Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Pendant que nos médias en font des tonnes sur le "suicide" du photographe David Hamilton, un autre "suicidé" est passé sous silence dans l’hexagone.
Il faut lire les quotidiens anglais pour le savoir : l'un des experts en contamination radioactive qui a travaillé sur le cas de Litvinenko, s'est suicidé non pas avec 1 couteau mais avec 2.
C'est le problème des experts, toujours trop de prudence! 2 couteaux valent mieux qu'un !! on sait jamais , le premier peut tomber en panne
http://www.thetimes.co.uk/edition/news/litvinenko-expert-took-his-own-life-0v29n0hqg
Il faut lire les quotidiens anglais pour le savoir : l'un des experts en contamination radioactive qui a travaillé sur le cas de Litvinenko, s'est suicidé non pas avec 1 couteau mais avec 2.
C'est le problème des experts, toujours trop de prudence! 2 couteaux valent mieux qu'un !! on sait jamais , le premier peut tomber en panne
http://www.thetimes.co.uk/edition/news/litvinenko-expert-took-his-own-life-0v29n0hqg
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Pourtant "un tient vaut mieux que deux tu l'auras" . . . bon ok, je sors.
Encore un coup monté bien sûr.
Encore un coup monté bien sûr.
Re: Et en Russie !
AFP, publié le lundi 28 novembre 2016 à 12h03
Russie: une proche de Poutine fait scandale après voir patiné en tenue de déportée juive
L'épouse du porte-parole du Kremlin, la patineuse artistique Tatiana Navka, était la cible lundi de vives critiques après avoir dansé en uniforme de prisonniers des camps de concentration nazis, pour une émission de téléréalité russe.
Vêtue d'une tenue à rayures noires et blanches et de l'étoile jaune, la championne olympique de 2006 a exécuté une chorégraphie avec l'acteur russe Andrei Burkovsky lors d'une émission diffusée en prime-time samedi.
Il s'agissait, selon la patineuse très populaire en Russie, de rendre hommage au film "La vie est belle", de Roberto Benigni, une comédie tragique sur l'Holocauste récompensée par un Oscar en 1997.
"Nos enfants devraient connaître et se rappeler cette terrible période", a-t-elle justifié sur son compte Instagram.
Le numéro, qui a rencontré un vif succès dans l'émission, a suscité une vague de commentaires sur les réseaux sociaux et dans des médias internationaux.
"Avez-vous perdu la tête? Sourire en uniforme carcéral et avec une étoile jaune! Et le public qui applaudit à tout rompre... Aucun goût, aucun tact, aucune sympathie", a écrit ainsi le téléspectateur Mihael Ratinsky sur le site de la chaîne émettrice du programme Channel One.
Le journal Britannique "Daily Mail" soulignait que "les sourires radieux" avaient "peu de rapport avec "le thème sinistre" tandis que People Magazine aux Etats-Unis jugeait cette représentation "inquiétante".
Interrogée par un tabloïd russe, la responsable du Russian Holocaust Center de Moscou, Alla Gerber, a estimé que "de façon générale, il ne devrait pas y avoir de moquerie ou de sourire en coin" sur les questions de la déportation des juifs.
Russie: une proche de Poutine fait scandale après voir patiné en tenue de déportée juive
L'épouse du porte-parole du Kremlin, la patineuse artistique Tatiana Navka, était la cible lundi de vives critiques après avoir dansé en uniforme de prisonniers des camps de concentration nazis, pour une émission de téléréalité russe.
Vêtue d'une tenue à rayures noires et blanches et de l'étoile jaune, la championne olympique de 2006 a exécuté une chorégraphie avec l'acteur russe Andrei Burkovsky lors d'une émission diffusée en prime-time samedi.
Il s'agissait, selon la patineuse très populaire en Russie, de rendre hommage au film "La vie est belle", de Roberto Benigni, une comédie tragique sur l'Holocauste récompensée par un Oscar en 1997.
"Nos enfants devraient connaître et se rappeler cette terrible période", a-t-elle justifié sur son compte Instagram.
Le numéro, qui a rencontré un vif succès dans l'émission, a suscité une vague de commentaires sur les réseaux sociaux et dans des médias internationaux.
"Avez-vous perdu la tête? Sourire en uniforme carcéral et avec une étoile jaune! Et le public qui applaudit à tout rompre... Aucun goût, aucun tact, aucune sympathie", a écrit ainsi le téléspectateur Mihael Ratinsky sur le site de la chaîne émettrice du programme Channel One.
Le journal Britannique "Daily Mail" soulignait que "les sourires radieux" avaient "peu de rapport avec "le thème sinistre" tandis que People Magazine aux Etats-Unis jugeait cette représentation "inquiétante".
Interrogée par un tabloïd russe, la responsable du Russian Holocaust Center de Moscou, Alla Gerber, a estimé que "de façon générale, il ne devrait pas y avoir de moquerie ou de sourire en coin" sur les questions de la déportation des juifs.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
AFP, publié le lundi 28 novembre 2016 à 17h52
Russie: une ONG a recueilli une dizaine de témoignages sur la pratique de tortures dans un camp de Carélie au nord-ouest du pays
Une ONG russe a présenté lundi à Moscou le témoignage d'une dizaine de personnes sur la pratique de tortures dans un camp de Carélie (nord-ouest de la Russie), dénoncées par l'opposant Ildar Dadine qui y est détenu.
"Plusieurs ex-détenus et proches de victimes confirment les informations de Dadine sur les tortures, humiliations et passages à tabac réguliers" dans ce camp, a déclaré le chef de l'ONG "Pour les droits de l'Homme" Lev Ponomarev au cours d'une conférence de presse.
Ildar Dadine, 34 ans, qui purge une peine de deux ans et demi de camp pour "manifestations non-autorisées", a affirmé avoir été torturé par ses gardiens.
Lundi, l'administration pénitentiaire russe (FSIN) a affirmé qu'"après vérification, les faits dénoncés par Dadine sur l'usage illégal de pressions physiques contre les détenus, n'ont pas été confirmés".
"C'est un simulateur de talent doté d'une imagination extraordinaire", a déclaré le directeur adjoint du FSIN, Valéri Maksimenko, cité par les agences russes.
L'ex-dissident soviétique et défenseur des droits des prisonniers Valéri Borchtchev, qui a rendu visite à Ildar Dadine le 12 septembre dans ce camp, avait indiqué avoir constaté sur ses poignets des traces profondes laissées par des menottes.
"Ce qu'a raconté Dadine est mot pour mot ce qu'a subi mon fils Zelimkhan", a raconté Larissa Guéliskhanova au cours de la conférence de presse.
"La torture la plus courante est l'écartèlement, quand les gardiens écartent les jambes du détenu. Mon fils a eu les articulations rompues", a-t-elle souligné.
Selon l'avocate Anna Koutouzova, qui s'est rendue sur place il y a dix jours pour rencontrer Zelimkhan Guéliskhanov, "tortures, coups de marteau et écartèlement sont pratiqués dans ce camp".
Une autre témoin, Janetta Gabzaeva, a affirmé que son fils Khasboulat, avait été "suspendu par les jambes puis battu avec un marteau jusqu'à perdre conscience".
Interrogés lundi par Skype pendant la conférence de presse, quatre anciens détenus ont eux aussi affirmé que passages à tabac, écartèlements, menaces de viol et exposition au froid sans vêtement par moins 15° étaient pratique courante dans ce camp.
Jeudi dernier, le Parlement européen a réclamé la "libération immédiate" de l'opposant et demandé aux autorités russes de conduire "une enquête exhaustive et transparente sur les allégations formulées par Ildar Dadine de tortures et de mauvais traitements, avec la participation d'experts indépendants en matière de droits de l'homme".
Russie: une ONG a recueilli une dizaine de témoignages sur la pratique de tortures dans un camp de Carélie au nord-ouest du pays
Une ONG russe a présenté lundi à Moscou le témoignage d'une dizaine de personnes sur la pratique de tortures dans un camp de Carélie (nord-ouest de la Russie), dénoncées par l'opposant Ildar Dadine qui y est détenu.
"Plusieurs ex-détenus et proches de victimes confirment les informations de Dadine sur les tortures, humiliations et passages à tabac réguliers" dans ce camp, a déclaré le chef de l'ONG "Pour les droits de l'Homme" Lev Ponomarev au cours d'une conférence de presse.
Ildar Dadine, 34 ans, qui purge une peine de deux ans et demi de camp pour "manifestations non-autorisées", a affirmé avoir été torturé par ses gardiens.
Lundi, l'administration pénitentiaire russe (FSIN) a affirmé qu'"après vérification, les faits dénoncés par Dadine sur l'usage illégal de pressions physiques contre les détenus, n'ont pas été confirmés".
"C'est un simulateur de talent doté d'une imagination extraordinaire", a déclaré le directeur adjoint du FSIN, Valéri Maksimenko, cité par les agences russes.
L'ex-dissident soviétique et défenseur des droits des prisonniers Valéri Borchtchev, qui a rendu visite à Ildar Dadine le 12 septembre dans ce camp, avait indiqué avoir constaté sur ses poignets des traces profondes laissées par des menottes.
"Ce qu'a raconté Dadine est mot pour mot ce qu'a subi mon fils Zelimkhan", a raconté Larissa Guéliskhanova au cours de la conférence de presse.
"La torture la plus courante est l'écartèlement, quand les gardiens écartent les jambes du détenu. Mon fils a eu les articulations rompues", a-t-elle souligné.
Selon l'avocate Anna Koutouzova, qui s'est rendue sur place il y a dix jours pour rencontrer Zelimkhan Guéliskhanov, "tortures, coups de marteau et écartèlement sont pratiqués dans ce camp".
Une autre témoin, Janetta Gabzaeva, a affirmé que son fils Khasboulat, avait été "suspendu par les jambes puis battu avec un marteau jusqu'à perdre conscience".
Interrogés lundi par Skype pendant la conférence de presse, quatre anciens détenus ont eux aussi affirmé que passages à tabac, écartèlements, menaces de viol et exposition au froid sans vêtement par moins 15° étaient pratique courante dans ce camp.
Jeudi dernier, le Parlement européen a réclamé la "libération immédiate" de l'opposant et demandé aux autorités russes de conduire "une enquête exhaustive et transparente sur les allégations formulées par Ildar Dadine de tortures et de mauvais traitements, avec la participation d'experts indépendants en matière de droits de l'homme".
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Caduce62 a écrit:AFP, publié le lundi 28 novembre 2016 à 17h52
Russie: une ONG a recueilli une dizaine de témoignages sur la pratique de tortures dans un camp de Carélie au nord-ouest du pays
Une ONG russe a présenté lundi à Moscou le témoignage d'une dizaine de personnes sur la pratique de tortures dans un camp de Carélie (nord-ouest de la Russie), dénoncées par l'opposant Ildar Dadine qui y est détenu.
"Plusieurs ex-détenus et proches de victimes confirment les informations de Dadine sur les tortures, humiliations et passages à tabac réguliers" dans ce camp, a déclaré le chef de l'ONG "Pour les droits de l'Homme" Lev Ponomarev au cours d'une conférence de presse.
Ildar Dadine, 34 ans, qui purge une peine de deux ans et demi de camp pour "manifestations non-autorisées", a affirmé avoir été torturé par ses gardiens.
Lundi, l'administration pénitentiaire russe (FSIN) a affirmé qu'"après vérification, les faits dénoncés par Dadine sur l'usage illégal de pressions physiques contre les détenus, n'ont pas été confirmés".
"C'est un simulateur de talent doté d'une imagination extraordinaire", a déclaré le directeur adjoint du FSIN, Valéri Maksimenko, cité par les agences russes.
L'ex-dissident soviétique et défenseur des droits des prisonniers Valéri Borchtchev, qui a rendu visite à Ildar Dadine le 12 septembre dans ce camp, avait indiqué avoir constaté sur ses poignets des traces profondes laissées par des menottes.
"Ce qu'a raconté Dadine est mot pour mot ce qu'a subi mon fils Zelimkhan", a raconté Larissa Guéliskhanova au cours de la conférence de presse.
"La torture la plus courante est l'écartèlement, quand les gardiens écartent les jambes du détenu. Mon fils a eu les articulations rompues", a-t-elle souligné.
Selon l'avocate Anna Koutouzova, qui s'est rendue sur place il y a dix jours pour rencontrer Zelimkhan Guéliskhanov, "tortures, coups de marteau et écartèlement sont pratiqués dans ce camp".
Une autre témoin, Janetta Gabzaeva, a affirmé que son fils Khasboulat, avait été "suspendu par les jambes puis battu avec un marteau jusqu'à perdre conscience".
Interrogés lundi par Skype pendant la conférence de presse, quatre anciens détenus ont eux aussi affirmé que passages à tabac, écartèlements, menaces de viol et exposition au froid sans vêtement par moins 15° étaient pratique courante dans ce camp.
Jeudi dernier, le Parlement européen a réclamé la "libération immédiate" de l'opposant et demandé aux autorités russes de conduire "une enquête exhaustive et transparente sur les allégations formulées par Ildar Dadine de tortures et de mauvais traitements, avec la participation d'experts indépendants en matière de droits de l'homme".
Cela donnera probablement lieu à un - ou plusieurs - recours devant la Cour européenne des droits de l'homme.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Pas de bol:
BREAKING: Russian space ship collapsed (UPDATED)
(Vaisseau spatial russe écrasé [MISE À JOUR])
The Progress space ship mission ended up unsuccessfully, media report
The Russian space truck "Progress" has reportedly failed to reach the projected orbit and collapsed after having lost radio connection with the Earth, the UNIAN agency reports.
The space vessel seemingly won't arrive at the International Space Station, the Russian TASS agency reports referring to its sources.
"Taking into account that the launch rocket's third stage has worked out insufficient timing, the vehicle is likely to have crashed somewhere near China or the Pacific," the source told agency.
The truck might have unfastened off the carrier rocket, but then it started getting down and eventually burned down in the atmosphere, the agency notes.
Read also NASA successfully launches Antares rocket with Ukrainian-made core stage
The "Progress" space truck had been launched with the "Sojuz-U" rocket from the Baikonur Cosmodrome in Kazakhstan. It was meant to deliver 2,5 tonnes of cargo for the International Space Station, including fuel, water and air, science equipment and gear, food, clothes, drugs and personal cleansing for the station's crew.
Meanwhile, Russian force authorities confirmed the crash to media.
The debris of the collapsed vehicle are reported to have impacted the Earth in the remote Russian autonomous republic of Tuva north-west of the Mongolian border.
Russian Progress cargo ship Russian cargo space ship falls to Earth after contact was lost. Video
(Le navire spatial russe Progress est tombé sur Terre après que le contact a été perdu. Vidéo)
The Russian space agency Roscosmos reported it had lost contact with its Progress MS-04 cargo ship launched on Soyuz-U carrier earlier today, December 1, to the International Space Station orbiting Earth.
