Union Européenne
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Re: Union Européenne
Thuramir a écrit:Les effets induits pervers de cette guerre sont également de nature à tendre sérieusement la situation en Europe. En effet, la suspension de la livraison du blé russe et ukrainien provoquent des situations de famine dans plusieurs pays méditerranéens et africains, ce qui aura pour conséquence une nouvelle immigration massive irrégulière des citoyens de ces pays vers nos pays occidentaux.
À terme, ceci n'est pas à négliger quant à ses effets sur le moral de la population de nos pays occidentaux.
Pays africains ... qui se ont majoritairement voté abstention ... pour moi ils n'ont que le retour du boomrang.
Même la Turquie va le payer ... quand ils iront avec leur chéque pour le pain... à la place d'en avoir 3 , ils en auront plus qu'un ... déja qu'ils ne peuvent plus acheter de légumes car l'inflation en Turquie à été froudoyante.
Origin- Messages : 41
Date d'inscription : 03/01/2018
Re: Union Européenne
Origin a écrit:Thuramir a écrit:Les effets induits pervers de cette guerre sont également de nature à tendre sérieusement la situation en Europe. En effet, la suspension de la livraison du blé russe et ukrainien provoquent des situations de famine dans plusieurs pays méditerranéens et africains, ce qui aura pour conséquence une nouvelle immigration massive irrégulière des citoyens de ces pays vers nos pays occidentaux.
À terme, ceci n'est pas à négliger quant à ses effets sur le moral de la population de nos pays occidentaux.
Pays africains ... qui se ont majoritairement voté abstention ... pour moi ils n'ont que le retour du boomrang.
Même la Turquie va le payer ... quand ils iront avec leur chéque pour le pain... à la place d'en avoir 3 , ils en auront plus qu'un ... déja qu'ils ne peuvent plus acheter de légumes car l'inflation en Turquie à été froudoyante.
Il ne faut pas simplement voir les conséquences directes chez eux, mais penser que des flux migratoires pourraient s'amplifier.
jivan- Messages : 119
Date d'inscription : 07/10/2015
Age : 98
Re: Union Européenne
jivan a écrit:Origin a écrit:
Pays africains ... qui se ont majoritairement voté abstention ... pour moi ils n'ont que le retour du boomrang.
Même la Turquie va le payer ... quand ils iront avec leur chéque pour le pain... à la place d'en avoir 3 , ils en auront plus qu'un ... déja qu'ils ne peuvent plus acheter de légumes car l'inflation en Turquie à été froudoyante.
Il ne faut pas simplement voir les conséquences directes chez eux, mais penser que des flux migratoires pourraient s'amplifier.
C'est exactement cela.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Union Européenne
Ils n'accepterons plus ... en Ukraine on acceuille des femmes et des enfants et les hommes sont resté au pays pour se battre...
Quand je vois la france faire les grands seigneur pour acceuillir 140.000 ukrainiens ... mais en prenne déja 600.000 par an des pays africains !
Les politiques de retour au pays va augmenter dans les prochains mois , si ils ne le font pas , les partis d'extrême droite vont grimper.
Quand je vois la france faire les grands seigneur pour acceuillir 140.000 ukrainiens ... mais en prenne déja 600.000 par an des pays africains !
Les politiques de retour au pays va augmenter dans les prochains mois , si ils ne le font pas , les partis d'extrême droite vont grimper.
Origin- Messages : 41
Date d'inscription : 03/01/2018
Re: Union Européenne
Origin a écrit:Ils n'accepterons plus ... en Ukraine on acceuille des femmes et des enfants et les hommes sont resté au pays pour se battre...
Quand je vois la france faire les grands seigneur pour acceuillir 140.000 ukrainiens ... mais en prenne déja 600.000 par an des pays africains !
Les politiques de retour au pays va augmenter dans les prochains mois , si ils ne le font pas , les partis d'extrême droite vont grimper.
en 2020, 215 000 immigrés sont entrés en France et 46 000 en sont sortis. Au total, le solde migratoire des immigrés s’établit à + 169 000 personnes.
Source: INSEE
Donc 100.000 ukrainiens en 1 an, c'est énorme comme changement.
julienp- Messages : 574
Date d'inscription : 14/04/2017
Localisation : Kyiv
Re: Union Européenne
julienp a écrit:Origin a écrit:Ils n'accepterons plus ... en Ukraine on acceuille des femmes et des enfants et les hommes sont resté au pays pour se battre...
Quand je vois la france faire les grands seigneur pour acceuillir 140.000 ukrainiens ... mais en prenne déja 600.000 par an des pays africains !
Les politiques de retour au pays va augmenter dans les prochains mois , si ils ne le font pas , les partis d'extrême droite vont grimper.
en 2020, 215 000 immigrés sont entrés en France et 46 000 en sont sortis. Au total, le solde migratoire des immigrés s’établit à + 169 000 personnes.
Source: INSEE
Donc 100.000 ukrainiens en 1 an, c'est énorme comme changement.
Sauf que les ukrainiens n'ont pas pour but de rester (la plupart) les femmes mariées vont retrouver leur homme quand les choses seront calmées. D'autres ont déjà le mal du pays. Une amie d'Odessa réfugiée en Autriche pense à repartir dans sa bonne ville d'Odessa.
Ce n'est pas une migration pour motif économique qui cherche à s'implanter chez nous.
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
je ne serai pas si formel, j'ai entendu ou eu tellement de questions sur "dans quel pays il vaut mieux immigrer". Une bonne partie ne reviendra pas en Ukraine, et un certain nombres d'hommes rejoindront leur famille des qu'ils le pourront.Krispoluk a écrit:julienp a écrit:
en 2020, 215 000 immigrés sont entrés en France et 46 000 en sont sortis. Au total, le solde migratoire des immigrés s’établit à + 169 000 personnes.
Source: INSEE
Donc 100.000 ukrainiens en 1 an, c'est énorme comme changement.
Sauf que les ukrainiens n'ont pas pour but de rester (la plupart) les femmes mariées vont retrouver leur homme quand les choses seront calmées. D'autres ont déjà le mal du pays. Une amie d'Odessa réfugiée en Autriche pense à repartir dans sa bonne ville d'Odessa.
Ce n'est pas une migration pour motif économique qui cherche à s'implanter chez nous.
Pourquoi habiter dans un pays qui se fait attaquer chaque décennie, où tu peux perdre tout ce que tu as travaillé pour sans avertissements ?
julienp- Messages : 574
Date d'inscription : 14/04/2017
Localisation : Kyiv
Re: Union Européenne
La BERD ferme ses bureaux Russes et Bielorusses.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Union Européenne
julienp a écrit:je ne serai pas si formel, j'ai entendu ou eu tellement de questions sur "dans quel pays il vaut mieux immigrer". Une bonne partie ne reviendra pas en Ukraine, et un certain nombres d'hommes rejoindront leur famille des qu'ils le pourront.Krispoluk a écrit:julienp a écrit:
en 2020, 215 000 immigrés sont entrés en France et 46 000 en sont sortis. Au total, le solde migratoire des immigrés s’établit à + 169 000 personnes.
