Et en Russie !
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Caduce62
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Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Poutine : le super tsar de la mise en scène
Sur les images, Vladimir Poutine ne semble avoir aucun mal à soulever les kilos et enchaine les exercices sur d'imposantes machines. Crédits photo : Mikhail Klimentyev/AP
Le Kremlin a diffusé dimanche les images étonnantes d'une séance de sport du dirigeant russe, Vladimir Poutine, et de son premier ministre, Dimitri Medvedev. Une vidéo dans la droite ligne de ses précédents coups médiatiques.
Vladimir Poutine prend soin de son corps et il le fait savoir. Pantalon de jogging, tee-shirt près du corps, baskets blanches: le dirigeant russe est prêt à mouiller le maillot pour rester en forme. En compagnie de son premier ministre, Dimitri Medvedev, il a récemment soulevé de la fonte devant les caméras du Kremlin, qui n'ont pas manqué cette scène insolite. Les images ont été diffusées dimanche par les médias nationaux, pour le plus grand bonheur d'internautes railleurs.
Sur les images, Vladimir Poutine ne semble avoir aucun mal à soulever les poids et enchaine les exercices sur d'imposantes machines. En revanche, pour le premier ministre, les exercices ont
l'air plus compliqués. Tout un symbole: en Russie, l'homme fort c'est Vladimir Poutine. Ainsi, après cette séance de sport intensif, qui a lieu dans une station balnéaire au bord de la Mer noire et non loin de Sochi, Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev se sont rassasiés toujours devant les caméras du Kremlin.
Vladimir Poutine est familier de ce type de mises en scène visant à le présenter comme un homme viril, volontaire, énergique et en bonne santé. Cette communication bien établie ne date pas d'hier. L'ancien du KGB est friand de ce type de coup médiatique depuis son ascension en 1999, au risque de s'attirer les moqueries d'internautes. Voici un florilège de ses meilleures mises en scène:
Le pilote de sous-marin
Le 18 août, le dirigeant russe testait le sous-marin bathyscaphe C-Explorer 3 au beau milieu de la mer noire. Une activité qu'il a déjà exercée en 2013, lorsqu'il manœuvrait déjà un sous-marin dans les eaux de la mer noire.
Le joueur de Hockey
Ce n'est un secret pour personne, Vladimir Poutine est un grand fan de Hockey sur glace. En mai dernier, le leader russe dévoilait l'étendue de son talent lors d'un match comprenant de nombreuses stars de la discipline. Sur la patinoire du Palais des glaces Bolchoï à Sotchi, le président a marqué pas moins de huit buts.
L'ami de la nature
En 2009, une série de clichés montre le dirigeant russe, pantalon militaire kaki et torse nu, à cheval lors d'une sortie en Sibérie mais aussi en train de nager le papillon dans un lac de cette même région. Dans ces photos «à la Rambo», la virilité du chef de l'Etat est mise en avant. En 2007, des clichés similaires avaient déjà émergé dans les médias russes. Le tabloïd Komsomolskaya Pravda avait d'ailleurs titré en une «Soyez comme Poutine» et proposait des exercices pour muscler.
Ciel ouvert: vol d'inspection Ukraine-USA-France en Russie
Dans le cadre du traité international Ciel ouvert, une mission conjointe de l'Ukraine, des Etats Unis et de la France réalisera un vol d'inspection au-dessus de la Russie entre le 31 août et le 4 septembre.
Lors de ce vol d'inspection, qui a débuté aujourd'hui et suivra un trajet concerté, des spécialistes russes contrôleront à bord de l'avion français С-130Н si les paramètres de vol prévus par le traité Ciel ouvert sont bien observés, et vérifieront si l'équipement de surveillance est conforme.
"L'avion С-130Н n'est pas conçu pour être équipé d'armements", précise Sergueï Ryjkov, responsable du Centre russe pour la diminution de la menace nucléaire. "L'avion et ses équipements de photo aérienne ont été certifiés au niveau international, avec la participation de la Russie, ce qui garantit l'absence de moyens techniques interdits à bord", poursuit-il.
© Sputnik. Anton Denisov
Sur les images, Vladimir Poutine ne semble avoir aucun mal à soulever les kilos et enchaine les exercices sur d'imposantes machines. Crédits photo : Mikhail Klimentyev/AP
Le Kremlin a diffusé dimanche les images étonnantes d'une séance de sport du dirigeant russe, Vladimir Poutine, et de son premier ministre, Dimitri Medvedev. Une vidéo dans la droite ligne de ses précédents coups médiatiques.
Vladimir Poutine prend soin de son corps et il le fait savoir. Pantalon de jogging, tee-shirt près du corps, baskets blanches: le dirigeant russe est prêt à mouiller le maillot pour rester en forme. En compagnie de son premier ministre, Dimitri Medvedev, il a récemment soulevé de la fonte devant les caméras du Kremlin, qui n'ont pas manqué cette scène insolite. Les images ont été diffusées dimanche par les médias nationaux, pour le plus grand bonheur d'internautes railleurs.
Sur les images, Vladimir Poutine ne semble avoir aucun mal à soulever les poids et enchaine les exercices sur d'imposantes machines. En revanche, pour le premier ministre, les exercices ont
l'air plus compliqués. Tout un symbole: en Russie, l'homme fort c'est Vladimir Poutine. Ainsi, après cette séance de sport intensif, qui a lieu dans une station balnéaire au bord de la Mer noire et non loin de Sochi, Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev se sont rassasiés toujours devant les caméras du Kremlin.
Vladimir Poutine est familier de ce type de mises en scène visant à le présenter comme un homme viril, volontaire, énergique et en bonne santé. Cette communication bien établie ne date pas d'hier. L'ancien du KGB est friand de ce type de coup médiatique depuis son ascension en 1999, au risque de s'attirer les moqueries d'internautes. Voici un florilège de ses meilleures mises en scène:
Le pilote de sous-marin
Le 18 août, le dirigeant russe testait le sous-marin bathyscaphe C-Explorer 3 au beau milieu de la mer noire. Une activité qu'il a déjà exercée en 2013, lorsqu'il manœuvrait déjà un sous-marin dans les eaux de la mer noire.
Le joueur de Hockey
Ce n'est un secret pour personne, Vladimir Poutine est un grand fan de Hockey sur glace. En mai dernier, le leader russe dévoilait l'étendue de son talent lors d'un match comprenant de nombreuses stars de la discipline. Sur la patinoire du Palais des glaces Bolchoï à Sotchi, le président a marqué pas moins de huit buts.
L'ami de la nature
En 2009, une série de clichés montre le dirigeant russe, pantalon militaire kaki et torse nu, à cheval lors d'une sortie en Sibérie mais aussi en train de nager le papillon dans un lac de cette même région. Dans ces photos «à la Rambo», la virilité du chef de l'Etat est mise en avant. En 2007, des clichés similaires avaient déjà émergé dans les médias russes. Le tabloïd Komsomolskaya Pravda avait d'ailleurs titré en une «Soyez comme Poutine» et proposait des exercices pour muscler.
Ciel ouvert: vol d'inspection Ukraine-USA-France en Russie
Dans le cadre du traité international Ciel ouvert, une mission conjointe de l'Ukraine, des Etats Unis et de la France réalisera un vol d'inspection au-dessus de la Russie entre le 31 août et le 4 septembre.
Lors de ce vol d'inspection, qui a débuté aujourd'hui et suivra un trajet concerté, des spécialistes russes contrôleront à bord de l'avion français С-130Н si les paramètres de vol prévus par le traité Ciel ouvert sont bien observés, et vérifieront si l'équipement de surveillance est conforme.
"L'avion С-130Н n'est pas conçu pour être équipé d'armements", précise Sergueï Ryjkov, responsable du Centre russe pour la diminution de la menace nucléaire. "L'avion et ses équipements de photo aérienne ont été certifiés au niveau international, avec la participation de la Russie, ce qui garantit l'absence de moyens techniques interdits à bord", poursuit-il.
© Sputnik. Anton Denisov
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et en Russie !
Caduce62 a écrit:
Est-ce t'as encore un peu de temps pour t'occuper de tes patients avec tout celui que tu perds à chercher des conneries sur le net
Bon, en tout cas ça nous fais bien rigoler
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
La démésure du guébiste:
PAK TA : la Russie veut un cargo supersonique
La Russie souhaiterait prochainement disposer d'un super cargo capable de voler à une vitesse dépassant celle du son. Un projet ambitieux et colossal.
La Commission de l'industrie militaire Russe vient ainsi de dévoiler le projet PAK TA, un super cargo capable d'embarquer plus de 200 tonnes de fret, d'une autonomie de 7000 km et d'une vitesse de 2 000 km/h.
Le programme évoque la fabrication de 80 avions-cargo de ce type d'ici 2024, le projet indiquant au passage que ce type d'appareil permettrait de déployer des divisions blindées entières sur n'importe quel point du globe en quelques heures.
Le principal objectif de PAK TA serra d'ailleurs de transporter la plateforme de combat universelle Armata, le blindé Russe capable de charger des missiles lourds. Les cargos proposeront plusieurs niveaux, un système de chargement automatisé, et la capacité de larguer des troupes et du matériel.
Sofia cherche à contourner Moscou pour l'entretien de ses vieux MiG soviétiques
AFP/AFP/Archives - La Bulgarie et la Pologne ont signé une lettre d'intention en vue de rénover en Pologne les avions de chasse soviétiques MiG-29 dont dispose l'armée bulgare
La Bulgarie et la Pologne ont signé vendredi une lettre d'intention en vue de rénover en Pologne les avions de chasse soviétiques MiG-29 dont dispose l'armée bulgare, dans un effort de Sofia de réduire sa dépendance à la Russie.
"La Bulgarie et la Pologne expriment leur forte volonté politique de coopérer notamment pour l'entretien des avions MiG-29", a déclaré un communiqué du ministère bulgare de la Défense.
Il s'agit de rénover en 2016 les moteurs et les pièces de six avions par la société publique polonaise WZL-2,4.
"Cette décision a une grande importance géopolitique", a déclaré le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak lors d'une cérémonie de signature.
Or "l'année 2015 est critique", avertit le communiqué. Sans une rénovation, "les forces aériennes bulgares risquent de demeurer à la mi-2016 avec seulement deux avions utilisables" sur 19 avions de chasse MiG disponibles.
