Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
russes comme terrorusses finiront par s'autodétruire:
http://apostrophe.ua/news/society/2016-09-08/boets-ato-vzbudorajil-seti-video-pojara-na-sklade-boevikov/70851
http://apostrophe.ua/news/society/2016-09-08/boets-ato-vzbudorajil-seti-video-pojara-na-sklade-boevikov/70851
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
AFP, publié le vendredi 09 septembre 2016 à 10h11
Russie: Poutine limoge son délégué aux droits de l'enfant, aux propos controversés et sexistes
Le président russe Vladimir Poutine a limogé vendredi son délégué aux droits de l'enfant Pavel Astakhov, impliqué ces derniers mois dans plusieurs polémiques en raison de propos hautement controversés.
M. Astakhov, qui était en poste depuis 2009 et avait présenté sa démission en juillet, sera remplacé par Anna Kouznetsova, à la tête d'un fonds caritatif destiné aux enfants qui reçoit le soutien du Kremlin.
Pavel Astaskhov avait déclenché une tempête médiatique en juin par ses propos après la mort d'au moins 15 adolescents, noyés dans un lac du nord de la Russie lors du naufrage de leur bateau. "Alors, comment était la baignade?", avait-il notamment lancé à l'un des adolescents rescapés du naufrage.
Une pétition demandant sa démission suite à cette sortie a récolté plus de 160.000 signatures.
En mai, Pavel Astakhov avait aussi pris la défense d'un proche du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, marié et âgé de 47 ans, qui avait épousé une jeune fille de 17 ans au mépris de la loi russe interdisant la polygamie. Il avait déclaré que les femmes "ont déjà fané à 27 ans et ont l'air d'avoir 50 ans", avant de s'excuser et d'affirmer que les femmes de tout âge étaient "merveilleuses".
Il a aussi soutenu une loi controversée en 2013 interdisant l'adoption d'enfants russes par des familles américaines, votée en représailles aux sanctions décidée par Washington contre des responsables russes impliqués dans la mort en prison de l'avocat Sergueï Magnitski en 2009.
Cette loi a été critiquée par de nombreuses ONG, qui affirment qu'elle laisse les orphelins russes avec moins de perspectives d'avenir.
Le Kremlin a opéré ces dernières semaines, avant les élections législatives du 18 septembre, un coup de balai dans les institutions en remplaçant pèle-mêle gouverneurs de régions, ministres impopulaires ou représentants de diverses administrations.
Russie: Poutine limoge son délégué aux droits de l'enfant, aux propos controversés et sexistes
Le président russe Vladimir Poutine a limogé vendredi son délégué aux droits de l'enfant Pavel Astakhov, impliqué ces derniers mois dans plusieurs polémiques en raison de propos hautement controversés.
M. Astakhov, qui était en poste depuis 2009 et avait présenté sa démission en juillet, sera remplacé par Anna Kouznetsova, à la tête d'un fonds caritatif destiné aux enfants qui reçoit le soutien du Kremlin.
Pavel Astaskhov avait déclenché une tempête médiatique en juin par ses propos après la mort d'au moins 15 adolescents, noyés dans un lac du nord de la Russie lors du naufrage de leur bateau. "Alors, comment était la baignade?", avait-il notamment lancé à l'un des adolescents rescapés du naufrage.
Une pétition demandant sa démission suite à cette sortie a récolté plus de 160.000 signatures.
En mai, Pavel Astakhov avait aussi pris la défense d'un proche du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, marié et âgé de 47 ans, qui avait épousé une jeune fille de 17 ans au mépris de la loi russe interdisant la polygamie. Il avait déclaré que les femmes "ont déjà fané à 27 ans et ont l'air d'avoir 50 ans", avant de s'excuser et d'affirmer que les femmes de tout âge étaient "merveilleuses".
Il a aussi soutenu une loi controversée en 2013 interdisant l'adoption d'enfants russes par des familles américaines, votée en représailles aux sanctions décidée par Washington contre des responsables russes impliqués dans la mort en prison de l'avocat Sergueï Magnitski en 2009.
Cette loi a été critiquée par de nombreuses ONG, qui affirment qu'elle laisse les orphelins russes avec moins de perspectives d'avenir.
Le Kremlin a opéré ces dernières semaines, avant les élections législatives du 18 septembre, un coup de balai dans les institutions en remplaçant pèle-mêle gouverneurs de régions, ministres impopulaires ou représentants de diverses administrations.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Démocratie poutinienne . . .Caduce62 a écrit:. . .
Le Kremlin a opéré ces dernières semaines, avant les élections législatives du 18 septembre, un coup de balai dans les institutions en remplaçant pèle-mêle gouverneurs de régions, ministres impopulaires ou représentants de diverses administrations.
Cette rivière est soudain devenue rouge sang
Il s'agit de la rivière Daldykan, en Russie. Une usine locale serait en cause.
Nous attendons encore la pluie de grenouilles et les invasions d'insectes. En Russie, la rivière Daldykan est soudain devenue rouge--rouge sang. La rivière traverse la ville sibérienne de Norilsk. Pour les habitants de la région, c'est une usine de nickel locale qui serait responsable de ce drame écologique. D'après The Guardian, ce n'est pas la première fois que ça aurait lieu, mais pas à une telle ampleur.
(Via Instagram)
L'usine en question est la propriété de Norilsk Nickel, leader mondial de la production de nickel et de palladium.
L'usine utilise divers pipelines pour transporter des produits chimiques utilisés pour transporter des matières premières ou des produits chimiques. Le ministère russe des Ressources naturelles et de l'environnement a annoncé une enquête. Donc les riverains peuvent être rassurés
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
rivière Daldykan:
Le ministère russe des situations d'urgences n'ayant pas été saisi, on peut rassurer les russes en leur expliquant qu'il n'y a pas urgence à résoudre la situation.