Source: INSEE
Donc 100.000 ukrainiens en 1 an, c'est énorme comme changement.
Sauf que les ukrainiens n'ont pas pour but de rester (la plupart) les femmes mariées vont retrouver leur homme quand les choses seront calmées. D'autres ont déjà le mal du pays. Une amie d'Odessa réfugiée en Autriche pense à repartir dans sa bonne ville d'Odessa.
Ce n'est pas une migration pour motif économique qui cherche à s'implanter chez nous.
Pourquoi habiter dans un pays qui se fait attaquer chaque décennie, où tu peux perdre tout ce que tu as travaillé pour sans avertissements ?
Quand les russes auront fini de prendre leur raclée en Ukraine, il ne reviendront pas d'y coller une deuxième fois et le pays sera en paix pour longtemps.
Ensuite, d'après ceux que je connais, les ukrainiens n'ont aucune envie de s'établir définitivement en Europe de l'Ouest, que ce soit en Allemagne, en France ou ailleurs. Ils viennent souvent pour travailler sous contrat, puis repartent au pays dont ils ont la nostalgie. Enfin, je parle pour la majorité avec laquelle j'ai des contacts.
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
L’Allemagne s’interroge sur la responsabilité d’Angela Merkel dans l’escalade agressive de Vladimir Poutine
Quelques mois après son départ du pouvoir, l’ex-chancelière se voit reprocher d’avoir fait preuve d’un certain « laxisme » à l’égard du président russe.
Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)
Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 13h00
Analyse. Angela Merkel est de retour. Trois mois après son départ du pouvoir, l’ancienne chancelière se retrouve au cœur du débat public en Allemagne. La raison : la guerre en Ukraine, qui conduit à un réexamen sévère de sa politique à l’égard de la Russie, y compris au sein de sa famille politique.
La première à sonner la charge fut Annegret Kramp-Karrenbauer. « Après la Géorgie [en 2008] puis la Crimée et le Donbass [en 2014], nous n’avons rien fait pour véritablement dissuader Poutine », a tweeté l’ex-ministre de la défense (2019-2021), le 24 février, quelques heures après le début de l’offensive russe en Ukraine. Evoquant une « erreur historique », l’ancienne dauphine désignée de Mme Merkel n’a pas nommément mis en cause son ancienne patronne, mais l’allusion était transparente.
Depuis, d’autres dirigeants conservateurs lui ont emboîté le pas. A l’instar de Friedrich Merz, le président de l’Union chrétienne-démocrate qui, le 27 février devant le Bundestag, a qualifié de « champ de ruines la politique étrangère et de sécurité conduite par l’Allemagne et par l’Europe au cours des dernières années ». Lui non plus n’a pas eu besoin de citer Angela Merkel pour que l’on comprenne qui était, selon lui, la première responsable de ce cuisant échec.
Péché originel
Qu’est-il précisément reproché à l’ex-chancelière ? Les titres de deux longues enquêtes parues récemment dans la presse allemande résument assez bien les choses « Guerre en Ukraine : la culpabilité de Poutine et la contribution de Merkel » (Süddeutsche Zeitung, 18 mars) et « Le laxisme de la politique russe de Merkel comme héritage : un peu de boycott mais rien de plus » (Der Spiegel, 19 mars).
Pour certains, le péché originel remonterait au sommet de l’OTAN à Bucarest, en avril 2008. En se prononçant contre l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique, position également partagée par le président français Nicolas Sarkozy, Angela Merkel aurait aiguisé les appétits expansionnistes de Vladimir Poutine. Quatre mois plus tard, la Russie attaquait la Géorgie. « Le report de la date d’adhésion [de la Géorgie à l’OTAN] a renforcé la détermination de la Russie à passer à l’action », dénonça, à l’époque, le ministre tchèque des affaires étrangères Karel Schwarzenberg, dans le Spiegel. « L’apaisement n’est pas une alternative », ajouta-t-il, sans alors imaginer que ce même reproche serait ensuite formulé à plusieurs reprises au sujet de la politique d’Angela Merkel vis-à-vis de Moscou.
Quelques mois après son départ du pouvoir, l’ex-chancelière se voit reprocher d’avoir fait preuve d’un certain « laxisme » à l’égard du président russe.
Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)
Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 13h00
Analyse. Angela Merkel est de retour. Trois mois après son départ du pouvoir, l’ancienne chancelière se retrouve au cœur du débat public en Allemagne. La raison : la guerre en Ukraine, qui conduit à un réexamen sévère de sa politique à l’égard de la Russie, y compris au sein de sa famille politique.
La première à sonner la charge fut Annegret Kramp-Karrenbauer. « Après la Géorgie [en 2008] puis la Crimée et le Donbass [en 2014], nous n’avons rien fait pour véritablement dissuader Poutine », a tweeté l’ex-ministre de la défense (2019-2021), le 24 février, quelques heures après le début de l’offensive russe en Ukraine. Evoquant une « erreur historique », l’ancienne dauphine désignée de Mme Merkel n’a pas nommément mis en cause son ancienne patronne, mais l’allusion était transparente.
Depuis, d’autres dirigeants conservateurs lui ont emboîté le pas. A l’instar de Friedrich Merz, le président de l’Union chrétienne-démocrate qui, le 27 février devant le Bundestag, a qualifié de « champ de ruines la politique étrangère et de sécurité conduite par l’Allemagne et par l’Europe au cours des dernières années ». Lui non plus n’a pas eu besoin de citer Angela Merkel pour que l’on comprenne qui était, selon lui, la première responsable de ce cuisant échec.
Péché originel
Qu’est-il précisément reproché à l’ex-chancelière ? Les titres de deux longues enquêtes parues récemment dans la presse allemande résument assez bien les choses « Guerre en Ukraine : la culpabilité de Poutine et la contribution de Merkel » (Süddeutsche Zeitung, 18 mars) et « Le laxisme de la politique russe de Merkel comme héritage : un peu de boycott mais rien de plus » (Der Spiegel, 19 mars).