As UNIAN reported earlier, on November 20, the astronauts of the 50th expedition successfully arrived at the ISS.
Video of falling supposedly Progress cargo ship’s fragments. Fragments fell in Tuva (Russian Federation)
BREAKING: Russian space ship collapsed (UPDATED)
(Vaisseau spatial russe écrasé [MISE À JOUR])
The Progress space ship mission ended up unsuccessfully, media report
The Russian space truck "Progress" has reportedly failed to reach the projected orbit and collapsed after having lost radio connection with the Earth, the UNIAN agency reports.
The space vessel seemingly won't arrive at the International Space Station, the Russian TASS agency reports referring to its sources.
"Taking into account that the launch rocket's third stage has worked out insufficient timing, the vehicle is likely to have crashed somewhere near China or the Pacific," the source told agency.
The truck might have unfastened off the carrier rocket, but then it started getting down and eventually burned down in the atmosphere, the agency notes.
Read also NASA successfully launches Antares rocket with Ukrainian-made core stage
The "Progress" space truck had been launched with the "Sojuz-U" rocket from the Baikonur Cosmodrome in Kazakhstan. It was meant to deliver 2,5 tonnes of cargo for the International Space Station, including fuel, water and air, science equipment and gear, food, clothes, drugs and personal cleansing for the station's crew.
Meanwhile, Russian force authorities confirmed the crash to media.
The debris of the collapsed vehicle are reported to have impacted the Earth in the remote Russian autonomous republic of Tuva north-west of the Mongolian border.
Russian Progress cargo ship Russian cargo space ship falls to Earth after contact was lost. Video
(Le navire spatial russe Progress est tombé sur Terre après que le contact a été perdu. Vidéo)
The Russian space agency Roscosmos reported it had lost contact with its Progress MS-04 cargo ship launched on Soyuz-U carrier earlier today, December 1, to the International Space Station orbiting Earth.
On board the ship there are 2.5 tonnes of cargo, including fuel for refueling the ISS, air and water, scientific equipment and components, containers with food, clothing, medicines and personal care products for ISS crew members.”Today, after the launch of the Soyuz-U carrier, telemetry with a transport cargo ship Progress MS-04 was lost from the 383rd second. Currently, Roscosmos specialists are clarifying the situation,” reads a statement on the Roscosmos website.
As UNIAN reported earlier, on November 20, the astronauts of the 50th expedition successfully arrived at the ISS.
Video of falling supposedly Progress cargo ship’s fragments. Fragments fell in Tuva (Russian Federation)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
La Russie perd un cargo spatial chargé de ravitailler la station spatiale internationale
Par Tristan Vey Mis à jour le 02/12/2016 à 11:39 Publié le 01/12/2016 à 19:17
Le vaisseau russe Progress a raté sa mise en orbite, pour une raison encore inconnue, et s'est désintégré en retombant dans l'atmosphère. L'équipage à bord de l'ISS, dont l'astronaute français Thomas Pesquet, ne sont pas en danger.
C'est un nouveau coup dur pour l'industrie spatiale russe. L'agence Roscosmos a perdu tout espoir de récupérer le contrôle de son cargo Progress qui avait décollé sans encombre à 15h51 ce jeudi du cosmodrome de Baïkonour. Peu après six minutes de vol, les communications avec son vaisseau ravitailleur, qui devait s'amarrer samedi à la Station spatiale internationale (ISS), sont devenues erratiques.
Si le cargo semble avoir réussi à sortir son antenne de communication, ses panneaux solaires n'auraient pas réussi à se déployer. Les ingénieurs au sol étaient sans nouvelle de leur engin deux heures plus tard, laissant craindre le pire... Une explosion dans le ciel observée dans la région de Tuva (Russie) suivie par la chute de débris au sol, ne laissait plus beaucoup d'espoir, d'autant que les radars ont sol n'ont pas trouvé la trace du cargo sur l'orbite qu'il aurait dû emprunter.
Jeudi soir, l'agence spatiale russe a officialisé la perte de son cargo. Le lieu du crash a été identifié. Une commission d'état va enquêter pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Le problème semble venir du 3e et dernier étage de la fusée.
Il s'agissait du 4e Progress de nouvelle génération à s'envoler, après trois lancements réussis cette année. En 2015 déjà, la Russie avait connu un échec de ce type qu'elle avait imputé au laceur Soyouz, interrompant les tirs de sa fusée mythique pendant près de trois mois. Il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences de ce nouveau revers.
L'avenir des six astronautes à bord de l'ISS, dont le Français Thomas Pesquet, n'est pas mis en danger par cet échec. Les niveaux d'eau, d'oxygène et de carburant de la station sont suffisants pour tenir plusieurs mois encore. Un nouveau cargo, japonais, doit par ailleurs ravitailler la station le 9 décembre.
Parmi les 2,5 tonnes de fret perdu, un nouveau scaphandre spatial russe Orlan, du matériel scientifique et des pièces de maintenance pour la station. Rien d'irremplaçable a priori. Mais cet échec vient s'ajouter à trois autres ratés: celui d'un cargo Cygnus de la société Orbital Science en 2014, d'une capsule Dragon de la société SpaceX et d'un cargo Progress russe en 2015. Cela commence à faire beaucoup. Entre 1998 et 2014, seule une mission d'approvisionnement avait échoué...
Par Tristan Vey Mis à jour le 02/12/2016 à 11:39 Publié le 01/12/2016 à 19:17
Le vaisseau russe Progress a raté sa mise en orbite, pour une raison encore inconnue, et s'est désintégré en retombant dans l'atmosphère. L'équipage à bord de l'ISS, dont l'astronaute français Thomas Pesquet, ne sont pas en danger.
C'est un nouveau coup dur pour l'industrie spatiale russe. L'agence Roscosmos a perdu tout espoir de récupérer le contrôle de son cargo Progress qui avait décollé sans encombre à 15h51 ce jeudi du cosmodrome de Baïkonour. Peu après six minutes de vol, les communications avec son vaisseau ravitailleur, qui devait s'amarrer samedi à la Station spatiale internationale (ISS), sont devenues erratiques.
Si le cargo semble avoir réussi à sortir son antenne de communication, ses panneaux solaires n'auraient pas réussi à se déployer. Les ingénieurs au sol étaient sans nouvelle de leur engin deux heures plus tard, laissant craindre le pire... Une explosion dans le ciel observée dans la région de Tuva (Russie) suivie par la chute de débris au sol, ne laissait plus beaucoup d'espoir, d'autant que les radars ont sol n'ont pas trouvé la trace du cargo sur l'orbite qu'il aurait dû emprunter.
Jeudi soir, l'agence spatiale russe a officialisé la perte de son cargo. Le lieu du crash a été identifié. Une commission d'état va enquêter pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Le problème semble venir du 3e et dernier étage de la fusée.
Il s'agissait du 4e Progress de nouvelle génération à s'envoler, après trois lancements réussis cette année. En 2015 déjà, la Russie avait connu un échec de ce type qu'elle avait imputé au laceur Soyouz, interrompant les tirs de sa fusée mythique pendant près de trois mois. Il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences de ce nouveau revers.
L'avenir des six astronautes à bord de l'ISS, dont le Français Thomas Pesquet, n'est pas mis en danger par cet échec. Les niveaux d'eau, d'oxygène et de carburant de la station sont suffisants pour tenir plusieurs mois encore. Un nouveau cargo, japonais, doit par ailleurs ravitailler la station le 9 décembre.
Parmi les 2,5 tonnes de fret perdu, un nouveau scaphandre spatial russe Orlan, du matériel scientifique et des pièces de maintenance pour la station. Rien d'irremplaçable a priori. Mais cet échec vient s'ajouter à trois autres ratés: celui d'un cargo Cygnus de la société Orbital Science en 2014, d'une capsule Dragon de la société SpaceX et d'un cargo Progress russe en 2015. Cela commence à faire beaucoup. Entre 1998 et 2014, seule une mission d'approvisionnement avait échoué...
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
en une photo, tout le progres russe du petit monde de Poutine :
ça fait envie c'est sûr !!
http://news.liga.net/news/world/13929774-chabany_v_tuve_nashli_oblomki_rossiyskogo_progressa_foto.htm
ça fait envie c'est sûr !!
http://news.liga.net/news/world/13929774-chabany_v_tuve_nashli_oblomki_rossiyskogo_progressa_foto.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
AFP, publié le lundi 05 décembre 2016 à 11h27
Histoire: un film russe à succès raconte le sacrifice de soldats face aux nazis qui n'a peut-être jamais existé
C'était une des histoires les plus glorieuses de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, le sacrifice d'un groupe de soldats face aux nazis. C'est désormais un film à succès, "Les 28 de Panfilov", mais aussi une polémique puisque cet épisode n'a peut-être jamais eu lieu.
Le film, sorti dans plus d'un millier de salles, raconte l'histoire de soldats pendant l'hiver 1941 qui n'hésitent pas à se sacrifier pour empêcher les troupes nazies de marcher sur Moscou.
L'acte de bravoure de ces "28 hommes de Panfilov" --du nom du général Ivan Panfilov, commandant la division à laquelle ils appartenaient--, est depuis des décennies inscrit dans les manuels scolaires.
Or une enquête, conduite dès 1948 par les autorités soviétiques mais dont les conclusions ne sont connues que depuis peu, a révélé que les actes des soldats avaient été largement exagérés par la propagande.
Les 28 hommes de Panfilov sont un "mythe", a résumé le directeur des Archives nationales Sergueï Mironenko qui a révélé les conclusions de l'enquête, s'attirant immédiatement les foudres du ministre de la Culture Vladimir Medinski.
Les historiens "essaient de briser les fondements de notre foi en des choses qui sont gravées dans la pierre et sacrées", a dénoncé le ministre à la télévision.
- 'Une légende sacrée' -
"Même si cette histoire a été inventée du début à la fin, il s'agit d'une légende sacrée, tout simplement intouchable", a-t-il insisté ensuite auprès de l'agence de presse RIA Novosti. "Ceux qui (la critiquent) sont les pires gens au monde".
Peu après la révélation des conclusions de l'enquête, le directeur des Archives nationales avait présenté sa démission. Une décision prise de son plein gré, affirme celui qui était resté à son poste pendant plus de 20 ans.
S'il admet que le 16 novembre 1941, d'intenses combats contre les nazis ont bien eu lieu et causé la mort de plus de cent soldats soviétiques, qui se jetaient parfois sous les tanks de leurs ennemis pour les faire exploser, Sergueï Mironenko persiste et signe: l'enquête dit bien que l'histoire des 28 héros a été "inventée".
"Le problème avec le régime soviétique, c'est que les héros fabriqués de toutes pièces sont plus importants que les véritables héros", ajoute-t-il.
Plusieurs historiens sont venus à son secours, dont Andreï Issaïev, spécialiste de la Seconde guerre mondiale, qui assure également que l'histoire des 28 hommes de Panfilov n'a "aucun fondement".
- 'Légende' et 'guide moral' -
Le film, subventionné à hauteur de 30 millions de roubles (435.000 euros) par le ministère de la Culture, a également réussi à financer un cinquième de son budget grâce à une campagne de récolte de fonds sur internet.
Lors du premier week-end suivant sa sortie, il a récolté plus de 154 millions de roubles (2,23 millions d'euros) et à Moscou, où une rue porte le nom des 28 hommes de Panfilov, les cinémas ne désemplissent pas dix jours après sa sortie.
Ces dernières années, le pays renouant avec la tradition des films patriotiques de l'époque soviétique, plusieurs films de guerre ont été produits: en 2015, "Bataille pour Sébastopol" a rapporté plus de 6,5 millions d'euros, et "Stalingrad" a raflé près de 23,5 millions d'euros.
L'équipe du film "Les 28 de Panfilov" affirme s'être assurée de la véracité des événements en faisant appel à la Société de l'Histoire militaire russe, une institution fondée par Vladimir Poutine.
Son président, Vladislav Kononov, qualifie l'épisode de "légende" et de "guide moral" pour les générations russes, tout en admettant qu'il est "possible qu'ils n'étaient pas 28 et qu'ils ne sont pas tous morts".
"Mais le fait qu'ils ont eu énormément de courage et d'endurance ne peut pas être remis en cause", a-t-il aussitôt ajouté. "Laissons l'Histoire aux historiens".
Histoire: un film russe à succès raconte le sacrifice de soldats face aux nazis qui n'a peut-être jamais existé
C'était une des histoires les plus glorieuses de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, le sacrifice d'un groupe de soldats face aux nazis. C'est désormais un film à succès, "Les 28 de Panfilov", mais aussi une polémique puisque cet épisode n'a peut-être jamais eu lieu.
Le film, sorti dans plus d'un millier de salles, raconte l'histoire de soldats pendant l'hiver 1941 qui n'hésitent pas à se sacrifier pour empêcher les troupes nazies de marcher sur Moscou.
L'acte de bravoure de ces "28 hommes de Panfilov" --du nom du général Ivan Panfilov, commandant la division à laquelle ils appartenaient--, est depuis des décennies inscrit dans les manuels scolaires.
Or une enquête, conduite dès 1948 par les autorités soviétiques mais dont les conclusions ne sont connues que depuis peu, a révélé que les actes des soldats avaient été largement exagérés par la propagande.
Les 28 hommes de Panfilov sont un "mythe", a résumé le directeur des Archives nationales Sergueï Mironenko qui a révélé les conclusions de l'enquête, s'attirant immédiatement les foudres du ministre de la Culture Vladimir Medinski.
Les historiens "essaient de briser les fondements de notre foi en des choses qui sont gravées dans la pierre et sacrées", a dénoncé le ministre à la télévision.
- 'Une légende sacrée' -
"Même si cette histoire a été inventée du début à la fin, il s'agit d'une légende sacrée, tout simplement intouchable", a-t-il insisté ensuite auprès de l'agence de presse RIA Novosti. "Ceux qui (la critiquent) sont les pires gens au monde".
Peu après la révélation des conclusions de l'enquête, le directeur des Archives nationales avait présenté sa démission. Une décision prise de son plein gré, affirme celui qui était resté à son poste pendant plus de 20 ans.
S'il admet que le 16 novembre 1941, d'intenses combats contre les nazis ont bien eu lieu et causé la mort de plus de cent soldats soviétiques, qui se jetaient parfois sous les tanks de leurs ennemis pour les faire exploser, Sergueï Mironenko persiste et signe: l'enquête dit bien que l'histoire des 28 héros a été "inventée".
"Le problème avec le régime soviétique, c'est que les héros fabriqués de toutes pièces sont plus importants que les véritables héros", ajoute-t-il.
Plusieurs historiens sont venus à son secours, dont Andreï Issaïev, spécialiste de la Seconde guerre mondiale, qui assure également que l'histoire des 28 hommes de Panfilov n'a "aucun fondement".
- 'Légende' et 'guide moral' -
Le film, subventionné à hauteur de 30 millions de roubles (435.000 euros) par le ministère de la Culture, a également réussi à financer un cinquième de son budget grâce à une campagne de récolte de fonds sur internet.
