Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
L’économie mondiale plonge dans un tunnel financier
La voix de son maître ferait bien de parler de l'économie russe plutôt que mondiale.
Et le remède est simple: rentrez vos chars!!
Là où ça dépasse l'entendement:
Ukraine : Moscou appelle Kiev à mettre fin à son offensive contre les rebelles
Ils viennent de renforcer leurs positions et demandent à ce que les ukrainiens se retirent.
Sont c . . . ou quoi?
La voix de son maître ferait bien de parler de l'économie russe plutôt que mondiale.
Et le remède est simple: rentrez vos chars!!
Là où ça dépasse l'entendement:
Ukraine : Moscou appelle Kiev à mettre fin à son offensive contre les rebelles
Ils viennent de renforcer leurs positions et demandent à ce que les ukrainiens se retirent.
Sont c . . . ou quoi?
Re: Et en Russie !
Non Matt, juste fidèles à leur ligne de conduite !
Quand Hitler en Août 1939 menaçait les Polonais de "représailles" s'ils n'arrêtaient pas de "martyriser" les minorités allemandes de Silésie, celà voulait exactement dire ce qu'on a compris plus tard. Le 31 Août des commandos de l'Abwher déguisés en "partisans nationalistes Polonais" faisaient sauter la station ferroviaire de Gleiwitz et en "légitimes représailles" Adolf envahissait la Pologne le 1er Septembre...
L'époque change mais les méthodes des dictateurs poursuivant les mêmes objectifs d'expansion territoriale restent exactement semblables !!!
Quand Hitler en Août 1939 menaçait les Polonais de "représailles" s'ils n'arrêtaient pas de "martyriser" les minorités allemandes de Silésie, celà voulait exactement dire ce qu'on a compris plus tard. Le 31 Août des commandos de l'Abwher déguisés en "partisans nationalistes Polonais" faisaient sauter la station ferroviaire de Gleiwitz et en "légitimes représailles" Adolf envahissait la Pologne le 1er Septembre...
L'époque change mais les méthodes des dictateurs poursuivant les mêmes objectifs d'expansion territoriale restent exactement semblables !!!
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Je sais bien Kris, mais c'est plus fort que moi!!
A ce sujet, toujours dans le cadre de leur gesticulations:
Moscou veut montrer sa puissance en survolant l'Europe, juge l'Otan
En envoyant des avions au-dessus de l'Europe, Moscou veut montrer sa puissance (Otan) - VYACHESLAV OSELEDKO - BELGAIMAGE
La semaine dernière, les Russes, qui, depuis un an, ont accru leur activité aérienne dans l'espace européen, ont envoyé un nombre inhabituel d'avions militaires.
"Ils nous envoient un message. Le message qu'ils sont une grande puissance", a déclaré le général Philip Breedlove, précisant que la Russie cherchait à démontrer qu'elle exerçait une certaine influence sur les plans de l'Alliance atlantique dans la région.
L'Otan a annoncé mercredi avoir mené plusieurs interventions aériennes depuis le début de la semaine, impliquant différents membres de l'Organisation, après avoir détecté une intense activité de l'aviation militaire russe dans l'espace européen, une activité qualifiée "à grande échelle" et "inhabituelle".
Les appareils russes incluaient des avions de combat, des bombardiers à long rayon d'action et des avions de ravitaillement.
De nouveaux vols ont été signalés vendredi au-dessus des espaces aériens de la mer Baltique, de la mer du Nord, de la Mer Noire et de l'océan Atlantique.
"Ce que vous avez vu la semaine dernière, était une formation d'avions plus grande, plus complexe avec une trajectoire de vol un peu plus provocante", a ajouté le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR).
Le général s'exprimait depuis Washington devant des journalistes au lendemain d'élections controversées en Ukraine, conduites par les séparatistes pro-russes. Les États-Unis comme l'Union européenne ont dénoncé ce scrutin comme illégal.
Dans ce délicat contexte, le général s'est dit prêt à augmenter de manière temporaire le nombre de troupes américaines en Europe de l'Est, en plus des renforts déjà déployés.
Belga
Ukraine: la Russie bloque à l'ONU une déclaration contre le vote séparatiste
Nations unies (Etats-Unis) - La Russie s'est opposée aux autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU qui souhaitaient émettre une déclaration condamnant les élections séparatistes dans l'est de l'Ukraine, selon l'ambassadeur de ce pays lundi.
Les 15 membres du Conseil ont travaillé sur l'adoption d'une déclaration vendredi, et encore durant le week-end, mais la Russie s'y est opposée.
Le texte, proposé par la Lituanie, disait que les scrutins organisés dimanche dans les régions de Lougansk et Donetsk allaient à l'encontre des accords de Minsk, conclus le 5 septembre entre Kiev et les rebelles, avec le soutien de la communauté internationale et de Moscou.
Ils ont essayé de mettre un texte au point vendredi et samedi, mais le projet retenu a été bloqué par la Russie, a expliqué l'ambassadeur ukrainien à l'ONU, Yuriy Sergeyev.
La mission de la Russie aux Nations unies a simplement indiqué lundi que le texte était selon elle inadéquat, mais sans donner d'autres précisions sur sa position.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait déploré l'organisation de ces scrutins la semaine passée après que la Russie eut annoncé qu'elle allait en reconnaître les résultats.
Six mois après le début du conflit ayant fait plus de 4.000 morts, les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont élu dimanche leurs présidents et leurs parlements pour, d'après les organisateurs de ces scrutins, légitimer les autorités séparatistes.
Les Européens ont mis en garde lundi la Russie contre les atteintes à l'unité de l'Ukraine, au lendemain de ces élections séparatistes dans l'Est pro-russe, dont Moscou a dit respecter les résultats, sur fond de craintes d'une nouvelle offensive militaire.
Ukraine: l'Europe met en garde Moscou après le vote séparatiste dans l'Est
L'Allemagne serait partisane de nouvelles sanctions.
A ce sujet, toujours dans le cadre de leur gesticulations:
Moscou veut montrer sa puissance en survolant l'Europe, juge l'Otan
En envoyant des avions au-dessus de l'Europe, Moscou veut montrer sa puissance (Otan) - VYACHESLAV OSELEDKO - BELGAIMAGE
La semaine dernière, les Russes, qui, depuis un an, ont accru leur activité aérienne dans l'espace européen, ont envoyé un nombre inhabituel d'avions militaires.
"Ils nous envoient un message. Le message qu'ils sont une grande puissance", a déclaré le général Philip Breedlove, précisant que la Russie cherchait à démontrer qu'elle exerçait une certaine influence sur les plans de l'Alliance atlantique dans la région.
L'Otan a annoncé mercredi avoir mené plusieurs interventions aériennes depuis le début de la semaine, impliquant différents membres de l'Organisation, après avoir détecté une intense activité de l'aviation militaire russe dans l'espace européen, une activité qualifiée "à grande échelle" et "inhabituelle".
Les appareils russes incluaient des avions de combat, des bombardiers à long rayon d'action et des avions de ravitaillement.
De nouveaux vols ont été signalés vendredi au-dessus des espaces aériens de la mer Baltique, de la mer du Nord, de la Mer Noire et de l'océan Atlantique.
"Ce que vous avez vu la semaine dernière, était une formation d'avions plus grande, plus complexe avec une trajectoire de vol un peu plus provocante", a ajouté le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR).
Le général s'exprimait depuis Washington devant des journalistes au lendemain d'élections controversées en Ukraine, conduites par les séparatistes pro-russes. Les États-Unis comme l'Union européenne ont dénoncé ce scrutin comme illégal.
Dans ce délicat contexte, le général s'est dit prêt à augmenter de manière temporaire le nombre de troupes américaines en Europe de l'Est, en plus des renforts déjà déployés.
Belga
Ukraine: la Russie bloque à l'ONU une déclaration contre le vote séparatiste
Nations unies (Etats-Unis) - La Russie s'est opposée aux autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU qui souhaitaient émettre une déclaration condamnant les élections séparatistes dans l'est de l'Ukraine, selon l'ambassadeur de ce pays lundi.