Pour certains, le péché originel remonterait au sommet de l’OTAN à Bucarest, en avril 2008. En se prononçant contre l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique, position également partagée par le président français Nicolas Sarkozy, Angela Merkel aurait aiguisé les appétits expansionnistes de Vladimir Poutine. Quatre mois plus tard, la Russie attaquait la Géorgie. « Le report de la date d’adhésion [de la Géorgie à l’OTAN] a renforcé la détermination de la Russie à passer à l’action », dénonça, à l’époque, le ministre tchèque des affaires étrangères Karel Schwarzenberg, dans le Spiegel. « L’apaisement n’est pas une alternative », ajouta-t-il, sans alors imaginer que ce même reproche serait ensuite formulé à plusieurs reprises au sujet de la politique d’Angela Merkel vis-à-vis de Moscou.
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
julienp a écrit:je ne serai pas si formel, j'ai entendu ou eu tellement de questions sur "dans quel pays il vaut mieux immigrer". Une bonne partie ne reviendra pas en Ukraine, et un certain nombres d'hommes rejoindront leur famille des qu'ils le pourront.Krispoluk a écrit:julienp a écrit:
en 2020, 215 000 immigrés sont entrés en France et 46 000 en sont sortis. Au total, le solde migratoire des immigrés s’établit à + 169 000 personnes.
Source: INSEE
Donc 100.000 ukrainiens en 1 an, c'est énorme comme changement.
Sauf que les ukrainiens n'ont pas pour but de rester (la plupart) les femmes mariées vont retrouver leur homme quand les choses seront calmées. D'autres ont déjà le mal du pays. Une amie d'Odessa réfugiée en Autriche pense à repartir dans sa bonne ville d'Odessa.
Ce n'est pas une migration pour motif économique qui cherche à s'implanter chez nous.
Pourquoi habiter dans un pays qui se fait attaquer chaque décennie, où tu peux perdre tout ce que tu as travaillé pour sans avertissements ?
Les centres à la frontière polonaise déclare que des refugiés commencent déja à rentrer en Ukraine.
Pour les 200.000 c'est largement sous estimés ! Puisqu'ils n'ont accordé que 33.000 visa sur ces 200.000 ... comment expliqué que les dépenses pour les étrangers qui sont gratuites sont estimés à plus de 300.000 !!
S'il est impossible de pointer avec précision le nombre de clandestins vivant sur le territoire français (il n'existe pas de chiffres officiels), on peut se faire une idée en se fiant au nombre de bénéficiaires de l'Aide médicale d'état (AME), cette prestation sociale principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière. Ainsi, ils étaient au moins 313 293 au 31 mars 2018 (contre 75 000 en 2000)
Origin- Messages : 41
Date d'inscription : 03/01/2018
Krispoluk aime ce message
Re: Union Européenne
Ca tombe bien, ma fille devait faire ses devoirs de mathematiques du CE2. Ca m'a permit de lui faire un petit énoncéOrigin a écrit:Les centres à la frontière polonaise déclare que des refugiés commencent déja à rentrer en Ukraine.
Pour les 200.000 c'est largement sous estimés ! Puisqu'ils n'ont accordé que 33.000 visa sur ces 200.000 ... comment expliqué que les dépenses pour les étrangers qui sont gratuites sont estimés à plus de 300.000 !!
S'il est impossible de pointer avec précision le nombre de clandestins vivant sur le territoire français (il n'existe pas de chiffres officiels), on peut se faire une idée en se fiant au nombre de bénéficiaires de l'Aide médicale d'état (AME), cette prestation sociale principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière. Ainsi, ils étaient au moins 313 293 au 31 mars 2018 (contre 75 000 en 2000)
Q1: Si les immigrés illégaux étaient au moins 313 293 au 31 mars 2018 (contre 75 000 en 2000). Combien d’immigrés arrivent illégalement par an ?
R1: (313293-75000) / (2018-2000) = 13238 immigrés par an
Q2: est ce que le résultat de Q1 est similaire a l'estimation de 200000 ?
R2: Papa ! Tes questions sont pourris, je vais demander a maman de m'aider
julienp- Messages : 574
Date d'inscription : 14/04/2017
Localisation : Kyiv
myko- Messages : 196
Date d'inscription : 25/09/2018
Localisation : le bonheur est dans le pré
Re: Union Européenne
Guerre en Ukraine : des « diplomates » russes expulsés de certains pays de l’Union européenne
Si tous les membres de l’UE n’ont pas encore rallié cette action conjointe appuyée par les Etats-Unis, le renvoi des personnels d’ambassade soupçonnés d’être des espions est massif.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen) et avec nos correspondants européens
Publié aujourd’hui à 11h58, mis à jour à 12h51
Elle s’est concrétisée à des moments différents mais c’est une action commune, appuyée par les Etats-Unis, qu’ont entreprise des pays membres de l’Union européenne (UE) en procédant à des expulsions massives de « diplomates » russes identifiés comme des espions.
Mercredi 30 mars, la Slovaquie annonçait l’expulsion de pas moins de trente-cinq diplomates en affirmant avec regret « qu’après les précédentes expulsions au cours des deux dernières années, la mission diplomatique russe n’a pas montré d’intérêt pour un travail correct sur notre territoire ». A la mi-mars, une affaire d’espionnage impliquant l’attaché militaire adjoint de l’ambassade russe avait été rendue publique par le parquet. Le diplomate avait notamment été filmé en train de payer un informateur slovaque, connu comme contributeur d’un site d’information prorusse. L’attaché militaire adjoint avait été immédiatement expulsé, ainsi que deux de ses collègues.
Menace sur la sécurité nationale
La veille, mardi 29 mars, la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas ont agi quasi simultanément. Vingt et un espions présumés étaient invités à quitter Bruxelles, quatre « diplomates expérimentés » à quitter Dublin tandis que le gouvernement de La Haye prévenait que dix-sept des soixante-cinq membres de l’ambassade russe, taxés d’« officiers de renseignement », quitteraient le royaume. Les responsables néerlandais parlaient d’une menace sur la sécurité nationale.
En Irlande, Simon Coveney, le ministre des affaires étrangères, a expliqué que les activités des Russes visés n’étaient pas « en accord avec les standards internationaux en matière de diplomatie » . La décision a été prise conformément à l’article 9 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, a encore fait savoir son ministère. L’opposition travailliste réclamait même l’expulsion de l’ambassadeur russe mais le premier ministre, Micheal Martin, a précisé qu’il tenait à ce que les canaux diplomatiques restent ouverts avec Moscou, dans l’intérêt des citoyens irlandais vivant en Russie et pour continuer à communiquer, a expliqué un porte-parole du ministère des affaires étrangères.
La Belgique a, elle, expulsé des membres de l’ambassade russe à Bruxelles et du consulat d’Anvers. A l’automne 2021, les autorités avaient déjà ciblé huit représentants russes à l’OTAN, directement liés aux services de renseignement intérieur (FSB) et militaire (GRU). Depuis les années 1970, le pays où siègent l’Union européenne et l’OTAN a identifié de nombreux réseaux dont étaient aussi membres des fonctionnaires et des militaires belges travaillant pour Moscou.
Si tous les membres de l’UE n’ont pas encore rallié cette action conjointe appuyée par les Etats-Unis, le renvoi des personnels d’ambassade soupçonnés d’être des espions est massif.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen) et avec nos correspondants européens
Publié aujourd’hui à 11h58, mis à jour à 12h51
Elle s’est concrétisée à des moments différents mais c’est une action commune, appuyée par les Etats-Unis, qu’ont entreprise des pays membres de l’Union européenne (UE) en procédant à des expulsions massives de « diplomates » russes identifiés comme des espions.
Mercredi 30 mars, la Slovaquie annonçait l’expulsion de pas moins de trente-cinq diplomates en affirmant avec regret « qu’après les précédentes expulsions au cours des deux dernières années, la mission diplomatique russe n’a pas montré d’intérêt pour un travail correct sur notre territoire ». A la mi-mars, une affaire d’espionnage impliquant l’attaché militaire adjoint de l’ambassade russe avait été rendue publique par le parquet. Le diplomate avait notamment été filmé en train de payer un informateur slovaque, connu comme contributeur d’un site d’information prorusse. L’attaché militaire adjoint avait été immédiatement expulsé, ainsi que deux de ses collègues.
Menace sur la sécurité nationale
La veille, mardi 29 mars, la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas ont agi quasi simultanément. Vingt et un espions présumés étaient invités à quitter Bruxelles, quatre « diplomates expérimentés » à quitter Dublin tandis que le gouvernement de La Haye prévenait que dix-sept des soixante-cinq membres de l’ambassade russe, taxés d’« officiers de renseignement », quitteraient le royaume. Les responsables néerlandais parlaient d’une menace sur la sécurité nationale.
En Irlande, Simon Coveney, le ministre des affaires étrangères, a expliqué que les activités des Russes visés n’étaient pas « en accord avec les standards internationaux en matière de diplomatie » . La décision a été prise conformément à l’article 9 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, a encore fait savoir son ministère. L’opposition travailliste réclamait même l’expulsion de l’ambassadeur russe mais le premier ministre, Micheal Martin, a précisé qu’il tenait à ce que les canaux diplomatiques restent ouverts avec Moscou, dans l’intérêt des citoyens irlandais vivant en Russie et pour continuer à communiquer, a expliqué un porte-parole du ministère des affaires étrangères.
La Belgique a, elle, expulsé des membres de l’ambassade russe à Bruxelles et du consulat d’Anvers. A l’automne 2021, les autorités avaient déjà ciblé huit représentants russes à l’OTAN, directement liés aux services de renseignement intérieur (FSB) et militaire (GRU). Depuis les années 1970, le pays où siègent l’Union européenne et l’OTAN a identifié de nombreux réseaux dont étaient aussi membres des fonctionnaires et des militaires belges travaillant pour Moscou.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:L’Allemagne s’interroge sur la responsabilité d’Angela Merkel dans l’escalade agressive de Vladimir Poutine
Quelques mois après son départ du pouvoir, l’ex-chancelière se voit reprocher d’avoir fait preuve d’un certain « laxisme » à l’égard du président russe.
Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)
Publié aujourd’hui à 13h00, mis à jour à 13h00
Analyse. Angela Merkel est de retour. Trois mois après son départ du pouvoir, l’ancienne chancelière se retrouve au cœur du débat public en Allemagne. La raison : la guerre en Ukraine, qui conduit à un réexamen sévère de sa politique à l’égard de la Russie, y compris au sein de sa famille politique.
La première à sonner la charge fut Annegret Kramp-Karrenbauer. « Après la Géorgie [en 2008] puis la Crimée et le Donbass [en 2014], nous n’avons rien fait pour véritablement dissuader Poutine », a tweeté l’ex-ministre de la défense (2019-2021), le 24 février, quelques heures après le début de l’offensive russe en Ukraine. Evoquant une « erreur historique », l’ancienne dauphine désignée de Mme Merkel n’a pas nommément mis en cause son ancienne patronne, mais l’allusion était transparente.
Depuis, d’autres dirigeants conservateurs lui ont emboîté le pas. A l’instar de Friedrich Merz, le président de l’Union chrétienne-démocrate qui, le 27 février devant le Bundestag, a qualifié de « champ de ruines la politique étrangère et de sécurité conduite par l’Allemagne et par l’Europe au cours des dernières années ». Lui non plus n’a pas eu besoin de citer Angela Merkel pour que l’on comprenne qui était, selon lui, la première responsable de ce cuisant échec.
Péché originel
Qu’est-il précisément reproché à l’ex-chancelière ? Les titres de deux longues enquêtes parues récemment dans la presse allemande résument assez bien les choses « Guerre en Ukraine : la culpabilité de Poutine et la contribution de Merkel » (Süddeutsche Zeitung, 18 mars) et « Le laxisme de la politique russe de Merkel comme héritage : un peu de boycott mais rien de plus » (Der Spiegel, 19 mars).
Pour certains, le péché originel remonterait au sommet de l’OTAN à Bucarest, en avril 2008. En se prononçant contre l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique, position également partagée par le président français Nicolas Sarkozy, Angela Merkel aurait aiguisé les appétits expansionnistes de Vladimir Poutine. Quatre mois plus tard, la Russie attaquait la Géorgie. « Le report de la date d’adhésion [de la Géorgie à l’OTAN] a renforcé la détermination de la Russie à passer à l’action », dénonça, à l’époque, le ministre tchèque des affaires étrangères Karel Schwarzenberg, dans le Spiegel. « L’apaisement n’est pas une alternative », ajouta-t-il, sans alors imaginer que ce même reproche serait ensuite formulé à plusieurs reprises au sujet de la politique d’Angela Merkel vis-à-vis de Moscou.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Poutine félicite la victoire de Vucic en Serbie et salue le «partenariat stratégique» entre Moscou et Belgrade
afp Publié: 4 Avril 2022 à 13h39
Le président russe Vladimir Poutine a salué lundi le «partenariat stratégique» entre Belgrade et Moscou, après que son homologue serbe Aleksandar Vucic a revendiqué une victoire écrasante à la présidentielle.
«J’estime que vos actions en tant que chef de l’Etat vont continuer à favoriser un renforcement du partenariat stratégique qui existe entre nos pays. Incontestablement, c’est dans l’intérêt des peuples frères que sont la Russie et la Serbie», a affirmé M. Poutine à M. Vucic, dans un télégramme de félicitations publié par le Kremlin.
M. Poutine a estimé que cette victoire «probante» traduisait un «large soutien» des Serbes à la politique de M. Vucic qui vise, selon le président russe, à résoudre les problèmes «socio-économiques actuels» et à mener une «politique extérieure indépendante».
