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Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine

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Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine Empty Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine

Message  tarkan Mar 17 Fév - 14:45

L’ukrainien condamné à mort
Par PanDoktor le mardi 17 février 2015 · 1 commentaire 
Depuis sa naissance, la langue ukrainienne est la cible d’attentats divers. En particulier, une directive secrète émanant du tsar Alexis II apparaît de nos jours encore comme l’une des opérations anti-ukrainiennes les plus lourdes de menaces. Cet oukase fut signé à Bad-Ems, petite ville balnéaire de Rhénanie prisée de l’aristocratie tsariste. L’Oukase d’Ems, ou « Emskyi Ukaz » en ukrainien, condamnait la langue de Chevtchenko à mort…




[size=52]C’[/size]est en 1876 sous le règne d’un Romanov à la réputation d’humaniste émérite – mais d’une humanité toute relative face aux problèmes nationaux – que l’ukrainien eut à subir une fois de plus les foudres de l’administration pétersbourgeoise. L’oukase officieux d’Alexandre II stipulait : qu’aucun ouvrage rédigé en dialecte petit-russien n’était autorisé à l’importation (sauf improbable autorisation de la censure); qu’aucun ouvrage en ukrainien ne devait désormais paraître en Russie, à l’exception des recueils de textes historiques (sans adopter l’orthographe ukrainienne moderne); ainsi que certains romans (sous réserve d’adopter l’orthographe russe).
L’interdiction frappait également d’une manière irrévocable : toute traduction de livres russes vers l’ukrainien; toute représentation théâtrale; toute édition de partition musicale en ukrainien; toute déclamation et lecture publique.
Toutes les autres parutions devaient recevoir l’imprimatur du gouvernement. Une clause spéciale interdisait purement et simplement le journal des progressistes ukrainiens Kyïevsky Télégraf, tandis que la chaire d’ethnographie à l’université de Kiev était supprimée. Ces mesures infamantes pour le “Gorbatchev” de l’époque furent donc appliquées clandestinement, tout comme l’avait été la circulaire secrète de Valouïev émise sous le règne du même Alexis treize ans plus tôt.

Concrètement, l’oukase interdisait à l’ukrainien l’accès à la science et à l’éducation, synonymes de modernité et de civilisation, mais reconnaissait de manière implicite et paradoxale l’existence de l’ukrainien en tant que langue évoluée, justement par cet acharnement à vouloir l’abaisser au rang de dialecte par des interdictions injustifiées.


De nos jours encore, l’ukrainien est souvent jugé « rural » par opposition au russe, qui lui, est parlé en ville et dans les ministères. Cette opposition entre un « dialecte » en tout égal par ses facultés à une langue nationale, et une langue russe au prestige artificiel et imposée de force, continue de diviser l’Ukraine entre partisans du bilinguisme et ceux du « tout ukrainien ». C’est le résultat d’une histoire tourmentée, vieille de plusieurs siècles d’occupation russe en Ukraine, et jalonnée de petits « oukase d’Ems » aux effets dévastateurs.
De fait, dans les cinq années qui suivirent l’oukase, seuls huit ouvrages en ukrainien virent le jour (avant l’oukase, un quart des livres parus à Kiev étaient en ukrainien). Par la suite, d’autres mesures iniques furent édictées en nombre. Pour l’anecdote, nous citerons simplement celle qui affectait le fondement-même de la conscience nationale au sein de la population : l’interdiction de choisir un nom de baptême ukrainien pour les nouveau-nés — en conséquence, il n’y eut plus de Petro, que des Piotr ! — une trouvaille d’Alexandre III plus connu en France pour le somptueux pont qu’il offrit à Paris, que pour ses pogroms juridiques et pogroms tout court.
 

De la russification forcée à l’auto-russification


Au vrai, la lente russification de l’Ukraine avait débuté deux siècles et demi plus tôt et s’était attaquée à une langue littéraire ukrainienne encore “adolescente”, car à peine codifiée et surtout exempte de norme officielle. Le russe alors en usage se trouvait à peu près dans la même situation, mais le pouvoir sous la pression de l’Église orthodoxe – par définition, seule gardienne de la culture écrite – lui préférait le slavon. Au moment de cette première moscoviade linguistique, la langue ukrainienne se trouvait déjà sous le feu d’une Pologne catholique, identifiant le « ruthène » à la langue des Orthodoxes (qu’elle persécutait aussi bien sur le plan national que religieux).
Du XIe au XVIIe s. la langue administrative, liturgique et littéraire commune avait été le slavon (ou vieux-slave), une langue en partie artificielle, exclusivement livresque, mais compréhensible de tous les Slaves orientaux en dépit de ses versions locales. Ajoutons que la version “ukrainienne” du slavon avait depuis le Moyen âge essaimé dans toute l’Europe orientale grâce à l’abondante production littéraire des monastères ukrainiens, et surtout par l’intermédiaire des chancelleries seigneuriales, où les Ukrainiens, pratiquant usage moderne et classique, étaient légions. De la Lituanie à la Moldavie, une kyrielle de documents juridiques attestent de cette évolution linguistique, en particulier au sein de l’État Ruthéno-Lituanien ou Grand-Duché de Lituanie, dirigé par une dynastie balte du XIVe au XVe ss. et qui contre toute attente accepta pour son administration la langue d’un peuple assujetti.

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Une page de l’Evangéliaire de Peresopnytsia, 1556


C’est d’ailleurs à l’issue de cette période qu’apparaît l’une des reliques les plus imposantes de l’histoire littéraire ukrainienne, moins par son poids de vingt livres que par son esprit. Il s’agit de l’Évangéliaire de Peresopnytsia1. Ce monument d’orfèvrerie et de savoir-faire monastique est avant tout un document de taille pour les linguistes: il renferme la traduction du Nouveau Testament dans une langue largement locale et vivante, allant jusqu’à utiliser quelques tournures populaires à une époque où elle n’était pas d’usage. C’est en général ce qui distingue l’Ukraine de la Russie, laquelle resta sourde aux influences de la Renaissance et du réformisme protestant, tous deux en faveur d’une meilleure compréhension des Écritures par le peuple. Chargé de symbole, c’est sur ce manuscrit que les présidents ukrainiens prêtent aujourd’hui serment.
En ce penchant de plus près sur la question de la modernité et de l’originalité, il est remarquable de constater à quel point les autorités russes négligèrent non seulement la langue des peuples qu’elles asservirent, mais également avec quel dédain elles traitèrent leur propre langue littéraire. Conservatrices en diable, elles bridèrent l’évolution du slavon en prohibant tout apport populaire, pourtant ennemi des archaïsmes; une attitude en tout contraire aux Ukrainiens qui malgré tous les obstacles dressés devant eux enrichirent leur langue littéraire et la protégèrent comme la dernière chose qu’on pût encore leur dérober. Si bien qu’au tout début du XIXe s. la cour impériale en était encore à préférer l’usage d’un français châtié à l’usage du russe jugé trop « brut » et laissé « à la populace ». Seuls Pouchkine et Nicolas Gogol — un Ukrainien — parvinrent à redonner à la langue impériale ses lettres de noblesse. Néanmoins, la version russe de la Bible sera tout de même la plus tardive de toute l’Orthodoxie slave; elle ne sera autorisée qu’en 1876, par une curieuse coïncidence, l’année de l’oukase emsois.

250 ans plus tôt, cette lutte du clergé moscovite contre la modernisation du slavon fut surtout un moyen d’effacer les vestiges du passé ukrainien. Kiev ayant perdu depuis longtemps sa prédominance spirituelle et temporelle au profit de Moscou, le seul avantage de l’Ukraine était resté celui du savoir, une distinction propre à éveiller la jalousie des tsars, sans doute complexés par leur filiation spirituelle qu’ils devaient à l’Ukraine. Ainsi, la version ukrainienne du slavon finit par faire de l’ombre à de sombres Moscovites devenus entre temps « protecteurs » de l’Orthodoxie et projetant de réunir sous leur tutelle, aux dépens des Polonais, toutes les terres de l’ancienne Ruthénie. Ainsi, aux yeux de certains hiérarques ukrainiens peu scrupuleux, la version “ukrainienne” du Slavon devait s’effacer devant la version “classique”, celle-ci étant plus favorable aux carrières dans un empire en pleine expansion. Dès 1626 on brûla systématiquement les psautiers de facture lituanienne (c’est-à-dire ukrainienne) au profit de leur version moscovite. De cette façon, la première censure jamais pratiquée dans l’empire russe le fut à l’encontre de livres ukrainiens.
Cette entreprise de destruction culturelle se prolongea par des édits, de lourdes amendes, des réformes de l’enseignement et maints oukases personnels du tsar. Au XIXe s. la russification des élites ukrainiennes était presque achevée. Nicolas Gogol (dont le père écrivait des pièces en ukrainien), Anton Tchekov, Piotr Tchaïkovsky et tant d’autres abandonnèrent l’ukrainien pour contribuer à l’essor de la culture russe dans le monde entier. Quant à ceux qui bravèrent l’interdit linguistique, ils eurent le droit d’aimer l’Ukraine… mais du fin fond de l’hiver sibérien.

En ce qui concerne les applications concrètes de l’oukase d’Ems, elles visèrent toutes les couches de la société. Mais les « éclaireurs » de la culture ukrainienne, ceux qui, le samedi, abandonnaient leurs cours ex-catædra dans les grandes universités, pour animer les écoles villageoises de l’association Prosvita (textuellement à la fois espoir et lueur) furent les premiers frappés. A ce titre, l’activité théâtrale — le cinéma de l’époque — était parfaitement adaptée aux objectifs du mouvement dit « ukrainophile »; son ambition était de réveiller la conscience des masses, à la fois sur le plan social et national. Au cours des représentations, les intermèdes musicaux et les ballets traditionnels étaient fréquents. C’est du reste à un éminent représentant de ce mouvement, Pavlo Tchoubynsky, que l’on doit le poème « L’Ukraine n’est pas encore morte » devenu l’hymne de l’indépendance ukrainienne.

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Érudit, publiciste et activiste politique, fondateur de la première revue ukrainienne moderne (Hromada, la communauté), installé à Genève après son renvoi de l’Université de Kiev sur ordre express du tsar, puis en France où il dénonce auprès des cercles intellectuels la situation critique du peuple ukrainien, Michel Drahomanov joua également un rôle important en condamnant certaines tendances terroristes au sein des révolutionnaires russes.


Pour échapper aux conséquences de l’oukase, de nombreuses personnalités ukrainiennes choisirent l’exil « volontaire » comme moindre mal, tel Mykhaylo Drahomaniv (Dragomanov), pilier du mouvement ukrainophile rassemblant socialistes, anarchistes et socio-démocrates — tous en faveur de l’émancipation culturelle de l’Ukraine — et comptant dans ses rangs d’éminents artistes et intellectuels russes. Si à l’époque il ne s’agissait pas encore d’indépendantisme, aux yeux des autorités impériales le seul fait d’évoquer la liberté perdue de l’Ukraine pouvait avoir des conséquences sur la société en général. Ainsi, l’étude de la “république cosaque” des Zaporogues, abusivement comparée à la Commune de Paris par certains socialistes ukrainiens, créait l’amalgame entre simple romantisme et dangereuse sédition.
Paradoxalement, sans ces interdictions, le mouvement national ukrainien ne se serait jamais radicalisé. L’émigration d’intellectuels ukrainiens vers l’Ouest, avec un passage obligé en Ukraine occidentale, eut des conséquences bénéfiques sur l’essor du mouvement national ukrainien qui, de nos jours encore, y trouve sa plus forte expression.
Cependant, selon Dragomanov lui-même, l’oukase visait moins les idées progressistes que le niveau d’éducation du peuple ukrainien en général. Si la politique réformiste d’Alexis II puis d’Alexandre III avait pour objectif l’alphabétisation des campagnes, les Ukrainiens devaient en être exclus, à moins d’être totalement russifiés. De la sorte, à l’orée du XXe s. l’intelligentsia ukrainienne se retrouvait face à une lourde responsabilité, non seulement celle du progrès scientifique en général (avec ses applications notamment dans le domaine de la santé publique), mais avant tout devant le progrès moral et spirituel de la Nation. Peu à peu le travail de cette intelligentsia allait revêtir la forme d’un engagement total se résumant à un choix : demeurer « petit-russienne » ou devenir ukrainienne.
À ce titre, l’oukase d’Ems eut des conséquences inverses à celles espérées. Le tsar-réformateur, qui avait aboli le servage, n’avait pas compris que les intellectuels qu’il poursuivait pratiquaient l’ukrainien par humanisme. Du reste, pris au piège de ses propres réformes, incapable de répondre à toutes les attentes de ses sujets, Alexis II finit sa vie déchiquetée par la bombe d’un anarchiste; une génération plus tard, le trône de Russie vacillait et l’Ukraine arrachait sa frêle indépendance au prix d’une lutte sans merci. En somme, les tyrans moscovites auraient dû comprendre qu’en Ukraine il ne suffit pas d’imposer le russe pour étouffer le cri du peuple.
Un siècle plus tard, le peuple crie toujours, il prend même les armes, se radicalise sous la pression russe, mais garde le russe. Car, rappelons-le tout de même, en Ukraine le russe est toujours archi-majoritaire, et rien n’indique que cette tendance à s’auto-russifier s’estompera malgré l’engagement indéniable des régions russophones contre l’invasion russe. Une situation très paradoxale qui s’explique essentiellement par l’action (ou plus exactement l’inaction) politique depuis l’indépendance, et surtout, de vieux complexes. Rappelons à cet égard que l’ukrainien fut très longtemps plus ou moins déconsidéré. Dans une bonne partie des villes, parler ukrainien, c’était passer pour un gentil « villain ».

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Pousse-toi petite, prends pas toute la place !


L’ukrainien, langue de « pecs » ? A Kiev, la capitale, la situation est mieux accepté aujourd’hui. Ailleurs, dans le sud et l’est, on peut être patriote, adorer Chevtchenko et paradoxalement ne pas s’exprimer dans sa langue. Une diglossie2d’origine historique et mentale, plus que politique ou démographique3. Le problème ne réside pas tant dans le bilinguisme (qui en soi est un bienfait) que dans cette diglossie. Les situations diglossiques sont généralement des situations conflictuelles où intervient le mépris. Ici les méprisés ne sont pas les Russes, mais les ukrainophones. Exemple typique: on parle ukrainien à la maison mais on s’abstient de la faire en société…
Le grand paradoxe, et à mon avis le plus symptomatique des maux ukrainiens, est la totale paralysie de l’ukrainisation dans un pays hier en révolution, et aujourd’hui en guerre. La mobilisation patriotique qui ne fait aucun doute et qui surprend même par son étendue, ne s’étend pas toutefois à la réappropriation du patrimoine linguistique sur les terres ukrainiennes perdues.
 

Langue de velours et de paix…


Malgré ses promesses, le pouvoir prorusse avait promulgué en 2012 (sous la présidence du félon Yanoukovitch) une loi du reste passée à la hussarde et officialisant le russe comme langue… nationale. Le tout bien sûr en annulant l’ukrainisation brièvement initiée peu après la Révolution orange. Le 23 février 2014, juste après la fuite du félon vers la Russie, le Parlement ukrainien abrogeait cette loi collabo. Contrairement à ce que relaie toujours la presse française et moscovite, le russe n’était pas interdit, il perdait son statut tout théorique de « deuxième » langue d’État. En réalité, 8/10e de l’Ukraine parle encore russe en société. Il ne s’agit en aucun cas d’une langue minoritaire, mais bien de la langue dominante. Lui accorder des privilèges supplémentaires constitue une grave injustice pour l’ukrainien malmené de tout temps sur tous les plans.
Le 28 février, moins d’un semaine après ce vote en hâte, le gouvernement provisoire ukrainien faisait marche arrière. La veille, en Crimée, un « nouveau pouvoir » issu des petits hommes verts avait déjà appelé la Russie à intervenir, avant même que ne soit signé le décret abrogeant le statut officiel du russe (mesure quoi qu’il en soit inapplicable dans la Crimée autonome). La suite, on la connaît: le 1er mars, jour symbolique, les deux chambres russes votaient en faveur d’une intervention militaire directe en Ukraine et en Crimée. A Donetsk, des « hommes verts » occupaient l’Hôtel de Ville, et à Kharkiv, l’Hôtel de région.
Voilà comment le Kremlin sut exploité la question de la langue à des fins politiques, et comment les Ukrainiens ne surent une fois de plus réagir fermement, toujours engoncés qu’ils étaient dans le pacifisme sacrificiel du Maïdane.
Une situation analogue avait déjà eu lieu à la fin de 1917. Des « gardes rouges » (prétendument ouvriers) faisaient alors éclater des « révoltes » dans le sud et l’est. Les diplomates russes assuraient déjà que Moscou n’y était pour rien. Sauf qu’à cette époque la réaction des patriotes et des révolutionnaires ukrainiens n’eut aucune commune mesure avec l’apathie de février-mars 2014. La langue ukrainienne était leur principale revendication. Le sabre de Petlioura se chargeait du reste. C’était une élite intellectuel et idéaliste. Elle respectait les droits des minorités, mais entendait surtout faire respecter ceux de son peuple.
Aujourd’hui ce sont principalement des russophones qui s’affrontent dans l’est. Il ne s’agit donc en aucun cas de rejouer 1917. La guerre est bien là, c’est une nouvelle fois une agression moscovite déguisée en revendication locale. Mais entre-temps la langue et l’identité ukrainiennes ont été reléguées dans la catégories des souvenirs romantiques. Quel que soit l’issue de cette bataille, c’est le russe qui triomphera.
NSM


[list=footnotes]
[*]compilé en 1556 en Lemkovie et en Volynie, respectivement dans l’est de la Pologne et l’ouest de l’Ukraine actuelles ▲
[*]Utilisation de deux systèmes linguistiques (langues, dialectes, parlers) ayant chacun un statut sociopolitique différent ▲
[*]La minorité russe (Crimée et Donbass compris) ne représente que 17% de la population, elle jouit de tous les droits constitutionnels prévus à cet effet, ce qui est loin d’être le cas de l’ukrainien dans la « Fédération » de Russie. ▲
[/list]
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Message  tarkan Mar 17 Fév - 14:47

Je recommande chaudement ce blog d'où vient cet article:

http://scythica.fr/dok/


D'ailleurs, on devrait faire une base de donnée avec des sites d'intérêts et profils twitter...
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Message  pyxous Mar 17 Fév - 19:05

En attendant, Vitali Klitschko n'a pas été très intelligent le jour où il a annoncé que la langue russe allait être interdite sur le territoire; 

Surtout dans le contexte de l'époque. 

(Mettez vous à la place des familles qui ne parlent que cette langue ?)



Et le 25 février 2014, la RADA interdit la langue russe sur le territoire !!!   Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine Icon_evil 

Malgré les démentis une semaine plus tard, trop tard, le mal était fait !  

j'ai des amis russes qui m'en parlent encore, 1 an après, et je n'ai pas beaucoup d'arguments à leur opposer, moi-même j'avais été choqué de cette annonce qui à bien remis de l'huile sur le feu coté pro-russe !

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Message  Tibo Mar 17 Fév - 19:18

C'était effectivement une très mauvaise idée en termes de communication, à un moment où il fallait rassembler les ukrainiens.

Maintenant, si tu recherches des arguments à donner aux russes, je crois qu'il y a ce qu'il faut dans l'article qui montre bien que ce n'était pas une "interdiction du russe" comme on lit partout. Par contre on ne parle nulle part des interdictions de la langue ukrainienne dans les écoles de Crimée.

Au passage j'aime beaucoup la caricature, elle résume bien la situation.
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Message  tarkan Mar 17 Fév - 19:28

Le but n'est pas d'excuser mais de remettre en perspective avec la propagande derrière.

Je crois qu'on est tous d'accord là dessus. 

Et puis, d'un autre côté, ça ne choque pas grand monde de voir que la langue ukrainienne est considérée comme une langue primitive. Quand je voyais un Azarov incapable d'aligner une phrase en ukrainien sans faire de faute. Même ma femme se moquait de lui... 

Sans parler que personne ne se scandalise quand le geôlier de Savtchenko l'insulte copieusement lorsque celle ci ose parler ukrainien... 

Les questions linguistiques sont toujours délicates. Au risque de choquer, je préfère être un russophone en Ukraine qu'être un francophone dans une commune flamande de Belgique et voir mes enfants punis à l'école parce qu'ils ont eu l'outrecuidance de parler français. Voir qu'un fonctionnaire flamand exige que je m'exprime en néerlandais... 

Il y a 50ans, c'était le flamand qui était une langue de paysan!! Qu'est ce qu'on attend pour aller leur foutre sur la gueule au nom de la défense du monde francophone? 

Le prétexte linguistique a toujours été utilisé pour justifier les pires saloperies!!
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Message  Matt Mer 18 Fév - 16:13

Pour "étoffer" cette parenthèse linguistique, voiçi BHV expliqué aux français par un journaliste français qui connait , parle et comprend le néerlandais.

par Gaston Courtin, samedi 15 mai 2010, à 21:49




Paru dans un journal Français 



 Imaginez que de l'autre côté du périphérique parisien l'on parle flamand, et qu'à Boulogne-Billancourt, qui compterait 80% de Francophones, il soit interdit à ces derniers de parler français au conseil municipal, sous peine de poursuites.



 Imaginez que les Francophones de Boulogne n'aient le droit d'aller dans une école francophone de Boulogne, qu'en maternelle et en primaire. Que ces écoles soient gérées par le gouvernement des Flamands, et qu'il soit interdit au maire, sous peine de suspension, de s'adresser à un instituteur francophone en... français (sauf hors du cercle professionnel).



 Imaginez que les Flamands y auraient supprimé les chaînes télévisées Arte, FR3 et TF1 au profit de chaînes anglophones.
Imaginez qu'il y soit interdit d'envoyer aux Francophones des convocations électorales en français , sous peine de suspension.




 Et que Boulogne-Billancourt soit appelée une «commune à facilités». En gros c'est cela, la question linguistique en Belgique aujourd'hui. Ah oui. Imaginez enfin que les Francophones aux droits si limités seraient installés là depuis deux, trois, quatre ou cinq générations. De vrais immigrés, en quelque sorte. Mais dans leur propre pays.



 Oiges nous donne un bel exposé, où le mot «racisme» apparaît plusieurs fois. Il s'agirait du racisme des Francophones envers les Flamands.
C'est étrange, parce que les seuls Flamands qui font état de ce racisme habitent... en Flandre. Je n'ai jamais entendu un Flamand habitant la Wallonie
se plaindre d'une telle chose.




 C'est étrange, parce que les Francophones ont été sortis de Flandre (notamment de l'Université de Louvain) sous le slogan «Walen Buiten», que l'on trouve aujourd'hui encore sur beaucoup de murs en Flandre.



 C'est étrange, parce qu'en réponse à cela, j'ai lu, pour la première fois, le tag «Flamands dehors» voici un mois, sur le parlement flamand, situé à Bruxelles, à 85% francophone, mais « capitale de la Flandre ». Un tag, aussitôt effacé par un ouvrier flamand. Les tags «Wallons dehors» ne
sont, eux, presque jamais effacés. Efficacité avant tout. Quant aux panneaux «... Là où les Flamands sont chez eux» qui ornent l'entrée de plusieurs communes flamandes, quelquefois même des ponts entiers, et ce, sur les ordres de l'autorité locale, il ne sont pas considérés comme racistes. C'est une simple précision.




 Vous sortez du périph pour aller à Asnières, et à la sortie, on vous assène «Asnières, là où les Flamands sont chez eux». Et ce n'est pas raciste. Ensuite, sur un blog, on vous dit : « Vous, les Francophones, vous êtes des racistes ». Ce n'est pas du surréalisme belge, c'est tout simplement la vision flamande
d'aujourd'hui, et c'est tout simplement atterrant.




 Raciste, le wallon?
C'est bizarre, parce que le site « Wallonie.be » existe en 6 langues, alors que le site « Flandres.be » n'existe qu'en néerlandais et en... anglais.
Si on veut la version francophone, on tombe sur une page qui dit que c'est en construction, et qu'en attendant, on doit aller sur l'une des deux autres
versions.




 C'est même très bizarre, parce que pour qui parle couramment le néerlandais (ce qui est mon cas), il y a sur le site « Vlaanderen.be » tout un chapitre qui
explique aux habitants de Flandre quand ils ont le droit (ou pas) de parler une autre langue que le néerlandais, alors que sur le site wallon, rien de tel.
Pourtant, il y a des communes à facilités en Wallonie aussi, et là, il n'y a pas de loi anti-flamands.




 C'est même terriblement bizarre, quand on sait que l'extrême-droite, ouvertement raciste, est le premier parti au gouvernement flamand, que celuici
assimile les francophones aux «autres allochtones» : paresseux, profiteurs, étrangers.
Alors qu'en Francophonie, le FN doit se contenter d'un siège, obtenu tout juste.




 Mais bien sûr, il y a l'histoire.
Bien sûr, il y a eu cent ans de domination francophone. Mais cette discrimination tenait avant tout de la ségrégation de classe : ces Francophones qui ont brimé les Flamands étaient en réalité des bourgeois et des nobles... flamands. 


La preuve ? Ils portaient des noms flamands. N'allez pas me dire que Woeste ou Van de Berghe sont des noms français!



 Bien sûr, les Wallons ont eu un sort plus confortable que les Flamands pendant la grande guerre... c'est dans une langue proche de leur dialecte qu'on leur expliquait comment se faire charcuter sur le champ de bataille. Alors que les Flamands sont morts pour n'avoir pas compris les ordres. Tout de même, après trois ou quatre ans de guerre, on peut supposer que la plupart d'entre eux étaient suffisamment intelligents pour comprendre le français ? Mais plus sérieusement, oui, il faut le reconnaître, impérativement : il y a eu de graves injustices envers les soldats flamands pendant la grande guerre, comme avec les Bretons bretonnants, les Germanophones ou les Corses en France, comme avec les Harkis plus tard ou comme avec les tirailleurs Sénégalais. 



 Et évidemment, les épitaphes en français pour des soldats flamands étaient une infamie.
Mais c'était en 1914.




 De 1940 à 1945, bien des nationalistes flamands se sont associés aux nazis pour défendre leur «cause» (alors que depuis 1930, il y avait des bataillons flamands et des bataillons francophones). Et bien des Francophones sont morts en stalag ou sous la torture de ces gens. De cela, les Flamands ne vous parleront jamais. 



 Pire : très récemment, le patron de la NVA (nationaliste de droite non extrémiste), Bart De Wever a cru nécessaire de faire un tout petit peu de
révisionisme en critiquant les excuses que le maire d'Anvers venait de faire aux Juifs pour les exactions de sa police, de 1940 à 1945. (Bart de Wever s'en est excusé en petit comité devant les Juifs d'Anvers, mais a «oublié», comme il l'avait promis, de diffuser ces excuses dans la presse, suite à quoi les Juifs d'Anvers, très modérés, ont dit refuser ces excuses si privées.)




 L'histoire n'est pas simple. L'histoire de Belgique moins encore. Alors revenons à l'actualité : il y a quelques signes qui ne devraient tromper personne, et qui sont autant de signaux d'alarme que l'ambiance complexe du pays et le double langage de certains rendent presque imperceptibles, au point qu'aucune presse ne les relève.



 Il y a de quoi s'alarmer.
Oui: s'alarmer ! Quand tous les partis flamands, socialistes inclus votent, avec les néo-nazis anti-francophones du Vlaams Belang, un projet de loi visant à
supprimer la possibilité pour les Francophones de «Boulogne» ou d' «Asnières» d'être jugés dans leur langue ou de voter pour des partis francophones - eux qui
sont installés là depuis quelquefois quatre ou cinq générations. (je précise toutefois que les verts flamands se sont abstenus... mais n'ont pas voté contre)




S'alarmer, quand les sociaux-chrétiens applaudissent avec les néo-nazis, se félicitent ensemble, pour le bon tour qu'ils ont joué aux Francophones. Ce n'est

pas Sarkozy serrant la main de Le Pen, non. En Belgique, c'est carrément Bayrou qui danse la gigue avec Mégret ou Golnisch.



 S'alarmer! Quand le Vlaams Belang, toujours lui, veut mettre une loi à l'agenda de la chambre. Cette loi exige la séparation immédiate du pays. Le préambule

de 30 pages est une véritable diatribe anti-francophone.



Dans tout pays occidental, tous les partis démocrates voteraient contre. En Belgique, non : même des chrétiens démocrates flamands, des libéraux

flamands, des indépendantistes démocrates flamands se croient obligés, en pleine négociation gouvernementale avec les Francophones, de s'abstenir, plutôt

que de se lever d'une voix contre l'extrême-droite.



 On vous expliquera que la démocratie, en Flandre, c'est de laisser libre cours à l'expression des idées fascistes (et authentiquement fascistes) de l'extrêmedroite,

au nom de la liberté d'expression. Ce sont ces mêmes partis qui, interrogés par une presse étrangère, affirment haut et fort qu'ils sont

absolument contre une éventuelle séparation du pays.



 S'alarmer, donc, quand la complaisance envers les idées du parti néo-nazi le plus puissant d'Europe (qui n'est rien de moins que le premier parti au

parlement flamand...) a inondé les cénacles et la presse. Non pas par peur de leur violence, mais par peur de l'opinion publique.

S'alarmer quand un membre de ce parti diffuse sur son site la « liste des Mauvais Flamands», soit celle des signataires d'une pétition pour la

solidarité entre les deux communautés, nom, prénom, adresse.



 Celui qui a connu Vichy devrait, à la lecture de cette dernière phrase, commencer à trembler. Mais bien sûr, c'est du passé, tout ça!

Noir tableau que celui que je dresse là ? Oui, noir, à dessein, et par la force des choses. Mais ce sont des faits que je reprends ci-dessus, pas des discours, des

simples faits, authentiques, vérifiables, précis.



 Autre fait : en 1999, le Parlement flamand a voté une série de lois qui définissaient l'avenir de la Belgique. Ceci devrait convaincre : 60% de la

population a décider de l'avenir de 100% de la population, sans consulter les 40% restants. C'est un peu comme si les Suisses allemands décidaient de tout et

imposaient ensuite leurs décrets aux Suisses francophones. Pardon, ce n'est pas «un peu comme si», c'est «exactement comme si».

