Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Matt, Grasset, il est un peu à la ramasse dans cette crise ukrainienne, et il a pris fait et cause pour la Russie comme nombres de "dissidents".
Je passe sur son style ampoulé et le fait qu'il a théorisé quelques bonnes choses courant des années 2000, mais ses analyses, qu'il produit toujours sous le même prisme poussiéreux, son de moins en moins justes.
D'abord son principe de BAO, Bloc Americano Occidental est une construction intellectuelle fait de bric et de broc. Et puis sur l'affaire du MH17, il s'est complètement vautré le pauvre, en reprenant les narratives russes, la théorie de Robert Parry dont on sait ce qu'il en reste, et surtout, surtout, a produit plusieurs articles complètement indignes, avec pour sources d'autres articles complètement imaginaire de journaux malaisiens.
A partir de là, quel crédit peut on encore accorder à un type qui ne prend même plus le temps de lire ce qu'il annonce comme étant ses "sources"?
Je crois que ce monsieur, qui a été congratulé par quelques admirateurs, ne se voit plus toucher terre et est incapable de se remettre en cause.
Prudence donc.
Je passe sur son style ampoulé et le fait qu'il a théorisé quelques bonnes choses courant des années 2000, mais ses analyses, qu'il produit toujours sous le même prisme poussiéreux, son de moins en moins justes.
D'abord son principe de BAO, Bloc Americano Occidental est une construction intellectuelle fait de bric et de broc. Et puis sur l'affaire du MH17, il s'est complètement vautré le pauvre, en reprenant les narratives russes, la théorie de Robert Parry dont on sait ce qu'il en reste, et surtout, surtout, a produit plusieurs articles complètement indignes, avec pour sources d'autres articles complètement imaginaire de journaux malaisiens.
A partir de là, quel crédit peut on encore accorder à un type qui ne prend même plus le temps de lire ce qu'il annonce comme étant ses "sources"?
Je crois que ce monsieur, qui a été congratulé par quelques admirateurs, ne se voit plus toucher terre et est incapable de se remettre en cause.
Prudence donc.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
suite:
sur cet article en question, je ne vois pas des prises de positions anti-communiste. Tout d'abord, pour être anti-communiste, il faudrait qu'il subsiste quelques communistes, et que ce risque se matérialise, ce qu'il n'est pas le cas, en dehors d'une brochette de tocard nostalgique.
C'est suranné et obsolète cette vision des choses. D'autant plus que tout le monde sait que le paysage politique est largement contrôlé et modelé par le Kremlin.
Comme on dit à Moscou: "Tout ce qui est autorisé , c'est parce que ce n'est pas encore interdit".
sur cet article en question, je ne vois pas des prises de positions anti-communiste. Tout d'abord, pour être anti-communiste, il faudrait qu'il subsiste quelques communistes, et que ce risque se matérialise, ce qu'il n'est pas le cas, en dehors d'une brochette de tocard nostalgique.
C'est suranné et obsolète cette vision des choses. D'autant plus que tout le monde sait que le paysage politique est largement contrôlé et modelé par le Kremlin.
Comme on dit à Moscou: "Tout ce qui est autorisé , c'est parce que ce n'est pas encore interdit".
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Matt, tu n'y peux rien, mais depuis que j'observe ce genre de ce site, j'ai constaté qu'ils souffraient tous d'une limite structurelle:
le type est... Tout seul. Je veux dire par là, qu'il travaille sans filet, sans une rédaction derrière lui pour croiser toutes les données, les sources. C'est un travail colossal.
Ces sites, c'est comme une cantine de 300 couverts, mais avec un seul cuistot en cuisine. Résultat? Tu bouffes de la merde réchauffée. Alors que la même cantine, avec un cuistot et une brigade de 20 commis, le résultat sera plus élaboré.
Ici, c'est strictement pareil. Ils ont un fan club qui réclame à bouffer quotidiennement. Alors ils servent de la soupe. Dans le cas d'un Grasset ou d'un Berruyer, ils fonctionnent comme des GRAD. Il te lancent des rafales d'infos, une vraie, une fausse, une vraie, une fausse... Si bien que ton cerveau, même avec la meilleure volonté du monde, sature complètement. Tu as donc soit le choix de tout accepter tel quel, soit de refuser tout en bloc.
Quand j'ai écris une réfutation point par point d'une carte qu'utilisaient ces types, j'ai mis 6h. Alors que eux, tout seul derrière leur ordi, ils te balancent un volume d'info invraisemblable, et je ne sais même pas si c'est techniquement possible de toutes les vérifier.
le type est... Tout seul. Je veux dire par là, qu'il travaille sans filet, sans une rédaction derrière lui pour croiser toutes les données, les sources. C'est un travail colossal.
Ces sites, c'est comme une cantine de 300 couverts, mais avec un seul cuistot en cuisine. Résultat? Tu bouffes de la merde réchauffée. Alors que la même cantine, avec un cuistot et une brigade de 20 commis, le résultat sera plus élaboré.
Ici, c'est strictement pareil. Ils ont un fan club qui réclame à bouffer quotidiennement. Alors ils servent de la soupe. Dans le cas d'un Grasset ou d'un Berruyer, ils fonctionnent comme des GRAD. Il te lancent des rafales d'infos, une vraie, une fausse, une vraie, une fausse... Si bien que ton cerveau, même avec la meilleure volonté du monde, sature complètement. Tu as donc soit le choix de tout accepter tel quel, soit de refuser tout en bloc.
Quand j'ai écris une réfutation point par point d'une carte qu'utilisaient ces types, j'ai mis 6h. Alors que eux, tout seul derrière leur ordi, ils te balancent un volume d'info invraisemblable, et je ne sais même pas si c'est techniquement possible de toutes les vérifier.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Oki, je "capte" mieux.
Toujours le "double" discour de Lavrov:
Relations internationales : Moscou recherche les compromis (Sergueï Lavrov)
Ben tiens, les sanctions commencent à porter leurs fruits et les russes réalisent qu'il faut changer de discour pour ne plus s'attirer les foudres internationales.
Voir la réalité dans le topic sur l'invasion.
Toujours le "double" discour de Lavrov:
Relations internationales : Moscou recherche les compromis (Sergueï Lavrov)
Ben tiens, les sanctions commencent à porter leurs fruits et les russes réalisent qu'il faut changer de discour pour ne plus s'attirer les foudres internationales.
Voir la réalité dans le topic sur l'invasion.
Re: Et en Russie !
Les t-shirts Vladimir Poutine de Talbot and Runhof — WTF Mode
Talbot & Runhof, un duo de designers allemands, a fait sensation à la Fashion Week 2014 de Paris en présentant des t-shirts à l’effigie du président russe, Vladimir Poutine.
La Fashion Week, c’est un peu l’endroit où tout est permis niveau mode. Entre volumes extravagants, mélanges d’imprimés improbables ou d’accessoires complètement absurdes, d’année en année, ce ne sont pas les idées folles qui manquent !
Et le dernier WTF en liste, sorti de la Fashion Week parisienne, ce sont les t-shirts Poutine dessinés par le duo de créateurs Johnny Talbot et Adrian Runhof.
Sur le podium, pendant le défilé, les invités ont pu admirer des t-shirts affublés de quatre motifs différents (pour les quatre grandes villes de la Fashion Week) assez explicites :
- Poutine enlaçant l’Empire State Building de New York
- Poutine portant un chapeau melon et apparaissant derrière Buckingham Palace à Londres
- Poutine devant un drapeau italien (pour représenter Milan)
- Et enfin, Poutine avec une Tour Eiffel sur la tête (à la Jean-Paul Goude pour les Galeries Lafayettes) pour représenter Paris.
Tout cela avec le même message : « visit Paris/Milan/New-York/London before he does ». « Visitez Paris/Milan/New-york/Londres avant qu’il ne le fasse », en français.
Le motif parisien d’un des t-shirts.
Des t-shirts provocateurs, au message clair, dont les créateurs ont eu l’idée après un voyage en Russie, pendant lequel ils ont pu admirer dans une boutique de souvenirs des t-shirts où l’on voyait Poutine sirotant un cocktail, dans un paysage paradisiaque, avec la phrase « greetings from Crimea » ( « bons baisers de Crimée », en français).
Talbot et Runhof ont voulu protester contre les actions de Poutine dans le monde :
Ils ont ensuite ajouté, cette fois en s’adressant au magazine allemand Stylebook, que :« Nous avons suivi ce qui s’est passé entre la Russie et l’Ukraine, d’abord avec choc, ensuite avec horreur et finalement avec dégoût », ont-ils déclarés au WWD.
Une initiative plutôt bonne, mais qui risque d’être détournée en effet de mode et dont la première idée (la protestation contre les actions de Poutine) pourrait être oubliée au profit d’un « nouveau style »…« Poutine est un dangereux et glacial petit gosse habité de la folie des grandeurs. Les gens comme lui font sombrer l’humanité toute entière dans le malheur. C’est incroyable de manigancer un conflit à partir de rien. »
Pour voir toute la collection de Talbot and Runhof, et le reste de la collection Poutine, c’est par ici
Re: Et en Russie !
Russie: 20 tonnes de pommes polonaises saisies à Novossibirsk
20 tonnes de pommes polonaises, dont l'importation est interdite en Russie, ont été saisies dans la région de Novossibirsk (Sibérie), a annoncé mercredi le bureau local du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor).
"Au cours d'un contrôle phytosanitaire, les inspecteurs du bureau de Novossibirsk de Rosselkhoznadzor ont établi l'importation sur le territoire de la région de 20 tonnes de pommes fraîches provenant de Pologne et acheminées depuis le territoire biélorusse", stipule le communiqué.
Selon les documents, le chargement illégal était acheminé vers le Kazakhstan. Les pommes ont par la suite été livrées sur le territoire kazakh.
Rosselkhoznadzor a engagé des poursuites pour violation de l'interdiction d'importer certains produits.
Rosselkhoznadzor a interdit le 1er août dernier l'importation en Russie de la quasi-totalité des fruits et légumes en provenance de Pologne, ces produits contenant des substances nocives, étant infectés par des bactéries ou ne respectant pas les normes réglementaires.
Les autorités polonaises ont par la suite lancé une vaste campagne visant à inciter la population à consommer les produits locaux pour répondre aux mesures russes. Fin août, le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a démonstrativement offert aux journalistes "ces fameuses pommes que le président russe juge empoisonnées".
Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont décrété des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Début août, Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions occidentales.
Vrai que ces pommes sont "contaminées", elles ont un parfum de liberté . . .
20 tonnes de pommes polonaises, dont l'importation est interdite en Russie, ont été saisies dans la région de Novossibirsk (Sibérie), a annoncé mercredi le bureau local du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor).
"Au cours d'un contrôle phytosanitaire, les inspecteurs du bureau de Novossibirsk de Rosselkhoznadzor ont établi l'importation sur le territoire de la région de 20 tonnes de pommes fraîches provenant de Pologne et acheminées depuis le territoire biélorusse", stipule le communiqué.
Selon les documents, le chargement illégal était acheminé vers le Kazakhstan. Les pommes ont par la suite été livrées sur le territoire kazakh.
Rosselkhoznadzor a engagé des poursuites pour violation de l'interdiction d'importer certains produits.
Rosselkhoznadzor a interdit le 1er août dernier l'importation en Russie de la quasi-totalité des fruits et légumes en provenance de Pologne, ces produits contenant des substances nocives, étant infectés par des bactéries ou ne respectant pas les normes réglementaires.
Les autorités polonaises ont par la suite lancé une vaste campagne visant à inciter la population à consommer les produits locaux pour répondre aux mesures russes. Fin août, le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a démonstrativement offert aux journalistes "ces fameuses pommes que le président russe juge empoisonnées".
Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont décrété des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Début août, Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions occidentales.
Vrai que ces pommes sont "contaminées", elles ont un parfum de liberté . . .
Re: Et en Russie !
L'état russe obligé d'aider des compagnies:
Quel est l’impact des sanctions occidentales sur l’économie russe ?
