Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Matt Jeu 18 Déc - 14:25
A ton avis, où sont-ils le mieux, en France ou en Russie 
Je pense que ton ours aura beau arroser son rouble, il ne poussera pas
Je pense que ton ours aura beau arroser son rouble, il ne poussera pas
Matt- Admin
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Re: Et en Russie !
smartleo44 Jeu 18 Déc - 14:32
la force mise en oeuvre va tuer le rouble ,dans quelques jours il vaudra plus rien ! j'observe sur les marchés des attaques venues de pays qui ont pas d'intérêts majeurs .
la mort du rouble arrangera les pays producteurs du pétrole ! et les USA !
la fin de poutine l'idiot est proche !
il est pendu !il va redonner l'est et la crimé illico presto !
il va prendre l'élastique en pleine face !
la mort du rouble arrangera les pays producteurs du pétrole ! et les USA !
la fin de poutine l'idiot est proche !
il est pendu !il va redonner l'est et la crimé illico presto !
il va prendre l'élastique en pleine face !
smartleo44- Messages : 130
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Re: Et en Russie !
Matt Jeu 18 Déc - 14:35
Mais non, dans sa conférence, il dénie tout, absolument tout.
Matt- Admin
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Re: Et en Russie !
smartleo44 Jeu 18 Déc - 15:03
wait and see ! tu verra c'est en cours ! c'est clair ! il n'est assez cultivé l pour savoir que des forces puissantes oeuvres économiquement contre son pays !
il ne pourra rien faire contre ceux qui ont l'argent dans le monde et le contrôle !
il ne pourra rien faire contre ceux qui ont l'argent dans le monde et le contrôle !
smartleo44- Messages : 130
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Re: Et en Russie !
Matt Jeu 18 Déc - 15:58
C'est un filou et il a toujours une carte dans sa manche. 
Vladimir Poutine sort de son silence
"Inévitablement, notre économie va se redresser"
Le président russe a tenu ce jeudi sa grande conférence de presse de fin d'année. Si la crise du rouble était attendue au centre du débat avec le possible limogeage du Premier ministre, la question géopolitique a monopolisé la discussion et Vladimir Poutine a pu afficher un optimisme à toute épreuve sur le plan économique.
"Inévitablement, notre économie va se redresser", a conclu Vladimir Poutine. Ce message d'optimisme est sans doute l'essentiel à retenir de la grande conférence de presse tenue par le président russe, en tout cas au plan économique. Alors que l'on attendait une annonce sur des mesures concrètes pour sauver le rouble, il a été surtout question, pour le président russe, de rassurer ses troupes.
Depuis le début de la semaine, l'homme fort du pays s'était en effet muré dans le silence. Alors même que la Russie traversait un krach monétaire et boursier sans équivalent depuis près de quinze ans, Vladimir Poutine n'a pas pipé mot. Mieux. Ses porte-paroles renvoyaient les journalistes vers les services du Premier ministre, plus à même, selon eux, de répondre aux questions d'ordre économique.
Le fusible Medvedev
Face au risque de dislocation du système, le Kremlin est contraint de réagir. C'est en tout cas le point de vue des milieux d'affaires. Vladimir Poutine tenait justement sa grande conférence de presse de fin d'année ce jeudi 18 décembre. Les observateurs estimaient que le président russe allait annoncer des mesures politiques chocs comme le limogeage de son Premier ministre, son fidèle Dimitri Medvedev. Les milieux d'affaires poussent à la nomination d'Alexeï Koudrine, ancien ministre des Finances, et réputé pour sa rigueur.
Figure libérale, l'homme a plus ou moins gardé le silence ces derniers temps à propos de la situation économique. Il s'est toutefois fendu de quelques tweets, comme celui où il a expliqué le krach monétaire par "le manque de confiance dans les politiques économiques du gouvernement". Vladimir Poutine pourrait ainsi être contraint non seulement de le nommer Premier ministre, lui qui s'est toujours méfié des libéraux, mais en plus, de lui accorder des marges de manœuvres économiques, notamment en termes de réductions budgétaires de la Défense.
Néanmoins, la conférence de presse n'a pas été l'occasion d'annoncer un changement de Premier ministre, et il a été très peu question d'économie. Annonçant quelques chiffres sur l'état économique général de la Russie, Vladimir Poutine a surtout tenu à se montrer optimiste sur l'avenir économique de son pays.
Risque de dislocation? Poutine affiche son optimisme
Dès le début de sa grande conférence de presse de fin d'année, qui a duré trois heures et vingt minutes, le président russe a tenu à se montrer rassurant :
La Banque Centrale a dû recourir aux mesures les plus extrêmes pour tenter de circonscrire l'incendie. Dans la nuit de lundi à mardi, elle a brutalement augmenté son taux directeur de 10,5 à 17%. Une mesure jugée musclée alors que ce taux était de 5% en début d'année encore. Elle a également puisé dans ses réserves de change: 10 milliards de dollars depuis début décembre pour défendre le rouble.
Face à cette débâcle, les investisseurs craignent désormais que le pouvoir en vienne à imposer le contrôle des changes, l'arme ultime pour contrer la fuite des capitaux et la spéculation. Ils étaient sans aucun doute très attentifs à l'intervention de Vladimir Poutine aujourd'hui. Mais l'optimisme affiché par le "tsar de fer" et le vide d'annonce de mesures concrètes ne suffira peut-être pas à les rassurer.
Vladimir Poutine sort de son silence
"Inévitablement, notre économie va se redresser"
Le président russe a tenu ce jeudi sa grande conférence de presse de fin d'année. Si la crise du rouble était attendue au centre du débat avec le possible limogeage du Premier ministre, la question géopolitique a monopolisé la discussion et Vladimir Poutine a pu afficher un optimisme à toute épreuve sur le plan économique.
"Inévitablement, notre économie va se redresser", a conclu Vladimir Poutine. Ce message d'optimisme est sans doute l'essentiel à retenir de la grande conférence de presse tenue par le président russe, en tout cas au plan économique. Alors que l'on attendait une annonce sur des mesures concrètes pour sauver le rouble, il a été surtout question, pour le président russe, de rassurer ses troupes.
Depuis le début de la semaine, l'homme fort du pays s'était en effet muré dans le silence. Alors même que la Russie traversait un krach monétaire et boursier sans équivalent depuis près de quinze ans, Vladimir Poutine n'a pas pipé mot. Mieux. Ses porte-paroles renvoyaient les journalistes vers les services du Premier ministre, plus à même, selon eux, de répondre aux questions d'ordre économique.
Le fusible Medvedev
Face au risque de dislocation du système, le Kremlin est contraint de réagir. C'est en tout cas le point de vue des milieux d'affaires. Vladimir Poutine tenait justement sa grande conférence de presse de fin d'année ce jeudi 18 décembre. Les observateurs estimaient que le président russe allait annoncer des mesures politiques chocs comme le limogeage de son Premier ministre, son fidèle Dimitri Medvedev. Les milieux d'affaires poussent à la nomination d'Alexeï Koudrine, ancien ministre des Finances, et réputé pour sa rigueur.
Figure libérale, l'homme a plus ou moins gardé le silence ces derniers temps à propos de la situation économique. Il s'est toutefois fendu de quelques tweets, comme celui où il a expliqué le krach monétaire par "le manque de confiance dans les politiques économiques du gouvernement". Vladimir Poutine pourrait ainsi être contraint non seulement de le nommer Premier ministre, lui qui s'est toujours méfié des libéraux, mais en plus, de lui accorder des marges de manœuvres économiques, notamment en termes de réductions budgétaires de la Défense.