Lors du premier week-end suivant sa sortie, il a récolté plus de 154 millions de roubles (2,23 millions d'euros) et à Moscou, où une rue porte le nom des 28 hommes de Panfilov, les cinémas ne désemplissent pas dix jours après sa sortie.
Ces dernières années, le pays renouant avec la tradition des films patriotiques de l'époque soviétique, plusieurs films de guerre ont été produits: en 2015, "Bataille pour Sébastopol" a rapporté plus de 6,5 millions d'euros, et "Stalingrad" a raflé près de 23,5 millions d'euros.
L'équipe du film "Les 28 de Panfilov" affirme s'être assurée de la véracité des événements en faisant appel à la Société de l'Histoire militaire russe, une institution fondée par Vladimir Poutine.
Son président, Vladislav Kononov, qualifie l'épisode de "légende" et de "guide moral" pour les générations russes, tout en admettant qu'il est "possible qu'ils n'étaient pas 28 et qu'ils ne sont pas tous morts".
"Mais le fait qu'ils ont eu énormément de courage et d'endurance ne peut pas être remis en cause", a-t-il aussitôt ajouté. "Laissons l'Histoire aux historiens".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Propagande quand tu nous tiens . . .
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Russia 'the biggest threat to America' - U.S. Air Force secretary
(La Russie «la plus grande menace pour l'Amérique» - secrétaire de la Force aérienne des États-Unis)
Air Force Secretary Deborah Lee James (AP photo)
To tackle the Russian aggression in Europe, the U.S. will boost its presence in the continent
Russia's military activity in the world possess the biggest threat to the American national security, the U.S. Air Force Secretary Deborah James told Reuters.
"I do consider Russia to be the biggest threat," James told.
She also said that U.S. would go on responding to Russia's "worrisome" actions on the continent by boosting its presence across Europe and continuing rotational assignments of F-16 fighter squadrons.
The United States must boost its involvement within NATO, even despite most of the Alliance nations face serious budget challenges in military spending. James said she was disappointed that only four of NATO's 28 members had thus far met the NATO target of spending 2 percent of gross domestic product on defence.
"This is not something that came up out of thin air. This is something that we as NATO members agreed to do. All of us need to be advocates," she said.
Read also Germany expects Russian cyber-attacks during Bundestag elections
Taking into account the tensions in the U.S.-Russian relations, Washington is continuing its effort to reduce U.S. reliance on Russian RD-180 rocket engines for military and intelligence satellite launches, Air Force secretary also claimed.
(La Russie «la plus grande menace pour l'Amérique» - secrétaire de la Force aérienne des États-Unis)
Air Force Secretary Deborah Lee James (AP photo)
To tackle the Russian aggression in Europe, the U.S. will boost its presence in the continent
Russia's military activity in the world possess the biggest threat to the American national security, the U.S. Air Force Secretary Deborah James told Reuters.
"I do consider Russia to be the biggest threat," James told.
She also said that U.S. would go on responding to Russia's "worrisome" actions on the continent by boosting its presence across Europe and continuing rotational assignments of F-16 fighter squadrons.
The United States must boost its involvement within NATO, even despite most of the Alliance nations face serious budget challenges in military spending. James said she was disappointed that only four of NATO's 28 members had thus far met the NATO target of spending 2 percent of gross domestic product on defence.
"This is not something that came up out of thin air. This is something that we as NATO members agreed to do. All of us need to be advocates," she said.
Read also Germany expects Russian cyber-attacks during Bundestag elections
Taking into account the tensions in the U.S.-Russian relations, Washington is continuing its effort to reduce U.S. reliance on Russian RD-180 rocket engines for military and intelligence satellite launches, Air Force secretary also claimed.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Petit rappel:
Mr. Lavrov, Russia, and the Budapest Memorandum
(M. Lavrov, Russie, et le Mémorandum de Budapest)
Russian Foreign Minister Sergey Lavrov gave a lengthy press conference on January 26, in which he reflected on the performance of Russian diplomacy in 2015. Among a number of issues, he addressed Moscow’s obligations under the December 1994 Budapest Memorandum on security assurances for Ukraine.
Mr. Lavrov was asked how, given Russia’s violation of Ukraine’s territorial integrity and its failure to observe international agreements, Russia’s neighbors should feel secure. He responded: “If you’re referring to the Budapest Memorandum, we have not violated it. It contains only one obligation—i.e., not to use nuclear weapons against Ukraine. No one has made any threats to use nuclear weapons against Ukraine.”
That statement is patently and absurdly false.
Violating Moscow’s commitments
The Budapest Memorandum was signed by the presidents of Russia, the United States, and Ukraine and the prime minister of the United Kingdom. In the document, Russia, the United Kingdom, and the United States reaffirmed their commitments:
Mr. Lavrov was correct that Russia has not used nuclear weapons against Ukraine. But Russia used military force to seize and illegally annex Crimea, and it supported armed separatism in eastern Ukraine, including with leadership, funding, heavy weapons, and intervention by regular units of the Russian army. Moscow has also imposed a trade embargo on Ukraine. Those actions violate most provisions of the Budapest Memorandum.
President Boris Yeltsin freely signed the memorandum in 1994. It was a key element in achieving a major Russian and U.S. objective: ensuring the elimination of all nuclear strategic weapons in Ukraine. (Understandably, many Ukrainians now question the wisdom of giving up those nuclear arms.)
Moscow even violated the final commitment in the memorandum—the commitment to “consult in the event a situation arises which raises a question concerning these [Budapest Memorandum] commitments.” When Ukraine called for such consultations in early March 2014, Mr. Lavrov boycotted them. Secretary of State John Kerry, British Foreign Secretary William Hague, and Ukrainian Acting Foreign Minister Andriy Deshchytsia met without him.
At the time, Mr. Lavrov’s ministry offered the ludicrous explanation that Russia had not signed the Budapest Memorandum with the then acting government of Ukraine, and thus was not bound to observe it. Under that logic, each and every time a government changes in any state in the world, Russia would have to reconfirm all of its agreements with the new government. International agreements are between states, not between governments.
One other oddity about the Russian foreign minister’s comment: He was not asked specifically about the Budapest Memorandum, and he could have side-stepped mentioning it—as he has artfully side-stepped many press conference questions in the past.
Mr. Lavrov is far from stupid, and he surely understands the commitments that Russia undertook in the memorandum. What does it say about the mendacity of Russian diplomacy and its contempt for international opinion when the foreign minister says something that can be proven wrong with less than 30 seconds of Google fact-checking?
Note: During his U.S. government service, Pifer helped negotiate the Budapest Memorandum.
Mr. Lavrov, Russia, and the Budapest Memorandum
(M. Lavrov, Russie, et le Mémorandum de Budapest)
Russian Foreign Minister Sergey Lavrov gave a lengthy press conference on January 26, in which he reflected on the performance of Russian diplomacy in 2015. Among a number of issues, he addressed Moscow’s obligations under the December 1994 Budapest Memorandum on security assurances for Ukraine.
Mr. Lavrov was asked how, given Russia’s violation of Ukraine’s territorial integrity and its failure to observe international agreements, Russia’s neighbors should feel secure. He responded: “If you’re referring to the Budapest Memorandum, we have not violated it. It contains only one obligation—i.e., not to use nuclear weapons against Ukraine. No one has made any threats to use nuclear weapons against Ukraine.”
That statement is patently and absurdly false.
Violating Moscow’s commitments
The Budapest Memorandum was signed by the presidents of Russia, the United States, and Ukraine and the prime minister of the United Kingdom. In the document, Russia, the United Kingdom, and the United States reaffirmed their commitments:
- “to respect the independence and sovereignty and the existing borders of Ukraine;”
- “to refrain from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of Ukraine;”
- “to refrain from economic coercion designed to subordinate to their own interest the exercise by Ukraine of the rights inherent in its sovereignty;”
- to provide assistance “if Ukraine should become a victim of an act of aggression or an object of a threat of aggression in which nuclear weapons are used;” and
- “not to use nuclear weapons against any non-nuclear-weapon state party to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons, except in the case of an attack on themselves, their territories or dependent territories, their armed forces, or their allies, by such a state in association or alliance with a nuclear weapons state.” (Ukraine had just acceded to the Non-Proliferation Treaty as a non-nuclear weapons state.)
Mr. Lavrov was correct that Russia has not used nuclear weapons against Ukraine. But Russia used military force to seize and illegally annex Crimea, and it supported armed separatism in eastern Ukraine, including with leadership, funding, heavy weapons, and intervention by regular units of the Russian army. Moscow has also imposed a trade embargo on Ukraine. Those actions violate most provisions of the Budapest Memorandum.
President Boris Yeltsin freely signed the memorandum in 1994. It was a key element in achieving a major Russian and U.S. objective: ensuring the elimination of all nuclear strategic weapons in Ukraine. (Understandably, many Ukrainians now question the wisdom of giving up those nuclear arms.)
Moscow even violated the final commitment in the memorandum—the commitment to “consult in the event a situation arises which raises a question concerning these [Budapest Memorandum] commitments.” When Ukraine called for such consultations in early March 2014, Mr. Lavrov boycotted them. Secretary of State John Kerry, British Foreign Secretary William Hague, and Ukrainian Acting Foreign Minister Andriy Deshchytsia met without him.
Ludicrous explanations[Russia’s] actions violate most provisions of the Budapest Memorandum.
At the time, Mr. Lavrov’s ministry offered the ludicrous explanation that Russia had not signed the Budapest Memorandum with the then acting government of Ukraine, and thus was not bound to observe it. Under that logic, each and every time a government changes in any state in the world, Russia would have to reconfirm all of its agreements with the new government. International agreements are between states, not between governments.
One other oddity about the Russian foreign minister’s comment: He was not asked specifically about the Budapest Memorandum, and he could have side-stepped mentioning it—as he has artfully side-stepped many press conference questions in the past.
Mr. Lavrov is far from stupid, and he surely understands the commitments that Russia undertook in the memorandum. What does it say about the mendacity of Russian diplomacy and its contempt for international opinion when the foreign minister says something that can be proven wrong with less than 30 seconds of Google fact-checking?
Note: During his U.S. government service, Pifer helped negotiate the Budapest Memorandum.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
quand le ridicule trouve son maitre: Poutine !
http://news.liga.net/news/world/13960945-putin_podpisal_informdoktrinu_o_nedopushchenii_razmyvaniya_skrep.htm
les technologies occidentales y sont décriées !!!!
et en même temps ces cons utilisent l' EAN13 pour codifier le document
L'EAN13 venu d'occident satanique n'a rien de russe : https://fr.wikipedia.org/wiki/EAN_13
http://news.liga.net/news/world/13960945-putin_podpisal_informdoktrinu_o_nedopushchenii_razmyvaniya_skrep.htm
les technologies occidentales y sont décriées !!!!
et en même temps ces cons utilisent l' EAN13 pour codifier le document
L'EAN13 venu d'occident satanique n'a rien de russe : https://fr.wikipedia.org/wiki/EAN_13
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
N'en sont pas à une contradiction près, tu le sais!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et en Russie !
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/12/06/le-document-de-poutine-qui-enterine-la-nouvelle-guerre-froide_5044428_3210.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Dans le même ordre d'idée:
Putin's Plot Against Europe
(Le complot de Poutine contre l'Europe)
Putin casts a dark shadow over Europe (cartoon by Sergei Elkin, RFE/RL)
Three years ago Ukrainians were demonstrating for Europe. Today, the Europe they fought for is on life support. (The views expressed in this blog post do not necessarily reflect the views of RFE/RL.)
Demonstrators wave European flags on Kyiv's Independence Square. The front-runner in France's presidential election vows to lead that country out of the European Union.
Ukrainians fight -- and some ultimately die -- for the sake of a European future. A populist and antiestablishment wave spreads across a continent -- and across the Atlantic -- putting the very idea of a united Europe on life support.
December 2013 and December 2016. Then and now.
Oh what a difference a few years can make.
Then, European values were on the march in Ukraine, Georgia, and Moldova. Now they are in retreat in the very heart of the EU.
The road from the Euromaidan to Brexit to Marine Le Pen has been dizzying and depressing. And it has also become one of the dominant narratives of our time.
Adam Thomson, director of the European Leadership Network, wrote recently that with xenophobia, nativism, and populism on the rise, "Europe’s condition is more dangerous than at any time since the 1960s."
And lurking in the shadows of this disturbing story, of course, has been Vladimir Putin's Russia.
Putin didn't create the Western malaise that led to the Brexit vote in the United Kingdom, the election of Donald Trump in the United States, and the meteoric rise of Le Pen's National Front in France.
He didn't make Geert Wilders' Party of Freedom a front-runner in next year's elections in the Netherlands. And he didn't cause Matteo Renzi's government to fall after losing a referendum this weekend in Italy.
These developments are the results of the extended fallout from the 2008 financial crisis, the Eurozone crisis that followed it, the migrant crisis, and a working-class revolt by those left behind by globalization.
But Putin certainly has fed and exploited the Western malaise.
Mobilizing The Marginalized
Back in December 2013, as Ukrainians gathered on the Maidan, the Kremlin-backed Center for Strategic Communications published a report noting that there was a sizable constituency that felt marginalized -- both economically and culturally -- in the liberal West.
This constituency, the report said, favored traditional family values over feminism and gay rights.They preferred nation-based states rather than multicultural melting pots.
And in difficult economic times, Putin was in a unique position to exploit the coming antiestablishment wave.
The West's dispossessed and disenfranchised were a potential Trojan horse for the Kremlin.
Just days later, in his 2013 state-of-the-nation speech, Putin derided and vowed to oppose the West's "genderless and infertile" liberalism "that asks us to accept without question the equality of good and evil."
It was all a blueprint for undermining European unity and eroding transatlantic solidarity. It was a plan to divide and weaken the West and to free Russia from the rules-based international order.
Writing in Colta.ru at the time, political analyst Aleksandr Morozov claimed that Putin was "creating a new Comintern" aimed at "the maximum Putinization of the world" and establishing "an entirely new hegemony."
And toward this end, Moscow began intensifying its contacts with far-right parties in the West, including Le Pen's National Front in France and Jobbik in Hungary.
And it started using its international media assets to make the ground more fertile for their success.
"The Kremlin's concerted effort to establish networks of political influence has reached into Europe’s core," Alina Polyakova, deputy director of the Dinu Patriciu Eurasia Center and author of the book The Dark Side Of European Integration, wrote in a recent Atlantic Council report.
"These efforts were long ignored, overlooked, or denied by Western European countries. But they are now bearing fruit for the Kremlin."
And one of the reasons they are bearing fruit is because when Putin looked West, he thought he saw something familiar.
When he saw an angry, disenfranchised, and humiliated working class that had been left behind by globalization and that believed its traditional values were being insulted.
He saw something reminiscent of Russia in the 1990s.
