Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Le dernière du crétin:
Poutine suspend officiellement la participation de la Russie au traité INF
Le président Vladimir Poutine a officiellement suspendu lundi la participation de la Russie au traité de désarmement nucléaire INF signé avec les Etats-Unis pendant la Guerre froide et dénoncé début février par Washington.
Vladimir Poutine © REUTERS
Selon un décret rendu public par le Kremlin et qui entre en vigueur dès sa signature, la participation de Moscou est suspendue "jusqu'à ce que les Etats-Unis cessent les manquements à leurs obligations découlant du traité ou jusqu'à l'arrêt de sa validité".
Washington se verra prochainement notifier cette décision, ajoute le décret.
Les deux puissances s'accusent mutuellement de violer le traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF) signé à la fin de la Guerre froide, en 1987. Ce texte crucial abolit l'usage - par elles seules - des missiles terrestres d'une portée de 500 à 5.500 km.
La suspension de la participation au traité INF avait été annoncée par Donald Trump le 1er février, puis par Moscou le lendemain.
Vladimir Poutine avait immédiatement donné l'ordre de mettre au point de nouveaux types de missiles terrestres dans les deux ans, notamment en adaptant des engins de portée intermédiaire déjà existants mais déployés en mer ou dans les airs uniquement.
Le système Kalibr, utilisé pour la première fois en opération par la Russie à l'automne 2015 contre les rebelles syriens, devrait ainsi être adapté pour en faire une variante terrestre. Un nouveau système de missiles terrestres de longue portée sera également créé.
M. Poutine a également menacé fin février dans un discours devant le Parlement russe de déployer les nouvelles armes mises au point par son pays pour viser les "centres de décision" dans les pays occidentaux.
La Russie assure que les Etats-Unis travaillent eux-mêmes "activement" à la fabrication de nouveaux missiles et critique la nouvelle posture nucléaire américaine, qui prévoit notamment la mise au point d'un missile nucléaire de faible puissance.
La signature du traité INF avait mis un terme à la crise des euromissiles déclenchée par le déploiement en Europe des SS-20 soviétiques à têtes nucléaires. Sa suspension fait craindre une nouvelle course aux armements entre Moscou et Washington.
L'avenir du traité START de réduction des arsenaux nucléaires, qui arrive à échéance en février 2021, est désormais également en question.
Il y a plus d'un pays qui aura des craintes.
Quand on pense que les missiles de Crimée peuvent atteindre l'Allemagne . . .
Poutine suspend officiellement la participation de la Russie au traité INF
Le président Vladimir Poutine a officiellement suspendu lundi la participation de la Russie au traité de désarmement nucléaire INF signé avec les Etats-Unis pendant la Guerre froide et dénoncé début février par Washington.
Vladimir Poutine © REUTERS
Selon un décret rendu public par le Kremlin et qui entre en vigueur dès sa signature, la participation de Moscou est suspendue "jusqu'à ce que les Etats-Unis cessent les manquements à leurs obligations découlant du traité ou jusqu'à l'arrêt de sa validité".
Washington se verra prochainement notifier cette décision, ajoute le décret.
Les deux puissances s'accusent mutuellement de violer le traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF) signé à la fin de la Guerre froide, en 1987. Ce texte crucial abolit l'usage - par elles seules - des missiles terrestres d'une portée de 500 à 5.500 km.
La suspension de la participation au traité INF avait été annoncée par Donald Trump le 1er février, puis par Moscou le lendemain.
Vladimir Poutine avait immédiatement donné l'ordre de mettre au point de nouveaux types de missiles terrestres dans les deux ans, notamment en adaptant des engins de portée intermédiaire déjà existants mais déployés en mer ou dans les airs uniquement.
Le système Kalibr, utilisé pour la première fois en opération par la Russie à l'automne 2015 contre les rebelles syriens, devrait ainsi être adapté pour en faire une variante terrestre. Un nouveau système de missiles terrestres de longue portée sera également créé.
M. Poutine a également menacé fin février dans un discours devant le Parlement russe de déployer les nouvelles armes mises au point par son pays pour viser les "centres de décision" dans les pays occidentaux.
La Russie assure que les Etats-Unis travaillent eux-mêmes "activement" à la fabrication de nouveaux missiles et critique la nouvelle posture nucléaire américaine, qui prévoit notamment la mise au point d'un missile nucléaire de faible puissance.
La signature du traité INF avait mis un terme à la crise des euromissiles déclenchée par le déploiement en Europe des SS-20 soviétiques à têtes nucléaires. Sa suspension fait craindre une nouvelle course aux armements entre Moscou et Washington.
L'avenir du traité START de réduction des arsenaux nucléaires, qui arrive à échéance en février 2021, est désormais également en question.
Il y a plus d'un pays qui aura des craintes.
Quand on pense que les missiles de Crimée peuvent atteindre l'Allemagne . . .
Re: Et en Russie !
La Russie soutiendra le régime Maduro, mais pas à fonds perdu
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 04/03/2019 - 14:37
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/diplomatie-la-russie-soutiendra-le-regime-maduro-mais-pas-fonds-perdu?Echobox=1551707176&fbclid=IwAR32S7ECpZQxDUpzl8nGq5_dyMajC7_ChLWI_i8n86SLLnGtAtWbMWZbId8&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Lors de la visite à Moscou de Delcy Rodríguez, la vice-présidente du Venezuela, le Kremlin a réitéré son soutien total au régime de Nicolás Maduro. Mais l’époque de l’aide inconditionnelle entre pays frères est révolue.
Tandis que l’opposant et président vénézuélien autoproclamé Juan Guaidó effectue une tournée en Amérique du Sud, la vice-présidente du Venezuela, numéro 2 du régime de Nicolás Maduro, Delcy Rodríguez, s’est rendue en visite officielle à Moscou le 1er mars. Elle y a été accueillie très chaleureusement par bon nombre de hauts représentants du pouvoir russe.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, comme le rapporte le quotidien moscovite Kommersant, lui a donné du “chère Delcy”, “chers amis vénézuéliens”, a rappelé que le Venezuela était un “partenaire stratégique de la Russie”. Et il s’est chargé de transmettre de la part de Vladimir Poutine des “paroles de soutien et de solidarité” au “leader de la République bolivarienne Nicolás Maduro”.
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 04/03/2019 - 14:37
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/diplomatie-la-russie-soutiendra-le-regime-maduro-mais-pas-fonds-perdu?Echobox=1551707176&fbclid=IwAR32S7ECpZQxDUpzl8nGq5_dyMajC7_ChLWI_i8n86SLLnGtAtWbMWZbId8&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Lors de la visite à Moscou de Delcy Rodríguez, la vice-présidente du Venezuela, le Kremlin a réitéré son soutien total au régime de Nicolás Maduro. Mais l’époque de l’aide inconditionnelle entre pays frères est révolue.
Tandis que l’opposant et président vénézuélien autoproclamé Juan Guaidó effectue une tournée en Amérique du Sud, la vice-présidente du Venezuela, numéro 2 du régime de Nicolás Maduro, Delcy Rodríguez, s’est rendue en visite officielle à Moscou le 1er mars. Elle y a été accueillie très chaleureusement par bon nombre de hauts représentants du pouvoir russe.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, comme le rapporte le quotidien moscovite Kommersant, lui a donné du “chère Delcy”, “chers amis vénézuéliens”, a rappelé que le Venezuela était un “partenaire stratégique de la Russie”. Et il s’est chargé de transmettre de la part de Vladimir Poutine des “paroles de soutien et de solidarité” au “leader de la République bolivarienne Nicolás Maduro”.
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Re: Et en Russie !
Соло на стиральной машине! Виолончелиста и друга Путина Сергея Ролдугина снова подозревают в причастности к отмыванию денег - теперь через инвестбанк "Тройка Диалог". Актуальная политика в карикатурах - рисует Sergey Elkin
En solo sur la machine à laver ! L'ami de Poutine, Sergei Roldugina, est à nouveau soupçonné d'être impliqué dans le blanchiment d'argent
En solo sur la machine à laver ! L'ami de Poutine, Sergei Roldugina, est à nouveau soupçonné d'être impliqué dans le blanchiment d'argent
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Re: Et en Russie !
Deux journalistes enquêtent sur les obscures sources de financement du leader de la Ligue, une opération qui aurait été organisée entre Rome, Milan et Moscou.
En proposant d'interdire le financement des partis politiques par des puissances étrangères, le président français vise, sans le nommer, Matteo Salvini. Le leader de la Ligue est aujourd'hui sous les projecteurs de l'hebdomadaire italien L'Espresso, dont deux journalistes enquêtent sur ses obscures sources de financement. Ils en ont sorti un livre, Il libro nero della Lega, qui vient d'être publié.
Selon les journalistes Giovanni Tizian et Stefano Vergine, c'est sous les traits d'une opération commerciale classique, d'achat-vente de carburant, que la Ligue recevrait de l'argent de Russie. Une opération aurait été organisée entre Rome, Milan et Moscou, avec l'objectif explicite de financer la campagne électorale de la Ligue pour les européennes. Et par un homme, Gianluca Savoini, membre de la Ligue depuis 1991, fondateur et président de l'association Lombardie Russie, qui organise la coopération entre la Ligue et le parti de Poutine, Russie Unie.
En proposant d'interdire le financement des partis politiques par des puissances étrangères, le président français vise, sans le nommer, Matteo Salvini. Le leader de la Ligue est aujourd'hui sous les projecteurs de l'hebdomadaire italien L'Espresso, dont deux journalistes enquêtent sur ses obscures sources de financement. Ils en ont sorti un livre, Il libro nero della Lega, qui vient d'être publié.
Selon les journalistes Giovanni Tizian et Stefano Vergine, c'est sous les traits d'une opération commerciale classique, d'achat-vente de carburant, que la Ligue recevrait de l'argent de Russie. Une opération aurait été organisée entre Rome, Milan et Moscou, avec l'objectif explicite de financer la campagne électorale de la Ligue pour les européennes. Et par un homme, Gianluca Savoini, membre de la Ligue depuis 1991, fondateur et président de l'association Lombardie Russie, qui organise la coopération entre la Ligue et le parti de Poutine, Russie Unie.
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Re: Et en Russie !
Добрые фейки, злые фейки... Госдума РФ запретила распространение "фейковых новостей", но критики опасаются, что закон будут применять выборочно. Современная политика в карикатурах - рисует Sergey Elkin.
De bons faux, des faux faux... la douma d'état russe a interdit la diffusion de "Fake news", mais les critiques craignent que la loi s'applique de manière sélective. La politique moderne dans les dessins animés - dessin par Sergey Elkin.
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Re: Et en Russie !
Manifestations en Russie pour un Internet libre
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 11/03/2019 - 14:09
Des personnes manifestent contre le projet de contrôle d’Internet par le gouvernement russe, le 10 mars 2019. PHOTO SHAMIL ZHUMATOV/REUTERS
Plusieurs milliers de personnes ont défilé en Russie le 10 mars “contre l’isolement de l’Internet russe”. Elles ont deux lois dans leur collimateur.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 10 mars à Moscou, Voronej et Khabarovsk, contre “l’isolement de l’internet russe” et la censure, rapporte le quotidien Kommersant.
Dans la ligne de mire des organisateurs – le Parti libertarien et la Société pour la défense d’Internet –, deux lois récemment adoptées : celle “sur la sécurité et le bon fonctionnement de l’Internet russe en cas de blocage ou d’attaque venant de l’étranger” et celle sur la “responsabilité” des usagers en cas de marque “d’irrespect avérée” à l’égard des organes du pouvoir.
Souveraineté de l’Internet russe
Immédiatement rebaptisée “loi sur la souveraineté de l’Internet russe”, la première loi a été officiellement présentée comme nécessaire pour assurer l’autonomie du segment russe de la Toile au cas où des puissances hostiles bloqueraient sa connexion aux serveurs étrangers.
Elle avait suscité de vives réactions lors de son adoption, les internautes redoutant que les autorités n’envisagent en réalité de couper le réseau russe du reste du monde. Le projet de loi avait été également critiqué par de nombreux députés, par le conseil d’experts du gouvernement “Liaison et technologies de l’information”, ainsi que par la Cour des comptes de Russie.
La seconde loi, contre les fake news et “l’irrespect avéré” à l’égard du pouvoir, prévoit des amendes allant de 30 000 à 100 000 roubles (de 400 à 1 300 euros) et de 100 000 à 200 000 roubles (1 300 à 2 600 euros) ou un emprisonnement de quinze jours en cas de récidive.
Selon les organisateurs des manifestations, ces lois font partie d’une “stratégie d’État visant à durcir le contrôle d’Internet”, stratégie élaborée après les grands mouvements de protestation en 2011-2012.
À la surprise générale, la manifestation de Moscou aurait réuni plus de 15 000 personnes, selon Bely Stchiotchik (Le compteur blanc), une association de volontaires qui effectuent un comptage indépendant des participants aux manifestations. Soit davantage que lors du rassemblement en soutien à la messagerie Telegram (12 300) et plus que l’action du Parti communiste contre la réforme des retraites (12 000).
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 11/03/2019 - 14:09
Des personnes manifestent contre le projet de contrôle d’Internet par le gouvernement russe, le 10 mars 2019. PHOTO SHAMIL ZHUMATOV/REUTERS
Plusieurs milliers de personnes ont défilé en Russie le 10 mars “contre l’isolement de l’Internet russe”. Elles ont deux lois dans leur collimateur.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 10 mars à Moscou, Voronej et Khabarovsk, contre “l’isolement de l’internet russe” et la censure, rapporte le quotidien Kommersant.
Dans la ligne de mire des organisateurs – le Parti libertarien et la Société pour la défense d’Internet –, deux lois récemment adoptées : celle “sur la sécurité et le bon fonctionnement de l’Internet russe en cas de blocage ou d’attaque venant de l’étranger” et celle sur la “responsabilité” des usagers en cas de marque “d’irrespect avérée” à l’égard des organes du pouvoir.
Souveraineté de l’Internet russe
Immédiatement rebaptisée “loi sur la souveraineté de l’Internet russe”, la première loi a été officiellement présentée comme nécessaire pour assurer l’autonomie du segment russe de la Toile au cas où des puissances hostiles bloqueraient sa connexion aux serveurs étrangers.
Elle avait suscité de vives réactions lors de son adoption, les internautes redoutant que les autorités n’envisagent en réalité de couper le réseau russe du reste du monde. Le projet de loi avait été également critiqué par de nombreux députés, par le conseil d’experts du gouvernement “Liaison et technologies de l’information”, ainsi que par la Cour des comptes de Russie.
La seconde loi, contre les fake news et “l’irrespect avéré” à l’égard du pouvoir, prévoit des amendes allant de 30 000 à 100 000 roubles (de 400 à 1 300 euros) et de 100 000 à 200 000 roubles (1 300 à 2 600 euros) ou un emprisonnement de quinze jours en cas de récidive.
Selon les organisateurs des manifestations, ces lois font partie d’une “stratégie d’État visant à durcir le contrôle d’Internet”, stratégie élaborée après les grands mouvements de protestation en 2011-2012.
À la surprise générale, la manifestation de Moscou aurait réuni plus de 15 000 personnes, selon Bely Stchiotchik (Le compteur blanc), une association de volontaires qui effectuent un comptage indépendant des participants aux manifestations. Soit davantage que lors du rassemblement en soutien à la messagerie Telegram (12 300) et plus que l’action du Parti communiste contre la réforme des retraites (12 000).
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
En Russie, mobilisation contre un « Internet souverain » déconnecté du monde
Les députés devraient adopter en deuxième lecture un projet de loi controversé destiné à permettre d’isoler l’Internet russe, en le coupant des serveurs étrangers.
Par Isabelle Mandraud Publié hier à 10h21, mis à jour hier à 10h29
Près de 15 000 personnes, selon les organisateurs, 6 500 selon la police, ont défilé, dimanche 10 mars, à Moscou, contre un projet de loi destiné à isoler l’Internet russe du reste du monde en cas de besoin. Le texte devait être adopté en deuxième lecture à partir de mercredi à la Douma, la chambre basse du Parlement. Un appel à la « résistance numérique » a été lancé par ses détracteurs qui dénoncent la tentation du pouvoir de s’orienter vers un « modèle chinois », en exerçant un contrôle de plus en plus étroit sur le réseau.
Porté notamment par le sénateur Andreï Klichas et le député Andreï Lougovoï – ex-agent du KGB accusé par la Grande-Bretagne d’avoir empoisonné au polonium l’un de ses anciens comparses, Alexandre Litvinenko, mort en 2006 –, le projet de loi insiste sur la souveraineté nécessaire du Runet, l’Internet russe, décrit comme une possible forteresse assiégée « compte tenu du caractère agressif de la stratégie de la cybersécurité des Etats-Unis ».
Dans une note explicative, ses auteurs s’appuient en effet sur un document américain de septembre 2018, dans lequel la Russie fait figure de menace, au même titre que l’Iran et la Corée du Nord, pour préconiser « des mesures de sécurité ». Parmi ces dernières figurent l’instauration d’un contrôle centralisé, le transfert minimisé « à l’étranger de données échangées entre utilisateurs russes », voire l’arrêt du trafic et le débranchement des serveurs étrangers.
« C’est leur invention », avait lui-même exposé Vladimir Poutine devant des journalistes russes, le 20 février, en évoquant le rôle des Etats-Unis dans Internet. « Ils écoutent tout, ils voient et ils lisent tout ce que vous faites (…) pour cette raison, nous devons créer de tels segments indépendants. »
« Cet argument ne tient pas debout, c’est fait pour faire peur à la société avec un ennemi extérieur qui serait susceptible de “débrancher” la Russie », accuse Artiom Kozliouk. Fondateur de l’association RoskomSvoboda (RoskomLiberté), ainsi dénommée par opposition à l’autorité de régulation, Roskomnadzor, ce dernier y voit plutôt une nouvelle tentative de censure pour restreindre la liberté de circulation sur Internet. « Il existe sans doute une tendance mondiale dans cette direction, mais cela se fait sous un contrôle plus strict et un système judiciaire plus adéquat », observe-t-il.
Hantise du pouvoir russe
Dimanche, beaucoup de protestataires estimaient en effet que la principale motivation du projet de loi controversé réside dans « le potentiel de mobilisation d’Internet », véritable hantise du pouvoir russe. Bien qu’autorisée, la manifestation s’est donc soldée par une trentaine d’interpellations, et la confiscation de ballons portant un symbole de résistance, embarqués non sans difficulté dans les fourgons de police. « Nous ne voulons pas vivre dans une prison numérique », fustigeait dans le cortège Alexandre Savine, du parti Pirate.
« Savoir en quoi consistent les menaces n’est pas clair. Ni le projet de loi ni la note explicative ne les décrivent », le conseil des experts auprès du gouvernement russe
Des tests secrets auraient été pratiqués. Au début du mois d’octobre 2018, lors de mouvements de protestation en Ingouchie, un petit territoire à majorité musulmane membre de la Fédération de Russie qui s’insurgeait contre un redécoupage de ses frontières avec la Tchétchénie voisine, Internet avait ainsi été coupé plusieurs jours sur tous les réseaux mobiles. Le projet de loi prévoit également la « mise en œuvre d’entraînements réguliers ». Il ne dit rien, en revanche, des dépenses colossales que de telles mesures à grande échelle pourraient entraîner.
A la différence de la Chine, qui a bâti dès le début son propre Internet fermé, la dépendance de la Russie dans le système numérique mondial est totale. Le conseil des experts auprès du gouvernement russe a d’ailleurs émis de fortes réserves sur ce projet de loi, en prédisant « des perturbations majeures » sur le réseau russe et un coût pour la réalisation d’un système indépendant estimé à plus de 134 milliards de roubles par an (environ 1,8 milliard d’euros). « Savoir en quoi consistent les menaces n’est pas clair. Ni le projet de loi ni la note explicative ne les décrivent, pas plus que les lacunes de la législation en vigueur », poursuivent les experts, cités par le journal Kommersant.
Tout en critiquant l’extension « excessive » des pouvoirs de Roskomnadzor, ils considèrent les objectifs assignés irréalistes. « Le texte oblige les opérateurs de télécoms à donner un schéma complet de leurs réseaux, ce qui est techniquement impossible en raison des constantes extensions et mises à jour. » Les multiples tentatives infructueuses de Roskomnadzor de bloquer Telegram, le réseau de messagerie cryptée, ont servi de démonstration.
Appel aux sénateurs à rejeter les textes
Les détracteurs du projet s’inquiètent surtout de l’accumulation de textes législatifs visant à contrôler l’Internet en Russie. Le 7 mars, deux autres lois ont été adoptées avec un chapelet de pénalités à la clé pouvant aller de 30 000 roubles (environ 400 euros) d’amende, au minimum, à quinze jours d’emprisonnement. La première concerne les infox, la diffusion de fausses informations « susceptibles d’avoir un écho social significatif » ; la seconde propose de sanctionner toute manifestation d’« irrespect » à la société, à l’Etat, aux symboles officiels de la fédération de Russie, à sa Constitution, ou aux « autorités qui exercent le pouvoir ».
Un spectre suffisamment large et flou pour inciter le Conseil des droits de l’homme rattaché à la présidence russe à lancer un appel aux sénateurs à rejeter ces textes, considérés également comme « une tentative alarmante pour réduire au silence l’opposition » par l’ONG pour la défense de la liberté d’expression Pen America. Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fermé la porte à ces critiques : « Tout le monde est pour la liberté d’Internet, a-t-il déclaré. Mais les projets de loi adoptés ne visent pas à restreindre cette liberté, ils visent au contraire à préserver la viabilité d’Internet dans le cadre d’actions potentiellement agressives dans le cyberespace contre notre pays. »
Depuis 2015, un ensemble de lois ont déjà été votées, qui contraignent notamment les opérateurs du Web à stocker sur le territoire national les données des ressortissants russes, ou qui visent, sans effet réel jusqu’ici, à interdire les VPN (réseaux virtuels privés) s’ils n’intègrent pas la « liste noire » des sites bloqués en Russie.
Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Les députés devraient adopter en deuxième lecture un projet de loi controversé destiné à permettre d’isoler l’Internet russe, en le coupant des serveurs étrangers.
Par Isabelle Mandraud Publié hier à 10h21, mis à jour hier à 10h29
Près de 15 000 personnes, selon les organisateurs, 6 500 selon la police, ont défilé, dimanche 10 mars, à Moscou, contre un projet de loi destiné à isoler l’Internet russe du reste du monde en cas de besoin. Le texte devait être adopté en deuxième lecture à partir de mercredi à la Douma, la chambre basse du Parlement. Un appel à la « résistance numérique » a été lancé par ses détracteurs qui dénoncent la tentation du pouvoir de s’orienter vers un « modèle chinois », en exerçant un contrôle de plus en plus étroit sur le réseau.
Porté notamment par le sénateur Andreï Klichas et le député Andreï Lougovoï – ex-agent du KGB accusé par la Grande-Bretagne d’avoir empoisonné au polonium l’un de ses anciens comparses, Alexandre Litvinenko, mort en 2006 –, le projet de loi insiste sur la souveraineté nécessaire du Runet, l’Internet russe, décrit comme une possible forteresse assiégée « compte tenu du caractère agressif de la stratégie de la cybersécurité des Etats-Unis ».
Dans une note explicative, ses auteurs s’appuient en effet sur un document américain de septembre 2018, dans lequel la Russie fait figure de menace, au même titre que l’Iran et la Corée du Nord, pour préconiser « des mesures de sécurité ». Parmi ces dernières figurent l’instauration d’un contrôle centralisé, le transfert minimisé « à l’étranger de données échangées entre utilisateurs russes », voire l’arrêt du trafic et le débranchement des serveurs étrangers.
« C’est leur invention », avait lui-même exposé Vladimir Poutine devant des journalistes russes, le 20 février, en évoquant le rôle des Etats-Unis dans Internet. « Ils écoutent tout, ils voient et ils lisent tout ce que vous faites (…) pour cette raison, nous devons créer de tels segments indépendants. »
« Cet argument ne tient pas debout, c’est fait pour faire peur à la société avec un ennemi extérieur qui serait susceptible de “débrancher” la Russie », accuse Artiom Kozliouk. Fondateur de l’association RoskomSvoboda (RoskomLiberté), ainsi dénommée par opposition à l’autorité de régulation, Roskomnadzor, ce dernier y voit plutôt une nouvelle tentative de censure pour restreindre la liberté de circulation sur Internet. « Il existe sans doute une tendance mondiale dans cette direction, mais cela se fait sous un contrôle plus strict et un système judiciaire plus adéquat », observe-t-il.
Hantise du pouvoir russe
Dimanche, beaucoup de protestataires estimaient en effet que la principale motivation du projet de loi controversé réside dans « le potentiel de mobilisation d’Internet », véritable hantise du pouvoir russe. Bien qu’autorisée, la manifestation s’est donc soldée par une trentaine d’interpellations, et la confiscation de ballons portant un symbole de résistance, embarqués non sans difficulté dans les fourgons de police. « Nous ne voulons pas vivre dans une prison numérique », fustigeait dans le cortège Alexandre Savine, du parti Pirate.
« Savoir en quoi consistent les menaces n’est pas clair. Ni le projet de loi ni la note explicative ne les décrivent », le conseil des experts auprès du gouvernement russe
Des tests secrets auraient été pratiqués. Au début du mois d’octobre 2018, lors de mouvements de protestation en Ingouchie, un petit territoire à majorité musulmane membre de la Fédération de Russie qui s’insurgeait contre un redécoupage de ses frontières avec la Tchétchénie voisine, Internet avait ainsi été coupé plusieurs jours sur tous les réseaux mobiles. Le projet de loi prévoit également la « mise en œuvre d’entraînements réguliers ». Il ne dit rien, en revanche, des dépenses colossales que de telles mesures à grande échelle pourraient entraîner.
A la différence de la Chine, qui a bâti dès le début son propre Internet fermé, la dépendance de la Russie dans le système numérique mondial est totale. Le conseil des experts auprès du gouvernement russe a d’ailleurs émis de fortes réserves sur ce projet de loi, en prédisant « des perturbations majeures » sur le réseau russe et un coût pour la réalisation d’un système indépendant estimé à plus de 134 milliards de roubles par an (environ 1,8 milliard d’euros). « Savoir en quoi consistent les menaces n’est pas clair. Ni le projet de loi ni la note explicative ne les décrivent, pas plus que les lacunes de la législation en vigueur », poursuivent les experts, cités par le journal Kommersant.
Tout en critiquant l’extension « excessive » des pouvoirs de Roskomnadzor, ils considèrent les objectifs assignés irréalistes. « Le texte oblige les opérateurs de télécoms à donner un schéma complet de leurs réseaux, ce qui est techniquement impossible en raison des constantes extensions et mises à jour. » Les multiples tentatives infructueuses de Roskomnadzor de bloquer Telegram, le réseau de messagerie cryptée, ont servi de démonstration.
Appel aux sénateurs à rejeter les textes
Les détracteurs du projet s’inquiètent surtout de l’accumulation de textes législatifs visant à contrôler l’Internet en Russie. Le 7 mars, deux autres lois ont été adoptées avec un chapelet de pénalités à la clé pouvant aller de 30 000 roubles (environ 400 euros) d’amende, au minimum, à quinze jours d’emprisonnement. La première concerne les infox, la diffusion de fausses informations « susceptibles d’avoir un écho social significatif » ; la seconde propose de sanctionner toute manifestation d’« irrespect » à la société, à l’Etat, aux symboles officiels de la fédération de Russie, à sa Constitution, ou aux « autorités qui exercent le pouvoir ».
Un spectre suffisamment large et flou pour inciter le Conseil des droits de l’homme rattaché à la présidence russe à lancer un appel aux sénateurs à rejeter ces textes, considérés également comme « une tentative alarmante pour réduire au silence l’opposition » par l’ONG pour la défense de la liberté d’expression Pen America. Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fermé la porte à ces critiques : « Tout le monde est pour la liberté d’Internet, a-t-il déclaré. Mais les projets de loi adoptés ne visent pas à restreindre cette liberté, ils visent au contraire à préserver la viabilité d’Internet dans le cadre d’actions potentiellement agressives dans le cyberespace contre notre pays. »
Depuis 2015, un ensemble de lois ont déjà été votées, qui contraignent notamment les opérateurs du Web à stocker sur le territoire national les données des ressortissants russes, ou qui visent, sans effet réel jusqu’ici, à interdire les VPN (réseaux virtuels privés) s’ils n’intègrent pas la « liste noire » des sites bloqués en Russie.
Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
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Re: Et en Russie !
Le tribunal de la ville de naberezhnye chelny a arrêté pendant 28 jours l'activiste de la " manifestation illimitée " Karim Iamadaev à cause de l'installation d'une fausse " tombe " du président russe Poutine : une clôture en métal et une " Pierre tombale " avec l'image de Vladimir Poutine, et les années de sa naissance et de la "mort" (1952-2019).
Avant, Karim Iamadaev était l'un des organisateurs du rallye en défense de l'internet gratuit.
La cour a considéré que l'installation de la "Pierre tombale" incluait l'utilisation de structures pliantes préfabriquées, qui n'était pas autorisée par les autorités locales. Le tribunal a ordonné l'arrestation, " en tenant compte du degré de danger public de l'infraction commise."
De plus, un autre participant de l'action, nikolay peresedov, a été arrêté pendant six jours.
Avant, Karim Iamadaev était l'un des organisateurs du rallye en défense de l'internet gratuit.
La cour a considéré que l'installation de la "Pierre tombale" incluait l'utilisation de structures pliantes préfabriquées, qui n'était pas autorisée par les autorités locales. Le tribunal a ordonné l'arrestation, " en tenant compte du degré de danger public de l'infraction commise."
De plus, un autre participant de l'action, nikolay peresedov, a été arrêté pendant six jours.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et en Russie !
Nouveau coup dur pour le guébiste.
Après l'UE:
Les États-Unis ont étendu les sanctions contre la Russie
Le département du Trésor américain a publié une liste élargie de sanctions contre les Russes et les entreprises russes. Il comprend six personnes et huit entreprises. Le rapport du gouvernement américain précise que les prochaines sanctions contre la Russie seront imposées en raison de la situation en Ukraine.
Source: Reuters
Les restrictions incluaient le directeur adjoint du service des frontières de la Russie, Gennady Medvedev, le vice-président du comité électoral central de la République populaire de Donetsk autoproclamée, Alexey Naydenko, le chef du service du point de contrôle du FSB pour la Crimée et Sébastopol Ruslan Romashkin, le chef du département des services frontaliers de Crimea Sergey à propos de Président de la Commission électorale centrale de la RPD, Vladimir Vysotsky.
Oceanopribor, une entreprise de construction de machines, les usines de fabrication de machines de Fiolent et de Zvezda, les produits composites Sudokomposite, New Projects, qui possède une licence pour l'exploration et la production de pétrole et de gaz. le plateau de Crimée, le développeur «Consol-stroy», l’usine de construction navale de Yaroslavsky et l’usine de Zelenodolsk, d’après le nom de A. M. Gorky.
Auparavant, le 15 mars, l'Union européenne avait également élargi les sanctions à l'encontre de la Russie , notamment sur la liste correspondante de huit Russes considérés comme impliqués dans le conflit dans le détroit de Kertch. Parmi les mesures restrictives figuraient notamment les chiffres de la nouvelle liste américaine: Stankevich, Shein et Romashkin.Alexander Dvornikov, commandant du district militaire sud (YuVO), Alexei Shatokhin, chef du service du centre de contrôle du FSB pour la Russie en Crimée à Kertch, Alexei Salyaev et Andrei Shipitsyn, commandants de deux navires de patrouille et commandant petit navire anti-sous-marin "Suzdalets" Sergei Shcherbakov.
Le texte original:
США расширили санкции против России
Минфин США опубликовал расширенный список санкций в отношении россиян и российских компаний. В него вошли шесть человек и восемь предприятий. В сообщении американского ведомства уточняется, что очередные санкции против России введены из-за ситуации на Украине.
Под ограничения попали заместитель директора погранслужбы России Геннадий Медведев, зампредседателя центризбиркома самопровозглашенной Донецкой народной республики Алексей Найденко, начальник службы пункта управления ФСБпо Крыму и Севастополю Руслан Ромашкин, руководитель пограничного управления спецслужбы по Крыму Сергей Станкевич и его заместитель Андрей Шеин, а также и. о. председателя Центральной избирательной комиссии ДНР Владимир Высоцкий.
Среди компаний, в отношении которых введены новые санкции США: приборостроительный концерн «Океанприбор», машиностроительные заводы «Фиолент» и «Звезда», производитель композитных изделий «Судокомпозит», компания «Новые проекты», имеющая лицензию на разведку и добычу нефти и газа на шельфе Крыма, застройщик «Консоль-строй», Ярославский судостроительный завод и Зеленодольский завод имени А. М. Горького.
Ранее 15 марта Евросоюз также расширил санкции против России, включив в соответствующий список восемь россиян, которых считает причастными к конфликту в Керченском проливе. Под ограничительные меры попали, в частности, фигуранты нового американского списка: Станкевич, Шеин и Ромашкин. В списке санкций оказались командующий войсками Южного военного округа (ЮВО) Александр Дворников, начальник службы пункта управления ФСБ России по Крыму в Керчи Алексей Шатохин, командиры двух сторожевых кораблей — «Дон» и «Изумруд» — Алексей Саляев и Андрей Шипицын, а также командир малого противолодочного корабля «Суздалец» Сергей Щербаков.
Après l'UE:
Les États-Unis ont étendu les sanctions contre la Russie
Le département du Trésor américain a publié une liste élargie de sanctions contre les Russes et les entreprises russes. Il comprend six personnes et huit entreprises. Le rapport du gouvernement américain précise que les prochaines sanctions contre la Russie seront imposées en raison de la situation en Ukraine.
Source: Reuters
Les restrictions incluaient le directeur adjoint du service des frontières de la Russie, Gennady Medvedev, le vice-président du comité électoral central de la République populaire de Donetsk autoproclamée, Alexey Naydenko, le chef du service du point de contrôle du FSB pour la Crimée et Sébastopol Ruslan Romashkin, le chef du département des services frontaliers de Crimea Sergey à propos de Président de la Commission électorale centrale de la RPD, Vladimir Vysotsky.
Oceanopribor, une entreprise de construction de machines, les usines de fabrication de machines de Fiolent et de Zvezda, les produits composites Sudokomposite, New Projects, qui possède une licence pour l'exploration et la production de pétrole et de gaz. le plateau de Crimée, le développeur «Consol-stroy», l’usine de construction navale de Yaroslavsky et l’usine de Zelenodolsk, d’après le nom de A. M. Gorky.
Auparavant, le 15 mars, l'Union européenne avait également élargi les sanctions à l'encontre de la Russie , notamment sur la liste correspondante de huit Russes considérés comme impliqués dans le conflit dans le détroit de Kertch. Parmi les mesures restrictives figuraient notamment les chiffres de la nouvelle liste américaine: Stankevich, Shein et Romashkin.Alexander Dvornikov, commandant du district militaire sud (YuVO), Alexei Shatokhin, chef du service du centre de contrôle du FSB pour la Russie en Crimée à Kertch, Alexei Salyaev et Andrei Shipitsyn, commandants de deux navires de patrouille et commandant petit navire anti-sous-marin "Suzdalets" Sergei Shcherbakov.
Le texte original:
США расширили санкции против России
Минфин США опубликовал расширенный список санкций в отношении россиян и российских компаний. В него вошли шесть человек и восемь предприятий. В сообщении американского ведомства уточняется, что очередные санкции против России введены из-за ситуации на Украине.
Под ограничения попали заместитель директора погранслужбы России Геннадий Медведев, зампредседателя центризбиркома самопровозглашенной Донецкой народной республики Алексей Найденко, начальник службы пункта управления ФСБпо Крыму и Севастополю Руслан Ромашкин, руководитель пограничного управления спецслужбы по Крыму Сергей Станкевич и его заместитель Андрей Шеин, а также и. о. председателя Центральной избирательной комиссии ДНР Владимир Высоцкий.
Среди компаний, в отношении которых введены новые санкции США: приборостроительный концерн «Океанприбор», машиностроительные заводы «Фиолент» и «Звезда», производитель композитных изделий «Судокомпозит», компания «Новые проекты», имеющая лицензию на разведку и добычу нефти и газа на шельфе Крыма, застройщик «Консоль-строй», Ярославский судостроительный завод и Зеленодольский завод имени А. М. Горького.
Ранее 15 марта Евросоюз также расширил санкции против России, включив в соответствующий список восемь россиян, которых считает причастными к конфликту в Керченском проливе. Под ограничительные меры попали, в частности, фигуранты нового американского списка: Станкевич, Шеин и Ромашкин. В списке санкций оказались командующий войсками Южного военного округа (ЮВО) Александр Дворников, начальник службы пункта управления ФСБ России по Крыму в Керчи Алексей Шатохин, командиры двух сторожевых кораблей — «Дон» и «Изумруд» — Алексей Саляев и Андрей Шипицын, а также командир малого противолодочного корабля «Суздалец» Сергей Щербаков.
Re: Et en Russie !
https://www.rferl.org/a/russia-leftist-opposition-prices-protest/29826569.html?fbclid=IwAR2d1K3XaOtRfyVEsmRLbFVSideMoUCnwzHsuCXj5bQWGi2IgmfeC-fvVjM
L'opposition de gauche russe proteste contre la hausse des prix et la législation sur les "fausses informations"
17 mars 2019 20h01 GMT
Par Reuters News Agency
Plusieurs centaines de partisans des forces de l'opposition principalement de gauche en Russie se sont réunis à Moscou le 17 mars pour demander "un changement de cap social et politique" dans le pays. Ils se sont ralliés aux récentes réformes des retraites qui ont relevé l'âge de la retraite, à une série de hausses d'impôts et à la hausse des prix des biens, des services et du logement.
Les organisateurs de la protestation et les orateurs, dont le chef du parti du Parti de gauche, Sergei Udaltsov, et l'ancien commandant militaire séparatiste ukrainien soutenu par la Russie, Igor Strelkov, se sont également prononcés contre une législation récente qui criminaliserait ce que les autorités russes considèrent comme une "fausse nouvelle" ou un "affront".
L'opposition de gauche russe proteste contre la hausse des prix et la législation sur les "fausses informations"
17 mars 2019 20h01 GMT
Par Reuters News Agency
Plusieurs centaines de partisans des forces de l'opposition principalement de gauche en Russie se sont réunis à Moscou le 17 mars pour demander "un changement de cap social et politique" dans le pays. Ils se sont ralliés aux récentes réformes des retraites qui ont relevé l'âge de la retraite, à une série de hausses d'impôts et à la hausse des prix des biens, des services et du logement.
Les organisateurs de la protestation et les orateurs, dont le chef du parti du Parti de gauche, Sergei Udaltsov, et l'ancien commandant militaire séparatiste ukrainien soutenu par la Russie, Igor Strelkov, se sont également prononcés contre une législation récente qui criminaliserait ce que les autorités russes considèrent comme une "fausse nouvelle" ou un "affront".
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Re: Et en Russie !
Diplomatie. Alger-Moscou, une alliance qui monte en puissance
LE SOIR D'ALGÉRIE - ALGER
Publié le 19/03/2019 - 11:10
Le nouveau chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, à la recherche de soutiens sur la scène internationale, s’évertue à minimiser l’ampleur de la crise auprès des dirigeants étrangers. Obtiendra-t-il gain de cause ? Ce mardi 19 mars, c’est à Moscou que Lamamra est attendu.
Comme les États-Unis, l’UE suit avec grand intérêt les événements en cours et n’a pas manqué d’apporter “officiellement” son soutien aux manifestants tout en réclamant des autorités le respect des droits constitutionnels en matière de manifestations et rassemblements pacifiques. Mais Lamamra [fraîchement nommé vice-Premier ministre et chef de la diplomatie] aura affaire à un autre grand partenaire cette semaine. Ce n’est pas lui qui a annoncé son déplacement à Moscou aux Algériens. Ces derniers l’ont appris lors d’une déclaration faite par le ministre russe des Affaires étrangères [Sergueï Lavrov]. Son porte-parole a apporté de nouvelles précisions indiquant que ce déplacement permettra à la Russie d’obtenir des “informations de première main” au sujet de la situation algérienne.
L’obtention d’informations crédibles
Expression d’une inquiétude montante face à l’amplification de la contestation ? Tout porte à le croire. L’Algérie est une carte sur laquelle Moscou a misé gros dans son plan de redéploiement diplomatique, économique et surtout stratégique en Afrique, où elle s’implante de manière de plus en plus évidente. Avec Alger, elle entretient également des liens économiques importants, notamment en matière d’armement, dont on dit qu’ils ont permis à l’ANP d’augmenter grandement ses capacités. Surprise, comme bon nombre de pays, par la mobilisation de la population algérienne, la Russie s’est contentée d’une déclaration formelle et qu’elle voulait surtout neutre. Mais l’ampleur de la contestation semble avoir changé la donne puisque ce pays réclame sur un autre ton l’obtention d’informations crédibles.
Elle compte donc les obtenir auprès de Ramtane Lamamra, auquel incombe le rôle de tranquilliser mais aussi de “relativiser” les secousses populaires algériennes. Ce déplacement, dit-on, s’effectue dans le cadre d’une tournée plus large et déjà entamée auprès des partenaires les plus inquiets. Le nouveau MAE et vice-Premier ministre doit d’ailleurs son retour aux affaires algériennes à son aura de diplomate chevronné et de voix écoutée à l’étranger, où il bénéficie de la confiance des Nations unies et de l’Union africaine. Ces compétences lui ont d’ailleurs valu de tomber en disgrâce avant d’être rappelé dans cette situation d’urgence.
Mais dans la rue algérienne, il est assimilé au système en place. Et, cette fois, ce sont les numéros de téléphone du Kremlin qui ont été mis à la disposition des Algériens, afin de rééditer les épisodes de l’hôpital de Genève, où était hospitalisé Bouteflika, puis celui de l’Élysée, accusé d’ingérence. “Ainsi, écrivait un internaute, les Russes seront réellement informés de la situation.”
Abla Chérif
LE SOIR D'ALGÉRIE - ALGER
Publié le 19/03/2019 - 11:10
Le nouveau chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, à la recherche de soutiens sur la scène internationale, s’évertue à minimiser l’ampleur de la crise auprès des dirigeants étrangers. Obtiendra-t-il gain de cause ? Ce mardi 19 mars, c’est à Moscou que Lamamra est attendu.
Comme les États-Unis, l’UE suit avec grand intérêt les événements en cours et n’a pas manqué d’apporter “officiellement” son soutien aux manifestants tout en réclamant des autorités le respect des droits constitutionnels en matière de manifestations et rassemblements pacifiques. Mais Lamamra [fraîchement nommé vice-Premier ministre et chef de la diplomatie] aura affaire à un autre grand partenaire cette semaine. Ce n’est pas lui qui a annoncé son déplacement à Moscou aux Algériens. Ces derniers l’ont appris lors d’une déclaration faite par le ministre russe des Affaires étrangères [Sergueï Lavrov]. Son porte-parole a apporté de nouvelles précisions indiquant que ce déplacement permettra à la Russie d’obtenir des “informations de première main” au sujet de la situation algérienne.
L’obtention d’informations crédibles
Expression d’une inquiétude montante face à l’amplification de la contestation ? Tout porte à le croire. L’Algérie est une carte sur laquelle Moscou a misé gros dans son plan de redéploiement diplomatique, économique et surtout stratégique en Afrique, où elle s’implante de manière de plus en plus évidente. Avec Alger, elle entretient également des liens économiques importants, notamment en matière d’armement, dont on dit qu’ils ont permis à l’ANP d’augmenter grandement ses capacités. Surprise, comme bon nombre de pays, par la mobilisation de la population algérienne, la Russie s’est contentée d’une déclaration formelle et qu’elle voulait surtout neutre. Mais l’ampleur de la contestation semble avoir changé la donne puisque ce pays réclame sur un autre ton l’obtention d’informations crédibles.
Elle compte donc les obtenir auprès de Ramtane Lamamra, auquel incombe le rôle de tranquilliser mais aussi de “relativiser” les secousses populaires algériennes. Ce déplacement, dit-on, s’effectue dans le cadre d’une tournée plus large et déjà entamée auprès des partenaires les plus inquiets. Le nouveau MAE et vice-Premier ministre doit d’ailleurs son retour aux affaires algériennes à son aura de diplomate chevronné et de voix écoutée à l’étranger, où il bénéficie de la confiance des Nations unies et de l’Union africaine. Ces compétences lui ont d’ailleurs valu de tomber en disgrâce avant d’être rappelé dans cette situation d’urgence.
Mais dans la rue algérienne, il est assimilé au système en place. Et, cette fois, ce sont les numéros de téléphone du Kremlin qui ont été mis à la disposition des Algériens, afin de rééditer les épisodes de l’hôpital de Genève, où était hospitalisé Bouteflika, puis celui de l’Élysée, accusé d’ingérence. “Ainsi, écrivait un internaute, les Russes seront réellement informés de la situation.”
Abla Chérif
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Re: Et en Russie !
Роскомнадзор продолжает добиваться выплаты штрафов от Facebook и Twitter за то, что они отказываются перенести данные российских пользователей на серверы РФ.
Roscomnadzor continue de chercher des amendes de Facebook et Twitter pour avoir refusé de transférer des données des utilisateurs russes aux serveurs russes.
Roscomnadzor continue de chercher des amendes de Facebook et Twitter pour avoir refusé de transférer des données des utilisateurs russes aux serveurs russes.