Depuis l’offensive russe en Ukraine, le gouvernement d’Aleksandar Vucic, habitué à jouer des rivalités entre l’Occident et la Russie, a manoeuvré avec précaution en condamnant officiellement Moscou à l’ONU, tout en s’abstenant de toute sanction contre le Kremlin.
Dans le pays, traditionnellement proche de Moscou, de nombreux Serbes soutiennent la politique du Kremlin et ont manifesté en faveur de l’opération russe en Ukraine.
La Serbie n'a RIEN à faire dans l'UE
afp Publié: 4 Avril 2022 à 13h39
Le président russe Vladimir Poutine a salué lundi le «partenariat stratégique» entre Belgrade et Moscou, après que son homologue serbe Aleksandar Vucic a revendiqué une victoire écrasante à la présidentielle.
«J’estime que vos actions en tant que chef de l’Etat vont continuer à favoriser un renforcement du partenariat stratégique qui existe entre nos pays. Incontestablement, c’est dans l’intérêt des peuples frères que sont la Russie et la Serbie», a affirmé M. Poutine à M. Vucic, dans un télégramme de félicitations publié par le Kremlin.
M. Poutine a estimé que cette victoire «probante» traduisait un «large soutien» des Serbes à la politique de M. Vucic qui vise, selon le président russe, à résoudre les problèmes «socio-économiques actuels» et à mener une «politique extérieure indépendante».
Depuis l’offensive russe en Ukraine, le gouvernement d’Aleksandar Vucic, habitué à jouer des rivalités entre l’Occident et la Russie, a manoeuvré avec précaution en condamnant officiellement Moscou à l’ONU, tout en s’abstenant de toute sanction contre le Kremlin.
Dans le pays, traditionnellement proche de Moscou, de nombreux Serbes soutiennent la politique du Kremlin et ont manifesté en faveur de l’opération russe en Ukraine.
La Serbie n'a RIEN à faire dans l'UE
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
la France et l’Allemagne expulsent des dizaines de diplomates russes
La décision prise dans les deux pays, qui gardent un canal de communication avec le Kremlin, marque un tournant. De son côté, la Lituanie contraint l’ambassadeur russe au départ.
Par Philippe Ricard
Publié aujourd’hui à 10h58, mis à jour à 11h19
Les décisions ont été dévoilées trois jours après la découverte de civils exécutés par les forces russes lors de leur retrait de la région de Kiev. Mais elles étaient en préparation bien avant, en concertation avec Washington et les capitales de l’Union européenne. La France et l’Allemagne ont annoncé, lundi 4 avril, l’expulsion de diplomates russes considérés comme des espions. Un total de 35 agents vont devoir quitter Paris, et 40, Berlin.
« Les activités [de ces personnels] sont contraires à nos intérêts de sécurité », a fait savoir la diplomatie française, dans un communiqué très succinct. L’ambassadeur russe à Paris, Alexeï Mechkov, a été convoqué mardi dans la matinée au Quai d’Orsay, afin de lui notifier la décision et la liste des personnes concernées, qui demeure confidentielle.
D’après la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, ces employés de l’ambassade de Russie à Berlin constituaient « une menace pour ceux et celles qui cherchent une protection chez nous ». « Nous ne le tolérerons plus », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la Lituanie a décidé d’expulser l’ambassadeur russe à Vilnius « en réponse à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine souveraine et aux atrocités commises par les forces armées russes ». Ces actes ont continué, lundi, à être dénoncés par les Occidentaux. A son tour, le président américain, Joe Biden, a réclamé un « procès pour crimes de guerre » et des « sanctions supplémentaires » contre Moscou. « Il faut qu’il rende des comptes », a-t-il ajouté à propos de son homologue russe, Vladimir Poutine, répétant qu’il le considérait comme un « criminel de guerre ».
Si elles marquent un tournant de la part de Paris et de Berlin, qui cherchent à maintenir un canal de communication avec le Kremlin, ces expulsions d’agents russes ne sont pas les premières pour le continent. Les pays baltes ont annoncé, dès le début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, l’expulsion d’une dizaine de représentants diplomatiques, et Moscou a répliqué avec une mesure similaire.
La décision prise dans les deux pays, qui gardent un canal de communication avec le Kremlin, marque un tournant. De son côté, la Lituanie contraint l’ambassadeur russe au départ.
Par Philippe Ricard
Publié aujourd’hui à 10h58, mis à jour à 11h19
Les décisions ont été dévoilées trois jours après la découverte de civils exécutés par les forces russes lors de leur retrait de la région de Kiev. Mais elles étaient en préparation bien avant, en concertation avec Washington et les capitales de l’Union européenne. La France et l’Allemagne ont annoncé, lundi 4 avril, l’expulsion de diplomates russes considérés comme des espions. Un total de 35 agents vont devoir quitter Paris, et 40, Berlin.
« Les activités [de ces personnels] sont contraires à nos intérêts de sécurité », a fait savoir la diplomatie française, dans un communiqué très succinct. L’ambassadeur russe à Paris, Alexeï Mechkov, a été convoqué mardi dans la matinée au Quai d’Orsay, afin de lui notifier la décision et la liste des personnes concernées, qui demeure confidentielle.
D’après la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, ces employés de l’ambassade de Russie à Berlin constituaient « une menace pour ceux et celles qui cherchent une protection chez nous ». « Nous ne le tolérerons plus », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la Lituanie a décidé d’expulser l’ambassadeur russe à Vilnius « en réponse à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine souveraine et aux atrocités commises par les forces armées russes ». Ces actes ont continué, lundi, à être dénoncés par les Occidentaux. A son tour, le président américain, Joe Biden, a réclamé un « procès pour crimes de guerre » et des « sanctions supplémentaires » contre Moscou. « Il faut qu’il rende des comptes », a-t-il ajouté à propos de son homologue russe, Vladimir Poutine, répétant qu’il le considérait comme un « criminel de guerre ».
Si elles marquent un tournant de la part de Paris et de Berlin, qui cherchent à maintenir un canal de communication avec le Kremlin, ces expulsions d’agents russes ne sont pas les premières pour le continent. Les pays baltes ont annoncé, dès le début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, l’expulsion d’une dizaine de représentants diplomatiques, et Moscou a répliqué avec une mesure similaire.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Le Danemark et l’Italie expulsent à leur tour des diplomates russes
Au lendemain de l’expulsion de diplomates russes de France et d’Allemagne, le Danemark va également expulser 15 diplomates russes pour espionnage, a annoncé mardi le ministre des affaires étrangères danois. « Nous avons établi que les 15 agents de renseignement expulsés ont mené des activités d’espionnage sur le sol danois, a déclaré Jeppe Kofod à la presse et sur Twitter. Ils sont une menace pour notre sécurité nationale. » Le Danemark « veut envoyer un signal clair à la Russie : l’espionnage sur le sol danois est inacceptable », a-t-il affirmé.
Quelques minutes plus tard, c’est l’Italie qui a, à son tour, annoncé l’expulsion de 30 diplomates russes. Le ministre des affaires étrangères, Luigi Di Maio, a invoqué sur la chaîne RaiNew24 des raisons de « sécurité nationale ».
Au lendemain de l’expulsion de diplomates russes de France et d’Allemagne, le Danemark va également expulser 15 diplomates russes pour espionnage, a annoncé mardi le ministre des affaires étrangères danois. « Nous avons établi que les 15 agents de renseignement expulsés ont mené des activités d’espionnage sur le sol danois, a déclaré Jeppe Kofod à la presse et sur Twitter. Ils sont une menace pour notre sécurité nationale. » Le Danemark « veut envoyer un signal clair à la Russie : l’espionnage sur le sol danois est inacceptable », a-t-il affirmé.
Quelques minutes plus tard, c’est l’Italie qui a, à son tour, annoncé l’expulsion de 30 diplomates russes. Le ministre des affaires étrangères, Luigi Di Maio, a invoqué sur la chaîne RaiNew24 des raisons de « sécurité nationale ».
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Guerre en Ukraine: Sarkozy et Merkel accusés par Zelensky d'avoir refusé l'adhésion du pays à l'OTAN
Orange avec Media Services, publié le mardi 05 avril 2022 à 11h50
En 2008, au sommet de l'Otan à Bucarest, l'Allemagne s'était prononcée contre le lancement du processus d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, position partagée par le président Sarkozy.
Une missive à l'attention de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Dans un message vidéo, parue dimanche 5 avril, Volodymyr Zelensky a critiqué le refus, en 2008, de l'Otan d'intégrer l'Ukraine à cause de la "peur absurde de certains responsables politiques à l'égard" de Moscou. Ces derniers "pensaient qu'en rejetant l'Ukraine, ils pouvaient apaiser la Russie", a critiqué le président ukrainien. Il a suggéré à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, alors dirigeants de la France et de l'Allemagne, de se rendre dans les rues de Boutcha.
En réponse, la porte-parole d'Angela Merkel, l'ancienne chancelière allemande, a assuré dans un message, publié lundi 5 avril, soutenir l'action de la communauté internationale pour mettre fin à la guerre et aux "barbaries", "compte tenu des atrocités découvertes à Boutcha et dans d'autres endroits en Ukraine".
"Pas un cadeau aux Russes"
Pour comprendre la réaction de Volodymyr Zelensky et le refus allemand et français, il faut remonter à 2008. Au sommet de l'Otan à Bucarest, l'Allemagne s'était prononcée contre le lancement du processus d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, position partagée par le président Sarkozy, estimant qu'il ne s'agissait pas de démocraties assez stables.
La dirigeante allemande n'avait toutefois pas complètement fermé la porte à une entrée de Kiev dans le club atlantiste. Dans une interview publiée dans L'OBS, elle avait assuré que "la porte est ouverte". "Nous voyons une perspective pour l'adhésion. Nous voulons aider les deux pays à aller vers le MAP". Elle avait assuré que la décision n'était pas un cadeau fait à la Russie. L'OBS, rapelait alors que seuls 30% des Ukrainiens d'alors voyaient leur entrée dans l'Otan d'un bon œil.
"Instabilité de ces deux pays"
De son côté, Nicolas Sarkozy justifiait le refus de faire entrer l'Ukraine et la Géorgie dans l'Otan par l'instabilité de ces deux pays. "Ces deux pays ne sont pas mûrs", faisait savoir une source parlementaire française en marge du sommet roumain.
En outre, le président français se refusait d'aller au-delà d'un "plan d'action", sans perspective. Lors d'un discours tenu le 3 avril 2008, Nicolas Sarkozy était revenu sur l'hypothèse de l'élargissement de l'Otan et avait cette fois-ci utilisé l'argument du calendrier.
"Nous ne blâmons pas l'occident"
Autre personnalité à faire l'objet de jugements sévères, le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier, qui fut ministre des Affaires étrangères dans deux gouvernements de Mme Merkel, a reconnu lundi avoir commis une "erreur" en soutenant la construction du gazoduc Nord Stream 2, entre la Russie et l'Allemagne.
"Nous ne blâmons pas l'Occident. Nous ne blâmons personne d'autre que les militaires russes (...) et ceux qui leur ont donné des ordres", a conclu Volodymyr Zelensky dans son message de dimanche soir.
Orange avec Media Services, publié le mardi 05 avril 2022 à 11h50
En 2008, au sommet de l'Otan à Bucarest, l'Allemagne s'était prononcée contre le lancement du processus d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, position partagée par le président Sarkozy.
Une missive à l'attention de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Dans un message vidéo, parue dimanche 5 avril, Volodymyr Zelensky a critiqué le refus, en 2008, de l'Otan d'intégrer l'Ukraine à cause de la "peur absurde de certains responsables politiques à l'égard" de Moscou. Ces derniers "pensaient qu'en rejetant l'Ukraine, ils pouvaient apaiser la Russie", a critiqué le président ukrainien. Il a suggéré à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, alors dirigeants de la France et de l'Allemagne, de se rendre dans les rues de Boutcha.
En réponse, la porte-parole d'Angela Merkel, l'ancienne chancelière allemande, a assuré dans un message, publié lundi 5 avril, soutenir l'action de la communauté internationale pour mettre fin à la guerre et aux "barbaries", "compte tenu des atrocités découvertes à Boutcha et dans d'autres endroits en Ukraine".
"Pas un cadeau aux Russes"
Pour comprendre la réaction de Volodymyr Zelensky et le refus allemand et français, il faut remonter à 2008. Au sommet de l'Otan à Bucarest, l'Allemagne s'était prononcée contre le lancement du processus d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, position partagée par le président Sarkozy, estimant qu'il ne s'agissait pas de démocraties assez stables.
La dirigeante allemande n'avait toutefois pas complètement fermé la porte à une entrée de Kiev dans le club atlantiste. Dans une interview publiée dans L'OBS, elle avait assuré que "la porte est ouverte". "Nous voyons une perspective pour l'adhésion. Nous voulons aider les deux pays à aller vers le MAP". Elle avait assuré que la décision n'était pas un cadeau fait à la Russie. L'OBS, rapelait alors que seuls 30% des Ukrainiens d'alors voyaient leur entrée dans l'Otan d'un bon œil.
"Instabilité de ces deux pays"
De son côté, Nicolas Sarkozy justifiait le refus de faire entrer l'Ukraine et la Géorgie dans l'Otan par l'instabilité de ces deux pays. "Ces deux pays ne sont pas mûrs", faisait savoir une source parlementaire française en marge du sommet roumain.
En outre, le président français se refusait d'aller au-delà d'un "plan d'action", sans perspective. Lors d'un discours tenu le 3 avril 2008, Nicolas Sarkozy était revenu sur l'hypothèse de l'élargissement de l'Otan et avait cette fois-ci utilisé l'argument du calendrier.
"Nous ne blâmons pas l'occident"
Autre personnalité à faire l'objet de jugements sévères, le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier, qui fut ministre des Affaires étrangères dans deux gouvernements de Mme Merkel, a reconnu lundi avoir commis une "erreur" en soutenant la construction du gazoduc Nord Stream 2, entre la Russie et l'Allemagne.
"Nous ne blâmons pas l'Occident. Nous ne blâmons personne d'autre que les militaires russes (...) et ceux qui leur ont donné des ordres", a conclu Volodymyr Zelensky dans son message de dimanche soir.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
julienp a écrit:Ca tombe bien, ma fille devait faire ses devoirs de mathematiques du CE2. Ca m'a permit de lui faire un petit énoncéOrigin a écrit:Les centres à la frontière polonaise déclare que des refugiés commencent déja à rentrer en Ukraine.
Pour les 200.000 c'est largement sous estimés ! Puisqu'ils n'ont accordé que 33.000 visa sur ces 200.000 ... comment expliqué que les dépenses pour les étrangers qui sont gratuites sont estimés à plus de 300.000 !!
S'il est impossible de pointer avec précision le nombre de clandestins vivant sur le territoire français (il n'existe pas de chiffres officiels), on peut se faire une idée en se fiant au nombre de bénéficiaires de l'Aide médicale d'état (AME), cette prestation sociale principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière. Ainsi, ils étaient au moins 313 293 au 31 mars 2018 (contre 75 000 en 2000)
Q1: Si les immigrés illégaux étaient au moins 313 293 au 31 mars 2018 (contre 75 000 en 2000). Combien d’immigrés arrivent illégalement par an ?
R1: (313293-75000) / (2018-2000) = 13238 immigrés par an
Q2: est ce que le résultat de Q1 est similaire a l'estimation de 200000 ?
R2: Papa ! Tes questions sont pourris, je vais demander a maman de m'aider
C'est bien de vouloir tordre avec des pirouettes ... mais déja les immigrés officiellement entrées par AN s'ajoute au ILLEGAUX .. dommage d'avoir cassé les devoirs de ta fille mdr... quand on sait déja pas lire le français et le comprendre pas la peine de faire des maths et vouloir donner des léçons de sarcasmes !
Origin- Messages : 41
Date d'inscription : 03/01/2018
Re: Union Européenne
entrésOrigin a écrit:C'est bien de vouloir tordre avec des pirouettes ... mais déja les immigrés officiellement entrées par AN s'ajoute au ILLEGAUX .. dommage d'avoir cassé les devoirs de ta fille mdr... quand on sait déja pas lire le français et le comprendre pas la peine de faire des maths et vouloir donner des léçons de sarcasmes !
s'ajoutent
déjà
leçons
Soyons réalistes, on va d'abord s'occuper du français avant de passer aux leçons de sarcasmes...
julienp- Messages : 574
Date d'inscription : 14/04/2017
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Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:Caduce62 a écrit:L’Allemagne s’interroge sur la responsabilité d’Angela Merkel dans l’escalade agressive de Vladimir Poutine
.../....
Sauf que faire porter la chapeau à une seule personne me semble .... léger et simpliste.
Trop se plonger dans les médias et autres TV vous conditionnent à leur gré.
Tous les Gvts Européens portent le poids de l'horreur constatée aujourd'hui. Il en est de même de ceux qui prétendre prendre les rennes du pouvoir, celui qui l'adorait, celle qui lui serrait la pogne, et les autres.
Tous les épisodes successifs ne pouvaient présager autrement que ce désir de se réapproprier ce qui lui avait échappé par les urnes et la volonté d'un peuple.
jivan- Messages : 119
Date d'inscription : 07/10/2015
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Re: Union Européenne
Environ 150 diplomates russes expulsés d’Europe en 48 heures
Après la France et l’Allemagne lundi, l’Italie, le Danemark, la Suède et l’Espagne ont à leur tour expulsé mardi des dizaines de diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev. L’Italie a décidé d’expulser 30 diplomates russes pour des raisons de « sécurité nationale », a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio. « Cette décision a été prise en accord avec d’autres partenaires européens et atlantiques », a déclaré plus tard dans la journée le chef du gouvernement italien Mario Draghi, précisant que l’Italie soutenait « avec conviction » les nouvelles sanctions présentées mardi par la Commission européenne.
Plusieurs diplomates de la représentation de la Russie auprès de l’UE déclarés « persona non grata »
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a annoncé mardi avoir décidé de déclarer « persona non grata » plusieurs membres de la représentation de la Russie auprès de l’UE à cause « d’activités contraires » à leur statut de diplomates. « L’ambassadeur russe a été convoqué aujourd’hui par le secrétaire général du service d’actions extérieures pour lui communiquer cette décision », a-t-il précisé. Josep Borrell n’a pas précisé le nombre de diplomates russes concernés par cette mesure.
Après la France et l’Allemagne lundi, l’Italie, le Danemark, la Suède et l’Espagne ont à leur tour expulsé mardi des dizaines de diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev. L’Italie a décidé d’expulser 30 diplomates russes pour des raisons de « sécurité nationale », a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio. « Cette décision a été prise en accord avec d’autres partenaires européens et atlantiques », a déclaré plus tard dans la journée le chef du gouvernement italien Mario Draghi, précisant que l’Italie soutenait « avec conviction » les nouvelles sanctions présentées mardi par la Commission européenne.
Plusieurs diplomates de la représentation de la Russie auprès de l’UE déclarés « persona non grata »
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a annoncé mardi avoir décidé de déclarer « persona non grata » plusieurs membres de la représentation de la Russie auprès de l’UE à cause « d’activités contraires » à leur statut de diplomates. « L’ambassadeur russe a été convoqué aujourd’hui par le secrétaire général du service d’actions extérieures pour lui communiquer cette décision », a-t-il précisé. Josep Borrell n’a pas précisé le nombre de diplomates russes concernés par cette mesure.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
L’Union européenne veut bannir le charbon russe et fermer ses ports à la Russie
La Commission européenne a proposé mardi aux Vingt-Sept de durcir les sanctions contre Moscou, en arrêtant leurs achats de charbon russe, qui représentent 45 % des importations de l’UE, et en fermant les ports européens aux bateaux russes ou opérés par des Russes.