L’économie russe souffre du climat géopolitique lié à l’Ukraine même si l’Etat dirigé par Vladimir Poutine tente de limiter l’impact des sanctions, notamment par des subventions aux entreprises affectées.
Le gouvernement va proposer une aide financière aux entreprises touchées par les sanctions occidentales. Les principaux bénéficiaires seront Rosneft et Novatek. Rosneft est spécialisé dans l’extraction, la transformation et la distribution du pétrole, tandis que Novatek est un producteur de gaz naturel. Le Ministre russe des Finances Anton Siluanov, a annoncé que Rosneft et Novatek avaient déjà reçu cette année une aide financière de la Caisse nationale de prévoyance (CNP) pour les projets en cours. Actuellement, la somme reçue s’élève à environ 3,15 milliards de milliards d’euros.
Tout ceci est entrepris pour contrer les nombreuses sanctions occidentales. En juillet, les États-Unis et l’Union Européenne ont annoncé la mise en place de sanctions contre la Russie. En particulier, les États-Unis ont interdit aux entreprises américaines de fournir un financement à moyen et à long terme à Rosneft en dollars. L’Union Européenne a à son tour a limité le temps de remboursement des prêts que détiennent les entreprises françaises auprès de certaines entreprises russes. Les Etats-Unis ce vendredi ont renforcé les sanctions concernant surtout la nouvelle technologie. Rosneft ne pouvant pas faire face à toutes ces sanctions a demandé de l’aide à l’Etat déjà en août. La compagnie pétrolière a alors fait une demande auprès du gouvernement pour obtenir un appui financier d’un montant de 1,5 milliards de dollars. Ceci est une partie importante des fonds que le gouvernement est maintenant prêt à donner aux victimes des sanctions. Le président du Conseil d’administration de Rosneft (et accessoirement vice-Premier ministre) Igor Setchine a proposé cinq façons de soutenir Rosneft y compris le rachat par la Caisse nationale de prévoyance de nouvelles obligations de 1,5 milliards de roubles.
Ces derniers mois une aide financière a aussi été proposée aux grandes banques notamment à la Banque agricole de Russie. « C’est juste un devoir de l’État de protéger les entreprises russes, si elles sont confrontées à des sanctions abusives et illégales de la part des pays étrangers et des entreprises étrangères, » a déclaré le chef du gouvernement Dmitri Medvedev.
L’Union Européenne a signalé que ces sanctions touchent également d’autres sociétés pétrolières et gazières privées comme Lukoil et Surgutneftegas. Selon les experts le soutien financier n’est pas requis, mais ce n’est pas exclu que l’Etat décide de venir à leur secours. Les experts préconisent que d’autres sociétés de la liste des sanctions pourront avoir besoin d’aide dans les mois qui viennent.
Même si une crise économique n’est pas explicitement annoncée par des autorités russes, le Ministre des Finances Anton Siluanov évoque la possibilité d’augmenter l’intervention de l’Etat si les mesures déjà mises en place s’avèrent insuffisantes.
Qui a dit que les sanctions sont sans effets?
La Russie protégera ses citoyens en cas de conflit armé en Transnistrie
Moscou - La Russie protégera ses citoyens en cas de conflit armé en Transnistrie, a prévenu mercredi Dmitri Rogozine, vice-Premier ministre russe, lors d'une rencontre à Moscou avec le président de cette région séparatiste de Moldavie.
Je veux dire à tous qui ne pensent pas comme nous: il ne faut pas mettre son nez en Transnistrie (...), il ne faut pas faire augmenter les tensions, parce qu'il y a des citoyens russes qui habitent là-bas, a déclaré M. Rogozine, cité par les agences russes.
Il ne faut pas se demander si la Russie va défendre ses propres citoyens. Elle le fera sans hésitation. Ne testez pas notre patience, ni notre force, a lancé le vice-Premier ministre russe, connu pour ses déclarations à l'emporte-pièce.
La Russie remplira son rôle historique: garantir la paix et la sécurité en Transnistrie. (...) Et bien sûr la défense des droits des citoyens russes, aussi loin qu'ils demeurent, est une priorité pour le gouvernement russe, a-t-il poursuivi.
Dmitri Rogozine est le représentant du président russe Vladimir Poutine pour la Transnistrie, petit territoire séparatiste prorusse en Moldavie et frontalier de l'Ukraine, qui a demandé après le rattachement de la Crimée en mars à être à son tour annexé par la Russie.
En mai, M. Rogozine avait amené à Moscou des pétitions demandant à Moscou de reconnaître la Transnistrie, malgré une tentative de confiscation par les autorités moldaves.
Le vice-Premier ministre russe fait partie des responsables russes influents sanctionnés par l'Union européenne dans le contexte de la crise ukrainienne.
Quel est l’impact des sanctions occidentales sur l’économie russe ?
L’économie russe souffre du climat géopolitique lié à l’Ukraine même si l’Etat dirigé par Vladimir Poutine tente de limiter l’impact des sanctions, notamment par des subventions aux entreprises affectées.
Le gouvernement va proposer une aide financière aux entreprises touchées par les sanctions occidentales. Les principaux bénéficiaires seront Rosneft et Novatek. Rosneft est spécialisé dans l’extraction, la transformation et la distribution du pétrole, tandis que Novatek est un producteur de gaz naturel. Le Ministre russe des Finances Anton Siluanov, a annoncé que Rosneft et Novatek avaient déjà reçu cette année une aide financière de la Caisse nationale de prévoyance (CNP) pour les projets en cours. Actuellement, la somme reçue s’élève à environ 3,15 milliards de milliards d’euros.
Tout ceci est entrepris pour contrer les nombreuses sanctions occidentales. En juillet, les États-Unis et l’Union Européenne ont annoncé la mise en place de sanctions contre la Russie. En particulier, les États-Unis ont interdit aux entreprises américaines de fournir un financement à moyen et à long terme à Rosneft en dollars. L’Union Européenne a à son tour a limité le temps de remboursement des prêts que détiennent les entreprises françaises auprès de certaines entreprises russes. Les Etats-Unis ce vendredi ont renforcé les sanctions concernant surtout la nouvelle technologie. Rosneft ne pouvant pas faire face à toutes ces sanctions a demandé de l’aide à l’Etat déjà en août. La compagnie pétrolière a alors fait une demande auprès du gouvernement pour obtenir un appui financier d’un montant de 1,5 milliards de dollars. Ceci est une partie importante des fonds que le gouvernement est maintenant prêt à donner aux victimes des sanctions. Le président du Conseil d’administration de Rosneft (et accessoirement vice-Premier ministre) Igor Setchine a proposé cinq façons de soutenir Rosneft y compris le rachat par la Caisse nationale de prévoyance de nouvelles obligations de 1,5 milliards de roubles.
Ces derniers mois une aide financière a aussi été proposée aux grandes banques notamment à la Banque agricole de Russie. « C’est juste un devoir de l’État de protéger les entreprises russes, si elles sont confrontées à des sanctions abusives et illégales de la part des pays étrangers et des entreprises étrangères, » a déclaré le chef du gouvernement Dmitri Medvedev.
L’Union Européenne a signalé que ces sanctions touchent également d’autres sociétés pétrolières et gazières privées comme Lukoil et Surgutneftegas. Selon les experts le soutien financier n’est pas requis, mais ce n’est pas exclu que l’Etat décide de venir à leur secours. Les experts préconisent que d’autres sociétés de la liste des sanctions pourront avoir besoin d’aide dans les mois qui viennent.
Même si une crise économique n’est pas explicitement annoncée par des autorités russes, le Ministre des Finances Anton Siluanov évoque la possibilité d’augmenter l’intervention de l’Etat si les mesures déjà mises en place s’avèrent insuffisantes.
Qui a dit que les sanctions sont sans effets?
La Russie protégera ses citoyens en cas de conflit armé en Transnistrie
Moscou - La Russie protégera ses citoyens en cas de conflit armé en Transnistrie, a prévenu mercredi Dmitri Rogozine, vice-Premier ministre russe, lors d'une rencontre à Moscou avec le président de cette région séparatiste de Moldavie.
Je veux dire à tous qui ne pensent pas comme nous: il ne faut pas mettre son nez en Transnistrie (...), il ne faut pas faire augmenter les tensions, parce qu'il y a des citoyens russes qui habitent là-bas, a déclaré M. Rogozine, cité par les agences russes.
Il ne faut pas se demander si la Russie va défendre ses propres citoyens. Elle le fera sans hésitation. Ne testez pas notre patience, ni notre force, a lancé le vice-Premier ministre russe, connu pour ses déclarations à l'emporte-pièce.
La Russie remplira son rôle historique: garantir la paix et la sécurité en Transnistrie. (...) Et bien sûr la défense des droits des citoyens russes, aussi loin qu'ils demeurent, est une priorité pour le gouvernement russe, a-t-il poursuivi.
Dmitri Rogozine est le représentant du président russe Vladimir Poutine pour la Transnistrie, petit territoire séparatiste prorusse en Moldavie et frontalier de l'Ukraine, qui a demandé après le rattachement de la Crimée en mars à être à son tour annexé par la Russie.
En mai, M. Rogozine avait amené à Moscou des pétitions demandant à Moscou de reconnaître la Transnistrie, malgré une tentative de confiscation par les autorités moldaves.
Le vice-Premier ministre russe fait partie des responsables russes influents sanctionnés par l'Union européenne dans le contexte de la crise ukrainienne.
Re: Et en Russie !
Encore la "théorie du complot":
La théorie du complot est de retour. Selon « The Wall Street Journal », les médias d'Etat en Russie suggèrent l'existence d'un complot organisé par les Américains derrière les manifestations à Hong Kong. Ces insinuations, souligne le quotidien, sont similaires à celles qui avaient été faites en Russie pour dénoncer les mouvements pro-démocratie à Moscou et à Kiev destinés uniquement à déstabiliser le gouvernement russe. Loin, selon les médias russes, de manifestations populaires spontanées de mécontentement. Et si lundi dernier, les médias russes n'ont évoqué que brièvement le mouvement à Hong Kong, mardi les télévisions publiques, restant la première source d'informations en Russie, ont commencé à présenter les protestataires de Hong Kong comme « des agents d'une révolte organisée par les Etats-Unis comme les manifestants de Kiev ». Ainsi, raconte « The Wall Street Journal », un présentateur du JT de Rossiya 24 a repris des accusations selon lesquelles « les leaders du mouvement à Hong Kong ont suivi un entraînement spécial des services de sécurité américain ». Le présentateur de la première chaîne russe est allé jusqu'à affirmer que « Pékin avait dit que les organisateurs du mouvement étaient liés au département d'Etat américain ». Ce que n'a apparemment jamais dit le gouvernement chinois. La preuve du complot : les télévisions publiques ont montré des appels « similaires » de manifestants à Kiev et à Hong Kong. Et évidemment, aux yeux de ces médias russes, ce n'est pas un hasard si les manifestations à Hong Kong ont suivi si rapidement celles en Ukraine. La théorie du complot a encore de beaux jours devant elle en Russie
lesechos.fr
N'importe quoi!!!
Encore qui va faire mal à la Russie, le prix du pétrole est en baisse:
Sharpest weapon in fin warfare against#Russia: WTI Oil drops to 90.47, lowest since April 2013.
Holger Zschaepitz
La théorie du complot est de retour. Selon « The Wall Street Journal », les médias d'Etat en Russie suggèrent l'existence d'un complot organisé par les Américains derrière les manifestations à Hong Kong. Ces insinuations, souligne le quotidien, sont similaires à celles qui avaient été faites en Russie pour dénoncer les mouvements pro-démocratie à Moscou et à Kiev destinés uniquement à déstabiliser le gouvernement russe. Loin, selon les médias russes, de manifestations populaires spontanées de mécontentement. Et si lundi dernier, les médias russes n'ont évoqué que brièvement le mouvement à Hong Kong, mardi les télévisions publiques, restant la première source d'informations en Russie, ont commencé à présenter les protestataires de Hong Kong comme « des agents d'une révolte organisée par les Etats-Unis comme les manifestants de Kiev ». Ainsi, raconte « The Wall Street Journal », un présentateur du JT de Rossiya 24 a repris des accusations selon lesquelles « les leaders du mouvement à Hong Kong ont suivi un entraînement spécial des services de sécurité américain ». Le présentateur de la première chaîne russe est allé jusqu'à affirmer que « Pékin avait dit que les organisateurs du mouvement étaient liés au département d'Etat américain ». Ce que n'a apparemment jamais dit le gouvernement chinois. La preuve du complot : les télévisions publiques ont montré des appels « similaires » de manifestants à Kiev et à Hong Kong. Et évidemment, aux yeux de ces médias russes, ce n'est pas un hasard si les manifestations à Hong Kong ont suivi si rapidement celles en Ukraine. La théorie du complot a encore de beaux jours devant elle en Russie
lesechos.fr
N'importe quoi!!!
Encore qui va faire mal à la Russie, le prix du pétrole est en baisse:
Sharpest weapon in fin warfare against
Holger Zschaepitz
Re: Et en Russie !
Ils essaient de nous faire croire que les sanctions n'y sont pour rien:
Russie: forte hausse des prix alimentaires suite à l'embargo (ministre)
Une forte hausse des prix des denrées alimentaires s'est produite en Russie suite à l'interdiction des importations de nourriture en provenance de plusieurs pays, a déclaré jeudi le ministre russe des Finances Anton Silouanov.
"Actuellement, les prix ont fortement augmenté compte tenu des limitations que nous avons introduites", a-t-il déclaré lors d'un forum d'investissement.
Le gouvernement russe a publié le 7 août dernier une liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les légumes et les fruits.
On te crois mon grand, on te crois!!
Toujours à se mêler des affaires des autres (chez les autres surtout):
Russie: enquête pour génocide contre le ministre ukrainien de la Défense
La Russie a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête contre le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Gueleteï, accusé de "génocide" de population russophone dans l'est de l'Ukraine.
"Une enquête a été ouverte contre le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Gueleteï (...) pour organisation de meurtres, recours à des méthodes et moyens de guerre interdits et génocide", a indiqué le Comité d'enquête russe dans un communiqué. L'enquête vise également le chef de l'Etat major ukrainien, Viktor Moujenko, le commandant de la 25e brigade des forces armées ukrainiennes, Oleg Mikas, ainsi que d'autres militaires ukrainiens haut placés, selon le communiqué. La Russie accuse notamment M. Gueleteï et les autres militaires d'"avoir donné des ordres visant à éliminer totalement la population russophone résidant sur le territoire des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk", fiefs des rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, précise le comité.
Cette annonce intervient au lendemain de l'inculpation en Russie d'un soldat des forces spéciales ukrainiennes, Sergueï Litvinov, pour "meurtre de civils" dans l'est de l'Ukraine. Les autorité russes ont affirmé que ce soldat n'avait pas été arrêté en Ukraine et transféré en Russie mais qu'il s'était rendu de son plein gré en Russie.
lequotidien.lu
Bien de préciser qu'il a été arrêté en Russie, il ne serait pas le premier qu'ils arrêtent à l'étranger et qu'on transfert ensuite en Russie . . .
C'est l'habitude chez les russes.
Russie: forte hausse des prix alimentaires suite à l'embargo (ministre)
Une forte hausse des prix des denrées alimentaires s'est produite en Russie suite à l'interdiction des importations de nourriture en provenance de plusieurs pays, a déclaré jeudi le ministre russe des Finances Anton Silouanov.
"Actuellement, les prix ont fortement augmenté compte tenu des limitations que nous avons introduites", a-t-il déclaré lors d'un forum d'investissement.
Le gouvernement russe a publié le 7 août dernier une liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les légumes et les fruits.
On te crois mon grand, on te crois!!
Toujours à se mêler des affaires des autres (chez les autres surtout):
Russie: enquête pour génocide contre le ministre ukrainien de la Défense
La Russie a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête contre le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Gueleteï, accusé de "génocide" de population russophone dans l'est de l'Ukraine.
"Une enquête a été ouverte contre le ministre ukrainien de la Défense, Valéri Gueleteï (...) pour organisation de meurtres, recours à des méthodes et moyens de guerre interdits et génocide", a indiqué le Comité d'enquête russe dans un communiqué. L'enquête vise également le chef de l'Etat major ukrainien, Viktor Moujenko, le commandant de la 25e brigade des forces armées ukrainiennes, Oleg Mikas, ainsi que d'autres militaires ukrainiens haut placés, selon le communiqué. La Russie accuse notamment M. Gueleteï et les autres militaires d'"avoir donné des ordres visant à éliminer totalement la population russophone résidant sur le territoire des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk", fiefs des rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, précise le comité.
Cette annonce intervient au lendemain de l'inculpation en Russie d'un soldat des forces spéciales ukrainiennes, Sergueï Litvinov, pour "meurtre de civils" dans l'est de l'Ukraine. Les autorité russes ont affirmé que ce soldat n'avait pas été arrêté en Ukraine et transféré en Russie mais qu'il s'était rendu de son plein gré en Russie.
lequotidien.lu
Bien de préciser qu'il a été arrêté en Russie, il ne serait pas le premier qu'ils arrêtent à l'étranger et qu'on transfert ensuite en Russie . . .
C'est l'habitude chez les russes.
Re: Et en Russie !
Réponse à Matt sur ses précédents articles :
1) L'impact des sanctions économiques et contre-sanctions russes sur les prix alimentaires pour le peuple et l'inflation en forte progression : on s'en doutait un peu, les rodomontades du début ne peuvent résister à l'épreuve des faits et à l'épreuve du temps.
Le peuple russe va, hélas trinquer et payer les pots cassés...
2) Le prix du pétrole : pour que la Russie puisse s'en sortir et progresser, il faut que le prix du pétrole atteigne 97$ le baril, je crois... Actuellement, on est à 90$, donc la Russie est mal... Faut pas non plus compter sur les Chinois comme certains "Poutinolâtres" essayent de nous le faire croire, les contrats signés avec la Chine ne représentent que 25 ou 27% des ventes annuelles d'hydrocarbures à l'Europe, cherchez l'erreur quand Poutine menace de "fermer les robinets" vers l'Europe...
3) La Russie va subventionner des sociétés en difficulté comme Rosneft Extraordinaire, le monde d'Orwell !!!
Rosneft comme toutes les sociétés d'exploitation d'hydrocarbures en Russie procurent à l'Etat Russe entre 45% et 50% des ressources financières permettant à l'état Russe de faire fonctionner ses institutions. Si Rosneft a besoin de subventions, ils sont mal, le serpent se mord la queue.. Bon, c'est vrai, l'Etat Russe a des réserves de change très importantes et un excédent budgétaire accumulé depuis des années importants mais au train ou vont les choses combien de temps peuvent-ils tenir ?
Ils ont 2 ou 3 ans devant eux, selon moi avant l'effondrement du système... Wait and see
1) L'impact des sanctions économiques et contre-sanctions russes sur les prix alimentaires pour le peuple et l'inflation en forte progression : on s'en doutait un peu, les rodomontades du début ne peuvent résister à l'épreuve des faits et à l'épreuve du temps.
Le peuple russe va, hélas trinquer et payer les pots cassés...
2) Le prix du pétrole : pour que la Russie puisse s'en sortir et progresser, il faut que le prix du pétrole atteigne 97$ le baril, je crois... Actuellement, on est à 90$, donc la Russie est mal... Faut pas non plus compter sur les Chinois comme certains "Poutinolâtres" essayent de nous le faire croire, les contrats signés avec la Chine ne représentent que 25 ou 27% des ventes annuelles d'hydrocarbures à l'Europe, cherchez l'erreur quand Poutine menace de "fermer les robinets" vers l'Europe...
3) La Russie va subventionner des sociétés en difficulté comme Rosneft Extraordinaire, le monde d'Orwell !!!
Rosneft comme toutes les sociétés d'exploitation d'hydrocarbures en Russie procurent à l'Etat Russe entre 45% et 50% des ressources financières permettant à l'état Russe de faire fonctionner ses institutions. Si Rosneft a besoin de subventions, ils sont mal, le serpent se mord la queue.. Bon, c'est vrai, l'Etat Russe a des réserves de change très importantes et un excédent budgétaire accumulé depuis des années importants mais au train ou vont les choses combien de temps peuvent-ils tenir ?
Ils ont 2 ou 3 ans devant eux, selon moi avant l'effondrement du système... Wait and see
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et en Russie !
Deux articles intéressants au sujet de l'ex CCCP:
Les pays divorcent aussi
Et un autre, plus "éclairant", du 19 août 2013:
La Russie renonce à une renaissance de l’URSS
Moscou à Kiev: cessez de brandir une "menace russe" imaginaire
L'Ukraine doit cesser ses tentatives d'intimider la communauté internationale en brandissant une "menace russe" imaginaire, a déclaré vendredi à Moscou un porte-parole du ministère russe de la Défense.
"Il est grand temps pour les commandants ukrainiens de cesser de faire peur à la communauté internationale en évoquant une menace russe inexistante en vue de dissimuler l'état lamentable de l'armée ukrainienne et le caractère insensé de l'opération militaire menée contre les citoyens du Donbass", a indiqué le porte-parole devant les journalistes.
Auparavant, le ministre ukrainien de la Défense Valeri Gueleteï a accusé la Russie de livrer des "munitions ultramodernes" aux insurgés du Donbass. A titre de preuve, il a présenté aux journalistes trois cartouches de calibre 7,62 mm.
Selon le ministère russe, il s'agit de cartouches de fusils fabriquées en URSS dont la dernière modernisation remonte à l'année 1974.
Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Les hostilités ont fait environ 3.200 morts et plus de 8.000 blessés parmi les civils, selon les données des Nations unies, et causé des destructions importantes.
Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, bien que les observateurs internationaux constatent que la trêve est globalement respectée.
A mon avis, ils doivent avoir de sérieux soucis de vision.
Au sujet des armes:
Ukrainian defence minister: Russia testing new weapons in Donbas
Russia is using Ukraine as a training ground to test new weapons, Ukrainian Defence Minister Valeriy Heletey has said, 5 Kanal TV reported at 5pm Kyiv time.
He showed modern Russian ammunition capable of piercing armour. Ukrainian intelligence officers had got hold of these bullets in Donbass.
Heletey stressed that, after the ammunition was examined, Ukraine would appeal to international courts to provide an assessment of Russia testing its weapons in Ukraine. He said that these specimens would serve as evidence in future criminal proceedings against the Russian leadership.
Heletey said: “We will make an assessment and appeal to relevant courts regarding the reasons why Russia is testing weapons on Ukraine’s territory, and what kind of weapons. Believe me, there are lots of questions to be answered. There are many people speculating about this subject. But there will be time not only for Ukraine but for the entire world to see what Russia has done to Donbas and Luhansk oblasts.”
Oui, oui, des armes datant des années '70 . . .
Les pays divorcent aussi
Et un autre, plus "éclairant", du 19 août 2013:
La Russie renonce à une renaissance de l’URSS
Moscou à Kiev: cessez de brandir une "menace russe" imaginaire
L'Ukraine doit cesser ses tentatives d'intimider la communauté internationale en brandissant une "menace russe" imaginaire, a déclaré vendredi à Moscou un porte-parole du ministère russe de la Défense.
"Il est grand temps pour les commandants ukrainiens de cesser de faire peur à la communauté internationale en évoquant une menace russe inexistante en vue de dissimuler l'état lamentable de l'armée ukrainienne et le caractère insensé de l'opération militaire menée contre les citoyens du Donbass", a indiqué le porte-parole devant les journalistes.
Auparavant, le ministre ukrainien de la Défense Valeri Gueleteï a accusé la Russie de livrer des "munitions ultramodernes" aux insurgés du Donbass. A titre de preuve, il a présenté aux journalistes trois cartouches de calibre 7,62 mm.
Selon le ministère russe, il s'agit de cartouches de fusils fabriquées en URSS dont la dernière modernisation remonte à l'année 1974.
Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Les hostilités ont fait environ 3.200 morts et plus de 8.000 blessés parmi les civils, selon les données des Nations unies, et causé des destructions importantes.
Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, bien que les observateurs internationaux constatent que la trêve est globalement respectée.
A mon avis, ils doivent avoir de sérieux soucis de vision.
Au sujet des armes:
Ukrainian defence minister: Russia testing new weapons in Donbas
Russia is using Ukraine as a training ground to test new weapons, Ukrainian Defence Minister Valeriy Heletey has said, 5 Kanal TV reported at 5pm Kyiv time.
He showed modern Russian ammunition capable of piercing armour. Ukrainian intelligence officers had got hold of these bullets in Donbass.
Heletey stressed that, after the ammunition was examined, Ukraine would appeal to international courts to provide an assessment of Russia testing its weapons in Ukraine. He said that these specimens would serve as evidence in future criminal proceedings against the Russian leadership.
Heletey said: “We will make an assessment and appeal to relevant courts regarding the reasons why Russia is testing weapons on Ukraine’s territory, and what kind of weapons. Believe me, there are lots of questions to be answered. There are many people speculating about this subject. But there will be time not only for Ukraine but for the entire world to see what Russia has done to Donbas and Luhansk oblasts.”
Oui, oui, des armes datant des années '70 . . .
Re: Et en Russie !
La réponse russe:
La Russie n'a pas livré aux miliciens ukrainiens des « cartouches de pointe »
Quels menteurs!!
Retour du BPC. Le Vladivostok de retour après deux séries d'essais
La Russie n'a pas livré aux miliciens ukrainiens des « cartouches de pointe »
Quels menteurs!!
Retour du BPC. Le Vladivostok de retour après deux séries d'essais
Re: Et en Russie !
Poutine : la Russie ne quittera pas la voie mais ne veut de querelles avec personne
Veux bien le croire, mais il fait tout pour créer des querelles!!
Veux bien le croire, mais il fait tout pour créer des querelles!!
Re: Et en Russie !
Protection des minorités russophone face à l'extrème droite qu'ils disait:
Russie: les «Loups», des motards nationalistes
Le chef des Loups (à gauche), a déjà été aperçu en compagnie de Vladimir Poutine.Photo AFP
MOSCOU - Blousons en cuir et cheveux longs, il n'est pas rare d'entendre dans les rues de Moscou rugir les énormes motos des Loups de la nuit, le plus grand club de motards russes. Mais derrière son apparence rebelle, la meute roule pour la patrie.
«Nos valeurs sont très simples: aimer sa patrie, avoir la foi et ne pas faire usage ou vendre de drogues», résume Alexandre Beniouchtch, le vice-président de ce club dont le président russe Vladimir Poutine considère les membres comme ses «frères».
Les Loups de la nuit, reconnaissables à leurs grosses cylindrées modifiées, refusent pourtant catégoriquement d'être appelés «bikers» comme leurs homologues motards américains, les Hell's Angels.
«La vie d'un biker est asociale: c'est "buvons de la bière, cassons de la vaisselle et si quelqu'un n'est pas content, alors frappons"», lance Alexandre, qui a rejoint le club il y a 20 ans. «Ils se croient supérieurs à la société et ont le culte de la violence. Ce n'est pas notre philosophie, nous n'utilisons la violence qu'en dernier recours.»
Créé en 1989 peu avant l'implosion de l'Union soviétique, le club des Loups de la nuit («Notchnie Volki») a depuis étendu sa présence à travers toute la Russie et l'ex-URSS. Si le nombre exact de ses membres est un secret bien gardé, les estimations prudentes évoquent 5000 motards dans ses rangs, parmi lesquels l'homme qui dirige d'une poigne de fer la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov.
Leur chef, surnommé Khirourg («Le Chirurgien»), un colosse barbu de près de deux mètres, s'est à plusieurs reprises affiché à la place d'honneur lors de parades, roulant aux côtés du président Poutine, qui n'a de cesse de vanter leur patriotisme.
Si le club n'a aucune fonction officielle, leur présence est toujours synonyme de démonstration de force, comme lors de leur grand rassemblement en Crimée pour soutenir son rattachement en mars à la Russie ou lors de leur parade dans le bastion séparatiste de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.
Lorsqu'ils roulent en cortège dans les rues, beaucoup de Loups brandissent le drapeau national ou celui de la «Nouvelle Russie», expression qui désigne les régions russophones de l'Ukraine pour les nationalistes russes.
«C'est essentiel que nos membres montrent leur patriotisme», explique Alexandre. «L'amour de la patrie fortifie l'homme».
Pour autant, «cela ne veut pas dire que nous pensons que les Russes soient les meilleurs. Chacun peut être patriote envers son propre pays», souligne ce motard de 46 ans.
Le club professe ainsi une stricte tolérance pour le choix de ses membres, qui viennent de toute l'ex-URSS, ainsi que pour leurs croyances religieuses, même si la plupart des Loups sont orthodoxes. Le club rassemble ainsi en son sein chrétiens et musulmans, mécaniciens et commerciaux, et même quelques moines.
«Chacun est libre d'entrer au club, sauf les femmes. "No woman no cry"», ajoute Alexandre en riant, détournant les mots du chanteur de reggae Bob Marley. «Le club s'est créé dans ses premières années autour du symbole de la virilité, sur ce qui fait un homme», justifie-t-il.
Si le club compte plus de 46 antennes dans toute l'ex-URSS qui font la liaison avec Moscou, c'est ici que commence le voyage pour les jeunes motards qui aspirent à rejoindre leurs rangs: dans la tanière des loups.
«J'espère un jour pouvoir intégrer leurs rangs", confie ce professeur de finances de 27 ans, une bière à la main.
Pour cela, le jeune Moscovite doit impérativement être adoubé par un membre et participer pendant deux ans aux «événements» du club, dont l'éventail va de la démonstration de force en Crimée à de simples parades dans les rues des villes russes.
Il pourra progresser jusqu'au 3e grade, le plus élevé. S'il ne respecte pas les règles, il peut être rétrogradé ou privé temporairement du droit de porter les écussons du club. «C'est une atmosphère assez exigeante», prévient Alexandre.
À en juger par la foule de Moscovites qui se pressent autour de Khirourg pour lui demander une photo ou un autographe, la popularité des Loups de la nuit ne fait aucun doute, malgré une réputation parfois sulfureuse, émaillée de bagarres plus ou moins graves.
L'implication du club dans la vie sociale et religieuse en Russie a participé à la bonne réputation des Loups, qui militent pour «le développement moral et spirituel de la jeune génération sur la base du patriotisme et des traditions».
«Les mots de Saint Augustin peuvent bien résumer la philosophie des Loups de la nuit», assure Alexandre, en reprenant de manière inattendue la formule du grand théologien: «Unité pour l'essentiel, liberté pour le non-essentiel, charité en tout».
canoe.ca
Feraient bien de devant leur porte!!
La Russie a-t-elle toujours les moyens de financer la modernisation de son armée ?
Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, veut faire des économies sur le montant budgétaire consacré à la défense.
C'est un classique dans tous les pays, les bisbilles budgétaires entre le ministère de l'Economie et celui de la Défense. C'est aussi le cas en Russie... "Moscou n'a pas les moyens de financer son programme de modernisation des forces armées", a déclaré ce mardi le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. "Un nouveau programme de défense va être élaboré, et nous voulons reconsidérer le montant des ressources budgétaires qui y seront consacrées afin de le rendre plus réaliste", a-t-il expliqué.
Anton Silouanov est, au sein du gouvernement, le représentant d'une aile pragmatique qui estime que les dépenses publiques doivent être revues à la baisse en raison des contraintes qui pèsent sur la Russie, à commencer par les sanctions européennes et américaines que lui vaut sa politique en Ukraine.
Inscrit sur la liste des personnalités visées par les sanctions américaines, le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, chargé de la modernisation des forces armées, a affirmé qu'il n'était pas question de raboter le programme militaire. "Le programme en lui-même, de même que les fonds qui lui ont été alloués, ne peuvent être sujets à une révision", a-t-il récemment rappelé dans une interview au quotidien Kommersant. Il reviendra donc au président Vladimir Poutine de trancher.
En l'état, le programme de dépenses militaires, conçu en 2011, prévoit de moderniser 70 % des équipements militaires de la Russie d'ici à 2020 pour un coût estimé à 23.000 milliards de roubles (environ 450 milliards d'euros). A l'époque de son élaboration, le gouvernement russe tablait sur une croissance annuelle du PIB de l'ordre de 6 %. Elle ne devrait pas dépasser 0,5 % cette année, et le FMI comme la Banque mondiale prévoient une stagnation de l'activité russe sur les deux prochaines années.
"Lorsque nous adoptions ce programme de défense, les prévisions économiques et les projections de rentrées fiscales étaient totalement différentes. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous le permettre", a conclu Anton Silouanov.
latribune.fr
Russie: les «Loups», des motards nationalistes
Le chef des Loups (à gauche), a déjà été aperçu en compagnie de Vladimir Poutine.Photo AFP
MOSCOU - Blousons en cuir et cheveux longs, il n'est pas rare d'entendre dans les rues de Moscou rugir les énormes motos des Loups de la nuit, le plus grand club de motards russes. Mais derrière son apparence rebelle, la meute roule pour la patrie.
«Nos valeurs sont très simples: aimer sa patrie, avoir la foi et ne pas faire usage ou vendre de drogues», résume Alexandre Beniouchtch, le vice-président de ce club dont le président russe Vladimir Poutine considère les membres comme ses «frères».
Les Loups de la nuit, reconnaissables à leurs grosses cylindrées modifiées, refusent pourtant catégoriquement d'être appelés «bikers» comme leurs homologues motards américains, les Hell's Angels.
«La vie d'un biker est asociale: c'est "buvons de la bière, cassons de la vaisselle et si quelqu'un n'est pas content, alors frappons"», lance Alexandre, qui a rejoint le club il y a 20 ans. «Ils se croient supérieurs à la société et ont le culte de la violence. Ce n'est pas notre philosophie, nous n'utilisons la violence qu'en dernier recours.»
Créé en 1989 peu avant l'implosion de l'Union soviétique, le club des Loups de la nuit («Notchnie Volki») a depuis étendu sa présence à travers toute la Russie et l'ex-URSS. Si le nombre exact de ses membres est un secret bien gardé, les estimations prudentes évoquent 5000 motards dans ses rangs, parmi lesquels l'homme qui dirige d'une poigne de fer la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov.
Leur chef, surnommé Khirourg («Le Chirurgien»), un colosse barbu de près de deux mètres, s'est à plusieurs reprises affiché à la place d'honneur lors de parades, roulant aux côtés du président Poutine, qui n'a de cesse de vanter leur patriotisme.
Amour de la patrie et virilité
«Nous considérons que nous faisons partie de l'armée de la Russie», assure à l'AFP le chef des Loups, tandis que des passants se font photographier près de leur slogan -- «Là où nous sommes, c'est la Russie» -- encadré par leur emblème, un loup en flammes sur fond de pleine lune.Si le club n'a aucune fonction officielle, leur présence est toujours synonyme de démonstration de force, comme lors de leur grand rassemblement en Crimée pour soutenir son rattachement en mars à la Russie ou lors de leur parade dans le bastion séparatiste de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.
Lorsqu'ils roulent en cortège dans les rues, beaucoup de Loups brandissent le drapeau national ou celui de la «Nouvelle Russie», expression qui désigne les régions russophones de l'Ukraine pour les nationalistes russes.
«C'est essentiel que nos membres montrent leur patriotisme», explique Alexandre. «L'amour de la patrie fortifie l'homme».