Le ministère russe des situations d'urgences n'ayant pas été saisi, on peut rassurer les russes en leur expliquant qu'il n'y a pas urgence à résoudre la situation.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
L'avenir russe : la guerre pour faire oublier que tout le reste se casse la gueule chez eux.
http://www.liga.net/opinion/296483_initsiativa-shtaynmayera-est-li-shans-obrazumit-rossiyu.htm
http://www.liga.net/opinion/296483_initsiativa-shtaynmayera-est-li-shans-obrazumit-rossiyu.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
La Russie demande à l’OPEP de baisser sa production de brut pour faire remonter le cour du pétrole.
et comme d'habitude, la Russie fait l'inverse de ce qu'elle demande aux autres, en battant des record de production :
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3480400-dobycha-nefti-v-rossii-bet-rekordy-na-fone-razgovorov-o-zamorozke.htm
et comme d'habitude, la Russie fait l'inverse de ce qu'elle demande aux autres, en battant des record de production :
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3480400-dobycha-nefti-v-rossii-bet-rekordy-na-fone-razgovorov-o-zamorozke.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
benoit77 a écrit:La Russie demande à l’OPEP de baisser sa production de brut pour faire remonter le cour du pétrole.
et comme d'habitude, la Russie fait l'inverse de ce qu'elle demande aux autres, en battant des record de production :
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3480400-dobycha-nefti-v-rossii-bet-rekordy-na-fone-razgovorov-o-zamorozke.htm
Pas grand risque que ça arrive ! L'Opep (et surtout les non-Opep) sont plus divisés que jamais... Qui plus est, le conflit idéologico/religieux Iran/Arabie va peser encore très lourd dans la balance. L'Arabie et ses satellites se trouvent devant une quadrature du cercle impossible à résoudre : diminuer la production pour faire remonter les prix, ça favorise l'ennemi mortel : l'Iran qui va remettre à flot son économie et donc gagner plus d'influence dans la région et ça va aussi favoriser les USA, l'autre ennemi économique...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Trump ♥ Poutine
Depuis une vingtaine d’années, tel un vieux 78 tours égratigné, je répète que la perte de confiance de l’Occident en la démocratie, et la politique en général, ne peut mener qu’à une chose: un désir pervers de tyrannie.
Pas la tyrannie communiste qui créait des pénuries de nourriture et de jeans Levi’s pour contrôler le peuple, mais une tyrannie nouvelle, qui combine le pire de tous les systèmes: l’ultra-richesse capitaliste et l’oppression communiste. Comment dit-on «enrichissez-vous, mais fermez votre gueule» en mandarin?
Élections législatives en Russie
Vladimir Poutine est sur la même longueur d’onde que la Chine, même s’il joue au démocrate pour la galerie. Il y aura des élections législatives en Russie cette semaine. Et devinez quel parti va encore dominer la Douma? Oui, le même qui est au pouvoir depuis 16 ans, la Russie unie de Poutine.
La plupart des opposants ont été sortis de la course et remplacés par des ex du KGB et autres apparatchiks en forme de légumes.
Vladimir Poutine ne veut pas de répétition des émeutes qui ont ponctué les législatives contestées de 2011.
Puisque le Kremlin contrôle tous les grands médias, les Russes, qui rêvent aussi de Make Russia great again, se font nourrir à la petite cuillère d’images d’avions de chasse russes victorieux en Syrie ou de blindés invincibles en Ukraine. L’Église orthodoxe enrobe ce nationalisme conservateur agressif d’une bonne couche d’un irrésistible chocolat au lait moral fabriqué par Dieu lui-même.
Comment expliquer que les abonnés à l’idée de faire de la «politique autrement» se pâment devant Vladimir Tsarévitch Poutine quand ses proches contrôlent les plus importantes institutions russes, publiques et privées, et toutes les grandes fortunes, sans compter les magouilles, les mensonges, les inégalités sociales criantes? Il est impossible de faire plus «vieille politique» que Vladimir Poutine.
L’idole de Trump
Donald Trump admire Vladimir Poutine, parce qu’il «contrôle fortement son pays». Belle affaire! Les assassinats en plein jour de journalistes et d’opposants au régime, les milliards que Poutine a détournés à son profit personnel, notamment pour se construire un palais de 750 000 m2 au bord de la mer Noire – la BBC a réalisé un documentaire-choc à ce sujet – et acquérir des joujoux pour milliardaire – hélicos, superyachts, etc. – avec un revenu annuel de 187 000 $, rien de cela n’ébranle Trump et ses partisans.
Donald Trump n’est pas le seul à courtiser Vladimir Poutine. Marine Le Pen a pris la place du Parti communiste français dans les bonnes grâces de Moscou, qui prête des millions au Front national.
C’est à se demander si l’Occident ne rêve pas aussi de leaders intransigeants et brutaux. La démocratie exige temps, compromis et patience, mais les tyrans, eux, peuvent agir librement.
Au-delà de l’image
Si l’influence pouvait se traduire en argent, la Russie flotterait sur un nuage rose économique. Or, c’est loin d’être le cas. La chute du prix du pétrole et les sanctions imposées à la suite de l’invasion de la Crimée privent la Russie d’une bonne partie de ses revenus.
Selon The Economist, le salaire moyen en janvier 2015, soit 850 $ par mois, a chuté de moitié un an plus tard, passant à 450 $. C’est la propagande qui garde le navire Poutine à flot.
Le déclin russe finira par avoir raison de Vladimir Poutine comme il a eu raison de l’Union soviétique. Mais on ne peut que trembler en pensant aux gestes d’éclat que pourrait poser le tsarévitch Poutine pour dissimuler l’inévitable agonie de son règne.
Moscow seeks to discredit Russian protests by suggesting Ukraine is behind them
Farmers from the Kuban region in southern Russia protesting against illegal takeover of their lands by large agricultural holding companies in cooperation with courts and law enforcement agencies organized a tractor march to Moscow with an objective to bring to Putin their complaints. Signs say: "Return our land!", "President, we entrusted you with power, so why do government officials and judges rob us?", "Who are the judges? A band of robbers!" (Image: social media)
The FSB is spreading stories claiming that Ukrainian nationalists are behind the protests of Kuban farmers and may soon do the same with the tractor drivers’ march as well, an obvious effort to discredit these popular movements as well as an indication of Moscow’s concern about them.
The tractor drivers said on Friday that if they will expand their protest throughout Russia if the demands of the Kuban farmers are not met. Apparently to forestall that possibility, the FSB has come up with this story, Newsader.com reports.
But there is another possible explanation as well, one that Newsader.com doesn’t mention and it is even more worrisome: any suggestion that Ukrainians are trying to influence domestic Russian affairs could spark an upsurge in anti-Ukrainian feelings among Russians and be used by the Kremlin to justify a new wave of Russian aggression against Ukraine.
One tractor driver, who was detained for ten days said that FSB officers told him that he was “a traitor to the motherland” because “Ukrainian nationalists had given” the drivers money. Such statements are not true, the driver said, but undoubtedly some Russians are prepared to believe them.
Another farmer said that the FSB and other enforcement agencies had been putting pressure on the farmers and tractor drivers and that “FSB officers were searching for foreign citizens,” clearly in the hopes of coming up with evidence for the links between the Russian protesters and Ukraine that they claim exist.
And a third activist said that the Russian police who had detained him charged him with having links to “’the fifth column’” and having “’sold out’” to the enemies of Russia. He said that such charges are untrue noting that “we have never gotten involved in politics,” despite official pressure on the movement.
Depuis une vingtaine d’années, tel un vieux 78 tours égratigné, je répète que la perte de confiance de l’Occident en la démocratie, et la politique en général, ne peut mener qu’à une chose: un désir pervers de tyrannie.
Pas la tyrannie communiste qui créait des pénuries de nourriture et de jeans Levi’s pour contrôler le peuple, mais une tyrannie nouvelle, qui combine le pire de tous les systèmes: l’ultra-richesse capitaliste et l’oppression communiste. Comment dit-on «enrichissez-vous, mais fermez votre gueule» en mandarin?
Élections législatives en Russie
Vladimir Poutine est sur la même longueur d’onde que la Chine, même s’il joue au démocrate pour la galerie. Il y aura des élections législatives en Russie cette semaine. Et devinez quel parti va encore dominer la Douma? Oui, le même qui est au pouvoir depuis 16 ans, la Russie unie de Poutine.
La plupart des opposants ont été sortis de la course et remplacés par des ex du KGB et autres apparatchiks en forme de légumes.
Vladimir Poutine ne veut pas de répétition des émeutes qui ont ponctué les législatives contestées de 2011.
Puisque le Kremlin contrôle tous les grands médias, les Russes, qui rêvent aussi de Make Russia great again, se font nourrir à la petite cuillère d’images d’avions de chasse russes victorieux en Syrie ou de blindés invincibles en Ukraine. L’Église orthodoxe enrobe ce nationalisme conservateur agressif d’une bonne couche d’un irrésistible chocolat au lait moral fabriqué par Dieu lui-même.
Comment expliquer que les abonnés à l’idée de faire de la «politique autrement» se pâment devant Vladimir Tsarévitch Poutine quand ses proches contrôlent les plus importantes institutions russes, publiques et privées, et toutes les grandes fortunes, sans compter les magouilles, les mensonges, les inégalités sociales criantes? Il est impossible de faire plus «vieille politique» que Vladimir Poutine.
L’idole de Trump
Donald Trump admire Vladimir Poutine, parce qu’il «contrôle fortement son pays». Belle affaire! Les assassinats en plein jour de journalistes et d’opposants au régime, les milliards que Poutine a détournés à son profit personnel, notamment pour se construire un palais de 750 000 m2 au bord de la mer Noire – la BBC a réalisé un documentaire-choc à ce sujet – et acquérir des joujoux pour milliardaire – hélicos, superyachts, etc. – avec un revenu annuel de 187 000 $, rien de cela n’ébranle Trump et ses partisans.
Donald Trump n’est pas le seul à courtiser Vladimir Poutine. Marine Le Pen a pris la place du Parti communiste français dans les bonnes grâces de Moscou, qui prête des millions au Front national.
C’est à se demander si l’Occident ne rêve pas aussi de leaders intransigeants et brutaux. La démocratie exige temps, compromis et patience, mais les tyrans, eux, peuvent agir librement.
Au-delà de l’image
Si l’influence pouvait se traduire en argent, la Russie flotterait sur un nuage rose économique. Or, c’est loin d’être le cas. La chute du prix du pétrole et les sanctions imposées à la suite de l’invasion de la Crimée privent la Russie d’une bonne partie de ses revenus.
Selon The Economist, le salaire moyen en janvier 2015, soit 850 $ par mois, a chuté de moitié un an plus tard, passant à 450 $. C’est la propagande qui garde le navire Poutine à flot.
Le déclin russe finira par avoir raison de Vladimir Poutine comme il a eu raison de l’Union soviétique. Mais on ne peut que trembler en pensant aux gestes d’éclat que pourrait poser le tsarévitch Poutine pour dissimuler l’inévitable agonie de son règne.
Moscow seeks to discredit Russian protests by suggesting Ukraine is behind them
Farmers from the Kuban region in southern Russia protesting against illegal takeover of their lands by large agricultural holding companies in cooperation with courts and law enforcement agencies organized a tractor march to Moscow with an objective to bring to Putin their complaints. Signs say: "Return our land!", "President, we entrusted you with power, so why do government officials and judges rob us?", "Who are the judges? A band of robbers!" (Image: social media)
The FSB is spreading stories claiming that Ukrainian nationalists are behind the protests of Kuban farmers and may soon do the same with the tractor drivers’ march as well, an obvious effort to discredit these popular movements as well as an indication of Moscow’s concern about them.
The tractor drivers said on Friday that if they will expand their protest throughout Russia if the demands of the Kuban farmers are not met. Apparently to forestall that possibility, the FSB has come up with this story, Newsader.com reports.
But there is another possible explanation as well, one that Newsader.com doesn’t mention and it is even more worrisome: any suggestion that Ukrainians are trying to influence domestic Russian affairs could spark an upsurge in anti-Ukrainian feelings among Russians and be used by the Kremlin to justify a new wave of Russian aggression against Ukraine.
One tractor driver, who was detained for ten days said that FSB officers told him that he was “a traitor to the motherland” because “Ukrainian nationalists had given” the drivers money. Such statements are not true, the driver said, but undoubtedly some Russians are prepared to believe them.
Another farmer said that the FSB and other enforcement agencies had been putting pressure on the farmers and tractor drivers and that “FSB officers were searching for foreign citizens,” clearly in the hopes of coming up with evidence for the links between the Russian protesters and Ukraine that they claim exist.
And a third activist said that the Russian police who had detained him charged him with having links to “’the fifth column’” and having “’sold out’” to the enemies of Russia. He said that such charges are untrue noting that “we have never gotten involved in politics,” despite official pressure on the movement.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Voilà l'idole de Trump:
Poutine est un canard boiteux.
Dans une nouvelle interview donnée à Newsader, la politologue russe Lilia Shevtsova expose les processus sous-jacents qui permettent de prédire l’effondrement imminent et inévitable du système du pouvoir personnel en Russie. Il s’agit d’une structure datant de l’empire russe, résiduelle de nos jours sous forme de l’administration Poutine.
Diagnostic
Avant de réfléchir sur les moyens de réformer le système politique russe, il sera nécessaire de diagnostiquer son état actuel qu’il nous faudra abandonner, tôt ou tard. Sinon, il nous sera impossible de savoir comment nous devrons nous soigner : avec des médicaments ou par chirurgie.
Par examen du système russe, nous pouvons découvrir tous les signes présageant son déclin. Il ne peut pas faire face à ses défis internes et externes. Il n’est pas en mesure de nous garantir un processus de développement (nous avons renoncé à celui-ci depuis longtemps), mais aussi à maintenir un statu quo autant que possible. Sous des apparences politiques, des mouvements tectoniques se produisent. Ils sont difficiles à appréhender. Seules des protubérances apparaissent en surface, par exemple la marche actuelle de protestation sur Moscou des agriculteurs de la région du Kuban ou la grève de la faim des mineurs. On dit qu’il s’agit de mouvements sociaux en province, mais à Moscou, tout est calme. Le Kremlin a déclaré une mobilisation militaire patriotique et a projeté la Russie dans un paradigme de guerre. Cela est un moyen bien connu pour détourner l’attention des problèmes sociaux et économiques. Cela indique que le gouvernement est conscient que la situation est instable.
On peut en conclure que le système russe est épuisé. Dans le même temps, il serait naïf d’attendre (comme beaucoup de mes collègues), son effondrement soudain dans un proche avenir. Il a encore des ressources qui lui permettent de survivre. Il s’agit de mimiques, manipulations, manigances, mensonges sur internet, chantage, bref d’un usage des technologies politiciennes. Paradoxalement, l’autocratie russe tente de consolider un système datant du XVIe, grâce aux technologies du XXIe. Avec succès ! Le déclin de ce système a commencé immédiatement après la mort de Staline. Tous les secrétaires généraux soviétiques, les présidents et dirigeants politiques ont désespérément essayé de garder le contrôle de ce colosse d’argile croulant.
De façon surprenante et totalement fantasmagorique, l’année 1991 (date de dislocation de l’URSS) a été la démonstration de la non-viabilité de ce système. En pratique, ce fut la fin d’un monde et de son histoire. Nous n’avons pas encore apprécié à sa juste valeur cet événement. Le colosse s’est effondré en temps de paix, sans menace interne et externe réelle. Il s’est éboulé de lui-même. Cela n’est arrivé à aucune civilisation. Ce fut le signe de la fin de l’autocratie russe.
1991 : Résurrection de l’autocratie
Des travaux sérieux sont nécessaires, aussi bien en Russie qu’à l’étranger, pour démythifier ces 25 dernières années. À cette fin, rappelons-nous ces dates.
En 1991, il n’y a pas eu de révolution libérale. Il y a eu simplement rejet d’un pouvoir obsolète. Alors, le système précédent s’est tout simplement régénéré. Une fois au pouvoir, Eltsine a rétabli la chaîne verticale de commandement. Il ne connaissait pas d’autres façons d’exercer le pouvoir. Il a invité des technocrates libéraux pour créer une économie de marché. Ils l’ont fait, mais ce fut un marché de type nomenklaturo-oligarchique, qui a servi de base pour rénovation du pouvoir personnel. L’absence d’institutions étatiques et le principe de la primauté du pouvoir suprême ne pouvaient conduire à un autre résultat.
En 1991, Pyotr Aven, membre de l’équipe de Gaïdar, avait fait une analyse acerbe de cela. Il a traité son gouvernement de « simplificateur irresponsable ». Il a écrit : « La distribution en coulisse des joyaux de la propriété d’État est une parodie du libéralisme. Nous devons nous repentir. Nous devons dire à tout le monde que ce libéralisme n’est pas le libéralisme. Nous n’avons pas fait de réformes libérales, et nous ne sommes pas des libéraux... » Voilà des aveux sincères.
En 1993, le capitalisme nomenklaturo-oligarchique a été complété par un retour à l’autocratie à base constitutionnelle. En 1993, Eltsine dirigeait le pays et après le bombardement du Parlement, il a pu obtenir l’approbation de la Constitution. Ce fut la constitution du royaume du nouveau Tsar, de la nouvelle autocratie, car selon elle, le président russe a plus de pouvoir que n’en a jamais eu le secrétaire général communiste ou le tsar russe. On plaisante en disant que le fusil Kalachnikov a été inventé une deuxième fois. La liberté de la presse qui existait à cette époque ne devait pas porter atteinte à l’esprit du système qui a été reconstruit par Boris Eltsine.
En 1996, Eltsine malade et sénile a été réélu à la Présidence de la Fédération de Russie. Ce furent des élections truquées, justifiées par la lutte de l’équipe réformiste contre le communisme. Toutes les fraudes électorales actuelles en sont le prolongement.
En 1999, le pouvoir a été transféré à Vladimir Poutine, homme représentant les « forces de l’ordre ». L’équipe Eltsine voulait assurer la conservation du système. Le fait même de transférer le pouvoir à un représentant du KGB permet de deviner quelle trajectoire l’équipe d’Eltsine entendait donner à la Russie. Il a été impossible de modifier ce parcours. Toutes nos critiques adressées à Poutine, en tant qu’architecte de ce régime, sont inexactes, car Poutine n’est pas l’architecte de ce régime. Il a été uniquement le stabilisateur d’un système créé par Eltsine avec ses libéraux.
Poutine a travaillé dans le cadre de la logique d’une autocratie déterminée. Mais il a choisi, cela est remarquable, un nouveau modèle de type « triade » du régime. Il s’agit de l’association des services spéciaux, des possédants et des organes répressifs, concentrée dans une seule main. Il n’y a jamais eu un tel régime en Russie. Dans sa tradition, l’appareil répressif a toujours été contrôlé par une structure civile, et non par les services secrets. La nouvelle triade ne pouvait évoluer que dans une seule direction : vers une plus grande concentration du pouvoir, et du retour de l’impérialisme sans laquelle cette autocratie ne pourrait exister.
2011 : Les opportunistes ont vaincu les révolutionnaires.
L’hiver de 2011 a-t-il été un moment de vérité ? Non. Les citoyens russes étaient descendus dans la rue, non pas pour démanteler le système, mais pour l’améliorer en exigent dans leur majorité des élections justes et un système judiciaire indépendant, sans toutefois refuser le système de pouvoir personnel. Je me souviens d’avoir critiqué dans « Novaya Gazeta » le phénomène « sobchakovschine » du nom d’un des opportunistes apparu en 2011-2012. Il avait essayé de prendre la tête du Conseil de coordination de l’opposition et de ses meetings. Il exigeait la réforme des tribunaux, alors qu’il était nécessaire d’abandonner l’autocratie. Les opportunistes ont contribué à rendre inefficaces ces rassemblements. Ils ont vaincu les révolutionnaires. Néanmoins, une chose positive est apparue spontanément : un slogan exigeant la réforme de la Constitution.
Francis Fukuyama (politologue et écrivain japonais) a mis en avant l’un des critères témoignant le déclin du système politique russe. Il s’agit du néopatrimonialisme : l’ancienne élite s’efforce de transmettre ses ressources répressives à ses enfants. Il s’agit de la transition de la phase décadente à l’agonie du système.
Dans l’histoire des civilisations mondiales, il n’y a eu aucun cas où l’élite dirigeante d’un pays décadent, contrôlant toutes ses ressources, se fasse soudainement hara-kiri et donne libre cours à son auto-destruction. Par conséquent, en Russie, le changement du régime de Poutine, s’il se produit, se fera au nom de la survie du système, soit par des permutations de personnes, suite à des tractations ou par l’arrivée au pouvoir d’un faux leader. Une partie importante de l’élite espère une personnalisation du pouvoir comme moyen de le mettre en œuvre.
Cependant, pour un vrai changement, il doit y avoir la composition d’au moins trois facteurs : la pression de la « rue », l’émergence d’une opposition forte et le fractionnement de l’élite avec séparation de son aile réformiste. Maintenant, posons une question : Y a-t-il une aile réformiste au sein du gouvernement et peut-elle se singulariser ? Où est l’opposition ? Il est difficile de répondre à cette question. Évidemment, tout dépend du facteur économique, qui devrait conduire à des manifestations de rue.
Tout dépend de l’état de la société. Selon les derniers sondages, les Russes sont dans un état de léthargie. Selon l’institut de sondage « Levada », seulement 11 % de Russes seraient prêts à manifester. Peut-être, seulement 7 % le feraient effectivement. Des foyers de protestations ponctuels sont plausibles, mais il est peu probable qu’ils ébranlent le système, même dans une situation de déclin.
Mais en même temps, on peut se confronter avec des gens comme Picard Pipes (historien américain spécialiste de la Russie et de l’URSS) qui affirme constamment avec l’élite russe que le Russe n’est pas prêt à sortir du système autocratique pour vivre dans une société démocratique. Il n’est pas prêt à abandonner ses habitudes de vie soumise à un État fort. Les sociologues ont un tout autre langage. Au début des années 2000, des études ont été effectuées. Leurs résultats sont encore fiables. Selon eux, seulement 7 % des répondants soutenaient l’autocratie russe. 37 % d’entre eux étaient favorables à un projet moderniste. Il y a trois mois, l’institut de sondage Levada indique que 47 % des Russes sont convaincus qu’ils ont le droit de défendre leurs droits, même si ceux-ci sont contraires aux intérêts de l’État. Ce résultat est étonnant alors qu’une propagande progouvernementale effrénée sévit à l’occasion de l’annexion de la Crimée. Dans le même temps, il y a environ 45 % d’indécis, mais ils sont prêts à accepter un projet moderniste, si celui-ci leur est proposé.
Nous, Russes, nous sommes en cela différents des Ukrainiens. Eux, ils sont prêts à mettre leur vie en danger pour la modernisation et une orientation pro-européenne de leur pays. Nous, les Russes, attendons passivement cette orientation. La liberté et les droits doivent nous être proposés. Dans le même temps, malgré les drogues anti-occidentales que l’on nous injecte, la semaine dernière, 60 % d’entre nous étaient pour une normalisation des relations avec l’Occident. Seulement, 6 % étions prêts à sacrifier nos biens pour conserver la Crimée russe. La psychologie du consommateur russe est absolument contre la Crimée russe. 54 % des Russes se prononcent pour la normalisation des relations avec l’Ukraine. Cela malgré le fait qu’en général, ils soutiennent les positions d’anti-Ukrainiennes du Kremlin. La distorsion est évidente. Mais, cela met en évidence que les gens essaient de réfléchir et expriment leur désaccord avec ce qui se passe. Ils n’ont tout simplement aucune conception alternative.
2016 : La crise de légitimité du pouvoir
Il existe deux modèles d’élections. Un modèle libéral démocratique qui impose certaines règles et l’incertitude des résultats. Un autre modèle suggère l’incertitude des règles et la garantie des résultats. La Russie est gérée selon le deuxième modèle. En ce sens, les élections de députés de 2016 sont des plus ennuyeuses depuis bien des années. Les autorités la considèrent comme un test permettant de déterminer la capacité de la société à se soumettre à de nouvelles exigences, ainsi que d’essayer d’utiliser ces élections comme un tremplin pour les présidentielles de 2018. Le Kremlin ne veut pas de protestation et cherche à minimiser le risque. Les débats télévisés sont stérilisés, mais il est évident que le pouvoir espère une faible participation.
Néanmoins, des élections, même minimisées, sont toujours un facteur de légitimation du pouvoir. Mais à présent, elles ont perdu cette fonction. Même les fonctionnaires vivant du budget, habituellement contraints de se soumettre aux autorités, ne soutiennent plus le pouvoir. Ces personnes ne considèrent plus les élections comme un moyen d’approbation du pouvoir. Pour elles, ce n’est plus qu’un rituel. Alors que les élections ont perdu leur fonction de légitimation, le pouvoir perd un des flotteurs le préservant. Le système a cessé de satisfaire la société et même une partie de ses élites.
En Russie, les élections de 2016 et 2018 achèvent la phase précédente et ouvrent une nouvelle période. L’essence de cette dernière n’est pas encore claire, mais une chose est claire : les anciens fonctionnaires partiront. Pour Poutine, ce sera la dernière fois qu’il siège constitutionnellement au Kremlin. Au-delà, il devra soit conserver le pouvoir à vie ou partir. L’élite partage l’insatisfaction du public. Elle est intéressée d’autre part par sa survie. Elle devra faire un choix. En 2018, Poutine deviendra un canard boiteux. L’année 2024 sera celle du départ inévitable. Une véritable épée de Damoclès !
Par conséquent, nous pouvons supposer que la perte de possibilité de survie du système et de sa légitimation, dans des conditions de crise du modèle pétrolier qui ne peut répondre à de nouveaux défis tels que la détérioration de la situation socio-économique, signifie que la Russie est entrée dans une nouvelle phase. Elle sera sans aucun doute turbulente. Malheureusement, ces turbulences auront aussi une incidence sur la stabilité des états limitrophes.
Shevtsova, Lilia.
Lilia Shevtsova
Poutine est un canard boiteux.
Dans une nouvelle interview donnée à Newsader, la politologue russe Lilia Shevtsova expose les processus sous-jacents qui permettent de prédire l’effondrement imminent et inévitable du système du pouvoir personnel en Russie. Il s’agit d’une structure datant de l’empire russe, résiduelle de nos jours sous forme de l’administration Poutine.
Diagnostic
Avant de réfléchir sur les moyens de réformer le système politique russe, il sera nécessaire de diagnostiquer son état actuel qu’il nous faudra abandonner, tôt ou tard. Sinon, il nous sera impossible de savoir comment nous devrons nous soigner : avec des médicaments ou par chirurgie.
Par examen du système russe, nous pouvons découvrir tous les signes présageant son déclin. Il ne peut pas faire face à ses défis internes et externes. Il n’est pas en mesure de nous garantir un processus de développement (nous avons renoncé à celui-ci depuis longtemps), mais aussi à maintenir un statu quo autant que possible. Sous des apparences politiques, des mouvements tectoniques se produisent. Ils sont difficiles à appréhender. Seules des protubérances apparaissent en surface, par exemple la marche actuelle de protestation sur Moscou des agriculteurs de la région du Kuban ou la grève de la faim des mineurs. On dit qu’il s’agit de mouvements sociaux en province, mais à Moscou, tout est calme. Le Kremlin a déclaré une mobilisation militaire patriotique et a projeté la Russie dans un paradigme de guerre. Cela est un moyen bien connu pour détourner l’attention des problèmes sociaux et économiques. Cela indique que le gouvernement est conscient que la situation est instable.
On peut en conclure que le système russe est épuisé. Dans le même temps, il serait naïf d’attendre (comme beaucoup de mes collègues), son effondrement soudain dans un proche avenir. Il a encore des ressources qui lui permettent de survivre. Il s’agit de mimiques, manipulations, manigances, mensonges sur internet, chantage, bref d’un usage des technologies politiciennes. Paradoxalement, l’autocratie russe tente de consolider un système datant du XVIe, grâce aux technologies du XXIe. Avec succès ! Le déclin de ce système a commencé immédiatement après la mort de Staline. Tous les secrétaires généraux soviétiques, les présidents et dirigeants politiques ont désespérément essayé de garder le contrôle de ce colosse d’argile croulant.
De façon surprenante et totalement fantasmagorique, l’année 1991 (date de dislocation de l’URSS) a été la démonstration de la non-viabilité de ce système. En pratique, ce fut la fin d’un monde et de son histoire. Nous n’avons pas encore apprécié à sa juste valeur cet événement. Le colosse s’est effondré en temps de paix, sans menace interne et externe réelle. Il s’est éboulé de lui-même. Cela n’est arrivé à aucune civilisation. Ce fut le signe de la fin de l’autocratie russe.
1991 : Résurrection de l’autocratie
Des travaux sérieux sont nécessaires, aussi bien en Russie qu’à l’étranger, pour démythifier ces 25 dernières années. À cette fin, rappelons-nous ces dates.
En 1991, il n’y a pas eu de révolution libérale. Il y a eu simplement rejet d’un pouvoir obsolète. Alors, le système précédent s’est tout simplement régénéré. Une fois au pouvoir, Eltsine a rétabli la chaîne verticale de commandement. Il ne connaissait pas d’autres façons d’exercer le pouvoir. Il a invité des technocrates libéraux pour créer une économie de marché. Ils l’ont fait, mais ce fut un marché de type nomenklaturo-oligarchique, qui a servi de base pour rénovation du pouvoir personnel. L’absence d’institutions étatiques et le principe de la primauté du pouvoir suprême ne pouvaient conduire à un autre résultat.
En 1991, Pyotr Aven, membre de l’équipe de Gaïdar, avait fait une analyse acerbe de cela. Il a traité son gouvernement de « simplificateur irresponsable ». Il a écrit : « La distribution en coulisse des joyaux de la propriété d’État est une parodie du libéralisme. Nous devons nous repentir. Nous devons dire à tout le monde que ce libéralisme n’est pas le libéralisme. Nous n’avons pas fait de réformes libérales, et nous ne sommes pas des libéraux... » Voilà des aveux sincères.
En 1993, le capitalisme nomenklaturo-oligarchique a été complété par un retour à l’autocratie à base constitutionnelle. En 1993, Eltsine dirigeait le pays et après le bombardement du Parlement, il a pu obtenir l’approbation de la Constitution. Ce fut la constitution du royaume du nouveau Tsar, de la nouvelle autocratie, car selon elle, le président russe a plus de pouvoir que n’en a jamais eu le secrétaire général communiste ou le tsar russe. On plaisante en disant que le fusil Kalachnikov a été inventé une deuxième fois. La liberté de la presse qui existait à cette époque ne devait pas porter atteinte à l’esprit du système qui a été reconstruit par Boris Eltsine.
En 1996, Eltsine malade et sénile a été réélu à la Présidence de la Fédération de Russie. Ce furent des élections truquées, justifiées par la lutte de l’équipe réformiste contre le communisme. Toutes les fraudes électorales actuelles en sont le prolongement.
En 1999, le pouvoir a été transféré à Vladimir Poutine, homme représentant les « forces de l’ordre ». L’équipe Eltsine voulait assurer la conservation du système. Le fait même de transférer le pouvoir à un représentant du KGB permet de deviner quelle trajectoire l’équipe d’Eltsine entendait donner à la Russie. Il a été impossible de modifier ce parcours. Toutes nos critiques adressées à Poutine, en tant qu’architecte de ce régime, sont inexactes, car Poutine n’est pas l’architecte de ce régime. Il a été uniquement le stabilisateur d’un système créé par Eltsine avec ses libéraux.
Poutine a travaillé dans le cadre de la logique d’une autocratie déterminée. Mais il a choisi, cela est remarquable, un nouveau modèle de type « triade » du régime. Il s’agit de l’association des services spéciaux, des possédants et des organes répressifs, concentrée dans une seule main. Il n’y a jamais eu un tel régime en Russie. Dans sa tradition, l’appareil répressif a toujours été contrôlé par une structure civile, et non par les services secrets. La nouvelle triade ne pouvait évoluer que dans une seule direction : vers une plus grande concentration du pouvoir, et du retour de l’impérialisme sans laquelle cette autocratie ne pourrait exister.
2011 : Les opportunistes ont vaincu les révolutionnaires.
L’hiver de 2011 a-t-il été un moment de vérité ? Non. Les citoyens russes étaient descendus dans la rue, non pas pour démanteler le système, mais pour l’améliorer en exigent dans leur majorité des élections justes et un système judiciaire indépendant, sans toutefois refuser le système de pouvoir personnel. Je me souviens d’avoir critiqué dans « Novaya Gazeta » le phénomène « sobchakovschine » du nom d’un des opportunistes apparu en 2011-2012. Il avait essayé de prendre la tête du Conseil de coordination de l’opposition et de ses meetings. Il exigeait la réforme des tribunaux, alors qu’il était nécessaire d’abandonner l’autocratie. Les opportunistes ont contribué à rendre inefficaces ces rassemblements. Ils ont vaincu les révolutionnaires. Néanmoins, une chose positive est apparue spontanément : un slogan exigeant la réforme de la Constitution.
Francis Fukuyama (politologue et écrivain japonais) a mis en avant l’un des critères témoignant le déclin du système politique russe. Il s’agit du néopatrimonialisme : l’ancienne élite s’efforce de transmettre ses ressources répressives à ses enfants. Il s’agit de la transition de la phase décadente à l’agonie du système.
Dans l’histoire des civilisations mondiales, il n’y a eu aucun cas où l’élite dirigeante d’un pays décadent, contrôlant toutes ses ressources, se fasse soudainement hara-kiri et donne libre cours à son auto-destruction. Par conséquent, en Russie, le changement du régime de Poutine, s’il se produit, se fera au nom de la survie du système, soit par des permutations de personnes, suite à des tractations ou par l’arrivée au pouvoir d’un faux leader. Une partie importante de l’élite espère une personnalisation du pouvoir comme moyen de le mettre en œuvre.
Cependant, pour un vrai changement, il doit y avoir la composition d’au moins trois facteurs : la pression de la « rue », l’émergence d’une opposition forte et le fractionnement de l’élite avec séparation de son aile réformiste. Maintenant, posons une question : Y a-t-il une aile réformiste au sein du gouvernement et peut-elle se singulariser ? Où est l’opposition ? Il est difficile de répondre à cette question. Évidemment, tout dépend du facteur économique, qui devrait conduire à des manifestations de rue.
