Conflits en mer d'Azov
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Lun 28 Oct - 18:28
Aujourd’hui, deux patrouilleurs de type Island, destinés aux Forces navales de l’Ukraine, sont arrivés à Odessa à bord du cargo à sec Ocean Freedom.
Cette information a été communiquée par l’édition ukrainienne « Portail militaire ».
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Cette information a été communiquée par l’édition ukrainienne « Portail militaire ».
Il est à noter que le cargo à sec s'est amarré dans le port côtier d'Odessa à 9 heures.
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Les patrouilleurs de classe Island ont été construits pour la US Coast Guard. Ils sont considérés comme très performants sur le plan de la navigabilité et sont équipés d'équipements de navigation et d'équipements électroniques avancés.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Lun 4 Nov - 19:09
L'Ukraine demande à la Russie où et quand récupérer ses navires de guerre capturés près du détroit de Kertch
15h11, le 4 novembre 2019 POLITIQUE 220 0
Le ministère des Affaires étrangères a envoyé une note à la Russie.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vadym Prystaiko, a déclaré que l'Ukraine était prête à récupérer ses navires de guerre capturés par la Fédération de Russie près du détroit de Kertch en novembre dernier et demandait à informer du lieu, de l'heure et des lieux. "Je n'arrête pas de dire que nous sommes prêts à récupérer ces navires.
De plus, le ministère des Affaires étrangères a envoyé une note nous demandant des coordonnées et du temps pour récupérer nos navires", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue estonien Urmas Reinsalu à Kiev lundi, selon un correspondant d'UNIAN. "Comme je l'ai dit, lorsque nous recevrons ces navires, j'aimerais savoir s'ils ont des signes de pilonnage ou si ce retard est dû au fait qu'ils sont progressivement réparés et que les trous résultant du pilonnage de nos navires disparaissent Il n’ya pas de retard de notre part ici. Nos militaires sont prêts à arriver et à récupérer nos navires de n’importe quel endroit ", a ajouté Prystaiko.
Comme le rapportait UNIAN précédemment, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Vadym Prystaiko a déclaré le 11 octobre qu'il "existe une interaction" entre la Russie et l'Ukraine et que le processus de restitution des navires capturés par la Russie est déjà "au stade final".
Le 25 mai, le Tribunal international du droit de la mer (ITLOS) a ordonné à la Russie de libérer immédiatement les trois navires et de les restituer sous contrôle ukrainien.
La Russie a refusé de se conformer à l'ordre. Le 25 juin, il a été signalé que les navires avaient disparu du poste à quai de Genmol dans la ville de Kertch sous occupation russe, dans la péninsule de Crimée, où ils se trouvaient depuis des mois
Le matin du 25 novembre 2018, la Russie a bloqué le passage vers le détroit de Kertch pour le remorqueur ukrainien "Yany Kapu" et deux navires de guerre blindés "Berdyansk" et "Nikopol", qui devaient être redéployés depuis la mer Noire. port d’Odessa au port de Marioupol sur la mer d’Azov.
Les 24 membres d'équipage à bord ont été capturés et inculpés de "franchissement illégal de la frontière" en vertu de la partie 3 de l'article 322 du Code pénal russe (emprisonnement pouvant aller jusqu'à six ans). Plus tard, les marins ukrainiens ont été libérés et renvoyés en Ukraine lors d'un important échange de prisonniers entre l'Ukraine et la Russie le 7 septembre 2019.
15h11, le 4 novembre 2019 POLITIQUE 220 0
Le ministère des Affaires étrangères a envoyé une note à la Russie.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vadym Prystaiko, a déclaré que l'Ukraine était prête à récupérer ses navires de guerre capturés par la Fédération de Russie près du détroit de Kertch en novembre dernier et demandait à informer du lieu, de l'heure et des lieux. "Je n'arrête pas de dire que nous sommes prêts à récupérer ces navires.
De plus, le ministère des Affaires étrangères a envoyé une note nous demandant des coordonnées et du temps pour récupérer nos navires", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue estonien Urmas Reinsalu à Kiev lundi, selon un correspondant d'UNIAN. "Comme je l'ai dit, lorsque nous recevrons ces navires, j'aimerais savoir s'ils ont des signes de pilonnage ou si ce retard est dû au fait qu'ils sont progressivement réparés et que les trous résultant du pilonnage de nos navires disparaissent Il n’ya pas de retard de notre part ici. Nos militaires sont prêts à arriver et à récupérer nos navires de n’importe quel endroit ", a ajouté Prystaiko.
Comme le rapportait UNIAN précédemment, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Vadym Prystaiko a déclaré le 11 octobre qu'il "existe une interaction" entre la Russie et l'Ukraine et que le processus de restitution des navires capturés par la Russie est déjà "au stade final".
Le 25 mai, le Tribunal international du droit de la mer (ITLOS) a ordonné à la Russie de libérer immédiatement les trois navires et de les restituer sous contrôle ukrainien.
