Re: Et en Russie !

[benoit77]

Est ce ça pourrait bénéficier l'Ukraine?  En effet, la Russie ne suivant plus le droit international, elle pourrait être moins prise au sérieuse pour une alliance possible non? Dans ce cas, les sanctions pourrait perdurer sans trop causer de débat normalement. Et s'ils sont au dessus des lois, moins de pays viendront investir en Russie vu que leur sécurité n'est plus garantie. Simple question de ma part

C'est déjà le cas. L'attitude Russe dans les affaires a très sérieusement refroidit les investisseurs et partenaires existant ou a venir. La façon dont est traité le droit russe et/ou international rend la Russie moins attractive voire repoussante. L'attitude Russe dans l'affaire Ioukos, en particulier son refus du verdict et de l'indemnisation des actionnaires, est un message clair : Le business avec la Russie est à vos entiers risques et périls.
Bénéfice pour l'ukraine? difficilement quantifiable mais les lignes bougent: Les schémas habituels d'échanges finance/production sont fortement bousculés.
Un exemple parmi d'autres :
http://www.leblogfinance.com/2015/12/gaz-gnl-le-qatar-livre-pour-la-premiere-fois-la-pologne-au-grand-dam-de-la-russie.html

Total cherche un désengagement sans douleur...
Et beaucoup d'autres, petit ou gros, ...

Les échanges Ukraine/Russie/Turquie vont devenir Ukraine/Turquie et la Russie sera perdante...

Plus politique, Tchourkine (représentant la Russie ) est presque devenu un paria à L’ONU mais cela traduit aussi la situation du business.

[pyxous]

La Lituanie se tourne vers les USA pour s’approvisionner en gaz, stratégie pour affaiblir la Russie ?

NOUVEAU PROTAGONISTE DANS LA GUERRE DU GAZ QUI OPPOSE LA RUSSIE AUX ETATS-UNIS : LA LITUANIE. CE PAYS, ANCIEN MEMBRE DE L’URSS SE TOURNE DÉSORMAIS VERS L’ONCLE SAM POUR S’APPROVISIONNER EN HYDROCARBURE. UNE PETITE RÉVOLUTION, EN QUELQUE SORTE, VOIRE UN MODÈLE POUR LES ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES QUI TENTENT DE S’AFFRANCHIR DE LA TUTELLE RUSSE DANS LE DOMAINE ÉNERGÉTIQUE.
LA LITUANIE A AINSI ANNONCÉ SAMEDI AVOIR SIGNÉ UN ACCORD AVEC L’AMÉRICAIN CHENIER ENERGY, PORTANT SUR DES LIVRAISONS DE GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ. SELON UN COMMUNIQUÉ DU GROUPE GAZIER NATIONAL LITUANIEN LITGAS, LES LES PREMIÈRES LIVRAISONS DE GAZ DEVRAIENT ÊTRE EFFECTUÉES DÈS L’ANNÉE PROCHAINE.

« L’ACCORD AVEC CHENIER NOUS DONNERA L’ACCÈS AU RICHE MARCHÉ DU GAZ NATUREL AMÉRICAIN », A INDIQUÉ POUR SA PART DOMINYKAS TUCKUS, LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LITGAS.
NOTONS QUE CET ACCORD EST DÉSORMAIS RENDU POSSIBLE GRÂCE À L’INAUGURATION EN OCTOBRE 2014 D’UN TERMINAL FLOTTANT, CE DERNIER METTANT UN TERME AU MONOPOLE DE MOSCOU DANS LES PAYS BALTES. SA CAPACITÉ DE STOCKAGE EST DE MILLIONS DE MÈTRES CUBES DE GAZ PAR AN, UN VOLUME BIEN PLUS IMPORTANT QUE LES 2,7 MILLIONS DE MÈTRES CUBES ACHETÉS À GAZPROM  EN 2013