Néanmoins, la conférence de presse n'a pas été l'occasion d'annoncer un changement de Premier ministre, et il a été très peu question d'économie. Annonçant quelques chiffres sur l'état économique général de la Russie, Vladimir Poutine a surtout tenu à se montrer optimiste sur l'avenir économique de son pays.
Risque de dislocation? Poutine affiche son optimisme
Dès le début de sa grande conférence de presse de fin d'année, qui a duré trois heures et vingt minutes, le président russe a tenu à se montrer rassurant :
Le Président russe est pourtant au pied du mur car le pays menace de s'effondrer. Lundi et mardi, le rouble a plongé de 30%. Il fallait plus de 100 roubles pour acheter 1 euro, et plus de 80 roubles pour acheter 1 dollar. Malgré le reflux qui a eu lieu entre mardi et mercredi vers 76 roubles pour 1 euro, et 61 pour 1 dollar, qui restent des niveaux jugés encore très bas, rien ne semblait plus arrêter la défiance des investisseurs face à des autorités impuissantes."La crise économique durera maximum deux ans. Nous allons retrouver la croissance et tout faire pour diversifier notre économie."
La Banque Centrale a dû recourir aux mesures les plus extrêmes pour tenter de circonscrire l'incendie. Dans la nuit de lundi à mardi, elle a brutalement augmenté son taux directeur de 10,5 à 17%. Une mesure jugée musclée alors que ce taux était de 5% en début d'année encore. Elle a également puisé dans ses réserves de change: 10 milliards de dollars depuis début décembre pour défendre le rouble.
Face à cette débâcle, les investisseurs craignent désormais que le pouvoir en vienne à imposer le contrôle des changes, l'arme ultime pour contrer la fuite des capitaux et la spéculation. Ils étaient sans aucun doute très attentifs à l'intervention de Vladimir Poutine aujourd'hui. Mais l'optimisme affiché par le "tsar de fer" et le vide d'annonce de mesures concrètes ne suffira peut-être pas à les rassurer.
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Re: Et en Russie !
Matt Ven 19 Déc - 10:24
Un bref résumé d'hier:
Russie: Les 5 meilleures phrases du jour de Vladimir Poutine
Pendant plus de deux heures, le président russe a passé en revue les sujets les plus chauds de l'actualité de son pays, jeudi. Un échange avec la presse qui l'a donc conduit à aborder la crise économique, les relations avec l'UE et même sa vie privée...
Sur la crise économique: «La fin d’ici deux ans». Chef d’Etat multicasquette, Vladimir Poutine a d’abord enfilé celle de prévisionniste en économie. Pour rassurer le peuple russe, il s’est donné «deux ans» pour sortir son pays de la grave crise économique qu’il traverse actuellement: «Mais cela peut changer dès l’année prochaine. C’est incertain. La banque centrale (russe) et le gouvernement ont agi de manière appropriée en augmentant leurs taux d’intérêt» précise-t-il.
Sur le rouble: «Les choses auraient pu être faites plus efficacement». Le président table sur un rétablissement rapide du rouble pour ne pas affecter un peu plus l’économie du pays. Il promet un effort pour soutenir les salaires, les retraites, tout en s’appuyant sur les réserves nationales. La Russie bénéficierait actuellement d’une manne de 419 milliards de dollars selon lui. Il admet aussi que «les choses auraient pu être faites plus efficacement pour soutenir la stabilité du marché» et que des décisions auraient pu être prises «plus rapidement».
Sur l’Ukraine: «Nos partenaires occidentaux ont tort». Alors que ces derniers jours, des dirigeants occidentaux lançaient des appels au président russe pour qu'il se désengage dans le dossier ukrainien, la réponse du président a été cinglante: «la Russie a raison, les partanaires occidentaux ont tort et la stratégie en Ukraine est la bonne.» Il a ainsi accusé les autorités ukrainiennes de mener une «opération punitive» contre les rebelles de l'Est.
Sur les relations Russie – UE : «Un mur virtuel entre l’Europe et la Russie». Interrogé sur l'édification, 25 ans après la chute du mur de Berlin, d'un nouveau mur entre les deux grandes puissances, il a accusé les Occidentaux d'en être responsables. «Il s'agit d'un mur virtuel, mais il commence déjà à être construit», a précisé le chef de l'Etat, rappelant le précédent de l'élargissement de l'Otan jusqu'aux portes de la Russie (pays Baltes) et du bouclier antimissile en Europe orientale. «Nos partenaires ont décidé qu'ils étaient les vainqueurs, qu'ils étaient désormais un empire et que les autres étaient des vassaux qu'il faut faire marcher au pas», a-t-il fustigé.
Sur sa vie privée : «Je suis amoureux». D’habitude très discret sur sa vie privée, Vladimir Poutine a surpris son auditoire jeudi en avouant être «amoureux». Il avait annoncé publiquement avoir divorcé de son épouse Lioudmila en 2013, après 30 ans de mariage. «Tout va bien, ne vous inquiétez pas», a-t-il ajouté à propos de sa vie privée. La presse russe lui prête une relation avec l'ancienne championne olympique de gymnastique rythmique et directrice d'un important groupe médiatique pro Kremlin Alina Kabaeva.
No comment, du show, du vent et des mensonges . . .
Russie: Les 5 meilleures phrases du jour de Vladimir Poutine
Pendant plus de deux heures, le président russe a passé en revue les sujets les plus chauds de l'actualité de son pays, jeudi. Un échange avec la presse qui l'a donc conduit à aborder la crise économique, les relations avec l'UE et même sa vie privée...
Sur la crise économique: «La fin d’ici deux ans». Chef d’Etat multicasquette, Vladimir Poutine a d’abord enfilé celle de prévisionniste en économie. Pour rassurer le peuple russe, il s’est donné «deux ans» pour sortir son pays de la grave crise économique qu’il traverse actuellement: «Mais cela peut changer dès l’année prochaine. C’est incertain. La banque centrale (russe) et le gouvernement ont agi de manière appropriée en augmentant leurs taux d’intérêt» précise-t-il.
Sur le rouble: «Les choses auraient pu être faites plus efficacement». Le président table sur un rétablissement rapide du rouble pour ne pas affecter un peu plus l’économie du pays. Il promet un effort pour soutenir les salaires, les retraites, tout en s’appuyant sur les réserves nationales. La Russie bénéficierait actuellement d’une manne de 419 milliards de dollars selon lui. Il admet aussi que «les choses auraient pu être faites plus efficacement pour soutenir la stabilité du marché» et que des décisions auraient pu être prises «plus rapidement».
Sur l’Ukraine: «Nos partenaires occidentaux ont tort». Alors que ces derniers jours, des dirigeants occidentaux lançaient des appels au président russe pour qu'il se désengage dans le dossier ukrainien, la réponse du président a été cinglante: «la Russie a raison, les partanaires occidentaux ont tort et la stratégie en Ukraine est la bonne.» Il a ainsi accusé les autorités ukrainiennes de mener une «opération punitive» contre les rebelles de l'Est.
Sur les relations Russie – UE : «Un mur virtuel entre l’Europe et la Russie». Interrogé sur l'édification, 25 ans après la chute du mur de Berlin, d'un nouveau mur entre les deux grandes puissances, il a accusé les Occidentaux d'en être responsables. «Il s'agit d'un mur virtuel, mais il commence déjà à être construit», a précisé le chef de l'Etat, rappelant le précédent de l'élargissement de l'Otan jusqu'aux portes de la Russie (pays Baltes) et du bouclier antimissile en Europe orientale. «Nos partenaires ont décidé qu'ils étaient les vainqueurs, qu'ils étaient désormais un empire et que les autres étaient des vassaux qu'il faut faire marcher au pas», a-t-il fustigé.