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Re: Et en Russie !
http://euromaidanpress.com/2019/03/31/russian-economy-isnt-in-crisis-it-is-in-a-depression-shein-says/?fbclid=IwAR2bCQVyhpmiCU5Itar7Kf1Ozyn9QYf1uVCSJI7LfTKMZTGaBc5J91JOZvU
L'économie russe n'est pas en crise: elle est en dépressionPhoto: rosbalt.ru
2019/03/31 - 14:23 • INTERNATIONALE
Deux Russes sur trois (68%) ont dit à la Public Opinion Foundation qu'ils croyaient que leur pays traversait une crise économique, ce qui représente 4% de plus cette année que l'an dernier. Et seulement un sur douze (huit pour cent) pense qu'il y a une chance que cette crise soit terminée dans un an.
Parmi les parlementaires russes interrogés par l’agence de presse Oregon , Oleg Shein , membre du comité de la Douma pour le travail, la politique sociale et les affaires des anciens combattants de la Douma, propose une évaluation encore plus sombre. Il dit que la Russie est confrontée "moins à une crise qu'à une dépression".
Les crises sont cycliques, fait-il remarquer. et ils contiennent eux-mêmes des bases de récupération.
"Mais une dépression peut durer une période infiniment longue jusqu'à ce que des conditions politiques extérieures apparaissent, qui vont changer la situation."
Celles-ci sont maintenant à l'horizon au moins aussi longtemps que le régime actuel restera au pouvoir.
Par exemple, dit-il, une surproduction peut provoquer une crise. Trop de biens sont produits et invendus; mais une fois qu'ils sont achetés, de nouveaux biens doivent être produits et l'économie commence à se redresser. Mais "une dépression est autre chose". C’est à ce moment que le gouvernement national, par ses décisions, élimine toutes les possibilités de développement de la production nationale. "
Et par conséquent, "tant que ce gouvernement dirige les choses, il ne peut y avoir de croissance ou de restauration de l'économie", a déclaré Shein.
Considérez le fonctionnement de l'économie sous le régime de Poutine: des sociétés russes extraient du pétrole et du gaz, les vendent à l'étranger, puis versent l'argent qu'elles gagnent sur des comptes à l'étranger. Peu ou pas de cela va à la population. Au lieu de cela, le régime cherche à prélever le plus d’argent possible en augmentant l’âge de la retraite et en augmentant les impôts.
En conséquence, la demande intérieure continue de chuter, ce qui est exacerbé par la baisse des salaires résultant de la réforme des retraites, a déclaré un parlementaire. et à moins d'un boom imprévu des prix internationaux du pétrole et du gaz, l'économie restera "en crise", mais en réalité "en dépression".
"On ne peut qu'être d'accord avec la société" sur le fait que l'économie russe est en difficulté; Mais, poursuit-elle, "la société doit conclure que les pouvoirs doivent être changés, car ce sont eux qui menacent le présent et l'avenir de notre pays".
L'économie russe n'est pas en crise: elle est en dépressionPhoto: rosbalt.ru
2019/03/31 - 14:23 • INTERNATIONALE
Deux Russes sur trois (68%) ont dit à la Public Opinion Foundation qu'ils croyaient que leur pays traversait une crise économique, ce qui représente 4% de plus cette année que l'an dernier. Et seulement un sur douze (huit pour cent) pense qu'il y a une chance que cette crise soit terminée dans un an.
Parmi les parlementaires russes interrogés par l’agence de presse Oregon , Oleg Shein , membre du comité de la Douma pour le travail, la politique sociale et les affaires des anciens combattants de la Douma, propose une évaluation encore plus sombre. Il dit que la Russie est confrontée "moins à une crise qu'à une dépression".
Les crises sont cycliques, fait-il remarquer. et ils contiennent eux-mêmes des bases de récupération.
"Mais une dépression peut durer une période infiniment longue jusqu'à ce que des conditions politiques extérieures apparaissent, qui vont changer la situation."
Celles-ci sont maintenant à l'horizon au moins aussi longtemps que le régime actuel restera au pouvoir.
Par exemple, dit-il, une surproduction peut provoquer une crise. Trop de biens sont produits et invendus; mais une fois qu'ils sont achetés, de nouveaux biens doivent être produits et l'économie commence à se redresser. Mais "une dépression est autre chose". C’est à ce moment que le gouvernement national, par ses décisions, élimine toutes les possibilités de développement de la production nationale. "
Et par conséquent, "tant que ce gouvernement dirige les choses, il ne peut y avoir de croissance ou de restauration de l'économie", a déclaré Shein.
Considérez le fonctionnement de l'économie sous le régime de Poutine: des sociétés russes extraient du pétrole et du gaz, les vendent à l'étranger, puis versent l'argent qu'elles gagnent sur des comptes à l'étranger. Peu ou pas de cela va à la population. Au lieu de cela, le régime cherche à prélever le plus d’argent possible en augmentant l’âge de la retraite et en augmentant les impôts.
En conséquence, la demande intérieure continue de chuter, ce qui est exacerbé par la baisse des salaires résultant de la réforme des retraites, a déclaré un parlementaire. et à moins d'un boom imprévu des prix internationaux du pétrole et du gaz, l'économie restera "en crise", mais en réalité "en dépression".
"On ne peut qu'être d'accord avec la société" sur le fait que l'économie russe est en difficulté; Mais, poursuit-elle, "la société doit conclure que les pouvoirs doivent être changés, car ce sont eux qui menacent le présent et l'avenir de notre pays".
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Re: Et en Russie !
Russie: quatre militaires blessés dans l'explosion d'un engin non identifié
L'explosion d'un engin artisanal non identifié a blessé mardi quatre militaires dans une importante académie militaire de Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie, selon les autorités qui n'ont pas retenu pour le moment la piste terroriste.
Selon un communiqué transmis aux agences russes par le ministère de la Défense, c'est un "engin artisanal non identifié" qui a explosé aux environs de 13H30 locales (10H30 GMT) dans des locaux administratifs de l'académie Mojaïski, dans le centre de l'ancienne capitale impériale.
"Quatre militaires ont été blessés à des degrés divers" mais leur vie n'est pas en danger, selon le Comité d'enquête.
Selon le ministère, l'engin explosif ne comportait pas d'enveloppe, signifiant par là qu'il ne s'agissait pas d'un engin militaire tel qu'un obus de mortier.
Le Comité d'enquête a ouvert une enquête criminelle pour tentative de meurtre et cherche à établir "l'origine de l'objet" explosif.
"Tout le monde est vivant: trois personnes ont été blessées", a déclaré pour sa part sur place aux journalistes le gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Beglov, précisant qu'une quatrième personne était "légèrement blessée".
Selon le quotidien Kommersant, citant ses propres sources, l'explosion s'est produite quand des militaires de l'académie ont tenté de neutraliser l'engin, que des élèves avaient découvert caché dans un sac déposé sous un escalier. L'explosion a été si puissante que l'escalier s'est effondré.
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