Just as the Russia of a quarter of a century ago was ripe for a tough-talking leader who rejected liberal orthodoxies and promised to restore national greatness, Putin thinks much of the West is ripe for this message as well.
And just as he turned resentment into power in Russia, he sought to turn that trick internationally.
Fiona Hill, co-author of the book Mr. Putin: Operative In The Kremlin, recently wrote that "one thing he does know well is how to gauge the national mood, play with emotions, and manipulate people. He also knows how to take the measure of individuals and exploit their flaws and weaknesses."
So as Peter Pomerantsev, author of the book Nothing Is True And Everything Is Possible: Inside The Surreal Heart Of The New Russia, memorably put it, Putin has turned himself into the Che Guevara of the West's antiestablishment fringe.
Fear Of Europe
But Putin's backing of Europe's populist insurgency was also motivated by fear.
"The existence of Europe is a domestic problem for Russia," Yale University historian Timothy Snyder, author of the book Black Earth: The Holocaust As History And Warning, said in a recent public lecture.
Because for all its flaws and problems, Europe presents a transparent and democratic model of governance close to Russia's borders that directly challenges the authoritarian kleptocracy in the Kremlin.
The EU also provides a consensual model of integration that is far more appealing than Moscow's, which is based on coercion.
And as those Ukrainians waving European flags on the Maidan showed three years ago, the EU has a magnetic pull on Russia's neighbors, undermining Putin's dream of a sphere of influence in the former Soviet space.
"As long as Putin is in power, they are not going to stop trying to undo the European Union," Snyder said.
So Putin appears to be winning the battle for now. But he should hold off on the victory dance.
Because antiestablishment anger is a double-edged sword and Russia isn't necessarily immune to the populist revolt currently sweeping the West.
And while in the West, the losers of globalization can vent their anger through the safety valve of the democratic process, in Russia they will have no place to go but the streets.
And when they do, it could get quite ugly for the Putin regime.
The views expressed in this blog post do not necessarily reflect the views of RFE/RL
Il y a trois ans, des Ukrainiens manifestaient pour l'Europe. Aujourd'hui, l'Europe pour laquelle ils se sont battus est le soutien vital. (Les opinions exprimées dans ce blog ne reflètent pas nécessairement les opinions de RFE / RL.)
Les manifestants brandissent des drapeaux européens sur la Place de l'Indépendance à Kyiv. L'avant-coureur de l'élection présidentielle en France a promis de sortir ce pays de l'Union européenne.
Les Ukrainiens se battent - et certains en fin de compte meurent - dans l'intérêt d'un avenir européen. Une vague populiste et antiestable se propage à travers un continent - et à travers l'Atlantique - mettant l'idée même d'une Europe unie sur le soutien de la vie.
Décembre 2013 et Décembre 2016. Puis et maintenant.
Oh quelle différence quelques années peuvent faire.
Ensuite, les valeurs européennes étaient en marche en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie. Maintenant, ils sont en retraite au cœur même de l'UE.
La route de l'Euromaidan à Brexit à Marine Le Pen a été étourdissante et déprimante. Et il est aussi devenu l'un des récits dominants de notre temps.
Adam Thomson, directeur du European Leadership Network, a récemment écrit qu'avec la xénophobie, le nativisme et le populisme à la hausse, "l'état de l'Europe est plus dangereux qu'à aucun moment depuis les années 1960".
Et se cachant dans l'ombre de cette histoire troublante, bien sûr, a été la Russie de Vladimir Poutine.
Poutine n'a pas créé le malaise occidental qui a conduit au vote Brexit au Royaume-Uni, l'élection de Donald Trump aux États-Unis, et la montée fulgurante du Front national de Le Pen en France.
Il n'a pas fait du Parti de la Liberté de Geert Wilders un avant-coureur lors des élections de l'an prochain aux Pays-Bas. Et il n'a pas fait tomber le gouvernement de Matteo Renzi après avoir perdu un référendum ce week-end en Italie.
Ces évolutions sont le résultat des retombées prolongées de la crise financière de 2008, de la crise de la zone euro qui l'a suivie, de la crise des migrants et de la révolte des classes ouvrières de la part de la mondialisation.
Mais Poutine a certainement nourri et exploité le malaise occidental.
Mobiliser les marginalisés
En décembre 2013, alors que les Ukrainiens se rassemblaient sur le Maidan, le Centre pour les communications stratégiques du Kremlin a publié un rapport faisant état d'une importante circonscription qui se sentait marginalisée - économiquement et culturellement - dans l'Ouest libéral.
Cette circonscription, selon le rapport, favorisait les valeurs traditionnelles de la famille par rapport au féminisme et aux droits des homosexuels. Ils préféraient les États nationaux plutôt que les pots de fusion multiculturels.
Et en période économique difficile, Poutine était dans une position unique pour exploiter la vague antiestablishment.
Les possédés et privés de l'Ouest étaient un cheval de Troie potentiel pour le Kremlin.
Quelques jours plus tard, dans son discours de 2013 sur l'état de la nation, Poutine a ridiculisé et a juré de s'opposer au libéralisme "sans genre et infertile" de l'Occident qui nous demande d'accepter sans équivoque l'égalité du bien et du mal.
Il s'agissait tout simplement d'un projet visant à saper l'unité européenne et à éroder la solidarité transatlantique. Il s'agissait de diviser et d'affaiblir l'Occident et de libérer la Russie de l'ordre international fondé sur des règles.
Ecrivant à Colta.ru à l'époque, l'analyste politique Aleksandr Morozov a affirmé que Poutine «créait un nouveau Comintern» visant à «la Poutinisation maximale du monde» et établissant «une hégémonie entièrement nouvelle».
Et à cette fin, Moscou a commencé à intensifier ses contacts avec les partis d'extrême droite en Occident, notamment le Front national de Le Pen en France et Jobbik en Hongrie.
Et il a commencé à utiliser ses actifs médiatiques internationaux pour rendre le terrain plus fertile pour leur succès.
"Les efforts concertés du Kremlin pour établir des réseaux d'influence politique ont atteint le noyau de l'Europe", a écrit dans un récent rapport du Conseil atlantique Alina Polyakova, directeur adjoint du Centre Dinu Patriciu Eurasia et auteur du livre The Dark Side of European Integration.
"Ces efforts ont longtemps été ignorés, négligés ou niés par les pays d'Europe occidentale, mais ils portent désormais des fruits pour le Kremlin".
Et l'une des raisons pour lesquelles ils portent des fruits est que quand Poutine a regardé vers l'Ouest, il pensait avoir vu quelque chose de familier.
Lorsqu'il vit une classe ouvrière fâchée, déshonorée et humiliée qui avait été laissée pour compte par la mondialisation et qui croyait que ses valeurs traditionnelles étaient insultées.
Il a vu quelque chose qui rappelle la Russie dans les années 1990.
Tout comme la Russie d'il y a un quart de siècle était mûre pour un dirigeant sévère qui a rejeté les orthodoxies libérales et promis de restaurer la grandeur nationale, Poutine pense qu'une grande partie de l'Occident est mûre pour ce message aussi.
Et tout comme il a tourné le ressentiment dans le pouvoir en Russie, il a cherché à tourner ce tour à l'échelle internationale.
Fiona Hill, co-auteur du livre M. Poutine: Opérationnel au Kremlin, a récemment écrit que «une chose qu'il sait bien, c'est comment évaluer l'humeur nationale, jouer avec les émotions et manipuler les gens. La mesure des individus et d'exploiter leurs failles et leurs faiblesses. "
Ainsi que Peter Pomerantsev, auteur du livre Rien n'est vrai et tout est possible: à l'intérieur du Cœur Surréaliste de la Nouvelle Russie, mémorablement dit, Poutine a transformé lui-même en Che Guevara de la frange antiestablishment de l'Ouest.
Peur de l'Europe
Mais le soutien de Poutine à l'insurrection populiste de l'Europe était également motivé par la peur.
"L'existence de l'Europe est un problème domestique pour la Russie", a déclaré Timothy Snyder, historien de l'université de Yale, auteur du livre Black Earth: The Holocaust As History and Warning, dans une récente conférence publique.
Car pour tous ses défauts et ses problèmes, l'Europe présente un modèle de gouvernance transparent et démocratique à proximité des frontières de la Russie qui contredit directement la kleptocratie autoritaire au Kremlin.
L'UE fournit également un modèle consensuel d'intégration qui est beaucoup plus attrayant que celui de Moscou, qui est basé sur la coercition.
Et comme ces Ukrainiens brandissant des drapeaux européens sur le Maidan ont montré il ya trois ans, l'UE a une attraction magnétique sur les voisins de la Russie, minant le rêve de Poutine d'une sphère d'influence dans l'ancien espace soviétique.
"Tant que Poutine est au pouvoir, ils ne vont pas cesser d'essayer de défaire l'Union européenne", a déclaré M. Snyder.
Donc, Poutine semble gagner la bataille pour l'instant. Mais il devrait retenir la danse de la victoire.
Parce que la colère antiestablishment est une épée à double tranchant et la Russie n'est pas nécessairement à l'abri de la révolte populiste balayant actuellement l'Ouest.
Et tandis qu'en Occident, les perdants de la mondialisation peuvent exprimer leur colère à travers la soupape de sécurité du processus démocratique, en Russie, ils n'auront plus d'autre endroit que les rues.
Et quand ils le font, il pourrait devenir assez laid pour le régime de Poutine.
Les opinions exprimées dans ce blog ne reflètent pas nécessairement les opinions de RFE / RL
Putin's Plot Against Europe
(Le complot de Poutine contre l'Europe)
Putin casts a dark shadow over Europe (cartoon by Sergei Elkin, RFE/RL)
Three years ago Ukrainians were demonstrating for Europe. Today, the Europe they fought for is on life support. (The views expressed in this blog post do not necessarily reflect the views of RFE/RL.)
Demonstrators wave European flags on Kyiv's Independence Square. The front-runner in France's presidential election vows to lead that country out of the European Union.
Ukrainians fight -- and some ultimately die -- for the sake of a European future. A populist and antiestablishment wave spreads across a continent -- and across the Atlantic -- putting the very idea of a united Europe on life support.
December 2013 and December 2016. Then and now.
Oh what a difference a few years can make.
Then, European values were on the march in Ukraine, Georgia, and Moldova. Now they are in retreat in the very heart of the EU.
The road from the Euromaidan to Brexit to Marine Le Pen has been dizzying and depressing. And it has also become one of the dominant narratives of our time.
Adam Thomson, director of the European Leadership Network, wrote recently that with xenophobia, nativism, and populism on the rise, "Europe’s condition is more dangerous than at any time since the 1960s."
And lurking in the shadows of this disturbing story, of course, has been Vladimir Putin's Russia.
Putin didn't create the Western malaise that led to the Brexit vote in the United Kingdom, the election of Donald Trump in the United States, and the meteoric rise of Le Pen's National Front in France.
He didn't make Geert Wilders' Party of Freedom a front-runner in next year's elections in the Netherlands. And he didn't cause Matteo Renzi's government to fall after losing a referendum this weekend in Italy.
These developments are the results of the extended fallout from the 2008 financial crisis, the Eurozone crisis that followed it, the migrant crisis, and a working-class revolt by those left behind by globalization.
But Putin certainly has fed and exploited the Western malaise.
Mobilizing The Marginalized
Back in December 2013, as Ukrainians gathered on the Maidan, the Kremlin-backed Center for Strategic Communications published a report noting that there was a sizable constituency that felt marginalized -- both economically and culturally -- in the liberal West.
This constituency, the report said, favored traditional family values over feminism and gay rights.They preferred nation-based states rather than multicultural melting pots.
And in difficult economic times, Putin was in a unique position to exploit the coming antiestablishment wave.
The West's dispossessed and disenfranchised were a potential Trojan horse for the Kremlin.
Just days later, in his 2013 state-of-the-nation speech, Putin derided and vowed to oppose the West's "genderless and infertile" liberalism "that asks us to accept without question the equality of good and evil."
It was all a blueprint for undermining European unity and eroding transatlantic solidarity. It was a plan to divide and weaken the West and to free Russia from the rules-based international order.
Writing in Colta.ru at the time, political analyst Aleksandr Morozov claimed that Putin was "creating a new Comintern" aimed at "the maximum Putinization of the world" and establishing "an entirely new hegemony."
And toward this end, Moscow began intensifying its contacts with far-right parties in the West, including Le Pen's National Front in France and Jobbik in Hungary.
And it started using its international media assets to make the ground more fertile for their success.
"The Kremlin's concerted effort to establish networks of political influence has reached into Europe’s core," Alina Polyakova, deputy director of the Dinu Patriciu Eurasia Center and author of the book The Dark Side Of European Integration, wrote in a recent Atlantic Council report.
"These efforts were long ignored, overlooked, or denied by Western European countries. But they are now bearing fruit for the Kremlin."
And one of the reasons they are bearing fruit is because when Putin looked West, he thought he saw something familiar.
When he saw an angry, disenfranchised, and humiliated working class that had been left behind by globalization and that believed its traditional values were being insulted.
He saw something reminiscent of Russia in the 1990s.
Just as the Russia of a quarter of a century ago was ripe for a tough-talking leader who rejected liberal orthodoxies and promised to restore national greatness, Putin thinks much of the West is ripe for this message as well.
And just as he turned resentment into power in Russia, he sought to turn that trick internationally.
Fiona Hill, co-author of the book Mr. Putin: Operative In The Kremlin, recently wrote that "one thing he does know well is how to gauge the national mood, play with emotions, and manipulate people. He also knows how to take the measure of individuals and exploit their flaws and weaknesses."
So as Peter Pomerantsev, author of the book Nothing Is True And Everything Is Possible: Inside The Surreal Heart Of The New Russia, memorably put it, Putin has turned himself into the Che Guevara of the West's antiestablishment fringe.
Fear Of Europe
But Putin's backing of Europe's populist insurgency was also motivated by fear.
"The existence of Europe is a domestic problem for Russia," Yale University historian Timothy Snyder, author of the book Black Earth: The Holocaust As History And Warning, said in a recent public lecture.
Because for all its flaws and problems, Europe presents a transparent and democratic model of governance close to Russia's borders that directly challenges the authoritarian kleptocracy in the Kremlin.
The EU also provides a consensual model of integration that is far more appealing than Moscow's, which is based on coercion.
And as those Ukrainians waving European flags on the Maidan showed three years ago, the EU has a magnetic pull on Russia's neighbors, undermining Putin's dream of a sphere of influence in the former Soviet space.
"As long as Putin is in power, they are not going to stop trying to undo the European Union," Snyder said.
So Putin appears to be winning the battle for now. But he should hold off on the victory dance.
Because antiestablishment anger is a double-edged sword and Russia isn't necessarily immune to the populist revolt currently sweeping the West.
And while in the West, the losers of globalization can vent their anger through the safety valve of the democratic process, in Russia they will have no place to go but the streets.
And when they do, it could get quite ugly for the Putin regime.