Sur sa vie privée : «Je suis amoureux». D’habitude très discret sur sa vie privée, Vladimir Poutine a surpris son auditoire jeudi en avouant être «amoureux». Il avait annoncé publiquement avoir divorcé de son épouse Lioudmila en 2013, après 30 ans de mariage. «Tout va bien, ne vous inquiétez pas», a-t-il ajouté à propos de sa vie privée. La presse russe lui prête une relation avec l'ancienne championne olympique de gymnastique rythmique et directrice d'un important groupe médiatique pro Kremlin Alina Kabaeva.
No comment, du show, du vent et des mensonges . . .
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Re: Et en Russie !
Matt Ven 19 Déc - 10:29
L'armée américaine rêve d'un (porte-)avion porte-drones
Washington (AFP)
Destroyer stellaire dans "Star Wars" ou vaisseau mère dans "V" et "Independence day", Hollywood a déjà créé en images ce que le Pentagone voudrait concrétiser à moindre échelle: un avion pouvant lancer, puis récupérer, une armada de drones.
Le projet ne porte pas, pour l'instant du moins, sur un engin gigantesque transportant des milliers de personnes et de vaisseaux comme dans les films de science-fiction.
L'agence de recherche du Pentagone a demandé aux industriels d'étudier la façon dont un gros avion cargo pourrait libérer des drones pour espionner ou pour attaquer un ennemi, et ensuite regagner leur port d'attache volant.
La Defense advanced research projects agency (Darpa) ne se prépare pas à construire un quelconque prototype, elle s'emploie juste à regarder sur le papier ce qu'il serait possible de faire, expliquent des responsables et des experts.
Un dessin industriel de Darpa représente un avion à la silhouette proche du C-130 qui libère une escadrille de drones ressemblant aux Predator ou aux Reaper.
"Nous voulons trouver un moyen d'améliorer l'efficacité d'engins plus petits, et l'une des idées les plus prometteuses est de transformer de grands avions déjà existants, avec quelques modifications, en +porte-drones volants+", a expliqué Dan Patt, responsable du programme chez Darpa, dans un communiqué.
Ce n'est pas la première fois que l'armée américaine envisage de construire un tel appareil.
"L'idée remonte aux années 1920", rappelle James Lewis, directeur du programme des technologies stratégiques du Centre d'études stratégiques et internationales. "Si vous repensez aux dirigeables, ils avaient un petit avion, un avion de combat avec un pilote, qui s'arrimait avec un crochet".
- Aéronefs transportant des biplans -
A la fin des années 1920, la marine américaine a construit des aéronefs rigides pouvant transporter en leur giron un petit escadron de biplans Sparrowhawk.
Les avions étaient lâchés du dirigeable à partir d'un trapèze sur lequel ils étaient accrochés. Et ils pouvaient ensuite rejoindre leur aéronef par le même système, en s'accrochant au trapèze qui les hissait ensuite dans le ventre du dirigeable.
La marine américaine a construit deux exemplaires de ce type mais ils se sont écrasés dans les années 1930, tuant des dizaines de personnes, ce qui a mis un terme à l'initiative.
Dans les années 1960, l'agence américaine du renseignement (CIA) a passé commande d'un drone précurseur fabriqué en secret par Lockheed Martin, le D-21, qui devait être lancé à l'origine par un avion de chasse puis, plus tard, par un bombardier B-52.
Ce drone transportait un appareil photo pour des missions d'espionnage au-dessus de la Chine. L'appareil photo devait ensuite être éjecté et récupéré tandis que l'avion sans pilote s'auto-détruisait.
Le drone a mené quatre missions sans succès, car soit il ne s'est pas auto-détruit comme prévu, soit l'appareil photo n'a pas été retrouvé. Le programme a été mis au placard au début des années 1970.
Le "porte-drones volant" pourrait permettre l'utilisation d'appareils sans pilote dans des régions où les Etats-Unis ne disposent pas de bases aériennes proches, mais récupérer en vol un robot constitue une difficulté importante, souligne M. Lewis.
Explorer la possibilité de construire un tel appareil fait partie des investissements du Pentagone dans la technologie robotique de pointe, car les responsables militaires sont conscients du fait que la Russie, la Chine, l'Iran et d'autres pays s'activent pour fabriquer leurs propres flottes de drones de combat.
Lors du récent salon de l'armement de Zhuhai, la Chine a dévoilé un prototype de véhicule blindé sans conducteur transportant deux robots: un robot sur chenilles équipé d'une mitraillette et un quadcopter --un drone hélicoptère à quatre rotors-- de surveillance.
Si le "porte-drones volant" paraît encore lointain, les chercheurs de l'armée américaine progressent bien sur une version sous-marine.
"Il y a des recherches vraiment très intéressantes et un besoin stratégique" pour un transporteur sous-marin, poursuit M. Lewis.
L'an dernier, le laboratoire de recherche de la marine américaine a annoncé avoir lancé avec succès un drone à partir d'un sous-marin immergé, via un tube de lancement de missile Tomahawk et des ailes qui se sont ensuite déployées comme un origami.
Une idée pour gagner du temps, il y a sur e-bay, un certain François qui vend deux engins qui pourraient leur convenir.
Parfait état et tout neuf, (l'un est encore en cour de construction).
Visible à Saint Nazaire.
Washington (AFP)
Destroyer stellaire dans "Star Wars" ou vaisseau mère dans "V" et "Independence day", Hollywood a déjà créé en images ce que le Pentagone voudrait concrétiser à moindre échelle: un avion pouvant lancer, puis récupérer, une armada de drones.
Le projet ne porte pas, pour l'instant du moins, sur un engin gigantesque transportant des milliers de personnes et de vaisseaux comme dans les films de science-fiction.
L'agence de recherche du Pentagone a demandé aux industriels d'étudier la façon dont un gros avion cargo pourrait libérer des drones pour espionner ou pour attaquer un ennemi, et ensuite regagner leur port d'attache volant.
La Defense advanced research projects agency (Darpa) ne se prépare pas à construire un quelconque prototype, elle s'emploie juste à regarder sur le papier ce qu'il serait possible de faire, expliquent des responsables et des experts.
Un dessin industriel de Darpa représente un avion à la silhouette proche du C-130 qui libère une escadrille de drones ressemblant aux Predator ou aux Reaper.
"Nous voulons trouver un moyen d'améliorer l'efficacité d'engins plus petits, et l'une des idées les plus prometteuses est de transformer de grands avions déjà existants, avec quelques modifications, en +porte-drones volants+", a expliqué Dan Patt, responsable du programme chez Darpa, dans un communiqué.
Ce n'est pas la première fois que l'armée américaine envisage de construire un tel appareil.
"L'idée remonte aux années 1920", rappelle James Lewis, directeur du programme des technologies stratégiques du Centre d'études stratégiques et internationales. "Si vous repensez aux dirigeables, ils avaient un petit avion, un avion de combat avec un pilote, qui s'arrimait avec un crochet".
- Aéronefs transportant des biplans -
A la fin des années 1920, la marine américaine a construit des aéronefs rigides pouvant transporter en leur giron un petit escadron de biplans Sparrowhawk.
Les avions étaient lâchés du dirigeable à partir d'un trapèze sur lequel ils étaient accrochés. Et ils pouvaient ensuite rejoindre leur aéronef par le même système, en s'accrochant au trapèze qui les hissait ensuite dans le ventre du dirigeable.
