Re: L'invasion Russe en Ukraine

[tarkan]

Nouvelles de Lugansk:

L'attaque à grande échelle des russes se confirment, ils sont également passés à l'attaque dans la région de Lugansk, pour les gens qu'on a su joindre là bas, la dernière nuit fut horrible, des combats très violents comme jamais, ceux qu'on a su joindre nous on carrément dit qu'ils croyaient que ça allait la dernière de leur vie.

Et pourtant, ils en ont vu d'autres...

Nous sommes très inquiet, les prochains jours seront décisifs.

[mortimer]

grad russe en ukraine...  CQFD  les russes vont déclencher la troisième guerre mondiale...

[Tibo]

Le bombardement à Mariupol, vu d'une voiture.

[Thuramir]

Le communiqué publié par l'OSCE impute l'origine des tiers sur Mariupol aux rebelles après un examen des impacts :
Ukraine - Les tirs sur Marioupol venaient de zones contrôlées par les séparatistes

(Belga) Les bombardements de Marioupol, qui ont tué au moins trente civils samedi provenaient de deux positions contrôlées par les séparatistes prorusses, ont conclu les observateurs de l'OSCE qui se sont rendus sur le site.
"Selon l'analyse des impacts, les roquettes Grad ont été tirées du nord-ouest, dans la zone d'Oktyabr, et les roquettes Ouragans de l'est, dans la zone de Zaïtchenko, toutes deux contrôlées par la République Populaire de Donetsk", a affirmé samedi soir l'Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe dans un communiqué en ajoutant que les roquettes sont tombées à 400 mètres d'un barrage de l'armée ukrainienne. 

Ce qui a poussé le Ministre belge des affaires étrangères à publier une déclaration dans laquelle il invite fermement la Russie a user de son pouvoir de contrôle sur les groupes rebelles :
Ukraine - Didier Reynders "choqué" par l'impact de la flambée de violence sur la population civile

(Belga) Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) se dit "choqué" dimanche par "l'impact meurtrier et destructeur de la récente flambée de violence armée sur la population civile" dans l'est de l'Ukraine. Jamais auparavant dans ce conflit, les engagements pris par les parties concernées n'ont été en tel décalage avec la réalité sur le terrain, note-t-il.
Le vice-Premier ministre appelle toutes les parties "à mettre en oeuvre loyalement" le plan en plusieurs points comme convenu dans les accords de Minsk signés en septembre 2014 pour un règlement pacifique du conflit. Il enjoint également les dirigeants de la Fédération de Russie "à exercer l'influence indéniable" qu'ils ont sur les autorités autoproclamées et les rebelles armés.
Didier Reynders rappelle enfin qu'un cessez-le-feu le long de la 'ligne de contact' ne peut exister tant que "les groupes armés irréguliers et du personnel et des équipements militaires continuent d'affluer sans encombre dans la zone de conflit".

[Thuramir]

ET la réaction de l'UE :
Ukraine - L'UE appelle Moscou à cesser tout soutien aux rebelles prorusses

(Belga) L'Union européenne a appelé vendredi la Russie à cesser tout soutien aux rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine après leur décision d'engager une large offensive contre les forces de Kiev. "Le temps presse", a averti la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
"L'escalade dans les combats a fait trop de victimes civiles", a-t-elle poursuivi, au lendemain d'une journée meurtrière marquée par la prise de l'aéroport de Donetsk et par la mort de huit civils après un tir contre un autobus. 
"Nous appelons la Russie à assumer pleinement ses responsabilités", a-t-elle lancé. Federica Mogherini a réclamé un arrêt des affrontements, un retrait immédiat des armes lourdes et le respect des accords de Minsk signés en septembre 2014 pour un règlement pacifique du conflit.
La représentante de la diplomatie européenne a, par ailleurs, dénoncé les mauvais traitements infligés à des militaires ukrainiens capturés en violation des conventions internationales. 
Les rebelles prorusses de l'Est de l'Ukraine se sont engagés vendredi à poursuivre une large offensive et ont rejeté toute possibilité de trêve avec les autorités ukrainiennes, a déclaré le "président" de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko. (Belga)

[Matt]

Rien de plus à dire, je parie ques les fous tirent à partir de zone d'habitations pour être sûr que les troupes Ukr ne ripsoteront pas.
Quelle honte!! 

[tarkan]

Une carte que j'ai prélevé sur une source pro-russe mais proche de la réalité selon moi (LiveUAmap propose la même)

" />

[Matt]

Il semble qu'il y a deux images, mais on en voit qu'une . . . 

