Et en Russie !
+14
tarkan
Carine
Tkatchenko
smartleo44
benoit77
richard
Snafu
mortimer
dovaking
Krispoluk
Janchik
Tibo
Thuramir
Matt
18 participants
Page 36 sur 40
Page 36 sur 40 • 1 ... 19 ... 35, 36, 37, 38, 39, 40
Re: Et en Russie !
Certain (en règle de visa) sont passé, 10 non:
https://twitter.com/EuromaidanPress/status/592959340992167936
http://www.bbc.co.uk/ukrainian/entertainment/2015/04/150428_russian_wolves_poland_border_ozh?ocid=socialflow_twitter
http://www.theguardian.com/world/2015/apr/27/poland-refuses-entry-to-russian-biker-gang-night-wolves
Russie: Poutine se félicite et met en garde l'Occident
Le président a accusé les USA qui lui ont imposé l'an dernier avec l'UE de sévères sanctions économiques
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde dimanche l'Occident contre toute tentative de déstabiliser la Russie, en se félicitant d'avoir restauré le statut de puissance mondiale du pays qu'il dirige depuis 15 ans.
Dans un documentaire, diffusé par la télévision publique russe, M. Poutine, filmé dans une salle somptueuse du Kremlin, a accusé les États-Unis, qui ont imposé l'an dernier avec l'Union européenne de sévères sanctions économiques à la Russie, d'avoir des «contacts directs» avec les rebelles islamistes du Caucase du Nord.
Tourné par la chaîne de télévision publique Rossia 1, le documentaire «Président» est consacré aux 15 ans au pouvoir de Vladimir Poutine, qui a été élu en 2012 pour un troisième mandat présidentiel, après avoir été président de 2000 à 2008 et premier ministre en 2008-2012.
Au début des années 2000, «les services spéciaux russes ont observé des contacts directs» entre des rebelles du Caucase du Nord et des représentants des services secrets américains en Azerbaïdjan», y raconte M. Poutine.
La Tchétchénie, qui a affronté la Russie pour son indépendance lors de la première guerre en 1994-1996, a engendré une rébellion qui s'est progressivement islamisée et a débordé les frontières de cette petite république caucasienne pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.
La deuxième guerre de Tchétchénie, déclenchée par les forces fédérales en 1999, a officiellement pris fin en 2009. Mais des attaques et explosions visant notamment les représentants des forces de l'ordre dans le Caucase restent fréquents.
«Il y a des gens, surtout dans les services secrets des pays occidentaux, qui croyaient que si on déstabilisait leur principal rival géopolitique - et maintenant nous comprenons que pour eux, c'était la Russie - cela serait à leur profit. Mais il s'est avéré que ce n'était pas le cas», a indiqué M. Poutine.
«En aucun cas, jamais et nulle part, il ne faut essayer d'utiliser les terroristes pour résoudre ses tâches politiques et même géopolitiques temporaires», a-t-il souligné.
Le président russe dénonce par ailleurs les sanctions imposées à la Russie par Bruxelles et Washington, qui accusent Moscou de soutenir militairement les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine.
«Ces sanctions ne sont rien d'autre qu'une tentative de contenir le développement de la Russie», a estimé M. Poutine, tout en ajoutant qu'il n'y avait «rien de nouveau» dans ces aspirations affichées par l'Occident depuis des siècles.
«Nous ne violons aucune règle du jeu. Et lorsque je dis «règle du jeu», je veux dire avant tout le droit international», a déclaré le président russe, en précisant que cela concernait aussi bien les «relations avec l'Ukraine et la situation en Crimée» que les «problèmes dans le domaine de la sécurité globale».
Mais «les soi-disant milieux dirigeants des pays occidentaux, leurs élites politiques et économiques nous aiment quand nous sommes pauvres, misérables et que nous tendons la main pour mendier», a-t-il affirmé.
«Je me sens une partie du pays, une partie du peuple (...). Je sens quand les gens ne sont pas contents, sont préoccupés, inquiets de quelque chose», raconte-t-il.
Même si ce poste a quelques inconvénients - «on ne peut pas aller au cinéma ni au théâtre ni faire les magasins» -, Vladimir Poutine dit être loin de se plaindre.
Avoir «une possibilité de contribuer de manière maximale, de faire tout son possible (...) pour son pays, pour son peuple, cela compense tout le reste», souligne-t-il.
Et le bonheur du président? «C'est de comprendre où nous étions (au début des années 2000, NDLR) et ce que nous avons fait depuis (...), avant tout, que nous avons sauvé le pays», dit M. Poutine, qui a pris il y a 15 ans la tête d'une Russie affaiblie et appauvrie sous le règne de Boris Eltsine.
«Quand on y pense, cela ne peut que procurer de la satisfaction», avoue le président russe.
Mais «je peux imaginer sans difficulté ma vie en dehors de ce poste», ajoute-t-il.
«Si une personne peut revenir dans un appartement ordinaire et vivre là et non pas dans un palais, je pense qu'elle n'a pas perdu ses liens avec le monde extérieur».
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/69145-150427-russie-poutine-se-felicite-et-met-en-garde-l-occident
Manque pas d'air:
La Russie ne viole "aucune règle du jeu", assure Poutine
La Russie ne viole pas les "règles du jeu" sur la scène internationale, à la différence de l'Occident, a affirmé dimanche le président russe Vladimir Poutine, dans un documentaire. "Cela concerne nos relations avec l'Ukraine et la situation en Crimée", précise-t-il.
"Et lorsque je dis "règles du jeu", je veux dire avant tout le droit international, la charte de l'organisation des Nations unies et tout ce qui est lié à cela", a déclaré M. Poutine, dans le documentaire "Président" diffusé par la télévision publique russe.
Tourné par la chaîne de télévision publique Rossia 1 à l'occasion des 15 ans au pouvoir de Vladimir Poutine, qui a été élu en 2012 pour un troisième mandat présidentiel, après avoir été président de 2000 à 2008 et premier ministre en 2008-2012, le film a déjà été diffusé dans l'Extrême-Orient russe, avant de l'être à 18h30 GMT (20h30 en Suisse) dans la partie centrale de la Russie.
"Contenir le développement de la Russie"
Après le rattachement de la péninsule ukrainienne de la Crimée à la Russie en mars 2014, Moscou a été frappée par une série de sanctions de l'Union européenne et des Etats-Unis qui l'accusent également de soutenir militairement les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, ce que les autorités russes démentent.
"Ces sanctions ne sont rien d'autre qu'une tentative de contenir le développement de la Russie", a dénoncé le président, dont les propos ont été publiés sur le site officiel de Rossia 1. Il n'y a "rien de nouveau" dans ces aspirations affichées par l'Occident depuis des siècles, a-t-il ajouté.
Les sanctions, auxquelles Moscou a riposté par un embargo alimentaire, ainsi que la chute des cours du pétrole, ont provoqué une grave crise économique en Russie et l'effondrement du rouble qui a perdu l'an dernier près de 50% de sa valeur face au dollar.
"Les soi-disant milieux dirigeants des pays occidentaux, leurs élites politiques et économiques nous aiment quand nous sommes pauvres, misérables et restons la main tendue pour mendier", a accusé Vladimir Poutine.
http://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/la-russie-ne-viole--aucune-r%C3%A8gle-du-jeu---assure-poutine/41399986
https://twitter.com/EuromaidanPress/status/592959340992167936
http://www.bbc.co.uk/ukrainian/entertainment/2015/04/150428_russian_wolves_poland_border_ozh?ocid=socialflow_twitter
http://www.theguardian.com/world/2015/apr/27/poland-refuses-entry-to-russian-biker-gang-night-wolves
Russie: Poutine se félicite et met en garde l'Occident
Le président a accusé les USA qui lui ont imposé l'an dernier avec l'UE de sévères sanctions économiques
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde dimanche l'Occident contre toute tentative de déstabiliser la Russie, en se félicitant d'avoir restauré le statut de puissance mondiale du pays qu'il dirige depuis 15 ans.
Dans un documentaire, diffusé par la télévision publique russe, M. Poutine, filmé dans une salle somptueuse du Kremlin, a accusé les États-Unis, qui ont imposé l'an dernier avec l'Union européenne de sévères sanctions économiques à la Russie, d'avoir des «contacts directs» avec les rebelles islamistes du Caucase du Nord.
Tourné par la chaîne de télévision publique Rossia 1, le documentaire «Président» est consacré aux 15 ans au pouvoir de Vladimir Poutine, qui a été élu en 2012 pour un troisième mandat présidentiel, après avoir été président de 2000 à 2008 et premier ministre en 2008-2012.
Au début des années 2000, «les services spéciaux russes ont observé des contacts directs» entre des rebelles du Caucase du Nord et des représentants des services secrets américains en Azerbaïdjan», y raconte M. Poutine.
La Tchétchénie, qui a affronté la Russie pour son indépendance lors de la première guerre en 1994-1996, a engendré une rébellion qui s'est progressivement islamisée et a débordé les frontières de cette petite république caucasienne pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.
La deuxième guerre de Tchétchénie, déclenchée par les forces fédérales en 1999, a officiellement pris fin en 2009. Mais des attaques et explosions visant notamment les représentants des forces de l'ordre dans le Caucase restent fréquents.
«Il y a des gens, surtout dans les services secrets des pays occidentaux, qui croyaient que si on déstabilisait leur principal rival géopolitique - et maintenant nous comprenons que pour eux, c'était la Russie - cela serait à leur profit. Mais il s'est avéré que ce n'était pas le cas», a indiqué M. Poutine.
«En aucun cas, jamais et nulle part, il ne faut essayer d'utiliser les terroristes pour résoudre ses tâches politiques et même géopolitiques temporaires», a-t-il souligné.
Le président russe dénonce par ailleurs les sanctions imposées à la Russie par Bruxelles et Washington, qui accusent Moscou de soutenir militairement les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine.
«Ces sanctions ne sont rien d'autre qu'une tentative de contenir le développement de la Russie», a estimé M. Poutine, tout en ajoutant qu'il n'y avait «rien de nouveau» dans ces aspirations affichées par l'Occident depuis des siècles.
«Nous ne violons aucune règle du jeu. Et lorsque je dis «règle du jeu», je veux dire avant tout le droit international», a déclaré le président russe, en précisant que cela concernait aussi bien les «relations avec l'Ukraine et la situation en Crimée» que les «problèmes dans le domaine de la sécurité globale».
Mais «les soi-disant milieux dirigeants des pays occidentaux, leurs élites politiques et économiques nous aiment quand nous sommes pauvres, misérables et que nous tendons la main pour mendier», a-t-il affirmé.
«Nous avons sauvé le pays»
L'homme le plus influent du monde selon le classement annuel du magazine américain Time, Vladimir Poutine, 62 ans, confie aussi dans ce documentaire d'environ deux heures et demie n'«avoir jamais fait partie des élites».«Je me sens une partie du pays, une partie du peuple (...). Je sens quand les gens ne sont pas contents, sont préoccupés, inquiets de quelque chose», raconte-t-il.
Même si ce poste a quelques inconvénients - «on ne peut pas aller au cinéma ni au théâtre ni faire les magasins» -, Vladimir Poutine dit être loin de se plaindre.
Avoir «une possibilité de contribuer de manière maximale, de faire tout son possible (...) pour son pays, pour son peuple, cela compense tout le reste», souligne-t-il.
Et le bonheur du président? «C'est de comprendre où nous étions (au début des années 2000, NDLR) et ce que nous avons fait depuis (...), avant tout, que nous avons sauvé le pays», dit M. Poutine, qui a pris il y a 15 ans la tête d'une Russie affaiblie et appauvrie sous le règne de Boris Eltsine.
«Quand on y pense, cela ne peut que procurer de la satisfaction», avoue le président russe.
Mais «je peux imaginer sans difficulté ma vie en dehors de ce poste», ajoute-t-il.
«Si une personne peut revenir dans un appartement ordinaire et vivre là et non pas dans un palais, je pense qu'elle n'a pas perdu ses liens avec le monde extérieur».
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/69145-150427-russie-poutine-se-felicite-et-met-en-garde-l-occident
Manque pas d'air:
La Russie ne viole "aucune règle du jeu", assure Poutine
La Russie ne viole pas les "règles du jeu" sur la scène internationale, à la différence de l'Occident, a affirmé dimanche le président russe Vladimir Poutine, dans un documentaire. "Cela concerne nos relations avec l'Ukraine et la situation en Crimée", précise-t-il.
"Et lorsque je dis "règles du jeu", je veux dire avant tout le droit international, la charte de l'organisation des Nations unies et tout ce qui est lié à cela", a déclaré M. Poutine, dans le documentaire "Président" diffusé par la télévision publique russe.
Tourné par la chaîne de télévision publique Rossia 1 à l'occasion des 15 ans au pouvoir de Vladimir Poutine, qui a été élu en 2012 pour un troisième mandat présidentiel, après avoir été président de 2000 à 2008 et premier ministre en 2008-2012, le film a déjà été diffusé dans l'Extrême-Orient russe, avant de l'être à 18h30 GMT (20h30 en Suisse) dans la partie centrale de la Russie.
"Contenir le développement de la Russie"
Après le rattachement de la péninsule ukrainienne de la Crimée à la Russie en mars 2014, Moscou a été frappée par une série de sanctions de l'Union européenne et des Etats-Unis qui l'accusent également de soutenir militairement les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, ce que les autorités russes démentent.
"Ces sanctions ne sont rien d'autre qu'une tentative de contenir le développement de la Russie", a dénoncé le président, dont les propos ont été publiés sur le site officiel de Rossia 1. Il n'y a "rien de nouveau" dans ces aspirations affichées par l'Occident depuis des siècles, a-t-il ajouté.
Les sanctions, auxquelles Moscou a riposté par un embargo alimentaire, ainsi que la chute des cours du pétrole, ont provoqué une grave crise économique en Russie et l'effondrement du rouble qui a perdu l'an dernier près de 50% de sa valeur face au dollar.
"Les soi-disant milieux dirigeants des pays occidentaux, leurs élites politiques et économiques nous aiment quand nous sommes pauvres, misérables et restons la main tendue pour mendier", a accusé Vladimir Poutine.
http://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/la-russie-ne-viole--aucune-r%C3%A8gle-du-jeu---assure-poutine/41399986
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Privet Sacha
Excellente ta carricature du chasseur polonais
Comme tu est nouvellement inscrit sur le forum, tu devrais passer par la case "présentation", ça serait sympa
Excellente ta carricature du chasseur polonais
Comme tu est nouvellement inscrit sur le forum, tu devrais passer par la case "présentation", ça serait sympa
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Il est nouvellement inscrit depuis 5 ans
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: Et en Russie !
Tibo a écrit:Il est nouvellement inscrit depuis 5 ans
On t'as sonné, toi ?
Peut-être qu'il a été très occupé par un divorce avec une femme européenne avant de pouvoir convoler en justes noces avec une charmante Ukrainienne ???
Que connaît-on réellement à la vie des gens
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Tssssssssssssssss!!!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2302571/2015/04/28/Le-principal-parti-d-opposition-russe-interdit.dhtml?show=art
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2297205/2015/04/23/La-tension-monte-entre-Poutine-et-Kadyrov.dhtml
2 articles intéressant sur la russie. parti d'opposition interdit et kadyrov menace les soldats russes. ;-) pauvre russie
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2297205/2015/04/23/La-tension-monte-entre-Poutine-et-Kadyrov.dhtml
2 articles intéressant sur la russie. parti d'opposition interdit et kadyrov menace les soldats russes. ;-) pauvre russie
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: Et en Russie !
Tu les plains?
Russie: la culture, nouvelle cible des tenants d'un retour à l'ordre moral
Le directeur d'un théâtre limogé après un spectacle "blasphématoire", un film occidental interdit pour "insulte aux Russes", une école de danse fermée après un spectacle "indécent": la culture en Russie est dans le collimateur du pouvoir et de l'Eglise orthodoxe, tenants d'un retour à l'ordre moral.
Ces attaques portées à la culture rencontrent souvent l'assentiment d'une société travaillée par les valeurs conservatrices et anti-occidentales prônées par le Kremlin sur fond d'isolement croissant du pays après plus d'un an de crise en Ukraine.
Depuis l'irruption en 1999 sur le devant de la scène politique de Vladimir Poutine, le pays a déjà connu plusieurs reprises en mains: les médias d'abord, puis le monde des affaires et de l'opposition politique, ainsi que les ONG de défense des droits de l'Homme. Désormais, c'est le domaine culturel qui semble visé. Et les autorités ont un plan.
"L'heure est venue de formuler notre propre vision de nous-mêmes, héritiers de la civilisation russe, grande et unique", a ainsi déclaré le ministre de la Culture Vladimir Medinski pour expliquer l'interdiction en Russie d'un thriller américain, "Enfant 44", tiré d'un roman sur un tueur en série sévissant dans l'Union soviétique de Staline.
Ce film, où jouent notamment Vincent Cassel et Gary Oldman, présente des "êtres humains déficients" et déforme l'Histoire, a fustigé le ministre qui dit se dresser contre "ces clichés sauvages" destinés à écraser les Russes.
Auparavant, c'est le directeur du théâtre de Novossibirsk, en Sibérie, qui avait été limogé après la représentation d'une version de "Tannhäuser", un opéra de Richard Wagner, faisant de Jésus-Christ le personnage d'un film érotique. L'opéra avait déclenché la colère de l'Église orthodoxe et de spectateurs.
Dans le même temps, l'auteur d'une fresque murale à Perm (Oural), représentant une crucifixion du premier homme dans l'espace, Iouri Gagarine, en "Jésus de la science", risque jusqu'à un an de prison. Et dans l'enclave russe de Kaliningrad, une exposition du photographe canadien Frank Rodick, dont des portraits de sa mère morte, a également provoqué un scandale, le Patriarcat régional appelant à fixer "des limites au supportable dans l'art".
Dans un tout autre genre, trois adolescentes filmées devant un monument de la Seconde Guerre mondiale alors qu'elles faisaient du "twerking", cette danse provocante en vogue sur les réseaux sociaux, ont été condamnées à des peines allant jusqu'à 15 jours de prison. Et leur école de danse de Novorossiïsk, sur les bords de la mer Noire, fait l'objet de "vérifications" de la justice.
- Censure et auto-censure -
Les attaques, notamment contre l'aspect "blasphématoire" d'une oeuvre, s'appuient sur l'arsenal juridique. En juillet 2013, les députés ont en effet adopté une loi instituant le délit d'"offense aux sentiments religieux des croyants". De facto, la Russie faisait du blasphème un délit punissable d'une peine allant jusqu'à trois ans de prison. Et si en 2013, les autorités ont dû vérifier une dizaine de cas d'offense, en 2014, le chiffre est monté à environ une cinquantaine.
Pour le cinéaste Sergueï Selianov, notamment producteur de dessins animés inspirés du folklore russe, cette nouvelle "censure veut combler le vide laissé par l'ancienne idée nationale enterrée en même temps que l'URSS".
Le concept actuel de nation russe, précise Konstantin Remtchoukov, rédacteur en chef du quotidien Nezavissimaïa Gazeta, s'appuie sur "deux éléments obligatoires, le patriotisme et l'anti-occidentalisme".
Ce sentiment anti-occidental vient de l'élite russe comme de la société cornaquée par des médias russes lancés dans une course à la critique des Occidentaux pour leur gestion du dossier ukrainien comme leur acceptation du mariage homosexuel.
Dernier exemple en date la semaine dernière: la troupe du Théâtre dramatique de Pskov, dans l'ouest du pays, a ainsi dénoncé... son propre spectacle.
Un des comédiens, Sergueï Popkov, a ainsi critiqué le rôle du nain couronné roi, y voyant "une allusion à notre président", Vladimir Poutine. "Nous devons nous protéger (...) contre l'Occident qui veut tout faire exploser ici!", a-t-il lancé avant d'exiger le retour de la censure artistique soviétique.
La Seconde Guerre mondiale ou "Grande Guerre patriotique", comme l'appellent les Russes depuis 70 ans, est le sujet intouchable par excellence. Et l'autocensure a évidemment commencé à faire son oeuvre, confinant parfois à l'absurde.
Ainsi, à Moscou, des librairies ont retiré de la vente "Maus", monument de la bande dessinée d'Art Spiegelman racontant la Shoah à hauteur d'homme, en raison d'une couverture sur laquelle figure une croix gammée jugée inappropriée avant le 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Une loi votée en décembre 2014 interdisant la "propagande nazie", les libraires ont préféré ne pas prendre de risque et faire disparaître l'ouvrage de leurs rayons.
N'importe quoi!!!
Un journaliste russe soupçonné d'espionnage
Perte de contrôle d'un cargo spatial russe qui a entamé sa chute vers la Terre
Ah elle est belle la grande Russie . . .
Russie: la culture, nouvelle cible des tenants d'un retour à l'ordre moral
Le directeur d'un théâtre limogé après un spectacle "blasphématoire", un film occidental interdit pour "insulte aux Russes", une école de danse fermée après un spectacle "indécent": la culture en Russie est dans le collimateur du pouvoir et de l'Eglise orthodoxe, tenants d'un retour à l'ordre moral.
Ces attaques portées à la culture rencontrent souvent l'assentiment d'une société travaillée par les valeurs conservatrices et anti-occidentales prônées par le Kremlin sur fond d'isolement croissant du pays après plus d'un an de crise en Ukraine.
Depuis l'irruption en 1999 sur le devant de la scène politique de Vladimir Poutine, le pays a déjà connu plusieurs reprises en mains: les médias d'abord, puis le monde des affaires et de l'opposition politique, ainsi que les ONG de défense des droits de l'Homme. Désormais, c'est le domaine culturel qui semble visé. Et les autorités ont un plan.
"L'heure est venue de formuler notre propre vision de nous-mêmes, héritiers de la civilisation russe, grande et unique", a ainsi déclaré le ministre de la Culture Vladimir Medinski pour expliquer l'interdiction en Russie d'un thriller américain, "Enfant 44", tiré d'un roman sur un tueur en série sévissant dans l'Union soviétique de Staline.
Ce film, où jouent notamment Vincent Cassel et Gary Oldman, présente des "êtres humains déficients" et déforme l'Histoire, a fustigé le ministre qui dit se dresser contre "ces clichés sauvages" destinés à écraser les Russes.
Auparavant, c'est le directeur du théâtre de Novossibirsk, en Sibérie, qui avait été limogé après la représentation d'une version de "Tannhäuser", un opéra de Richard Wagner, faisant de Jésus-Christ le personnage d'un film érotique. L'opéra avait déclenché la colère de l'Église orthodoxe et de spectateurs.
Dans le même temps, l'auteur d'une fresque murale à Perm (Oural), représentant une crucifixion du premier homme dans l'espace, Iouri Gagarine, en "Jésus de la science", risque jusqu'à un an de prison. Et dans l'enclave russe de Kaliningrad, une exposition du photographe canadien Frank Rodick, dont des portraits de sa mère morte, a également provoqué un scandale, le Patriarcat régional appelant à fixer "des limites au supportable dans l'art".
Dans un tout autre genre, trois adolescentes filmées devant un monument de la Seconde Guerre mondiale alors qu'elles faisaient du "twerking", cette danse provocante en vogue sur les réseaux sociaux, ont été condamnées à des peines allant jusqu'à 15 jours de prison. Et leur école de danse de Novorossiïsk, sur les bords de la mer Noire, fait l'objet de "vérifications" de la justice.
- Censure et auto-censure -
Les attaques, notamment contre l'aspect "blasphématoire" d'une oeuvre, s'appuient sur l'arsenal juridique. En juillet 2013, les députés ont en effet adopté une loi instituant le délit d'"offense aux sentiments religieux des croyants". De facto, la Russie faisait du blasphème un délit punissable d'une peine allant jusqu'à trois ans de prison. Et si en 2013, les autorités ont dû vérifier une dizaine de cas d'offense, en 2014, le chiffre est monté à environ une cinquantaine.
Pour le cinéaste Sergueï Selianov, notamment producteur de dessins animés inspirés du folklore russe, cette nouvelle "censure veut combler le vide laissé par l'ancienne idée nationale enterrée en même temps que l'URSS".
Le concept actuel de nation russe, précise Konstantin Remtchoukov, rédacteur en chef du quotidien Nezavissimaïa Gazeta, s'appuie sur "deux éléments obligatoires, le patriotisme et l'anti-occidentalisme".
Ce sentiment anti-occidental vient de l'élite russe comme de la société cornaquée par des médias russes lancés dans une course à la critique des Occidentaux pour leur gestion du dossier ukrainien comme leur acceptation du mariage homosexuel.
Dernier exemple en date la semaine dernière: la troupe du Théâtre dramatique de Pskov, dans l'ouest du pays, a ainsi dénoncé... son propre spectacle.
Un des comédiens, Sergueï Popkov, a ainsi critiqué le rôle du nain couronné roi, y voyant "une allusion à notre président", Vladimir Poutine. "Nous devons nous protéger (...) contre l'Occident qui veut tout faire exploser ici!", a-t-il lancé avant d'exiger le retour de la censure artistique soviétique.
La Seconde Guerre mondiale ou "Grande Guerre patriotique", comme l'appellent les Russes depuis 70 ans, est le sujet intouchable par excellence. Et l'autocensure a évidemment commencé à faire son oeuvre, confinant parfois à l'absurde.
Ainsi, à Moscou, des librairies ont retiré de la vente "Maus", monument de la bande dessinée d'Art Spiegelman racontant la Shoah à hauteur d'homme, en raison d'une couverture sur laquelle figure une croix gammée jugée inappropriée avant le 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Une loi votée en décembre 2014 interdisant la "propagande nazie", les libraires ont préféré ne pas prendre de risque et faire disparaître l'ouvrage de leurs rayons.
N'importe quoi!!!
Un journaliste russe soupçonné d'espionnage
Perte de contrôle d'un cargo spatial russe qui a entamé sa chute vers la Terre
Ah elle est belle la grande Russie . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Pour ceux qui veulent suivre la trajectoire de "Progress" en direct live, c'est ici
Un vaisseau spatial russe est en chute libre vers la terre, suivez sa trajectoire en direct
Pas content:
Les oligarques russes, touchés par la crise, voient leur fortune fondre de milliards de dollars
Un vaisseau spatial russe est en chute libre vers la terre, suivez sa trajectoire en direct
Pas content:
Les oligarques russes, touchés par la crise, voient leur fortune fondre de milliards de dollars
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Александр a écrit:Pour ceux qui veulent suivre la trajectoire de "Progress" en direct live, c'est ici
Un vaisseau spatial russe est en chute libre vers la terre, suivez sa trajectoire en direct
Pas content:
Les oligarques russes, touchés par la crise, voient leur fortune fondre de milliards de dollars
c'est vrai que ça fait mal aux yeux d'écrire si fort !!!
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
Mais il a aussi le sens de l'humour ce Pyxous
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Le monde (russe) à l'envers:
Les réfugiés russes en Ukraine
Plus d’un million de personnes déplacées et de réfugiés du Donbass, éparpillés entre l’Ukraine, la Russie et d’autres pays... On connaît l’ampleur des déplacements de population dus au conflit ukrainien. Un autre aspect de ce conflit, ce sont les militants anti-Poutine russes qui fuient la Russie par peur de persécutions politiques. En toute logique, ils s’attendent à une certaine ouverture de la part d’une Ukraine qui considère la Russie comme un « Etat agresseur ». Mais c’est loin d’être le cas…
Les réfugiés russes en Ukraine
Plus d’un million de personnes déplacées et de réfugiés du Donbass, éparpillés entre l’Ukraine, la Russie et d’autres pays... On connaît l’ampleur des déplacements de population dus au conflit ukrainien. Un autre aspect de ce conflit, ce sont les militants anti-Poutine russes qui fuient la Russie par peur de persécutions politiques. En toute logique, ils s’attendent à une certaine ouverture de la part d’une Ukraine qui considère la Russie comme un « Etat agresseur ». Mais c’est loin d’être le cas…
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: Et en Russie !
Bizarre, chez moi il fonctionne: http://www.rfi.fr/emission/20150501-refugies-russes-ukraine/
Voir la vidéo
Voir la vidéo
Re: Et en Russie !
Après le rallye avorté des «Loups de la nuit», le feuilleton continue
Frontière biélorusse : des motards russes appartenant club des «Loups de la nuit» tentent de passer en Pologne, près de Brest, le 27 avril 2015.
Ils s'appellent les «Loups de la nuit». Ce groupe de motards russes dont les leaders sont amis avec Vladimir Poutine avait prévu de parader à Berlin le 9 mai pour saluer le 70e anniversaire de la victoire sur Hitler. Pour ce faire, ils voulaient traverser plusieurs pays d'Europe centrale, dont certains leur ont refusé l'entrée. Ce lundi, la Pologne les a ainsi refoulés à la frontière.
Cela s'est passé à Terespol, au poste-frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Une dizaine de motards russes appartenant aux Loups de la nuit se sont présentés à la frontière.Les douaniers polonais les ont emmenés dans un hangar fermé où ils les ont méticuleusement contrôlés. Après quoi les motards n'ont pas reçu l'autorisation de rentrer en Pologne. Le groupe a donc fait demi-tour. Cette situation n'est pas une surprise.
Le chef de la diplomatie polonaise avait annoncé dès la semaine dernière que les Loups de la nuit seraient interdits d'entrée. Ils n'auraient pas donné assez d'informations pour que les autorités polonaises puissent assurer leur sécurité. Les motards russes avaient alors affirmé qu'ils entreraient quoi qu'il en soit en Pologne. Ils se sont fait refouler.
« Mensonge évident » ou « singulière provocation » ?
La diplomatie russe s'est dite « indignée » par cette décision. Elle qualifie les explications de Varsovie de « mensonge évident ». Et il y a une semaine, la Première ministre polonaise qualifiait le rallye des Loups de la nuit de « singulière provocation ». C'était d’ailleurs l'information n°1 en Pologne au cours des deux dernières semaines et les Polonais se sont divisés sur la question. L'initiative des Loups de la nuit était notamment suivie par les motards polonais qui vont chaque année à Katyn en Russie pour rendre hommage aux 22 000 officiers polonais massacrés là-bas pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les motards polonais étaient venus accueillir les Loups de la nuit à la frontière. Face au refus des autorités polonaises, ils ont décidé de faire eux-mêmes le trajet des motards russes jusqu'à Berlin. Mais la majorité des Polonais était contre l'entrée des Loups de la nuit. Il faut dire que cette parade leur rappelle la domination communiste en Pologne après 1945.
Depuis la catastrophe aérienne de Smolensk…
Cette affaire est-elle symbolique des relations plutôt fraîches entre la Pologne et la Russie ? Il y avait eu, au début des années 2000, un réchauffement de ces relations mais depuis la catastrophe aérienne de Smolensk, en Russie, où le président polonais Lech Kaczynski a péri, ces relations se sont détériorées. La guerre dans l'est de l'Ukraine et l'annexion de la Crimée ont contribué à les faire empirer. Aujourd'hui, la Pologne est ultra-sensible à chaque action de la Russie. Au point que l'initiative des 30 motards, en théorie inoffensive, a soulevé tout le pays.
Le rallye avorté des Loups de la nuit montre également que Moscou poursuit ses provocations contre ses voisins de l'Ouest. Pour l'anecdote, les motards russes comptent toujours essayer d'entrer en Pologne. Mardi, quelques-uns se sont d’ailleurs fait refouler à la frontière lituanienne. Désormais, les Polonais spéculent en prédisant qu’ils vont tenter de prendre le ferry en Finlande pour gagner la Pologne. Le feuilleton n'est donc pas terminé !
Ces motards polonais viennent supporter les «Loups de la nuit» en activant phares et klaxons après le refus des autorités de laisser rentrer les motards russes en Pologne.
Frontière biélorusse : des motards russes appartenant club des «Loups de la nuit» tentent de passer en Pologne, près de Brest, le 27 avril 2015.
Ils s'appellent les «Loups de la nuit». Ce groupe de motards russes dont les leaders sont amis avec Vladimir Poutine avait prévu de parader à Berlin le 9 mai pour saluer le 70e anniversaire de la victoire sur Hitler. Pour ce faire, ils voulaient traverser plusieurs pays d'Europe centrale, dont certains leur ont refusé l'entrée. Ce lundi, la Pologne les a ainsi refoulés à la frontière.
Cela s'est passé à Terespol, au poste-frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Une dizaine de motards russes appartenant aux Loups de la nuit se sont présentés à la frontière.Les douaniers polonais les ont emmenés dans un hangar fermé où ils les ont méticuleusement contrôlés. Après quoi les motards n'ont pas reçu l'autorisation de rentrer en Pologne. Le groupe a donc fait demi-tour. Cette situation n'est pas une surprise.