 JUSQU’À PRÉSENT SEUL FOURNISSEUR DE LA LITUANIE DANS LE DOMAINE DU PÉTROLE ET DU GAZ. CERISE SUR LE GÂTEAU : LE TERMINAL PEUT ÉGALEMENT APPROVISIONNER LA LETTONIE ET L’ESTONIE, LESQUELLES DEMEURENT ELLES AUSSI DÉPENDANTES DU GÉANT GAZIER RUSSE.
RAPPELONS PAR AILLEURS QU’UN CONTRAT AVAIT DÉJÀ ÉTÉ SIGNÉ EN AOÛT DERNIER ENTRE LA LITUANIE ET LE NORVÉGIEN STATOIL, ACCORD PORTANT SUR DES LIVRAISONS PENDANT CINQ ANS, À PARTIR DE 2015, DE 540 MILLIONS DE MÈTRES CUBES DE GAZ PAR AN.

LA BATAILLE NE POURRAIT BIEN FAIRE QUE COMMENCER …. ROKAS MASIULIS, LE MINISTRE LITUANIEN DE L’ENERGIE, A AINSI INDIQUÉ CETTE SEMAINE QUE LES S EXPORTATIONS DE GAZ LIQUÉFIÉ PAR LES ÉTATS-UNIS ÉTAIENT SUSCEPTIBLES D’AFFAIBLIR LA POSITION DE LA RUSSIE, LAQUELLE USE DE CETTE ARME FATALE POUR FAIRE PLIER LES ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES. LA LITUANIE POURRAIT DONC OFFRIR UN ANGLE D’ATTAQUE À WASHINGTON POUR FRAPPER MOSCOU EN SON POINT LE PLUS SENSIBLE.

[Александр]

C'est surtout, je pense, pour se distancier d'un voisin trop emcombrant et gagner une certaine indépendance (énergétique) vis à vis de ce voisin.

[pyxous]

En attendant, le botoxé perd des commandes de matières premières et des marchés et avec la COP 21 qui décide à moyen terme de remplacer le pétrole, la Russie à du soucis à se faire ... 

Pour info le rouble aujourd'hui est à 76.70 pour un euro, chute libre tout comme le pétrole; Chris à bien résumé la situation à ce sujet.

[Александр]

Et le brent:

Cotation Pétrole Brent

Cours Ice Europ	37.37 USD
Variation	-1.79%
Dernier échange	16/12/15 10:37:31
Volume	3 966
Ouverture	38.09
+ Haut	38.45
+ Bas	37.35
+ Haut 12 derniers mois	69.63
+ Bas 12 derniers mois	36.33
Clôture veille	38.05

[pyxous]

OCTOBRE 2015 :  Le pire de la crise en Russie est passé, selon Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi que le pire de la crise économique était passé en Russie en dépit de la dégradation causée pendant l'été par la rechute des cours du pétrole.





"Certains spécialistes estiment, et je suis d'accord avec eux, que le pic de la crise, dans l'ensemble, a été atteint et l'économie, globalement (...) s'est adaptée ou s'adapte à l'évolution du contexte économique", a déclaré M. Poutine devant des investisseurs réunis lors d'un forum économique à Moscou.

QUEL VISIONNAIRE !  





Avec une flambée des prix causée par la chute du rouble, la crise s'est traduite par une forte baisse du pouvoir d'achat des ménages et de la consommation, tandis que le nombre de Russes vivant sous le seuil de pauvreté a fortement augmenté.

[орис]

Est ce ça pourrait bénéficier l'Ukraine?  En effet, la Russie ne suivant plus le droit international, elle pourrait être moins prise au sérieuse pour une alliance possible non? Dans ce cas, les sanctions pourrait perdurer sans trop causer de débat normalement. Et s'ils sont au dessus des lois, moins de pays viendront investir en Russie vu que leur sécurité n'est plus garantie. Simple question de ma part

C'est déjà le cas. L'attitude Russe dans les affaires a très sérieusement refroidit les investisseurs et partenaires existant ou a venir. La façon dont est traité le droit russe et/ou international rend la Russie moins attractive voire repoussante. L'attitude Russe dans l'affaire Ioukos, en particulier son refus du verdict et de l'indemnisation des actionnaires, est un message clair : Le business avec la Russie est à vos entiers risques et périls.
Bénéfice pour l'ukraine? difficilement quantifiable mais les lignes bougent: Les schémas habituels d'échanges finance/production sont fortement bousculés.
Un exemple parmi d'autres :
Leblogfinance.com/2015/12/gaz-gnl-le-qatar-livre-pour-la-premiere-fois-la-pologne-au-grand-dam-de-la-russie.html

Total cherche un désengagement sans douleur...
Et beaucoup d'autres, petit ou gros, ...

Les échanges Ukraine/Russie/Turquie vont devenir Ukraine/Turquie et la Russie sera perdante...

Plus politique, Tchourkine (représentant la Russie ) est presque devenu un paria à L’ONU mais cela traduit aussi la situation du business.

Merci pour les précisions,  je ne savais pas du tout

[Александр]

La dernière des russes:
Ils ont été installé une plate forme de forage en mer noire . . . dans les eaux territoriale de l'Ukraine.

Ben tient, comme maintenant on peut tout se permettre, on se gêne pas.

Ukraine at NATO

Заява МЗС України у зв’язку з грубим порушенням Російською Федерацією положень Конвенції ООН з морського права http://ln.is/mfa.gov.ua/ua/press-/6Arl7 …

"Déclaration du ministère des affaires étrangères de l'Ukraine au sujet de la violation flagrante de la Fédération de Russie des dispositions de la Convention du droit maritime"

[орис]

A lire entre les lignes , en résumé on ne peut plus utiliser les cartes visa,  on crée notre propre système . Ah, les systèmes de notation nous plombent, bon ben on va créé notre propre agence de notation. 


[size=30]La Russie émet ses cartes de paiement locales[/size]


Les banques russes ont commencé mardi à délivrer des cartes de paiement Mir, voulues par la Russie comme l'équivalent des systèmes américains Visa et MasterCard pour assurer sa «souveraineté financière» en réponse aux sanctions américaines en lien avec la crise ukrainienne.
Dans un communiqué, la banque centrale annonce les premières émissions de cartes Mir («Paix» ou «Monde» en russe), déjà testées par sept établissements sur un total de 35 adhérant au système. Ces cartes permettent de retirer et déposer de l'argent liquide aux distributeurs, payer des marchandises et services, transférer des fonds entre cartes», est-il précisé.
Citée dans un communiqué, la vice-présidente de la banque centrale Olga Skorobogatova a salué «une étape significative du développement du système financier russe en vue de garantir sa souveraineté».
Après l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, les États-Unis ont adopté des sanctions contre certains hommes d'affaires russes considérés comme proches du pouvoir. Les groupes américains de services financiers Visa et MasterCard avaient alors cessé momentanément d'assurer les paiements pour certaines banques contrôlées par ces investisseurs.

La banque Rossia, qui avait été la principale affectée, fait partie des premiers établissements à émettre les cartes Mir avec notamment la banque publique Gazprombank.

Dans les mois suivants, alors que couraient régulièrement des rumeurs indiquant que les Occidentaux voulaient couper la Russie du système de transferts interbancaires Swift, le pays a décidé de se doter de ses propres infrastructures financières.
Un système de paiements électroniques (NSPK) par lequel transitent les transferts existe ainsi depuis juillet 2014 dans le giron de la banque centrale. Depuis le 1er avril dernier, tous les paiements internes à la Russie, y compris ceux assurés avec des cartes Visa et MasterCard, doivent passer par cette plateforme.
«Le lancement du système de paiement Mir constitue un événement d'ampleur historique non seulement pour le secteur bancaire mais pour tout le pays», s'est félicité le président du directoire de la banque Rossia, Andreï Khorobrov, dans un communiqué.
«L'autonomie, la sécurité, et la bonne protection des cartes russes contre les facteurs extérieurs sont des facteurs importants pour la construction d'un système de haute technologie, garantissant la fiabilité des opérations et le maintien des fonds des clients de Vladivostok à la Crimée», a-t-il poursuivi.
Les cartes Visa et MasterCard ne fonctionnent pas dans la péninsule ukrainienne de Crimée à cause des sanctions occidentales.
Le directeur général de NSPK Vladimir Komlev a indiqué que le prochain objectif était que les cartes Mir soient acceptées dans le plus de lieux possible en vue d'en délivrer à grande échelle au second semestre.
En vue de renforcer l'indépendance de son système financier, la banque centrale russe a lancé la semaine dernière sa propre agence de notation, Akra. Son objectif est de contrer les surpuissantes agences occidentales, qui pour Moscou défendent les intérêts géopolitiques des Occidentaux.

affaires.lapresse.ca/economie/international/201512/15/01-4931408-la-russie-emet-ses-cartes-de-paiement-locales.php

[Александр]

Oui, mais le soucis, c'est que bientôt les gens n'auront plus à mettre en compte sur leur cartes.
Le guébiste y a pensé?

[benoit77]

Une russiacard internationale reconnue internationalement dans le seul monde russe ! C'est sûr, Visa et Mastercard en tremblent déjà

[Александр]

Bah, ils ont l'aide qu'il faut:

How Russian Church serves Kremlin propaganda



The official involvement of the Russian Orthodox Church in the political process is so great, that in many ways it has become an instrument of Russian foreign and domestic policy.
In discussing the Moscow Patriarchate Russian Orthodox Church (MPROC) in the context of modern foreign and domestic policy of Russia, it should be noted that, any large religious organization is a complex and multi-faceted mechanism that can hardly be clearly defined in terms of the political preferences of all its members.

However, we should recognize that at the moment the official involvement of the Russian Orthodox Church (first and foremost – its highest Church hierarchy) in the political process is so great, that the Church in many ways has become one of the common elements created by the Kremlin propaganda machine.

“Putin majority” percieves Church as a protection from “destructive soulless West”

For “Putin majority”, the official Russian Orthodox Church now plays the role similar to the one played by the Communist Party during the late soviet stagnation years.
The degree of influence of propaganda on various groups of Russians on one hand and on foreign Orthodox or near-orthodox communities (residents of eastern Ukraine, the Balkans and the Christian minorities in the Middle East) on the other is somewhat different. Among Russians who consider themselves Orthodox, no more than 4% are seriously involved in religious life.
The bulk of the population goes to church only 2-3 times per year, does not know the content of the Christian faith, and does not plan to change their life patterns in order to follow the Orthodox canons. For these people, the official Russian Orthodox Church now plays the role similar to the one played by the Communist Party during the late soviet stagnation years.

Patriarch Kirill of Moscow travels on a $ 4 mn luxury yacht previously owned by Vladimir Putin. Photo: TASS
This means that the so-called “Putin majority” doesn’t really take specific statements of high-ranking Church hierarchs seriously. While, as opposed to Brezhnev’s era, most people do take the state-run TV propaganda seriously and even express sincere enthusiasm, the speeches of MPRPC’s clergymen are looked at with a grain of salt. This majority is willing to be loyal to the Russian Orthodox Church when it, in their understanding, is “protecting the Russian identity from the aggression of the soulless West.”

The sacralisation of war is pivotal for mobilizing and motivating the “radical orthodoxy”, it provides a new and higher meaning to their actions. 

They express sincere pride when Patriarch Kirill (Gundyaev) talks about the exclusiveness and a special “bogoizbrannost” (literally meaning “being chosen by God”) or “spirituality” of the Russian people, but the same people become very annoyed and agitated, when they hear talk about abortion ban or introduction of bureaucratic hurdles for “civil couples” (couples not officially married).

However, in no way does the “Putin majority” question the leading role of the MPROC in the spiritual life of the country. They perceive the Church as a basis of national identity and state-forming institution and, therefore, a spiritual protection against the “destructive foreign influence”. This is precisely why the MPRPC and its radical off-springs enjoy privileges and impunity on the part of the authorities.

Equal reverence for Church, Lenin monuments and war 

These people are willing to approve art being vandalized by radical church activists not because these artworks in any way offend their “religious feelings”, but just because “this is necessary.” The same principle – that “it was necessary” was applied when it came to the destruction of imported foods (import substitution), or everyone pretended that “there are no Russian military troops in Donbas”, even among those, for whom it was obvious to the contrary. Many sincerely believe that the “Gayeuropa” or the “evil Yankees” will come if the “national identity” is not asserted, and all measures, even as barbaric as these ones are good for the cause.











Accordingly, when these people are told about the threat to Orthodox shrines abroad (in Ukraine or the Balkans), for most Russians this fictitious “encroachment upon our sacred holy places” is perceived more as a blow to their self-identification, to the unofficial symbol Russia’s presence and influence over Ukraine’s territory. A similar attitude, by the way, is observed with respect to the monuments to Lenin.

However, the religious propaganda specifically does play its role in mobilizing the “radical orthodoxy” too. The sacralisation of war is pivotal for motivating such people, it provides a new and higher meaning to their actions. This propaganda is especially effective on the poor and the marginalized, providing them with an effective escape from a depressed and hopeless hurdles of everyday life.

Church‘s three foreign fronts: Eastern Ukraine, the Balkans, the Middle East

Speaking about Eastern Ukraine specifically, on the one hand the society in that region is less secular than in Russia. On the other hand, this region has a very small amount of “religious intellectuals.” The percent of Orthodox believers who know the essence of the Christian faith in the Donbas is even lower than in Russia, and this region has no experience of establishing a centralized system of catechization at all. This authority of the priest is even higher than in Russia, as is the need for external religious rites.

Luhansk separatists holding an Orthodox icon by the taken over SBU building, April 14th, 2014. Photo: AFP
Additionally, an interesting theme of the Ukrainian Orthodox Church (UOC MP) in Ukraine has for many years been the atmosphere of struggle, a constant conflict with the Kyiv Patriarchate, so the “religion of war” fell on fertile ground in Donbas. Due to all these factors, the percentage of populous who take the propaganda from the Russian Orthodox Church seriously in these regions can be even higher than in Russia itself. For some supporters of separatism from these regions the war against Kyiv does carry a sacred element.

In the Balkans, the Russian influence through the church channels is arranged in a similar way. The focus here is on the sacralization of Serbian nationalism and employing scary tactics of external threats (“the destruction of the Orthodox shrines” by NATO, Albanians or Croats, the legalization of gay marriage and gay pride parades, juvenile justice and the general depravity of society).

MPROC is trying to convince the Christian minorities in the Middle East that their main defense is not just Russia itself, but also the often-tyrannical regime at power in that particular country (for example Syria). 
Just as in Russia, the Orthodox Church of Serbia creates religious-mystic myths that are designed to justify territorial expansion. Thus, the legend of Serbian Kosovo Bojur (a flower that supposedly rose in the Kosovo field on the blood of the killed Serbian soldiers) is very similar to the myth of the “sacred Korsun” in the way it was built. This is joined with a constant rhetoric of a long-standing “brotherly friendship” between Russia and Serbia, and on that only Russia can save its fellow believers, who are trapped in a hostile environment. Thus, the Church is a quite powerful channel of influence for Russia in the Balkans.

Read more: Stalin and the Russian Orthodox Church

A somewhat different situation can be observed with the Christian minorities in the Middle East. This group of people needs no artificially created myths, because Christian communities in this region are feeling a very real threat from radical Muslim groups. Thus, the MPROC is trying to convince these people that their main defense is not just Russia itself, but also the often-tyrannical regime at power in that particular country (for example Syria). As a consequence, the Russian Orthodox Church uses its influence in these regions as a bargaining chip with the ruling regime: the church provides loyalty of religious minorities, and the government responds with friendly policies towards the Russian government.

The Russian Orthodox Church at the moment is an effective mechanism of promoting Russian policy within and outside its geographic borders. This tool is used to strengthen and increase the effectiveness of Russia’s foreign policy, often – as a bargaining tool or to blackmail foreign governments.

