrer dans un monde global.
On peut dire que nous assistons à la fin du mythe Poutine, un mythe qui était basé sur une sorte de contrat social, puisqu’il assurait au régime un confort de relation avec la société. Les termes de ce contrat, c’était d’un côté la stabilité politique rétablie après le chaos eltsinien et après le danger de désintégration du pays exemplifié par le soulèvement en Tchétchénie, mais aussi la stabilité économique, basée essentiellement sur l’exception du prix du baril de pétrole qui a accompagné l’arrivée de Poutine au pouvoir en l’an 2000. Face à cette stabilité et à cette prospérité, de l’autre côté, la société acceptait d’accorder le monopole du pouvoir au Kremlin et à son président, sans s’engager dans la protestation ou la mise en cause. Or on découvre maintenant, d’un coup, la fragilité de ce contrat avec la mise en cause de la première condition. Donc la tranquillité du régime est mise en cause elle aussi. A mon avis, c’est déjà le pressentiment de la crise à venir qui a dû rendre nerveux les dirigeants et qui explique en partie leur réaction un peu paranoïaque face à une forme de décomposition de leur sphère de présence et de leur statut dans le monde.
– Voilà donc l’origine de la spirale ukrainienne?
– Il y a eu d’abord la crise géorgienne, en 2008, qui en était une sorte de préfiguration. Mais la crise ukrainienne s’accompagne de l’annonce, cette fois définitive, du départ de certaines républiques ex-soviétiques de la zone d’influence de la Russie. Pour le régime de Poutine, cela signifiait pratiquement la deuxième mort de l’Union soviétique. On était prêt à envisager la recomposition sous une forme «soft» de l’union eurasienne, avec l’union économique et douanière. Mais d’un coup, cette éruption du volcan ukrainien, c’était l’enterrement de cette perspective. Et donc, le régime, en se crispant, se réfugie dans une matrice plus nationaliste, plus xénophobe aussi. Cela représente un danger pour les anciens alliés de la Russie comme la Biélorussie et le Kazakhstan qui, à leur tour, doivent se poser des questions sur le rôle de «cinquième colonne» que peuvent jouer aujourd’hui les populations russophones sur leur territoire. Mais cela représente aussi un danger pour la Russie elle-même, qui reste un pays multinational et pluri-religieux… On peut émettre des doutes sur l’enthousiasme que vont montrer les Tatars ou les peuples du Caucase pour accompagner cette affirmation russe, presque ethnique, qui est à l’œuvre au Kremlin…
– Dans cette exaltation du caractère russe, l’Ukraine occupe une place particulière…
– Il y a en effet ce problème, d’ordre plus émotionnel. Car l’Ukraine, pour les Russes, c’est un peu ce qu’est le Kosovo pour les Serbes. C’est l’origine de la religion, de l’histoire commune russe. Il est vrai que la proximité des peuples et des cultures transforme quasiment Russes et Ukrainiens en des jumeaux siamois, ce qui rend l’opération de leur séparation bien plus difficile et périlleuse. Mais il y a plus que cela: la contradiction est tout à fait réelle en Ukraine, puisqu’il s’agit d’un Etat composite, constitué de parties si différentes, par leur culture et par leur histoire, comme peuvent l’être la Galicie de l’Ouest, qui faisait partie de la Pologne et de l’Empire austro-hongrois et qui est catholique, ou la partie de l’Est, qui est non seulement russophone mais simplement russe. Cette réunion au sein d’un même Etat de régions aussi différentes faisait déjà de l’Ukraine une variante de la Yougoslavie. Et il y a une autre similitude avec ce pays, puisque, durant la Deuxième Guerre mondiale, certaines parties de cette population se combattaient l’une l’autre, les uns dans les rangs de l’Armée rouge, les autres du côté des Allemands. Tout cela explique une certaine précarité de l’équilibre si on voulait le maintenir sous la forme d’un seul Etat. Un équilibre qui, aux yeux des Russes, a été rompu, voire détruit d’une façon brutale. Derrière cette rupture, les Russes ont peut-être raison de voir l’action des forces extérieures, car les événements de Maïdan – cela vient d’être confirmé par Barack Obama – ne se sont passés sans la présence et la participation des Américains qui ont pratiquement accompagné la prise du pouvoir à Kiev par la faction la plus radicale, la plus nationaliste et la plus anti-russe de la société ukrainienne, à défaut d’être la plus pro-européenne. Cela a été pris à Moscou comme une sorte de complot, d’où la réaction brutale de Poutine. Face à la perte de Kiev, la compensation était donc la reprise de la Crimée. Puisque l’Ukraine devenait à nouveau candidate à l’entrée dans l’OTAN, pour Poutine cela élevait le conflit en quelque sorte familial entre les Russes et les Ukrainiens au niveau d’un conflit stratégique Est-Ouest. Avec les Américains, c’était le retour de tous les démons de la Guerre froide.
– C’est donc un mauvais coup
des Américains?