La Russie a refusé de se conformer à l'ordre. Le 25 juin, il a été signalé que les navires avaient disparu du poste à quai de Genmol dans la ville de Kertch sous occupation russe, dans la péninsule de Crimée, où ils se trouvaient depuis des mois
Le matin du 25 novembre 2018, la Russie a bloqué le passage vers le détroit de Kertch pour le remorqueur ukrainien "Yany Kapu" et deux navires de guerre blindés "Berdyansk" et "Nikopol", qui devaient être redéployés depuis la mer Noire. port d’Odessa au port de Marioupol sur la mer d’Azov.
Les 24 membres d'équipage à bord ont été capturés et inculpés de "franchissement illégal de la frontière" en vertu de la partie 3 de l'article 322 du Code pénal russe (emprisonnement pouvant aller jusqu'à six ans). Plus tard, les marins ukrainiens ont été libérés et renvoyés en Ukraine lors d'un important échange de prisonniers entre l'Ukraine et la Russie le 7 septembre 2019.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Matt Lun 4 Nov - 21:48
La Russie poutinienne, ou comment refuser l'évidence et en plus la réfuter.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Lun 18 Nov - 20:53
AFP, publié le lundi 18 novembre 2019 à 17h07
La Russie a rendu lundi à l'Ukraine trois navires militaires saisis un an plus tôt au large de la Crimée, à trois semaines d'un sommet censé relancer le règlement du conflit dans l'Est ukrainien.
La restitution des bateaux est un nouvel épisode de la relative détente des relations entre les deux pays depuis l'élection en avril à la présidence ukrainienne de l'ex-comédien Volodymyr Zelensky, favorable à une relance du dialogue.
Après un entretien téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine, l'Elysée a estimé lundi que la restitution par Moscou des navires à Kiev "contribue à renforcer la confiance".
En septembre, un échange massif de prisonniers avait pu avoir lieu, permettant notamment le retour en Ukraine des équipages des trois navires après 10 mois de détention en Russie. Par ailleurs, de premiers retraits de troupes ukrainiennes et de combattants séparatistes prorusses ont pu se tenir dans trois secteurs de la ligne de front à l'Est, où le conflit a fait plus de 13.000 morts.
Dernier signe de ce réchauffement, l'annonce d'un sommet le 9 décembre à Paris, qui doit réunir le président Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky MM. Poutine et Zelensky ne se sont encore jamais rencontrés.
Aucun sommet de ce type, appelé format "Normandie", n'a eu lieu depuis 2016. Or c'est justement ce forum qui organise le processus de paix issus des accords de Minsk, signés en 2015.
Lors d'une conférence de presse lundi à Moscou, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a dit espérer que Paris ferait "son maximum pour lever toute ambiguïté et pour que le sommet confirme l'intangibilité et l'absence d'alternative à l'application des accords de Minsk".
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, est lui attendu mardi à Kiev pour aider à la préparation du sommet. Il s'entretiendra avec les responsables ukrainiens et se rendra sur la ligne de front.
- Geste de bonne volonté -
Le retour des trois navires ukrainiens apparaît comme un geste de bonne volonté de Moscou.
Ces bâtiments avaient été saisis par les gardes-côtes russes en novembre 2018 au large de la Crimée, territoire ukrainien annexé par Moscou en 2014. Cet incident a constitué la première confrontation armée directe entre la Russie et l'Ukraine.
Kiev a confirmé avoir repris possession des navires, tout en refusant de dévoiler leur destination précise en Ukraine.
Dès dimanche, une vidéo diffusée par des médias de Crimée montrait les bateaux remorqués par des gardes-côtes russes, passant sous le pont construit à grands frais par Moscou pour relier la péninsule à la Russie.
Moscou avait saisi les navires, les accusant d'avoir pénétré illégalement dans ses eaux territoriales en mer Noire, près du détroit de Kertch. Les gardes-côtes russes avaient alors ouvert le feu et capturé 24 marins ukrainiens, en blessant trois.
Les marins ont été relâchés dans le cadre de l'important échange de prisonniers du mois de septembre, qui a aussi vu la libération du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov.
- Avancées -
L'achèvement, le 9 novembre, d'un retrait de troupes ukrainiennes et séparatistes prorusses de trois petits secteurs de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine a rempli une condition clé fixée par Moscou pour participer au sommet de paix.
Mais ce recul des troupes, ordonné par le président Zelensky, est impopulaire au sein d'une partie de la population ukrainienne, en particulier chez les nationalistes et des anciens combattants qui ont manifesté en nombre.
Pour Moscou, la résolution du conflit dans l'Est ukrainien passe par l'adoption d'un statut d'autonomie pour les territoires séparatistes de Lougansk et Donetsk, puis la tenue d'élections locales dans ces régions.
Pour Kiev, le préalable à un scrutin est le contrôle de ses frontières, le désarmement des rebelles et le départ des Russes les soutenant.
La Russie a rendu lundi à l'Ukraine trois navires militaires saisis un an plus tôt au large de la Crimée, à trois semaines d'un sommet censé relancer le règlement du conflit dans l'Est ukrainien.
