Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
C'est clair que du point de vue économique, c'est un désastre pour les deux pays.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: Et en Russie !
Une bonne question:
A quoi joue la Russie avec son boycott des produits ukrainiens ?
Jusqu'où ira la Russie ? Trois jours après la suspension des importations de produits laitiers, ce sont les fruits et légumes ukrainiens qui y sont désormais interdits. Mais Poutine ne s'arrête pas là, en effet, la Russie pourrait aussi se passer des produits européen et américain.
La Russie a décidé lundi de suspendre ses importations de fruits et légumes en conserve en provenance d’Ukraine en raison d ‘infractions», trois jours après avoir limité ses importations de produits laitiers ukrainiens pour des raisons similaires.
Les autorités russes ont décidé de «suspendre les importations de légumes, fruits et poisson en conserve à destination de la Russie à partir du 29 juillet», a indiqué l’agence vétérinaire russe Rosselkhoznadzor, qui évoque des «infractions en matière d’étiquetage».
La Russie avait déjà décidé vendredi de limiter les importations de produits laitiers ukrainiens, leur reprochant notamment de contenir des résidus d’antibiotiques et des bactéries.
Limiter les importations de l'UE aussi
Les autorités russes avaient par ailleurs interdit depuis le début du mois les produits végétaux en provenance d’Ukraine dans les bagages à main, bagages et colis à destination de la Russie, ainsi que l’importation des pommes de terre ukrainiennes en raison d’une invasion d’insectes ravageurs.
Mais Poutine ne s'attaque pas uniquement à l'Ukraine. Dans son créneau se trouve aussi l'Union européenne. Ainsi la Russie pourrait bientôt limiter les importations de certains fruits en provenance de pays de l'Union européenne et de poulets en provenance des États-Unis.
Des motifs sanitaires pour justifier ces actes
Cette décision portant sur les fruits est motivée par la découverte de la présence d'un insecte ravageur, la tordeuse orientale du pêcher, sur certains produits européens, selon Alexeï Alexeenko, conseiller du directeur de l'agence vétérinaire russe Rosselkhoznadzor. La tordeuse orientale du pêcher est un insecte qui s'attaque aux arbres fruitiers, notamment le pêcher.
Moscou avait déjà évoqué ce "dangereux insecte" pour interdire l'importation de fruits en provenance de Moldavie. "Pour cette raison, les importations de ces produits en Russie seront limitées", expliqué M. Alexeeko à l'agence officielle Ria Novosti, ajoutant que la décision serait prise dans les prochains jours et qu'elle pourra concerner plusieurs ou l'ensemble des pays européens. M. Alexeenko a également indiqué plus tôt lundi que la Russie pourrait bientôt limiter ses importations de poulet en provenance des États-Unis en raison d'une épidémie de salmonelle.
Vladimir Poutine a aussi demandé lundi au complexe militaire russe de limiter ses importations, assurant que l'industrie de la Défense russe était "tout à fait" capable de produire tout ce dont le pays avait besoin.
La Russie va ainsi concentrer son attention "sur l'accélération des efforts pour substituer aux importations militaires, du matériel produit à domicile, et ceci, sur une base la plus large possible", a déclaré M. Poutine, cité par l'agence Interfax.
De nouvelles sanctions de l'UE
L'Union européenne pourrait décider dès mardi d'adopter de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne, en interdisant notamment les nouvelles ventes d'armes et de technologies sensibles. "Notre objectif est de nous protéger contre les risques de rupture de contrat par nos partenaires étrangers, y compris pour des motifs politiques", a indiqué le président russe. La Russie est l'un des plus importants exportateurs d'armes au monde, mais également un importateur de matériel militaire et de technologies.
2 navires de guerre français
Une de ses plus importantes acquisitions récentes est l'achat à la France de deux navires de guerre Mistral pour 1,2 milliard d'euros. Ces deux porte-hélicoptères doivent être livrés dans les mois qui suivent malgré les nouvelles sanctions. L’arme commerciale comme pression diplomatique
L'arme commerciale comme pression diplomatique
Si pour certains ces limitations ne sont que symboliques, elles ont un but bien défini. En effet, Moscou voit d’un mauvais oeil la signature par l’Ukraine d’un accord de libre échange avec l’Union européenne et a prévenu que la Russie prendrait des «mesures de protection» s’il s’avérait que l’accord nuisait à son économie.
La Russie a également usé de la même rhétorique contre la Moldavie en limitant ses importations de viande, de fruits et de vins moldaves après la signature d’un accord entre l’UE et cette ex-république soviétique.
Moscou est souvent accusé d’utiliser l’arme commerciale, notamment en invoquant des motifs sanitaires, comme moyen de pression diplomatique.
lavenir.net
Bref, vova essaie de donner la réponse du berger à la bergère, mais ne convainc personne.
A quoi joue la Russie avec son boycott des produits ukrainiens ?
Jusqu'où ira la Russie ? Trois jours après la suspension des importations de produits laitiers, ce sont les fruits et légumes ukrainiens qui y sont désormais interdits. Mais Poutine ne s'arrête pas là, en effet, la Russie pourrait aussi se passer des produits européen et américain.
La Russie a décidé lundi de suspendre ses importations de fruits et légumes en conserve en provenance d’Ukraine en raison d ‘infractions», trois jours après avoir limité ses importations de produits laitiers ukrainiens pour des raisons similaires.
Les autorités russes ont décidé de «suspendre les importations de légumes, fruits et poisson en conserve à destination de la Russie à partir du 29 juillet», a indiqué l’agence vétérinaire russe Rosselkhoznadzor, qui évoque des «infractions en matière d’étiquetage».
La Russie avait déjà décidé vendredi de limiter les importations de produits laitiers ukrainiens, leur reprochant notamment de contenir des résidus d’antibiotiques et des bactéries.
Limiter les importations de l'UE aussi
Les autorités russes avaient par ailleurs interdit depuis le début du mois les produits végétaux en provenance d’Ukraine dans les bagages à main, bagages et colis à destination de la Russie, ainsi que l’importation des pommes de terre ukrainiennes en raison d’une invasion d’insectes ravageurs.
Mais Poutine ne s'attaque pas uniquement à l'Ukraine. Dans son créneau se trouve aussi l'Union européenne. Ainsi la Russie pourrait bientôt limiter les importations de certains fruits en provenance de pays de l'Union européenne et de poulets en provenance des États-Unis.
Des motifs sanitaires pour justifier ces actes
Cette décision portant sur les fruits est motivée par la découverte de la présence d'un insecte ravageur, la tordeuse orientale du pêcher, sur certains produits européens, selon Alexeï Alexeenko, conseiller du directeur de l'agence vétérinaire russe Rosselkhoznadzor. La tordeuse orientale du pêcher est un insecte qui s'attaque aux arbres fruitiers, notamment le pêcher.
Moscou avait déjà évoqué ce "dangereux insecte" pour interdire l'importation de fruits en provenance de Moldavie. "Pour cette raison, les importations de ces produits en Russie seront limitées", expliqué M. Alexeeko à l'agence officielle Ria Novosti, ajoutant que la décision serait prise dans les prochains jours et qu'elle pourra concerner plusieurs ou l'ensemble des pays européens. M. Alexeenko a également indiqué plus tôt lundi que la Russie pourrait bientôt limiter ses importations de poulet en provenance des États-Unis en raison d'une épidémie de salmonelle.
Vladimir Poutine a aussi demandé lundi au complexe militaire russe de limiter ses importations, assurant que l'industrie de la Défense russe était "tout à fait" capable de produire tout ce dont le pays avait besoin.
La Russie va ainsi concentrer son attention "sur l'accélération des efforts pour substituer aux importations militaires, du matériel produit à domicile, et ceci, sur une base la plus large possible", a déclaré M. Poutine, cité par l'agence Interfax.
De nouvelles sanctions de l'UE
L'Union européenne pourrait décider dès mardi d'adopter de nouvelles sanctions à l'encontre de Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne, en interdisant notamment les nouvelles ventes d'armes et de technologies sensibles. "Notre objectif est de nous protéger contre les risques de rupture de contrat par nos partenaires étrangers, y compris pour des motifs politiques", a indiqué le président russe. La Russie est l'un des plus importants exportateurs d'armes au monde, mais également un importateur de matériel militaire et de technologies.
2 navires de guerre français
Une de ses plus importantes acquisitions récentes est l'achat à la France de deux navires de guerre Mistral pour 1,2 milliard d'euros. Ces deux porte-hélicoptères doivent être livrés dans les mois qui suivent malgré les nouvelles sanctions. L’arme commerciale comme pression diplomatique
L'arme commerciale comme pression diplomatique
Si pour certains ces limitations ne sont que symboliques, elles ont un but bien défini. En effet, Moscou voit d’un mauvais oeil la signature par l’Ukraine d’un accord de libre échange avec l’Union européenne et a prévenu que la Russie prendrait des «mesures de protection» s’il s’avérait que l’accord nuisait à son économie.
La Russie a également usé de la même rhétorique contre la Moldavie en limitant ses importations de viande, de fruits et de vins moldaves après la signature d’un accord entre l’UE et cette ex-république soviétique.
Moscou est souvent accusé d’utiliser l’arme commerciale, notamment en invoquant des motifs sanitaires, comme moyen de pression diplomatique.
lavenir.net
Bref, vova essaie de donner la réponse du berger à la bergère, mais ne convainc personne.
Re: Et en Russie !
Grace â Depardieu, la Russie n'a pas encore interdit l'importation des vins et alcools français :-)
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Notre ami Tarkan va pas être heureux !
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Réponse du berger à la bergère, en effet.
Cependant, le boycott des produits ukrainiens a des effets plus directs et plus graves que le boycott des produits de l'UE, puisque l'économie ukrainienne est en grande partie intégrée à l'économie russe (et pour les secteurs agricoles considérablement plus), et que son économie est déjà très fragilisée.
Ceci dit, cela fait partie des rapports de force dans les relations géopolitiques internationales entre Etats.
Cependant, le boycott des produits ukrainiens a des effets plus directs et plus graves que le boycott des produits de l'UE, puisque l'économie ukrainienne est en grande partie intégrée à l'économie russe (et pour les secteurs agricoles considérablement plus), et que son économie est déjà très fragilisée.
Ceci dit, cela fait partie des rapports de force dans les relations géopolitiques internationales entre Etats.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Il a déjà calculé son coup ce futé ;-)
Vous inquiétez pas pour Tarkan, il a déjà calculé son coup de p'tit futé : il va racheter pour un bouchée de pain la production de Crimée, dont l'excellent vin de Massandra pour le revendre ensuite aux cubains ;-)
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Après l'UE (qui, enfin, se bouge) les USA en remettent une couche:
Ukraine : Européens et Américains frappent l'économie russe
Les sanctions de la communauté internationale contre la Russie se sont multipliées ce mardi.
Le président américain Barack Obama a annoncé ce mardi, dans la foulée des Européens, une série de sanctions économiques contre la Russie, accusée de déstabiliser l'est de l'Ukraine, tout en rejetant l'idée que le monde était entré dans une "nouvelle guerre froide".
Sur le terrain, les forces ukrainiennes ont intensifié leur offensive et revendiqué ce mardi de nouvelles prises, notamment le village de Stepanivka, à environ 80 kilomètres à l'est de Donetsk. Cette zone, située entre la frontière russe et le site où le Boeing malaisien s'est écrasé, est le théâtre de violents combats ces derniers jours.
"Ce n'est pas une nouvelle guerre froide"
"Aujourd'hui, les Etats-Unis imposent de nouvelles sanctions sur des secteurs clés de l'économie russe : l'énergie, l'armement, la finance", a déclaré Obama depuis la Maison Blanche, quelques heures après l'annonce, à Bruxelles, d'une série de mesures pour bloquer l'accès aux marchés financiers européens des entreprises et banques russes et interdire toute nouvelle vente d'armes et de technologies sensibles dans le domaine de l'énergie.
Déplorant que la Russie s'isole de la communauté internationale "après des décennies de réels progrès", Obama a souligné que cette situation n'était pas inéluctable : "C'est un choix que la Russie et le président (Vladimir) Poutine en particulier ont fait".
"Ce n'est pas une nouvelle guerre froide", a-t-il cependant estimé. "C'est un problème très spécifique lié à l'attitude de la Russie qui refuse de reconnaître que l'Ukraine peut suivre sa propre voie".
"Des coûts énormes pour l'économie russe"
Les capitales ont bataillé ferme pour que l'impact des sanctions sur leurs économies soit "aussi équilibré que possible", a affirmé le Premier ministre finlandais Alexander Stubb.
Pour le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, ces sanctions constituent un "avertissement fort". "La déstabilisation de l'Ukraine ou de tout autre pays voisin aura des coûts énormes pour l'économie russe", a-t-il averti. "Nos appels sont restés lettre morte (...) les armes et les combattants continuent d'affluer en Ukraine depuis la Russie".
Ce geste était "inévitable", a estimé pour sa part la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a appelé le pouvoir russe "à emprunter la voie de la désescalade et de la coopération". Pour Obama, le fait que les Européens, qui ont des liens économiques étroits avec la Russie, aient adopté ces mesures, démontre que "la patience de l'Europe vis-à-vis du président Poutine, dont les mots ne sont pas suivis d'actes, s'effrite".
Les banques russes visées par les Etats-Unis
Le Trésor américain a précisé que les Etats-Unis interdisaient désormais aux Américains d'effectuer certaines transactions impliquant des financements sur le long terme avec la VTB, deuxième banque de Russie, la Banque de Moscou, qui est une de ses filiales, ainsi que la Banque agricole russe.
Les mesures prises par l'Europe ne seront pas rétroactives dans le domaine de la défense, permettant à la France d'honorer son contrat de vente de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie, au grand dam de pays comme la Lituanie, en faveur de la méthode forte à l'encontre de Moscou.
L'accès au site du crash reste trop difficile
Pour le troisième jour d'affilée, les experts néerlandais et australiens ont renoncé ce mardi à se rendre sur les lieux de l'accident où demeurent débris et dépouilles, chaque jour qui passe rendant l'enquête sur la catastrophe aérienne plus compliquée.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a appelé le président ukrainien Petro Porochenko pour demander l'arrêt des combats près du site, qui constituent, selon Moscou, une violation de la résolution votée à l'ONU après le drame du vol MH17.
"Les militaires ukrainiens ne mènent aucun combat sur la zone de la catastrophe. Cette zone est bloquée par les terroristes", s'est défendu un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko. Il a cependant ajouté que les forces ukrainiennes faisaient "tout leur possible pour libérer cette zone" et indiqué que dix militaires ukrainiens avaient péri au cours des dernières 24 heures.
rtl.fr
Ukraine : Européens et Américains frappent l'économie russe
Les sanctions de la communauté internationale contre la Russie se sont multipliées ce mardi.
Le président américain Barack Obama a annoncé ce mardi, dans la foulée des Européens, une série de sanctions économiques contre la Russie, accusée de déstabiliser l'est de l'Ukraine, tout en rejetant l'idée que le monde était entré dans une "nouvelle guerre froide".
Sur le terrain, les forces ukrainiennes ont intensifié leur offensive et revendiqué ce mardi de nouvelles prises, notamment le village de Stepanivka, à environ 80 kilomètres à l'est de Donetsk. Cette zone, située entre la frontière russe et le site où le Boeing malaisien s'est écrasé, est le théâtre de violents combats ces derniers jours.
"Ce n'est pas une nouvelle guerre froide"
"Aujourd'hui, les Etats-Unis imposent de nouvelles sanctions sur des secteurs clés de l'économie russe : l'énergie, l'armement, la finance", a déclaré Obama depuis la Maison Blanche, quelques heures après l'annonce, à Bruxelles, d'une série de mesures pour bloquer l'accès aux marchés financiers européens des entreprises et banques russes et interdire toute nouvelle vente d'armes et de technologies sensibles dans le domaine de l'énergie.
Déplorant que la Russie s'isole de la communauté internationale "après des décennies de réels progrès", Obama a souligné que cette situation n'était pas inéluctable : "C'est un choix que la Russie et le président (Vladimir) Poutine en particulier ont fait".
"Ce n'est pas une nouvelle guerre froide", a-t-il cependant estimé. "C'est un problème très spécifique lié à l'attitude de la Russie qui refuse de reconnaître que l'Ukraine peut suivre sa propre voie".
"Des coûts énormes pour l'économie russe"
Les capitales ont bataillé ferme pour que l'impact des sanctions sur leurs économies soit "aussi équilibré que possible", a affirmé le Premier ministre finlandais Alexander Stubb.
Pour le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, ces sanctions constituent un "avertissement fort". "La déstabilisation de l'Ukraine ou de tout autre pays voisin aura des coûts énormes pour l'économie russe", a-t-il averti. "Nos appels sont restés lettre morte (...) les armes et les combattants continuent d'affluer en Ukraine depuis la Russie".
Ce geste était "inévitable", a estimé pour sa part la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a appelé le pouvoir russe "à emprunter la voie de la désescalade et de la coopération". Pour Obama, le fait que les Européens, qui ont des liens économiques étroits avec la Russie, aient adopté ces mesures, démontre que "la patience de l'Europe vis-à-vis du président Poutine, dont les mots ne sont pas suivis d'actes, s'effrite".
Les banques russes visées par les Etats-Unis
Le Trésor américain a précisé que les Etats-Unis interdisaient désormais aux Américains d'effectuer certaines transactions impliquant des financements sur le long terme avec la VTB, deuxième banque de Russie, la Banque de Moscou, qui est une de ses filiales, ainsi que la Banque agricole russe.
Les mesures prises par l'Europe ne seront pas rétroactives dans le domaine de la défense, permettant à la France d'honorer son contrat de vente de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie, au grand dam de pays comme la Lituanie, en faveur de la méthode forte à l'encontre de Moscou.
L'accès au site du crash reste trop difficile
Pour le troisième jour d'affilée, les experts néerlandais et australiens ont renoncé ce mardi à se rendre sur les lieux de l'accident où demeurent débris et dépouilles, chaque jour qui passe rendant l'enquête sur la catastrophe aérienne plus compliquée.
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a appelé le président ukrainien Petro Porochenko pour demander l'arrêt des combats près du site, qui constituent, selon Moscou, une violation de la résolution votée à l'ONU après le drame du vol MH17.
"Les militaires ukrainiens ne mènent aucun combat sur la zone de la catastrophe. Cette zone est bloquée par les terroristes", s'est défendu un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko. Il a cependant ajouté que les forces ukrainiennes faisaient "tout leur possible pour libérer cette zone" et indiqué que dix militaires ukrainiens avaient péri au cours des dernières 24 heures.
rtl.fr
Re: Et en Russie !
Très surprenant alors que les banques sont inquiètes:
Ukraine: Moscou essaie de minimiser la portée des nouvelles sanctions
La Russie, frappée par des sanctions américaines et européennes inédites pour son implication dans la guerre en Ukraine, s'est employée à minimiser leur portée, tout en annonçant mercredi de premières mesures pour protéger son économie.
Annoncées à un moment où les forces ukrainiennes intensifient leur offensive pour isoler les insurgés, les sanctions annoncées mardi par Washington et Bruxelles sont les plus sévères jamais prises contre Moscou depuis la fin de la Guerre froide.
"Toutes les mesures seront prises, en cas de besoin, pour soutenir les banques (touchées par les sanctions, ndlr), leurs clients et leurs créditeurs", a indiqué la Banque centrale de Russie dans un communiqué, alors que Washington limite désormais les transactions avec trois des principales banques russes, et que l'UE a interdit aux investisseurs l'achat d'actions et d'obligations des banques d'Etat russes.
"Les sanctions concernant le secteur financier sont celles qui auront le plus de conséquences macroéconomiques, avec un risque accru pour la croissance et une pression à la baisse qui va se poursuivre sur le cours du rouble", a estimé la société d'investissement VTB capital dans une note d'analyse.
Le Kremlin n'avait pas réagi en milieu de journée, mais le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait donné le ton 48 heures avant l'annonce des sanctions en minimisant leur impact et en affirmant que la Russie n'avait pas de quoi s’inquiéter: "Nous saurons surmonter toute difficulté qui pourrait apparaitre dans certains secteurs de notre économie et peut-être que nous deviendrons plus indépendants et plus confiants dans notre propre force".
M. Lavrov avait précisé que la Russie n’envisageait pas de répondre par des sanctions contre les Occidentaux.
la suite sur lepopulaire.fr
Ukraine: Moscou essaie de minimiser la portée des nouvelles sanctions
La Russie, frappée par des sanctions américaines et européennes inédites pour son implication dans la guerre en Ukraine, s'est employée à minimiser leur portée, tout en annonçant mercredi de premières mesures pour protéger son économie.
Annoncées à un moment où les forces ukrainiennes intensifient leur offensive pour isoler les insurgés, les sanctions annoncées mardi par Washington et Bruxelles sont les plus sévères jamais prises contre Moscou depuis la fin de la Guerre froide.
"Toutes les mesures seront prises, en cas de besoin, pour soutenir les banques (touchées par les sanctions, ndlr), leurs clients et leurs créditeurs", a indiqué la Banque centrale de Russie dans un communiqué, alors que Washington limite désormais les transactions avec trois des principales banques russes, et que l'UE a interdit aux investisseurs l'achat d'actions et d'obligations des banques d'Etat russes.
"Les sanctions concernant le secteur financier sont celles qui auront le plus de conséquences macroéconomiques, avec un risque accru pour la croissance et une pression à la baisse qui va se poursuivre sur le cours du rouble", a estimé la société d'investissement VTB capital dans une note d'analyse.
Le Kremlin n'avait pas réagi en milieu de journée, mais le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait donné le ton 48 heures avant l'annonce des sanctions en minimisant leur impact et en affirmant que la Russie n'avait pas de quoi s’inquiéter: "Nous saurons surmonter toute difficulté qui pourrait apparaitre dans certains secteurs de notre économie et peut-être que nous deviendrons plus indépendants et plus confiants dans notre propre force".
M. Lavrov avait précisé que la Russie n’envisageait pas de répondre par des sanctions contre les Occidentaux.
la suite sur lepopulaire.fr
Re: Et en Russie !
Des exercices militaires russes provoquent l'inquiétude de l'Ukraine
La Russie a lancé de nouveaux exercices militaires impliquant des missiles sol-air S-300 dans le sud du pays, poussant l'Ukraine à exiger jeudi des explications sur ces opérations, dont certaines sont prévues selon Kiev à proximité de sa frontière.
Des exercices militaires qui impliquent des missiles sol-air S-300, des bombardiers Su-24 et des intercepteurs MiG-31 se déroulent déjà dans la région d'Astrakhan (Sud) et dureront jusqu'à vendredi, a affirmé jeudi à l'AFP un porte-parole du district militaire central russe.
Le porte-parole a ajouté que ces manoeuvres avaient été planifiées à l'avance et n'étaient pas liées à l'escalade des tensions avec l'Ouest à propos de l'Ukraine.
Le ministère de la Défense a pour sa part déclaré que ces opérations avaient pour but d'exercer les forces armées russes à "repousser une attaque massive de missiles".
Les forces aérospatiales russes conduiront également en août des exercices séparés impliquant des missiles sol-air S-300 et leur version plus avancée, le S-400, ainsi que des systèmes antiaériens Pantsir-S1, selon un porte-parole.
Les autorités ukrainiennes ont exigé jeudi des explications sur ces "opérations militaires proches de la frontière avec l'Ukraine", qui ont débuté, selon elles, dès mardi.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères s'est dit particulièrement inquiet à propos d'exercices "de grande ampleur" conduits dans les régions frontalières de Rostov-sur-le-Don et de Stavropol.
lorientlejour.com
Sur liveuamap.com on voit très bien ces mouvements
La Russie a lancé de nouveaux exercices militaires impliquant des missiles sol-air S-300 dans le sud du pays, poussant l'Ukraine à exiger jeudi des explications sur ces opérations, dont certaines sont prévues selon Kiev à proximité de sa frontière.
Des exercices militaires qui impliquent des missiles sol-air S-300, des bombardiers Su-24 et des intercepteurs MiG-31 se déroulent déjà dans la région d'Astrakhan (Sud) et dureront jusqu'à vendredi, a affirmé jeudi à l'AFP un porte-parole du district militaire central russe.
Le porte-parole a ajouté que ces manoeuvres avaient été planifiées à l'avance et n'étaient pas liées à l'escalade des tensions avec l'Ouest à propos de l'Ukraine.
Le ministère de la Défense a pour sa part déclaré que ces opérations avaient pour but d'exercer les forces armées russes à "repousser une attaque massive de missiles".
Les forces aérospatiales russes conduiront également en août des exercices séparés impliquant des missiles sol-air S-300 et leur version plus avancée, le S-400, ainsi que des systèmes antiaériens Pantsir-S1, selon un porte-parole.
Les autorités ukrainiennes ont exigé jeudi des explications sur ces "opérations militaires proches de la frontière avec l'Ukraine", qui ont débuté, selon elles, dès mardi.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères s'est dit particulièrement inquiet à propos d'exercices "de grande ampleur" conduits dans les régions frontalières de Rostov-sur-le-Don et de Stavropol.
lorientlejour.com
Sur liveuamap.com on voit très bien ces mouvements
Re: Et en Russie !
Voici une des conséquences supplémentaires des effets néfastes des sanctions économiques réciproques sur l'économie européenne :
Embargo russe sur le porc: 40 millions d'euros de perdus pour les éleveurs belges
(Belga) L'embargo russe sur les viandes de porc européennes, décrété depuis janvier 2014 après la découverte de cas de fièvre porcine africaine en Lituanie, fait souffrir le secteur de la viande en Belgique. Selon la Febev, la fédération de la viande belge, le secteur a déjà perdu 40 millions d'euros ces six derniers mois.
"Mois après mois, le secteur de la viande a essayé de continuer à payer un prix raisonnable aux éleveurs, en espérant une solution rapide au problème à l'export. Le prix des porcs a cependant baissé de 10% ces trois derniers mois. À cause de l'embargo russe, les éleveurs de porcs n'arrivent plus à trouver suffisamment d'acheteurs", souligne la Febev.
La Febev dénonce le blocage des négociations entre la Commission européenne et la Russie et estime que "d'autres secteurs de l'agro-alimentaire belge et européen risquent d'être frappés à court terme par les embargos russes."
La Febev redoute aussi des pertes d'emplois en Belgique si une solution n'est pas trouvée rapidement. (Belga)
Embargo russe sur le porc: 40 millions d'euros de perdus pour les éleveurs belges
(Belga) L'embargo russe sur les viandes de porc européennes, décrété depuis janvier 2014 après la découverte de cas de fièvre porcine africaine en Lituanie, fait souffrir le secteur de la viande en Belgique. Selon la Febev, la fédération de la viande belge, le secteur a déjà perdu 40 millions d'euros ces six derniers mois.
"Mois après mois, le secteur de la viande a essayé de continuer à payer un prix raisonnable aux éleveurs, en espérant une solution rapide au problème à l'export. Le prix des porcs a cependant baissé de 10% ces trois derniers mois. À cause de l'embargo russe, les éleveurs de porcs n'arrivent plus à trouver suffisamment d'acheteurs", souligne la Febev.
La Febev dénonce le blocage des négociations entre la Commission européenne et la Russie et estime que "d'autres secteurs de l'agro-alimentaire belge et européen risquent d'être frappés à court terme par les embargos russes."
La Febev redoute aussi des pertes d'emplois en Belgique si une solution n'est pas trouvée rapidement. (Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Les polonais qui ne peuvent plus vendre leurs pommes en Russie font actuellement une campagne de pub : mangez une pomme par jour contre Poutine :-)
Pour le porc, c'est le cholestérol qui risque de gagner !!
Pour le porc, c'est le cholestérol qui risque de gagner !!
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Point de vue pro-russe:
Des sanctions de niveau 3 attendent à nouveau la Russie
Après la sanction de niveau 1 lancé à l’encontre de la Russie de Poutine, d’autres pénalisations plus dures encore attendent le pays. Ensemble, Barack Obama, François Hollande, Angela Merkel, David Cameron et Matteo Renzi décident de prendre cette décision à cause de la tournure de la situation actuelle en Ukraine.
Pour les puissances occidentales, le meilleur moyen de protéger l’Ukraine serait le blocage des avoirs des hautes personnalités de la Russie. Parmi ceux-là, il est possible de citer les biens du chef du FSB, Alexandre Bortnikov, celui du chef des services du renseignement extérieur, Mikhaïl Fradkov. Pour ces hommes politiques, l’interdiction de s’introduire dans les frontières des pays membres de l’Union européenne est aussi à prévoir.