La marine américaine a construit deux exemplaires de ce type mais ils se sont écrasés dans les années 1930, tuant des dizaines de personnes, ce qui a mis un terme à l'initiative.
Dans les années 1960, l'agence américaine du renseignement (CIA) a passé commande d'un drone précurseur fabriqué en secret par Lockheed Martin, le D-21, qui devait être lancé à l'origine par un avion de chasse puis, plus tard, par un bombardier B-52.
Ce drone transportait un appareil photo pour des missions d'espionnage au-dessus de la Chine. L'appareil photo devait ensuite être éjecté et récupéré tandis que l'avion sans pilote s'auto-détruisait.
Le drone a mené quatre missions sans succès, car soit il ne s'est pas auto-détruit comme prévu, soit l'appareil photo n'a pas été retrouvé. Le programme a été mis au placard au début des années 1970.
Le "porte-drones volant" pourrait permettre l'utilisation d'appareils sans pilote dans des régions où les Etats-Unis ne disposent pas de bases aériennes proches, mais récupérer en vol un robot constitue une difficulté importante, souligne M. Lewis.
Explorer la possibilité de construire un tel appareil fait partie des investissements du Pentagone dans la technologie robotique de pointe, car les responsables militaires sont conscients du fait que la Russie, la Chine, l'Iran et d'autres pays s'activent pour fabriquer leurs propres flottes de drones de combat.
Lors du récent salon de l'armement de Zhuhai, la Chine a dévoilé un prototype de véhicule blindé sans conducteur transportant deux robots: un robot sur chenilles équipé d'une mitraillette et un quadcopter --un drone hélicoptère à quatre rotors-- de surveillance.
Si le "porte-drones volant" paraît encore lointain, les chercheurs de l'armée américaine progressent bien sur une version sous-marine.
"Il y a des recherches vraiment très intéressantes et un besoin stratégique" pour un transporteur sous-marin, poursuit M. Lewis.
L'an dernier, le laboratoire de recherche de la marine américaine a annoncé avoir lancé avec succès un drone à partir d'un sous-marin immergé, via un tube de lancement de missile Tomahawk et des ailes qui se sont ensuite déployées comme un origami.
Une idée pour gagner du temps, il y a sur e-bay, un certain François qui vend deux engins qui pourraient leur convenir.
Parfait état et tout neuf, (l'un est encore en cour de construction).
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Ven 19 Déc - 15:27
Ouaip, bonne idée, on a très besoin de sous en France
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Ven 19 Déc - 15:43
Rêves-pas ! La Marine Belge n'en n'a pas besoin...
Pour quoi faire ? Patrouiller devant Knokke-le-Zoute et répérer les nudistes, hors plages réservées
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Dim 21 Déc - 22:33
Déjà posté chez Orkenny ce jour,
Mes élucubrations sur la crise financière de la Russie :
Bonsoir à tous, excellents articles économiques publiés aujourd'hui par Jan et Robert !
Je vais me hasarder à un jeu très dangereux (quand on se plante
) Celui de synthétiser la situation de la Russie et suggérer des développements futurs...
Alors, en condensé, situation de la Russie et de Poutine : très mal au niveau financier et monétaire mais pas encore désespéré !
Poutine a du affronter la conjonction dévastatrice de "trois sorcières" : la chute des cours du brent, les sanctions occidentales et la chute vertigineuse du Rouble en résultante finale.
L'erreur maximale des russes - mais l'équipe Poutinienne au pouvoir n'a jamais été réputée pour être experte dans les affaires économiques - a été de croire que "la rente des hydrocarbures" était assurée pour l'avenir et ne pouvait qu'aller en augmentant. Grosse erreur ! Plus d'économistes passés par Harvard, que de Kgébistes, de militaires et d'oligarques basiques au sein de l'équipe Poutine auraient permis sans doute d'être plus prudent en investissant "réellement" sur l'avenir (entreprises de transformation, ré-industrialisation et autonomie agro-alimentaire) Cela n'a jamais été fait et le système Poutine bâti sur la soumission et la concussion a finalement conforté le vieux système pourri "Elsinien" en rebattant les cartes entre les nouveaux thuriféraires "bien en cour" ayant fait allégeance au nouveau Tsar...
Le résultat, tout le monde le connaît : Evasion de capitaux record des "nouveaux oligarques poutiniens" vers des cieux plus stables financièrement. Pénurie de capitaux disponibles à l'intérieur, ce qui a conduit le secteur privé à se tourner massivement vers les sources de financement extérieures (avec des prêts libellés en $ ou en €) afin de continuer à se développer.
Et enfin l'apothéose finale avec la conjonction : chute du brent, sanctions internationales et chute du rouble en découlant tout à fait logiquement... A noter que la correction sur le rouble peut paraître un peu excessive mais dans un système économique dominé par des requins de la finance, le moindre signe de faiblesse d'un état ou d'une société cotée, est immédiatement exploité à son maximum pour faire un "maximum de fric en un minimum de temps"...
C'est la meute de requins ou de pirahnas se ruant en mouvement concerté sur la pauvre victime...
Bon, objectivement, la dette extérieure de l'Etat et des sociétés privées russes s'élève à 700 milliards de $. Le "trésor de guerre" de la Russie actuellement (réserves de change + fonds d'intervention) c'est près de 500 milliards de $. De quoi tenir un petit moment... Cependant l'inconnue du prix du brut hypothèque l'avenir. Poutine dans son discours "sur l'état de l'Union" a avancé l'hypothèse d'un "retour à l'équilibre financier " dans 2 ans. C'esrt un voeu pieux ! Il anticipe une remontée du prix du Brent d'ici 2 ans. Tout est possible mais rien n'est moins sûr...
Que le Brent se maintienne à ces bas niveaux une année de plus et le budget russe souffrira beaucoup tandis que ses réserves financières fondront comme neige de l'Articque au soleil de Crimée
Le premier défi difficile auquel sera confronté Poutine sera la fragilité financière extrême des banques russes avec la très forte pression des épargnants qui retirent leurs économies à tout và.
Il va devoir faire des choix. Sans doute sera-t-il contraint de "sauver" les plus grandes banques russes style "Sberbank" car par fierté nationale ne pourrait souffrir de voir les plus beaux fleurons russes succomber face à "l'assaut des forces capitalistes ennemies" de plus, cela donnerait un signal très négatif aux marchés internationaux et le rouble poursuivrait et accélérerait encore sa descente aux enfers. Par contre je pense que quelques "petites" banques russes vont disparaitre dans la tourmente. Ca sera aussi l'occasion pour la "verticale du pouvoir" de "faire le ménage" dans le système financier et de "récompenser" ses soutiens les plus actifs en se les réappropriant par ce moyen
Quant à la proposition de Poutine de "grâcier" financièrement les mauvais russes qui auraient eu par le passé l'idée anti-patriote de transférer leurs avoirs à l'étranger, je crois que ça fait rire tout le monde actuellement de Moscou à Vladivostok et de St-Petersbourg à Rostov et que c'est exactement l'inverse qui se produit présentement
Alors l'issue ? Je crois que l'étranglement financier de la Russie est l'affaire de 1 à 2 ans dans les circonstances actuelles.
Si Poutine change complètement les règles du jeu : limogeage du cabinet Medvedev, nomination d'un nouveau Premier + gouvernement, infléchissement vers l'Ukraine et "normalisation" au Donbass, il peut obtenir une levée partielle des sanctions. Ensuite il restera l'épineux problème de la Crimée et là, on n'est pas sorti des difficultés !!!