La restitution des bateaux est un nouvel épisode de la relative détente des relations entre les deux pays depuis l'élection en avril à la présidence ukrainienne de l'ex-comédien Volodymyr Zelensky, favorable à une relance du dialogue.
Après un entretien téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine, l'Elysée a estimé lundi que la restitution par Moscou des navires à Kiev "contribue à renforcer la confiance".
En septembre, un échange massif de prisonniers avait pu avoir lieu, permettant notamment le retour en Ukraine des équipages des trois navires après 10 mois de détention en Russie. Par ailleurs, de premiers retraits de troupes ukrainiennes et de combattants séparatistes prorusses ont pu se tenir dans trois secteurs de la ligne de front à l'Est, où le conflit a fait plus de 13.000 morts.
Dernier signe de ce réchauffement, l'annonce d'un sommet le 9 décembre à Paris, qui doit réunir le président Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky MM. Poutine et Zelensky ne se sont encore jamais rencontrés.
Aucun sommet de ce type, appelé format "Normandie", n'a eu lieu depuis 2016. Or c'est justement ce forum qui organise le processus de paix issus des accords de Minsk, signés en 2015.
Lors d'une conférence de presse lundi à Moscou, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a dit espérer que Paris ferait "son maximum pour lever toute ambiguïté et pour que le sommet confirme l'intangibilité et l'absence d'alternative à l'application des accords de Minsk".
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, est lui attendu mardi à Kiev pour aider à la préparation du sommet. Il s'entretiendra avec les responsables ukrainiens et se rendra sur la ligne de front.
- Geste de bonne volonté -
Le retour des trois navires ukrainiens apparaît comme un geste de bonne volonté de Moscou.
Ces bâtiments avaient été saisis par les gardes-côtes russes en novembre 2018 au large de la Crimée, territoire ukrainien annexé par Moscou en 2014. Cet incident a constitué la première confrontation armée directe entre la Russie et l'Ukraine.
Kiev a confirmé avoir repris possession des navires, tout en refusant de dévoiler leur destination précise en Ukraine.
Dès dimanche, une vidéo diffusée par des médias de Crimée montrait les bateaux remorqués par des gardes-côtes russes, passant sous le pont construit à grands frais par Moscou pour relier la péninsule à la Russie.
Moscou avait saisi les navires, les accusant d'avoir pénétré illégalement dans ses eaux territoriales en mer Noire, près du détroit de Kertch. Les gardes-côtes russes avaient alors ouvert le feu et capturé 24 marins ukrainiens, en blessant trois.
Les marins ont été relâchés dans le cadre de l'important échange de prisonniers du mois de septembre, qui a aussi vu la libération du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov.
- Avancées -
L'achèvement, le 9 novembre, d'un retrait de troupes ukrainiennes et séparatistes prorusses de trois petits secteurs de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine a rempli une condition clé fixée par Moscou pour participer au sommet de paix.
Mais ce recul des troupes, ordonné par le président Zelensky, est impopulaire au sein d'une partie de la population ukrainienne, en particulier chez les nationalistes et des anciens combattants qui ont manifesté en nombre.
Pour Moscou, la résolution du conflit dans l'Est ukrainien passe par l'adoption d'un statut d'autonomie pour les territoires séparatistes de Lougansk et Donetsk, puis la tenue d'élections locales dans ces régions.
Pour Kiev, le préalable à un scrutin est le contrôle de ses frontières, le désarmement des rebelles et le départ des Russes les soutenant.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Jeu 21 Nov - 23:17
Navires pillés de ses instruments de bord 
Méthode russe : le pillage comme dans le Donbass
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Ven 22 Nov - 13:17
Il doit y avoir une pénurie de lunettes de WC en RussieMatt a écrit:Même les toilettes ont été dévalisée.
Efficacité des sanctions économiques ??? 
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Lun 25 Nov - 20:50
L'Internet ukrainien se moque des Russes qui ont dépouillés les bateaux de la marine ukrainienne de leurs toilettes
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Re: Conflits en mer d'Azov
Krispoluk Mar 26 Nov - 0:18
Géniales les caricatures !
Il n'y a aucune meilleure arme contre les russes que l'ironie mordante, vu qu'ils n'ont aucun sens de l'humour !
Il n'y a aucune meilleure arme contre les russes que l'ironie mordante, vu qu'ils n'ont aucun sens de l'humour !
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Re: Conflits en mer d'Azov
Thuramir Jeu 28 Nov - 10:49
L'ironie a toujours été la meilleure arme : elle est non violente, si ce n'est moralement.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Dim 1 Déc - 1:38
Thuramir a écrit:L'ironie a toujours été la meilleure arme : elle est non violente, si ce n'est moralement.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Jeu 4 Juin - 10:58
Le 22 mai, l’Ukraine a déposé un mémorandum auprès du tribunal de La Haye, qui confirme les crimes de la Russie
Le mémorandum dans l’affaire de la saisie de marins et de navires dans la mer Noire en novembre 2018 a été signé par le vice-ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Yevhen Yenin, désigné comme représentant devant le tribunal de la Haye, en présence du ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine Dmytro Kuleba.
«Aujourd'hui, comme le stipulent les procédures du Tribunal, nous transférons notre position juridique détaillée au Tribunal arbitral. Des faits, des photographies, des preuves et une position juridique, tout est systématiquement et qualitativement présenté ici », a déclaré Kuleba. «Nous ne voulons pas de vengeance, nous voulons la justice et nous chercherons à obtenir cette justice par tous les moyens à notre disposition ... La Russie doit répondre pour avoir violé la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, détenu nos marins pendant neuf mois dans une prison russe et séquestré nos navires pendant onze mois».
À son tour, Yevhen Yenin, a déclaré que le mémorandum contenait la position juridique de l'Ukraine, qui décrit en détail les normes que la partie russe a violées, et fournit également des faits pour confirmer la position juridique - témoignages de témoins et d'experts.
Le vice-ministre a noté que le mémorandum était un document confidentiel, par conséquent, il ne peut pas nommer le montant exact des dommages.
Le mémorandum dans l’affaire de la saisie de marins et de navires dans la mer Noire en novembre 2018 a été signé par le vice-ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Yevhen Yenin, désigné comme représentant devant le tribunal de la Haye, en présence du ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine Dmytro Kuleba.
«Aujourd'hui, comme le stipulent les procédures du Tribunal, nous transférons notre position juridique détaillée au Tribunal arbitral. Des faits, des photographies, des preuves et une position juridique, tout est systématiquement et qualitativement présenté ici », a déclaré Kuleba. «Nous ne voulons pas de vengeance, nous voulons la justice et nous chercherons à obtenir cette justice par tous les moyens à notre disposition ... La Russie doit répondre pour avoir violé la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, détenu nos marins pendant neuf mois dans une prison russe et séquestré nos navires pendant onze mois».
À son tour, Yevhen Yenin, a déclaré que le mémorandum contenait la position juridique de l'Ukraine, qui décrit en détail les normes que la partie russe a violées, et fournit également des faits pour confirmer la position juridique - témoignages de témoins et d'experts.
Le vice-ministre a noté que le mémorandum était un document confidentiel, par conséquent, il ne peut pas nommer le montant exact des dommages.
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Ven 24 Juil - 12:43
Kiev envisage l'achat de 16 patrouilleurs américains Mark VI qui pourraient renforcer la sécurité maritime de l'Ukraine
23/07/2020 - 09:49 • UKRAINE
Article par: Ihor Kabanenko
La situation actuelle en matière de sécurité dans la région de la mer Noire est loin d'être stable et sûre, s'étant considérablement détériorée en raison des actions agressives de la Russie depuis 2014. Moscou a déjà atteint la domination navale de la mer d'Azov, qui était auparavant divisée par un traité entre la Russie et l'Ukraine.
En outre, la Russie a appliqué des retards artificiels aux navires voyageant à destination / en provenance des ports ukrainiens avant de leur donner l'autorisation de traverser le détroit de Kertch ( entièrement contrôlé de facto par Moscou après son annexion illégale de la Crimée); et ces mêmes navires sont régulièrement soumis à des inspections à bord injustifiées par les garde-côtes du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie depuis le printemps 2018. Ces retards ont atteint 115-124,2 heures par navire en novembre 2018. Cette stratégie russe de «boa constrictor» vise à étouffer les ports ukrainiens à Mariupol et Berdyansk (voir EDM , 11 juin 2018).
Il convient de noter que la réduction de mars-juin 2020 de ces retards artificiels ne doit pas être considérée comme la preuve d'un changement de stratégie de la Russie. Au contraire, la baisse des temps d'attente a probablement été causée par la pandémie COVID-2019 dans le kraï de Krasnodar en Russie et en Crimée occupée, où sont basés les navires et bateaux de la Garde côtière du FSB sur la mer Noire ( Black Sea News , 15 juillet).
Au cours des six années écoulées depuis l'annexion de la Crimée, Moscou a continué de s'appuyer sur la guerre «hybride» (nouvelle génération), le centre de gravité opérationnel de la région étant passé d'une zone géographique à une autre ( Black Sea News , 14 juillet). Selon cette approche, Moscou poursuit l' annexion rampante de facto des eaux souveraines de l'Ukraine. À l'heure actuelle, l'Ukraine ne contrôle plus plus de 70% de sa zone économique exclusive maritime (ZEE). Cela équivaut au territoire total de la Corée du Sud ou de l'Islande ( Investigator.org.ua , 10 juin).