En tant que membre de l'Otan, la Bulgarie doit disposer d'au moins une escadrille à 12 avions.
Un accord concernant le prix et les modalités de la rénovation doit être signé et ratifié par les Parlements des deux pays.
Le représentant bulgare de la société russe RSK MiG Alexander Alexandrov avait cependant déclaré en juillet à la presse bulgare que la Pologne n'a pas de licence pour rénover des chasseurs MiG-29.
A long terme, la Bulgarie prévoit l'achat de huit nouveaux avions de chasse, neufs ou d'occasion. L'acquisition de nouveaux chasseurs pour l'armée de l'air bulgare, nécessaire pour adapter la flotte aux standards de l'OTAN, est reportée depuis de nombreuses années pour des raisons financières.
La flotte vieillissante de la Bulgarie est un héritage de l'époque soviétique, alors que le pays faisait parti du Pacte de Varsovie, dissous en 1991 au moment de la dislocation de l'URSS.
PAK TA : la Russie veut un cargo supersonique
La Russie souhaiterait prochainement disposer d'un super cargo capable de voler à une vitesse dépassant celle du son. Un projet ambitieux et colossal.
La Commission de l'industrie militaire Russe vient ainsi de dévoiler le projet PAK TA, un super cargo capable d'embarquer plus de 200 tonnes de fret, d'une autonomie de 7000 km et d'une vitesse de 2 000 km/h.
Le programme évoque la fabrication de 80 avions-cargo de ce type d'ici 2024, le projet indiquant au passage que ce type d'appareil permettrait de déployer des divisions blindées entières sur n'importe quel point du globe en quelques heures.
Le principal objectif de PAK TA serra d'ailleurs de transporter la plateforme de combat universelle Armata, le blindé Russe capable de charger des missiles lourds. Les cargos proposeront plusieurs niveaux, un système de chargement automatisé, et la capacité de larguer des troupes et du matériel.
Sofia cherche à contourner Moscou pour l'entretien de ses vieux MiG soviétiques
AFP/AFP/Archives - La Bulgarie et la Pologne ont signé une lettre d'intention en vue de rénover en Pologne les avions de chasse soviétiques MiG-29 dont dispose l'armée bulgare
La Bulgarie et la Pologne ont signé vendredi une lettre d'intention en vue de rénover en Pologne les avions de chasse soviétiques MiG-29 dont dispose l'armée bulgare, dans un effort de Sofia de réduire sa dépendance à la Russie.
"La Bulgarie et la Pologne expriment leur forte volonté politique de coopérer notamment pour l'entretien des avions MiG-29", a déclaré un communiqué du ministère bulgare de la Défense.
Il s'agit de rénover en 2016 les moteurs et les pièces de six avions par la société publique polonaise WZL-2,4.
"Cette décision a une grande importance géopolitique", a déclaré le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak lors d'une cérémonie de signature.
Or "l'année 2015 est critique", avertit le communiqué. Sans une rénovation, "les forces aériennes bulgares risquent de demeurer à la mi-2016 avec seulement deux avions utilisables" sur 19 avions de chasse MiG disponibles.
En tant que membre de l'Otan, la Bulgarie doit disposer d'au moins une escadrille à 12 avions.
Un accord concernant le prix et les modalités de la rénovation doit être signé et ratifié par les Parlements des deux pays.
Le représentant bulgare de la société russe RSK MiG Alexander Alexandrov avait cependant déclaré en juillet à la presse bulgare que la Pologne n'a pas de licence pour rénover des chasseurs MiG-29.
A long terme, la Bulgarie prévoit l'achat de huit nouveaux avions de chasse, neufs ou d'occasion. L'acquisition de nouveaux chasseurs pour l'armée de l'air bulgare, nécessaire pour adapter la flotte aux standards de l'OTAN, est reportée depuis de nombreuses années pour des raisons financières.
La flotte vieillissante de la Bulgarie est un héritage de l'époque soviétique, alors que le pays faisait parti du Pacte de Varsovie, dissous en 1991 au moment de la dislocation de l'URSS.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Dans les rêves de Poutine; ça ne dépassera JAMAIS le stade de la maquette (comme leur tentative de navette spatiale)
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
J'espère que ça dépassera ce stade, comme ça c'est ce qu'ils auront en moins à dépenser sur le dos de l'Ukraine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
La frontière sera bien gardée entre le Donbass et la Russie:
Russia To Build Metal Fence On Border With Donetsk Region
Et il y en a qui vont le croire?
Russia To Build Metal Fence On Border With Donetsk Region
Et il y en a qui vont le croire?
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Pour se protéger des séparatisteАлександр a écrit:La frontière sera bien gardée entre le Donbass et la Russie:
Russia To Build Metal Fence On Border With Donetsk Region
Et il y en a qui vont le croire?
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Un nouveau recul des droits de l'homme en Russie :
Une loi contestée sur les données personnelles des Russes entre en vigueur
(Belga) Les données personnelles des Russes doivent désormais être stockées sur le territoire russe, en vertu d'une loi entrée en vigueur mardi et accueillie avec méfiance par le secteur technologique, dans un contexte de renforcement du contrôle de l'internet russe.
Les autorités se sont montrées conciliantes en promettant de laisser du temps aux géants américains du secteur tels Facebook pour appliquer ce texte voté à l'été 2014. "Nous avons eu des contacts (avec les groupes américains), ils ont reçu les informations les intéressant et nous espérons qu'ils nous donneront leur position", a indiqué à l'AFP Vadim Ampelonski, porte-parole de l'agence russe de contrôle des médias, Roskomnadzor, chargée de l'application de la loi. "Nous ne prévoyons pas de les contrôler en 2015", a-t-il ajouté. En revanche, 317 sociétés ou institutions publiques seront contrôlées avant le 31 décembre, dont 90 en septembre, a-t-il précisé.
La loi oblige les réseaux sociaux, les services de messagerie et les moteurs de recherche russes comme étrangers à stocker les données personnelles de leurs utilisateurs de nationalité russe sur un serveur en Russie, dont l'emplacement devra être transmis aux autorités russes. Dans le cas contraire, l'agence Roskomnadzor pourra bloquer l'accès à ces sites et services.
L'objectif du texte est de "servir d'instrument aux citoyens pour défendre leurs droits", a expliqué le directeur de l'association russe du secteur technologique RAEC, Sergueï Plougotarenko, dans un entretien avec le journal officiel Rossiïskaïa Gazeta. Cette fédération avait d'abord critiqué cette loi avant de recevoir des assurances des autorités.
Les données personnelles et leur utilisation sont au cœur de tensions croissantes entre groupes internet et pouvoirs publics. Le sujet est particulièrement sensible en Russie où les autorités ont introduit plusieurs lois renforçant le contrôle sur internet et les réseaux sociaux, devenus vitaux pour l'opposition russe.
Une loi contestée sur les données personnelles des Russes entre en vigueur
(Belga) Les données personnelles des Russes doivent désormais être stockées sur le territoire russe, en vertu d'une loi entrée en vigueur mardi et accueillie avec méfiance par le secteur technologique, dans un contexte de renforcement du contrôle de l'internet russe.
Les autorités se sont montrées conciliantes en promettant de laisser du temps aux géants américains du secteur tels Facebook pour appliquer ce texte voté à l'été 2014. "Nous avons eu des contacts (avec les groupes américains), ils ont reçu les informations les intéressant et nous espérons qu'ils nous donneront leur position", a indiqué à l'AFP Vadim Ampelonski, porte-parole de l'agence russe de contrôle des médias, Roskomnadzor, chargée de l'application de la loi. "Nous ne prévoyons pas de les contrôler en 2015", a-t-il ajouté. En revanche, 317 sociétés ou institutions publiques seront contrôlées avant le 31 décembre, dont 90 en septembre, a-t-il précisé.
La loi oblige les réseaux sociaux, les services de messagerie et les moteurs de recherche russes comme étrangers à stocker les données personnelles de leurs utilisateurs de nationalité russe sur un serveur en Russie, dont l'emplacement devra être transmis aux autorités russes. Dans le cas contraire, l'agence Roskomnadzor pourra bloquer l'accès à ces sites et services.
L'objectif du texte est de "servir d'instrument aux citoyens pour défendre leurs droits", a expliqué le directeur de l'association russe du secteur technologique RAEC, Sergueï Plougotarenko, dans un entretien avec le journal officiel Rossiïskaïa Gazeta. Cette fédération avait d'abord critiqué cette loi avant de recevoir des assurances des autorités.
Les données personnelles et leur utilisation sont au cœur de tensions croissantes entre groupes internet et pouvoirs publics. Le sujet est particulièrement sensible en Russie où les autorités ont introduit plusieurs lois renforçant le contrôle sur internet et les réseaux sociaux, devenus vitaux pour l'opposition russe.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Александр a écrit:La frontière sera bien gardée entre le Donbass et la Russie:
Russia To Build Metal Fence On Border With Donetsk Region
Et il y en a qui vont le croire?
Après l'Ukraine (et la Russie), c'est au tour de l'Estonie de s'y lancer:
L’Estonie va ériger une clôture à sa frontière avec la Russie
L’Estonie va installer une clôture le long de sa frontière avec la Russie pour renforcer la protection de cette frontière extérieure de la zone Schengen, dont elle est membre, a annoncé jeudi 27 août le ministère de l’intérieur estonien.
La clôture barbelée, haute de 2,5 mètres, sera installée sur environ 110 km de la frontière russo-estonienne, à l’exception des zones de marécages. Selon le porte-parole du ministère, Toomas Viks, la construction doit démarrer en 2018.
Inquiète des ambitions de Moscou
Talinn envisageait de construire cette clôture depuis l’an dernier, après l’annexion de la Crimée par Moscou, en mars 2014, et la montée de la tension dans la région, avec des combats entre les séparatistes prorusses et les troupes de Kiev dans l’est de l’Ukraine. La clôture « constituera l’un des éléments d’un dispositif technique de surveillance, assurant vingt-quatre heures sur vingt-quatre la protection de la frontière de l’Estonie et de l’espace Schengen » à partir de 2019, a déclaré M. Viks.