Manifestation à Kramatorsk, tout un symbole:









Suis pas le seul à enrager:

".@BarackObama: Separatist aggression “with Russian backing, Russian equipment, Russian financing, Russian training and Russian troops”"

[Thuramir]

Et voici la réaction des Etats-Unis :
Ukraine - Obama veut "accroître la pression" sur la Russie après les violations du cessez-le-feu

(Belga) Barack Obama a déclaré dimanche vouloir accroître la pression sur la Russie après la mort de trente civils lors de bombardements attribués à des rebelles séparatistes contre le port stratégique de Marioupol.
"Nous allons poursuivre avec l'approche que nous avons déjà adoptée, à savoir d'accroître la pression sur la Russie, et je vais regarder toutes les options supplémentaires à notre disposition, hormis la confrontation militaire", a dit le président américain lors d'une conférence de presse à New Delhi. 

Les Occidentaux ont fermement condamné l'attaque menée samedi contre cette dernière grande ville de l'Est séparatiste sous contrôle de Kiev, certains évoquant de nouvelles sanctions contre la Russie, accusée de soutenir militairement la rébellion. 

"Nous sommes très inquiets des dernières violations du cessez-le-feu et de l'agression commise par les séparatistes avec un soutien russe, un équipement russe, un financement russe, un entrainement russe et des troupes russes", a ajouté M. Obama, en visite pour trois jours en Inde. 

Le président américain s'est interrogé sur la pertinence de la position russe en Ukraine : "la question est de savoir s'ils veulent poursuivre dans cette voie, qui est mauvaise non seulement pour le peuple ukrainien mais également (..) pour le peuple russe", a-t-il ajouté. 

"J'ai toujours été clair sur le fait qu'il ne serait pas efficace pour nous de nous engager dans un conflit militaire avec la Russie", a-t-il souligné. En revanche les Etats-Unis maintiendraient une "pression économique" et un "isolement diplomatique", a-t-il dit.

[tarkan]

Debaltsevo et Popasnaya sont sous le feu ennemi. Des combats violents s'y déroulent. 

Pour Debaltsevo, certaines sources s'accordent à dire que la ville est en passe de tomber, du moins être encerclée. C'est une position clef entre Donetsk et Lugansk. Si sa chute se confirme, ce serait un réel coup dur, bien pire que la perte de l'aéroport de Donetsk.

[benoit77]

Je sais que c’est facile à dire mais pas facile à faire mais puisque le flot armes, de munitions de troupes ne sera sans doute pas fermé par Poutine, il faut que l'armée ukrainienne le fasse elle-même.
Mais avec ce cessez-le-feu , il n’ont pas le droit d'avancer ! et la voie politique et économique semble être insuffisante !
Et avec le droit veto de l'onu , aucune solution genre casque bleu.

[Matt]

Tu as très bien résumé la situation. Ce qui commence à provoquer l'irritation aux USA, (cfr mon post de tantôt).

[Invité]

Bonsoir,

Je ne me rend pas trop compte de la distance entre ses villes et Nikolaev mais tout ca me rattriste enormement et m effraye...

J ai dit a ma Femme de faire vite la demande de Visa pour venir car la situation me semble de plus en plus alarmante!

Je ne suis pas specialiste mais s'il continue ils vont envahir tout le sud de l Ukraine et je suis desole de le dire mais ici la voix diplomatique ne sert strictment a rien!

Il semble que depuis la prise de l areoport les truppes separatistes avancent a grand pas....

Que fait l armee Ukrainienne et surtout que fait l Europe et l Otan?! Les paroles ne servent a rien et pendant ce temps la il y a des gens qui meurent....

"Parole Parole Parole' (Dalida le chantait si bien...).

[Matt]

Non non, il y a des actes, mais ils sont discrets pour ne pas attirer l'ire du Kremlin.
Jeudi passé, j'ai vu que les russes renforçaient leur dispositif en Transnitrie avec renforcement des gardes frontières ukrainiens.
Panique pour ma femme, elle est d'Ivano-Franko, pas si loin en fait.
Elle y a toute sa famille, du coup, nous commençons à prévoir le pire et faire en sorte que sa famille "court vite" et dans la bonne direction.
De mon côté, je check les possibilités de visa de réfugié. Mais il semble que le pays doit être en guerre déclarée par un pays étranger.
Ce n'est pas le cas, vova me fait ch . . . jusqu'au bout.
Tantôt j'ai échangé l'un ou l'autre MP avec Orkeny (qui s'est enregistrée ici) et si elle est "découragée (et on peut le comprendre), je suis en rage par cette situation.
Chacun réagit selon son feeling.

Mare et plus qu'en rage d'un menteur avec qui il est impossible de négocier, puisque dans ce cas, il faut être honnête. Ce qui est tout le contraire du botoxé du Kremlin.

[tarkan]

Hello;

concernant la situation à Debaltsevo, elle est critique.

Pour le statut de réfugiés, il n'est pas nécessaire que le pays soit en guerre déclaré. En France, beaucoup de réfugiés, Soudan, Iran, Tchétchénie... Pas des pays en guerre, il faut juste prouver que sa vie est en danger dans le pays d'origine.

Par exemple, je connais beaucoup de réfugiés du Donbass qui ont pu demandé le statut de réfugié en France.