[Krispoluk]

Gérard Depardieu contrôlé négatif lors d’un éthylotest en Russie 


http://nordpresse.be/gerard-depardieu-controle-negatif-lors-dun-ethylotest-en-russie/

Le flic était plus bourré que lui et il a pas su faire fonctionner l'engin

[Tibo]

Gérard Depardieu contrôlé négatif lors d’un éthylotest en Russie 


http://nordpresse.be/gerard-depardieu-controle-negatif-lors-dun-ethylotest-en-russie/

Le flic était plus bourré que lui et il a pas su faire fonctionner l'engin

Video exclusive du contrôle :

[Александр]

Ben m . . .rde, ça se boit pas    

[орис]

La Russie suspend sa zone de libre-échange avec l'Ukraine à partir du 1er janvier

Moscou - La Russie va suspendre sa zone de libre-échange avec l'Ukraine à partir du 1er janvier, date de l'entrée en vigueur de l'accord de rapprochement commercial entre Kiev et l'Union européenne, selon un décret signé mercredi par le président Vladimir Poutine.

Cette décision est prise en raison de "circonstances portant atteinte aux intérêts et à la sécurité économique de la Fédération de Russie", indique ce décret. 
Concrètement, le document suspend l'application à l'Ukraine du traité signé le 18 octobre 2011 à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie), qui créait un régime commercial particulier entre les membres de la Communauté des Etats Indépendants (ex-URSS sauf pays baltes et Géorgie). 


La Russie ne cesse de répéter que l'accord de libre-échange entre Kiev et Bruxelles risque d'inonder son marché de produits européens si elle ne prend pas des mesures de protection commerciale. 
Elle a en outre menacé d'étendre à l'Ukraine au 1er janvier l'embargo déjà appliqué aux pays occidentaux qui la sanctionnent pour son implication présumée dans la crise ukrainienne. 

Moscou avait indiqué que cette mesure de rétorsion ne serait prise que si elle ne parvenait pas à s'entendre avec Bruxelles et Kiev sur l'application de l'accord entre l'Ukraine et l'UE. 
De nouvelles négociations sont prévues lundi à Bruxelles, mais les différentes parties ont déjà jugé très improbables un accord d'ici à la fin de l'année, les discussions précédentes n'ayant permis que très peu de progrès. 
Une vice-ministre ukrainienne de l'Economie Natalia Mykolska, citée par l'agence Interfax, a indiqué mercredi que Kiev proposait une période de transition de "deux à trois ans", que Moscou voulait allonger à dix ans. 
Le refus de l'ex-président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch de signer cet accord avec l'UE fin 2013 avait été à l'origine du mouvement de contestation pro-occidental de Kiev qui avait abouti à sa fuite en Russie. 
L'arrivée au pouvoir de pro-occidentaux à sa place a été suivie de l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie puis du conflit avec des séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine, qui a fait plus de 9.000 morts. 

lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/la-russie-suspend-sa-zone-de-libre-echange-avec-l-ukraine-a-partir-du-1er-janvier_1746487.html


Ça va changer beaucoup de choses ? Je connais que  vaguement l'économie ukrainienne ^^'

[Thuramir]

Est ce ça pourrait bénéficier l'Ukraine?  En effet, la Russie ne suivant plus le droit international, elle pourrait être moins prise au sérieuse pour une alliance possible non? Dans ce cas, les sanctions pourrait perdurer sans trop causer de débat normalement. Et s'ils sont au dessus des lois, moins de pays viendront investir en Russie vu que leur sécurité n'est plus garantie. Simple question de ma part

C'est déjà le cas. L'attitude Russe dans les affaires a très sérieusement refroidit les investisseurs et partenaires existant ou a venir. La façon dont est traité le droit russe et/ou international rend la Russie moins attractive voire repoussante. L'attitude Russe dans l'affaire Ioukos, en particulier son refus du verdict et de l'indemnisation des actionnaires, est un message clair : Le business avec la Russie est à vos entiers risques et périls.
Bénéfice pour l'ukraine? difficilement quantifiable mais les lignes bougent: Les schémas habituels d'échanges finance/production sont fortement bousculés.
Un exemple parmi d'autres :
http://www.leblogfinance.com/2015/12/gaz-gnl-le-qatar-livre-pour-la-premiere-fois-la-pologne-au-grand-dam-de-la-russie.html

Total cherche un désengagement sans douleur...
Et beaucoup d'autres, petit ou gros, ...

Les échanges Ukraine/Russie/Turquie vont devenir Ukraine/Turquie et la Russie sera perdante...

Plus politique, Tchourkine (représentant la Russie ) est presque devenu un paria à L’ONU mais cela traduit aussi la situation du business.

Exact ! Cette mesure constitue un frein très important en effet aux investissements étrangers et cela constitue aussi un obstacle à la coopération judiciaires avec les autres Etats. C'est de l'isolationnisme et à terme, cela n'apporte jamais rien de positif. Même la Chine s'ouvre et se met progressivement aux normes internationales, même si on est encore loin du compte. Et pourtant, c'est un pays beaucoup plus industrialisé et plus puissant économiquement.

[Thuramir]

La dernière des russes:
Ils ont été installé une plate forme de forage en mer noire . . . dans les eaux territoriale de l'Ukraine.

Ben tient, comme maintenant on peut tout se permettre, on se gêne pas.

Ukraine at NATO

Заява МЗС України у зв’язку з грубим порушенням Російською Федерацією положень Конвенції ООН з морського права http://ln.is/mfa.gov.ua/ua/press-/6Arl7 …

"Déclaration du ministère des affaires étrangères de l'Ukraine au sujet de la violation flagrante de la Fédération de Russie des dispositions de la Convention du droit maritime"

Dans les eaux territoriales ou dans la zone économique maritime ? La différence est de taille ! Dans le premier cas, cela équivaut à une invasion du territoire national par une puissance étrangère. Dans le second cas, c'est aussi grave mais cela n'équivaut pas à un acte de guerre.

[Matt]

Dans la zone économique, je l'ai posté ici tantôt.
Euh, au fait, l'annexion de la Crimée et ce qui se passe dans le Donbass, ce ne sont pas des actes de guerre?

[benoit77]

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/16/les-atrocites-du-president-de-syrie-bachar-al-assad-passees-sous-silence-en-russie_4833330_3218.html

Déjà qu'il est interdit de parler des russes morts par le régime Poutine, c'est pas pour parler de ceux du régime  Assad !

[Caduce62]

Et le brent:

Cotation Pétrole Brent

[Александр]

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/16/les-atrocites-du-president-de-syrie-bachar-al-assad-passees-sous-silence-en-russie_4833330_3218.html

Déjà qu'il est interdit de parler des russes morts par le régime Poutine, c'est pas pour parler de ceux du régime  Assad !

Tu m'étonnes!!

A propos de la violation des eaux ukrainiennes:

Statement by the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine with regard to gross violation by the Russian Federation of the United Nations Convention on the Law of the Sea

The Ministry of Foreign Affairs of Ukraine expresses deep indignation over the Russian Federation´s internationally wrongful acts, which have repeatedly been aimed at the violation of Ukraine´s sovereign rights as a coastal State for the purpose of exploring and exploiting natural resources in its territorial sea and on the continental shelf ensured by the United Nations Convention on the Law of the Sea.

We consider provocative removal by the Russian Side of two automatic hoist boring rigs  В-312 and В-319 and oil platform “Tavryda”, property of Ukraine, located in the Black Sea, as another vestige of massive pillage of property and natural resources perpetrated by the aggressor State since the occupation of part of Ukraine´s sovereign territory – the Autonomous Republic of Crimea and the city of Sevastopol.

These actions complemented the list of proofs of Russian Federation´s aggressive behavior аnd its neglect of international law, as well as evidence of violation by Russia of its commitments as an occupying Power, particularly with regard to inviolability of property rights.

Given reported circumstances, the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine defines the above mentioned activities of the Russian Federation as internationally wrongful acts aimed at the systemic violation of sovereignty, sovereign rights and jurisdiction of Ukraine over internal waters, territorial sea, exclusive economic zone and continental shelf in the Black and Azov seas.

In this connection, the Ministry of Foreign Affairs of Ukraine calls the Russian Federation to international responsibility, demands from the Russian Federation to take all practically possible measures to prevent internationally wrongful acts, to provide appropriate assurances and guarantees that they will not repeat it in the future and to immediately restitute property to Ukraine.

The Ministry of Foreign Affairs of Ukraine reserves a right to demand from the Russian Side to be reimbursed for the damage arising out of its actions bearing all evidence of internationally wrongful acts for the purpose of Convention.

