Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Logique ou non?
Vente de navires Mistral: la France "doit livrer ou rendre l'argent"
photo news.
La France doit se décider, livrer les navires de guerre Mistral à la Russie ou rendre l'argent, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.
"La situation est simple: il y a des contrats qu'il faut remplir", a déclaré M. Loukachevitch interrogé lors d'une conférence de presse.
"Si la partie française a de nouvelles variantes, il faut en parler et ne pas utiliser la méthode du mégaphone diplomatique". "La France doit se décider. Ou rendre l'argent", a-t-il conclu.
La France a vendu en juin 2011 deux bâtiments Mistral pour environ 1,2 milliard d'euros à la Russie.
Le premier bâtiment a été baptisé "Vladivostok", et le second doit s'appeler "Sébastopol", du nom du grand port de Crimée, annexée en mars par la Russie.
Ce sont des BPC (bâtiments de projection et de commandement), c'est-à-dire des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars, ou accueillir un état-major embarqué.
Dans les plans initiaux, la première livraison était prévue fin octobre-début novembre.
Mais début septembre, le président français François Hollande a semblé remettre en cause le contrat en annonçant qu'il prendrait "à la fin du mois d'octobre" une décision sur la livraison de ces navires "en fonction de la situation" et selon l'état du cessez-le-feu décrété le 5 septembre et l'avancement du processus de paix dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.
7sur7.be
La Formule 1 au pays des Soviets
Une première sur les bords de la Mer Noire.
Dans la foulée des Jeux Olympiques l’hiver dernier et trois semaines avant le GP des États-Unis, la Russie accueille donc, cette fin de semaine, en bord de Mer Noire, son tout premier Grand Prix de Formule 1 avec pour toile de fond l’indignation internationale et les sanctions en ce qui concerne le conflit du pays avec l’Ukraine.
Un projet trottant dans la tête de Bernie Ecclestone depuis… 1983 quand le grand manitou dirigeant la F1 du haut de son mètre cinquante-neuf tenta d’organiser une course en ex-URSS. Ce qui donna lieu à la naissance du Hungaroring.
Trente et un ans plus tard, après trois années de travaux et un investissement de plus de 150 millions d’euros, la F1 inaugurera officiellement aujourd’hui, avec les premiers essais libres, le Circuit urbain international de Sotchi, une cité balnéaire touristique du Caucase, au sud de la Russie
Un tracé plane de 5,853 km dessiné par l’architecte Herman Tilke et planté au cœur du Parc Olympique et de ses constructions futuristes. Paraissant assez rapide, composé de dix-neuf virages, la plupart très proches des murs comme à Valencia, ce circuit offre a priori nettement plus de possibilités de dépassements que Singapour ou d’autres pistes urbaines.
Un doute a longtemps plané sur l’organisation de ce 16e rendez-vous de la saison. D’abord parce que les travaux débutés en juillet 2011 n’ont été terminés que fin août. Ensuite, en raison de la situation politique de la Russie, certaines célébrités comme Ari Vatanen, incitant la FIA au boycott. Mais la F1 est finalement tout de même bien présente chez Vladimir Poutine, annoncé dans le paddock ce week-end. "On ne mélange pas politique et sport", a indiqué Bernie Ecclestone. "On ne fait rien d’illégal. On est tous contents d’être là."
Un Grand Prix (nocturne dès 2015 ?) qui se disputera dans un climat doublement tendu après le drame de dimanche dernier frappant Jules Bianchi et la F1 de plein fouet. Gageons qu’alors que le Français, frappé à la tête, est toujours dans un état critique dans un hôpital japonais, on ne badinera pas ici avec la sécurité. Au moindre incident, la safety car entrera certainement en piste.
Sportivement, les pilotes Mercedes Lewis Hamilton et Nico Rosberg, désormais séparés par dix points en tête du Mondial, poursuivront leur guerre froide en Russie. Et cette fois, l’Allemand a vraiment intérêt à gagner…
dhnet.be
Vova se fera un plaisir de parader dans le grand cirque de la F1!
Mais j'ai des craintes, souvenez-vous que c'est après les jeux qu'il y a eu les morts de Maïdan . . .
Vente de navires Mistral: la France "doit livrer ou rendre l'argent"
photo news.
La France doit se décider, livrer les navires de guerre Mistral à la Russie ou rendre l'argent, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.
"La situation est simple: il y a des contrats qu'il faut remplir", a déclaré M. Loukachevitch interrogé lors d'une conférence de presse.
"Si la partie française a de nouvelles variantes, il faut en parler et ne pas utiliser la méthode du mégaphone diplomatique". "La France doit se décider. Ou rendre l'argent", a-t-il conclu.
La France a vendu en juin 2011 deux bâtiments Mistral pour environ 1,2 milliard d'euros à la Russie.
Le premier bâtiment a été baptisé "Vladivostok", et le second doit s'appeler "Sébastopol", du nom du grand port de Crimée, annexée en mars par la Russie.
Ce sont des BPC (bâtiments de projection et de commandement), c'est-à-dire des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars, ou accueillir un état-major embarqué.
Dans les plans initiaux, la première livraison était prévue fin octobre-début novembre.
Mais début septembre, le président français François Hollande a semblé remettre en cause le contrat en annonçant qu'il prendrait "à la fin du mois d'octobre" une décision sur la livraison de ces navires "en fonction de la situation" et selon l'état du cessez-le-feu décrété le 5 septembre et l'avancement du processus de paix dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.
7sur7.be
La Formule 1 au pays des Soviets
Une première sur les bords de la Mer Noire.
Dans la foulée des Jeux Olympiques l’hiver dernier et trois semaines avant le GP des États-Unis, la Russie accueille donc, cette fin de semaine, en bord de Mer Noire, son tout premier Grand Prix de Formule 1 avec pour toile de fond l’indignation internationale et les sanctions en ce qui concerne le conflit du pays avec l’Ukraine.
Un projet trottant dans la tête de Bernie Ecclestone depuis… 1983 quand le grand manitou dirigeant la F1 du haut de son mètre cinquante-neuf tenta d’organiser une course en ex-URSS. Ce qui donna lieu à la naissance du Hungaroring.
Trente et un ans plus tard, après trois années de travaux et un investissement de plus de 150 millions d’euros, la F1 inaugurera officiellement aujourd’hui, avec les premiers essais libres, le Circuit urbain international de Sotchi, une cité balnéaire touristique du Caucase, au sud de la Russie
Un tracé plane de 5,853 km dessiné par l’architecte Herman Tilke et planté au cœur du Parc Olympique et de ses constructions futuristes. Paraissant assez rapide, composé de dix-neuf virages, la plupart très proches des murs comme à Valencia, ce circuit offre a priori nettement plus de possibilités de dépassements que Singapour ou d’autres pistes urbaines.
Un doute a longtemps plané sur l’organisation de ce 16e rendez-vous de la saison. D’abord parce que les travaux débutés en juillet 2011 n’ont été terminés que fin août. Ensuite, en raison de la situation politique de la Russie, certaines célébrités comme Ari Vatanen, incitant la FIA au boycott. Mais la F1 est finalement tout de même bien présente chez Vladimir Poutine, annoncé dans le paddock ce week-end. "On ne mélange pas politique et sport", a indiqué Bernie Ecclestone. "On ne fait rien d’illégal. On est tous contents d’être là."
Un Grand Prix (nocturne dès 2015 ?) qui se disputera dans un climat doublement tendu après le drame de dimanche dernier frappant Jules Bianchi et la F1 de plein fouet. Gageons qu’alors que le Français, frappé à la tête, est toujours dans un état critique dans un hôpital japonais, on ne badinera pas ici avec la sécurité. Au moindre incident, la safety car entrera certainement en piste.
Sportivement, les pilotes Mercedes Lewis Hamilton et Nico Rosberg, désormais séparés par dix points en tête du Mondial, poursuivront leur guerre froide en Russie. Et cette fois, l’Allemand a vraiment intérêt à gagner…
dhnet.be
Vova se fera un plaisir de parader dans le grand cirque de la F1!
Mais j'ai des craintes, souvenez-vous que c'est après les jeux qu'il y a eu les morts de Maïdan . . .
Re: Et en Russie !
Voilà qui ne fait pas els affaires de vova:
La dégringolade de l'or noir se poursuit avec le Brent sous les 90 dollars
© Belga
Plombé par une offre abondante et une demande faible, l'or noir est passé sous la barre des 90 dollars jeudi à Londres, un mois seulement après avoir franchi celle des 100 dollars, ce qui l'éloigne davantage du niveau jugé idéal par les membres de l'Opep. Vers 16H20 GMT, le Brent est tombé jusqu'à 89,90 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas niveau en séance depuis le 25 juin 2012.Depuis son dernier pic mi-juin (à 115,71 dollars), la référence européenne du brut a ainsi perdu plus de 22%, plombée par une série de facteurs baissiers (offre abondante, demande tiède et dollar fort). Alors que l'horizon économique de la zone euro s'assombrit de jour en jour et que le ralentissement de la croissance en Chine s'affirme, les investisseurs s'inquiètent pour la vigueur de la demande énergétique chez ces deux gros consommateurs de pétrole. Les dernières prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi sont venues renforcer ces craintes, le Fonds ayant notamment revu en nette baisse les perspectives de croissance de la zone euro et du Japon. Du coup, la croissance de la demande mondiale pour cette année et la suivante ne cesse d'être revue en baisse par les grands organismes mondiaux spécialisés dans l'énergie. Quant à l'offre, elle "poursuit sa hausse à la fois aux États-Unis et parmi les membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui continuent de produire plus que leur cible de 30 millions de barils par jour (mbj)", a souligné M. Hansen. Grâce à l'exploitation des ressources non conventionnelles d'hydrocarbures, dont le pétrole de schiste, les États-Unis produisent de plus en plus d'or noir (ils devraient atteindre 9,5 millions de barils par jour en 2015, un record depuis 1970). Cela réduit leurs besoins en importations et redirige donc le brut qu'ils importaient avant sur un marché mondial déjà bien approvisionné. De son côté, l'Opep n'a pour l'instant pas unanimement manifesté son intention de réduire sa production alors que certains de ses membres, comme la Libye, augmentent leur offre. Ainsi, l'Arabie Saoudite, chef de file du cartel, a récemment réduit ses prix pratiqués à ses clients asiatiques, ce qui a été interprété comme une volonté de protéger ses parts de marché plutôt que le niveau des prix. Le plafond de production du cartel est fixé à 30 mbj depuis fin 2011.