The views expressed in this blog post do not necessarily reflect the views of RFE/RL
Il y a trois ans, des Ukrainiens manifestaient pour l'Europe. Aujourd'hui, l'Europe pour laquelle ils se sont battus est le soutien vital. (Les opinions exprimées dans ce blog ne reflètent pas nécessairement les opinions de RFE / RL.)
Les manifestants brandissent des drapeaux européens sur la Place de l'Indépendance à Kyiv. L'avant-coureur de l'élection présidentielle en France a promis de sortir ce pays de l'Union européenne.
Les Ukrainiens se battent - et certains en fin de compte meurent - dans l'intérêt d'un avenir européen. Une vague populiste et antiestable se propage à travers un continent - et à travers l'Atlantique - mettant l'idée même d'une Europe unie sur le soutien de la vie.
Décembre 2013 et Décembre 2016. Puis et maintenant.
Oh quelle différence quelques années peuvent faire.
Ensuite, les valeurs européennes étaient en marche en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie. Maintenant, ils sont en retraite au cœur même de l'UE.
La route de l'Euromaidan à Brexit à Marine Le Pen a été étourdissante et déprimante. Et il est aussi devenu l'un des récits dominants de notre temps.
Adam Thomson, directeur du European Leadership Network, a récemment écrit qu'avec la xénophobie, le nativisme et le populisme à la hausse, "l'état de l'Europe est plus dangereux qu'à aucun moment depuis les années 1960".
Et se cachant dans l'ombre de cette histoire troublante, bien sûr, a été la Russie de Vladimir Poutine.
Poutine n'a pas créé le malaise occidental qui a conduit au vote Brexit au Royaume-Uni, l'élection de Donald Trump aux États-Unis, et la montée fulgurante du Front national de Le Pen en France.
Il n'a pas fait du Parti de la Liberté de Geert Wilders un avant-coureur lors des élections de l'an prochain aux Pays-Bas. Et il n'a pas fait tomber le gouvernement de Matteo Renzi après avoir perdu un référendum ce week-end en Italie.
Ces évolutions sont le résultat des retombées prolongées de la crise financière de 2008, de la crise de la zone euro qui l'a suivie, de la crise des migrants et de la révolte des classes ouvrières de la part de la mondialisation.
Mais Poutine a certainement nourri et exploité le malaise occidental.
Mobiliser les marginalisés
En décembre 2013, alors que les Ukrainiens se rassemblaient sur le Maidan, le Centre pour les communications stratégiques du Kremlin a publié un rapport faisant état d'une importante circonscription qui se sentait marginalisée - économiquement et culturellement - dans l'Ouest libéral.
Cette circonscription, selon le rapport, favorisait les valeurs traditionnelles de la famille par rapport au féminisme et aux droits des homosexuels. Ils préféraient les États nationaux plutôt que les pots de fusion multiculturels.
Et en période économique difficile, Poutine était dans une position unique pour exploiter la vague antiestablishment.
Les possédés et privés de l'Ouest étaient un cheval de Troie potentiel pour le Kremlin.
Quelques jours plus tard, dans son discours de 2013 sur l'état de la nation, Poutine a ridiculisé et a juré de s'opposer au libéralisme "sans genre et infertile" de l'Occident qui nous demande d'accepter sans équivoque l'égalité du bien et du mal.
Il s'agissait tout simplement d'un projet visant à saper l'unité européenne et à éroder la solidarité transatlantique. Il s'agissait de diviser et d'affaiblir l'Occident et de libérer la Russie de l'ordre international fondé sur des règles.
Ecrivant à Colta.ru à l'époque, l'analyste politique Aleksandr Morozov a affirmé que Poutine «créait un nouveau Comintern» visant à «la Poutinisation maximale du monde» et établissant «une hégémonie entièrement nouvelle».
Et à cette fin, Moscou a commencé à intensifier ses contacts avec les partis d'extrême droite en Occident, notamment le Front national de Le Pen en France et Jobbik en Hongrie.
Et il a commencé à utiliser ses actifs médiatiques internationaux pour rendre le terrain plus fertile pour leur succès.
"Les efforts concertés du Kremlin pour établir des réseaux d'influence politique ont atteint le noyau de l'Europe", a écrit dans un récent rapport du Conseil atlantique Alina Polyakova, directeur adjoint du Centre Dinu Patriciu Eurasia et auteur du livre The Dark Side of European Integration.
"Ces efforts ont longtemps été ignorés, négligés ou niés par les pays d'Europe occidentale, mais ils portent désormais des fruits pour le Kremlin".
Et l'une des raisons pour lesquelles ils portent des fruits est que quand Poutine a regardé vers l'Ouest, il pensait avoir vu quelque chose de familier.
Lorsqu'il vit une classe ouvrière fâchée, déshonorée et humiliée qui avait été laissée pour compte par la mondialisation et qui croyait que ses valeurs traditionnelles étaient insultées.
Il a vu quelque chose qui rappelle la Russie dans les années 1990.
Tout comme la Russie d'il y a un quart de siècle était mûre pour un dirigeant sévère qui a rejeté les orthodoxies libérales et promis de restaurer la grandeur nationale, Poutine pense qu'une grande partie de l'Occident est mûre pour ce message aussi.
Et tout comme il a tourné le ressentiment dans le pouvoir en Russie, il a cherché à tourner ce tour à l'échelle internationale.
Fiona Hill, co-auteur du livre M. Poutine: Opérationnel au Kremlin, a récemment écrit que «une chose qu'il sait bien, c'est comment évaluer l'humeur nationale, jouer avec les émotions et manipuler les gens. La mesure des individus et d'exploiter leurs failles et leurs faiblesses. "
Ainsi que Peter Pomerantsev, auteur du livre Rien n'est vrai et tout est possible: à l'intérieur du Cœur Surréaliste de la Nouvelle Russie, mémorablement dit, Poutine a transformé lui-même en Che Guevara de la frange antiestablishment de l'Ouest.
Peur de l'Europe
Mais le soutien de Poutine à l'insurrection populiste de l'Europe était également motivé par la peur.
"L'existence de l'Europe est un problème domestique pour la Russie", a déclaré Timothy Snyder, historien de l'université de Yale, auteur du livre Black Earth: The Holocaust As History and Warning, dans une récente conférence publique.
Car pour tous ses défauts et ses problèmes, l'Europe présente un modèle de gouvernance transparent et démocratique à proximité des frontières de la Russie qui contredit directement la kleptocratie autoritaire au Kremlin.
L'UE fournit également un modèle consensuel d'intégration qui est beaucoup plus attrayant que celui de Moscou, qui est basé sur la coercition.
Et comme ces Ukrainiens brandissant des drapeaux européens sur le Maidan ont montré il ya trois ans, l'UE a une attraction magnétique sur les voisins de la Russie, minant le rêve de Poutine d'une sphère d'influence dans l'ancien espace soviétique.
"Tant que Poutine est au pouvoir, ils ne vont pas cesser d'essayer de défaire l'Union européenne", a déclaré M. Snyder.
Donc, Poutine semble gagner la bataille pour l'instant. Mais il devrait retenir la danse de la victoire.
Parce que la colère antiestablishment est une épée à double tranchant et la Russie n'est pas nécessairement à l'abri de la révolte populiste balayant actuellement l'Ouest.
Et tandis qu'en Occident, les perdants de la mondialisation peuvent exprimer leur colère à travers la soupape de sécurité du processus démocratique, en Russie, ils n'auront plus d'autre endroit que les rues.
Et quand ils le font, il pourrait devenir assez laid pour le régime de Poutine.
Les opinions exprimées dans ce blog ne reflètent pas nécessairement les opinions de RFE / RL
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Tout va bien dans le rusky mir poutinien:
RFE/RL: More Russians seeking US asylum
(RFE/RL: Plus de Russes cherchent l'asile aux USA)
A shop assistant works behind tv sets broadcasting Russian President Vladimir Putin's Federal Assembly address at an electronics store in Moscow on December 1, 2016.
Photo by AFP
WASHINGTON – The number of new U.S. asylum applications by Russian citizens has jumped for the fourth straight year in 2016, reaching the highest level in more than two decades and more than doubling since President Vladimir Putin’s return to the Kremlin for a third term.
Russian citizens filed 1,912 new U.S. asylum application in the fiscal year ending Sept. 30, up 31 percent compared to 2015 and 164 percent since 2012, when Putin was again elected president following a four-year stint as prime minister, new official statistics show.
Read more here.
Lisez l'article original, ça vaut le coup.
WASHINGTON - Le nombre de nouvelles demandes d'asile américaines de citoyens russes a bondi pour la quatrième année consécutive en 2016, atteignant le plus haut niveau en plus de deux décennies et plus que doublant depuis le retour du président Vladimir Poutine au Kremlin pour un troisième mandat.
Les citoyens russes ont déposé 1 912 demandes d'asile des États-Unis au cours de l'exercice financier se terminant le 30 septembre, en hausse de 31 pour cent par rapport à 2015 et de 164 pour cent depuis 2012, lorsque Poutine a été de nouveau élu président après une période de quatre ans comme premier ministre.
RFE/RL: More Russians seeking US asylum
(RFE/RL: Plus de Russes cherchent l'asile aux USA)
A shop assistant works behind tv sets broadcasting Russian President Vladimir Putin's Federal Assembly address at an electronics store in Moscow on December 1, 2016.
Photo by AFP
WASHINGTON – The number of new U.S. asylum applications by Russian citizens has jumped for the fourth straight year in 2016, reaching the highest level in more than two decades and more than doubling since President Vladimir Putin’s return to the Kremlin for a third term.
Russian citizens filed 1,912 new U.S. asylum application in the fiscal year ending Sept. 30, up 31 percent compared to 2015 and 164 percent since 2012, when Putin was again elected president following a four-year stint as prime minister, new official statistics show.
Read more here.
Lisez l'article original, ça vaut le coup.
WASHINGTON - Le nombre de nouvelles demandes d'asile américaines de citoyens russes a bondi pour la quatrième année consécutive en 2016, atteignant le plus haut niveau en plus de deux décennies et plus que doublant depuis le retour du président Vladimir Poutine au Kremlin pour un troisième mandat.
Les citoyens russes ont déposé 1 912 demandes d'asile des États-Unis au cours de l'exercice financier se terminant le 30 septembre, en hausse de 31 pour cent par rapport à 2015 et de 164 pour cent depuis 2012, lorsque Poutine a été de nouveau élu président après une période de quatre ans comme premier ministre.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
"Ne sous-estimez pas Poutine, il est en train de réinitialiser l'Europe"
Quel est le projet du président russe, Vladimir Poutine, pour les pays baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, tous trois membres de l'OTAN et de l'UE? Certains observateurs prédisent une escalade dangereuse pour les années à venir, mais selon Katlijn Malfliet (KU Leuven), Poutine n'ira pas jusque-là, même si "Poutine tente de revoir le rôle de l'OTAN en Europe. Et il semble avoir trouvé un partenaire en Donald Trump."
"Ne sous-estimez pas Poutine, il est en train de réinitialiser l'Europe"
Quel est le projet du président russe, Vladimir Poutine, pour les pays baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, tous trois membres de l'OTAN et de l'UE? Certains observateurs prédisent une escalade dangereuse pour les années à venir, mais selon Katlijn Malfliet (KU Leuven), Poutine n'ira pas jusque-là, même si "Poutine tente de revoir le rôle de l'OTAN en Europe. Et il semble avoir trouvé un partenaire en Donald Trump."
Devons-nous craindre un conflit militaire entre l'OTAN et la Russie dans les états baltes ? Début novembre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Koujouguétovitch Choïgou, a annoncé que Moscou a renforcé son armement à la frontière occidentale du pays en réponse au développement des forces de l'OTAN. Il n'a pas donné de chiffres spécifiques, mais selon certaines informations, il s'agirait de 30 000 hommes supplémentaires. L'OTAN souhaite envoyer 4 000 soldats dans les pays baltes en réaction au potentiel militaire renforcé.
Les troubles dans les états baltes, et par extension dans l'OTAN, ne sont pas nouveaux. Ce n'est pas un secret que le président russe Vladimir Poutine tente de fissurer l'UE ou l'OTAN et les pays baltes sont tous les trois membres de ces deux organisations.
"Troisième Guerre mondiale"
La revue influente américaine Foreign Policy n'est guère optimiste. Dans une opinion intitulée How World War III could begin in Latvia (Comment la Troisième Guerre mondiale pourrait commencer en Lettonie) l'auteur Paul Miller, qui avait également annoncé l'invasion de l'Ukraine, prédit que les deux prochaines années, Poutine va attiser une révolte dans la région. La Lettonie et l'Estonie possèdent en effet une forte minorité de Russes ethniques.
"La Russie bloquera toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais se proposera comme gardien de la paix", écrit-il. "Les pays d'Europe de l'Est comme la Pologne mettront le fameux Article 5 sur la table (une attaque contre un allié est une attaque contre tous les alliés) et les États-Unis détermineront la direction à prendre. Si on n'invoque pas l'article 5, la garantie de protection mutuelle (et donc toute l'alliance) s'avérera dénuée de sens. Géopolitiquement, on reviendra à 1939, et le rêve de Poutine d'un occident fragmenté et de la voie ouverte vers l'Europe deviendra réalité. "Dans l'autre cas, si l'Article 5 est invoqué, la Russie le considérera comme une déclaration de guerre, avec comme conséquence que le président américain Donald Trump se trouvera confronté à une décision importante : la défense de la Lettonie vaut-elle le risque d'une nouvelle guerre mondiale ?"
Foreign Policy souligne que Poutine a réussi à compromettre les ambitions de l'OTAN de la Géorgie et de l'Ukraine en occupant des parties du pays - l'Ossétie du Sud, l'Abkhazie et la Crimée. En plus, depuis la fin de la Guerre Froide, le moment n'a plus jamais été aussi favorable pour la Russie d'étendre sa sphère d'influence : alors que l'Europe craque en conséquence du Brexit de la crise des réfugiés, l'entrée de Trump à la Maison-Blanche remet en question la volonté de l'Amérique d'assurer la défense de ses alliés.
Quel regard Malfliet porte-t-elle sur les manoeuvres de Moscou? "Tout comme en Géorgie et en Ukraine, il s'agit pour Poutine d'assister ses compatriotes russes", déclare Malfliet. "Dans le passé, Moscou a signalé clairement qu'elle ne cédait pas les pays baltes - pensez par exemple aux cyberattaques contre l'Estonie d'il y a quelques années."
"Le Kremlin prouve aussi qu'il fait ce qu'il veut. Regardez la Crimée : personne n'empêche la Russie d'annexer la péninsule ukrainienne - c'est un fait accompli. Plus récemment, il y a eu l'ingérence supposée dans les élections présidentielles américaines. En plus, les Russes sont maîtres dans l'art de semer la confusion et le doute. Ainsi, ils ont toujours démenti leur implication dans le conflit en Ukraine de l'Est alors que tout indique qu'ils soutiennent bel et bien les séparatistes pro-russes dans la région."