Pour autant, «cela ne veut pas dire que nous pensons que les Russes soient les meilleurs. Chacun peut être patriote envers son propre pays», souligne ce motard de 46 ans.
Le club professe ainsi une stricte tolérance pour le choix de ses membres, qui viennent de toute l'ex-URSS, ainsi que pour leurs croyances religieuses, même si la plupart des Loups sont orthodoxes. Le club rassemble ainsi en son sein chrétiens et musulmans, mécaniciens et commerciaux, et même quelques moines.
«Chacun est libre d'entrer au club, sauf les femmes. "No woman no cry"», ajoute Alexandre en riant, détournant les mots du chanteur de reggae Bob Marley. «Le club s'est créé dans ses premières années autour du symbole de la virilité, sur ce qui fait un homme», justifie-t-il.
«Atmosphère exigeante»
Sous l'épais feuillage qui entoure un vaste bar à l'air libre, en périphérie de la capitale russe, Timour a garé sa moto aux côtés d'une cinquantaine d'autres grosses cylindrées.Si le club compte plus de 46 antennes dans toute l'ex-URSS qui font la liaison avec Moscou, c'est ici que commence le voyage pour les jeunes motards qui aspirent à rejoindre leurs rangs: dans la tanière des loups.
«J'espère un jour pouvoir intégrer leurs rangs", confie ce professeur de finances de 27 ans, une bière à la main.
Pour cela, le jeune Moscovite doit impérativement être adoubé par un membre et participer pendant deux ans aux «événements» du club, dont l'éventail va de la démonstration de force en Crimée à de simples parades dans les rues des villes russes.
Il pourra progresser jusqu'au 3e grade, le plus élevé. S'il ne respecte pas les règles, il peut être rétrogradé ou privé temporairement du droit de porter les écussons du club. «C'est une atmosphère assez exigeante», prévient Alexandre.
À en juger par la foule de Moscovites qui se pressent autour de Khirourg pour lui demander une photo ou un autographe, la popularité des Loups de la nuit ne fait aucun doute, malgré une réputation parfois sulfureuse, émaillée de bagarres plus ou moins graves.
L'implication du club dans la vie sociale et religieuse en Russie a participé à la bonne réputation des Loups, qui militent pour «le développement moral et spirituel de la jeune génération sur la base du patriotisme et des traditions».
«Les mots de Saint Augustin peuvent bien résumer la philosophie des Loups de la nuit», assure Alexandre, en reprenant de manière inattendue la formule du grand théologien: «Unité pour l'essentiel, liberté pour le non-essentiel, charité en tout».
canoe.ca
Feraient bien de devant leur porte!!
La Russie a-t-elle toujours les moyens de financer la modernisation de son armée ?
Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, veut faire des économies sur le montant budgétaire consacré à la défense.
C'est un classique dans tous les pays, les bisbilles budgétaires entre le ministère de l'Economie et celui de la Défense. C'est aussi le cas en Russie... "Moscou n'a pas les moyens de financer son programme de modernisation des forces armées", a déclaré ce mardi le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. "Un nouveau programme de défense va être élaboré, et nous voulons reconsidérer le montant des ressources budgétaires qui y seront consacrées afin de le rendre plus réaliste", a-t-il expliqué.
Anton Silouanov est, au sein du gouvernement, le représentant d'une aile pragmatique qui estime que les dépenses publiques doivent être revues à la baisse en raison des contraintes qui pèsent sur la Russie, à commencer par les sanctions européennes et américaines que lui vaut sa politique en Ukraine.
Pas question pour Rogozine
Inscrit sur la liste des personnalités visées par les sanctions américaines, le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, chargé de la modernisation des forces armées, a affirmé qu'il n'était pas question de raboter le programme militaire. "Le programme en lui-même, de même que les fonds qui lui ont été alloués, ne peuvent être sujets à une révision", a-t-il récemment rappelé dans une interview au quotidien Kommersant. Il reviendra donc au président Vladimir Poutine de trancher.
En l'état, le programme de dépenses militaires, conçu en 2011, prévoit de moderniser 70 % des équipements militaires de la Russie d'ici à 2020 pour un coût estimé à 23.000 milliards de roubles (environ 450 milliards d'euros). A l'époque de son élaboration, le gouvernement russe tablait sur une croissance annuelle du PIB de l'ordre de 6 %. Elle ne devrait pas dépasser 0,5 % cette année, et le FMI comme la Banque mondiale prévoient une stagnation de l'activité russe sur les deux prochaines années.
"Lorsque nous adoptions ce programme de défense, les prévisions économiques et les projections de rentrées fiscales étaient totalement différentes. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous le permettre", a conclu Anton Silouanov.
latribune.fr
Re: Et en Russie !
NEWS financières :
La banque centrale Russe a dépensé 1,75 MILLIARDS de $ en 2 JOURS pour soutenir le Rouble !!!
A ce jeu-là, Tonton Vova ne passera pas l'hiver
Bientôt les files de moujiks devant les services distribuant la soupe populaire...
Source Bloomberg et copié-collé ci-dessous :
Russia Spends Up to $1.75 Billion in Two Days to Buoy Ruble
By Vladimir Kuznetsov Oct 7, 2014 3:49 PM GMT+0200
348 Comments [email=?body=Russia%E2%80%99s%20central%20bank%20spent%20as%20much%20as%20%241.75%20billion%20to%20prop%20up%20the%20ruble%20over%20the%20last%20two%20trading%20days%2C%20its%20biggest%20market%20intervention%20since%20President%20Vladimir%20Putin%E2%80%99s%20incursion%20into%20Ukraine%20in%20March.%0A%0Ahttp%3A%2F%2Fbloom.bg%2F1s4tfAO&subject=Bloomberg%20News%3A%20Russia%20Spends%20Up%20to%20%241.75%20Billion%20in%20Two%20Days%20to%20Buoy%20Ruble]Email[/email] Print [url=javascript(0)]Speed[/url]
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Photographer: Andrey Rudakov/Bloomberg
President Vladimir Putin is suffering the consequences for shaking up the post-Cold War order in eastern Europe as the U.S. and European Union impose sanctions on his economy and investors pull money out of the country. Close
President Vladimir Putin is suffering the consequences for shaking up the post-Cold War... Read More
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Photographer: Andrey Rudakov/Bloomberg
President Vladimir Putin is suffering the consequences for shaking up the post-Cold War order in eastern Europe as the U.S. and European Union impose sanctions on his economy and investors pull money out of the country.
Russia’s central bank spent as much as $1.75 billion to prop up the ruble over the last two trading days, its biggest market intervention since President Vladimir Putin’s incursion into Ukraine in March.
Russia’s central bank spent the equivalent of $980 million to shore up the ruble on Oct. 3, the latest data on the authority’s website showed today. The bank also said it shifted the upper boundary of the currency’s trading band by 10 kopeks yesterday, a move that may have involved spending between $420 million and $769 million that day. The exchange rate weakened 0.3 percent to 44.6234 versus the basket by 5:12 p.m. in Moscow, set for a record low for the fourth time this month.
Putin is suffering the consequences for shaking up the post-Cold War order in eastern Europe as the U.S. and European Union impose sanctions on his economy and investors pull money out of the country. Demand for dollars and euros is growing among Russian companies locked out of western debt markets as they contend with $54.7 billion of debt repayments in the next three months, according to central bank data.
Related:
The ruble is under “permanent pressure” from lingering demand for foreign currency for debt payments, Vladimir Evstifeev, a Moscow-based analyst at OAO Bank Zenit, said in an e-mailed note. The “collapsing truce” in Ukraine is also leveling pressure on the exchange rate, he said.
Fighting continued today in eastern Ukraine amid moves to establish a buffer zone to help cement a cease-fire that went into effect a little more than a month ago between government forces and pro-Russian separatists.
La banque centrale Russe a dépensé 1,75 MILLIARDS de $ en 2 JOURS pour soutenir le Rouble !!!
A ce jeu-là, Tonton Vova ne passera pas l'hiver
Bientôt les files de moujiks devant les services distribuant la soupe populaire...
Source Bloomberg et copié-collé ci-dessous :
Russia Spends Up to $1.75 Billion in Two Days to Buoy Ruble
By Vladimir Kuznetsov Oct 7, 2014 3:49 PM GMT+0200
348 Comments [email=?body=Russia%E2%80%99s%20central%20bank%20spent%20as%20much%20as%20%241.75%20billion%20to%20prop%20up%20the%20ruble%20over%20the%20last%20two%20trading%20days%2C%20its%20biggest%20market%20intervention%20since%20President%20Vladimir%20Putin%E2%80%99s%20incursion%20into%20Ukraine%20in%20March.%0A%0Ahttp%3A%2F%2Fbloom.bg%2F1s4tfAO&subject=Bloomberg%20News%3A%20Russia%20Spends%20Up%20to%20%241.75%20Billion%20in%20Two%20Days%20to%20Buoy%20Ruble]Email[/email] Print [url=javascript(0)]Speed[/url]
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Photographer: Andrey Rudakov/Bloomberg
President Vladimir Putin is suffering the consequences for shaking up the post-Cold War order in eastern Europe as the U.S. and European Union impose sanctions on his economy and investors pull money out of the country.
Russia’s central bank spent as much as $1.75 billion to prop up the ruble over the last two trading days, its biggest market intervention since President Vladimir Putin’s incursion into Ukraine in March.
Russia’s central bank spent the equivalent of $980 million to shore up the ruble on Oct. 3, the latest data on the authority’s website showed today. The bank also said it shifted the upper boundary of the currency’s trading band by 10 kopeks yesterday, a move that may have involved spending between $420 million and $769 million that day. The exchange rate weakened 0.3 percent to 44.6234 versus the basket by 5:12 p.m. in Moscow, set for a record low for the fourth time this month.
Putin is suffering the consequences for shaking up the post-Cold War order in eastern Europe as the U.S. and European Union impose sanctions on his economy and investors pull money out of the country. Demand for dollars and euros is growing among Russian companies locked out of western debt markets as they contend with $54.7 billion of debt repayments in the next three months, according to central bank data.
Related:
- Plunging Ruble Pummels Foreign Company Earnings in Russia
- Chart of the Day: Oil Plunge Magnifies Russia’s Sanctions Pain
The ruble is under “permanent pressure” from lingering demand for foreign currency for debt payments, Vladimir Evstifeev, a Moscow-based analyst at OAO Bank Zenit, said in an e-mailed note. The “collapsing truce” in Ukraine is also leveling pressure on the exchange rate, he said.
Fighting continued today in eastern Ukraine amid moves to establish a buffer zone to help cement a cease-fire that went into effect a little more than a month ago between government forces and pro-Russian separatists.
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Les imbéciles Matt, uniquement les imbéciles
C'est une bombe à retardement qui n'a pas fini de produire ses effets en cascade...
Comme ils l'expliquent très bien dans l'article, les compagnies russes qui ont emprunté massivement aux banques occidentales sont contraintes de rembourser leurs dettes en devises ($,€) et pour cela elles doivent vendre massivement du Rouble pour acheter des devises étrangères...
Le serpent se mord la queue...
Le "héros" du Kremlin est peut-être très fort en désinformation, manipulations en toutes sortes, coups de force (université du KGB oblige) mais il ne connait rien à l'économie capitaliste...
Il n'a que 2 choix désormais :
- calmer le jeu et essayer de sortir "la tête haute" du conflit ou
- déclencher une nouvelle Révolution autarcique et un nouveau modèle économique en Russie...
C'est une bombe à retardement qui n'a pas fini de produire ses effets en cascade...
Comme ils l'expliquent très bien dans l'article, les compagnies russes qui ont emprunté massivement aux banques occidentales sont contraintes de rembourser leurs dettes en devises ($,€) et pour cela elles doivent vendre massivement du Rouble pour acheter des devises étrangères...
Le serpent se mord la queue...
Le "héros" du Kremlin est peut-être très fort en désinformation, manipulations en toutes sortes, coups de force (université du KGB oblige) mais il ne connait rien à l'économie capitaliste...