msn.com
La dégringolade de l'or noir se poursuit avec le Brent sous les 90 dollars
© Belga
Plombé par une offre abondante et une demande faible, l'or noir est passé sous la barre des 90 dollars jeudi à Londres, un mois seulement après avoir franchi celle des 100 dollars, ce qui l'éloigne davantage du niveau jugé idéal par les membres de l'Opep. Vers 16H20 GMT, le Brent est tombé jusqu'à 89,90 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas niveau en séance depuis le 25 juin 2012.Depuis son dernier pic mi-juin (à 115,71 dollars), la référence européenne du brut a ainsi perdu plus de 22%, plombée par une série de facteurs baissiers (offre abondante, demande tiède et dollar fort). Alors que l'horizon économique de la zone euro s'assombrit de jour en jour et que le ralentissement de la croissance en Chine s'affirme, les investisseurs s'inquiètent pour la vigueur de la demande énergétique chez ces deux gros consommateurs de pétrole. Les dernières prévisions économiques du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi sont venues renforcer ces craintes, le Fonds ayant notamment revu en nette baisse les perspectives de croissance de la zone euro et du Japon. Du coup, la croissance de la demande mondiale pour cette année et la suivante ne cesse d'être revue en baisse par les grands organismes mondiaux spécialisés dans l'énergie. Quant à l'offre, elle "poursuit sa hausse à la fois aux États-Unis et parmi les membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui continuent de produire plus que leur cible de 30 millions de barils par jour (mbj)", a souligné M. Hansen. Grâce à l'exploitation des ressources non conventionnelles d'hydrocarbures, dont le pétrole de schiste, les États-Unis produisent de plus en plus d'or noir (ils devraient atteindre 9,5 millions de barils par jour en 2015, un record depuis 1970). Cela réduit leurs besoins en importations et redirige donc le brut qu'ils importaient avant sur un marché mondial déjà bien approvisionné. De son côté, l'Opep n'a pour l'instant pas unanimement manifesté son intention de réduire sa production alors que certains de ses membres, comme la Libye, augmentent leur offre. Ainsi, l'Arabie Saoudite, chef de file du cartel, a récemment réduit ses prix pratiqués à ses clients asiatiques, ce qui a été interprété comme une volonté de protéger ses parts de marché plutôt que le niveau des prix. Le plafond de production du cartel est fixé à 30 mbj depuis fin 2011.
msn.com
Re: Et en Russie !
Russians will be unable to use their iPhones starting January 1
The ‘January 1’ law also affects all Apple users who will be unable to use their iPhones and iPads.
According to Russian Internet rights spokesman Dmitry Marinichev, neither Apple nor any other company will have enough time to transfer their content to Russian territory by the beginning of 2015, Ridus writes.
. . .
(Sur)contrôle du net, ça me fait penser à un des premiers articles posté par Orkenny sur son blog:
Il avait très bien vu la situation qui attendait la Russie . . .
The ‘January 1’ law also affects all Apple users who will be unable to use their iPhones and iPads.
According to Russian Internet rights spokesman Dmitry Marinichev, neither Apple nor any other company will have enough time to transfer their content to Russian territory by the beginning of 2015, Ridus writes.
. . .
(Sur)contrôle du net, ça me fait penser à un des premiers articles posté par Orkenny sur son blog:
Boris Akounine
Il avait très bien vu la situation qui attendait la Russie . . .
Re: Et en Russie !
Quant à l'article de Boris Akounine, cela ne présage rien de réjouissant pour l'avenir sans un changement de l'état d'esprit de la population russe, en résumé. C'est en effet le fondement même de la démocratie en général : l'état d'esprit des citoyens vivant dans un tel système, plus ou moins imparfait selon les pays.Matt a écrit:Russians will be unable to use their iPhones starting January 1
The ‘January 1’ law also affects all Apple users who will be unable to use their iPhones and iPads.
According to Russian Internet rights spokesman Dmitry Marinichev, neither Apple nor any other company will have enough time to transfer their content to Russian territory by the beginning of 2015, Ridus writes.
. . .
(Sur)contrôle du net, ça me fait penser à un des premiers articles posté par Orkenny sur son blog:Boris Akounine
Il avait très bien vu la situation qui attendait la Russie . . .
Pour les IPhones, cela ne préjudiciera que les détenteurs russes d'un IPhone et les acquéreurs potentiels russes d'un tel appareil.
D'une manière plus spécifique pour l'Europe, cette crise plombe toute l'économie de l'UE. Voici la reconnaissance de cet état de fait par le Ministre des Finances de l'Allemagne :
Allemagne: le gouvernement va investir pour stimuler la croissance économique
(Belga) Le gouvernement allemand va investir pour stimuler la croissance économique en Allemagne, dont les prévisions ont récemment été revues à la baisse, a indiqué le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble samedi à Washington.
Les quatre grands instituts de conjoncture tablent dorénavant sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,3% cette année et 1,2% l'an prochain, contre respectivement 1,9% et 2% dans leurs pronostics d'avril pour la première économie européenne en 2014 et 2015.
Pour M. Schäuble, le récent recul des exportations et de la production industrielle est principalement dû au boycott russe de certains produits occidentaux et à la faible croissance de la zone euro. Selon lui, la confiance dans le marché intérieur s'est également dégradée.
"Il est clair que nous devons fournir davantage d'efforts pour stimuler les investissements publics et dans le secteur privé", a affirmé le ministre à l'issue de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI).
La semaine dernière, le FMI avait lui-même enjoint à l'Allemagne d'investir dans les infrastructures afin de revigorer l'économie allemande et celle de l'Europe.
Le FMI avait révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone euro par rapport à juillet, à 0,8% cette année et 1,3% en 2015. Il y a trois mois, il prévoyait 1,1% de croissance cette année et 1,5% en 2015, mais "la croissance s'est pratiquement arrêtée au début de l'année dans la zone euro", avait rappelé le Fonds monétaire international. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Matt, concernant le GP de F1, la FIA n'en a cure, regarde le GP de Bahreïn et la situation de guerre civile qui règne sur place. Show must go on, et que l'argent coule à flot. Quand ces 2 choses là vont, tout va.
La FIFA, même combat. Ces autorités ont même avoué qu'il était bien plus reposant d'organiser ces méga-évenements dans des pays doté de pouvoir autoritaire afin d'y organiser en toute tranquilité ces conneries et de mater toute contestation des sans dents locaux.
Ainsi va le monde. Total grenouille avec le Kremlin, le chef de la Douma a pu venir à Paris trankilou alors qu'il est sur la liste des personnes interdites de visa par l'UE...
La FIFA, même combat. Ces autorités ont même avoué qu'il était bien plus reposant d'organiser ces méga-évenements dans des pays doté de pouvoir autoritaire afin d'y organiser en toute tranquilité ces conneries et de mater toute contestation des sans dents locaux.
Ainsi va le monde. Total grenouille avec le Kremlin, le chef de la Douma a pu venir à Paris trankilou alors qu'il est sur la liste des personnes interdites de visa par l'UE...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Qu'est-ce qui bouge au plan militaire en Russie ? Voici enfin ce qui paraît être une (bonne) nouvelle :
M. Poutine a ordonné le retrait de troupes russes de la frontière avec l'Ukraine
(Belga) Le président Vladimir Poutine a ordonné au ministre de la Défense de retirer les troupes russes stationnées à la frontière avec l'Ukraine depuis cet été pour des exercices, a annoncé le Kremlin avant des discussions sur le fragile cessez-le-feu dans l'Est de ce pays.
"Le chef de l'Etat a chargé le ministre de la Défense de commencer à faire revenir les troupes vers leurs bases permanentes", a annoncé le Kremlin tard samedi à propos des 17.600 soldats impliqués dans des manoeuvres depuis l'été dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie.
Le ministre de la Défense Serguei Shoigu a reçu l'ordre présidentiel après avoir rapporté que "l'entraînement d'été sur les champs de tir du district militaire Sud est terminé", a poursuivi le Kremlin.
Vladimir Poutine doit rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko à l'occasion d'un sommet vendredi prochain à Milan, en présence de hauts responsables européens dont la chancelière allemande Angela Merkel et les Premiers ministres italien Matteo Renzi et britannique David Cameron.
Kiev et les Occidentaux, qui ont pris des sanctions économiques sans précédent contre la Russie, accusent cette dernière d'avoir armé les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine et d'avoir déployé en août des troupes régulières pour les soutenir.
(Belga
M. Poutine a ordonné le retrait de troupes russes de la frontière avec l'Ukraine
(Belga) Le président Vladimir Poutine a ordonné au ministre de la Défense de retirer les troupes russes stationnées à la frontière avec l'Ukraine depuis cet été pour des exercices, a annoncé le Kremlin avant des discussions sur le fragile cessez-le-feu dans l'Est de ce pays.
"Le chef de l'Etat a chargé le ministre de la Défense de commencer à faire revenir les troupes vers leurs bases permanentes", a annoncé le Kremlin tard samedi à propos des 17.600 soldats impliqués dans des manoeuvres depuis l'été dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie.
Le ministre de la Défense Serguei Shoigu a reçu l'ordre présidentiel après avoir rapporté que "l'entraînement d'été sur les champs de tir du district militaire Sud est terminé", a poursuivi le Kremlin.
Vladimir Poutine doit rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko à l'occasion d'un sommet vendredi prochain à Milan, en présence de hauts responsables européens dont la chancelière allemande Angela Merkel et les Premiers ministres italien Matteo Renzi et britannique David Cameron.
Kiev et les Occidentaux, qui ont pris des sanctions économiques sans précédent contre la Russie, accusent cette dernière d'avoir armé les rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine et d'avoir déployé en août des troupes régulières pour les soutenir.
(Belga
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Ce qui se passe : les sanctions occidentales de plus en plus dures à supporter et le prix du baril à 90$ alors qu'il doit être à 107$ pour que la Russie équilibre son budget...
Vova se dit qu'il vaut mieux faire rentrer ses blindés dans les casernes tant que l'armée russe a encore du carburant plutôt que de les retrouver en panne sèche en plein milieu de la "Steppe des Tartares"
Vova se dit qu'il vaut mieux faire rentrer ses blindés dans les casernes tant que l'armée russe a encore du carburant plutôt que de les retrouver en panne sèche en plein milieu de la "Steppe des Tartares"
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
En gros c'est ça.
Il a été pavoiser sur le podium du GP de Russie, mais la queue entre les jambes.
Il a été pavoiser sur le podium du GP de Russie, mais la queue entre les jambes.
Re: Et en Russie !
Confirmation de ce qu'on disait hier:
Le rouble tombe à un niveau jamais atteint
Plombée par la crise ukrainienne et par la chute des cours de pétrole, la monnaie russe est tombée, lundi, à son plus bas niveau jamais atteint face à l'euro, qui a dépassé 51,20 roubles.
Les Russes voient avec inquiétude le rouble plonger depuis le début de début de l'année. (photo: AFP)
Le rouble doit faire face aux conséquences économiques des conflits en Ukraine et face à la chute des cours pétroliers. Elle est ainsi tombée, lundi à son niveau le plus bas face à l'euro. La devise européenne a dépassé 51,20 roubles, son record qui datait de mars, au moment du rattachement de la Crimée à la Russie, puis est montée jusqu'à 51,258 roubles, du jamais vu. Elle valait vers 09H15 GMT 51,20 roubles. Le rouble baissait aussi face au dollar, à 40,42 roubles pour un dollar, tout en restant au-dessus de son record de faiblesse de la semaine dernière face au billet vert.
Peu avant, la présidente de la banque centrale russe, Elvira Nabioullina, avait rejeté l'idée d'imposer un taux de changes fixé par l'institution, qui a dépensé selon elle six milliards de dollars en dix jours pour défendre la monnaie. «Une fixation du taux de changes, à mon avis, constituerait une décision contreproductive, en contradiction avec les facteurs de marchés», a déclaré Elvira Nabioullina, citée par les agences russes, lors d'un discours devant les députés. «La population surveille la monnaie de plus en plus près», ont souligné les analystes de VTB Capital.
