En Crimée
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Re: En Crimée
Ca n'est pas moi qui le dis (je n'ai jamais mis les pieds en Crimée), c'est Alexandra une ukrainienne que j'avais rencontré il y a un an et dont la famille vit sur place (elle est venue à kiev pour le boulot quelques mois avant l'annexion de la Crimée).Janchik a écrit:Bien sûr, il faut des masochistes partout. Quand tu dis que peu de gens regrettent la Crimée Ukrainienne, je pense que que tu y vas un peu fort. A part les retraités russes nostalgiques de l'ex URSS, je ne pense pas que beaucoup d'"actifs" soit content de leur situation actuelle. Même les retraités râlent sur les promesses non tenues au niveau des pensions. Va demander aux Tatars (pour moi les habitants historiques de la Crimée) s'ils ne regrettent pas la Crimée Ukrainienne. Non, je ne suis pas d'accord, en Crimée, il y a plus de mécontents sur cette situation. Mais comme le climat est à l'intimidation, il vaux mieux se taire et ne rien dire (là ça me rappelle l'ex URSS!).travellergillou76 a écrit:Je n'ai pas l'impression que cet article soit si pro Kremlin.Janchik a écrit:Désolé, cet article est fade et reprend tout les poncifs et la propagande distillée par le Kremlin. La réalité est tout autre. La Crimée se transforme petit à petit en une caserne russe géante (bientôt plus de soldats que de vrais Criméens). Il faut demander aux habitant de Sevastopol ce qu'ils pensent de Medvedev après une visite chez eux. Les retraités ont demandé des comptes sur l'augmentation qu'ils attendent toujours et la flambée des prix (aussi cher qu'à Moscou, voir plus). Il leurs a juste répondu qu'il n'y avait pas d'argent pour ça, alors que lui se goinfre comme jamais (à voir la vidéo sur YouTube sur son train de vie et ses richesses accumulées depuis des années).
Aucuns investisseurs ne veux aller risquer un kopeck dans ce merdier! Trop peur d'être rackettés et de tout perdre. Désolé, cet article ne reflète absolument pas la réalité (j'ai du monde dans la place et les nouvelles sont plutôt négatives)...
Quand à la vocation militaire de la Crimée , ça n'est pas exactement une nouveauté.
J'ai une amie d'origine criméenne (sa mère y vit). Elle m'a expliqué que si les conditions de vie là bas étaient en effet très difficiles, peu de gens sur place regrettaient la crimée ukrainienne
Elle fait régulièrement le voyage (elle m'a d'ailleurs raconté le sinistre franchissement de frontière avec les attentes interminables, la surveillance militaire...).
Il ne faudrait pas sous estimer la capacité de résistance à l'adversité des russes sous l'effet du nationalisme ( malgré le mécontentement probable du aux privations), historiquement prouvée (ce fut déjà l'erreur des allemands en 1940).
je te rejoins sur les tatars. Mais ils sont très minoritaires dans la population criméenne, me semble t'il.
travellergillou76- Messages : 2166
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En Crimée
Les Tatars ne sont pas minoritaires ou bien ils ne l'étaient pas avant leur déportation par Staline. Ils ont toujours été persécutés et ils étaient revenus en Crimée ces dernières décennies...
Si tu as le temps regarde ce film tout "frais" sur l'histoire des Tatars pendant et après la 2eme guerre mondiale. Il y a des sous titres en anglais...
https://youtu.be/f181jS4_egs
Si tu as le temps regarde ce film tout "frais" sur l'histoire des Tatars pendant et après la 2eme guerre mondiale. Il y a des sous titres en anglais...
https://youtu.be/f181jS4_egs
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: En Crimée
La Cour européenne des droits de l’Homme a pris le parti de l’Ukraine dans l’affaire de la Crimée
La Cour européenne des droits de l’Homme a confirmé qu’elle prenait le parti de l’Ukraine dans la première affaire de l’Ukraine contre la Russie liée à l’annexion illégale de la Crimée.
Cette information a été communiquée par Pavlo Petrenko lors de sa conférence de presse à Ukrinform.
« La Cour européenne des droits de l’Homme a confirmé qu’elle prenait notre parti dans la première affaire que l’Ukraine a engagé contre la Russie pour la violation des droits de l’Homme en Crimée », a-t-il dit.
Le fonctionnaire a rappellé que l’Ukraine a déposé 5 plaintes auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, dont la première concerne les violations des droits de l’Homme lors de l’occupation de la Crimée.
La Cour européenne des droits de l’Homme a confirmé qu’elle prenait le parti de l’Ukraine dans la première affaire de l’Ukraine contre la Russie liée à l’annexion illégale de la Crimée.
Cette information a été communiquée par Pavlo Petrenko lors de sa conférence de presse à Ukrinform.
« La Cour européenne des droits de l’Homme a confirmé qu’elle prenait notre parti dans la première affaire que l’Ukraine a engagé contre la Russie pour la violation des droits de l’Homme en Crimée », a-t-il dit.
Le fonctionnaire a rappellé que l’Ukraine a déposé 5 plaintes auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, dont la première concerne les violations des droits de l’Homme lors de l’occupation de la Crimée.
Re: En Crimée
Déclaration de la délégation de l'Ukraine sur l'agression continue de la Russie contre l'Ukraine et l'occupation illégale de la Crimée
Delivered by Ihor Lossovskyi, Deputy Permanent Representative of Ukraine to the International Organizations in Vienna, to the 1148th meeting of the OSCE Permanent Council, 1 June 2017
Mr. Chairperson,
Yesterday, the Ambassadors, Permanent Representatives of the OSCE participating States completed a visit to Ukraine, where they had the opportunity to see with their own eyes the results of the Russian military aggression against the sovereignty and territorial integrity of Ukraine as well as consequences of the ongoing shelling of the UAF positions and residential areas by the hybrid Russian forces, on which we have been informing the Permanent Council at every meeting since its beginning in spring 2014.
The Russia-backed illegal armed formations continue violating ceasefire, more than 300 times in the previous week, more than one quarter of which was from the Minsk-proscribed heavy weapons. On 25 May, as confirmed by the SMM, government-controlled Krasnohorivka (21 km west of Donetsk) has been shelled from 152mm artillery “from an east-south-easterly direction” (areas controlled by the militants): a hospital and a number of residential buildings were targeted. Three days later, the hybrid Russian forces have once again opened fire at the same residential areas in Krasnohorivka using 82-mm and 120-mm mortars, 122‑mm and 152-mm artillery, tanks and Grad-P system. The attack continued almost 90 minutes and damaged 29 buildings, including a hospital, a school and a university campus. Most buildings and infrastructure (water and sewage pipeline) were destroyed or heavily damaged. Eight civilians suffered injuries. The SMM confirmed in its report of 30 May that the artillery rounds were “fired from an easterly or south-easterly direction”.
We condemn the deliberate and indiscriminate shellings from heavy weapons regularly delivered by the Russia-backed illegal armed formations to residential areas of Donbas. One hundred Ukrainian servicemen perished and more than eight hundred were wounded only since the beginning of 2017 in their efforts to protect the civilian population affected by the Russian aggression against Ukraine. We again call on Russia to exercise its responsibility in implementing the Minsk agreements, in particular their security provisions on comprehensive ceasefire, withdrawal of forces and full access of the SMM for monitoring. The urgency of a comprehensive and sustainable ceasefire as the necessary prerequisite for further progress in implementation of the Minsk agreements has been, in particular, underlined in the meeting of the “Normandy Four” at the level of Deputy Foreign Ministers, which took place in Berlin on 30 May.
The responsibility of the Russian Federation for the conflict and its role to restore peace and stability has been unequivocally stressed by G7 leaders at the Summit in Taormina on 26–27 May.
We appreciate the readiness expressed by G7 in the joint declaration “to take further restrictive measures in order to increase costs on Russia should its actions so require” and we endorse the reiterated position that “the duration of sanctions is clearly linked to Russia’s complete implementation of its commitments in the Minsk Agreements and respect for Ukraine’s sovereignty”.
Distinguished colleagues,
The special responsibility of the Russian Federation, as a party to the conflict and a party to the Minsk agreements, to implement its undertaken commitments has been regularly underscored in the meetings of the Permanent Council. We recall that the Minsk agreements envisage an active monitoring and verification role of the SMM, which must have the necessary conditions for performing its functions in safety and security, as provided by the Mission’s mandate.
We regret that all the appeals delivered by the OSCE participating States to the Russian side to put an end to the threats, harassment and intimidation demonstrated by its hybrid forces in Donbas towards the civilian unarmed SMM monitors were left without any response. We still have not heard a single word of condemnation from the Russian delegation to the OSCE of those threats of illegal armed formations, not to mention any practical steps made by the Russian side to remedy the situation. The SMM weekly report of 24 May is very illustrative in this regard, as it highlights the Russian side at the JCCC “indicating the neglect of their task to assist in ensuring security for the SMM and other civilians”, continuing “to query facts established by the SMM – such as doubting the SMM’s observation of an UAV Orlan-10 instead of ensuring that the SMM’s monitoring is free from harassment and obstruction” and providing a false information on the mines.
The Russian officers at the JCCC have also refused to facilitate the SMM’s freedom of movement after the Russia-backed Donetsk militants delayed the SMM at an entry-exit checkpoint near Oleksandrivka on two separate occasions, as stated in the SMM daily report of 27 May. As have been recorded before on the regular basis, such lack of responsibility and unwillingness of the Russian side to react have once again emboldened the illegal armed formations, which enjoy total impunity of their actions: two days later, at the same checkpoint near Oleksandrivka “an armed and apparently intoxicated” militant delayed the SMM, as confirmed by the relevant SMM report.
The intimidations, restrictions and impediments for the SMM monitors taking place in non-government controlled areas of Donbas with the full consent of the Russian side are taking new forms, as the SMM patrols faced the necessity to stay in the queue with other cars at the checkpoints controlled by the militants from certain areas of Donetsk region, which puts SMM patrols at risk of being caught in crossfire and completely contradicts the provision of safe and secure access throughout Ukraine envisaged by the Mission’s mandate. It is hardly surprising that the Russian side of JCCC has once again refused to facilitate the issue despite the SMM’s relevant request.
Mr. Chairperson,
The escalating aggression of the hybrid Russian forces towards the SMM monitors is due to the fact that the Mission continues to register daily the violations of the Minsk agreements by the illegal armed formations even under significant restrictions, experienced by the SMM in the non-government controlled areas of Donbas, and with the operations limited to patrolling on hard surfaced roads after the tragic incident of 23 April near non-government controlled Pryshyb.
The SMM cameras in Avdiivka, Shyrokyne, Oktiabr mine and other locations continue to record rounds in flight from the occupied areas of Donbas targeting the positions of the UAFs. The SMM patrols continue to launch the UAV flights to monitor the heavy weapons violating the withdrawal lines in Donbas. Immediately after one of such flights, the illegal armed formation from Donetsk exhibited an aggressive attitude towards the SMM patrol near non-government controlled Yakovlivka (10km north of Donetsk) on 27 May. We witness the ongoing efforts of the hybrid Russian forces to blind the monitors, those brave women and men who deserve our full and unwavering support to implement their mandate agreed by all OSCE participating States, including the Russian Federation.
Distinguished colleagues,
The efforts to prevent the monitors from highlighting a real security situation on the ground in Donbas are combined with the ongoing unwillingness of the Russian Federation to uncover its logistical support provided to the militants through the uncontrolled segment of the Ukraine-Russia state border. Ukrainian side continues to register numerous wagons, carriages and cisterns with ammunition, fuel and lubricants arriving to Luhansk, Rovenki and Dovzhansk train stations in occupied areas from the territory of the Russian Federation. The intensity of illegal trade and supplies between Russia and its proxies in Donbas can be demonstrated by the SMM reports on patrols’ short visits at the border crossing point in Uspenka (73km south-east of Donetsk), where in only 30 minutes the SMM observed 65 trucks standing in a queue to exit Ukraine.
Under these circumstances, it should not come as a surprise that “those in effective control continued to deny the SMM the necessary security guarantees to open patrol bases closer to border areas”, as stated in the SMM Weekly report of 24 May. We join the rhetorical question of the SMM on the reasons why the security guarantees in areas far from the contact line remain to be not provided.
Mr. Chairperson,
In the meetings of the Permanent Council we dedicate significant attention to the gross human rights violations by Russia in the illegally occupied Autonomous Republic of Crimea and city of Sevastopol. The Russian occupation authorities continue their efforts to erase the identity of ethnic minorities and their symbolic in Crimea, including Ukrainians and Crimean Tatars. On 30 May, a Crimean Tatar Amethan Yusupov was fined by the so called “court” in Bakhchysarai only for the use of Crimean Tatar flag.
Russia’s campaign of persecutions and intimidations of any dissenting voices in the occupied Crimea continues. There are no signs of relaxation of repressive policies, as we could witness yesterday, on 31 May, in the preliminary hearing in the so called Simferopol “court”, where the trumped-up case of the Deputy Chairman of the Crimean Tatar Mejlis, Ilmi Umerov, was considered. All the four defense’s motions were denied by the Russian occupation court. The next hearing will take place on 7 June, and we will continue to closely monitor this process. We also encourage the OSCE Chairmanship and relevant OSCE Institutions to be seized of the developments in the occupied Crimea and use all instruments at the disposal of the Organization for effective responses.
We urge the Russian Federation to fulfill its international commitments and obligations, in particular as a party to the Minsk agreements and as an occupying power in Crimean peninsula, to stop the aggression and to reverse the illegal annexation of the Autonomous Republic of Crimea, which remains an integral part of Ukraine.
In conclusion, I would like to inform the Permanent Council that the Command of the Ukrainian Armed Forces gave the order to cease fire from any weapons since midnight of 1 June till midnight of 2 June 2017. However, in case of any threats from the militants to the lives of servicemen and civilians or the attempts to move the contact line , the Ukrainian Armed Forces are entitled to deliver a response fire.
Thank you, Mr. Chairperson.
Delivered by Ihor Lossovskyi, Deputy Permanent Representative of Ukraine to the International Organizations in Vienna, to the 1148th meeting of the OSCE Permanent Council, 1 June 2017
Mr. Chairperson,
Yesterday, the Ambassadors, Permanent Representatives of the OSCE participating States completed a visit to Ukraine, where they had the opportunity to see with their own eyes the results of the Russian military aggression against the sovereignty and territorial integrity of Ukraine as well as consequences of the ongoing shelling of the UAF positions and residential areas by the hybrid Russian forces, on which we have been informing the Permanent Council at every meeting since its beginning in spring 2014.
The Russia-backed illegal armed formations continue violating ceasefire, more than 300 times in the previous week, more than one quarter of which was from the Minsk-proscribed heavy weapons. On 25 May, as confirmed by the SMM, government-controlled Krasnohorivka (21 km west of Donetsk) has been shelled from 152mm artillery “from an east-south-easterly direction” (areas controlled by the militants): a hospital and a number of residential buildings were targeted. Three days later, the hybrid Russian forces have once again opened fire at the same residential areas in Krasnohorivka using 82-mm and 120-mm mortars, 122‑mm and 152-mm artillery, tanks and Grad-P system. The attack continued almost 90 minutes and damaged 29 buildings, including a hospital, a school and a university campus. Most buildings and infrastructure (water and sewage pipeline) were destroyed or heavily damaged. Eight civilians suffered injuries. The SMM confirmed in its report of 30 May that the artillery rounds were “fired from an easterly or south-easterly direction”.
We condemn the deliberate and indiscriminate shellings from heavy weapons regularly delivered by the Russia-backed illegal armed formations to residential areas of Donbas. One hundred Ukrainian servicemen perished and more than eight hundred were wounded only since the beginning of 2017 in their efforts to protect the civilian population affected by the Russian aggression against Ukraine. We again call on Russia to exercise its responsibility in implementing the Minsk agreements, in particular their security provisions on comprehensive ceasefire, withdrawal of forces and full access of the SMM for monitoring. The urgency of a comprehensive and sustainable ceasefire as the necessary prerequisite for further progress in implementation of the Minsk agreements has been, in particular, underlined in the meeting of the “Normandy Four” at the level of Deputy Foreign Ministers, which took place in Berlin on 30 May.
The responsibility of the Russian Federation for the conflict and its role to restore peace and stability has been unequivocally stressed by G7 leaders at the Summit in Taormina on 26–27 May.
We appreciate the readiness expressed by G7 in the joint declaration “to take further restrictive measures in order to increase costs on Russia should its actions so require” and we endorse the reiterated position that “the duration of sanctions is clearly linked to Russia’s complete implementation of its commitments in the Minsk Agreements and respect for Ukraine’s sovereignty”.
Distinguished colleagues,
The special responsibility of the Russian Federation, as a party to the conflict and a party to the Minsk agreements, to implement its undertaken commitments has been regularly underscored in the meetings of the Permanent Council. We recall that the Minsk agreements envisage an active monitoring and verification role of the SMM, which must have the necessary conditions for performing its functions in safety and security, as provided by the Mission’s mandate.
We regret that all the appeals delivered by the OSCE participating States to the Russian side to put an end to the threats, harassment and intimidation demonstrated by its hybrid forces in Donbas towards the civilian unarmed SMM monitors were left without any response. We still have not heard a single word of condemnation from the Russian delegation to the OSCE of those threats of illegal armed formations, not to mention any practical steps made by the Russian side to remedy the situation. The SMM weekly report of 24 May is very illustrative in this regard, as it highlights the Russian side at the JCCC “indicating the neglect of their task to assist in ensuring security for the SMM and other civilians”, continuing “to query facts established by the SMM – such as doubting the SMM’s observation of an UAV Orlan-10 instead of ensuring that the SMM’s monitoring is free from harassment and obstruction” and providing a false information on the mines.
The Russian officers at the JCCC have also refused to facilitate the SMM’s freedom of movement after the Russia-backed Donetsk militants delayed the SMM at an entry-exit checkpoint near Oleksandrivka on two separate occasions, as stated in the SMM daily report of 27 May. As have been recorded before on the regular basis, such lack of responsibility and unwillingness of the Russian side to react have once again emboldened the illegal armed formations, which enjoy total impunity of their actions: two days later, at the same checkpoint near Oleksandrivka “an armed and apparently intoxicated” militant delayed the SMM, as confirmed by the relevant SMM report.
The intimidations, restrictions and impediments for the SMM monitors taking place in non-government controlled areas of Donbas with the full consent of the Russian side are taking new forms, as the SMM patrols faced the necessity to stay in the queue with other cars at the checkpoints controlled by the militants from certain areas of Donetsk region, which puts SMM patrols at risk of being caught in crossfire and completely contradicts the provision of safe and secure access throughout Ukraine envisaged by the Mission’s mandate. It is hardly surprising that the Russian side of JCCC has once again refused to facilitate the issue despite the SMM’s relevant request.
Mr. Chairperson,
The escalating aggression of the hybrid Russian forces towards the SMM monitors is due to the fact that the Mission continues to register daily the violations of the Minsk agreements by the illegal armed formations even under significant restrictions, experienced by the SMM in the non-government controlled areas of Donbas, and with the operations limited to patrolling on hard surfaced roads after the tragic incident of 23 April near non-government controlled Pryshyb.
The SMM cameras in Avdiivka, Shyrokyne, Oktiabr mine and other locations continue to record rounds in flight from the occupied areas of Donbas targeting the positions of the UAFs. The SMM patrols continue to launch the UAV flights to monitor the heavy weapons violating the withdrawal lines in Donbas. Immediately after one of such flights, the illegal armed formation from Donetsk exhibited an aggressive attitude towards the SMM patrol near non-government controlled Yakovlivka (10km north of Donetsk) on 27 May. We witness the ongoing efforts of the hybrid Russian forces to blind the monitors, those brave women and men who deserve our full and unwavering support to implement their mandate agreed by all OSCE participating States, including the Russian Federation.
Distinguished colleagues,
The efforts to prevent the monitors from highlighting a real security situation on the ground in Donbas are combined with the ongoing unwillingness of the Russian Federation to uncover its logistical support provided to the militants through the uncontrolled segment of the Ukraine-Russia state border. Ukrainian side continues to register numerous wagons, carriages and cisterns with ammunition, fuel and lubricants arriving to Luhansk, Rovenki and Dovzhansk train stations in occupied areas from the territory of the Russian Federation. The intensity of illegal trade and supplies between Russia and its proxies in Donbas can be demonstrated by the SMM reports on patrols’ short visits at the border crossing point in Uspenka (73km south-east of Donetsk), where in only 30 minutes the SMM observed 65 trucks standing in a queue to exit Ukraine.
Under these circumstances, it should not come as a surprise that “those in effective control continued to deny the SMM the necessary security guarantees to open patrol bases closer to border areas”, as stated in the SMM Weekly report of 24 May. We join the rhetorical question of the SMM on the reasons why the security guarantees in areas far from the contact line remain to be not provided.
Mr. Chairperson,
In the meetings of the Permanent Council we dedicate significant attention to the gross human rights violations by Russia in the illegally occupied Autonomous Republic of Crimea and city of Sevastopol. The Russian occupation authorities continue their efforts to erase the identity of ethnic minorities and their symbolic in Crimea, including Ukrainians and Crimean Tatars. On 30 May, a Crimean Tatar Amethan Yusupov was fined by the so called “court” in Bakhchysarai only for the use of Crimean Tatar flag.
Russia’s campaign of persecutions and intimidations of any dissenting voices in the occupied Crimea continues. There are no signs of relaxation of repressive policies, as we could witness yesterday, on 31 May, in the preliminary hearing in the so called Simferopol “court”, where the trumped-up case of the Deputy Chairman of the Crimean Tatar Mejlis, Ilmi Umerov, was considered. All the four defense’s motions were denied by the Russian occupation court. The next hearing will take place on 7 June, and we will continue to closely monitor this process. We also encourage the OSCE Chairmanship and relevant OSCE Institutions to be seized of the developments in the occupied Crimea and use all instruments at the disposal of the Organization for effective responses.
We urge the Russian Federation to fulfill its international commitments and obligations, in particular as a party to the Minsk agreements and as an occupying power in Crimean peninsula, to stop the aggression and to reverse the illegal annexation of the Autonomous Republic of Crimea, which remains an integral part of Ukraine.
In conclusion, I would like to inform the Permanent Council that the Command of the Ukrainian Armed Forces gave the order to cease fire from any weapons since midnight of 1 June till midnight of 2 June 2017. However, in case of any threats from the militants to the lives of servicemen and civilians or the attempts to move the contact line , the Ukrainian Armed Forces are entitled to deliver a response fire.
Thank you, Mr. Chairperson.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Matt a écrit:La Cour européenne des droits de l’Homme a pris le parti de l’Ukraine dans l’affaire de la Crimée
La Cour européenne des droits de l’Homme a confirmé qu’elle prenait le parti de l’Ukraine dans la première affaire de l’Ukraine contre la Russie liée à l’annexion illégale de la Crimée.
Cette information a été communiquée par Pavlo Petrenko lors de sa conférence de presse à Ukrinform.
« La Cour européenne des droits de l’Homme a confirmé qu’elle prenait notre parti dans la première affaire que l’Ukraine a engagé contre la Russie pour la violation des droits de l’Homme en Crimée », a-t-il dit.
Le fonctionnaire a rappellé que l’Ukraine a déposé 5 plaintes auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, dont la première concerne les violations des droits de l’Homme lors de l’occupation de la Crimée.
On peut dire plein de choses, encore faut-il prouver ses affirmations si l'on veut être crédible, surtout sur la scène internationale. De quoi le dénommé Pavlo Petrenko parle-t-il ? La Cour européenne des droits de l'homme n'a rendu aucun arrêt récent permettant d'accréditer ce qu'il soutient.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Crimée
Third ‘Ukrainian Crimea saboteur’ says Russia TV confession obtained through torture
Ici aussi, tout est dans le titre
Ici aussi, tout est dans le titre
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Refat Tchoubarov: « La Russie intensifie la répression à l’encontre des Tatars de Crimée depuis la décision de la CIJ sur le Mejlis »
La Russie allait respecter ses décisions qu'ils disaient . . .
Depuis la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) soutenant la reprise des activités du Mejlis en Crimée, la Russie intensifie les répressions visant les Tatars de Crimée.
Refat Tchoubarov, député ukrainien et président du Mejlis, a fait cette déclaration dans une interview à la chaîne de télévision ukrainienne 112 :
« Les répressions restent systémiques, mais elles se sont intensifiées. Il semble que les occupants ne tiennent pas compte de la décision prise. Il y a un certain paradoxe concernant la décision de la Cour internationale de Justice. La Russie savait qu'elle serait obligée d'accepter ce jugement lorsqu'elle a décidé de participer au procès. Cependant, les autorités russes cherchent un moyen de ne pas appliquer cette décision », a précisé Tchoubarov.
Il a également estimé que la Russie n'envisageait pas d'appliquer la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme concernant le non-respect de ceux-ci sur la péninsule.
Le 19 avril, la Cour internationale de Justice avait rendu une sentence provisoire au sujet de la plainte déposée par l’Ukraine contre la Russie, en accord avec la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
La Russie allait respecter ses décisions qu'ils disaient . . .
Depuis la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) soutenant la reprise des activités du Mejlis en Crimée, la Russie intensifie les répressions visant les Tatars de Crimée.
Refat Tchoubarov, député ukrainien et président du Mejlis, a fait cette déclaration dans une interview à la chaîne de télévision ukrainienne 112 :
« Les répressions restent systémiques, mais elles se sont intensifiées. Il semble que les occupants ne tiennent pas compte de la décision prise. Il y a un certain paradoxe concernant la décision de la Cour internationale de Justice. La Russie savait qu'elle serait obligée d'accepter ce jugement lorsqu'elle a décidé de participer au procès. Cependant, les autorités russes cherchent un moyen de ne pas appliquer cette décision », a précisé Tchoubarov.
Il a également estimé que la Russie n'envisageait pas d'appliquer la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme concernant le non-respect de ceux-ci sur la péninsule.
Le 19 avril, la Cour internationale de Justice avait rendu une sentence provisoire au sujet de la plainte déposée par l’Ukraine contre la Russie, en accord avec la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Les occupants de la Crimée ont mis en état d'alerte leurs chasseurs
Des avions de chasse Su-27 ont été mis en alerte en Crimée occupée par la Russie afin de tester leurs aptitudes opérationnelles.
Cette information a été communiquée à RIA « Novosti » par le chef du service de presse de la région militaire du Sud, Vadym Astafyev :
« Des binômes de Su-27 de l'escadron de chasse de la 4e Force aérienne et de lutte antiaérienne de la région militaire du Sud, implantée en République de Crimée, ont été mis en état d'alerte et ont décollé.», a indiqué Astafyev.
Selon lui, le commandant de la région militaire du Sud, Oleksandr Dvirnykiv, a souhaité vérifié les aptitudes opérationnelles des pilotes de chasse.
Il a également passé en revue l'état de la formation, la force de combat et les armes des unités d'aviation de chasse sur l'aérodrome de Belbek, accaparé par la Russie depuis l'annexion en 2014.
Des avions de chasse Su-27 ont été mis en alerte en Crimée occupée par la Russie afin de tester leurs aptitudes opérationnelles.
Cette information a été communiquée à RIA « Novosti » par le chef du service de presse de la région militaire du Sud, Vadym Astafyev :
« Des binômes de Su-27 de l'escadron de chasse de la 4e Force aérienne et de lutte antiaérienne de la région militaire du Sud, implantée en République de Crimée, ont été mis en état d'alerte et ont décollé.», a indiqué Astafyev.
Selon lui, le commandant de la région militaire du Sud, Oleksandr Dvirnykiv, a souhaité vérifié les aptitudes opérationnelles des pilotes de chasse.
Il a également passé en revue l'état de la formation, la force de combat et les armes des unités d'aviation de chasse sur l'aérodrome de Belbek, accaparé par la Russie depuis l'annexion en 2014.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Certainement plus distrayant et loufoque: à Sevastopol en la cathédrale St Vladimir a été donnée une messe, pour les employés du tourisme de la ville, et des prières pour une saison touristique réussie! Tout cela orchestré par la Ministère de la Culture de Sevastopol... Eh oui, tout les moyens sont bons pour attirer le chaland. Mais que vient faire Dieu dans tout ça!!!
https://youtu.be/u-SjB5Tpftg
https://youtu.be/u-SjB5Tpftg
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: En Crimée
Alors qu'en pratique, ils font tout pour l'opposé et faire fuir ceux qui tenteraient d'aller en Crimée.
Le monde à l'envers quoi!
Le monde à l'envers quoi!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Les Criméens cherchent une vie stable sous contrôle russe
On a painted wall in Sevastopol, Russian president Vladimir Putin builds a new Crimea, under Russian colours. (Photo: Loreline Merelle)
On a cloudy afternoon in the Crimean capital of Simferopol, two girls are shyly dropping off yellow flowers at a statue of an armed soldier with no label on his uniform. The figures depict the man being greeted by a little girl and a cat is rubbing against his legs.
The statue represents one of the "little green men" or "polite people" – the unmarked Russian special forces. They had taken over the Peninsula in February 2014, before it was annexed away from Ukraine with a referendum that was not recognised by the international community.
The statue of a Russian "little green man" in Simferopol. (Photo: Loreline Merelle)
Three years later, the "little green men" are everywhere in Crimea – on posters and painted on walls. They can often be seen next to portraits of the Russian president, Vladimir Putin.
Whilst looking at one of these walls in Sevastopol, Anna (not her real name, to remain anonymous) told EUobserver that the Russian troops had come to Crimea "only for peace".
Thanks to them, "at least there is no war here", she said, referring to the ongoing conflict in Eastern Ukraine. She added that she prefers to live in peace than to speak about politics.
Like many people in Crimea, this student of one of the Russian universities in Sevastopol seems to be happy to speak and write only in Russian, to carry a Russian passport, which has become almost mandatory, or to use the Russian +7 dialling code instead of the Ukrainian one.
For them, the increase in prices that happened after the annexation of Crimea and the various sanctions imposed by the EU and the US are less important than being part of Russia.
For years, while being Ukrainians, many watched Russian channels and refused to speak Ukrainian in their daily lives.
Now it's the turn of Ukrainians to try to keep their culture and language.
“Russia is trying to perform a cultural assimilation”, Leonid Kouzmine, the head of Simferopol's Ukrainian cultural centre, told EUobserver.
Kouzmine, who demonstrated against Russia's annexation in 2014, has already been arrested several times by Simferopol's local authorities.
He said that authorities put in place by Russia closed two Ukrainians universities in Crimea and made it more difficult, or even impossible, to learn Ukrainian at school.
Culture ban
Public cultural events in Ukrainian are often banned, as well as putting flowers on the statue of Ukrainian poet Taras Shevchenko in Simferopol.
In the city of Yalta, the Lesya Ukrainka museum was under construction when the Russians first arrived, but was then closed in 2016.
This museum was intended to pay tribute to the famous Ukrainian writer, Lesya Ukrainka. According to Kouzmine, it has now been transformed into an exhibit for the "Friends of the Nations", to celebrate the union of all Slavic people.
Kouzmine's centre has lost its state subsidies, and now relies on private contributions. It stills organises Ukrainian lessons, but only around 70 people are registered.
“If this continues, no one will speak Ukrainian in Crimea in three or four years”, Kouzmine said.
Tatars gather every day in front of Simferopol's Court of Justice, waiting for appeal rulings for them, family or close relations.
Another minority under pressure is the Tatars.
It is not unusual to see Tatars waiting in front of Simferopol's Court of Justice for appeal rulings on administrative arrests, illegal house searches, or questionable custody conditions.
“We keep appealing, but we never win,” Luftiye Zudiyevan, who works for an association for the children of Tatar minorities, told EUobserver.
She came to the court to find out the fate of her father, who was arrested a few days before. She doesn't have much hope.
Zudiyevan explained that she can't go to the hearing, which are always organised behind closed doors. She said that her father has no right to a lawyer for his defence.
Press oppressed
Lilia Budzhurova, a Tatar journalist, denounced the same kind of violations of the right to justice.
"The police came to my place at 5am, and my lawyer wasn't allowed to be there," she said. "I brought the issue to the courthouse and lost."
"We are monitored all the time", she added, describing self-imposed rules to ensure some privacy – such as changing her computer's password every week, or keeping her mobile phone away when talking about private matters.
EUobserver met Budzhurova in the former building of ATR TV, the Tatar community's channel, in the suburbs of Simferopol.
ATR lost its broadcasting license in 2015 for "obvious political reasons," she said. Now a small team of journalists occupies only a few rooms in the building and manages a small online publication about culture.
Budzhurova said that she now only does "humanitarian and informative work", communicating with journalists and people outside Crimea to let them know what is happening on the peninsula.
She and the Tatar community are in constant communication with organisations such as SOS Crimea, a Ukrainian NGO that monitors civil rights in Crimea.
But the journalist has not lost hope for the Russian-annexed peninsula. She thinks that “a happier life is possible."
She points to the fact that only a few Tatars have left Crimea and that they still constitute 12 percent of the population. Their goal is now to remain in their native peninsula, despite the acts of repression.
Lenin's statue still adorns the square in front of Crimea's Council of Ministers building in Simferopol
“History can change. Nothing is endless,” said Nariman Dzhelalov, a former deputy chairman of the Mejlis, the parliament of Crimea's Tatar minority.
The parliament was closed by the new pro-Russian government. Since then, Dzhelalov has had no right to speak about politics and said that he is the under control of the local authorities.
"They are monitored what I am doing. I think they are waiting for the moment they can arrest me" he explained.
He said that local authorities have banned opposition meetings and have put 25 to 30 Tatars in detention.
"According to the new Russian law, it has become illegal to speak against Russia," Dzhelalov told EUobserver at the Marakand, one of the main meeting places for the Tatar community in Simferopol, where people watch Euronews, the EU-funded TV channel.
He supports EU and US sanctions, which he considers as a form of support for Russia's opponents and a punishment for those who voted in favour of the annexation in 2014.
Some in the Russian community have started to blame Russia for the situation.
"We used to live in a paradise, now we live inside barriers," Ivan Petrov, the managing director of a Russian press and communications group, told EUobserver.
Petrov came to Crimea in 2012 in order to start a business. He opened a hotel in the main Tatar city in Crimea, Bakhchysarai. But now, he said, his plan is to leave Crimea for Georgia.
Speaking over a cup of coffee at the Pushkin – a cafe he owns and has named after the famous Russian poet – he denounced the high level of corruption among local authorities and the increasing political repression.
"In the past, I saw Ukrainian activists regularly – now I don't see them anymore," he said, adding that "the number of policemen has increased by four times, compared to before the annexation."
"I don't fear Russia, because I am Russian," he said, explaining that his nationality protects him from being arrested.
On a painted wall in Sevastopol, Russian president Vladimir Putin builds a new Crimea, under Russian colours. (Photo: Loreline Merelle)
On a cloudy afternoon in the Crimean capital of Simferopol, two girls are shyly dropping off yellow flowers at a statue of an armed soldier with no label on his uniform. The figures depict the man being greeted by a little girl and a cat is rubbing against his legs.
The statue represents one of the "little green men" or "polite people" – the unmarked Russian special forces. They had taken over the Peninsula in February 2014, before it was annexed away from Ukraine with a referendum that was not recognised by the international community.
The statue of a Russian "little green man" in Simferopol. (Photo: Loreline Merelle)
Three years later, the "little green men" are everywhere in Crimea – on posters and painted on walls. They can often be seen next to portraits of the Russian president, Vladimir Putin.
Whilst looking at one of these walls in Sevastopol, Anna (not her real name, to remain anonymous) told EUobserver that the Russian troops had come to Crimea "only for peace".
Thanks to them, "at least there is no war here", she said, referring to the ongoing conflict in Eastern Ukraine. She added that she prefers to live in peace than to speak about politics.
Like many people in Crimea, this student of one of the Russian universities in Sevastopol seems to be happy to speak and write only in Russian, to carry a Russian passport, which has become almost mandatory, or to use the Russian +7 dialling code instead of the Ukrainian one.
For them, the increase in prices that happened after the annexation of Crimea and the various sanctions imposed by the EU and the US are less important than being part of Russia.
For years, while being Ukrainians, many watched Russian channels and refused to speak Ukrainian in their daily lives.
Now it's the turn of Ukrainians to try to keep their culture and language.
“Russia is trying to perform a cultural assimilation”, Leonid Kouzmine, the head of Simferopol's Ukrainian cultural centre, told EUobserver.
Kouzmine, who demonstrated against Russia's annexation in 2014, has already been arrested several times by Simferopol's local authorities.
He said that authorities put in place by Russia closed two Ukrainians universities in Crimea and made it more difficult, or even impossible, to learn Ukrainian at school.
Culture ban
Public cultural events in Ukrainian are often banned, as well as putting flowers on the statue of Ukrainian poet Taras Shevchenko in Simferopol.
In the city of Yalta, the Lesya Ukrainka museum was under construction when the Russians first arrived, but was then closed in 2016.
This museum was intended to pay tribute to the famous Ukrainian writer, Lesya Ukrainka. According to Kouzmine, it has now been transformed into an exhibit for the "Friends of the Nations", to celebrate the union of all Slavic people.
Kouzmine's centre has lost its state subsidies, and now relies on private contributions. It stills organises Ukrainian lessons, but only around 70 people are registered.
“If this continues, no one will speak Ukrainian in Crimea in three or four years”, Kouzmine said.
Tatars gather every day in front of Simferopol's Court of Justice, waiting for appeal rulings for them, family or close relations.
Another minority under pressure is the Tatars.
It is not unusual to see Tatars waiting in front of Simferopol's Court of Justice for appeal rulings on administrative arrests, illegal house searches, or questionable custody conditions.
“We keep appealing, but we never win,” Luftiye Zudiyevan, who works for an association for the children of Tatar minorities, told EUobserver.
She came to the court to find out the fate of her father, who was arrested a few days before. She doesn't have much hope.
Zudiyevan explained that she can't go to the hearing, which are always organised behind closed doors. She said that her father has no right to a lawyer for his defence.
Press oppressed
Lilia Budzhurova, a Tatar journalist, denounced the same kind of violations of the right to justice.
"The police came to my place at 5am, and my lawyer wasn't allowed to be there," she said. "I brought the issue to the courthouse and lost."
"We are monitored all the time", she added, describing self-imposed rules to ensure some privacy – such as changing her computer's password every week, or keeping her mobile phone away when talking about private matters.
EUobserver met Budzhurova in the former building of ATR TV, the Tatar community's channel, in the suburbs of Simferopol.
ATR lost its broadcasting license in 2015 for "obvious political reasons," she said. Now a small team of journalists occupies only a few rooms in the building and manages a small online publication about culture.
Budzhurova said that she now only does "humanitarian and informative work", communicating with journalists and people outside Crimea to let them know what is happening on the peninsula.
She and the Tatar community are in constant communication with organisations such as SOS Crimea, a Ukrainian NGO that monitors civil rights in Crimea.
But the journalist has not lost hope for the Russian-annexed peninsula. She thinks that “a happier life is possible."
She points to the fact that only a few Tatars have left Crimea and that they still constitute 12 percent of the population. Their goal is now to remain in their native peninsula, despite the acts of repression.
Lenin's statue still adorns the square in front of Crimea's Council of Ministers building in Simferopol
“History can change. Nothing is endless,” said Nariman Dzhelalov, a former deputy chairman of the Mejlis, the parliament of Crimea's Tatar minority.
The parliament was closed by the new pro-Russian government. Since then, Dzhelalov has had no right to speak about politics and said that he is the under control of the local authorities.
"They are monitored what I am doing. I think they are waiting for the moment they can arrest me" he explained.
He said that local authorities have banned opposition meetings and have put 25 to 30 Tatars in detention.
"According to the new Russian law, it has become illegal to speak against Russia," Dzhelalov told EUobserver at the Marakand, one of the main meeting places for the Tatar community in Simferopol, where people watch Euronews, the EU-funded TV channel.
He supports EU and US sanctions, which he considers as a form of support for Russia's opponents and a punishment for those who voted in favour of the annexation in 2014.
Some in the Russian community have started to blame Russia for the situation.
"We used to live in a paradise, now we live inside barriers," Ivan Petrov, the managing director of a Russian press and communications group, told EUobserver.
Petrov came to Crimea in 2012 in order to start a business. He opened a hotel in the main Tatar city in Crimea, Bakhchysarai. But now, he said, his plan is to leave Crimea for Georgia.
Speaking over a cup of coffee at the Pushkin – a cafe he owns and has named after the famous Russian poet – he denounced the high level of corruption among local authorities and the increasing political repression.
"In the past, I saw Ukrainian activists regularly – now I don't see them anymore," he said, adding that "the number of policemen has increased by four times, compared to before the annexation."
"I don't fear Russia, because I am Russian," he said, explaining that his nationality protects him from being arrested.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Allez une petite photo bien mignonne sur la Crimée. Ce panneau publicitaire appelant à voter pour le rattachement de la Crimée à la Russie au "référendum" du mars 2014. Une personne lucide, ou bien fortement déçue du résultat a rajouté une phrase très expressive pour donner son opinion sur la tournure des événements: littéralement "dans le cul"
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: En Crimée
La Crimée, derrière le rideau
Propos : Un rideau s'est abattu sur la Crimée depuis son annexion en 2014 par la Russie. Plus que jamais la péninsule, située entre l'Europe de l'Est et du Sud, la Turquie et le Caucase, est enclose dans son étroit territoire. Dans la revue « Politique étrangère », Catherine Iffly tente de lever une partie du voile sur la Crimée, qui avait été rattachée à l'Ukraine en 1954 avant de lui être arrachée. Pour l'auteur, le plus frappant, ce sont les contrastes qui vont de Sébastopol, qui accueille la flotte russe de la mer Noire, mais aussi de rutilantes BMW, Bentley, Jaguar, et Simferopol, où, la nuit, « les trottoirs plongent dans l'obscurité ». Et une corruption endémique qui creuse les écarts de richesse. La Crimée, c'est aussi les « flux de population » entre départs contraints, notamment des Tatares, et afflux de Russes ou d'Ukrainiens du Donbass. Et la Crimée subit de plein fouet les sanctions occidentales, s'enfonçant dans une crise larvée en dépit de l'aide de Moscou. Une crise qui peut aussi devenir politique car la Russie a fait preuve d'une grande opacité sur le référendum de rattachement de la péninsule à la fédération, qui, selon Moscou, aurait été approuvée par 96,7 % des électeurs avec une participation de 83 %. Des chiffres contestés. On avance une participation de 30 à 50 % des votants avec de 50 à 60 % de « oui ».
Perspective : peut-on espérer l'ouverture d'un dialogue sur ce sujet épineux entre la Russie et l'Union européenne ? Rien n'est certain. La situation de la Crimée restera figée bien au-delà de la présidence de Poutine.
Propos : Un rideau s'est abattu sur la Crimée depuis son annexion en 2014 par la Russie. Plus que jamais la péninsule, située entre l'Europe de l'Est et du Sud, la Turquie et le Caucase, est enclose dans son étroit territoire. Dans la revue « Politique étrangère », Catherine Iffly tente de lever une partie du voile sur la Crimée, qui avait été rattachée à l'Ukraine en 1954 avant de lui être arrachée. Pour l'auteur, le plus frappant, ce sont les contrastes qui vont de Sébastopol, qui accueille la flotte russe de la mer Noire, mais aussi de rutilantes BMW, Bentley, Jaguar, et Simferopol, où, la nuit, « les trottoirs plongent dans l'obscurité ». Et une corruption endémique qui creuse les écarts de richesse. La Crimée, c'est aussi les « flux de population » entre départs contraints, notamment des Tatares, et afflux de Russes ou d'Ukrainiens du Donbass. Et la Crimée subit de plein fouet les sanctions occidentales, s'enfonçant dans une crise larvée en dépit de l'aide de Moscou. Une crise qui peut aussi devenir politique car la Russie a fait preuve d'une grande opacité sur le référendum de rattachement de la péninsule à la fédération, qui, selon Moscou, aurait été approuvée par 96,7 % des électeurs avec une participation de 83 %. Des chiffres contestés. On avance une participation de 30 à 50 % des votants avec de 50 à 60 % de « oui ».
Perspective : peut-on espérer l'ouverture d'un dialogue sur ce sujet épineux entre la Russie et l'Union européenne ? Rien n'est certain. La situation de la Crimée restera figée bien au-delà de la présidence de Poutine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Caduce62- Messages : 15051
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Re: En Crimée
Ukraine: l'UE prolonge d'un an ses sanctions après l'annexion de la Crimée par la Russie
Les sanctions concernant la Crimée, péninsule ukrainienne dont les Européens refusent de reconnaître l'annexion qu'ils jugent "illégale" par la Russie, ont été prolongées ce lundi 19 juin 2017 jusqu'au 23 juin 2018.
"Les mesures s'appliquent aux ressortissants de l'UE et aux entreprises établies dans l'UE. Elles sont limitées au territoire de la Crimée et de Sébastopol", a indiqué le Conseil, qui représente les 28 Etats membres, dans un communiqué.
Elles concernent notamment "l'importation de produits originaires de Crimée ou de Sébastopol dans l'UE" et "les investissements en Crimée ou à Sébastopol". Aucun Européen ni aucune société établie dans l'UE ne peut ainsi y acquérir des biens immobiliers ou y financer des sociétés.
Les activités touristiques en Crimée ou à Sébastopol sont interdites, et les navires de croisière européens "ne peuvent pas faire escale dans les ports de la péninsule de Crimée, sauf en cas d'urgence".
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
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Re: En Crimée
Respect des droits de l'homme?
Akhtem Tchyigoz a finalement pu dire adieu à sa mère mourante
Akhtem Tchiygoz, un des leaders des Tatars de Crimée, accusé à tort de crimes par les autorités pro-russes établies en Crimée, a pu dire adieu à sa mère mourante.
Cette information a été communiquée par Mykola Polozov, son avocat.
«Aujourd’hui, Akhtem Tchyigoz a été transporté à Bakhtchyssaraï pour qu’il puisse dire adieu à sa mère mourante. Merci à tous ceux qui s’inquiétaient et m’ont aidés », a-t-il noté.
Comme Ukrinform l’a déjà rapporté, les juges du tribunal de Crimée occupée ont refusé de laisser Akhtem Tchyigoz sortir de sa cellule d’isolement pour dire adieu à sa mère mourante.
Akhtem Tchyigoz a été arrêté en janvier 2015 pour avoir participé à une manifestation de soutien à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, qui s’est tenue devant le bâtiment administratif de la République autonome de Crimée le 26 février 2015. Ce jour-là, la veille du début de l’occupation de la péninsule par les militaires russes, les manifestants pro-ukrainiens se sont rassemblés pour demander l’annulation de la session du parlement de Crimée, pendant laquelle les députés comptaient prendre une décision séparatiste. Akhtem Tchyigoz est accusé d’avoir organisé des émeutes massives.
La veille, Ludmila Loubina, médiatrice des droits de l’Homme en Crimée, a proposé que la mère d’Achtem Tchyigoz, un des leaders des Tatars de Crimée, se rende jusqu’à la cellule d’isolement où est incarcéré son fils pour le voir. Celui-ci est actuellement détenu en prison pour des motifs politiques. Sa mère est atteinte d’une maladie mortelle en phase terminale.
Akhtem Tchyigoz a finalement pu dire adieu à sa mère mourante
Akhtem Tchiygoz, un des leaders des Tatars de Crimée, accusé à tort de crimes par les autorités pro-russes établies en Crimée, a pu dire adieu à sa mère mourante.
Cette information a été communiquée par Mykola Polozov, son avocat.
«Aujourd’hui, Akhtem Tchyigoz a été transporté à Bakhtchyssaraï pour qu’il puisse dire adieu à sa mère mourante. Merci à tous ceux qui s’inquiétaient et m’ont aidés », a-t-il noté.
Comme Ukrinform l’a déjà rapporté, les juges du tribunal de Crimée occupée ont refusé de laisser Akhtem Tchyigoz sortir de sa cellule d’isolement pour dire adieu à sa mère mourante.
Akhtem Tchyigoz a été arrêté en janvier 2015 pour avoir participé à une manifestation de soutien à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, qui s’est tenue devant le bâtiment administratif de la République autonome de Crimée le 26 février 2015. Ce jour-là, la veille du début de l’occupation de la péninsule par les militaires russes, les manifestants pro-ukrainiens se sont rassemblés pour demander l’annulation de la session du parlement de Crimée, pendant laquelle les députés comptaient prendre une décision séparatiste. Akhtem Tchyigoz est accusé d’avoir organisé des émeutes massives.
La veille, Ludmila Loubina, médiatrice des droits de l’Homme en Crimée, a proposé que la mère d’Achtem Tchyigoz, un des leaders des Tatars de Crimée, se rende jusqu’à la cellule d’isolement où est incarcéré son fils pour le voir. Celui-ci est actuellement détenu en prison pour des motifs politiques. Sa mère est atteinte d’une maladie mortelle en phase terminale.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Visite de Poutine en Crimée après de nouvelles sanctions occidentales
Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu samedi en Crimée, quelques jours après que les Etats-Unis et l'Union européenne ont renouvelé leurs sanctions contre la Russie pour son rôle présumé auprès des séparatistes ukrainiens.
Accompagné notamment par le président de la République de Crimée, Sergueï Axionov, M. Poutine a visité le chantier de rénovation d'Artek, une célèbre colonie de vacances sur la mer Noire, a indiqué le Kremlin. Il a par ailleurs demandé à M. Axionov d'accélérer la rénovation du Grand escalier du mont Mithridate.
Ce déplacement survient après que le Département américain du Trésor a rajouté mardi sur sa liste noire 38 individus et sociétés, ainsi que deux officiels russes, pour leur rôle présumé dans la crise ukrainienne. Vendredi, l'UE a annoncé de son côté qu'elle renouvelait ses sanctions contre la Russie pour six mois.
La Crimée s'est séparée de l'Ukraine et rejoint la Russie en mars 2014 à la faveur d'un référendum local, marqué par près de 97% d'adhésion. Mais l'Occident estime qu'il s'agit là d'une annexion illégale et a imposé depuis des sanctions visant pour l'essentiel des officiels, des banques et des entreprises de défense russes.
Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu samedi en Crimée, quelques jours après que les Etats-Unis et l'Union européenne ont renouvelé leurs sanctions contre la Russie pour son rôle présumé auprès des séparatistes ukrainiens.
Accompagné notamment par le président de la République de Crimée, Sergueï Axionov, M. Poutine a visité le chantier de rénovation d'Artek, une célèbre colonie de vacances sur la mer Noire, a indiqué le Kremlin. Il a par ailleurs demandé à M. Axionov d'accélérer la rénovation du Grand escalier du mont Mithridate.
Ce déplacement survient après que le Département américain du Trésor a rajouté mardi sur sa liste noire 38 individus et sociétés, ainsi que deux officiels russes, pour leur rôle présumé dans la crise ukrainienne. Vendredi, l'UE a annoncé de son côté qu'elle renouvelait ses sanctions contre la Russie pour six mois.
La Crimée s'est séparée de l'Ukraine et rejoint la Russie en mars 2014 à la faveur d'un référendum local, marqué par près de 97% d'adhésion. Mais l'Occident estime qu'il s'agit là d'une annexion illégale et a imposé depuis des sanctions visant pour l'essentiel des officiels, des banques et des entreprises de défense russes.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
En Crimée occupée, 1700 jeunes hommes ont été mobilisés dans l’armée russe
Lors de la mobilisation de printemps, 1700 jeunes hommes habitant la Crimée ont été mobilisés dans l’armée régulière.
Cette information a été communiquée par « Crimée Réalité » qui se réfère au ministère de la Défense russe.
« Les commissariats militaires de la Crimée annexée ont dépassé de 80% le plan de la mobilisation printanière dans l’armée russe. Selon l’information du service de presse du District militaire du sud de la Fédération de Russie, à compter du 23 juin, environ 1700 habitants de Crimée ont rejoint l’armée russe pour faire leur service militaire », peut-on lire dans le communiqué.
En janvier 2017, le soi-disant gouvernement de la Crimée a informé que suite aux campagnes de mobilisation 2015-2016, plus de 4000 habitants de Crimée ont été envoyés dans l’armée pour effectuer leur service militaire.
Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme estime que le Kremlin viole toutes les règles internationales en mobilisant dans l’armée russe les habitants de la Crimée annexée. Cette information a été communiquée dans le rapport de la Mission de suivi de l’ONU des droits de l’Homme en Ukraine.
Lors de la mobilisation de printemps, 1700 jeunes hommes habitant la Crimée ont été mobilisés dans l’armée régulière.
Cette information a été communiquée par « Crimée Réalité » qui se réfère au ministère de la Défense russe.
« Les commissariats militaires de la Crimée annexée ont dépassé de 80% le plan de la mobilisation printanière dans l’armée russe. Selon l’information du service de presse du District militaire du sud de la Fédération de Russie, à compter du 23 juin, environ 1700 habitants de Crimée ont rejoint l’armée russe pour faire leur service militaire », peut-on lire dans le communiqué.
En janvier 2017, le soi-disant gouvernement de la Crimée a informé que suite aux campagnes de mobilisation 2015-2016, plus de 4000 habitants de Crimée ont été envoyés dans l’armée pour effectuer leur service militaire.
Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme estime que le Kremlin viole toutes les règles internationales en mobilisant dans l’armée russe les habitants de la Crimée annexée. Cette information a été communiquée dans le rapport de la Mission de suivi de l’ONU des droits de l’Homme en Ukraine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
AFP, publié le lundi 26 juin 2017 à 14h42
"La France ne reconnaîtra pas l'annexion de la Crimée" par la Russie, a déclaré avec fermeté lundi le président français Emmanuel Macron dans une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Petro Porochenko.
"La France est attachée à la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières reconnues", a-t-il ajouté, au terme d'une rencontre d'une heure avec le chef de l'Etat ukrainien.
"J'ai réaffirmé au président Porochenko ma volonté de poursuivre le processus de Minsk et d'obtenir avant le G20 un échange nourri dans le format Normandie, avec la présence pour un temps de l'OSCE", a poursuivi le président Macron, qui a fait état de son côté d'une "impatience nouvelle" pour trouver "une solution concrète à une sortie de crise".
Lors du prochain échange au format Normandie fin juin ou début juillet (format de négociations qui inclut en plus de la France et de la Russie, l'Ukraine et l'Allemagne), il a souhaité que soient "mises sur la table une série de préconditions pour faire évoluer les choses: le retrait de toutes les forces à proximité de la frontière, avec une présence de l'OSCE ou une capacité internationale pour la sécuriser, avoir une avancée sur la question du blocus et une sur les prisonniers. Le préalable est d'avoir sous les auspices de l'OSCE des informations sur la réalité de ce qui se passe aux frontières", a-t-il poursuivi.
"Il ne faut pas s'habituer à des discussions sans résultat", a-t-il ajouté, en appelant de ses voeux "des réunions avec des objectifs clairs et des résultats concrets même si ces résultats peuvent paraître limités".
Pour sa part le président ukrainien a souhaité "une présence de l'OSCE 24 heures sur 24 sur la ligne de contact". "J'ai beaucoup plus d'optimisme" après cette rencontre, a-t-il indiqué, demandant un "plan de paix et de désoccupation de l'Ukraine".
L'Ukraine est en proie depuis 2014 à un conflit armé entre des séparatistes pro-russes dans l'est du pays et les forces de Kiev, qui a fait plus de 10.000 morts.
Les Etats-Unis et leurs alliés européens, qui ont imposé des sanctions à la Russie, réclament l'application des accords de paix de Minsk conclus en 2015 et censés instaurer une trêve des combats, mais qui pour l'instant n'ont jamais permis de mettre un terme au conflit, avant de lever ces sanctions.
"La France ne reconnaîtra pas l'annexion de la Crimée" par la Russie, a déclaré avec fermeté lundi le président français Emmanuel Macron dans une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Petro Porochenko.
"La France est attachée à la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières reconnues", a-t-il ajouté, au terme d'une rencontre d'une heure avec le chef de l'Etat ukrainien.
"J'ai réaffirmé au président Porochenko ma volonté de poursuivre le processus de Minsk et d'obtenir avant le G20 un échange nourri dans le format Normandie, avec la présence pour un temps de l'OSCE", a poursuivi le président Macron, qui a fait état de son côté d'une "impatience nouvelle" pour trouver "une solution concrète à une sortie de crise".
Lors du prochain échange au format Normandie fin juin ou début juillet (format de négociations qui inclut en plus de la France et de la Russie, l'Ukraine et l'Allemagne), il a souhaité que soient "mises sur la table une série de préconditions pour faire évoluer les choses: le retrait de toutes les forces à proximité de la frontière, avec une présence de l'OSCE ou une capacité internationale pour la sécuriser, avoir une avancée sur la question du blocus et une sur les prisonniers. Le préalable est d'avoir sous les auspices de l'OSCE des informations sur la réalité de ce qui se passe aux frontières", a-t-il poursuivi.
"Il ne faut pas s'habituer à des discussions sans résultat", a-t-il ajouté, en appelant de ses voeux "des réunions avec des objectifs clairs et des résultats concrets même si ces résultats peuvent paraître limités".
Pour sa part le président ukrainien a souhaité "une présence de l'OSCE 24 heures sur 24 sur la ligne de contact". "J'ai beaucoup plus d'optimisme" après cette rencontre, a-t-il indiqué, demandant un "plan de paix et de désoccupation de l'Ukraine".
L'Ukraine est en proie depuis 2014 à un conflit armé entre des séparatistes pro-russes dans l'est du pays et les forces de Kiev, qui a fait plus de 10.000 morts.
Les Etats-Unis et leurs alliés européens, qui ont imposé des sanctions à la Russie, réclament l'application des accords de paix de Minsk conclus en 2015 et censés instaurer une trêve des combats, mais qui pour l'instant n'ont jamais permis de mettre un terme au conflit, avant de lever ces sanctions.
Caduce62- Messages : 15051
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Crimée
Et voilà ce qui devait arriver tôt ou tard :
Deux gardes-frontières russes, qui s'étaient “égarés”, retrouvés et arrêtés en Ukraine
Deux gardes-frontières russes ont été arrêtés par leurs homologues ukrainiens près de la Crimée annexée par la Russie en 2014, après s'être perdus et s'être introduits en territoire ukrainien au cours d'un exercice d'entraînement, ont affirmé vendredi les services de sécurité russes.
Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, les deux gardes-frontières “se sont égarés” lors d”un “exercice d'entraînement” et “sont entrés en territoire ukrainien, où ils ont été arrêtés”, a indiqué aux agences russes la branche régionale des services de sécurité russes (FSB) dont dépendent les gardes-frontières.
L'agence a dit espérer que les deux gardes-frontières “seront bientôt ramenés en territoire russe”.
Le chef des gardes-frontières ukrainien, Victor Nazarenko, a de son côté indiqué que les gardes-frontières, qui étaient dépourvus de documents, avaient été arrêtés après que leur bateau eut accosté en territoire ukrainien.
“Ils ont dit qu'ils étaient sensés jouer le rôle de gens supposés franchir illégalement la frontière au cours d'un exercice d'entraînement mais qu'ils s'étaient perdus”, a-t-il ajouté.
L'Ukraine est en proie depuis 2014 à un conflit armé entre des séparatistes pro-russes dans l'est du pays et les forces de Kiev, qui a fait plus de 10.000 morts.
Deux gardes-frontières russes, qui s'étaient “égarés”, retrouvés et arrêtés en Ukraine
Deux gardes-frontières russes ont été arrêtés par leurs homologues ukrainiens près de la Crimée annexée par la Russie en 2014, après s'être perdus et s'être introduits en territoire ukrainien au cours d'un exercice d'entraînement, ont affirmé vendredi les services de sécurité russes.
Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, les deux gardes-frontières “se sont égarés” lors d”un “exercice d'entraînement” et “sont entrés en territoire ukrainien, où ils ont été arrêtés”, a indiqué aux agences russes la branche régionale des services de sécurité russes (FSB) dont dépendent les gardes-frontières.
L'agence a dit espérer que les deux gardes-frontières “seront bientôt ramenés en territoire russe”.
Le chef des gardes-frontières ukrainien, Victor Nazarenko, a de son côté indiqué que les gardes-frontières, qui étaient dépourvus de documents, avaient été arrêtés après que leur bateau eut accosté en territoire ukrainien.
“Ils ont dit qu'ils étaient sensés jouer le rôle de gens supposés franchir illégalement la frontière au cours d'un exercice d'entraînement mais qu'ils s'étaient perdus”, a-t-il ajouté.
L'Ukraine est en proie depuis 2014 à un conflit armé entre des séparatistes pro-russes dans l'est du pays et les forces de Kiev, qui a fait plus de 10.000 morts.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Crimée
“Ils ont dit qu'ils étaient sensés jouer le rôle de gens supposés franchir illégalement la frontière au cours d'un exercice d'entraînement mais qu'ils s'étaient perdus”,
Bien sûr ! et la vache , elle met le chocolat dans le papier alu...........
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Crimée
Il y a bien des entrainements en Crimée:
La Russie a organisé des entraînements de chars en Crimée occupée
La Russie a organisé des entraînements militaires pour les unités des chars de la Marine russe sur le camp d’entrainement « Angarsky », en Crimée occupée.
Cette information a été communiquée par le site « Crimée Réalité » qui s’informe auprès du ministère de la Défense russe.
« Les entraînements militaires des chars appartenant à la brigade de défense su cote simulant le plan d’action militaire sont organisés sur le camp d’entraînement «Angarsky en Crimée», peut-on lire dans le communiqué.
Le 25 juin dernier, déjà, les militaires russes avaient organisé des entraînements au combat avec des unités d’artillerie du corps d’armée de la Marine russe de la Fédération de Russie.
Une chance qu'ils n'en ont pas "perdu"
La Russie a organisé des entraînements de chars en Crimée occupée
La Russie a organisé des entraînements militaires pour les unités des chars de la Marine russe sur le camp d’entrainement « Angarsky », en Crimée occupée.
Cette information a été communiquée par le site « Crimée Réalité » qui s’informe auprès du ministère de la Défense russe.
« Les entraînements militaires des chars appartenant à la brigade de défense su cote simulant le plan d’action militaire sont organisés sur le camp d’entraînement «Angarsky en Crimée», peut-on lire dans le communiqué.
Le 25 juin dernier, déjà, les militaires russes avaient organisé des entraînements au combat avec des unités d’artillerie du corps d’armée de la Marine russe de la Fédération de Russie.
Une chance qu'ils n'en ont pas "perdu"
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
Курорт под Судаком: военные самолеты и полупустые пляжи (фотогалерея)
(Resort ??? près de Sudak: des avions militaires et des plages à moitié vides (photos))
В разгар курортного сезона отдыхающие в селе Морское под Судаком ждут, когда в Крым приедут туристы. По информации корреспондента Крым.Реалии, на пляжах отдыхают, в основном, местные жители. Над побережьем периодически летают военные самолеты, крымчане воспринимают это как шоу.
Au milieu de la saison des fêtes, les vacanciers dans le village sous la Sudak Marine attente pour les touristes arrivent en Crimée. Selon le correspondant Krym.Realii, se détendre sur les plages, la plupart des habitants. Au cours de la côte voler régulièrement des avions militaires, les gens de Crimée perçoivent comme un spectacle.
03 Июль 2017, 09:21
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(Resort ??? près de Sudak: des avions militaires et des plages à moitié vides (photos))
В разгар курортного сезона отдыхающие в селе Морское под Судаком ждут, когда в Крым приедут туристы. По информации корреспондента Крым.Реалии, на пляжах отдыхают, в основном, местные жители. Над побережьем периодически летают военные самолеты, крымчане воспринимают это как шоу.
Au milieu de la saison des fêtes, les vacanciers dans le village sous la Sudak Marine attente pour les touristes arrivent en Crimée. Selon le correspondant Krym.Realii, se détendre sur les plages, la plupart des habitants. Au cours de la côte voler régulièrement des avions militaires, les gens de Crimée perçoivent comme un spectacle.
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Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Crimée
La rançon du succès!!!
Ce sont toutes les plages de Crimée qui sont vides (et souvent très sales). Pourtant, ils se décarcassent cette année avec des attractions nouvelles: démonstrations de chars, meeting aérien... Vraiment les touristes ne savent pas ce qu'ils perdent .
Ce sont toutes les plages de Crimée qui sont vides (et souvent très sales). Pourtant, ils se décarcassent cette année avec des attractions nouvelles: démonstrations de chars, meeting aérien... Vraiment les touristes ne savent pas ce qu'ils perdent .
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
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