– Je vois dans l’action des Russes la confirmation qu’ils le voient de cette façon. Ils croient qu’en définitive, les Américains n’ont jamais abandonné la vieille idée d’arracher l’Ukraine à la zone d’influence russe et de briser cette alliance naturelle avec la Russie. Ce que je constate aussi, c’est que c’est de cette façon que les faucons américains – qui ont vécu la fin de la Guerre froide comme l’aboutissement de leur rêve – expliquent asseoir ce qu’ils voient comme la domination mondiale des Etats-Unis en excluant à tout rival du type de la Russie de revenir à la capacité de les défier.
– Et les Européens?
– Curieusement, ce sont eux qui ont payé le prix politique, car l’Europe a été brutalement écartée de la gestion de ce dossier. Il y a un an, le 22 février, en présence de trois ministres des Affaires étrangères européens – français, allemand et polonais – et des représentants ukrainiens et russes, un accord a été conclu qui prévoyait une réforme politique, la décentralisation du pays, la prise en compte des spécificités des régions, dont la Crimée et l’Est, la réduction des pouvoirs du président et des élections anticipées… c’est-à-dire la perspective du départ ordonné du pouvoir de Viktor Ianoukovitch [le président ukrainien]. Mais cette formule de compromis n’a pas tenu le temps de sa signature: quelques heures plus tard, elle a été rejetée par le secteur radical de Maïdan, semble-t-il sous l’impulsion des conseillers américains qui étaient présents. C’est la célèbre formule de Victoria Nuland [secrétaire d’Etat assistante pour l’Europe et l’Eurasie] «Fuck the EU». Eh bien, l’Europe s’étant effacée, le pouvoir à Kiev est passé entre les mains de cette fraction radicale pour qui sonnait en quelque sorte l’heure de la revanche politique. La protestation totalement légitime de Maïdan – face à la pirouette de [l’ancien président Viktor] Ianoukovitch qui a renoncé à la signature des accords avec l’Union européenne – a donc été totalement instrumentalisée. Ce n’est qu’un an plus tard, et un an trop tard, au prix de 6000 victimes, de destructions terribles et de la fracture peut-être irréparable au sein de la société ukrainienne qu’on revient pratiquement à la case départ, c’est-à-dire à l’initiative prise par la vieille Europe qui, dans les accords de Minsk, essaie de recoller les pots cassés et de rétablir le dialogue avec la Russie.
– C’est un retour à la raison, selon vous?
– Maintenant, on entend dans la bouche de Hollande et de Merkel que la Russie doit être impliquée, que l’Ukraine doit être décentralisée et qu’elle ne devrait pas faire partie de l’OTAN. On y voit la réalisation des exigences initiales de Poutine il y a un an. Mais pour la Russie, le prix est terrible: c’est la fracture économique, ce sont les sanctions, mais c’est aussi ce climat de guerre frontale avec l’Europe qui n’ouvre à la Russie que la perspective mythologique du refuge eurasien, soit une alliance encore plus douteuse avec la Chine et tous les contestataires de l’idée européenne. D’où les contacts de Poutine avec les forces dissidentes de l’Union européenne, les extrêmes droites, les extrêmes gauches, que ce soit en Hongrie, avec le nouveau pouvoir grec ou aux côtés de Marine Le Pen.
– C’est une politique délibérée?
– Cela reste de la tactique, car on voit bien que c’est parfois de la gesticulation, et un moyen de tenter de renforcer sa position dans le bras de fer avec l’Occident. J’ai l’impression qu’il est conscient de la fragilité de ses positions, surtout économiques, et qu’il doit donc être intéressé d’éviter de s’engager dans une escalade non contrôlée.
– Les médias russes officiels, pourtant, ne font rien pour amorcer une possible désescalade…
– Vous avez l’effet déplorable de cette culture médiatique, je dirais «à la soviétique», qui malheureusement n’a pas disparu. Finalement, cette propagande ne répond pas à la conviction que la Russie se trouve effectivement face à un danger, mais il s’agit plutôt du réflexe habituel de satisfaire aux demandes des dirigeants politiques, voire de prévenir leurs attentes supposées. Ce qui est regrettable, c’est que cette attitude produit des ravages, avec la montée des pressions nationalistes dignes d’une veille de guerre patriotique. Au final, vous avez cette mobilisation qui se forme derrière la personne du président, au point qu’il bénéficie aujourd’hui du soutien de 90% de la population.
– Un retour en arrière est-il possible?
– Il sera difficile. En Ukraine, nous en sommes arrivés au point où l’adhésion à la logique du pire détermine désormais la survie de chacun. A défaut d’un solide accompagnement collectif, on voit mal comment cet Etat peut-être maintenu. La seule perspective réaliste, c’est une gestion internationale du dossier pour sortir de cette logique de guerre civile. Ou alors, il faut se résoudre à la partition, et commencer à faire des parallèles avec le partage de l’Allemagne dans les années 1950. A cette époque, Konrad Adenauer a résolument choisi l’OTAN. Et il a fallu tirer un trait sur l’unité de l’Allemagne.