«Ce type de comportement n'est habituellement modifié qu'avec une action décisive du régulateur». Les Russes voient avec inquiétude le rouble plonger depuis le début de début de l'année, ce qui dope l'inflation encore renforcée par l'embargo imposé par Moscou sur la plupart des produits alimentaires des pays occidentaux qui la sanctionnent. Ils sont tentés de placer leurs économies en devises étrangères, aggravant le phénomène. Le rouble subit les effets des fuites massives de capitaux déclenchées par la crise ukrainienne et les sanctions économiques occidentales sans précédent imposées contre l'économie russe, au bord de la récession actuellement.
À cela s'ajoute désormais la décrue des cours du pétrole, qui se poursuivait lundi. L'or noir assure la majorité des revenus du gouvernement russe, à un moment où les sources de financement sont plus compliquées à trouver à cause de la crise. Lundi, le ministre des Finances, Anton Silouanov, a estimé que si les cours du pétrole et le taux de change restaient à leur niveau actuel l'année prochaine, le gouvernement aurait besoin de piocher dans le Fonds de réserve à hauteur de 500 milliards de roubles (12 milliards d'euros).
lessentiel.lu
Et pour couroner le tout, il y aurait un accord en les USA et l'Arabie Saoudite:
Baisse des prix du pétrole, le pacte secret entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite
Nemtsov: Putin’s 9 failures and the death of the ‘Novorossiya’ project
Ce serait une bonne chose (la fin).
Voir dans le topic sur l'invasion, il semble y avoir des signes en ce sens.
MH17 en Ukraine: le Premier australien veut interpeller Poutine
Le Premier ministre australien Tony Abbott a déclaré lundi qu'il allait interpeller le président russe Vladimir Poutine lors du sommet du G20, le mois prochain en Australie, sur le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine, dans lequel 38 Australiens ont péri.
Dimanche, le ministre australien des Finances Joe Hockey a confirmé que le président russe Vladimir Poutine participerait à ce sommet, les 15 et 16 novembre à Brisbane, malgré les tensions entre la Russie et les Occidentaux à propos de l'Ukraine.
Depuis la destruction en vol, le 17 juillet dernier, d'un avion de ligne malaisien au-dessus de l'est de l'Ukraine, tuant en tout 298 personnes, Tony Abbott ne mâche pas ses mots à l'égard du dirigeant russe. "Je vais dire à M. Poutine que des Australiens ont été assassinés et qu'ils l'ont été par des rebelles soutenus par les Russes et utilisant des équipements fournis par la Russie. Ces faits provoquent un vif mécontentement", a-t-il déclaré lundi. "Nous acceptons que vous (Poutine, ndlr) ne vouliez pas que cela se produise. Mais nous vous demandons désormais de coopérer pleinement à l'enquête criminelle, et si elle identifie des suspects sur lesquels vous avez de l'influence, ils doivent être livrés pour que la justice soit faite", a également indiqué Tony Abbott.
Kiev et des pays occidentaux ont accusé la Russie d'avoir fourni aux rebelles un missile sol-air avec lequel ils auraient abattu le vol MH17. Moscou rejette catégoriquement ces accusations et pointe du doigt les forces de Kiev.
Selon le rapport préliminaire du Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV) chargé de l'enquête, l'avion a été atteint par de nombreux projectiles "à haute vélocité". Le rapport ne précise pas l'origine de ces projectiles.
Belga rtbf.be
Le rouble tombe à un niveau jamais atteint
Plombée par la crise ukrainienne et par la chute des cours de pétrole, la monnaie russe est tombée, lundi, à son plus bas niveau jamais atteint face à l'euro, qui a dépassé 51,20 roubles.
Les Russes voient avec inquiétude le rouble plonger depuis le début de début de l'année. (photo: AFP)
Le rouble doit faire face aux conséquences économiques des conflits en Ukraine et face à la chute des cours pétroliers. Elle est ainsi tombée, lundi à son niveau le plus bas face à l'euro. La devise européenne a dépassé 51,20 roubles, son record qui datait de mars, au moment du rattachement de la Crimée à la Russie, puis est montée jusqu'à 51,258 roubles, du jamais vu. Elle valait vers 09H15 GMT 51,20 roubles. Le rouble baissait aussi face au dollar, à 40,42 roubles pour un dollar, tout en restant au-dessus de son record de faiblesse de la semaine dernière face au billet vert.
Peu avant, la présidente de la banque centrale russe, Elvira Nabioullina, avait rejeté l'idée d'imposer un taux de changes fixé par l'institution, qui a dépensé selon elle six milliards de dollars en dix jours pour défendre la monnaie. «Une fixation du taux de changes, à mon avis, constituerait une décision contreproductive, en contradiction avec les facteurs de marchés», a déclaré Elvira Nabioullina, citée par les agences russes, lors d'un discours devant les députés. «La population surveille la monnaie de plus en plus près», ont souligné les analystes de VTB Capital.
Chute de l'or noir
«Ce type de comportement n'est habituellement modifié qu'avec une action décisive du régulateur». Les Russes voient avec inquiétude le rouble plonger depuis le début de début de l'année, ce qui dope l'inflation encore renforcée par l'embargo imposé par Moscou sur la plupart des produits alimentaires des pays occidentaux qui la sanctionnent. Ils sont tentés de placer leurs économies en devises étrangères, aggravant le phénomène. Le rouble subit les effets des fuites massives de capitaux déclenchées par la crise ukrainienne et les sanctions économiques occidentales sans précédent imposées contre l'économie russe, au bord de la récession actuellement.
À cela s'ajoute désormais la décrue des cours du pétrole, qui se poursuivait lundi. L'or noir assure la majorité des revenus du gouvernement russe, à un moment où les sources de financement sont plus compliquées à trouver à cause de la crise. Lundi, le ministre des Finances, Anton Silouanov, a estimé que si les cours du pétrole et le taux de change restaient à leur niveau actuel l'année prochaine, le gouvernement aurait besoin de piocher dans le Fonds de réserve à hauteur de 500 milliards de roubles (12 milliards d'euros).
lessentiel.lu
Et pour couroner le tout, il y aurait un accord en les USA et l'Arabie Saoudite:
Baisse des prix du pétrole, le pacte secret entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite
Nemtsov: Putin’s 9 failures and the death of the ‘Novorossiya’ project
Ce serait une bonne chose (la fin).
Voir dans le topic sur l'invasion, il semble y avoir des signes en ce sens.
MH17 en Ukraine: le Premier australien veut interpeller Poutine
Le Premier ministre australien Tony Abbott a déclaré lundi qu'il allait interpeller le président russe Vladimir Poutine lors du sommet du G20, le mois prochain en Australie, sur le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine, dans lequel 38 Australiens ont péri.
Dimanche, le ministre australien des Finances Joe Hockey a confirmé que le président russe Vladimir Poutine participerait à ce sommet, les 15 et 16 novembre à Brisbane, malgré les tensions entre la Russie et les Occidentaux à propos de l'Ukraine.
Depuis la destruction en vol, le 17 juillet dernier, d'un avion de ligne malaisien au-dessus de l'est de l'Ukraine, tuant en tout 298 personnes, Tony Abbott ne mâche pas ses mots à l'égard du dirigeant russe. "Je vais dire à M. Poutine que des Australiens ont été assassinés et qu'ils l'ont été par des rebelles soutenus par les Russes et utilisant des équipements fournis par la Russie. Ces faits provoquent un vif mécontentement", a-t-il déclaré lundi. "Nous acceptons que vous (Poutine, ndlr) ne vouliez pas que cela se produise. Mais nous vous demandons désormais de coopérer pleinement à l'enquête criminelle, et si elle identifie des suspects sur lesquels vous avez de l'influence, ils doivent être livrés pour que la justice soit faite", a également indiqué Tony Abbott.
Kiev et des pays occidentaux ont accusé la Russie d'avoir fourni aux rebelles un missile sol-air avec lequel ils auraient abattu le vol MH17. Moscou rejette catégoriquement ces accusations et pointe du doigt les forces de Kiev.
Selon le rapport préliminaire du Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV) chargé de l'enquête, l'avion a été atteint par de nombreux projectiles "à haute vélocité". Le rapport ne précise pas l'origine de ces projectiles.
Belga rtbf.be
Re: Et en Russie !
Il est objectivement incontestable qu'un prix du pétrole sous 100$ constitue un handicap majeur pour la Russie, dont les revenus dépendent majoritairement de la vente de gaz et de pétrole.Krispoluk a écrit:Ce qui se passe : les sanctions occidentales de plus en plus dures à supporter et le prix du baril à 90$ alors qu'il doit être à 107$ pour que la Russie équilibre son budget...
Vova se dit qu'il vaut mieux faire rentrer ses blindés dans les casernes tant que l'armée russe a encore du carburant plutôt que de les retrouver en panne sèche en plein milieu de la "Steppe des Tartares"
C'est sans doute la seule "arme" diplomatique (via les conséquences économiques calamiteuses à terme) qui soit réellement efficace.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Résultat:
Gazprom: bénéfice net en chute de 23% au 1er semestre, affecté par l'Ukraine
Le géant gazier russe Gazprom a enregistré au premier semestre un bénéfice net en chute de 23% sur un an, plombé en particulier par la dette de l'Ukraine, a-t-il annoncé mardi.
Le géant gazier russe Gazprom a enregistré au premier semestre un bénéfice net en chute de 23% sur un an, plombé en particulier par la dette de l'Ukraine, a-t-il annoncé mardi.
Le bénéfice net s'est élevé entre janvier et juin à 450,5 milliards de roubles (8,7 milliards d'euros), pour un chiffre d'affaires en hausse de 12% à 2.873 milliards de roubles (55,7 milliards d'euros).
Ces résultats sont plus mauvais que ceux attendus par les analystes qui tablaient sur un bénéfice net d'environ 484 milliards de roubles (9,3 milliards d'euros).
Le groupe public a notamment dû passer une provision de 215,8 milliards de roubles (4,2 milliard d'euros) dans ses comptes due à la dette de Kiev, à qui il a fini par couper ses livraisons en juin.
Cette provision a entraîné une hausse de 31% de ses dépenses d'exploitation à 2.248 milliards de roubles (43,6 milliards d'euros). Par conséquent, le bénéfice d'exploitation a diminué à 639 milliards de roubles (12,4 milliards d'euros) sur les six premiers mois de 2014 contre 853 milliards (16,5 milliards d'euros) à la même période un an auparavant.
Les ventes de gaz sont en hausse de 7% à 1.586 milliards de roubles (30,8 milliards d'euros). Pour l'Europe, son principal marché hors de la Russie et sa principale source de bénéfices, elles ont aussi augmenté de 7% à 883 milliards de roubles (17,1 milliards d'euros), soutenues notamment par une augmentation du prix moyen.
Le groupe public russe est sous pression dans l'Union européenne qui cherche à réduire sa dépendance au gaz russe et craint des perturbations dans les approvisionnements transitant par l'Ukraine pendant la période hivernale à cause du conflit entre Moscou et Kiev.
La Russie avait décidé d'accorder à l'Ukraine fin 2013 une réduction sur laquelle elle est revenue après l'arrivée au pouvoir de pro-occidentaux à Kiev fin février. Depuis, les autorités ukrainiennes refusent de payer et Gazprom a cessé toute livraison mi-juin.
De nouvelles négociations, réunissant l'UE, la Russie et l'Ukraine et visant à régler leur contentieux gazier avant l'hiver, doivent avoir lieu à Berlin le 21 octobre.
Une proposition de règlement sur la table prévoit le paiement par Kiev de 3,1 milliards de dollars de factures impayées dues à Gazprom, dont une première tranche de 1,5 milliard avant la fin de l'année.
La partie russe avaient auparavant évoqué le montant de deux milliards de dollars à payer avant la fin octobre mais a revu à la baisse ses exigences, a indiqué lundi le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, cité par les agences de presse.
En contrepartie, Gazprom s'engage à reprendre les livraisons de gaz à l'Ukraine, suspendues depuis juin, au prix de 385 dollars les 1.000 m3.
Mais l'Ukraine exige de son côté la signature d'un nouveau contrat.
2014 AFP
lavieeco.com
Aaaah, donc c'est l'Ukraine et sa dette envers Moscou qui "plombe" les résultats de Gazprom.
N'importe quoi!!
UE: possible levée des sanctions contre la Russie fin octobre (officiel)
Etonnant, on ne voit cette info que sur des sites russes.
En parlant de site russe, la voix de son maître fait (encore une fois) fort:
La religion cathare ou la pénitence diabolique
J'aime particulièrement le (seul) commentaire en bas de page:
"votre article mêle deux histoires distinctes les cathares persécutés lors de la "croisade contre les albigeois" de 1208 à 1229 dont Simon de Monfort fut un des plus "célèbres" meneurs...et les vestiges de nombreux châteaux dont Montségur etc... et les templiers dont l'éradication fut opérée par Philippe IV dit le Bel entre 1307 et 1314. Ces deux affaires distantes de presque un siècle n'ont rien à voir l'une avec l'autre,la première est un mouvement hérétique réprimé par "une croisade", la seconde est une spoliation d'un ordre religieux guerrier par un roi très endetté... Cet article fausse deux histoires anciennes totalement étrangère l'une de l'autre, les seuls points communs aux deux évènements sont la barbarie et l'injustice dont ont usé les persécuteurs soit les croisés contre les cathares et le roi contre les templiers."
Signé "Ali"
Gazprom: bénéfice net en chute de 23% au 1er semestre, affecté par l'Ukraine
Le géant gazier russe Gazprom a enregistré au premier semestre un bénéfice net en chute de 23% sur un an, plombé en particulier par la dette de l'Ukraine, a-t-il annoncé mardi.
Le géant gazier russe Gazprom a enregistré au premier semestre un bénéfice net en chute de 23% sur un an, plombé en particulier par la dette de l'Ukraine, a-t-il annoncé mardi.
Le bénéfice net s'est élevé entre janvier et juin à 450,5 milliards de roubles (8,7 milliards d'euros), pour un chiffre d'affaires en hausse de 12% à 2.873 milliards de roubles (55,7 milliards d'euros).
Ces résultats sont plus mauvais que ceux attendus par les analystes qui tablaient sur un bénéfice net d'environ 484 milliards de roubles (9,3 milliards d'euros).
Le groupe public a notamment dû passer une provision de 215,8 milliards de roubles (4,2 milliard d'euros) dans ses comptes due à la dette de Kiev, à qui il a fini par couper ses livraisons en juin.
Cette provision a entraîné une hausse de 31% de ses dépenses d'exploitation à 2.248 milliards de roubles (43,6 milliards d'euros). Par conséquent, le bénéfice d'exploitation a diminué à 639 milliards de roubles (12,4 milliards d'euros) sur les six premiers mois de 2014 contre 853 milliards (16,5 milliards d'euros) à la même période un an auparavant.
Les ventes de gaz sont en hausse de 7% à 1.586 milliards de roubles (30,8 milliards d'euros). Pour l'Europe, son principal marché hors de la Russie et sa principale source de bénéfices, elles ont aussi augmenté de 7% à 883 milliards de roubles (17,1 milliards d'euros), soutenues notamment par une augmentation du prix moyen.
Le groupe public russe est sous pression dans l'Union européenne qui cherche à réduire sa dépendance au gaz russe et craint des perturbations dans les approvisionnements transitant par l'Ukraine pendant la période hivernale à cause du conflit entre Moscou et Kiev.
La Russie avait décidé d'accorder à l'Ukraine fin 2013 une réduction sur laquelle elle est revenue après l'arrivée au pouvoir de pro-occidentaux à Kiev fin février. Depuis, les autorités ukrainiennes refusent de payer et Gazprom a cessé toute livraison mi-juin.
De nouvelles négociations, réunissant l'UE, la Russie et l'Ukraine et visant à régler leur contentieux gazier avant l'hiver, doivent avoir lieu à Berlin le 21 octobre.
Une proposition de règlement sur la table prévoit le paiement par Kiev de 3,1 milliards de dollars de factures impayées dues à Gazprom, dont une première tranche de 1,5 milliard avant la fin de l'année.
La partie russe avaient auparavant évoqué le montant de deux milliards de dollars à payer avant la fin octobre mais a revu à la baisse ses exigences, a indiqué lundi le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, cité par les agences de presse.
En contrepartie, Gazprom s'engage à reprendre les livraisons de gaz à l'Ukraine, suspendues depuis juin, au prix de 385 dollars les 1.000 m3.
Mais l'Ukraine exige de son côté la signature d'un nouveau contrat.
2014 AFP
lavieeco.com
Aaaah, donc c'est l'Ukraine et sa dette envers Moscou qui "plombe" les résultats de Gazprom.
N'importe quoi!!
UE: possible levée des sanctions contre la Russie fin octobre (officiel)
Etonnant, on ne voit cette info que sur des sites russes.
En parlant de site russe, la voix de son maître fait (encore une fois) fort:
La religion cathare ou la pénitence diabolique
J'aime particulièrement le (seul) commentaire en bas de page:
"votre article mêle deux histoires distinctes les cathares persécutés lors de la "croisade contre les albigeois" de 1208 à 1229 dont Simon de Monfort fut un des plus "célèbres" meneurs...et les vestiges de nombreux châteaux dont Montségur etc... et les templiers dont l'éradication fut opérée par Philippe IV dit le Bel entre 1307 et 1314. Ces deux affaires distantes de presque un siècle n'ont rien à voir l'une avec l'autre,la première est un mouvement hérétique réprimé par "une croisade", la seconde est une spoliation d'un ordre religieux guerrier par un roi très endetté... Cet article fausse deux histoires anciennes totalement étrangère l'une de l'autre, les seuls points communs aux deux évènements sont la barbarie et l'injustice dont ont usé les persécuteurs soit les croisés contre les cathares et le roi contre les templiers."
Signé "Ali"
Re: Et en Russie !
Gérard Depardieu «purifié de sa saleté» et de l’homosexualité par la Russie, selon un député
Selon Hollywood Reporter repris par Yagg, la Russie aurait [dixit un député du pays] sauvé de « la fange» Gérard Depardieu. Vitali Milonov, politique d’extrême droite, a pris connaissance des déclarations de Gérard Depardieu dans son autobiographie Ca s’est fait comme ça. L’acteur y explique qu’il se prostituait à des clients hommes. Vitali Milonov a estimé que «Maintenant qu’il a respiré l’air purifiant de la Mordovie, toutes ces saletés l’ont quitté. Il se repent sincèrement de ce qu’il a été forcé à faire pendant sa jeunesse en France. Il veut vivre autrement, sans toutes ces saletés.»20minutes.fr
Re: Et en Russie !
Pour Depardieu : c'est pas encore la cure de désintoxication
Quand à la voix je ne lis plus ces tissus d'âneries écrits par des soit-disant journalistes ? ou des illuminés qui se permettent de réécrire l'histoire de France à leur sauce
Quand à la voix je ne lis plus ces tissus d'âneries écrits par des soit-disant journalistes ? ou des illuminés qui se permettent de réécrire l'histoire de France à leur sauce
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:Le rouble tombe à un niveau jamais atteint
Plombée par la crise ukrainienne et par la chute des cours de pétrole, la monnaie russe est tombée, lundi, à son plus bas niveau jamais atteint face à l'euro, qui a dépassé 51,20 roubles.
Ce tableau résume tout :
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Vladimir Poutine, l’ami de l’extrême droite européenne
Une télé à Simferopol diffuse un discours de Vladimir Poutine, le 18 mars 2014. REUTERS/Thomas Peter
En Ukraine, Vladimir Poutine appelle depuis des mois à chasser les «fascistes» de Kiev. Un discours paradoxal, alors que le président russe soutient et attire dans son sillage la majorité des partis d’extrême droite en Europe.
Un ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui qualifie de «Révolution brune», le soulèvement populaire de Maïdan. Un ex-président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, soutenu par le Kremlin, qui s’estime victime «d’un coup d’Etat proche de celui des nazis dans les années 30». Un président russe, Vladimir Poutine, qui déclare avec ironie, au lendemain de la constitution du nouveau gouvernement ukrainien:
Praviy Sector, le «Secteur droit», mouvement d’extrême droite ultranationaliste, a joué un rôle important à Maïdan, la place de l’Indépendance de Kiev. Dmytro Yaroch, son leader, a même appelé au terrorisme en Russie. Bien visibles avec leurs treillis et battes de baseball, leurs drapeaux rouge et noir aux couleurs des nationalistes ukrainiens, les membres du Secteur droit restent pour autant minoritaires derrières les barricades, au milieu d’une foule pro-européenne, spontanée et hétéroclite.
De son côté, Svoboda, l’incarnation politique nationaliste, devrait présenter son leader et héraut de Maïdan, Oleg Tiagnibok, à l’élection présidentielle du 25 mai, et dispose de quelques ministres dans le gouvernement provisoire.
Mais si Svoboda, profondément antirusse, possède un passé sulfureux, antisémite, le parti tend progressivement à se respectabiliser. Et son poids politique (10,5% lors des législatives de 2012) reste inférieur aux scores du Front national en France (13,6% en 2012), du FPÖ en Autriche (21,5% en 2013) ou du Jobbik en Hongrie (20,46% le 6 avril 2014). Des partis d’extrême droite qui possèdent le curieux point commun d’être proches de la... Russie. Car quand Vladimir Poutine fustige d’un côté les terribles «fascistes» de Kiev, il attire et soutient de l’autre toute la galaxie eurosceptique et populiste de la droite radicale européenne.
En Crimée, des observateurs néonazis
Le 16 mars, la péninsule ukrainienne de Crimée est devenue russe par référendum, avec un score «à la soviétique» de 95,5%. Très vite, les Etats-Unis, l’Union européenne, la France, et même l’ONU le 27 mars, ont jugé «illégal» la tenue de ce scrutin. Le mot «illégitime» a été employé par le ministère des Affaires étrangères français, Laurent Fabius. Un terme d’autant plus pertinent lorsqu’on étudie avec attention les observateurs envoyés par les dirigeants de Crimée –donc indirectement la Russie– pour ce référendum.