Il n'a que 2 choix désormais :
- calmer le jeu et essayer de sortir "la tête haute" du conflit ou
- déclencher une nouvelle Révolution autarcique et un nouveau modèle économique en Russie...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Ben l'a pas fini le vova . . . Devra en plus, faire preuve d'imagination, mais on sait qu'elle est fertile chez lui.
Re: Et en Russie !
Ouaip Matt,
Mais tu sais l'imagination d'un seul homme atteint vite ses limites quand il est confronté à "la force de frappe financière" du monde occidental c'est-à-dire : US + UE + Canada, Australie et consorts, le "poids financier" de la Russie, c'est juste le poids d'une plume !
Par contre, j'aimerais bien être présent le jour où la gonzesse qui faisait de la propagande pour Poutine avec son T-shirt "Des sanctions, quelles sanctions ? Vous avez vu mes Iskanders..." va être obligée d'enlever son T-shirt pour le revendre afin de se payer un Macdo (russe) pour bouffer ... Bon, humour "à la Krispoluk" !
Mais tu sais l'imagination d'un seul homme atteint vite ses limites quand il est confronté à "la force de frappe financière" du monde occidental c'est-à-dire : US + UE + Canada, Australie et consorts, le "poids financier" de la Russie, c'est juste le poids d'une plume !
Par contre, j'aimerais bien être présent le jour où la gonzesse qui faisait de la propagande pour Poutine avec son T-shirt "Des sanctions, quelles sanctions ? Vous avez vu mes Iskanders..." va être obligée d'enlever son T-shirt pour le revendre afin de se payer un Macdo (russe) pour bouffer ... Bon, humour "à la Krispoluk" !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Ca va mal pour les russes:
Russie : les immatriculations en chute de 20,1% en septembre
Frappé de plein fouet par la chute du rouble et le conflit avec l’Ukraine, le marché russe continue de chuter en septembre avec une nouvelle baisse de 20,1% des immatriculations.
Depuis juillet 2013, le marché russe est en baisse continue et son rythme de décroissance s’est accéléré ces derniers mois. En septembre encore, la chute du marché atteint 20% avec 197 233 immatriculations (46 000 de moins qu’en septembre 2013). Pour autant, pour le comité automobile de l’AEB, "les ventes de septembre sont en amélioration visible par rapport à août, sous l'effet de la fin des vacances et des efforts en cette fin de trimestre réalisés par les acteurs du marché".
Le repli du marché a commencé sous l’effet d’un ralentissement de l’économie russe et s’est amplifié avec le conflit avec l’Ukraine. En raison de la chute du rouble, des taux d’intérêts élevés et de la hausse des prix des véhicules (conséquence de la chute du rouble), les consommateurs russes ont mis un coup de frein à leurs achats importants. Le gouvernement espère relancer le marché à l’aide d’une nouvelle prime à la casse (825 euros pour un VL, 7 200 euros pour les camions) pour laquelle un budget de 10 milliards de roubles (207 millions d’euros) a été débloqué. Elle doit aider à l’achat de 170 000 véhicules supplémentaires d'ici à la fin de l'année.
Depuis le début de l’année, le marché russe est en recul de 13% avec 1,77 million d’immatriculations (266 000 de moins qu’en 2013) et l’AEB n’attend pas "un renversement fondamental de la tendance pour l'ensemble du marché au cours du quatrième trimestre".
Parmi les marques réalisant plus de 1% de part de marché, aucune n’échappe à la baisse des ventes automobiles en septembre à l’exception – comme en août - de Mercedes en hausse de 2% ( à 4 436 unités). La marque premium allemande est d’ailleurs l’une des seules à enregistrer une hausse sur les huit premiers de l’année (+14%) avec Nissan et Mazda.
Nissan tire d’ailleurs la croissance de l’alliance Avtovaz-Renault-Nissan qui gagne 0,8 point de pénétration depuis le début de l’année (à 30,6%). Avec des volumes en hausse de 12,2% depuis janvier (à 114 389 unités), Nissan compense largement le recul de Lada (-17% à 283 802 unités) et de Renault (-10,1% à 139 434 unités).
Le groupe Volkswagen est lui stable à 11% de parts de marché, tandis que les Kia-Hyundai sont en progression et représentent désormais 15,2% du marché (+1,4 point).
Le groupe PSA qui commence à mettre en place une nouvelle stratégie en Russie (moins de modèles, augmentation du sourcing local…) perd pied pour le moment. Le groupe n’est plus qu’à 1,7% de pénétration (-0,6%) avec 31 075 immatriculations (-34,8%).
Emilie Binois et Farida Sacha
Lettre de Russie – Zoïa Svetova
Depuis le début des hostilités en Ukraine, la Russie est entrée dans une crise politique et économique. Les prix augmentent sérieusement dans les magasins depuis l’interdiction d’importer certains produits alimentaires en réponse aux sanctions économiques de l’Occident.
Zoïa Svetova est auteur du livre Les innocents seront coupables, éd. François Bourin Éditeur, coll. Les moutons noirs.
Une guerre juridique en Russie envers les ONG, qualifiées d'"agent étranger"
Du 6 au 12 octobre, Amnesty International se mobilise pour soutenir la société civile russe et publiera chaque jour sur Mediapart un billet portant la voix de ceux qui osent défendre leurs droits en Russie.
Ella Poliakova, fondatrice de l’ONG des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg, qualifiée d’« agent étranger ».©AI
« Lorsqu’ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai pas protesté, je n’étais pas socialiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs, je n’ai pas protesté, je n’étais pas juif.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »
Une banderole bleue, où est inscrit le célèbre poème que le pasteur protestant Martin Niemöller a écrit durant la Seconde Guerre mondiale, figure parmi les nombreuses décorations murales des bureaux de l’organisation des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg.
La fondatrice de l’ONG, Ella Poliakova, pacifiste qui défend depuis longtemps les droits humains, y voit un parallèle judicieux avec la situation à laquelle elle est actuellement confrontée.
L’organisation des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg compte parmi les centaines d’ONG russes qui font l’objet d’inspections et d’autres formes de persécution au titre de la loi draconienne relative aux « agents de l’étranger », adoptée en juillet 2012.
Depuis le 28 août 2014, elle a rejoint la liste des organisations qualifiées d’espions étrangers ; ces organisations et leurs responsables ont été simultanément calomniés par les médias étatiques russes.
En russe, les termes « agents de l’étranger » renvoient immédiatement à l’espionnage pratiqué durant l’ère de la Guerre froide, évoquant d’autres épithètes comme « traître » ou « ennemi ».
Quel est le crime d’Ella Poliakova ? Elle a osé parler publiquement de la mort présumée de soldats russes en Ukraine – alors que les autorités russes ont à maintes reprises nié toute implication dans le conflit armé.
Dans la Russie actuelle, dès qu’une organisation travaille sur des questions en décalage avec la ligne du parti, elle éveille les soupçons et suscite des contrôles renforcés.
Selon Ella Poliakova, « la principale motivation de la loi est d’empêcher les organisations de défense des droits humains d’avoir une influence sur l’opinion publique ».
Tout comme les Mères de soldats de Saint-Pétersbourg, qui défend les droits fondamentaux de ceux qui servent dans les forces armées russes, les ONG qui travaillent sur des questions aussi disparates que la surveillance des élections, l’environnement, l’homophobie et d’autres discriminations, sont notamment accusées par le ministère de la Justice de « remplir les fonctions d’un agent étranger ».
« Un mensonge éhonté »
Au départ, les autorités attendaient des « agents de l’étranger » qu’ils s’enregistrent eux-mêmes et impriment cette appellation sur toutes leurs publications.
Mais les ONG se sont regroupées et se sont insurgées contre cet intitulé. Elles ont porté leur combat devant les tribunaux après avoir conclu un pacte : ne jamais accepter volontairement de telles conditions.
« Un " agent " est une personne qui accomplit les ordres de quelqu’un d’autre. C’est un mensonge éhonté. C’est inacceptable. Aucun donateur étranger ne nous a jamais donné d’ordre particulier, nous ne travaillons pas comme ça », a déclaré Oleg Orlov, président du conseil d’administration de Memorial, une ONG basée à Moscou qui travaille sur toute une série de questions relatives aux droits humains et est dans la ligne de mire des autorités.
Aux termes de la loi, deux critères principaux permettent de qualifier une ONG d’« agent étranger » : elle doit être impliquée dans des « activités politiques » et recevoir des fonds étrangers.
Un tag a été peint à la bombe sur les locaux de l’ONG Memorial à Moscou : « Agent étranger. Aime les États-Unis. »
© Yulia Orlova/HRC Memorial
La difficulté majeure réside dans le fait de définir ces « activités politiques ». Du fait de l’interprétation vague des autorités russes, tout un éventail d’organisations se retrouvent dans le collimateur des agences d’État.
Oleg Novikov, porte-parole de Public Verdict, une ONG qui s’efforce de lutter contre les violences policières, attribue cette « logique primitive » à la peur des autorités de voir les influences de l’étranger saper la base de leur pouvoir.
Son organisation est mise au ban, parce qu’elle a fourni une assistance juridique gratuite aux personnes arrêtées durant et depuis les manifestations massives de l’opposition place Bolotnaïa, à Moscou, en 2012.
Des descentes effectuées dans les ONG
Peu après l’entrée en vigueur de la loi fin 2012, le bureau du procureur fédéral et le ministère de la Justice ont commencé à inspecter les bureaux des ONG. Leur objectif était de trouver des justifications, même mineures, permettant de classer ces organisations dans la catégorie des « agents étrangers ».
De nombreuses ONG ont raconté à Amnesty International le déroulement de la plupart de ces inspections, qui ont duré un mois, voire plus, et impliquaient une panoplie d’organes étatiques. En effet, y participaient des représentants du bureau du procureur, du ministère de la Justice, des inspecteurs des impôts, des inspecteurs du travail, des régulateurs des médias et parfois des inspecteurs incendies et sanitaires.
Ces agents étaient parfois accompagnés de journalistes de la chaîne nationale NTV. Lors de l’une de ces inspections menées au bureau d’Amnesty International à Moscou en 2012, on a dit aux employés que la présence des journalistes était une « coïncidence ».
Certaines ONG ont subi cette épreuve à plusieurs reprises. Pendant ce temps, elles sont contraintes de suspendre leur travail légitime, afin d’effectuer les démarches nécessaires pour se conformer à ces inspections.
Plusieurs ont ensuite reçu l’injonction de s’inscrire dans le registre en tant qu’« agents étrangers », et ont écopé de lourdes amendes lorsqu’elles ont refusé. Les batailles juridiques et les campagnes de diffamation qui s’en sont suivies ont fait pression sur les employés des ONG, ont fait diminuer les dons et ont parfois entraîné leur fermeture.
La boîte de Pandore était ouverte et le pire restait à venir.
La deuxième vague
Dépitées par leur échec initial visant à contraindre les ONG indépendantes à s’enregistrer en tant qu’« agents étrangers », les autorités russes ont réajusté la loi en juin 2014. Le ministère de la Justice a été doté du pouvoir d’accoler unilatéralement l’étiquette d’espions étrangers à des organisations.
Les ONG visées se sont une nouvelle fois embourbées dans des batailles juridiques de longue haleine pour laver leur réputation. Dix d’entre elles ont finalement soumis leur affaire à la Cour européenne des droits de l’homme, où elle est en cours d’examen.
Parallèlement, la persécution des organisations s’intensifie.
« Une nouvelle vie a commencé lorsque la loi a été adoptée », a déclaré Ella Poliakova, expliquant que l’on a pénétré par effraction dans son bureau et coupé certaines de ses lignes téléphoniques. « Les appels à la ligne d’assistance de l’association se sont faits moins nombreux, sans doute par peur des écoutes. »
Les bureaux de Memorial à Moscou ont été saccagés à deux reprises : l’inscription « agents de l’étranger » a été taguée à la bombe sur le mur extérieur et la porte d’entrée a été détruite par des vandales non identifiés.