Le chef de la diplomatie polonaise avait annoncé dès la semaine dernière que les Loups de la nuit seraient interdits d'entrée. Ils n'auraient pas donné assez d'informations pour que les autorités polonaises puissent assurer leur sécurité. Les motards russes avaient alors affirmé qu'ils entreraient quoi qu'il en soit en Pologne. Ils se sont fait refouler.
« Mensonge évident » ou « singulière provocation » ?
La diplomatie russe s'est dite « indignée » par cette décision. Elle qualifie les explications de Varsovie de « mensonge évident ». Et il y a une semaine, la Première ministre polonaise qualifiait le rallye des Loups de la nuit de « singulière provocation ». C'était d’ailleurs l'information n°1 en Pologne au cours des deux dernières semaines et les Polonais se sont divisés sur la question. L'initiative des Loups de la nuit était notamment suivie par les motards polonais qui vont chaque année à Katyn en Russie pour rendre hommage aux 22 000 officiers polonais massacrés là-bas pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les motards polonais étaient venus accueillir les Loups de la nuit à la frontière. Face au refus des autorités polonaises, ils ont décidé de faire eux-mêmes le trajet des motards russes jusqu'à Berlin. Mais la majorité des Polonais était contre l'entrée des Loups de la nuit. Il faut dire que cette parade leur rappelle la domination communiste en Pologne après 1945.
Depuis la catastrophe aérienne de Smolensk…
Cette affaire est-elle symbolique des relations plutôt fraîches entre la Pologne et la Russie ? Il y avait eu, au début des années 2000, un réchauffement de ces relations mais depuis la catastrophe aérienne de Smolensk, en Russie, où le président polonais Lech Kaczynski a péri, ces relations se sont détériorées. La guerre dans l'est de l'Ukraine et l'annexion de la Crimée ont contribué à les faire empirer. Aujourd'hui, la Pologne est ultra-sensible à chaque action de la Russie. Au point que l'initiative des 30 motards, en théorie inoffensive, a soulevé tout le pays.
Le rallye avorté des Loups de la nuit montre également que Moscou poursuit ses provocations contre ses voisins de l'Ouest. Pour l'anecdote, les motards russes comptent toujours essayer d'entrer en Pologne. Mardi, quelques-uns se sont d’ailleurs fait refouler à la frontière lituanienne. Désormais, les Polonais spéculent en prédisant qu’ils vont tenter de prendre le ferry en Finlande pour gagner la Pologne. Le feuilleton n'est donc pas terminé !
Ces motards polonais viennent supporter les «Loups de la nuit» en activant phares et klaxons après le refus des autorités de laisser rentrer les motards russes en Pologne.
Re: Et en Russie !
A voir aussi : le système Poutine diffusé sur la chaine LCP de l'assemblée nationale
http://www.lcp.fr/emissions/docs-ad-hoc/vod/108514-le-systeme-poutine-1ere-partie
http://www.lcp.fr/emissions/docs-ad-hoc/vod/108514-le-systeme-poutine-1ere-partie
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Pauvre russie!
La Chine aurait le deuxième PIB du monde derrière les USA, mais seulement le septième du revenu par habitant des américains.
La Russie vient de tomber (lisez Baverez) au... 16ème rang économique mondial, derrière l'Australie, le Canada, l'Espagne...
Pour les USA, comme pour les Chinois d'ailleurs, la Russie n'est plus une grande puissance, mais plutôt un pays sous-développé exportateur de pétrole et de gaz, comme... Le Nigéria (qui est plus peuplé).
La Russie n'exporte rien sauf des matières premières, et des chars pour attaquer ses voisins. Ses universités sont totalement dépassées (aucune dans les 100 premières), tout comme ses entreprises (1, Gazprom dans les 100 premières).
L'état sanitaire de sa population (record d'alcoolisme, de suicides, de criminalité, de divorces... ) est tel que c'est un des rares pays dont l'espérance de vie diminue, tout comme la population. En 2050 même la France pourrait être plus peuplée que la Russe, dont 80% du territoire est incultivable.
Alors, oui, tournons-nous vers la Chine, mais aussi l'Inde, les USA, le Brésil... Mais la Russie, c'est fini.
La Russie vient de tomber (lisez Baverez) au... 16ème rang économique mondial, derrière l'Australie, le Canada, l'Espagne...
Pour les USA, comme pour les Chinois d'ailleurs, la Russie n'est plus une grande puissance, mais plutôt un pays sous-développé exportateur de pétrole et de gaz, comme... Le Nigéria (qui est plus peuplé).
La Russie n'exporte rien sauf des matières premières, et des chars pour attaquer ses voisins. Ses universités sont totalement dépassées (aucune dans les 100 premières), tout comme ses entreprises (1, Gazprom dans les 100 premières).
L'état sanitaire de sa population (record d'alcoolisme, de suicides, de criminalité, de divorces... ) est tel que c'est un des rares pays dont l'espérance de vie diminue, tout comme la population. En 2050 même la France pourrait être plus peuplée que la Russe, dont 80% du territoire est incultivable.
Alors, oui, tournons-nous vers la Chine, mais aussi l'Inde, les USA, le Brésil... Mais la Russie, c'est fini.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
pyxous a écrit:La Chine aurait le deuxième PIB du monde derrière les USA, mais seulement le septième du revenu par habitant des américains.
La Russie vient de tomber (lisez Baverez) au... 16ème rang économique mondial, derrière l'Australie, le Canada, l'Espagne...
