Union Européenne
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Re: Union Européenne
La guerre en Ukraine force les dirigeants prorusses d’Europe centrale à des contorsions
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/03/la-guerre-en-ukraine-force-les-dirigeants-prorusses-d-europe-centrale-a-des-contorsions_6115963_3210.html
Le premier ministre hongrois Viktor Orban, et le président serbe, Aleksandar Vucic, soutiennent l’Ukraine, tout en essayant de ne pas trop froisser Vladimir Poutine.
Par Jean-Baptiste Chastand(Vienne, correspondant régional)
Publié aujourd’hui à 11h06, mis à jour à 11h38
Comme souvent en Hongrie, l’embarras du pouvoir se lit dans le silence des médias à sa botte. Au matin du jeudi 24 février, au début de l’offensive russe en Ukraine, il a fallu attendre plusieurs heures pour que le site Origo, navire amiral de l’empire médiatique gouvernemental, en parle en « une ». L’invasion russe pose en effet un sérieux problème à la propagande de Viktor Orban, le premier ministre nationaliste. Lui qui vante depuis des années ses bons contacts avec le président russe, Vladimir Poutine, ne peut pas aller jusqu’à approuver une invasion qui rappelle à beaucoup de Hongrois l’écrasement de la révolution à Budapest, en 1956. Surtout à quelques semaines des élections législatives du 3 avril, qui s’annoncent serrées.
Dimanche 27 février, le premier ministre est allé à la télévision pour défendre son étroite ligne de crête, qu’il a résumée ainsi : « Calme stratégique. » « Le plus important est que la Hongrie reste en dehors de cette guerre », a-t-il affirmé, alors que le pays partage une longue frontière avec l’Ukraine, et que des dizaines de milliers de réfugiés ont déjà fui vers Budapest. Résultat : d’un côté, la Hongrie soutient, certes, toutes les sanctions décidées au niveau européen ces derniers jours, un élément notable alors que M. Orban ne cessait de critiquer celles décidées sur la Crimée, mais sans s’y opposer. Mais, de l’autre, il ne s’engage dans aucune sanction bilatérale et se refuse à envoyer des armes en Ukraine, ou même à ce que celles envoyées par d’autres pays de l’OTAN transitent par son territoire.
Une position à l’opposé de ses alliés polonais, tchèques et slovaques du groupe de Visegrad, qui, eux, s’engagent massivement pour soutenir la résistance ukrainienne. Ou même celle du très prorusse président tchèque, Milos Zeman, qui a fait savoir qu’il se sentait « floué » par M. Poutine. Pour cette raison, le principal adversaire de M. Orban pour le scrutin du 3 avril, le proeuropéen et pro-OTAN Peter Marki-Zay, l’a qualifié « de mercenaire servile » à l’occasion d’une manifestation organisée devant le siège de la Banque internationale d’investissement russe, qui s’est installée Budapest dans des conditions contestées en 2019. L’opposant a demandé le départ de ce qu’il a qualifié de « banque d’espions russes » et la suspension du projet de construction d’une centrale nucléaire avec le soutien de Rosatom à Paks, dans le sud du pays.
Mais pour l’instant, le pouvoir hongrois s’oppose à toute sanction sur les sujets énergétiques au nom de la protection du consommateur hongrois. Signe que ce « calme stratégique » est loin d’être clair, les eurodéputés du Fidesz, le parti de M. Orban, se sont retrouvés à voter mardi 1er mars au Parlement européen pour une résolution sur l’Ukraine reprenant les propositions de l’opposition hongroise, avant de devoir renier leur propre vote en public… « L’environnement est très dangereux pour M. Orban qui se retrouve à contredire sa propre politique, mais je ne pense pas qu’il en souffre électoralement tant qu’il ne brise pas l’unité européenne », note toutefois Peter Kreko, directeur du centre de réflexion Political Capital.
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/03/la-guerre-en-ukraine-force-les-dirigeants-prorusses-d-europe-centrale-a-des-contorsions_6115963_3210.html
Le premier ministre hongrois Viktor Orban, et le président serbe, Aleksandar Vucic, soutiennent l’Ukraine, tout en essayant de ne pas trop froisser Vladimir Poutine.
Par Jean-Baptiste Chastand(Vienne, correspondant régional)
Publié aujourd’hui à 11h06, mis à jour à 11h38
Comme souvent en Hongrie, l’embarras du pouvoir se lit dans le silence des médias à sa botte. Au matin du jeudi 24 février, au début de l’offensive russe en Ukraine, il a fallu attendre plusieurs heures pour que le site Origo, navire amiral de l’empire médiatique gouvernemental, en parle en « une ». L’invasion russe pose en effet un sérieux problème à la propagande de Viktor Orban, le premier ministre nationaliste. Lui qui vante depuis des années ses bons contacts avec le président russe, Vladimir Poutine, ne peut pas aller jusqu’à approuver une invasion qui rappelle à beaucoup de Hongrois l’écrasement de la révolution à Budapest, en 1956. Surtout à quelques semaines des élections législatives du 3 avril, qui s’annoncent serrées.
Dimanche 27 février, le premier ministre est allé à la télévision pour défendre son étroite ligne de crête, qu’il a résumée ainsi : « Calme stratégique. » « Le plus important est que la Hongrie reste en dehors de cette guerre », a-t-il affirmé, alors que le pays partage une longue frontière avec l’Ukraine, et que des dizaines de milliers de réfugiés ont déjà fui vers Budapest. Résultat : d’un côté, la Hongrie soutient, certes, toutes les sanctions décidées au niveau européen ces derniers jours, un élément notable alors que M. Orban ne cessait de critiquer celles décidées sur la Crimée, mais sans s’y opposer. Mais, de l’autre, il ne s’engage dans aucune sanction bilatérale et se refuse à envoyer des armes en Ukraine, ou même à ce que celles envoyées par d’autres pays de l’OTAN transitent par son territoire.