AFP
Publié: 5 Avril 2022 à 16h30
Les quatre trains de sanctions européennes contre Moscou depuis février « ont frappé fort et limité les options politiques et économiques du Kremlin », mais après la découverte d’un grand nombre de corps dans la région de Kiev, « il faut clairement accroître encore notre pression », a estimé la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen, dans une vidéo postée en ligne.
Les propositions de Bruxelles doivent être discutées mercredi par les représentants des Vingt-Sept avant une réunion lundi des ministres européens des Affaires étrangères. Les sanctions requièrent l’unanimité. Les ministres des Finances réunis à Luxembourg ont également discuté du nouveau train de sanctions.
La Commission propose « d’interdire toutes les importations de charbon en provenance de Russie, d’une valeur de 4 milliards d’euros par an », a indiqué Mme von der Leyen.
Plusieurs experts, dont ceux de l’institut Bruegel, estiment plus facile pour les Vingt-Sept de remplacer le charbon russe par d’autres sources d’approvisionnement contrairement au pétrole (25 % des achats européens) ou au gaz (45 % des importations de l’UE), dont l’embargo éventuel fait l’objet d’âpres discussions entre les Etats membres.
Nouvelles sanctions financières
« Nous travaillons sur des sanctions supplémentaires, notamment sur les importations de pétrole », a cependant affirmé Ursula von der Leyen.
Bruxelles propose également de durcir les sanctions financières existantes, avec une interdiction totale des transactions avec quatre grandes banques représentant un quart du secteur bancaire russe, dont VTB, deuxième établissement du pays. L’UE a déjà privé sept banques russes d’accès au système financier international Swift.
La Commission souhaite également que les bateaux contrôlés ou opérés par des entités ou individus russes soient interdits dans les ports européens, avec des « exemptions couvrant des produits essentiels, notamment agricoles et alimentaires, l’aide humanitaire ainsi que le secteur de l’énergie ».
Priver Moscou de composants technologiques
Elle propose en outre d’interdire dans l’UE les opérateurs de transport routier russes et bélarusses, afin de « limiter considérablement les possibilités pour l’industrie russe de se procurer des composants essentiels », a indiqué Mme von der Leyen.
Bruxelles entend aussi interdire pour 10 milliards d’euros d’exportations d’équipements et composants industriels cruciaux vers la Russie, comme les semi-conducteurs avancés ou les ordinateurs quantiques.
L’exécutif européen veut également élargir la liste des produits russes interdits d’importation dans l’UE, « du bois au ciment et des fruits de mer à l’alcool », afin de « stopper le flux d’argent de la Russie et de ses oligarques », pour une valeur estimée de 5,5 milliards d’euros par an ainsi que bloquer l’accès des entreprises russes aux marchés publics dans l’UE.
De nouveaux noms sur liste noire
Enfin, la liste noire des Russes et Bélarusses dont les avoirs dans l’UE sont saisis, qui cible actuellement 877 personnes et 62 entités, serait élargie de « dizaines de personnes », actives notamment « dans la politique, les milieux d’affaires et la propagande », selon le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.
Les « atrocités » contre « les populations civiles » en Ukraine « ne peuvent pas, et ne vont pas, rester impunies », a promis Mme von der Leyen.
La Commission européenne a proposé mardi aux Vingt-Sept de durcir les sanctions contre Moscou, en arrêtant leurs achats de charbon russe, qui représentent 45 % des importations de l’UE, et en fermant les ports européens aux bateaux russes ou opérés par des Russes.
AFP
Publié: 5 Avril 2022 à 16h30
Les quatre trains de sanctions européennes contre Moscou depuis février « ont frappé fort et limité les options politiques et économiques du Kremlin », mais après la découverte d’un grand nombre de corps dans la région de Kiev, « il faut clairement accroître encore notre pression », a estimé la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen, dans une vidéo postée en ligne.
Les propositions de Bruxelles doivent être discutées mercredi par les représentants des Vingt-Sept avant une réunion lundi des ministres européens des Affaires étrangères. Les sanctions requièrent l’unanimité. Les ministres des Finances réunis à Luxembourg ont également discuté du nouveau train de sanctions.
La Commission propose « d’interdire toutes les importations de charbon en provenance de Russie, d’une valeur de 4 milliards d’euros par an », a indiqué Mme von der Leyen.
Plusieurs experts, dont ceux de l’institut Bruegel, estiment plus facile pour les Vingt-Sept de remplacer le charbon russe par d’autres sources d’approvisionnement contrairement au pétrole (25 % des achats européens) ou au gaz (45 % des importations de l’UE), dont l’embargo éventuel fait l’objet d’âpres discussions entre les Etats membres.
Nouvelles sanctions financières
« Nous travaillons sur des sanctions supplémentaires, notamment sur les importations de pétrole », a cependant affirmé Ursula von der Leyen.
Bruxelles propose également de durcir les sanctions financières existantes, avec une interdiction totale des transactions avec quatre grandes banques représentant un quart du secteur bancaire russe, dont VTB, deuxième établissement du pays. L’UE a déjà privé sept banques russes d’accès au système financier international Swift.
La Commission souhaite également que les bateaux contrôlés ou opérés par des entités ou individus russes soient interdits dans les ports européens, avec des « exemptions couvrant des produits essentiels, notamment agricoles et alimentaires, l’aide humanitaire ainsi que le secteur de l’énergie ».
Priver Moscou de composants technologiques
Elle propose en outre d’interdire dans l’UE les opérateurs de transport routier russes et bélarusses, afin de « limiter considérablement les possibilités pour l’industrie russe de se procurer des composants essentiels », a indiqué Mme von der Leyen.
Bruxelles entend aussi interdire pour 10 milliards d’euros d’exportations d’équipements et composants industriels cruciaux vers la Russie, comme les semi-conducteurs avancés ou les ordinateurs quantiques.
L’exécutif européen veut également élargir la liste des produits russes interdits d’importation dans l’UE, « du bois au ciment et des fruits de mer à l’alcool », afin de « stopper le flux d’argent de la Russie et de ses oligarques », pour une valeur estimée de 5,5 milliards d’euros par an ainsi que bloquer l’accès des entreprises russes aux marchés publics dans l’UE.
De nouveaux noms sur liste noire
Enfin, la liste noire des Russes et Bélarusses dont les avoirs dans l’UE sont saisis, qui cible actuellement 877 personnes et 62 entités, serait élargie de « dizaines de personnes », actives notamment « dans la politique, les milieux d’affaires et la propagande », selon le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.
Les « atrocités » contre « les populations civiles » en Ukraine « ne peuvent pas, et ne vont pas, rester impunies », a promis Mme von der Leyen.
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