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Message  Matt Dim 3 Jan - 15:23

Merci pour le lien.  Wink
Je pense comme toi, le pou n'a rien à offrir, il vole seulement et surtout ne donne rien . . .  Embarassed
Comme le démontre Kris, il va droit dans le mur.

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Message  benoit77 Dim 3 Jan - 15:25

3 articles:

http://www.liberation.fr/planete/2016/01/01/en-russie-les-salaires-chutent-le-rouble-s-effondre-et-poutine-voit-la-vie-en-rose_1423940

http://www.courrierinternational.com/article/russie-etats-unis-poutine-signe-le-retour-de-la-guerre-froide

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021591972626-comment-traiter-avec-la-russie-de-poutine-1188805.php
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Message  Matt Dim 3 Jan - 15:30

Trois vérités que rien ne peut contredire . . .

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Message  benoit77 Lun 4 Jan - 17:12

Hécatombe chez les chef adjoint d'état-major : après un haut gradé de l'armée c'est un haut gradé du GRU.

http://news.liga.net/news/politics/8171637-v_rf_skoropostizhno_skonchalsya_nachalnik_gru.htm
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Message  Александр Lun 4 Jan - 17:22

Il doit y avoir une épidémie.
A leur place (Dieu m'en garde), je me méfierai. Wink  Laughing
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Message  орис Lun 4 Jan - 20:40

Euh, je n'arrive pas à lire le russe et Google traduction est vraiment mauvais, pourquoi meurt il?

орис

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Message  Caduce62 Lun 4 Jan - 20:46

орис a écrit:Euh, je n'arrive pas à lire le russe et Google traduction est vraiment mauvais, pourquoi meurt il?
Officiellement : du mélange cigarettes + vodka + jolies filles  Laughing
Officieusement : d'un coup tordu d'un concurrent Shocked c'est la guerres des chefs de clans au Kremlin Cool

http://www.wsj.com/articles/russias-director-of-military-intelligence-dies-unexpectedly-1451921653
http://www.rferl.org/content/russia-gru-chief-dies-suddenly/27467204.html
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Message  орис Lun 4 Jan - 21:26

Merci caduce!  Bon pour la raison officieuse on sen doute aisément  lol!

орис

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Message  Thuramir Mar 5 Jan - 4:27

Krispoluk a écrit:
Caduce62 a écrit:"L'économie pour les Nuls"
A offrir en Russie car surproduction = effondrement des prix !!
Sont vraiment trop CONS Shocked

Ils n'ont pas le choix ! La Russie a le "couteau sous la gorge" pour équilibrer son budget !
Les autres pays producteurs aussi, mais c'est celui qui aura les reins les plus solides, qui survivra au final... Les Saoudiens ont une longueur d'avance sur les autres, au niveau de leurs réserves financières !
Vous vous souvenez ? C'est comme lorsque l'on jouait au Monopoly en étant jeunes. Quand "La rue de Breteuil" ou la "rue de la Paix" est vendue aux enchères, le prix à payer peut paraître très cher, mais finalement ça peut être un très bon investissement, si ça fait raquer au passage vos adversaires et ça les accule à la faillite... C'est exactement le jeu que joue l'Arabie Saoudite et qui provoque la chute de l'économie russe actuellement (en plus de leurs grossières erreurs unilatérales : sanctions...)
Le problème est plus vaste encore et il s'inscrit dans une situation géopolitique internationale complexe. Les récentes exécutions en Arabie Saoudite, notamment d'un haut religieux chiite, ont exacerbé les tensions avec l'Iran, qui soutient Bachar El Assad, tout comme la Russie, au contraire de l'Arabie Saoudite et d'autres pays associés, qui soutiennent la rébellion syrienne. On peut légitimement penser que l'Arabie Saoudite a très mal calculé l'impact de ces exécutions cette fois ci. Tout ceci permet d'envisager une guerre possible entre l'Iran et l'Arabie Saoudite si les tensions s'aggravent, ces deux pays se détestant cordialement. Et la puissance militaire iranienne est inquiétante.
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Message  Александр Mar 5 Jan - 9:27

En réponse au guébiste:

Aucune raison que la Russie considère les Etats-Unis comme une menace.

Putin’s ‘International of Lies’ based on money, not ideas, Yakovenko says

Et en Russie ! - Page 26 Putin-spider

The International founded by Vladimir Putin is “unique,” Igor Yakovenko says. It differs from all its predecessors and counterparts in that it is not based on any ideology, instead it based on loyalty to Putin personally and his regime and founded on the use of vast amounts of money to promote itself.

Et en Russie ! - Page 26 54F6A9A406BDF1-150x150
Igor Yakovenko, Russian journalist, former member of the Russian parliament

“Despite all the financial problems of Putin’s Russia,” the Moscow commentator points out, there is always enough money for Putin to promote himself domestically and abroad because he controls far more of Russia’s budget, which is much smaller than that of the US, than does Barack Obama of his much larger one.

In an essay today entitled “The Putin International of Lies: Information War and the Schoederization of Elites,” Yakovenko cites as evidence of this the fact that Moscow currently spends 20 times more on its English-language channel Russia Today [marketed abroad as “RT” – Ed.] than all US media does on their broadcasting in Russian.

Yakovenko argues that “it would not be a bad thing for the leaders of Western countries to at least become a little acquainted with this [Putin] instrument of influence and learn how to counter it.” To that end, he offers a brief description both of the International and of the views of the man behind it.

“Lenin created the Comintern for the struggle against Western civilization,” he begins. After World War II, the USSR “broadened its arsenal” with a whole range of institutions. But now, despite the failure of many in the West to appreciate it, Putin has both expanded and transformed this tool.

Everyone must understand, the Moscow commentator writes, that “Putin is an absolute moral idiot and his closest entourage has been chosen for the same quality. He is completely lacking in the ability to distinguish between good and evil. [And] he is convinced that all other people on the planet also do not distinguish between the two.”

Et en Russie ! - Page 26 2379512_original1-300x168
Putin’s press secretary: “These soldiers are not ours! The military equipment is not ours! The watches are not ours! And the daughter is not ours either!”
(Cartoon: Yolkin / Svoboda)


Because that is the case, Yakovenko says, Putin “does not understand what is bad in the fact that he first completely denied the presence of Russian invasion forces in Crimea and then admitted they were there. He does not understand why his words about ‘certain Turkomans,’ of which he ‘didn’t suspect’ when he flattened their towns with bombs and cruise missiles, are not viewed as quite right.”

“Deception is part of his professional preparation as a graduate of the KGB Higher School. Therefore Putin lies always and about everything. And namely on the total lie is built the Putin International.” But in contrast to other internationals, Yakovenko continues, Putin’s has an enormous portion that like an iceberg is not visible on the surface.

The visible portion consists of “three main structures:”

  • The propagandistic (Russia Today and other propaganda broadcasts),
  • The intellectual-analytical (the Valdai Club above all), and
  • The Russian Foreign Ministry, which metastasizes throughout “all the state apparatus, political structures and civil society of practically all the countries of the international community.”


Et en Russie ! - Page 26 9647083161-300x229
Former chancellor of Germany and later a Gazprom executive Gerhard Schroeder with Putin

The basic method the Putin International uses against the West recalls the way in which a spider kills something caught in its web, but instead of injecting poison as a spider does, the Putin International injects money, something that leads to “the Schroederization of elites” and transforms them into victims of Moscow.

Russia Today gets more attention, but it doesn’t have nearly the impact many assume: its ratings are microscopically small both in Europe and in the US. “A much more effective structure,” Yakovenko says, “is the Valdai Club which now is focused much less on ‘telling the world about Russia with love’ than with setting the agenda Putin needs in other countries.
Its top people are former heads of European countries, and its “second level” includes people like Nikolay Zlobin, Alexander Rahr, and Stephen Cohen “and such who seek to transfer the Putin cult to the West or at a minimum to create the impression in Russia that there is such a cult in the West.”

“And the final element” of the Putin International are those “whom Lenin justly called ‘useful idiots.’ They don’t have to be bought. They simply need to be taken by the head, looked at in the eyes mysteriously, and then they will say RUS-SI-A” with the best of them.” There are many in this category, unfortunately.

But “the useful idiot of the year 2015,” Yakovenko says, is “by a large margin,” US Secretary of State John Kerry” who has performed just as Vladimir Putin and Sergey Lavrov would have him.

Clearly, the Moscow commentator concludes, “the existence of such an instrument as the Putin International together with the possession of nuclear arms allows the owner of these two devices to be the greatest threat to world civilization.” It would indeed be well if Western leaders would wake up to this fact.
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Message  Caduce62 Mar 5 Jan - 17:49

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Message  benoit77 Mar 5 Jan - 18:26

La Russie n'a pas besoin d'ennemi extérieur. La connerie russe suffit amplement à mettre le feu au pays :

http://news.liga.net/video/world/8182577-v_rossii_zhenshchina_pytalas_nagret_bak_avto_zazhigalkoy_video.htm
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Message  Krispoluk Mar 5 Jan - 20:07

Caduce62 a écrit:Et en Russie ! - Page 26 10366010

Très jouissif et... Tellement vrai, vu le niveau d'assujettissement de la population et de la propagande officielle Twisted Evil  Laughing
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Message  Caduce62 Mar 5 Jan - 20:08

benoit77 a écrit:La Russie n'a pas besoin d'ennemi extérieur. La connerie russe suffit amplement à mettre le feu au pays :

http://news.liga.net/video/world/8182577-v_rossii_zhenshchina_pytalas_nagret_bak_avto_zazhigalkoy_video.htm
Mais en Biélorussie, on a de quoi réchauffer et faire démarrer les tracteurs  Laughing  (pub pour vendre des tracteurs !!)


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Message  Thuramir Mar 5 Jan - 23:10

Caduce62 a écrit:
benoit77 a écrit:La Russie n'a pas besoin d'ennemi extérieur. La connerie russe suffit amplement à mettre le feu au pays :

http://news.liga.net/video/world/8182577-v_rossii_zhenshchina_pytalas_nagret_bak_avto_zazhigalkoy_video.htm
Mais en Biélorussie, on a de quoi réchauffer et faire démarrer les tracteurs  Laughing  (pub pour vendre des tracteurs !!)


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Réchauffer les tracteurs ou leurs vriis conducteurs ?  Very Happy
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Message  benoit77 Jeu 7 Jan - 11:26

Exit les promesses du Pou déclarant l'été dernier que le pire était passé :

Le Brent frôle  les 33$

"Pendant la journée, le prix du Brent a chuté d'environ 8% en raison d'un effondrement du marché boursier chinois."
http://news.liga.net/news/economics/8213907-tseny_na_neft_obvalilis_nizhe_34_za_barrel.htm

Les rentrées de devises ($ et €) fondent comme neige au soleil. La dépendance de la Russie d’approvisionnements externes souvent négociés en dollars ou euros  . Je pense que les réserves monétaires russes sont au plus mal, et pour limiter les pertes, il s'agit de protéger le reste du fond de caisse en limitant les achats à l'étranger en devise $ et €.


Cela explique plus que tout les "sanctions" décrétées par Poutine, destiné surtout à sauvegarder son matelas de devises étrangères.

Cela explique aussi les restrictions russes sur le change monétaire.
Cela explique aussi le criant besoin de Poutine d'avoir des échanges internationaux, de biens et services, affranchis du $ et de €.
Cela explique aussi le besoin de Poutine de créer son propre marché d'hydrocarbure ( http://www.leblogfinance.com/2015/12/vers-la-creation-dun-marche-a-terme-russe-pour-le-petrole.html)
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Message  Caduce62 Ven 8 Jan - 3:44

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Message  Caduce62 Ven 8 Jan - 19:24

CHALLENGES : "Le bilan très mitigé de Vladimir Poutine sur l'Ukraine et la Syrie"

http://www.challenges.fr/tribunes/20160108.CHA3664/le-bilan-tres-mitige-de-vladimir-poutine-sur-l-ukraine-et-la-syrie.html
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Message  benoit77 Ven 8 Jan - 22:04

Ce matin j'ai commencé à lire un article sur un site douteux sur le même sujet. dés le début ça sent la propagande. Je passe direct à la recherche de la source : le saker !!
Poubelle.

Challenges est plus neutre. ouf

Un tour en Russie, entre frigo et télé:
http://www.franceinter.fr/emission-ledito-russie-vers-une-deuxieme-annee-de-recession-par-alain-frachon
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Message  Matt Sam 9 Jan - 1:28

Vous doutiez que "l'économie" russe allait s'éffondrer?
Tous les signes sont là . . .  Embarassed

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Message  Thuramir Sam 9 Jan - 2:11

Matt a écrit:Vous doutiez que "l'économie" russe allait s'éffondrer?
Tous les signes sont là . . .  Embarassed
La question n'est pas tant la récession en Russie, qui est objective et réelle, mais combien de temps cette situation peut perdurer. Avec la mentalité russe, qui est têtue et qui rend les les russes de plus en plus opposés contre l'Occident, auquel il attribuent leur dégradation économique (aussi irrationnelle cette position puisse-t-elle être), cela peut durer plusieurs années encore. Le prix du pétrole finira bien par remonter, même à une échéance plus éloignée de quelques années, ce qui laisse l'issue de la crise dans l'incertitude. Car le corollaire de la question est en effet : combien de temps la population ukrainienne va-t-elle pouvoir supporter le fardeau financier et psychologique d'un état de guerre militaire larvé permanent et de sanctions économiques réciproques avec la Russie ? Cela, seul l'avenir nous le dira. Wait and see, comme disent les anglais.
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Message  Caduce62 Sam 9 Jan - 14:23

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Message  Александр Lun 11 Jan - 9:42

Avatar russe.

Et en Russie ! - Page 26 Sujets-federaux-de-russie-pacharus
Sujets fédéraux de la Fédération de Russie ©️ Wikipidea

Comment sera la Russie de demain ? Aujourd’hui, l’État russe a été totalement accaparé par une organisation mafieuse. Poutine la dirige. La constitution, tous les pouvoirs, c’est lui. Le pillage du pays se poursuit d’une manière effrénée. Propagande et répression s’imposent. Tchétchénie, Géorgie, Crimée, Donbass et à présent Syrie, les guerres se succèdent. Le rouble, symbole de l’économie, s’effondre et le pays avec lui. Tous les scientifiques sont d’accord sur un point. La Fédération de Russie, dans son état actuel, va disparaître. Certains tentent d’élaborer des scénarios possibles de cette décomposition structurelle. Certes, il s’agit d’une gageure ardue étant donné les réactions inopinées inhérentes au pouvoir personnel. Il est impossible de déterminer avec précision tous les détails et péripéties futurs. Néanmoins, tous sont d’accord sur deux formes de variantes possibles : mauvaise ou très mauvaises. Plus explicitement, il est difficile de déterminer avec précision le nombre de morts que cette désarticulation bicontinentale provoquera.

L’analogie avec des événements passés est souvent utilisée pour tenter d’appréhender le futur. La dislocation de la Fédération de Russie sera-t-elle une répétition de la déconfiture de l’URSS, du fiasco de l’empire tsariste ou de la débâcle de l’empire mongol tatar ? L’empire russe se démembrera-t-il comme l’empire colonial français, portugais ? Poutine finira-t-il comme Kadhafi, Moubarak ou Ben Ali ? Cet État multiracial, multinational, multiconfessionnel, croulera-t-il sur lui même ? Comme certains mécanismes, se démontera-t-il selon l’ordre inverse de son assemblage, en commençant par la fin, c’est-à-dire par sa périphérie ? Incapable de se réformer, de se moderniser et surtout de se démocratiser, la Russie actuelle est condamnée à disparaître. La seule issue est la désagrégation.

Le 7 janvier 2016, la revue Business Views a publié cet article. Il prévoit comment sera la Russie future. Certes, il ne s’agit que d’une première étude qu’historiens, économistes, politologues et ethnologues devront affiner.

Les conséquences économiques de l’effondrement de la Fédération de Russie.  Que des faits sans émotion.

 L’effondrement de la Fédération de Russie ne conduira pas au chaos des régions. Au contraire, le potentiel économique de la plupart des nouveaux États sera capable d’assurer une vie décente à leur population. La possibilité des élites régionales actuelles de contrôler le territoire assurera l’ordre.

 Ces deux dernières années, blogueurs et publications sérieuses traitent souvent de l’effondrement imminent de la Russie. Mais la majorité de ces articles sont avant tout émotionnels et pour la plupart railleurs. Même l’organisme respecté « Stratfor » expose  ​ ​les causes de l’effondrement prochain de la Fédération de Russie avec des termes utilisés dans la presse sentimentale : « La déliquescence de Moscou à pouvoir maintenir et contrôler les régions crée un vide... pour cette raison « il est peu probable que la Fédération de Russie puisse survivre dans sa forme actuelle. »

Pour la majorité des régions de la Fédération de Russie, l’indépendance renforcera probablement l’économie des régions et le bien-être de leurs résidents, quoique les indicateurs économiques actuels pourraient faire douter de cela. 

Moscou rejette les régions

Le pouvoir russe actuel est principalement préoccupé par l’enrichissement de ses « élites ». Tous ses efforts sont destinés à se maintenir en place. Peut-être que pour cette raison, un jour, les composantes de la Fédération de Russie se poseront cette question : « Est-il utile de continuer à vivre avec Moscou la démente ? »

Cette question a fréquemment surgi depuis l’effondrement de l’Union soviétique. Les tentatives séparatistes de la Tchétchénie se sont transformées en deux guerres sanglantes. Maintenant, en Russie il existe les partisans du prétendu « Émirat caucasien », État autoproclamé qui revendique le Caucase du Nord et qui agit selon des méthodes terroristes.

Le Tatarstan a tenté par des voies pacifiques d’être indépendant. Durant quelques années, cette République fédérale moderne a estimé être un État indépendant.

On a essayé aussi d’améliorer le statut des sujets fédéraux afin qu’ils obtiennent plus de pouvoirs au sein de la Fédération. Mais Moscou n’a pas accepté ces propositions et leurs initiateurs ont été limogés. 

Actuellement, la Fédération de Russie est composée de 83 sujets fédéraux, Crimée et Sébastopol occupées non comprises. Ils sont à la base de l’apparition de futurs États.

Il y a 3 raisons théoriques selon lesquelles un État peut faire sécession avec la Fédération de Russie :

  • -  La volonté de gérer lui-même ses propres ressources naturelles ;
  • -  Un sentiment national ;
  • — Des liens économiques étroits avec d’autres pays.

Certes, il est possible que des États aient des motivations multiples, mais dans cet article la classification se fera en fonction de la raison la plus probable de sécession.

1 — Les États qui feront sécession en raison de leurs richesses naturelles.

Bashkortostan

En 1917, le Bashkortostan a été la première autonomie nationale territoriale au sein de la Fédération de Russie. Il y a légèrement plus de Russes que de Bachkirs (36 % contre 29 %, respectivement, et encore 25 % de Tatars), mais le Bashkortostan est une région pétrolifère. Le pétrole y est extrait, raffiné et utilisé dans l’industrie. Le Bachkortostan, pour la quantité de pétrole extrait par tête d’habitant, occupe la 21e place dans le monde avec la Libye.

 La république d’Astrakhan

Maintenant, Astrakhan est une ville russe. La région d’Astrakhan est principalement russe, mais Kazakhs et Tatars y vivent aussi. Dans le passé, ces terres faisaient partie de l’empire de la Horde d’Or et du khanat d’Astrakhan qui fut annexé en 1556 au royaume de Russie par Ivan le Terrible.

La région d’Astrakhan  pourrait devenir la République Astrakhan. Elle serait la deuxième région au monde pour l’extraction de pétrole par tête d’habitant.

 Le gouvernement russe régional actuel ne dispose pas de cet argent et Astrakhan est l’une des cinq villes ayant la population la plus pauvre de Russie. Peut-être que le gouvernement de la prochaine république pétrolière indépendante aura accès à ces ressources ? Comparez avec le Quatar le niveau de vie actuel de cette région qui occupe le deuxième rang dans le monde en termes de production de pétrole par habitant.

Bouriatie

La République actuelle de Bouriatie formera un seul État avec la Transbaïkalie apparue dernièrement en 2008 après l’unification de la région de Tchita et le district autonome bouriate d’Agin. Bien que la Bouriatie actuelle soit la République des Bouriates, la majorité de sa population est russe comme dans le territoire de Transbaïkalie.
Dans ce nouvel état est concentrée à 90 % de l’exploitation minière de l’uranium russe actuel.

 Komi

Vous avez certainement entendu parler de la Bouriatie, mais il est peu probable que l’on vous ait parlé de Komi. Il y a pourtant une république Komi en Fédération de Russie. 65 % de la population est russe, 2 % Komis et, surprise, 4 % sont des Ukrainiens. Elle possède une forêt vierge unique. C’est la plus grande forêt intacte d’Europe, classée par l’UNESCO, car nous sommes toujours en Europe.

Le district autonome des Nenets possède une population de 42.000 personnes, dont 18 % sont Nenets. Pour autant que ses chemins de fer et routes sont connectés avec la République de Komi, le district des Nenets s’unifiera avec cette dernière, bien qu’actuellement il y a des liaisons avec la région d’Arkhangelsk.
De plus, l’archipel de la Nouvelle Zemble s’associera avec la région de Komi. Actuellemement, il fait partie de la région d’Arkhangelsk. C’est un territoire interdit. Pour y entrer, il faut un laissez-passer. Dans le passé, il y avait un site d’essai nucléaire soviétique. De 1955 à 1990, il y a été fait 135 explosions nucléaires. Il y a également des stockages de déchets radioactifs.

Don et Kuban

Historiquement, le Don et le Kuban, c’est-à-dire les régions de Volgograd, Rostov, Krasnodar et le territoire de Stavropol, sont destinés à s’unir en un seul État qui occupera la première place mondiale pour la production de céréales par tête d’habitant.

 Yakoutie

La République de Sakha (Yakoutie) est la plus grande région de la Fédération de Russie et l’unité administrative et territoriale la plus grande dans le monde. Après l’effondrement de la Fédération de Russie, elle rejoindra le district autonome de Tchoukotka, car la Yakoutie a besoin d’un accès à l’océan Pacifique.
En Yakoutie, on extrait 90 % des diamants russes, de l’or, pétrole, gaz et charbon.

République de Sibérie

En Sibérie, il y a des précédents historiques pour une revendication de souveraineté. Au cours des années 1850, parmi l’intelligentsia sibérienne, était né le « régionalisme », un mouvement contre l’autocratie et pour la démocratie. Ces idées n’ont pas été réalisées et leurs partisans ont été arrêtés par la police tsariste.  Mais en août 1917, à Tomsk, une conférence a adopté une résolution « sur le statut autonome de la Sibérie » au sein de la Fédération de Russie avec pouvoir d’autodétermination des régions et des nations. Et en septembre de la même année, le premier Congrès régional sibérien a décidé que la Sibérie devait disposer pleinement d’un pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, d’une Douma régionale sibérienne et d’un cabinet de ministres. Un certain temps, le Gouvernement provisoire de Sibérie a existé.

La Sibérie possède d’énormes gisements de minéraux.

L’État sibérien futur, dont le cœur est la région de Krasnoïarsk, englobera les régions d’Irkoutsk, Khakassia, le territoire de l’Altaï, Kemerovo, Tomsk, Omsk et Novossibirsk.
Fait intéressant, les territoires de Sibérie et de Yakoutie sont égaux en surface, mais la population de la Sibérie est 16 fois plus importante que celle de la Yakoutie.

Tatarstan

En 1990, le Soviet suprême de la République soviétique du Tatarstan a adopté une déclaration de souveraineté nationale et en 1991, une décision d’indépendance de l’État du Tatarstan. Le nouvel État a souhaité adhérer à la CEI.  En 1994, le Tatarstan a signé un accord sur la délimitation des compétences entre les autorités de l’État de la Fédération de Russie et celles de la République du Tatarstan. Cette dernière a seulement alors définitivement confirmé faire partie de la Fédération de Russie.

En outre, le Tatarstan est la troisième région de Russie pour le volume de production de pétrole.

Voici un autre détail intéressant : selon une loi récente, les chefs des sujets fédéraux russes ne peuvent plus être appelés « président ». Ce mot est exclusivement réservé au président de la Fédération de Russie. Toutes les républiques, dont le dirigeant est nommé « président », ont dû modifier leur constitution et son appellation en conséquence. Il ne restait plus que le Tatarstan non obtempérant à la règle. Mais, ni son gouvernement ni sa population ne veulent appeler autrement le président.

République de l’Oural

L’Oural serait la frontière entre l’Europe et l’Asie. Son cœur est la région de Sverdlovsk dont les dirigeants ont tenté en 1993 de rehausser le profil en proclamant la République de l’Oural. Elle a vécu six mois. Quoique la décision de faire un référendum était soutenue par la population, le pouvoir fédéral n’a pas accepté. Il s’est soumis au décret du président Eltsine qui a dissous le Conseil régional de Sverdlovsk et destitué le chef de l’administration.

La future République de l’Oural sera composée des régions de Sverdlovsk, Tcheliabinsk, Kourgan, Kirov et de Perm. Dans ces régions, il y a l’infrastructure de la métallurgie russe.

Yugra

Yugra est le nom officiel de la région autonome de Khanty-Mansiysk en Sibérie. Avec le district autonome de Yamalo-Nenets, elle fait partie de la région administrative de Tioumen, même s’il s’agit en tout de trois régions administratives distinctes de la Fédération de Russie.

La région de Tioumen avec ses régions autonomes constitue un seul État, qui sera appelé simplement Yugra.

Déjà, elle extrait les 2/3 du pétrole et 85 % du gaz russes. Elle se situe au premier rang dans le monde pour l’extraction de ces ressources par tête d’habitant.

BusinessViews conseille à la future république indépendante d’Ugra d’organiser un fond qui serait chargé de gérer les bénéfices issus de l’extraction de ses ressources comme en Alaska. Alaska Permanent Fund perçoit 25 % des revenus du pétrole, et la moitié de ceux-ci sont distribués directement aux habitants par le biais de dividendes.

 République d’Orenburg

La majorité de sa population, soit 76 %, est russe. La région produit 3 % du gaz russe. Pour la production de gaz par tête d’habitant, elle occupe le 10e rang mondial.
 
2 — États, qui se sépareront de la Russie pour une raison nationale

Il y a en Russie de nombreuses républiques minoritairement peuplées par des Russes. Même si ces derniers constituent une majorité, la proportion des non-Russes augmente rapidement. Au fil du temps, les peuples autochtones pourront devenir plus influents et réclamer leur indépendance. Surtout, si la Russie s’est imposée par la force sur ces territoires par le passé.

Altaï

En Russie, il y a deux sujets fédéraux dénommés Altaï : la République de l’Altaï et le territoire de l’Altaï. Le premier fera partie de la République de Sibérie pour des raisons économiques, le deuxième devient un État indépendant. La part des Altaïens est de 34 %. Elle ne cesse de croître.

 Adyguée

Un quart de la population du pays est composée d’Adygues dénommé aussi Tcherkesses et Kabardins. La plupart d’entre eux sont musulmans. L’Adyguée va probablement devenir un État indépendant. Mais sa particularité est d’être entourée par la région de Krasnodar, qui fera partie de la République du Don-Kuban. Pour cette raison, l’Adyguée devra rentrer dans la composition de cette dernière.

Kalmoukie

Au début des années 1600, la Russie a étendu son pouvoir sur les nomades kalmouks qui se sont installés sur la basse Volga. Après la Seconde Guerre mondiale, les autorités soviétiques ont déporté les Kalmouks en Sibérie. La moitié de la population n’a pas survécu à cette déportation. En 1956, les Kalmouks ont été enfin réhabilités.

Mari El

Les Maris sont un peuple finno-ougrien, qui jusqu’au début du XXe siècle, ne disposaient pas de leur propre état et ont vécu dans différentes provinces de la Russie tsariste. Aujourd’hui encore, la moitié des Maris vivent à l’extérieur de Mari El. Dans le cas d’indépendance, une partie de ceux-ci se déplacera pour vivre dans le nouvel État. Cela devrait augmenter leur proportion.

 Mordovie

La Mordovie surtout est connue pour ses camps de prisonniers politiques à l’époque soviétique.

 Touva

Aux frontières de la Mongolie, dans la Touva lointaine il y a le centre théorique de l’Asie. Le bouddhisme tibétain et le chamanisme y sont pratiqués en sus du christianisme orthodoxe.

Tchouvachie

Dans les années 1980-1990, la région se révèle être l’une des plus riches du monde et de l’Union soviétique en pétrole, métaux rares et or. Malgré cela, le manque d’infrastructures l’enferme encore dans un isolement quasi total.

 Daghestan

Ce territoire est revendiqué par « Émirat du Caucase », qui organise régulièrement des actes de terrorisme. La deuxième guerre de Tchétchénie a commencé au Daghestan où il y a sans cesse des affrontements armés.

Tchétchénie

C’est la région la plus tourmentée de la Fédération de Russie. Après deux guerres sanglantes, le Kremlin a écrasé l’opposition tchétchène pour remettre le pouvoir au dictateur Kadyrov. Une plaisanterie affirme que c’est la Russie qui a perdu la guerre, car elle paye à présent un tribut à la Tchétchénie pour lui rendre hommage. Cette idée a été exprimée par le journaliste russe Alexander Nevzorov et l’analyste politique Andreï Piontkovski.

L’Ingouchie

État frontalier avec la Tchétchénie.

 Kabardino-Balkarie et Karatchaïévo-Tcherkessie

Ce sont des petits États montagnards du Caucase du Nord. En Kabardino-Balkarie se trouve le point le plus élevé d’Europe : le mont Elbrouz.

 Ossétie du Nord ou Alania

L’Ossétie du Nord est l’un des premiers territoires que la Russie a annexés au Caucase du Nord. La première forteresse russe dans la région a été construite à Vladikavkaz, capitale de l’Ossétie du Nord. 

Actuellement, les Ossètes vivent dans deux pays différents : en Ossétie du Nord en Fédération de Russie et en « l’Ossétie du Sud ». Ce dernier est légalement situé en Géorgie, mais soutenu par la Russie. Il est géré par un régime pro-Kremlin.
 
3 — États qui quitteront la Russie en raison des liens économiques étroits avec d’autres pays

République d’Extrême-Orient

Les Russes désignent par Extrême-Orient les territoires où les fleuves s’écoulent vers l’océan Pacifique, ainsi que quelques îles voisines. Ils sont peu peuplés, mais immenses.  5 % de la population russe y vit alors qu’ils représentent 36 % de la surface de l’actuelle Fédération de Russie.

La structure de l’Extrême-Orient comprend l’Amour, Magadan, la région de Sakhaline, la Région autonome juive, le district autonome de Tchoukotka, le Kamtchatka, Khabarovsk, la région côtière Primorsk Krai, la République de Sakha (Yakoutie). Cependant, la Yakoutie deviendra un État indépendant auquel se rattachera le district autonome de Tchoukotka, car la Yakoutie a besoin d’une sortie sur l’océan Pacifique.

La Chine envisage de récupérer les territoires d’Extrême-Orient perdus dans la deuxième moitié de XIXe. Ce pourrait ne pas être le résultat d’une simple annexion, mais d’un peuplement de la région par de nombreux travailleurs migrants venus de Chine. Les dernières innovations de la législation russe favorisent fortement cet afflux. Le vice-président du gouvernement chinois a même proposé de créer une seule et même zone économique avec l’Extrême-Orient russe et le nord de la Chine.
 
La République Kaliningrad

Anciennement Koenigsberg, en 1945 la vieille ville allemande a été rebaptisée Kaliningrad et annexée par l’URSS. L’ancienne Prusse orientale est devenue la région russe de Kaliningrad.  
Avant la guerre, 370.000 Allemands peuplaient la ville. De ceux-ci, seulement 20.000 sont restés. En 1947, certains d’eux furent déportés en Allemagne par l’Union soviétique. Actuellement, la majorité de la population de la région de Kaliningrad est russe. Parmi eux, il n’y a pas de descendants de la population autochtone. Il n’y a pas de risque d’annexion de Kaliningrad par l’Allemagne, d’autant plus qu’il n’y a pas de frontière commune. La Pologne les sépare.

Mais la région de Kaliningrad est soumise à l’influence économique de la Pologne et de la Lituanie voisine. Ses habitants vont faire du shopping en Pologne. Ils sont désormais économiquement liés avec ces pays.

 La Carélie

Vous avez probablement entendu dire que les Finlandais veulent récupérer la Carélie. Il ne s’agit pas de la république russe de Carélie, mais seulement de l’isthme carélien, de Petsamo, Salla-Kuusamo et de certaines îles du golfe de Finlande, qui à la fin de la guerre soviéto-finlandaise ont été annexés par l’URSSS.

Mais dans le cas d’un effondrement de la Fédération de Russie, l’ensemble de la Carélie russe se trouvera sous la seule influence finlandaise, car il n’y a pas d’autre pays frontalier. En Finlande, le niveau de vie et l’économie sont beaucoup plus élevés. Comparer les villes russes, anciennement finlandaises, et leurs voisines toujours finlandaises est tout à fait convaincant. 

 Îles Kouriles

Les Kouriles sont une chaîne de 56 îles entre la péninsule russe du Kamtchatka et l’île japonaise de Hokkaido. Après la guerre, toutes les îles Kouriles ont été transmises à l’Union soviétique, mais le Japon n’a pas reconnu la juridiction soviétique, et à présent russe, sur les îles Etorofu, Shikotan, Kounachir et sur le groupe des îles Habomai. Selon le Japon, ces îles ne sont pas incluses dans la chaîne des Kouriles. C’est-à-dire qu’elles n’appartiendraient pas à la Russie.

Après l’effondrement de la Fédération de Russie, le Japon dominera économiquement ces îles, ou même les annexera. Sur l’île Iturup se trouve le plus riche gisement de rhénium au monde. Il y a également de l’or, de l’argent, du titane et du fer.

 La nouvelle République russe

Après cette nouvelle « parade de souverainetés », semblable à celle qui a emporté l’URSS en 1991, que restera-t-il de la Russie actuelle ? La prochaine Russie occupera seulement 12 % de son territoire actuel. Sa population sera divisée par deux. Cependant, son PIB par habitant sera le même que celui de la Slovénie, pays européen décent.

Mais la nouvelle Russie devra importer de l’énergie, les biens industriels et des produits agricoles.

L’effondrement de la Russie n’est pas une catastrophe, mais une bénédiction. Il contribuera à l’amélioration de sa situation politique. Il impulsera les réformes qui sont aujourd’hui si nécessaires, mais, semble-t-il, que la Russie d’aujourd’hui est incapable d’entreprendre et qu’elle ne verra jamais dans son état actuel. Ni la nouvelle République russe ni tout autre État post-russe ne pourra influer en Europe comme naguère « feu Fédération de Russie ».

No comment . . . Embarassed

Des étoiles qui s’éteignent : sur la « mort subite » des généraux russes…

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Ces derniers jours, nous observons un phénomène naturel intéressant en Russie : des étoiles qui disparaissent Les généraux russes du régime criminel installé au Kremlin tombent comme des mouches.

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Le 27 décembre 2015 est décédé d’une mort subite le chef d’état-major adjoint des troupes aéroportées de Russie, le Major-général Alexandre Chouchkine, l’un des leaders de l’invasion militaire russe en Géorgie en 2008, puis durant cinq ans commandant de la 4e base des troupes d’occupation dans la région de Tskhinvali (région dite Ossétie du Sud) en Géorgie. En 2014, il a dirigé l’opération russe d’invasion de la Crimée.

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Le 4 janvier 2016, les médias russes ont ensuite rapporté la « mort subite » du directeur du GRU, le département chargé de l’espionnage pour le compte de l’état-major général de l’armée russe Igor Sergoune, dont l’activité principale était la direction des travaux de diversion depuis 2011.

Le chef a débuté le grand nettoyage de printemps…

Il était clair depuis le début de la guerre que le leader russe se débarrasserait de tous les acteurs qui ont joué un rôle plus ou moins important dans ce théâtre de l’absurde.

Deux généraux en une semaine, voila un message fort. Et quels généraux ! Le général Chouchkine qui a assuré directement la planification et l’invasion de la Crimée et le général Sergoune, patron du GRU qui a été aussi directement impliqué avec ses saboteurs et ses forces spéciales à la prise de la Crimée !

Mais on pourrait remonter un peu plus haut dans la carrière du général Sergoune et on y trouverait d’autres crimes de guerre relatifs à l’Ukraine et au peuple ukrainien bien avant l’occupation de la Crimée…

Au cours de la phase finale des manifestations du Maïdan à Kiev, au début de janvier 2014, le général Sergoune collaborait avec le président des services spéciaux de l’Ukraine (SBU) Yakimenko, un protégé du FSB. Il se chargeait de saboter le travail de contre-espionnage militaire du SBU et du corps des gardes frontières en infiltrant des employés du FSB dans l’effectif du SBU. Il est clair que le SBU n’a rien vu venir à sa frontière orientale et en Crimée. Personne ne s’intéressait non plus aux contrebandiers qui exportaient illégalement des biens ménagers et des produits alimentaires vers la Russie en échange de saboteurs avec des armes.

Il faut se rappeler les fusillades sur Maidan, la façon dont des groupes « antimaïdan » dans de nombreuses villes poursuivaient les militants, terrorisaient les autorités. L’ampleur de cette opération était énorme, lorsqu’on analyse les moyens financiers d’Antimaïdan qui étaient souvent des agents dépendant ou des « professionnels » des services secrets russes, ou la puissance financière des rassemblements de masse qui ont eu lieu contre l’Etat ukrainien, et sans oublier le financement de la guerre de l’information.

Le général Sergoune a été impliqué très directement dans la capture des villes ukrainiennes dans la région de Donetsk : Slavyansk, Kramatorsk, Konstantinovka, Druzhkovka, Louhansk, avec les forces des groupes russes directement sous ses ordres. Il a travaillé directement au déclenchement de la guerre dans le Donbass. Et pour ne rien oublier, son nom figure sur la liste des 20 militaires russes établie par Bellingcat dans le cadre de l’enquête sur le tir de missile qui a abattu l’avion MH-17. Parce qu’au fond, abattre un avion civil est aussi une opération de diversion.
La disparition de nos militaires étoilés s’ajoute à la longue liste des exécutants de rang inférieur, les Mosgovoï, Driomov et autres pantins sous la houlette du Kremlin qui ont déjà été éliminés.
Pour le grand chef, ce sont tous des témoins gênants, et il est tout à fait possible que leur ascension vers des cieux plus élevés soit le fruit d’une promotion organisée.

En tout cas, nous nous préparons à des moment joyeux en perspective. Le grand chef sentant que le banc des accusés n’est plus une option entièrement exclue, il va certainement poursuivre son nettoyage de printemps.

Ce matériel a été préparé par Irina Schlegel sur la base des contributions d’Irakli Komaxidze et de Ruslan Karimov spécialement pour InformNapalm.
Александр
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Message  Александр Lun 11 Jan - 10:12

Putin – The Interview

„For me, it is not borders that matter“

BY NIKOLAUS BLOME, KAI DIEKMANN and DANIEL BISKUP (Fotos)

BILD: Mr President, 25 years ago, we celebrated the end of the Cold War. Now we have just had a year of more crises and wars than ever before. What went so horribly wrong in the relationship between Russia and the West?
Vladimir Putin: That is the big question. We have done everything wrong.
BILD: Everything?
Putin: From the beginning, we failed to overcome Europe’s division. 25 years ago, the Berlin Wall fell, but invisible walls were moved to the East of Europe. This has led to mutual misunderstandings and assignments of guilt. They are the cause of all crises ever since.
BILD: What do you mean? When did this development escalate?
Putin: Back in 2007, many people criticized me for my talk at the Munich Security Conference. But what did I say there? I merely pointed out that the former NATO Secretary General Manfred Wörner had guaranteed that NATO would not expand eastwards after the fall of the Wall. Many German politicians had also warned about such a step, for instance Egon Bahr.
(Putin has his spokesperson hand him a thin folder. It contains transcripts of talks that, among others, Bahr led in Moscow back then. „This had never been published,” Putin says.)
BILD: What kind of talks were these?
Putin: Over the course of the year 1990, the then Chancellor Helmut Kohl and Foreign Minister Hans-Dietrich Genscher had many conversations with President Gorbachev and other Soviet officials.
(Now Putin reads out, in Russian, the transcript of an exchange with Egon Bahr. His index finger follows each line on the paper.)
Putin: This, for instance, is what Egon Bahr said on June 26, 1990: “If we do not now undertake clear steps to prevent a division of Europe, this will lead to Russia’s isolation.” Bahr, a wise man, had a very concrete suggestion as to how this danger could be averted: the USA, the then Soviet Union and the concerned states themselves should redefine a zone in Central Europe that would not be accessible to NATO with its military structures. Bahr even said: If Russia agreed to the NATO expansion, he would never come to Moscow again. (Putin laughs quietly.)

Deutsche Version


Et en Russie ! - Page 26 2,w=189,c=0.bild

Exklusives BILD-InterviewJetzt spricht Putin


Wladimir Putin erklärt seine Welt: Die Nato ist aggressiv, Angela Merkel ehrlich. Und eine russische Krim göttliche Gerechtigkeit.
BILD: Did he ever come back to Moscow?
Putin: (still laughing) To be honest, I don’t know.
BILD: But seriously: the central European states wanted to become NATO members by their own volition. They expected security for themselves from this step.
Putin: I have heard this a thousand times. Of course every state has the right to organize its security the way it deems appropriate. But the states that were already in NATO, the member states, could also have followed their own interests – and abstained from an expansion to the east.
BILD: Should NATO just have said no? It wouldn’t have survived that, because…
(Putin asks back, suddenly in German, ignoring the interpreter): Why not?
BILD: Because it is part of NATO’s rules and self-understanding to accept free countries as members if they want to and if they fulfill certain conditions.
Putin: (still in German) Who has written these rules? The politicians, right?
(The President then switches back to Russian.)
Putin: Nowhere is it written that NATO had to accept certain countries. All that would have been required to refrain from doing so was the political will. But people didn’t want to.
BILD: Why, do you think, was this the case?
Putin: NATO and the USA wanted a complete victory over the Soviet Union. They wanted to sit on the throne in Europe alone. But now they are sitting there, and we are talking about all these crises we would otherwise not have. You can also see this striving for an absolute triumph in the American missile defense plans.
BILD: But the USA’s missile defense shield – should it ever be installed – is merely defensive, isn’t it?
Putin: In 2009, US President Obama said that the missile defense only serves as protection from Iranian nuclear missiles. But now there is an international treaty with Iran that bans Tehran from developing a potential military nuclear project. The International Atomic Energy Agency is controlling this, the sanctions against Iran are lifted – but still the US are working on their missile defense system. Only recently a treaty with Spain was signed, a deployment in Romania is being prepared, the same will happen in Poland in 2018, and in Turkey, a radar unit is being installed. What is the point of this?
BILD: You have now explained, in detail, the mistakes that, from Russia’s perspective, the West has made. Has Russia itself not made any mistakes?
Putin: Yes, we have made mistakes! We were too late. If we had presented our national interests more clearly from the beginning, the world would still be in balance today. After the demise of the Soviet Union, we had many problems of our own for which no one was responsible but ourselves: the economic downfall, the collapse of the welfare system, the separatism, and of course the terror attacks that shook our country. In this respect, we do not have to look for guilty parties abroad.
BILD: In your last interview with BILD, ten years ago, you said that Germany and Russia had never been as close as in 2005. What is left today of this special relationship?
Putin: The mutual sympathy of our peoples is and will remain the foundation of our relations.
BILD: And nothing has changed?
(Before speaking the next sentence, the President starts to sneer.)
Putin: Even with the help of anti-Russian propaganda in the mass media, Germany has not succeeded in damaging this sympathy…
BILD: Do you mean BILD?
Putin: I do not mean you personally. But of course Germany’s media are heavily influenced by the country on the other side of the Atlantic Ocean.
BILD: That’s news to us. So what is the state of the German-Russian relationship today?
Putin: We had a very good situation in 2005. The common budget had a volume of 80 billion dollars per year. Thousands of jobs were created in Germany by Russian investments. At the same time, a large number of German companies invested in Russia. There were countless cultural and social contacts. And today? The trade volume is half as much, only about 40 billion Euros.
BILD: Would the Munich Security Conference be a good opportunity to improve the mood?
Putin: I will not come to Munich.
BILD: What do you think about the theory that there are two Vladimir Putins? One, until 2007, the friend of the West, close friends with Chancellor Schröder. And the other one after that: the cold warrior.
Putin: I have never changed. I feel as young as I always did and remain close friends with Gerhard Schröder. But things are different in the international relations between states. In this respect, I am neither a friend, nor bride or groom. I am the president of 146 million Russians. I have to represent their interests. We are willing to settle this without any conflicts and to search for compromises on the basis of international law.
             Et en Russie ! - Page 26 2,w=559,c=0.bild Putin: „I have never changed.“
Foto: Daniel Biskup
BILD: In the year 2000, you said that the most important lesson from the Cold War is that there should never be any confrontation in Europe again. Today this confrontation is back. When will we get the first Putin back, the friend of the West?
Putin: Once again, I’m still the same. Take the fight against terrorism: after the attacks of September 11, I was the first to side with US President Bush. And now, after the attacks in Paris, I have done the same with the President of France, Hollande. Terrorism threatens us all.
BILD: Does the threat posed by Islamist terrorism not create a new commonality between Russia and the West?
Putin: Yes, we should cooperate much more closely in fighting terrorism, which is a great challenge. Even if we do not always agree on every aspect, nobody should take this as an excuse to declare us as enemies.
BILD: Since you are talking about a great challenge: is Crimea, by comparison, really worth damaging Russia’s relationship with the West that severely?
Putin: What do you mean by „Crimea“?
BILD: The one-sided movement of borders in a Europe that is based, in particular, on respecting state borders.
Putin: For me, it means: human beings.
BILD: Human beings?
Putin: The nationalists’ coup in the Ukrainian capital of Kiev in February 2014 has hugely scared 2.5 million Russian people living on Crimea. So what did we do? We have not gone to war, we have not fired, not a single person was killed. Our soldiers have merely prevented the Ukrainian troops on Crimea from impeding the freedom of expression of the people. In the referendum – which was still decided to take place by the Crimea’s old parliament – the majority of citizens voted for belonging to Russia. This is democracy, the people’s will.
BILD: But one cannot simply challenge European state borders.
Putin: For me, it is not borders and state territories that matter, but people’s fortunes.
BILD: What about international law?
Putin: Of course one always has to follow international law. This was also the case in Crimea. According to the Charter of the United Nations, every people has the right to self-determination. Just take Kosovo: back then, UN bodies decided that Kosovo should become independent of Serbia and that the interests of Serbia’s central government had to be subordinated. You can read that in all the records, also in the German ones.
BILD: But prior to that, the Serbian central government had waged war against the Kosovo Albanians and had driven thousands of them away. That’s a difference.
Putin: The fact is that there was a long war in which Serbia and its capital Belgrade were bombarded and attacked with missiles. It was a military intervention of the West and NATO against the then rump Yugoslavia. Now I’m asking you: if the Kosovars have the right to self-determination, why should people on Crimea not have it? I would say: everyone should comply with uniform international rules and not want to change them any time one feels like it.
BILD: If, in your view, there has been no violation of international law on Crimea, how do you explain to the citizens of Russia the severe economic sanctions of the West and the European Union?
Putin: The Russian population is absolutely clear about the situation. Napoleon once said that justice is the incarnation of God on Earth. I’m telling you: the reunification of Crimea and Russia is just. The West’s sanctions are not aimed at helping Ukraine, but at geo-politically pushing Russia back. They are foolish and are merely harming both sides.
             Et en Russie ! - Page 26 2,w=559,c=0.bild„Napoleon once said that justice is the incarnation of God on Earth. I’m telling you: the reunification of Crimea and Russia is just.“
Foto: Daniel Biskup
BILD: How difficult are the sanctions for Russia?
Putin: Concerning our possibilities on the international financial markets, the sanctions are severely harming Russia. But the biggest harm is currently caused by the decline of the prices for energy. We suffer dangerous revenue losses in our export of oil and gas, which we can partly compensate for elsewhere. But the whole thing also has a positive side: if you earn so many petrodollars – as we once did – that you can buy anything abroad, this slows down developments in your own country.
BILD: It is claimed that the Russian economy has suffered severely.
Putin: We are currently gradually stabilizing our economy. Last year, the gross domestic product had dropped by 3.8 per cent. Inflation is approximately 12.7 per cent. The trade balance, however, is still positive. For the first time in many years, we are exporting significantly more goods with a high added value, and we have more than 300 billion dollars in gold reserves. Several programs for modernizing the economy are being carried out.
BILD: In 2015, you talked extensively about Crimea and the crisis in eastern Ukraine with Chancellor Angela Merkel. What is your relationship like today?
Putin: We have a professional relationship. I have met her seven times last year, and we were calling each other on the phone at least 20 times. 2016 is the year of the German-Russian youth exchange, so the relations are moving on.
BILD: Do you trust Angela Merkel?
Putin: Yes, I trust her, she is a very open person. She is also subject to certain constraints and limitations. But she is honestly trying to settle the crisis, also in the south-east of Ukraine. However, what the European Union is doing with those sanctions is nothing but a theatre of the absurd.
BILD: Theatre of the absurd? In eastern Ukraine, not everything is as it should be before the sanctions are lifted.
Putin: Anything that is missing in the implementation of the Minsk Agreement is – without any exception – up to the Kiev central government of Ukraine. You cannot demand something of Moscow that, in fact, the rulers in Kiev have to deliver. The most important aspect is the constitutional reform, Point 11 of the Minsk Agreement.
(Putin asks for another small file und reads out Point 11 of the agreement in Russian. His index finger is close to the narrowly printed paper. Then he continues to talk.)
Putin: The constitutional reform is supposed to give autonomy to eastern Ukraine and to be adopted by the end of 2015. This has not happened, and the year is over. That’s not Russia’s fault.
BILD: Was the constitutional reform not supposed to be carried out once the separatists supported by Russia and the central government’s troops in eastern Ukraine have stopped shooting at each other?
Putin: No. It does not say so here. First, the constitution has to be reformed. Only then can confidence building and border security follow. Look at this.
(Putin passes the tacked papers over the table. „It’s all in English, you can keep it,” he says. „Thank you,“ the BILD editors reply. Putin, now in German: „You’re welcome“).
BILD: Do you think that Angela Merkel has also not properly read and understood the Minsk Agreement? She has just supported the idea of extending the sanctions against Russia.
Putin: The Chancellor and the European partners would be well-advised to address the problems in eastern Ukraine more thoroughly. Maybe they have too many domestic problems of their own at the moment. At least Germany and France have recently criticized that the Ukrainian central government has limited certain parts of the autonomy regulations to three years. They were supposed to last permanently.
BILD: After your many talks and contacts: is there anything you admire about the Chancellor?
Putin: Admire? No, I have never said that. I still appreciate her as a very professional and open person.
BILD: When the Chancellor visited you here in Sochi in 2007, you brought your dog Koni to the meeting. Did you know that the Chancellor is a bit frightened of dogs, so that this would be quite unpleasant for her?
Putin: No, I did not know that. I wanted to make her happy. When I learned that she does not like dogs, I apologized, of course.
Part 2 of the interview will be published on Tuesday.
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Message  Александр Lun 11 Jan - 11:18

La cata continue:


Cotation Pétrole Brent



Cours Ice Europ 33.06 USD
Variation-0.60%
Dernier échange11/01/16 10:06:12
Volume25 381
Ouverture33.34
+ Haut33.36
+ Bas32.44
+ Haut 12 derniers mois38.99
+ Bas 12 derniers mois32.16
Clôture veille33.26


Conversion EURO/ROUBLE RUSSIE



Cours Six - Forex 1 82.1440
Variation0.45%
Ouverture82.8101
+ Haut83.5016
+ Bas81.9211
Clôture veille81.7731

Shocked

Vont devoir creuser tellement ça dégringole. Twisted Evil
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