Les 15 membres du Conseil ont travaillé sur l'adoption d'une déclaration vendredi, et encore durant le week-end, mais la Russie s'y est opposée.
Le texte, proposé par la Lituanie, disait que les scrutins organisés dimanche dans les régions de Lougansk et Donetsk allaient à l'encontre des accords de Minsk, conclus le 5 septembre entre Kiev et les rebelles, avec le soutien de la communauté internationale et de Moscou.
Ils ont essayé de mettre un texte au point vendredi et samedi, mais le projet retenu a été bloqué par la Russie, a expliqué l'ambassadeur ukrainien à l'ONU, Yuriy Sergeyev.
La mission de la Russie aux Nations unies a simplement indiqué lundi que le texte était selon elle inadéquat, mais sans donner d'autres précisions sur sa position.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait déploré l'organisation de ces scrutins la semaine passée après que la Russie eut annoncé qu'elle allait en reconnaître les résultats.
Six mois après le début du conflit ayant fait plus de 4.000 morts, les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont élu dimanche leurs présidents et leurs parlements pour, d'après les organisateurs de ces scrutins, légitimer les autorités séparatistes.
Les Européens ont mis en garde lundi la Russie contre les atteintes à l'unité de l'Ukraine, au lendemain de ces élections séparatistes dans l'Est pro-russe, dont Moscou a dit respecter les résultats, sur fond de craintes d'une nouvelle offensive militaire.
Ukraine: l'Europe met en garde Moscou après le vote séparatiste dans l'Est
L'Allemagne serait partisane de nouvelles sanctions.
Re: Et en Russie !
Ils s'attendent bien à de nouvelles sanctions côté russe:
Ukraine: de nouvelles sanctions antirusses pas exclues (Washington)
Les Etats-Unis n'excluent pas de nouvelles sanctions contre la Russie si les accords de Minsk ne sont pas réalisés, a prévenu lundi Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC) auprès de la Maison Blanche.
"Comme nous l'avons répété à maintes reprises, la Russie a le choix (...). Si Moscou continue à ignorer les engagements pris à Minsk et poursuit ses actes dangereux et déstabilisateurs, les coûts pour la Russie augmenteront", a déclaré Mme Meehan à l'occasion des élections de dimanche dans les républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR).
Selon la porte-parole, "le non-respect par Moscou de ses obligations dans le cadre des accords de Minsk remet en cause son engagement à soutenir une solution pacifique au conflit dans l'Est de l'Ukraine".
Ukraine: de nouvelles sanctions antirusses pas exclues (Washington)
Les Etats-Unis n'excluent pas de nouvelles sanctions contre la Russie si les accords de Minsk ne sont pas réalisés, a prévenu lundi Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC) auprès de la Maison Blanche.
"Comme nous l'avons répété à maintes reprises, la Russie a le choix (...). Si Moscou continue à ignorer les engagements pris à Minsk et poursuit ses actes dangereux et déstabilisateurs, les coûts pour la Russie augmenteront", a déclaré Mme Meehan à l'occasion des élections de dimanche dans les républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR).
Selon la porte-parole, "le non-respect par Moscou de ses obligations dans le cadre des accords de Minsk remet en cause son engagement à soutenir une solution pacifique au conflit dans l'Est de l'Ukraine".
Re: Et en Russie !
Il n'y a plus de pommes en Russie !
Après l'interdiction d'importation des pommes polonaises; c'est au tour d'Apple !!
]http://www.lefigaro.fr/international/2014/11/04/01003-20141104ARTFIG00179-russie-le-memorial-de-steve-jobs-demantele-suite-au-coming-out-de-tim-cook.php#xtor=AL-155-[Facebook]
Après l'interdiction d'importation des pommes polonaises; c'est au tour d'Apple !!
]http://www.lefigaro.fr/international/2014/11/04/01003-20141104ARTFIG00179-russie-le-memorial-de-steve-jobs-demantele-suite-au-coming-out-de-tim-cook.php#xtor=AL-155-[Facebook]
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Poutine a fait une déclaration qui, si elle constitue un avis sur une hypothèse possible en fait (mais non probable à mon avis, l’URSS ayant gagné la guerre par la volonté de son peuple, l’immensité de son territoire et les conditions climatiques extrêmes, dans lequel l’Allemagne de Hitler s’est embourbée), pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponse :
L'URSS n'aurait pas battu les nazis sans l'implacabilité de Staline, selon Poutine
(Belga) L'Union soviétique n'aurait probablement pas gagné la guerre contre l'Allemagne nazie si le régime de Staline n'avait pas été aussi "implacable", a estimé mercredi le président russe Vladimir Poutine qui manifeste souvent une attitude équivoque à l'égard du dictateur.
"Il est difficile de dire si nous aurions pu gagner la guerre si le pouvoir n'avait pas été aussi implacable", a lancé le chef d'Etat russe au cours d'une rencontre avec des universitaires et des professeurs d'histoire dans un musée d'Histoire à Moscou. "Et si nous avions perdu, quelles en auraient été les conséquences ? Catastrophiques !", s'est exclamé M. Poutine cité par les agences de presse russes.
Les autorités russes ont depuis la chute de l'URSS une position ambivalente à l'égard de Staline: officiellement dénoncé pour la Terreur d'Etat qu'il a orchestrée dans les années 30 et jusqu'à sa mort en 1953, il est toujours enterré devant le Kremlin, sur la place Rouge, l'endroit le plus symbolique et le plus prestigieux de Russie. Sa mémoire est saluée par de nombreux Russes et ressortissants des ex-républiques soviétiques qui mettent en avant son rôle dans la défaite de l'Allemagne nazie face à l'URSS.
En 2012, Staline est arrivé en tête d'un sondage concernant les plus grandes personnalités russes, alors que son règne avait été caractérisé par un régime de terreur et d'arbitraire, la déportation de peuples entiers (Tchétchènes, Ingouches et Tatars de Crimée) et la mort de millions de personnes, fusillées ou exterminées dans les camps.
Vladimir Poutine a par ailleurs appelé les historiens russes à écrire l'histoire de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en mars par Moscou, avant que les Ukrainiens ne l'écrivent. Il faut écrire l'histoire de cette "partie intégrante de notre code culturel (...) tant que d'autres ne l'ont pas écrite", a-t-il dit en allusion aux "collègues ukrainiens politisés" des historiens russes.
(Belga)
En effet, s’il suffisait de se montrer féroce et impitoyable, sans la moindre once d’humanité et de respect de l’intégrité humaine, cela est-il de nature à justifier le résultat obtenu ? Faut-il mettre au second plan, au nom du résultat final, tous les crimes commis, et aussi les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ? Il suffit de penser au Holodomor, à la guerre contre la Finlande, l’annexion des Etats baltes et de la Pologne, etc.
Indiscutablement, non.
Comme l'a jugé la grande chambre de la Cour européenne des droits de l'homme dans l’affaire Ždanoka c. Lettonie, « Il faut observer à cet égard que la Lettonie a perdu son indépendance en même temps que les autres Etats baltes en 1940, à la suite de la partition de l’Europe centrale et orientale convenue par l’Allemagne d’Hitler et l’Union soviétique de Staline dans le cadre du protocole secret au Pacte Molotov-Ribbentrop, un accord contraire aux principes du droit international généralement reconnus ».
L'URSS n'aurait pas battu les nazis sans l'implacabilité de Staline, selon Poutine
(Belga) L'Union soviétique n'aurait probablement pas gagné la guerre contre l'Allemagne nazie si le régime de Staline n'avait pas été aussi "implacable", a estimé mercredi le président russe Vladimir Poutine qui manifeste souvent une attitude équivoque à l'égard du dictateur.
"Il est difficile de dire si nous aurions pu gagner la guerre si le pouvoir n'avait pas été aussi implacable", a lancé le chef d'Etat russe au cours d'une rencontre avec des universitaires et des professeurs d'histoire dans un musée d'Histoire à Moscou. "Et si nous avions perdu, quelles en auraient été les conséquences ? Catastrophiques !", s'est exclamé M. Poutine cité par les agences de presse russes.