Selon le site gouvernemental Russia Today, 135 observateurs internationaux, issus de 23 pays, incluant «des membres de Parlements nationaux et européens, des juristes internationaux et des militants des droits de l’Homme», assistaient au référendum. Parmi ces «experts», se glissaient plusieurs profils aux curriculum vitae très baroques. A commencer par une ONG belge pro-russe, l’Observatoire eurasien pour la démocratie et les élections (OEDE). Son président, Luc Michel, est un ancien membre du mouvement néonazi français Fane. C’est lui qui a invité en Crimée de nombreux partis d’extrême droite européens.
Si le FN ou le FPÖ autrichien ont décliné poliment et officiellement l’invitation, ils n’ont pas manqué de mandater des proches «à titre personnel». Ainsi, était dépêché en Crimée Aymeric Chauprade, le russophile et tout nouveau conseiller de Marine Le Pen pour les questions internationales, également tête de liste aux Européennes pour le FN en Ile-de-France. A ses côtés, on retrouvait l’Autrichien Ewald Stadler (ex-FPÖ), le Hongrois Béla Kovács, du parti antisémite Jobbik, Srđa Trifković, nationaliste américano-serbe, ou encore Pavel Chernev, ancien bras droit du leader d’Ataka, le parti d’extrême droite bulgare.
«Le référendum étant jugé illégal par la communauté internationale, il fallait trouver les observateurs ailleurs. Mais il y avait aussi des militants de la gauche radicale comme les Allemands de Die Linke», confie Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Iris, spécialiste des nationalismes et des extrémismes en Europe.
Des partis populistes soutenus par Poutine
En Europe, la majorité des partis de la droite radicale ne cachent plus leur admiration pour la Russie de Vladimir Poutine. A commencer par le Front national. En juin dernier, Marine Le Pen (qui y était le 12 avril 2014) a effectué une tournée d’une dizaine de jours en Crimée et en Russie. Elle a été reçue par Sergueï Narychkine, président de la Douma (chambre basse du Parlement russe), et par Dmitri Rogozine, le vice-Premier ministre. Tous deux des proches de Vladimir Poutine.
Contacté sur la relation du Front national avec la Russie, Ludovic de Danne, le conseiller aux affaires européennes de Marine Le Pen, n’a pas souhaité répondre aux questions de Slate.
En mai 2013, c’est le président du Jobbik hongrois, Gabor Vona, à la tête d’un parti ultranationaliste et antisémite, qui a le droit aux honneurs de la Douma et de la prestigieuse université d’Etat de Moscou. La visite est décrite sur le site du Jobbik comme «une percée majeure», qui explique «clairement que les leaders russes considèrent Jobbik comme un partenaire». En Bulgarie, le parti d’extrême droite Ataka et son leader charismatique Volen Siderov, connu pour ses propos antisémites, vouent plus qu’une admiration à Vladimir Poutine. Dans des câbles révélés par WikiLeaks et le site d’investigation bulgare Bivol, l’ex-ambassadeur américain à Sofia John Beyrle, écrit:
De son côté, Pro Russia TV, «webtélévision de la réinformation», tente de promouvoir en français la politique étrangère de Moscou: hostilité contre les Etats-Unis et l’Union européenne, reportages pro-Assad en Syrie. Singulièrement, son équipe est composée de plusieurs proches de l’extrême droite. Le rédacteur en chef, Gilles Arnaud, est même un ancien conseiller régional FN de Haute-Normandie. Quant aux moyens techniques, ils sont assurés par l’Agence2Presse, la télévision du Bloc identitaire.
Unis par les valeurs morales, contre l’Occident
Comment expliquer ce magnétisme entre la Russie de Vladimir Poutine et les partis de la droite radicale européenne? «Ils se rejoignent dans les dimensions sociétales, dans les valeurs morales de protection de la famille, le combat contre le mariage pour tous et la chrétienté», analyse Françoise Daucé, maître de conférences à l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, spécialiste de la Russie.
Ainsi, un mystérieux think tank basé à Paris, et soutenu par des ONG russes, l’Institut de la démocratie et de la coopération (IDC), invite régulièrement la crème de la droite radicale française. Le 4 juillet 2013, Béatrice Bourges, égérie de la Manif pour tous, y exposait sa «défense de la famille et des droits de l’enfant», aux côtés de Christine Boutin et de Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN pour les municipales dans le VIe arrondissement de Paris.
Pourrait-on alors placer Vladimir Poutine et son parti Russie unie sur l’extrême droite de l’échiquier politique?
«Il y a différentes fractions au sein de Russie unie. C’est très hétérogène. Il y a clairement des nationalistes, alors que Dimitri Medvedev [NDLR: le Premier ministre] est plus modéré», rappelle Françoise Daucé. «En Russie, le clivage droite-gauche tel qu’on le connaît en Europe occidentale est différent. On distingue d’un côté le clan patriotique, qui peut être composé de militants communistes, de personnes du parti de Vladimir Poutine ou des gens de la sensibilité de Dmitri Rogozine [NDLR: vice-Premier ministre russe]. La distinction politique en Russie est plutôt entre les patriotes et les autres, nuance Jean-Yves Camus. L’organisation de jeunesse de Poutine par exemple, les Nashi, ce qui veut dire “les nôtres” en russe, est calquée sur l’ancienne organisation de jeunesse du Parti communiste, mais elle est également assez semblable à une organisation de jeunesse nationaliste en France de la droite radicale. Le clivage français reste assez inopérant là-bas.»
Face à l’élargissement de l’Union européenne à l’est, la montée des partis populistes en Europe, profondément eurosceptiques, représente du pain béni pour accroître l’influence de l’union eurasiatique, le grand rêve de Vladimir Poutine. «Sur la vision géopolitique, il y a une similarité. La manière dont le régime russe combat les islamistes dans la région du Caucase, par exemple. Il y a ce sentiment commun de dépravation occidentale, de dépravation des mœurs», explique Jean-Yves Camus. «Tout mouvement anti-européen et anti-américain, par voie de conséquence contre l’intégration dans l’alliance atlantique, peut être bien vu par la Russie.» Plus qu’un rapprochement idéologique, cette collusion de circonstance reste, qui plus est à quelques semaines des élections européennes, largement géopolitique et stratégique.
Mathieu Martiniere
slate.fr
Une télé à Simferopol diffuse un discours de Vladimir Poutine, le 18 mars 2014. REUTERS/Thomas Peter
En Ukraine, Vladimir Poutine appelle depuis des mois à chasser les «fascistes» de Kiev. Un discours paradoxal, alors que le président russe soutient et attire dans son sillage la majorité des partis d’extrême droite en Europe.
Un ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui qualifie de «Révolution brune», le soulèvement populaire de Maïdan. Un ex-président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, soutenu par le Kremlin, qui s’estime victime «d’un coup d’Etat proche de celui des nazis dans les années 30». Un président russe, Vladimir Poutine, qui déclare avec ironie, au lendemain de la constitution du nouveau gouvernement ukrainien:
Depuis plusieurs mois, le gouvernement russe, hanté par la lutte douloureuse contre le régime hitlérien, alimente une véritable propagande en Ukraine, contre «les fascistes qui ont pris le pouvoir à Kiev». Un matraquage pas toujours dénué, toutefois, de fondement.«Les formateurs occidentaux ont bien travaillé. Mais si le pouvoir était fort, les nationalistes n’auraient pas pu procéder aux pogroms dont nous observons aujourd’hui les conséquences.»
Praviy Sector, le «Secteur droit», mouvement d’extrême droite ultranationaliste, a joué un rôle important à Maïdan, la place de l’Indépendance de Kiev. Dmytro Yaroch, son leader, a même appelé au terrorisme en Russie. Bien visibles avec leurs treillis et battes de baseball, leurs drapeaux rouge et noir aux couleurs des nationalistes ukrainiens, les membres du Secteur droit restent pour autant minoritaires derrières les barricades, au milieu d’une foule pro-européenne, spontanée et hétéroclite.
De son côté, Svoboda, l’incarnation politique nationaliste, devrait présenter son leader et héraut de Maïdan, Oleg Tiagnibok, à l’élection présidentielle du 25 mai, et dispose de quelques ministres dans le gouvernement provisoire.
Mais si Svoboda, profondément antirusse, possède un passé sulfureux, antisémite, le parti tend progressivement à se respectabiliser. Et son poids politique (10,5% lors des législatives de 2012) reste inférieur aux scores du Front national en France (13,6% en 2012), du FPÖ en Autriche (21,5% en 2013) ou du Jobbik en Hongrie (20,46% le 6 avril 2014). Des partis d’extrême droite qui possèdent le curieux point commun d’être proches de la... Russie. Car quand Vladimir Poutine fustige d’un côté les terribles «fascistes» de Kiev, il attire et soutient de l’autre toute la galaxie eurosceptique et populiste de la droite radicale européenne.
En Crimée, des observateurs néonazis
Le 16 mars, la péninsule ukrainienne de Crimée est devenue russe par référendum, avec un score «à la soviétique» de 95,5%. Très vite, les Etats-Unis, l’Union européenne, la France, et même l’ONU le 27 mars, ont jugé «illégal» la tenue de ce scrutin. Le mot «illégitime» a été employé par le ministère des Affaires étrangères français, Laurent Fabius. Un terme d’autant plus pertinent lorsqu’on étudie avec attention les observateurs envoyés par les dirigeants de Crimée –donc indirectement la Russie– pour ce référendum.
Selon le site gouvernemental Russia Today, 135 observateurs internationaux, issus de 23 pays, incluant «des membres de Parlements nationaux et européens, des juristes internationaux et des militants des droits de l’Homme», assistaient au référendum. Parmi ces «experts», se glissaient plusieurs profils aux curriculum vitae très baroques. A commencer par une ONG belge pro-russe, l’Observatoire eurasien pour la démocratie et les élections (OEDE). Son président, Luc Michel, est un ancien membre du mouvement néonazi français Fane. C’est lui qui a invité en Crimée de nombreux partis d’extrême droite européens.
Si le FN ou le FPÖ autrichien ont décliné poliment et officiellement l’invitation, ils n’ont pas manqué de mandater des proches «à titre personnel». Ainsi, était dépêché en Crimée Aymeric Chauprade, le russophile et tout nouveau conseiller de Marine Le Pen pour les questions internationales, également tête de liste aux Européennes pour le FN en Ile-de-France. A ses côtés, on retrouvait l’Autrichien Ewald Stadler (ex-FPÖ), le Hongrois Béla Kovács, du parti antisémite Jobbik, Srđa Trifković, nationaliste américano-serbe, ou encore Pavel Chernev, ancien bras droit du leader d’Ataka, le parti d’extrême droite bulgare.
«Le référendum étant jugé illégal par la communauté internationale, il fallait trouver les observateurs ailleurs. Mais il y avait aussi des militants de la gauche radicale comme les Allemands de Die Linke», confie Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Iris, spécialiste des nationalismes et des extrémismes en Europe.