Déstabiliser
Mais c'est une autre paire de manches que de risquer une confrontation militaire avec l'OTAN. Déjà rien que parce que les Russes sont déjà militairement actifs sur deux autres fronts, en Syrie et en Ukraine de l'Est. Malfliet : "Pour moi, on n'ira pas jusqu'à une Troisième Guerre mondiale. La Russie veut, en premier lieu, augmenter la pression et montrer qu'elle ne lâchera pas les états baltes".
Pourtant, il ne faut pas sous-estimer la position de Poutine, prévient-elle. "Ce qu'on oublie souvent, c'est que la Russie a étendu son emprise sur le monde en secret- et qu'elle l'accroît encore. Stratégiquement, la situation se présente à merveille pour Poutine. Il décide de ce qui se passe - pensez à la guerre en Syrie. Il est suffisamment fort pour éviter une guerre avec l'OTAN".
Comme l'écrit aussi The Economist, "la Russie ne souhaite pas de guerre contre l'Amérique, sa rhétorique sert surtout à impressionner, mais elle représente une menace pour l'ordre et la stabilité". Poutine essaie d'éviter que les anciens pays de l'Union soviétique échappent à la sphère d'influence russe en les déstabilisant - comme il l'a fait en Ukraine. Malfliet : "Pour lui, il s'agit surtout de démanteler l'espace de sécurité et de défense de l'UE. Il souhaite réinitialiser l'Europe et revoir le rôle de l'OTAN au sein de l'Europe. Il existe un beau terme pour ça : la deconstructocratie - déconstruire ce qui existe."
Trump
"En ce sens, il a d'ailleurs un allié en Trump, qui se demande aussi quel rôle son pays et l'OTAN doivent jouer en Europe. Qui sait, ils arriveront peut-être à un nouveau pacte à Yalta (d'après la Conférence de Yalta en 1945, NDLR), qui reconnaît la sphère d'influence de la Russie dans ses pays voisins".
La semaine dernière, Poutine a déclaré dans un discours à la tonalité étonnamment positive qu'il est "prêt à collaborer" avec le gouvernement de Trump. "Moscou veut se faire des amis, pas des ennemis", déclare le leader du Kremlin. "Nous ne souhaitons pas de confrontation avec quiconque et nous n'avons jamais voulu cela. Nous avons une responsabilité partagée pour assurer la sécurité internationale".
Au sujet de Trump:
Trump pas président: est-ce possible ?
Maintenant qu'un Grand Électeur du Texas a annoncé qu'il ne voterait pas pour Trump et que d'autres républicains en appellent à faire de même, est-il possible que la présidence échappe à Donald Trump ? Le point sur la question.
Quel est le projet du président russe, Vladimir Poutine, pour les pays baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, tous trois membres de l'OTAN et de l'UE? Certains observateurs prédisent une escalade dangereuse pour les années à venir, mais selon Katlijn Malfliet (KU Leuven), Poutine n'ira pas jusque-là, même si "Poutine tente de revoir le rôle de l'OTAN en Europe. Et il semble avoir trouvé un partenaire en Donald Trump."
"Ne sous-estimez pas Poutine, il est en train de réinitialiser l'Europe"
Quel est le projet du président russe, Vladimir Poutine, pour les pays baltes, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, tous trois membres de l'OTAN et de l'UE? Certains observateurs prédisent une escalade dangereuse pour les années à venir, mais selon Katlijn Malfliet (KU Leuven), Poutine n'ira pas jusque-là, même si "Poutine tente de revoir le rôle de l'OTAN en Europe. Et il semble avoir trouvé un partenaire en Donald Trump."
Devons-nous craindre un conflit militaire entre l'OTAN et la Russie dans les états baltes ? Début novembre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Koujouguétovitch Choïgou, a annoncé que Moscou a renforcé son armement à la frontière occidentale du pays en réponse au développement des forces de l'OTAN. Il n'a pas donné de chiffres spécifiques, mais selon certaines informations, il s'agirait de 30 000 hommes supplémentaires. L'OTAN souhaite envoyer 4 000 soldats dans les pays baltes en réaction au potentiel militaire renforcé.
Les troubles dans les états baltes, et par extension dans l'OTAN, ne sont pas nouveaux. Ce n'est pas un secret que le président russe Vladimir Poutine tente de fissurer l'UE ou l'OTAN et les pays baltes sont tous les trois membres de ces deux organisations.
"Troisième Guerre mondiale"
La revue influente américaine Foreign Policy n'est guère optimiste. Dans une opinion intitulée How World War III could begin in Latvia (Comment la Troisième Guerre mondiale pourrait commencer en Lettonie) l'auteur Paul Miller, qui avait également annoncé l'invasion de l'Ukraine, prédit que les deux prochaines années, Poutine va attiser une révolte dans la région. La Lettonie et l'Estonie possèdent en effet une forte minorité de Russes ethniques.
"La Russie bloquera toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais se proposera comme gardien de la paix", écrit-il. "Les pays d'Europe de l'Est comme la Pologne mettront le fameux Article 5 sur la table (une attaque contre un allié est une attaque contre tous les alliés) et les États-Unis détermineront la direction à prendre. Si on n'invoque pas l'article 5, la garantie de protection mutuelle (et donc toute l'alliance) s'avérera dénuée de sens. Géopolitiquement, on reviendra à 1939, et le rêve de Poutine d'un occident fragmenté et de la voie ouverte vers l'Europe deviendra réalité. "Dans l'autre cas, si l'Article 5 est invoqué, la Russie le considérera comme une déclaration de guerre, avec comme conséquence que le président américain Donald Trump se trouvera confronté à une décision importante : la défense de la Lettonie vaut-elle le risque d'une nouvelle guerre mondiale ?"
Foreign Policy souligne que Poutine a réussi à compromettre les ambitions de l'OTAN de la Géorgie et de l'Ukraine en occupant des parties du pays - l'Ossétie du Sud, l'Abkhazie et la Crimée. En plus, depuis la fin de la Guerre Froide, le moment n'a plus jamais été aussi favorable pour la Russie d'étendre sa sphère d'influence : alors que l'Europe craque en conséquence du Brexit de la crise des réfugiés, l'entrée de Trump à la Maison-Blanche remet en question la volonté de l'Amérique d'assurer la défense de ses alliés.
Quel regard Malfliet porte-t-elle sur les manoeuvres de Moscou? "Tout comme en Géorgie et en Ukraine, il s'agit pour Poutine d'assister ses compatriotes russes", déclare Malfliet. "Dans le passé, Moscou a signalé clairement qu'elle ne cédait pas les pays baltes - pensez par exemple aux cyberattaques contre l'Estonie d'il y a quelques années."
"Le Kremlin prouve aussi qu'il fait ce qu'il veut. Regardez la Crimée : personne n'empêche la Russie d'annexer la péninsule ukrainienne - c'est un fait accompli. Plus récemment, il y a eu l'ingérence supposée dans les élections présidentielles américaines. En plus, les Russes sont maîtres dans l'art de semer la confusion et le doute. Ainsi, ils ont toujours démenti leur implication dans le conflit en Ukraine de l'Est alors que tout indique qu'ils soutiennent bel et bien les séparatistes pro-russes dans la région."
Déstabiliser
Mais c'est une autre paire de manches que de risquer une confrontation militaire avec l'OTAN. Déjà rien que parce que les Russes sont déjà militairement actifs sur deux autres fronts, en Syrie et en Ukraine de l'Est. Malfliet : "Pour moi, on n'ira pas jusqu'à une Troisième Guerre mondiale. La Russie veut, en premier lieu, augmenter la pression et montrer qu'elle ne lâchera pas les états baltes".
Pourtant, il ne faut pas sous-estimer la position de Poutine, prévient-elle. "Ce qu'on oublie souvent, c'est que la Russie a étendu son emprise sur le monde en secret- et qu'elle l'accroît encore. Stratégiquement, la situation se présente à merveille pour Poutine. Il décide de ce qui se passe - pensez à la guerre en Syrie. Il est suffisamment fort pour éviter une guerre avec l'OTAN".
Comme l'écrit aussi The Economist, "la Russie ne souhaite pas de guerre contre l'Amérique, sa rhétorique sert surtout à impressionner, mais elle représente une menace pour l'ordre et la stabilité". Poutine essaie d'éviter que les anciens pays de l'Union soviétique échappent à la sphère d'influence russe en les déstabilisant - comme il l'a fait en Ukraine. Malfliet : "Pour lui, il s'agit surtout de démanteler l'espace de sécurité et de défense de l'UE. Il souhaite réinitialiser l'Europe et revoir le rôle de l'OTAN au sein de l'Europe. Il existe un beau terme pour ça : la deconstructocratie - déconstruire ce qui existe."
Trump
"En ce sens, il a d'ailleurs un allié en Trump, qui se demande aussi quel rôle son pays et l'OTAN doivent jouer en Europe. Qui sait, ils arriveront peut-être à un nouveau pacte à Yalta (d'après la Conférence de Yalta en 1945, NDLR), qui reconnaît la sphère d'influence de la Russie dans ses pays voisins".
La semaine dernière, Poutine a déclaré dans un discours à la tonalité étonnamment positive qu'il est "prêt à collaborer" avec le gouvernement de Trump. "Moscou veut se faire des amis, pas des ennemis", déclare le leader du Kremlin. "Nous ne souhaitons pas de confrontation avec quiconque et nous n'avons jamais voulu cela. Nous avons une responsabilité partagée pour assurer la sécurité internationale".
Au sujet de Trump:
Trump pas président: est-ce possible ?
Maintenant qu'un Grand Électeur du Texas a annoncé qu'il ne voterait pas pour Trump et que d'autres républicains en appellent à faire de même, est-il possible que la présidence échappe à Donald Trump ? Le point sur la question.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et en Russie !
Vu de Russie:
Les contradictions entre la Russie et l’Occident sont-elles solubles dans le dialogue?
Des experts russes et occidentaux se sont réunis à Moscou pour discuter des questions les plus brûlantes de la politique internationale sur lesquelles la Russie ne parvient pas à s’entendre avec les Etats-Unis et l’Europe : l’élargissement de l’Otan, la guerre en Syrie et le conflit dans l’est de l’Ukraine.
Deux femmes médecins russes ont été tuées ce lundi dans des frappes (russes?) sur un hôpital mobile russe près d'Alep. Crédit : AP
La conférence « Hypocrisie contre diplomatie », qui s’est tenue le 5 décembre à Moscou, a réuni des experts russes et occidentaux en relations internationales. « Le tissu du dialogue se déchire dans le monde », a souligné l’un des organisateurs de la conférence Fédor Loukianov, président du Conseil pour la politique de sécurité et de défense (Russie).
Pour les experts participant à la rencontre, l’absence de dialogue entre la Russie et l’Occident pourrait s’avérer fatale. En revanche, une discussion approfondie pourrait permettre de trouver un compromis, même sur les dossiers les plus alarmants.
L’Otan, toujours plus à l’Est
La question de l’élargissement de l’Otan est l’une des plus anciennes pierres d’achoppement dans les relations entre la Russie et l’Occident. « On nous a promis que l’Otan ne s’élargirait jamais. Nous voulions faire plaisir à nos amis occidentaux. Nous avons été trompés », c’est ainsi que Sergueï Karaganov, doyen de la faculté de l’économie mondiale et de la politique internationale de l’École des hautes études en sciences économiques, exprime la position russe.
De son côté, l’Alliance souligne qu’il n’existe aucun document confirmant les griefs russes, comme le rappelle le diplomate britannique Robert Cooper, ancien conseiller du Service européen pour l'action extérieure. Pour Cooper, l’Otan a joué un rôle positif, permettant aux pays d’Europe de l’Est de « se sentir bien plus en sécurité ». (A cause de qui?)
Dans un entretien avec RBTH, Andreï Kortounov, directeur général du Conseil russe des affaires internationales, souligne que la Russie ne peut évidemment pas faire partie du système de sécurité occidental fondé sur l’Otan, mais qu’une telle perspective n’est actuellement pas nécessaire.
« Il existera sans doute deux systèmes de sécurité : le système euro-atlantique et le système eurasien (que la Russie cherche à construire avec la Chine), précise l’expert. On se dirige probablement vers un ordre +à deux étages+. Chaque système aura son propre domaine de responsabilité, mais il y aura également un niveau +supérieur+, où tous combattent ensemble les menaces globales comme le terrorisme, les problèmes environnementaux, etc. ».
Le Proche-Orient et la guerre en Syrie
La Syrie est une zone d’incompréhension aigue entre l’Occident et la Russie. Les États-Unis accusent la Russie de soutenir Bachar al-Assad, qualifié d’assassin, et sont à leur tour accusés de flirter avec les terroristes du Front al-Nosra. Alexandre Aksenionok, diplomate-orientaliste et membre du Conseil russe des affaires internationales, estime que la Russie comme l’Occident poursuivent leurs propres intérêts au Proche-Orient.
« La Russie s’est sentie dupée par l’adoption de la résolution sur la Libye [Résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Onu qui a autorisé l’intervention humanitaire et le renversement de Kadhafi] et a décidé de rendre la monnaie de sa pièce à l’Occident », indique Aksenionok sous-entendant que la Russie comme l’Occident cherchent aujourd’hui à réaliser leurs agendas respectifs au Proche-Orient.
Quant à la question syrienne, Aksenionok estime que la Syrie risque d’être partagée en zones respectivement contrôlées par le gouvernement et l’opposition. Son avis est partagé par Soli Ozel, professeur de relations internationales à l’Institut Kadir Has (Istanbul).
« Je pense qu’Assad finira par garder la partie occidentale du pays où vit 85% de la population », confie Ozel, le reste du pays ayant des chances de rester dans les mains des insurgés. L’expert estime par ailleurs que les pays occidentaux, lassés par le conflit syrien, sont prêts à entendre Assad et Moscou et n’insisteront pas pour soutenir l’opposition, surtout après l’arrivée de Donald [url=https://fr.rbth.com/tag/Donald Trump]Trump[/url] à la Maison Blanche.
L’impasse ukrainienne
Le processus de règlement pacifique dans le Donbass, lancé en 2014, est dans l’impasse. La Russie, l’Ukraine, la France et l’Allemagne poursuivent les négociations via les ministres des Affaires étrangères, mais les rencontres de Minsk n’apportent aucun résultat. La Russie et l’Ukraine, soutenue par l’Occident, s’accusent mutuellement de saboter le processus de paix.
« Personne ne croit que les accords de Minsk puisse être mis en œuvre, a déclaré Alexeï Miller, professeur de l’Université européenne de Saint-Pétersbourg. Et on ne sait absolument pas comment en sortir ».
Thomas Bagger, responsable du Service de planification de la politique étrangère au ministère allemand des Affaires étrangères, confirme que le processus de Minsk est en crise, mais y voit la seule solution possible à la crise.