Grigori Melkoniants, directeur adjoint de Golos, la seule organisation indépendante qui surveille les élections en Russie. © Amnesty International
Grigori Melkoniants, directeur adjoint de Golos (la Voix), la seule organisation indépendante spécialisée dans la surveillance des élections en Russie, a parlé du soutien décroissant de la population : « D’une manière générale, l’attitude des gens a changé vis-à-vis des ONG. Les responsables politiques et les représentants de l’État se sont retournés contre nous en raison de la propagande. »
Golos a restitué 5 500 euros, reçus au titre du Prix Andreï Sakharov pour la liberté en 2012, ce qui ne l’a pas empêchée de figurer sur la liste des « agents étrangers » et de s’enliser pendant des mois dans une bataille juridique.
Il y eut une brève lueur d’espoir le mois dernier, lorsqu’un tribunal de la ville de Moscou a statué que l’organisation n’était pas un « agent étranger ». Cependant, quelques jours plus tard, la Commission électorale centrale n’a pas autorisé les observateurs de Golos à surveiller les bureaux de vote lors des élections régionales en Russie.
On craint que des restrictions encore plus sévères ne se profilent. De nouveaux amendements à la loi sont déjà débattus, en vue d’empêcher les représentants des agences de l’État de collaborer avec une organisation figurant sur la liste.
« Des ennemis de l’intérieur »
La loi sur les agents étrangers est le pilier d’une série de lois répressives adoptées depuis le retour de Vladimir Poutine à la présidence en 2012.
Prises dans leur ensemble, ces lois témoignent de la perception des autorités, qui considèrent la société civile comme une « cinquième colonne » résolue à ébranler l’État, explique Alexandre Daniel, éminent historien au sein de l’ONG Memorial’s St. Petersburg Centre for Historical Research. « En ce moment, la vision du monde officielle se dessine. Elle se fonde sur le concept d’un État toujours fort et entouré d’ennemis – qui opèrent par l’intermédiaire d’ennemis de l’intérieur. »
Cet état d’esprit s’est particulièrement renforcé depuis mars 2014, après l’intervention militaire russe en Crimée et le conflit armé dans l’est de l’Ukraine. Aujourd’hui, toute personne qui remet en cause la motivation ou l’action de l’État devient une cible – et la dissidence est écrasée instantanément ou presque.
« Je ne peux toujours pas respirer librement en songeant à tout ce qui se passe », a déclaré Alexandre Daniel.
Œuvrer pour un avenir meilleur
Les ONG russes demeurent convaincues que leurs activités ont pour unique objectif d’aider les citoyens ordinaires en Russie.
La situation est d’autant plus incroyable que leur travail est à certains égards respecté par les autorités.
Plusieurs organisations de défense des droits humains visées reçoivent parallèlement des autorisations présidentielles pour certaines de leurs activités.
Ella Poliakova, des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg, siège même au Conseil pour la société civile et les droits de l’homme de la présidence russe. Elle invite le Conseil à aborder le sujet directement avec le président Vladimir Poutine lui-même.
Et la lutte se poursuit.
« Aujourd’hui, nous faisons face à des difficultés avec le gouvernement. Nous jouissons d’un soutien bien réduit au sein de la société. Pourtant, cela ne change pas notre cap. Nous devons faire ce que nous faisons – peut-être devons-nous le faire plus intensément », a déclaré Alexandre Daniel.
Oleg Orlov a ajouté : « Je suis un patriote, j’aime mon pays et je veux que la situation s’améliore. Notre gouvernement appelle ça de la politique. J’estime pour ma part que c’est le désir naturel de tout citoyen de souhaiter des améliorations. »
Amnesty International
Russie : les immatriculations en chute de 20,1% en septembre
Frappé de plein fouet par la chute du rouble et le conflit avec l’Ukraine, le marché russe continue de chuter en septembre avec une nouvelle baisse de 20,1% des immatriculations.
Depuis juillet 2013, le marché russe est en baisse continue et son rythme de décroissance s’est accéléré ces derniers mois. En septembre encore, la chute du marché atteint 20% avec 197 233 immatriculations (46 000 de moins qu’en septembre 2013). Pour autant, pour le comité automobile de l’AEB, "les ventes de septembre sont en amélioration visible par rapport à août, sous l'effet de la fin des vacances et des efforts en cette fin de trimestre réalisés par les acteurs du marché".
Le repli du marché a commencé sous l’effet d’un ralentissement de l’économie russe et s’est amplifié avec le conflit avec l’Ukraine. En raison de la chute du rouble, des taux d’intérêts élevés et de la hausse des prix des véhicules (conséquence de la chute du rouble), les consommateurs russes ont mis un coup de frein à leurs achats importants. Le gouvernement espère relancer le marché à l’aide d’une nouvelle prime à la casse (825 euros pour un VL, 7 200 euros pour les camions) pour laquelle un budget de 10 milliards de roubles (207 millions d’euros) a été débloqué. Elle doit aider à l’achat de 170 000 véhicules supplémentaires d'ici à la fin de l'année.
Depuis le début de l’année, le marché russe est en recul de 13% avec 1,77 million d’immatriculations (266 000 de moins qu’en 2013) et l’AEB n’attend pas "un renversement fondamental de la tendance pour l'ensemble du marché au cours du quatrième trimestre".
Parmi les marques réalisant plus de 1% de part de marché, aucune n’échappe à la baisse des ventes automobiles en septembre à l’exception – comme en août - de Mercedes en hausse de 2% ( à 4 436 unités). La marque premium allemande est d’ailleurs l’une des seules à enregistrer une hausse sur les huit premiers de l’année (+14%) avec Nissan et Mazda.
Nissan tire d’ailleurs la croissance de l’alliance Avtovaz-Renault-Nissan qui gagne 0,8 point de pénétration depuis le début de l’année (à 30,6%). Avec des volumes en hausse de 12,2% depuis janvier (à 114 389 unités), Nissan compense largement le recul de Lada (-17% à 283 802 unités) et de Renault (-10,1% à 139 434 unités).
Le groupe Volkswagen est lui stable à 11% de parts de marché, tandis que les Kia-Hyundai sont en progression et représentent désormais 15,2% du marché (+1,4 point).
Le groupe PSA qui commence à mettre en place une nouvelle stratégie en Russie (moins de modèles, augmentation du sourcing local…) perd pied pour le moment. Le groupe n’est plus qu’à 1,7% de pénétration (-0,6%) avec 31 075 immatriculations (-34,8%).
Emilie Binois et Farida Sacha
Lettre de Russie – Zoïa Svetova
Depuis le début des hostilités en Ukraine, la Russie est entrée dans une crise politique et économique. Les prix augmentent sérieusement dans les magasins depuis l’interdiction d’importer certains produits alimentaires en réponse aux sanctions économiques de l’Occident.
Une propagande acharnée nourrit l’antiaméricanisme et la haine des Européens. Sur toutes les chaînes de télévision, on explique à la population que l’ennemi principal est l’Occident mais aussi « la cinquième colonne », c’est-à-dire l’opposition et des journalistes, soi-disant soutenus par les États-Unis et l’Europe : « La propagande à la télévision provoque la haine de ceux qui ne sont pas d’accord avec la politique du pouvoir, dit Dmitri Alechkovsky, 29 ans, photojournaliste et président de l’association Aidons-les, qui collecte des fonds pour des organismes humanitaires. Ce qui se passe en Russie conduit le pays à la catastrophe. »
Les derniers sondages d’opinion montrent que 84 % des personnes interrogées soutiennent le pouvoir de Poutine et sa politique. Cela n’étonne pas la psychologue Ludmila Petranovskaya. Elle croit que l’on ne peut pas faire confiance aux sondages dans un État autoritaire.
Selon un autre sondage récent, un tiers des personnes interrogées ont reconnu avoir peur de répondre aux questions sur la politique. Les intellectuels russes sont déçus par ce soutien quasi unanime et par cette peur d’exprimer son opinion.
Ceux qui ne soutiennent pas le pouvoir et qui sont visés par la propagande se sont retrouvés dans les propos du célèbre écrivain russe, Ludmila Oulitskaïa : « Les gens de culture ne peuvent pas changer la politique suicidaire de notre État. L’élite intellectuelle de notre pays est divisée, comme au début du siècle dernier : seule une minorité se prononce contre la guerre. Chaque jour, mon pays avance vers une nouvelle guerre. À nous, les gens de culture russe, il ne nous reste qu’une chose à dire : adieu l’Europe ! », a-t-elle écrit dans un article retentissant, publié dans le journal allemand Der Spiegel.
La Russie est très loin de la démocratie et très près d’une nouvelle guerre, huit ans après l’assassinat d’Anna Politovskaïa. Cette grande journaliste et militante des droits de l’homme, avait écrit des centaines d’articles pour dénoncer les horreurs de la guerre en Tchétchénie et tout fait pour qu’elle s’arrête. Ses paroles restent justes et toujours actuelles : « Vladimir Poutine, pur produit des services secrets, n’a pas réussi à dépasser ses origines et n’a jamais cessé de se conduire comme un lieutenant-colonel du tristement célèbre KGB. Aujourd’hui comme hier, sa principale préoccupation reste de régler ses comptes avec ses concitoyens épris de libertés, libertés qu’il s’obstine à piétiner comme il le faisait dans sa précédente carrière. » (La Russie selon Poutine, éd. Buchet-Chastel, 2004).
Zoïa Svetova est auteur du livre Les innocents seront coupables, éd. François Bourin Éditeur, coll. Les moutons noirs.
Une guerre juridique en Russie envers les ONG, qualifiées d'"agent étranger"
Du 6 au 12 octobre, Amnesty International se mobilise pour soutenir la société civile russe et publiera chaque jour sur Mediapart un billet portant la voix de ceux qui osent défendre leurs droits en Russie.
Ella Poliakova, fondatrice de l’ONG des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg, qualifiée d’« agent étranger ».©AI
« Lorsqu’ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai pas protesté, je n’étais pas socialiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs, je n’ai pas protesté, je n’étais pas juif.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »
Une banderole bleue, où est inscrit le célèbre poème que le pasteur protestant Martin Niemöller a écrit durant la Seconde Guerre mondiale, figure parmi les nombreuses décorations murales des bureaux de l’organisation des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg.
La fondatrice de l’ONG, Ella Poliakova, pacifiste qui défend depuis longtemps les droits humains, y voit un parallèle judicieux avec la situation à laquelle elle est actuellement confrontée.
L’organisation des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg compte parmi les centaines d’ONG russes qui font l’objet d’inspections et d’autres formes de persécution au titre de la loi draconienne relative aux « agents de l’étranger », adoptée en juillet 2012.
Depuis le 28 août 2014, elle a rejoint la liste des organisations qualifiées d’espions étrangers ; ces organisations et leurs responsables ont été simultanément calomniés par les médias étatiques russes.
En russe, les termes « agents de l’étranger » renvoient immédiatement à l’espionnage pratiqué durant l’ère de la Guerre froide, évoquant d’autres épithètes comme « traître » ou « ennemi ».
Quel est le crime d’Ella Poliakova ? Elle a osé parler publiquement de la mort présumée de soldats russes en Ukraine – alors que les autorités russes ont à maintes reprises nié toute implication dans le conflit armé.
Dans la Russie actuelle, dès qu’une organisation travaille sur des questions en décalage avec la ligne du parti, elle éveille les soupçons et suscite des contrôles renforcés.
Selon Ella Poliakova, « la principale motivation de la loi est d’empêcher les organisations de défense des droits humains d’avoir une influence sur l’opinion publique ».
Tout comme les Mères de soldats de Saint-Pétersbourg, qui défend les droits fondamentaux de ceux qui servent dans les forces armées russes, les ONG qui travaillent sur des questions aussi disparates que la surveillance des élections, l’environnement, l’homophobie et d’autres discriminations, sont notamment accusées par le ministère de la Justice de « remplir les fonctions d’un agent étranger ».