Des partis populistes soutenus par Poutine
En Europe, la majorité des partis de la droite radicale ne cachent plus leur admiration pour la Russie de Vladimir Poutine. A commencer par le Front national. En juin dernier, Marine Le Pen (qui y était le 12 avril 2014) a effectué une tournée d’une dizaine de jours en Crimée et en Russie. Elle a été reçue par Sergueï Narychkine, président de la Douma (chambre basse du Parlement russe), et par Dmitri Rogozine, le vice-Premier ministre. Tous deux des proches de Vladimir Poutine.
Contacté sur la relation du Front national avec la Russie, Ludovic de Danne, le conseiller aux affaires européennes de Marine Le Pen, n’a pas souhaité répondre aux questions de Slate.
En mai 2013, c’est le président du Jobbik hongrois, Gabor Vona, à la tête d’un parti ultranationaliste et antisémite, qui a le droit aux honneurs de la Douma et de la prestigieuse université d’Etat de Moscou. La visite est décrite sur le site du Jobbik comme «une percée majeure», qui explique «clairement que les leaders russes considèrent Jobbik comme un partenaire». En Bulgarie, le parti d’extrême droite Ataka et son leader charismatique Volen Siderov, connu pour ses propos antisémites, vouent plus qu’une admiration à Vladimir Poutine. Dans des câbles révélés par WikiLeaks et le site d’investigation bulgare Bivol, l’ex-ambassadeur américain à Sofia John Beyrle, écrit:
Un financement russe que l’on retrouve également en France. La chaîne de télévision en ligne Pro Russia TV, créée en septembre 2012, est l’émanation française du média d’Etat La Voix de la Russie, comme l’avait expliqué Slate. Le site arbore le logo de Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine, mais son budget n’est pas public. En Allemagne, La Voix de la Russie ne lésine toutefois pas sur les moyens pour alimenter sa propagande, avec plus de 3 millions d’euros mis sur la table pour son antenne locale.«Le parti xénophobe Ataka est largement connu pour recevoir des fonds considérables des Russes selon des sources. Son quotidien, qui sert de propagande pro-Moscou, crache régulièrement contre les Etats-Unis.»
De son côté, Pro Russia TV, «webtélévision de la réinformation», tente de promouvoir en français la politique étrangère de Moscou: hostilité contre les Etats-Unis et l’Union européenne, reportages pro-Assad en Syrie. Singulièrement, son équipe est composée de plusieurs proches de l’extrême droite. Le rédacteur en chef, Gilles Arnaud, est même un ancien conseiller régional FN de Haute-Normandie. Quant aux moyens techniques, ils sont assurés par l’Agence2Presse, la télévision du Bloc identitaire.
Unis par les valeurs morales, contre l’Occident
Comment expliquer ce magnétisme entre la Russie de Vladimir Poutine et les partis de la droite radicale européenne? «Ils se rejoignent dans les dimensions sociétales, dans les valeurs morales de protection de la famille, le combat contre le mariage pour tous et la chrétienté», analyse Françoise Daucé, maître de conférences à l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, spécialiste de la Russie.
Ainsi, un mystérieux think tank basé à Paris, et soutenu par des ONG russes, l’Institut de la démocratie et de la coopération (IDC), invite régulièrement la crème de la droite radicale française. Le 4 juillet 2013, Béatrice Bourges, égérie de la Manif pour tous, y exposait sa «défense de la famille et des droits de l’enfant», aux côtés de Christine Boutin et de Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN pour les municipales dans le VIe arrondissement de Paris.
Pourrait-on alors placer Vladimir Poutine et son parti Russie unie sur l’extrême droite de l’échiquier politique?
«Il y a différentes fractions au sein de Russie unie. C’est très hétérogène. Il y a clairement des nationalistes, alors que Dimitri Medvedev [NDLR: le Premier ministre] est plus modéré», rappelle Françoise Daucé. «En Russie, le clivage droite-gauche tel qu’on le connaît en Europe occidentale est différent. On distingue d’un côté le clan patriotique, qui peut être composé de militants communistes, de personnes du parti de Vladimir Poutine ou des gens de la sensibilité de Dmitri Rogozine [NDLR: vice-Premier ministre russe]. La distinction politique en Russie est plutôt entre les patriotes et les autres, nuance Jean-Yves Camus. L’organisation de jeunesse de Poutine par exemple, les Nashi, ce qui veut dire “les nôtres” en russe, est calquée sur l’ancienne organisation de jeunesse du Parti communiste, mais elle est également assez semblable à une organisation de jeunesse nationaliste en France de la droite radicale. Le clivage français reste assez inopérant là-bas.»
Face à l’élargissement de l’Union européenne à l’est, la montée des partis populistes en Europe, profondément eurosceptiques, représente du pain béni pour accroître l’influence de l’union eurasiatique, le grand rêve de Vladimir Poutine. «Sur la vision géopolitique, il y a une similarité. La manière dont le régime russe combat les islamistes dans la région du Caucase, par exemple. Il y a ce sentiment commun de dépravation occidentale, de dépravation des mœurs», explique Jean-Yves Camus. «Tout mouvement anti-européen et anti-américain, par voie de conséquence contre l’intégration dans l’alliance atlantique, peut être bien vu par la Russie.» Plus qu’un rapprochement idéologique, cette collusion de circonstance reste, qui plus est à quelques semaines des élections européennes, largement géopolitique et stratégique.
Mathieu Martiniere
slate.fr
Re: Et en Russie !
Deshchytsya: Putin’s isolation forced him to resort to the meeting in Milan
In Milan, on October 16-17, a meeting is to take place between President Petro Poroshenko and Russian President Vladimir Putin during the Europe-Asia ASEM summit. The meeting is planned according to the ‘Normandy format’ which includes Ukraine, Russia, Germany and France. However, experts in Ukraine and Europe are cautions about their expectations, though they do emphasize the extreme importance of the issues which interfere with full peaceful regulation in the Ukrainian East.
On October 15, President Petro Poroshenko held a phone conference with the Europeans regarding the preparations for the meeting with the Russian leader in Milan.
La suite sur euromaidanpress.com
L'opération séduction de Poutine à Milan
Poutine accuse Obama d'avoir une attitude "hostile" envers la Russie
Medvedev estime impossible de reprendre les relations russo-américaines à cause des sanctions
Feraient bien de se mettre d'accord ces deux là.
Pour rappel, qui sème le vent récolte . . .
In Milan, on October 16-17, a meeting is to take place between President Petro Poroshenko and Russian President Vladimir Putin during the Europe-Asia ASEM summit. The meeting is planned according to the ‘Normandy format’ which includes Ukraine, Russia, Germany and France. However, experts in Ukraine and Europe are cautions about their expectations, though they do emphasize the extreme importance of the issues which interfere with full peaceful regulation in the Ukrainian East.
On October 15, President Petro Poroshenko held a phone conference with the Europeans regarding the preparations for the meeting with the Russian leader in Milan.
La suite sur euromaidanpress.com
L'opération séduction de Poutine à Milan
Poutine accuse Obama d'avoir une attitude "hostile" envers la Russie
Medvedev estime impossible de reprendre les relations russo-américaines à cause des sanctions
Feraient bien de se mettre d'accord ces deux là.
Pour rappel, qui sème le vent récolte . . .
Re: Et en Russie !
Medvedev est un libéral, il n'est pas issu du sérail du KGB, et ces derniers mois, il a du ravaler son chapeau plus d'une fois, notamment sur Skolkovo, la soi-disant Silicon Valley qu'il voulait initié et qui est en train de tomber à l'eau. Mais il reste et restera un sous fifre toute sa vie, un éternel second sans charisme.
Avec Poutine, c'est plutôt armée famille patrie, et le guébiste n'entend rien à l'économie. Pourtant il a eu pour maître Sobchak lui aussi dont il a été le porte malette (de bifton).
Sobchak, c'est le point commun des 2, sinon, ça s'arrête là.
Avec Poutine, c'est plutôt armée famille patrie, et le guébiste n'entend rien à l'économie. Pourtant il a eu pour maître Sobchak lui aussi dont il a été le porte malette (de bifton).
Sobchak, c'est le point commun des 2, sinon, ça s'arrête là.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Le guébiste ferait bien de s'y mettre un peu:
Devises Russie: le rouble poursuit sa chute face à l'euro
Le rouble a battu jeudi un nouveau record historique de faiblesse face à l'euro, continuant la dégringolade amorcée début octobre sur fond de crise ukrainienne et de sanctions occidentales contre Moscou.
Vers 08H25 GMT, l'euro est monté à 52,30 roubles, du jamais vu.
Le dollar a pour sa part atteint 40,83 roubles, tout en restant au-dessous du record de mercredi qui s'était établi à 41,04 roubles pour un dollar.
Depuis début octobre, le rouble bat quasi-quotidiennement des records de faiblesse par rapport au dollar et à l'euro.
Selon les analystes, l'affaiblissement du rouble est notamment lié aux sanctions occidentales visant la Russie en raison de la crise en Ukraine, et à la chute des cours du pétrole qui poursuivaient leur chute jeudi.
L'or noir, avec le gaz, assure la majorité des revenus du gouvernement russe, à un moment où les sources de financement sont plus compliquées à trouver à cause de la crise.
romandie.com
Ukraine: le "nettoyage du pouvoir", feu vert aux persécutions politiques (Moscou)
La loi dite de "lustration", destinée à réaliser une purge dans les cercles de pouvoir en Ukraine, légitime en réalité les persécutions politiques, a déclaré jeudi le délégué aux droits de l'Homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov.
"Quant à la lustration, elle est complétement passée sous silence en Occident. De fait, il s'agit de rendre légitimes les persécutions politiques", a indiqué le responsable lors d'une réunion du comité de soutien public à la population du sud-est de l'Ukraine.
Le 9 octobre, le président ukrainien Piotr Porochenko a signé la loi dite de lustration qui, selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, concerne un million de fonctionnaires.
La loi a été adoptée sous la pression de la rue. Ce document propose une procédure de vérification du candidat à tel ou tel poste dans les organes du pouvoir. Celui-ci ne doit pas notamment figurer sur la liste des cent Ukrainiens les plus riches, ni avoir occupé un poste dirigeant dans l'exécutif ou dans l'administration présidentielle sous Viktor Ianoukovitch.
Le nettoyage du pouvoir figurait parmi les principales revendications du Maïdan, soulèvement populaire ayant débouché sur le renversement de l'ancien régime à Kiev.
ria novosti
UKRAINE-RUSSIE• Que faire des nationalistes après la guerre ?
A Kiev comme à Moscou, les autorités ont bien du mal à mater leurs mouvements nationalistes, qui ne rêvent que d'en découdre à nouveau dans le Donbass.
Des soldats du "Bataillon Azov" manifestent à Kharkov, le 14 octobre 2014 en souvenir à la création de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne en 1943 -
AFP / SERGEI BOBOK
Nationalistes ukrainiens comme nationalistes russes ont aujourd'hui des griefs à l'égard du gouvernement de leur pays. Les premiers exigent de Porochenko une plus grande reconnaissance de leur participation à Maïdan et sont prêts à poursuivre l'"opération antiterroriste" à l'est. Les seconds, que le projet de Novorossia [Nouvelle Russie] fait rêver, critiquent Poutine pour avoir "reculé" dans le Donbass et aspirent eux aussi à de nouvelles victoires. Tel est le problème : les fanatiques sont utiles en temps de guerre, mais après on ne sait plus quoi en faire.