Aujourd'hui, les représentants de ce parlement «négocient» avec les francophones pour faire passer leurs décrets unilatéraux, qui comprennent

notamment la scission de la sécurité sociale. Et pour mieux faire «accepter» ces idées, ils expliquent à qui veut l'entendre (et ils l'écrivent) que c'est à l'avantage

des francophones et que ceux d'entre ces derniers qui votent «non» les «humilient» (c'est le terme exact utilisé par Bart De Wever, président d'un des

partis qui négocient le futur gouvernement avec les Francophones.)



 Ils disent aussi que « le Francophone est un profiteur » et que « Bruxelles s'enrichit de l'argent flamand ».

Bruxelles ? C'est 85% de Francophones, un PIB par habitant proche du double de celui de la Flandre. Sans doute la seule vraie région très riche du pays.

Bruxelles à qui l'on ne rétrocède qu'un quart des produits fiscaux qu'elle génère. Mais cela, on oubliera de vous le dire, parce que pour tous les partis

flamands, Bruxelles, 1.200.000 personnes, dont un million de francophones, est la capitale de la... Flandre.



 Ceux qui n'auront pas compris que la Flandre veut prendre tout ce qui l'intéresse et abandonner tout ce qui n'est pas assez riche pour elle sont

aveugles.



 Ceux qui n'auront pas considéré le décalage entre l'électeur flamand, lorsqu'il se dit modéré, Belgicain, non-séparatiste, et le même, qui a voté à 65% pour des

partis ouvertement confédéralistes (en imaginant la future Belgique comme l'association de deux états) et à 30% nationalistes purs et durs (dont 20%

d'extrême-droite), ceux-là sont des utopistes. Mais le problème de l'extrême droite est soigneusement laissé de côté dans la presse flamande autant que

dans la politique.



 Mauvaise image. Oulaaah! La mauvaise image! Pourtant, en Flandre, c'est avéré, Le Pen fait mieux que Sarko. Et manifestement ça ne dérange personne.

Tache d'huile : le journal le plus lu de Flandre n'utilise déjà plus le terme « régions », qui correspond à la définition légale dont on peut penser qu'elle

intéresse les journalistes. Non il utilise plus généralement le terme « états fédérés », qui correspond à sa vision et à celle des partis flamands . Or deux

états fédérés sont bien deux états distincts.



 Une presse qui se détache à ce point de la sémantique nationale (belgicaine) ne fait plus du journalisme, elle fait du militantisme. Oui, « militantisme », pas

« propagande ». Je n'ai pas écrit « propagande », parce que seuls 80% des journaux flamands en sont vraiment déjà là. Et pour cette dernière phrase, je

reconnais que j'ai pêché : ce chiffre n'est pas vérifiable.

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Message  Caduce62 Jeu 19 Fév - 14:07

Quand on lit ça, on se demande si demain ils ne vont pas appeler Poutine à l'aide mais il faudrait parler le russe Razz
La Flandre suivra t'elle les républiques DNR et LNR Shocked
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Message  Matt Jeu 19 Fév - 14:19

En 2006, la télévision francophone a fait un "docufiction" où la Flandre déclarait son indépendance.
Pendant le docu, ils ont été obligé de passer un e bande annonce pour tranquiliser les gens, la majorité y croyaient.
Il faut dire qu'ils avaient bien fait le truc, avec reportage sur les trams bloqué à la "frontière", manifestations devant le Palais Royal, etc . . .


Dernière édition par Matt le Jeu 19 Fév - 14:58, édité 1 fois

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Message  Caduce62 Jeu 19 Fév - 14:26

Je l'ai vu; c'était bien réalisé et je comprend la panique Shocked
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Message  Matt Jeu 19 Fév - 14:59

J'avoue que je me suis aussi laissé piéger, mais quand la bande annonce à défilé, ok, j'ai capté.

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Message  jivan Dim 16 Oct - 10:52

Matt a écrit:En 2006, la télévision francophone a fait un "docufiction" où la Flandre déclarait son indépendance.

Ayant cliqué sur un des thèmes qui sont proposés en bas de page de ce site, un sujet évoqué il y a déjà qqs années sur la "langue russe" en Ukraine. 

Lire cela m'a aussitôt rappelé Orson Welles ........

"Le 30 octobre 1938, à la veille d’Halloween, une émission de radio a ainsi convaincu des milliers d’Américains que la Terre était attaquée par les Martiens." ..../....


Bien entendu, sur le post suivant, Matt avait indiqué sa méprise :

"J'avoue que je me suis aussi laissé piéger, mais quand la bande annonce à défilé, ok, j'ai capté."
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