Les autorités russes ont depuis la chute de l'URSS une position ambivalente à l'égard de Staline: officiellement dénoncé pour la Terreur d'Etat qu'il a orchestrée dans les années 30 et jusqu'à sa mort en 1953, il est toujours enterré devant le Kremlin, sur la place Rouge, l'endroit le plus symbolique et le plus prestigieux de Russie. Sa mémoire est saluée par de nombreux Russes et ressortissants des ex-républiques soviétiques qui mettent en avant son rôle dans la défaite de l'Allemagne nazie face à l'URSS.
En 2012, Staline est arrivé en tête d'un sondage concernant les plus grandes personnalités russes, alors que son règne avait été caractérisé par un régime de terreur et d'arbitraire, la déportation de peuples entiers (Tchétchènes, Ingouches et Tatars de Crimée) et la mort de millions de personnes, fusillées ou exterminées dans les camps.
Vladimir Poutine a par ailleurs appelé les historiens russes à écrire l'histoire de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en mars par Moscou, avant que les Ukrainiens ne l'écrivent. Il faut écrire l'histoire de cette "partie intégrante de notre code culturel (...) tant que d'autres ne l'ont pas écrite", a-t-il dit en allusion aux "collègues ukrainiens politisés" des historiens russes.
(Belga)
En effet, s’il suffisait de se montrer féroce et impitoyable, sans la moindre once d’humanité et de respect de l’intégrité humaine, cela est-il de nature à justifier le résultat obtenu ? Faut-il mettre au second plan, au nom du résultat final, tous les crimes commis, et aussi les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ? Il suffit de penser au Holodomor, à la guerre contre la Finlande, l’annexion des Etats baltes et de la Pologne, etc.
Indiscutablement, non.
Comme l'a jugé la grande chambre de la Cour européenne des droits de l'homme dans l’affaire Ždanoka c. Lettonie, « Il faut observer à cet égard que la Lettonie a perdu son indépendance en même temps que les autres Etats baltes en 1940, à la suite de la partition de l’Europe centrale et orientale convenue par l’Allemagne d’Hitler et l’Union soviétique de Staline dans le cadre du protocole secret au Pacte Molotov-Ribbentrop, un accord contraire aux principes du droit international généralement reconnus ».
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Sans être spécialiste de la guerre,
j'ai eu le loisir récemment de voir un documentaire sur l'offensive hitlérienne en Russie.
En résumé, le IIIeme Reich a enchainé une belle série d'erreurs stratégiques.
Cette série d'erreurs a donné des facilités aux Russes.
Refaire l’histoire est bien sur très facile mais il est loin d'être sur que sans cette série d'erreurs les Russes eurent été vainqueur.
Staline a surtout bénéficié de l'arrogante folie d'hitler.
Il s'en est fallut de peu que Hitler détruise L’URSS de Staline
Ce n'est donc pas Staline qui a sauvé son peuple mais le peuple qui a sauvé le cul de Staline, grâce à une bonne dose de chance ( et de courage)
j'ai eu le loisir récemment de voir un documentaire sur l'offensive hitlérienne en Russie.
En résumé, le IIIeme Reich a enchainé une belle série d'erreurs stratégiques.
Cette série d'erreurs a donné des facilités aux Russes.
Refaire l’histoire est bien sur très facile mais il est loin d'être sur que sans cette série d'erreurs les Russes eurent été vainqueur.
Staline a surtout bénéficié de l'arrogante folie d'hitler.
Il s'en est fallut de peu que Hitler détruise L’URSS de Staline
Ce n'est donc pas Staline qui a sauvé son peuple mais le peuple qui a sauvé le cul de Staline, grâce à une bonne dose de chance ( et de courage)
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Alors, au risque de me faire encore "incendier" sur le forum ou d'être taxé de "clown", je vais encore "ramener ma fraise", pour la simple et bonne raison que ce sujet constitue le domaine de prédilection, que j'ai étudié depuis plus de 40 ans maintenant...
Alors, à l'affirmation de Poutine, "Est-ce que Staline a gagné la guerre parce qu'il s'est montré implacable..." Je répond OUI, il a objectivement raison à 100% et Dieu sait si je n'aime pas le nabot du Kremlin mais il a indubitablement raison et je vais tenter de l'expliquer...
Attention, ma démonstration ne cautionne aucunement les crimes de Staline ! Thuramir s'est mis d'emblée dans le domaine du droit international et des atteintes aux libertés des peuples, notamment Baltes, Ukrainiens et Polonais... Là n'est pas la question posée ! La question posée est : est-ce que l'URSS aurait pu gagner la Guerre si elle avait eu à sa tête une personne moins impitoyable que Staline ? Je ne le pense pas personnellement et je vais tenter de le démontrer...
Au début de l'invasion à l'Est, Staline a été indubitablement "sonné" par la nouvelle ! Malgré les avertissements de l'espion Sorge, de Tokyo, il n'a jamais cru qu'Hitler oserait l'attaquer ! Il a disparu et était injoignable pendant une semaine... Puis il a "repris du poil de la bête". Le drame est que les purges massives et sanglantes qu'il avait ordonnées parmi les officiers en 1938 ont décapité l'Armée Rouge. Le premières semaines de la guerre à l'Est ont ressemblé à une promenade de santé pour l'armée allemande. Ensuite, le mauvais temps s'est mis de la partie et l'armée allemande impréparée aux rigueurs de l'hiver russe a piétiné devant Moscou tandis que Staline a pu rameuter les divisions de Sibérie, assuré qu'il ne serait pas attaqué par les Japonais en Extrême-Orient et lancer la première contre-offensive devant Moscou. Ensuite en été 1942 a eu lieu la seconde grande offensive allemande en direction de Stalingrad et du Caucase. Cette 2e campagne de Russie s'est transformée en désastre pour l'armée allemande à Stalingrad pourquoi ? Tout simplement parce que Staline s'est comporté en chef de guerre résolu, impitoyable et "clairvoyant" dans cette épreuve immense et je vais vous l'expliquer...
Tout d'abord, je vous recommande hautement (pour les passionnés) un ouvrage extraordinaire qui m'a permis de comprendre il y a plusieurs dizaines d'années comment l'URSS avait gagné la guerre à l'Est et cet ouvrage s'appelle "le secret de Stalingrad" écrit par un journaliste américain peu connu, Walter Kerr, qui se trouvait à Moscou durant cette période. Walter Kerr explique notamment comment il s'est retrouvé une fois dans le musée de l'Armée Russe où on pouvait localiser en fin d'année 1942, pas moins de 10 armées nouvelles en formation à l'arrière du front russe, avant de lancer la contre-attaque décisive pour libérer Stalingrad. L'existence de ces armées était inconnue même de la Stavka. Au moment de la grande offensive allemande vers le Don et la Volga en automne 1942, alors que ses maréchaux et généraux suppliaient Staline de leur envoyer des renforts, il n'a pas cédé et n'a engagé aucune réserve. Des rapports d'état-major établissent que certaines divisions soviétiques étaient réduites à 300 hommes (elles en comprenaient habtuellement 12000 !). A Stalingrad-ville il n'a envoyé aucun renfort d'importance, laissant les troupes soviétiques sur place "résister ou mourir" et je vous renvoie au film de Jean-Jacques Annaud "Stalingrad" qui, bien que romancé, restitue parfaitement l'ambiance de l'époque, quand on y voit les jeunes recrues de l'Armée Rouge lancées dans la fournaise avec un fusil pour 2 combattants et 5 cartouches par soldat... Staline a épuisé le potentiel de l'armée allemande à coup d'hommes et de pertes incommensurables ! Je ne sais plus qui a dit : " les pertes humaines subies par l'armée rouge ont atteint des sommets qui pour n'importe quelle démocratie auraient parues comme insupportables..." C'est à ce prix que Staline et l'URSS ont vaincu l'armée allemande et je crois que c'est ce que voulais signifier à juste raison Poutine, mais je me méfie énormément de ce genre de commentaire, sachant l'usage politique et machiavélique qu'il peut en faire derrière...