Une position à l’opposé de ses alliés polonais, tchèques et slovaques du groupe de Visegrad, qui, eux, s’engagent massivement pour soutenir la résistance ukrainienne. Ou même celle du très prorusse président tchèque, Milos Zeman, qui a fait savoir qu’il se sentait « floué » par M. Poutine. Pour cette raison, le principal adversaire de M. Orban pour le scrutin du 3 avril, le proeuropéen et pro-OTAN Peter Marki-Zay, l’a qualifié « de mercenaire servile » à l’occasion d’une manifestation organisée devant le siège de la Banque internationale d’investissement russe, qui s’est installée Budapest dans des conditions contestées en 2019. L’opposant a demandé le départ de ce qu’il a qualifié de « banque d’espions russes » et la suspension du projet de construction d’une centrale nucléaire avec le soutien de Rosatom à Paks, dans le sud du pays.
Mais pour l’instant, le pouvoir hongrois s’oppose à toute sanction sur les sujets énergétiques au nom de la protection du consommateur hongrois. Signe que ce « calme stratégique » est loin d’être clair, les eurodéputés du Fidesz, le parti de M. Orban, se sont retrouvés à voter mardi 1er mars au Parlement européen pour une résolution sur l’Ukraine reprenant les propositions de l’opposition hongroise, avant de devoir renier leur propre vote en public… « L’environnement est très dangereux pour M. Orban qui se retrouve à contredire sa propre politique, mais je ne pense pas qu’il en souffre électoralement tant qu’il ne brise pas l’unité européenne », note toutefois Peter Kreko, directeur du centre de réflexion Political Capital.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
AFP, publié le jeudi 03 mars 2022 à 18h15
La Moldavie a officiellement déposé jeudi sa candidature pour intégrer l'Union européenne, a annoncé la présidente de ce pays voisin de l'Ukraine, une semaine après le début de l'invasion russe.
"Nous signons aujourd'hui la demande d'adhésion à l'UE", a déclaré devant la presse Maia Sandu, élue en 2020 sur un programme pro-occidental. "Certaines décisions doivent être prises de manière prompte et déterminée".
La Moldavie, ancienne république soviétique, avait signé en 2014 un accord d'association avec Bruxelles, qui n'offre cependant aucune garantie d'intégration ultérieure.
Le pays emboîte ainsi le pas à la Géorgie, qui a également demandé jeudi son adhésion à l'UE sur fond d'inquiétudes face à l'agression russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté exhorté Bruxelles à intégrer son pays "sans délai".
Si la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen, a ouvert la porte à cette possibilité, ce ne sera pas pour demain.
L'intégration à l'UE est un processus au long cours pour rapprocher la législation du pays candidat du droit européen. Il nécessite des négociations complexes sur de nombreux sujets et des critères difficiles à respecter pour un pays en guerre comme la stabilité politique et une économie de marché viable.
Il exige en outre l'aval unanime des 27 pays membres.
La Moldavie, pays de quelque 2,6 millions d'habitants, figure parmi les plus pauvres de toute l'Europe et est victime d'une émigration massive en raison d'un chômage endémique.
Depuis le début des années 1990, près d'un tiers de sa population est partie, un déclin démographique parmi les plus élevés au monde.
Ca va chauffer en Transpoutine
La Moldavie a officiellement déposé jeudi sa candidature pour intégrer l'Union européenne, a annoncé la présidente de ce pays voisin de l'Ukraine, une semaine après le début de l'invasion russe.
"Nous signons aujourd'hui la demande d'adhésion à l'UE", a déclaré devant la presse Maia Sandu, élue en 2020 sur un programme pro-occidental. "Certaines décisions doivent être prises de manière prompte et déterminée".
La Moldavie, ancienne république soviétique, avait signé en 2014 un accord d'association avec Bruxelles, qui n'offre cependant aucune garantie d'intégration ultérieure.
Le pays emboîte ainsi le pas à la Géorgie, qui a également demandé jeudi son adhésion à l'UE sur fond d'inquiétudes face à l'agression russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté exhorté Bruxelles à intégrer son pays "sans délai".
Si la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen, a ouvert la porte à cette possibilité, ce ne sera pas pour demain.
L'intégration à l'UE est un processus au long cours pour rapprocher la législation du pays candidat du droit européen. Il nécessite des négociations complexes sur de nombreux sujets et des critères difficiles à respecter pour un pays en guerre comme la stabilité politique et une économie de marché viable.
Il exige en outre l'aval unanime des 27 pays membres.
La Moldavie, pays de quelque 2,6 millions d'habitants, figure parmi les plus pauvres de toute l'Europe et est victime d'une émigration massive en raison d'un chômage endémique.
Depuis le début des années 1990, près d'un tiers de sa population est partie, un déclin démographique parmi les plus élevés au monde.
Ca va chauffer en Transpoutine
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Pour la première fois, une majorité de Suédois pour l'adhésion à l'Otan
Pour la première fois, une majorité de Suédois sont favorables à l'adhésion à l'Otan avec un basculement de l'opinion provoqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon un sondage publié ce vendredi.
En un mois, le nombre de partisans d'une adhésion dans l'opinion a bondi de neuf points pour atteindre un record absolu e 51%, tandis que ceux qui y sont opposés tombent à 27%, une chute de dix points, selon ce sondage de l'institut Demoskop. Le nombre d'indécis est quasi stable, à 22%.
Les sondés opposés à l'adhésion tombent à 27%, une chute de dix points, tandis que Le nombre d'indécis est quasi stable, à 22%, selon le sondage publié par le quotidien Aftonbladet.
En Suède, l'opinion était majoritairent défavorable à une adhésion à l'Otan jusqu'à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Depuis, opinions favorables et défavorables étaient jusqu'ici dans des étiages similaires
La guerre en Ukraine a également fait basculer l'opinion en Finlande avec là aussi une majorité pour la première fois.
Dans l'immédiat, la Suède et la Finlande ont écarté l'idée d'une candidature à l'alliance militaire, mais le débat est complètement relancé y compris parmi des partis historiquement opposés.
La Russie répète depuis plusieurs années qu'une adhésion de l'un ou de l'autre des deux pays nordiques aurait "des conséquences politiques et militaires graves", un avertissement réitiré vendredi dernier par le ministère des Affaires étrangères.
Le président finlandais, qui doit rencontrer Joe Biden vendredi à Washington, a appelé jeudi son pays à "garder la tête froide" sur la question de l'Otan.
Pour la première fois, une majorité de Suédois sont favorables à l'adhésion à l'Otan avec un basculement de l'opinion provoqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon un sondage publié ce vendredi.
En un mois, le nombre de partisans d'une adhésion dans l'opinion a bondi de neuf points pour atteindre un record absolu e 51%, tandis que ceux qui y sont opposés tombent à 27%, une chute de dix points, selon ce sondage de l'institut Demoskop. Le nombre d'indécis est quasi stable, à 22%.
Les sondés opposés à l'adhésion tombent à 27%, une chute de dix points, tandis que Le nombre d'indécis est quasi stable, à 22%, selon le sondage publié par le quotidien Aftonbladet.
En Suède, l'opinion était majoritairent défavorable à une adhésion à l'Otan jusqu'à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Depuis, opinions favorables et défavorables étaient jusqu'ici dans des étiages similaires
La guerre en Ukraine a également fait basculer l'opinion en Finlande avec là aussi une majorité pour la première fois.
Dans l'immédiat, la Suède et la Finlande ont écarté l'idée d'une candidature à l'alliance militaire, mais le débat est complètement relancé y compris parmi des partis historiquement opposés.
La Russie répète depuis plusieurs années qu'une adhésion de l'un ou de l'autre des deux pays nordiques aurait "des conséquences politiques et militaires graves", un avertissement réitiré vendredi dernier par le ministère des Affaires étrangères.
Le président finlandais, qui doit rencontrer Joe Biden vendredi à Washington, a appelé jeudi son pays à "garder la tête froide" sur la question de l'Otan.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
voilà qui fera les affaires du lanceur européen et du secteur :
https://www.lesnumeriques.com/spatial/la-russie-ne-vendra-plus-de-moteurs-de-fusee-aux-etats-unis-n177873.html
https://www.lesnumeriques.com/spatial/la-russie-ne-vendra-plus-de-moteurs-de-fusee-aux-etats-unis-n177873.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
L'Union européenne lance l'examen des candidatures de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie
Orange avec Media Services, publié le lundi 07 mars 2022 à 19h00
La Commission devra exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s'ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes.
Une nouvelle étape de franchie. L'Union européenne a lancé, lundi 7 mars, la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.
Une nouvelle étape de franchie.
L'Union européenne a lancé, lundi 7 mars, la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.
Les trois pays ont déposé leur demande à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. La Commission européenne va devoir exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s'ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes. La Commission européenne a mis deux années pour rendre son avis après la demande d'adhésion de la Roumanie.
Plusieurs États membres soutiennent
Les représentants des Etats membres à Bruxelles ont trouvé "un accord pour inviter la Commission européenne à présenter un avis sur chacune des demandes d'adhésion à l'UE présentées par l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie", a précisé la présidence sur son compte Twitter. Un procédure écrite a été lancée lundi pour "faire valider" par les Etats membres "les projets de lettre destinés à solliciter l'avis de la Commission européenne", ajoute le message.
Plusieurs Etats membres ont soutenu la démarche des trois pays, mais la procédure est longue et l'adhésion exige l'unanimité."Nous discuterons de la demande d'adhésion de l'Ukrainedans les prochains jours", a assuré lundi le président du Conseil européen Charles Michel dans un message sur twitter après un nouvel entretien avec le président Volodymyr Zelensky.
Un processus au long cours
Le président ukrainien exhorte les Européens à intégrer son pays "sans délai". Mais il n'existe aucune procédure pour cela. L'intégration à l'UE est un processus au long cours pour rapprocher la législation du pays candidat du droit européen. Il nécessite des négociations complexes sur de nombreux sujets et des critères difficiles à respecter pour un pays en guerre comme la stabilité politique et une économie de marché viable.
Une nouvelle procédure d'adhésion à l'UE a été adoptée. Elle est plus stricte et réversible, avec la possibilité de suspendre ou d'arrêter les négociations avec les candidats. Cinq pays sont officiellement reconnus comme candidats à l'adhésion à l'Union européenne: Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie et Turquie.
Orange avec Media Services, publié le lundi 07 mars 2022 à 19h00
La Commission devra exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s'ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes.
Une nouvelle étape de franchie. L'Union européenne a lancé, lundi 7 mars, la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.
Une nouvelle étape de franchie.
L'Union européenne a lancé, lundi 7 mars, la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.
Les trois pays ont déposé leur demande à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. La Commission européenne va devoir exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s'ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes. La Commission européenne a mis deux années pour rendre son avis après la demande d'adhésion de la Roumanie.
Plusieurs États membres soutiennent
Les représentants des Etats membres à Bruxelles ont trouvé "un accord pour inviter la Commission européenne à présenter un avis sur chacune des demandes d'adhésion à l'UE présentées par l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie", a précisé la présidence sur son compte Twitter. Un procédure écrite a été lancée lundi pour "faire valider" par les Etats membres "les projets de lettre destinés à solliciter l'avis de la Commission européenne", ajoute le message.
Plusieurs Etats membres ont soutenu la démarche des trois pays, mais la procédure est longue et l'adhésion exige l'unanimité."Nous discuterons de la demande d'adhésion de l'Ukrainedans les prochains jours", a assuré lundi le président du Conseil européen Charles Michel dans un message sur twitter après un nouvel entretien avec le président Volodymyr Zelensky.
Un processus au long cours
Le président ukrainien exhorte les Européens à intégrer son pays "sans délai". Mais il n'existe aucune procédure pour cela. L'intégration à l'UE est un processus au long cours pour rapprocher la législation du pays candidat du droit européen. Il nécessite des négociations complexes sur de nombreux sujets et des critères difficiles à respecter pour un pays en guerre comme la stabilité politique et une économie de marché viable.
Une nouvelle procédure d'adhésion à l'UE a été adoptée. Elle est plus stricte et réversible, avec la possibilité de suspendre ou d'arrêter les négociations avec les candidats. Cinq pays sont officiellement reconnus comme candidats à l'adhésion à l'Union européenne: Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie et Turquie.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
AFP, publié le jeudi 10 mars 2022 à 20h05
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, réunis en sommet à Versailles, ont exclu jeudi toute adhésion rapide de l'Ukraine à l'Union européenne, tout en ouvrant la porte à des liens plus étroits.
Les dirigeants des 27 se sont réunis pour élaborer les réponses économiques et militaires au choc de l'invasion russe. "L'Europe a changé sous le coup de la pandémie, elle va changer plus vite et plus fort sous le coup de la guerre", a prédit le président français Emmanuel Macron.
Concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, "il n'existe pas de procédure rapide", a rappelé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, alors que Kiev a déposé une candidature dans l'espoir de la rejoindre "sans délai".
Nous allons réaffirmer que "nous voulons travailler intensivement avec l'Ukraine", a-t-il néanmoins précisé.
"Est-ce qu'on peut aujourd'hui ouvrir une procédure d'adhésion avec un pays en guerre ? Je ne le crois pas. Est-ce qu'on doit fermer la porte et dire jamais ? Ce serait injuste", a résumé Emmanuel Macron.
Le président français, en campagne pour sa réélection, et qui assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, a accueilli les dirigeants européens dans le cadre prestigieux du Château de Versailles.
Un dîner de travail est prévu dans la Galerie des Glaces, où fut signé le traité mettant fin à la Première Guerre Mondiale.
Emmanuel Macron voit dans la crise actuelle la confirmation de la nécessité d'une Europe plus souveraine.
Cette guerre va conduire les 27 à prendre "des décisions historiques" pour "complètement redéfinir l'architecture de notre Europe", a-t-il affirmé, en souhaitant notamment "des décisions en matière d'énergie" qui aboutiront à des propositions fin mars lors d'un prochain sommet. Il a aussi appelé à "des décisions en matière de défense" avec "vraisemblablement un conseil exceptionnel" sur ce dossier en mai.
La guerre déclenchée par Vladimir Poutine a souligné le manque de capacités militaires européennes, les 27 Etats membres ayant très largement réduit leurs budgets depuis la fin de la guerre froide.
- Dépendance envers la Russie -
Elle a également mis en lumière l'extrême dépendance de l'UE envers le gaz importé de Russie, qui représente 40% de sa consommation et limite sa capacité d'action contre Moscou. Même si elle a adopté un paquet de sanctions inédit, l'Europe continue de financer la Russie par ses achats énergétiques dont elle est incapable de se priver à très court terme.
Cette dépendance menace aussi son économie qui doit se consolider après avoir déjà subi le choc historique de la pandémie de Covid-19.
Le sommet ne devrait pas accoucher de décisions, mais plutôt fixer des orientations politiques qui seront mises en oeuvre dans les mois à venir.
Selon un projet de conclusions, les Vingt-Sept, qui réaffirment le rôle clé de l'Otan, vont souligner leur volonté d'investir "plus et mieux dans les capacités militaires", alors qu'une stratégie de défense doit être publiée avant la fin du mois.
Ils vont également examiner le projet de la Commission de réduire des deux-tiers la dépendance au gaz russe dès cette année, mais aussi de diminuer les importations de charbon et pétrole de Russie, en diversifiant les fournisseurs et en développant des énergies alternatives comme les renouvelables ou l'hydrogène.
Le renforcement du stockage de gaz, mais aussi "l'optimisation du fonctionnement du marché de l'électricité", réclamés par l'Espagne et la France, sont également évoqués, tout comme un engagement pour de nouvelles mesures urgentes destinées à amortir l'impact de la hausse des prix de l'énergie pour les consommateurs européens. Le litre d'essence à plus de 2 euros fait craindre des révoltes sociales de type "gilets jaunes".
"Nous devons soutenir le pouvoir d'achat des familles avec la même rapidité que nous avons répondu à l'action de la Russie", a déclaré le chef du gouvernement italien, Mario Draghi.
La deuxième journée du sommet vendredi sera consacrée aux discussions sur le renforcement du modèle économique de l'UE, avant une conférence de presse finale dans l'après-midi.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, réunis en sommet à Versailles, ont exclu jeudi toute adhésion rapide de l'Ukraine à l'Union européenne, tout en ouvrant la porte à des liens plus étroits.
Les dirigeants des 27 se sont réunis pour élaborer les réponses économiques et militaires au choc de l'invasion russe. "L'Europe a changé sous le coup de la pandémie, elle va changer plus vite et plus fort sous le coup de la guerre", a prédit le président français Emmanuel Macron.
Concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, "il n'existe pas de procédure rapide", a rappelé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, alors que Kiev a déposé une candidature dans l'espoir de la rejoindre "sans délai".
Nous allons réaffirmer que "nous voulons travailler intensivement avec l'Ukraine", a-t-il néanmoins précisé.
"Est-ce qu'on peut aujourd'hui ouvrir une procédure d'adhésion avec un pays en guerre ? Je ne le crois pas. Est-ce qu'on doit fermer la porte et dire jamais ? Ce serait injuste", a résumé Emmanuel Macron.
Le président français, en campagne pour sa réélection, et qui assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, a accueilli les dirigeants européens dans le cadre prestigieux du Château de Versailles.
Un dîner de travail est prévu dans la Galerie des Glaces, où fut signé le traité mettant fin à la Première Guerre Mondiale.
Emmanuel Macron voit dans la crise actuelle la confirmation de la nécessité d'une Europe plus souveraine.