– Cette course en avant est-elle encore aggravée par le sentiment d’exclusion qu’a la Russie?
– Là encore, c’est un parallèle allemand qui vient à l’esprit, celui de l’Allemagne de l’après-Versailles. Nous voyons le potentiel de revanche qui peut s’accumuler dans ces situations. Et encore, dans le cas de la Russie, vous avez une condition particulière puisque, à l’inverse de l’Allemagne, ce pays ne se voit pas vaincu mais au contraire victorieux. La Russie a payé un très lourd tribut à la libération de l’Europe. Sans sa contribution, le continent serait peut-être encore nazi. La Russie, c’est aussi un pays qui a trouvé les ressources intérieures pour se libérer de son propre régime totalitaire. Elle l’a fait d’elle-même, mais au lieu d’être admise dans ce monde dont elle rêvait, on lui a collé le statut de pays vaincu, comme si on n’avait nul besoin de compter avec elle. Se croyant sortie de sa crise intérieure, la Russie découvre ainsi que, dans le nouvel ordre international en construction, il n’y a pas de place pour elle, hormis celui d’un rôle d’acteur subalterne, forcé d’obéir à des règles que les maîtres du monde eux-mêmes ne respectent pas, comme au Kosovo, en Irak ou en Libye. Vous le voyez, pour assouvir ses nouvelles ambitions, Vladimir Poutine ne manque donc pas de munitions. Mais face à cette situation, il a décidé de se lancer dans une fuite en avant.
* «Le passé de la Russie est imprévisible. Journal de bord d’un enfant du dégel» , Andreï Gratchev, Alma Editeur.
Re: Et en Russie !
très bon article.
On voit bien qu'à terme, la position molle et consensuelle qu'essaye tant bien que mal de tenir l'Europe est intenable. Il faudra, à minima, donner une large autonomie à ces régions occupées, ranger sa fierté, faire le deuil d'une certaine idée de l'Ukraine, et de passer à autre chose.
On voit bien qu'à terme, la position molle et consensuelle qu'essaye tant bien que mal de tenir l'Europe est intenable. Il faudra, à minima, donner une large autonomie à ces régions occupées, ranger sa fierté, faire le deuil d'une certaine idée de l'Ukraine, et de passer à autre chose.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Quelques nouvelles du bas empire:
- Chevrolet a annoncé son retrait du marché russe et la fermeture définitive de son usine de Piter. Cette décision fait suite à celle de Seat, GM et d'autres constructeurs britanniques de quitter ou à défaut de suspendre les ventes sur le marché russe.
Il faut dire que c'est carrément la fête dans le poutineland, les immatriculations ont carrément plongé de 30% et le cru 2015 va s'avérer une être une véritable catastrophe pour tous. Après un brusque pic de consommation car les élites russes se sont débarassés de leurs roubles au vu de sa chute, c'est la Bérézina de ce coté.
L'usine de Faurecia dans la région de Piter va certainement fermer aussi puisqu'elle approvisionne directement ces usines et que la chute du rouble l'impacte directement aussi.
- Les institutions où les particuliers qui ont contracté des crédits en $, chose très courante car avant la crise, les prêt en $ bénéficiaient de taux d'intérêts préférentiels, ont le couteau sous la gorge. Les défauts de paiement s'enchainent. Normal, puisque les mensualités ont doublé en quelques mois, je connais moi même des amis à Moscou qui en sont victime. La réponse des banques est d'un cynisme ahurissant: ils proposent d'étaler les paiements jusqu'à leur 70ans...
- Chevrolet a annoncé son retrait du marché russe et la fermeture définitive de son usine de Piter. Cette décision fait suite à celle de Seat, GM et d'autres constructeurs britanniques de quitter ou à défaut de suspendre les ventes sur le marché russe.
Il faut dire que c'est carrément la fête dans le poutineland, les immatriculations ont carrément plongé de 30% et le cru 2015 va s'avérer une être une véritable catastrophe pour tous. Après un brusque pic de consommation car les élites russes se sont débarassés de leurs roubles au vu de sa chute, c'est la Bérézina de ce coté.
L'usine de Faurecia dans la région de Piter va certainement fermer aussi puisqu'elle approvisionne directement ces usines et que la chute du rouble l'impacte directement aussi.
- Les institutions où les particuliers qui ont contracté des crédits en $, chose très courante car avant la crise, les prêt en $ bénéficiaient de taux d'intérêts préférentiels, ont le couteau sous la gorge. Les défauts de paiement s'enchainent. Normal, puisque les mensualités ont doublé en quelques mois, je connais moi même des amis à Moscou qui en sont victime. La réponse des banques est d'un cynisme ahurissant: ils proposent d'étaler les paiements jusqu'à leur 70ans...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Page 33 sur 40 • 1 ... 18 ... 32, 33, 34 ... 36 ... 40
Sujets similaires
» La Russie à la Cour Internationale de Justice
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
Page 33 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum