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Message  pyxous Dim 28 Fév - 11:14

Ukraine thực hiện từng bước 'kế hoạch lấy lại Crimea'

Ukraine đang đào tạo một đơn vị đặc biệt để giúp Kiev lấy lại Crimea, đúng thời điểm Tổng thống Poroshenko tăng cường xây dựng quân sự dọc biên giới bán đảo.


“Chúng ta hiện không có gì cả. Chúng ta cần một đội quân mới, một đơn vị Bảo vệ Quốc gia mới, một lực lượng cảnh sát mới. Chúng ta phải khôi phục tất cả và khi có đủ sức mạnh, Crimea sẽ là của chúng ta”, ông Arsen Avakov, Bộ trưởng Nội vụ Ukraine trả lời phỏng vấn Đài truyền hình 1+1TV, quan chức này khẳng định”tôi công khai nói rõ điều đó”.

Trong thực tế, Bộ trưởng Ukraine cho biết, Kiev hiện đang đào tạo một lực lượng đặc biệt tách khỏi Vệ binh Quốc gia.
“Chúng tôi sẽ đào tạo một số chiến binh có sự giúp đỡ của Mustafa Dzhemiev và Refat Chubarov (các nhà hoạt động Crimea Tatar ở Ukraine,  nhưng bị Nga liệt vào danh sách tội phạm truy nã)”.

Vào ngày 26/2, Tổng thống Petro Poroshenko đã giao nhiệm vụ cho Bộ trưởng Quốc phòng kiêm Tổng tham mưu trưởng các lực lượng vũ trang soạn thảo đề xuất tăng cường an ninh khu vực biên giới Ukraine-Crimea.

ça chauffe !!!  affraid
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Message  Krispoluk Dim 28 Fév - 11:40

pyxous a écrit:Ukraine thực hiện từng bước 'kế hoạch lấy lại Crimea'

Ukraine đang đào tạo một đơn vị đặc biệt để giúp Kiev lấy lại Crimea, đúng thời điểm Tổng thống Poroshenko tăng cường xây dựng quân sự dọc biên giới bán đảo.






“Chúng ta hiện không có gì cả. Chúng ta cần một đội quân mới, một đơn vị Bảo vệ Quốc gia mới, một lực lượng cảnh sát mới. Chúng ta phải khôi phục tất cả và khi có đủ sức mạnh, Crimea sẽ là của chúng ta”, ông Arsen Avakov, Bộ trưởng Nội vụ Ukraine trả lời phỏng vấn Đài truyền hình 1+1TV, quan chức này khẳng định”tôi công khai nói rõ điều đó”.

Trong thực tế, Bộ trưởng Ukraine cho biết, Kiev hiện đang đào tạo một lực lượng đặc biệt tách khỏi Vệ binh Quốc gia.
“Chúng tôi sẽ đào tạo một số chiến binh có sự giúp đỡ của Mustafa Dzhemiev và Refat Chubarov (các nhà hoạt động Crimea Tatar ở Ukraine,  nhưng bị Nga liệt vào danh sách tội phạm truy nã)”.

Vào ngày 26/2, Tổng thống Petro Poroshenko đã giao nhiệm vụ cho Bộ trưởng Quốc phòng kiêm Tổng tham mưu trưởng các lực lượng vũ trang soạn thảo đề xuất tăng cường an ninh khu vực biên giới Ukraine-Crimea.

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Tu fais de l'humour Pyxous Laughing Tout le monde n'a pas eu la chance d'apprendre le vietnamien à la maternelle comme toi lol! Ou alors c'est la soirée d'hier drunken drunken geek
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Message  pyxous Dim 28 Fév - 12:01

Tu fais de l'humour Pyxous En Crimée - Page 21 Icon_lol Tout le monde n'a pas eu la chance d'apprendre le vietnamien à la maternelle comme toi En Crimée - Page 21 Lol Ou alors c'est la soirée d'hier En Crimée - Page 21 Drunken_smilie En Crimée - Page 21 Drunken_smilie En Crimée - Page 21 Icon_geek

lol!   rendeer queen geek lol!
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Message  Krispoluk Dim 28 Fév - 13:26

Bon, traduction du vietnamien (merci Gogoule) :


"L'Ukraine décide la formation d'une unité spéciale pour aider Kiev à retrouver la Crimée. Le Président Porochenko souhaite le renforcement militaire le long de la frontière de la péninsule.

«Nous n'avons rien. Nous avons besoin d'une nouvelle armée, une unité de la nouvelle Garde nationale, une nouvelle force de police. Nous devons restaurer tout et quand nous serons assez forts, la Crimée sera nôtre », a déclaré Arsen Avakov, ministre de l'Intérieur de l'Ukraine dans une interview à la chaîne 1 + 1TV.

En fait, le ministre de l'Ukraine a déclaré que Kiev est en train de former actuellement une force spéciale issue de la Garde nationale.
"Nous allons former des guerriers avec l'aide de Mustafa Refat Chubarov Dzhemiev et les militants Tatars de Crimée en Ukraine; mais la Russie a été déclaré ce dernier "criminel recherché".

Ce jour 26/2, Petro Porochenko Président, a chargé le ministre de la Défense-commandant en chef des forces armées de la rédaction des propositions visant à renforcer la sécurité des frontières dans la région Ukraine-Crimée."
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Message  pyxous Dim 28 Fév - 14:04

Merci Christ, chapeau bas ! Laughing
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Message  Krispoluk Dim 28 Fév - 22:26

pyxous a écrit:Merci Christ, chapeau bas ! Laughing

C'est pas moi, c'est juste la traduction "Gogoule", remise en français compréhensible...
Bon, ça nous apporte quand même des infos intéressantes qu'on a pas toujours sur d'autres médias Smile
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Message  Александр Jeu 3 Mar - 9:19

Après Berlusconi et autre politicards français, nouvel épisode:

Christian Estrosi et les vicissitudes de l’histoire

En Crimée - Page 21 Estrosi-638x336

Le site Internet du président de la région PACA et le canal YouTube de la chaine Azur TV ont annoncé la rencontre entre Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, et Andreï Rostenko, le Maire de Yalta. L’objectif était la signature d’une lettre d’intention afin de raviver la coopération entre les villes, jumelles depuis 1960.

Monsieur Estrosi, ne peut pas s’asseoir simplement sur « les vicissitudes de l’histoire » qu’il évoque avec un grand sourire pour cacher qu’il met les pieds dans une affaire dont il ne maîtrise visiblement pas bien tous les tenants et aboutissants.

Car Christian Estrosi a accumulé les erreurs de fait et de droit à l’occasion de cette rencontre qui se déroulait sur les bords de la Côte d’azur en présence d’Alexandre Orlov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en France.

« Cette première visite en Europe, d’une délégation officielle de Yalta, mais aussi de la Crimée après le référendum sur son indépendance et son rattachement à la Russie, est un déplacement très symbolique. » dit également notre spécialiste des relations internationales.

