Et en Russie !
+14
tarkan
Carine
Tkatchenko
smartleo44
benoit77
richard
Snafu
mortimer
dovaking
Krispoluk
Janchik
Tibo
Thuramir
Matt
18 participants
Page 28 sur 40
Page 28 sur 40 • 1 ... 15 ... 27, 28, 29 ... 34 ... 40
Re: Et en Russie !
Très bien résumé tarkan.
La mesure inattendue de la Banque de Russie
La banque centrale est revenue partiellement sur la forte hausse de taux décidée mi-décembre.
La banque centrale de Russie a tenté vendredi d’apporter une bouffée d’oxygène à une économie au bord de l’asphyxie avec une baisse surprise de son taux directeur, sacrifiant le rouble qui a replongé à ses pires niveaux depuis les journées noires de décembre. En ramenant son taux directeur de 17% à 15%, la Banque de Russie est revenue partiellement sur la hausse drastique décidée mi-décembre.
Le rouble, après des mois de dépréciation sur fond de crise ukrainienne et de chute des cours du pétrole, venait alors de subir un plongeon sans précédent en 15 ans de pouvoir de Vladimir Poutine. La panique gagnait la population qui retirait massivement des fonds des banques, qui pour les convertir en devises, qui pour acheter de manière frénétique téléviseurs, automobiles ou meubles en prévision de hausses de prix.
Cette mesure avait apporté une certaine stabilisation sur le marché des changes et certaines voix dans les milieux économiques réclamaient donc une baisse rapide du taux, dont le niveau rendait l’endettement intenable pour les ménages et les entreprises.
Mais les économistes, unanimes, estimaient qu’il faudrait attendre, vu l’accélération persistante de l’inflation déjà à un taux annuel de plus de 12% et qui devrait dépasser 15% au printemps selon les autorités.
Surtout, le moment semblait mal choisi en plein nouvel accès de faiblesse de la monnaie sur fond de regain de violences en Ukraine – et donc de menace de nouvelles sanctions – et de mauvaise nouvelle pour la Russie avec la décision de Standard & Poor’s de reléguer sa dette souveraine dans la catégorie «spéculative» boudée des investisseurs.
Le rouble a aussitôt rechuté à des niveaux plus vus depuis le mardi noir du 16 décembre. L’euro s’envolait au delà du seuil de 80 roubles, à 80,03 roubles vers 12h00 GMT, et le dollar des 70 roubles, à 70,48 roubles.
La Banque de Russie a expliqué vouloir «prévenir une chute importante de l’activité dans un contexte de facteurs extérieurs négatifs», dans une référence apparente aux sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne ainsi qu’à la chute des cours du pétrole.
La banque centrale prévoit en effet une chute de 3,2% du produit intérieur brut au premier semestre, après une croissance évaluée à 0,6% en 2014.
A 17%, le taux directeur restait «assez haut pour permettre d’atteindre les objectifs d’inflation à moyen terme, mais n’est pas de nature à provoquer un refroidissement excessif de l’économie», a plaidé la présidente de la banque centrale, Elvira Nabioullina.
Croissance 2014 confirmée à 0,6%
La Russie, dont l’économie pâtit des sanctions liées à la crise ukrainienne et de la chute des cours du pétrole, a enregistré une croissance de son produit intérieur brut de 0,6% en 2014, contre 1,3% en 2013. Cette première évaluation du service des statistiques Rosstat est conforme à l’estimation du ministère de l’Economie, qui a déjà prévenu qu’une lourde récession était à prévoir pour 2015.
Pour l’instant, le gouvernement prévoit une contraction de 0,8% du PIB mais il prépare actuellement de nouvelles prévisions prenant en compte l’aggravation de la crise monétaire en fin d’année et la dégringolade des cours du pétrole, qui représente avec le gaz la majorité des revenus budgétaires du pays.
Ces nouvelles prévisions seront basées sur un baril de brut à 50 dollars en moyenne et serviront de base à une nouvelle version du budget, a précisé jeudi le ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev. Ce dernier a prévenu récemment que la chute du PIB pourrait atteindre 5% cette année faute de rebond des cours du pétrole. Il a déjà prévenu que la consommation des ménages pourrait chuter de plus de 5% cette année et les investissements de plus de 10%.
En 2014, l’économie est restée en croissance, selon les experts, grâce à la bonne tenue de la production industrielle, qui a d’une part compensé la baisse des importations d’Ukraine, et d’autre part profité de la chute du rouble. En fin d’année, l’effondrement du rouble a en outre provoqué un pic de consommation, les Russes achetant massivement appareils électroniques, électroménager, meubles ou automobiles en prévision de hausses de prix.
Pour info:
La mesure inattendue de la Banque de Russie
La banque centrale est revenue partiellement sur la forte hausse de taux décidée mi-décembre.
La banque centrale de Russie a tenté vendredi d’apporter une bouffée d’oxygène à une économie au bord de l’asphyxie avec une baisse surprise de son taux directeur, sacrifiant le rouble qui a replongé à ses pires niveaux depuis les journées noires de décembre. En ramenant son taux directeur de 17% à 15%, la Banque de Russie est revenue partiellement sur la hausse drastique décidée mi-décembre.
Le rouble, après des mois de dépréciation sur fond de crise ukrainienne et de chute des cours du pétrole, venait alors de subir un plongeon sans précédent en 15 ans de pouvoir de Vladimir Poutine. La panique gagnait la population qui retirait massivement des fonds des banques, qui pour les convertir en devises, qui pour acheter de manière frénétique téléviseurs, automobiles ou meubles en prévision de hausses de prix.
Cette mesure avait apporté une certaine stabilisation sur le marché des changes et certaines voix dans les milieux économiques réclamaient donc une baisse rapide du taux, dont le niveau rendait l’endettement intenable pour les ménages et les entreprises.
Mais les économistes, unanimes, estimaient qu’il faudrait attendre, vu l’accélération persistante de l’inflation déjà à un taux annuel de plus de 12% et qui devrait dépasser 15% au printemps selon les autorités.
Surtout, le moment semblait mal choisi en plein nouvel accès de faiblesse de la monnaie sur fond de regain de violences en Ukraine – et donc de menace de nouvelles sanctions – et de mauvaise nouvelle pour la Russie avec la décision de Standard & Poor’s de reléguer sa dette souveraine dans la catégorie «spéculative» boudée des investisseurs.
Le rouble a aussitôt rechuté à des niveaux plus vus depuis le mardi noir du 16 décembre. L’euro s’envolait au delà du seuil de 80 roubles, à 80,03 roubles vers 12h00 GMT, et le dollar des 70 roubles, à 70,48 roubles.
La Banque de Russie a expliqué vouloir «prévenir une chute importante de l’activité dans un contexte de facteurs extérieurs négatifs», dans une référence apparente aux sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne ainsi qu’à la chute des cours du pétrole.
La banque centrale prévoit en effet une chute de 3,2% du produit intérieur brut au premier semestre, après une croissance évaluée à 0,6% en 2014.
A 17%, le taux directeur restait «assez haut pour permettre d’atteindre les objectifs d’inflation à moyen terme, mais n’est pas de nature à provoquer un refroidissement excessif de l’économie», a plaidé la présidente de la banque centrale, Elvira Nabioullina.
Croissance 2014 confirmée à 0,6%
La Russie, dont l’économie pâtit des sanctions liées à la crise ukrainienne et de la chute des cours du pétrole, a enregistré une croissance de son produit intérieur brut de 0,6% en 2014, contre 1,3% en 2013. Cette première évaluation du service des statistiques Rosstat est conforme à l’estimation du ministère de l’Economie, qui a déjà prévenu qu’une lourde récession était à prévoir pour 2015.
Pour l’instant, le gouvernement prévoit une contraction de 0,8% du PIB mais il prépare actuellement de nouvelles prévisions prenant en compte l’aggravation de la crise monétaire en fin d’année et la dégringolade des cours du pétrole, qui représente avec le gaz la majorité des revenus budgétaires du pays.
Ces nouvelles prévisions seront basées sur un baril de brut à 50 dollars en moyenne et serviront de base à une nouvelle version du budget, a précisé jeudi le ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev. Ce dernier a prévenu récemment que la chute du PIB pourrait atteindre 5% cette année faute de rebond des cours du pétrole. Il a déjà prévenu que la consommation des ménages pourrait chuter de plus de 5% cette année et les investissements de plus de 10%.
En 2014, l’économie est restée en croissance, selon les experts, grâce à la bonne tenue de la production industrielle, qui a d’une part compensé la baisse des importations d’Ukraine, et d’autre part profité de la chute du rouble. En fin d’année, l’effondrement du rouble a en outre provoqué un pic de consommation, les Russes achetant massivement appareils électroniques, électroménager, meubles ou automobiles en prévision de hausses de prix.
Pour info:
Cours Forex 1 | 79.5497 |
Variation | 0.63% |
Ouverture | 79.1983 |
+ Haut | 79.6114 |
+ Bas | 77.4871 |
Clôture veille | 79.0546 |
Re: Et en Russie !
Il apparait désormais évident que la Banque Russe a réagi trop vite et n'a pas assez réfléchi aux conséquences.
Relever ses taux directeurs de la sorte, c'est un choc pour l'économie domestique. Lorsqu'une banque centrale relève ses taux directeurs (donc le taux de crédit), c'est qu'elle veut maitriser une inflation trop importante, mais aussi attirer des investisseurs avec des taux aguicheurs et donc plus rentables. Par effet domino, cela permet de ré-apprécier une devise
Sauf que rien ne s'est passé comme prévu. L'inflation n'est pas jugulée, et surtout, absolument personne ne veut investir sur le marché russe, pas même les chinois qu'on nous présente comme leurs alliés. Personne ne veut du rouble, qui continue sa chute vertigineuse alors même que la banque centrale dépense des sommes colossales pour essayer de soutenir sa monnaie.
Tout cela a eu pour conséquence de mettre les banques en situation délicate, vu que tout le monde a voulu retirer son pognon, et comme elle ne peuvent pas se refinancer à un taux attractif, elles sont au bord du gouffre. Les marchés occidentaux leur sont fermés, et comme je l'ai dit depuis quelques temps, le marché du crédit est complètement asséché, tout est à l'arrêt. Il n'est plus possible aux sociétés russes d'investir en contractant des crédits, voir même de rembourser ceux existant en devise forte!!! Elles sont prises à la gorge.
Et c'est ainsi que les plans d'aide se succèdent, sans réel impact. Après Rosneft, ce sont une dizaine de banques qu'il faut recapitaliser en urgence. De nombreux grands chantiers sont au point mort, et l'état russe a déjà annoncé devoir faire des coupes de 10% dans le budget de la coupe du monde 2018.
Je rappelle tout de même que les émissions d'obligations de l'état russe visant à contracter de la dette souveraine est un échec cuisant. Quand la banque centrale veut émettre des obligations pour 100 millions d'€, ils ne parviennent qu'à en lever 20 difficilement...
La gabegie de Sotchi, la corruption monstrueuse qui existe partout risque de mettre le régime en fâcheuse posture. Car comme signalée ailleurs, lorsque le robinet de pognon se tarira, les soutiens de circonstances cesseront...
Bref, ils sont très, très mal barrés!!!
Relever ses taux directeurs de la sorte, c'est un choc pour l'économie domestique. Lorsqu'une banque centrale relève ses taux directeurs (donc le taux de crédit), c'est qu'elle veut maitriser une inflation trop importante, mais aussi attirer des investisseurs avec des taux aguicheurs et donc plus rentables. Par effet domino, cela permet de ré-apprécier une devise
Sauf que rien ne s'est passé comme prévu. L'inflation n'est pas jugulée, et surtout, absolument personne ne veut investir sur le marché russe, pas même les chinois qu'on nous présente comme leurs alliés. Personne ne veut du rouble, qui continue sa chute vertigineuse alors même que la banque centrale dépense des sommes colossales pour essayer de soutenir sa monnaie.
Tout cela a eu pour conséquence de mettre les banques en situation délicate, vu que tout le monde a voulu retirer son pognon, et comme elle ne peuvent pas se refinancer à un taux attractif, elles sont au bord du gouffre. Les marchés occidentaux leur sont fermés, et comme je l'ai dit depuis quelques temps, le marché du crédit est complètement asséché, tout est à l'arrêt. Il n'est plus possible aux sociétés russes d'investir en contractant des crédits, voir même de rembourser ceux existant en devise forte!!! Elles sont prises à la gorge.
Et c'est ainsi que les plans d'aide se succèdent, sans réel impact. Après Rosneft, ce sont une dizaine de banques qu'il faut recapitaliser en urgence. De nombreux grands chantiers sont au point mort, et l'état russe a déjà annoncé devoir faire des coupes de 10% dans le budget de la coupe du monde 2018.
Je rappelle tout de même que les émissions d'obligations de l'état russe visant à contracter de la dette souveraine est un échec cuisant. Quand la banque centrale veut émettre des obligations pour 100 millions d'€, ils ne parviennent qu'à en lever 20 difficilement...
La gabegie de Sotchi, la corruption monstrueuse qui existe partout risque de mettre le régime en fâcheuse posture. Car comme signalée ailleurs, lorsque le robinet de pognon se tarira, les soutiens de circonstances cesseront...
Bref, ils sont très, très mal barrés!!!
Dernière édition par tarkan le Lun 2 Fév - 11:10, édité 1 fois
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Le régime de la faim sera la fin du régime.
Nota , j’aurais autant de pitié qu'ils en ont actuellement à massacrer des civils dans le dombass.
Ils peuvent crever de faim et de froid, ce sera leur récompense mérité
Nota , j’aurais autant de pitié qu'ils en ont actuellement à massacrer des civils dans le dombass.
Ils peuvent crever de faim et de froid, ce sera leur récompense mérité
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Benoit, il ne faut pas mélanger le botoxé et les russes, tous ne sont pas de son avis et soutiennent l'Ukraine.
Ne pas l'oublier.
Ne pas l'oublier.
Re: Et en Russie !
Loukachenko ne mérite ni considération, ni respect. C'est un méprisable dictateur de bas étage, qui a établi un régime dictatorial sans commune mesure même avec ce qui existe en en Russie. Après s'être fait élire une première fois sur un slogan purement populiste, il a illégalement dissous le parlement biélorusse et il a embastillé 89 des 110 anciens parlementaires, puis il a placé ses collabos au postes clefs biélorusses.
Alors, ses rodomontades d'opérette il peut les garder pour lui.
Alors, ses rodomontades d'opérette il peut les garder pour lui.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
certes, mais chaque jour, chaque lot de morts civils et d'atrocités commisent par les russes, qu'il soit mercenaires ou militaires, m'éloigne de l'effort de faire le tri entre les bon et les méchants russes.Matt a écrit:Benoit, il ne faut pas mélanger le botoxé et les russes, tous ne sont pas de son avis et soutiennent l'Ukraine.
Ne pas l'oublier.
Quand les russes lancent leur "grad" à l'aveugle et sement des bombes artisanales dans des jouets d'enfants, font-ils une différence entre les morts ? Non. Donc j'applique seule morale qu'ils respectent.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Combien de russes soutiennent l'Ukraine ??????????
Quand au Bélarus :
Quand au Bélarus :
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Super le dessin caricatural le Doc ! (comme toujours d'ailleurs ! On se demande où tu vas les chercher ? )
Après Loukachenko peut être Kadyrov On peut toujours rêver
Après Loukachenko peut être Kadyrov On peut toujours rêver
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
confirmation de ce que disait tarkan:
Prévisions Russie 2015 : La facture de la crise ukrainienne chaque jour plus lourde
Plus de 31 milliards d'euros perdus du fait des sanctions occidentales, près de 104 milliards d'euros de capitaux envolés à Genève, Londres ou dans des paradis fiscaux, et un rouble qui a perdu 50% de sa valeur en quelques mois : la facture de l'intervention militaire en Ukraine pèse durement sur l'économie russe. Or ce coup de froid devrait se faire sentir encore cette année avec une croissance quasi nulle, comme le prévoit l'OCDE. Un sale coup, au passage, pour les quelque 1.200 entreprises françaises implantées sur place.
«Les contrats mettent une éternité à se signer et on doit relocaliser tous nos coûts en Russie pour limiter au maximum les variations de change», témoigne Euryale Chatelard, à la tête de l'agence de conseil en e-commerce Altima Russie. Les ménages aussi sont victimes de cet effondrement de la monnaie nationale qui fait s'envoler certains prix. Or les marchés financiers continuent d'attaquer le rouble, au point que la Banque centrale a abandonné ses tentatives de soutien. Leur crainte ? Que la baisse du prix du pétrole fragilise davantage ce pays exportateur. «L'économie russe est arrivée à la fin d'un cycle, avance l'économiste Jacques Sapir. C'est le moment pour le gouvernement de relancer et de diversifier ses investissements publics.» Car une chose est sûre, le Kremlin ne pourra plus compter sur ses échanges extérieurs pour doper la croissance.
M. P.
© Capital.fr
Prévisions Russie 2015 : La facture de la crise ukrainienne chaque jour plus lourde
Plus de 31 milliards d'euros perdus du fait des sanctions occidentales, près de 104 milliards d'euros de capitaux envolés à Genève, Londres ou dans des paradis fiscaux, et un rouble qui a perdu 50% de sa valeur en quelques mois : la facture de l'intervention militaire en Ukraine pèse durement sur l'économie russe. Or ce coup de froid devrait se faire sentir encore cette année avec une croissance quasi nulle, comme le prévoit l'OCDE. Un sale coup, au passage, pour les quelque 1.200 entreprises françaises implantées sur place.
«Les contrats mettent une éternité à se signer et on doit relocaliser tous nos coûts en Russie pour limiter au maximum les variations de change», témoigne Euryale Chatelard, à la tête de l'agence de conseil en e-commerce Altima Russie. Les ménages aussi sont victimes de cet effondrement de la monnaie nationale qui fait s'envoler certains prix. Or les marchés financiers continuent d'attaquer le rouble, au point que la Banque centrale a abandonné ses tentatives de soutien. Leur crainte ? Que la baisse du prix du pétrole fragilise davantage ce pays exportateur. «L'économie russe est arrivée à la fin d'un cycle, avance l'économiste Jacques Sapir. C'est le moment pour le gouvernement de relancer et de diversifier ses investissements publics.» Car une chose est sûre, le Kremlin ne pourra plus compter sur ses échanges extérieurs pour doper la croissance.
M. P.
© Capital.fr
Re: Et en Russie !
Demander l'avis de Sapir sur la Russie c'est comme demandé ce que pense un aveugle de la couleur d'une voiture. Ce type est un relais de propagande rien de plus.
En décembre, il louait "l'extraordinaire capacité de rebond de l'économie russe".
Et aujourd'hui? "L'économie russe est en fin de cycle".
Magnifique l'ami. Putain, je le prendrai pas comme consultant en stratégie de développement pour ma boite.
Les sociétés françaises, banques et autres, ont misé sur le mauvais cheval, il faut le reconnaitre, moi même j'en étais conscient dès le début qu'il fallait que je puisse plier les gaules à tout moment. La France est le pays le plus exposé économiquement à la chute de l'économie russe.
Il fallait pas faire l'ENA, Normal Sup ou St Cyr pour s'en apercevoir... Ah? Qu'est ce qu'on me dit dans l'oreillette? Ils l'ont fait? On est pas dans la merde alors...
On est vraiment des burnes en business...
En décembre, il louait "l'extraordinaire capacité de rebond de l'économie russe".
Et aujourd'hui? "L'économie russe est en fin de cycle".
Magnifique l'ami. Putain, je le prendrai pas comme consultant en stratégie de développement pour ma boite.
Les sociétés françaises, banques et autres, ont misé sur le mauvais cheval, il faut le reconnaitre, moi même j'en étais conscient dès le début qu'il fallait que je puisse plier les gaules à tout moment. La France est le pays le plus exposé économiquement à la chute de l'économie russe.
Il fallait pas faire l'ENA, Normal Sup ou St Cyr pour s'en apercevoir... Ah? Qu'est ce qu'on me dit dans l'oreillette? Ils l'ont fait? On est pas dans la merde alors...
On est vraiment des burnes en business...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
tarkan a écrit:Demander l'avis de Sapir sur la Russie c'est comme demandé ce que pense un aveugle de la couleur d'une voiture. Ce type est un relais de propagande rien de plus.
En décembre, il louait "l'extraordinaire capacité de rebond de l'économie russe".
Et aujourd'hui? "L'économie russe est en fin de cycle".
Magnifique l'ami. Putain, je le prendrai pas comme consultant en stratégie de développement pour ma boite.
Les sociétés françaises, banques et autres, ont misé sur le mauvais cheval, il faut le reconnaitre, moi même j'en étais conscient dès le début qu'il fallait que je puisse plier les gaules à tout moment. La France est le pays le plus exposé économiquement à la chute de l'économie russe.
Il fallait pas faire l'ENA, Normal Sup ou St Cyr pour s'en apercevoir... Ah? Qu'est ce qu'on me dit dans l'oreillette? Ils l'ont fait? On est pas dans la merde alors...
On est vraiment des burnes en business...
Ouais, ça fait doucement rigoler Ces mecs c'est comme des culbuto : on pense qu'ils ont touché terre, mais non ! Ils arrivent encore à rebondir !!!
Ce qui me fait le plus marrer dans son commentaire, c'est " C'est le moment pour le gouvernement de relancer et de diversifier ses investissements publics." Vaste rigolade ! Qu'est-ce qu'il a branlé le Vova pendant 15 ans ???
C'est aujourd'hui quand le pays est au bord du gouffre financier et qu'il n'y a plus de prêteurs internationaux qu'ils vont relancer les investissements publics !!! Avec quel fric ????
Ah y'a décidément beaucoup de comiques sur terre
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Kris, le pire, c'est que ce monsieur qui se dit "chercheur" doit bien grappiller quelques deniers publics ici ou là, tout ça pour se faire le relais d'une propagande étrangère. Certains n'ont décidément aucune fierté...
Quand tu penses qu'il est consulté par le Figaro et de nombreux autres médias sur l'économie russe, ça te donne une petite idée du niveau à atteindre pour être écouté des médias...
Ça me rappelle mes questionnements sur la corruption monstrueuse qui règne à Moscou.
"Work in progress" me disait-on... Ah bon, depuis 1999? On a beaucoup souffert me disait-on...
Quand tu penses qu'il est consulté par le Figaro et de nombreux autres médias sur l'économie russe, ça te donne une petite idée du niveau à atteindre pour être écouté des médias...
Ça me rappelle mes questionnements sur la corruption monstrueuse qui règne à Moscou.
"Work in progress" me disait-on... Ah bon, depuis 1999? On a beaucoup souffert me disait-on...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Un journaliste prétend avoir identifié une fille de Vladimir Poutine
Par Elena Servettaz | Le 02 février 2015
Selon un article du journaliste Oleg Kachine publié le 29 janvier, la jeune femme, impliquée dans le projet pharaonique de l'université d'État de Moscou, serait la cadette du président russe
C’est presque un secret d’État. Le président russe Vladimir Poutine est connu pour ne jamais parler de ses enfants, ni de sa vie privée. On sait simplement qu’il a deux filles, Ekaterina et Maria, mais rien ne filtre sur leur vie. Même les intimes du président ne savent pas à quoi ressemblent les first daughters russes. À peine quelques rumeurs : Ekaterina serait mariée avec un général sud-coréen, Maria aurait quitté précipitamment les Pays-Bas à la suite du crash du vol MH-17 de Malaysia Airlines. Mais rien qui n'ait jamais été officiellement confirmé. Le journaliste russe Oleg Kachine a brisé ce tabou le 29 janvier sur son site Kashine.guru en annonçant qu’il avait « trouvé » l'une des filles de Vladimir Poutine.
Tout a commencé la veille lorsque le site RBK a publié une enquête sur l'université d'État de Moscou (MSU), qui doit devenir une sorte de Silicon Valley. Un projet pharaonique qui coûtera 110 milliards de roubles (environ 1,5 milliard d'euros). Dans son article, RBK a cité le nom de plusieurs personnes associées au développement de l'université en tant que experts. Parmi celles-ci, une certaine Ekaterina Tikhonova. La jeune femme est présentée comme une ex-étudiante à la MSU et directrice du fonds Nationalnoie Intellectualnoie Razvitie (pour le développement intellectuel national). Selon RBK, cette même Ekaterina Tikhonova a visité la section russe du forum économique de Davos début janvier.
« Le pseudonyme de sa grand-mère maternelle »
Oleg Kachine affirme qu’Ekaterina Tikhonova est en réalité la fille de Vladimir Poutine et qu’elle se cache sous le pseudonyme de sa grand-mère maternelle. Le journaliste russe a retrouvé Tikhonova sur le site de la Fédération russe du rock 'n' roll. Une certaine Ekaterina Tikhonova y danse le rock avec une autre personne également mentionnée dans l'enquête de RBK sur l'expansion de l'université de Moscou. Selon Oleg Kachine, si on regarde attentivement la vidéo, on remarque que les noms de sociétés filiales du fonds Nationalnoie Intellectualnoie Razvitie, dirigé par Ekaterina Tikhonova, figurent sur les panneaux publicitaires. Un indice de plus selon lui.
« Une femme sans nom et sans biographie va être responsable du projet d’1,7 milliard de dollars du MSU parce qu’elle est portée par cette idée ? », s’étonne Oleg Kachine. Celui-ci se souvient qu’au début des années 2000 les journaux de Kaliningrad avaient publié une saga sur la belle-mère du président Poutine, Ekaterina Tikhonova, qui habitait dans cette ville. « Je suis certain que le pseudonyme Tikhonova a été choisi par Ekaterina en hommage à sa grand-mère », affirme le journaliste. Par ailleurs, le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, « n’a pas démenti ». L'agence Reuters, citant une source anonyme à l'université de Moscou, a affirmé qu’Ekaterina Tikhonova était en effet la fille du président russe. Après la publication de l’article, le site d’Oleg Kachine a été inaccessible pendant plusieurs heures.
Par Elena Servettaz | Le 02 février 2015
Selon un article du journaliste Oleg Kachine publié le 29 janvier, la jeune femme, impliquée dans le projet pharaonique de l'université d'État de Moscou, serait la cadette du président russe
C’est presque un secret d’État. Le président russe Vladimir Poutine est connu pour ne jamais parler de ses enfants, ni de sa vie privée. On sait simplement qu’il a deux filles, Ekaterina et Maria, mais rien ne filtre sur leur vie. Même les intimes du président ne savent pas à quoi ressemblent les first daughters russes. À peine quelques rumeurs : Ekaterina serait mariée avec un général sud-coréen, Maria aurait quitté précipitamment les Pays-Bas à la suite du crash du vol MH-17 de Malaysia Airlines. Mais rien qui n'ait jamais été officiellement confirmé. Le journaliste russe Oleg Kachine a brisé ce tabou le 29 janvier sur son site Kashine.guru en annonçant qu’il avait « trouvé » l'une des filles de Vladimir Poutine.
Tout a commencé la veille lorsque le site RBK a publié une enquête sur l'université d'État de Moscou (MSU), qui doit devenir une sorte de Silicon Valley. Un projet pharaonique qui coûtera 110 milliards de roubles (environ 1,5 milliard d'euros). Dans son article, RBK a cité le nom de plusieurs personnes associées au développement de l'université en tant que experts. Parmi celles-ci, une certaine Ekaterina Tikhonova. La jeune femme est présentée comme une ex-étudiante à la MSU et directrice du fonds Nationalnoie Intellectualnoie Razvitie (pour le développement intellectuel national). Selon RBK, cette même Ekaterina Tikhonova a visité la section russe du forum économique de Davos début janvier.
« Le pseudonyme de sa grand-mère maternelle »
Oleg Kachine affirme qu’Ekaterina Tikhonova est en réalité la fille de Vladimir Poutine et qu’elle se cache sous le pseudonyme de sa grand-mère maternelle. Le journaliste russe a retrouvé Tikhonova sur le site de la Fédération russe du rock 'n' roll. Une certaine Ekaterina Tikhonova y danse le rock avec une autre personne également mentionnée dans l'enquête de RBK sur l'expansion de l'université de Moscou. Selon Oleg Kachine, si on regarde attentivement la vidéo, on remarque que les noms de sociétés filiales du fonds Nationalnoie Intellectualnoie Razvitie, dirigé par Ekaterina Tikhonova, figurent sur les panneaux publicitaires. Un indice de plus selon lui.
« Une femme sans nom et sans biographie va être responsable du projet d’1,7 milliard de dollars du MSU parce qu’elle est portée par cette idée ? », s’étonne Oleg Kachine. Celui-ci se souvient qu’au début des années 2000 les journaux de Kaliningrad avaient publié une saga sur la belle-mère du président Poutine, Ekaterina Tikhonova, qui habitait dans cette ville. « Je suis certain que le pseudonyme Tikhonova a été choisi par Ekaterina en hommage à sa grand-mère », affirme le journaliste. Par ailleurs, le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, « n’a pas démenti ». L'agence Reuters, citant une source anonyme à l'université de Moscou, a affirmé qu’Ekaterina Tikhonova était en effet la fille du président russe. Après la publication de l’article, le site d’Oleg Kachine a été inaccessible pendant plusieurs heures.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
MSU, Skolkovo, Moskva City... Tous ces projets pharaoniques ont pour point commun de vouloir concurrencer la Silicon Valley ou Manhattan.
Tous ces projets ont pour point commun une gabegie monumentale. Je soupçonne d'ailleurs que ces projets ne soient que des coquilles vides destinées à blanchir le pognon et à faire bosser les copains. Car j'ai jamais vu un truc aussi mal ficelé.
Skolkovo... J'y suis allé car on me proposaot d'y installer mes bureaux...
Un petit village complètement enclavé au sud de Moscou. Un matin, Medvedev s'est levé en se disant quand même qu'il fallait laisser son empreinte, et il a pondu une Silicon Valley...
Les types se sont mis à construire des bâtiments pharaoniques, à distribuer des biftons comme si il en pleuvait, sauf que ce sont quelques entreprises en bâtiments, dont la principale bénéficiaire, Mme Loujkov qui possède l'une des plus grosse boîtes de bâtiment du pays (mais qui ne construit rien, car quand vous voulez du solide, ce sont des boîtes turques ou françaises à qui on fait appel) qui a ramassé le cash. Mme Loujkov certainement bien aidé à l'époque par son mari qui était... Maire de Moscou! ça ne s'invente pas.
Bon, revenons-en à Skolkovo. Les types ont construit des bâtiments gigantesques. Et puis ben, il a fallu les remplir... Ah merde! Faudrait peut être relier Skolkovo à Moscou avant? Re pluie de biftons, re-bakchichs... Tout ça pour avoir une ligne de métro/train qui verra le jour en... 2020!!! Laborieux tout ça...
Je sais pas vous, mais moi, avant de construire un truc au milieu de nulle part j'y construis une route pour y aller non? Ben faut croire que non, c'est vrai que les Medvedev et les Loujkov, ils se pointaient en hélico sur le chantier alors bon, une route, des rails, c'est pas trop leur réalité...
Tout ça déjà, c'est pour le côté pratique. Et puis entre-temps, Poutine a repris le pouvoir, exit le Medvedev libéral, retour aux fondamentaux, armée, famille, patrie. La fondation Skolkovo patine, Skoltech fait du surplace avec des résultats financiers minables... Normal, le robinet a été coupé. Ou plutôt déplacé!!
Puis Medvedev essaie de reprendre en main, c'est vrai que c'est son bébé, c'est le seul truc qu'il essaye de faire seul sans que son collègue lui chie dans les bottes... Dernier discours, "on va mettre 15 milliards sur la table pour Skolkovo (...) mais c'est vrai que ça fait beaucoup d'argent"... Non sans blague? Depuis, Poutine a posé son veto et le projet végète...
Faut dire qu'entre temps, ils ont annexé la Crimée, et ils ont promis un joli pont dans le détroit de Kertch, c'est vrai que vociférer "la Crimée est à nous" et attendre 40h un ferry pourri pour y aller, ça fait mauvais genre... Ils y ont déplacé le ventilo à billets, pour ce projet provisionné nulle part, faut bien trouver les sous... Et puis, menacer d'écraser ses petits voisins, ça coûte cher, sans parler de faire joujou avec l'armée en manoeuvre, les fous du Donbass qu'il faut sponsoriser...
Non et puis... C'est pas comme si Gazprom annonçait des résultats bien pires que prévu, c'est pas comme si le rouble plongeait dans les abîmes, que le pétrole n'avait jamais été aussi bas, que le gazoduc reliant à la Chine ne coûtait pas une fortune, que Sotchi avait été un immense gâchis, que la gabegie pour la coupe du monde commençait seulement, que lever des fonds sur les marchés s'avèrait extrêmement compliqué...
Ben non, c'est pas comme s'il se passait tout ça après tout!!! Je vais bien, tout va bien...
Et quand je pense qu'il y a encore des tocards pour nous parler de la Russie comme de la 9ème puissance mondiale en pleine expansion... Faudrait qu'ils relèvent la tête de leur seau de merde!!!
Le pire, c'est qu'il y a eu des précédents à Skolkovo... C'est Moskva City!! Un CBD à l'américaine, sur les bords de la Moskova en plein centre de Moscou. Débuté en 1992, le projet est devenu une scorie dont on ne voit pas la fin, les tours sont à moitié vides, qu'on me raconte pas le contraire, j'y ai travaillé, l'Evolution Tower est déserte, et vous pouvez prendre le métro à 18h sans problème, pas de bousculade...
Bon à part ça, la Russie, c'est le contre-modèle, pas de CBD avec des cadres et des dirigeants en autarcie, pas de branlette Valley...
Et quel est le point commun de ces 2 projets? Loujkov... Le puits sans fond de la construction!
Il y a de grandes chances que MSU finisse comme ces 2 autres projets...
Tous ces projets ont pour point commun une gabegie monumentale. Je soupçonne d'ailleurs que ces projets ne soient que des coquilles vides destinées à blanchir le pognon et à faire bosser les copains. Car j'ai jamais vu un truc aussi mal ficelé.
Skolkovo... J'y suis allé car on me proposaot d'y installer mes bureaux...
Un petit village complètement enclavé au sud de Moscou. Un matin, Medvedev s'est levé en se disant quand même qu'il fallait laisser son empreinte, et il a pondu une Silicon Valley...
Les types se sont mis à construire des bâtiments pharaoniques, à distribuer des biftons comme si il en pleuvait, sauf que ce sont quelques entreprises en bâtiments, dont la principale bénéficiaire, Mme Loujkov qui possède l'une des plus grosse boîtes de bâtiment du pays (mais qui ne construit rien, car quand vous voulez du solide, ce sont des boîtes turques ou françaises à qui on fait appel) qui a ramassé le cash. Mme Loujkov certainement bien aidé à l'époque par son mari qui était... Maire de Moscou! ça ne s'invente pas.
Bon, revenons-en à Skolkovo. Les types ont construit des bâtiments gigantesques. Et puis ben, il a fallu les remplir... Ah merde! Faudrait peut être relier Skolkovo à Moscou avant? Re pluie de biftons, re-bakchichs... Tout ça pour avoir une ligne de métro/train qui verra le jour en... 2020!!! Laborieux tout ça...
Je sais pas vous, mais moi, avant de construire un truc au milieu de nulle part j'y construis une route pour y aller non? Ben faut croire que non, c'est vrai que les Medvedev et les Loujkov, ils se pointaient en hélico sur le chantier alors bon, une route, des rails, c'est pas trop leur réalité...
Tout ça déjà, c'est pour le côté pratique. Et puis entre-temps, Poutine a repris le pouvoir, exit le Medvedev libéral, retour aux fondamentaux, armée, famille, patrie. La fondation Skolkovo patine, Skoltech fait du surplace avec des résultats financiers minables... Normal, le robinet a été coupé. Ou plutôt déplacé!!
Puis Medvedev essaie de reprendre en main, c'est vrai que c'est son bébé, c'est le seul truc qu'il essaye de faire seul sans que son collègue lui chie dans les bottes... Dernier discours, "on va mettre 15 milliards sur la table pour Skolkovo (...) mais c'est vrai que ça fait beaucoup d'argent"... Non sans blague? Depuis, Poutine a posé son veto et le projet végète...
Faut dire qu'entre temps, ils ont annexé la Crimée, et ils ont promis un joli pont dans le détroit de Kertch, c'est vrai que vociférer "la Crimée est à nous" et attendre 40h un ferry pourri pour y aller, ça fait mauvais genre... Ils y ont déplacé le ventilo à billets, pour ce projet provisionné nulle part, faut bien trouver les sous... Et puis, menacer d'écraser ses petits voisins, ça coûte cher, sans parler de faire joujou avec l'armée en manoeuvre, les fous du Donbass qu'il faut sponsoriser...
Non et puis... C'est pas comme si Gazprom annonçait des résultats bien pires que prévu, c'est pas comme si le rouble plongeait dans les abîmes, que le pétrole n'avait jamais été aussi bas, que le gazoduc reliant à la Chine ne coûtait pas une fortune, que Sotchi avait été un immense gâchis, que la gabegie pour la coupe du monde commençait seulement, que lever des fonds sur les marchés s'avèrait extrêmement compliqué...
Ben non, c'est pas comme s'il se passait tout ça après tout!!! Je vais bien, tout va bien...
Et quand je pense qu'il y a encore des tocards pour nous parler de la Russie comme de la 9ème puissance mondiale en pleine expansion... Faudrait qu'ils relèvent la tête de leur seau de merde!!!
Le pire, c'est qu'il y a eu des précédents à Skolkovo... C'est Moskva City!! Un CBD à l'américaine, sur les bords de la Moskova en plein centre de Moscou. Débuté en 1992, le projet est devenu une scorie dont on ne voit pas la fin, les tours sont à moitié vides, qu'on me raconte pas le contraire, j'y ai travaillé, l'Evolution Tower est déserte, et vous pouvez prendre le métro à 18h sans problème, pas de bousculade...
Bon à part ça, la Russie, c'est le contre-modèle, pas de CBD avec des cadres et des dirigeants en autarcie, pas de branlette Valley...
Et quel est le point commun de ces 2 projets? Loujkov... Le puits sans fond de la construction!
Il y a de grandes chances que MSU finisse comme ces 2 autres projets...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Pour revenir à cette mère de famille russe arrêtée pour avoir donné des rensignements . . .:
Ukraine: pétition à Poutine pour libérer une Russe accusée de haute trahison
Une pétition appelant le président Vladimir Poutine à libérer une mère de famille russe accusée de haute trahison après avoir informé l'ambassade d'Ukraine de mouvements de troupes russes, a été remise mardi à l'administration présidentielle, a annoncé le Kremlin.
La pétition, signée par environ 40.000 personnes selon les organisateurs de la campagne, "a été reçue (...) et sera examinée", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Svetlana Davydova, 37 ans, qui élève sept enfants dont le plus jeune a deux mois et demi, a été arrêtée le 21 janvier dans son appartement à Viazma (240 kilomètres à l'ouest de Moscou) et placée en détention provisoire à la prison moscovite de Lefortovo, après avoir été accusée de haute trahison. Mme Davydova, qui n'a jamais caché ses positions pacifistes depuis le début du conflit dans l'est de l'Ukraine, a téléphoné en avril dernier à l'ambassade ukrainienne pour la prévenir que la base militaire de Viazma était vide, ses soldats ayant été déployés selon elle en Ukraine, selon des informations données par son mari Anatoli Gorlov.
"Nous n'avons pas le droit de parler des aspects juridiques de cette affaire, de donner une interprétation ou une appréciation des actes de Svetlana (...), mais outre la lettre de la loi, il existe aussi l'humanisme et la miséricorde", écrivent les auteurs de la pétition publiée sur le site du journal d'opposition Novaïa gazeta. A ce jour, la pétition -- également disponible sur le site Change.org -- a été signée par environ 40.000 personnes, a précisé à l'AFP une porte-parole du journal.
"Svetlana Davydova n'a jamais fait l'objet de poursuites criminelles ou administratives (...), elle n'a ni l'intention, ni la possibilité de s'évader: elle n'a même pas de passeport", soulignent les signataires, notamment l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa, l'actrice Tchoulpan Khamatova et le présentateur Vladimir Pozner. "Monsieur le président, nous vous demandons d'être clément (...), de faire preuve d'humanisme et d'aider Svetlana Davydova à retrouver la liberté le plus vite possible et à revenir chez elle, chez ses enfants", écrivent les signataires.
Depuis avril 2014, Kiev lutte contre une rébellion prorusse dans l'est du pays et accuse Moscou de soutenir les séparatistes en envoyant soldats et armes combattre à leurs côtés. Le Kremlin nie toute implication dans le conflit, qu'il dit considérer comme une affaire intérieure ukrainienne.
Ukraine: pétition à Poutine pour libérer une Russe accusée de haute trahison
Une pétition appelant le président Vladimir Poutine à libérer une mère de famille russe accusée de haute trahison après avoir informé l'ambassade d'Ukraine de mouvements de troupes russes, a été remise mardi à l'administration présidentielle, a annoncé le Kremlin.
La pétition, signée par environ 40.000 personnes selon les organisateurs de la campagne, "a été reçue (...) et sera examinée", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Svetlana Davydova, 37 ans, qui élève sept enfants dont le plus jeune a deux mois et demi, a été arrêtée le 21 janvier dans son appartement à Viazma (240 kilomètres à l'ouest de Moscou) et placée en détention provisoire à la prison moscovite de Lefortovo, après avoir été accusée de haute trahison. Mme Davydova, qui n'a jamais caché ses positions pacifistes depuis le début du conflit dans l'est de l'Ukraine, a téléphoné en avril dernier à l'ambassade ukrainienne pour la prévenir que la base militaire de Viazma était vide, ses soldats ayant été déployés selon elle en Ukraine, selon des informations données par son mari Anatoli Gorlov.
"Nous n'avons pas le droit de parler des aspects juridiques de cette affaire, de donner une interprétation ou une appréciation des actes de Svetlana (...), mais outre la lettre de la loi, il existe aussi l'humanisme et la miséricorde", écrivent les auteurs de la pétition publiée sur le site du journal d'opposition Novaïa gazeta. A ce jour, la pétition -- également disponible sur le site Change.org -- a été signée par environ 40.000 personnes, a précisé à l'AFP une porte-parole du journal.
"Svetlana Davydova n'a jamais fait l'objet de poursuites criminelles ou administratives (...), elle n'a ni l'intention, ni la possibilité de s'évader: elle n'a même pas de passeport", soulignent les signataires, notamment l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa, l'actrice Tchoulpan Khamatova et le présentateur Vladimir Pozner. "Monsieur le président, nous vous demandons d'être clément (...), de faire preuve d'humanisme et d'aider Svetlana Davydova à retrouver la liberté le plus vite possible et à revenir chez elle, chez ses enfants", écrivent les signataires.
Depuis avril 2014, Kiev lutte contre une rébellion prorusse dans l'est du pays et accuse Moscou de soutenir les séparatistes en envoyant soldats et armes combattre à leurs côtés. Le Kremlin nie toute implication dans le conflit, qu'il dit considérer comme une affaire intérieure ukrainienne.
Re: Et en Russie !
tarkan a écrit:MSU, Skolkovo, Moskva City... Tous ces projets pharaoniques ont pour point commun de vouloir concurrencer la Silicon Valley ou Manhattan.
Tous ces projets ont pour point commun une gabegie monumentale. Je soupçonne d'ailleurs que ces projets ne soient que des coquilles vides destinées à blanchir le pognon et à faire bosser les copains. Car j'ai jamais vu un truc aussi mal ficelé.
Skolkovo... J'y suis allé car on me proposaot d'y installer mes bureaux...
Un petit village complètement enclavé au sud de Moscou. Un matin, Medvedev s'est levé en se disant quand même qu'il fallait laisser son empreinte, et il a pondu une Silicon Valley...
Les types se sont mis à construire des bâtiments pharaoniques, à distribuer des biftons comme si il en pleuvait, sauf que ce sont quelques entreprises en bâtiments, dont la principale bénéficiaire, Mme Loujkov qui possède l'une des plus grosse boîtes de bâtiment du pays (mais qui ne construit rien, car quand vous voulez du solide, ce sont des boîtes turques ou françaises à qui on fait appel) qui a ramassé le cash. Mme Loujkov certainement bien aidé à l'époque par son mari qui était... Maire de Moscou! ça ne s'invente pas.
Bon, revenons-en à Skolkovo. Les types ont construit des bâtiments gigantesques. Et puis ben, il a fallu les remplir... Ah merde! Faudrait peut être relier Skolkovo à Moscou avant? Re pluie de biftons, re-bakchichs... Tout ça pour avoir une ligne de métro/train qui verra le jour en... 2020!!! Laborieux tout ça...
Je sais pas vous, mais moi, avant de construire un truc au milieu de nulle part j'y construis une route pour y aller non? Ben faut croire que non, c'est vrai que les Medvedev et les Loujkov, ils se pointaient en hélico sur le chantier alors bon, une route, des rails, c'est pas trop leur réalité...
Tout ça déjà, c'est pour le côté pratique. Et puis entre-temps, Poutine a repris le pouvoir, exit le Medvedev libéral, retour aux fondamentaux, armée, famille, patrie. La fondation Skolkovo patine, Skoltech fait du surplace avec des résultats financiers minables... Normal, le robinet a été coupé. Ou plutôt déplacé!!
Puis Medvedev essaie de reprendre en main, c'est vrai que c'est son bébé, c'est le seul truc qu'il essaye de faire seul sans que son collègue lui chie dans les bottes... Dernier discours, "on va mettre 15 milliards sur la table pour Skolkovo (...) mais c'est vrai que ça fait beaucoup d'argent"... Non sans blague? Depuis, Poutine a posé son veto et le projet végète...
Faut dire qu'entre temps, ils ont annexé la Crimée, et ils ont promis un joli pont dans le détroit de Kertch, c'est vrai que vociférer "la Crimée est à nous" et attendre 40h un ferry pourri pour y aller, ça fait mauvais genre... Ils y ont déplacé le ventilo à billets, pour ce projet provisionné nulle part, faut bien trouver les sous... Et puis, menacer d'écraser ses petits voisins, ça coûte cher, sans parler de faire joujou avec l'armée en manoeuvre, les fous du Donbass qu'il faut sponsoriser...
Non et puis... C'est pas comme si Gazprom annonçait des résultats bien pires que prévu, c'est pas comme si le rouble plongeait dans les abîmes, que le pétrole n'avait jamais été aussi bas, que le gazoduc reliant à la Chine ne coûtait pas une fortune, que Sotchi avait été un immense gâchis, que la gabegie pour la coupe du monde commençait seulement, que lever des fonds sur les marchés s'avèrait extrêmement compliqué...
Ben non, c'est pas comme s'il se passait tout ça après tout!!! Je vais bien, tout va bien...
Et quand je pense qu'il y a encore des tocards pour nous parler de la Russie comme de la 9ème puissance mondiale en pleine expansion... Faudrait qu'ils relèvent la tête de leur seau de merde!!!
Le pire, c'est qu'il y a eu des précédents à Skolkovo... C'est Moskva City!! Un CBD à l'américaine, sur les bords de la Moskova en plein centre de Moscou. Débuté en 1992, le projet est devenu une scorie dont on ne voit pas la fin, les tours sont à moitié vides, qu'on me raconte pas le contraire, j'y ai travaillé, l'Evolution Tower est déserte, et vous pouvez prendre le métro à 18h sans problème, pas de bousculade...
Bon à part ça, la Russie, c'est le contre-modèle, pas de CBD avec des cadres et des dirigeants en autarcie, pas de branlette Valley...
Et quel est le point commun de ces 2 projets? Loujkov... Le puits sans fond de la construction!
Il y a de grandes chances que MSU finisse comme ces 2 autres projets...
Ouh là ! Tu me sembles super-chaud sur le sujet Camarade ! Quand on ouvre les vannes du barrage il est difficile de les refermer
Cela dit, j'approuve totalement tes propos. Où l'on voit un système kafkaïen atteindre ses limites ultimes...
Je ne sais pas comment toute cette affaire finira, j'espère seulement qu'il y aura moins de sang versé qu'en 1917....
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Effectivement Kris, j'en ai gros sur la patate. Car depuis un an, la vie de ma femme et de sa famille est bouleversée. Nos vies sont bouleversées. J'ai vécu à Moscou, et j'y ai faire des affaires pendant longtemps, je connais bien leur système. Rien que le fait d'avoir entretenu des parasites dangereux par quelques "enveloppes" bien garnies me révulsent et me rend coupable.
Quand je vois qu'un nombre croissant de gens en Europe veulent copier ce "modèle", ça me fait froid dans le dos.
Quand je vois qu'un nombre croissant de gens en Europe veulent copier ce "modèle", ça me fait froid dans le dos.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Il s'y prend mal.
J'ai lu qu'il voulait s'en prendre au pays Baltes et conséquence:
Missile troops hold drills in Russia's westernmost Kaliningrad region
Russia's Baltic fleet air defense forces held drills in Kaliningrad region
Combat units operating S-300 air defense missile systems
© TASS/Vitaliy Nevar
S-300 launcher vehicle
© TASS/Vitaliy Nevar
Combat unit operating S-300 air defense missile systems prepares complex to transition into firing position
© TASS/Vitaliy Nevar
J'ai lu qu'il voulait s'en prendre au pays Baltes et conséquence:
Missile troops hold drills in Russia's westernmost Kaliningrad region
Russia's Baltic fleet air defense forces held drills in Kaliningrad region
Combat units operating S-300 air defense missile systems
© TASS/Vitaliy Nevar
S-300 launcher vehicle
© TASS/Vitaliy Nevar
Combat unit operating S-300 air defense missile systems prepares complex to transition into firing position
© TASS/Vitaliy Nevar
Re: Et en Russie !
aLLEZ? UNE BNONNE NOUVELLE/
Ukraine: accusée de haute trahison, une Russe est libérée après une pétition
Moscou - Une Russe accusée de haute trahison pour avoir informé l'ambassade d'Ukraine de mouvements de troupes russes a été libérée mardi après l'envoi d'une pétition en sa faveur au Kremlin, a annoncé son avocat.
Svetlana Davydova, 36 (bien 36 ) ans, qui élève sept enfants dont le plus jeune a deux mois et demi, a été libérée après avoir été arrêtée le 21 janvier dans son appartement à Viazma (à 240 kilomètres à l'ouest de Moscou) pour haute trahison, un chef d'inculpation qui peut lui valoir jusqu'à 20 ans de prison.
Svetlana est libre. Elle rentre chez elle, auprès de ses enfants, a annoncé son avocat Ivan Pavlov sur sa page Facebook.
Les charges qui pèsent sur elle n'ont pas pour autant été levées, a précisé à l'AFP son mari Anatoli Gorlov. Seules ont été modifiées les conditions de sa détention préventive, jusque-là à la prison moscovite de Lefortovo.
Mme Davydova, qui n'a jamais caché ses positions pacifistes depuis le début du conflit dans l'est de l'Ukraine, avait téléphoné en avril dernier à l'ambassade ukrainienne afin de la prévenir que la base militaire de Viazma était vide, ses soldats ayant été déployés selon elle en Ukraine, selon des informations données par son mari.
Une pétition, signée par environ 50.000 personnes, dont la veuve du Prix Nobel Alexandre Soljenitsyne et Andreï Zvyaguintsev, le réalisateur du film nommé aux Oscars Leviathan, avait été remise mardi matin au Kremlin et devait être examinée, d'après son porte-parole Dmitri Peskov.
Svetlana Davydova n'a jamais fait l'objet de poursuites criminelles ou administratives (...), elle n'a ni l'intention, ni la possibilité de s'évader : elle n'a même pas de passeport, soulignent les signataires, parmi lesquels on trouve aussi l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa et l'actrice Tchoulpane Khamatova.
Monsieur le Président, nous vous demandons d'être clément (...), de faire preuve d'humanisme et d'aider Svetlana Davydova à retrouver la liberté le plus vite possible et à revenir chez elle, chez ses enfants, ont écrit les signataires.
Depuis avril 2014, Kiev lutte contre une rébellion prorusse dans l'est de l'Ukraine et accuse Moscou de soutenir les séparatistes en envoyant des armes et des soldats.
Le Kremlin nie toute implication dans le conflit, qu'il dit considérer comme une affaire intérieure ukrainienne.
Malheureusement, elle n'en a pas fini pour autant . . .
Ukraine: accusée de haute trahison, une Russe est libérée après une pétition
Moscou - Une Russe accusée de haute trahison pour avoir informé l'ambassade d'Ukraine de mouvements de troupes russes a été libérée mardi après l'envoi d'une pétition en sa faveur au Kremlin, a annoncé son avocat.
Svetlana Davydova, 36 (bien 36 ) ans, qui élève sept enfants dont le plus jeune a deux mois et demi, a été libérée après avoir été arrêtée le 21 janvier dans son appartement à Viazma (à 240 kilomètres à l'ouest de Moscou) pour haute trahison, un chef d'inculpation qui peut lui valoir jusqu'à 20 ans de prison.
Svetlana est libre. Elle rentre chez elle, auprès de ses enfants, a annoncé son avocat Ivan Pavlov sur sa page Facebook.
Les charges qui pèsent sur elle n'ont pas pour autant été levées, a précisé à l'AFP son mari Anatoli Gorlov. Seules ont été modifiées les conditions de sa détention préventive, jusque-là à la prison moscovite de Lefortovo.
Mme Davydova, qui n'a jamais caché ses positions pacifistes depuis le début du conflit dans l'est de l'Ukraine, avait téléphoné en avril dernier à l'ambassade ukrainienne afin de la prévenir que la base militaire de Viazma était vide, ses soldats ayant été déployés selon elle en Ukraine, selon des informations données par son mari.
Une pétition, signée par environ 50.000 personnes, dont la veuve du Prix Nobel Alexandre Soljenitsyne et Andreï Zvyaguintsev, le réalisateur du film nommé aux Oscars Leviathan, avait été remise mardi matin au Kremlin et devait être examinée, d'après son porte-parole Dmitri Peskov.
Svetlana Davydova n'a jamais fait l'objet de poursuites criminelles ou administratives (...), elle n'a ni l'intention, ni la possibilité de s'évader : elle n'a même pas de passeport, soulignent les signataires, parmi lesquels on trouve aussi l'écrivain Lioudmila Oulitskaïa et l'actrice Tchoulpane Khamatova.
Monsieur le Président, nous vous demandons d'être clément (...), de faire preuve d'humanisme et d'aider Svetlana Davydova à retrouver la liberté le plus vite possible et à revenir chez elle, chez ses enfants, ont écrit les signataires.
Depuis avril 2014, Kiev lutte contre une rébellion prorusse dans l'est de l'Ukraine et accuse Moscou de soutenir les séparatistes en envoyant des armes et des soldats.
Le Kremlin nie toute implication dans le conflit, qu'il dit considérer comme une affaire intérieure ukrainienne.
Malheureusement, elle n'en a pas fini pour autant . . .
Re: Et en Russie !
Relations OTAN-Russie : les faits
Depuis le début de l'intervention militaire illégale de la Russie en Ukraine, les dirigeants russes accusent l'OTAN de diverses provocations, menaces et actions hostiles en remontant parfois jusqu'à 25 ans en arrière. Le présent article rétablit les faits.
L'OTAN, une « menace »
L'OTAN représente une menace pour la Russie
La défense antimissile de l'OTAN est ciblée sur la Russie
L'entrée de nouveaux membres dans l'OTAN menace la Russie
Promesses et engagements
L'OTAN a promis de ne pas construire d'infrastructures ni de déployer de troupes dans les nouveaux pays de l’Alliance en Europe centrale et orientale.
La réponse de l'OTAN aux actions illégales de la Russie en Ukraine enfreint l'Acte fondateur.
Les dirigeants des pays de l'OTAN ont promis, au moment de la réunification de l'Allemagne, que l'Alliance ne s'élargirait pas vers l'est.
Élargissement de l'OTAN
L'élargissement de l'OTAN s'est déroulé suivant le même processus que l'expansion de l'URSS et du Pacte de Varsovie.
L'OTAN a tenté d'« attirer » l'Ukraine dans l'Alliance.
La Russie a le droit d'exiger une « garantie à 100 % » que l'Ukraine n'intégrera pas l'OTAN.
L'intégration dans l'OTAN de pays des Balkans est source de déstabilisation.
Bases et infrastructures OTAN
L'OTAN a rapproché ses infrastructures des frontières de la Russie.
L'OTAN prévoyait le stationnement de navires et de missiles en Crimée.
L'OTAN a l'intention d'établir une base militaire en Géorgie.
L'OTAN possède des bases dans le monde entier.
Opérations de l'OTAN
L'opération de l'OTAN en Afghanistan est un échec.
La mission dirigée par l'OTAN en Afghanistan n'est pas parvenue à mettre fin au trafic de stupéfiants dans le pays.
L'opération aérienne de l'OTAN en Libye était illégitime.
L'opération aérienne de l'OTAN au Kosovo était illégitime.
Les cas du Kosovo et de la Crimée sont identiques.
L'annexion de la Crimée par la Russie est légitimée par l'avis de la Cour internationale de Justice sur l'indépendance du Kosovo.
Les autorités ukrainiennes sont illégitimes.
Allégation : L'OTAN a une mentalité de guerre froide.
Dans les faits : La Guerre froide a pris fin il y a plus de vingt ans. Elle se caractérisait par l'existence de deux blocs idéologiques qui s'opposaient, par la présence massive et permanente de forces armées en Europe, et par la domination militaire, politique et économique qu'exerçait l'Union soviétique sur la quasi-totalité de ses voisins européens.
Le monde d'aujourd'hui ne se définit plus par la présence de blocs idéologiques rivaux : la Russie n'a pas d'idéologie crédible à exporter, ni d'alliés étrangers importants qui soutiennent son action agressive en Ukraine et alentour. De fait, à l'occasion d'un vote lors de l'Assemblée générale des Nations Unies le 23 mars 2014, cent pays ont soutenu la résolution visant à qualifier d'illégale la tentative d'annexion de la Crimée par la Russie, et seuls dix pays autres que la Russie ont voté contre (texte de la résolution et résultats du vote ici).
La fin de la Guerre froide a marqué une victoire pour les populations d'Europe centrale et orientale et de l'ex-Union soviétique, et elle a lancé le processus qui allait mettre fin à la division de l'Europe. Lors de sommets historiques tenus après la chute du mur de Berlin, la Russie a joué le rôle qui lui revenait dans l'édification d'une architecture de sécurité nouvelle et inclusive pour l'Europe, avec notamment la charte de Paris, la création de l'OSCE et l'Acte fondateur OTAN‑Russie.
Ces vingt dernières années, l'OTAN a tendu la main à la Russie, lui proposant diverses initiatives de partenariat, avec pour point culminant l'établissement du Conseil OTAN-Russie, en 2002. Aucun autre pays ne bénéficie d'une relation aussi privilégiée avec l'OTAN.
Comme l'ont déclaré les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OTAN lors du sommet du pays de Galles, en septembre, « l'Alliance ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie.Mais nous ne pouvons transiger et ne transigerons pas sur les principes sur lesquels reposent notre Alliance et la sécurité de l'Europe et de l'Amérique du Nord. »(Pour lire la déclaration du sommet du pays de Galles, cliquer ici).
Il s'agit là de la politique officielle de l'OTAN, définie et exprimée en toute transparence par ses dirigeants au niveau le plus élevé.
Allégation : L'OTAN est un projet géopolitique des États-Unis.
Dans les faits : L'OTAN a été fondée en 1949 par douze États souverains : la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays‑Bas, le Portugal et le Royaume-Uni. Elle compte aujourd'hui 28 États membres.
À l'OTAN, le processus de décision repose sur le consensus, ce qui signifie qu'une décision ne peut être prise que si chacun des Alliés marque son accord.
De la même manière, chaque pays est seul habilité à décider s'il prendra part à une opération dirigée par l'OTAN, suivant les procédures juridiques qui sont les siennes. Aucun membre de l'Alliance ne peut décider du déploiement des forces d'un autre Allié.
Allégation : L'objectif de l'OTAN est de contenir ou d'affaiblir la Russie.
Dans les faits : L'objectif de l'OTAN est exposé dans le préambule du Traité de Washington, le document fondateur de l'Alliance (consultable ici).
Selon ce document, les Alliés sont déterminés « à sauvegarder la liberté de leurs peuples, leur héritage commun et leur civilisation, fondés sur les principes de la démocratie, les libertés individuelles et le règne du droit. [Ils sont s]oucieux de favoriser dans la région de l'Atlantique Nord le bien-être et la stabilité.[Ils sont r]ésolus à unir leurs efforts pour leur défense collective et pour la préservation de la paix et de la sécurité. »
S'appuyant sur ces objectifs, l'OTAN, au cours des vingt dernières années, a dirigé des missions dans les Balkans, en Afghanistan, au-dessus de la Libye et au large de la Corne de l’Afrique. L'Alliance a effectué des exercices de la Méditerranée à l'Atlantique Nord ainsi qu'en Europe, sur des thèmes allant de la lutte contre le terrorisme au sauvetage de sous-marins - y compris avec la Russie elle-même.
Allégation : L'OTAN a tenté d'isoler ou de marginaliser la Russie.
Dans les faits : Depuis le début des années 1990, l’Alliance s'emploie à établir une relation de coopération avec la Russie dans des domaines d’intérêt commun.
L’OTAN a fait le premier pas, proposant un dialogue plutôt qu'une confrontation, au sommet qu'elle a tenu à Londres en juillet 1990 (déclaration en ligne ici). Dans les années qui ont suivi, l’Alliance a encouragé le dialogue et la coopération en créant de nouveaux cadres, à savoir le Partenariat pour la Paix (PPP) et le Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), ouverts à tous les pays d’Europe, y compris la Russie (documents de base en ligne ici et ici).
En 1997, l’OTAN et la Russie ont signé l’Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles, texte portant création du Conseil conjoint permanent OTAN-Russie. En 2002, elles ont renforcé leurs relations grâce à la création du Conseil OTAN-Russie (COR). Elles ont réaffirmé leur attachement à l'Acte fondateur lors des sommets OTAN-Russie de Rome, en 2002, et de Lisbonne, en 2010 (Acte fondateur ici, Déclaration de Rome portant création du COR ici, et Déclaration du sommet OTAN-Russie de Lisbonne ici).
Depuis que le COR existe, l'OTAN et la Russie collaborent dans des domaines tels que la lutte antidrogue, la lutte contre le terrorisme, le sauvetage des équipages de sous-marins ou les plans civils d'urgence. Aucun autre partenaire ne s'est vu offrir une relation comparable ni un cadre institutionnel aussi complet que celui-là.
Allégation : L'OTAN aurait dû être dissoute à la fin de la Guerre froide.
Dans les faits : Au sommet de Londres, en 1990, les chefs d'État et de gouvernement ont pris la décision suivante : « Nous devons rester solidaires, pour que se maintienne cette paix dont nous jouissons depuis quarante ans. » Il s'agissait de leur part d'un choix souverain, pleinement conforme à leur droit à la défense collective en vertu de la charte des Nations Unies.
Enfin, toute comparaison entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie ou le bloc soviétique est une déformation grossière de la réalité historique. En vérité, lorsque les pays d'Europe centrale et orientale ont sollicité l'adhésion à l'OTAN, ils l'ont fait de leur plein gré, en suivant leur propre cheminement démocratique, et après avoir mené les réformes nécessaires – contrairement à ce qui s'est passé pour leur incorporation dans le bloc soviétique et le Pacte de Varsovie, qui est intervenue sur fond d'occupation militaire, de dictature d'un parti unique et de répression brutale de toute opposition.
L'OTAN, une « menace »
Allégation : L'OTAN représente une menace pour la Russie.
Dans les faits : Au cours de ces 25 dernières années, l'OTAN a constamment tendu la main à la Russie en toute transparence et ouvertement.
L'Alliance a mis en place des organes de coopération tout à fait uniques - le Conseil conjoint permanent OTAN-Russie, puis le Conseil OTAN-Russie - pour donner une forme concrète à sa relation avec ce pays. Elle a invité la Russie à coopérer dans le domaine de la défense antimissile, alors qu'aucun autre pays partenaire ne s'est vu adresser une telle invitation.
Dans l'Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles entre l'OTAN et la Fédération de Russie, qui a été signé avec ce pays en 1997 et dont les principes ont été réaffirmés aux sommets OTAN-Russie de Rome, en 2002, et de Lisbonne, en 2010, l'OTAN déclarait que « dans l'environnement de sécurité actuel et prévisible, l'Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l'interopérabilité, l'intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu'en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d'importantes forces de combat ». L'Alliance a honoré tous ses engagements en la matière.
La politique officielle de l'OTAN envers la Russie a été tout récemment énoncée par les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'Alliance lors du sommet du pays de Galles, en septembre 2014, où ils ont déclaré : « L’Alliance ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie . Mais nous ne pouvons transiger et ne transigerons pas sur les principes sur lesquels reposent notre Alliance et la sécurité de l'Europe et de l'Amérique du Nord. » (Pour lire la déclaration du sommet du pays de Galles, cliquer ici).
Ainsi, ni les politiques ni les lignes d'action de l'Alliance ne représentent une menace pour la Russie.
Allégation : La défense antimissile de l'OTAN est ciblée sur la Russie.
Dans les faits : À leur sommet de Lisbonne, en novembre 2010, les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'Alliance ont défini la politique officielle de l'OTAN dans le domaine de la défense antimissile et « ont décidé de développer une capacité de défense antimissile pour protéger les populations, le territoire et les forces de tous les pays européens de l'OTAN et ont invité la Russie à coopérer avec [l'Alliance] » (pour lire la déclaration, cliquer ici).
Les dirigeants des pays de l'Alliance ont réaffirmé cette position à leur sommet de Chicago, en mai 2012 (cliquer ici) et au sommet du pays de Galles, en septembre 2014, où ils ont déclaré que « la défense antimissile de l’OTAN n'est pas dirigée contre la Russie, et qu'elle ne portera pas atteinte aux capacités russes de dissuasion stratégique.La défense antimissile est destinée à assurer la défense contre des menaces potentielles n'émanant pas de la zone euro–atlantique. ».
L'OTAN a également proposé d'instaurer un régime de transparence incluant la mise en place de deux centres conjoints OTAN-Russie pour la défense antimissile. La Russie a rejeté ces propositions.
Les déclarations faites lors ces sommets ne sont pas que des promesses politiques : elles définissent les grandes orientations de l'OTAN. Au lieu d'accepter la coopération avec l'OTAN, la Russie a avancé des arguments qui ne prennent en compte ni les lois de la physique ni les grandes orientations énoncées par l'OTAN.
Le système OTAN est suffisamment important pour assurer la défense contre des attaques limitées qui seraient le fait d'acteurs étatiques ou non étatiques et qui menaceraient potentiellement l'Alliance. Toutefois, il reste suffisamment modeste pour éviter un passage à la vitesse supérieure dans la course aux armements à l'échelle régionale. Pour ce qui est du type d'intercepteurs, de leur nombre et de leur emplacement, le système est conçu pour la défense contre les principales menaces pesant sur le territoire des pays européens de l'OTAN, et il n'est pas dirigé contre les forces de dissuasion stratégique de la Russie, qui sont bien plus importantes et plus sophistiquées. Les intercepteurs qui doivent être installés en Europe, notamment dans les sites prévus en Roumanie et en Pologne, ne sont pas conçus pour assurer la défense contre des missiles balistiques intercontinentaux. Les capacités de ces intercepteurs sont trop limitées et le nombre prévu, trop faible.
Des experts russes indépendants ont affirmé publiquement que l'approche adaptative phasée des États-Unis pour la défense antimissile en Europe et le système de défense antimissile de l'OTAN, même lorsqu'ils seront pleinement développés, n'auront pas d'incidence significative sur les forces nucléaires stratégiques russes, qui sont nombreuses et hautement sophistiquées. Cette position a été étayée dans de nombreux articles savants publiés par des scientifiques russes, y compris des experts de la technologie des fusées, dans des revues spécialisées russes.
Les autorités russes ont utilisé la défense antimissile comme prétexte pour lancer des accusations, au lieu de la considérer comme l'occasion de nouer un partenariat.
Allégation : L'entrée de nouveaux membres dans l'OTAN menace la Russie.
Dans les faits : Tous les pays qui deviennent membres de l'OTAN s'obligent à respecter les principes et les politiques de l'Alliance, ainsi que les engagements déjà pris par l'OTAN.
Cela inclut l'engagement selon lequel l'OTAN ne représente pas une menace pour la Russie, comme précisé tout récemment lors du sommet du pays de Galles.
Ainsi, à mesure que de nouveaux pays adhèrent à l'OTAN, les pays qui sont d'accord pour dire que « l'Alliance ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie » sont de plus en plus nombreux.
Promesses et engagements
Allégation : L'OTAN a promis de ne pas construire d'infrastructures ni de déployer de troupes dans les nouveaux pays de l’Alliance en Europe centrale et orientale.
Dans les faits : Les relations entre l'OTAN et la Russie sont régies par l'Acte fondateur OTAN‑Russie sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles, approuvé par les Alliés et la Russie en 1997 et réaffirmé aux sommets OTAN-Russie à Rome en 2002 et à Lisbonne en 2010. (Pour consulter l’Acte fondateur, cliquer ici.)
Dans l'Acte fondateur, les deux parties sont convenues de ce qui suit : « dans l'environnement de sécurité actuel et prévisible, l'Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l'interopérabilité, l'intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu'en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d'importantes forces de combat.En conséquence, elle devra compter sur une infrastructure adéquate à la mesure des tâches précitées. Dans ce contexte, le renforcement peut s'opérer, en cas de besoin, pour assurer la défense contre une menace d'agression et pour des missions de soutien de la paix en conformité avec la Charte des Nations Unies et les principes directeurs de l'OSCE, ainsi que pour des exercices compatibles avec le Traité FCE adapté, les dispositions du Document de Vienne de 1994 et les mesures de transparence agréées d'un commun accord.La Russie fera preuve d'une retenue comparable dans ses déploiements de forces conventionnelles en Europe. »
Par conséquent, l'Acte fondateur autorise explicitement tant les infrastructures que les renforcements.
Allégation : La réponse de l'OTAN aux actions illégales de la Russie en Ukraine enfreint l'Acte fondateur.
Dans les faits : L'OTAN a répondu à la nouvelle réalité stratégique causée par les actions illégales de la Russie en renforçant la défense des Alliés en Europe centrale et orientale, et en garantissant sa capacité à accroître ces renforcements si nécessaire, notamment par une amélioration des infrastructures.
Toutes ces mesures sont conformes aux dispositions de l'Acte fondateur, cité ci-dessus.
Dans l'Acte fondateur, tous les signataires, y compris la Russie, sont convenus de principes parmi lesquels l'« abstention du recours à la menace ou à l'emploi de la force l'une contre l'autre ainsi que contre tout autre État, sa souveraineté, son intégrité territoriale ou son indépendance politique, de toute manière qui soit incompatible avec la Charte des Nations Unies et avec la Déclaration sur les principes régissant les relations mutuelles des États participants consignée dans l'Acte final d'Helsinki » et le « respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de tous les États et de leur droit inhérent de choisir les moyens d'assurer leur sécurité, de l'inviolabilité des frontières et du droit des peuples à l'autodétermination tels qu'ils sont consacrés dans l'Acte final d'Helsinki et dans d'autres documents de l'OSCE ».
L'OTAN a respecté fidèlement ces engagements. La Russie, par contre, a déclaré l'annexion de la Crimée, apporté son soutien aux séparatistes violents dans l'est de l'Ukraine, et insisté pour que ce pays ne puisse pas adhérer à l'OTAN.
Allégation : Les dirigeants des pays de l'OTAN ont promis, au moment de la réunification de l'Allemagne, que l'Alliance ne s'élargirait pas vers l'est.
Dans les faits : Aucune promesse en ce sens n'a été faite, et la Russie n'a jamais produit aucune preuve pour étayer ses allégations.
Toute décision formelle que prend l'OTAN est adoptée par consensus et consignée par écrit. Il n'existe aucun document attestant qu'une telle décision aurait été prise par l'Alliance.
Par ailleurs, à l'époque où cette promesse aurait été faite, le Pacte de Varsovie existait toujours. Sa dissolution n'a été décidée par ses membres qu'en 1991. Par conséquent, il n'est pas plausible d'affirmer que l'idée d'adhésion à l’OTAN était à l'ordre du jour en 1989.
L'ancien président soviétique, Mikhail Gorbatchev, l'a lui-même confirmé. Comme l'a déclaré M. Gorbatchev le 15 octobre 2014 dans un entretien avec la Rossiiskaya Gazeta et Russia Beyond The Headlines :
« La question de l'expansion de l'OTAN n'a pas du tout été examinée, et n'a pas été évoquée durant toutes ces années.Je le dis de manière pleinement responsable.Pas un seul pays d'Europe orientale n'a soulevé la question, pas même après que le Pacte de Varsovie a cessé d'exister en 1991.Les dirigeants occidentaux n'en ont pas parlé non plus. »
Élargissement de l'OTAN
Allégation : L'élargissement de l'OTAN s'est déroulé suivant le même processus que l'expansion de l'URSS et du Pacte de Varsovie.
Dans les faits : Les pays d'Europe centrale et orientale ont choisi de solliciter l'adhésion à l'OTAN dans le cadre de leurs propres procédures démocratiques. Cette démarche a eu lieu dans des pays en paix, au travers de débats et en toute transparence.
L'incorporation de ces mêmes pays dans l'Union soviétique et le Pacte de Varsovie s'était réalisée dans un contexte marqué par l'occupation militaire, la dictature d'un parti unique et la répression violente de la dissidence.
Allégation : L'OTAN a tenté d'« attirer » l'Ukraine dans l'Alliance.
Dans les faits : À partir du moment où les administrations des présidents Koutchma puis Iouchtchenko ont clairement exprimé leur volonté d'intégrer l'OTAN, l'Alliance a travaillé avec elles afin d'encourager la mise en œuvre des réformes qui allaient être nécessaires pour que ces aspirations deviennent réalité.
Quand l'administration du président Ianoukovitch a opté pour un statut « hors bloc », l'OTAN a respecté cette décision et, à la demande du gouvernement, elle a poursuivi les travaux qu'elle menait avec l'Ukraine en matière de réforme.
L'OTAN respecte le droit de chaque pays à choisir les arrangements de sécurité qu'il souhaite pour lui-même. De fait, l'article 13 du Traité de Washington accorde explicitement aux Alliés le droit de quitter l'Alliance.
Ces 65 dernières années, 28 pays ont choisi, librement et dans le respect des procédures démocratiques qui leur sont propres, d'adhérer à l'OTAN ; pas un seul n'a demandé à la quitter. Ils ont fait là un choix souverain.
Allégation : La Russie a le droit d'exiger une « garantie à 100 % » que l'Ukraine n'intégrera pas l'OTAN.
Dans les faits : L'article I de l'Acte final d'Helsinki (ici), qui, en 1975, a porté création de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), stipule que tout pays a le droit « d'appartenir ou de ne pas appartenir à des organisations internationales, d'être partie ou non à des traités bilatéraux ou multilatéraux, y compris le droit d'être partie ou non à des traités d'alliance ». Tous les États membres de l'OSCE, parmi lesquels la Russie, se sont engagés à respecter ces principes.
En application de ces principes, l'Ukraine a le droit de choisir pour elle-même si elle souhaite adhérer à un quelconque traité ou alliance, notamment le traité fondateur de l'OTAN.
En outre, lorsque la Russie a signé l'Acte fondateur, elle s'est engagée à assurer le « respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de tous les États et de leur droit inhérent de choisir les moyens d'assurer leur sécurité ».
Ainsi, l'Ukraine a le droit de choisir les alliances auxquelles elle appartient, et la Russie n'a pas le droit de dicter de tels choix, comme elle en a elle-même convenu par deux fois.
Allégation : L'intégration dans l'OTAN de pays des Balkans est source de déstabilisation.
Dans les faits : Tous les pays d'Europe centrale et orientale qui ont adhéré à l'OTAN au cours des dix dernières années connaissent depuis lors la paix et la sécurité et entretiennent des relations de coopération avec leurs voisins.
Les pays de la région qui aspirent à intégrer l'Alliance ont engagé des réformes afin de se mettre davantage en conformité avec les normes OTAN. Ces réformes conduisent à un renforcement de la démocratie et de la sécurité dans chacun des pays concernés.
Les pays de la région jouent un rôle significatif s'agissant des opérations menées par l'OTAN en Afghanistan et au Kosovo : ils assurent la formation des forces afghanes et ils aident à créer un environnement sûr et sécurisé pour l'ensemble de la population du Kosovo. Tout ceci contribue directement à la stabilité de la zone euro-atlantique au sens large.
Bases et infrastructures OTAN
Allégation : L'OTAN a rapproché ses infrastructures des frontières de la Russie.
Dans les faits : Les relations entre l'OTAN et la Russie sont régies par l'Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles, approuvé en 1997 et réaffirmé aux sommets OTAN-Russie à Rome en 2002 et à Lisbonne en 2010.
Dans cet Acte, les parties sont convenues de ce qui suit :
« [...] dans l'environnement de sécurité actuel et prévisible, l'Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l'interopérabilité, l'intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu'en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d'importantes forces de combat. En conséquence, elle devra compter sur une infrastructure adéquate à la mesure des tâches précitées. ».
C'est exactement ce que l'OTAN a fait, de manière transparente et dans le respect total de l'Acte fondateur.
Allégation : L'OTAN prévoyait le stationnement de navires et de missiles en Crimée.
Dans les faits : Cette idée n'a jamais été proposée, suggérée ou abordée au sein de l'OTAN.
Allégation : L'OTAN a l'intention d'établir une base militaire en Géorgie.
Dans les faits : Au sommet du pays de Galles, l'OTAN a décidé de proposer à la Géorgie un paquet substantiel de mesures d'assistance, destiné à renforcer les capacités de défense de la Géorgie et son interopérabilité avec l'Alliance. Comme convenu avec la Géorgie, une installation de formation sera mise sur pied dans le pays afin de contribuer à la formation et à l'interopérabilité des personnels de la Géorgie et des pays de l'Alliance.
Il s'agit d'un centre de formation, et non d'une base militaire.
Cette initiative aboutira à une coopération plus étroite avec le gouvernement souverain et internationalement reconnu de la Géorgie, et à une amélioration de la formation et du contrôle démocratique de ses forces armées. Elle contribuera en tant que telle à la stabilité, en rendant les forces armées géorgiennes plus professionnelles, et en renforçant les contrôles exercés sur ces dernières.
Allégation : L'OTAN possède des bases dans le monde entier.
Dans les faits : L'infrastructure militaire de l'OTAN en dehors du territoire des pays de l'Alliance est limitée aux zones dans lesquelles l'Alliance mène des opérations.
L'Alliance dispose ainsi d'installations militaires en Afghanistan à l'appui de la mission de la FIAS et de la mission Resolute Support prévue prochainement, mais aussi au Kosovo, à l'appui de la mission de la KFOR.
L'OTAN possède des bureaux de liaison civils dans des pays partenaires comme la Géorgie, l'Ukraine et la Russie. Ces bureaux ne peuvent pas être considérés comme des « bases militaires ».
Opérations de l'OTAN
Allégation : L'opération de l'OTAN en Afghanistan est un échec.
Dans les faits : L’OTAN a pris en 2003 le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan, créée en vertu d'un mandat de l'ONU.
Sous le commandement de l'OTAN, la mission s'est progressivement étendue à l'ensemble de l'Afghanistan, avec la participation de 22 pays non membres de l'OTAN, et elle a permis de mettre sur pied des forces de sécurité nationales afghanes qui, auparavant inexistantes, comptent à présent plus de 350 000 soldats et policiers.
Des menaces continuent de peser sur la sécurité de l'Afghanistan. Toutefois, les forces afghanes sont désormais prêtes à assumer l'entière responsabilité de la sécurité dans tout le pays, comme convenu avec les autorités afghanes.
L'OTAN a accepté de poursuivre ses activités de formation, de conseil et d'assistance au bénéfice des forces afghanes, et elle prévoit de lancer le 1er janvier prochain une mission à cet effet, baptisée « Resolute Support ».
Allégation : La mission dirigée par l'OTAN en Afghanistan n'est pas parvenue à mettre fin au trafic de stupéfiants dans le pays.
Dans les faits : En Afghanistan, comme dans tout pays souverain, c'est au gouvernement national qu'il incombe au premier chef de faire respecter la loi et l'ordre public, y compris pour ce qui concerne le commerce des stupéfiants.
La communauté internationale apporte un soutien de diverses manières au gouvernement afghan pour faire en sorte qu'il parvienne à assumer cette responsabilité, notamment dans le cadre de l'ONU et au sein de l'Union européenne.
L'OTAN ne fait pas partie des principaux acteurs dans ce domaine. Son rôle a été défini avec l'accord de la communauté internationale.
Allégation : L'opération aérienne de l'OTAN en Libye était illégitime.
L'opération dirigée par l'OTAN a été lancée en vertu de deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (résolutions 1970 et 1973), qui se référaient au chapitre VII de la Charte des Nations Unies et qui n'ont suscité ni l'une ni l'autre l'opposition de la Russie.
La résolution 1973 autorisait la communauté internationale « à prendre toutes mesures nécessaires » pour « protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque ». C'est précisément ce que l'OTAN a fait, avec le soutien politique et militaire de pays de la région et de membres de la Ligue des États arabes.
Après le conflit, l'OTAN a coopéré avec la Commission d'enquête internationale sur la Libye, qui n'a constaté aucune violation de la résolution 1973 ou du droit international, et qui a conclu au contraire que « l'OTAN a mené une campagne d'une grande précision et qu'elle s'est montrée résolument déterminée à éviter les pertes civiles ».
Allégation : L'opération aérienne de l'OTAN au Kosovo était illégitime.
Dans les faits : L'opération de l'OTAN au Kosovo a été déclenchée alors que l'ONU et le Groupe de contact, dont la Russie faisait partie, s'employaient activement, depuis plus d'un an, à trouver une solution pacifique. À plusieurs reprises, le Conseil de sécurité de l'ONU a jugé que le nettoyage ethnique au Kosovo et l'accroissement du nombre de réfugiés chassés de leurs foyers constituaient une menace pour la paix et la sécurité internationales. L'opération Allied Force de l'OTAN a été lancée pour éviter les violations constantes et à grande échelle des droits de l'homme, ainsi que le massacre de civils.
Après la campagne aérienne, l'OTAN a lancé l'opération de la KFOR, qui incluait initialement la Russie, en vertu d'un mandat de l'ONU (résolution 1244 du Conseil de sécurité), dans le but de garantir un environnement sûr et sécurisé au Kosovo.
Allégation : Les cas du Kosovo et de la Crimée sont identiques.
Dans les faits : L'opération au Kosovo a eu lieu dans le prolongement de discussions approfondies impliquant toute la communauté internationale confrontée à une crise de longue durée.
Après l'opération, la communauté internationale s'est engagée dans un processus diplomatique qui a duré près de dix ans, sous l'autorité de l'ONU, dans le but de trouver une solution politique et de régler le statut final du Kosovo, comme stipulé dans la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU.
En Crimée, il n'y avait pas de crise auparavant, et il n'y a eu aucune tentative de s'entretenir de la situation avec le gouvernement ukrainien, aucun rôle pour l'ONU, ni aucune tentative de parvenir à une solution négociée.
Au Kosovo, la communauté internationale a passé plus de 3 000 jours à essayer de trouver une solution. En Crimée, la Russie a annexé une partie du territoire de l’Ukraine en moins de 30 jours.
Allégation : L'annexion de la Crimée par la Russie est légitimée par l'avis de la Cour internationale de Justice sur l'indépendance du Kosovo (consultable en ligne ici).
Dans les faits : La Cour a déclaré que son avis ne constituait pas un précédent. Elle a souligné qu'elle avait été saisie d'une question « bien précise et très spécifique » sur l'indépendance du Kosovo, qui n'engloberait pas les conséquences juridiques plus larges de cette décision.
Allégation : Les autorités ukrainiennes sont illégitimes.
Dans les faits : Le président de l'Ukraine, M. Porochenko, a été élu le 25 mai à une nette majorité à l'issue d'un scrutin que l'OSCE a qualifié (rapport en ligne ici) de révélateur de la ferme détermination des autorités de tenir des élections honnêtes, largement conformes aux engagements pris au niveau international et respectueuses des libertés fondamentales. Les seules régions où des restrictions importantes ont été signalées sont celles que contrôlaient les séparatistes, qui, selon l'OSCE, ont tenté à de nombreuses reprises de faire échouer le processus.
Le parlement actuel a été élu le 26 octobre à l'issue d'un scrutin que l'OSCE a qualifié (rapport en ligne ici) d'élection ayant laissé une large place à la concurrence et ayant offert aux électeurs un véritable choix ainsi qu'un respect général des libertés fondamentales. L'OSCE a de nouveau fait observer que, malgré les efforts déterminés des autorités électorales pour que les élections soient organisées dans tout le pays, celles-ci n'avaient pu l'être dans certaines parties des régions (oblasts) de Donetsk et de Louhansk, ni dans la péninsule de Crimée.
Enfin, les responsables russes continuent d'affirmer que le parlement et le gouvernement ukrainiens sont aux mains de « nazis » et de « fascistes ». Or, aux élections législatives, les partis que la Russie avait qualifiés de « fascistes » ont obtenu des résultats bien inférieurs au seuil de 5 % qu'il fallait atteindre pour siéger au Parlement. L'électorat ukrainien a clairement voté pour l'unité et la modération et non pour le séparatisme ou l'extrémisme, et la composition du Parlement reflète ce choix.
En résumé, le président et le Parlement sont légitimes. Ce sont les actions des séparatistes qui ne l'étaient pas.
Source: http://www.nato.int
Une belle réponse du berger à la bergère!!
Depuis le début de l'intervention militaire illégale de la Russie en Ukraine, les dirigeants russes accusent l'OTAN de diverses provocations, menaces et actions hostiles en remontant parfois jusqu'à 25 ans en arrière. Le présent article rétablit les faits.
Contenu
- L'OTAN et son attitude à l'égard de la Russie
- L'OTAN a une mentalité de guerre froide
- L'OTAN est un projet géopolitique des États-Unis
- L'objectif de l'OTAN est de contenir ou d'affaiblir la Russie
- L'OTAN a tenté d'isoler ou de marginaliser la Russie
- L'OTAN aurait dû être dissoute à la fin de la Guerre froide
L'OTAN et son attitude à l'égard de la Russie
Allégation : L'OTAN a une mentalité de guerre froide.
Dans les faits : La Guerre froide a pris fin il y a plus de vingt ans. Elle se caractérisait par l'existence de deux blocs idéologiques qui s'opposaient, par la présence massive et permanente de forces armées en Europe, et par la domination militaire, politique et économique qu'exerçait l'Union soviétique sur la quasi-totalité de ses voisins européens.
Le monde d'aujourd'hui ne se définit plus par la présence de blocs idéologiques rivaux : la Russie n'a pas d'idéologie crédible à exporter, ni d'alliés étrangers importants qui soutiennent son action agressive en Ukraine et alentour. De fait, à l'occasion d'un vote lors de l'Assemblée générale des Nations Unies le 23 mars 2014, cent pays ont soutenu la résolution visant à qualifier d'illégale la tentative d'annexion de la Crimée par la Russie, et seuls dix pays autres que la Russie ont voté contre (texte de la résolution et résultats du vote ici).
La fin de la Guerre froide a marqué une victoire pour les populations d'Europe centrale et orientale et de l'ex-Union soviétique, et elle a lancé le processus qui allait mettre fin à la division de l'Europe. Lors de sommets historiques tenus après la chute du mur de Berlin, la Russie a joué le rôle qui lui revenait dans l'édification d'une architecture de sécurité nouvelle et inclusive pour l'Europe, avec notamment la charte de Paris, la création de l'OSCE et l'Acte fondateur OTAN‑Russie.
Ces vingt dernières années, l'OTAN a tendu la main à la Russie, lui proposant diverses initiatives de partenariat, avec pour point culminant l'établissement du Conseil OTAN-Russie, en 2002. Aucun autre pays ne bénéficie d'une relation aussi privilégiée avec l'OTAN.
Comme l'ont déclaré les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OTAN lors du sommet du pays de Galles, en septembre, « l'Alliance ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie.Mais nous ne pouvons transiger et ne transigerons pas sur les principes sur lesquels reposent notre Alliance et la sécurité de l'Europe et de l'Amérique du Nord. »(Pour lire la déclaration du sommet du pays de Galles, cliquer ici).
Il s'agit là de la politique officielle de l'OTAN, définie et exprimée en toute transparence par ses dirigeants au niveau le plus élevé.
Allégation : L'OTAN est un projet géopolitique des États-Unis.
Dans les faits : L'OTAN a été fondée en 1949 par douze États souverains : la Belgique, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la France, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays‑Bas, le Portugal et le Royaume-Uni. Elle compte aujourd'hui 28 États membres.
À l'OTAN, le processus de décision repose sur le consensus, ce qui signifie qu'une décision ne peut être prise que si chacun des Alliés marque son accord.
De la même manière, chaque pays est seul habilité à décider s'il prendra part à une opération dirigée par l'OTAN, suivant les procédures juridiques qui sont les siennes. Aucun membre de l'Alliance ne peut décider du déploiement des forces d'un autre Allié.
Allégation : L'objectif de l'OTAN est de contenir ou d'affaiblir la Russie.
Dans les faits : L'objectif de l'OTAN est exposé dans le préambule du Traité de Washington, le document fondateur de l'Alliance (consultable ici).
Selon ce document, les Alliés sont déterminés « à sauvegarder la liberté de leurs peuples, leur héritage commun et leur civilisation, fondés sur les principes de la démocratie, les libertés individuelles et le règne du droit. [Ils sont s]oucieux de favoriser dans la région de l'Atlantique Nord le bien-être et la stabilité.[Ils sont r]ésolus à unir leurs efforts pour leur défense collective et pour la préservation de la paix et de la sécurité. »
S'appuyant sur ces objectifs, l'OTAN, au cours des vingt dernières années, a dirigé des missions dans les Balkans, en Afghanistan, au-dessus de la Libye et au large de la Corne de l’Afrique. L'Alliance a effectué des exercices de la Méditerranée à l'Atlantique Nord ainsi qu'en Europe, sur des thèmes allant de la lutte contre le terrorisme au sauvetage de sous-marins - y compris avec la Russie elle-même.
Allégation : L'OTAN a tenté d'isoler ou de marginaliser la Russie.
Dans les faits : Depuis le début des années 1990, l’Alliance s'emploie à établir une relation de coopération avec la Russie dans des domaines d’intérêt commun.
L’OTAN a fait le premier pas, proposant un dialogue plutôt qu'une confrontation, au sommet qu'elle a tenu à Londres en juillet 1990 (déclaration en ligne ici). Dans les années qui ont suivi, l’Alliance a encouragé le dialogue et la coopération en créant de nouveaux cadres, à savoir le Partenariat pour la Paix (PPP) et le Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), ouverts à tous les pays d’Europe, y compris la Russie (documents de base en ligne ici et ici).
En 1997, l’OTAN et la Russie ont signé l’Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles, texte portant création du Conseil conjoint permanent OTAN-Russie. En 2002, elles ont renforcé leurs relations grâce à la création du Conseil OTAN-Russie (COR). Elles ont réaffirmé leur attachement à l'Acte fondateur lors des sommets OTAN-Russie de Rome, en 2002, et de Lisbonne, en 2010 (Acte fondateur ici, Déclaration de Rome portant création du COR ici, et Déclaration du sommet OTAN-Russie de Lisbonne ici).
Depuis que le COR existe, l'OTAN et la Russie collaborent dans des domaines tels que la lutte antidrogue, la lutte contre le terrorisme, le sauvetage des équipages de sous-marins ou les plans civils d'urgence. Aucun autre partenaire ne s'est vu offrir une relation comparable ni un cadre institutionnel aussi complet que celui-là.
Allégation : L'OTAN aurait dû être dissoute à la fin de la Guerre froide.
Dans les faits : Au sommet de Londres, en 1990, les chefs d'État et de gouvernement ont pris la décision suivante : « Nous devons rester solidaires, pour que se maintienne cette paix dont nous jouissons depuis quarante ans. » Il s'agissait de leur part d'un choix souverain, pleinement conforme à leur droit à la défense collective en vertu de la charte des Nations Unies.
Enfin, toute comparaison entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie ou le bloc soviétique est une déformation grossière de la réalité historique. En vérité, lorsque les pays d'Europe centrale et orientale ont sollicité l'adhésion à l'OTAN, ils l'ont fait de leur plein gré, en suivant leur propre cheminement démocratique, et après avoir mené les réformes nécessaires – contrairement à ce qui s'est passé pour leur incorporation dans le bloc soviétique et le Pacte de Varsovie, qui est intervenue sur fond d'occupation militaire, de dictature d'un parti unique et de répression brutale de toute opposition.
L'OTAN, une « menace »
Allégation : L'OTAN représente une menace pour la Russie.
Dans les faits : Au cours de ces 25 dernières années, l'OTAN a constamment tendu la main à la Russie en toute transparence et ouvertement.
L'Alliance a mis en place des organes de coopération tout à fait uniques - le Conseil conjoint permanent OTAN-Russie, puis le Conseil OTAN-Russie - pour donner une forme concrète à sa relation avec ce pays. Elle a invité la Russie à coopérer dans le domaine de la défense antimissile, alors qu'aucun autre pays partenaire ne s'est vu adresser une telle invitation.
Dans l'Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles entre l'OTAN et la Fédération de Russie, qui a été signé avec ce pays en 1997 et dont les principes ont été réaffirmés aux sommets OTAN-Russie de Rome, en 2002, et de Lisbonne, en 2010, l'OTAN déclarait que « dans l'environnement de sécurité actuel et prévisible, l'Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l'interopérabilité, l'intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu'en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d'importantes forces de combat ». L'Alliance a honoré tous ses engagements en la matière.
La politique officielle de l'OTAN envers la Russie a été tout récemment énoncée par les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'Alliance lors du sommet du pays de Galles, en septembre 2014, où ils ont déclaré : « L’Alliance ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie . Mais nous ne pouvons transiger et ne transigerons pas sur les principes sur lesquels reposent notre Alliance et la sécurité de l'Europe et de l'Amérique du Nord. » (Pour lire la déclaration du sommet du pays de Galles, cliquer ici).
Ainsi, ni les politiques ni les lignes d'action de l'Alliance ne représentent une menace pour la Russie.
Allégation : La défense antimissile de l'OTAN est ciblée sur la Russie.
Dans les faits : À leur sommet de Lisbonne, en novembre 2010, les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'Alliance ont défini la politique officielle de l'OTAN dans le domaine de la défense antimissile et « ont décidé de développer une capacité de défense antimissile pour protéger les populations, le territoire et les forces de tous les pays européens de l'OTAN et ont invité la Russie à coopérer avec [l'Alliance] » (pour lire la déclaration, cliquer ici).
Les dirigeants des pays de l'Alliance ont réaffirmé cette position à leur sommet de Chicago, en mai 2012 (cliquer ici) et au sommet du pays de Galles, en septembre 2014, où ils ont déclaré que « la défense antimissile de l’OTAN n'est pas dirigée contre la Russie, et qu'elle ne portera pas atteinte aux capacités russes de dissuasion stratégique.La défense antimissile est destinée à assurer la défense contre des menaces potentielles n'émanant pas de la zone euro–atlantique. ».
L'OTAN a également proposé d'instaurer un régime de transparence incluant la mise en place de deux centres conjoints OTAN-Russie pour la défense antimissile. La Russie a rejeté ces propositions.
Les déclarations faites lors ces sommets ne sont pas que des promesses politiques : elles définissent les grandes orientations de l'OTAN. Au lieu d'accepter la coopération avec l'OTAN, la Russie a avancé des arguments qui ne prennent en compte ni les lois de la physique ni les grandes orientations énoncées par l'OTAN.
Le système OTAN est suffisamment important pour assurer la défense contre des attaques limitées qui seraient le fait d'acteurs étatiques ou non étatiques et qui menaceraient potentiellement l'Alliance. Toutefois, il reste suffisamment modeste pour éviter un passage à la vitesse supérieure dans la course aux armements à l'échelle régionale. Pour ce qui est du type d'intercepteurs, de leur nombre et de leur emplacement, le système est conçu pour la défense contre les principales menaces pesant sur le territoire des pays européens de l'OTAN, et il n'est pas dirigé contre les forces de dissuasion stratégique de la Russie, qui sont bien plus importantes et plus sophistiquées. Les intercepteurs qui doivent être installés en Europe, notamment dans les sites prévus en Roumanie et en Pologne, ne sont pas conçus pour assurer la défense contre des missiles balistiques intercontinentaux. Les capacités de ces intercepteurs sont trop limitées et le nombre prévu, trop faible.
Des experts russes indépendants ont affirmé publiquement que l'approche adaptative phasée des États-Unis pour la défense antimissile en Europe et le système de défense antimissile de l'OTAN, même lorsqu'ils seront pleinement développés, n'auront pas d'incidence significative sur les forces nucléaires stratégiques russes, qui sont nombreuses et hautement sophistiquées. Cette position a été étayée dans de nombreux articles savants publiés par des scientifiques russes, y compris des experts de la technologie des fusées, dans des revues spécialisées russes.
Les autorités russes ont utilisé la défense antimissile comme prétexte pour lancer des accusations, au lieu de la considérer comme l'occasion de nouer un partenariat.
Allégation : L'entrée de nouveaux membres dans l'OTAN menace la Russie.
Dans les faits : Tous les pays qui deviennent membres de l'OTAN s'obligent à respecter les principes et les politiques de l'Alliance, ainsi que les engagements déjà pris par l'OTAN.
Cela inclut l'engagement selon lequel l'OTAN ne représente pas une menace pour la Russie, comme précisé tout récemment lors du sommet du pays de Galles.
Ainsi, à mesure que de nouveaux pays adhèrent à l'OTAN, les pays qui sont d'accord pour dire que « l'Alliance ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie » sont de plus en plus nombreux.
Promesses et engagements
Allégation : L'OTAN a promis de ne pas construire d'infrastructures ni de déployer de troupes dans les nouveaux pays de l’Alliance en Europe centrale et orientale.
Dans les faits : Les relations entre l'OTAN et la Russie sont régies par l'Acte fondateur OTAN‑Russie sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles, approuvé par les Alliés et la Russie en 1997 et réaffirmé aux sommets OTAN-Russie à Rome en 2002 et à Lisbonne en 2010. (Pour consulter l’Acte fondateur, cliquer ici.)
Dans l'Acte fondateur, les deux parties sont convenues de ce qui suit : « dans l'environnement de sécurité actuel et prévisible, l'Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l'interopérabilité, l'intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu'en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d'importantes forces de combat.En conséquence, elle devra compter sur une infrastructure adéquate à la mesure des tâches précitées. Dans ce contexte, le renforcement peut s'opérer, en cas de besoin, pour assurer la défense contre une menace d'agression et pour des missions de soutien de la paix en conformité avec la Charte des Nations Unies et les principes directeurs de l'OSCE, ainsi que pour des exercices compatibles avec le Traité FCE adapté, les dispositions du Document de Vienne de 1994 et les mesures de transparence agréées d'un commun accord.La Russie fera preuve d'une retenue comparable dans ses déploiements de forces conventionnelles en Europe. »
Par conséquent, l'Acte fondateur autorise explicitement tant les infrastructures que les renforcements.
Allégation : La réponse de l'OTAN aux actions illégales de la Russie en Ukraine enfreint l'Acte fondateur.
Dans les faits : L'OTAN a répondu à la nouvelle réalité stratégique causée par les actions illégales de la Russie en renforçant la défense des Alliés en Europe centrale et orientale, et en garantissant sa capacité à accroître ces renforcements si nécessaire, notamment par une amélioration des infrastructures.
Toutes ces mesures sont conformes aux dispositions de l'Acte fondateur, cité ci-dessus.
Dans l'Acte fondateur, tous les signataires, y compris la Russie, sont convenus de principes parmi lesquels l'« abstention du recours à la menace ou à l'emploi de la force l'une contre l'autre ainsi que contre tout autre État, sa souveraineté, son intégrité territoriale ou son indépendance politique, de toute manière qui soit incompatible avec la Charte des Nations Unies et avec la Déclaration sur les principes régissant les relations mutuelles des États participants consignée dans l'Acte final d'Helsinki » et le « respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de tous les États et de leur droit inhérent de choisir les moyens d'assurer leur sécurité, de l'inviolabilité des frontières et du droit des peuples à l'autodétermination tels qu'ils sont consacrés dans l'Acte final d'Helsinki et dans d'autres documents de l'OSCE ».
L'OTAN a respecté fidèlement ces engagements. La Russie, par contre, a déclaré l'annexion de la Crimée, apporté son soutien aux séparatistes violents dans l'est de l'Ukraine, et insisté pour que ce pays ne puisse pas adhérer à l'OTAN.
Allégation : Les dirigeants des pays de l'OTAN ont promis, au moment de la réunification de l'Allemagne, que l'Alliance ne s'élargirait pas vers l'est.
Dans les faits : Aucune promesse en ce sens n'a été faite, et la Russie n'a jamais produit aucune preuve pour étayer ses allégations.
Toute décision formelle que prend l'OTAN est adoptée par consensus et consignée par écrit. Il n'existe aucun document attestant qu'une telle décision aurait été prise par l'Alliance.
Par ailleurs, à l'époque où cette promesse aurait été faite, le Pacte de Varsovie existait toujours. Sa dissolution n'a été décidée par ses membres qu'en 1991. Par conséquent, il n'est pas plausible d'affirmer que l'idée d'adhésion à l’OTAN était à l'ordre du jour en 1989.
L'ancien président soviétique, Mikhail Gorbatchev, l'a lui-même confirmé. Comme l'a déclaré M. Gorbatchev le 15 octobre 2014 dans un entretien avec la Rossiiskaya Gazeta et Russia Beyond The Headlines :
« La question de l'expansion de l'OTAN n'a pas du tout été examinée, et n'a pas été évoquée durant toutes ces années.Je le dis de manière pleinement responsable.Pas un seul pays d'Europe orientale n'a soulevé la question, pas même après que le Pacte de Varsovie a cessé d'exister en 1991.Les dirigeants occidentaux n'en ont pas parlé non plus. »
Élargissement de l'OTAN
Allégation : L'élargissement de l'OTAN s'est déroulé suivant le même processus que l'expansion de l'URSS et du Pacte de Varsovie.
Dans les faits : Les pays d'Europe centrale et orientale ont choisi de solliciter l'adhésion à l'OTAN dans le cadre de leurs propres procédures démocratiques. Cette démarche a eu lieu dans des pays en paix, au travers de débats et en toute transparence.
L'incorporation de ces mêmes pays dans l'Union soviétique et le Pacte de Varsovie s'était réalisée dans un contexte marqué par l'occupation militaire, la dictature d'un parti unique et la répression violente de la dissidence.
Allégation : L'OTAN a tenté d'« attirer » l'Ukraine dans l'Alliance.
Dans les faits : À partir du moment où les administrations des présidents Koutchma puis Iouchtchenko ont clairement exprimé leur volonté d'intégrer l'OTAN, l'Alliance a travaillé avec elles afin d'encourager la mise en œuvre des réformes qui allaient être nécessaires pour que ces aspirations deviennent réalité.
Quand l'administration du président Ianoukovitch a opté pour un statut « hors bloc », l'OTAN a respecté cette décision et, à la demande du gouvernement, elle a poursuivi les travaux qu'elle menait avec l'Ukraine en matière de réforme.
L'OTAN respecte le droit de chaque pays à choisir les arrangements de sécurité qu'il souhaite pour lui-même. De fait, l'article 13 du Traité de Washington accorde explicitement aux Alliés le droit de quitter l'Alliance.
Ces 65 dernières années, 28 pays ont choisi, librement et dans le respect des procédures démocratiques qui leur sont propres, d'adhérer à l'OTAN ; pas un seul n'a demandé à la quitter. Ils ont fait là un choix souverain.
Allégation : La Russie a le droit d'exiger une « garantie à 100 % » que l'Ukraine n'intégrera pas l'OTAN.
Dans les faits : L'article I de l'Acte final d'Helsinki (ici), qui, en 1975, a porté création de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), stipule que tout pays a le droit « d'appartenir ou de ne pas appartenir à des organisations internationales, d'être partie ou non à des traités bilatéraux ou multilatéraux, y compris le droit d'être partie ou non à des traités d'alliance ». Tous les États membres de l'OSCE, parmi lesquels la Russie, se sont engagés à respecter ces principes.
En application de ces principes, l'Ukraine a le droit de choisir pour elle-même si elle souhaite adhérer à un quelconque traité ou alliance, notamment le traité fondateur de l'OTAN.
En outre, lorsque la Russie a signé l'Acte fondateur, elle s'est engagée à assurer le « respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de tous les États et de leur droit inhérent de choisir les moyens d'assurer leur sécurité ».
Ainsi, l'Ukraine a le droit de choisir les alliances auxquelles elle appartient, et la Russie n'a pas le droit de dicter de tels choix, comme elle en a elle-même convenu par deux fois.
Allégation : L'intégration dans l'OTAN de pays des Balkans est source de déstabilisation.
Dans les faits : Tous les pays d'Europe centrale et orientale qui ont adhéré à l'OTAN au cours des dix dernières années connaissent depuis lors la paix et la sécurité et entretiennent des relations de coopération avec leurs voisins.
Les pays de la région qui aspirent à intégrer l'Alliance ont engagé des réformes afin de se mettre davantage en conformité avec les normes OTAN. Ces réformes conduisent à un renforcement de la démocratie et de la sécurité dans chacun des pays concernés.
Les pays de la région jouent un rôle significatif s'agissant des opérations menées par l'OTAN en Afghanistan et au Kosovo : ils assurent la formation des forces afghanes et ils aident à créer un environnement sûr et sécurisé pour l'ensemble de la population du Kosovo. Tout ceci contribue directement à la stabilité de la zone euro-atlantique au sens large.
Bases et infrastructures OTAN
Allégation : L'OTAN a rapproché ses infrastructures des frontières de la Russie.
Dans les faits : Les relations entre l'OTAN et la Russie sont régies par l'Acte fondateur sur les relations, la coopération et la sécurité mutuelles, approuvé en 1997 et réaffirmé aux sommets OTAN-Russie à Rome en 2002 et à Lisbonne en 2010.
Dans cet Acte, les parties sont convenues de ce qui suit :
« [...] dans l'environnement de sécurité actuel et prévisible, l'Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l'interopérabilité, l'intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu'en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d'importantes forces de combat. En conséquence, elle devra compter sur une infrastructure adéquate à la mesure des tâches précitées. ».
C'est exactement ce que l'OTAN a fait, de manière transparente et dans le respect total de l'Acte fondateur.
Allégation : L'OTAN prévoyait le stationnement de navires et de missiles en Crimée.
Dans les faits : Cette idée n'a jamais été proposée, suggérée ou abordée au sein de l'OTAN.
Allégation : L'OTAN a l'intention d'établir une base militaire en Géorgie.
Dans les faits : Au sommet du pays de Galles, l'OTAN a décidé de proposer à la Géorgie un paquet substantiel de mesures d'assistance, destiné à renforcer les capacités de défense de la Géorgie et son interopérabilité avec l'Alliance. Comme convenu avec la Géorgie, une installation de formation sera mise sur pied dans le pays afin de contribuer à la formation et à l'interopérabilité des personnels de la Géorgie et des pays de l'Alliance.
Il s'agit d'un centre de formation, et non d'une base militaire.
Cette initiative aboutira à une coopération plus étroite avec le gouvernement souverain et internationalement reconnu de la Géorgie, et à une amélioration de la formation et du contrôle démocratique de ses forces armées. Elle contribuera en tant que telle à la stabilité, en rendant les forces armées géorgiennes plus professionnelles, et en renforçant les contrôles exercés sur ces dernières.
Allégation : L'OTAN possède des bases dans le monde entier.
Dans les faits : L'infrastructure militaire de l'OTAN en dehors du territoire des pays de l'Alliance est limitée aux zones dans lesquelles l'Alliance mène des opérations.
L'Alliance dispose ainsi d'installations militaires en Afghanistan à l'appui de la mission de la FIAS et de la mission Resolute Support prévue prochainement, mais aussi au Kosovo, à l'appui de la mission de la KFOR.
L'OTAN possède des bureaux de liaison civils dans des pays partenaires comme la Géorgie, l'Ukraine et la Russie. Ces bureaux ne peuvent pas être considérés comme des « bases militaires ».
Opérations de l'OTAN
Allégation : L'opération de l'OTAN en Afghanistan est un échec.
Dans les faits : L’OTAN a pris en 2003 le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan, créée en vertu d'un mandat de l'ONU.
Sous le commandement de l'OTAN, la mission s'est progressivement étendue à l'ensemble de l'Afghanistan, avec la participation de 22 pays non membres de l'OTAN, et elle a permis de mettre sur pied des forces de sécurité nationales afghanes qui, auparavant inexistantes, comptent à présent plus de 350 000 soldats et policiers.
Des menaces continuent de peser sur la sécurité de l'Afghanistan. Toutefois, les forces afghanes sont désormais prêtes à assumer l'entière responsabilité de la sécurité dans tout le pays, comme convenu avec les autorités afghanes.
L'OTAN a accepté de poursuivre ses activités de formation, de conseil et d'assistance au bénéfice des forces afghanes, et elle prévoit de lancer le 1er janvier prochain une mission à cet effet, baptisée « Resolute Support ».
Allégation : La mission dirigée par l'OTAN en Afghanistan n'est pas parvenue à mettre fin au trafic de stupéfiants dans le pays.
Dans les faits : En Afghanistan, comme dans tout pays souverain, c'est au gouvernement national qu'il incombe au premier chef de faire respecter la loi et l'ordre public, y compris pour ce qui concerne le commerce des stupéfiants.
La communauté internationale apporte un soutien de diverses manières au gouvernement afghan pour faire en sorte qu'il parvienne à assumer cette responsabilité, notamment dans le cadre de l'ONU et au sein de l'Union européenne.
L'OTAN ne fait pas partie des principaux acteurs dans ce domaine. Son rôle a été défini avec l'accord de la communauté internationale.
Allégation : L'opération aérienne de l'OTAN en Libye était illégitime.
L'opération dirigée par l'OTAN a été lancée en vertu de deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (résolutions 1970 et 1973), qui se référaient au chapitre VII de la Charte des Nations Unies et qui n'ont suscité ni l'une ni l'autre l'opposition de la Russie.
La résolution 1973 autorisait la communauté internationale « à prendre toutes mesures nécessaires » pour « protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque ». C'est précisément ce que l'OTAN a fait, avec le soutien politique et militaire de pays de la région et de membres de la Ligue des États arabes.