Les trois pays baltes, restés sous occupation soviétique jusqu’en 1991, s’inquiètent des ambitions de Moscou dans la région de la Baltique. L’Estonie et la Lettonie craignent notamment une déstabilisation liée à leur importante minorité russophone, constituant respectivement un quart et un tiers de leur population.« Les renseignements recueillis par l’installation technique pourront être utilisés comme preuves en cas de criminalité transfrontalière, comme les passages illégaux de la frontière, la contrebande et le trafic d’êtres humains »
L’annonce de la construction de cette clôture a été faite près d’une semaine après la condamnation d’Eston Kohver à quinze ans de prison pour espionnage en Russie. Ce membre de la Kaitsepolitsei, l’agence de sécurité estonienne chargée du contre-espionnage, de la lutte contre le terrorisme et des gros dossiers de corruption, avait été arrêté dans des circonstances troubles en 2014. Après l’annonce du verdict, l’Estonie avait dénoncé une « violation criante de la loi internationale ».
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Je poste ça ici:
Syria: Russian soldiers fighting alongside pro-Assad troops
Russian troops are believed to be fighting against Syrian rebels, according to Syrian state TV reports. The troops are believed to be supporting President Bashar al-Assad's army in Latakia. In addition to the troops, a Russian armoured jeep was seen in Latakia.
Several social media users also shared pictures of what are believed to be Russian planes and drones over Idlib.
"The Russians have been there a long time," said an unidentified activist with the Syrian rebel group, the Free Syrian Army, reported The Times. "There are more Russian officials who came to Slunfeh in recent weeks. We don't know how many but I can assure you there has been Russian reinforcement."
According to reports, Russian language can be heard being spoken by the troops in the footage. "You can hear Russian, that is correct," said Igor Sutyagin, a Russian military specialist at the Royal United Services Institute in the UK, reported Express. Sutyagin said, however, that it still remains unclear if the Russians were serving soldiers or contractors.
Meanwhile, Russia has been delaying the final Security Council approval to launch an investigation into the use of chemical weapons attacks in Syria. "We are still working on it. It's a fairly technical subject and we want to be absolutely sure," said Russian Ambassador Vitaly Churkin, reported AFP News.
Et réaction du guébiste:
Путін: говорити про участь Росії в операціях проти «Ісламської держави» передчасно
Il est trop tôt pour parler d'intervention. Il va encore dire qu'il n'y a pas de russes ou alors qu'ils sont "en vacances".
Президент Росії Володимир Путін закликає створити міжнародну коаліцію щодо боротьби з тероризмом та екстремізмом, але вважає, що говорити про можливу російську участь в операціях проти бойовиків «Ісламської держави» наразі передчасно.
Як заявив Володимир Путін на засіданні Східного економічного форуму у російському Владивостоці, він обговорював це питання з президентом США Бараком Обамою, а також лідерами Туреччини, Саудівської Аравії, Йорданії.
За його словами, Москва надає Дамаску досить серйозну підтримку технікою, підготовкою військовослужбовців, озброєнням. Мова йде про контракти, підписані 5-7 років тому, уточнив Путін.
В американському Білому домі заявили, що ретельно стежать за повідомленням проведення Росією військових операцій у Сирії, і наголошують, що такі операції в разі підтвердження були б «дестабілізуючими і контрпродуктивними».
Syria: Russian soldiers fighting alongside pro-Assad troops
Russian troops are believed to be fighting against Syrian rebels, according to Syrian state TV reports. The troops are believed to be supporting President Bashar al-Assad's army in Latakia. In addition to the troops, a Russian armoured jeep was seen in Latakia.
Several social media users also shared pictures of what are believed to be Russian planes and drones over Idlib.
"The Russians have been there a long time," said an unidentified activist with the Syrian rebel group, the Free Syrian Army, reported The Times. "There are more Russian officials who came to Slunfeh in recent weeks. We don't know how many but I can assure you there has been Russian reinforcement."
According to reports, Russian language can be heard being spoken by the troops in the footage. "You can hear Russian, that is correct," said Igor Sutyagin, a Russian military specialist at the Royal United Services Institute in the UK, reported Express. Sutyagin said, however, that it still remains unclear if the Russians were serving soldiers or contractors.
Meanwhile, Russia has been delaying the final Security Council approval to launch an investigation into the use of chemical weapons attacks in Syria. "We are still working on it. It's a fairly technical subject and we want to be absolutely sure," said Russian Ambassador Vitaly Churkin, reported AFP News.
Et réaction du guébiste:
Путін: говорити про участь Росії в операціях проти «Ісламської держави» передчасно
Il est trop tôt pour parler d'intervention. Il va encore dire qu'il n'y a pas de russes ou alors qu'ils sont "en vacances".
Президент Росії Володимир Путін закликає створити міжнародну коаліцію щодо боротьби з тероризмом та екстремізмом, але вважає, що говорити про можливу російську участь в операціях проти бойовиків «Ісламської держави» наразі передчасно.
Як заявив Володимир Путін на засіданні Східного економічного форуму у російському Владивостоці, він обговорював це питання з президентом США Бараком Обамою, а також лідерами Туреччини, Саудівської Аравії, Йорданії.
За його словами, Москва надає Дамаску досить серйозну підтримку технікою, підготовкою військовослужбовців, озброєнням. Мова йде про контракти, підписані 5-7 років тому, уточнив Путін.
В американському Білому домі заявили, що ретельно стежать за повідомленням проведення Росією військових операцій у Сирії, і наголошують, що такі операції в разі підтвердження були б «дестабілізуючими і контрпродуктивними».
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et en Russie !
Aaaah ben là alors:
Putin confirms Russian military involvement in Syria's war
Russian president talks of desire for "international coalition" to fight terrorism and extremism and does not rule out possibility of direct military intervention in Syria
Russia is providing “serious” training and logistical support to the Syrian army, Vladimir Putin has said, in the first public confirmation of the depth of Russia’s involvement in Syria's civil war.
Commenting on reports that Russian combat troops have been deployed to Syria, the Russian president said discussion of direct military intervention is “so far premature,” but did not rule out that such a step could be taken in future.
“To say we're ready to do this today - so far it's premature to talk about this. But we are already giving Syria quite serious help with equipment and training soldiers, with our weapons,” the state-owned RIA Novosti news agency quoted Mr Putin as saying when asked about Russian intervention in Syria during an economic forum in Vladivostok.
"We really want to create some kind of an international coalition to fight terrorism and extremism," Mr Putin said.
"To this end, we hold consultations with our American partners - I have personally spoken on the issue with US President Obama."
Russian troops are said to be 'fighting alongside Assad's army against Syrian rebels' Photo: @ValkryV
Russia has repeatedly used its UN Security Council veto to support Bashar al-Assad throughout the four and a half year-long war, which is believed to have claimed some 250,000 lives. Russia has also been a long-term supplier of arms to the Syrian government, something it now justifies by the need to fight Islamic State of Iraq and the Levant (Isil).
Speculation is growing that Russia has significantly expanded its involvement in recent months, including with deliveries of advanced weaponry, a raft of spare parts for existing machines, and the deployment of increasing numbers of military advisers and instructors.
Last week Syrian state television released images showing an advanced Russian-built armoured personnel carrier, the BTR-82a, in combat. Videos have also appeared in which troops engaged in combat appear to shout instructions to one another in Russian.
Last week the Israeli daily Yedioth Ahronoth cited western diplomatic sources saying that Russia was on the verge of deploying “thousands” of troops to Syria to establish an airbase from which the Russian air force would fly combat sorties against Isis.
Russian analysts called the Yedioth report far-fetched, pointing to Russian wariness of repeating the American experience in Iraq and the current strain on the Russian military from a covert war in Ukraine.
Most government-connected analysts have previously insisted that Russia’s support for Mr Assad is “strictly political”, and have dismissed reports of military involvement as “madness”.
“It is a canard. A deployment of that size would require approval from the Federation Council [Russia’s upper house of parliament],” said Yevgenny Buzhinsky, a retired Russian general who now heads the PIR analytical centre in Moscow. “As far as I am aware any advisers there do not engage in combat.”
But Mr Putin’s comments chime with experts who say the Russian government would be willing to supply substantial logistical support and advice even if it shies away from large-scale intervention.
“Such things are kept very secret, but there is definitely an adviser and instructor mission there, possibly numbering in the hundreds,” said Pavel Felgenhaeur, an independent commentator on Russian military affairs.
“It definitely includes technical advisers and engineers to maintain sophisticated military equipment, and marines to protect them. There is no way Assad’s jets could still be flying after four years of war without Russian technical assistance,” he said.
Mr Felgenhauer said it was “quite conceivable” that members of the advisory mission occasionally found themselves in combat or had even suffered casualties.
File photo: Fighters from the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) marching in Raqqa, Syria Photo: AP
A senior Syrian regime military official who defected in 2012 told the Telegraph that he had personally worked alongside Russian officers, but that in his experience they were there “as experts, not fighters”.
"Most of the operations room and many of the defence lines are planned by Russian experts, so there are extra technical personnel now. They are mainly in Damascus,” the defector said, citing former colleagues who are still serving with the Assad government.
The reports of increased support follow a recent diplomatic offensive in which Russia has attempted to persuade western and Arab governments, as well as members of the Syrian opposition, that Mr Assad should be part of a national unity government and an international alliance to fight Isil.
Mr Putin said on Friday that Mr Assad had agreed to such a deal, “right up to the point of holding early parliament elections and establishing contacts with the so-called healthy opposition and engaging them in governing".
However, Western governments and Syrian rebel leaders have so far insisted that there is no place for Mr Assad in post-war Syria.
In a war riven with barbarity, much of it led by fighters from Isil, Mr Assad’s regime still remains the biggest killer of civilians.
Khaled Khoja, the chairman of Syria's opposition National Coalition, said after a recent meeting with Russian officials in Moscow that there was no question of sharing power with Mr Assad.
Another option debated in foreign policy circles would involve Mr Assad stepping down to be replaced by a mutually acceptable successor.
Russia is said to oppose this view, believing that removal of Assad would lead to the complete collapse of Syria as a state.
The Pentagon said on Friday that it had seen reports of Russia deploying troops and aircraft in Syria, and was "monitoring the situation closely".
As for the possibility of Russia joining the coalition against Isil, Pentagon spokesman Peter Cook said the US would "welcome the opportunities for others to join the fight".
However, Mr Cook said "the Assad regime cannot be a partner against the terrorism that it has both curated and then failed to confront effectively".
Putin confirms Russian military involvement in Syria's war
Russian president talks of desire for "international coalition" to fight terrorism and extremism and does not rule out possibility of direct military intervention in Syria
Russia is providing “serious” training and logistical support to the Syrian army, Vladimir Putin has said, in the first public confirmation of the depth of Russia’s involvement in Syria's civil war.
Commenting on reports that Russian combat troops have been deployed to Syria, the Russian president said discussion of direct military intervention is “so far premature,” but did not rule out that such a step could be taken in future.
“To say we're ready to do this today - so far it's premature to talk about this. But we are already giving Syria quite serious help with equipment and training soldiers, with our weapons,” the state-owned RIA Novosti news agency quoted Mr Putin as saying when asked about Russian intervention in Syria during an economic forum in Vladivostok.
"We really want to create some kind of an international coalition to fight terrorism and extremism," Mr Putin said.
"To this end, we hold consultations with our American partners - I have personally spoken on the issue with US President Obama."
Russian troops are said to be 'fighting alongside Assad's army against Syrian rebels' Photo: @ValkryV
Russia has repeatedly used its UN Security Council veto to support Bashar al-Assad throughout the four and a half year-long war, which is believed to have claimed some 250,000 lives. Russia has also been a long-term supplier of arms to the Syrian government, something it now justifies by the need to fight Islamic State of Iraq and the Levant (Isil).
Speculation is growing that Russia has significantly expanded its involvement in recent months, including with deliveries of advanced weaponry, a raft of spare parts for existing machines, and the deployment of increasing numbers of military advisers and instructors.
Last week Syrian state television released images showing an advanced Russian-built armoured personnel carrier, the BTR-82a, in combat. Videos have also appeared in which troops engaged in combat appear to shout instructions to one another in Russian.
Last week the Israeli daily Yedioth Ahronoth cited western diplomatic sources saying that Russia was on the verge of deploying “thousands” of troops to Syria to establish an airbase from which the Russian air force would fly combat sorties against Isis.
Russian analysts called the Yedioth report far-fetched, pointing to Russian wariness of repeating the American experience in Iraq and the current strain on the Russian military from a covert war in Ukraine.
Most government-connected analysts have previously insisted that Russia’s support for Mr Assad is “strictly political”, and have dismissed reports of military involvement as “madness”.
“It is a canard. A deployment of that size would require approval from the Federation Council [Russia’s upper house of parliament],” said Yevgenny Buzhinsky, a retired Russian general who now heads the PIR analytical centre in Moscow. “As far as I am aware any advisers there do not engage in combat.”
But Mr Putin’s comments chime with experts who say the Russian government would be willing to supply substantial logistical support and advice even if it shies away from large-scale intervention.
“Such things are kept very secret, but there is definitely an adviser and instructor mission there, possibly numbering in the hundreds,” said Pavel Felgenhaeur, an independent commentator on Russian military affairs.
“It definitely includes technical advisers and engineers to maintain sophisticated military equipment, and marines to protect them. There is no way Assad’s jets could still be flying after four years of war without Russian technical assistance,” he said.
Mr Felgenhauer said it was “quite conceivable” that members of the advisory mission occasionally found themselves in combat or had even suffered casualties.
File photo: Fighters from the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) marching in Raqqa, Syria Photo: AP
A senior Syrian regime military official who defected in 2012 told the Telegraph that he had personally worked alongside Russian officers, but that in his experience they were there “as experts, not fighters”.
"Most of the operations room and many of the defence lines are planned by Russian experts, so there are extra technical personnel now. They are mainly in Damascus,” the defector said, citing former colleagues who are still serving with the Assad government.
The reports of increased support follow a recent diplomatic offensive in which Russia has attempted to persuade western and Arab governments, as well as members of the Syrian opposition, that Mr Assad should be part of a national unity government and an international alliance to fight Isil.
Mr Putin said on Friday that Mr Assad had agreed to such a deal, “right up to the point of holding early parliament elections and establishing contacts with the so-called healthy opposition and engaging them in governing".
However, Western governments and Syrian rebel leaders have so far insisted that there is no place for Mr Assad in post-war Syria.
In a war riven with barbarity, much of it led by fighters from Isil, Mr Assad’s regime still remains the biggest killer of civilians.
Khaled Khoja, the chairman of Syria's opposition National Coalition, said after a recent meeting with Russian officials in Moscow that there was no question of sharing power with Mr Assad.
Another option debated in foreign policy circles would involve Mr Assad stepping down to be replaced by a mutually acceptable successor.
Russia is said to oppose this view, believing that removal of Assad would lead to the complete collapse of Syria as a state.
The Pentagon said on Friday that it had seen reports of Russia deploying troops and aircraft in Syria, and was "monitoring the situation closely".
As for the possibility of Russia joining the coalition against Isil, Pentagon spokesman Peter Cook said the US would "welcome the opportunities for others to join the fight".
However, Mr Cook said "the Assad regime cannot be a partner against the terrorism that it has both curated and then failed to confront effectively".
Re: Et en Russie !
Cela ne m'étonne pas que la Russie reconnaisse aider militairement le régime de Damas. Primo, la Russie a une base militaire en Syrie. Secundo, Assad, dont l'élimination était d'abord réclamée à corps et à cri par l'Occident est redevenu moins pestiféré face aux horreurs sans nom perpétrées par les criminels fanatiques de Daech (ou EI). Nous jugeons souvent les conflits en termes de bons et de mauvais, d'agresseur et d'agressé. Et si les deux étaient mauvais, mais que l'un est bien plus mauvais que l'autre, et que l'agressé était un agresseur réprimé, que faire ?
Enfin, cela cadre avec une déclaration faite ce vendredi 4 septembre par Poutine (dans laquelle il règle quelques comptes, bien entendu) :
Crise des migrants : Poutine met en cause une politique "erronée" de l'Occident au Proche-Orient
© BELGA
(Belga) Le président russe Vladimir Poutine a estimé vendredi que la crise des migrants en Europe était le résultat d'une politique « erronée » de l'Occident au Proche-Orient, alors que l'UE fait face à un afflux inédit de réfugiés et de migrants.
« Cette crise était tout à fait attendue », a déclaré M. Poutine lors du Forum économique oriental à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, cité dans un communiqué du Kremlin. « Nous avons déjà dit il y a quelques années à nos soi-disant partenaires occidentaux que s'ils poursuivaient leur politique erronée dans les régions du monde musulman, notamment au Proche-Orient et en Afrique du Nord, cela aboutirait à des problèmes de très grande ampleur », a-t-il souligné.
Cette politique qui se poursuit toujours, selon M. Poutine, consiste à « imposer ses standards, sans tenir compte des particularités historiques, religieuses, nationales et culturelles de ces régions ». « C'est avant tout la politique de nos partenaires américains » que « l’Europe suit aveuglément », a-t-il affirmé, en ajoutant que pour cette même raison l'Union européenne se trouvait désormais face à une « charge si lourde à porter » dans le domaine migratoire.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait mis en garde en 2013 contre une intervention militaire étrangère en Syrie susceptible d'avoir des « conséquences catastrophiques ».
Les Occidentaux et en premier lieu Washington insistent sur le départ du président syrien Bachar al-Assad et rejettent l'initiative russe d'une coalition élargie comprenant notamment la Turquie, l'Irak, l'Arabie saoudite mais aussi l'armée régulière syrienne pour lutter contre le groupe État islamique (EI) en Syrie.
Plus de 350.000 personnes ont risqué leur vie depuis le début de l'année en traversant la Méditerranée pour gagner l'Europe, confrontée actuellement à la plus grave crise migratoire depuis 1945, et 2.643 personnes sont mortes en mer lors de ce périple, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Enfin, cela cadre avec une déclaration faite ce vendredi 4 septembre par Poutine (dans laquelle il règle quelques comptes, bien entendu) :
Crise des migrants : Poutine met en cause une politique "erronée" de l'Occident au Proche-Orient
© BELGA
(Belga) Le président russe Vladimir Poutine a estimé vendredi que la crise des migrants en Europe était le résultat d'une politique « erronée » de l'Occident au Proche-Orient, alors que l'UE fait face à un afflux inédit de réfugiés et de migrants.
« Cette crise était tout à fait attendue », a déclaré M. Poutine lors du Forum économique oriental à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, cité dans un communiqué du Kremlin. « Nous avons déjà dit il y a quelques années à nos soi-disant partenaires occidentaux que s'ils poursuivaient leur politique erronée dans les régions du monde musulman, notamment au Proche-Orient et en Afrique du Nord, cela aboutirait à des problèmes de très grande ampleur », a-t-il souligné.
Cette politique qui se poursuit toujours, selon M. Poutine, consiste à « imposer ses standards, sans tenir compte des particularités historiques, religieuses, nationales et culturelles de ces régions ». « C'est avant tout la politique de nos partenaires américains » que « l’Europe suit aveuglément », a-t-il affirmé, en ajoutant que pour cette même raison l'Union européenne se trouvait désormais face à une « charge si lourde à porter » dans le domaine migratoire.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait mis en garde en 2013 contre une intervention militaire étrangère en Syrie susceptible d'avoir des « conséquences catastrophiques ».
Les Occidentaux et en premier lieu Washington insistent sur le départ du président syrien Bachar al-Assad et rejettent l'initiative russe d'une coalition élargie comprenant notamment la Turquie, l'Irak, l'Arabie saoudite mais aussi l'armée régulière syrienne pour lutter contre le groupe État islamique (EI) en Syrie.
Plus de 350.000 personnes ont risqué leur vie depuis le début de l'année en traversant la Méditerranée pour gagner l'Europe, confrontée actuellement à la plus grave crise migratoire depuis 1945, et 2.643 personnes sont mortes en mer lors de ce périple, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Raté, la localisation des "forces russes" (en Bleu), les "forces de l'ISIS" en vert:Thuramir a écrit:Cela ne m'étonne pas que la Russie reconnaisse aider militairement le régime de Damas. . .