L’ensemble de ces stratégies fera surement reculer tous ceux qui envisagent de faire des investissements en Russie durant les années à venir. D’ailleurs, en ce moment, même les capitalistes russes ne sont plus très à l’aise dans leurs propres nations.
drapeaurouge.fr
Des sanctions de niveau 3 attendent à nouveau la Russie
Après la sanction de niveau 1 lancé à l’encontre de la Russie de Poutine, d’autres pénalisations plus dures encore attendent le pays. Ensemble, Barack Obama, François Hollande, Angela Merkel, David Cameron et Matteo Renzi décident de prendre cette décision à cause de la tournure de la situation actuelle en Ukraine.
Pour les puissances occidentales, le meilleur moyen de protéger l’Ukraine serait le blocage des avoirs des hautes personnalités de la Russie. Parmi ceux-là, il est possible de citer les biens du chef du FSB, Alexandre Bortnikov, celui du chef des services du renseignement extérieur, Mikhaïl Fradkov. Pour ces hommes politiques, l’interdiction de s’introduire dans les frontières des pays membres de l’Union européenne est aussi à prévoir.
L’ensemble de ces stratégies fera surement reculer tous ceux qui envisagent de faire des investissements en Russie durant les années à venir. D’ailleurs, en ce moment, même les capitalistes russes ne sont plus très à l’aise dans leurs propres nations.
drapeaurouge.fr
Re: Et en Russie !
Comme dis Orkeny, "effet boomerang":
le blog d'Orkeny
Un prêté pour un rendu?
Une marche pour la fédéralisation de la Sibérie doit avoir lieu le 17 août à Novossibirsk. Les slogans ? "On ne veut plus nourrir Moscou !" et "On va montrer à Moscou ce qu'est la Sibérie !" La réaction n'a pas tardé : les autorités ferment au fur et à mesure les pages Facebook et VKontakte des organisateurs, lesquels en ouvrent d'autres pour vérifier au bout de combien de temps elles seront bloquées.
Ce qu'en dit Boris Nemtsov : "Le Kremlin se bat fièvreusement avec le séparatisme en Russie et veut empêcher cette manifestation à Novossibirsk. Ses organisateurs sont dénoncés comme traîtres à la Patrie. (Je remarque que les médias russes n'utilisent plus ces termes de fédéralisation et de séparatisme quand ils parlent du Donbass ...) J'ai déjà dit à maintes reprises que la guerre avec l'Ukraine provoquera une réaction centrifuge et une montée du séparatisme en Russie. Le boomerang revient toujours à son point de départ. Mais pourquoi diable le Kremlin soutient-il les séparatistes en Ukraine ? Il veut détruire la Russie ?"
le blog d'Orkeny
Un prêté pour un rendu?
Re: Et en Russie !
Cela constitue en effet un risque majeur pour la Russie, mais je pense que le pouvoir central fera tout pour tuer ces mouvements dans l'œuf.Matt a écrit:Comme dis Orkeny, "effet boomerang":Une marche pour la fédéralisation de la Sibérie doit avoir lieu le 17 août à Novossibirsk. Les slogans ? "On ne veut plus nourrir Moscou !" et "On va montrer à Moscou ce qu'est la Sibérie !" La réaction n'a pas tardé : les autorités ferment au fur et à mesure les pages Facebook et VKontakte des organisateurs, lesquels en ouvrent d'autres pour vérifier au bout de combien de temps elles seront bloquées.Ce qu'en dit Boris Nemtsov : "Le Kremlin se bat fièvreusement avec le séparatisme en Russie et veut empêcher cette manifestation à Novossibirsk. Ses organisateurs sont dénoncés comme traîtres à la Patrie. (Je remarque que les médias russes n'utilisent plus ces termes de fédéralisation et de séparatisme quand ils parlent du Donbass ...) J'ai déjà dit à maintes reprises que la guerre avec l'Ukraine provoquera une réaction centrifuge et une montée du séparatisme en Russie. Le boomerang revient toujours à son point de départ. Mais pourquoi diable le Kremlin soutient-il les séparatistes en Ukraine ? Il veut détruire la Russie ?"
le blog d'Orkeny
Un prêté pour un rendu?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
La preuve:
Le dernier show indépendant de la télé russe disparaît des écrans provoquant la colère de l'opposition
Une émission télévisée considérée comme le "dernier show politique indépendant" en Russie a été fermée, provoquant samedi de vives critiques de l'opposition qui y voit une tentative du Kremlin de renforcer le contrôle sur les médias, sur fond de la crise en Ukraine.
L'émission "Nedelia avec Marianna Maximovskaïa" (Semaine avec Marianna Maximovskaïa) diffusée depuis 2003 sur la chaîne privée Ren-TV "a été fermée par la direction de la chaîne", a indiqué l'un de ses journalistes, Roman Souper.
"Les employés travaillant pour l'émission ne s'attendaient point à cela et ont appris la nouvelle hier avec tout le monde", a-t-il précisé dans une déclaration écrite.
Animée par Marianna Maximovskaïa, 44 ans, l'une des journalistes stars de la télévision russe, l'émission se vantait de présenter "le point de vue le plus impartial" sur les actualités en Russie et dans le monde, en parlant "non seulement des succès, mais aussi des erreurs". Mme Maximovskaïa a notamment interviewé l'ex-oligarque russe et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski à Berlin, peu après sa sortie de la prison fin 2013.
Selon les agences de presse russes, Marianna Maximovskaïa, qui occupe également le poste de rédacteur en chef adjoint de la chaîne, a décidé de désormais se concentrer sur ses fonctions administratives. Mme Maximovskaïa aura pour tâche d'"attirer de nouveaux spectateurs, nettement plus jeunes" vers la chaîne, a expliqué le service de presse de Ren-TV, cité par l'agence publique de presse ITAR-TASS.
Pour sa part, l'opposition russe sonne l'alarme, y voyant une tentative du Kremlin de faire taire les rares émissions indépendantes en Russie, sur fond de l'aggravation de la crise entre Moscou et l'Occident en raison du conflit en Ukraine.
"Les raisons de la fermeture de notre émission sont si évidentes qu'elles n'ont même pas besoin d'être commentées", estime M. Souper, laissant entendre que l'émission décrite comme "la plus brave" sur le site internet de la chaîne s'était trouvée victime de son esprit indépendant.
http://www.jeanmarcmorandini.com/
Le dernier show indépendant de la télé russe disparaît des écrans provoquant la colère de l'opposition
Une émission télévisée considérée comme le "dernier show politique indépendant" en Russie a été fermée, provoquant samedi de vives critiques de l'opposition qui y voit une tentative du Kremlin de renforcer le contrôle sur les médias, sur fond de la crise en Ukraine.
L'émission "Nedelia avec Marianna Maximovskaïa" (Semaine avec Marianna Maximovskaïa) diffusée depuis 2003 sur la chaîne privée Ren-TV "a été fermée par la direction de la chaîne", a indiqué l'un de ses journalistes, Roman Souper.
"Les employés travaillant pour l'émission ne s'attendaient point à cela et ont appris la nouvelle hier avec tout le monde", a-t-il précisé dans une déclaration écrite.
Animée par Marianna Maximovskaïa, 44 ans, l'une des journalistes stars de la télévision russe, l'émission se vantait de présenter "le point de vue le plus impartial" sur les actualités en Russie et dans le monde, en parlant "non seulement des succès, mais aussi des erreurs". Mme Maximovskaïa a notamment interviewé l'ex-oligarque russe et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski à Berlin, peu après sa sortie de la prison fin 2013.
Selon les agences de presse russes, Marianna Maximovskaïa, qui occupe également le poste de rédacteur en chef adjoint de la chaîne, a décidé de désormais se concentrer sur ses fonctions administratives. Mme Maximovskaïa aura pour tâche d'"attirer de nouveaux spectateurs, nettement plus jeunes" vers la chaîne, a expliqué le service de presse de Ren-TV, cité par l'agence publique de presse ITAR-TASS.
Pour sa part, l'opposition russe sonne l'alarme, y voyant une tentative du Kremlin de faire taire les rares émissions indépendantes en Russie, sur fond de l'aggravation de la crise entre Moscou et l'Occident en raison du conflit en Ukraine.
"Les raisons de la fermeture de notre émission sont si évidentes qu'elles n'ont même pas besoin d'être commentées", estime M. Souper, laissant entendre que l'émission décrite comme "la plus brave" sur le site internet de la chaîne s'était trouvée victime de son esprit indépendant.
http://www.jeanmarcmorandini.com/
Re: Et en Russie !
Déjà des résultats:
Sanctions contre la Russie: une filiale d'Aeroflot suspend ses vols
La compagnie low cost Dobroliot a annoncé la suspension de ses vols à partir du 4 août. Une réaction aux nouvelles sanctions de l'UE introduites contre la Russie pour son implication dans la guerre en Ukraine.
Les contre-attaques russes se multiplient. "La compagnie aérienne Dobroliot suspend temporairement ses vols à partir du 4 août 2014 (...) en raison de sanctions économiques de l'Union européenne", a indiqué Dobroliot, une filiale de la première compagnie aérienne russe Aeroflot, dimanche dans un communiqué.
Elle argue en soulignant les premiers effets des sanctions économiques :
Une compagnie low cost
Détenue à 100% par Aeroflot - membre de l'alliance SkyTeam avec Air France-KLM -, la compagnie aérienne Dobroliot a effectué son premier vol en juin de Moscou à Simféropol, la capitale de la péninsule ukrainienne de Crimée, rattachée en mars par la Russie.
Créée avec l'objectif ambitieux de proposer des billets 40% moins chers que les tarifs en vigueur, Dobroliot, qui prévoyait de transporter environ 200.000 passagers d'ici fin 2014, est considérée comme un projet très important pour le pays où toutes les tentatives de low-cost ont jusqu'à présent échoué.
latribune.fr
La Russie accueille 438 soldats ukrainiens qui ont rendu les armes
Les hommes, en opération dans l'est de l'Ukraine, ont "demandé à bénéficier d'un corridor humanitaire" et à être admis sur le territoire russe.
Plus de 400 soldats ukrainiens en opération dans l'est du pays se sont rendus et ont été admis sur le territoire de la Russie, a annoncé lundi un responsable russe, un événement que l'Ukraine ne confirme que partiellement et sans citer de chiffre. Les soldats ukrainiens "ont demandé à bénéficier d'un corridor humanitaire dans la nuit de dimanche à lundi" à la frontière russo-ukrainienne, a indiqué un responsable régional du Service russe de sécurité (FSB) cité par les agences russes Interfax et Tass.
"Les gardes-frontières russes ont ouvert un corridor humanitaire et ils ont admis (sur le territoire russe) 438 soldats de l'armée ukrainienne", qui ont rendu leurs armes et parmi lesquels figure un blessé, hospitalisé depuis à Goukovo (sud de la Russie, près de la frontière avec l'Ukraine), a poursuivi ce responsable, Vassili Malaev. Un porte-parole ukrainien interrogé par l'AFP a indiqué pour sa part qu'un nombre non précisé de soldats ukrainiens "ont été contraints de se replier vers un poste-frontière russe à la suite d'une tentative de percée". Mais ces soldats "ne se sont pas rendus", a affirmé Oleksiï Dmitrashkivski, porte-parole de l'"Opération antiterroriste", appellation de l'organe ukrainien chargée des opérations militaires contre les séparatistes pro-russes dans l'est du pays.
Le gouvernement russe se faisait fort lundi matin de présenter le jour même à la presse les soldats ukrainiens accueillis sur son territoire. Le mois dernier, le même responsable régional du FSB avait déjà fait état de la reddition de plus de 40 soldats ukrainiens, et de leur accueil sur le sol russe. Les forces ukrainiennes tentent depuis plusieurs semaines de couper les lignes entre les bastions insurgés pro-russes de Lougansk et de Donetsk d'une part, et la frontière russo-ukrainienne d'autre part, d'où les séparatistes reçoivent armes et renfort selon Kiev.
lepoint.fr
Sanctions contre la Russie: une filiale d'Aeroflot suspend ses vols
La compagnie low cost Dobroliot a annoncé la suspension de ses vols à partir du 4 août. Une réaction aux nouvelles sanctions de l'UE introduites contre la Russie pour son implication dans la guerre en Ukraine.
Les contre-attaques russes se multiplient. "La compagnie aérienne Dobroliot suspend temporairement ses vols à partir du 4 août 2014 (...) en raison de sanctions économiques de l'Union européenne", a indiqué Dobroliot, une filiale de la première compagnie aérienne russe Aeroflot, dimanche dans un communiqué.
Elle argue en soulignant les premiers effets des sanctions économiques :
L'UE, tout comme les États-Unis, a annoncé mardi de nouvelles sanctions contre Moscou en raison de son implication dans la guerre en Ukraine. Ce sont les plus importantes décrétées contre la Russie depuis la fin de la Guerre froide."Plusieurs contractants européens ont refusé de remplir leurs obligations" vis-à-vis de Dobroliot, en annulant notamment les contrats sur le leasing, la maintenance technique et l'assurance des avions, qui avaient été conclus avec cette compagnie russe à bas coûts, inaugurée en juin
Une compagnie low cost
Détenue à 100% par Aeroflot - membre de l'alliance SkyTeam avec Air France-KLM -, la compagnie aérienne Dobroliot a effectué son premier vol en juin de Moscou à Simféropol, la capitale de la péninsule ukrainienne de Crimée, rattachée en mars par la Russie.
Créée avec l'objectif ambitieux de proposer des billets 40% moins chers que les tarifs en vigueur, Dobroliot, qui prévoyait de transporter environ 200.000 passagers d'ici fin 2014, est considérée comme un projet très important pour le pays où toutes les tentatives de low-cost ont jusqu'à présent échoué.
latribune.fr
La Russie accueille 438 soldats ukrainiens qui ont rendu les armes
Les hommes, en opération dans l'est de l'Ukraine, ont "demandé à bénéficier d'un corridor humanitaire" et à être admis sur le territoire russe.
Plus de 400 soldats ukrainiens en opération dans l'est du pays se sont rendus et ont été admis sur le territoire de la Russie, a annoncé lundi un responsable russe, un événement que l'Ukraine ne confirme que partiellement et sans citer de chiffre. Les soldats ukrainiens "ont demandé à bénéficier d'un corridor humanitaire dans la nuit de dimanche à lundi" à la frontière russo-ukrainienne, a indiqué un responsable régional du Service russe de sécurité (FSB) cité par les agences russes Interfax et Tass.