D'ailleurs, avant qu'elle ne soit renvoyée (ou qu'elle rentre), la nana responsable des Femen, Inna, avait un statut de réfugié en France avant Maïdan.

Le statut peut durer 2ans avant d'avoir la réponse définitive. Par contre, si la réponse est négative, c'est expulsion directe, et pas de possibilité de demander de visa Schengen. Prudence donc.

Regarde Matt, vous avez beaucoup de tchétchènes en Belgique (Verviers...) et pourtant, ce n'est pas un pays officiellement en guerre...

Si tu veux avoir quelques tuyaux ou renseignement, contacte moi.

[Caduce62]

AFP  25-01-2015 - 22:22
Ukraine: Merkel demande à Poutine "de faire pression sur les séparatistes"

La chancelière allemande Angela Merkel a prié dimanche le président russe Vladimir Poutine de "faire pression sur les séparatistes" dans l'est de l'Ukraine, au lendemain de bombardements meurtriers à Marioupol, selon son porte-parole.
Mme Merkel a appelé le président russe à "empêcher une nouvelle escalade" de la violence et promouvoir le respect des accords de Minsk signés le 5 septembre dernier pour obtenir un cessez-le-feu, a précisé Steffen Seibert dans un communiqué.
En tant que signataires du protocole de Minsk, les séparatistes prorusses "doivent s'asseoir à une table avec le groupe de contact", avec des représentants de l'Ukraine, la Russie et l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a estimé la chancelière.

Elle a par ailleurs appelé le président ukrainien Petro Porochenko pour lui présenter ses condoléances, après que trente civils eurent été tués et plus de 90 personnes blessées samedi à Marioupol (est), lors de bombardements attribués aux séparatistes.
Mme Merkel a qualifié ces tirs de "violation claire et injustifiable du cessez-le-feu", rappelant la réunion mercredi soir à Berlin des ministres des Affaires étrangères allemand, français, russe et ukrainien.

[Matt]

Marioupol : la Russie "pleinement responsable"

Moscou était dimanche sous le feu des critiques des Occidentaux après le bombardement meurtrier sur la ville ukrainienne par les prorusses.

Il semblait ne plus y avoir de doute, dimanche, sur les auteurs du bombardement qui a fait trente morts civils dans la ville ukrainienne de Marioupol samedi. Les observateurs de l'OSCE présents sur place ont conclu que les tirs avaient été effectués depuis des positions contrôlées par les rebelles. Les roquettes sont tombées à 400 mètres d'un check point de l'armée ukrainienne, alors que les séparatistes venaient d'annoncer que « l'offensive sur Marioupol a débuté ».

"Accroître la pression" sur Moscou

L'offensive en question s'inscrit d'ailleurs dans une plus large opération menée par les prorusses, qui avait débuté le 15 janvier par l'attaque de grande envergure de l'aéroport de Donesk (infographie).

La Russie, accusée par l'Occident d'être militairement engagée auprès des séparatistes, a rejeté dimanche la responsabilité des violences sur Kiev : « L'aggravation de la situation est le résultat des tirs permanents des forces ukrainiennes contre des localités peuplées, en violation grossière des accords de Minsk », a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.



C'est loin d'être le point de vue du président américain Barack Obama, qui a promis dimanche « d'accroître la pression sur la Russie » en lien avec les autres diplomaties occidentales, assurant regarder toutes les options « hormis la confrontation militaire ».

Même opinion du côté de l'Union européenne : la Lettonie, présidente en exercice, a réclamé de nouvelles sanctions contre la Russie, « pleinement responsable de l'attaque des séparatistes contre Marioupol ». Une réunion des ministres des Affaires étrangères aura lieu jeudi sur le sujet.



Ukraine : Washington envisage d'autres moyens contre Moscou

Les États-Unis vont réfléchir avec leurs partenaires européens à de nouveaux moyens, autres que militaires, pour faire barrage à l'implication de la Russie dans le conflit ukrainien, a déclaré dimanche Barack Obama. 
   
Le président américain, en visite en Inde, a estimé que l'entraînement fourni par la Russie, mais aussi l'aide financière de Moscou et des troupes russes étaient à l'origine
de la dernière offensive en date lancée par les insurgés séparatistes dans l'est de l'Ukraine. 
   
« Nous sommes vivement préoccupés par la dernière rupture en date du cessez-le-feu et l'agression que mènent les séparatistes avec le soutien russe, du matériel russe, un financement russe, un entraînement russe et des soldats russes », a dit le président américain lors d'une conférence de presse à New Delhi.

« S'engager dans un conflit militaire avec la Russie ne serait pas efficace », a-t-il poursuivi. « Nous continuerons à suivre l'approche que nous avons adoptée jusqu'ici, qui est d'accentuer la pression sur la Russie. »    

« J'examinerai toutes les autres options possibles, à l'exclusion de la confrontation militaire, pour tenter de régler cette question. » 
   
Le président du Conseil européen, l'ancien premier ministre polonais Donald Tusk, a déploré sur Twitter que la politique d'« apaisement » parfois prônée envers la Russie ne serve qu'à encourager « l'agresseur ». 
   