Effectivement, elle est symbolique, symbolique de la conception très étrange de la démocratie de M. Estrosi qui parle d’un « référendum » pour qualifier le scrutin de mars 2014. Je n’ose pas supposer que M. Estrosi aurait pu qualifier de démocratique des élections à Nice qui se seraient déroulées dans les conditions du scrutin en Crimée.

Et non Monsieur Estrosi, la Crimée et Yalta ne sont pas « une république de la fédération de Russie », ce qui permet de parler d’amitié franco-russe, mais un territoire que vous verrez au mieux comme ukrainien et au moins comme internationalement contesté. Quatre pays au monde reconnaissent la Crimée comme territoire de la fédération de Russie (dont l’Afghanistan, la Syrie et la Biélorussie) et je doute qu’ils répondent au modèle démocratique applicable sur la Cote d’Azur.

« Yalta est la 3e ville de la République autonome de Crimée, au bord de la Mer Noire. Andreï Rostenko en est le Maire depuis 2014. »

Ici encore, les services de la Mairie de Nice ont du mal à suivre « les vicissitudes de l’histoire »… La Crimée bénéficiait d’une autonomie dans le cadre de l’Ukraine. Depuis son annexion par la Russie, elle n’est plus autonome de rien du tout.

En tout cas, Christian Estrosi s’est informé sur sa ville jumelle avant de rédiger le communiqué : « Dotée d’un climat méditerranéen, la ville a conservé l’atmosphère d’une station balnéaire de la Belle époque ». Il a juste oublié de mentionner Wikipédia, même si c’est une encyclopédie ouverte, on a le droit de citer ses sources.

Venez faire un tour de temps en temps sur notre site Monsieur Estrosi. C’est aussi libre de droits et vous y apprendrez beaucoup de choses sur ces terres qui sont si lointaines pour vous.

Mais aussi conséquences:

Visit Of Crimean Officials to Nice Contrary To International Law, – MFA Of Ukraine

The Ministry of Foreign Affairs of Ukraine is outraged with the visit of the head of Yalta city administration Andrii Rostenko to Nice. 
           
The press secretary of the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine Mariana Betsa stated this commenting for ‘Crimea. Realites’.

According to the Ukrainian Foreign Ministry, the visit is incompatible with international law.

“The Foreign Ministry of Ukraine condemned the visit of the so-called mayor of Yalta to Nice. We again emphasize that any contact with the temporarily occupied ARC without the approval of Ukraine is incompatible with the international law and the resolutions of the UN General Assembly to support the territorial integrity of Ukraine of March 27, 2014”, – said Betsa.

“We hope that the leadership of Nice will be guided by international legal acts confirming the territorial integrity of our country and will observe the position of the political leadership of France concerning the territorial integrity and sovereignty of Ukraine in the future”, – she added.

However, Mariana Betsa could not provide information on how the representative of Russian-controlled authorities in Crimea Andrii Rostenko got to Nice and whether the so-called sanctions lists contain his name.

The Foreign Ministry of France, for its part, said that the statements of the head of Provence-Alpes-Côte d’Azur region and the Chairman of the metropolis Nice-Côte d’Azur (mayor) Christian Estrosi about Сrimean affiliation to Russia has nothing to do with the official position of the French government.

“France’s position is clear and consistent: with the European Union and the entire international community, France does not recognize the illegal annexation of Crimea. The initiative of local elected representative of the government does not represent the position of the French government”, – said the France’s Foreign Ministry officials.

Earlier it was reported that the mayor of the French resort town of Nice Christian Estrosi recognized Russian-annexed Crimea.
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Message  Александр Jeu 3 Mar - 14:28

MFA Of France Condemns Mayor’s Of Nice Position Concerning “Russian Status” Of Crimea

Ministry for Foreign Affairs of France does not support the position of the Mayor of Nice who has recently been visited by the head of Yalta city administration and acknowledged the occupied peninsula to be “a part of Russia”. 
            
This was stated by the spokesman of the Ministry for Foreign Affairs of France, ‘Ukrinform’ reports.

According to him, the official position of France remains unchanged. France does not acknowledge annexation of the Crimea, while the positon of a local public official does not reflect the position of French government.

Also, Ukrainian Embassy in France has sent a letter to the Mayor of Nice which condemns his meeting with occupation authorities of the peninsular. Ukraine’s Ambassador to France Oleh Shamshur calls on the Mayor Of Nice to explain his position in public.

According to Mr. Shamshur, another letter related to this issue has been sent to the MFA of France.

As previously reported, the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine condemns the visit of the head of Yalta city administration Andrii Rostenko to Nice.

Voilà qui est clair Exclamation
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Message  Александр Mar 8 Mar - 16:22

Andrey Zubov: Russians regret taking over Crimea, but haven’t repented yet

En Crimée - Page 21 Andrei_Zubov.newtimes.ru_
Andrei Zubov, archive photo from newtimes.ru 

A prominent Russian historian and political scientist, Andrey Zubov was dismissed from his post of Professor at the MGIMO (Moscow State Institute of International Relations ) after criticizing Putin’s military intervention in Ukraine. Two years after the annexation of Crimea, I meet him in Stockholm where he was taking part in a seminar about Russia’s domestic policy at the Swedish Institute of International Affairs.

“I rarely refuse an interview to Ukrainian journalists. As a Russian, I feel guilty,” says Zubov and shares that bad relations between Russia and Ukraine are painful for him and, he believes, the majority of Russians.

You’ve been predicting that Russia will eventually give Crimea back. But the proceedings against Crimean activists are gaining momentum, Crimean land has recently been surveyed for a Russian property register. That does not happen to a land that is to be returned.

This is a usual political demonstration of ownership. When the time comes, Russia will give Crimea back. Prosecutions (related to the anti-annexation protests) of 26th February, those against Oleh Sentsov, Haiser Dzhemilev are considered as bills of exchange that will be used later as a pay off  (for the annexation of Crimea – ed. ) -but I don’t think anyone will speak about paying anyone off. Russia will just need to give back what it took.

Russian political elites speak about Crimea like a “suitcase without a handle.” (more trouble than it is worth, ed.) The Opposition supports Ukraine’s territorial integrity. In academic circles, the less people are fascinated by Soviet imperialism, the more they condemn the annexation of Crimea.

Without giving Crimea back and agreeing to a referendum with an unpredictable result, Russia has no future in Europe. It will never accept Russia in its current state as the aggressor.
Russia doesn’t seem to admit that either the annexation of Crimea or that the invasion of Donbas was a mistake.

Russia’s ruling elite clearly understands that there is no chance of going back to the reestablishment of the Soviet empire. During the first months after annexation, there was much talk about Russian minorities in Kazakhstan, Eastern Belarus, even Latvia and Estonia – but not any more. The aggression failed; Crimea was the only “accomplishment,” (one) that turned out to be an unbearable political and economic burden.

The lesson still to be learned is about stealing someone’s land. For some reason, this has a very intoxicating effect on people. The Russian people were fascinated by an annexed Crimea, it was the apple that the serpent offered to Eve. Now Russians must grasp that evangelical principle “do not unto others what you don’t want done to yourself” is applicable in the realm of international politics.

Read also: Crimean Anschluss opened way for justification of Stalin and Soviet system, Zubov says

The more the economic situation in Russia worsens, the bigger the realization will be that this was the wrong thing to do. Unless some feeling of guilt and repentance appear, there is no future in relations between Russian and Ukraine.

The Russian economy is already in bad condition but we’ve seen people cheering the burning of food. How bad should things get before people repent?

Nobody can predict that. It depends on various factors. No one is happy to have Crimea, but the repentance hasn’t come yet, either. Now we’re witnessing a very interesting psychological moment: silence and confusion. It is when people realize the price they have paid but aren’t yet ready to admit it.

If the situation doesn’t improve in the near future, Putin’s politics will be very loudly condemned by the people – maybe even in the upcoming spring or summer. That is why the parliamentary elections were rescheduled for September instead of December.

The formal reason was to save money, which is fair, but actually they expect hatred towards authorities to be extremely high in December. Hence, it is better to have elections in September, while people are still relaxed after the summer holidays.

When can Crimea become de facto Ukrainian again?

As soon as the Donbas issue is resolved, Crimea will be the next stage. You can’t solve it all at once. It would’ve been possible if Russia capitulated, but this won’t happen.

Apparently, after fulfillment of Minsk-2, part of the sanctions will be lifted. You should give a piece of candy for each good deed. But part of the important sanctions, including the personal ones, will remain until the Crimean issue is fully resolved.

But Crimea is more difficult than Donbas. People do not want to come back to Ukraine while Ukrainian politicians threaten to deprive all Russia’s supporters of Ukrainian citizenship. Fair enough, that makes Crimean residents refuse to go back to Ukraine even more. How can you deprive someone of citizenship? It happened during Soviet times, but even Putin doesn’t do this.

What strategy should Kyiv have towards Crimea?

Was there any revenge when Elsass-Lothringen [Alsace-Lorraine] was reunited with France after World War II? No, they were accepted as brothers. That’s why it is now an integral part of France. Same with Ukraine: there can’t be any Soviet-style manifestation of hatred, of national phobias. Ukrainians need to follow European examples, not Soviet ones.

Also, the fate of Crimea should be decided by its residents, even the ones who were deported by Soviets a couple of generations ago. Crimean Tatars in Central Asia should also get a voice.

After Minsk-2 is fulfilled, the West will most likely feel satisfied and gladly forget about Crimea. Will it have the political will to fight for restoring Ukraine’s territorial integrity?

The initiative to bring Crimea back should come from Ukraine after the fulfillment of Minsk-2. Ukraine should offer some framework proposal to Europe, not to Russia.

After some time Crimea should become something that was called a “plebiscite territory” after World War I. It is a territory where a referendum is being prepared under the supervision of international organizations, most probably the UN.

All sides, including Russia, have to temporarily admit that Crimea is a part of Ukraine until the results of a referendum held under international control are tallied. There should be law enforcement units of the UN as well as bodies to prepare the referendum, and Russian and Ukrainian law enforcement units should be absent.

Ukraine will earn many points in the world if it steps forward with such an initiative, though not inside the country. The majority of Ukrainians will call the politician who proposes it a traitor. Ukrainians and Russians have the same Soviet heritage: they value the land more than the people.
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Message  Krispoluk Mar 8 Mar - 19:45

Je le trouve bien naïf et bien angélique sur le processus de retour de la Crimée à l'Ukraine...

Dans l'optique du pouvoir russe actuel, la Crimée est le seul résultat positif de Poutine. Pour la mentalité des russes ! On voit mal comment il voudrait se saborder...

A mon sens, la Crimée ne pourra revenir dans le giron de l'Ukraine qu'à plusieurs conditions :

1) Que le pouvoir Ukrainien démontre avec force sa capacité à réformer le pays et que le niveau de vie des ukrainiens s'améliore considérablement, comparé à celui des russes.

2) Qu'une crise politique grave vienne ébranler "l'Empire Russie" et que ses plus farouches défenseurs se retrouvent totalement désemparés et ne sachent plus à quel saint se vouer Twisted Evil 

3) Que le pouvoir politique Ukrainien soit assez habile pour garantir une certaine forme d'autonomie à la Crimée et ne pas poursuivre stupidement les russophones.

A part cela, il existe plusieurs contraintes incontournables en Crimée, que les deux protagonistes sont incapables de dénier :

1) La Crimée est peuplée à 60% de russophones,

2) La minorité Tatare est puissante et agissante et elle est très anti-russe,

3) La Crimée est difficilement viable économiquement ( voies de communications, alimentation en eau et en énergie ) si elle n'est pas rattachée à l'Ukraine.

La situation nous parait inextricable actuellement, mais l'histoire nous a appris que des situations apparemment figées pour des siècles, ont éclaté rapidement sous la pression des évènements : démantèlement du mur de Berlin, dislocation du bloc soviétique. 

Donc, tous les espoirs restent permis pour la Crimée mais uniquement à la faveur d'une conjoncture d'évènements exceptionnels Cool
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Message  Caduce62 Ven 11 Mar - 20:59

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Message  Александр Lun 14 Mar - 13:29

Une bonne question,:

La Crimée, dernière « réserve soviétique » ?

En Crimée - Page 21 La-crimee-derniere-reserve-sovietique
Lénine sur la place centrale de Simféropol | Ouest-France

Il y a deux ans, la Crimée passait sous le contrôle de la Russie. Après avoir été partie intégrante de l’Ukraine pendant 23 ans.


Cette annexion allait provoquer la colère des Occidentaux et une pluie de sanctions à l’encontre de Vladimir Poutine.

Pendant une semaine, notre envoyé spécial, Mark Quiviger, a sillonné la péninsule, de Simféropol à Sébastopol en passant par Bakhtchyssaraï, la capitale historique des Tatars.

C’est le premier volet de son carnet de route.

À Simféropol, la plaque apposée sur les murs du parti communiste local s’est pris un bon jet de peinture rouge. Et une main a écrit un « bourreau » rageur à côté. Une plaque toute neuve, accrochée il y a un an en l’honneur de Staline, le « Petit père des peuples ». Histoire de commémorer les accords signés 70 ans plus tôt ans avec Churchill et Roosevelt à Yalta, une station balnéaire sur la mer Noire, à quelques dizaines de kilomètres de là. L’arrosage à la peinture rouge, c’était le 5 mars, le jour anniversaire de la mort de Staline il y a 63 ans. À Moscou, quelqu’un a collé, le même jour, à un arrêt de bus une affiche du masque mortuaire du dirigeant communiste qui disait : « Celui-ci a crevé, l’autre crèvera aussi. » Elle n’est pas restée longtemps en place.

En Crimée - Page 21 La-crimee-derniere-reserve-sovietique_0

Une statue pour StalineDans la Russie de Vladimir Poutine, qui montre volontiers ses muscles et se délecte des rapports de force, les veilles icônes soviétiques servent à l’occasion. Façon de rappeler à tous la grandeur d’un empire longtemps craint, à l’est comme à l’ouest. Pour les 70 ans de Yalta, les Russes n’ont pas hésité à ériger l’an passé en Crimée une immense statue de Staline en compagnie de ses deux partenaires britannique et américain. Les Tatars, que le tyran a déportés en masse vers les républiques d’Asie centrale à la fin de la guerre, ont apprécié le geste !

En Crimée - Page 21 La-crimee-derniere-reserve-sovietique_1

La datcha de Khrouchtchev en quarantaine« La Crimée ? Dernière réserve soviétique » provoque cet opposant criméen. Il n’a peut-être pas tout à fait tort. Quand on sillonne la région, on ramasse à la pelle les signes extérieurs de communisme. À Simféropol, la capitale de la région, le nom des rues n’a pas changé depuis la fin de l’Union soviétique. Et sur la place centrale, une immense statue de Lénine donne toujours fermement le cap. À quelques kilomètres de la capitale, il y a aussi la maison de campagne de Nikita Khrouchtchev, un domaine où on élève toujours des faisans et des chevreuils. Et qui ces jours-ci avait été mis en quarantaine. En 1954, Khrouchtchev avait décidé d’offrir la Crimée au pays frère ukrainien. À l’époque, ça ne prêtait pas franchement à conséquence. Tout le monde était fondu dans l’Union soviétique.

En Crimée - Page 21 La-crimee-derniere-reserve-sovietique_2

Sébastopol, les pieds dans la mer Noire, est celle qui concentre le plus de références au passé communiste. Longtemps, la ville, qui abrite la flotte de la mer Noire, a été fermée. Pour y accéder, il fallait montrer des autorisations multiples. Partout, aujourd’hui encore, des étoiles rouges, sur les monuments, sur les vieux navires de guerre qui luttent contre la rouille, partout des références à l’héroïsme de sa population et une exaltation du patriotisme.
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Message  Caduce62 Lun 14 Mar - 13:51

New signs of resistance to Russian occupation in Yalta, occupied Crimea - colors of the Ukrainian flag and inscriptions "Glory to Ukraine."

After the Russian occupation, any activities that seek to doubt the legitimacy of Russian rule over Crimea were criminalized, so the graffiti's authors are walking a dangerous path.

All photos taken today by @OccupyYalta

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Message  Александр Mar 15 Mar - 13:16

Crimée. Comment Vassili s’est fâché avec sa famille et ses amis

En Crimée - Page 21 Crimee.comment-vassili-sest-fache-avec-sa-famille-et-ses-amis
Vassili dit: "je ne prends pas de risque. Je ne suis pas Che Guevara." Mais il a quand même accepté d'être pris en photo. | Ouest-France

Deux ans après l’annexion de la péninsule ukrainienne par la Russie, il raconte les opposants. Comme Vassili l’ancien officier de l’armée Rouge et sa femme Tatiana.


Deuxième volet du carnet de route de notre envoyé spécial Mark Quiviger en Crimée. 

Notre contact à Simféropol nous a prévenus : les gens sont sur la défensive. Ils ne parlent pas, ne se confient pas, surtout aux journalistes. D’un côté comme de l’autre. Chez les partisans, majoritaires, de l’arrimage de la Crimée à la Russie, l’euphorie des premiers mois a laissé place à une certaine réserve. Dit autrement, « le scénario déçoit mais vaut mieux ça que la guerre, comme dans le Donbass. ». Chez les opposants, beaucoup ont quitté la région. Les autres résistent chacun à leur manière. Et souvent dans leur coin.

« Rencontrer un journaliste ? Personne, insiste notre contact, n’a envie de voir le lendemain un type du FSB (ex-KGB) débarquer chez lui. Et se faire cuisiner. » Alors, on renoue avec les pratiques d’antan, du temps du communisme. Quand on lâche ce qu’on a sur la patate, quand on débat avec fracas, c’est dans l’intimité des cuisines, couvert par la pression et le sifflement des cocottes-minute. Ou dans l’anonymat d’un jardin public bruissant d’oiseaux et d’enfants.

Coupures d’eau et d’électricitéC’est dans un jardin de Simféropol à l’ambiance printanière que je retrouve Vassili et sa femme Tatiana. Il a 50 ans, c’est un ancien officier de l’Armée Rouge. « Je ne prends pas de risque, prévient-il. Je ne suis pas Che Guevara. J’ai encore un jeune enfant à charge. Mais si personne ne parle, on ne saura rien. Et tout le monde dira que tout va bien. »

Alors, il pilonne tranquillement, l’ex-officier qui a refusé d’aller chercher son nouveau passeport russe « Au début de l’annexion, les gens croyaient à une sorte d’image d’Épinal, que tout serait facile. Ça s’est passé comme ça les six premiers mois. Les salaires des fonctionnaires, les retraites augmentaient. Mais aujourd’hui, les prix ont suivi. Ils sont comme à Moscou. L’eau, l’électricité, le réseau téléphone : tout est devenu instable. Il y a des quartiers où il y a des coupures à certains moments de la journée. J’ai un générateur chez moi. Au besoin. C’est des détails. Mais avant, avec l’Ukraine, la vie était plus confortable. On avait pris l’habitude que les choses aillent plus vite. »

« La foutue propagande de la télé ! » Le 24 août, le jour de l’indépendance de l’Ukraine, Tatiana prend un malin plaisir à circuler dans Simféropol en costume traditionnel ukrainien. Depuis deux ans, ils sont fâchés avec une bonne partie de leur famille et de leurs amis. « Une trahison, rouspète Vassili. Dans un sens, je les comprends. Ils passent leur temps devant la télé. C’est une foutue arme de propagande. J’ai pitié d’eux ! »

Les sanctions des pays occidentaux ? « C’est un processus lent. Je sais bien que personne ne fera la guerre pour l’Ukraine et la Crimée. Alors, ils affaiblissent la Russie économiquement. Mais c’est bien trop lent. »


Lire le premier volet.
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Message  Александр Jeu 17 Mar - 11:24

Un coup de propagande:

Ma nouvelle vie en Crimée : Evgueni

Durant les 100 dernières années de son existence, la Crimée a fait partie de l’URSS, de l’Ukraine et de la Fédération de Russie. Mais indépendamment de son appartenance territoriale, la péninsule a toujours été l’un des lieux privilégiés de vacances pour les Russes. La mer, la montagne, un climat doux - la Crimée attire traditionnellement les amateurs d’escalade, de plongée, de pêche et de loisirs actifs. Pourtant, après le rattachement de la péninsule à la Russie en mars 2014, la Crimée s’est attirée une nouvelle catégorie de citoyens : les partisans de la « simplicité volontaire », des citadins qui renoncent à la vie en métropole et quittent le « continent ». Aujourd’hui, plutôt que choisir les destinations traditionnelles comme Goa ou la Thaïlande, ils s’installent en Crimée. Qu’attendent-ils de leur nouvelle vie sur la péninsule ?

Aujourd'hui, deux ans après le référendum qui s'est tenu en Crimée le 16 mars 2014, RBTH publie plusieurs histoires de ceux qui ont quitté les grandes villes et des postes prestigieux pour une nouvelle vie en Crimée.

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La famille Tcherniakhovski. Photo de l'archive personnelle.

Evgueni Tcherniakhovski, 29 ans, directeur créatif chez Likee
En 2015, il a quitté Saint-Pétersbourg pour Sébastopol

Les changements

En 2013, ma femme et moi avons démissionné de nos emplois de bureau bien payés, avons pris notre fils de neuf mois et sommes partis pour un long voyage. Après avoir parcouru 15 pays, nous sommes revenus à Saint-Pétersbourg. Nous avons dû alors décider où vivre ensuite, que faire et quelle voie suivre. La Crimée nous a semblé l’endroit idéal pour utiliser nos compétences en matière de nouveaux medias et d’informatique et notre expérience de travail dans des territoires ayant d’autres traditions et mentalités. Nos amis étaient étonnés par notre choix, mais personne n’a cherché à nous dissuader. Nous avons envoyé des éclaireurs, analysé le marché, choisi les domaines prometteurs de travail et sommes partis.

Arrivé en Crimée en 2015, j’ai longtemps eu le sentiment fort d’être dans l’endroit le plus libre du monde. Les gens partageaient une sorte de jubilation quant au fait qu’on puisse exprimer son droit et le défendre. L’ancien mode de vie était en plein démantèlement au profit d’une vie nouvelle, accompagnée de changement des flux financiers et des dirigeants.

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Photo de l'archive personnelle

La réalité

La Crimée est une région unique, vierge pour l’industrie informatique. Nous nous sommes concentrés sur cinq domaines principaux : la navigation (nous avons développé un guide mobile pour la Crimée KRIMONLINE), la création de réseaux Wi-Fi publics (projet KRIMWIFI), un agrégateur de taxis BroTaxi, un réseau de publicité et de médias et la préparation des patrons pour la saison touristique dans le cadre du projet Krimonline.Business.

Nous sommes des entrepreneurs de la deuxième vague, c’était plus facile pour nous : après le rattachement à la Russie, les grands acteurs n’étaient pas encore arrivés ou sont partis à cause des sanctions, les petits ne tenaient pas ou partaient également à cause du rattachement territorial qui a entraîné une série de problèmes.

Ce n’est pas étonnant : Google ne fonctionnait pas normalement, Visa ne marchait pas du tout, les fournisseurs de données cartographiques répétaient constamment que nous étions en Ukraine, les institutions publiques nous prenaient pour des extraterrestres quand nous leur demandions des informations.

Puis on a coupé l’électricité (en novembre 2015, suite à une panne du réseau électrique ukrainien qui alimentait la Crimée en électricité, une grande partie de la péninsule s’est trouvée dans le noir. Les autorités locales ont déclaré l’état d’urgence, ndlr). Tout s’est arrêté. Nous avons eu de la chance – notre maison était sur la même ligne que le grand hôpital municipal, l’électricité et Internet n’ont pas été coupés, elle s’est donc transformée en espace de coworking. En journée, il y avait des iMac et des MacBook partout où l’on pouvait s’asseoir. Le soir on dînait et on jouait jusqu’à la nuit. Tout cela constitue une expérience de construction d’une entreprise informatique en situation de crise.

100 pays membres de l’Onu ne reconnaissent pas la légitimité du référendum de Crimée et considèrent qu’il viole la Constitution ukrainienne. Selon celle-ci, toute décision relative aux frontières de l’Ukraine ne peut être prise que par un référendum national. Ainsi, selon la loi ukrainienne, la Russie a annexé une partie du territoire d’un Etat voisin.

Je ne veux pas dire que la Crimée est la Terre promise. C’est une région qui a accumulé beaucoup de problèmes, mais ces problèmes sont résolus de manière assez efficace. Les problèmes d’électricité ont été réglés avec une efficacité irréelle. La 3G, et même la 4G, sont déjà présentes dans presque toutes les principales villes touristiques. On construit des routes, on investit dans l’infrastructure.

Nous n’avons pas d’illusions concernant la Russie, mais nous vivons dans un pays assez indépendant, assez libre où même les affiches publicitaires commerciales nous rappellent que la Russie est un pays d’opportunités.

Les systèmes de paiement Visa et Mastercard ne fonctionnent toujours pas dans la péninsule à cause des sanctions. On ne peut se servir de ces cartes en Crimée que si elles ont été émises par des banques russes. On peut retirer de l’argent sans commission dans les distributeurs de billets de la banque régionale RNKB.

L’avenir

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Photo de l'archive personnelle

Les projets de l’équipe sont assez ambitieux : création d’une plateforme unique en Crimée pour l’interaction entre l’administration, les entreprises et les consommateurs ; l’aide à la création de cycles complets de voyages touristiques ; la promotion de la Crimée comme destination touristique pour les touristes russes et étrangers.

Mes propres projets sont assez simples : un jour, je serai vieux et me retirerai des affaires, ma femme fera de la poterie et moi, je vais peindre ses œuvres. À midi, nous boirons du vin et danserons la rue, habillés de blanc. Quelque chose comme ça.

La réalité:

Carnet de route (3). « En Crimée, on paie cash ! »

En Crimée - Page 21 Carnet-de-route.en-crimee-paie-cash
Le palais de Bakhtchissaraï, sauvé par Pouchkine, haut lieu du tourisme dans la péninsule. | Mark Quiviger / Ouest-FranceTroisième volet du carnet de route de notre envoyé spécial Mark Quiviger en Crimée. Où il est question de tourisme et d’argent liquide si vous voulez séjourner dans la région.


À Simféropol, à la réception de l’hôtel, déco kitsch et pas qui résonnent, la patronne lève les bras au ciel. « Il me faut du cash, c’est comme ça. C’est pas de notre faute. Avant, c’était plus simple. Toutes ces complications, c’est à cause de l’Union européenne et des Américains. »

Encore eux, les vilains Satan ! Depuis 2014, les cartes de paiement occidentales sont muettes en Crimée. Seules les cartes russes sont tolérées. Si l’envie vous prend de faire un saut à Yalta ou à Sébastopol, n'oubliez surtout pas vos liasses de billets. Remarquez, il faut avoir envie d’enjamber toutes ces haies pour y arriver.

Parcours du combattant


Finis les vols directs pour Simféropol depuis Istanbul ou Frankfort… Désormais, il faut passer nécessairement par une ville russe. Et avoir obtenu au préalable un visa.



Lire aussi.

Carnet de route (2). Comment Vassili s’est fâché avec sa famille et ses amis

Carnet de route (1). La Crimée, dernière « réserve soviétique » ?



Cela n’a pas empêché l’aéroport de Simféropol de battre son record l’an dernier avec 2 millions de passagers avec des vols venant exclusivement de Russie. Déjà du temps de l’Ukraine, il n’y avait pas beaucoup d’Occidentaux à y mettre les pieds.

Désormais, on les compte sur les doigts de la main. Et la décision des Ukrainiens de refuser l’accès à son territoire à ceux qui seraient allés en Crimée, considérée comme « zone provisoirement occupée », en passant par la Russie devraient décourager les derniers candidats. Par exemple, les députés français qui ont fait un déplacement, contesté, en Crimée l’été dernier sont depuis interdits de séjour en Ukraine.


En Crimée - Page 21 Carnet-de-route.en-crimee-paie-cash_1
Des heures à la frontière



Avant l’annexion, la Crimée a attiré en 2013 près de six millions de visiteurs. Ils sont tombés l’année suivante à 4 millions, des Russes en majorité.

Les Ukrainiens qui jusqu’alors formaient les gros bataillons de touristes ont levé le pied : pas d’avion depuis Kiev, pas de train, soucis à la frontière et pour beaucoup, pas question d’aller en vacances en « zone occupée ».

« Si tu viens en bus depuis Kiev par exemple, raconte Boris qui travaille dans le tourisme, tu dois descendre à la frontière, tu la franchis à pied puis tu reprends un autre bus. Pas simple. Si tu viens en voiture, ça peut prendre des heures. Les douaniers russes te font sortir tous les bagages, en ouvrent certains. »



En Crimée - Page 21 Carnet-de-route.en-crimee-paie-cash_0
Tourisme patriotique



La Russie a décidé de relancer l’activité touristique en Crimée. Elle constitue avec l’agriculture le pilier économique de la région. Un tourisme qui favoriserait les classes populaires. Les maisons de vacances, les sanatoriums sont en cours d’aménagement pour accueillir cette clientèle sur la côte de la mer Noire autour de Yalta. Des camps pour la jeunesse rouvrent également.

« Il y a un tourisme lié aux grands événements de notre histoire, rappelle Boris. Par exemple, la fête de la flotte de la mer Noire fin juillet à Sébastopol ou la célébration de la victoire du 9 mai 1945 sur les nazis attirent beaucoup de monde ici. »

Et la triste réalité:Deux ans après l’annexion de la Crimée, le sort des Tatars est toujours aussi alarmant
Ils n‘étaient qu’une poignée à se rassembler, en silence…
Des silhouettes en carton pour rendre hommage aux victimes de l’annexion de la
Crimée.

Parmi elles, Reshat Ametov, retrouvé mort après avoir manifesté contre l’occupation russe.
Il y a deux ans, le 16 mars 2014,
un référendum contesté faisait de la Crimée un territoire rattaché à la Russie. 97% de oui parmi les votants et de quoi s’interroger sur sa qualité démocratique.


 Depuis, suivant les sources
entre 23.000, selon le gouvernement , et 45.000 personnes auraient dû fuir la Crimée.



Parmi eux de nombreux Tatars, ils représenteraient près de la moitié de ces déplacés.


Les Tatars sont un peuple présent depuis l‘époque ottomane dans la péninsule.


 Persécutés par la Russie soviétique, ils seraient poussés à l’exil par les autorités de Moscou. Jamala est chanteuse et Tatar. En
Ukraine, grâce à sa future participation à l’Eurovision, elle est devenue le symbole de ce combat. “Mon but est de soulever le problème, raconter l’histoire des Tatars de Crimée et éviter que cela se reproduise et que les gens apprenent de l’histoire”.



La chanson qu’elle devrait chanter en mai évoque la déportation des Tatars par Staline en 1944.





Une façon de rappeler à l’Europe le sort de la Crimée. Un petit bout de terre oublié, l’est de l’Ukraine faisant davantage la une de l’actualité. 


 Selon notre correspondante sur place, Nadiya Dermanska, “cela ne règle pas le problème des milliers de déplacés, la plupart d’entre eux sont sans emploi et condamnés à vivre grâce à des aides minimes de l’Etat.”
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Message  Александр Ven 18 Mar - 9:43

UN Security Council Tomorrow To Discuss Human Rights Violations In Occupied Crimea

(Aujourd'hui en fait).

Ukraine's Foreign Ministry is preparing a thematic meeting of the UN Security Council on the illegal occupation of Crimea on March 18th. 
           
This was stated on Thursday at a briefing by spokesman of the Ministry Mariana Betsa, reports “Ukrinform”.

“The meeting scheduled for March 18th will be dedicated to human rights violations in temporarily occupied Crimea “, – said Betsa.

According to her, the Commissioner of the President of Ukraine on the Crimean Tatar people Mustafa Dzhemilev will report on the issue.

It should be recalled, that Simferopol on March 17th continues the court hearing on the case that was initiated by the Moscow appointed prosecutor of Crimea – Natalia Poklonskaya. It is to ban Majlis of the Crimean Tatars as an “extremist organization”.

As was previously informed, human rights activists said that the shutdown of the Mejlis in the occupied Crimea will be the pinnacle of repression of Crimean Tatar community.

La raison?

Almost 22,000 Peope Fled Occupied Crimea Over 2 Years

Since the occupation of Crimea almost 22,000 people moved to mainland Ukraine. 
            
It was stated today, March 17th, at a press conference by the Ombudsman on internally displaced persons Zhanna Lukyanenko, reports “5th channel” with reference to Ukrainian information agencies.

“As of yesterday, there are 21 974 people displaced from the Crimea. Unfortunately, we can not say that this flow stopped. Over the period from November last year until yesterday we have 628 more internaly displaced persons. This proves that for many people life on the temporarily occupied territory is not possible, “- said Lukyanenko.

According to her, there are noticeable signs of discrimination against IDPs in Ukraine. For instance, the procedure for additional verification of documents they provide for the registration of the new place of residence. Also there is no mechanism in Ukrainian legislation to provide a right to vote for internally displaced persons.

Ethnic composition of immigrants from Crimea is unknown. Ukraine Parliamentary Commissioner for Human Rights Valeria Lutkovska said that she will oppose any attemps to indicate the nationality in any of the registers.

“As an Ombudsman I do not care who came as internally displaced person and what is their nationality. They came here, to the territory controlled by Ukraine, and they have to get a whole range of rights which is provided today by Ukrainian legislation. The question of nationality does not belong here,”- stated Lutkovska.

The agency notes that the organization “Euromaidan SOS” during the campaign “Let my people go” registered 25 citizens of Ukraine imprisoned on political grounds in Russia and Crimea over last two years. 19 of them were arrested on the peninsula, 11 are Crimean Tatars, 7 were transferred to Russia contrary to the international law, 12 – are still in the occupied Crimea.

As was previously informed, on March 16 the US Department of State announced that Washington intends to introduce sanctions against Russia until Ukraine regains sovereignty over the annexed Crimea.

Human rights activists state that over the last two years in Crimea has been a serious systematic persecution of people who share pro-Ukrainian views.

Et:

"Russia decided to nationalize only valuable Crimean assets" - lawyer

Comme le pillage du Donbass.

Yuriy Dobosh, a Ukrainian lawyer, discusses legal hurdles of recovering Crimea's nationalized assets

More than 2 years have passed since the sham referendum, which resulted in Russia's annexation of Crimea. The illegitimate Crimean government nationalized the state property of Ukraine, as well as some private property of local Ukrainian companies.