« Aujourd’hui, après le treizième round de rencontres ministérielles et de discussions fastidieuses, la principale raison de s’accrocher aux accords de Minsk est qu’il a empêché le pire », affirme Bagger. Pour le diplomate, si la méfiance bloque le processus de paix pour le moment, il faut pourtant poursuivre le dialogue et espérer une évolution positive.
Russia’s Hybrid War as a Byproduct of a Hybrid State
(La guerre hybride Russe comme sous-produit d'un État hybride)
Les contradictions entre la Russie et l’Occident sont-elles solubles dans le dialogue?
Des experts russes et occidentaux se sont réunis à Moscou pour discuter des questions les plus brûlantes de la politique internationale sur lesquelles la Russie ne parvient pas à s’entendre avec les Etats-Unis et l’Europe : l’élargissement de l’Otan, la guerre en Syrie et le conflit dans l’est de l’Ukraine.
Deux femmes médecins russes ont été tuées ce lundi dans des frappes (russes?) sur un hôpital mobile russe près d'Alep. Crédit : AP
La conférence « Hypocrisie contre diplomatie », qui s’est tenue le 5 décembre à Moscou, a réuni des experts russes et occidentaux en relations internationales. « Le tissu du dialogue se déchire dans le monde », a souligné l’un des organisateurs de la conférence Fédor Loukianov, président du Conseil pour la politique de sécurité et de défense (Russie).
Pour les experts participant à la rencontre, l’absence de dialogue entre la Russie et l’Occident pourrait s’avérer fatale. En revanche, une discussion approfondie pourrait permettre de trouver un compromis, même sur les dossiers les plus alarmants.
L’Otan, toujours plus à l’Est
La question de l’élargissement de l’Otan est l’une des plus anciennes pierres d’achoppement dans les relations entre la Russie et l’Occident. « On nous a promis que l’Otan ne s’élargirait jamais. Nous voulions faire plaisir à nos amis occidentaux. Nous avons été trompés », c’est ainsi que Sergueï Karaganov, doyen de la faculté de l’économie mondiale et de la politique internationale de l’École des hautes études en sciences économiques, exprime la position russe.
De son côté, l’Alliance souligne qu’il n’existe aucun document confirmant les griefs russes, comme le rappelle le diplomate britannique Robert Cooper, ancien conseiller du Service européen pour l'action extérieure. Pour Cooper, l’Otan a joué un rôle positif, permettant aux pays d’Europe de l’Est de « se sentir bien plus en sécurité ». (A cause de qui?)
Dans un entretien avec RBTH, Andreï Kortounov, directeur général du Conseil russe des affaires internationales, souligne que la Russie ne peut évidemment pas faire partie du système de sécurité occidental fondé sur l’Otan, mais qu’une telle perspective n’est actuellement pas nécessaire.
« Il existera sans doute deux systèmes de sécurité : le système euro-atlantique et le système eurasien (que la Russie cherche à construire avec la Chine), précise l’expert. On se dirige probablement vers un ordre +à deux étages+. Chaque système aura son propre domaine de responsabilité, mais il y aura également un niveau +supérieur+, où tous combattent ensemble les menaces globales comme le terrorisme, les problèmes environnementaux, etc. ».
Le Proche-Orient et la guerre en Syrie
La Syrie est une zone d’incompréhension aigue entre l’Occident et la Russie. Les États-Unis accusent la Russie de soutenir Bachar al-Assad, qualifié d’assassin, et sont à leur tour accusés de flirter avec les terroristes du Front al-Nosra. Alexandre Aksenionok, diplomate-orientaliste et membre du Conseil russe des affaires internationales, estime que la Russie comme l’Occident poursuivent leurs propres intérêts au Proche-Orient.
« La Russie s’est sentie dupée par l’adoption de la résolution sur la Libye [Résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Onu qui a autorisé l’intervention humanitaire et le renversement de Kadhafi] et a décidé de rendre la monnaie de sa pièce à l’Occident », indique Aksenionok sous-entendant que la Russie comme l’Occident cherchent aujourd’hui à réaliser leurs agendas respectifs au Proche-Orient.
Quant à la question syrienne, Aksenionok estime que la Syrie risque d’être partagée en zones respectivement contrôlées par le gouvernement et l’opposition. Son avis est partagé par Soli Ozel, professeur de relations internationales à l’Institut Kadir Has (Istanbul).
« Je pense qu’Assad finira par garder la partie occidentale du pays où vit 85% de la population », confie Ozel, le reste du pays ayant des chances de rester dans les mains des insurgés. L’expert estime par ailleurs que les pays occidentaux, lassés par le conflit syrien, sont prêts à entendre Assad et Moscou et n’insisteront pas pour soutenir l’opposition, surtout après l’arrivée de Donald [url=https://fr.rbth.com/tag/Donald Trump]Trump[/url] à la Maison Blanche.
L’impasse ukrainienne
Le processus de règlement pacifique dans le Donbass, lancé en 2014, est dans l’impasse. La Russie, l’Ukraine, la France et l’Allemagne poursuivent les négociations via les ministres des Affaires étrangères, mais les rencontres de Minsk n’apportent aucun résultat. La Russie et l’Ukraine, soutenue par l’Occident, s’accusent mutuellement de saboter le processus de paix.
« Personne ne croit que les accords de Minsk puisse être mis en œuvre, a déclaré Alexeï Miller, professeur de l’Université européenne de Saint-Pétersbourg. Et on ne sait absolument pas comment en sortir ».
Thomas Bagger, responsable du Service de planification de la politique étrangère au ministère allemand des Affaires étrangères, confirme que le processus de Minsk est en crise, mais y voit la seule solution possible à la crise.
« Aujourd’hui, après le treizième round de rencontres ministérielles et de discussions fastidieuses, la principale raison de s’accrocher aux accords de Minsk est qu’il a empêché le pire », affirme Bagger. Pour le diplomate, si la méfiance bloque le processus de paix pour le moment, il faut pourtant poursuivre le dialogue et espérer une évolution positive.
Russia’s Hybrid War as a Byproduct of a Hybrid State
(La guerre hybride Russe comme sous-produit d'un État hybride)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Fake again:
F-16 fighter pictured on postcard as Russian jet (photo)
(F-16 en photo sur carte postale comme jet russe [photo])
A woman walks by a Soviet air force MIG 21 jet fighter at the military museum in Chisinau (AP photo)
Une femme marche à bord d'un fusil MIG 21 de l'armée de l'air soviétique au musée militaire de Chisinau (photo AP)
A postcard with the U.S. pilot claimed as Russian was issued in Russia
Russian armed forces issued a New Year postcard with an American F-16 jet fighter pilot on it.
The authors have drawn a chevron in Russian flag colours in an American pilot picture and a woman and a child with a signature "Happy New Year! Get back sooner!".
"The Russian army delivered a postcard with a call to an American F-16 fighter pilot to get back sooner," the Lentach community commented the forge on Facebook.
Армия России выпустила открытку, в которой просит пилота американского истребителя F-16 возвращаться скорее
L'armée russe a lancé une carte postale dans laquelle il demande le pilote de F-16 américain combattant de revenir bientôt
This picture is not the first image of American warplanes claimed as Russian jets. For instance, in May 2015, a poster of the F-15 Eagle fighter was issued in the Russian city of Briansk with greetings for the Victory Day in World War II.
Une carte postale avec le pilote américain affirmé comme russe a été émise en Russie
Les forces armées russes ont émis une carte postale du Nouvel An avec un pilote américain de chasse à réaction F-16.
Les auteurs ont dessiné un chevron dans les couleurs du drapeau russe dans une image pilote américaine et une femme et un enfant avec une signature "Bonne année, revenez plus tôt!".
"L'armée russe a livré une carte postale avec un appel à un pilote américain de chasse F-16 pour revenir plus tôt", a déclaré la communauté Lentach la forge sur Facebook.
Cette image n'est pas la première image d'avions de guerre américains revendiqués comme des avions russes. Par exemple, en mai 2015, une affiche du chasseur Eagle F-15 a été émise dans la ville russe de Briansk avec des salutations pour la Journée de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale.
Montenegro puts on int`l wanted list two Russians suspected of coup attempt
(Le Monténégro met en place une liste de deux soldats russes soupçonnés de tentative de coup d'Etat)
Russian citizens, Shirkov Eduard Vladimirovich and Popov Vladimir Nikolaevich, who are suspected by Monetengro authorities of organizing a criminal group with the aim of an armed coup involving the assassination of Prime Minister Milo Djukanovic, were put on the international wanted list, according to the local publication Dnevne Novine citing its sources in the government agencies, Meduza.io reports.
Along with the Russians, three Serbs have been declared wanted: Predrag Bogicevic, Milos Jovanovic and Nemanja Ristic. The latter is one of the leaders of the ultra-patriotic right-wing movement Zavetnici movement and has previously been convicted of murder, Meduza reports.
At the moment of publication, none of these persons is listed on the Interpol database.
The publication stresses that Russia will not extradite its citizens, and thus Montenegro will have to count on suspects` extradition only if Shirokov and Popov leave their country.
As UNIAN reported earlier citing foreign media, in October, the Montenegro authorities claimed they had revealed and neutralized a group plotting a coup. Russian citizens were named among the organizers.
See also: Organizers of attempted coup in Montenegro participated in Crimea occupation
Les citoyens russes, Shirkov Eduard Vladimirovich et Popov Vladimir Nikolaevich, soupçonnés par les autorités monetengro d'organiser un groupe criminel dans le but d'organiser un coup d'état armé impliquant l'assassinat du Premier ministre Milo Djukanovic, ont été inscrits sur la liste internationale des personnes recherchées selon la publication Dnevne Novine citant ses sources dans les agences gouvernementales, rapports Meduza.io.
Avec les Russes, trois Serbes ont été déclarés recherchés: Predrag Bogicevic, Milos Jovanovic et Nemanja Ristic. Ce dernier est l'un des dirigeants du mouvement ultra-patriotique de droite Zavetnici mouvement et a déjà été reconnu coupable de meurtre, rapports Meduza.
Au moment de la publication, aucune de ces personnes ne figure sur la base de données d'Interpol.
La publication souligne que la Russie ne fera pas l'extradition de ses citoyens et que le Monténégro ne devra donc compter sur l'extradition des suspects que si Shirokov et Popov quittent leur pays.
Comme UNIAN a rapporté précédemment citant des médias étrangers, en octobre, les autorités du Monténégro ont prétendu qu'ils avaient révélé et neutralisé un groupe traçant un coup d'Etat. Des citoyens russes ont été nommés parmi les organisateurs.
Voir aussi: Les organisateurs d'une tentative de coup d'état au Monténégro ont participé à l'occupation en Crimée
F-16 fighter pictured on postcard as Russian jet (photo)
(F-16 en photo sur carte postale comme jet russe [photo])
A woman walks by a Soviet air force MIG 21 jet fighter at the military museum in Chisinau (AP photo)
Une femme marche à bord d'un fusil MIG 21 de l'armée de l'air soviétique au musée militaire de Chisinau (photo AP)
A postcard with the U.S. pilot claimed as Russian was issued in Russia
Russian armed forces issued a New Year postcard with an American F-16 jet fighter pilot on it.
The authors have drawn a chevron in Russian flag colours in an American pilot picture and a woman and a child with a signature "Happy New Year! Get back sooner!".
"The Russian army delivered a postcard with a call to an American F-16 fighter pilot to get back sooner," the Lentach community commented the forge on Facebook.
Армия России выпустила открытку, в которой просит пилота американского истребителя F-16 возвращаться скорее
L'armée russe a lancé une carte postale dans laquelle il demande le pilote de F-16 américain combattant de revenir bientôt
This picture is not the first image of American warplanes claimed as Russian jets. For instance, in May 2015, a poster of the F-15 Eagle fighter was issued in the Russian city of Briansk with greetings for the Victory Day in World War II.
Une carte postale avec le pilote américain affirmé comme russe a été émise en Russie
Les forces armées russes ont émis une carte postale du Nouvel An avec un pilote américain de chasse à réaction F-16.
Les auteurs ont dessiné un chevron dans les couleurs du drapeau russe dans une image pilote américaine et une femme et un enfant avec une signature "Bonne année, revenez plus tôt!".
"L'armée russe a livré une carte postale avec un appel à un pilote américain de chasse F-16 pour revenir plus tôt", a déclaré la communauté Lentach la forge sur Facebook.
Cette image n'est pas la première image d'avions de guerre américains revendiqués comme des avions russes. Par exemple, en mai 2015, une affiche du chasseur Eagle F-15 a été émise dans la ville russe de Briansk avec des salutations pour la Journée de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale.
Montenegro puts on int`l wanted list two Russians suspected of coup attempt
(Le Monténégro met en place une liste de deux soldats russes soupçonnés de tentative de coup d'Etat)
Russian citizens, Shirkov Eduard Vladimirovich and Popov Vladimir Nikolaevich, who are suspected by Monetengro authorities of organizing a criminal group with the aim of an armed coup involving the assassination of Prime Minister Milo Djukanovic, were put on the international wanted list, according to the local publication Dnevne Novine citing its sources in the government agencies, Meduza.io reports.
Along with the Russians, three Serbs have been declared wanted: Predrag Bogicevic, Milos Jovanovic and Nemanja Ristic. The latter is one of the leaders of the ultra-patriotic right-wing movement Zavetnici movement and has previously been convicted of murder, Meduza reports.
At the moment of publication, none of these persons is listed on the Interpol database.
The publication stresses that Russia will not extradite its citizens, and thus Montenegro will have to count on suspects` extradition only if Shirokov and Popov leave their country.
As UNIAN reported earlier citing foreign media, in October, the Montenegro authorities claimed they had revealed and neutralized a group plotting a coup. Russian citizens were named among the organizers.
See also: Organizers of attempted coup in Montenegro participated in Crimea occupation
Les citoyens russes, Shirkov Eduard Vladimirovich et Popov Vladimir Nikolaevich, soupçonnés par les autorités monetengro d'organiser un groupe criminel dans le but d'organiser un coup d'état armé impliquant l'assassinat du Premier ministre Milo Djukanovic, ont été inscrits sur la liste internationale des personnes recherchées selon la publication Dnevne Novine citant ses sources dans les agences gouvernementales, rapports Meduza.io.
Avec les Russes, trois Serbes ont été déclarés recherchés: Predrag Bogicevic, Milos Jovanovic et Nemanja Ristic. Ce dernier est l'un des dirigeants du mouvement ultra-patriotique de droite Zavetnici mouvement et a déjà été reconnu coupable de meurtre, rapports Meduza.
Au moment de la publication, aucune de ces personnes ne figure sur la base de données d'Interpol.
La publication souligne que la Russie ne fera pas l'extradition de ses citoyens et que le Monténégro ne devra donc compter sur l'extradition des suspects que si Shirokov et Popov quittent leur pays.
Comme UNIAN a rapporté précédemment citant des médias étrangers, en octobre, les autorités du Monténégro ont prétendu qu'ils avaient révélé et neutralisé un groupe traçant un coup d'Etat. Des citoyens russes ont été nommés parmi les organisateurs.