« Un mensonge éhonté »
Au départ, les autorités attendaient des « agents de l’étranger » qu’ils s’enregistrent eux-mêmes et impriment cette appellation sur toutes leurs publications.
Mais les ONG se sont regroupées et se sont insurgées contre cet intitulé. Elles ont porté leur combat devant les tribunaux après avoir conclu un pacte : ne jamais accepter volontairement de telles conditions.
« Un " agent " est une personne qui accomplit les ordres de quelqu’un d’autre. C’est un mensonge éhonté. C’est inacceptable. Aucun donateur étranger ne nous a jamais donné d’ordre particulier, nous ne travaillons pas comme ça », a déclaré Oleg Orlov, président du conseil d’administration de Memorial, une ONG basée à Moscou qui travaille sur toute une série de questions relatives aux droits humains et est dans la ligne de mire des autorités.
Aux termes de la loi, deux critères principaux permettent de qualifier une ONG d’« agent étranger » : elle doit être impliquée dans des « activités politiques » et recevoir des fonds étrangers.
Un tag a été peint à la bombe sur les locaux de l’ONG Memorial à Moscou : « Agent étranger. Aime les États-Unis. »
© Yulia Orlova/HRC Memorial
La difficulté majeure réside dans le fait de définir ces « activités politiques ». Du fait de l’interprétation vague des autorités russes, tout un éventail d’organisations se retrouvent dans le collimateur des agences d’État.
Oleg Novikov, porte-parole de Public Verdict, une ONG qui s’efforce de lutter contre les violences policières, attribue cette « logique primitive » à la peur des autorités de voir les influences de l’étranger saper la base de leur pouvoir.
Son organisation est mise au ban, parce qu’elle a fourni une assistance juridique gratuite aux personnes arrêtées durant et depuis les manifestations massives de l’opposition place Bolotnaïa, à Moscou, en 2012.
Des descentes effectuées dans les ONG
Peu après l’entrée en vigueur de la loi fin 2012, le bureau du procureur fédéral et le ministère de la Justice ont commencé à inspecter les bureaux des ONG. Leur objectif était de trouver des justifications, même mineures, permettant de classer ces organisations dans la catégorie des « agents étrangers ».
De nombreuses ONG ont raconté à Amnesty International le déroulement de la plupart de ces inspections, qui ont duré un mois, voire plus, et impliquaient une panoplie d’organes étatiques. En effet, y participaient des représentants du bureau du procureur, du ministère de la Justice, des inspecteurs des impôts, des inspecteurs du travail, des régulateurs des médias et parfois des inspecteurs incendies et sanitaires.
Ces agents étaient parfois accompagnés de journalistes de la chaîne nationale NTV. Lors de l’une de ces inspections menées au bureau d’Amnesty International à Moscou en 2012, on a dit aux employés que la présence des journalistes était une « coïncidence ».
Certaines ONG ont subi cette épreuve à plusieurs reprises. Pendant ce temps, elles sont contraintes de suspendre leur travail légitime, afin d’effectuer les démarches nécessaires pour se conformer à ces inspections.
Plusieurs ont ensuite reçu l’injonction de s’inscrire dans le registre en tant qu’« agents étrangers », et ont écopé de lourdes amendes lorsqu’elles ont refusé. Les batailles juridiques et les campagnes de diffamation qui s’en sont suivies ont fait pression sur les employés des ONG, ont fait diminuer les dons et ont parfois entraîné leur fermeture.
La boîte de Pandore était ouverte et le pire restait à venir.
La deuxième vague
Dépitées par leur échec initial visant à contraindre les ONG indépendantes à s’enregistrer en tant qu’« agents étrangers », les autorités russes ont réajusté la loi en juin 2014. Le ministère de la Justice a été doté du pouvoir d’accoler unilatéralement l’étiquette d’espions étrangers à des organisations.
Les ONG visées se sont une nouvelle fois embourbées dans des batailles juridiques de longue haleine pour laver leur réputation. Dix d’entre elles ont finalement soumis leur affaire à la Cour européenne des droits de l’homme, où elle est en cours d’examen.
Parallèlement, la persécution des organisations s’intensifie.
« Une nouvelle vie a commencé lorsque la loi a été adoptée », a déclaré Ella Poliakova, expliquant que l’on a pénétré par effraction dans son bureau et coupé certaines de ses lignes téléphoniques. « Les appels à la ligne d’assistance de l’association se sont faits moins nombreux, sans doute par peur des écoutes. »
Les bureaux de Memorial à Moscou ont été saccagés à deux reprises : l’inscription « agents de l’étranger » a été taguée à la bombe sur le mur extérieur et la porte d’entrée a été détruite par des vandales non identifiés.
Grigori Melkoniants, directeur adjoint de Golos, la seule organisation indépendante qui surveille les élections en Russie. © Amnesty International
Grigori Melkoniants, directeur adjoint de Golos (la Voix), la seule organisation indépendante spécialisée dans la surveillance des élections en Russie, a parlé du soutien décroissant de la population : « D’une manière générale, l’attitude des gens a changé vis-à-vis des ONG. Les responsables politiques et les représentants de l’État se sont retournés contre nous en raison de la propagande. »
Golos a restitué 5 500 euros, reçus au titre du Prix Andreï Sakharov pour la liberté en 2012, ce qui ne l’a pas empêchée de figurer sur la liste des « agents étrangers » et de s’enliser pendant des mois dans une bataille juridique.
Il y eut une brève lueur d’espoir le mois dernier, lorsqu’un tribunal de la ville de Moscou a statué que l’organisation n’était pas un « agent étranger ». Cependant, quelques jours plus tard, la Commission électorale centrale n’a pas autorisé les observateurs de Golos à surveiller les bureaux de vote lors des élections régionales en Russie.
On craint que des restrictions encore plus sévères ne se profilent. De nouveaux amendements à la loi sont déjà débattus, en vue d’empêcher les représentants des agences de l’État de collaborer avec une organisation figurant sur la liste.
« Des ennemis de l’intérieur »
La loi sur les agents étrangers est le pilier d’une série de lois répressives adoptées depuis le retour de Vladimir Poutine à la présidence en 2012.
Prises dans leur ensemble, ces lois témoignent de la perception des autorités, qui considèrent la société civile comme une « cinquième colonne » résolue à ébranler l’État, explique Alexandre Daniel, éminent historien au sein de l’ONG Memorial’s St. Petersburg Centre for Historical Research. « En ce moment, la vision du monde officielle se dessine. Elle se fonde sur le concept d’un État toujours fort et entouré d’ennemis – qui opèrent par l’intermédiaire d’ennemis de l’intérieur. »
Cet état d’esprit s’est particulièrement renforcé depuis mars 2014, après l’intervention militaire russe en Crimée et le conflit armé dans l’est de l’Ukraine. Aujourd’hui, toute personne qui remet en cause la motivation ou l’action de l’État devient une cible – et la dissidence est écrasée instantanément ou presque.
« Je ne peux toujours pas respirer librement en songeant à tout ce qui se passe », a déclaré Alexandre Daniel.
Œuvrer pour un avenir meilleur
Les ONG russes demeurent convaincues que leurs activités ont pour unique objectif d’aider les citoyens ordinaires en Russie.
La situation est d’autant plus incroyable que leur travail est à certains égards respecté par les autorités.
Plusieurs organisations de défense des droits humains visées reçoivent parallèlement des autorisations présidentielles pour certaines de leurs activités.
Ella Poliakova, des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg, siège même au Conseil pour la société civile et les droits de l’homme de la présidence russe. Elle invite le Conseil à aborder le sujet directement avec le président Vladimir Poutine lui-même.
Et la lutte se poursuit.
« Aujourd’hui, nous faisons face à des difficultés avec le gouvernement. Nous jouissons d’un soutien bien réduit au sein de la société. Pourtant, cela ne change pas notre cap. Nous devons faire ce que nous faisons – peut-être devons-nous le faire plus intensément », a déclaré Alexandre Daniel.
Oleg Orlov a ajouté : « Je suis un patriote, j’aime mon pays et je veux que la situation s’améliore. Notre gouvernement appelle ça de la politique. J’estime pour ma part que c’est le désir naturel de tout citoyen de souhaiter des améliorations. »
Amnesty International
Re: Et en Russie !
Pour le fun (article en anglais):
Le président Biélorusse Lukashenko déclares que la Russie devrait retourner presque tout son territoire au Kazakhstan et à la Mongolie
In a TV interview, Belarusian President Alexander Lukashenko asserted that Moscow’s claim of Crimea always being Russian territory is just not true. He went on to say that most of today’s Russian lands belonged to Kazkhstan and Mongolia since the age old times of Khan Batey. Therefore now this land must be returned to its historical roots. Lukashenko said this was the logical outcome of Russia’s arguments for its annexation of Crimea.
Transcript of accompanying video:
(Belarus President Lukashenko speaking) “… [they say] something like ‘Crimea improperly went to Ukraine, that it is Russian territory from time immemorial’ and so forth… but this is an incorrect approach… Well, c’mon, then let’s return to the past ages of Khan Batey… then they would have to give back to Mongolia practically all the territory of Russia, and western Europe, and eastern Europe… well, except Belarus – they [Mongolians] approached us, but did not conquer us.”
Vidéo dans le lien
Le président Biélorusse Lukashenko déclares que la Russie devrait retourner presque tout son territoire au Kazakhstan et à la Mongolie
In a TV interview, Belarusian President Alexander Lukashenko asserted that Moscow’s claim of Crimea always being Russian territory is just not true. He went on to say that most of today’s Russian lands belonged to Kazkhstan and Mongolia since the age old times of Khan Batey. Therefore now this land must be returned to its historical roots. Lukashenko said this was the logical outcome of Russia’s arguments for its annexation of Crimea.
Transcript of accompanying video:
(Belarus President Lukashenko speaking) “… [they say] something like ‘Crimea improperly went to Ukraine, that it is Russian territory from time immemorial’ and so forth… but this is an incorrect approach… Well, c’mon, then let’s return to the past ages of Khan Batey… then they would have to give back to Mongolia practically all the territory of Russia, and western Europe, and eastern Europe… well, except Belarus – they [Mongolians] approached us, but did not conquer us.”
Vidéo dans le lien
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: Et en Russie !
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a déjà suspendu en avril 2014 les droits de vote de ses 18 membres russes, en guise de sanctions suite à l'annexion de la Crimée par la Russie.
Si la situation des droits de l’homme continue à se dégrader de la sorte, la Russie risque de devenir le premier membre signataire de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, qui suspendra de facto l’application de la Convention en Russie. Le texte de la Convention restera théoriquement en vigueur, mais il sera inappliqué en pratique.
Ce serait le second effondrement politique de la Russie, après la désintégration de l’URSS. Ce serait aussi un dramatique retour en arrière.
Alors, à quand un retour à la table des négociations avec un dialogue plus sincère et une véritable politique de développement mutuel et de franche collaboration pour les cinquante prochaines années ? Tout le monde y gagnera, et les plaies seront pansées.
Si la situation des droits de l’homme continue à se dégrader de la sorte, la Russie risque de devenir le premier membre signataire de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, qui suspendra de facto l’application de la Convention en Russie. Le texte de la Convention restera théoriquement en vigueur, mais il sera inappliqué en pratique.
Ce serait le second effondrement politique de la Russie, après la désintégration de l’URSS. Ce serait aussi un dramatique retour en arrière.
Alors, à quand un retour à la table des négociations avec un dialogue plus sincère et une véritable politique de développement mutuel et de franche collaboration pour les cinquante prochaines années ? Tout le monde y gagnera, et les plaies seront pansées.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Thuramir a écrit:. . .
Alors, à quand un retour à la table des négociations avec un dialogue plus sincère et une véritable politique de développement mutuel et de franche collaboration pour les cinquante prochaines années ? Tout le monde y gagnera, et les plaies seront pansées.
Avec le double langage de Poutine et Lavrov, je doute fort d'un dialogue sincère . . .
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