Les débats sur une loi qui reconnaîtrait l'Organisation des nationalistes ukrainiens [OUN] et l'Armée insurrectionnelle ukrainienne [UPA] comme des forces ayant combattu pour l'indépendance de l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale existent depuis plus longtemps encore que ceux sur le statut de la langue russe. Dans certaines régions, les autorités locales octroient depuis plusieurs années déjà des pensions et des avantages aux vétérans de ces mouvements.
Le "cadeau" de Porochenko
Porochenko a soutenu l'idée [de cette loi] à partir de septembre, déclarant que c'était le moment opportun pour glorifier le passé, mais il n'est pas parvenu à convaincre les communistes et les élus du Parti des régions [parti de l'ancien président Ianoukovitch], qui siègent encore à la Rada, à se résoudre à une mesure aussi scandaleuse. En guise de compensation, il a fait un autre "cadeau" aux banderovtsy [banderistes, sympathisants de Stepan Bandera, fondateur de l'OUN en 1929] : il a remplacé la Journée du défenseur de la patrie, qui était fêtée selon la tradition soviétique le 23 février, par la Journée des défenseurs de l'Ukraine le 14 octobre, date de la fondation de l'UPA.
Bien que cette date corresponde également à la fête de l'Intercession de la Très Sainte Vierge, dans l'esprit de la majorité des Ukrainiens le 14 octobre est bel et bien associé à la journée de l'UPA : c'est le jour où l'ancien président Iouchtchenko félicitait les vétérans de l'Armée insurrectionnelle, et c'est ce jour-là qu'ont lieu les rassemblements des organisations nationalistes ukrainiennes.
Quoi qu'il en soit, à la veille des élections législatives [le 26 octobre] et d'importants pourparlers avec Poutine à Milan [dans le cadre du Sommet du dialogue Europe-Asie les 16 et 17 octobre], le dirigeant ukrainien a fait un geste tout à fait démonstratif en direction des supporters de ceux qui sont qualifiés de "fascistes" et de "collaborationnistes" non seulement par toute l'historiographie soviétique, mais également par l'actuel discours dominant en Russie.
Le leader ukrainien n'a donc apparemment jugé utile de prendre en compte l'avis ni de la Russie, ni des régions ukrainiennes prorusses. D'un point de vue électoral, le soutien aux nationalistes est encore rentable aujourd'hui pour le pouvoir ukrainien. Le souvenir qu'ils furent sur Maïdan la force sinon la plus nombreuse, du moins la plus dynamique, est encore tout frais.
Les "patriotes" font peur à tout le monde
En période de conflit avec la Russie, le "nationalisme ukrainien" est pratiquement devenu le symbole du "patriotisme ukrainien", de même qu'en Russie la force motrice du "patriotisme" est "la lutte pour les Russes" d'Ukraine. Mais à Donetsk et à Lougansk l'écho de la guerre ne faiblit pas, et la population locale (ce qu'il en reste) n'a pas la tête aux dates symboliques. Les villes qui n'ont pas été prises par les séparatistes, comme Odessa, Kharkov, Nikolaev, Zaporojié, et les autres régions russophones n'ont pas été tentées par le "soulèvement". Et on a l'impression que les patriotes russes effraient aujourd'hui les habitants du sud-est de l'Ukraine autant que les patriotes ukrainiens.
En Russie même, on n'a pas l'intention de faire honneur aux activistes patriotiques. La mairie de Moscou n'a pas donné son feu vert pour la tenue du meeting baptisé "La troisième bataille pour le Donbass", ni autorisé "La marche russe" du 4 novembre [fête nationale russe] à se dérouler dans le centre de la capitale. Début octobre, le responsable du site Spoutnik i Pogrom, le nationaliste Egor Prosvirnine, a déclaré que le FSB avait lancé une action contre lui pour extrémisme.
Les chasser de l'arène politique
Il en ira de même en Ukraine – les compagnons de route ultranationalistes de Porochenko ne feront que le gêner sur son chemin vers l'Europe.
Le nationalisme, russe comme ukrainien, a été encouragé par les deux camps pendant la phase brûlante du conflit dans le sud-est : la guerre a besoin de véritables patriotes, prêts à mourir pour la couleur d'un drapeau ou un slogan sublime. La question est désormais de savoir jusqu'à quel point, en Russie comme en Ukraine, on peut chauffer ainsi les esprits nationalistes.
Aujourd'hui, ils réclament des pensions pour les vétérans de l'UPA, demain ils lanceront des cocktails Molotov en exigeant la reprise des combats jusqu'à la victoire et en refusant de "trahir la patrie" par des accords avec le "principal ennemi" du pays. Hier, les autres se battaient pour la Novorossia, Poutine et les Russes, aujourd'hui ils critiquent le même Poutine pour sa "reculade", et ils pourraient très vite devenir des opposants plus farouches que les libéraux de la place Bolotnaïa.
A l'ordre du jour aujourd'hui une question s'impose : comment les chasser de l'arène politique ? En les faisant discrètement intégrer le système, ce qui à l'évidence est en train de se produire en Ukraine, ou en les marginalisant définitivement ? Dans tous les cas, il est temps, pour Kiev comme pour Moscou, de cesser de vouloir en faire des héros de notre temps.
courrierinternational.com
Devises Russie: le rouble poursuit sa chute face à l'euro
Le rouble a battu jeudi un nouveau record historique de faiblesse face à l'euro, continuant la dégringolade amorcée début octobre sur fond de crise ukrainienne et de sanctions occidentales contre Moscou.
Vers 08H25 GMT, l'euro est monté à 52,30 roubles, du jamais vu.
Le dollar a pour sa part atteint 40,83 roubles, tout en restant au-dessous du record de mercredi qui s'était établi à 41,04 roubles pour un dollar.
Depuis début octobre, le rouble bat quasi-quotidiennement des records de faiblesse par rapport au dollar et à l'euro.
Selon les analystes, l'affaiblissement du rouble est notamment lié aux sanctions occidentales visant la Russie en raison de la crise en Ukraine, et à la chute des cours du pétrole qui poursuivaient leur chute jeudi.
L'or noir, avec le gaz, assure la majorité des revenus du gouvernement russe, à un moment où les sources de financement sont plus compliquées à trouver à cause de la crise.
romandie.com
Ukraine: le "nettoyage du pouvoir", feu vert aux persécutions politiques (Moscou)
La loi dite de "lustration", destinée à réaliser une purge dans les cercles de pouvoir en Ukraine, légitime en réalité les persécutions politiques, a déclaré jeudi le délégué aux droits de l'Homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov.
"Quant à la lustration, elle est complétement passée sous silence en Occident. De fait, il s'agit de rendre légitimes les persécutions politiques", a indiqué le responsable lors d'une réunion du comité de soutien public à la population du sud-est de l'Ukraine.
Le 9 octobre, le président ukrainien Piotr Porochenko a signé la loi dite de lustration qui, selon le premier ministre Arseni Iatseniouk, concerne un million de fonctionnaires.
La loi a été adoptée sous la pression de la rue. Ce document propose une procédure de vérification du candidat à tel ou tel poste dans les organes du pouvoir. Celui-ci ne doit pas notamment figurer sur la liste des cent Ukrainiens les plus riches, ni avoir occupé un poste dirigeant dans l'exécutif ou dans l'administration présidentielle sous Viktor Ianoukovitch.
Le nettoyage du pouvoir figurait parmi les principales revendications du Maïdan, soulèvement populaire ayant débouché sur le renversement de l'ancien régime à Kiev.
ria novosti
UKRAINE-RUSSIE• Que faire des nationalistes après la guerre ?
A Kiev comme à Moscou, les autorités ont bien du mal à mater leurs mouvements nationalistes, qui ne rêvent que d'en découdre à nouveau dans le Donbass.
Des soldats du "Bataillon Azov" manifestent à Kharkov, le 14 octobre 2014 en souvenir à la création de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne en 1943 -
AFP / SERGEI BOBOK
Nationalistes ukrainiens comme nationalistes russes ont aujourd'hui des griefs à l'égard du gouvernement de leur pays. Les premiers exigent de Porochenko une plus grande reconnaissance de leur participation à Maïdan et sont prêts à poursuivre l'"opération antiterroriste" à l'est. Les seconds, que le projet de Novorossia [Nouvelle Russie] fait rêver, critiquent Poutine pour avoir "reculé" dans le Donbass et aspirent eux aussi à de nouvelles victoires. Tel est le problème : les fanatiques sont utiles en temps de guerre, mais après on ne sait plus quoi en faire.
Les débats sur une loi qui reconnaîtrait l'Organisation des nationalistes ukrainiens [OUN] et l'Armée insurrectionnelle ukrainienne [UPA] comme des forces ayant combattu pour l'indépendance de l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale existent depuis plus longtemps encore que ceux sur le statut de la langue russe. Dans certaines régions, les autorités locales octroient depuis plusieurs années déjà des pensions et des avantages aux vétérans de ces mouvements.
Le "cadeau" de Porochenko
Porochenko a soutenu l'idée [de cette loi] à partir de septembre, déclarant que c'était le moment opportun pour glorifier le passé, mais il n'est pas parvenu à convaincre les communistes et les élus du Parti des régions [parti de l'ancien président Ianoukovitch], qui siègent encore à la Rada, à se résoudre à une mesure aussi scandaleuse. En guise de compensation, il a fait un autre "cadeau" aux banderovtsy [banderistes, sympathisants de Stepan Bandera, fondateur de l'OUN en 1929] : il a remplacé la Journée du défenseur de la patrie, qui était fêtée selon la tradition soviétique le 23 février, par la Journée des défenseurs de l'Ukraine le 14 octobre, date de la fondation de l'UPA.
Bien que cette date corresponde également à la fête de l'Intercession de la Très Sainte Vierge, dans l'esprit de la majorité des Ukrainiens le 14 octobre est bel et bien associé à la journée de l'UPA : c'est le jour où l'ancien président Iouchtchenko félicitait les vétérans de l'Armée insurrectionnelle, et c'est ce jour-là qu'ont lieu les rassemblements des organisations nationalistes ukrainiennes.
Quoi qu'il en soit, à la veille des élections législatives [le 26 octobre] et d'importants pourparlers avec Poutine à Milan [dans le cadre du Sommet du dialogue Europe-Asie les 16 et 17 octobre], le dirigeant ukrainien a fait un geste tout à fait démonstratif en direction des supporters de ceux qui sont qualifiés de "fascistes" et de "collaborationnistes" non seulement par toute l'historiographie soviétique, mais également par l'actuel discours dominant en Russie.
Le leader ukrainien n'a donc apparemment jugé utile de prendre en compte l'avis ni de la Russie, ni des régions ukrainiennes prorusses. D'un point de vue électoral, le soutien aux nationalistes est encore rentable aujourd'hui pour le pouvoir ukrainien. Le souvenir qu'ils furent sur Maïdan la force sinon la plus nombreuse, du moins la plus dynamique, est encore tout frais.