Une solution alternative est la révolution de palais mais pour mettre qui à la place ???
Bon, voilà, désolé de vous avoir importunés avec mes (longs) délires
Kris
Mes élucubrations sur la crise financière de la Russie :
Bonsoir à tous, excellents articles économiques publiés aujourd'hui par Jan et Robert !
Je vais me hasarder à un jeu très dangereux (quand on se plante
) Celui de synthétiser la situation de la Russie et suggérer des développements futurs... Alors, en condensé, situation de la Russie et de Poutine : très mal au niveau financier et monétaire mais pas encore désespéré !
Poutine a du affronter la conjonction dévastatrice de "trois sorcières" : la chute des cours du brent, les sanctions occidentales et la chute vertigineuse du Rouble en résultante finale.
L'erreur maximale des russes - mais l'équipe Poutinienne au pouvoir n'a jamais été réputée pour être experte dans les affaires économiques - a été de croire que "la rente des hydrocarbures" était assurée pour l'avenir et ne pouvait qu'aller en augmentant. Grosse erreur ! Plus d'économistes passés par Harvard, que de Kgébistes, de militaires et d'oligarques basiques au sein de l'équipe Poutine auraient permis sans doute d'être plus prudent en investissant "réellement" sur l'avenir (entreprises de transformation, ré-industrialisation et autonomie agro-alimentaire) Cela n'a jamais été fait et le système Poutine bâti sur la soumission et la concussion a finalement conforté le vieux système pourri "Elsinien" en rebattant les cartes entre les nouveaux thuriféraires "bien en cour" ayant fait allégeance au nouveau Tsar...
Le résultat, tout le monde le connaît : Evasion de capitaux record des "nouveaux oligarques poutiniens" vers des cieux plus stables financièrement. Pénurie de capitaux disponibles à l'intérieur, ce qui a conduit le secteur privé à se tourner massivement vers les sources de financement extérieures (avec des prêts libellés en $ ou en €) afin de continuer à se développer.
Et enfin l'apothéose finale avec la conjonction : chute du brent, sanctions internationales et chute du rouble en découlant tout à fait logiquement... A noter que la correction sur le rouble peut paraître un peu excessive mais dans un système économique dominé par des requins de la finance, le moindre signe de faiblesse d'un état ou d'une société cotée, est immédiatement exploité à son maximum pour faire un "maximum de fric en un minimum de temps"...
C'est la meute de requins ou de pirahnas se ruant en mouvement concerté sur la pauvre victime...
Bon, objectivement, la dette extérieure de l'Etat et des sociétés privées russes s'élève à 700 milliards de $. Le "trésor de guerre" de la Russie actuellement (réserves de change + fonds d'intervention) c'est près de 500 milliards de $. De quoi tenir un petit moment... Cependant l'inconnue du prix du brut hypothèque l'avenir. Poutine dans son discours "sur l'état de l'Union" a avancé l'hypothèse d'un "retour à l'équilibre financier " dans 2 ans. C'esrt un voeu pieux ! Il anticipe une remontée du prix du Brent d'ici 2 ans. Tout est possible mais rien n'est moins sûr...
Que le Brent se maintienne à ces bas niveaux une année de plus et le budget russe souffrira beaucoup tandis que ses réserves financières fondront comme neige de l'Articque au soleil de Crimée
Le premier défi difficile auquel sera confronté Poutine sera la fragilité financière extrême des banques russes avec la très forte pression des épargnants qui retirent leurs économies à tout và.
Il va devoir faire des choix. Sans doute sera-t-il contraint de "sauver" les plus grandes banques russes style "Sberbank" car par fierté nationale ne pourrait souffrir de voir les plus beaux fleurons russes succomber face à "l'assaut des forces capitalistes ennemies" de plus, cela donnerait un signal très négatif aux marchés internationaux et le rouble poursuivrait et accélérerait encore sa descente aux enfers. Par contre je pense que quelques "petites" banques russes vont disparaitre dans la tourmente. Ca sera aussi l'occasion pour la "verticale du pouvoir" de "faire le ménage" dans le système financier et de "récompenser" ses soutiens les plus actifs en se les réappropriant par ce moyen
Quant à la proposition de Poutine de "grâcier" financièrement les mauvais russes qui auraient eu par le passé l'idée anti-patriote de transférer leurs avoirs à l'étranger, je crois que ça fait rire tout le monde actuellement de Moscou à Vladivostok et de St-Petersbourg à Rostov et que c'est exactement l'inverse qui se produit présentement
Alors l'issue ? Je crois que l'étranglement financier de la Russie est l'affaire de 1 à 2 ans dans les circonstances actuelles.
Si Poutine change complètement les règles du jeu : limogeage du cabinet Medvedev, nomination d'un nouveau Premier + gouvernement, infléchissement vers l'Ukraine et "normalisation" au Donbass, il peut obtenir une levée partielle des sanctions. Ensuite il restera l'épineux problème de la Crimée et là, on n'est pas sorti des difficultés !!!
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Bon, voilà, désolé de vous avoir importunés avec mes (longs) délires
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Krispoluk- Messages : 9785
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Re: Et en Russie !
Matt Lun 22 Déc - 0:27
Ta dernière phrase résume tout le problème: mettre qui à la place?
S'il y a une réponse, je suis preneur.
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Lun 22 Déc - 21:43
Krispoluk a écrit:Bon, objectivement, la dette extérieure de l'Etat et des sociétés privées russes s'élève à 700 milliards de $. Le "trésor de guerre" de la Russie actuellement (réserves de change + fonds d'intervention) c'est près de 500 milliards de $. De quoi tenir un petit moment... Cependant l'inconnue du prix du brut hypothèque l'avenir. Poutine dans son discours "sur l'état de l'Union" a avancé l'hypothèse d'un "retour à l'équilibre financier " dans 2 ans. C'esrt un voeu pieux ! Il anticipe une remontée du prix du Brent d'ici 2 ans. Tout est possible mais rien n'est moins sûr...
Que le Brent se maintienne à ces bas niveaux une année de plus et le budget russe souffrira beaucoup tandis que ses réserves financières fondront comme neige de l'Articque au soleil de Crimée
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Re: Et en Russie !
Matt Mar 23 Déc - 11:15
En attendant, ils gambergent:
Les exportateurs publics russes sommés de défendre le rouble
© ap.
Le gouvernement russe a ordonné aux grandes sociétés publiques exportatrices, essentiellement des producteurs d'hydrocarbures, de vendre une partie de leurs réserves de devises pour soutenir le rouble, ce qui pourrait représenter jusqu'à 50 milliards de dollars, a révélé mardi le journal Kommersant.
La directive a été adressée au groupe gazier Gazprom, aux pétroliers Rosneft et Zaroubejneft et aux producteurs de diamants Alrosa et Kristall, selon le quotidien économique. Elle leur demande de ramener leurs réserves de devises à leur niveau de début octobre, et donc de vendre avant le 1er mars tout ce qu'elles ont accumulé depuis.
Des sources sur le marché des changes interrogées par le journal estiment que cela pourrait représenter entre 40 et 50 milliards de dollars, soit près d'un milliard de dollars susceptibles d'être vendus quotidiennement en moyenne. C'est une somme considérable, représentant jusqu'au quart des échanges quotidiens sur le rouble à la Bourse de Moscou, souligne Kommersant.