Voir aussi: Les organisateurs d'une tentative de coup d'état au Monténégro ont participé à l'occupation en Crimée
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
La Russie manque tellement de pognon qu'elle baisse (un peu) la culotte Rosneft:
http://www.rfi.fr/europe/20161208-russie-igor-setchine-rosneft-petrole
http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211574329515-rosneft-le-titre-bondit-avec-lentree-du-qatar-et-de-glencore-au-capital-2048994.php
http://www.rfi.fr/europe/20161208-russie-igor-setchine-rosneft-petrole
http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211574329515-rosneft-le-titre-bondit-avec-lentree-du-qatar-et-de-glencore-au-capital-2048994.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Il y a deux façons d'analyser cet évènement :
- La façon : "business international", on se réjouit de voir la Russie coopérer avec des investisseurs internationaux.
- La façon : "politique interne russe", on vend une partie des bijoux de famille pour arriver à boucler le budget 2017 de l'état. Enfin, ça c'est ce qui est annoncé...
3 remarques :
- 19,5 % du capital c'est énorme pour la plus grosse compagnie pétrolière russe. A ce train là et en continuant chaque année sur la lancée, Rosneft n'aura bientôt plus de Russe que le nom, sauf s'ils trouvent quelque combine pour spolier encore les investisseurs privés...
- Ils espèrent que les investisseurs étrangers mettront la main à la poche pour entretenir et maintenir en état les infrastructures existantes, ce qu'ils ont été incapables de faire pendant des années et surtout forer de nouveaux puits et développer la logistique qui va avec...
- Mon petit doigt me dit que les sommes récoltées seront loin de parvenir en totalité au budget de l'état et beaucoup finira sur des comptes de personnes privées dans des paradis fiscaux.
Moralité : le pillage de la "maison Russie" atteint un point de non-retour, puisqu'on ne détourne plus seulement les ressources mais aussi on brade l'outil de production !
La fin économique est proche, sauf retournement de la conjoncture pétrolière mais je n'y crois pas beaucoup, Trump ayant promis de lever des contraintes sur les petits producteurs américains de gaz de schiste...
- La façon : "business international", on se réjouit de voir la Russie coopérer avec des investisseurs internationaux.
- La façon : "politique interne russe", on vend une partie des bijoux de famille pour arriver à boucler le budget 2017 de l'état. Enfin, ça c'est ce qui est annoncé...
3 remarques :
- 19,5 % du capital c'est énorme pour la plus grosse compagnie pétrolière russe. A ce train là et en continuant chaque année sur la lancée, Rosneft n'aura bientôt plus de Russe que le nom, sauf s'ils trouvent quelque combine pour spolier encore les investisseurs privés...
- Ils espèrent que les investisseurs étrangers mettront la main à la poche pour entretenir et maintenir en état les infrastructures existantes, ce qu'ils ont été incapables de faire pendant des années et surtout forer de nouveaux puits et développer la logistique qui va avec...
- Mon petit doigt me dit que les sommes récoltées seront loin de parvenir en totalité au budget de l'état et beaucoup finira sur des comptes de personnes privées dans des paradis fiscaux.
Moralité : le pillage de la "maison Russie" atteint un point de non-retour, puisqu'on ne détourne plus seulement les ressources mais aussi on brade l'outil de production !
La fin économique est proche, sauf retournement de la conjoncture pétrolière mais je n'y crois pas beaucoup, Trump ayant promis de lever des contraintes sur les petits producteurs américains de gaz de schiste...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Les poches sont vides, point
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
AFP, publié le vendredi 09 décembre 2016 à 17h26
Etats-Unis: Jusqu'à quel point la main de Moscou a-t-elle battu les cartes de l'élection qui a amené Donald Trump à la Maison Blanche?
Jusqu'à quel point la main de Moscou a-t-elle battu les cartes de l'élection qui a amené Donald Trump à la Maison Blanche ? La réponse ne changera rien à l'issue du scrutin mais permettra d'étaler au grand jour les interférences de la Russie dans le processus démocratique.
Craignant que la question ne soit mise sous le tapis par la future administration Trump, des élus démocrates de haut rang ont réclamé au président Barack Obama qu'il rende publics avant son départ le 20 janvier les éléments montrant comment la Russie a interféré dans la présidentielle du 8 novembre.
"En sapant la confiance des Américains et des étrangers dans les institutions américaines, la Russie non seulement fragilise notre pays mais aussi génère de l'incertitude et de l'instabilité au niveau mondial", ont expliqué des responsables démocrates de la Chambre des représentants dans un courrier à M. Obama publié mardi.
Donald Trump a toujours nié, y compris depuis son élection, que Moscou ait joué un rôle dans les révélations d'emails de proches de sa rivale Hillary Clinton, contribuant ainsi à la victoire du républicain.
Les élus américains ne prétendent pas contester le résultat de l'élection, mais veulent rendre public le fait qu'un pays étranger ait pris des initiatives qui érodent les fondations de la démocratie américaine.
- Obama doit en dire plus -
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) et la direction du renseignement (DNI) américains ont accusé le 7 octobre la Russie d'avoir piraté des organisations politiques américaines et des systèmes électoraux dans le but "d'interférer dans le processus électoral américain".
DHS et DNI faisaient référence à la publication par le le site WikiLeaks d'emails piratés sur les comptes de l'ancien directeur de campagne de Mme Clinton, John Podesta, et du parti démocrate.
Selon Susan Hennessey, ex avocate de l'agence de renseignement NSA devenue experte en cybersécurité au centre de réflexion Brookings, le problème de l'interférence de Moscou est réel et il ne s'agit pas de manoeuvres politiciennes fomentées par des perdants amers.
"L'élection était vraiment très serrée, c'était un événement important. Et c'est pour ça que c'est crucial d'avoir des réponses vraiment sérieuses à tout ça", affirme-t-elle à l'AFP.
Selon les élus démocrates informés par les agences de renseignement, davantage d'éléments sur ces piratages pourraient être rendus publics.
Le sénateur Ron Wyden et six autres démocrates membres de la Commission du renseignement du Sénat ont demandé au président Obama d'en dire plus, dans un courrier daté du 29 novembre.
"Il y a des informations sur le gouvernement russe et l'élection américaine qui mériteraient d'être déclassifiées et rendues publiques", ont-ils écrit, sans dire s'ils parlaient des piratages d'emails ou des relations économiques de Donald Trump avec la Russie.
- 'Risible' pour Trump -
Publiés au compte-goutte pendant des mois avant l'élection, ces emails ont fait des dégâts. Plusieurs d'entre eux émanant du parti démocrate, publiés juste avant la convention d'investiture du parti en juillet, ont conduit à la démission de sa présidente, Debbie Wasserman Schultz.
Ils ont aussi révélé des détails sur les discours rémunérés de Mme Clinton devant des banquiers de Wall Street.
Ces révélations ont nourri les accusations d'une intervention de Moscou dans la campagne de M. Trump, qui a des entreprises en Russie et une vision moins antagoniste du président russe Vladimir Poutine que l'administration Obama et Mme Clinton.
Mais en dépit des conclusions des renseignements américains, Donald Trump a rejeté à plusieurs reprises l'idée selon laquelle Moscou est à l'origine de ces révélations.
Interrogé mercredi par le magazine Time qui lui demandait si ces conclusions étaient politiquement motivées, le président élu a répondu: "Je le crois".
"Je ne pense pas qu'ils soient (les Russes, NDLR) intervenus. C'est devenu risible, ce n'est pas un sujet de discussion. A chaque fois que je fais quelque chose, ils disent +oh, c'est la Russie qui s'en est mêlée+".
"Ce pourrait être la Russie. Et ça pourrait être la Chine. Et ça pourrait être n'importe quel type chez lui dans le New Jersey", a-t-il ajouté.
Les élus républicains n'ont pas voulu se joindre à cette demande, certains s'inquiétant d'une initiative qui plombe la présidence de Donald Trump avant même qu'elle ne commence.
Mais après le nouveau déni de M. Trump dans Time, le sénateur républicain Lindsey Graham a annoncé qu'il organiserait des auditions à ce sujet l'an prochain.
Ces menaces ne visent pas seulement les Etats-Unis, souligne Mme Hennessey. Elle rappelle que WikiLeaks a publié la semaine dernière des documents sur l'agence allemande de renseignement (BND) qui a mis dans l'embarras la chancelière Angela Merkel, candidate à sa réélection fin 2017.
Etats-Unis: Jusqu'à quel point la main de Moscou a-t-elle battu les cartes de l'élection qui a amené Donald Trump à la Maison Blanche?
Jusqu'à quel point la main de Moscou a-t-elle battu les cartes de l'élection qui a amené Donald Trump à la Maison Blanche ? La réponse ne changera rien à l'issue du scrutin mais permettra d'étaler au grand jour les interférences de la Russie dans le processus démocratique.
Craignant que la question ne soit mise sous le tapis par la future administration Trump, des élus démocrates de haut rang ont réclamé au président Barack Obama qu'il rende publics avant son départ le 20 janvier les éléments montrant comment la Russie a interféré dans la présidentielle du 8 novembre.
"En sapant la confiance des Américains et des étrangers dans les institutions américaines, la Russie non seulement fragilise notre pays mais aussi génère de l'incertitude et de l'instabilité au niveau mondial", ont expliqué des responsables démocrates de la Chambre des représentants dans un courrier à M. Obama publié mardi.
Donald Trump a toujours nié, y compris depuis son élection, que Moscou ait joué un rôle dans les révélations d'emails de proches de sa rivale Hillary Clinton, contribuant ainsi à la victoire du républicain.
Les élus américains ne prétendent pas contester le résultat de l'élection, mais veulent rendre public le fait qu'un pays étranger ait pris des initiatives qui érodent les fondations de la démocratie américaine.
- Obama doit en dire plus -
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) et la direction du renseignement (DNI) américains ont accusé le 7 octobre la Russie d'avoir piraté des organisations politiques américaines et des systèmes électoraux dans le but "d'interférer dans le processus électoral américain".
DHS et DNI faisaient référence à la publication par le le site WikiLeaks d'emails piratés sur les comptes de l'ancien directeur de campagne de Mme Clinton, John Podesta, et du parti démocrate.
Selon Susan Hennessey, ex avocate de l'agence de renseignement NSA devenue experte en cybersécurité au centre de réflexion Brookings, le problème de l'interférence de Moscou est réel et il ne s'agit pas de manoeuvres politiciennes fomentées par des perdants amers.
"L'élection était vraiment très serrée, c'était un événement important. Et c'est pour ça que c'est crucial d'avoir des réponses vraiment sérieuses à tout ça", affirme-t-elle à l'AFP.
Selon les élus démocrates informés par les agences de renseignement, davantage d'éléments sur ces piratages pourraient être rendus publics.
Le sénateur Ron Wyden et six autres démocrates membres de la Commission du renseignement du Sénat ont demandé au président Obama d'en dire plus, dans un courrier daté du 29 novembre.
"Il y a des informations sur le gouvernement russe et l'élection américaine qui mériteraient d'être déclassifiées et rendues publiques", ont-ils écrit, sans dire s'ils parlaient des piratages d'emails ou des relations économiques de Donald Trump avec la Russie.
- 'Risible' pour Trump -
Publiés au compte-goutte pendant des mois avant l'élection, ces emails ont fait des dégâts. Plusieurs d'entre eux émanant du parti démocrate, publiés juste avant la convention d'investiture du parti en juillet, ont conduit à la démission de sa présidente, Debbie Wasserman Schultz.
Ils ont aussi révélé des détails sur les discours rémunérés de Mme Clinton devant des banquiers de Wall Street.
Ces révélations ont nourri les accusations d'une intervention de Moscou dans la campagne de M. Trump, qui a des entreprises en Russie et une vision moins antagoniste du président russe Vladimir Poutine que l'administration Obama et Mme Clinton.
Mais en dépit des conclusions des renseignements américains, Donald Trump a rejeté à plusieurs reprises l'idée selon laquelle Moscou est à l'origine de ces révélations.
Interrogé mercredi par le magazine Time qui lui demandait si ces conclusions étaient politiquement motivées, le président élu a répondu: "Je le crois".
"Je ne pense pas qu'ils soient (les Russes, NDLR) intervenus. C'est devenu risible, ce n'est pas un sujet de discussion. A chaque fois que je fais quelque chose, ils disent +oh, c'est la Russie qui s'en est mêlée+".
"Ce pourrait être la Russie. Et ça pourrait être la Chine. Et ça pourrait être n'importe quel type chez lui dans le New Jersey", a-t-il ajouté.
Les élus républicains n'ont pas voulu se joindre à cette demande, certains s'inquiétant d'une initiative qui plombe la présidence de Donald Trump avant même qu'elle ne commence.
Mais après le nouveau déni de M. Trump dans Time, le sénateur républicain Lindsey Graham a annoncé qu'il organiserait des auditions à ce sujet l'an prochain.
Ces menaces ne visent pas seulement les Etats-Unis, souligne Mme Hennessey. Elle rappelle que WikiLeaks a publié la semaine dernière des documents sur l'agence allemande de renseignement (BND) qui a mis dans l'embarras la chancelière Angela Merkel, candidate à sa réélection fin 2017.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Krispoluk a écrit:Il y a deux façons d'analyser cet évènement :
- La façon : "business international", on se réjouit de voir la Russie coopérer avec des investisseurs internationaux.
- La façon : "politique interne russe", on vend une partie des bijoux de famille pour arriver à boucler le budget 2017 de l'état. Enfin, ça c'est ce qui est annoncé...
3 remarques :
- 19,5 % du capital c'est énorme pour la plus grosse compagnie pétrolière russe. A ce train là et en continuant chaque année sur la lancée, Rosneft n'aura bientôt plus de Russe que le nom, sauf s'ils trouvent quelque combine pour spolier encore les investisseurs privés...
- Ils espèrent que les investisseurs étrangers mettront la main à la poche pour entretenir et maintenir en état les infrastructures existantes, ce qu'ils ont été incapables de faire pendant des années et surtout forer de nouveaux puits et développer la logistique qui va avec...
- Mon petit doigt me dit que les sommes récoltées seront loin de parvenir en totalité au budget de l'état et beaucoup finira sur des comptes de personnes privées dans des paradis fiscaux.
Moralité : le pillage de la "maison Russie" atteint un point de non-retour, puisqu'on ne détourne plus seulement les ressources mais aussi on brade l'outil de production !
La fin économique est proche, sauf retournement de la conjoncture pétrolière mais je n'y crois pas beaucoup, Trump ayant promis de lever des contraintes sur les petits producteurs américains de gaz de schiste...
Il est vrai que l'opération est très inhabituelle, mais la Russie garde le contrôle de Rosneft avec plus de 50% des voix de l'actionnariat. Quant à la destination des sommes payées, on ne saura jamais comment ces sommes se répartiront, sauf si l'Etat russe décide de le révéler.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
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