« Une nouvelle fois, l'apaisement encourage l'agresseur à exercer encore plus de violence. Il est temps d'intensifier notre action en nous fondant sur les actes, pas sur des
illusions », a-t-il écrit après un entretien téléphonique avec le président ukrainien Petro Porochenko. 
   
Donald Tusk dénonce la politique d'« apaisement »   
   
Donald Tusk a évoqué l'éventualité de nouvelles sanctions contre Moscou et a demandé une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. 
   
La porte-parole de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a répondu également sur Twitter qu'elle « y travaillait. » 
   
« La violence conduira inévitablement à une nouvelle détérioration des relations entre l'UE et la Russie », ajoute-t-elle. 
   
À la mi-janvier, Federica Mogherini a proposé aux États membres de l'Union de renouer le contact avec la Russie sur les grands dossiers internationaux, pour l'amener à changer d'attitude dans le conflit ukrainien, ce que les « durs » de l'UE voient comme une politique d'apaisement dangereuse. 
   
À Kiev, le président Porochenko a réuni dimanche son conseil national de sécurité et a souligné que la « désescalade » militaire dans l'est du pays restait sa priorité, sur la base de l'accord conclu début septembre à Minsk, en Biélorussie. 
   
« Lancer un processus politique de désescalade demeure notre priorité. Nous ne voyons pas d'autre alternative à l'accord de Minsk », a-t-il dit. 
   
Il a précisé que les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réuniraient lundi pour examiner l'évolution de la situation et les moyens de faire pression sur le Kremlin.

Ukraine: l'UE réunit ses ministres des Affaires étrangères jeudi à Bruxelles

Bruxelles - L'Union européenne a décidé de convoquer ses ministres des Affaires étrangères jeudi à Bruxelles pour une réunion extraordinaire avec l'objectif de sanctionner la nouvelle offensive lancée dans l'Est de l'Ukraine par les séparatistes pro-russes avec le soutien de Moscou.

J'ai convoqué une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères jeudi prochain consacrée à la situation en Ukraine, a annoncé la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

Cette escalade va inévitablement provoquer une grave détérioration des relations entre l'UE et la Russie, a-t-elle averti. Mme Mogherini s'est entretenue avec le président ukrainien Petro Poroshenko et a fait passer le message au chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, ont précisé ses services dans un communiqué.

Plusieurs gouvernements --la Suède, la Lituanie, la Lettonie-- réclament l'adoption de nouvelles sanctions contre les fauteurs de guerre dans l'Est de l'Ukraine et contre l'entourage du président russe Vladimir Poutine.

Le président du conseil de l'UE, l'ancien Premier ministre polonais Donald Tusk, ne mâche pas ses mots.

Une fois encore, l'apaisement a encouragé l'agresseur à de plus grands actes de violence. Le temps est venu d'intensifier notre politique en la fondant sur des faits, non sur des illusions, a-t-il dénoncé samedi soir dans un message posté sur ses comptes twitter.

L'Union européenne pourrait décider jeudi d'ajouter de nouveaux noms à la liste des personnes et des entités sous le coup de sanctions européennes. C'est la solution la plus facile et la plus rapide, a confié dimanche à l'AFP une source communautaire. Mais ce type de sanctions à montré ses limites.

Le problème est que pour aller au-delà avec des sanctions économiques il faut une décision unanime des chefs d'Etat et de gouvernements de l'UE, ce qui pourrait être discuté lors de leur sommet prévu le 12 févier, rappelle-t-on.

Tout va dépendre de l'évolution de la situation sur le terrain. D'ici à jeudi, nous avons le temps d'aviser, a commenté cette source européenne.

Quand je disais hier que l'irritation était palpable . . .

[Matt]

Crise en Ukraine: la Russie va faciliter les contacts entre Kiev et les rebelles dans les prochains jours

Moscou - Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé lundi que la Russie faciliterait des contacts entre Kiev et les rebelles prorusses dans les prochains jours, alors que la chancelière allemande Angela Merkel a demandé à Moscou de faire pression sur les séparatistes.

Dans les prochains jours, à ce que je sache, se tiendront certains contacts (entre Kiev et les séparatistes prorusses), nous essaierons de tout notre possible de faciliter ces contacts, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue israélien, Avigdor Lieberman.

Un dialogue direct entre les belligérants est essentiel pour relancer le processus de paix, a estimé M. Lavrov, demandant aux pays occidentaux (...) de ne rien faire qui puisse donner l'impression aux autorités de Kiev que toutes leurs actions sont automatiquement adoubées par les Occidentaux.