Les "patriotes" font peur à tout le monde
En période de conflit avec la Russie, le "nationalisme ukrainien" est pratiquement devenu le symbole du "patriotisme ukrainien", de même qu'en Russie la force motrice du "patriotisme" est "la lutte pour les Russes" d'Ukraine. Mais à Donetsk et à Lougansk l'écho de la guerre ne faiblit pas, et la population locale (ce qu'il en reste) n'a pas la tête aux dates symboliques. Les villes qui n'ont pas été prises par les séparatistes, comme Odessa, Kharkov, Nikolaev, Zaporojié, et les autres régions russophones n'ont pas été tentées par le "soulèvement". Et on a l'impression que les patriotes russes effraient aujourd'hui les habitants du sud-est de l'Ukraine autant que les patriotes ukrainiens.
En Russie même, on n'a pas l'intention de faire honneur aux activistes patriotiques. La mairie de Moscou n'a pas donné son feu vert pour la tenue du meeting baptisé "La troisième bataille pour le Donbass", ni autorisé "La marche russe" du 4 novembre [fête nationale russe] à se dérouler dans le centre de la capitale. Début octobre, le responsable du site Spoutnik i Pogrom, le nationaliste Egor Prosvirnine, a déclaré que le FSB avait lancé une action contre lui pour extrémisme.
Les chasser de l'arène politique
Il en ira de même en Ukraine – les compagnons de route ultranationalistes de Porochenko ne feront que le gêner sur son chemin vers l'Europe.
Le nationalisme, russe comme ukrainien, a été encouragé par les deux camps pendant la phase brûlante du conflit dans le sud-est : la guerre a besoin de véritables patriotes, prêts à mourir pour la couleur d'un drapeau ou un slogan sublime. La question est désormais de savoir jusqu'à quel point, en Russie comme en Ukraine, on peut chauffer ainsi les esprits nationalistes.
Aujourd'hui, ils réclament des pensions pour les vétérans de l'UPA, demain ils lanceront des cocktails Molotov en exigeant la reprise des combats jusqu'à la victoire et en refusant de "trahir la patrie" par des accords avec le "principal ennemi" du pays. Hier, les autres se battaient pour la Novorossia, Poutine et les Russes, aujourd'hui ils critiquent le même Poutine pour sa "reculade", et ils pourraient très vite devenir des opposants plus farouches que les libéraux de la place Bolotnaïa.
A l'ordre du jour aujourd'hui une question s'impose : comment les chasser de l'arène politique ? En les faisant discrètement intégrer le système, ce qui à l'évidence est en train de se produire en Ukraine, ou en les marginalisant définitivement ? Dans tous les cas, il est temps, pour Kiev comme pour Moscou, de cesser de vouloir en faire des héros de notre temps.
courrierinternational.com
Re: Et en Russie !
Matt a écrit:
A l'ordre du jour aujourd'hui une question s'impose : comment les chasser de l'arène politique ? En les faisant discrètement intégrer le système, ce qui à l'évidence est en train de se produire en Ukraine, ou en les marginalisant définitivement ? Dans tous les cas, il est temps, pour Kiev comme pour Moscou, de cesser de vouloir en faire des héros de notre temps.
En même temps, les marginaliser, ça serait la porte ouverte à un nouveau Maidan.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: Et en Russie !
Autre pays, autre sensibilité.
En Ukraine, on les intègre au système, pas en Russie.
Je viens de tomber de ma chaise en lisant cet article:
La crise ukrainienne cacherait-elle des exactions commises en Russie?
Le Conseil présidentiel pour les droits de l'homme s'est tenu à Moscou, au Kremlin, mardi 14 octobre 2014.
En Russie, le Conseil présidentiel pour les droits de l’homme a lancé un appel à la modération dans le traitement de l’actualité ukrainienne. La Commission estime que la crise ukrainienne permet de masquer les nombreuses violations de droits de l’homme qui ont lieu en Russie.
Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne
Lors de la récente rencontre entre Vladimir Poutine et le Conseil pour les droits de l’homme, le président russe s’est plaint que les ONG russes ne s’occupent pas assez de la situation dans le sud-est de l’Ukraine.
Mikhail Fedotov, le président de la Commission, a rappelé l’importance de « démilitariser la conscience publique », ajoutant que « La guerre de l’information n’est pas unilatérale. Elle est bilatérale. C’est pourquoi on doit obtenir qu’elle s’arrête d’un côté comme de l’autre. C’est une nécessité absolue et je pense qu’en Ukraine, des milliers de gens partagent cette opinion. »
Pour Tamara Morchtchakova, membre de la Commission, il ne faut pas oublier les violations des droits humains en Russie : « L’actualité de la crise militaire a éclipsé pour nos concitoyens de nombreux problèmes de violation des droits de l’homme en Russie même. Nous avons oublié que nos structures de force ont recours à des méthodes illégales. Nous avons oublié que des milliers de gens sont condamnés, qui contestent leur peine, et ne parviennent pas à faire apparaître la vérité. Je pense que c’est le drame du moment. »
La Commission a également critiqué le nouvelle loi qui restreint la participation des étrangers dans les médias.
rfi.fr
Les sanctions n’excluent pas un dialogue avec la Russie (Merkel)
A prendre avec les plus grosses pincettes, vu l'origine.
Les Russes supportent facilement les sanctions occidentales
Et oui, ceux qui ne sont pas touché sont ceux qui ne pouvaient pas se payer les produits occidentaux.
En Ukraine, on les intègre au système, pas en Russie.
Je viens de tomber de ma chaise en lisant cet article:
La crise ukrainienne cacherait-elle des exactions commises en Russie?
Le Conseil présidentiel pour les droits de l'homme s'est tenu à Moscou, au Kremlin, mardi 14 octobre 2014.
En Russie, le Conseil présidentiel pour les droits de l’homme a lancé un appel à la modération dans le traitement de l’actualité ukrainienne. La Commission estime que la crise ukrainienne permet de masquer les nombreuses violations de droits de l’homme qui ont lieu en Russie.
Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne
Lors de la récente rencontre entre Vladimir Poutine et le Conseil pour les droits de l’homme, le président russe s’est plaint que les ONG russes ne s’occupent pas assez de la situation dans le sud-est de l’Ukraine.
Mikhail Fedotov, le président de la Commission, a rappelé l’importance de « démilitariser la conscience publique », ajoutant que « La guerre de l’information n’est pas unilatérale. Elle est bilatérale. C’est pourquoi on doit obtenir qu’elle s’arrête d’un côté comme de l’autre. C’est une nécessité absolue et je pense qu’en Ukraine, des milliers de gens partagent cette opinion. »
Pour Tamara Morchtchakova, membre de la Commission, il ne faut pas oublier les violations des droits humains en Russie : « L’actualité de la crise militaire a éclipsé pour nos concitoyens de nombreux problèmes de violation des droits de l’homme en Russie même. Nous avons oublié que nos structures de force ont recours à des méthodes illégales. Nous avons oublié que des milliers de gens sont condamnés, qui contestent leur peine, et ne parviennent pas à faire apparaître la vérité. Je pense que c’est le drame du moment. »
La Commission a également critiqué le nouvelle loi qui restreint la participation des étrangers dans les médias.
rfi.fr
Les sanctions n’excluent pas un dialogue avec la Russie (Merkel)
A prendre avec les plus grosses pincettes, vu l'origine.
Les Russes supportent facilement les sanctions occidentales
Et oui, ceux qui ne sont pas touché sont ceux qui ne pouvaient pas se payer les produits occidentaux.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Très recherché et jouissif pour tout les linguistes, une petite merveille de créativité grammaticale...
T'as le don pour trouver des illustrations géniales le Doc !!! Même si le Matt il te passe tout et moi il me censure pour 3 fois rien
T'as le don pour trouver des illustrations géniales le Doc !!! Même si le Matt il te passe tout et moi il me censure pour 3 fois rien
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Panique à Moscou après une déclaration de Chuck Hagel:
Propos US sur une possible guerre contre la Russie: inquiétude à Moscou
Moscou est vivement préoccupé par la déclaration du chef du Pentagone, Chuck Hagel, sur la nécessité de préparer l'armée américaine à un conflit militaire contre la Russie, a indiqué jeudi le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou.
"Les propos de Chuck Hagel sur la nécessité de préparer l'armée américaine à « avoir affaire » aux forces armées russes « modernes, aptes au combat » et déployées « au seuil de l'Otan » suscitent une vive préoccupation. Ils attestent que le Pentagone conçoit déjà les scénarios des opérations qu'il entend mener à nos frontières", a déclaré le ministre aux journalistes.
"Je connais personnellement le secrétaire d'Etat à la Défense Chuck Hagel. C'est pourquoi j'ai été pour le moins étonné par son discours prononcé lors d'une conférence annuelle de l'armée américaine et dans lequel les forces armées russes ont été qualifiées d'ennemi militaire", a affirmé le ministre.
"A l'heure actuelle, on ne trouve pas dans le monde un seul foyer de tension où les militaires américains ne soient présents. Pis, à peine achèvent-ils leurs « missions de promotion de la démocratie » que ces régions se trouvent plongées dans un chaos sanglant. Les exemples sont bien connus: l'Irak, la Libye, l'Afghanistan et maintenant la Syrie. Même lors des événements tragiques en Ukraine, on ne s'est pas passé du «parrainage» fourni par un groupe opérationnel du Commandement central des Etats-Unis", a indiqué le général Choïgou.
Selon lui, au lieu d'attiser la tension entre les deux pays, il est nécessaire d'engager un dialogue impartial sur l'ensemble de nos relations avec nos partenaires occidentaux.
"C'est seulement ainsi que l'on pourrait trouver un moyen mutuellement acceptable de maintenir l'équilibre des forces et de renforcer la stabilité stratégique", a conclu le ministre russe de la Défense.
Ria Novosti
Si tu veux la paix . . .
Re: Et en Russie !
Pour le fun, les médias ukrainiens commencent comme les russes:
Chinese Invasion or How Ukrainian News Media Got Caught in Russian Infowar
Je vous laisse découvrir le scénario (qui ressemble drôlement à un autre, bien réel celui-là!!
Chinese Invasion or How Ukrainian News Media Got Caught in Russian Infowar
Je vous laisse découvrir le scénario (qui ressemble drôlement à un autre, bien réel celui-là!!
Les appelés Russes se rebellent !
*Les soldats russes refusent d'aller à la guerre dans le Donbass.
C'est la déclaration de la militante russe des droits de l'homme Yelena Vassilieva.
"Ces faits ont principalement commencé à se produire au sein des divisions parachutistes de Pskov et de Riazan Quand les gars ont vu qu'il y avait en face d'eux non pas des Banderistes, ni des nazis, mais simplement des jeunes Ukrainiens comme eux, qui parlent en russe,..."
- A t'elle déclaré dans une interview à la chaîne de télévision "24".
Source : http://abc-news.ru/13/news/3072640.html
Autre petite info jouissive :
L'ex-femme de Poutine affirme clairement ses couleurs préférées :
On n'est jamais mieux trahi que par les siens
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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