"Les gardes-frontières russes ont ouvert un corridor humanitaire et ils ont admis (sur le territoire russe) 438 soldats de l'armée ukrainienne", qui ont rendu leurs armes et parmi lesquels figure un blessé, hospitalisé depuis à Goukovo (sud de la Russie, près de la frontière avec l'Ukraine), a poursuivi ce responsable, Vassili Malaev. Un porte-parole ukrainien interrogé par l'AFP a indiqué pour sa part qu'un nombre non précisé de soldats ukrainiens "ont été contraints de se replier vers un poste-frontière russe à la suite d'une tentative de percée". Mais ces soldats "ne se sont pas rendus", a affirmé Oleksiï Dmitrashkivski, porte-parole de l'"Opération antiterroriste", appellation de l'organe ukrainien chargée des opérations militaires contre les séparatistes pro-russes dans l'est du pays.
Le gouvernement russe se faisait fort lundi matin de présenter le jour même à la presse les soldats ukrainiens accueillis sur son territoire. Le mois dernier, le même responsable régional du FSB avait déjà fait état de la reddition de plus de 40 soldats ukrainiens, et de leur accueil sur le sol russe. Les forces ukrainiennes tentent depuis plusieurs semaines de couper les lignes entre les bastions insurgés pro-russes de Lougansk et de Donetsk d'une part, et la frontière russo-ukrainienne d'autre part, d'où les séparatistes reçoivent armes et renfort selon Kiev.
lepoint.fr
Re: Et en Russie !
Effet des sanctions?
27.000 Russes bloqués loin de chez eux après la faillite d'un tour opérateur
Les touristes sont bloqués à l'étranger sans billet d'avion retour depuis samedi, date de la cessation d'activité de la société russe Labirint, victime de la crise économique.
Perdus loin de chez eux. Environ 27.000 touristes russes sont bloqués à l'étranger après la faillite d'un voyagiste. Tous ces touristes se retrouvent bloqués sans billet de retour après que la société Labirint a annoncé samedi la fin de ses opérations. Touraide, une association de voyagistes russes, tente d'aider ces touristes à trouver des places sur des vols retour opérés par d'autres sociétés.
Labirint est le quatrième tour opérateur à faire faillite en trois semaines, résultat d'une crispation du marché touristique russe liée au moins en partie à la crise ukrainienne. Le bras de fer entre Moscou et l'Occident autour de l'Ukraine a, en effet, contribué à une dépréciation de la devise russe, provoquée par une fuite des capitaux, alors même que l'économie russe frôlait déjà la récession.
"La situation économique et politique a eu un impact néfaste sur le nombre de réservations", et la baisse de la valeur du rouble "a dégradé le pouvoir d'achat des Russes", s'est justifié Labirint pour expliquer sa cessation d'activité.
Vacances écourtées pour certains
"Nous craignons que cela ne soit que le début d'un effet domino" a déclaré pour sa part sur la radio Echo de Moscou la porte-parole de l'Agence fédérale de tourisme de Russie, Irina Shchegolkova. "La Turquie a commencé dès dimanche à expulser nos touristes de leur hôtel, or c'est en Turquie que la majorité de nos touristes vont se reposer, 3,5 millions au total", a déploré la porte-parole.
Cette dernière s'est au contraire félicitée de l'attitude de la Bulgarie et de la Grèce qui ont, selon elle, décidé de ne pas pénaliser les touristes russes pour la faillite de leur voyagiste.
Alors que les nouvelles sanctions occidentales décidées la semaine dernière auront un impact progressif sur l'économie, le rouble a d'ores et déjà chuté de 11% depuis son pic de valeur en septembre 2013. Les sanctions européennes ont par ailleurs provoqué dimanche la cessation d'activité de Dobroliot, filiale low-cost de la compagnie aérienne nationale Aeroflot.
bfmtv.com
Déjà que beaucoup d'hôtels affichent comme "label de qualité" l'absence de touristes russes dans leur établissement, voilà qui n'arrange pas les affaires des tours opérateurs russes.
27.000 Russes bloqués loin de chez eux après la faillite d'un tour opérateur
Les touristes sont bloqués à l'étranger sans billet d'avion retour depuis samedi, date de la cessation d'activité de la société russe Labirint, victime de la crise économique.
Perdus loin de chez eux. Environ 27.000 touristes russes sont bloqués à l'étranger après la faillite d'un voyagiste. Tous ces touristes se retrouvent bloqués sans billet de retour après que la société Labirint a annoncé samedi la fin de ses opérations. Touraide, une association de voyagistes russes, tente d'aider ces touristes à trouver des places sur des vols retour opérés par d'autres sociétés.
Labirint est le quatrième tour opérateur à faire faillite en trois semaines, résultat d'une crispation du marché touristique russe liée au moins en partie à la crise ukrainienne. Le bras de fer entre Moscou et l'Occident autour de l'Ukraine a, en effet, contribué à une dépréciation de la devise russe, provoquée par une fuite des capitaux, alors même que l'économie russe frôlait déjà la récession.
"La situation économique et politique a eu un impact néfaste sur le nombre de réservations", et la baisse de la valeur du rouble "a dégradé le pouvoir d'achat des Russes", s'est justifié Labirint pour expliquer sa cessation d'activité.
Vacances écourtées pour certains
"Nous craignons que cela ne soit que le début d'un effet domino" a déclaré pour sa part sur la radio Echo de Moscou la porte-parole de l'Agence fédérale de tourisme de Russie, Irina Shchegolkova. "La Turquie a commencé dès dimanche à expulser nos touristes de leur hôtel, or c'est en Turquie que la majorité de nos touristes vont se reposer, 3,5 millions au total", a déploré la porte-parole.
Cette dernière s'est au contraire félicitée de l'attitude de la Bulgarie et de la Grèce qui ont, selon elle, décidé de ne pas pénaliser les touristes russes pour la faillite de leur voyagiste.
Alors que les nouvelles sanctions occidentales décidées la semaine dernière auront un impact progressif sur l'économie, le rouble a d'ores et déjà chuté de 11% depuis son pic de valeur en septembre 2013. Les sanctions européennes ont par ailleurs provoqué dimanche la cessation d'activité de Dobroliot, filiale low-cost de la compagnie aérienne nationale Aeroflot.
bfmtv.com
Déjà que beaucoup d'hôtels affichent comme "label de qualité" l'absence de touristes russes dans leur établissement, voilà qui n'arrange pas les affaires des tours opérateurs russes.
Bien fait !
C'est bien fait pour eux ! Z'avaient qu'à partir en vacances en Crimée comme l'avait demandé Poutine !
C'est quoi ces Russes anti-patriotes, merde
Bon, c'est vrai qu'ils ont pas beaucoup de sous alors pour aller dépenser tout le fric économisé laborieusement en payant des prix "criméens" et pour trouver des magasins presque vides... Je devrais être plus charitable
C'est quoi ces Russes anti-patriotes, merde
Bon, c'est vrai qu'ils ont pas beaucoup de sous alors pour aller dépenser tout le fric économisé laborieusement en payant des prix "criméens" et pour trouver des magasins presque vides... Je devrais être plus charitable
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Tous les trucs sont bons:
1,2 milliard de mots de passe volés par des pirates russes
Selon le New York Times, un groupe de hackers russes aurait réussi à pirater près de 1,2 milliard de mots de passe sur Internet. Les sites de quelques 420 000 sociétés américaines et étrangères ont ainsi été visés. Ce ne sont pas moins de 500 millions d'adresses e-mail qui ont été récupérées.
lci.tf1.fr
De son côté, vova cherche (encore) à nuire (plus):
Poutine organise la riposte aux sanctions
Le président russe a ordonné à son gouvernement de préparer des mesures de rétorsion après le nouveau train de sanctions infligées à la Russie par les Occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne. Il juge ces mesures «inacceptables».
Le recours à des «instruments politiques de pression sur l'économie (...) contredit toutes les normes et toutes les règles», a souligné le Vladimir Poutine lors d'un déplacement à Voronej, à 500 km au sud de Moscou.
Il a rappelé que le «gouvernement russe avait déjà proposé un nombre de mesures de riposte face aux soi-disant sanctions de la part de certains pays». «Dans les conditions actuelles, nous pourrions bien y réfléchir afin de protéger les intérêts des producteurs russes», a-t-il ajouté.
«Bien évidemment, il faut le faire de manière extrêmement prudente pour soutenir les producteurs russes, mais sans faire de mal aux consommateurs», a-t-il précisé.
Survol interdit?
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a également estimé mardi que la Russie devait commencer à réfléchir aux éventuelles mesures à apporter aux sanctions occidentales.
«Nous avons besoin de discuter des réponses possibles» à ces sanctions, a-t-il indiqué, cité par l'agence officielle Itar-Tass, lors d'une réunion avec le ministre des Transports et un haut responsable de la première compagnie aérienne russe Aeroflot.
Selon le quotidien économique «Vedomosti», Moscou pourrait réduire voire interdire l'utilisation par les compagnies européennes des couloirs aériens transsibériens, ce qui pourrait augmenter le coût de leurs vols à destination de l'Asie en les contraignant à des détours longs et coûteux.
De telles mesures pénaliseraient les compagnies européennes par rapport à leurs rivales asiatiques mais elles priveraient aussi l'Etat russe des recettes tirées des droits de survol. Selon Vedomosti, la compagnie empoche chaque année quelque 300 millions de dollars de droits de survol.
Le quotidien ajoute qu'une interdiction de survol de la Sibérie pourrait coûter un milliard d'euros en trois mois à Lufthansa, British Airways et Air France .
20min.ch
1,2 milliard de mots de passe volés par des pirates russes
Selon le New York Times, un groupe de hackers russes aurait réussi à pirater près de 1,2 milliard de mots de passe sur Internet. Les sites de quelques 420 000 sociétés américaines et étrangères ont ainsi été visés. Ce ne sont pas moins de 500 millions d'adresses e-mail qui ont été récupérées.
Soyez vigilants, il va sans doute vous falloir changer quelques mots de passe sur vos sites de commerce en ligne préférés notamment. Selon la société de sécurité informatique Hold Security citée par le New York Times, des pirates russes sont parvenus à subtiliser les informations de quelque 420 000 sites et à récupérer environ 1,2 milliard de logins (noms d'utilisateur et mots de passe) ainsi que les noms réels des internautes. Au total, Hold Security estime cependant que ce sont 4,5 milliards de fichiers qui ont été récupérés en juillet. Mais les individus utilisant plusieurs fois le même mot de passe sur des sites différents, le tout a été ramené à 1,2 milliard de mots de passe.
Les plus grandes sociétés américaines et étrangères ainsi que de plus petites ont été visées. Les hackers ont ainsi eu accès à près de 545 millions d'adresses e-mail. "Les pirates n'ont pas uniquement ciblé des sociétés américaines, ils ont visé tous les sites internet qu'ils pouvaient trouver. Cela va des entreprises référencées dans le classement Fortune 500 aux très petits sites. Et la plupart de ces sites sont encore vulnérables", explique Alex Holden, fondateur de Hold Security.
Un coût estimé à 3,5 millions de dollars
Selon le New York Times, il s'agit du vol le plus important de données sur Internet. Il a été réalisé par un groupe d'une douzaine de hackers d'une vingtaine d'années basés en Russie, entre le Kazakhstan et la Mongolie.
Si les noms des sociétés et sites visés n'ont pas été communiqués pour des raisons de confidentialité, les entreprises visées ont connaissance du vol. Mais il vient s'ajouter à une liste de plus en plus longue de captation de données personnelles par des pirates. L'an dernier, Hold Security avait détecté le vol de dizaines de millions de données chez Adobe Systems. En décembre, des hackers d'Europe de l'Est avaient réussi à s'emparer de dizaines de millions de numéros de carte de crédit et de coordonnées personnelles de clients de la chaîne de supermarchés américains Target. Rien de comparable au piratage russe. Mais ces données servent principalement au spam sur les réseaux sociaux et les pirates sont rémunérés de la sorte par d'autres groupes. Une partie seulement semble être utilisée pour le vol d'identité.
Chaque année, un vol de base de données à une entreprise coûte en moyenne 3,5 millions de dollars par infraction, selon une étude réalisé par l'Institut Ponemon et IBM.
> Lire aussi : Bien protéger ses données sur Internet
lci.tf1.fr
De son côté, vova cherche (encore) à nuire (plus):
Poutine organise la riposte aux sanctions
Le président russe a ordonné à son gouvernement de préparer des mesures de rétorsion après le nouveau train de sanctions infligées à la Russie par les Occidentaux dans le cadre de la crise ukrainienne. Il juge ces mesures «inacceptables».
Le recours à des «instruments politiques de pression sur l'économie (...) contredit toutes les normes et toutes les règles», a souligné le Vladimir Poutine lors d'un déplacement à Voronej, à 500 km au sud de Moscou.
Il a rappelé que le «gouvernement russe avait déjà proposé un nombre de mesures de riposte face aux soi-disant sanctions de la part de certains pays». «Dans les conditions actuelles, nous pourrions bien y réfléchir afin de protéger les intérêts des producteurs russes», a-t-il ajouté.
«Bien évidemment, il faut le faire de manière extrêmement prudente pour soutenir les producteurs russes, mais sans faire de mal aux consommateurs», a-t-il précisé.
Survol interdit?
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a également estimé mardi que la Russie devait commencer à réfléchir aux éventuelles mesures à apporter aux sanctions occidentales.
«Nous avons besoin de discuter des réponses possibles» à ces sanctions, a-t-il indiqué, cité par l'agence officielle Itar-Tass, lors d'une réunion avec le ministre des Transports et un haut responsable de la première compagnie aérienne russe Aeroflot.
Selon le quotidien économique «Vedomosti», Moscou pourrait réduire voire interdire l'utilisation par les compagnies européennes des couloirs aériens transsibériens, ce qui pourrait augmenter le coût de leurs vols à destination de l'Asie en les contraignant à des détours longs et coûteux.
De telles mesures pénaliseraient les compagnies européennes par rapport à leurs rivales asiatiques mais elles priveraient aussi l'Etat russe des recettes tirées des droits de survol. Selon Vedomosti, la compagnie empoche chaque année quelque 300 millions de dollars de droits de survol.
Le quotidien ajoute qu'une interdiction de survol de la Sibérie pourrait coûter un milliard d'euros en trois mois à Lufthansa, British Airways et Air France .
20min.ch
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