Après le conflit, l'OTAN a coopéré avec la Commission d'enquête internationale sur la Libye, qui n'a constaté aucune violation de la résolution 1973 ou du droit international, et qui a conclu au contraire que « l'OTAN a mené une campagne d'une grande précision et qu'elle s'est montrée résolument déterminée à éviter les pertes civiles ».
Allégation : L'opération aérienne de l'OTAN au Kosovo était illégitime.
Dans les faits : L'opération de l'OTAN au Kosovo a été déclenchée alors que l'ONU et le Groupe de contact, dont la Russie faisait partie, s'employaient activement, depuis plus d'un an, à trouver une solution pacifique. À plusieurs reprises, le Conseil de sécurité de l'ONU a jugé que le nettoyage ethnique au Kosovo et l'accroissement du nombre de réfugiés chassés de leurs foyers constituaient une menace pour la paix et la sécurité internationales. L'opération Allied Force de l'OTAN a été lancée pour éviter les violations constantes et à grande échelle des droits de l'homme, ainsi que le massacre de civils.
Après la campagne aérienne, l'OTAN a lancé l'opération de la KFOR, qui incluait initialement la Russie, en vertu d'un mandat de l'ONU (résolution 1244 du Conseil de sécurité), dans le but de garantir un environnement sûr et sécurisé au Kosovo.
Allégation : Les cas du Kosovo et de la Crimée sont identiques.
Dans les faits : L'opération au Kosovo a eu lieu dans le prolongement de discussions approfondies impliquant toute la communauté internationale confrontée à une crise de longue durée.
Après l'opération, la communauté internationale s'est engagée dans un processus diplomatique qui a duré près de dix ans, sous l'autorité de l'ONU, dans le but de trouver une solution politique et de régler le statut final du Kosovo, comme stipulé dans la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU.
En Crimée, il n'y avait pas de crise auparavant, et il n'y a eu aucune tentative de s'entretenir de la situation avec le gouvernement ukrainien, aucun rôle pour l'ONU, ni aucune tentative de parvenir à une solution négociée.
Au Kosovo, la communauté internationale a passé plus de 3 000 jours à essayer de trouver une solution. En Crimée, la Russie a annexé une partie du territoire de l’Ukraine en moins de 30 jours.
Allégation : L'annexion de la Crimée par la Russie est légitimée par l'avis de la Cour internationale de Justice sur l'indépendance du Kosovo (consultable en ligne ici).
Dans les faits : La Cour a déclaré que son avis ne constituait pas un précédent. Elle a souligné qu'elle avait été saisie d'une question « bien précise et très spécifique » sur l'indépendance du Kosovo, qui n'engloberait pas les conséquences juridiques plus larges de cette décision.
Allégation : Les autorités ukrainiennes sont illégitimes.
Dans les faits : Le président de l'Ukraine, M. Porochenko, a été élu le 25 mai à une nette majorité à l'issue d'un scrutin que l'OSCE a qualifié (rapport en ligne ici) de révélateur de la ferme détermination des autorités de tenir des élections honnêtes, largement conformes aux engagements pris au niveau international et respectueuses des libertés fondamentales. Les seules régions où des restrictions importantes ont été signalées sont celles que contrôlaient les séparatistes, qui, selon l'OSCE, ont tenté à de nombreuses reprises de faire échouer le processus.
Le parlement actuel a été élu le 26 octobre à l'issue d'un scrutin que l'OSCE a qualifié (rapport en ligne ici) d'élection ayant laissé une large place à la concurrence et ayant offert aux électeurs un véritable choix ainsi qu'un respect général des libertés fondamentales. L'OSCE a de nouveau fait observer que, malgré les efforts déterminés des autorités électorales pour que les élections soient organisées dans tout le pays, celles-ci n'avaient pu l'être dans certaines parties des régions (oblasts) de Donetsk et de Louhansk, ni dans la péninsule de Crimée.
Enfin, les responsables russes continuent d'affirmer que le parlement et le gouvernement ukrainiens sont aux mains de « nazis » et de « fascistes ». Or, aux élections législatives, les partis que la Russie avait qualifiés de « fascistes » ont obtenu des résultats bien inférieurs au seuil de 5 % qu'il fallait atteindre pour siéger au Parlement. L'électorat ukrainien a clairement voté pour l'unité et la modération et non pour le séparatisme ou l'extrémisme, et la composition du Parlement reflète ce choix.
En résumé, le président et le Parlement sont légitimes. Ce sont les actions des séparatistes qui ne l'étaient pas.
Source: http://www.nato.int
Une belle réponse du berger à la bergère!!
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Il s'y prend mal.
J'ai lu qu'il voulait s'en prendre au pays Baltes et conséquence:
Missile troops hold drills in Russia's westernmost Kaliningrad region
Russia's Baltic fleet air defense forces held drills in Kaliningrad region
Combat units operating S-300 air defense missile systems
TASS/Vitaliy Nevar
S-300 launcher vehicle
TASS/Vitaliy Nevar
Combat unit operating S-300 air defense missile systems prepares complex to transition into firing position
TASS/Vitaliy Nevar
Le cas de Kaliningrad que je connais bien, c'est une "forteresse assiégée" et ses habitants qui ont une mentalité (un peu) plus libérale que dans le reste de la Russie, proximité de l'Europe oblige en fait un cas à part...
L'oblast (enclave) de Kaliningrad est entouré au nord et à l'est par la Lituanie et au sud par la Pologne.
L'éclatement de l'URSS et la liberté retrouvée des pays Baltes ont provoqué un véritable électrochoc dans la population russe de Kaliningrad.
L'oblast s'est retrouvé d'un seul coup "assiégé" par des méchants ayant adhéré à l'UE et à l'OTAN (Pologne et Lituanie). Qu'à cela ne tienne la Poutinie naissante a trouvé une nouvelle vocation à Kaliningrad : devenir un "petit dragon économique" à l'image de Hong-Kong pour la Chine et un centre d'échanges économiques avec l'Ouest. Bon vous connaissez comme moi l'effarante efficacité de l'état Poutinien pour diversifier et développer son appareil économique, résultat, Kaliningrad reste le même désert économique qu'il y a 20 ans. 80% des biens de subsistances agro-alimentaires sont importés de Pologne et de Lituanie. Je ne sais pas si l'embargo de Poutine y est efficace, si c'est le cas, les trafiquants du marché noir doivent s'en mettre plein les fouilles !!!
Il reste la vocation première de Kaliningrad : base militaire avancée pour menacer l'Otan et le seul port Russe au nord dont les eaux ne sont jamais prises par la glace l'hiver,donc d'importance stratégique.
Bon maintenant, Kaliningrad "menace" pour ses voisins appartenant à l'Otan, ça me fait doucement rigoler
Une bande de territoire qui mesure 200km de l'ouest à l'est et 50km du nord au sud, les armées de l'Otan sont capable de le prendre en 2 jours...
Je l'avais déjà expliqué, j'ai vu "l'état de préparation" de l'armée russe à Kaliningrad... C'est à mourir de rire
La flotte de guerre, c'est des vieux rafiots pourris et l'armée de terre, le samedi, tout le monde est cuité du trouffion au colonel
Ca ferait un bel exercice grandeur nature pour l'Otan d'envahir Kaliningrad, donc la menace pour les pays limitrophes
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Tu sais Kris, il leur suffiraient d'y apporter d'autres troupes et le discours serait très différent.
Ne pas se laisser "distraire" par une situation faisant croire à la dilletente, un des objectifs du botoxé!!
Ne pas se laisser "distraire" par une situation faisant croire à la dilletente, un des objectifs du botoxé!!
Re: Et en Russie !
La majorité des Russes, 67% estiment qu'il est inapproprié d'envoyer des troupes de la Fédération de Russie en l'Ukraine
http://news.liga.net/news/society/4980517-67_rossiyan_ne_podderzhivayut_vvod_voysk_rf_v_ukrainu_opros.htm
faudrait que quelqu'un en parle à Proutprout
http://news.liga.net/news/society/4980517-67_rossiyan_ne_podderzhivayut_vvod_voysk_rf_v_ukrainu_opros.htm
faudrait que quelqu'un en parle à Proutprout
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Il a d'autres soucis plus urgents:
La fille plus si cachée de Vladimir Poutine
Vladimir Poutine avec son ex-femme Lyudmila et leur fille Ekaterina, en 1985.
Alexei Navalny a dévoilé le nom de famille utilisé par une des deux filles de Vladimir Poutine. Un secret que le président russe gardait précieusement depuis de longues années.
Vladimir Poutine ne parle presque jamais de sa vie privée. Tout juste avait-il annoncé, en juin 2013, son divorce d’avec Lyudmila, la mère de ses deux filles. Mais l’opposant russe Alexei Navalny, dont le frère a été emprisonné à la fin de l’année dernière, vient de briser l’omerta: sur sa page Facebook, il a publié le nom utilisé par la cadette de Vladimir Poutine, Ekaterina Tikhonova. La jeune femme, discrète, fait partie du conseil scientifique de l’université de Moscou. Un proche de la faculté, interrogé par l’agence Reuters, a confirmé l’information –mais en demeurant évidemment anonyme. Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a assuré «ne pas savoir» qui était Ekaterina Tikhonova: «Ce n’est pas mon travail. Je travaille avec le président, pas avec ses enfants.»
La jeune femme de 28 ans travaille pour le groupe RBC, qui possède notamment une chaîne de télévision. Elle serait en charge d’Innopraktika, et gèrerait ainsi un programme d’1,7 milliard de dollars pour la réforme de l’université de Moscou. Un large et coûteux projet. «Si c’est vrai, cela veut dire que Vladimir Poutine a franchi une de ces "lignes rouges" qu’il s’était imposées», a écrit sur son blog Sergei Aleksachenko, un ancien banquier passé à l’opposition.
Maria, l'aînée, avait dû quitter les Pays-Bas
Vladimir Poutine ne parle qu’extrêmement rarement de ses deux filles. Son aînée Maria, âgée de 29 ans, vivait aux Pays-Bas. A l’été dernier, le maire de Voorschoten, où elle occupait avec son compagnon néerlandais un penthouse estimé à plus de trois millions de dollars, avait déclaré que la jeune femme avait été contrainte de quitter le pays suite au crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines, provoqué par un tir des rebelles ukrainiens pro-russes. Parmi les 298 passagers se trouvaient pour la plupart des Néerlandais. L’édile avait par la suite rétracté ses dires. Le porte-parole du Kremlin avait évoqué Maria en 2010, pour nier les rumeurs qui la disaient fiancée au fils d’un général sud-coréen.
En novembre dernier, Vladimir Poutine avait fait savoir que ses deux filles vivaient en Russie et qu’il les voyait «une à deux fois par mois». Mais il n'avait pas précisé dans quelle ville elles vivaient, ni quelles professions les deux jeunes femmes exerçaient -et encore moins sur leurs vies privées.
Alina Kabaeva se lance dans les affaires
Alina Kabaeva, photographiée le 16 février 2014 dans les gradins des Jeux olympiques de Sotchi. ChinaFotoPress/ChinaFotoPress via Getty Images
La mère des deux jeunes femmes, Lyudmila, n’est pas apparue en public depuis juin 2013 et l’annonce du divorce d’avec l’homme le plus puissant de Russie. «Nos enfants ont grandi et ont leurs propres vies. Les choses ont évolué de sorte que nous avons chacun des vies différentes. Je n’aime vraiment pas être en public, et les voyages en avion sont difficiles pour moi. Vladimir Vladimirovich est complètement submergé de travail», avait déclaré Luydmila devant les caméras de Russia 24.
Officiellement divorcé depuis avril 2014, Vladimir Poutine ne s’est toujours pas exprimé à propos d’Alina Kabaeva, la jeune femme qui partagerait sa vie depuis plusieurs années. Médaillée olympique en gymnastique rythmique aux Jeux d’Athènes en 2004, elle a rejoint à l’automne dernier le National Media Group, dont le propriétaire Iouri Kovaltchouk est un proche de Poutine. Pendant six ans, elle a été députée de Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine.
La fille plus si cachée de Vladimir Poutine
Vladimir Poutine avec son ex-femme Lyudmila et leur fille Ekaterina, en 1985.
Alexei Navalny a dévoilé le nom de famille utilisé par une des deux filles de Vladimir Poutine. Un secret que le président russe gardait précieusement depuis de longues années.
Vladimir Poutine ne parle presque jamais de sa vie privée. Tout juste avait-il annoncé, en juin 2013, son divorce d’avec Lyudmila, la mère de ses deux filles. Mais l’opposant russe Alexei Navalny, dont le frère a été emprisonné à la fin de l’année dernière, vient de briser l’omerta: sur sa page Facebook, il a publié le nom utilisé par la cadette de Vladimir Poutine, Ekaterina Tikhonova. La jeune femme, discrète, fait partie du conseil scientifique de l’université de Moscou. Un proche de la faculté, interrogé par l’agence Reuters, a confirmé l’information –mais en demeurant évidemment anonyme. Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a assuré «ne pas savoir» qui était Ekaterina Tikhonova: «Ce n’est pas mon travail. Je travaille avec le président, pas avec ses enfants.»
La jeune femme de 28 ans travaille pour le groupe RBC, qui possède notamment une chaîne de télévision. Elle serait en charge d’Innopraktika, et gèrerait ainsi un programme d’1,7 milliard de dollars pour la réforme de l’université de Moscou. Un large et coûteux projet. «Si c’est vrai, cela veut dire que Vladimir Poutine a franchi une de ces "lignes rouges" qu’il s’était imposées», a écrit sur son blog Sergei Aleksachenko, un ancien banquier passé à l’opposition.
Maria, l'aînée, avait dû quitter les Pays-Bas
Vladimir Poutine ne parle qu’extrêmement rarement de ses deux filles. Son aînée Maria, âgée de 29 ans, vivait aux Pays-Bas. A l’été dernier, le maire de Voorschoten, où elle occupait avec son compagnon néerlandais un penthouse estimé à plus de trois millions de dollars, avait déclaré que la jeune femme avait été contrainte de quitter le pays suite au crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines, provoqué par un tir des rebelles ukrainiens pro-russes. Parmi les 298 passagers se trouvaient pour la plupart des Néerlandais. L’édile avait par la suite rétracté ses dires. Le porte-parole du Kremlin avait évoqué Maria en 2010, pour nier les rumeurs qui la disaient fiancée au fils d’un général sud-coréen.
En novembre dernier, Vladimir Poutine avait fait savoir que ses deux filles vivaient en Russie et qu’il les voyait «une à deux fois par mois». Mais il n'avait pas précisé dans quelle ville elles vivaient, ni quelles professions les deux jeunes femmes exerçaient -et encore moins sur leurs vies privées.
Alina Kabaeva se lance dans les affaires
Alina Kabaeva, photographiée le 16 février 2014 dans les gradins des Jeux olympiques de Sotchi. ChinaFotoPress/ChinaFotoPress via Getty Images
La mère des deux jeunes femmes, Lyudmila, n’est pas apparue en public depuis juin 2013 et l’annonce du divorce d’avec l’homme le plus puissant de Russie. «Nos enfants ont grandi et ont leurs propres vies. Les choses ont évolué de sorte que nous avons chacun des vies différentes. Je n’aime vraiment pas être en public, et les voyages en avion sont difficiles pour moi. Vladimir Vladimirovich est complètement submergé de travail», avait déclaré Luydmila devant les caméras de Russia 24.
Officiellement divorcé depuis avril 2014, Vladimir Poutine ne s’est toujours pas exprimé à propos d’Alina Kabaeva, la jeune femme qui partagerait sa vie depuis plusieurs années. Médaillée olympique en gymnastique rythmique aux Jeux d’Athènes en 2004, elle a rejoint à l’automne dernier le National Media Group, dont le propriétaire Iouri Kovaltchouk est un proche de Poutine. Pendant six ans, elle a été députée de Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine.
Page 28 sur 40 • 1 ... 15 ... 27, 28, 29 ... 34 ... 40
Sujets similaires
» La Russie à la Cour Internationale de Justice
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
» Et en Russie !
Page 28 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum