Union Européenne
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Re: Union Européenne
Lavrenti Pavlovitch Beria, né le 29 mars 1899 à Merkheoul (Empire russe, actuelle république séparatiste géorgienne d'Abkhazie) et mort exécuté le 23 décembre 1953 à Moscou, est un homme politique soviétique. Bras droit de Staline, il est une figure-clé du pouvoir soviétique de 1938 à 1953. Chef du NKVD en premier lieu, il est à ce titre l'un des responsables du massacre de Katyń. Il est par la suite membre du Politburo de 1946 à sa mort, et contrôle l'ensemble de la sécurité intérieure et extérieure de l'Union soviétique.
Staline le présente à Ribbentrop comme « le chef de notre Gestapo » lors de la signature du Pacte germano-soviétique ; lors de la conférence de Yalta, il le présente comme « notre Himmler » au président des États-Unis Franklin Roosevelt1. Il reste reconnu comme un personnage sadique.
Son rôle est primordial dans l'organisation industrielle du Goulag, la répression de la désertion lors de la Seconde Guerre mondiale — il est le créateur du SMERSH —, le développement d'un réseau d'espionnage international performant et la répression dans les États satellites (comme dans l'exemple des procès de Prague). Il organise l’accession de l'Union soviétique au statut de puissance nucléaire.
En 1953, alors que Staline a déjà programmé son élimination en montant de toutes pièces un « complot mingrélien », la mort du dictateur le sauve in extremis.
Quelques mois plus tard, alors qu'il est premier vice-président du Conseil des ministres de l'Union soviétique et prépare sa prise du pouvoir, il est piégé par les autres membres du Politburo, parmi lesquels Nikita Khrouchtchev qui va émerger à la tête de l'URSS. À l'occasion d'une réunion de routine au Kremlin, Beria est arrêté et exécuté. Il existe au moins trois versions différentes de son arrestation, aucune ne pouvant être prouvée comme exacte. Sa mort marque le début de la déstalinisation.
Staline le présente à Ribbentrop comme « le chef de notre Gestapo » lors de la signature du Pacte germano-soviétique ; lors de la conférence de Yalta, il le présente comme « notre Himmler » au président des États-Unis Franklin Roosevelt1. Il reste reconnu comme un personnage sadique.
Son rôle est primordial dans l'organisation industrielle du Goulag, la répression de la désertion lors de la Seconde Guerre mondiale — il est le créateur du SMERSH —, le développement d'un réseau d'espionnage international performant et la répression dans les États satellites (comme dans l'exemple des procès de Prague). Il organise l’accession de l'Union soviétique au statut de puissance nucléaire.
En 1953, alors que Staline a déjà programmé son élimination en montant de toutes pièces un « complot mingrélien », la mort du dictateur le sauve in extremis.
Quelques mois plus tard, alors qu'il est premier vice-président du Conseil des ministres de l'Union soviétique et prépare sa prise du pouvoir, il est piégé par les autres membres du Politburo, parmi lesquels Nikita Khrouchtchev qui va émerger à la tête de l'URSS. À l'occasion d'une réunion de routine au Kremlin, Beria est arrêté et exécuté. Il existe au moins trois versions différentes de son arrestation, aucune ne pouvant être prouvée comme exacte. Sa mort marque le début de la déstalinisation.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Le Conseil de l'Europe suspend la Russie
Le Conseil de l'Europe a décidé vendredi de « suspendre » toute participation des diplomates et délégués russes aux principales instances de l'organisation avec effet immédiat.
Cette décision ne concerne toutefois pas la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le bras judiciaire du Conseil de l'Europe, qui continuera d'offrir sa protection aux citoyens russes, a précisé le Conseil dans un communiqué.
La suspension des « droits de représentation » de la Russie concerne le Comité des ministres, l'exécutif de l'organisation où siègent les diplomates des 47 Etats membres, et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
La Russie reste toutefois membre du Conseil de l'Europe et engagées par ses conventions, en particulier la Convention européenne des droits de l'homme, toujours selon le communiqué du Conseil, publié à l'issue de la deuxième « réunion extraordinaire » du Comité des ministres sur le conflit russo-ukrainien.
Le Conseil de l'Europe a décidé vendredi de « suspendre » toute participation des diplomates et délégués russes aux principales instances de l'organisation avec effet immédiat.
Cette décision ne concerne toutefois pas la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le bras judiciaire du Conseil de l'Europe, qui continuera d'offrir sa protection aux citoyens russes, a précisé le Conseil dans un communiqué.
La suspension des « droits de représentation » de la Russie concerne le Comité des ministres, l'exécutif de l'organisation où siègent les diplomates des 47 Etats membres, et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
La Russie reste toutefois membre du Conseil de l'Europe et engagées par ses conventions, en particulier la Convention européenne des droits de l'homme, toujours selon le communiqué du Conseil, publié à l'issue de la deuxième « réunion extraordinaire » du Comité des ministres sur le conflit russo-ukrainien.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
"17h08 : L’Allemagne isolée dans son refus d’exclure la Russie de Swift
Après la polémique autour du gazoduc Nord-Stream 2, l’Allemagne se retrouve à nouveau sous les critiques sur les sanctions contre la Russie, en raison de son refus d’exclure Moscou d’un rouage clé de la finance mondiale, Swift.
Alors que tous ses partenaires européens semblent avoir finalement accepté cette mesure radicale en représailles de l’invasion de l’Ukraine, Berlin hésite toujours, craignant pour ses approvisionnements en gaz et charbon russes."
Nazis en 39/45, vont-ils devenir collabos en 2022?!!!!
Après la polémique autour du gazoduc Nord-Stream 2, l’Allemagne se retrouve à nouveau sous les critiques sur les sanctions contre la Russie, en raison de son refus d’exclure Moscou d’un rouage clé de la finance mondiale, Swift.
Alors que tous ses partenaires européens semblent avoir finalement accepté cette mesure radicale en représailles de l’invasion de l’Ukraine, Berlin hésite toujours, craignant pour ses approvisionnements en gaz et charbon russes."
Nazis en 39/45, vont-ils devenir collabos en 2022?!!!!
Gilles- Messages : 2454
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Re: Union Européenne
Non, semble-t-il : "17h49 : L’Allemagne prête à une « limitation ciblée » de l’accès à Swift pour la Russie, précise le ministère des Affaires étrangères".Gilles a écrit:"17h08 : L’Allemagne isolée dans son refus d’exclure la Russie de Swift
Après la polémique autour du gazoduc Nord-Stream 2, l’Allemagne se retrouve à nouveau sous les critiques sur les sanctions contre la Russie, en raison de son refus d’exclure Moscou d’un rouage clé de la finance mondiale, Swift.