Important: Russia is NOT fighting ISIS in Syria. Green: region of ISIS-regime contact, blue: area of Ru vehicles/UAVs
Ils sont loin des combats.
Kerry à demandé des précisions à Lavrov par téléphone, pas encore de commentaires à ce sujet.
Re: Et en Russie !
Mais il est parfaitement possible d'aider le régime en place en s'attaquant aux combattants adverses qui se trouvent dans une autre région, non ? Cela relâche la pression sur le font près de Damas, plus éloigné, puisqu'une partie des forces adverses doit mettre des forces sur l'autre front où les forces russes interviendraient.Matt a écrit:Raté, la localisation des "forces russes" (en Bleu), les "forces de l'ISIS" en vert:Thuramir a écrit:Cela ne m'étonne pas que la Russie reconnaisse aider militairement le régime de Damas. . .
Important: Russia is NOT fighting ISIS in Syria. Green: region of ISIS-regime contact, blue: area of Ru vehicles/UAVs
Ils sont loin des combats.
Kerry à demandé des précisions à Lavrov par téléphone, pas encore de commentaires à ce sujet.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Voici une autre information qui semble indiquer que diverses manœuvres géostratégiques sont en cours :
Vladimir Poutine propose une loi pour se débarrasser du dollar
Express.be - AudreyDuperron
Le président russe, Vladimir Poutine, vient d'émettre un projet de loi pour supprimer le recours au dollar et à l'euro dans les relations commerciales entre les pays membres de la Communauté des Etats Indépendants, qui regroupe 9 des 15 anciennes républiques soviétiques. Ce projet de loi implique la création d'un marché unique entre la Russie, l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, et les autres pays de l'ex-Union Soviétique.
"Cela contribuera à étendre l'utilisation des devises nationales pour les paiements commerciaux étrangers et les services financiers et crée ainsi les conditions prérequises pour une plus grande liquidité sur les marchés de devises domestiques", affirme un communiqué du Kremlin.
Les pays membres avaient déjà discuté de la possibilité de ne plus recourir qu'à leurs devises nationales dans le cadre de l'Union économique eurasienne (UEE). Selon l'accord actuel, à partir de 2025-2030, les transactions ne seront plus réglées qu'en rouble, en rouble biélorusse, en dram (la monnaie de l'Arménie) et en Tenge (la monnaie du Kazakhstan). Actuellement, près de la moitié des transactions effectuées au sein de cette Union le sont en dollars ou en euros.
La Russie a également conclu des accords avec la Chine pour saper la puissance du dollar. En août, la banque centrale de Chine a lancé un test et elle a mis le rouble en circulation dans la ville de Suifenhe, dans la province de Heilongjiang, en parallèle du yuan, afin que la monnaie russe se substitue au dollar. De plus, en 2014, la Banque centrale russe et la Banque Populaire de Chine avaient conclu un accord de swap d'une valeur de 150 milliards de yuans (environ 21 milliards d'euros) pour une durée de 3 ans.
"Le fait que la plupart des nations du monde utilisent nos dollars pour commercer entre elles crée une demande artificielle énorme pour notre monnaie. En d'autres mots, le dollar des Etats-Unis est valorisé bien plus que ce qu'il ne le serait autrement, parce qu'il est la monnaie de réserve de la planète. En conséquence, nous pouvons importer massivement des produits à des prix extrêmement bon marché. (...) Notre niveau de vie est bien plus élevé qu'il ne devrait l'être. Et comme le dollar US est couramment utilisé dans le commerce international, les plus grandes nations exportatrices se retrouvent avec des piles de dollars qu'elles acceptent de nous prêter à des taux d'intérêt ultra faibles. Cela nous a permis de financer notre gouvernement fédéral pléthorique, et que notre dette atteigne 18.000 milliards de dollars", rappelle Michael Snyder du site américain "Economic Collapse.
Il conclut: "La Russie sait donc où elle peut vraiment nous atteindre. La plus grande partie du "pouvoir" que l'Amérique projette actuellement sur le monde est basée sur le fait que nous possédons la devise de réserve de facto de la planète. Si vous retirez ce pouvoir financier, nous serons beaucoup, beaucoup moins imposants sur la scène internationale."
Vladimir Poutine propose une loi pour se débarrasser du dollar
Express.be - AudreyDuperron
Le président russe, Vladimir Poutine, vient d'émettre un projet de loi pour supprimer le recours au dollar et à l'euro dans les relations commerciales entre les pays membres de la Communauté des Etats Indépendants, qui regroupe 9 des 15 anciennes républiques soviétiques. Ce projet de loi implique la création d'un marché unique entre la Russie, l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, et les autres pays de l'ex-Union Soviétique.
"Cela contribuera à étendre l'utilisation des devises nationales pour les paiements commerciaux étrangers et les services financiers et crée ainsi les conditions prérequises pour une plus grande liquidité sur les marchés de devises domestiques", affirme un communiqué du Kremlin.
Les pays membres avaient déjà discuté de la possibilité de ne plus recourir qu'à leurs devises nationales dans le cadre de l'Union économique eurasienne (UEE). Selon l'accord actuel, à partir de 2025-2030, les transactions ne seront plus réglées qu'en rouble, en rouble biélorusse, en dram (la monnaie de l'Arménie) et en Tenge (la monnaie du Kazakhstan). Actuellement, près de la moitié des transactions effectuées au sein de cette Union le sont en dollars ou en euros.
La Russie a également conclu des accords avec la Chine pour saper la puissance du dollar. En août, la banque centrale de Chine a lancé un test et elle a mis le rouble en circulation dans la ville de Suifenhe, dans la province de Heilongjiang, en parallèle du yuan, afin que la monnaie russe se substitue au dollar. De plus, en 2014, la Banque centrale russe et la Banque Populaire de Chine avaient conclu un accord de swap d'une valeur de 150 milliards de yuans (environ 21 milliards d'euros) pour une durée de 3 ans.
"Le fait que la plupart des nations du monde utilisent nos dollars pour commercer entre elles crée une demande artificielle énorme pour notre monnaie. En d'autres mots, le dollar des Etats-Unis est valorisé bien plus que ce qu'il ne le serait autrement, parce qu'il est la monnaie de réserve de la planète. En conséquence, nous pouvons importer massivement des produits à des prix extrêmement bon marché. (...) Notre niveau de vie est bien plus élevé qu'il ne devrait l'être. Et comme le dollar US est couramment utilisé dans le commerce international, les plus grandes nations exportatrices se retrouvent avec des piles de dollars qu'elles acceptent de nous prêter à des taux d'intérêt ultra faibles. Cela nous a permis de financer notre gouvernement fédéral pléthorique, et que notre dette atteigne 18.000 milliards de dollars", rappelle Michael Snyder du site américain "Economic Collapse.
Il conclut: "La Russie sait donc où elle peut vraiment nous atteindre. La plus grande partie du "pouvoir" que l'Amérique projette actuellement sur le monde est basée sur le fait que nous possédons la devise de réserve de facto de la planète. Si vous retirez ce pouvoir financier, nous serons beaucoup, beaucoup moins imposants sur la scène internationale."
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Il est sur son nuage, la preuve:
Le rêve soviétique de Vladimir Poutine
La Russie a besoin de l’Occident pour se moderniser, et les Occidentaux ne pourront pas, quoiqu’ils en disent, se passer de leur grand voisin eurasien. Pourtant, le
président russe poursuit sa route vers l’isolement, le repli sur les valeurs conservatrices et l’idéal de grande puissance. Par Shlomo Ben-Ami
Le récent accord nucléaire conclu par six grandes puissances mondiales avec l’Iran représente un véritable triomphe du multilatéralisme. Si ces mêmes puissances – les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, accompagnés de l’Allemagne – démontraient une volonté similaire dans le cadre d’efforts conjoints visant la résolution d’autres contentieux, le monde pourrait alors espérer pénétrer dans une nouvelle ère de coopération et de stabilité.
Un tel scénario semble malheureusement peu probable. Qu’il soit question des agissements de la Chine en mer de Chine méridionale, ou de l’avancée constante de l’Etat islamique au Moyen-Orient, la compétition et le conflit ne cessent de menacer plusieurs ordres régionaux de longue date. Mais sans doute le conflit le plus critique – dans la mesure où ses retombées concernent l’ensemble des Etats – s’opère-t-il du côté de l’Ukraine, pays devenu la composante centrale des ambitions expansionnistes du président russe Vladimir Poutine.
L’annexion unilatérale de la Crimée par la Russie, ainsi que le soutien de cette dernière aux séparatistes d’Ukraine de l’Est, ont rompu les relations de la Russie auprès de l’Occident, Poutine faisant volontairement resurgir une atmosphère de Guerre froide en vantant les «valeurs conservatrices» de son pays, en tant que contrepoids idéologique d’un ordre mondial libéral conduit par l’Amérique. Or, un certain nombre de problématiques majeures – carnage syrien, lutte contre l’Etat islamique, non-prolifération des armes nucléaires, ou encore conflits d’intérêts et revendications concurrentes en Arctique – ne pourront être résolues sans une implication de la Russie.
C’est la raison pour laquelle des efforts d’apaisement auprès de la Russie sont inévitables, malgré la difficulté que cela représente pour les puissances occidentales. Les Etats-Unis doivent se montrer plus attentifs aux sensibilités de la Russie en tant que puissance significative et civilisation majeure, de même que doivent être pris en considération les intérêts sécuritaires légitimes de la Russie concernant ses frontières avec les pays de l’OTAN, notamment afin de maintenir l’Ukraine hors de toute alliance militaire rivale. Solution initialement proposée par Poutine, l’approbation par le parlement ukrainien d’une autonomie des régions séparatistes pro-russes – malgré une vive opposition internationale – constitue précisément le type de concession nécessaire au rétablissement de la paix.
Néanmoins, il appartiendra au bout du compte à la Russie de changer d’attitude. La propagande nostalgique d’un statut de «grande puissance» remontant à une époque soviétique de Guerre froide vient obscurcir les enseignements de cette époque révolue. L’Union soviétique était un empire peu viable; si elle n’a pu survivre à une époque où l’isolement et la bipolarité constituaient l’ordre du jour, elle ne peut espérer renaître au sein d’un système mondial aujourd’hui caractérisé par une multipolarité interconnectée.
D’emblée, la Russie n’est pas en position de s’opposer à l’Occident: son économie ne cesse de dépérir, tandis que le pays manque d’alliances solides susceptibles de contrer la puissance américaine. Poutine a pour espoir de voir la Russie et ses partenaires des BRICS (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud) devenir les «futurs leaders de la planète et de l’économie mondiale», comme il l’a expliqué au mois de juillet, en conclusion des sommets organisés par les BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Or, la simple vérité veut que ni les BRICS, ni l’OCS ne constituent un bloc suffisamment cohésif pour pouvoir isoler la Russie des conséquences de son comportement à l’égard de l’Ukraine. Les divergences en termes de valeurs et d’intérêts stratégiques au sein de ces regroupements se révèlent tout aussi significatives que les désaccords de leurs différents membres vis-à-vis de l’Occident.
Il en va de même concernant la relation bilatérale entre la Russie et la Chine. Cette relation repose dans une mesure considérable sur une dépendance de la Chine à l’égard des approvisionnements énergétiques russes, sur un soutien mutuel des «sphères d’influence» en tant que fondement conceptuel d’un ordre mondial alternatif, ainsi que sur des exercices navals conjoints dans la mer Noire. Les deux pays voient néanmoins leurs intérêts s’opposer en Asie centrale, région au sein de laquelle la Chine entreprend des investissements majeurs afin d’étendre son influence sur des pays que la Russie considère comme son «proche voisinage». Lorsque Poutine a remis en question l’indépendance du Kazakhstan l’an dernier, la Chine n’a pas tardé à soutenir la souveraineté du pays. L’empiétement potentiel de la Chine au niveau des frontières non peuplées de l’extrême est de la Russie – qui constituent aux yeux de la Chine des territoires dérobés, tels Hongkong et Taïwan, au cours du «siècle de l’humiliation» – représente également une source d’inquiétude pour le Kremlin.
Plus important encore, l’économie de la Chine dépend d’un accès continu aux marchés occidentaux – et particulièrement américain. A l’heure où le ralentissement de son économie suscite une plus forte incertitude en Chine, le pays ne peut se permettre de provoquer des tensions avec les Etats-Unis sur quelque question étrangère à ses propres intérêts directs, tels que ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale.
Malgré la fragilité des alliances sur lesquelles peut compter la Russie, Poutine ne semble pas se laisser dissuader. Outre son discours fanfaron autour de l’arsenal nucléaire russe, son gouvernement a récemment annoncé la mise en œuvre d’une nouvelle doctrine navale – sorte d’écho inquiétant à la défiance navale formulée par l’Allemagne à l’endroit des Britanniques peu avant la Première Guerre mondiale. Si aucun apaisement diplomatique ne s’opère, Poutine pourrait fort bien continuer d’arpenter ce chemin, rapprochant toujours un peu plus son pays d’un conflit ouvert avec l’OTAN.
Même si un tel conflit ne survient pas, les efforts de Poutine visant à restaurer une influence russe au sein de l’Eurasie (par tous les moyens nécessaires, si l’on en croit ses agissements en Ukraine) sont voués à provoquer d’importants dégâts. Il n’est ainsi pas surprenant que le Kazakhstan et la Biélorussie s’inquiètent autant de l’expansionnisme russe que l’Ukraine.
Poutine a rejeté le concept de «partenariat de modernisation» avec l’Occident qu’avait promu l’ancien président Dmitri Medvedev. Or, la mise en place d’une union douanière eurasienne entre pays ex-soviétiques et autres Etats ne constitue pas non plus une voie de modernisation pour la Russie, de même qu’elle ne peut permettre de faire de l’industrie de la défense un moteur d’industrialisation. En un mot, il s’agit là d’un modèle soviétique, qui a échoué autrefois et qui ne pourrait qu’échouer à nouveau.
Si Poutine entend sérieusement diversifier et renforcer une économie russe fondée sur les matières premières, et ainsi améliorer l’existence de son peuple, il lui faut attirer technologies de pointe et investissements étrangers, notamment en provenance de l’Occident. Il serait pour cela nécessaire d’entreprendre des réformes démocratiques, une régénération institutionnelle, ainsi que le renouvellement des liens diplomatiques avec les pays occidentaux.
La Russie n’est pas en capacité de proposer un système international véritablement alternatif. Pour autant, si Poutine continue de promouvoir une politique étrangère obsolète et antagoniste, il pourrait bien influencer défavorablement les politiques étrangères existantes. A l’heure où le monde se heurte à de si nombreux défis déstabilisants, il s’agirait d’une évolution regrettable pour chacun.
L’Occident doit s’efforcer d’amadouer la Russie autour de questions stratégiques majeures, telles que l’expansion de l’OTAN. Il est toutefois peu probable qu’une telle démarche amène Poutine à surmonter un sentiment qui explique la fragilité de la Russie, et qui réside dans son incapacité ou son refus à considérer l’Union soviétique comme ce qu’elle est, à savoir un échec.
Traduit de l’anglais
par Martin Morel
© Project Syndicate
Le rêve soviétique de Vladimir Poutine
La Russie a besoin de l’Occident pour se moderniser, et les Occidentaux ne pourront pas, quoiqu’ils en disent, se passer de leur grand voisin eurasien. Pourtant, le
président russe poursuit sa route vers l’isolement, le repli sur les valeurs conservatrices et l’idéal de grande puissance. Par Shlomo Ben-Ami
Le récent accord nucléaire conclu par six grandes puissances mondiales avec l’Iran représente un véritable triomphe du multilatéralisme. Si ces mêmes puissances – les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, accompagnés de l’Allemagne – démontraient une volonté similaire dans le cadre d’efforts conjoints visant la résolution d’autres contentieux, le monde pourrait alors espérer pénétrer dans une nouvelle ère de coopération et de stabilité.
Un tel scénario semble malheureusement peu probable. Qu’il soit question des agissements de la Chine en mer de Chine méridionale, ou de l’avancée constante de l’Etat islamique au Moyen-Orient, la compétition et le conflit ne cessent de menacer plusieurs ordres régionaux de longue date. Mais sans doute le conflit le plus critique – dans la mesure où ses retombées concernent l’ensemble des Etats – s’opère-t-il du côté de l’Ukraine, pays devenu la composante centrale des ambitions expansionnistes du président russe Vladimir Poutine.
L’annexion unilatérale de la Crimée par la Russie, ainsi que le soutien de cette dernière aux séparatistes d’Ukraine de l’Est, ont rompu les relations de la Russie auprès de l’Occident, Poutine faisant volontairement resurgir une atmosphère de Guerre froide en vantant les «valeurs conservatrices» de son pays, en tant que contrepoids idéologique d’un ordre mondial libéral conduit par l’Amérique. Or, un certain nombre de problématiques majeures – carnage syrien, lutte contre l’Etat islamique, non-prolifération des armes nucléaires, ou encore conflits d’intérêts et revendications concurrentes en Arctique – ne pourront être résolues sans une implication de la Russie.
C’est la raison pour laquelle des efforts d’apaisement auprès de la Russie sont inévitables, malgré la difficulté que cela représente pour les puissances occidentales. Les Etats-Unis doivent se montrer plus attentifs aux sensibilités de la Russie en tant que puissance significative et civilisation majeure, de même que doivent être pris en considération les intérêts sécuritaires légitimes de la Russie concernant ses frontières avec les pays de l’OTAN, notamment afin de maintenir l’Ukraine hors de toute alliance militaire rivale. Solution initialement proposée par Poutine, l’approbation par le parlement ukrainien d’une autonomie des régions séparatistes pro-russes – malgré une vive opposition internationale – constitue précisément le type de concession nécessaire au rétablissement de la paix.
Néanmoins, il appartiendra au bout du compte à la Russie de changer d’attitude. La propagande nostalgique d’un statut de «grande puissance» remontant à une époque soviétique de Guerre froide vient obscurcir les enseignements de cette époque révolue. L’Union soviétique était un empire peu viable; si elle n’a pu survivre à une époque où l’isolement et la bipolarité constituaient l’ordre du jour, elle ne peut espérer renaître au sein d’un système mondial aujourd’hui caractérisé par une multipolarité interconnectée.
D’emblée, la Russie n’est pas en position de s’opposer à l’Occident: son économie ne cesse de dépérir, tandis que le pays manque d’alliances solides susceptibles de contrer la puissance américaine. Poutine a pour espoir de voir la Russie et ses partenaires des BRICS (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud) devenir les «futurs leaders de la planète et de l’économie mondiale», comme il l’a expliqué au mois de juillet, en conclusion des sommets organisés par les BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Or, la simple vérité veut que ni les BRICS, ni l’OCS ne constituent un bloc suffisamment cohésif pour pouvoir isoler la Russie des conséquences de son comportement à l’égard de l’Ukraine. Les divergences en termes de valeurs et d’intérêts stratégiques au sein de ces regroupements se révèlent tout aussi significatives que les désaccords de leurs différents membres vis-à-vis de l’Occident.
Il en va de même concernant la relation bilatérale entre la Russie et la Chine. Cette relation repose dans une mesure considérable sur une dépendance de la Chine à l’égard des approvisionnements énergétiques russes, sur un soutien mutuel des «sphères d’influence» en tant que fondement conceptuel d’un ordre mondial alternatif, ainsi que sur des exercices navals conjoints dans la mer Noire. Les deux pays voient néanmoins leurs intérêts s’opposer en Asie centrale, région au sein de laquelle la Chine entreprend des investissements majeurs afin d’étendre son influence sur des pays que la Russie considère comme son «proche voisinage». Lorsque Poutine a remis en question l’indépendance du Kazakhstan l’an dernier, la Chine n’a pas tardé à soutenir la souveraineté du pays. L’empiétement potentiel de la Chine au niveau des frontières non peuplées de l’extrême est de la Russie – qui constituent aux yeux de la Chine des territoires dérobés, tels Hongkong et Taïwan, au cours du «siècle de l’humiliation» – représente également une source d’inquiétude pour le Kremlin.
Plus important encore, l’économie de la Chine dépend d’un accès continu aux marchés occidentaux – et particulièrement américain. A l’heure où le ralentissement de son économie suscite une plus forte incertitude en Chine, le pays ne peut se permettre de provoquer des tensions avec les Etats-Unis sur quelque question étrangère à ses propres intérêts directs, tels que ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale.
Malgré la fragilité des alliances sur lesquelles peut compter la Russie, Poutine ne semble pas se laisser dissuader. Outre son discours fanfaron autour de l’arsenal nucléaire russe, son gouvernement a récemment annoncé la mise en œuvre d’une nouvelle doctrine navale – sorte d’écho inquiétant à la défiance navale formulée par l’Allemagne à l’endroit des Britanniques peu avant la Première Guerre mondiale. Si aucun apaisement diplomatique ne s’opère, Poutine pourrait fort bien continuer d’arpenter ce chemin, rapprochant toujours un peu plus son pays d’un conflit ouvert avec l’OTAN.
Même si un tel conflit ne survient pas, les efforts de Poutine visant à restaurer une influence russe au sein de l’Eurasie (par tous les moyens nécessaires, si l’on en croit ses agissements en Ukraine) sont voués à provoquer d’importants dégâts. Il n’est ainsi pas surprenant que le Kazakhstan et la Biélorussie s’inquiètent autant de l’expansionnisme russe que l’Ukraine.
Poutine a rejeté le concept de «partenariat de modernisation» avec l’Occident qu’avait promu l’ancien président Dmitri Medvedev. Or, la mise en place d’une union douanière eurasienne entre pays ex-soviétiques et autres Etats ne constitue pas non plus une voie de modernisation pour la Russie, de même qu’elle ne peut permettre de faire de l’industrie de la défense un moteur d’industrialisation. En un mot, il s’agit là d’un modèle soviétique, qui a échoué autrefois et qui ne pourrait qu’échouer à nouveau.
Si Poutine entend sérieusement diversifier et renforcer une économie russe fondée sur les matières premières, et ainsi améliorer l’existence de son peuple, il lui faut attirer technologies de pointe et investissements étrangers, notamment en provenance de l’Occident. Il serait pour cela nécessaire d’entreprendre des réformes démocratiques, une régénération institutionnelle, ainsi que le renouvellement des liens diplomatiques avec les pays occidentaux.
La Russie n’est pas en capacité de proposer un système international véritablement alternatif. Pour autant, si Poutine continue de promouvoir une politique étrangère obsolète et antagoniste, il pourrait bien influencer défavorablement les politiques étrangères existantes. A l’heure où le monde se heurte à de si nombreux défis déstabilisants, il s’agirait d’une évolution regrettable pour chacun.
L’Occident doit s’efforcer d’amadouer la Russie autour de questions stratégiques majeures, telles que l’expansion de l’OTAN. Il est toutefois peu probable qu’une telle démarche amène Poutine à surmonter un sentiment qui explique la fragilité de la Russie, et qui réside dans son incapacité ou son refus à considérer l’Union soviétique comme ce qu’elle est, à savoir un échec.
Traduit de l’anglais
par Martin Morel
© Project Syndicate
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Il semblerait que la cloture côté russe prenne forme:
Такой заборчик рашка поставила на границе в Краснодонском районе. Чтоб не одно моторыло не проскользнуло.
Такой заборчик рашка поставила на границе в Краснодонском районе. Чтоб не одно моторыло не проскользнуло.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Dans le centre de Chelyabinsk:
Onlinemagazine
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Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Envoi de renforts à Damas : pourquoi la Russie veut-elle autant sauver le régime de Bachar el-Assad ?
Comme dans le Donbass:
Quand des photos trahissent la présence de soldats russes en Syrie
Hier Orkenny s'inquiétait de certaines mesures militaires, explication:
Poutine ordonne des exercices militaires
Le président russe a placé aviation et troupes aéroportées en état d'alerte maximale, alors que la flotte russe achevait des exercices en Crimée.
Vladimir Poutine a ordonné lundi des manoeuvres militaires surprises dans le centre du pays.
Ces exercices des troupes aéroportées ainsi que l'aviation militaire visent à tester la préparation au combat des unités concernées. Elles doivent durer jusqu'à samedi, a annoncé le ministre russe de la défense, Sergueï Choïgou, sans préciser le nombre de soldats impliqués. L'aviation à long rayon d'action est également mise en branle.
Les autorités entendent utiliser ces manoeuvres pour vérifier les capacités de plusieurs régions et agences russes en situation de guerre. Le district militaire central englobe d'immenses territoires allant de l'Oural à la Sibérie centrale.
Exercices d'ampleur
La flotte russe de la mer Noire a pour sa part terminé lundi des exercices en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en mars 2014 par la Russie, impliquant notamment des avions de combat Soukhoï Su-30SM et des bombardiers Su-24.
Depuis le début de l'année, l'armée russe a procédé à plusieurs manoeuvres dans cette péninsule où se trouve une grande base navale russe. Elle a en outre multiplié les exercices d'ampleur de l'Extrême-Orient jusqu'à l'Arctique, sur fond de dégradation des relations avec les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne.
«Le président a affirmé à plusieurs reprises que la conduite d'exercices surprises se poursuivrait sur une base régulière, et c'est ce à quoi nous assistons», a expliqué lundi le porte-parole du Kremlin.
Surprenant? Non!
Les ventes russes de voitures neuves chutent
Les ventes de voitures neuves ont baissé de 19,4% en Russie en août par rapport au même mois de 2014, après un recul de 27,5% en juillet, a annoncé mardi la fédération industrielle européenne AEB.
Au total, 138.670 voitures de tourisme et utilitaires légers ont été immatriculés. Sur les huit premiers mois de l'année, les ventes de voitures ont baissé de 33,5%, selon l'AEB.
Et finalement:
Une Russie muselée
Dans un magasin à Moscou, le 17 Avril 2014, lors de la diffusion télévisée de la question et la réponse de la session le président Vladimir Poutine avec la nation. ALEXANDER NEMENOV / AFP
Dmitri Kisselev est un étonnant journaliste. Chaque dimanche soir, pendant plus de deux heures sur la chaîne d’Etat Rossiya 1, il distille, tel un bonimenteur, la propagande de Vladimir Poutine. Une prestation qui vire au culte de la personnalité et au bourrage de crâne comme on en voit dans toutes les dictatures, et qui ne semble plus effrayer personne dans cette nouvelle Russie.
Que ce soit le conflit en Ukraine, les sanctions occidentales ou les meurtres de citoyens encombrants pour le pouvoir en place, l’homme affiche sans état d’âme son engagement total pour le maître du Kremlin. Une soumission aveugle qui lui a d’ailleurs valu d’être le seul journaliste à figurer sur la liste noire des décideurs russes sanctionnés par l’Union européenne.
Dmitri Kisselev n’est pas le seul thuriféraire de Poutine, mais il est à l’image de la plupart des médias russes, comme nous le montre le réalisateur Stephan Kühnrich dans son documentaire La Propagande selon Poutine. A travers une glaçante enquête, il nous plonge dans le système de désinformation instauré par le président russe et ses affidés. Et le documentariste sait de quoi il parle puisque, avant de passer derrière la caméra, Stephan Kühnrich a été correspondant permanent à Moscou de 1986 à 1991 pour le compte de la télévision est-allemande, totalement inféodée au Kremlin jusqu’à la chute du mur de Berlin, en 1989.
Pourtant, malgré sa connaissance du terrain, son enquête n’a pas été des plus simples. Etroitement surveillé par les services secrets russes, il n’a pas obtenu les autorisations nécessaires pour filmer comme il le souhaitait dans les chaînes de télévision proches du Kremlin.
« La répression est violente »
Les réponses à ses demandes officielles de rendez-vous (notamment avec le porte-parole de Poutine) n’ont jamais eu de retour. « Je n’ai pu m’entretenir qu’avec les personnes avec lesquelles j’avais des contacts personnels », explique-t-il dans un entretien publié dans le magazine d’Arte.
Face à la mainmise de Poutine sur l’ensemble des médias et la rhétorique nationaliste assénée à longueur de journée depuis les conflits en Crimée et en Ukraine, les voix dissidentes ont bien du mal à se faire entendre. « La répression est violente, les gens ont peur et ceux qui résistent risquent pour leur travail, leur appartement… », souligne le réalisateur. Et il en est de même pour les réseaux sociaux, pourtant plus difficilement contrôlables par le pouvoir. Résultat : à force d’être relayée en permanence par les médias, la propagande de Poutine a produit son effet.
C’est ce qu’expliquent Malgorzata Bucka et Eugene Izraylit dans leur documentaire En Poutine nous croyons, qui complète cette soirée « Théma » d’Arte. A travers les témoignages de citoyens ordinaires de Moscou et de Saint-Pétersbourg, issus de différents milieux sociaux, les deux auteurs montrent qu’une forte majorité de Russes approuvent la politique guerrière de Poutine et ses méthodes violentes pour museler les esprits critiques considérés comme des « traîtres ».
Nationalisme, défense de la patrie et grandeur de la Russie sont les grands thèmes fédérateurs de ces citoyens que Poutine a réussi à séduire avec sa propagande. En filigrane, se dessine aussi l’inquiétante incompréhension qui s’est désormais installée entre la Russie et l’Occident.
La Propagande selon Poutine, de Stephan Kühnrich (All., 2015, 52 min) et En Poutine nous croyons, de Malgorzata Bucka et Eugene Izraylit (All., 2015, 52 min). Mardi 8 septembre à 20 h 55 sur Arte
Comme dans le Donbass:
Quand des photos trahissent la présence de soldats russes en Syrie
Hier Orkenny s'inquiétait de certaines mesures militaires, explication:
Poutine ordonne des exercices militaires
Le président russe a placé aviation et troupes aéroportées en état d'alerte maximale, alors que la flotte russe achevait des exercices en Crimée.
Vladimir Poutine a ordonné lundi des manoeuvres militaires surprises dans le centre du pays.
Ces exercices des troupes aéroportées ainsi que l'aviation militaire visent à tester la préparation au combat des unités concernées. Elles doivent durer jusqu'à samedi, a annoncé le ministre russe de la défense, Sergueï Choïgou, sans préciser le nombre de soldats impliqués. L'aviation à long rayon d'action est également mise en branle.
Les autorités entendent utiliser ces manoeuvres pour vérifier les capacités de plusieurs régions et agences russes en situation de guerre. Le district militaire central englobe d'immenses territoires allant de l'Oural à la Sibérie centrale.
