En Pologne
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Re: En Pologne
lemonline a écrit:Bon, c'est bien beau tout ça, mais il ne faudrait quand même pas croire que la gentille Union Européenne tende la main et ouvre son portefeuille par pure sympathie à nos voisins de l'est. En dehors des subventions européennes, qui a investi le plus en Pologne? Et dans les autres pays de l'Est?
Dans le business ils s'appellent ca du win-win. En améliorant les infra, ça facilite le business et en forçant les normes européennes ça permet aux grosses boites de rafler plein de contrats a l'Est.
Et a l'Est, le niveau de vie augmente plus vite que dans le reste de l'Europe, c'est pas en 5 minutes, mais d'ici 2-3 générations le niveau de vie en Pologne sera surement équivalent a l'Europe de l'Ouest. Et le plombier Polonais coûtera aussi cher que le Français
D'ici 2020, on estime que la politique de cohésion aura généré, sur la période 2000-2006, un rendement de 4,2 euros pour chaque euro investi.
[...]
la politique de cohésion a créé près de 600 000 emplois et soutenu près de 80 000 jeunes pousses. Elle a investi dans 25 800 km de routes et 2 700 km de voies ferrées.
http://ec.europa.eu/budget/explained/myths/myths_fr.cfm
julienp- Messages : 576
Date d'inscription : 14/04/2017
Localisation : Kyiv
Re: En Pologne
CQFD, entièrement d'accord et c'est même ce que je ne cesse de répéter.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Pologne
On dirait que tous les "Pis(seurs)" ne sont pas idiots et que certains respectent le droit :
Le président polonais oppose son veto à la loi sur la Cour suprême
Le président polonais Andrzej Duda a opposé lundi son veto aux lois sur la Cour suprême et sur le Conseil national de la magistrature, qui, selon leurs critiques, réduisent l'indépendance de la justice.
« Cette loi (sur la Cour suprême) ne renforcera pas le sentiment de justice dans la société. Ces lois doivent être rectifiées », a dit le chef de l'Etat dans une déclaration à la télévision. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans toute la Pologne ces derniers jours contre les réformes de la justice des conservateurs au pouvoir, estimant qu'elles soumettraient le système judiciaire au pouvoir politique. © BELGA
Le président polonais oppose son veto à la loi sur la Cour suprême
Le président polonais Andrzej Duda a opposé lundi son veto aux lois sur la Cour suprême et sur le Conseil national de la magistrature, qui, selon leurs critiques, réduisent l'indépendance de la justice.
« Cette loi (sur la Cour suprême) ne renforcera pas le sentiment de justice dans la société. Ces lois doivent être rectifiées », a dit le chef de l'Etat dans une déclaration à la télévision. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans toute la Pologne ces derniers jours contre les réformes de la justice des conservateurs au pouvoir, estimant qu'elles soumettraient le système judiciaire au pouvoir politique. © BELGA
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Pologne
Il est probable qu'il ait agit sous la pression de l'UE (et de ses €€€€).
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Pologne
Александр a écrit:Il est probable qu'il ait agit sous la pression de l'UE (et de ses €€€€).
Encore heureux que l'UE ait des moyens de pression pour faire respecter les règles de droit, sinon nous nous retrouverions comme en Turquie !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Pologne
Encore heureux que l'UE ait des moyens de pression pour faire respecter les règles de droit, sinon nous nous retrouverions comme en Turquie !
La comparaison avec la Turquie de Erdogan m'est aussi venue à l'esprit, à une différence majeure : il n'y a pas d'arrestations arbitraires en Pologne.
La société polonaise, je pense, ne l'accepterai pas. Cela rappellerait trop l'époque communiste.
Un point très positif pour moi, c'est la réaction de la société civile avec les manifestations nombreuses.
C'est un différence avec la Hongrie ou la société était restée complètement amorphe dans des circonstances analogues.
Prétendre que l'on fait le jeu de l'élite en défendant la séparation des pouvoirs comme le fait le Pis lorsqu'il critique les opposants à ses réformes de la Justice est un mensonge absolu.
La politisation de la Justice va évidemment se faire au détriment de ceux qui ne sont pas des clients politiques du Pis.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En Pologne
travellergillou76 a écrit:
Encore heureux que l'UE ait des moyens de pression pour faire respecter les règles de droit, sinon nous nous retrouverions comme en Turquie !
La comparaison avec la Turquie de Erdogan m'est aussi venue à l'esprit, à une différence majeure : il n'y a pas d'arrestations arbitraires en Pologne.
La société polonaise, je pense, ne l'accepterai pas. Cela rappellerait trop l'époque communiste.
Un point très positif pour moi, c'est la réaction de la société civile avec les manifestations nombreuses.
C'est un différence avec la Hongrie ou la société était restée complètement amorphe dans des circonstances analogues.
Prétendre que l'on fait le jeu de l'élite en défendant la séparation des pouvoirs comme le fait le Pis lorsqu'il critique les opposants à ses réformes de la Justice est un mensonge absolu.
La politisation de la Justice va évidemment se faire au détriment de ceux qui ne sont pas des clients politiques du Pis.
Il n'y a pas d'arrestations arbitraires en Pologne pour le moment, mais si la séparation des pouvoirs était compromise, cela deviendrait possible. Il suffit de relire la manière dont le PIS, qui est au pouvoir, a sabordé la Cour constitutionnelle polonaise pour se la mettre à sa botte.
La preuve : lors de l'arrivée du PIS au pouvoir, le nouveau ministre de la justice a tenté de changer le cours de la justice dans un but politique. Et c'est également pour mettre la Cour de cassation polonaise à sa botte que la réforme actuelle a été votée par le PIS.
Affaire Polanski : la procédure d'extradition définitivement close en Pologne
Par Culturebox (avec AFP) @Culturebox
Mis à jour le 06/12/2016 à 12H59, publié le 06/12/2016 à 12H11
La Cour suprême de Pologne a refusé mardi de rouvrir la procédure d'extradition vers les Etats-Unis contre le cinéaste franco-polonais Roman Polanski, poursuivi par la justice américaine pour le viol d'une mineure en 1977.
La décision rejetant le pourvoi en cassation introduit par le ministre polonais de la Justice Zbigniew Ziobro met définitivement fin à la procédure d'extradition entamée en 2014 à la demande de la justice américaine. “Je me réjouis de cette décision qui met un terme à une procedure ubuesque”, a déclaré Me Hervé Temime, l'avocat de Roman Polanski.
Roman Polanski , 83 ans, n'est pas venu à l'audience où sa présence n'était pas requise. Ses avocats l'ont immédiatement informé de la décision par texto, a indiqué l'un d'entre eux. “Il est à Paris, en train de tourner un film”, a dit Me Jerzy Stachowicz. “C'est clos en Pologne, en Suisse, en France, on espère que ce sera clos un jour aux Etats-Unis”, a-t-il ajouté.
La Cour “rejette le pourvoi en cassation”, a déclaré le président de la séance, le juge Michal Laskowski. Il a expliqué que la Cour avait décidé de soutenir la décision du tribunal de Cracovie qui avait déjà refusé l'extradition de Polanski en 2015, et de repousser l'argumentation de Zbigniew Ziobro.
Si le pourvoi avait été accepté, Polanski n'aurait plus pu aller en Pologne
Il a souligné qu'une décision sur la cassation ne concernait pas le fond de l'affaire, mais uniquement la régularité de la procédure judiciaire. Il a toutefois relevé que “38 années se sont déroulées depuis l'événement en question, que la partie lésée a publiquement pardonné à Roman Polanski , que ce dernier lui a versé le dédommagement qu'elle réclamait”.
“Depuis tout ce temps, Roman Polanski n'a eu aucun conflit avec la justice, depuis plus de vingt ans il mène une vie familiale stable, il travaille et c'est un citoyen polonais âgé de 83 ans. Mais ces circonstances n'ont pas d'importance légale fondamentale”, a encore dit le magistrat.
Si la Cour suprême avait accepté le pourvoi, l'affaire aurait été renvoyée devant un tribunal pour être rejugée.
Même dans cette dernière hypothèse, et même si le tribunal en question se prononçait pour son extradition, Polanski ne risquerait pas d'être mis par la police polonaise dans un avion pour les Etats-Unis, car il vit en France, un pays qui n'extrade pas ses ressortissants. Mais il ne pourrait plus retourner en Pologne.
La victime a demandé l'abandon des poursuites
En 1977, en Californie, Roman Polanski, à l'époque âgé de 43 ans, avait été poursuivi pour avoir violé Samantha Gailey (aujourd'hui Geimer), 13 ans. Après 42 jours de prison, puis sa libération sous caution, le cinéaste qui avait plaidé coupable de “rapports sexuels illégaux” avec une mineure s'était enfui des Etats-Unis avant l'annonce du verdict, craignant d'être lourdement condamné, malgré un accord conclu avec la justice américaine.
La ligne de défense de ses avocats polonais consistait à démontrer que la demande d'extradition n'était pas fondée, compte tenu de cet accord et du temps passé par Polanski en prison en Californie, puis en 2009-2010 en résidence surveillée en Suisse. Ce dernier pays a refusé son extradition demandée par les Etats-Unis.
Samantha Geimer a réclamé à plusieurs reprises l'abandon définitif des poursuites, voulant tourner la page une fois pour toutes.
Un pourvoi dans le sens de la politique qui vise les élites libérales
Le pouvoir conservateur polonais avait rouvert en mai la procédure d'extradition de l'artiste, contestant ainsi une décision du tribunal de deuxième instance de Cracovie qui avait tranché en faveur du réalisateur le 30 octobre 2015.
Son initiative semblait s'inscrire dans l'orientation générale du gouvernement populiste de Droit et Justice (PiS) qui déclare mener une œuvre d'assainissement du pays en prenant pour cible les élites libérales.
Dans son pourvoi en cassation, le procureur général, qui est aussi ministre de la Justice dans le gouvernement populiste de Droit et Justice (PiS), a reproché au tribunal de Cracovie d'avoir “renoncé à élucider suffisamment” certaines circonstances légales en vigueur aux Etats-Unis et “jugé de manière sélective et trop unilatérale en faveur de Roman Polanski “.
Né en France de parents polonais, l'auteur de “Rosemary's Baby” et de “Chinatown” vit en France avec son épouse, l'actrice Emmanuelle Seigner, mais se rend souvent en Pologne. Il n'est jamais retourné aux Etats-Unis, pas même pour recevoir l'Oscar du meilleur réalisateur en 2003 pour “le Pianiste”.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Pologne
Voici la suite nécessaire de la mise en œuvre des sanctions : frapper là où cela fait mal, c'est-à-dire au portefeuille…
Bruxelles adresse une mise en demeure à Varsovie au sujet d'une réforme judiciaire
© BELGA
La Commission européenne a engagé samedi une procédure d'infraction contre la Pologne en lui adressant une mise en demeure, après la publication d'une nouvelle loi qui, selon Bruxelles, sape l'indépendance des tribunaux ordinaires polonais.
"La Commission européenne a lancé une procédure d'infraction contre la Pologne, par une lettre de notification formelle, à la suite de la publication dans le Journal officiel polonais de la loi sur l'organisation des juridictions de droit commun le vendredi 28 juillet", indique-t-elle dans un communiqué. L'exécutif européen a donné un mois à la Pologne pour répondre à cette mise en demeure qui peut conduire à des sanctions financières. La Commission européenne avait lancé une première salve d'avertissements la semaine dernière en demandant la suspension des réformes controversées du gouvernement conservateur polonais, contestées par des manifestations massives. Lundi, le président polonais Andrzej Duda, issu du parti au pouvoir, avait opposé son veto à deux des lois accusées de menacer l'indépendance de la justice du pays. Mais ce veto ne concernait pas la nouvelle loi sur l'organisation des juridictions de droit commun, officialisée vendredi. Selon Bruxelles, cette réforme des tribunaux ordinaires contient des mesures discriminatoires, avec des âges différents de départ à la retraite pour les hommes et les femmes. La Commission déplore également une mesure accordant au ministre de la Justice le pouvoir de prolonger le mandat des juges ayant atteint l'âge de la retraite. Le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a par ailleurs adressé vendredi un courrier au ministre polonais des Affaires étrangères afin de renouveler l'invitation faite à ce dernier et au ministre polonais de la Justice de se réunir à Bruxelles dès que possible et relancer le dialogue.
Bruxelles adresse une mise en demeure à Varsovie au sujet d'une réforme judiciaire
© BELGA
La Commission européenne a engagé samedi une procédure d'infraction contre la Pologne en lui adressant une mise en demeure, après la publication d'une nouvelle loi qui, selon Bruxelles, sape l'indépendance des tribunaux ordinaires polonais.
"La Commission européenne a lancé une procédure d'infraction contre la Pologne, par une lettre de notification formelle, à la suite de la publication dans le Journal officiel polonais de la loi sur l'organisation des juridictions de droit commun le vendredi 28 juillet", indique-t-elle dans un communiqué. L'exécutif européen a donné un mois à la Pologne pour répondre à cette mise en demeure qui peut conduire à des sanctions financières. La Commission européenne avait lancé une première salve d'avertissements la semaine dernière en demandant la suspension des réformes controversées du gouvernement conservateur polonais, contestées par des manifestations massives. Lundi, le président polonais Andrzej Duda, issu du parti au pouvoir, avait opposé son veto à deux des lois accusées de menacer l'indépendance de la justice du pays. Mais ce veto ne concernait pas la nouvelle loi sur l'organisation des juridictions de droit commun, officialisée vendredi. Selon Bruxelles, cette réforme des tribunaux ordinaires contient des mesures discriminatoires, avec des âges différents de départ à la retraite pour les hommes et les femmes. La Commission déplore également une mesure accordant au ministre de la Justice le pouvoir de prolonger le mandat des juges ayant atteint l'âge de la retraite. Le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a par ailleurs adressé vendredi un courrier au ministre polonais des Affaires étrangères afin de renouveler l'invitation faite à ce dernier et au ministre polonais de la Justice de se réunir à Bruxelles dès que possible et relancer le dialogue.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Pologne
Autre chose:
Russia could ‘respond’ to dismantling of Soviet memorials in Poland
‘Moscow will not let Warsaw’s ‘unfriendly actions’ go unnoticed’, Russian foreign ministry says
Soviet memorial in Poland
The Kremlin might retaliate, responding to the current de-communization activity in Poland. Izvestiya reported that, quoting an official from Russia’s Foreign Ministry.
According to the source, ‘there is no way Moscow lets Warsaw walk away with such unfriendly actions’. There are several options considered in the Kremlin, such as personal sanctions against Polish officials who are involved in implementing the respective de-communization law in Poland and certain economic measures, which could result in worsening of Russia-Poland trade relations.
Some Russian politicians have been insisting that the government could, in turn, stop caring for Polish memorials in Russia, such as Katyn and Mednoe; thousands of captured Polish officers were executed there by the Soviets during WWII.
Currently, there are about 500 Soviet memorial sites across Poland; so far, it remains unclear how many of them fall under the de-communization law signed by Polish president Andrzej Duda. The document offers to demolish all memorials promoting Communism, except for those being parts of gravesites or military cemeteries.
«Moscou ne laissera pas les« actions hostiles de Varsovie »passer inaperçues», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères
Le Kremlin pourrait prendre des représailles en réponse à l'activité actuelle de déscommunication en Pologne. Izvestiya a rapporté que, citant un fonctionnaire du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon la source, «il n'y a aucun moyen pour que Moscou laisse Varsovie partir avec des actions si hostiles». Plusieurs options sont envisagées au Kremlin, telles que des sanctions personnelles contre des fonctionnaires polonais impliqués dans la mise en œuvre de la loi de désaffectation respective en Pologne et de certaines mesures économiques, ce qui pourrait entraîner une aggravation des relations commerciales Russie-Pologne.
Certains politiciens russes ont insisté pour que le gouvernement puisse, à son tour, cesser de prendre soin des monuments commémoratifs polonais en Russie, tels que Katyn et Mednoe; Des milliers d'officiers polonais capturés y ont été exécutés par les Soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale.
Actuellement, il existe environ 500 sites commémoratifs soviétiques en Pologne; Jusqu'à présent, il ne reste pas clair combien d'entre eux relèvent de la loi de dénonciation signée par le président polonais Andrzej Duda. Le document propose de démolir tous les mémoriaux qui favorisent le communisme, à l'exception de ceux qui sont des tombeaux ou des cimetières militaires.
Russia could ‘respond’ to dismantling of Soviet memorials in Poland
‘Moscow will not let Warsaw’s ‘unfriendly actions’ go unnoticed’, Russian foreign ministry says
Soviet memorial in Poland
The Kremlin might retaliate, responding to the current de-communization activity in Poland. Izvestiya reported that, quoting an official from Russia’s Foreign Ministry.
According to the source, ‘there is no way Moscow lets Warsaw walk away with such unfriendly actions’. There are several options considered in the Kremlin, such as personal sanctions against Polish officials who are involved in implementing the respective de-communization law in Poland and certain economic measures, which could result in worsening of Russia-Poland trade relations.
Some Russian politicians have been insisting that the government could, in turn, stop caring for Polish memorials in Russia, such as Katyn and Mednoe; thousands of captured Polish officers were executed there by the Soviets during WWII.
Currently, there are about 500 Soviet memorial sites across Poland; so far, it remains unclear how many of them fall under the de-communization law signed by Polish president Andrzej Duda. The document offers to demolish all memorials promoting Communism, except for those being parts of gravesites or military cemeteries.
«Moscou ne laissera pas les« actions hostiles de Varsovie »passer inaperçues», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères
Le Kremlin pourrait prendre des représailles en réponse à l'activité actuelle de déscommunication en Pologne. Izvestiya a rapporté que, citant un fonctionnaire du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon la source, «il n'y a aucun moyen pour que Moscou laisse Varsovie partir avec des actions si hostiles». Plusieurs options sont envisagées au Kremlin, telles que des sanctions personnelles contre des fonctionnaires polonais impliqués dans la mise en œuvre de la loi de désaffectation respective en Pologne et de certaines mesures économiques, ce qui pourrait entraîner une aggravation des relations commerciales Russie-Pologne.
Certains politiciens russes ont insisté pour que le gouvernement puisse, à son tour, cesser de prendre soin des monuments commémoratifs polonais en Russie, tels que Katyn et Mednoe; Des milliers d'officiers polonais capturés y ont été exécutés par les Soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale.
Actuellement, il existe environ 500 sites commémoratifs soviétiques en Pologne; Jusqu'à présent, il ne reste pas clair combien d'entre eux relèvent de la loi de dénonciation signée par le président polonais Andrzej Duda. Le document propose de démolir tous les mémoriaux qui favorisent le communisme, à l'exception de ceux qui sont des tombeaux ou des cimetières militaires.
Александр- Messages : 5390
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Re: En Pologne
l'armée des aides soignantes low cost :
Avec le vieillissement de la population, de plus en plus d'Européens font appel à des auxiliaires de vie venues des pays de l'Est. Outre l'épineux problème de leurs activités non déclarées, les conditions de travail de ces femmes, résidant à demeure chez leurs clients, suscitent l'inquiétude.
Avec le vieillissement de la population, de plus en plus d'Européens font appel à des auxiliaires de vie venues des pays de l'Est. Outre l'épineux problème de leurs activités non déclarées, les conditions de travail de ces femmes, résidant à demeure chez leurs clients, suscitent l'inquiétude.
steven21- Messages : 3580
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Re: En Pologne
une tempete a devastée une foret en pologne ce vendredi.
steven21- Messages : 3580
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Re: En Pologne
Vote de décommunisation partiel en Pologne.
http://www.dw.com/ru/%D0%B2-%D0%BF%D0%BE%D0%BB%D1%8C%D1%88%D0%B5-%D0%B2%D1%81%D1%82%D1%83%D0%BF%D0%B8%D0%BB-%D0%B2-%D1%81%D0%B8%D0%BB%D1%83-%D0%B7%D0%B0%D0%BA%D0%BE%D0%BD-%D0%BE-%D1%81%D0%BD%D0%BE%D1%81%D0%B5-%D1%81%D0%BE%D0%B2%D0%B5%D1%82%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85-%D0%BF%D0%B0%D0%BC%D1%8F%D1%82%D0%BD%D0%B8%D0%BA%D0%BE%D0%B2/a-41059940
http://www.dw.com/ru/%D0%B2-%D0%BF%D0%BE%D0%BB%D1%8C%D1%88%D0%B5-%D0%B2%D1%81%D1%82%D1%83%D0%BF%D0%B8%D0%BB-%D0%B2-%D1%81%D0%B8%D0%BB%D1%83-%D0%B7%D0%B0%D0%BA%D0%BE%D0%BD-%D0%BE-%D1%81%D0%BD%D0%BE%D1%81%D0%B5-%D1%81%D0%BE%D0%B2%D0%B5%D1%82%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85-%D0%BF%D0%B0%D0%BC%D1%8F%D1%82%D0%BD%D0%B8%D0%BA%D0%BE%D0%B2/a-41059940
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Pologne
En Pologne, 60 000 personnes défilent à l’appel de l’extrême droite
Les manifestants ont scandé samedi des slogans appelants à la violence et à la xénophobie, tels que « La Pologne pure, la Pologne blanche ».
Le Monde.fr avec AFP | 12.11.2017 à 19h10 • Mis à jour le 12.11.2017 à 20h20
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/11/12/en-pologne-60-000-personnes-defilent-a-l-appel-de-l-extreme-droite_5213847_3214.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1510511226
La Pologne s’interrogeait, dimanche 12 novembre, au lendemain d’une fête de l’indépendance sous haute tension dans les rues de Varsovie. Samedi, quelque 60 000 personnes ont participé à une marche nationaliste, à l’appel de l’extrême droite.
Le rassemblement se tenait sous le mot d’ordre officiel « Nous voulons Dieu », une expression rappelant un chant catholique interprété parfois aujourd’hui comme un rejet de l’islam, auquel le président américain Donald Trump avait fait référence en juillet, lors d’une visite à Varsovie. Le président américain avait alors félicité la Pologne pour sa défense « de la civilisation occidentale ». A l’unisson, les manifestants ont scandé samedi des slogans appelants à la violence et à la xénophobie, tels que « La Pologne pure, la Pologne blanche ».
Cette « Marsz Niepodległości », inaugurée en 2009 et réputée comme le plus grand événement fasciste et nationaliste d’Europe, a rassemblé des participants venus de divers horizons européens. Une participation saluée par certains des orateurs à l’origine du rassemblement, qui ont martelé que « la culture chrétienne est supérieure à la culture islamique ».
Pas de condamnation
Près de 60 000 manifestants ont défilé dans les rues de Varsovie.
Deux contre-manifestations, organisées par des groupes antifascistes et les partis d’opposition, ont eu lieu en même temps à l’autre bout de la ville pour protester contre le virage autoritaire de l’actuel gouvernement.
Ce dernier n’a d’ailleurs pas condamné le rassemblement de l’extrême droite. « Le plus important est l’attachement à notre patrie, à notre peuple. Cela devrait se placer au-dessus de tout : de nos divisions idéologiques, de nos différentes opinions politiques », a déclaré le président polonais, sans déplorer les propos tenus lors de cette démonstration de force des extrêmistes.
Seule limite imposée par le gouvernement polonais, la prise de parole du leader américain du mouvement suprématiste blanc, Richard Spencer, censé participer au rassemblement, a été interdite, au motif que l’homme ne doit pas apparaître publiquement.
Lors des éditions précédentes, des échauffourées entre des groupes de manifestants et la police avaient éclaté en marge de cette marche annuelle, organisée le 11 novembre, date du retour à l’indépendance en 1918 de la Pologne, partagée pendant 123 ans entre trois puissances voisines: la Russie, la Prusse et l’Autriche.
Les manifestants ont scandé samedi des slogans appelants à la violence et à la xénophobie, tels que « La Pologne pure, la Pologne blanche ».
Le Monde.fr avec AFP | 12.11.2017 à 19h10 • Mis à jour le 12.11.2017 à 20h20
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/11/12/en-pologne-60-000-personnes-defilent-a-l-appel-de-l-extreme-droite_5213847_3214.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1510511226
La Pologne s’interrogeait, dimanche 12 novembre, au lendemain d’une fête de l’indépendance sous haute tension dans les rues de Varsovie. Samedi, quelque 60 000 personnes ont participé à une marche nationaliste, à l’appel de l’extrême droite.
Le rassemblement se tenait sous le mot d’ordre officiel « Nous voulons Dieu », une expression rappelant un chant catholique interprété parfois aujourd’hui comme un rejet de l’islam, auquel le président américain Donald Trump avait fait référence en juillet, lors d’une visite à Varsovie. Le président américain avait alors félicité la Pologne pour sa défense « de la civilisation occidentale ». A l’unisson, les manifestants ont scandé samedi des slogans appelants à la violence et à la xénophobie, tels que « La Pologne pure, la Pologne blanche ».
Cette « Marsz Niepodległości », inaugurée en 2009 et réputée comme le plus grand événement fasciste et nationaliste d’Europe, a rassemblé des participants venus de divers horizons européens. Une participation saluée par certains des orateurs à l’origine du rassemblement, qui ont martelé que « la culture chrétienne est supérieure à la culture islamique ».
Pas de condamnation
Près de 60 000 manifestants ont défilé dans les rues de Varsovie.
Deux contre-manifestations, organisées par des groupes antifascistes et les partis d’opposition, ont eu lieu en même temps à l’autre bout de la ville pour protester contre le virage autoritaire de l’actuel gouvernement.
Ce dernier n’a d’ailleurs pas condamné le rassemblement de l’extrême droite. « Le plus important est l’attachement à notre patrie, à notre peuple. Cela devrait se placer au-dessus de tout : de nos divisions idéologiques, de nos différentes opinions politiques », a déclaré le président polonais, sans déplorer les propos tenus lors de cette démonstration de force des extrêmistes.
Seule limite imposée par le gouvernement polonais, la prise de parole du leader américain du mouvement suprématiste blanc, Richard Spencer, censé participer au rassemblement, a été interdite, au motif que l’homme ne doit pas apparaître publiquement.
Lors des éditions précédentes, des échauffourées entre des groupes de manifestants et la police avaient éclaté en marge de cette marche annuelle, organisée le 11 novembre, date du retour à l’indépendance en 1918 de la Pologne, partagée pendant 123 ans entre trois puissances voisines: la Russie, la Prusse et l’Autriche.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Pologne
au vu de leur banderoles , peut on vraiment les cataloguer d'extreme droite ??
vouloir conserver leur culture , leur souveraineté , fait il d'eux des grands mechants ?
moi je ne pense pas.
vouloir conserver leur culture , leur souveraineté , fait il d'eux des grands mechants ?
moi je ne pense pas.
steven21- Messages : 3580
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Localisation : dijon
Re: En Pologne
Dis donc ! En ballade dans une ex-capitale Soviétique depuis hier et t'as rien de mieux à faire que d'écrire sur le forum, toi ???
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Pologne
Le problème des journalistes est qu'ils veulent transposer le système droite-gauche français aux autres systèmes politiquessteven21 a écrit:au vu de leur banderoles , peut on vraiment les cataloguer d'extreme droite ??
vouloir conserver leur culture , leur souveraineté , fait il d'eux des grands mechants ?
moi je ne pense pas.
Or ça ne fonctionne pas avec les conservateurs/travaillistes anglais ni les républicains/démocrates américains !!
Hormis le fait qu'il y a des communistes partout ! que l'on peut être nationaliste de droite comme nationaliste de gauche !!
Effectivement, c'est abusif de les taxer d'extrême droite, comme ceux de Pravy Sector en Ukraine; disons plutôt que ce sont des ultra-nationalistes anti-nazi (apparemment) et anti-communistes et j'espère anti-poutine
Un peu à l'image des groupes hooligans parmi la masse des supporters
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En Pologne
Etat de droit: la Pologne face à la menace de sanctions inédites de l'UE
BRUXELLES (AFP) 20.12.2017 - 07:55
Après des mois de mises en garde, la Commission européenne pourrait déclencher mercredi une procédure sans précédent contre le gouvernement polonais, resté sourd aux demandes d'infléchir ses réformes judiciaires controversées.
Varsovie est convaincu que la Commission ne se contentera pas de faire un énième bilan d'étape, lors de sa réunion hebdomadaire mercredi, sur les "menaces systémiques" pesant selon elle sur l'indépendance de la justice en Pologne.
Bruxelles "activera probablement" l'article 7 du traité de l'UE, a affirmé la semaine dernière le nouveau Premier ministre Mateusz Morawiecki, en marge d'un sommet européen à Bruxelles, regrettant d'avance une mesure "injuste" contre la Pologne.
Encore jamais utilisée, cette procédure est parfois qualifiée d'"arme nucléaire" parmi les sanctions possibles contre un Etat membre de l'UE, car elle peut déboucher, au terme d'une procédure complexe, sur une suspension des droits de vote au sein du Conseil de l'Union, l'instance regroupant les 28.
Dans sa première phase, que pourrait lancer la Commission mercredi, l'article 7 permet de "constater l'existence d'un risque clair de violation grave" de l'Etat de droit dans un pays membre, avec l'aval nécessaire de 22 pays de l'UE.
Mais d'éventuelles sanctions, comme le retrait des droits de vote, ne pourraient intervenir que lors d'une seconde phase, nécessitant au départ un vote à l'unanimité des pays européens (sans celui qui est visé).
La Hongrie ayant déjà indiqué qu'elle y ferait obstacle, l'adoption effective de sanctions paraît improbable. Bruxelles compte cependant sur la portée symbolique du déclenchement de la procédure, qui permettrait d'impliquer tous les Etats membres dans le débat.
La Commission, soutenue dans ce dossier par Paris et Berlin, s'est refusée à confirmer qu'elle avait pris sa décision.
Son président, Jean-Claude Juncker, a laissé planer le doute mardi soir.
"On n'est pas en situation de guerre avec la Pologne, on est dans une démarche difficile et j?espère qu?au bout du compte nous arriverons à nous rapprocher", a déclaré M. Juncker, interrogé sur la situation polonaise lors d'une conférence de presse conjointe avec le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz.
"Toutes les passerelles ne sont pas rompues, je peux déjà vous le dire", a souligné le chef de l'exécutif européen.
Toutefois, selon la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau, "si rien n'évolue d'ici demain, il y a de fortes probabilités que cette procédure démarre".
"Il faut le faire, la France soutient totalement la Commission dans cette démarche-là", a précisé Mme Loiseau, même si le président français, Emmanuel Macron, disait encore espérer il y a quelques jours un changement de cap du nouveau Premier ministre polonais.
La Commission européenne a plusieurs réformes dans son viseur, dont celle de la justice constitutionnelle polonaise, adoptée en 2016, et celles plus récentes de l'organisation des juridictions de droit commun, de la Cour suprême et du Conseil national de la magistrature.
Pour les deux dernières, le veto surprise du président Andrzej Duda, issu du parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS) au pouvoir, avait suscité des espoirs.
Mais les nouvelles versions de ces textes, déjà votées par la chambre basse du parlement, n'ont pas convaincu l'opposition et les organisations de la société civile polonaise, mobilisées au nom de l'indépendance de la justice.
- 'Menace financière' -
Engagés il y a plus d'un an, les échanges tendus entre Bruxelles et Varsovie n'ont semblé produire aucun résultat. La Pologne a refusé d'appliquer les diverses "recommandations" de l'exécutif européen, défendant sa liberté d'assainir une magistrature décrite comme une "caste" corrompue.
"Je suis fermement convaincu que les Etats souverains -- et l'Europe doit être une Europe des Etats souverains -- ont un droit absolu de réformer leurs systèmes judiciaires", a fait valoir M. Morawiecki, resté fidèle à la ligne défendue avant lui à la tête du gouvernement polonais par l'eurosceptique Beata Szydlo.
Face à cette inflexibilité, la Commission menace depuis des mois de déclencher l'article 7, censé être plus dissuasif que les procédures d'infraction visant déjà Varsovie (notamment sur une de ses réformes judiciaires et pour son refus d'appliquer des quotas obligatoires d'accueil de réfugiés).
Mais bien consciente que la suspension des droits de vote reste une menace théorique, l'UE a déjà entamé une réflexion sur de nouveaux outils. L'idée circule notamment de conditionner l'accès aux fonds structurels européens au respect des valeurs et des décisions de l'UE.
"Un pays qui dérive par rapport à l'Etat de droit ne peut pas en même temps demander à Bruxelles d?être soutenu par des milliards de fonds de cohésion", dont la Pologne est la principale bénéficiaire, a prévenu mardi la ministre française Nathalie Loiseau.
BRUXELLES (AFP) 20.12.2017 - 07:55
Après des mois de mises en garde, la Commission européenne pourrait déclencher mercredi une procédure sans précédent contre le gouvernement polonais, resté sourd aux demandes d'infléchir ses réformes judiciaires controversées.
Varsovie est convaincu que la Commission ne se contentera pas de faire un énième bilan d'étape, lors de sa réunion hebdomadaire mercredi, sur les "menaces systémiques" pesant selon elle sur l'indépendance de la justice en Pologne.
Bruxelles "activera probablement" l'article 7 du traité de l'UE, a affirmé la semaine dernière le nouveau Premier ministre Mateusz Morawiecki, en marge d'un sommet européen à Bruxelles, regrettant d'avance une mesure "injuste" contre la Pologne.
Encore jamais utilisée, cette procédure est parfois qualifiée d'"arme nucléaire" parmi les sanctions possibles contre un Etat membre de l'UE, car elle peut déboucher, au terme d'une procédure complexe, sur une suspension des droits de vote au sein du Conseil de l'Union, l'instance regroupant les 28.
Dans sa première phase, que pourrait lancer la Commission mercredi, l'article 7 permet de "constater l'existence d'un risque clair de violation grave" de l'Etat de droit dans un pays membre, avec l'aval nécessaire de 22 pays de l'UE.
Mais d'éventuelles sanctions, comme le retrait des droits de vote, ne pourraient intervenir que lors d'une seconde phase, nécessitant au départ un vote à l'unanimité des pays européens (sans celui qui est visé).
La Hongrie ayant déjà indiqué qu'elle y ferait obstacle, l'adoption effective de sanctions paraît improbable. Bruxelles compte cependant sur la portée symbolique du déclenchement de la procédure, qui permettrait d'impliquer tous les Etats membres dans le débat.