PS : l'ouvrage historique qui aide beaucoup à comprendre la guerre à l'Est "le secret de Stalingrad" passionnant, se trouve encore en occasion vers les 5€ http://www.priceminister.com/mfp/74091/le-secret-de-stalingrad-kerr-walter#pid=150977972
Indispensable pour les fanas d'histoire
Krispoluk
Alors, à l'affirmation de Poutine, "Est-ce que Staline a gagné la guerre parce qu'il s'est montré implacable..." Je répond OUI, il a objectivement raison à 100% et Dieu sait si je n'aime pas le nabot du Kremlin mais il a indubitablement raison et je vais tenter de l'expliquer...
Attention, ma démonstration ne cautionne aucunement les crimes de Staline ! Thuramir s'est mis d'emblée dans le domaine du droit international et des atteintes aux libertés des peuples, notamment Baltes, Ukrainiens et Polonais... Là n'est pas la question posée ! La question posée est : est-ce que l'URSS aurait pu gagner la Guerre si elle avait eu à sa tête une personne moins impitoyable que Staline ? Je ne le pense pas personnellement et je vais tenter de le démontrer...
Au début de l'invasion à l'Est, Staline a été indubitablement "sonné" par la nouvelle ! Malgré les avertissements de l'espion Sorge, de Tokyo, il n'a jamais cru qu'Hitler oserait l'attaquer ! Il a disparu et était injoignable pendant une semaine... Puis il a "repris du poil de la bête". Le drame est que les purges massives et sanglantes qu'il avait ordonnées parmi les officiers en 1938 ont décapité l'Armée Rouge. Le premières semaines de la guerre à l'Est ont ressemblé à une promenade de santé pour l'armée allemande. Ensuite, le mauvais temps s'est mis de la partie et l'armée allemande impréparée aux rigueurs de l'hiver russe a piétiné devant Moscou tandis que Staline a pu rameuter les divisions de Sibérie, assuré qu'il ne serait pas attaqué par les Japonais en Extrême-Orient et lancer la première contre-offensive devant Moscou. Ensuite en été 1942 a eu lieu la seconde grande offensive allemande en direction de Stalingrad et du Caucase. Cette 2e campagne de Russie s'est transformée en désastre pour l'armée allemande à Stalingrad pourquoi ? Tout simplement parce que Staline s'est comporté en chef de guerre résolu, impitoyable et "clairvoyant" dans cette épreuve immense et je vais vous l'expliquer...
Tout d'abord, je vous recommande hautement (pour les passionnés) un ouvrage extraordinaire qui m'a permis de comprendre il y a plusieurs dizaines d'années comment l'URSS avait gagné la guerre à l'Est et cet ouvrage s'appelle "le secret de Stalingrad" écrit par un journaliste américain peu connu, Walter Kerr, qui se trouvait à Moscou durant cette période. Walter Kerr explique notamment comment il s'est retrouvé une fois dans le musée de l'Armée Russe où on pouvait localiser en fin d'année 1942, pas moins de 10 armées nouvelles en formation à l'arrière du front russe, avant de lancer la contre-attaque décisive pour libérer Stalingrad. L'existence de ces armées était inconnue même de la Stavka. Au moment de la grande offensive allemande vers le Don et la Volga en automne 1942, alors que ses maréchaux et généraux suppliaient Staline de leur envoyer des renforts, il n'a pas cédé et n'a engagé aucune réserve. Des rapports d'état-major établissent que certaines divisions soviétiques étaient réduites à 300 hommes (elles en comprenaient habtuellement 12000 !). A Stalingrad-ville il n'a envoyé aucun renfort d'importance, laissant les troupes soviétiques sur place "résister ou mourir" et je vous renvoie au film de Jean-Jacques Annaud "Stalingrad" qui, bien que romancé, restitue parfaitement l'ambiance de l'époque, quand on y voit les jeunes recrues de l'Armée Rouge lancées dans la fournaise avec un fusil pour 2 combattants et 5 cartouches par soldat... Staline a épuisé le potentiel de l'armée allemande à coup d'hommes et de pertes incommensurables ! Je ne sais plus qui a dit : " les pertes humaines subies par l'armée rouge ont atteint des sommets qui pour n'importe quelle démocratie auraient parues comme insupportables..." C'est à ce prix que Staline et l'URSS ont vaincu l'armée allemande et je crois que c'est ce que voulais signifier à juste raison Poutine, mais je me méfie énormément de ce genre de commentaire, sachant l'usage politique et machiavélique qu'il peut en faire derrière...
PS : l'ouvrage historique qui aide beaucoup à comprendre la guerre à l'Est "le secret de Stalingrad" passionnant, se trouve encore en occasion vers les 5€ http://www.priceminister.com/mfp/74091/le-secret-de-stalingrad-kerr-walter#pid=150977972
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Krispoluk
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Pour compléter toutes ces infos (merci Kripoluk!), à lire la seule biographie en français du Maréchal Joukov, où sont données des infos et anecdotes nouvelles sur cette période de la 2eme guerre mondiale. "JOUKOV, l'homme qui a vaicu Hitler" par Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri aux éditions PERRIN); près de 700 pages, mais une mine d'informations sur 40 ans de Stalinisme.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et en Russie !
Merci pour cet excellent rappel des faits historique, Chris.
Il est exact que j'ai plus axé mon intervention sur le discours politique que sur les faits eux-mêmes. Cependant, l'URSS étant à ce point vaste, je doute que l'armée allemande ait pu la conquérir et gagner la guerre. Envisageons l'hypothèse où Staline ait déployé ses nouvelles troupes plus tôt qu'au moment du siège de Moscou, je ne pense pas qu'à terme la situation ait été changée. La guerre eut duré plus longtemps peut-être (et cela reste vraiment à voir, vu la bombe atomique que les Etats-Unis avaient développé en 1945), mais l'Allemagne aurait perdu la guerre.
Il est exact que j'ai plus axé mon intervention sur le discours politique que sur les faits eux-mêmes. Cependant, l'URSS étant à ce point vaste, je doute que l'armée allemande ait pu la conquérir et gagner la guerre. Envisageons l'hypothèse où Staline ait déployé ses nouvelles troupes plus tôt qu'au moment du siège de Moscou, je ne pense pas qu'à terme la situation ait été changée. La guerre eut duré plus longtemps peut-être (et cela reste vraiment à voir, vu la bombe atomique que les Etats-Unis avaient développé en 1945), mais l'Allemagne aurait perdu la guerre.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:Poutine a fait une déclaration . . .
En effet, s’il suffisait de se montrer féroce et impitoyable, sans la moindre once d’humanité et de respect de l’intégrité humaine, cela est-il de nature à justifier le résultat obtenu ? Faut-il mettre au second plan, au nom du résultat final, tous les crimes commis, et aussi les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ? Il suffit de penser au Holodomor, à la guerre contre la Finlande, l’annexion des Etats baltes et de la Pologne, etc.
Indiscutablement, non.
Tu parles avec l'émotion occidentale et vrai que, dans une démocratie, ce n'est pas acceptable.
Mais l'était-ce lors de l'Union Soviétique?
Le peuple n'avait simplement pas droit à la parole . . .
Toujours selon Poutine:
In case you missed it, Putin said Molotov-Ribbentrop Pact not so bad in his meeting with historians
Re: Et en Russie !
Russie : semaine noire pour le rouble qui perd plus de 10%
La monnaie russe, plombée par la crise ukrainienne et de la baisse des cours du pétrole, s'est écroulée à des niveaux record vendredi, en conclusion d'une semaine cauchemardesque qui aura vu le rouble perdre plus de 10% de sa valeur.
"Le marché des changes est proche d'une situation de panique qui menace la stabilité financière", ont averti les analystes de la banque publique VTB24 dans une note.