Ukraine Today is joined by Yuriy Dobosh, the Ukrainian lawyer at Kyiv-based law firm, to discuss the legal hurdles of recovering the nationalized assets in Crimea.
"There was a Resolution and Annex attached to it, which consisted of the list of the property, which was going to be nationalized. In the last version I saw, the list included more than 700 entities. I believe, there is no criteria. They decided to nationalize those assets, which are more or less valuable or interesting for them."

"Obviously, if investors go to the Crimean courts, they'll find no justice. Their application will be automatically dismissed."
"As of now, there are only 8 disputes (out of 700). These are Oschadbank, Naftogaz, but they are on a stage of consultations, and six other."

Moralité:

Europe to Russia: We won’t forget Crimea

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Cossacks stand near the Monument To A Mariner and A Soldier as people celebrate the first anniversary of the signing of the decree on the annexation of the Crimea by the Russian Federation | Alexander Akaskov/Getty Images



On the second anniversary of Russia’s illegal annexation, European foreign ministers call for sanctions to be upheld.
By
Margot Wallström, Marina Kaljurand, Linas Linkevičius, Edgars Rinkēvičs, Timo Soini and Kristian Jensen

3/18/16, 5:30 AM CET



Two years have passed since Russia illegally annexed Crimea and Sevastopol. March 18, 2014, marked the beginning of Russia’s ongoing attack on the territorial integrity of Ukraine and represents the most blatant violation in decades of the U.N. charter, international law, the Helsinki Final Act and the Charter of Paris — documents at the heart of the European security order.

Since then, the human rights situation in Crimea has deteriorated dismally. Crimeans are forced to adopt Russian citizenship. Reports of torture and ill-treatment of ethnic Ukrainians and members of the Tatar community abound. The Ukrainian language is under severe pressure and media freedom is curtailed. Practically all Ukrainian TV channels have been switched off and replaced by Russian state-controlled broadcasting. Russia’s illegal detention of Crimean film maker Oleg Sentsov and social activist Oleksander Kolchenko is a flagrant example of Russia’s attack on the freedom of speech in Crimea.







The most vulnerable and affected group in Crimea continues to be the Crimean Tatars, whose history is fraught with suffering and persecution. Harassed by the Russian de facto authorities, the Crimean Tatar TV station ATR has been forced to move to Kiev. The space for using the Crimean Tatar language is shrinking. Crimean Tatars are being targeted for prosecution and arbitrarily arrested for their alleged membership in terrorist organizations.



The Russian-installed prosecutor in Crimea recently requested to ban the activities of the Mejlis — the self-governing body of the Tatars that dates back to 1991 — with the intention of labelling it as an extremist organization. Continuous violations of the freedom of expression and opinion as well as the freedom of belief are also frequently reported. Accounts of enforced disappearances and suspected killings committed by the de facto authorities are particularly alarming.



Crimea is not forgotten. And Russia must be held accountable. The Crimean Tatars and other Crimeans affected by Russia’s repressive policies have to be supported.

* * *

As we mark the second anniversary of the illegal annexation of Crimea, we reconfirm our unwavering support for Ukraine’s territorial integrity and its sovereignty over its entire territory. The EU’s non-recognition policy of the annexation is the clearest and most effective manifestation of our support.



The EU has initiated an import ban on products originating from Crimea, and banned investments as well as export of certain categories of goods and services to Crimea. EU sanctions specifically target Russian companies that operate in Crimea. Sixty people involved in the illegal annexation of this piece of Ukrainian land are banned from traveling to the EU and have had their assets frozen in the EU.



But we should remain vigilant. Together with other countries that have followed suit, such as Norway, Iceland, the U.S., Canada and Australia, among others, we must constantly restate our unwavering commitment to the key principles of international law and the European security order. Letting Russia’s actions go unchecked would send the message to future aggressors that they can disregard international law without repercussions.



The EU non-recognition policy and the sanctions must be kept under constant review, to remove loopholes and to make sure they are effective. They will remain in place as long as Russia’s illegal annexation continues.



Margot Wallström, Minister for Foreign Affairs of Sweden; Marina Kaljurand, Minister of Foreign Affairs of Estonia; Linas Linkevičius, Minister of Foreign Affairs of Lithuania; Edgars Rinkēvičs, Minister for Foreign Affairs of Latvia; Timo Soini, Minster for Foreign Affairs of Finland; Kristian Jensen, Minister for Foreign Affairs of Denmark. 






Authors:

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Message  Александр Ven 18 Mar - 13:16

Crimée: "Vladimir Poutine veut accroître la puissance de la Russie"

Il y a deux ans, un référendum fortement contesté par l'opinion internationale accordait la Crimée, une région de l'Ukraine, à la Russie.

Il y a deux ans, un référendum contesté faisait de la Crimée un territoire rattaché à la Russie, avec 97 % de oui parmi les votants. Deux jours plus tard, Vladimir Poutine signait le traité d’intégration de la péninsule ukrainienne à la Russie. "Ce référendum a été organisé en quinze jours dans un territoire occupé par une armée étrangère. Les chiffres ne peuvent pas être pris au sérieux par qui que ce soit" explique Cécile Vaissié, professeur en études russes, soviétiques et postsoviétiques à l’université Rennes 2. 

Récupérer l’est séparatiste, à savoir la Crimée, pour 2016, c’est l’objectif de Kiev. "C’est une situation qui est de toute manière complexe et compliquée, qui risque de durer, et qui n’apporte rien à personne. Elle n’apporte rien à la Russie, ni à l’Ukraine, ni à l’Union européenne. L’Ukraine ne peut pas accepter qu’on lui prenne un territoire, un rapt par des forces armées" ajoute cette spécialiste de la Russie.

Kiev tente d’user de moyens politiques et diplomatiques, notamment avec l’appui des Etats-Unis et de l’Union européenne pour récupérer la Crimée. Mais la situation sur place est extrêmement tendue. "La situation en Crimée est très tendue puisque vous avez des populations qui font l’objet de réelles discriminations. C’est une catastrophe humanitaire. Il n’y a aucun respect des minorités. On a des problèmes d’alimentation pour tout, ainsi qu’un contrôle militaire sur place" précise Cécile Vaissié.

Sur de nombreux dossiers, la Russie tente de faire passer un message aux grandes puissances internationales depuis deux ans. Cécile Vaisié conclut en affirmant que "le Kremlin est pris dans une espèce de fuite en avant où il a une situation catastrophique à l’intérieur puisqu’il n’a pas su construire une économie solide. Monsieur Poutine veut qu’on parle de lui à l’étranger en parallèle. Il veut pouvoir dire qu’il a accru la puissance de la Russie, ce qui passe par une augmentation de ses territoires". 

La Russie s'entête à rester en Crimée
Voir la vidéo.






Depuis l'annexion de la Crimée, il y a deux ans, Moscou subit une vague de sanctions des gouvernements occidentaux, dont le Canada, qui exigent le retour de ce territoire dans le giron de l'Ukraine.


Mais comme l'a constaté notre correspondant Raymond Saint-Pierre, la Russie fait bien peu de cas de toutes ces mesures et s'installe de façon durable, voire permanente, en Crimée.