La Commission, soutenue dans ce dossier par Paris et Berlin, s'est refusée à confirmer qu'elle avait pris sa décision.
Son président, Jean-Claude Juncker, a laissé planer le doute mardi soir.
"On n'est pas en situation de guerre avec la Pologne, on est dans une démarche difficile et j?espère qu?au bout du compte nous arriverons à nous rapprocher", a déclaré M. Juncker, interrogé sur la situation polonaise lors d'une conférence de presse conjointe avec le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz.
"Toutes les passerelles ne sont pas rompues, je peux déjà vous le dire", a souligné le chef de l'exécutif européen.
Toutefois, selon la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau, "si rien n'évolue d'ici demain, il y a de fortes probabilités que cette procédure démarre".
"Il faut le faire, la France soutient totalement la Commission dans cette démarche-là", a précisé Mme Loiseau, même si le président français, Emmanuel Macron, disait encore espérer il y a quelques jours un changement de cap du nouveau Premier ministre polonais.
La Commission européenne a plusieurs réformes dans son viseur, dont celle de la justice constitutionnelle polonaise, adoptée en 2016, et celles plus récentes de l'organisation des juridictions de droit commun, de la Cour suprême et du Conseil national de la magistrature.
Pour les deux dernières, le veto surprise du président Andrzej Duda, issu du parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS) au pouvoir, avait suscité des espoirs.
Mais les nouvelles versions de ces textes, déjà votées par la chambre basse du parlement, n'ont pas convaincu l'opposition et les organisations de la société civile polonaise, mobilisées au nom de l'indépendance de la justice.
- 'Menace financière' -
Engagés il y a plus d'un an, les échanges tendus entre Bruxelles et Varsovie n'ont semblé produire aucun résultat. La Pologne a refusé d'appliquer les diverses "recommandations" de l'exécutif européen, défendant sa liberté d'assainir une magistrature décrite comme une "caste" corrompue.
"Je suis fermement convaincu que les Etats souverains -- et l'Europe doit être une Europe des Etats souverains -- ont un droit absolu de réformer leurs systèmes judiciaires", a fait valoir M. Morawiecki, resté fidèle à la ligne défendue avant lui à la tête du gouvernement polonais par l'eurosceptique Beata Szydlo.
Face à cette inflexibilité, la Commission menace depuis des mois de déclencher l'article 7, censé être plus dissuasif que les procédures d'infraction visant déjà Varsovie (notamment sur une de ses réformes judiciaires et pour son refus d'appliquer des quotas obligatoires d'accueil de réfugiés).
Mais bien consciente que la suspension des droits de vote reste une menace théorique, l'UE a déjà entamé une réflexion sur de nouveaux outils. L'idée circule notamment de conditionner l'accès aux fonds structurels européens au respect des valeurs et des décisions de l'UE.
"Un pays qui dérive par rapport à l'Etat de droit ne peut pas en même temps demander à Bruxelles d?être soutenu par des milliards de fonds de cohésion", dont la Pologne est la principale bénéficiaire, a prévenu mardi la ministre française Nathalie Loiseau.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Pologne
La procédure a été déclenchée.
Maintenant il faut frapper au portefeuille: conditionner le versement des fonds structurels au respect de l'état de droit.
Ca doit servir d'avertissement pour tous les pays de l'Est qui voudraient se comporter en "passager clandestin" de l'UE.
On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
Ça avait bien marché avec la Grèce de M. Tsipras.
Maintenant il faut frapper au portefeuille: conditionner le versement des fonds structurels au respect de l'état de droit.
Ca doit servir d'avertissement pour tous les pays de l'Est qui voudraient se comporter en "passager clandestin" de l'UE.
On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
Ça avait bien marché avec la Grèce de M. Tsipras.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En Pologne
Source : des polonais.
les polonais veulent cette réforme car le système est gangréné par une caste d'anciens homo-soviéticus .
les récentes générations ne veulent plus voir ces vieux juges corruptibles dans le pouvoir judiciaire.
Ils estiment que les réformes seront bonnes car elles pousseront vers la sortie les vieux et apporteront de la fraicheur.
les polonais veulent cette réforme car le système est gangréné par une caste d'anciens homo-soviéticus .
les récentes générations ne veulent plus voir ces vieux juges corruptibles dans le pouvoir judiciaire.
Ils estiment que les réformes seront bonnes car elles pousseront vers la sortie les vieux et apporteront de la fraicheur.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Pologne
benoit77 a écrit:Source : des polonais.
les polonais veulent cette réforme car le système est gangréné par une caste d'anciens homo-soviéticus .
les récentes générations ne veulent plus voir ces vieux juges corruptibles dans le pouvoir judiciaire.
Ils estiment que les réformes seront bonnes car elles pousseront vers la sortie les vieux et apporteront de la fraicheur.
Je ne suis pas toujours d'accord avec Benoit 77 et cela s'est vu souvent par le passé...
J'ai pu aussi avoir une position très "Nationaliste" sur la Pologne que je revendique d'ailleurs farouchement car j'hésite toujours entre mes 2 patries : la Pologne et la France (et en 3e, l'Ukraine).
Je ne sais pas si son post est "sincère" ou simplement ironique, néanmoins, je persiste à dire qu'il n'est pas si facile de se débarrasser des scories post-soviétiques quand on a été soumis à la chape de plomb stalinienne durant 44 ans (calamité à laquelle les pays de l'Ouest ont échappé...)
Il n'y a pas eu réellement de "chasse aux sorcières" dans la Pologne d'après 1989, tant dans l'appareil militaire, policier ou judiciaire.
Les polonais ont considéré dans leur grande sagesse que le "renouvellement des générations" y pourvoirait naturellement...
Maintenant leur esprit national qui est indestructible (ne pas oublier que ce pays a été longtemps divisé et déchiré entre 3 empires aux intérêts antagonistes) n'a pu se réveiller qu'entre 1918 et 1939 et depuis 1989, seulement...