Pour les USA, comme pour les Chinois d'ailleurs, la Russie n'est plus une grande puissance, mais plutôt un pays sous-développé exportateur de pétrole et de gaz, comme... Le Nigéria (qui est plus peuplé).
La Russie n'exporte rien sauf des matières premières, et des chars pour attaquer ses voisins. Ses universités sont totalement dépassées (aucune dans les 100 premières), tout comme ses entreprises (1, Gazprom dans les 100 premières).
L'état sanitaire de sa population (record d'alcoolisme, de suicides, de criminalité, de divorces... ) est tel que c'est un des rares pays dont l'espérance de vie diminue, tout comme la population. En 2050 même la France pourrait être plus peuplée que la Russe, dont 80% du territoire est incultivable.
Alors, oui, tournons-nous vers la Chine, mais aussi l'Inde, les USA, le Brésil... Mais la Russie, c'est fini.
Tarkan qui a vécu à Moscou a compris depuis longtemps ! Il a recentré ses activités et il vend désormais au Brésil, au Mexique, au Viet-nam, en Chine et même... Au Nigéria et à Cuba, comme quoi il y a "aussi" des pays "arriérés" qui savent s'en sortir
Bon pour la Russie, ça sera nettement plus compliqué
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Bon pour la Russie, ça sera nettement plus compliqué
En décembre le botoxé devant les médias a dit que la crise russe durera 1 an, peut-être moins.
Il lui reste à peine 8 mois pour tenir sa promesse, ça va être chôôô !
En attendant, des amis de Saint Peters qui viennent nous voir tous les ans, ne viennent pas cet été à cause de la crise ... tiens tiens!
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
pyxous a écrit:
En attendant, des amis de Saint Peters qui viennent nous voir tous les ans, ne viennent pas cet été à cause de la crise ... tiens tiens!
Mais non, pur hasard, ils doivent avoir programmé des vacances en Crimée . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
No comment:
Poutine seul sur sa place Rouge
Peu de décideurs sauf une poignée d’autocrates viendront à la parade militaire du 9 Mai pour le 70e anniversaire de la victoire des Alliés.
Poutine seul sur sa place Rouge
Peu de décideurs sauf une poignée d’autocrates viendront à la parade militaire du 9 Mai pour le 70e anniversaire de la victoire des Alliés.
Toutes les grandes démocraties ont décidé de bouder les festivités qui entoureront le défilé militaire du 9 Mai avec ses chars de la Seconde Guerre mondiale et missiles stratégiques dernier cri.Contrariés par l'agression russe contre l'Ukraine, les dirigeants européens et américains refusent de laisser Vladimir Poutineutiliser la célébration du 70e anniversaire de la victoire sur les nazis pour s'octroyer une supériorité morale dans le jeu géopolitique actuel. C'est un affront sans précédent pour Vladimir Poutine, qui n'a pas ménagé ses efforts depuis quinze ans pour replacer son pays au cœur de la communauté internationale, avec pour objectif de rivaliser en influence avec les États-Unis.
Le président grec, unique chef d'Etat européen présent
Néanmoins, presque tous les pays invités enverront à la parade des délégations emmenées par des ministres ou des ambassadeurs. Certains, à l'instar de l'Allemagne d'Angela Merkel, seront invisibles le 9 Mai, mais la chancelière fera le voyage de Moscou le lendemain pour honorer le soldat inconnu au côté de Vladimir Poutine. Chez les Européens, seule la Grèce envoie son président, alors que le pays espère toujours obtenir des crédits russes. Chypre, où sont basées de grosses sociétés offshore russes, maintient le suspense sur la présence de son président.
Les autres gouvernements européens favorablement disposés envers Moscou (Hongrie, Slovaquie et République tchèque) ont reculé pour ne pas fâcher Bruxelles. Quant aux ex-satellites soviétiques passés dans l'UE ou l'OTAN, la Lettonie par exemple, ils n'auront aucun émissaire.
Et l'Ukraine? Elle n'a même pas été invitée… Viendront en revanche les autocrates d'Asie centrale et d'Azerbaïdjan, ainsi que les chefs d'États traditionnellement alliés de Moscou (Chine, Vietnam, Cuba, Serbie, Inde) et de 11 pays africains. Sans qu'on en connaisse la raison, l'embarrassant leader nord-coréen Kim Jong-un, annoncé depuis deux mois, a finalement annulé son déplacement. Pour sauver la face, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, invoque des "problèmes d'emplois du temps trop chargés" pour Angela Merkel et les présidents de la Biélorussie ou de la République tchèque. Dans les médias russes, les commentateurs pro-Kremlin pointent un doigt accusateur vers les États-Unis, dont les pressions auraient eu raison des bonnes volontés européennes. La presse populaire publie des articles dénonçant un complot américain (ou "russophobe") cherchant à minimiser le rôle de l'URSS dans la victoire contre les nazis.
"Retour de l'ignorance et de l'incompréhension de l'histoire"
Du coup, la perception de l'histoire par les Russes change rapidement. Un sondage du Centre Levada indique qu'une part croissante de la population voit dans le comportement de la France et de la Grande-Bretagne la raison de l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'ils sont deux fois moins nombreux qu'il y a dix ans à en attribuer la responsabilité au pacte germano-soviétique. "C'est une tendance alarmante, estime Nikita Petrov, historien à l'ONG Memorial. C'est le retour non seulement des mythes soviétiques, mais aussi de l'ignorance et de l'incompréhension de l'histoire."
Page 36 sur 40 • 1 ... 19 ... 35, 36, 37, 38, 39, 40
Sujets similaires
» La Russie à la Cour Internationale de Justice
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
Page 36 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|