Tout dépend de l’état de la société. Selon les derniers sondages, les Russes sont dans un état de léthargie. Selon l’institut de sondage « Levada », seulement 11 % de Russes seraient prêts à manifester. Peut-être, seulement 7 % le feraient effectivement. Des foyers de protestations ponctuels sont plausibles, mais il est peu probable qu’ils ébranlent le système, même dans une situation de déclin.
Mais en même temps, on peut se confronter avec des gens comme Picard Pipes (historien américain spécialiste de la Russie et de l’URSS) qui affirme constamment avec l’élite russe que le Russe n’est pas prêt à sortir du système autocratique pour vivre dans une société démocratique. Il n’est pas prêt à abandonner ses habitudes de vie soumise à un État fort. Les sociologues ont un tout autre langage. Au début des années 2000, des études ont été effectuées. Leurs résultats sont encore fiables. Selon eux, seulement 7 % des répondants soutenaient l’autocratie russe. 37 % d’entre eux étaient favorables à un projet moderniste. Il y a trois mois, l’institut de sondage Levada indique que 47 % des Russes sont convaincus qu’ils ont le droit de défendre leurs droits, même si ceux-ci sont contraires aux intérêts de l’État. Ce résultat est étonnant alors qu’une propagande progouvernementale effrénée sévit à l’occasion de l’annexion de la Crimée. Dans le même temps, il y a environ 45 % d’indécis, mais ils sont prêts à accepter un projet moderniste, si celui-ci leur est proposé.
Nous, Russes, nous sommes en cela différents des Ukrainiens. Eux, ils sont prêts à mettre leur vie en danger pour la modernisation et une orientation pro-européenne de leur pays. Nous, les Russes, attendons passivement cette orientation. La liberté et les droits doivent nous être proposés. Dans le même temps, malgré les drogues anti-occidentales que l’on nous injecte, la semaine dernière, 60 % d’entre nous étaient pour une normalisation des relations avec l’Occident. Seulement, 6 % étions prêts à sacrifier nos biens pour conserver la Crimée russe. La psychologie du consommateur russe est absolument contre la Crimée russe. 54 % des Russes se prononcent pour la normalisation des relations avec l’Ukraine. Cela malgré le fait qu’en général, ils soutiennent les positions d’anti-Ukrainiennes du Kremlin. La distorsion est évidente. Mais, cela met en évidence que les gens essaient de réfléchir et expriment leur désaccord avec ce qui se passe. Ils n’ont tout simplement aucune conception alternative.
2016 : La crise de légitimité du pouvoir
Il existe deux modèles d’élections. Un modèle libéral démocratique qui impose certaines règles et l’incertitude des résultats. Un autre modèle suggère l’incertitude des règles et la garantie des résultats. La Russie est gérée selon le deuxième modèle. En ce sens, les élections de députés de 2016 sont des plus ennuyeuses depuis bien des années. Les autorités la considèrent comme un test permettant de déterminer la capacité de la société à se soumettre à de nouvelles exigences, ainsi que d’essayer d’utiliser ces élections comme un tremplin pour les présidentielles de 2018. Le Kremlin ne veut pas de protestation et cherche à minimiser le risque. Les débats télévisés sont stérilisés, mais il est évident que le pouvoir espère une faible participation.
Néanmoins, des élections, même minimisées, sont toujours un facteur de légitimation du pouvoir. Mais à présent, elles ont perdu cette fonction. Même les fonctionnaires vivant du budget, habituellement contraints de se soumettre aux autorités, ne soutiennent plus le pouvoir. Ces personnes ne considèrent plus les élections comme un moyen d’approbation du pouvoir. Pour elles, ce n’est plus qu’un rituel. Alors que les élections ont perdu leur fonction de légitimation, le pouvoir perd un des flotteurs le préservant. Le système a cessé de satisfaire la société et même une partie de ses élites.
En Russie, les élections de 2016 et 2018 achèvent la phase précédente et ouvrent une nouvelle période. L’essence de cette dernière n’est pas encore claire, mais une chose est claire : les anciens fonctionnaires partiront. Pour Poutine, ce sera la dernière fois qu’il siège constitutionnellement au Kremlin. Au-delà, il devra soit conserver le pouvoir à vie ou partir. L’élite partage l’insatisfaction du public. Elle est intéressée d’autre part par sa survie. Elle devra faire un choix. En 2018, Poutine deviendra un canard boiteux. L’année 2024 sera celle du départ inévitable. Une véritable épée de Damoclès !
Par conséquent, nous pouvons supposer que la perte de possibilité de survie du système et de sa légitimation, dans des conditions de crise du modèle pétrolier qui ne peut répondre à de nouveaux défis tels que la détérioration de la situation socio-économique, signifie que la Russie est entrée dans une nouvelle phase. Elle sera sans aucun doute turbulente. Malheureusement, ces turbulences auront aussi une incidence sur la stabilité des états limitrophes.
Shevtsova, Lilia.
Lilia Shevtsova
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Excellente démonstration qui démonte bien le mécanisme d'appropriation et de conservation du pouvoir en Russie. Elle clarifie beaucoup de choses que nous sentons plus confusément.
Sa conclusion, je me l'étais déjà faite : il n'y a aucun espoir de voir la Russie changer tant que Poutine sera au pouvoir... Economiquement, ils ne vont pas s'effondrer, il suffit de serrer un peu plus la vis et de dire que c'est la faute des Ukrainiens et des USA...
Seule l'élimination de Poutine par la maladie ou la mort, pourra changer les choses car alors ce sera un combat sans merci des successeurs et une fenêtre ouverte sur un sursaut populaire.
Sa conclusion, je me l'étais déjà faite : il n'y a aucun espoir de voir la Russie changer tant que Poutine sera au pouvoir... Economiquement, ils ne vont pas s'effondrer, il suffit de serrer un peu plus la vis et de dire que c'est la faute des Ukrainiens et des USA...
Seule l'élimination de Poutine par la maladie ou la mort, pourra changer les choses car alors ce sera un combat sans merci des successeurs et une fenêtre ouverte sur un sursaut populaire.
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Tout est dit dans cet article synthétique... le plus tôt sera le mieux pour la disparition du Huïlo (peut être demander à Kadirov, il a peut être un bon plan . Quand à vous Mme Tchevtsova, soyez prudente, il y a tellement de peaux de bananes qui trainent à Moscou!
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et en Russie !
Pas que des peaux de banane . . . demande à Nemtsov et les autres . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Pas étonnant qu'ils en soient écarté:
PACE resolutions ignored by Russia (infographics)
The Council of Europe Parliamentary Assembly (PACE) meeting (UNIAN Photo)
Ukrainian diplomat shows how Russia fails to fulfil all the recent PACE calls on Ukraine
Dmytro Kuleba, Ukraine's Permanent Representative to the Council of Europe, has published an infographic purported to demonstrate how Russia is fulfilling calls expressed in the recent resolutions of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE).