Alors que tous ses partenaires européens semblent avoir finalement accepté cette mesure radicale en représailles de l’invasion de l’Ukraine, Berlin hésite toujours, craignant pour ses approvisionnements en gaz et charbon russes."
Nazis en 39/45, vont-ils devenir collabos en 2022?!!!!
C'était le dernier État de l'UE à s'opposer à cette mesure, donc la voie est ouverte.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Union Européenne
Orange avec Media Services, publié le dimanche 27 février 2022 à 10h51
Samedi soir, la Commission européenne, l'Allemagne, l'Italie, les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et la France sont tombés d'accord pour décider de nouvelles sanctions financières afin d'assécher encore davantage la Russie du système financier international, notamment l'exclusion de banques russes du réseau interbancaire Swift.
Alors que l'offensive russe en Ukraine se poursuit dimanche 27 février, avec notamment une percée des troupes de Moscou à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, les Occidentaux ont décidé d'adopter un nouveau train de sanctions plus dures contre la Russie de Vladimir Poutine.
Dans une déclaration commune, la Maison Blanche a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche que les leaders de la Commission européenne, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Royaume-Uni, du Canada et des Etats-Unis étaient résolus "à continuer d'imposer des coûts à la Russie qui l'isoleront davantage du système financier international et de nos économies".
La Russie, "paria économique"
Ils ont notamment décidé d'exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, un rouage essentiel de la finance mondiale. Une action qui "empêchera les banques d'effectuer la plupart de leurs transactions financières mondiales, et par conséquent, les exportations et importations russes seront bloquées", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Par ailleurs, les partenaires occidentaux ont décidé de restreindre davantage l'accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux, et de "paralyser les actifs de la Banque centrale russe" afin d'empêcher Moscou d'y recourir pour financer le conflit en Ukraine, selon les mots de Mme von der Leyen.
Les nouvelles sanctions vont enfin s'en prendre aux oligarques russes et à leurs familles pour les empêcher d'obtenir la nationalité de pays occidentaux.
La Russie est désormais un "paria économique et financier mondial", faisant face à un rouble en "chute libre", et un groupe de travail "traquera" les "yachts, jets, voitures de luxe et maisons de luxe" des oligarques russes, a synthétisé samedi soir un haut responsable américain.
"Nous apprécions votre soutien et votre aide réelle en ces temps sombres.
Le peuple ukrainien ne l'oubliera jamais!", a réagi dimanche sur Twitter le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal.
Livraison d'armes
Les Occidentaux s'apprêtent parallèlement à livrer davantage d'armes à l'Ukraine. Rompant avec sa politique traditionnelle de refus d'exporter des armes létales en zone de conflit, l'Allemagne a annoncé samedi la fourniture à Kiev d'un millier de lance-roquettes antichars et de 500 missiles sol-air. Le pays ne livre en effet pas d'armes depuis la Seconde Guerre mondiale.
Washington de son côté a annoncé samedi l'envoi d'une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, d'un montant de 350 millions de dollars, alors qu'un haut responsable du Pentagone disait à l'AFP voir "des signes d'une résistance ukrainienne viable". "Nous pensons que les Russes sont de plus en plus frustrés par leur perte d'élan au cours des dernières 24 heures, notamment dans le nord de l'Ukraine", a-t-il ajouté.
Les Pays-Bas ont annoncé livrer 200 missiles antiaériens Stinger, la République tchèque a dit envoyer des armes pour une valeur de 7,6 millions d'euros, et la Belgique a indiqué fournir à Kiev 2.000 mitrailleuses et 3.800 tonnes de fuel.
La France a déclaré samedi soir avoir "décidé la livraison additionnelle d'équipements de défense aux autorités ukrainiennes", et le Premier ministre de l'Australie, Scott Morrison, a annoncé dimanche que son gouvernement fournirait à l'Ukraine "tout le soutien possible en matière d'aide létale".
Zelensky salue la formation d'une "coalition" internationale
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué dimanche la formation d'une "coalition" internationale de pays fournissant une aide à l'Ukraine. "Nous recevons des armes, des médicaments, de la nourriture, du carburant, de l'argent. Une coalition internationale forte s'est formée pour soutenir l'Ukraine, une coalition anti-guerre", a dit M. Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Il a salué la livraison de nouvelles armes par l'Allemagne et la Belgique, ainsi que l'accord européen sur l'exclusion des banques russes de la plateforme Swift, rouage essentiel de la finance mondiale.
M. Zelensky a tout particulièrement remercié le président polonais Andrzej Duda pour ses efforts en vue d'une intégration de l'Ukraine à l'UE. Dénonçant les "actions criminelles" de la Russie contre l'Ukraine, il a estimé que celles-ci avaient "les caractéristiques d'un génocide" et a exhorté la communauté internationale à priver Moscou de son droit de vote au Conseil de sécurité de l'ONU.
Samedi soir, la Commission européenne, l'Allemagne, l'Italie, les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et la France sont tombés d'accord pour décider de nouvelles sanctions financières afin d'assécher encore davantage la Russie du système financier international, notamment l'exclusion de banques russes du réseau interbancaire Swift.
Alors que l'offensive russe en Ukraine se poursuit dimanche 27 février, avec notamment une percée des troupes de Moscou à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, les Occidentaux ont décidé d'adopter un nouveau train de sanctions plus dures contre la Russie de Vladimir Poutine.
Dans une déclaration commune, la Maison Blanche a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche que les leaders de la Commission européenne, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Royaume-Uni, du Canada et des Etats-Unis étaient résolus "à continuer d'imposer des coûts à la Russie qui l'isoleront davantage du système financier international et de nos économies".
La Russie, "paria économique"
Ils ont notamment décidé d'exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, un rouage essentiel de la finance mondiale. Une action qui "empêchera les banques d'effectuer la plupart de leurs transactions financières mondiales, et par conséquent, les exportations et importations russes seront bloquées", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Par ailleurs, les partenaires occidentaux ont décidé de restreindre davantage l'accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux, et de "paralyser les actifs de la Banque centrale russe" afin d'empêcher Moscou d'y recourir pour financer le conflit en Ukraine, selon les mots de Mme von der Leyen.
Les nouvelles sanctions vont enfin s'en prendre aux oligarques russes et à leurs familles pour les empêcher d'obtenir la nationalité de pays occidentaux.
La Russie est désormais un "paria économique et financier mondial", faisant face à un rouble en "chute libre", et un groupe de travail "traquera" les "yachts, jets, voitures de luxe et maisons de luxe" des oligarques russes, a synthétisé samedi soir un haut responsable américain.
"Nous apprécions votre soutien et votre aide réelle en ces temps sombres.
Le peuple ukrainien ne l'oubliera jamais!", a réagi dimanche sur Twitter le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal.