Depuis que le Premier ministre Dmitri Medvedev a réuni les grands groupes exportateurs mercredi dernier pour les mobiliser au secours du rouble, la monnaie russe a effectué une remontée impressionnante, après avoir subi les 15 et 16 décembre son plongeon le plus violent en 15 ans. Cette remontée se poursuivait mardi matin, l'euro baissant à 66,23 roubles et le dollar à 54,08 roubles vers 07H45 GMT, bien loin des seuils respectifs de 100 roubles et 80 roubles atteints en début de semaine dernière.
Les exportateurs publics russes sommés de défendre le rouble
© ap.
Le gouvernement russe a ordonné aux grandes sociétés publiques exportatrices, essentiellement des producteurs d'hydrocarbures, de vendre une partie de leurs réserves de devises pour soutenir le rouble, ce qui pourrait représenter jusqu'à 50 milliards de dollars, a révélé mardi le journal Kommersant.
La directive a été adressée au groupe gazier Gazprom, aux pétroliers Rosneft et Zaroubejneft et aux producteurs de diamants Alrosa et Kristall, selon le quotidien économique. Elle leur demande de ramener leurs réserves de devises à leur niveau de début octobre, et donc de vendre avant le 1er mars tout ce qu'elles ont accumulé depuis.
Des sources sur le marché des changes interrogées par le journal estiment que cela pourrait représenter entre 40 et 50 milliards de dollars, soit près d'un milliard de dollars susceptibles d'être vendus quotidiennement en moyenne. C'est une somme considérable, représentant jusqu'au quart des échanges quotidiens sur le rouble à la Bourse de Moscou, souligne Kommersant.
Depuis que le Premier ministre Dmitri Medvedev a réuni les grands groupes exportateurs mercredi dernier pour les mobiliser au secours du rouble, la monnaie russe a effectué une remontée impressionnante, après avoir subi les 15 et 16 décembre son plongeon le plus violent en 15 ans. Cette remontée se poursuivait mardi matin, l'euro baissant à 66,23 roubles et le dollar à 54,08 roubles vers 07H45 GMT, bien loin des seuils respectifs de 100 roubles et 80 roubles atteints en début de semaine dernière.
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Re: Et en Russie !
Matt Mar 23 Déc - 14:41
Obama invité en Russie pour les 70 ans de la victoire des alliés
Selon un conseiller du Kremlin, le leader nord-coréen Kim Jong-un pourrait également se rendre à Moscou
Moscou a invité Barack Obama ainsi que nombreux autres chefs d'États pour les commémorations en mai des 70 ans de la victoire des alliés dans la Seconde guerre mondiale, a annoncé lundi un conseiller du Kremlin.
"Bien sûr", a sobrement répondu Iouri Ouchakov en réponse à une question sur l'envoi d'une invitation au président américain. "La liste des invités a été élaborée à partir de la liste du précédent anniversaire de la victoire. Nous invitons bien entendu tous les pays de la coalition anti-hitlérienne, nos alliés, nos plus importants et plus influents partenaires, ce qui comprend les pays des BRICS" (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a-t-il précisé.
Selon M. Ouchakov, le leader nord-coréen Kim Jong-un pourrait également se rendre à Moscou à l'occasion de ces commémorations qui doivent avoir lieu le 9 mai, puisqu'une invitation lui a également été envoyée.
Chaque année, la Russie célèbre la victoire des Alliés dans la Seconde guerre mondiale le 9 mai - la capitulation ayant été signé tard le soir du 8 mai à Berlin, soit le 9 mai heure de Moscou. Cette date donne chaque année lieu à une parade militaire sur la place Rouge, lors de laquelle Moscou affiche sa puissance militaire.
L'annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée et le conflit meurtrier entre rebelles prorusses et forces gouvernementales dans l'est de l'Ukraine a provoqué la pire crise dans les relations entre la Russie et les Occidentaux depuis la Guerre froide.
Selon un conseiller du Kremlin, le leader nord-coréen Kim Jong-un pourrait également se rendre à Moscou
Moscou a invité Barack Obama ainsi que nombreux autres chefs d'États pour les commémorations en mai des 70 ans de la victoire des alliés dans la Seconde guerre mondiale, a annoncé lundi un conseiller du Kremlin.
"Bien sûr", a sobrement répondu Iouri Ouchakov en réponse à une question sur l'envoi d'une invitation au président américain. "La liste des invités a été élaborée à partir de la liste du précédent anniversaire de la victoire. Nous invitons bien entendu tous les pays de la coalition anti-hitlérienne, nos alliés, nos plus importants et plus influents partenaires, ce qui comprend les pays des BRICS" (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a-t-il précisé.
Selon M. Ouchakov, le leader nord-coréen Kim Jong-un pourrait également se rendre à Moscou à l'occasion de ces commémorations qui doivent avoir lieu le 9 mai, puisqu'une invitation lui a également été envoyée.
Chaque année, la Russie célèbre la victoire des Alliés dans la Seconde guerre mondiale le 9 mai - la capitulation ayant été signé tard le soir du 8 mai à Berlin, soit le 9 mai heure de Moscou. Cette date donne chaque année lieu à une parade militaire sur la place Rouge, lors de laquelle Moscou affiche sa puissance militaire.
L'annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée et le conflit meurtrier entre rebelles prorusses et forces gouvernementales dans l'est de l'Ukraine a provoqué la pire crise dans les relations entre la Russie et les Occidentaux depuis la Guerre froide.
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Jeu 25 Déc - 13:43
Par Francetv info
Mis à jour le 25/12/2014 | 11:12 , publié le 25/12/2014 | 10:35
L'économie russe va mal, affaiblie par les sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine, la baisse du cours du pétrole et la crise du rouble. L'inflation va dépasser les 11% sur l'année 2014 et Vladimir Poutine semble avoir du mal à maîtriser cette situation. Pendant ce temps, les Russes ont recours au bon vieux système D. Ainsi, le fromage se vend sous le manteau, "comme le shit à Brooklyn (Etats-Unis) dans les années 1980", ironise le site américain Business Insider (en anglais).
Tout a commencé quand la Russie a décidé d'interdire l'importation d'un certain nombre de produits occidentaux, en réponse aux sanctions visant le pays en raison de la situation en Ukraine. Parmi les produits visés, les fromages. Un banquier moscovite raconte ainsi au site où il se procure sa dose hebdomadaire de roquefort ou de pecorino : "D'abord, vous entrez dans la boutique, vous vous assurez qu'il n'y a pas d'autres clients, et vous vous approchez du caissier, confie-t-il. Il vous amène dans l'arrière-boutique, vous marchandez le prix, mettez le sac de fromage dans votre poche, tendez l'argent et disparaissez."
Mis à jour le 25/12/2014 | 11:12 , publié le 25/12/2014 | 10:35
L'économie russe va mal, affaiblie par les sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine, la baisse du cours du pétrole et la crise du rouble. L'inflation va dépasser les 11% sur l'année 2014 et Vladimir Poutine semble avoir du mal à maîtriser cette situation. Pendant ce temps, les Russes ont recours au bon vieux système D. Ainsi, le fromage se vend sous le manteau, "comme le shit à Brooklyn (Etats-Unis) dans les années 1980", ironise le site américain Business Insider (en anglais).
Tout a commencé quand la Russie a décidé d'interdire l'importation d'un certain nombre de produits occidentaux, en réponse aux sanctions visant le pays en raison de la situation en Ukraine. Parmi les produits visés, les fromages. Un banquier moscovite raconte ainsi au site où il se procure sa dose hebdomadaire de roquefort ou de pecorino : "D'abord, vous entrez dans la boutique, vous vous assurez qu'il n'y a pas d'autres clients, et vous vous approchez du caissier, confie-t-il. Il vous amène dans l'arrière-boutique, vous marchandez le prix, mettez le sac de fromage dans votre poche, tendez l'argent et disparaissez."