Poutine en Crimée pour les deux ans de l'annexion de la péninsule ukrainienne

Le président russe Vladimir Poutine doit se rendre en Crimée vendredi pour le deuxième anniversaire de l'annexion de la péninsule ukrainienne, alors que ce coup de force de Moscou continue de peser sur les relations entre les Occidentaux et la Russie.

M. Poutine se rendra sur l'île de Touzla, au large de la péninsule, pour superviser la construction, pour environ 2,9 milliards d'euros, d'un pont au-dessus du détroit de Kertch afin de relier la Crimée et le sud de la Russie par voie terrestre.

Au cours de sa visite, le président devrait également participer à des réunions consacrées au développement économique de la péninsule, qui souffre d'une inflation galopante et reste encore très dépendante de l'Ukraine, notamment pour ses approvisionnements en eau et électricité.

Des concerts et des festivités publiques devraient également avoir lieu pour la célébration du deuxième anniversaire de la signature par Vladimir Poutine d'un traité sur le rattachement de la Crimée à la Russie.

Cette annexion, considérée comme "illégale" par Kiev et les Occidentaux, est justifiée selon le Kremlin par un référendum controversé qui a vu 97% des habitants de la Crimée voter pour le rattachement à la Russie mais sous l’œil des forces armées russes qui avaient pris le contrôle du territoire.

L'Union européenne et les Etats-Unis avaient alors décrété une série de sanctions contre Moscou, que Bruxelles a renouvelées début mars jusqu'au 15 septembre. Washington a de son côté appelé une nouvelle fois mercredi Moscou à "mettre fin à l'occupation (de la péninsule) et à rendre la Crimée à l'Ukraine".

Près de 83% des Russes soutiennent l'annexion par Moscou de la Crimée, qui avait été offerte à l'Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev en 1954, selon un sondage du centre indépendant Levada paru en février.

Les autorités de Crimée ont créé un "climat pervers de peur et de répression en Crimée", estime pour sa part l'ONG internationale Human Rights Watch. Les défenseurs des droits de l'Homme s'inquiètent notamment du traitement réservé par les autorités à la communauté des Tatars de Crimée, largement opposée à l'annexion russe, ainsi que de la pression qu'elles exercent contre les journalistes et militants ukrainiens présents sur place.
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Message  Krispoluk Ven 18 Mar - 13:39

Encore une fois de la désinformation due, soit à l'ignorance crasse des journalistes ou "spécialistes" auto-proclamés ou à la volonté d'induire en erreur le public volontairement, à propos de ce passage :

" Près de 83% des Russes soutiennent l'annexion par Moscou de la Crimée, qui avait été offerte à l'Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev en 1954, selon un sondage du centre indépendant Levada paru en février."

La Crimée n'a "jamais été offerte à l'Ukraine, par Nikita Kroutchev..." !!! Elle a été échangée contre d'autres territoires ukrainiens à l'Est Twisted Evil Cette décision qui partait d'un souci de bonne administration des territoires, était une idée de bon sens de Kroutchev, attendu que la seule continuité territoriale ne se fait qu'avec l'Ukraine, ainsi que le ravitaillement en eau, énergie et produits alimentaires frais...  
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Message  Александр Ven 18 Mar - 13:54

On sait Kris, t'énerve pas. Laughing
C'est le reste qui me semblait intéressant. Wink
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Message  Krispoluk Ven 18 Mar - 14:34

Александр a écrit:On sait Kris, t'énerve pas. Laughing
C'est le reste qui me semblait intéressant. Wink

M'énerver, moi ???
 
EST-CE QUE JE M'ENERVE MOI !!! JAMAIS §§§§ Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Mais, bon, parfois, il est utile de rappeler des vérités premières  Laughing Laughing Laughing
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Message  Александр Ven 18 Mar - 14:43

Crie pas si fort, j'ai mal aux yeux Exclamation  Wink  Laughing
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Message  Caduce62 Sam 19 Mar - 2:13

A monument to an unmarked Russian soldier occupying Crimea was unveiled in Simferopol.Evil or Very Mad

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Social network users are trying to figure out what he is doing to the cat. Laughing


En Crimée - Page 21 10967510


Russian fuck like cats affraid
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Message  Александр Jeu 24 Mar - 15:54

Le pont de Kerch est construit, je l'ai trouvé:

В мережі показали «реальний» Керченський міст

En Crimée - Page 21 7_result-29

Laughing
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Message  Александр Ven 25 Mar - 11:25

Crimea: Not Russia’s and not forgotten

Russia’s illegal annexation of Ukraine has destabilised the region and put European security at risk. We must stand firm and show Russia that such behaviour will not be tolerated, writes David Lidington.

David Lidington is a British Conservative MP and Minister of State for Europe.

Two years ago this week, Russia staged an illegal and illegitimate “referendum” in Crimea. The sham vote was a mockery of democracy, cobbled together in just two weeks, with Russian boots on the ground and no independent international monitors. It was used as a pre-planned pretext for annexing Crimea, the first change by force to Europe’s borders in decades.

It was a land grab, plain and simple. By illegally annexing Ukraine’s land, violating its territorial integrity, and continuing to destabilise eastern Ukraine, Russia ripped up the international rulebook. The international community has overwhelmingly condemned these actions. We do not and will not recognise Russia’s forceful takeover of Crimea.

Nor will we forget the plight of those affected by Russia’s aggression, such as Crimea’s ethnic minorities – notably the sizable Crimean Tatar community who have borne the brunt of violations for which Russia is responsible. In the face of increasing harassment and repression by Russian authorities, 10,000 Crimean Tatars have fled their native homeland since March 2014.

Russia’s annexation of Crimea broke multiple international commitments, including the provisions of the UN Charter, the OSCE Helsinki Final Act and the 1997 Partition Treaty with Ukraine on the Status and Conditions of the Black Sea Fleet.

Such actions undermine the common security of Europe itself: security which has been carefully built on mutual understanding, trust and agreed norms. That is why we must stand firm against Russia’s dangerous behaviour and respond in the serious and strategic way that this challenge demands.

That means reinvigorating our deterrence through commitments to an enhanced NATO forward presence in Eastern Europe at the forthcoming Warsaw summit.

It means sustaining our sanctions against Russia in order to apply the required pressure on Russia to change its approach.

And it means providing practical and political support to those countries that are experiencing destabilisation and interference from Russia.

We must send a simple, clear and unified message – no country, however large, can flout international norms and avoid the consequences.

The illegal annexation of Crimea was an act of aggression. And in the face of this aggression, we must stand united in defence of our values.
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Message  Александр Mar 29 Mar - 10:44

Крым. Реалии

Правозащитник: то, что делает Россия с имуществом в Крыму – военное преступление http://bit.ly/1oiIO8H 

En Crimée - Page 21 Ces17sOWAAAbNgp

Militant des droits de l'homme : ce qui rend la Russie avec l'occupation en Crimée est un crime de guerre
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En Crimée - Page 21 Empty Re: En Crimée

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