Livraison d'armes
Les Occidentaux s'apprêtent parallèlement à livrer davantage d'armes à l'Ukraine. Rompant avec sa politique traditionnelle de refus d'exporter des armes létales en zone de conflit, l'Allemagne a annoncé samedi la fourniture à Kiev d'un millier de lance-roquettes antichars et de 500 missiles sol-air. Le pays ne livre en effet pas d'armes depuis la Seconde Guerre mondiale.
Washington de son côté a annoncé samedi l'envoi d'une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, d'un montant de 350 millions de dollars, alors qu'un haut responsable du Pentagone disait à l'AFP voir "des signes d'une résistance ukrainienne viable". "Nous pensons que les Russes sont de plus en plus frustrés par leur perte d'élan au cours des dernières 24 heures, notamment dans le nord de l'Ukraine", a-t-il ajouté.
Les Pays-Bas ont annoncé livrer 200 missiles antiaériens Stinger, la République tchèque a dit envoyer des armes pour une valeur de 7,6 millions d'euros, et la Belgique a indiqué fournir à Kiev 2.000 mitrailleuses et 3.800 tonnes de fuel.
La France a déclaré samedi soir avoir "décidé la livraison additionnelle d'équipements de défense aux autorités ukrainiennes", et le Premier ministre de l'Australie, Scott Morrison, a annoncé dimanche que son gouvernement fournirait à l'Ukraine "tout le soutien possible en matière d'aide létale".
Zelensky salue la formation d'une "coalition" internationale
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué dimanche la formation d'une "coalition" internationale de pays fournissant une aide à l'Ukraine. "Nous recevons des armes, des médicaments, de la nourriture, du carburant, de l'argent. Une coalition internationale forte s'est formée pour soutenir l'Ukraine, une coalition anti-guerre", a dit M. Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Il a salué la livraison de nouvelles armes par l'Allemagne et la Belgique, ainsi que l'accord européen sur l'exclusion des banques russes de la plateforme Swift, rouage essentiel de la finance mondiale.
M. Zelensky a tout particulièrement remercié le président polonais Andrzej Duda pour ses efforts en vue d'une intégration de l'Ukraine à l'UE. Dénonçant les "actions criminelles" de la Russie contre l'Ukraine, il a estimé que celles-ci avaient "les caractéristiques d'un génocide" et a exhorté la communauté internationale à priver Moscou de son droit de vote au Conseil de sécurité de l'ONU.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Les décisions du monde , une à une sont les cliquets de la roulette russe que le pou à enclencher contre l'avenir de la Russie et des russes.
Pendant ce temps , le "paisible" Panda d’Asie regarde l'ours du kremlin se suicider ...
Pendant ce temps , le "paisible" Panda d’Asie regarde l'ours du kremlin se suicider ...
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
L'Union européenne va acheter des armes pour l'Ukraine
Dans le détail, Bruxelles va proposer aux Vingt-Sept d'utiliser une ligne de financement d'urgence de l'UE "pour fournir aux forces ukrainiennes des armes létales, ainsi que du carburant, des équipements de protection et des fournitures médicales", mettant fin au "tabou voulant que l'Union ne fournisse pas d'armes à des belligérants", a précisé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
L'Union européenne va fermer son espace aérien à la Russie
Voilà les avions russes privés de ciel européen. Ursula von der Leyen a aussi précisé que l'espace aérien européen était désormais interdit aux avions russes, y compris aux jets privés des oligarques russes. Au cours du week-end, les Etats européens avaient commencé à restreindre l'accès à leur ciel les uns après les autres. Dimanche midi, la France a par exemple emboîté le pas de l'Allemagne, de la Suède, de la Belgique, de l'Italie, de la Pologne ou de l'Estonie en fermant à son tour "son espace aérien aux avions et compagnies aériennes russes à compter de ce soir". "Face à l'invasion russe de l'Ukraine, l'unité de l'Europe est totale", a déclaré sur Twitter le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
L'Union européenne interdit les médias russes RT et Sputnik
Ecran noir à venir. Lors de sa prise de parole, la présidente de la Commission européenne a également annoncé que les médias russes RT (anciennement Russia Today) et Sputnik allaient être bannis de l'Union européenne. Il s'agit de les empêcher de diffuser leurs "mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union (...). Nous développons donc des outils pour interdire leur désinformation toxique et nuisible en Europe". "Nous allons tuer ce serpent dans son nid", a réagi de son côté Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE.
L'Union européenne sanctionne encore la Biélorussie
Enfin, l'UE a décidé de prendre de nouvelles sanctions contre la Biélorussie en interdisant les exportations des "plus importants secteurs économiques" du régime de Minsk, "complice" de l'invasion russe en Ukraine, a annoncé la présidente de la Commission européenne. Dans le détail, les secteurs des hydrocarbures, du tabac, du ciment, du fer et de l'acier sont concernés. Les responsables biélorusses qui "ont aidé la Russie" dans son offensive en Ukraine sont également visés par des sanctions. La Biélorussie est déjà sous sanctions de l'UE pour la répression de son opposition et le détournement d'un avion européen pour arrêter un dissident.
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
EU countries will provide 'fighter jets' to Ukraine under Brussels funding: Borrell
https://twitter.com/AFP/status/1498029493033881601?s=20&t=plEyhkomU38KsQcd-H1BPQ
Modèle, délai d'appro, formation des pilotes, maintenance ?
tant mieux
précision : « Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a dit avoir besoin d’avions que les Ukrainiens peuvent piloter. Certains Etats membres disposent de ce genre d’avions et nous allons les fournir avec d’autres armements nécessaires à une guerre », a précisé Josep Borrell à l’issue d’une réunion en visio-conférence avec les ministres des affaires étrangères de l’UE, précédé d’un entretien avec le ministre ukrainien.
https://twitter.com/AFP/status/1498029493033881601?s=20&t=plEyhkomU38KsQcd-H1BPQ
Modèle, délai d'appro, formation des pilotes, maintenance ?
tant mieux
précision : « Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a dit avoir besoin d’avions que les Ukrainiens peuvent piloter. Certains Etats membres disposent de ce genre d’avions et nous allons les fournir avec d’autres armements nécessaires à une guerre », a précisé Josep Borrell à l’issue d’une réunion en visio-conférence avec les ministres des affaires étrangères de l’UE, précédé d’un entretien avec le ministre ukrainien.
Dernière édition par benoit77 le Lun 28 Fév - 0:05, édité 1 fois
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
Le Danemark dit qu'il laissera les volontaires rejoindre la brigade étrangère en Ukraine (PM)
il en serait de même pour la légion française mais j'ai pas d'info fiable.
il en serait de même pour la légion française mais j'ai pas d'info fiable.