L'euro a dépassé le seuil jamais vu des 60 roubles vers 08H30 GMT, montant peu après à 60,27 roubles, tandis que le dollar a atteint 48,64 roubles.
Le rouble a ensuite vigoureusement rebondi, l'euro valant vers 12H00 GMT 57,40 roubles et le dollar 46,37 roubles, en raison selon l'agence Interfax de rumeurs de réunion d'urgence de la banque centrale.
La monnaie russe a perdu le quart de sa valeur depuis le début de l'année face à l'euro, plombé par les fuites de capitaux entraînés par la crise ukrainienne et les sanctions occidentales, provoquant une flambée des prix.
Alimenté plus récemment par la baisse des cours du pétrole qui fournit avec le gaz la majorité des revenus du pays, le phénomène a pris une tournure dramatique cette semaine, la monnaie russe perdant à son plus bas niveau plus de 10% par rapport à une semaine plus tôt.
La baisse s'est accentuée mercredi quand la banque centrale a annoncé réduire à 350 millions de dollars par jour ses interventions destinées à maintenir le rouble dans une fourchette préfixée, contre parfois plusieurs milliards jusqu'à maintenant.
L'institution a malgré tout assuré qu'elle continuerait d'intervenir en cas de menace pour la stabilité financière.
Les analystes du cabinet londonien Capital Economics ont jugé probable une intervention exceptionnelle rapide de l'institution, voire une drastique hausse de taux.
"Étant donné la relativement lourde dette extérieure dans certaines parties du secteur privé, la chute de la monnaie pose une menace croissante pour la stabilité économique et financière", ont-ils prévenu.
La banque centrale a déjà annoncé fin octobre la quatrième hausse de son taux directeur depuis le printemps, à 9%, malgré les critiques de certains responsables qui jugent que les resserrements du robinet du crédit fragilisent encore l'économie.
L'économie russe, déjà en perte de vitesse ces dernières années, se trouve au bord de la récession.
Le ministre des Finances Anton Silounov a estimé que la chute de la monnaie de ces derniers jours présentait "un caractère spéculatif" et ne reflétait pas "les fondamentaux" du rouble.
"On assiste à une panique de grande ampleur avec des airs de crise monétaire qui s'alimente elle-même", ont constaté les analystes de la banque ING.
"Dans de telles périodes, la banque centrale doit intervenir: si ce n'est pas un risque pour la stabilité financière, c'est quoi? Par ailleurs, plus le régulateur attend, plus il sera compliqué de stabiliser le marché", ont-ils poursuivi.
Plus le rouble chute, plus les ménages sont tentés de protéger leurs économies en les convertissant en devises, ce qui alimente le phénomène.
La population, confrontée à une inflation déjà à plus de 8% et qui selon certains économistes pourraient atteindre 10% début 2015, ont réduit leurs grosses dépenses, affectant de plein fouet le marché automobile ou le secteur touristique.
L'effondrement du rouble intervient avant une tournée du président Vladimir Poutine en Asie-Pacifique, où il doit participer à un sommet de l'Apec en Chine puis du G20 en Australie.
source : http://www.boursorama.com/actualites/russie-semaine-noire-pour-le-rouble-qui-perd-plus-de-10-bf94e231c330ad0e0d8eb091ca600d94?TradeSessionExpired=1&origin=3&num=bf94e231c330ad0e0d8eb091ca600d94
La BC Russe avait augmenté déjà son taux directeur fin octobre à 9,5 % (pour info le TD de la BCE est à 0,05% actuellement! No comment...) afin d'enrayer la dépréciation constante du rouble. Ce taux est propre à empêcher tout développement futur car cela amène à contracter des prêts à 15% pour les entreprises et 20% pour les particuliers, autant dire des taux quasi usuraires. D'autre part comme expliqué dans l'article, il encourage l'évasion des capitaux russes mais également il augmente la forte demande intérieure de devises fortes car les gens n'ont pas envie de voir leur petites économies fondre comme neige au soleil. C'est un phénomène qui s'auto-alimente de lui même ! L'irrésistible chute du rouble n'est pas encore terminée...
Il est question d'une réunion d'urgence de la BC russe afin d'augmenter une nouvelle fois le taux directeur qui passera sans doute au delà de 10% afin de tenter d'inciter les institutions internationales à acheter du Rouble. Compte tenu de la haute instabilité actuelle du pouvoir politique russe, je doute beaucoup que ce soit suffisant pour attirer des capitaux étrangers...
Vova, Vova pourquoi étais-tu aussi nul à l'Université pendant les cours d'économie ???
Krispoluk
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Et après on dira que les sanctions ne servent à rien!!
Concernant les Mistrals, vova ne les a pas encore, Valls s'y oppose.
Concernant les Mistrals, vova ne les a pas encore, Valls s'y oppose.
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Et après on dira que les sanctions ne servent à rien!!
Concernant les Mistrals, vova ne les a pas encore, Valls s'y oppose.
Comme je l'ai écrit auparavant Matt, l'arme économique est très efficace même si elle ne produit pas immédiatement ses effets. Les effets se produisent à long terme, ils sont dévastateurs et vont en s'aggravant.
Le Poutine est dans une impasse. S'il lance une nouvelle offensive militaire en Ukraine (les renforts russes qui sont envoyés dans le Donbass sont inquiétants...) les sanctions vont encore être accrues de manière drastique et c'est l'effondrement financier et économique de la Russie.
S'il fait machine arrière au Donbass pour lever les sanctions, il se met à dos toute la frange nationaliste russe qu'il a chauffé à blanc...
Je ne vois pas comment il peut s'en sortir, c'est un rat pris dans un piège...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Autre bonne nouvelle financière, la Grivna se tient très bien comparé au Rouble. Alors que le Rouble atteint des plus bas historiques face à l'€ et au $ la Grivna a repris du poil de la bête depuis son creux historiques à 18 UAH pour 1 € en Août. On cote aujourd'hui 16,09 UAH pour 1 € soit un regain de valeur de +11% sur les plus bas du mois d'Août...
Bientôt les Russes vont passer en Ukraine pour transformer leur monnaie de singe sud-américaine en bons Grivnas "garantis" par l'Europe
Bientôt les Russes vont passer en Ukraine pour transformer leur monnaie de singe sud-américaine en bons Grivnas "garantis" par l'Europe
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Bonsoir
Analyse incomplète concernant € versus grivna
En réalité c est la chute de l euro qui valorise grivna qui continue de chuter doucement par rapport au usd
C est important car le gaz le pétrole se règle en usd et pas en € seul le tabac et les chaussettes a jitomir seront impactés
ce soir
eu/ua 16.05
usd/ua 12.96
eu/usd 1.2452
le 8 aout
eu/ua 15.69
usd/ua 11.7
eu/usd 1.3411
pour la chute du rouble une bonne opportunite pour les ukrainiens d aller visiter la crimee
Analyse incomplète concernant € versus grivna
En réalité c est la chute de l euro qui valorise grivna qui continue de chuter doucement par rapport au usd
C est important car le gaz le pétrole se règle en usd et pas en € seul le tabac et les chaussettes a jitomir seront impactés
ce soir
eu/ua 16.05
usd/ua 12.96
eu/usd 1.2452
le 8 aout
eu/ua 15.69
usd/ua 11.7
eu/usd 1.3411
pour la chute du rouble une bonne opportunite pour les ukrainiens d aller visiter la crimee
richard- Messages : 2304
Date d'inscription : 01/01/2010
Age : 70
Re: Et en Russie !
Bonsoir Richard,
Pas tout à fait exact, analyse incomplète...
J'ai écris et je maintiens que contrairement au Rouble qui n'arrête plus de chuter depuis l'accentuation de la crise au Donbass, face à l'€ mais aussi face au $, la Grivna se tient mieux car elle a remonté depuis le mois d'Août face à l'€ mais aussi face au $ .
