Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Tu décris simplement la Russie de Poutine . . .
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Re: Et en Russie !
Les exercices militaires Zapad 2017 testent la préparation de la Russie à une grande guerre - Turchynov
The scale of strategic Russian military HQ drills as part of the West 2017 military exercises and the character of forces and equipment used shows the intention of Russian leaders to increase confrontation in Europe and demands a serious reaction from the West, as well as from Ukraine, Ukraine's National Security and Defense Council (NSDC) Secretary Oleksandr Turchynov has said.
A statement issued by the NSDC on Tuesday morning highlights the unprecedented nature of the military exercises.
"According to official Russian statements some 13,000 soldiers will take part in West 2017, including 3,000 army soldiers, 280 pieces of military equipment and 25 airplanes. At the same time, the real number of participants in the West 2017 is estimated to be 230,000 to 240,000, more than 10,000 pieces of military equipment, 100 planes and 40 ships, including submarines," the statement says.
Turchynov said the military exercises is not for training purposes, taking into the account the Russia's complicated economic situation and budget cuts to Russia's military.
The NSDC secretary said the war games is a demonstration of resolve by Russia's military and political establishment to respond to any steps by the North Atlantic Treaty Organization (NATO)/U.S. to confront future Kremlin military adventures in the post-Soviet space.
"…West 2017 is being used by the Kremin to gauge how well prepared Russia's army is to conduct an all-out war with the West," Turchynov said, adding that "Ukraine's leaders and military forces, as well as other state defense agencies are taking the necessary steps to defend Ukraine's government."
L'ampleur des exercices stratégiques du QG militaire russe dans le cadre des exercices militaires de Zapad 2017 et le caractère des forces et du matériel utilisés montre l'intention des dirigeants russes d'accroître la confrontation en Europe et exige une réaction sérieuse de l'Occident, ainsi que de l'Ukraine, Le secrétaire de l'Ukraine à la Sécurité nationale et à la Défense (NSDC) Oleksandr Turchynov a déclaré.
Une déclaration publiée par le NSDC mardi matin souligne la nature sans précédent des exercices militaires.
"Selon les déclarations officielles russes, quelque 13 000 soldats participeront à Zapad 2017, dont 3 000 soldats de l'armée, 280 pièces d'équipement militaire et 25 avions. En même temps, le nombre réel de participants à Zapad de 2017 est estimé à 230 000 à 240 000, plus de 10 000 pièces d'équipement militaire, 100 avions et 40 navires, y compris les sous-marins ", indique le communiqué.
Turchynov a déclaré que les exercices militaires ne sont pas à des fins de formation, compte tenu de la situation économique complexe de la Russie et des compressions budgétaires dans l'armée russe.
Le secrétaire du NSDC a déclaré que les jeux de guerre sont une démonstration de détermination par l'establishment militaire et politique de la Russie pour répondre à toutes les étapes de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) / Etats-Unis. Pour affronter les futures aventures militaires du Kremlin dans l'espace post-soviétique.
"... Zapad 2017 est utilisé par le Kremin pour évaluer l'efficacité de l'armée russe à mener une guerre totale avec l'Occident", a déclaré Turchynov, ajoutant que "les dirigeants et les forces militaires de l'Ukraine, ainsi que d'autres agences de défense de l'Etat sont En prenant les mesures nécessaires pour défendre le gouvernement ukrainien ".
The scale of strategic Russian military HQ drills as part of the West 2017 military exercises and the character of forces and equipment used shows the intention of Russian leaders to increase confrontation in Europe and demands a serious reaction from the West, as well as from Ukraine, Ukraine's National Security and Defense Council (NSDC) Secretary Oleksandr Turchynov has said.
A statement issued by the NSDC on Tuesday morning highlights the unprecedented nature of the military exercises.
"According to official Russian statements some 13,000 soldiers will take part in West 2017, including 3,000 army soldiers, 280 pieces of military equipment and 25 airplanes. At the same time, the real number of participants in the West 2017 is estimated to be 230,000 to 240,000, more than 10,000 pieces of military equipment, 100 planes and 40 ships, including submarines," the statement says.
Turchynov said the military exercises is not for training purposes, taking into the account the Russia's complicated economic situation and budget cuts to Russia's military.
The NSDC secretary said the war games is a demonstration of resolve by Russia's military and political establishment to respond to any steps by the North Atlantic Treaty Organization (NATO)/U.S. to confront future Kremlin military adventures in the post-Soviet space.
"…West 2017 is being used by the Kremin to gauge how well prepared Russia's army is to conduct an all-out war with the West," Turchynov said, adding that "Ukraine's leaders and military forces, as well as other state defense agencies are taking the necessary steps to defend Ukraine's government."
L'ampleur des exercices stratégiques du QG militaire russe dans le cadre des exercices militaires de Zapad 2017 et le caractère des forces et du matériel utilisés montre l'intention des dirigeants russes d'accroître la confrontation en Europe et exige une réaction sérieuse de l'Occident, ainsi que de l'Ukraine, Le secrétaire de l'Ukraine à la Sécurité nationale et à la Défense (NSDC) Oleksandr Turchynov a déclaré.
Une déclaration publiée par le NSDC mardi matin souligne la nature sans précédent des exercices militaires.
"Selon les déclarations officielles russes, quelque 13 000 soldats participeront à Zapad 2017, dont 3 000 soldats de l'armée, 280 pièces d'équipement militaire et 25 avions. En même temps, le nombre réel de participants à Zapad de 2017 est estimé à 230 000 à 240 000, plus de 10 000 pièces d'équipement militaire, 100 avions et 40 navires, y compris les sous-marins ", indique le communiqué.
Turchynov a déclaré que les exercices militaires ne sont pas à des fins de formation, compte tenu de la situation économique complexe de la Russie et des compressions budgétaires dans l'armée russe.
Le secrétaire du NSDC a déclaré que les jeux de guerre sont une démonstration de détermination par l'establishment militaire et politique de la Russie pour répondre à toutes les étapes de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) / Etats-Unis. Pour affronter les futures aventures militaires du Kremlin dans l'espace post-soviétique.
"... Zapad 2017 est utilisé par le Kremin pour évaluer l'efficacité de l'armée russe à mener une guerre totale avec l'Occident", a déclaré Turchynov, ajoutant que "les dirigeants et les forces militaires de l'Ukraine, ainsi que d'autres agences de défense de l'Etat sont En prenant les mesures nécessaires pour défendre le gouvernement ukrainien ".
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Re: Et en Russie !
Chamailleries de cour de récréation :
* " Bouh ! T'as peur, hein ! "
- "Oui j'ai peur, parce que tu fais rien que m'embêter ! Mais si tu continues, j'appelle mon grand-frère et il te foutra une rouste... "
* "Peuh ! Même pas peur Appelle-le ton grand frère ! Je suis plus fort que lui et c'est moi qui vais la lui foutre la tannée !"
* " Bouh ! T'as peur, hein ! "
- "Oui j'ai peur, parce que tu fais rien que m'embêter ! Mais si tu continues, j'appelle mon grand-frère et il te foutra une rouste... "
* "Peuh ! Même pas peur Appelle-le ton grand frère ! Je suis plus fort que lui et c'est moi qui vais la lui foutre la tannée !"
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Re: Et en Russie !
Yulia Souchtchenko : «Le rendez-vous avec mon père a été interrompu après une heure et demi, en dépit du fait que l’on nous avait promis trois heures »
Yuila Souchtchenko, la fille de Roman Souchtchenko, journaliste d’Ukrinform détenu illégalement en Russie, a raconté que le rendez-vous en prison avec son père n’avait duré qu’une heure et demi, en dépit du fait qu’il aurait dû durer trois heures.
Elle l’a déclaré lors d’une interview à Ukrinform.
«On nous avait dit que la durée autorisée du rendez-vous était de trois heures, mais il n’a duré que une heure et demi. Personne ne nous a expliqué pourquoi nous avions eu si peu de temps.
D’autant plus, que nous étions deux avec ma maman et nous voulions lui raconter deux fois plus de choses », a-t-elle dit.
La fille du journaliste a souligné que le rendez-vous se passait à travers une vitre, ils ont discuté par téléphone.
«Quand nous sommes entrées dans la pièce des rendez-vous, mon père était déjà là. Nous avions tout de suite envie de l’enlacer. Mais une vitre nous séparait. Cependant nous avons approché nos paumes des deux côtés de la vitre, vous savez, comme on le fait dans les films, et nous avions l’impression de nous tenir par la main. C’était très touchant et symbolique », a-t-elle dit.
Roman Souchtchenko, correspondant permanent en France de l’agence de presse ukrainienne Ukrinform depuis 2010, a été arrêté au mépris des lois internationales le 30 septembre dernier à Moscou, où il s'était rendu dans le cadre d'une visite privée.
Yuila Souchtchenko, la fille de Roman Souchtchenko, journaliste d’Ukrinform détenu illégalement en Russie, a raconté que le rendez-vous en prison avec son père n’avait duré qu’une heure et demi, en dépit du fait qu’il aurait dû durer trois heures.
Elle l’a déclaré lors d’une interview à Ukrinform.
«On nous avait dit que la durée autorisée du rendez-vous était de trois heures, mais il n’a duré que une heure et demi. Personne ne nous a expliqué pourquoi nous avions eu si peu de temps.
D’autant plus, que nous étions deux avec ma maman et nous voulions lui raconter deux fois plus de choses », a-t-elle dit.
La fille du journaliste a souligné que le rendez-vous se passait à travers une vitre, ils ont discuté par téléphone.
«Quand nous sommes entrées dans la pièce des rendez-vous, mon père était déjà là. Nous avions tout de suite envie de l’enlacer. Mais une vitre nous séparait. Cependant nous avons approché nos paumes des deux côtés de la vitre, vous savez, comme on le fait dans les films, et nous avions l’impression de nous tenir par la main. C’était très touchant et symbolique », a-t-elle dit.
Roman Souchtchenko, correspondant permanent en France de l’agence de presse ukrainienne Ukrinform depuis 2010, a été arrêté au mépris des lois internationales le 30 septembre dernier à Moscou, où il s'était rendu dans le cadre d'une visite privée.
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Re: Et en Russie !
Le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov a été arrêté
Le Comité d’enquête, chargé des affaires sensibles en Russie, a inculpé mardi l’artiste pour fraude « massive ». Celui-ci clame son innocence.
LE MONDE | 22.08.2017 à 15h44 • Mis à jour le 23.08.2017 à 08h41 | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Le metteur en scène et cinéaste russe Kirill Serebrennikov a été interpellé dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août, alors qu’il se trouvait à Saint-Pétersbourg pour le tournage de son prochain film – consacré à Viktor Tsoï, une star défunte du rock soviétique – avant d’être transféré à Moscou. Nouvelle étape d’une saga judiciaire : depuis plusieurs mois, le directeur artistique du Centre Gogol, théâtre contemporain bien connu à Moscou, est la cible de poursuites qui suscitent l’émoi dans le milieu artistique russe et au-delà.
En mai, Kirill Serebrennikov, 47 ans, avait fait l’objet de perquisitions dans le cadre d’une enquête pour détournement de subventions budgétaires. En juillet, le ballet Noureev, qu’il avait mis en scène, avait été brutalement déprogrammé au Théâtre Bolchoï au motif inavoué de « propagande homosexuelle ». Son passeport lui avait été retiré.
Désormais, le Comité d’enquête, le bras judiciaire du Kremlin, qui a fait état de son arrestation mardi matin, l’accuse de fraude « massive » et précise que l’infraction relève de l’article 159-4 du code pénal. Selon ce dernier, Kirill Serebrennikov encourt donc jusqu’à dix ans de prison. Jusqu’ici, il n’avait été entendu qu’en qualité de simple témoin.
« Une injustice monstrueuse »
Mardi, face aux enquêteurs qui l’ont inculpé avant de le présenter devant un tribunal pour déterminer son sort – placement en détention provisoire ou assignation à résidence –, il a rejeté toutes les accusations à son encontre.
Ouvertes en mai, les investigations menées portent sur 68 millions de roubles (environ 1 million d’euros) de subventions budgétaires que le metteur en scène aurait détournées pour la mise en œuvre, par sa troupe de théâtre, 7e studio, du projet « Plate-forme ». L’ex-chef comptable, Nina Masliaïeva, et le producteur Alexeï Malobrodski avaient été alors placés en détention provisoire et l’ancien directeur de 7e studio, Youri Itine, en résidence surveillée. « Une injustice monstrueuse, avait réagi Kirill Serebrennikov. Mais nous sommes calmes. Nous sommes prêts à répondre à toutes les questions et nous n’avons rien à cacher. »
Le spectacle en cause avait bien été réalisé. Mais en juillet, cependant, un tribunal de Moscou a cité Serebrennikov comme un « possible complice » après avoir rendu publiques les auditions de l’ex-chef comptable qui aurait témoigné d’un « plan de détournement de fonds de 68 millions de roubles ».
Mardi, l’une des premières réactions est venue d’Alexei Koudrine, vice-président du Conseil économique auprès de Vladimir Poutine. « L’arrestation du metteur en scène est une mesure exagérée, a-t-il réagi sur son compte Twitter. Surtout après les paroles du président au sujet des arrestations excessives d’entrepreneurs. »
Consternation du milieu artistique
Comme à chaque épisode, depuis mai, la consternation s’est emparée du milieu artistique, qui dénonce un harcèlement politique. « Encore une fois, nos services de sécurité ne connaissent pas la marche arrière… », a réagi, sur la radio Echo de Moscou, le cinéaste Pavel Lounguine, en déplorant une « cruauté excessive et vindicative ».
Plusieurs personnalités n’ont pas hésité à établir un parallèle avec l’arrestation du dramaturge Vsevolod Meyerhold en 1939 à Leningrad (Saint-Pétersbourg). « Appelons les choses par leur nom, a fustigé sur son compte Facebook l’écrivain russe Boris Akounine, exilé en France depuis 2014. Le metteur en scène Meyerhold avait été arrêté non par le NKVD mais par Staline, et le metteur en scène Serebrennikov non par le Comité d’enquête mais par Poutine. »
« Je ne suis pas avocat et ne connais pas les pièces du dossier mais je connais très bien Kirill Serebrennikov », a commenté, pour sa part, Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, où le Russe avait présenté en 2015 et 2016 deux spectacles, Les Idiots et Les Ames mortes. « Il est un véritable opposant au régime de Vladimir Poutine et un défenseur des droits homosexuels, a ajouté Olivier Py, cité par l’Agence France-Presse. Je connais sa probité, je n’ai aucun doute sur son innocence. » En mai, ce dernier, mais aussi l’actrice Isabelle Huppert et d’autres personnalités comme Didier Deschamps, directeur du Théâtre de Chaillot, ou David Bobée, directeur du Centre dramatique national de Normandie, avaient déjà publiquement apporté leur soutien à Kirill Serebrennikov, l’une des figures les plus connues de la scène russe à l’étranger.
En 2012, son film Betrayal (Izmena) avait été sélectionné en compétition à la Mostra de Venise, puis il avait remporté, en 2016, le prix François-Chalais au Festival de Cannes pour Le Disciple (Uchenik), présenté à Un certain regard, l’adaptation d’une pièce de l’auteur allemand Marius von Mayenburg, Martyr, qu’il avait mise en scène au Centre Gogol. Ouvert en 2012, à la place d’un ancien théâtre, ce centre s’est imposé depuis comme une scène contemporaine dynamique où des collectifs résidents sont accueillis.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/scenes/article/2017/08/22/le-metteur-en-scene-russe-kirill-serebrennikov-a-ete-arrete_5175184_1654999.html#wbjVfEt4Rp5Wt0J2.99
Le Comité d’enquête, chargé des affaires sensibles en Russie, a inculpé mardi l’artiste pour fraude « massive ». Celui-ci clame son innocence.
LE MONDE | 22.08.2017 à 15h44 • Mis à jour le 23.08.2017 à 08h41 | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Le metteur en scène et cinéaste russe Kirill Serebrennikov a été interpellé dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août, alors qu’il se trouvait à Saint-Pétersbourg pour le tournage de son prochain film – consacré à Viktor Tsoï, une star défunte du rock soviétique – avant d’être transféré à Moscou. Nouvelle étape d’une saga judiciaire : depuis plusieurs mois, le directeur artistique du Centre Gogol, théâtre contemporain bien connu à Moscou, est la cible de poursuites qui suscitent l’émoi dans le milieu artistique russe et au-delà.
En mai, Kirill Serebrennikov, 47 ans, avait fait l’objet de perquisitions dans le cadre d’une enquête pour détournement de subventions budgétaires. En juillet, le ballet Noureev, qu’il avait mis en scène, avait été brutalement déprogrammé au Théâtre Bolchoï au motif inavoué de « propagande homosexuelle ». Son passeport lui avait été retiré.
Désormais, le Comité d’enquête, le bras judiciaire du Kremlin, qui a fait état de son arrestation mardi matin, l’accuse de fraude « massive » et précise que l’infraction relève de l’article 159-4 du code pénal. Selon ce dernier, Kirill Serebrennikov encourt donc jusqu’à dix ans de prison. Jusqu’ici, il n’avait été entendu qu’en qualité de simple témoin.
« Une injustice monstrueuse »
Mardi, face aux enquêteurs qui l’ont inculpé avant de le présenter devant un tribunal pour déterminer son sort – placement en détention provisoire ou assignation à résidence –, il a rejeté toutes les accusations à son encontre.
Ouvertes en mai, les investigations menées portent sur 68 millions de roubles (environ 1 million d’euros) de subventions budgétaires que le metteur en scène aurait détournées pour la mise en œuvre, par sa troupe de théâtre, 7e studio, du projet « Plate-forme ». L’ex-chef comptable, Nina Masliaïeva, et le producteur Alexeï Malobrodski avaient été alors placés en détention provisoire et l’ancien directeur de 7e studio, Youri Itine, en résidence surveillée. « Une injustice monstrueuse, avait réagi Kirill Serebrennikov. Mais nous sommes calmes. Nous sommes prêts à répondre à toutes les questions et nous n’avons rien à cacher. »
Le spectacle en cause avait bien été réalisé. Mais en juillet, cependant, un tribunal de Moscou a cité Serebrennikov comme un « possible complice » après avoir rendu publiques les auditions de l’ex-chef comptable qui aurait témoigné d’un « plan de détournement de fonds de 68 millions de roubles ».
Mardi, l’une des premières réactions est venue d’Alexei Koudrine, vice-président du Conseil économique auprès de Vladimir Poutine. « L’arrestation du metteur en scène est une mesure exagérée, a-t-il réagi sur son compte Twitter. Surtout après les paroles du président au sujet des arrestations excessives d’entrepreneurs. »
Consternation du milieu artistique
Comme à chaque épisode, depuis mai, la consternation s’est emparée du milieu artistique, qui dénonce un harcèlement politique. « Encore une fois, nos services de sécurité ne connaissent pas la marche arrière… », a réagi, sur la radio Echo de Moscou, le cinéaste Pavel Lounguine, en déplorant une « cruauté excessive et vindicative ».
Plusieurs personnalités n’ont pas hésité à établir un parallèle avec l’arrestation du dramaturge Vsevolod Meyerhold en 1939 à Leningrad (Saint-Pétersbourg). « Appelons les choses par leur nom, a fustigé sur son compte Facebook l’écrivain russe Boris Akounine, exilé en France depuis 2014. Le metteur en scène Meyerhold avait été arrêté non par le NKVD mais par Staline, et le metteur en scène Serebrennikov non par le Comité d’enquête mais par Poutine. »
« Je ne suis pas avocat et ne connais pas les pièces du dossier mais je connais très bien Kirill Serebrennikov », a commenté, pour sa part, Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, où le Russe avait présenté en 2015 et 2016 deux spectacles, Les Idiots et Les Ames mortes. « Il est un véritable opposant au régime de Vladimir Poutine et un défenseur des droits homosexuels, a ajouté Olivier Py, cité par l’Agence France-Presse. Je connais sa probité, je n’ai aucun doute sur son innocence. » En mai, ce dernier, mais aussi l’actrice Isabelle Huppert et d’autres personnalités comme Didier Deschamps, directeur du Théâtre de Chaillot, ou David Bobée, directeur du Centre dramatique national de Normandie, avaient déjà publiquement apporté leur soutien à Kirill Serebrennikov, l’une des figures les plus connues de la scène russe à l’étranger.
En 2012, son film Betrayal (Izmena) avait été sélectionné en compétition à la Mostra de Venise, puis il avait remporté, en 2016, le prix François-Chalais au Festival de Cannes pour Le Disciple (Uchenik), présenté à Un certain regard, l’adaptation d’une pièce de l’auteur allemand Marius von Mayenburg, Martyr, qu’il avait mise en scène au Centre Gogol. Ouvert en 2012, à la place d’un ancien théâtre, ce centre s’est imposé depuis comme une scène contemporaine dynamique où des collectifs résidents sont accueillis.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/scenes/article/2017/08/22/le-metteur-en-scene-russe-kirill-serebrennikov-a-ete-arrete_5175184_1654999.html#wbjVfEt4Rp5Wt0J2.99
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Re: Et en Russie !
L'ambassadeur russe à Khartoum retrouvé mort dans sa résidence
KHARTOUM (AFP) 23.08.2017 - 22:18
L'ambassadeur de Russie au Soudan, Mirgayas Shirinsky, a été retrouvé mort mercredi dans sa résidence à Khartoum, a annoncé le ministère soudanais des Affaires étrangères.
"L'ambassadeur russe est mort ce soir dans sa résidence" dans la capitale soudanaise, a affirmé le ministère dans un communiqué, sans préciser les causes du décès du diplomate qui avait la soixantaine.
Un haut responsable de la police soudanaise qui a requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que, selon les premiers éléments de l'enquête, la piste criminelle était écartée.
"L'ambassadeur russe est mort alors qu'il nageait dans la piscine chez lui", a-t-il dit.
La police et les représentants de l'ambassade de Russie ont transporté son corps à la morgue, a poursuivi le responsable.
KHARTOUM (AFP) 23.08.2017 - 22:18
L'ambassadeur de Russie au Soudan, Mirgayas Shirinsky, a été retrouvé mort mercredi dans sa résidence à Khartoum, a annoncé le ministère soudanais des Affaires étrangères.
"L'ambassadeur russe est mort ce soir dans sa résidence" dans la capitale soudanaise, a affirmé le ministère dans un communiqué, sans préciser les causes du décès du diplomate qui avait la soixantaine.
Un haut responsable de la police soudanaise qui a requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que, selon les premiers éléments de l'enquête, la piste criminelle était écartée.
"L'ambassadeur russe est mort alors qu'il nageait dans la piscine chez lui", a-t-il dit.
La police et les représentants de l'ambassade de Russie ont transporté son corps à la morgue, a poursuivi le responsable.
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Re: Et en Russie !
Russie. Quand l’État fait intrusion dans le monde du théâtre
Courrier International
Publié le 24/08/2017 - 17:37
Une scène de théâtre encastrée dans un fourgon de police, des miradors pour éclairer les planches. Avec ce dessin montrant l’intrusion grossière d’éléments du monde carcéral dans l’univers théâtral, le dessinateur russe Sergey
Elkin réagit à l’arrestation du metteur en scène Kirill Serebrennikov, assigné à résidence, le 23 août, par le tribunal Basmanny de Moscou. L’artiste est poursuivi pour détournement de 68 millions de roubles [975 000 euros] de subventions d’État.
Le jour même, amis du metteur en scène, écrivains, journalistes, acteurs et aficionados du théâtre se sont rassemblés pour le soutenir devant le tribunal.
“Depuis l’arrestation de Vsevolod Meyerhold en 1939, la Russie n’a pas connu d’arrestations de metteurs en scène d’une telle renommée”, s’émeut la journaliste Ioulia Latynina dans Novaïa Gazeta.
Le politologue Alexandre Baounov évoque sur le site culturel Colta.ru “une nouvelle étape dans la dégradation du régime” poutinien.
Le régime vient de porter atteinte à ce qu’il n’avait pas osé toucher durant la première décennie du gouvernement Poutine-Medvedev : la vie privée et la création.”
Courrier International
Publié le 24/08/2017 - 17:37
Une scène de théâtre encastrée dans un fourgon de police, des miradors pour éclairer les planches. Avec ce dessin montrant l’intrusion grossière d’éléments du monde carcéral dans l’univers théâtral, le dessinateur russe Sergey
Elkin réagit à l’arrestation du metteur en scène Kirill Serebrennikov, assigné à résidence, le 23 août, par le tribunal Basmanny de Moscou. L’artiste est poursuivi pour détournement de 68 millions de roubles [975 000 euros] de subventions d’État.
Le jour même, amis du metteur en scène, écrivains, journalistes, acteurs et aficionados du théâtre se sont rassemblés pour le soutenir devant le tribunal.
“Depuis l’arrestation de Vsevolod Meyerhold en 1939, la Russie n’a pas connu d’arrestations de metteurs en scène d’une telle renommée”, s’émeut la journaliste Ioulia Latynina dans Novaïa Gazeta.
Le politologue Alexandre Baounov évoque sur le site culturel Colta.ru “une nouvelle étape dans la dégradation du régime” poutinien.
Le régime vient de porter atteinte à ce qu’il n’avait pas osé toucher durant la première décennie du gouvernement Poutine-Medvedev : la vie privée et la création.”
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Re: Et en Russie !
Moscou: nouveau défilé contre la censure sur le web
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 26/08/2017 à 17:38 Publié le 26/08/2017 à 17:30
Un millier de Russes ont défilé samedi sous une forte pluie dans les rues de Moscou contre le renforcement de la surveillance et des restrictions sur internet, une manifestation marquée par une dizaine d'arrestations. Une petite foule de manifestants, brandissant pancartes et parapluies, a scandé "la Russie sera libre !", ou encore "la Russie sans censure !". Autorisé par la mairie de Moscou, le rassemblement était encadré par de nombreux policiers, dont certains casqués et armés.
Au moins onze personnes ont été arrêtées pendant qu'elles manifestaient leur soutien au journaliste Ali Ferouz, menacé d'expulsion vers l'Ouzbékistan, selon l'ONG russe OVD-Info spécialisée dans le suivi des arrestations. Deux personnes agitant des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel ont aussi été interpellées, a également constaté un photographe de l'AFP sur place." Une manifestation similaire, ayant réuni un millier de personnes contre le contrôle accru des autorités russes d'internet, avait eu lieu le 23 juillet. Ces manifestations interviennent dans le contexte d'un contrôle plus strict ces dernières années par les autorités du web russe, très utilisé par l'opposition, la tendance s'amplifiant actuellement sur fond de lutte antiterroriste.
Le parlement russe a ainsi approuvé en juillet une loi interdisant l'utilisation en Russie des "anonymizers", services web qui permettent d'accéder de manière anonyme à des sites internet bloqués dans le pays. Il a également voté une loi obligeant à s'identifier par un numéro de téléphone pour utiliser les messageries sur internet. Fin juin, Roskomnadzor, l'autorité de surveillance des médias, avait aussi menacé de bloquer Telegram, une messagerie très populaire en Russie pour son niveau élevé de cryptage. Et depuis le 1er janvier, les entreprises web russes et étrangères sont forcées de stocker les données de leurs utilisateurs en Russie et de les transmettre aux autorités si elles en font la demande
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 26/08/2017 à 17:38 Publié le 26/08/2017 à 17:30
Un millier de Russes ont défilé samedi sous une forte pluie dans les rues de Moscou contre le renforcement de la surveillance et des restrictions sur internet, une manifestation marquée par une dizaine d'arrestations. Une petite foule de manifestants, brandissant pancartes et parapluies, a scandé "la Russie sera libre !", ou encore "la Russie sans censure !". Autorisé par la mairie de Moscou, le rassemblement était encadré par de nombreux policiers, dont certains casqués et armés.
Au moins onze personnes ont été arrêtées pendant qu'elles manifestaient leur soutien au journaliste Ali Ferouz, menacé d'expulsion vers l'Ouzbékistan, selon l'ONG russe OVD-Info spécialisée dans le suivi des arrestations. Deux personnes agitant des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel ont aussi été interpellées, a également constaté un photographe de l'AFP sur place." Une manifestation similaire, ayant réuni un millier de personnes contre le contrôle accru des autorités russes d'internet, avait eu lieu le 23 juillet. Ces manifestations interviennent dans le contexte d'un contrôle plus strict ces dernières années par les autorités du web russe, très utilisé par l'opposition, la tendance s'amplifiant actuellement sur fond de lutte antiterroriste.
Le parlement russe a ainsi approuvé en juillet une loi interdisant l'utilisation en Russie des "anonymizers", services web qui permettent d'accéder de manière anonyme à des sites internet bloqués dans le pays. Il a également voté une loi obligeant à s'identifier par un numéro de téléphone pour utiliser les messageries sur internet. Fin juin, Roskomnadzor, l'autorité de surveillance des médias, avait aussi menacé de bloquer Telegram, une messagerie très populaire en Russie pour son niveau élevé de cryptage. Et depuis le 1er janvier, les entreprises web russes et étrangères sont forcées de stocker les données de leurs utilisateurs en Russie et de les transmettre aux autorités si elles en font la demande
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Re: Et en Russie !
Et bien cette manifestation donne à la police russe la possibilité de montrer sa politesse en aidant les étudiantes à traverser la rue:
Pour le pont de Kerch, une explication. Il n'y a pas qu'en Crimée qu'il y a des "soucis":
Виталий С.
Строительство моста через Амур в ЕАО. Свою часть Китай построил уже 2 года назад, со стороны России забили 2-ю сваю
Construction du pont sur la rivière Amur dans l'EAO. La Chine a déjà construit sa propre partie il y a 2 ans, de la part de la Russie, la deuxième pile
Pour le pont de Kerch, une explication. Il n'y a pas qu'en Crimée qu'il y a des "soucis":
Виталий С.
Строительство моста через Амур в ЕАО. Свою часть Китай построил уже 2 года назад, со стороны России забили 2-ю сваю
Construction du pont sur la rivière Amur dans l'EAO. La Chine a déjà construit sa propre partie il y a 2 ans, de la part de la Russie, la deuxième pile
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Re: Et en Russie !
« Zapad-2017 » : le contrôle des frontières de l'Ukraine a été renforcé (photos)
La veille des exercices militaires russo-biélorusses « Zapad-2017 », le Service des gardes-frontières de l'Ukraine a renforcé le contrôle de toutes les frontières d’État.
Cette information a été communiquée par le Service national des garde-frontières de l’Ukraine :
« Depuis le début du mois de septembre, le Service national des gardes-frontières a renforcé les mesures de sécurité dans toutes les zones frontalières, ce qui est dû aux entraînements militaires russo-bièlorusses « Zapad-2017 », qui se tiendront du 14 au 20 septembre prochain », indique le communiqué.
« L'Ukraine renforce le contrôle de ses frontières non seulement dans le nord, mais également dans la zone de l'ATO, dans le sud, dans les régions occidentales et orientales ainsi qu'à la frontière avec la Crimée annexée », a ajouté le Service des gardes-frontières de l'Ukraine.
Il convient de noter que les unités militaires russes ont commencé à venir en Biélorussie bien avant le début des entraînements.
Crédit photo : dpsu.gov.ua
L’Union européenne a prolongé les sanctions contre la Russie
Le 6 septembre, l’Union européenne a prolongé les sanctions personnelles contre les politiciens russes et de la Crimée, les membres des organisations terroristes des républiques auto-proclamées de Donetsk et de Louhansk, y compris l’entourage proche de Vladimir Poutine, Président russe, et contre certaines entreprises.
Cette décision a été prise ce mercredi par le Comité des représentants permanents des États membres auprès de l'UE, selon les informations de l’envoyé spécial d’Ukrinform à Bruxelles.
Les sanctions sont prolongées pour six mois.
La liste entière des sanctions, comportant les noms des personnes et des entreprises, sera accessible au public après la publication du document dans le Journal officiel de l’Union européenne.
La veille des exercices militaires russo-biélorusses « Zapad-2017 », le Service des gardes-frontières de l'Ukraine a renforcé le contrôle de toutes les frontières d’État.
Cette information a été communiquée par le Service national des garde-frontières de l’Ukraine :
« Depuis le début du mois de septembre, le Service national des gardes-frontières a renforcé les mesures de sécurité dans toutes les zones frontalières, ce qui est dû aux entraînements militaires russo-bièlorusses « Zapad-2017 », qui se tiendront du 14 au 20 septembre prochain », indique le communiqué.
« L'Ukraine renforce le contrôle de ses frontières non seulement dans le nord, mais également dans la zone de l'ATO, dans le sud, dans les régions occidentales et orientales ainsi qu'à la frontière avec la Crimée annexée », a ajouté le Service des gardes-frontières de l'Ukraine.
Il convient de noter que les unités militaires russes ont commencé à venir en Biélorussie bien avant le début des entraînements.
Crédit photo : dpsu.gov.ua
L’Union européenne a prolongé les sanctions contre la Russie
Le 6 septembre, l’Union européenne a prolongé les sanctions personnelles contre les politiciens russes et de la Crimée, les membres des organisations terroristes des républiques auto-proclamées de Donetsk et de Louhansk, y compris l’entourage proche de Vladimir Poutine, Président russe, et contre certaines entreprises.
Cette décision a été prise ce mercredi par le Comité des représentants permanents des États membres auprès de l'UE, selon les informations de l’envoyé spécial d’Ukrinform à Bruxelles.
Les sanctions sont prolongées pour six mois.
La liste entière des sanctions, comportant les noms des personnes et des entreprises, sera accessible au public après la publication du document dans le Journal officiel de l’Union européenne.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Heureusement qu'ils ne sont pas poursuivis par un . . . berger allemand.
La dernière russe:
Посольство РФ у Британії "приєднало" Еверест до Росії
L'ambassade de Russie en Grande-Bretagne l'Everest "a rejoint" la Russie
L'ambassade de Russie en Grande-Bretagne l'Everest "a rejoint" la Russie
[ltr]Понеділок, 11 вересня 2017, 13:59[/ltr]
Lundi 11 septembre 2017, 13h59
[ltr][/ltr]
[ltr]Посольство Російської Федерації в Великобританії "приєднало" найвищу точку планети Еверест до Росії.[/ltr]
L'ambassade de la Fédération de Russie au Royaume-Uni "a rejoint" le point le plus élevé du monde d'Everest en Russie.
[ltr]Про це свідчить пост, опублікований на сторінці російського посольства в Twitter.[/ltr]
Ceci est mis en évidence par le post publié sur la page Twitter de l'ambassade de Russie.
[ltr]Дипломатичне представництво РФ розмістило у своєму акаунті фотографію гори з підписом англійською мовою: "Доброго ранку! (гора Еверест, Росія)".[/ltr]
La représentation diplomatique de la Fédération de Russie a publié une photo de la montagne dans son compte avec la signature en anglais: "Bonjour! (Mont Everest, Russie)".
[ltr]Видання TJournal повідомляє, що користувачі в коментарях почали насміхатися над публікацією і через 40 хвилин автори видалили твіт .[/ltr]
La publication TJournal rapporte que les utilisateurs des commentaires ont commencé à rire de la publication et, après 40 minutes, les auteurs ont supprimé le tweet .
[ltr]Il s'est également avéré que la photo ne représente pas l'Everest, mais le Mont Machapuchare, qui est également situé dans l'Himalaya.
Пізніше посольство опулібкувало новий твіт із побажанням доброго ранку, проілюструвавши його фотографією центру Москви.
Plus tard, l'ambassade a sorti un nouveau tweet avec un souhait d'un bon matin, l'illustrant avec une photo du centre de Moscou.
Як відомо, Еверест знаходиться між територіями Китаю і Непалу.
Comme vous le savez, Everest se situe entre les territoires de la Chine et du Népal.
Південна вершина (8760 м) лежить на кордоні Непалу та Тибетського автономного району, Північна (головна) вершина (8848 м) розташована на території Китаю.
Le pic du sud (8760 m) se trouve à la frontière du Népal et de la région autonome tibétaine, le pic nord (principal) (8848 m) est situé sur le territoire de la Chine. [/ltr]
La dernière russe:
Посольство РФ у Британії "приєднало" Еверест до Росії
L'ambassade de Russie en Grande-Bretagne l'Everest "a rejoint" la Russie
[ltr][/ltr]
L'ambassade de Russie en Grande-Bretagne l'Everest "a rejoint" la Russie
[ltr]Понеділок, 11 вересня 2017, 13:59[/ltr]
Lundi 11 septembre 2017, 13h59
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[ltr]Посольство Російської Федерації в Великобританії "приєднало" найвищу точку планети Еверест до Росії.[/ltr]
L'ambassade de la Fédération de Russie au Royaume-Uni "a rejoint" le point le plus élevé du monde d'Everest en Russie.
[ltr]Про це свідчить пост, опублікований на сторінці російського посольства в Twitter.[/ltr]
Ceci est mis en évidence par le post publié sur la page Twitter de l'ambassade de Russie.
[ltr]Дипломатичне представництво РФ розмістило у своєму акаунті фотографію гори з підписом англійською мовою: "Доброго ранку! (гора Еверест, Росія)".[/ltr]
La représentation diplomatique de la Fédération de Russie a publié une photo de la montagne dans son compte avec la signature en anglais: "Bonjour! (Mont Everest, Russie)".
La publication TJournal rapporte que les utilisateurs des commentaires ont commencé à rire de la publication et, après 40 minutes, les auteurs ont supprimé le tweet .
[ltr]Il s'est également avéré que la photo ne représente pas l'Everest, mais le Mont Machapuchare, qui est également situé dans l'Himalaya.
Пізніше посольство опулібкувало новий твіт із побажанням доброго ранку, проілюструвавши його фотографією центру Москви.
Plus tard, l'ambassade a sorti un nouveau tweet avec un souhait d'un bon matin, l'illustrant avec une photo du centre de Moscou.
Як відомо, Еверест знаходиться між територіями Китаю і Непалу.
Comme vous le savez, Everest se situe entre les territoires de la Chine et du Népal.
Південна вершина (8760 м) лежить на кордоні Непалу та Тибетського автономного району, Північна (головна) вершина (8848 м) розташована на території Китаю.
Le pic du sud (8760 m) se trouve à la frontière du Népal et de la région autonome tibétaine, le pic nord (principal) (8848 m) est situé sur le territoire de la Chine. [/ltr]
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Juste un petit comparatif:
Photo 1 et 2: Irma à la Barbade:
1
2
3
4
3 et 4, C'est la Russie, au cours de 17 années consécutives, un seul ouragan: "Vova"
Photo 1 et 2: Irma à la Barbade:
1
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3 et 4, C'est la Russie, au cours de 17 années consécutives, un seul ouragan: "Vova"
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Plus sérieusement, on votait hier en Russie:
Russie : faible participation et accusations de fraudes aux élections locales
Les Russes ont boudé les urnes dimanche pour des élections locales qui constituaient la dernière consultation électorale avant la présidentielle de mars prochain, plusieurs opposants y voyant le résultat d'une stratégie du pouvoir visant à décourager toute aspiration au changement.
© Reuters
L'opposition a également dénoncé de nombreux cas de fraudes au cours des quelque 6.000 scrutins organisés dans 82 régions pour élire 16 gouverneurs régionaux et de nombreux conseils municipaux, à Moscou notamment.
La plupart des résultats définitifs n'étaient attendus que dans la nuit mais les premiers résultats d'élections de gouverneurs étaient largement favorables au parti proche du Kremlin Russie unie, qui avait remporté il y a un an la majorité absolue aux législatives.
Le Premier ministre Dmitri Medvedev, cité par les agences de presse russes, a jugé le bilan "très favorable" à Russie Unie, dont il est le président.
Bien que très variés selon les régions, les taux de participation ont été dans l'ensemble faibles, en particulier à Moscou où la Commission électorale parle de 14% à 15% en se fondant sur les chiffres disponibles deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Le vote est particulièrement suivi dans la capitale où un nombre sans précédent de candidats de moins de 35 ans (2.800 sur 7.600) se sont présentés pour pourvoir environ 1.500 sièges de conseillers municipaux.
De nombreux commentateurs y ont vu le résultat des manifestations organisées au printemps par l'opposant Alexeï Navalny qui ont surtout mobilisé des étudiants, voire des adolescents. L'opposition libérale espérait ainsi pouvoir arracher quelques sièges et avait dénoncé ces derniers jours le silence des autorités municipales concernant le scrutin de ce dimanche, organisé dans l'indifférence générale.
Un représentant du parti libéral Iabloko, Sergueï Mitrokhine, a accusé les autorités de vouloir "par tous les moyens inoculer au peuple un sentiment d'impuissance électorale (...) pour que restent au pouvoir ceux dont ont besoin les autorités moscovites et fédérales".
Il a dénoncé de nombreux cas de fraudes, de même qu'Alexeï Navalny et l'ONG Golos qui a recensé plus de 500 plaintes concernant des bourrages d'urnes, des abus du vote à domicile ou des pressions sur les fonctionnaires.
Fort d'une popularité considérable, Vladimir Poutine n'a pas officiellement fait part de ses intentions pour la présidentielle de mars mais il devrait sauf énorme surprise se présenter pour un quatrième mandat de six ans.
Bah, la normalité russe . . .
Russie : faible participation et accusations de fraudes aux élections locales
Les Russes ont boudé les urnes dimanche pour des élections locales qui constituaient la dernière consultation électorale avant la présidentielle de mars prochain, plusieurs opposants y voyant le résultat d'une stratégie du pouvoir visant à décourager toute aspiration au changement.
© Reuters
L'opposition a également dénoncé de nombreux cas de fraudes au cours des quelque 6.000 scrutins organisés dans 82 régions pour élire 16 gouverneurs régionaux et de nombreux conseils municipaux, à Moscou notamment.
La plupart des résultats définitifs n'étaient attendus que dans la nuit mais les premiers résultats d'élections de gouverneurs étaient largement favorables au parti proche du Kremlin Russie unie, qui avait remporté il y a un an la majorité absolue aux législatives.
Le Premier ministre Dmitri Medvedev, cité par les agences de presse russes, a jugé le bilan "très favorable" à Russie Unie, dont il est le président.
Bien que très variés selon les régions, les taux de participation ont été dans l'ensemble faibles, en particulier à Moscou où la Commission électorale parle de 14% à 15% en se fondant sur les chiffres disponibles deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Le vote est particulièrement suivi dans la capitale où un nombre sans précédent de candidats de moins de 35 ans (2.800 sur 7.600) se sont présentés pour pourvoir environ 1.500 sièges de conseillers municipaux.
De nombreux commentateurs y ont vu le résultat des manifestations organisées au printemps par l'opposant Alexeï Navalny qui ont surtout mobilisé des étudiants, voire des adolescents. L'opposition libérale espérait ainsi pouvoir arracher quelques sièges et avait dénoncé ces derniers jours le silence des autorités municipales concernant le scrutin de ce dimanche, organisé dans l'indifférence générale.
Un représentant du parti libéral Iabloko, Sergueï Mitrokhine, a accusé les autorités de vouloir "par tous les moyens inoculer au peuple un sentiment d'impuissance électorale (...) pour que restent au pouvoir ceux dont ont besoin les autorités moscovites et fédérales".
Il a dénoncé de nombreux cas de fraudes, de même qu'Alexeï Navalny et l'ONG Golos qui a recensé plus de 500 plaintes concernant des bourrages d'urnes, des abus du vote à domicile ou des pressions sur les fonctionnaires.
Fort d'une popularité considérable, Vladimir Poutine n'a pas officiellement fait part de ses intentions pour la présidentielle de mars mais il devrait sauf énorme surprise se présenter pour un quatrième mandat de six ans.
Bah, la normalité russe . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et en Russie !
Armati, c'est fini:
Конец "Арматы" в России: официально проект остановлен, принято решение использовать технику советских времен! Денег нет!
La fin de "Armata" en Russie: officiellement le projet a été arrêté, il a été décidé d'utiliser la technique de l'époque soviétique! Pas d'argent!
Конец "Арматы" в России: официально проект остановлен, принято решение использовать технику советских времен! Денег нет!
La fin de "Armata" en Russie: officiellement le projet a été arrêté, il a été décidé d'utiliser la technique de l'époque soviétique! Pas d'argent!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Александр a écrit:Конец "Арматы" в России: официально проект остановлен, принято решение использовать технику советских времен! Денег нет!
La fin de "Armata" en Russie: officiellement le projet a été arrêté, il a été décidé d'utiliser la technique de l'époque soviétique! Pas d'argent!
http://www.businessinsider.com/russia-armata-tank-2017-8
C'est pas fini fini, ils vont juste en faire une centaine au lieu de milliers
Donc complètement inutile niveau combat mais ca leur permettra de tester un peu des nouvelles technos, et si un jour ils ont a nouveau du budget a gogo (du petrole a $100+ le baril) ils auront pas perdus toute la R&D
julienp- Messages : 570
Date d'inscription : 14/04/2017
Localisation : Kyiv
Re: Et en Russie !
100$ le baril . . . je pense qu'ils devront attendre encore.
Vu d’Ukraine. “Zapad-2017”, les grandes manœuvres russes qui font peur à Kiev
Les manœuvres militaires russo-biélorusses Zapad-2013 sur la mer Baltique, dans la région de Kaliningrad (Russie), le 26 septembre 2013. Alexei Druzhinin/RIA Novosti/Kremlin/REUTERSDu 14 au 20 septembre, les armées russes et biélorusses effectuent leurs grandes manœuvres bisannuelles, sous le nom de code de “Zapad” (Ouest). Mais l’ampleur des moyens déployés inquiète les voisins de la Biélorussie, qui accueille l’exercice cette année. Une enquête du quotidien en ligne ukrainien Oukraïnska Pravda.
Les manœuvres militaires “Zapad-2017” sont devenues une tradition pour la Biélorussie et la Russie. Elles ont lieu tous les deux ans, chacun des deux alliés les accueillant sur son sol à tour de rôle. Elles se sont déroulées en Biélorussie en 2009 et 2013. Mais l’ampleur de l’édition 2017 est sans précédent. Or, au cours des quatre dernières années, l’attitude de la communauté internationale a considérablement changé vis-à-vis de la Russie. Après l’annexion de la Crimée et l’intervention dans le Donbass, le Kremlin est vu comme un danger pour tout pays où peuvent surgir des “petits hommes verts” [allusion aux soldats déployés par la Russie en mars 2014 en Crimée, qui n’arboraient aucun insigne ni marque de grade] et des avions russes.
Dans la presse occidentale, d’aucuns affirment que pendant les manœuvres de Zapad-2017, la Russie va peaufiner ses plans d’attaque contre des pays européens. En juin, le commandant en chef des forces américaines en Europe, le général Ben Hodges, a exprimé ses inquiétudes dans un entretien avec Reuters, quant à une possible intervention russe le long des frontières des pays baltes pendant Zapad-2017. “Quand (la Russie) est entrée en Crimée, cela s’est fait dans le cadre de manœuvres”, rappelle Hodges. Et d’ajouter que, pendant le déroulement des manœuvres russes en Biélorussie, les États-Unis déploieraient des forces supplémentaires dans les pays baltes.
Des soldats plus nombreux que le chiffre déclaré
En ce qui concerne les manœuvres de cette année, la grande question est celle des effectifs déployés par la Russie. Officiellement, 13 000 hommes y prennent part, dont seulement 3 000 Russes. Mais le décompte officieux aboutit à un résultat nettement plus important, évoquant de 60 000 à 100 000 participants, cités dans des documents sur Zapad-2017 mentionnés par le New York Times et le Washington Post, ce dernier s’appuyant sur des chiffres fournis par l’armée américaine.
Les analystes de l’agence américaine Stratfor soulignent que le chiffre de 100 000 hommes provient du site ukrainien InformNapalm.org. L’attaché de presse d’InformNapalm Mykhaylo Makarouk nous a expliqué comment les membres de son organisation ont calculé le nombre de militaires russes.
Des soldats en position de combat près une batterie d’artillerie pendant les exercices Zapad-2013, dans la région de Kaliningrad (Russie), le 26 septembre 2013.
Igor Zarembo / RIA Novosti / Sputnik/ AFP
“Quand on calcule les unités qui doivent participer aux manœuvres, il faut également inclure les hommes des unités de soutien, les cuisiniers qui préparent la nourriture, les mécaniciens qui entretiennent les véhicules, les terrassiers qui travaillent sur les champs de manœuvre, et on arrive au chiffre de 100 000. C’est le maximum qu’ils peuvent déployer, rapporte Makarouk. Pour l’heure, en Biélorussie, on recense déjà 20 000 Russes. À Vitebsk, il y a l’unité spéciale ‘Vitiaz’, sur l’aérodrome de Bobrouïsk, une escadrille aérienne et trois systèmes de missiles sol-air S-300, et à Brest d’autres membres des forces spéciales.”
En juillet, à l’issue d’une réunion du Conseil Otan-Russie (COR), le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg a avancé l’hypothèse que les participants aux manœuvres étaient peut-être plus nombreux que les chiffres déclarés.
À lire aussi: Ukraine. Une armée bien mal armée
Ce n’est pas un hasard si les organisateurs des manœuvres indiquent que les participants seront 13 000. Car si, officiellement, ils sont plus nombreux, conformément au Document de Vienne, ils devront laisser l’accès à des observateurs étrangers. En fait, seule la Biélorussie a invité les organisations internationales et les États voisins à envoyer des observateurs. Mais c’est insuffisant pour appréhender les dimensions et le scénario de ces manœuvres.
“La direction au niveau stratégique sera assurée par les militaires russes. Et pour avoir un accès satisfaisant à ces manœuvres, afin d’en obtenir une vue d’ensemble, une autorisation russe est nécessaire. Or, la Russie garde le silence. Quelle conclusion peut-on tirer d’événements que l’on ne peut suivre que sur un ou deux champs de manœuvre ? Il faut pouvoir se trouver en plusieurs endroits, ainsi qu’auprès des états-majors. Car le plus important est ce qui va se passer sur le territoire russe. Ce qui ne sera pas transparent”, déclare Dmytro Timtchouk, coordinateur du projet ukrainien “Information Resistance”.
Préparation à une intervention en Ukraine ?
Les services de renseignement ukrainiens ont plusieurs fois mis en garde contre le danger que représentent les manœuvres Zapad-2017 pour l’Ukraine. Le président du Conseil de sécurité nationale, Oleksandr Tourtchynov, considère que ces manœuvres s’intègrent aux préparatifs du Kremlin pour une escalade de la guerre dans le Donbass. Récemment, Stepan Poltorak, ministre ukrainien de la Défense, a déclaré à la presse que ces manœuvres constituaient un danger pour l’Ukraine à cause des effectifs importants de l’armée russe qui se déplacent vers la frontière du pays. Le ministre a précisé que l’état-major ukrainien avait placé ses forces en état d’alerte.
En avril, Alexandre Loukachenko a rassuré Petro Porochenko et lui a garanti que ces manœuvres communes n’étaient pas une préparation à une intervention en Ukraine. Mais d’autres Biélorusses, avec lesquels nous avons pu nous entretenir, préviennent que sur cette question bien peu de chose dépend du “Batka” [le “petit père”, surnom donné au président biélorusse].
À lire aussi: Russie. Manœuvres militaires de grande ampleur en Crimée
“Loukachenko, au niveau diplomatique, s’efforcera toujours d’éviter [une agression de la Russie contre l’Ukraine à partir du territoire biélorusse]. Aucun traité officiel n’a été signé contre une telle éventualité. L’armée biélorusse ne fera pas la guerre contre les Russes si ces derniers tentent de prendre le contrôle de la Biélorussie ou d’utiliser son territoire pour lancer des actions agressives contre les pays voisins. Par conséquent, les garanties de Loukachenko sont sans valeur”, commente Andrey Egorov, directeur du Centre de la transformation européenne.
“Si Poutine le veut vraiment, il peut obtenir pratiquement tout de Loukachenko. Quand Loukachenko est venu à Kiev, il a fait la démonstration de son indépendance, et là-bas, chez vous [en Ukraine], tout le monde était surexcité… Lui, il était là pour les affaires”, affirme l’opposant biélorusse Mykola Statkevitch.
Redéploiements de matériel militaire
D’après les analystes d’InformNapalm, invoquant le prétexte de Zapad-2017, l’armée russe a entrepris d’énormes redéploiements de matériel militaire tout le long de la frontière occidentale de la Fédération de Russie. La surveillance sur les réseaux sociaux a permis d’obtenir des photos et des vidéos de ces déplacements vers la frontière ukrainienne, ainsi qu’en Crimée occupée. Les Russes ne cachent même pas qu’ils redéploient des troupes à la frontière orientale de l’Ukraine, constate Mykhaylo Makarouk.
En févier 2017, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité a déclaré que Zapad-2017 prouvait que la Russie se préparait à une guerre contre l’Ouest. À cause de ces manœuvres, les pays baltes ont dû se tourner vers leurs partenaires de l’Alliance afin d’obtenir davantage de garanties quant à leur sécurité. Les Baltes ont ainsi reçu des renforts militaires américains. À la fin de juillet, Dalia Grybauskaïté a annoncé que les États-Unis, pendant les manœuvres russes, doubleraient le nombre de chasseurs affectés à des missions de surveillance aérienne en Lituanie. Davantage de soldats, de véhicules et de navires américains seront également déployés.
Réactions à l’éventuelle agression
À l’Ouest, plusieurs scénarios sont envisagés pour une éventuelle agression russe. L’un d’eux prévoit la tentative russe d’ouvrir d’un corridor vers le territoire de Kaliningrad, coupant ainsi les communications terrestres entre les trois pays baltes et leurs alliés de l’Otan, scénario dit de la “trouée de Suwalki”, le long de la frontière entre la Pologne et la Lituanie. Cette année, pour la première fois, l’Otan a organisé des manœuvres afin d’étudier les réactions possibles à un pareil scénario.
À lire aussi: Vu de Russie. Manœuvres de l’Otan en Estonie : une “situation inquiétante”
InformNapalm souligne que, parmi le matériel transféré en Biélorussie, on ne trouve aucun équipement nouveau. “Là-bas, il y a des vieilleries soviétiques. Dans un conflit direct avec l’Otan, ces armements n’auront pas l’avantage, sauf en grande quantité. On n’y voit que des T-72, des 2S1 Gvozdika, des 2S3 Akatsiya et des BTR-80. En revanche, il y a du nouveau matériel dans le domaine de la lutte antiaérienne”, explique Makarouk. Les spécialistes attirent aussi l’attention sur le fait que pour l’instant, on n’assiste pas à la formation de groupes d’attaque. Mais, une fois transporté tout le matériel, les Russes auront besoin de moins d’un mois pour passer à la phase opérationnelle.
Biélorussie – le maillon faible
Si les pays de l’Otan et l’Ukraine, en cas d’agression, sont prêts à se battre contre la Russie, les Biélorusses, eux, ne peuvent se le permettre. Un des dangers de toutes ces manœuvres planifiées, c’est qu’elles aboutissent à une véritable occupation par l’armée russe de leur allié.
Majoritairement, les manœuvres russes n’inquiètent guère les Biélorusses, explique le politologue Egorov. La société biélorusse suit surtout les médias russes et accepte la position officielle de Moscou et Minsk. Quoi qu’il en soit, officieusement, l’armée et le gouvernement biélorusses se préparent à un danger éventuel, explique Timtchouk. En particulier, ils travaillent sur la possibilité de réagir à la volonté potentielle du Kremlin de laisser ses militaires sur place une fois les manœuvres terminées. “Loukachenko comprend que certains scénarios peuvent mettre la Biélorussie et lui-même, personnellement, en danger. C’est pour cela qu’il fait tout son possible pour empêcher la réalisation de ces scénarios”, poursuit Timtchouk.
Le président russe Vladimir Poutine (deuxième à droite), le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou (à droite), le président biélorusse Alexandre Loukachenko (deuxième à gauche) et son fils Nikolaï, lors des manœuvres Zapad-2013, dans la région de Kaliningrad, le 26 septembre 2013. Alexei Druzhinin/RIA Novosti/Kremlin/REUTERS
En fait, Minsk est aujourd’hui dans une situation pire que l’Ukraine au début de l’année 2014. Le pays est totalement dépendant de la Russie sur le plan économique, tous les organes du pouvoir et les forces armées grouillent d’agents du Kremlin, et l’armée sera incapable de résister en cas d’agression de la Fédération de Russie. Dans de telles conditions, le sort de l’allié de Moscou après les manœuvres ne dépendra que de Poutine.
Vu d’Ukraine. “Zapad-2017”, les grandes manœuvres russes qui font peur à Kiev
Les manœuvres militaires russo-biélorusses Zapad-2013 sur la mer Baltique, dans la région de Kaliningrad (Russie), le 26 septembre 2013. Alexei Druzhinin/RIA Novosti/Kremlin/REUTERSDu 14 au 20 septembre, les armées russes et biélorusses effectuent leurs grandes manœuvres bisannuelles, sous le nom de code de “Zapad” (Ouest). Mais l’ampleur des moyens déployés inquiète les voisins de la Biélorussie, qui accueille l’exercice cette année. Une enquête du quotidien en ligne ukrainien Oukraïnska Pravda.
Les manœuvres militaires “Zapad-2017” sont devenues une tradition pour la Biélorussie et la Russie. Elles ont lieu tous les deux ans, chacun des deux alliés les accueillant sur son sol à tour de rôle. Elles se sont déroulées en Biélorussie en 2009 et 2013. Mais l’ampleur de l’édition 2017 est sans précédent. Or, au cours des quatre dernières années, l’attitude de la communauté internationale a considérablement changé vis-à-vis de la Russie. Après l’annexion de la Crimée et l’intervention dans le Donbass, le Kremlin est vu comme un danger pour tout pays où peuvent surgir des “petits hommes verts” [allusion aux soldats déployés par la Russie en mars 2014 en Crimée, qui n’arboraient aucun insigne ni marque de grade] et des avions russes.
Dans la presse occidentale, d’aucuns affirment que pendant les manœuvres de Zapad-2017, la Russie va peaufiner ses plans d’attaque contre des pays européens. En juin, le commandant en chef des forces américaines en Europe, le général Ben Hodges, a exprimé ses inquiétudes dans un entretien avec Reuters, quant à une possible intervention russe le long des frontières des pays baltes pendant Zapad-2017. “Quand (la Russie) est entrée en Crimée, cela s’est fait dans le cadre de manœuvres”, rappelle Hodges. Et d’ajouter que, pendant le déroulement des manœuvres russes en Biélorussie, les États-Unis déploieraient des forces supplémentaires dans les pays baltes.
Des soldats plus nombreux que le chiffre déclaré
En ce qui concerne les manœuvres de cette année, la grande question est celle des effectifs déployés par la Russie. Officiellement, 13 000 hommes y prennent part, dont seulement 3 000 Russes. Mais le décompte officieux aboutit à un résultat nettement plus important, évoquant de 60 000 à 100 000 participants, cités dans des documents sur Zapad-2017 mentionnés par le New York Times et le Washington Post, ce dernier s’appuyant sur des chiffres fournis par l’armée américaine.
Les analystes de l’agence américaine Stratfor soulignent que le chiffre de 100 000 hommes provient du site ukrainien InformNapalm.org. L’attaché de presse d’InformNapalm Mykhaylo Makarouk nous a expliqué comment les membres de son organisation ont calculé le nombre de militaires russes.
Des soldats en position de combat près une batterie d’artillerie pendant les exercices Zapad-2013, dans la région de Kaliningrad (Russie), le 26 septembre 2013.
Igor Zarembo / RIA Novosti / Sputnik/ AFP
“Quand on calcule les unités qui doivent participer aux manœuvres, il faut également inclure les hommes des unités de soutien, les cuisiniers qui préparent la nourriture, les mécaniciens qui entretiennent les véhicules, les terrassiers qui travaillent sur les champs de manœuvre, et on arrive au chiffre de 100 000. C’est le maximum qu’ils peuvent déployer, rapporte Makarouk. Pour l’heure, en Biélorussie, on recense déjà 20 000 Russes. À Vitebsk, il y a l’unité spéciale ‘Vitiaz’, sur l’aérodrome de Bobrouïsk, une escadrille aérienne et trois systèmes de missiles sol-air S-300, et à Brest d’autres membres des forces spéciales.”
En juillet, à l’issue d’une réunion du Conseil Otan-Russie (COR), le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg a avancé l’hypothèse que les participants aux manœuvres étaient peut-être plus nombreux que les chiffres déclarés.
À lire aussi: Ukraine. Une armée bien mal armée
Ce n’est pas un hasard si les organisateurs des manœuvres indiquent que les participants seront 13 000. Car si, officiellement, ils sont plus nombreux, conformément au Document de Vienne, ils devront laisser l’accès à des observateurs étrangers. En fait, seule la Biélorussie a invité les organisations internationales et les États voisins à envoyer des observateurs. Mais c’est insuffisant pour appréhender les dimensions et le scénario de ces manœuvres.
“La direction au niveau stratégique sera assurée par les militaires russes. Et pour avoir un accès satisfaisant à ces manœuvres, afin d’en obtenir une vue d’ensemble, une autorisation russe est nécessaire. Or, la Russie garde le silence. Quelle conclusion peut-on tirer d’événements que l’on ne peut suivre que sur un ou deux champs de manœuvre ? Il faut pouvoir se trouver en plusieurs endroits, ainsi qu’auprès des états-majors. Car le plus important est ce qui va se passer sur le territoire russe. Ce qui ne sera pas transparent”, déclare Dmytro Timtchouk, coordinateur du projet ukrainien “Information Resistance”.
Préparation à une intervention en Ukraine ?
Les services de renseignement ukrainiens ont plusieurs fois mis en garde contre le danger que représentent les manœuvres Zapad-2017 pour l’Ukraine. Le président du Conseil de sécurité nationale, Oleksandr Tourtchynov, considère que ces manœuvres s’intègrent aux préparatifs du Kremlin pour une escalade de la guerre dans le Donbass. Récemment, Stepan Poltorak, ministre ukrainien de la Défense, a déclaré à la presse que ces manœuvres constituaient un danger pour l’Ukraine à cause des effectifs importants de l’armée russe qui se déplacent vers la frontière du pays. Le ministre a précisé que l’état-major ukrainien avait placé ses forces en état d’alerte.
En avril, Alexandre Loukachenko a rassuré Petro Porochenko et lui a garanti que ces manœuvres communes n’étaient pas une préparation à une intervention en Ukraine. Mais d’autres Biélorusses, avec lesquels nous avons pu nous entretenir, préviennent que sur cette question bien peu de chose dépend du “Batka” [le “petit père”, surnom donné au président biélorusse].
À lire aussi: Russie. Manœuvres militaires de grande ampleur en Crimée
“Loukachenko, au niveau diplomatique, s’efforcera toujours d’éviter [une agression de la Russie contre l’Ukraine à partir du territoire biélorusse]. Aucun traité officiel n’a été signé contre une telle éventualité. L’armée biélorusse ne fera pas la guerre contre les Russes si ces derniers tentent de prendre le contrôle de la Biélorussie ou d’utiliser son territoire pour lancer des actions agressives contre les pays voisins. Par conséquent, les garanties de Loukachenko sont sans valeur”, commente Andrey Egorov, directeur du Centre de la transformation européenne.
“Si Poutine le veut vraiment, il peut obtenir pratiquement tout de Loukachenko. Quand Loukachenko est venu à Kiev, il a fait la démonstration de son indépendance, et là-bas, chez vous [en Ukraine], tout le monde était surexcité… Lui, il était là pour les affaires”, affirme l’opposant biélorusse Mykola Statkevitch.
Redéploiements de matériel militaire
D’après les analystes d’InformNapalm, invoquant le prétexte de Zapad-2017, l’armée russe a entrepris d’énormes redéploiements de matériel militaire tout le long de la frontière occidentale de la Fédération de Russie. La surveillance sur les réseaux sociaux a permis d’obtenir des photos et des vidéos de ces déplacements vers la frontière ukrainienne, ainsi qu’en Crimée occupée. Les Russes ne cachent même pas qu’ils redéploient des troupes à la frontière orientale de l’Ukraine, constate Mykhaylo Makarouk.
Pour l’instant, on ne peut pas affirmer que ce matériel va être utilisé dans le Donbass, car ils passent leur temps à effacer les insignes et les immatriculations de leurs véhicules, mais cette fois, le transfert s’effectue ouvertement. On constate une accumulation de forces à la frontière avec l’Ukraine.”
En févier 2017, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité a déclaré que Zapad-2017 prouvait que la Russie se préparait à une guerre contre l’Ouest. À cause de ces manœuvres, les pays baltes ont dû se tourner vers leurs partenaires de l’Alliance afin d’obtenir davantage de garanties quant à leur sécurité. Les Baltes ont ainsi reçu des renforts militaires américains. À la fin de juillet, Dalia Grybauskaïté a annoncé que les États-Unis, pendant les manœuvres russes, doubleraient le nombre de chasseurs affectés à des missions de surveillance aérienne en Lituanie. Davantage de soldats, de véhicules et de navires américains seront également déployés.
Réactions à l’éventuelle agression
À l’Ouest, plusieurs scénarios sont envisagés pour une éventuelle agression russe. L’un d’eux prévoit la tentative russe d’ouvrir d’un corridor vers le territoire de Kaliningrad, coupant ainsi les communications terrestres entre les trois pays baltes et leurs alliés de l’Otan, scénario dit de la “trouée de Suwalki”, le long de la frontière entre la Pologne et la Lituanie. Cette année, pour la première fois, l’Otan a organisé des manœuvres afin d’étudier les réactions possibles à un pareil scénario.
À lire aussi: Vu de Russie. Manœuvres de l’Otan en Estonie : une “situation inquiétante”
InformNapalm souligne que, parmi le matériel transféré en Biélorussie, on ne trouve aucun équipement nouveau. “Là-bas, il y a des vieilleries soviétiques. Dans un conflit direct avec l’Otan, ces armements n’auront pas l’avantage, sauf en grande quantité. On n’y voit que des T-72, des 2S1 Gvozdika, des 2S3 Akatsiya et des BTR-80. En revanche, il y a du nouveau matériel dans le domaine de la lutte antiaérienne”, explique Makarouk. Les spécialistes attirent aussi l’attention sur le fait que pour l’instant, on n’assiste pas à la formation de groupes d’attaque. Mais, une fois transporté tout le matériel, les Russes auront besoin de moins d’un mois pour passer à la phase opérationnelle.
Biélorussie – le maillon faible
Si les pays de l’Otan et l’Ukraine, en cas d’agression, sont prêts à se battre contre la Russie, les Biélorusses, eux, ne peuvent se le permettre. Un des dangers de toutes ces manœuvres planifiées, c’est qu’elles aboutissent à une véritable occupation par l’armée russe de leur allié.
Majoritairement, les manœuvres russes n’inquiètent guère les Biélorusses, explique le politologue Egorov. La société biélorusse suit surtout les médias russes et accepte la position officielle de Moscou et Minsk. Quoi qu’il en soit, officieusement, l’armée et le gouvernement biélorusses se préparent à un danger éventuel, explique Timtchouk. En particulier, ils travaillent sur la possibilité de réagir à la volonté potentielle du Kremlin de laisser ses militaires sur place une fois les manœuvres terminées. “Loukachenko comprend que certains scénarios peuvent mettre la Biélorussie et lui-même, personnellement, en danger. C’est pour cela qu’il fait tout son possible pour empêcher la réalisation de ces scénarios”, poursuit Timtchouk.
Le président russe Vladimir Poutine (deuxième à droite), le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou (à droite), le président biélorusse Alexandre Loukachenko (deuxième à gauche) et son fils Nikolaï, lors des manœuvres Zapad-2013, dans la région de Kaliningrad, le 26 septembre 2013. Alexei Druzhinin/RIA Novosti/Kremlin/REUTERS
En fait, Minsk est aujourd’hui dans une situation pire que l’Ukraine au début de l’année 2014. Le pays est totalement dépendant de la Russie sur le plan économique, tous les organes du pouvoir et les forces armées grouillent d’agents du Kremlin, et l’armée sera incapable de résister en cas d’agression de la Fédération de Russie. Dans de telles conditions, le sort de l’allié de Moscou après les manœuvres ne dépendra que de Poutine.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
En Russie, un film sur le tsar Nicolas II cible de "talibans orthodoxes"
AFP, Yuri KADOBNOV
publié le vendredi 15 septembre 2017 à 12h21
Les amours de jeunesse du dernier tsar de Russie, un sujet tabou? Suffisamment pour que nombre de cinémas russes renoncent, cent ans après la révolution, à distribuer un nouveau film sous la pression de groupes ultra-orthodoxes.
A plus d'un mois de sa sortie, rares sont ceux qui ont vu "Matilda", un long métrage qui retrace la romance du futur empereur Nicolas II avec la ballerine Matilda Kchessinskaïa. Mais les quelques images révélées par sa bande-annonce ont provoqué la colère de militants orthodoxes, menés par une députée pro-Kremlin.
A leurs yeux, ce film réalisé par Alexeï Outchitel fait injure à la mémoire de Nicolas II, exécuté en 1918 avec sa famille par les Bolchéviques et canonisé par l'Eglise orthodoxe russe en 2000.
Après des semaines de polémique, le premier exploitant russe de salles de cinéma, l'alliance Cinema Park et Formula Kino, a décidé cette semaine de ne pas projeter le film, dont la sortie est prévue le 26 octobre.
Cette décision, sans précédent dans l'histoire de la Russie post-soviétique, intervient après une série de violences: une attaque au cocktail Molotov contre les bureaux d'Alexeï Outchitel à Saint-Pétersbourg, la mise à feu de deux voitures devant l'immeuble de son avocat à Moscou et un incendie criminel d'un cinéma à Ekatérinbourg, la ville de l'Oural où la famille impériale a été exécutée.
Rejetant toute violence, Alexandre Kalinine, à la tête du groupe radical "Etat chrétien - Sainte Russie", reconnaît des menaces de la part de membres de son organisation et appelle les auteurs du film à renoncer à sa diffusion.
"Je le hurle pour que tout le pays l'entende: arrêtez vos provocations", s'exclame-t-il, interrogé par l'AFP.
Andreï Kormoukhine, qui dirige un groupe très militant se réclamant de l'orthodoxie, Sorok Sorokov, accuse le réalisateur de "publicité gratuite sur le dos du tsar": "En inventant une aventure amoureuse à Nicolas II, le cinéaste a insulté les sentiments des Russes qui considèrent le tsar comme leur père".
- 'Hystérie' ou 'honneur' ? -
Les attaques ont pris une telle ampleur que le film est désormais défendu y compris par le très conservateur ministre de la Culture Vladimir Medinski.
"Il n'existe aucune infraction au regard de la loi qui puisse justifier l'interdiction du film", a-t-il déclaré au quotidien français Le Figaro, parlant d'une "campagne d'hystérie planifiée autour d'un film tout à fait ordinaire et qui n'insulte en rien la mémoire du tsar".
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dénoncé de son côté des "manifestations d'extrémisme (...) assez déplaisantes (...) et inacceptables".
Dans le milieu artistique, on s'alarme des menaces et violences des militants. "Nous n'avions jamais vu quelque chose de semblable auparavant", a confié à l'AFP le réalisateur russe Pavel Lounguine. "Ce ne sont rien d'autre que des talibans orthodoxes".
"C'est la version russe du groupe Etat islamique", renchérit le cinéaste Alexandre Sokourov, accusant le pouvoir d'avoir laissé se développer "le fanatisme religieux".
Au cours des dernières années, plusieurs spectacles ou expositions ont été contraints de fermer leurs portes par des militants orthodoxes agissant au nom des valeurs conservatrices prônées par le président Vladimir Poutine depuis son retour au Kremlin en 2012.
L'une de leurs cibles a été le metteur en scène d'avant-garde Kirill Serebrennikov, actuellement poursuivi pour détournements de fonds dans une affaire interprétée par ses partisans comme une attaque contre ses oeuvres audacieuses, critiquant notamment l'Eglise.
Ces activistes justifient souvent leurs actions par l'adoption en 2013 par la Russie d'une loi instituant le délit d'"offense envers les sentiments religieux des croyants", dans le sillage de l'affaire du groupe punk Pussy Riot, qui avait chanté dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou une "prière punk".
Mais c'est "pour défendre l'honneur et la dignité" de Nicolas II que la députée pro-Kremlin et ex-procureure de Crimée Natalia Poklonskaïa, l'une des principales critiques du film, a déposé plainte contre la compagnie "Rok" du réalisateur Alexeï Outchitel, assurant avoir obtenu la procuration d'une des descendantes du tsar.
Pas question non plus pour le militant Andreï Kormoukhine de baisser la pression: "Même si le film sort, nous ferons en sorte que le moins de gens possible aillent le voir".
Le grand écart idéologique russe entre Staline et le Tsar
AFP, Yuri KADOBNOV
publié le vendredi 15 septembre 2017 à 12h21
Les amours de jeunesse du dernier tsar de Russie, un sujet tabou? Suffisamment pour que nombre de cinémas russes renoncent, cent ans après la révolution, à distribuer un nouveau film sous la pression de groupes ultra-orthodoxes.
A plus d'un mois de sa sortie, rares sont ceux qui ont vu "Matilda", un long métrage qui retrace la romance du futur empereur Nicolas II avec la ballerine Matilda Kchessinskaïa. Mais les quelques images révélées par sa bande-annonce ont provoqué la colère de militants orthodoxes, menés par une députée pro-Kremlin.
A leurs yeux, ce film réalisé par Alexeï Outchitel fait injure à la mémoire de Nicolas II, exécuté en 1918 avec sa famille par les Bolchéviques et canonisé par l'Eglise orthodoxe russe en 2000.
Après des semaines de polémique, le premier exploitant russe de salles de cinéma, l'alliance Cinema Park et Formula Kino, a décidé cette semaine de ne pas projeter le film, dont la sortie est prévue le 26 octobre.
Cette décision, sans précédent dans l'histoire de la Russie post-soviétique, intervient après une série de violences: une attaque au cocktail Molotov contre les bureaux d'Alexeï Outchitel à Saint-Pétersbourg, la mise à feu de deux voitures devant l'immeuble de son avocat à Moscou et un incendie criminel d'un cinéma à Ekatérinbourg, la ville de l'Oural où la famille impériale a été exécutée.
Rejetant toute violence, Alexandre Kalinine, à la tête du groupe radical "Etat chrétien - Sainte Russie", reconnaît des menaces de la part de membres de son organisation et appelle les auteurs du film à renoncer à sa diffusion.
"Je le hurle pour que tout le pays l'entende: arrêtez vos provocations", s'exclame-t-il, interrogé par l'AFP.
Andreï Kormoukhine, qui dirige un groupe très militant se réclamant de l'orthodoxie, Sorok Sorokov, accuse le réalisateur de "publicité gratuite sur le dos du tsar": "En inventant une aventure amoureuse à Nicolas II, le cinéaste a insulté les sentiments des Russes qui considèrent le tsar comme leur père".
- 'Hystérie' ou 'honneur' ? -
Les attaques ont pris une telle ampleur que le film est désormais défendu y compris par le très conservateur ministre de la Culture Vladimir Medinski.
"Il n'existe aucune infraction au regard de la loi qui puisse justifier l'interdiction du film", a-t-il déclaré au quotidien français Le Figaro, parlant d'une "campagne d'hystérie planifiée autour d'un film tout à fait ordinaire et qui n'insulte en rien la mémoire du tsar".
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dénoncé de son côté des "manifestations d'extrémisme (...) assez déplaisantes (...) et inacceptables".
Dans le milieu artistique, on s'alarme des menaces et violences des militants. "Nous n'avions jamais vu quelque chose de semblable auparavant", a confié à l'AFP le réalisateur russe Pavel Lounguine. "Ce ne sont rien d'autre que des talibans orthodoxes".
"C'est la version russe du groupe Etat islamique", renchérit le cinéaste Alexandre Sokourov, accusant le pouvoir d'avoir laissé se développer "le fanatisme religieux".
Au cours des dernières années, plusieurs spectacles ou expositions ont été contraints de fermer leurs portes par des militants orthodoxes agissant au nom des valeurs conservatrices prônées par le président Vladimir Poutine depuis son retour au Kremlin en 2012.
L'une de leurs cibles a été le metteur en scène d'avant-garde Kirill Serebrennikov, actuellement poursuivi pour détournements de fonds dans une affaire interprétée par ses partisans comme une attaque contre ses oeuvres audacieuses, critiquant notamment l'Eglise.
Ces activistes justifient souvent leurs actions par l'adoption en 2013 par la Russie d'une loi instituant le délit d'"offense envers les sentiments religieux des croyants", dans le sillage de l'affaire du groupe punk Pussy Riot, qui avait chanté dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou une "prière punk".
Mais c'est "pour défendre l'honneur et la dignité" de Nicolas II que la députée pro-Kremlin et ex-procureure de Crimée Natalia Poklonskaïa, l'une des principales critiques du film, a déposé plainte contre la compagnie "Rok" du réalisateur Alexeï Outchitel, assurant avoir obtenu la procuration d'une des descendantes du tsar.
Pas question non plus pour le militant Andreï Kormoukhine de baisser la pression: "Même si le film sort, nous ferons en sorte que le moins de gens possible aillent le voir".
Le grand écart idéologique russe entre Staline et le Tsar
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Невнятные объяснения властей череде эвакуаций в России провоцируют самые невероятные слухи
Все карикатуры Сергея Ёлкина: http://trib.al/JYJDUl0
Les explications incohérentes d'une série d'évacuations en Russie provoquent les rumeurs les plus incroyables
Tous les dessins de sergueï dessin : http://trib.al/JYJDUl0
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Les explications incohérentes d'une série d'évacuations en Russie provoquent les rumeurs les plus incroyables
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Caduce62- Messages : 15059
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Poisson d'avril
http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/09/16/un-pecheur-attrape-un-poisson-de-plus-d-une-tonne
Poisson d'kouriles
L'ours qui l'a mangé fait 38 tonnes mais on a pas la photo car il a mangé le photographe !
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Poisson d'kouriles
L'ours qui l'a mangé fait 38 tonnes mais on a pas la photo car il a mangé le photographe !
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et en Russie !
La preuve que la Russie veut la guerre, l'Armata 2018 vient de sortir de production:
https://www.youtube.com/watch?v=KgxJeApAv_M
https://www.youtube.com/watch?v=KgxJeApAv_M
benoit77- Messages : 2859
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Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
AFP, publié le mardi 19 septembre 2017 à 11h43
Une imposante statue de l'ingénieur soviétique Mikhaïl Kalachnikov, inventeur du légendaire fusil d'assaut qui porte son nom, décédé en décembre 2013, a été inaugurée mardi à Moscou, les autorités saluant une arme devenue une "marque culturelle de la Russie".
En plein centre de la capitale, la sculpture en métal de plus de 7 mètres de haut représente Mikhaïl Kalachnikov tenant dans les mains un AK-47, l'arme qu'il a conçue en 1947 et qui a depuis été produite, selon certaines estimations, à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde.
Kalachnikov "incarnait les meilleurs traits de l'Homme russe: un talent naturel extraordinaire, la simplicité, l'intégrité et l'organisation", a déclaré lors de la cérémonie le ministre de la Culture, Vladimir Medinski, qualifiant le fusil d'assaut qu'il a inventé de "véritable marque culturelle de la Russie".
Mikhaïl Kalachnikov est mort le 23 décembre 2013 des suites d'une longue maladie à l'âge de 94 ans et a été enterré avec les honneurs dans un vaste mémorial militaire près de Moscou en présence du président Vladimir Poutine et de nombreux autres hauts responsables russes.
Né le 10 novembre 1919 dans un village de Sibérie, Mikhaïl Kalachnikov n'avait arrêté de travailler qu'un an avant sa mort en raison de problèmes de santé.
La kalachnikov, arme robuste et bon marché, est devenue le symbole de la lutte armée pour l'indépendance, et orne de nombreux drapeaux, dont celui du Mozambique et celui du mouvement chiite libanais Hezbollah.
Mikhaïl Kalachnikov n'a jamais touché d'argent sur la vente des millions de fusils portant son nom et utilisés par les armées de plus de 80 pays.
L'entreprise Kalachnikov, en déclin au moment de la mort de son plus célèbre employé, a subi depuis une profonde modernisation sous la houlette des pouvoirs publics qui ont annoncé cette année céder la majorité du capital à des investisseurs privés.
Elle a mis l'accent sur les exportations et sur l'amélioration de son image en ouvrant des boutiques proposant des produits dérivés.
Une imposante statue de l'ingénieur soviétique Mikhaïl Kalachnikov, inventeur du légendaire fusil d'assaut qui porte son nom, décédé en décembre 2013, a été inaugurée mardi à Moscou, les autorités saluant une arme devenue une "marque culturelle de la Russie".
En plein centre de la capitale, la sculpture en métal de plus de 7 mètres de haut représente Mikhaïl Kalachnikov tenant dans les mains un AK-47, l'arme qu'il a conçue en 1947 et qui a depuis été produite, selon certaines estimations, à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde.
Kalachnikov "incarnait les meilleurs traits de l'Homme russe: un talent naturel extraordinaire, la simplicité, l'intégrité et l'organisation", a déclaré lors de la cérémonie le ministre de la Culture, Vladimir Medinski, qualifiant le fusil d'assaut qu'il a inventé de "véritable marque culturelle de la Russie".
Mikhaïl Kalachnikov est mort le 23 décembre 2013 des suites d'une longue maladie à l'âge de 94 ans et a été enterré avec les honneurs dans un vaste mémorial militaire près de Moscou en présence du président Vladimir Poutine et de nombreux autres hauts responsables russes.
Né le 10 novembre 1919 dans un village de Sibérie, Mikhaïl Kalachnikov n'avait arrêté de travailler qu'un an avant sa mort en raison de problèmes de santé.
La kalachnikov, arme robuste et bon marché, est devenue le symbole de la lutte armée pour l'indépendance, et orne de nombreux drapeaux, dont celui du Mozambique et celui du mouvement chiite libanais Hezbollah.
Mikhaïl Kalachnikov n'a jamais touché d'argent sur la vente des millions de fusils portant son nom et utilisés par les armées de plus de 80 pays.
L'entreprise Kalachnikov, en déclin au moment de la mort de son plus célèbre employé, a subi depuis une profonde modernisation sous la houlette des pouvoirs publics qui ont annoncé cette année céder la majorité du capital à des investisseurs privés.
Elle a mis l'accent sur les exportations et sur l'amélioration de son image en ouvrant des boutiques proposant des produits dérivés.
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