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
Ursula Von der Leyen, la boss de la Commission européenne a ouvert grand la porte à une adhésion de l'Ukraine à l'UE : "ils sont l'un d'entre nous, et nous les voulons parmi nous"...
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
L'UE débloque 450 millions d'euros pour fournir des armes à l'Ukraine
Les Etats membres de l'Union européenne ont décidé dimanche de débloquer 450 millions d'euros pour acheter des armes et les livrer aux forces armées ukrainiennes afin de les aider à résister à l'offensive russe, a annoncé le chef de la diplomatie européenne. «Un accord a été trouvé pour fournir des armements à l'armée ukrainienne pour une valeur de 450 millions et des équipements de protection et du carburant pour 50 millions. Tout cela sera couvert par notre Facilité de paix et notre fonds intergouvernemental. C'est la première fois dans l'histoire que nous allons le faire», a précisé Josep Borrell à l'issue d'une réunion en visio-conférence des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Accord politique des 27 pour bloquer les transactions de la Banque centrale russe
Les ministres européens des Affaires étrangères se sont entendus dimanche, en accord avec les puissances du G7, pour bloquer les transactions de la Banque centrale russe, a annoncé le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell. «Plus de la moitié des réserves de la Banque centrale vont être paralysées parce qu'elles sont conservées dans des établissements des pays du G7», a précisé Josep Borrell, soulignant que l'accord politique des ministres ouvrait la voie à l'adoption formelle et à l'adoption de la mesure d'ici l'ouverture des marchés lundi.
Les Etats membres de l'Union européenne ont décidé dimanche de débloquer 450 millions d'euros pour acheter des armes et les livrer aux forces armées ukrainiennes afin de les aider à résister à l'offensive russe, a annoncé le chef de la diplomatie européenne. «Un accord a été trouvé pour fournir des armements à l'armée ukrainienne pour une valeur de 450 millions et des équipements de protection et du carburant pour 50 millions. Tout cela sera couvert par notre Facilité de paix et notre fonds intergouvernemental. C'est la première fois dans l'histoire que nous allons le faire», a précisé Josep Borrell à l'issue d'une réunion en visio-conférence des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Accord politique des 27 pour bloquer les transactions de la Banque centrale russe
Les ministres européens des Affaires étrangères se sont entendus dimanche, en accord avec les puissances du G7, pour bloquer les transactions de la Banque centrale russe, a annoncé le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell. «Plus de la moitié des réserves de la Banque centrale vont être paralysées parce qu'elles sont conservées dans des établissements des pays du G7», a précisé Josep Borrell, soulignant que l'accord politique des ministres ouvrait la voie à l'adoption formelle et à l'adoption de la mesure d'ici l'ouverture des marchés lundi.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
"Nous nous adressons à l'UE en ce qui concerne une intégration sans délai de l'Ukraine via une nouvelle procédure spéciale", a indiqué le président ukrainien.
"Je suis sûr que c'est juste. Je suis sûr que c'est possible", a-t-il ajouté #AFP
Ursula von der Leyen souhaite que l’Ukraine rejoigne l’Union européenne
La présidente de la Commission européenne a exprimé, dans un entretien à la chaîne Euronews, un soutien sans équivoque à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.
« A terme, ils appartiennent [à l’Europe]. Ils sont l’un des nôtres et nous souhaitons qu’ils nous rejoignent », a ainsi dit Ursula von der Leyen quelques heures après l’annonce de la décision des Vingt-Sept de financer l’achat et la livraison d’armes à l’Ukraine.
"Je suis sûr que c'est juste. Je suis sûr que c'est possible", a-t-il ajouté #AFP
Ursula von der Leyen souhaite que l’Ukraine rejoigne l’Union européenne
La présidente de la Commission européenne a exprimé, dans un entretien à la chaîne Euronews, un soutien sans équivoque à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.
« A terme, ils appartiennent [à l’Europe]. Ils sont l’un des nôtres et nous souhaitons qu’ils nous rejoignent », a ainsi dit Ursula von der Leyen quelques heures après l’annonce de la décision des Vingt-Sept de financer l’achat et la livraison d’armes à l’Ukraine.
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Re: Union Européenne
La Suisse reprend "intégralement" les sanctions de l'UE contre la Russie
La Suisse va reprendre "l'intégralité" des sanctions économiques de l'Union européenne, y compris contre le président Vladimir Poutine, et le gel des avoirs, a annoncé le président de la Confédération helvétique Ignazio Cassis.
"Il s'agit d'une mesure de grande ampleur par la Suisse", a dit le président lors d'un point de presse, ajoutant que le Conseil fédéral "fait ce pas avec conviction, de manière réfléchie et sans équivoque".
Alors là poutine est foutu
La Suisse va reprendre "l'intégralité" des sanctions économiques de l'Union européenne, y compris contre le président Vladimir Poutine, et le gel des avoirs, a annoncé le président de la Confédération helvétique Ignazio Cassis.
"Il s'agit d'une mesure de grande ampleur par la Suisse", a dit le président lors d'un point de presse, ajoutant que le Conseil fédéral "fait ce pas avec conviction, de manière réfléchie et sans équivoque".
Alors là poutine est foutu
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Re: Union Européenne
AFP, publié le lundi 28 février 2022 à 18h25
La colère a cédé la place à la résignation: de Budapest à Zagreb, des clients de la banque russe Sberbank se retrouvaient démunis lundi après l'annonce des difficultés de la filiale européenne, emportée par les répercussions du conflit en Ukraine.
"J'ai entendu la nouvelle d'une possible faillite, alors je suis vite venu retirer mon argent au cas où", explique Otto Szucs, un retraité de 77 ans rencontré par l'AFP dans la capitale hongroise.
Devant le distributeur, un flot incessant de clients se succèdent, alors que la banque centrale a ordonné une fermeture des bureaux pour deux jours.
Idem en Croatie, où les retraits sont désormais limités à plusieurs centaines d'euros par jour. Le gouvernement s'est voulu rassurant, mais n'a pas convaincu.
"Je ne crois plus personne", a lancé une quinquagénaire qui a refusé de donner son nom, tout en tentant en vain de retirer de l'argent à Zagreb.
"Cela me rappelle les années 1990", a-t-elle ajouté, en référence à l'effondrement des banques lors de la désintégration sanglante de l'ex-Yougoslavie.
Sandra, 33 ans, ne cache pas son angoisse alors que son mari dispose d'un compte professionnel doté de 40.000 euros.
"Ce sont les économies d'une vie", confie-t-elle, en espérant que la banque sera "sauvée" ou du moins qu'ils pourront récupérer l'argent grâce aux garanties sur les dépôts.
De son côté, la banque a dit "travailler activement à résoudre dès que possible la situation".
En Bosnie, les autorités ont pris le contrôle des deux branches locales, assurant que "toute l'épargne serait protégée".