Le chef de la diplomatie russe réagissait à l'appel de la chancelière allemande Angela Merkel qui a demandé dimanche au président Vladimir Poutine de faire pression sur les séparatistes.

Samedi, le conflit dans l'est de l'Ukraine a connu une nouvelle escalade, avec la mort de trente civils et plus de 90 personnes blessés dans des bombardements à Marioupol, attribués aux séparatistes.

Le ministre russe a néanmoins insisté pour rappeler qu'il y a une semaine, le président (ukrainien) Petro Porochenko a annoncé publiquement la reprise des hostilités, quelques jours après la rencontre de Berlin, à l'issue de laquelle les chefs de la diplomatie ukrainien, français, allemand et russe avaient appelé entre autres à la fin des hostilités.

M. Lavrov a dénoncé des tentatives (ukrainiennes) de faire dérailler le processus de paix destiné à sortir du conflit qui a déjà fait plus de 5.000 morts dans l'est de l'Ukraine depuis avril selon l'Onu.

Voudrais bien les croires, mais l'expérience à démontré le contraire!!

Les autorités ukrainiennes évacuent les enfants

Conflit dans l'Est
—
Les autorités ukrainiennes préparaient lundi l'évacuation des enfants de plusieurs localités dans l'Est de l'Ukraine, après les violents combats depuis plusieurs jours.

Un enfant sur Maïdan

Les bombardements samedi sur la ville de Marioupol ont fait l'effet d'un électrochoc.

Les autorités pro-Kiev de l'Est séparatiste ont annoncé qu'elles préparaient l'évacuation des enfants de plusieurs localités des régions rebelles de Donetsk et de Lougansk, après les bombardements meurtriers du port stratégique de Marioupol.

Le chef de la police de la région de Donetsk, Viatcheslav Abroskine, a indiqué que la police procédait à l'évacuation des enfants des localités de Mariïnka et Krasnogorivka, à 20 km au nord-est de Donetsk, vers la région voisine de Dnipropetrovsk.

Neuf mois de conflit

Le gouverneur loyal à Kiev de la région de Lougansk, Guennadi Moskal, a de son côté annoncé qu'une centaine d'enfants se trouvaient toujours dans le village de Troïtske, dans le district de Popasna (60 km à l'est de Lougansk), où deux civils ont été tués au cours des dernières 24 heures dans de violents combats.

«Nous devons les évacuer le plus vite possible dans un endroit sûr», a-t-il annoncé lundi matin dans un communiqué.

Le conflit de neuf mois dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine a connu un tournant samedi avec le bombardement du port stratégique de Marioupol qui a fait 30 morts et une centaine de civils blessés.

[Matt]

Ukraine: réunion «extraordinaire» de l'Otan ce lundi après-midi

L’Otan tiendra lundi après-midi une réunion « extraordinaire » sur la situation en Ukraine, à la demande de Kiev, alors que le conflit dans l’est du pays a connu ce week-end une nouvelle escalade, a annoncé l’Alliance atlantique.

Ukraine : la communauté internationale met en garde la Russie


Une manifestante brandit une pancarte sur laquelle on peut lire: «Arrêtez les agressions russes», lors d'une marche organisée à Kiev en hommage aux victime des bombardements de Marioupol. Crédits photo : SERGEI SUPINSKY/AFP

Après les bombardements contre le port de Marioupol ayant fait 30 victimes, ONU, Otan et dirigeants étrangers dénoncent l'escalade de violence en Ukraine qu'ils attribuent à la Russie.

Les accords de paix semblent bien loin en Ukraine. Samedi, trente civils ont trouvé la mort dans des bombardements attribués à des séparatistes prorusses contre le port stratégique de Marioupol, ville habituellement épargnée par les affrontements entre Kiev et les rebelles. Les observateurs de l'OSCE présents sur place ont conclu samedi que les tirs avaient été effectués depuis des positions contrôlées par les rebelles et les roquettes sont tombées à 400 mètres d'un check-point de l'armée ukrainienne. Au lendemain de cette attaque, les condamnations se succèdent de la part des dirigeants occidentaux et des organisations diplomatiques.

• Condamnation unanime

François Hollande s'est entretenu successivement dimanche avec le président ukrainien, Petro Porochenko, et le président du Conseil européen Donald Tusk, auprès desquels il a exprimé sa «très forte préoccupation face à la très forte dégradation sur le terrain en Ukraine, en particulier avec les derniers évènements dramatiques à Marioupol». Le chef de l'Etat devrait s'entretenir également avec son homologue russe Vladimir Poutine lundi soir ainsi qu'avec la chancelière allemande Angela Merkel. Avec ces contacts, il entend «travailler à une solution qui permette de calmer la situation et d'obtenir une solution politique rapide».

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a «condamné fermement» les bombardements, tout comme l'OSCE et l'Otan, dénonçant les déclarations belliqueuses des séparatistes prorusses. «Les roquettes semblent avoir été lancées de manière aveugle sur des zones civiles, ce qui constituerait une violation des lois humanitaires internationales», souligne le numéro un de l'ONU. Ban Ki-Moon a également dénoncé «la rupture unilatérale du cessez-le-feu opérée samedi par les dirigeants des séparatistes et en particulier leurs déclarations provocatrices revendiquant davantage de territoire (dans l'est de l'Ukraine), au mépris de leurs engagements pris dans le cadre des accords de Minsk».

Le président des États-Unis Barack Obama s'est dit «très inquiet» des violations récentes du cessez-le-feu en Ukraine lors d'une conférence de presse à New Delhi. Le secrétaire d'État américain John Kerry a demandé à Moscou de «mettre fin immédiatement» à son soutien aux séparatistes, tandis que le vice-président Joe Biden s'est entretenu samedi avec le président ukrainien, les deux hommes blâmant la Russie pour ne pas se conformer aux engagements des accords de paix de Minsk en septembre.

Le pape François s'est déclaré «vivement préoccupé» par la détérioration de la situation en Ukraine et a demandé «la reprise du dialogue et la fin des hostilités».

D'autres pays comme l'Allemagne et la Pologne ont également condamné ces attaques et le non-respect du cessez-le-feu par la Russie. Le secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense a pour sa part estimé que le président russe Vladimir Poutine était «personnellement responsable» de l'escalade du conflit.


• Mises en garde envers la Russie

Plusieurs représentants diplomatiques ont menacé la Russie de sanctions. Les États-Unis ont réclamé à Moscou, par la voix John Kerry, la «fermeture de la frontière internationale avec l'Ukraine et le retrait de toutes ses armes et combattants et appui financier». «Sinon, la pression internationale et celle des Etats-Unis sur la Russie et sur ses intermédiaires ne va faire que s'amplifier», a mis en garde le chef de la diplomatie américaine. Des mises en garde réitérées par Barack Obama dimanche. «J'ai toujours été clair sur le fait qu'il ne serait pas efficace pour nous de nous engager dans un conflit militaire avec la Russie», a-t-il souligné. En revanche, les États-Unis maintiendraient une «pression économique» et un «isolement diplomatique.»

La chancelière allemande Angela Merkel a prié dimanche le président russe Vladimir Poutine de «faire pression sur les séparatistes» dans l'est de l'Ukraine. De son côté, la Lettonie, présidente en exercice de l'UE, a réclamé de nouvelles sanctions contre la Russie «pleinement responsable de l'attaque des séparatistes contre Marioupol», dans un tweet du chef de la diplomatie.
Le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré dimanche qu'il n'y avait «pas d'alternative» aux accords de paix signés en septembre avec les séparatistes prorusses. «L'Ukraine est partisane d'une solution pacifique du conflit. Nous ne voyons pas d'alternative aux accords de Minsk», a-t-il affirmé au cours d'une réunion du Conseil de sécurité nationale et de défense convoquée d'urgence pour préparer une réponse militaire aux rebelles.

La représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini a par ailleurs annoncé dimanche avoir convoqué une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'UE jeudi prochain.

• Le Kremlin accuse Kiev

Samedi, les séparatistes ont annoncé avoir lancé une offensive contre Marioupol. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a cependant affirmé que les violences de ces derniers jours ont été provoquées par des attaques «permanentes» de l'armée ukrainienne contre des localités peuplées, en violation grossière des accords de Minsk».

Samedi, la Russie s'est par ailleurs opposée à une déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies visant le chef des rebelles séparatistes ukrainiens et condamnant la récente flambée de violence qui a fait plusieurs dizaines de morts dans la région du Donbass. Les communiqués du Conseil de sécurité exigent une unanimité de ses 15 membres, ce qui signifie que la Russie en tant que membre permanent peut empêcher leur adoption. «La Russie a bloqué une déclaration du Conseil de sécurité en refusant d'y inclure une condamnation des récentes déclarations provocatrices faites par les séparatistes», a dit un diplomate s'exprimant sous le sceau de l'anonymat

Près de 500 mineurs bloqués sous terre

Près de 500 mineurs étaient bloqués lundi dans une mine de charbon de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, en raison d'une coupure d'électricité provoquée par des bombardements.



«Le système de ventilation fonctionne, il n'y a pas de menace pour leurs vies», a précisé le ministre séparatiste Julian Bedilo, cité par l'agence de presse des rebelles. «Aux environs de 12H00 (10H00 GMT), un bombardement a coupé l'électricité dans la mine de Zasyadko. Au moment de la coupure, 496 mineurs étaient sous terre. Nous préparons leur évacuation vers la surface par le puits est», a indiqué le ministère.

Le 11 janvier, 331 employés de cette mine, une des plus importantes de la région de Donetsk, étaient restés bloqués plusieurs heures sous terre pour les mêmes raisons, avant d'être évacués.

Ils semblent avoir été évacué:

https://twitter.com/Kosarev_RT/status/559688704902840320

[Matt]

L'état d'urgence est déclaré dans l'Est:

Ukrainian government implements state of emergency in Donetsk and Luhansk regions

Ukrainian PM Yatsenyuk announces state of emergency in war-torn eastern conflct zone

Ukrainian PM Arseniy Yatsenyuk has announced the implementation of a state of emergency in Donetsk and Luhansk regions. The move was explained as a safety measure for the protection of all Ukrainian citizens resident living in areas in or close to the conflict zone in east Ukraine.   

PM Yatsenyuk stressed that the introduction of an official state of emergency differed from the introduction of martial law.

In line with the implementation of a state of emergency, the Ukrainian Cabinet of Ministers will now establish regional emergency commissions. 

Yatsenyuk said that the Ukrainian Cabinet of Ministers has also placed the entire country on a heightened state of alert.

Le SBU a les preuves de l'implication russe en Ukraine

[Matt]

Et en réponse:

Poutine accuse l'armée ukrainienne d'être une Légion étrangère de l'Otan

Moscou - Le président russe Vladimir Poutine a accusé lundi l'armée ukrainienne, engagée dans des combats avec les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, d'être la Légion étrangère de l'Otan utilisée par les Occidentaux pour contenir la Russie.

On dit souvent: l'armée ukrainienne, l'armée ukrainienne. En réalité, qui combat dans ses rangs' Il y a des unités régulières des forces armées, et en grande partie des soi-disants +bataillons de volontaires nationalistes+, a déclaré M. Poutine à Saint-Pétersbourg, selon des images de la télévision publique russe.

De fait, il ne s'agit pas d'une armée mais d'une Légion étrangère, dans le cas présent, une Légion étrangère de l'Otan qui n'a pas pour but la défense des intérêts nationaux de l'Ukraine, a ajouté le président russe.

Il s'agit d'un autre but géopolitique: contenir la Russie, ce qui ne correspond pas du tout avec les intérêts nationaux du peuple ukrainien, a accusé le chef de l'Etat russe.

La déclaration musclée de Vladimir Poutine est intervenue à l'approche d'une réunion extraordinaire de l'Otan sur la situation en Ukraine, convoquée à la demande de Kiev.

La commission Otan-Ukraine (COU) a été créée dans le cadre des accords de partenariat entre l'Alliance et l'Ukraine, signés en 1997. Elle offre un cadre pour la coopération politique et pratique entre les deux partenaires.

Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, doit tenir un point de presse vers 16H00 (15H00 GMT) après la réunion.

L'Union européenne a également décidé de convoquer une réunion extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères jeudi à Bruxelles avec l'objectif de sanctionner cette nouvelle offensive.

La chancelière allemande Angela Merkel a appelé dimanche le président russe Vladimir Poutine à faire pression sur les séparatistes. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé lundi que la Russie faciliterait des contacts entre Kiev et les rebelles dans les prochains jours.

Le conflit de neuf mois dans l'Est séparatiste prorusse a connu un nouveau tournant samedi avec le bombardement du port stratégique de Marioupol, qui a fait 30 morts et une centaine de blessés civils.

Et oui, le botox nuit gravemant à la santé, la preuve!!

[Thuramir]

La situation est manifestement de nouveau plus que tendue. Cela entraîne des réactions plus fermes des pays occidentaux en matière de sanctions non bellicistes, avec quelques bémols comme celui du ministre belge des affaires étrangères :
Ukraine - Reynders ne veut pas bâillonner la Russie au comité ministériel du Conseil de l'Europe

(Belga) La Belgique, qui préside le comité ministériel du Conseil de l'Europe, n'envisage aucune initiative pour ôter à la Russie son droit de vote ou de parole au sein du comité ministériel du Conseil de l'Europe, a répondu le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders, interrogé à ce sujet lundi par des parlementaires de l'hémicycle strasbourgeois.
"Le Conseil de l'Europe est un important forum de dialogue, une participation active de la Russie y est cruciale", a affirmé M. Reynders devant l'assemblée parlementaire.

Cette dernière doit décider jeudi si elle prolonge la privation du droit de vote des 18 membres russes, décidée en avril dernier jusqu'à la fin de l'année pour marquer sa "condamnation" et sa "désapprobation" face au rattachement en mars de la Crimée à la Russie. Le rétablissement de ce droit semble peu probable au regard du week-end sanglant à Marioupol.

Mais au comité ministériel du Conseil de l'Europe - où sont représentés les 47 États membres de l'institution - une suspension n'est pas à l'ordre du jour et ne le sera pas dans les semaines à venir. Un dialogue ouvert, seul chemin possible vers une solution politique, doit y être préservé, a souligné M. Reynders.


D'autre part, on constate que les populations civiles trinquent de part et d'autre :
Ukraine - Médecins sans frontières dénonce les bombardements d'hôpitaux

(Belga) "Bombarder des structures médicales, de manière ciblée ou indiscriminée, est totalement inacceptable", s'insurge lundi l'ONG Médecins sans frontières (MSF) dans un communiqué.
Selon MSF, plusieurs hôpitaux situés dans les villes de Donetsk et Lougansk ont été bombardés ces dernières semaines. Ainsi, le 19 janvier, une roquette a frappé l'hôpital de Donetsk 3 alors qu'il est situé dans le centre-ville, au moins à sept kilomètres de la ligne de front.

"Bombarder des structures médicales, de manière ciblée ou indiscriminée, est totalement inacceptable,", s'insurge Loïc Jaeger, coordinateur de projets pour MSF en Ukraine. "Endommager ou détruire des cliniques, cela signifie que des blessés ne seront pas soignés aujourd'hui, mais aussi que des femmes enceintes, des enfants malades ou encore des personnes qui souffrent de diabète ou d'hypertension ne seront pas soignés demain."

Selon MSF, une série de mesures prises par le gouvernement ukrainien ont isolé les civils vivant dans les zones contrôlées par les rebelles. Il est ainsi devenu de plus en plus difficile de fournir une assistance humanitaire dans ces zones. "Lundi et mardi derniers, notre équipe a tenté de fournir du matériel urgemment nécessaire à un hôpital situé dans la ville de Gorlovka, sur la ligne de front. Les camions ont été refoulés aux check points", raconte M. Jaeger.

L'Ukraine connaît depuis le 13 janvier une intensification des combats et les hôpitaux des villes de Donetsk, Stakhanov, Pervomaisk et Novoaidar connaissent un afflux de civils blessés.

"L'intensification des combats a encore exacerbé le manque de médicaments essentiels tels les antibiotiques, les analgésiques et le matériel de suture. Les médecins et le corps infirmier qui travaillent sur la ligne de front ont désormais atteint leur point de rupture", estime MSF. 

[Krispoluk]

En réponse à Poutine les internaites Ukrainiens ont créé le sigle de la nouvelle "Légion Nato"


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[Caduce62]

A amener au tribunal international de La Haye pour crimes de guerre

[Krispoluk]

NEWS ! (bonnes)

Durant les opérations du 26 et 27 Janvier, l'armée de l'air Ukrainienne aurait détruit :
- 6 avions,
- 4 hélicoptères MI 24
- 4 lanceurs de missiles "Smertch"
- 12 lanceurs "Grad"
ainsi que de nombreux chars et véhicule blindés chez les terroristes.

En ce qui concerne les avions et hélicos, je doute qu'ils étaient servis par ces alcoolos du Donbass, donc je pense qu'il y aura encore beaucoup de "convois 200" vers la Russie.

la source semble fiable. Si c'est le cas, c'est un coup très dur aux "russo-terroristes" et cela explique certainement l'acalmie qu'on observe actuellement...

Source : http://24today.net/open/287435


Article :

В результате спецоперации украинской армии уничтожена авиация террористов, - Генштаб (Обновлено)

В результате спецоперации украинской армии уничтожена авиация террористов, - Генштаб (Обновлено)
27.01.2015 12:42


Об этом сообщает Цензор.НЕТ со ссылкой на пресс-службу Минобороны.

"В ходе ведения боевых действий все попытки боевиков атаковать позиции украинских военнослужащих в районе Никишино, Редкодуб, Новоивановка, Новогригорьевка, в направлении Попасной, а также населенных пунктов Водяного, Опытного, Марьинки и Майорска были отбиты. Террористы понесли значительные потери живой силы и техники", - сказано в сообщении.



По данным ведомства, за последние сутки, с 26 на 27 января в ходе боевых действий украинскими военными уничтожено 4 боевые машины, 5 САУ и 7 единиц автомобильной техники.

"Накануне, подразделениями Вооруженных сил Украины было уничтожено 4 танка, 9 боевых бронированных машин, 4 РСЗО "Смерч", 12 РСЗО "Град", 18 единиц автомобильной техники, один самолет Л -39, 2 самолета АН -2, один ЯК-52, 2 самолета ЯК- 50 и 4 вертолета Ми-24", - добавили в Минобороне.

Эту же информацию подтвердили в Генштабе. Об этом "Украинской правде" рассказал и.о. руководителя пресс-центра Генштаба Владислав Селезнев, передает Цензор.НЕТ.

"В зоне АТО в результате проведенной спецоперации уничтожена авиатехника боевиков. Это та же техника, которой хвастались боевики, которые рассказывали, что у них есть авиация, которую они планировали использовать против наших сил, находящихся в районе проведения АТО", - сказал Селезнев.

Он не уточнил, где именно находится аэродром, отметив, что эта информация закрыта.

"Это враждебная техника. Ми-24 - это боевая техника", - уточнил он.

Je crois que la réorganisation des forces de défense Ukrainiennes a été efficace

Le Huilo va en chier...  

Slava Geroyam

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