Cette guerre va conduire les 27 à prendre "des décisions historiques" pour "complètement redéfinir l'architecture de notre Europe", a-t-il affirmé, en souhaitant notamment "des décisions en matière d'énergie" qui aboutiront à des propositions fin mars lors d'un prochain sommet. Il a aussi appelé à "des décisions en matière de défense" avec "vraisemblablement un conseil exceptionnel" sur ce dossier en mai.
La guerre déclenchée par Vladimir Poutine a souligné le manque de capacités militaires européennes, les 27 Etats membres ayant très largement réduit leurs budgets depuis la fin de la guerre froide.
- Dépendance envers la Russie -
Elle a également mis en lumière l'extrême dépendance de l'UE envers le gaz importé de Russie, qui représente 40% de sa consommation et limite sa capacité d'action contre Moscou. Même si elle a adopté un paquet de sanctions inédit, l'Europe continue de financer la Russie par ses achats énergétiques dont elle est incapable de se priver à très court terme.
Cette dépendance menace aussi son économie qui doit se consolider après avoir déjà subi le choc historique de la pandémie de Covid-19.
Le sommet ne devrait pas accoucher de décisions, mais plutôt fixer des orientations politiques qui seront mises en oeuvre dans les mois à venir.
Selon un projet de conclusions, les Vingt-Sept, qui réaffirment le rôle clé de l'Otan, vont souligner leur volonté d'investir "plus et mieux dans les capacités militaires", alors qu'une stratégie de défense doit être publiée avant la fin du mois.
Ils vont également examiner le projet de la Commission de réduire des deux-tiers la dépendance au gaz russe dès cette année, mais aussi de diminuer les importations de charbon et pétrole de Russie, en diversifiant les fournisseurs et en développant des énergies alternatives comme les renouvelables ou l'hydrogène.
Le renforcement du stockage de gaz, mais aussi "l'optimisation du fonctionnement du marché de l'électricité", réclamés par l'Espagne et la France, sont également évoqués, tout comme un engagement pour de nouvelles mesures urgentes destinées à amortir l'impact de la hausse des prix de l'énergie pour les consommateurs européens. Le litre d'essence à plus de 2 euros fait craindre des révoltes sociales de type "gilets jaunes".
"Nous devons soutenir le pouvoir d'achat des familles avec la même rapidité que nous avons répondu à l'action de la Russie", a déclaré le chef du gouvernement italien, Mario Draghi.
La deuxième journée du sommet vendredi sera consacrée aux discussions sur le renforcement du modèle économique de l'UE, avant une conférence de presse finale dans l'après-midi.
Caduce62- Messages : 15213
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
8h36 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent à Kiev
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
Gilles- Messages : 2454
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Re: Union Européenne
Gilles a écrit:8h36 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent à Kiev
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
En voilà qui ont "des c......s" !
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
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Matt et Sté aiment ce message
Re: Union Européenne
Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:8h36 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent à Kiev
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
En voilà qui ont "des c......s" !
Macron y serait bien allé mais il peut pas, il a campagne !
Blague à part, s'ils se prennent une balle ou un missile, les pays concernés vont faire quoi???
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Union Européenne
Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:8h36 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent à Kiev
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
En voilà qui ont "des c......s" !
Macron y serait bien allé mais il peut pas, il a campagne !
Blague à part, s'ils se prennent une balle ou un missile, les pays concernés vont faire quoi???
En Russie, la pays serait (heureusement) décapité, dans les démocraties, on prévoit toujours le remplacement
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: Union Européenne
Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:8h36 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent à Kiev
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
En voilà qui ont "des c......s" !
Macron y serait bien allé mais il peut pas, il a campagne !
Blague à part, s'ils se prennent une balle ou un missile, les pays concernés vont faire quoi???
Rien, s'ils n'ont pas recueilli un accord de laissez-passer avec la Russie. Il est plus que probable qu'un tel accord existe.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Union Européenne
20h19 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène sont arrivés à Kiev
Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène sont arrivés mardi soir à Kiev, pour affirmer « le soutien sans équivoque » de l'UE à l'Ukraine, a annoncé le chef du gouvernement polonais Mateusz Morawiecki sur Facebook.
Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène sont arrivés mardi soir à Kiev, pour affirmer « le soutien sans équivoque » de l'UE à l'Ukraine, a annoncé le chef du gouvernement polonais Mateusz Morawiecki sur Facebook.
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Union Européenne
Euh, ils sont arrivés comment?
Tous les aéroports sont détruits et les routes peu sûres et coupées à certains endroits.
Tous les aéroports sont détruits et les routes peu sûres et coupées à certains endroits.
Re: Union Européenne
Matt a écrit:Euh, ils sont arrivés comment?
Tous les aéroports sont détruits et les routes peu sûres et coupées à certains endroits.
En train il me semble.
delta76- Messages : 223
Date d'inscription : 05/11/2018
Localisation : Cracovie
Re: Union Européenne
Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:8h36 : Les Premiers ministres polonais, tchèque et slovène se rendent à Kiev
MM. Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa se rendent aujourd’hui à Kiev en qualité de représentants du Conseil européen, pour y rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal.
En voilà qui ont "des c......s" !
En effet, mais pas autant que Juris Jurašs, député letton qui a démissionné pour s'engager dans la défense territoriale en Ukraine
"L'Ukraine lutte maintenant non seulement pour sa liberté mais aussi pour la nôtre, en particulier la Lettonie et l'Union européenne. Je crois qu'il est de notre devoir de faire tout notre possible pour notre victoire", a déclaré M. Jurašs dans une interview avec Hromadske.
https://rus.lsm.lv/statja/novosti/politika/deputat-seyma-yurashs-uehal-v-ukrainu-i-slozhil-mandat.a447833/
Charles- Messages : 47
Date d'inscription : 04/03/2022
Matt, Krispoluk, travellergillou76, Gilles et NyKOoS aiment ce message
Re: Union Européenne
Je ne savais pas où poster alors on va faire comme si le Brexit n'avait pas encore eu lieu
David Cameron, ex chef du gouvernement du Royaume-Uni, conduit un camion rempli d'aide humanitaire en Pologne
"I'm currently driving to Poland with two Chippy Larder colleagues to make our delivery to the Red Cross. It’s going to be a long drive, but I’ll keep you updated along the way."
David Cameron, ex chef du gouvernement du Royaume-Uni, conduit un camion rempli d'aide humanitaire en Pologne
"I'm currently driving to Poland with two Chippy Larder colleagues to make our delivery to the Red Cross. It’s going to be a long drive, but I’ll keep you updated along the way."
Charles- Messages : 47
Date d'inscription : 04/03/2022
Matt aime ce message
Re: Union Européenne
Charles a écrit:
David Cameron, ex chef du gouvernement du Royaume-Uni, conduit un camion rempli d'aide humanitaire en Pologne
"I'm currently driving to Poland with two Chippy Larder colleagues to make our delivery to the Red Cross. It’s going to be a long drive, but I’ll keep you updated along the way."
Il ne faut pas non plus être dupes : c'est de la communication politique. C'était comme Bernard Kouchner qui portait un sac de riz sur son épaule en 1992 lors de la famine en Somalie.
Et plus pitoyable encore, c'est Bernard Henri-Levy qui a fait un petit aller-retour à Odessa pour écrire les mots "Liberté, égalité, fraternité" sur une barricade : Guerre en Ukraine : le "tag" de Bernard-Henri Lévy à Odessa moqué par les internautes
Ces individus ne sont que des sangsues politiciennes et médiatiques qui cherchent à prospérer sur le malheur des autres.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Matt, Caduce62 et Krispoluk aiment ce message
Re: Union Européenne
Tant que ca garde l'Ukraine dans les news et que les Javelin, NLAW, Stinger et autre Starstreak continuent d'etre livre sans arret... Ils peuvent faire les sangsues autant qu'ils veulentThuramir a écrit:Charles a écrit:
David Cameron, ex chef du gouvernement du Royaume-Uni, conduit un camion rempli d'aide humanitaire en Pologne
"I'm currently driving to Poland with two Chippy Larder colleagues to make our delivery to the Red Cross. It’s going to be a long drive, but I’ll keep you updated along the way."
Il ne faut pas non plus être dupes : c'est de la communication politique. C'était comme Bernard Kouchner qui portait un sac de riz sur son épaule en 1992 lors de la famine en Somalie.
Et plus pitoyable encore, c'est Bernard Henri-Levy qui a fait un petit aller-retour à Odessa pour écrire les mots "Liberté, égalité, fraternité" sur une barricade : Guerre en Ukraine : le "tag" de Bernard-Henri Lévy à Odessa moqué par les internautes
Ces individus ne sont que des sangsues politiciennes et médiatiques qui cherchent à prospérer sur le malheur des autres.
julienp- Messages : 574
Date d'inscription : 14/04/2017
Localisation : Kyiv
Matt, Caduce62, Krispoluk et benoit77 aiment ce message
Re: Union Européenne
Thuramir a écrit:
Il ne faut pas non plus être dupes : c'est de la communication politique. C'était comme Bernard Kouchner qui portait un sac de riz sur son épaule en 1992 lors de la famine en Somalie.
Et plus pitoyable encore, c'est Bernard Henri-Levy qui a fait un petit aller-retour à Odessa pour écrire les mots "Liberté, égalité, fraternité" sur une barricade : Guerre en Ukraine : le "tag" de Bernard-Henri Lévy à Odessa moqué par les internautes
Ces individus ne sont que des sangsues politiciennes et médiatiques qui cherchent à prospérer sur le malheur des autres.
Disons qu'entre afficher un drapeau ukrainien sur son compte twitter, faire 3h d'avion en première classe pour une photo ou faire 40h de route dans un camion pour livrer de l'aide humanitaire, j'y vois une petite différence.
Comme il a à ma connaissance quitté la vie politique j'imagine qu'il a moins à gagner, mais tu as raison de souligner les arrières pensées souvent associées à ce type de communication.
Charles- Messages : 47
Date d'inscription : 04/03/2022
Re: Union Européenne
Charles a écrit:Thuramir a écrit:
Il ne faut pas non plus être dupes : c'est de la communication politique. C'était comme Bernard Kouchner qui portait un sac de riz sur son épaule en 1992 lors de la famine en Somalie.
Et plus pitoyable encore, c'est Bernard Henri-Levy qui a fait un petit aller-retour à Odessa pour écrire les mots "Liberté, égalité, fraternité" sur une barricade : Guerre en Ukraine : le "tag" de Bernard-Henri Lévy à Odessa moqué par les internautes
Ces individus ne sont que des sangsues politiciennes et médiatiques qui cherchent à prospérer sur le malheur des autres.
Disons qu'entre afficher un drapeau ukrainien sur son compte twitter, faire 3h d'avion en première classe pour une photo ou faire 40h de route dans un camion pour livrer de l'aide humanitaire, j'y vois une petite différence.
Comme il a à ma connaissance quitté la vie politique j'imagine qu'il a moins à gagner, mais tu as raison de souligner les arrières pensées souvent associées à ce type de communication.
C'est la manifestation d'un ego démesuré. Relire "Le coche et la mouche" de Jean de la Fontaine...
Si les choses tournent bien, il pourra s'enorgueillir ' c'est grâce à ma capacité à mobiliser l'opinion mondiale que cette juste cause a triomphé"
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Re: Union Européenne
Un mois après les premières sanctions prises par l'UE en réaction à la guerre menée par la Russie, il est opportun de procéder à une première synthèse des effets de ces sanctions sur la Russie et sur nos États occidentaux.
Quelles sanctions ont été adoptées ?
Premièrement : la fermeture de l'espace aérien européen aux compagnies aériennes russes. Cette fermeture a également été adoptée par la Grande-Bretagne, les États-Unis et la Suisse.
Réaction de la Russie : fermeture de l'espace aérien russe à tous ces pays et le Canada en plus.
Cette mesure apparaît comme étant très efficace.
Deuxièmement : le contrôle ou l'interdiction des importations et des exportations. Cela concerne notamment les semi-conducteurs, les produits de luxe, les secteurs de la défense, de l'aéronautique et des finances. La Russie est exclue du système de payement international Swift, à l'exception de deux ou trois banques russes. Paypal, Visa, Mastercard et American Express arrêtent leurs activités en Russie.
Ces mesures apparaissent comme globalement efficaces sur l'économie russe et sur le niveau de vie de sa population, mais la Russie a mis en place certaines parades et les sanctions divisent l'UE sur le secteur du gaz et de pétrole.
Le gel d'une partie des avoirs de la banque centrale russe se trouvant à l'étranger a été très efficace.
Les cessations d'activités de sociétés commerciales européennes en Russie sont aussi à double tranchant, comme cela a déjà été constaté dans les posts publiés prcédemment. Rien n'interdira à la Russie de nationaliser les infrastructures de ces industries et de les attribuer à des oligarques en place.
Parmi les parades russes, il y a l'obligation de payer le gaz et le pétrole russe en roubles, ce qui oblige les États occidentaux à acheter des roubles avec des euros ou des dollars et ce qui renfloue la Russie en devises.
Comme je l'ai déjà maintes fois écrit, l'économie dirige le monde et les pays européens les plus exposés à des mesures restrictives sur le gaz et le pétrole refusent tout embargo sur le pétrole ou le gaz. C'est le cas de l'Allemagne et de la Hongrie.
En cas d'embargo sur le pétrole russe, la Russie a annoncé qu'elle suspendrait ses livraisons de gaz à l'UE, ce qui constituerait une catastrophe économique majeure, mais aurait aussi comme conséquence que les citoyens de nombreux pays européens se retrouveraient sans gaz pour se chauffer ou pour cuisiner. Lire --> Les inquiétantes conséquences d'un embargo sur le pétrole russe
En outre, l'OPEP, dont la Russie est un des membres, a mis en garde l'UE des conséquences d'un embargo sur le pétrole russe en prévenant que cela ferait grimper le prix du pétrole brut. Lire --> Face au risque d’une déstabilisation du marché pétrolier L’Opep avertit l’UE
Les États-Unis se sont engagés à livrer 15 milliard de mètres cubes supplémentaires de gaz liquide (GNL) à l'UE d'ici à la fin de cette année 2022, mais cela ne représente que 10 % des livraisons de gaz russe, et c'est donc tout à fait insuffisant pour compenser un arrêt des livraisons de gaz russe.
Faire venir plus de gaz GNL d'autres pays, comme le Qatar, est possible, mais cela exige la construction de terminaux gaziers GNL, ce qui mettra environ trois ans pour être fait en nombre suffisant. Il faut ajouter à cette contrainte technique l'insuffisance de navires spéciaux destinés au transport du gaz liquide.
D'autre part, cela renchérit le prix du gaz, puisque le gaz doit d'abord être liquéfié dans le pays vendeur, puis remis dans son état gazeux dans le pays de destination.
Quant au gaz norvégien, la Norvège a déjà annoncé qu'elle ne pourrait compenser la quantité de gaz russe et sa livraison exige la construction de nouveaux gazoducs.
Les sanctions ont donc une limite que les pays européens ne sont pas disposés à dépasser sous peine de voir leurs citoyens être eux-mêmes profondément impactés dans leur niveau de vie (inflation, perte de richesse nationale, restrictions énergétiques industrielles et domestiques). Ce sont des évènements qui sont de nature à inciter les populations européennes à voter pour des partis politiques plus accommodants avec la Russie.
Troisièmement : le contrôle des instruments de propagande officielle. Twitter, Meta et Google restreignent l'accès de RT et de Sputnik à leurs sites. De nombreux médias étrangers et plusieurs agences de presse cessent leurs activités sur le sol russe et rapatrient leurs correspondants en réponse à la criminalisation de l'information par la Russie.
À première vue, les mesures sont efficaces.
Quatrièmement : les sanctions contre les oligarques russes et des hommes et femmes politiques russes. Plus ou moins 702 oligarques russes, leur famille et de nombreux hommes et femmes politiques russes ont fait l'objet de sanctions ciblées.
À ce jour, le nombre de biens saisis à titre conservatoire est dérisoire par rapport aux actifs détenus par toutes ces personnes. Seuls quelques yachts et quelques propriétés ont été saisis. L'interdiction faites à ces personnes de payer en dollars est contournée par des payements en bitcoins ou en autres cryptomonnaies, ou via des cartes de crédit chinoises.
Ces sanctions ne sont pas applicables dans la plupart des pays du monde et même la Turquie, pays membre de l'OTAN, joue son sale petit jeu sous la férule de son dictateur à babouches en refusant d'appliquer ces sanctions. Lire --> Guerre en Ukraine : la Turquie exclut de sanctionner les oligarques russes
Ces sanctions sont sans doute très ennuyeuses pour les intéressés, mais elles ne sont pas du tout suffisantes et elles exigent une application bien plus efficace que celle qui est faite.
Cinquièmement : les sanctions sportives. La Russie n'est plus autorisée à participer à nombre de compétitions sportives.
Ces sanctions ont appliquées efficacement.
Conclusion : il faut rendre plus efficaces certaines sanctions, mais la principale sanction économique, à savoir se passer du pétrole et du gaz russes est difficile à mettre en œuvre, exigera du temps et coûtera cher à tous les citoyens européens.
Quelles sanctions ont été adoptées ?
Premièrement : la fermeture de l'espace aérien européen aux compagnies aériennes russes. Cette fermeture a également été adoptée par la Grande-Bretagne, les États-Unis et la Suisse.
Réaction de la Russie : fermeture de l'espace aérien russe à tous ces pays et le Canada en plus.
Cette mesure apparaît comme étant très efficace.
Deuxièmement : le contrôle ou l'interdiction des importations et des exportations. Cela concerne notamment les semi-conducteurs, les produits de luxe, les secteurs de la défense, de l'aéronautique et des finances. La Russie est exclue du système de payement international Swift, à l'exception de deux ou trois banques russes. Paypal, Visa, Mastercard et American Express arrêtent leurs activités en Russie.
Ces mesures apparaissent comme globalement efficaces sur l'économie russe et sur le niveau de vie de sa population, mais la Russie a mis en place certaines parades et les sanctions divisent l'UE sur le secteur du gaz et de pétrole.
Le gel d'une partie des avoirs de la banque centrale russe se trouvant à l'étranger a été très efficace.
Les cessations d'activités de sociétés commerciales européennes en Russie sont aussi à double tranchant, comme cela a déjà été constaté dans les posts publiés prcédemment. Rien n'interdira à la Russie de nationaliser les infrastructures de ces industries et de les attribuer à des oligarques en place.
Parmi les parades russes, il y a l'obligation de payer le gaz et le pétrole russe en roubles, ce qui oblige les États occidentaux à acheter des roubles avec des euros ou des dollars et ce qui renfloue la Russie en devises.
Comme je l'ai déjà maintes fois écrit, l'économie dirige le monde et les pays européens les plus exposés à des mesures restrictives sur le gaz et le pétrole refusent tout embargo sur le pétrole ou le gaz. C'est le cas de l'Allemagne et de la Hongrie.
En cas d'embargo sur le pétrole russe, la Russie a annoncé qu'elle suspendrait ses livraisons de gaz à l'UE, ce qui constituerait une catastrophe économique majeure, mais aurait aussi comme conséquence que les citoyens de nombreux pays européens se retrouveraient sans gaz pour se chauffer ou pour cuisiner. Lire --> Les inquiétantes conséquences d'un embargo sur le pétrole russe
En outre, l'OPEP, dont la Russie est un des membres, a mis en garde l'UE des conséquences d'un embargo sur le pétrole russe en prévenant que cela ferait grimper le prix du pétrole brut. Lire --> Face au risque d’une déstabilisation du marché pétrolier L’Opep avertit l’UE
Les États-Unis se sont engagés à livrer 15 milliard de mètres cubes supplémentaires de gaz liquide (GNL) à l'UE d'ici à la fin de cette année 2022, mais cela ne représente que 10 % des livraisons de gaz russe, et c'est donc tout à fait insuffisant pour compenser un arrêt des livraisons de gaz russe.
Faire venir plus de gaz GNL d'autres pays, comme le Qatar, est possible, mais cela exige la construction de terminaux gaziers GNL, ce qui mettra environ trois ans pour être fait en nombre suffisant. Il faut ajouter à cette contrainte technique l'insuffisance de navires spéciaux destinés au transport du gaz liquide.
D'autre part, cela renchérit le prix du gaz, puisque le gaz doit d'abord être liquéfié dans le pays vendeur, puis remis dans son état gazeux dans le pays de destination.
Quant au gaz norvégien, la Norvège a déjà annoncé qu'elle ne pourrait compenser la quantité de gaz russe et sa livraison exige la construction de nouveaux gazoducs.
Les sanctions ont donc une limite que les pays européens ne sont pas disposés à dépasser sous peine de voir leurs citoyens être eux-mêmes profondément impactés dans leur niveau de vie (inflation, perte de richesse nationale, restrictions énergétiques industrielles et domestiques). Ce sont des évènements qui sont de nature à inciter les populations européennes à voter pour des partis politiques plus accommodants avec la Russie.
Troisièmement : le contrôle des instruments de propagande officielle. Twitter, Meta et Google restreignent l'accès de RT et de Sputnik à leurs sites. De nombreux médias étrangers et plusieurs agences de presse cessent leurs activités sur le sol russe et rapatrient leurs correspondants en réponse à la criminalisation de l'information par la Russie.
À première vue, les mesures sont efficaces.
Quatrièmement : les sanctions contre les oligarques russes et des hommes et femmes politiques russes. Plus ou moins 702 oligarques russes, leur famille et de nombreux hommes et femmes politiques russes ont fait l'objet de sanctions ciblées.
À ce jour, le nombre de biens saisis à titre conservatoire est dérisoire par rapport aux actifs détenus par toutes ces personnes. Seuls quelques yachts et quelques propriétés ont été saisis. L'interdiction faites à ces personnes de payer en dollars est contournée par des payements en bitcoins ou en autres cryptomonnaies, ou via des cartes de crédit chinoises.
Ces sanctions ne sont pas applicables dans la plupart des pays du monde et même la Turquie, pays membre de l'OTAN, joue son sale petit jeu sous la férule de son dictateur à babouches en refusant d'appliquer ces sanctions. Lire --> Guerre en Ukraine : la Turquie exclut de sanctionner les oligarques russes
Ces sanctions sont sans doute très ennuyeuses pour les intéressés, mais elles ne sont pas du tout suffisantes et elles exigent une application bien plus efficace que celle qui est faite.
Cinquièmement : les sanctions sportives. La Russie n'est plus autorisée à participer à nombre de compétitions sportives.
Ces sanctions ont appliquées efficacement.
Conclusion : il faut rendre plus efficaces certaines sanctions, mais la principale sanction économique, à savoir se passer du pétrole et du gaz russes est difficile à mettre en œuvre, exigera du temps et coûtera cher à tous les citoyens européens.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Union Européenne
Les effets induits pervers de cette guerre sont également de nature à tendre sérieusement la situation en Europe. En effet, la suspension de la livraison du blé russe et ukrainien provoquent des situations de famine dans plusieurs pays méditerranéens et africains, ce qui aura pour conséquence une nouvelle immigration massive irrégulière des citoyens de ces pays vers nos pays occidentaux.
À terme, ceci n'est pas à négliger quant à ses effets sur le moral de la population de nos pays occidentaux.
À terme, ceci n'est pas à négliger quant à ses effets sur le moral de la population de nos pays occidentaux.
Thuramir- Messages : 3677
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