[Александр]

Poutine, attendu au tournant sur la crise économique, l'Ukraine et la Syrie

Russie: Le chef du Kremlin se livre jeudi à l’un de ses exercices médiatiques préférés: le marathon de sa grande conférence de presse annuelle. Mais certains dossiers sont chauds...


Crise économique, Ukraine, Syrie: tels sont les trois grands dossiers qui attendent Vladimir Poutine pour sa traditionnelle conférence de presse de fin d’année. Dans son discours à la Nation, le 3 décembre, le chef du Kremlin s’était enflammé sur les questions internationales, notamment sur la Turquie. Il avait au contraire esquivé les problèmes économiques nationaux. Car telle est sa stratégie pour maintenir sa popularité: avec ses coups tactiques en Ukraine puis son intervention en Syrie, Vladimir Poutine a réussi à porter la fierté patriotique des Russes à des sommets et sa côte de popularité au-delà des 80%. « Le contrat social est évident : ces initiatives étrangères doivent faire oublier les problèmes internes », prévient Andreï Kolesnikov, chercheur au centre Carnegie à Moscou.



La crise économique



Loin de l’assurance de Vladimir Poutine (« le pire de la crise est passé »), les mauvaises nouvelles se multiplient pour l’économie russe et le président devra réagir aux nouvelles menaces provoquées par la chute des cours pétroliers. Avec un baril sous les 40 dollars, le rouble a de nouveau chuté, menaçant une reprise de l’inflation. Et le gouvernement s’apprête à de douloureuses réductions dans les dépenses sociales. Le pays est englué dans la récession (-4% cette année) mais, pour le moment, la grogne est limitée. « La réplique du Kremlin est de toute façon prête: ces problèmes économiques ont été provoqués par les Occidentaux, avec leurs sanctions et la chute orchestrée du baril depuis un an », anticipe le sociologue Alexeï Grajdankine. Mais Vladimir Poutine devra bel et bien répondre aux inquiétudes des Russes face aux les méfaits de la crise bousculant progressivement leur quotidien.



La crise ukrainienne



Alors que l’accord de paix Minsk 2 peine à entrer dans les faits et, que dans l’est de l’Ukraine, les violences ont repris, Moscou vient de hausser le ton contre Kiev. Sur le front énergétique : Gazprom a cessé d’approvisionner l’Ukraine. Sur le front financier : le Kremlin menace son ancien allié de poursuite judiciaire internationale si les trois milliards de dollars prêtés en 2013 ne lui sont pas remboursés. «L’objectif de Poutine en Ukraine reste le même: il veut un changement politique à Kiev, avec la chute du régime, l’arrivée au pouvoir d’une coalition pro russe et l’assurance que l’Ukraine n’adhérera à l’Union européenne», insiste Pavel Felgenhauer, expert politique à Moscou. Une autre source de tensions risque d’ailleurs de dégénérer en mesures de rétorsion: l’accord de libre-échange entre l’UE et l’Ukraine, en vigueur le 1er janvier, auquel s’oppose la Russie.



L'intervention en Syrie



Le 26 novembre, Vladimir Poutine s’était engagé auprès du président français François Hollande, à ce que l’intervention aérienne russe s’«abstienne» de viser «l’opposition saine». Depuis, l’incident du bombardier russe abattu par l’armée turque a rappelé que ces frappes ciblent aussi la région turcophone de Syrie - opposée au régime de Damas, loin des bases des djihadistes. Vladimir Poutine a aussi déclaré que Moscou fournissait des armes à l’Armée syrienne libre, organisation contre le président Bachar al Assad. Des propos qui, nuancés depuis mais non démentis par le Kremlin, ont semé le doute jusque dans l’opinion russe. «Si une majorité soutient les actions aériennes, une opération terrestre serait beaucoup moins bien accueillie. Près de la moitié des Russes sondés affirment déjà que cela risque de finir en un nouvel Afghanistan…», prévient Alexeï Grajdankine, sociologue au centre de recherche Levada. (24 heures)

[Александр]

Le Q/R du guébiste est en cours.
Les crétins de Sevastopol le regardent:


Foule immense . . .

[Caduce62]

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