- Jets d'oeufs et insultes -
La filiale européenne de Sberbank a été victime de retraits massifs à la suite de l'invasion en Ukraine et de "l'impact sur sa réputation", a expliqué la Banque centrale européenne (BCE) dans un communiqué lundi, constatant sa "faillite ou faillite probable".
Sberbank Europe AG, domiciliée en Autriche et essentiellement implantée en Europe centrale et orientale, compte 800.000 clients et emploie 3.900 personnes, avec des actifs qui s'élèvent à 13 milliards d'euros.
Sa maison mère est désormais ciblée par de lourdes sanctions américaines, visant à largement limiter les transactions internationales.
Au lendemain de l'annonce de l'offensive russe, des dizaines de personnes s'étaient précipitées pour retirer leurs économies.
La filiale slovène dit avoir "enregistré une sortie importante de fonds en très peu de temps" et a également décidé de garder ses portes closes "pour les deux prochains jours", limitant retraits et paiements à 400 euros par jour.
En République tchèque, de nombreuses succursales avaient déjà dû fermer vendredi devant la colère de certains clients et lundi, la banque centrale a pris des mesures pour révoquer la licence nationale de Sberbank.
Jets d'oeufs ou de peinture rouge sur les vitrines, slogans anti-Poutine, employés insultés ou "menacés physiquement": "malheureusement, nous avons enregistré des problèmes de sécurité dans nos branches", a expliqué une porte-parole du groupe russe.
En attendant, impossible d'accéder aux comptes en ligne.
"Je savais que c'était une banque russe, mais les commentaires étaient positifs. Maintenant, je sais que j'ai fait une erreur", soupire Lubos Pavlicek, interrogé par l'agence de presse tchèque CTK.
La colère a cédé la place à la résignation: de Budapest à Zagreb, des clients de la banque russe Sberbank se retrouvaient démunis lundi après l'annonce des difficultés de la filiale européenne, emportée par les répercussions du conflit en Ukraine.
"J'ai entendu la nouvelle d'une possible faillite, alors je suis vite venu retirer mon argent au cas où", explique Otto Szucs, un retraité de 77 ans rencontré par l'AFP dans la capitale hongroise.
Devant le distributeur, un flot incessant de clients se succèdent, alors que la banque centrale a ordonné une fermeture des bureaux pour deux jours.
Idem en Croatie, où les retraits sont désormais limités à plusieurs centaines d'euros par jour. Le gouvernement s'est voulu rassurant, mais n'a pas convaincu.
"Je ne crois plus personne", a lancé une quinquagénaire qui a refusé de donner son nom, tout en tentant en vain de retirer de l'argent à Zagreb.
"Cela me rappelle les années 1990", a-t-elle ajouté, en référence à l'effondrement des banques lors de la désintégration sanglante de l'ex-Yougoslavie.
Sandra, 33 ans, ne cache pas son angoisse alors que son mari dispose d'un compte professionnel doté de 40.000 euros.
"Ce sont les économies d'une vie", confie-t-elle, en espérant que la banque sera "sauvée" ou du moins qu'ils pourront récupérer l'argent grâce aux garanties sur les dépôts.
De son côté, la banque a dit "travailler activement à résoudre dès que possible la situation".
En Bosnie, les autorités ont pris le contrôle des deux branches locales, assurant que "toute l'épargne serait protégée".
- Jets d'oeufs et insultes -
La filiale européenne de Sberbank a été victime de retraits massifs à la suite de l'invasion en Ukraine et de "l'impact sur sa réputation", a expliqué la Banque centrale européenne (BCE) dans un communiqué lundi, constatant sa "faillite ou faillite probable".
Sberbank Europe AG, domiciliée en Autriche et essentiellement implantée en Europe centrale et orientale, compte 800.000 clients et emploie 3.900 personnes, avec des actifs qui s'élèvent à 13 milliards d'euros.
Sa maison mère est désormais ciblée par de lourdes sanctions américaines, visant à largement limiter les transactions internationales.
Au lendemain de l'annonce de l'offensive russe, des dizaines de personnes s'étaient précipitées pour retirer leurs économies.
La filiale slovène dit avoir "enregistré une sortie importante de fonds en très peu de temps" et a également décidé de garder ses portes closes "pour les deux prochains jours", limitant retraits et paiements à 400 euros par jour.
En République tchèque, de nombreuses succursales avaient déjà dû fermer vendredi devant la colère de certains clients et lundi, la banque centrale a pris des mesures pour révoquer la licence nationale de Sberbank.
Jets d'oeufs ou de peinture rouge sur les vitrines, slogans anti-Poutine, employés insultés ou "menacés physiquement": "malheureusement, nous avons enregistré des problèmes de sécurité dans nos branches", a expliqué une porte-parole du groupe russe.
En attendant, impossible d'accéder aux comptes en ligne.
"Je savais que c'était une banque russe, mais les commentaires étaient positifs. Maintenant, je sais que j'ai fait une erreur", soupire Lubos Pavlicek, interrogé par l'agence de presse tchèque CTK.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : une procédure accélérée ?
« À long terme, ils sont avec nous en fait. Ils sont des nôtres et nous les voulons avec nous », a déclaré, dimanche, la présidente de la Commisson européenne, Ursula Van Der Leyen.
Laurent Decotte | Publié le 28/02/2022 , mis à jour à21h22
L’adhésion à l’Union européenne, réclamée à nouveau ce lundi par l’Ukraine, nécessite un accord unanime des 27 pays membres. PHOTO AFPL’adhésion à l’Union européenne, réclamée à nouveau ce lundi par l’Ukraine, nécessite un accord unanime des 27 pays membres. PHOTO AFP - AFP
Lundi matin, le président de l’Ukraine a saisi cette perche et exhorté l’Union européenne à intégrer « sans délai » son pays. « Je suis sûr que c’est juste. Je suis sûr que c’est possible », a soutenu Volodymyr Zelensky. Dans l’après-midi, le compte twitter officiel du parlement ukrainien a diffusé une photo montrant le président signant la demande officielle d’adhésion du pays à l’Union européenne.
Le processus d’ahhésion exige l’unanimité des 27 pays membres en aval. Or, « i l y a différentes opinions et sensibilités au sein de l’UE sur l’élargissement », a indiqué le président du Conseil européen, Charles Michel. Il a annoncé son intention d’inviter le président ukrainien à participer régulièrement aux sommets des dirigeants européens, insistant sur la nécessité de renforcer l’accord d’association Ukraine-UE.