Donc indépendamment du cours €/$ et je prouve mes dires :
le 28 Août : 1$ = 13,89 UAH
le 7 Novembre : 1$ = 12,95 UAH
Ci dessous, graphique $ / RUB
et graphique $ / UAH
Les graphiques sont suffisamment éloquents et confirment mon analyse !
Mais je suis content de constater que tu t'intéresses énormément à l'économie et aux finances de l'Ukraine Richard
Pas tout à fait exact, analyse incomplète...
J'ai écris et je maintiens que contrairement au Rouble qui n'arrête plus de chuter depuis l'accentuation de la crise au Donbass, face à l'€ mais aussi face au $, la Grivna se tient mieux car elle a remonté depuis le mois d'Août face à l'€ mais aussi face au $ .
Donc indépendamment du cours €/$ et je prouve mes dires :
le 28 Août : 1$ = 13,89 UAH
le 7 Novembre : 1$ = 12,95 UAH
Ci dessous, graphique $ / RUB
et graphique $ / UAH
Les graphiques sont suffisamment éloquents et confirment mon analyse !
Mais je suis content de constater que tu t'intéresses énormément à l'économie et aux finances de l'Ukraine Richard
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Effectivement, la hryvnia s'est consolidé ces derniers temps, surtout suite à l'accord concernant le gaz alors que le rouble dégringole encore et toujours.
Beaucoup d'indicateur économique en Russie sont dans le rouge, alors que la monnaie ukrainienne avait plongé bien avant le rouble, cette première ne peut que remonter alors que la seconde entame une longue descente dans les abîmes du fait des sanctions...
Beaucoup d'indicateur économique en Russie sont dans le rouge, alors que la monnaie ukrainienne avait plongé bien avant le rouble, cette première ne peut que remonter alors que la seconde entame une longue descente dans les abîmes du fait des sanctions...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Tarkan : "la monnaie ukrainienne ne peut que remonter..." Non, rien n'est acquis !
La stabilisation de l'UAH tient selon moi à plusieurs facteurs
- Le pouvoir politique ukrainien est stabilisé, confirmé et légitimé (en attendant les nécessaires réformes...)
- Le contentieux du gaz avec la Russie est en passe de se régler grâce au prêt de l'UE accordé à l'Ukraine dans ce but.
- Le rapprochement avec l'UE consacre ipso-facto le statut nouveau de l'Ukraine "pays soutenu par l'UE et en voie d'accéder un jour à l'intégration EU". Cela suffit à rassurer les marchés financiers qui intègrent le fait que l'Ukraine n'est plus un pays "isolé et livré à lui-même" au contraire de la Russie qui malgré ses énormes réserves énergétiques n'inspire plus aucune confiance dans les milieux de la finance internationale compte tenu de la dérive autocratique et aventureuse qui effraie et déstabilise "l'establishment"...
La stabilisation de l'UAH tient selon moi à plusieurs facteurs
- Le pouvoir politique ukrainien est stabilisé, confirmé et légitimé (en attendant les nécessaires réformes...)
- Le contentieux du gaz avec la Russie est en passe de se régler grâce au prêt de l'UE accordé à l'Ukraine dans ce but.
- Le rapprochement avec l'UE consacre ipso-facto le statut nouveau de l'Ukraine "pays soutenu par l'UE et en voie d'accéder un jour à l'intégration EU". Cela suffit à rassurer les marchés financiers qui intègrent le fait que l'Ukraine n'est plus un pays "isolé et livré à lui-même" au contraire de la Russie qui malgré ses énormes réserves énergétiques n'inspire plus aucune confiance dans les milieux de la finance internationale compte tenu de la dérive autocratique et aventureuse qui effraie et déstabilise "l'establishment"...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Faits divers
Russie : les meurtres du «gang GTA» alimentent rumeurs et fantasmes
L'UE étudie un alourdissement des sanctions contre Moscou
BERLIN, 11 novembre (Reuters) - Les ministres européens des Affaires étrangères étudieront la semaine prochaine un éventuel alourdissement des sanctions prises à l'encontre de la Russie et les moyens d'aider l'Ukraine, a déclaré mardi Federica Mogherini, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
"Nous aurons une réunion ministérielle (...) lundi à Bruxelles et il y aura une discussion, non seulement sur un possible alourdissement des sanctions, mais surtout sur les moyens à mettre en oeuvre pour aider l'Ukraine pendant cette période difficile", a-t-elle déclaré à Berlin lors d'une conférence de presse avec Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a précisé pour sa part qu'il n'y avait pas de nouvelles sanctions économiques à l'étude pour le moment. "Nous nous focalisons sur l'hiver et la situation humanitaire sur place, de même que sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu véritable", a-t-elle dit.
Merkel, qui devrait s'entretenir avec le président ukrainien Petro Porochenko et le président russe Vladimir Poutine, a réitéré en revanche sa volonté de voir l'Union européenne élargir la liste des personnalités interdites de visa.
Le cessez-le-feu prévu par le protocole de Minsk, le 5 septembre, a fait l'objet de violations quasi quotidiennes et la
situation s'aggrave de nouveau dans l'est de l'Ukraine depuis la tenue des élections législatives en Ukraine, le 26 octobre, boycottées par les séparatistes pro-russes, puis des élections organisées une semaine plus tard dans les seules républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.
"J'espère que nous n'en reviendrons pas à la situation d'il y a deux ou trois mois, avec des affrontements violents et des morts quotidiens", a dit Frank-Walter Steinmeier.
Des mouvements de troupes ont été signalés ces derniers jours à la frontière entre l'Ukraine et la Russie, suggérant une
intensification des combats, a noté le ministre allemand des Affaires étrangères.
"Il faut empêcher cela", a-t-il poursuivi.
(Stephen Brown; Jean-Philippe Lefief et Henri-Pierre André pour
le service français)
Russie : les meurtres du «gang GTA» alimentent rumeurs et fantasmes
L'UE étudie un alourdissement des sanctions contre Moscou
BERLIN, 11 novembre (Reuters) - Les ministres européens des Affaires étrangères étudieront la semaine prochaine un éventuel alourdissement des sanctions prises à l'encontre de la Russie et les moyens d'aider l'Ukraine, a déclaré mardi Federica Mogherini, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
"Nous aurons une réunion ministérielle (...) lundi à Bruxelles et il y aura une discussion, non seulement sur un possible alourdissement des sanctions, mais surtout sur les moyens à mettre en oeuvre pour aider l'Ukraine pendant cette période difficile", a-t-elle déclaré à Berlin lors d'une conférence de presse avec Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a précisé pour sa part qu'il n'y avait pas de nouvelles sanctions économiques à l'étude pour le moment. "Nous nous focalisons sur l'hiver et la situation humanitaire sur place, de même que sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu véritable", a-t-elle dit.
Merkel, qui devrait s'entretenir avec le président ukrainien Petro Porochenko et le président russe Vladimir Poutine, a réitéré en revanche sa volonté de voir l'Union européenne élargir la liste des personnalités interdites de visa.
Le cessez-le-feu prévu par le protocole de Minsk, le 5 septembre, a fait l'objet de violations quasi quotidiennes et la
situation s'aggrave de nouveau dans l'est de l'Ukraine depuis la tenue des élections législatives en Ukraine, le 26 octobre, boycottées par les séparatistes pro-russes, puis des élections organisées une semaine plus tard dans les seules républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.
"J'espère que nous n'en reviendrons pas à la situation d'il y a deux ou trois mois, avec des affrontements violents et des morts quotidiens", a dit Frank-Walter Steinmeier.
Des mouvements de troupes ont été signalés ces derniers jours à la frontière entre l'Ukraine et la Russie, suggérant une
intensification des combats, a noté le ministre allemand des Affaires étrangères.
"Il faut empêcher cela", a-t-il poursuivi.
(Stephen Brown; Jean-Philippe Lefief et Henri-Pierre André pour
le service français)
Re: Et en Russie !
Krispoluk a écrit:Tarkan : "la monnaie ukrainienne ne peut que remonter..." Non, rien n'est acquis !