Des avions de combat russes Su-25 naviguant sur le pont de Kertch tandis qu'un navire pétrolier russe bloquait le passage de trois bateaux ukrainiens. Détroit de Kertch, 25 novembre 2018. Photo: kerch.fm
Après avoir saisi des plates-formes de gaz naturel offshore ukrainiennes, situées dans la mer Noire entre la Crimée annexée et l'île du Serpent en Ukraine, la Russie les a militarisées et créé une zone mobile anti-accès / déni de zone (A2 / AD) autour d'elles, patrouillée 24h / 24 et 7j / 7 par Frégates / corvettes de missiles russes et / ou bateaux FSB. La distance minimale entre ces plates-formes gazières occupées et la côte de l’oblast d’Odesa n’est que de 41,9 milles marins (nm); jusqu'à l'oblast de Kherson, il est de 28,2 nm; et à Serpent Island — 27,1 nm ( Black Sea News, 13 janvier). Par conséquent, tout navire lance-missiles russe déployé dans cette zone pourrait maintenir les approches de voie maritime vers Odessa en permanence dans la ligne de mire d'un viseur de missile. De plus, la zone mobile A2 / AD autour des plates-formes gazières saisies n'a laissé qu'un étroit couloir maritime pour le transport international de / vers Odessa, entre l'île Serpent et la plate-forme gazière de Tavryda. La menace d'un blocus maritime de cette route par les forces navales russes est réelle.
Un certain nombre d'experts ukrainiens ont associé les dernières augmentations observées des activités militaires russes dans la mer Noire (ainsi qu'en Crimée et dans le Donbass) à la crise de l'eau en Crimée ( Tyzhden.ua , 1er juin; Nv.ua, 3 juin; voir EDM, 21 mai , 29 juin ). Cela a suscité des inquiétudes quant au fait que la Russie pourrait utiliser l'exercice militaire à grande échelle Kavkaz 2020 de cette année comme écran de fumée pour de nouvelles attaques «hybrides» ou directes contre les régions du sud de l'Ukraine, y compris le réservoir d'eau de Kahovka, utilisé jusqu'en 2014 pour fournir l'eau du fleuve Dnipro à la Crimée ( Ukrinform , 24tv.ua , 29 juin; UATV, 24 juin). Il convient de noter que la rhétorique agressive du Kremlin sur cette question s'est en effet intensifiée. En tant que tel, le nœud fluvial d'Ochakiv, les ports fluviaux de Kherson et Mykolaiv, ainsi que l'île Serpent méritent plus d'attention pour évaluer l'impact réel de la menace. Dans le même temps, les menaces susmentionnées sont dynamiques et créent un environnement maritime dangereux non seulement pour l'Ukraine mais pour toute la région.
Au cours des six années qui ont suivi l'annexion de la Crimée, cependant, l'Ukraine n'a toujours pas suffisamment de forces navales pour défendre sa souveraineté en mer. Kiev a un besoin urgent d'actifs capables de dissuader la Russie et de répondre de manière adéquate à l'accroissement naval de cette dernière et aux activités régionales. Cela n'est pas possible symétriquement, en raison de l'équilibre défavorable de la puissance maritime de l'Ukraine avec la Russie. La flotte russe de la mer Noire comprend des dizaines de navires de guerre et de bateaux de combat, plusieurs sous-marins ainsi que des batteries de missiles côtiers. Ces moyens sont équipés de jusqu'à deux cents missiles anti-navires et de croisière et sont capables de contrôler des zones massives de la mer. L'Ukraine ne possède qu'une poignée de navires de guerre et plusieurs bateaux de combat, sans potentiel de missiles anti-navires.
C'est pourquoi l'Ukraine doit trouver des moyens asymétriques de réponse. La «Stratégie navale de l'Ukraine jusqu'en 2035» a bien clarifié cette notion, prônant la soi-disant « flotte de moustiques », dont la création a été désignée comme une priorité jusqu'en 2030 ( Navy.mil.gov.ua , 11 janvier 2019; Zn.ua , 24 avril 2020).
Le 17 juin, le Département d'État des États-Unis a approuvé une éventuelle vente militaire étrangère au gouvernement ukrainien de 16 bateaux de patrouille Mark VI au maximum et de l'équipement connexe pour un coût estimé à 600 millions de dollars ( DSCA.mil , Mil.in.ua , 17 juin). Cette décision a ouvert l’occasion pour l’Ukraine de constituer des forces navales asymétriques capables et de protéger sa souveraineté maritime.
Les bateaux Mark VI sont sans doute l'une des meilleures options pour l'Ukraine à cet égard ( Mil.in.ua, 13 juillet). Ils sont modernes, petits et rapides, ont une faible signature et une bonne navigabilité, ainsi qu'un rapport élevé entre les armes de déplacement et les armes à bord. De plus, ils peuvent mener à bien différentes missions de combat asymétriques, telles que la connaissance de la situation maritime, les patrouilles, les frappes et les opérations navales amphibies. Par exemple, la Russie n'aurait besoin que de plusieurs heures pour occuper l'île de Zmiyinyi en Ukraine, située près du delta du Danube. Mais un groupe de bateaux Mark VI avec une équipe d'opérations spéciales à bord pourrait atteindre cette île de manière préventive depuis Odessa en quelques heures. L'interopérabilité des Mark VI avec les forces de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), la rentabilité et le court délai de fabrication sont également importants.
Pourtant, le plus avantageux est la capacité des bateaux Mark VI à mener des opérations navales en essaim. L'Ukraine avait une bonne expérience de l'utilisation de telles tactiques en mer Noire pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les torpilleurs rapides ont démontré leur efficacité dans les opérations de grève, amphibies, minières, anti-sous-marines (ASW) et autres opérations navales ( Day.kyiv.ua , 28 avril) ). Pour de telles opérations, les bateaux Mark VI devraient être équipés des armes appropriées: tout d'abord, des missiles Griffin B à courte portée ou similaires, le système de commande et de contrôle SYNTACS (ou comparable) et des véhicules aériens sans pilote (UAV) tactiques. . Toutes ces armes sont, de par leur nature, défensives, mais seraient sans doute efficaces pour protéger les ports de mer, les points d'étranglement maritimes et la ZEE de l'Ukraine, tout en permettant la liberté des missions de navigation.
La situation actuelle en matière de sécurité en mer Noire ne favorise pas l’Ukraine. Par conséquent, Kiev devra être proactive, par exemple, en s'associant avec les États-Unis pour constituer une flotte de «moustiques» crédible ( Ukrinform , 19 juin). L'acquisition et le déploiement de Mark VIs représentent un moyen pragmatique de développer des capacités navales dont le besoin est urgent à court terme.
23/07/2020 - 09:49 • UKRAINE
Article par: Ihor Kabanenko
La situation actuelle en matière de sécurité dans la région de la mer Noire est loin d'être stable et sûre, s'étant considérablement détériorée en raison des actions agressives de la Russie depuis 2014. Moscou a déjà atteint la domination navale de la mer d'Azov, qui était auparavant divisée par un traité entre la Russie et l'Ukraine.
En outre, la Russie a appliqué des retards artificiels aux navires voyageant à destination / en provenance des ports ukrainiens avant de leur donner l'autorisation de traverser le détroit de Kertch ( entièrement contrôlé de facto par Moscou après son annexion illégale de la Crimée); et ces mêmes navires sont régulièrement soumis à des inspections à bord injustifiées par les garde-côtes du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie depuis le printemps 2018. Ces retards ont atteint 115-124,2 heures par navire en novembre 2018. Cette stratégie russe de «boa constrictor» vise à étouffer les ports ukrainiens à Mariupol et Berdyansk (voir EDM , 11 juin 2018).
Il convient de noter que la réduction de mars-juin 2020 de ces retards artificiels ne doit pas être considérée comme la preuve d'un changement de stratégie de la Russie. Au contraire, la baisse des temps d'attente a probablement été causée par la pandémie COVID-2019 dans le kraï de Krasnodar en Russie et en Crimée occupée, où sont basés les navires et bateaux de la Garde côtière du FSB sur la mer Noire ( Black Sea News , 15 juillet).
Au cours des six années écoulées depuis l'annexion de la Crimée, Moscou a continué de s'appuyer sur la guerre «hybride» (nouvelle génération), le centre de gravité opérationnel de la région étant passé d'une zone géographique à une autre ( Black Sea News , 14 juillet). Selon cette approche, Moscou poursuit l' annexion rampante de facto des eaux souveraines de l'Ukraine. À l'heure actuelle, l'Ukraine ne contrôle plus plus de 70% de sa zone économique exclusive maritime (ZEE). Cela équivaut au territoire total de la Corée du Sud ou de l'Islande ( Investigator.org.ua , 10 juin).
Des avions de combat russes Su-25 naviguant sur le pont de Kertch tandis qu'un navire pétrolier russe bloquait le passage de trois bateaux ukrainiens. Détroit de Kertch, 25 novembre 2018. Photo: kerch.fm
Après avoir saisi des plates-formes de gaz naturel offshore ukrainiennes, situées dans la mer Noire entre la Crimée annexée et l'île du Serpent en Ukraine, la Russie les a militarisées et créé une zone mobile anti-accès / déni de zone (A2 / AD) autour d'elles, patrouillée 24h / 24 et 7j / 7 par Frégates / corvettes de missiles russes et / ou bateaux FSB. La distance minimale entre ces plates-formes gazières occupées et la côte de l’oblast d’Odesa n’est que de 41,9 milles marins (nm); jusqu'à l'oblast de Kherson, il est de 28,2 nm; et à Serpent Island — 27,1 nm ( Black Sea News, 13 janvier). Par conséquent, tout navire lance-missiles russe déployé dans cette zone pourrait maintenir les approches de voie maritime vers Odessa en permanence dans la ligne de mire d'un viseur de missile. De plus, la zone mobile A2 / AD autour des plates-formes gazières saisies n'a laissé qu'un étroit couloir maritime pour le transport international de / vers Odessa, entre l'île Serpent et la plate-forme gazière de Tavryda. La menace d'un blocus maritime de cette route par les forces navales russes est réelle.
Un certain nombre d'experts ukrainiens ont associé les dernières augmentations observées des activités militaires russes dans la mer Noire (ainsi qu'en Crimée et dans le Donbass) à la crise de l'eau en Crimée ( Tyzhden.ua , 1er juin; Nv.ua, 3 juin; voir EDM, 21 mai , 29 juin ). Cela a suscité des inquiétudes quant au fait que la Russie pourrait utiliser l'exercice militaire à grande échelle Kavkaz 2020 de cette année comme écran de fumée pour de nouvelles attaques «hybrides» ou directes contre les régions du sud de l'Ukraine, y compris le réservoir d'eau de Kahovka, utilisé jusqu'en 2014 pour fournir l'eau du fleuve Dnipro à la Crimée ( Ukrinform , 24tv.ua , 29 juin; UATV, 24 juin). Il convient de noter que la rhétorique agressive du Kremlin sur cette question s'est en effet intensifiée. En tant que tel, le nœud fluvial d'Ochakiv, les ports fluviaux de Kherson et Mykolaiv, ainsi que l'île Serpent méritent plus d'attention pour évaluer l'impact réel de la menace. Dans le même temps, les menaces susmentionnées sont dynamiques et créent un environnement maritime dangereux non seulement pour l'Ukraine mais pour toute la région.
Au cours des six années qui ont suivi l'annexion de la Crimée, cependant, l'Ukraine n'a toujours pas suffisamment de forces navales pour défendre sa souveraineté en mer. Kiev a un besoin urgent d'actifs capables de dissuader la Russie et de répondre de manière adéquate à l'accroissement naval de cette dernière et aux activités régionales. Cela n'est pas possible symétriquement, en raison de l'équilibre défavorable de la puissance maritime de l'Ukraine avec la Russie. La flotte russe de la mer Noire comprend des dizaines de navires de guerre et de bateaux de combat, plusieurs sous-marins ainsi que des batteries de missiles côtiers. Ces moyens sont équipés de jusqu'à deux cents missiles anti-navires et de croisière et sont capables de contrôler des zones massives de la mer. L'Ukraine ne possède qu'une poignée de navires de guerre et plusieurs bateaux de combat, sans potentiel de missiles anti-navires.
C'est pourquoi l'Ukraine doit trouver des moyens asymétriques de réponse. La «Stratégie navale de l'Ukraine jusqu'en 2035» a bien clarifié cette notion, prônant la soi-disant « flotte de moustiques », dont la création a été désignée comme une priorité jusqu'en 2030 ( Navy.mil.gov.ua , 11 janvier 2019; Zn.ua , 24 avril 2020).
Le 17 juin, le Département d'État des États-Unis a approuvé une éventuelle vente militaire étrangère au gouvernement ukrainien de 16 bateaux de patrouille Mark VI au maximum et de l'équipement connexe pour un coût estimé à 600 millions de dollars ( DSCA.mil , Mil.in.ua , 17 juin). Cette décision a ouvert l’occasion pour l’Ukraine de constituer des forces navales asymétriques capables et de protéger sa souveraineté maritime.
Les bateaux Mark VI sont sans doute l'une des meilleures options pour l'Ukraine à cet égard ( Mil.in.ua, 13 juillet). Ils sont modernes, petits et rapides, ont une faible signature et une bonne navigabilité, ainsi qu'un rapport élevé entre les armes de déplacement et les armes à bord. De plus, ils peuvent mener à bien différentes missions de combat asymétriques, telles que la connaissance de la situation maritime, les patrouilles, les frappes et les opérations navales amphibies. Par exemple, la Russie n'aurait besoin que de plusieurs heures pour occuper l'île de Zmiyinyi en Ukraine, située près du delta du Danube. Mais un groupe de bateaux Mark VI avec une équipe d'opérations spéciales à bord pourrait atteindre cette île de manière préventive depuis Odessa en quelques heures. L'interopérabilité des Mark VI avec les forces de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), la rentabilité et le court délai de fabrication sont également importants.
Pourtant, le plus avantageux est la capacité des bateaux Mark VI à mener des opérations navales en essaim. L'Ukraine avait une bonne expérience de l'utilisation de telles tactiques en mer Noire pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les torpilleurs rapides ont démontré leur efficacité dans les opérations de grève, amphibies, minières, anti-sous-marines (ASW) et autres opérations navales ( Day.kyiv.ua , 28 avril) ). Pour de telles opérations, les bateaux Mark VI devraient être équipés des armes appropriées: tout d'abord, des missiles Griffin B à courte portée ou similaires, le système de commande et de contrôle SYNTACS (ou comparable) et des véhicules aériens sans pilote (UAV) tactiques. . Toutes ces armes sont, de par leur nature, défensives, mais seraient sans doute efficaces pour protéger les ports de mer, les points d'étranglement maritimes et la ZEE de l'Ukraine, tout en permettant la liberté des missions de navigation.
La situation actuelle en matière de sécurité en mer Noire ne favorise pas l’Ukraine. Par conséquent, Kiev devra être proactive, par exemple, en s'associant avec les États-Unis pour constituer une flotte de «moustiques» crédible ( Ukrinform , 19 juin). L'acquisition et le déploiement de Mark VIs représentent un moyen pragmatique de développer des capacités navales dont le besoin est urgent à court terme.
Caduce62- Messages : 15051
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Re: Conflits en mer d'Azov
Matt Ven 24 Juil - 22:45
L'Ukraine cient de signer l'achat de 20 bateaux semblables à la France.
Matt- Admin
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Lun 27 Juil - 0:14
Le 22 juillet, le Service national des gardes-frontières d'Ukraine (SBGSU) a signé un contrat avec la société française OCEA pour l'acquisition de 20 patrouilleurs.Le contrat a été signé dans le cadre de l'accord-cadre entre le gouvernement de l'Ukraine et le gouvernement de la République française sur le soutien officiel au renforcement de la sécurité maritime et de la défense de l'Ukraine.
«Le point clé est qu’il ne s’agit pas seulement d’acheter quelque chose à l’étranger. Il s'agit d'une commande stratégique, car cinq bateaux devraient être produits dans les installations d'une entreprise de construction navale ukrainienne ... En conséquence, nous aurons non seulement la charge de travail de l'entreprise, ce qui signifie en fait du travail pour des centaines de personnes, mais aussi de l'expérience et de la technologie en la fabrication de navires de cette classe, »
Le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov a pris acte des conditions particulières de financement du projet, le Trésor de la République française étant impliqué dans les prêts, permettant ainsi de fournir 20 patrouilleurs aux garde-frontières en trois ans.
Outre la production et la fourniture de navires, le projet consiste en une offre de services complète qui comprend la formation de 240 membres d'équipage et 120 personnels techniques, les pièces détachées et les outils nécessaires à la maintenance pendant 2 ans d'exploitation (ou 2400 heures), et technique assistance en Ukraine dans les 60 mois à compter de la date de livraison du premier navire.
La valeur du contrat est de 136,5 millions d'euros. Il comprend «un financement partiel à partir de prêts des deux banques commerciales et du prêt du Trésor du ministère des Finances de la France. Le prêt est fourni par l'Etat français. L'Ukraine bénéficiera de 15% du budget, tandis que les 85% restants seront fournis par le prêt », a expliqué le ministre ukrainien de l'Intérieur. La France a proposé une approche globale du financement par crédit et a accepté de localiser 25% de la production en Ukraine.
Caduce62- Messages : 15051
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Re: Conflits en mer d'Azov
Caduce62 Mar 12 Oct - 17:57
La Cour permanente d'arbitrage (CPA), constituée en application de l’annexe VII de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) dans le cadre de l’arbitrage initié par l’Ukraine à l’encontre de la Fédération de Russie concernant le différend relatif à la détention de navires de la marine ukrainienne et de militaires ukrainiens, tiendra l’audience portant sur les exceptions préliminaires de la Fédération de Russie.
« Conformément au calendrier arrêté par le Tribunal arbitral, l’audience se déroulera en deux tours. Le premier tour des plaidoiries orales de la Fédération de Russie se tiendra le lundi 11 octobre 2021. Le premier tour des plaidoiries orales de l’Ukraine se tiendra le mardi 12 octobre 2021 », indique le communiqué de presse de la CPA.
Les déclarations d’ouverture prononcées par les Agents respectifs de chaque Partie dans le cadre du premier tour des plaidoiries orales seront retransmises en direct sur Internet. La retransmission sera accessible en cliquant sur le lien.
La déclaration d’ouverture de l’Ukraine sera prononcée le mardi 12 octobre 2021, peu après le début de l’audience à 13h00 (CEST) et devrait se conclure à 13h30 (CEST).
Le second tour des plaidoiries orales de la Russie aura lieu le 14 octobre. Le second tour des plaidoiries orales de l’Ukraine se tiendra le 15 octobre. Si nécessaire, une séance d’audience supplémentaire sera tenue le 16 octobre.
Selon Ukrinform, l’audience se déroulera au siège de la Cour permanente d’arbitrage au Palais de la Paix à La Haye, aux Pays-Bas, sous forme hybride : certains membres des délégations des Parties et certains membres du Tribunal arbitral y participeront en personne, et d’autres par visioconférence.
« Conformément au calendrier arrêté par le Tribunal arbitral, l’audience se déroulera en deux tours. Le premier tour des plaidoiries orales de la Fédération de Russie se tiendra le lundi 11 octobre 2021. Le premier tour des plaidoiries orales de l’Ukraine se tiendra le mardi 12 octobre 2021 », indique le communiqué de presse de la CPA.
Les déclarations d’ouverture prononcées par les Agents respectifs de chaque Partie dans le cadre du premier tour des plaidoiries orales seront retransmises en direct sur Internet. La retransmission sera accessible en cliquant sur le lien.
La déclaration d’ouverture de l’Ukraine sera prononcée le mardi 12 octobre 2021, peu après le début de l’audience à 13h00 (CEST) et devrait se conclure à 13h30 (CEST).
Le second tour des plaidoiries orales de la Russie aura lieu le 14 octobre. Le second tour des plaidoiries orales de l’Ukraine se tiendra le 15 octobre. Si nécessaire, une séance d’audience supplémentaire sera tenue le 16 octobre.
Selon Ukrinform, l’audience se déroulera au siège de la Cour permanente d’arbitrage au Palais de la Paix à La Haye, aux Pays-Bas, sous forme hybride : certains membres des délégations des Parties et certains membres du Tribunal arbitral y participeront en personne, et d’autres par visioconférence.
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