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Jeu 25 Déc - 13:45
Par Francetv info avec Reuters
Mis à jour le 24/12/2014 | 20:14 , publié le 24/12/2014 | 20:14
C'est l'un des effet de la grave crise économie en Russie : le prix de la vodka ne cesse de grimper. Une situation problématique , selon Vladimir Poutine. Le président russe a ordonné au gouvernement d'imposer un gel des prix de l'alcool de patate, lors d'une réunion avec l'éxécutif, mercredi 24 décembre.
30% d'augmentation en un an
"L'explosion des prix de la vodka conduit seulement à accroître la consommation d'alcool de contrebande, a déclaré Vladimir Poutine. Je pense que les instances concernées doivent y songer." L'alcool de contrebande serait plus dangereux pour la santé que l'alcool distillé légalement, selon le chef d'Etat russe.
Le demi-litre de vodka a augmenté d'envion 30% depuis 2013, pour atteindre 220 roubles (3,30 euros), alors que l'inflation devrait dépasser 10% cette année. L'économie russe devrait entrer en récession en 2015 sous l'effet conjugué de la chute des prix du pétrole et des sanctions occidentales pour l'implication de Moscou dans la guerre dans l'est de l'Ukraine.
Mis à jour le 24/12/2014 | 20:14 , publié le 24/12/2014 | 20:14
C'est l'un des effet de la grave crise économie en Russie : le prix de la vodka ne cesse de grimper. Une situation problématique
, selon Vladimir Poutine. Le président russe a ordonné au gouvernement d'imposer un gel des prix de l'alcool de patate, lors d'une réunion avec l'éxécutif, mercredi 24 décembre.30% d'augmentation en un an
"L'explosion des prix de la vodka conduit seulement à accroître la consommation d'alcool de contrebande, a déclaré Vladimir Poutine. Je pense que les instances concernées doivent y songer." L'alcool de contrebande serait plus dangereux pour la santé que l'alcool distillé légalement, selon le chef d'Etat russe.
Le demi-litre de vodka a augmenté d'envion 30% depuis 2013, pour atteindre 220 roubles (3,30 euros), alors que l'inflation devrait dépasser 10% cette année. L'économie russe devrait entrer en récession en 2015 sous l'effet conjugué de la chute des prix du pétrole et des sanctions occidentales pour l'implication de Moscou dans la guerre dans l'est de l'Ukraine.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Jeu 25 Déc - 14:47
Caduce62 a écrit:Par Francetv info
Mis à jour le 25/12/2014 | 11:12 , publié le 25/12/2014 | 10:35
L'économie russe va mal, affaiblie par les sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine, la baisse du cours du pétrole et la crise du rouble. L'inflation va dépasser les 11% sur l'année 2014 et Vladimir Poutine semble avoir du mal à maîtriser cette situation. Pendant ce temps, les Russes ont recours au bon vieux système D. Ainsi, le fromage se vend sous le manteau, "comme le shit à Brooklyn (Etats-Unis) dans les années 1980", ironise le site américain Business Insider (en anglais).
Tout a commencé quand la Russie a décidé d'interdire l'importation d'un certain nombre de produits occidentaux, en réponse aux sanctions visant le pays en raison de la situation en Ukraine. Parmi les produits visés, les fromages. Un banquier moscovite raconte ainsi au site où il se procure sa dose hebdomadaire de roquefort ou de pecorino : "D'abord, vous entrez dans la boutique, vous vous assurez qu'il n'y a pas d'autres clients, et vous vous approchez du caissier, confie-t-il. Il vous amène dans l'arrière-boutique, vous marchandez le prix, mettez le sac de fromage dans votre poche, tendez l'argent et disparaissez."
Tarkan, quand est-ce qu'on lance notre affaire de contrebande de fromages en Russie ??? Je suis ton homme
Le pinard, je ne suis pas un pro mais les calendos (et les maroilles) qui puent c'est mon domaine
Du temps où je passais encore mes vacances en Zone non-occupée (Crimée), je me rappelle que j'arrivais à faire manger du Maroilles trimbalé 2 semaines, depuis la France à 3h du mat en sortant de boîte à des charmantes touristes russes ou ukrainiennes (ce devaient être des vicieuses aimant les émotions fortes et les goûts puissants...)
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Jeu 25 Déc - 14:55
Caduce62 a écrit:Par Francetv info avec Reuters
Mis à jour le 24/12/2014 | 20:14 , publié le 24/12/2014 | 20:14
C'est l'un des effet de la grave crise économie en Russie : le prix de la vodka ne cesse de grimper. Une situation problématique
30% d'augmentation en un an
"L'explosion des prix de la vodka conduit seulement à accroître la consommation d'alcool de contrebande, a déclaré Vladimir Poutine. Je pense que les instances concernées doivent y songer." L'alcool de contrebande serait plus dangereux pour la santé que l'alcool distillé légalement, selon le chef d'Etat russe.
Le demi-litre de vodka a augmenté d'envion 30% depuis 2013, pour atteindre 220 roubles (3,30 euros), alors que l'inflation devrait dépasser 10% cette année. L'économie russe devrait entrer en récession en 2015 sous l'effet conjugué de la chute des prix du pétrole et des sanctions occidentales pour l'implication de Moscou dans la guerre dans l'est de l'Ukraine.
L'alcool de contrebande est un véritable fléau en Russie comme en Ukraine. Il tue chaque année des dizaines de milliers de personnes. Déjà l'alcool tue mais l'alcool de contrebande c'est une véritable arme de destruction massive. Je me rappelle avoir vu un reportage où ils avaient fabriqué un alambic en utilisant la tuyauterie du système de refroidissement d'un tracteur !
A Odessa, une fois en visitant un grossiste en alcool, j'ai trouvé de la Gorilka à 1€ la bouteille de 0,5. Je vous dis pas comment ça devait être fabriqué !!!
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Re: Et en Russie !
Thuramir Jeu 25 Déc - 20:35
La chute du cours du pétrole, combinée aux sanctions contre la Russie, a effectivement fait chuter le rouble jusqu'à 93,55 roubles pour 1 euro le 16 décembre 2014. Le cours est remonté depuis lors jusqu'à 64,91 roubles pour 1 euro ce 25 décembre 2014.
Ceci dit, il n'y a pas d'infléchissement de la politique russe vis-à-vis de l'UE et de l'Ukraine. Le discours reste ferme et martial, et la population russe continue à soutenir Poutine, considérant que leurs difficultés sont générées par l'Occident. Finalement, la crise est payée par le peuple russe, qui en gardera rancune à l'Occident.
Du côté de l'UE, la situation économique est aussi loin d'être rose, et nous sommes entrés en déflation. Les difficultés de l'économie russe se répercutent évidemment sur nos exportations vers la Russie (celles qui ne sont pas soumises à l'embargo).
Quant à l'Ukraine, elle s'enfonce lentement mais certainement dans un endettement extérieur de plus en plus difficile.
C'est sans doute ce qui motive la France et l'Allemagne à vouloir relancer un dialogue avec la Russie.
Cependant, à défaut de politique étrangère européenne commune, je ne vois pas de relance économique mutuelle puisqu'une solution politique de la crise actuelle n'a pas été trouvée par les deux parties.