La stabilisation de l'UAH tient selon moi à plusieurs facteurs
- Le pouvoir politique ukrainien est stabilisé, confirmé et légitimé (en attendant les nécessaires réformes...)
- Le contentieux du gaz avec la Russie est en passe de se régler grâce au prêt de l'UE accordé à l'Ukraine dans ce but.
- Le rapprochement avec l'UE consacre ipso-facto le statut nouveau de l'Ukraine "pays soutenu par l'UE et en voie d'accéder un jour à l'intégration EU". Cela suffit à rassurer les marchés financiers qui intègrent le fait que l'Ukraine n'est plus un pays "isolé et livré à lui-même" au contraire de la Russie qui malgré ses énormes réserves énergétiques n'inspire plus aucune confiance dans les milieux de la finance internationale compte tenu de la dérive autocratique et aventureuse qui effraie et déstabilise "l'establishment"...
Correctif du taux directeur de la banque centrale, il faut 19,6 hrn pour 1 euro ce matin . . .
Mais:
La Russie assiste, impuissante, à la chute sans fin du rouble
La monnaie russe s'enfonce chaque jour à de nouveaux records de faiblesse et les autorités, impuissantes, semblent se résoudre à voir la population payer un prix chaque jour plus élevé à la crise ukrainienne - Alexander Utkin /AFP
Rien n'arrête la chute du rouble: la monnaie russe s'enfonce chaque jour à de nouveaux records de faiblesse et les autorités, impuissantes, semblent se résoudre à voir la population payer un prix chaque jour plus élevé à la crise ukrainienne.
Le déclin de la devise a tourné à la déroute jeudi, l'euro comme le dollar se renchérissant d'environ deux roubles en une seule journée et montant respectivement à 58,11 roubles et 46,77 roubles, du jamais vu.
Au total, le rouble a perdu près du quart de sa valeur depuis le début de l'année alors que montaient en puissance les sanctions imposées par les pays occidentaux contre Moscou pour l'annexion de la Crimée et son soutien aux séparatistes de l'Est de l'Ukraine.
Le mouvement a redoublé d'intensité depuis un mois, alimenté par la chute des cours du pétrole qui fournit avec le gaz la majorité des rentrées budgétaires.
Les Russes, qui ont déjà traversé de difficiles crises financières en 1998 et 2008-2009, assistent à la valse des taux de changes sur les tableaux électroniques et dans les journaux télévisés.
Voir l'euro dépasser 50 roubles au printemps avait constitué un choc. Ces trois dernières semaines, ils ont vu défiler les seuils, de 53 à 58 roubles pour un euro, et face au dollar de 42 à 46 roubles.
Que faire face au phénomène, qui, combiné à l'embargo sur les produits alimentaires occidentaux, a poussé l'inflation à plus de 8%? "Apprendre à vivre avec", a résumé cette semaine Andreï Klepatch, économiste à la banque publique d'investissement VEB.
"Il faut apprendre à en profiter pour remplacer les importations (par des produits locaux devenus plus compétitifs, ndlr). Bien sûr, c'est le consommateur qui en paiera le prix", a ajouté cet ancien haut responsable du ministère de l'Economie.
Les autorités monétaires semblent baisser les bras. Mercredi, la Banque de Russie a annoncé qu'elle réduisait à 350 millions de dollars par jour ses interventions destinées à maintenir le rouble dans une fourchette préétablie, contre parfois plusieurs milliards jusque là.
L'institution a beau avoir assuré qu'elle continuerait d'intervenir en cas d'incendie financier, l'une de ses responsables, Ksenia Ioudaeva, a reconnu qu'une stabilisation éventuelle du rouble dépendrait avant tout de l'actualité.
Si pour le journal Kommersant, la banque centrale "a reconnu sa défaite", les économistes de la Haute Ecole d'Economie de Moscou ont jugé cette décision "logique" vu les sommes nécessaires aux interventions (27 milliards de dollars en octobre).
Le niveau de vie est touché -
"La banque centrale comprend qu'elle ne peut pas jouer contre des facteurs négatifs externes", comme les sanctions et la baisse des cours du pétrole, confirme Natalia Orlova, économiste chez Alfa Bank.
"Elle a dépensé beaucoup d'argent en octobre et ne veut pas rester sans réserves", poursuit-elle, interrogée par l'AFP.
Pour le journal économique Vedomosti, dilapider les réserves pour tenter, en vain, de soutenir le rouble n'a "aucun intérêt", mais "la population doit se résoudre à une baisse de son niveau de vie".
Pour autant, les Russes continuent d'accorder un soutien sans faille à Vladimir Poutine, qui recueille selon le centre Levada 88% d'opinion favorable.
Le président russe, qui effectue la semaine prochaine une tournée en Asie où il assistera notamment au sommet des grandes puissances du G20, peut se prévaloir de cette cote de popularité record tandis que l'économie russe se trouve au bord de la récession.
En revanche, les ménages ont déjà commencé à réduire leurs achats les plus coûteux, entraînant un plongeon du marché automobile ou une crise du secteur touristique.
Selon Irina Tiourina, porte-parole de la fédération russe des voyagistes, les réservations pour les séjours à l'étranger s'annoncent en baisse de 30% à 50% pendant les fêtes par rapport à l'an dernier.
La raison est simple: avec la chute du rouble, les voyages sont 30% plus chers, explique-t-elle à l'AFP.
L'opposant Alexeï Navalny a averti cette semaine de "mauvaises surprises" pendant les fêtes, calculant la différence de prix sur un an de produits importés populaires parmi la classe moyenne: jouets Lego, ordinateur Apple, jeans Levi's...
"Le niveau de vie est touché", résume l'économiste Natalia Orlova. "Cette année la population y consent et préfère prendre dans les dépôts pour consommer, mais l'année prochaine, les gens seront obligés de diminuer leurs dépenses".
Et donc du coup, s'interroger sur les raisons réelles de la situation . . .
Re: Et en Russie !
La Tribune de Genève le 12-11-2014
Le système médical s'effondre à Moscou
Des milliers de médecins russes licenciés, des dizaines d'hôpitaux fermés à Moscou: une réforme controversée a mis dans la rue les médecins russes qui craignent l'effondrement du secteur menacé par de sévères coupes budgétaires.
Par dessus leurs manteaux d'hiver, les médecins ont revêtu leurs blouses blanches. Ils étaient près de 6000, médecins et infirmiers moscovites, à braver le froid un dimanche de novembre pour protester contre les réformes entreprises par la mairie de Moscou.
En cause: les licenciements annoncés de plus de 7000 médecins et la fermeture de 28 hôpitaux et cliniques d'ici quelques mois, selon des documents divulgués par la presse russe.
"Nous avons besoin d'une réforme, mais pas menée d'une façon aussi catastrophique", s'insurge Piotr, un docteur de 29 ans qui préfère rester anonyme par peur d'être licencié lui aussi. "A l'origine, cette réforme a été voulue par (le président russe Vladimir) Poutine pour calmer les médecins et la classe moyenne qui avait manifesté contre sa réélection. Eh bien, c'est raté !", juge-t-il.
La réforme du secteur médical, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015, fait partie des premiers décrets signés par Vladimir Poutine après avoir été réélu en mai 2012, malgré une campagne électorale émaillée par les manifestations de l'opposition.
Parmi ses directives phares, l'une prévoit de doubler les salaires du personnel médical, dont le niveau moyen national est très faible comparés à leurs homologues européens: 45'000 roubles pour un docteur (800 euros) et 26'000 roubles pour un aide-soignant (460 euros).
Pour autant, le Fonds d'assurance obligatoire (OMS), chargé selon la réforme de financer les hôpitaux et leurs employés, devrait voir son budget se contracter de 15% d'ici à 2015. A Moscou cette baisse atteint les 18%, selon le quotidien financier RBK. Il explique que la réforme vise à rendre les hôpitaux et cliniques autonomes: chaque établissement ne dépenserait que ce qu'il gagne. L'état pour sa part prendrait en charge les achats de matériel médical au-dessus de 100'000 roubles (5600 euros). "L'objectif de la réforme, c'est de rentabiliser au maximum le travail du personnel médical", souligne le journal.