Exercices d'ampleur
La flotte russe de la mer Noire a pour sa part terminé lundi des exercices en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en mars 2014 par la Russie, impliquant notamment des avions de combat Soukhoï Su-30SM et des bombardiers Su-24.
Depuis le début de l'année, l'armée russe a procédé à plusieurs manoeuvres dans cette péninsule où se trouve une grande base navale russe. Elle a en outre multiplié les exercices d'ampleur de l'Extrême-Orient jusqu'à l'Arctique, sur fond de dégradation des relations avec les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne.
«Le président a affirmé à plusieurs reprises que la conduite d'exercices surprises se poursuivrait sur une base régulière, et c'est ce à quoi nous assistons», a expliqué lundi le porte-parole du Kremlin.
Surprenant? Non!
Les ventes russes de voitures neuves chutent
Les ventes de voitures neuves ont baissé de 19,4% en Russie en août par rapport au même mois de 2014, après un recul de 27,5% en juillet, a annoncé mardi la fédération industrielle européenne AEB.
Au total, 138.670 voitures de tourisme et utilitaires légers ont été immatriculés. Sur les huit premiers mois de l'année, les ventes de voitures ont baissé de 33,5%, selon l'AEB.
Et finalement:
Une Russie muselée
Dans un magasin à Moscou, le 17 Avril 2014, lors de la diffusion télévisée de la question et la réponse de la session le président Vladimir Poutine avec la nation. ALEXANDER NEMENOV / AFP
Deux enquêtes glaçantes démontent le système de désinformation instauré par le président russe, Vladimir Poutine et ses affidés
Dmitri Kisselev est un étonnant journaliste. Chaque dimanche soir, pendant plus de deux heures sur la chaîne d’Etat Rossiya 1, il distille, tel un bonimenteur, la propagande de Vladimir Poutine. Une prestation qui vire au culte de la personnalité et au bourrage de crâne comme on en voit dans toutes les dictatures, et qui ne semble plus effrayer personne dans cette nouvelle Russie.
Que ce soit le conflit en Ukraine, les sanctions occidentales ou les meurtres de citoyens encombrants pour le pouvoir en place, l’homme affiche sans état d’âme son engagement total pour le maître du Kremlin. Une soumission aveugle qui lui a d’ailleurs valu d’être le seul journaliste à figurer sur la liste noire des décideurs russes sanctionnés par l’Union européenne.Dmitri Kisselev n’est pas le seul thuriféraire de Poutine, mais il est à l’image de la plupart des médias russes, comme nous le montre le réalisateur Stephan Kühnrich dans son documentaire La Propagande selon Poutine. A travers une glaçante enquête, il nous plonge dans le système de désinformation instauré par le président russe et ses affidés. Et le documentariste sait de quoi il parle puisque, avant de passer derrière la caméra, Stephan Kühnrich a été correspondant permanent à Moscou de 1986 à 1991 pour le compte de la télévision est-allemande, totalement inféodée au Kremlin jusqu’à la chute du mur de Berlin, en 1989.
Pourtant, malgré sa connaissance du terrain, son enquête n’a pas été des plus simples. Etroitement surveillé par les services secrets russes, il n’a pas obtenu les autorisations nécessaires pour filmer comme il le souhaitait dans les chaînes de télévision proches du Kremlin.
« La répression est violente »
Les réponses à ses demandes officielles de rendez-vous (notamment avec le porte-parole de Poutine) n’ont jamais eu de retour. « Je n’ai pu m’entretenir qu’avec les personnes avec lesquelles j’avais des contacts personnels », explique-t-il dans un entretien publié dans le magazine d’Arte.
Face à la mainmise de Poutine sur l’ensemble des médias et la rhétorique nationaliste assénée à longueur de journée depuis les conflits en Crimée et en Ukraine, les voix dissidentes ont bien du mal à se faire entendre. « La répression est violente, les gens ont peur et ceux qui résistent risquent pour leur travail, leur appartement… », souligne le réalisateur. Et il en est de même pour les réseaux sociaux, pourtant plus difficilement contrôlables par le pouvoir. Résultat : à force d’être relayée en permanence par les médias, la propagande de Poutine a produit son effet.
C’est ce qu’expliquent Malgorzata Bucka et Eugene Izraylit dans leur documentaire En Poutine nous croyons, qui complète cette soirée « Théma » d’Arte. A travers les témoignages de citoyens ordinaires de Moscou et de Saint-Pétersbourg, issus de différents milieux sociaux, les deux auteurs montrent qu’une forte majorité de Russes approuvent la politique guerrière de Poutine et ses méthodes violentes pour museler les esprits critiques considérés comme des « traîtres ».
Nationalisme, défense de la patrie et grandeur de la Russie sont les grands thèmes fédérateurs de ces citoyens que Poutine a réussi à séduire avec sa propagande. En filigrane, se dessine aussi l’inquiétante incompréhension qui s’est désormais installée entre la Russie et l’Occident.
La Propagande selon Poutine, de Stephan Kühnrich (All., 2015, 52 min) et En Poutine nous croyons, de Malgorzata Bucka et Eugene Izraylit (All., 2015, 52 min). Mardi 8 septembre à 20 h 55 sur Arte
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Après les convois humanitaire du Donbass, il a voulu faire pareil en Syrie, mais hic:
СМИ: Болгария закрыла воздушное пространство для российских самолетов с помощью для Сирии
La Grèce itou, Turquie est dans l'OTAN. Ses avions sont bloqué.
Lifenews: Bulgaria not allowed Russian Humanitarian flight to Syria. Guys, Putin already admitted that it's weapons pic.twitter.com/FcFRcG1rdq
Voir la traduction
Ressemblance : Bulgarie ne pas autorisée le vol humanitaire russe à la Syrie. Les gars, mettre déjà admis que ce sont les armes
СМИ: Болгария закрыла воздушное пространство для российских самолетов с помощью для Сирии
La Grèce itou, Turquie est dans l'OTAN. Ses avions sont bloqué.
Lifenews: Bulgaria not allowed Russian Humanitarian flight to Syria. Guys, Putin already admitted that it's weapons pic.twitter.com/FcFRcG1rdq
Voir la traduction
Ressemblance : Bulgarie ne pas autorisée le vol humanitaire russe à la Syrie. Les gars, mettre déjà admis que ce sont les armes
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Très intéressant le reportage d'Arte ce soir, si vous ne l'avez pas vus, je vous invite à le revoir sur pluzz (pour les français).
Re: Et en Russie !
Juste pour info:
Les Russes musclent leur présence militaire en Syrie
Pour le fun:
PHOTOS. Vladimir Poutine moqué par un compte Instagram parodique
Le lien vars le compte:
putinspiration
Plus inquiétant par contre:
Russie: construction d'une grande base militaire près de l'Ukraine
La Russie a lancé les travaux d'une base militaire qui pourra accueillir plusieurs milliers de soldats et des dépôts d'armes et de munitions à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, près de la petite ville de Valouyki, non loin de Soloti, ont rapporté des habitants de la région.
Le site se trouve à proximité d'une voie ferrée qui relie Soloti à Moscou et à Louhansk, capitale d'une des deux républiques proclamées par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
Selon un appel d'offres publié sur le site internet gouvernemental zakupki.gov.ru., la base s'étendra au total sur 300 hectares. Cette semaine, des ouvriers ont commencé à ériger une clôture dans un champ près de Soloti pour délimiter le terrain. Un reporter de Reuters a été prié de s'en aller, accusé d'être "un espion ukrainien". Plusieurs engins de construction et une pelleteuse étaient visibles. "Ils construisent une véritable ville", a déclaré Alexandre Pantchenko, dont la maison est proche de la future base.
Interrogé à Soloti, un homme qui s'est présenté comme un représentant de l'agence fédérale pour les constructions spéciales, chargée des installations militaires, a refusé de parler des travaux, invoquant le secret-défense. Selon le document publié sur le site gouvernemental, la future base servira à l'entraînement des hommes de l'artillerie, de la défense antiaérienne et des troupes blindées. Elle comprendra un centre de commandement et de communications, un réfectoire de 2.000 places, un complexe sportif avec une piscine et des courts de tennis, ainsi qu'une partie résidentielle de plus de mille appartements.
La première phase des travaux doit être achevée le 29 avril 2016, précise le document.
Vers un article en anglais de Reuters
Les Russes musclent leur présence militaire en Syrie
Pour le fun:
PHOTOS. Vladimir Poutine moqué par un compte Instagram parodique
Le lien vars le compte:
putinspiration
Plus inquiétant par contre:
Russie: construction d'une grande base militaire près de l'Ukraine
La Russie a lancé les travaux d'une base militaire qui pourra accueillir plusieurs milliers de soldats et des dépôts d'armes et de munitions à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, près de la petite ville de Valouyki, non loin de Soloti, ont rapporté des habitants de la région.
Le site se trouve à proximité d'une voie ferrée qui relie Soloti à Moscou et à Louhansk, capitale d'une des deux républiques proclamées par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
Selon un appel d'offres publié sur le site internet gouvernemental zakupki.gov.ru., la base s'étendra au total sur 300 hectares. Cette semaine, des ouvriers ont commencé à ériger une clôture dans un champ près de Soloti pour délimiter le terrain. Un reporter de Reuters a été prié de s'en aller, accusé d'être "un espion ukrainien". Plusieurs engins de construction et une pelleteuse étaient visibles. "Ils construisent une véritable ville", a déclaré Alexandre Pantchenko, dont la maison est proche de la future base.
Interrogé à Soloti, un homme qui s'est présenté comme un représentant de l'agence fédérale pour les constructions spéciales, chargée des installations militaires, a refusé de parler des travaux, invoquant le secret-défense. Selon le document publié sur le site gouvernemental, la future base servira à l'entraînement des hommes de l'artillerie, de la défense antiaérienne et des troupes blindées. Elle comprendra un centre de commandement et de communications, un réfectoire de 2.000 places, un complexe sportif avec une piscine et des courts de tennis, ainsi qu'une partie résidentielle de plus de mille appartements.
La première phase des travaux doit être achevée le 29 avril 2016, précise le document.
Vers un article en anglais de Reuters
Александр- Messages : 5390
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