Quand l'Europe prétend leur imposer des "diktats" inacceptables pour eux, ils se rebellent, comme ils l'ont fait depuis des siècles... Notamment sur "l'acceptation obligatoire d'un quota d'immigrés" ou les réformes qu'ils veulent promulguer librement dans leur appareil judiciaire...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Pologne
travellergillou76 a écrit:
Ca doit servir d'avertissement pour tous les pays de l'Est qui voudraient se comporter en "passager clandestin" de l'UE.
etre passager clandestin de l'UE ou se faire imposer des clandestins par l'UE , telle est la question.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 44
Localisation : dijon
Re: En Pologne
L'absence de séparation des pouvoirs était caractéristique du système soviétique (les procès staliniens en sont un exemple) et des régimes autoritaires en général.benoit77 a écrit:Source : des polonais.
les polonais veulent cette réforme car le système est gangréné par une caste d'anciens homo-soviéticus .
les récentes générations ne veulent plus voir ces vieux juges corruptibles dans le pouvoir judiciaire.
Ils estiment que les réformes seront bonnes car elles pousseront vers la sortie les vieux et apporteront de la fraicheur.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En Pologne
Quand l'Europe prétend leur imposer des "diktats" inacceptables pour eux, ils se rebellent, comme ils l'ont fait depuis des siècles... Notamment sur "l'acceptation obligatoire d'un quota d'immigrés" ou les réformes qu'ils veulent promulguer librement dans leur appareil judiciaire...
Sauf que l'Etat de droit est un principe fondamental de l'UE et des démocraties occidentales en général. C'est bien pour ça qu'on y a pas fait entrer l'Espagne de Franco ou le Portugal de Salazar.
Si ce cadre ne leur convient pas, il faut aller au bout de la démarche et partir: c'est ce qu'ont fait les anglais.
La vraie question est la suivante: est ce qu'un pays comme la Pologne peut se le permettre?
Je pense que non. C'est un pays qui au vu de son histoire ne peut pas se permettre de s'isoler, sauf à se mettre en danger.
La Pologne n'a pas les atouts économiques et militaires d'un pays comme le Royaume Uni, qui n'a jamais eu besoin de l'UE pour être une puissance de 1er ordre.
Sa situation est plus proche de celle de la Grèce (ou la menace turque remplace la menace russe), pays qui a joué les fiers à bras pendant quelques mois en 2015 avant de s'incliner face à la dure réalité: hors de l'UE point de salut, sauf à prendre le risque de l'effondrement total.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En Pologne
Aucune ironie. Je rapporte juste ce que me raconte mes nouveaux collègues ( 3 polonais).Krispoluk a écrit:
Je ne sais pas si son post est "sincère" ou simplement ironique, néanmoins, je persiste à dire qu'il n'est pas si facile de se débarrasser des scories post-soviétiques quand on a été soumis à la chape de plomb stalinienne durant 44 ans (calamité à laquelle les pays de l'Ouest ont échappé...)
Homo-sovieticus est d'ailleurs un terme qu'ils utilisent souvent.
et "courva" aussi ! une fois par 1/4 d'heure minimum.
Ceci étant, c'est bien leur vision de la situation, d'autres polonais contestent ces réformes.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Pologne
travellergillou76 a écrit:
Si ce cadre ne leur convient pas, il faut aller au bout de la démarche et partir: c'est ce qu'ont fait les anglais.
La vraie question est la suivante: est ce qu'un pays comme la Pologne peut se le permettre?
Je pense que non. C'est un pays qui au vu de son histoire ne peut pas se permettre de s'isoler, sauf à se mettre en danger.
La Pologne n'a pas les atouts économiques et militaires d'un pays comme le Royaume Uni, qui n'a jamais eu besoin de l'UE pour être une puissance de 1er ordre.
Sa situation est plus proche de celle de la Grèce (ou la menace turque remplace la menace russe), pays qui a joué les fiers à bras pendant quelques mois en 2015 avant de s'incliner face à la dure réalité: hors de l'UE point de salut, sauf à prendre le risque de l'effondrement total.
C'est ton opinion, je pense l'inverse...
- L'économie polonaise se porte très bien. Tu répondras certainement que c'est grâce à l'Europe, je répondrai : "en partie mais pas complètement..." La Pologne possède beaucoup d'atouts : des ressources naturelles et agricoles considérables. Une industrie et un tissu de PME très dynamique. Une population jeune et (très) bien formée. Le raccourci qui consiste à dire : "Hors de l'UE, pas de salut !" est complètement inexact... Rien n'empêche les échanges commerciaux qu'on soit dans l'UE ou pas !
- Maintenant, l'argument de la sécurité collective me fait rigoler, je répondrai comme Staline : "l'UE combien de divisions ?" La sécurité collective de l'Europe est assurée par l'Otan (les américains, quoi !) et pas par l'UE... La Norvège ne fait pas partie de l'UE mais elle appartient bien à l'Otan !
- La situation de la Grèce est radicalement différente... Elle vient des abus commis par ses dirigeants lors de l'adhésion à l'Euro (Vivre à crédit sur le dos de l'Europe...) La Pologne n'est absolument pas dans ce cas car ses dirigeants, dans leur grande sagesse, n'ont jamais voulu adhérer à l'Euro. Résultat, elle maîtrise totalement ses finances et sa monnaie nationale, elle peut laisser filer son déficit budgétaire (ce qui n'est jamais conseillé) si elle le désire, et mener une politique de dévaluation compétitive si elle le souhaite...
Le résultat économique : si vous avez des fenêtres en PVC à changer chez vous et que votre artisan a des prix ultra-compétitifs, demandez lui un peu où sont fabriquées vos fenêtres ? Je connais la réponse à 75%
Autre exemple, ma nièce travaille comme responsable achats dans la société Forest-style, sur Lille, importations : 80% Pologne...
http://www.forest-style.com/fr/la-marque/
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Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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