Pour Maria S., pédiatre dans un des plus grands hôpitaux de Moscou, cela se traduit par une "très forte pression sur les médecins. Le chef de ma clinique nous a demandé à chacun de ne plus traiter 20 patients par jour, mais 50. Même si je travaille comme une forcenée, cet objectif est surréaliste", s'inquiète celle qui n'est pas allée manifester "à cause des menaces de sa direction" mais qui souligne les "graves conséquences sur la qualité des soins".
Une inquiétude partagée par le président du Comité de la Santé à la Douma, Sergueï Kalachnikov : "L'accès aux soins a baissé brusquement ces dernières années à Moscou", a-t-il dénoncé, cité par l'agence de presse russe TASS.
Les médecins moscovites ont annoncé qu'ils manifesteront à nouveau le 29 novembre.
Le système médical s'effondre à Moscou
Des milliers de médecins russes licenciés, des dizaines d'hôpitaux fermés à Moscou: une réforme controversée a mis dans la rue les médecins russes qui craignent l'effondrement du secteur menacé par de sévères coupes budgétaires.
Par dessus leurs manteaux d'hiver, les médecins ont revêtu leurs blouses blanches. Ils étaient près de 6000, médecins et infirmiers moscovites, à braver le froid un dimanche de novembre pour protester contre les réformes entreprises par la mairie de Moscou.
En cause: les licenciements annoncés de plus de 7000 médecins et la fermeture de 28 hôpitaux et cliniques d'ici quelques mois, selon des documents divulgués par la presse russe.
"Nous avons besoin d'une réforme, mais pas menée d'une façon aussi catastrophique", s'insurge Piotr, un docteur de 29 ans qui préfère rester anonyme par peur d'être licencié lui aussi. "A l'origine, cette réforme a été voulue par (le président russe Vladimir) Poutine pour calmer les médecins et la classe moyenne qui avait manifesté contre sa réélection. Eh bien, c'est raté !", juge-t-il.
La réforme du secteur médical, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015, fait partie des premiers décrets signés par Vladimir Poutine après avoir été réélu en mai 2012, malgré une campagne électorale émaillée par les manifestations de l'opposition.
Parmi ses directives phares, l'une prévoit de doubler les salaires du personnel médical, dont le niveau moyen national est très faible comparés à leurs homologues européens: 45'000 roubles pour un docteur (800 euros) et 26'000 roubles pour un aide-soignant (460 euros).
Pour autant, le Fonds d'assurance obligatoire (OMS), chargé selon la réforme de financer les hôpitaux et leurs employés, devrait voir son budget se contracter de 15% d'ici à 2015. A Moscou cette baisse atteint les 18%, selon le quotidien financier RBK. Il explique que la réforme vise à rendre les hôpitaux et cliniques autonomes: chaque établissement ne dépenserait que ce qu'il gagne. L'état pour sa part prendrait en charge les achats de matériel médical au-dessus de 100'000 roubles (5600 euros). "L'objectif de la réforme, c'est de rentabiliser au maximum le travail du personnel médical", souligne le journal.
Pour Maria S., pédiatre dans un des plus grands hôpitaux de Moscou, cela se traduit par une "très forte pression sur les médecins. Le chef de ma clinique nous a demandé à chacun de ne plus traiter 20 patients par jour, mais 50. Même si je travaille comme une forcenée, cet objectif est surréaliste", s'inquiète celle qui n'est pas allée manifester "à cause des menaces de sa direction" mais qui souligne les "graves conséquences sur la qualité des soins".
Une inquiétude partagée par le président du Comité de la Santé à la Douma, Sergueï Kalachnikov : "L'accès aux soins a baissé brusquement ces dernières années à Moscou", a-t-il dénoncé, cité par l'agence de presse russe TASS.
Les médecins moscovites ont annoncé qu'ils manifesteront à nouveau le 29 novembre.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Lundi, sur Pervyi kanal, il y avait un "débat" (pour autant que l'on puisse qualifier la chose de débat) à ce sujet et les échanges étaient plus que vifs.
Vrai que la solution pour avoir plus de fonds est assez simple: faire supprimer les sanctions . . .
Vrai que la solution pour avoir plus de fonds est assez simple: faire supprimer les sanctions . . .
Re: Et en Russie !
Encore plus simple, que la clique à Poutler redonne au peuple les dizaines ou centaines de milliards qu'ils ont volaient au peuple.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
benoit77 a écrit:Encore plus simple, que la clique à Poutler redonne au peuple les dizaines ou centaines de milliards qu'ils ont volaient au peuple.
C'est beau les rêves.
Livraison des Mistral : la Russie donne deux semaines à la France
La France a jusqu'à fin novembre pour livrer un premier navire de guerre Mistral à la Russie si elle ne veut pas s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation, a déclaré vendredi une source russe "haut placée" citée par l'agence Ria Novosti. Mercredi, Jean-Yves Le Drian avait affirmé qu'"aucune date de livraison" ne pouvait être fixée à ce stade en raison de la situation en Ukraine.
La livraison des Mistral : c'est le casse-tête russe de François Hollande depuis la crise en Ukraine. Selon l'agence de presse Ria Novosti, une source russe "haut placée" aurait déclaré ce vendredi que la France avait jusqu'à fin novembre pour livrer le premier navire de guerre à la Russie si elle ne veut pas s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation. "Nous nous préparons à différents scénarios. Nous attendrons jusqu'à la fin du mois (la livraison du 1er Mistral, ndlr), et ensuite nous présenterons nos sérieuses réclamations" financières, a déclaré cette source.
Les Mistral, des bâtiments de projection et de commandement vendus par la France à la Russie en juin 2011 pour 1,2 milliard d'euros, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision du président François Hollande de lier leur livraison au règlement politique de de la crise ukrainienne. Fin octobre, Moscou avait affirmé avoir été invité à recevoir le 14 novembre le premier de ces navires de guerre, le "Vladivostok". L'annonce avait été immédiatement démentie par le constructeur et le gouvernement français sur fond de critiques des pays de l'Otan. Le ministre français de la Défense a affirmé mercredi qu'"aucune date de livraison" d'un navire Mistral à la Russie "ne peut être fixé à ce stade".
La question épineuse des Mistral devrait sans doute être au programme de la rencontre entre les présidents français François Hollande et russe Vladimir Poutine lors du sommet du G20 de Brisbane samedi et dimanche. Si elle se décide à livrer ces bâtiments, véritables "couteaux suisses" de la marine en raison de leur polyvalence (ils peuvent emporter 16 hélicoptères, quatre chalands de débarquement, 13 chars, un état-major, 450 fantassins et un hôpital), la France est assurée de semer l'émoi en Pologne et dans les pays Baltes, qui s'estiment en première ligne face à la Russie et redoutent de faire à leur tour les frais de son imprévisibilité. A l'inverse, une annulation risque de placer la France dans la difficile position du partenaire qui n'honore pas ses contrats. Et une telle décision coûterait chère en pénalités à la France alors que ses finances sont dans le rouge.
Comme d'habitude, ils ne citent pas leur sources.La question épineuse des Mistral devrait sans doute être au programme de la rencontre entre les présidents français François Hollande et russe Vladimir Poutine lors du sommet du G20 de Brisbane samedi et dimanche. Si elle se décide à livrer ces bâtiments, véritables "couteaux suisses" de la marine en raison de leur polyvalence (ils peuvent emporter 16 hélicoptères, quatre chalands de débarquement, 13 chars, un état-major, 450 fantassins et un hôpital), la France est assurée de semer l'émoi en Pologne et dans les pays Baltes, qui s'estiment en première ligne face à la Russie et redoutent de faire à leur tour les frais de son imprévisibilité. A l'inverse, une annulation risque de placer la France dans la difficile position du partenaire qui n'honore pas ses contrats. Et une telle décision coûterait chère en pénalités à la France alors que ses finances sont dans le rouge.
Très professionnel . . .
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