Que faire alors ? Attendre, et laisser l'Ukraine négocier à Minsk avant de déclarer que cet accord est acceptable pour l'UE et lever les sanctions de manière progressive vis-à-vis de la Russie ? C'est une sortie de crise assez peu flatteuse pour l'UE, qui apparaîtra comme une entité politique attentiste, qui prend ses mesures a posteriori et qui est incapable de proposer des solutions politiques.
C'est aussi apparaître comme un partenaire économique auquel faudra faire rendre gorge à la première occasion venue (le jour où le prix du pétrole remontera et/ou qu'il se fera plus rare). C'est un futur plutôt inquiétant qui se dessine dans une telle hypothèse, car il faut raisonner en décennies et pas en années quand il s'agit d'Etats.
Je l'ai déjà écrit, et je persiste dans cette pensée. Il faut que l'UE ait la volonté et le courage de se mettre autour d'une table avec tous les protagonistes et qu'elle propose un accord d'association qui apporte un enrichissement économique et des capitaux à toutes les parties pour élever leurs productions nationales aux standards européens, le tout en suspendant les sanctions, ne fut-ce que pendant les négociations. On ne négocie pas avec quelqu'un qui a une arme pointée sur soi, même si cette arme est économique. Bien entendu, la durée, l'ampleur et le cadre global de cette phase de négociations peuvent être négociées avant la suspension des sanctions.
Enfin, il est aussi parfaitement possible de négocier un nouvel accord de coopération militaire qui serait lié à la mise en place et au développement des relations économiques.
Pour cela, il faut des dirigeants nationaux courageux, dotés d'intelligence politique et ayant une volonté européenne commune d'aboutir. Les verrons-nous apparaître ?
Ceci dit, il n'y a pas d'infléchissement de la politique russe vis-à-vis de l'UE et de l'Ukraine. Le discours reste ferme et martial, et la population russe continue à soutenir Poutine, considérant que leurs difficultés sont générées par l'Occident. Finalement, la crise est payée par le peuple russe, qui en gardera rancune à l'Occident.
Du côté de l'UE, la situation économique est aussi loin d'être rose, et nous sommes entrés en déflation. Les difficultés de l'économie russe se répercutent évidemment sur nos exportations vers la Russie (celles qui ne sont pas soumises à l'embargo).
Quant à l'Ukraine, elle s'enfonce lentement mais certainement dans un endettement extérieur de plus en plus difficile.
C'est sans doute ce qui motive la France et l'Allemagne à vouloir relancer un dialogue avec la Russie.
Cependant, à défaut de politique étrangère européenne commune, je ne vois pas de relance économique mutuelle puisqu'une solution politique de la crise actuelle n'a pas été trouvée par les deux parties.
Que faire alors ? Attendre, et laisser l'Ukraine négocier à Minsk avant de déclarer que cet accord est acceptable pour l'UE et lever les sanctions de manière progressive vis-à-vis de la Russie ? C'est une sortie de crise assez peu flatteuse pour l'UE, qui apparaîtra comme une entité politique attentiste, qui prend ses mesures a posteriori et qui est incapable de proposer des solutions politiques.
C'est aussi apparaître comme un partenaire économique auquel faudra faire rendre gorge à la première occasion venue (le jour où le prix du pétrole remontera et/ou qu'il se fera plus rare). C'est un futur plutôt inquiétant qui se dessine dans une telle hypothèse, car il faut raisonner en décennies et pas en années quand il s'agit d'Etats.
Je l'ai déjà écrit, et je persiste dans cette pensée. Il faut que l'UE ait la volonté et le courage de se mettre autour d'une table avec tous les protagonistes et qu'elle propose un accord d'association qui apporte un enrichissement économique et des capitaux à toutes les parties pour élever leurs productions nationales aux standards européens, le tout en suspendant les sanctions, ne fut-ce que pendant les négociations. On ne négocie pas avec quelqu'un qui a une arme pointée sur soi, même si cette arme est économique. Bien entendu, la durée, l'ampleur et le cadre global de cette phase de négociations peuvent être négociées avant la suspension des sanctions.
Enfin, il est aussi parfaitement possible de négocier un nouvel accord de coopération militaire qui serait lié à la mise en place et au développement des relations économiques.
Pour cela, il faut des dirigeants nationaux courageux, dotés d'intelligence politique et ayant une volonté européenne commune d'aboutir. Les verrons-nous apparaître ?
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Ven 26 Déc - 1:28
C'est ton opinion Serge (Thuramir) et en tant que telle elle est respectable mais tu permets qu'on ne soit pas en accord avec toi sur tel ou tel point... Tu répètes à l'envie que Poutine ne demandait qu'une chose : d'avoir un accord économique gagnant-gagnant avec l'Europe et on lui aurait fermé la porte au nez ! Depuis quand l'Europe a-t-elle refusé de faire du business, même avec les plus infâmes des dictatures ?
Je croyais moi aussi naïvement au mythe d'une "Europe unie de l'Atlantique à l'Oural" jusqu'à ce que plusieurs articles économico-politiques très bien écrits ne m'ouvrent les yeux... La Russie éternelle n'est pas Poutine et Poutine n'est pas la Russie, croire qu'on peut traiter avec Poutine de manière "raisonnée" est une douce illusion ou une faute politique grave à mon avis et Angela Merkel qui possède toutes les clés psycho-sociologiques ainsi que les intérêts économiques y afférant a très bien analysé le problème me semble-t-il !
"Discuter" avec quelqu'un qui analyse toutes vos tentatives de règlement diplomatique comme autant de manifestations de faiblesse n'est pas sain à mon avis... Oui, la fermeté (sanctions) n'a pas apporté de résultats tangibles actuellement (pas encore...) Attendons un peu la suite, l'histoire ne fait que commencer... Oui, certes, l'Ukraine est en très mauvaise situation économique et financière actuellement, et alors, est-ce la faute de l'Europe ? Serait-t-elle en meilleure situation si elle s'était soumise "pieds et poings liés" à la Russie ? Vu la réaction récente de Loukachenko, j'en doute beaucoup...
Tu t'interroges sur la suite de l'histoire, je ne vois qu'une suite possible : le renversement de Poutine et la venue d'un nouveau pouvoir russe avec lequel on pourra enfin "discuter"...
Je croyais moi aussi naïvement au mythe d'une "Europe unie de l'Atlantique à l'Oural" jusqu'à ce que plusieurs articles économico-politiques très bien écrits ne m'ouvrent les yeux... La Russie éternelle n'est pas Poutine et Poutine n'est pas la Russie, croire qu'on peut traiter avec Poutine de manière "raisonnée" est une douce illusion ou une faute politique grave à mon avis et Angela Merkel qui possède toutes les clés psycho-sociologiques ainsi que les intérêts économiques y afférant a très bien analysé le problème me semble-t-il !
"Discuter" avec quelqu'un qui analyse toutes vos tentatives de règlement diplomatique comme autant de manifestations de faiblesse n'est pas sain à mon avis... Oui, la fermeté (sanctions) n'a pas apporté de résultats tangibles actuellement (pas encore...) Attendons un peu la suite, l'histoire ne fait que commencer... Oui, certes, l'Ukraine est en très mauvaise situation économique et financière actuellement, et alors, est-ce la faute de l'Europe ? Serait-t-elle en meilleure situation si elle s'était soumise "pieds et poings liés" à la Russie ? Vu la réaction récente de Loukachenko, j'en doute beaucoup...
Tu t'interroges sur la suite de l'histoire, je ne vois qu'une suite possible : le renversement de Poutine et la venue d'un nouveau pouvoir russe avec lequel on pourra enfin "discuter"...
Krispoluk- Messages : 9785
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