Read also Occupational elections crisis grows: Ukraine threatens to boycott PACE (comments)
"Russia failed to fulfil any point of the PACE resolutions, however some influential members are turning a blind eye to that," Kuleba writes in his Facebook posting.
"Their only argument is the need to restore dialogue with Russia," the diplomat goes on to say.
Kuleba underlines the absurdity of the situation, when Ukraine, basically the victim of aggression, may find itself out of PACE, while Russia will be welcomed back to the international institution which is completely disregarded by Moscow.
Watch Ukraine Today's interviews with Dmytro Kuleba:
'Conflict in the Donbas does not affect Ukraine's visa free bid'
'Hybrid warfare is like playing the piano - you have to push many buttons to produce results'
'The clock is ticking for Russia to implement the Minsk agreement': Special envoy
'Russia is pulling the world to the edge': Ukrainian Ambassador Kuleba on the east Ukraine conflict
PACE resolutions ignored by Russia (infographics)
The Council of Europe Parliamentary Assembly (PACE) meeting (UNIAN Photo)
Ukrainian diplomat shows how Russia fails to fulfil all the recent PACE calls on Ukraine
Dmytro Kuleba, Ukraine's Permanent Representative to the Council of Europe, has published an infographic purported to demonstrate how Russia is fulfilling calls expressed in the recent resolutions of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE).
Read also Occupational elections crisis grows: Ukraine threatens to boycott PACE (comments)
"Russia failed to fulfil any point of the PACE resolutions, however some influential members are turning a blind eye to that," Kuleba writes in his Facebook posting.
"Their only argument is the need to restore dialogue with Russia," the diplomat goes on to say.
Kuleba underlines the absurdity of the situation, when Ukraine, basically the victim of aggression, may find itself out of PACE, while Russia will be welcomed back to the international institution which is completely disregarded by Moscow.
Photo source: Dmytro Kuleba/Facebook
Watch Ukraine Today's interviews with Dmytro Kuleba:
'Conflict in the Donbas does not affect Ukraine's visa free bid'
'Hybrid warfare is like playing the piano - you have to push many buttons to produce results'
'The clock is ticking for Russia to implement the Minsk agreement': Special envoy
'Russia is pulling the world to the edge': Ukrainian Ambassador Kuleba on the east Ukraine conflict
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2872682/2016/09/15/Moscou-bloque-des-sites-porno-pour-que-les-Russes-fassent-des-enfants.dhtml
Moscou bloque les sites porno en pensant que sa démographie augmentera. Lol mais comment les russes vont savoir comment faire des enfants dans ce cas ?
Moscou bloque les sites porno en pensant que sa démographie augmentera. Lol mais comment les russes vont savoir comment faire des enfants dans ce cas ?
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: Et en Russie !
mortimer a écrit:http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2872682/2016/09/15/Moscou-bloque-des-sites-porno-pour-que-les-Russes-fassent-des-enfants.dhtml
Moscou bloque les sites porno en pensant que sa démographie augmentera. Lol mais comment les russes vont savoir comment faire des enfants dans ce cas ?
Rigolo !
Tiens, ça fait longtemps qu'on a pas fait dans la gaudriole sur le fofo ?
Je pense que l'explication c'est que les mecs qui habitent la campagne retirée, doivent préférer regarder des porno-stars siliconées et aguichantes en buvant des bières avec les copains, plutôt qu'aller tirer bobonne au plumard, qui a gardé les vaches toute la journée et dont la rude vie paysanne a épaissi considérablement les principaux atouts féminins ...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
des nouvelles de Yoann Barbereau , le français dont tout le monde se fout, de l'alliance française, pris dans une affaire "bidonné" par la Russie :
il a disparu sans laisser de traces :
http://www.rfi.fr/europe/20160917-russie-france-disparition-directeir-alliance-siberie
j’espère aussi pour lui qu'il a trouvé un moyen de fuir cette Russie
il a disparu sans laisser de traces :
http://www.rfi.fr/europe/20160917-russie-france-disparition-directeir-alliance-siberie
j’espère aussi pour lui qu'il a trouvé un moyen de fuir cette Russie
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Législatives en Russie: Khodorkovski revient et il prépare l'avenir
http://geopolis.francetvinfo.fr/legislatives-en-russie-khodorkovski-revient-et-il-prepare-l-avenir-118555
je note au passage 450 députés à la Douma pour 143 Millions d'habitants.
577 députés en France pour 66 Millions d'habitants
http://geopolis.francetvinfo.fr/legislatives-en-russie-khodorkovski-revient-et-il-prepare-l-avenir-118555
je note au passage 450 députés à la Douma pour 143 Millions d'habitants.
577 députés en France pour 66 Millions d'habitants
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Poutine : «Les terroristes profitent du cessez-le-feu pour s’entraîner et se regrouper»
Non ce n'est pas Poutine qui parle de ces mercenaires du donbass mais il en connait un rayon en la matière
https://francais.rt.com/international/26480-poutine-terroristes-profitent-treve-syrie
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
le doigt vers le ciel:
point commun entre Trump et Poutine
http://www.20minutes.fr/monde/1926327-20160917-presidentielle-americaine-vladimir-poutine-apporte-soutien-donald-trump-nommer
et
http://www.france24.com/fr/20160917-syrie-poutine-positif-accord-critique-etats-unis-russie-treve
Bon Obama, aussi
des fous à l'origine ?:
https://www.femmesdetunisie.com/pourquoi-les-jihadistes-posent-avec-lindex-en-lair/
Nos politiques suivent le mouvement
point commun entre Trump et Poutine
http://www.20minutes.fr/monde/1926327-20160917-presidentielle-americaine-vladimir-poutine-apporte-soutien-donald-trump-nommer
et
http://www.france24.com/fr/20160917-syrie-poutine-positif-accord-critique-etats-unis-russie-treve
Bon Obama, aussi
des fous à l'origine ?:
https://www.femmesdetunisie.com/pourquoi-les-jihadistes-posent-avec-lindex-en-lair/
Nos politiques suivent le mouvement
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
L'avenir de la Russie en compilation :
https://www.youtube.com/channel/UC5LmFV2j1pBxkeocNDr_BCA
https://www.youtube.com/channel/UC5LmFV2j1pBxkeocNDr_BCA
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Et pour contrôler ce merveilleux petit monde, le retour du KGB:
http://kommersant.ru/doc/3093174
Quel bonheur pour les russes.
Encore un effort et le goulag antique sera de nouveau au menu.
http://kommersant.ru/doc/3093174
Quel bonheur pour les russes.
Encore un effort et le goulag antique sera de nouveau au menu.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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