Maître de conférence en droit à Sciences Po Lille, Stéphane Bracq explique que l’intégration à l’Union européenne est un processus qui a pris sept à huit ans pour les derniers. « Ça peut aller plus vite pour l’Ukraine, d’autant que ce pays est davantage prêt que ne l’étaient la Roumanie ou la Bulgarie. Mais ça reste lourd, il faut vérifier beaucoup de choses, l’Etat demandeur doit s’engager sur de nombreux points. Surtout la situation empêche le parlement de se réunir et la guerre risque d’appauvrir le pays alors qu’il faut une économie résistante pour intégrer l’Union... »
L’appel de M. Zelensky à une adhésion « sans délai » de son pays a cependant reçu le soutien de plusieurs États d’Europe centrale. « Je suis un défenseur des procédures standard, mais nous ne sommes pas dans une situation standard. Nous devons dire clairement que l’Ukraine est bienvenue dans la communauté européenne des pays démocratiques », a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala.
Imaginer la réaction de la Russie à une adhésion de l’Ukraine peut faire frémir. En outre, le traité sur l’Union européenne (article 42, paragraphe 7) prévoit que si un des États-membre est l’objet « d’une agression armée sur son territoire, les autres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir ». Cela étant, cette automaticité avait été battue en brèche quand, en 2015, la France avait demandé « aide et assistance » pour lutter contre l’Etat islamique en Syrie ou en Irak au motif, entre autres, que « l’ article ne requiert pas expressément une assistance de nature militaire ».
« À long terme, ils sont avec nous en fait. Ils sont des nôtres et nous les voulons avec nous », a déclaré, dimanche, la présidente de la Commisson européenne, Ursula Van Der Leyen.
Laurent Decotte | Publié le 28/02/2022 , mis à jour à21h22
L’adhésion à l’Union européenne, réclamée à nouveau ce lundi par l’Ukraine, nécessite un accord unanime des 27 pays membres. PHOTO AFPL’adhésion à l’Union européenne, réclamée à nouveau ce lundi par l’Ukraine, nécessite un accord unanime des 27 pays membres. PHOTO AFP - AFP
Lundi matin, le président de l’Ukraine a saisi cette perche et exhorté l’Union européenne à intégrer « sans délai » son pays. « Je suis sûr que c’est juste. Je suis sûr que c’est possible », a soutenu Volodymyr Zelensky. Dans l’après-midi, le compte twitter officiel du parlement ukrainien a diffusé une photo montrant le président signant la demande officielle d’adhésion du pays à l’Union européenne.
Le processus d’ahhésion exige l’unanimité des 27 pays membres en aval. Or, « i l y a différentes opinions et sensibilités au sein de l’UE sur l’élargissement », a indiqué le président du Conseil européen, Charles Michel. Il a annoncé son intention d’inviter le président ukrainien à participer régulièrement aux sommets des dirigeants européens, insistant sur la nécessité de renforcer l’accord d’association Ukraine-UE.
Maître de conférence en droit à Sciences Po Lille, Stéphane Bracq explique que l’intégration à l’Union européenne est un processus qui a pris sept à huit ans pour les derniers. « Ça peut aller plus vite pour l’Ukraine, d’autant que ce pays est davantage prêt que ne l’étaient la Roumanie ou la Bulgarie. Mais ça reste lourd, il faut vérifier beaucoup de choses, l’Etat demandeur doit s’engager sur de nombreux points. Surtout la situation empêche le parlement de se réunir et la guerre risque d’appauvrir le pays alors qu’il faut une économie résistante pour intégrer l’Union... »
L’appel de M. Zelensky à une adhésion « sans délai » de son pays a cependant reçu le soutien de plusieurs États d’Europe centrale. « Je suis un défenseur des procédures standard, mais nous ne sommes pas dans une situation standard. Nous devons dire clairement que l’Ukraine est bienvenue dans la communauté européenne des pays démocratiques », a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala.
Imaginer la réaction de la Russie à une adhésion de l’Ukraine peut faire frémir. En outre, le traité sur l’Union européenne (article 42, paragraphe 7) prévoit que si un des États-membre est l’objet « d’une agression armée sur son territoire, les autres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir ». Cela étant, cette automaticité avait été battue en brèche quand, en 2015, la France avait demandé « aide et assistance » pour lutter contre l’Etat islamique en Syrie ou en Irak au motif, entre autres, que « l’ article ne requiert pas expressément une assistance de nature militaire ».
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Monaco adopte les sanctions économiques de l'UE contre la Russie
La principauté de Monaco «a adopté et mis en œuvre sans délai» le gel des avoirs et les sanctions économiques de l'Union européenne contre la Russie, a annoncé lundi le cabinet du prince Albert dans un communiqué.
«Conformément à ses engagements internationaux, la Principauté a adopté et mis en oeuvre, sans délai, des procédures de gel de fonds et de sanctions économiques identiques à celles prises par la plupart des États européens», indique la principauté dans sa première déclaration officielle depuis le début de l'invasion russe en Ukraine jeudi.
La principauté de Monaco «a adopté et mis en œuvre sans délai» le gel des avoirs et les sanctions économiques de l'Union européenne contre la Russie, a annoncé lundi le cabinet du prince Albert dans un communiqué.
«Conformément à ses engagements internationaux, la Principauté a adopté et mis en oeuvre, sans délai, des procédures de gel de fonds et de sanctions économiques identiques à celles prises par la plupart des États européens», indique la principauté dans sa première déclaration officielle depuis le début de l'invasion russe en Ukraine jeudi.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Je viens de recevoir par mail un flash info que le parlement européen, par un vote, recommande vivement à la commission une intégration le plus rapidement possible de l'Ukraine à l'UE.
Re: Union Européenne
Pétition
https://www.openpetition.eu/petition/online/people-around-the-world-ask-nato-to-close-the-airspace-over-ukraine?fbclid=IwAR2kbiSzdr3H5TVcC4Koq8l6e_wGMzAFmI9-m_-OQsKJQfE4yBhNhw50Ogw
https://www.openpetition.eu/petition/online/people-around-the-world-ask-nato-to-close-the-airspace-over-ukraine?fbclid=IwAR2kbiSzdr3H5TVcC4Koq8l6e_wGMzAFmI9-m_-OQsKJQfE4yBhNhw50Ogw
benoit77- Messages : 2859
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Re: Union Européenne
Le chef de la diplomatie du Luxembourg évoque un « renversement » de Poutine
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn a fait part de son émotion mercredi pour les souffrances des Ukrainiens, allant jusqu'à souhaiter un « renversement » du président russe Vladimir Poutine par son peuple pour arrêter la guerre.
Interrogé sur la radio publique 100,7, le ministre a dit regretter le manque d'informations parvenant aux citoyens russes sur cette guerre via les médias d'Etat de leur pays.
« Si le peuple russe voyait ce que Poutine fait en Ukraine, à quel point les Ukrainiens ont peur et combien de vies humaines il (le président russe) pourrait avoir sur la conscience, alors il renverserait le Kremlin », a enchaîné Asselborn.
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn a fait part de son émotion mercredi pour les souffrances des Ukrainiens, allant jusqu'à souhaiter un « renversement » du président russe Vladimir Poutine par son peuple pour arrêter la guerre.
Interrogé sur la radio publique 100,7, le ministre a dit regretter le manque d'informations parvenant aux citoyens russes sur cette guerre via les médias d'Etat de leur pays.
« Si le peuple russe voyait ce que Poutine fait en Ukraine, à quel point les Ukrainiens ont peur et combien de vies humaines il (le président russe) pourrait avoir sur la conscience, alors il renverserait le Kremlin », a enchaîné Asselborn.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Union Européenne
benoit77 a écrit:Le chef de la diplomatie du Luxembourg évoque un « renversement » de Poutine
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn a fait part de son émotion mercredi pour les souffrances des Ukrainiens, allant jusqu'à souhaiter un « renversement » du président russe Vladimir Poutine par son peuple pour arrêter la guerre.
Interrogé sur la radio publique 100,7, le ministre a dit regretter le manque d'informations parvenant aux citoyens russes sur cette guerre via les médias d'Etat de leur pays.
« Si le peuple russe voyait ce que Poutine fait en Ukraine, à quel point les Ukrainiens ont peur et combien de vies humaines il (le président russe) pourrait avoir sur la conscience, alors il renverserait le Kremlin », a enchaîné Asselborn.
Entre les paroles du ministre de l'économie français et celles des autres ministres des autres pays de l'UE, s'il n'y en a pas un qui dérape et dont les paroles seront qualifiés de déclaration de guerre par la russie, on aura de la chance!
Gilles- Messages : 2454
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Re: Union Européenne
La Géorgie va "immédiatement" demander l'adhésion à l'UE
AFP, publié le mercredi 02 mars 2022 à 19h01
La Géorgie va "immédiatement" demander son adhésion à l'Union européenne, a déclaré le parti au pouvoir dans ce pays ex-soviétique du Caucase qui entretient des relations délicates avec Moscou, après que l'Ukraine a demandé son intégration à l'UE face à l'invasion russe.
Le président du parti Rêve géorgien, Irakli Kobakhidze, a annoncé lors d'une conférence de presse la "décision de faire acte de candidature immédiatement pour l'entrée dans l'UE", ajoutant que la Géorgie demandait à Bruxelles d'examiner "urgemment" cette demande et de conférer à la Géorgie le statut de candidat à l'entrée dans l'Union.
Cette annonce fait suite à la demande expresse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays fait face à une invasion armée russe accompagnée de bombardements meurtriers, d'une intégration de l'Ukraine dans l'UE par une procédure spéciale.
Le président ukrainien a reçu l'appui du Parlement européen, qui a adopté mardi à une écrasante majorité une résolution condamnant "l'agression" russe contre l'Ukraine et appelant les institutions européennes à "travailler pour l'octroi à l'Ukraine du statut de candidat à l'UE".
Ce vote a été largement vu en Géorgie, pays qui a connu en 2008 une intervention armée russe qui s'est soldée par la perte de deux territoires séparatistes, comme une fenêtre d'opportunité pour sa propre aspiration à intégrer l'UE - un objectif inscrit dans sa Constitution.
Le gouvernement géorgien avait émis l'intention l'année dernière de présenter en 2024 la candidature du pays à l'entrée dans l'UE.
La Géorgie, comme l'Ukraine, a signé un accord d'association avec l'Union européenne, qui n'offre cependant aucune garantie d'intégration ultérieure.
Une nouvelle guerre en vue pour poutine ?
AFP, publié le mercredi 02 mars 2022 à 19h01
La Géorgie va "immédiatement" demander son adhésion à l'Union européenne, a déclaré le parti au pouvoir dans ce pays ex-soviétique du Caucase qui entretient des relations délicates avec Moscou, après que l'Ukraine a demandé son intégration à l'UE face à l'invasion russe.
Le président du parti Rêve géorgien, Irakli Kobakhidze, a annoncé lors d'une conférence de presse la "décision de faire acte de candidature immédiatement pour l'entrée dans l'UE", ajoutant que la Géorgie demandait à Bruxelles d'examiner "urgemment" cette demande et de conférer à la Géorgie le statut de candidat à l'entrée dans l'Union.
Cette annonce fait suite à la demande expresse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays fait face à une invasion armée russe accompagnée de bombardements meurtriers, d'une intégration de l'Ukraine dans l'UE par une procédure spéciale.
Le président ukrainien a reçu l'appui du Parlement européen, qui a adopté mardi à une écrasante majorité une résolution condamnant "l'agression" russe contre l'Ukraine et appelant les institutions européennes à "travailler pour l'octroi à l'Ukraine du statut de candidat à l'UE".
Ce vote a été largement vu en Géorgie, pays qui a connu en 2008 une intervention armée russe qui s'est soldée par la perte de deux territoires séparatistes, comme une fenêtre d'opportunité pour sa propre aspiration à intégrer l'UE - un objectif inscrit dans sa Constitution.
Le gouvernement géorgien avait émis l'intention l'année dernière de présenter en 2024 la candidature du pays à l'entrée dans l'UE.
La Géorgie, comme l'Ukraine, a signé un accord d'association avec l'Union européenne, qui n'offre cependant aucune garantie d'intégration ultérieure.
Une nouvelle guerre en vue pour poutine ?
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
AFP, publié le jeudi 03 mars 2022 à 09h03
L'Allemagne a décidé d'accroître ses livraisons d'armes à l'Ukraine en guerre en lui dépêchant 2.700 missiles antiaériens supplémentaires, a indiqué jeudi à l'AFP une source gouvernementale.
Le gouvernement "a approuvé un soutien supplémentaire à l'Ukraine", a souligné cette source, en parlant de missiles de type STRELA, de fabrication soviétique et qui proviennent des stocks de l'armée de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste.
Ces stocks avaient été intégrés dans ceux de l'armée nationale allemande, la Bundeswehr, suite à la réunification allemande en 1990.
Berlin avait déjà autorisé samedi la livraison à Kiev de 500 missiles antiaériens de type Stinger, de 1.400 lance-roquettes antichar et de neuf obusiers, tous arrivés entretemps en Ukraine.
L'essentiel de ces armes sont parvenues mercredi en Ukraine, selon le gouvernement allemand.
Cette décision a marqué alors un tournant dans la politique allemande de l'après-guerre, le pays s'étant auparavant toujours interdit en raison de son histoire sous le nazisme, d'exporter des armes "létales" dans des zones de conflit.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a justifié ce revirement par la "césure" que constitue l'invasion russe en Ukraine, qui oblige l'Allemagne à repenser ses priorités.
Berlin a aussi annoncé une nette augmentation de ses dépenses militaires, avec 100 milliards d'euros débloqués immédiatement pour moderniser la Bundeswehr et une hausse du budget de la défense dans les années à venir.
Les obusiers livrés à l'Ukraine sont eux aussi de fabrication soviétique, provenant de l'armée de l'ancienne RDA communiste.
L'Allemagne a décidé d'accroître ses livraisons d'armes à l'Ukraine en guerre en lui dépêchant 2.700 missiles antiaériens supplémentaires, a indiqué jeudi à l'AFP une source gouvernementale.
Le gouvernement "a approuvé un soutien supplémentaire à l'Ukraine", a souligné cette source, en parlant de missiles de type STRELA, de fabrication soviétique et qui proviennent des stocks de l'armée de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste.
Ces stocks avaient été intégrés dans ceux de l'armée nationale allemande, la Bundeswehr, suite à la réunification allemande en 1990.
Berlin avait déjà autorisé samedi la livraison à Kiev de 500 missiles antiaériens de type Stinger, de 1.400 lance-roquettes antichar et de neuf obusiers, tous arrivés entretemps en Ukraine.
L'essentiel de ces armes sont parvenues mercredi en Ukraine, selon le gouvernement allemand.
Cette décision a marqué alors un tournant dans la politique allemande de l'après-guerre, le pays s'étant auparavant toujours interdit en raison de son histoire sous le nazisme, d'exporter des armes "létales" dans des zones de conflit.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a justifié ce revirement par la "césure" que constitue l'invasion russe en Ukraine, qui oblige l'Allemagne à repenser ses priorités.
Berlin a aussi annoncé une nette augmentation de ses dépenses militaires, avec 100 milliards d'euros débloqués immédiatement pour moderniser la Bundeswehr et une hausse du budget de la défense dans les années à venir.
Les obusiers livrés à l'Ukraine sont eux aussi de fabrication soviétique, provenant de l'armée de l'ancienne RDA communiste.
Caduce62- Messages : 15213
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Matt et benoit77 aiment ce message
Re: Union Européenne
Guerre en Ukraine : « Les inconnues d’un monde plus cher »
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/03/guerre-en-ukraine-les-inconnues-d-un-monde-plus-cher_6115981_3234.html
Comme le Covid-19, la crise ukrainienne accélère des tendances qui nous font basculer dans un monde oublié depuis trente ans, celui de l’inflation. Le chaos logistique, l’explosion du prix des matières premières, les impératifs de décarbonation et de relocalisation vont dans le même sens, celui d’une explosion des prix. Il va y avoir de la bagarre, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».Publié aujourd’hui à 12h01 Temps de Lecture 2 min.
L’économie peut-elle changer le cours de la guerre ? C’est ce que tentent de démontrer les Occidentaux face à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Mais ce qui est certain, c’est que la guerre change l’économie. Comme les grandes épidémies, elle est un révélateur de tendances souterraines. Réveillée par le Covid-19, la machine de l’inflation s’emballe. Quatre moteurs l’animent furieusement.
Le premier est conjoncturel : le blocus de la Russie et de ses ports ajoute au chaos logistique, alors que le prix des transports de marchandises explose depuis 2019. Le deuxième moteur est celui du prix des matières premières. Du blé à l’aluminium, en passant par le cobalt, le lithium ou l’acier, les cours sont à des records historiques. Et pas seulement du fait des bombes qui tombent sur les champs de blé et les hauts-fourneaux d’Ukraine, mais aussi pour des raisons de fond, notamment liées à la transition énergétique.
C’est le troisième moteur, le plus puissant à long terme. L’impératif de décarbonation de nos économies, et donc du transport, de l’industrie et de la production d’énergie conduisent d’une part au renchérissement durable du prix du pétrole, à la suite de la baisse des investissements dans ce domaine, et d’autre part à une demande considérable pour construire éoliennes, panneaux solaires et batteries électriques. L’Allemagne entend accélérer encore sa reconversion électrique en passant au tout-renouvelable d’ici à 2035.
Or, ces nouvelles sources de production d’électricité consomment beaucoup plus de cuivre, de béton, de cobalt ou d’acier par quantité d’énergie produite que des centrales électriques classiques au gaz, au charbon ou au nucléaire. D’où l’appel d’air. A cela s’ajoute enfin le surcoût d’une production décarbonée pour fabriquer de l’acier sans charbon ou faire rouler une automobile sans essence. La transition énergétique ne sera pas gratuite.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/03/guerre-en-ukraine-les-inconnues-d-un-monde-plus-cher_6115981_3234.html
Comme le Covid-19, la crise ukrainienne accélère des tendances qui nous font basculer dans un monde oublié depuis trente ans, celui de l’inflation. Le chaos logistique, l’explosion du prix des matières premières, les impératifs de décarbonation et de relocalisation vont dans le même sens, celui d’une explosion des prix. Il va y avoir de la bagarre, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».Publié aujourd’hui à 12h01 Temps de Lecture 2 min.
L’économie peut-elle changer le cours de la guerre ? C’est ce que tentent de démontrer les Occidentaux face à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Mais ce qui est certain, c’est que la guerre change l’économie. Comme les grandes épidémies, elle est un révélateur de tendances souterraines. Réveillée par le Covid-19, la machine de l’inflation s’emballe. Quatre moteurs l’animent furieusement.
Le premier est conjoncturel : le blocus de la Russie et de ses ports ajoute au chaos logistique, alors que le prix des transports de marchandises explose depuis 2019. Le deuxième moteur est celui du prix des matières premières. Du blé à l’aluminium, en passant par le cobalt, le lithium ou l’acier, les cours sont à des records historiques. Et pas seulement du fait des bombes qui tombent sur les champs de blé et les hauts-fourneaux d’Ukraine, mais aussi pour des raisons de fond, notamment liées à la transition énergétique.
C’est le troisième moteur, le plus puissant à long terme. L’impératif de décarbonation de nos économies, et donc du transport, de l’industrie et de la production d’énergie conduisent d’une part au renchérissement durable du prix du pétrole, à la suite de la baisse des investissements dans ce domaine, et d’autre part à une demande considérable pour construire éoliennes, panneaux solaires et batteries électriques. L’Allemagne entend accélérer encore sa reconversion électrique en passant au tout-renouvelable d’ici à 2035.
Or, ces nouvelles sources de production d’électricité consomment beaucoup plus de cuivre, de béton, de cobalt ou d’acier par quantité d’énergie produite que des centrales électriques classiques au gaz, au charbon ou au nucléaire. D’où l’appel d’air. A cela s’ajoute enfin le surcoût d’une production décarbonée pour fabriquer de l’acier sans charbon ou faire rouler une automobile sans essence. La transition énergétique ne sera pas gratuite.
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