Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Amen . . . j'ai envie de dire . . .
Remarque, on ne récolte que ce que l'on sème . . .
Remarque, on ne récolte que ce que l'on sème . . .
Re: Et en Russie !
La fine fleur russe à la recherche de produits importés chez les Mulliez...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
Ben qu'il cherche bien, bientôt il n'y aura plus rien à trouver, le guébiste aura tout détruit avec ses bulls . . . alors qu'il y a tant de gens dans le besoin.
C'est une honte
C'est une honte
Re: Et en Russie !
La Chine "finit" Poutine
Excellent article d'un jeune journaliste Ukrainien sur Unian.
Comment le pragmatisme impitoyable des Chinois finit par les amener à "lâcher" Poutine pour rejoindre les occidentaux. Ils sont persuadés que le régime Poutine va tomber et il vaudra mieux ensuite se trouver "dans le camp des vainqueurs" pour récolter sa part de gâteau (Sibérie).
Le meilleur exemple, la "nouvelle route de la Soie", ligne de trains express (marchandises) va traverser le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie pour ensuite desservir l'Europe et mettre Pékin à 6 jours de rail de l'Europe en reléguant le vétuste Trans-Sibérien au rang d'antiquité folklorique...
http://www.unian.info/politics/1111271-china-finishes-putin.html
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
C'est déjà le cas, il y a des "voyages" organisé sur le mythique train pour 3 francs six sous.Krispoluk a écrit:. . . mettre Pékin à 6 jours de rail de l'Europe en reléguant le vétuste Trans-Sibérien au rang d'antiquité folklorique...
http://www.unian.info/politics/1111271-china-finishes-putin.html
Vrai que c'est la Russie avec tous ses manquements dans toute sa splendeur.
Re: Et en Russie !
Certain osent:
raging.me [ltr]@raging545[/ltr] 27 minil y a 27 minutes
VIDEO #Moscow #Russia(ns) defying #Putin #BS send Happy Independence greetings to #Ukraine https://www.
raging.me [ltr]@raging545[/ltr] 27 minil y a 27 minutes
VIDEO #Moscow #Russia(ns) defying #Putin #BS send Happy Independence greetings to #Ukraine https://www.
Re: Et en Russie !
La Chine, premier allier?
Russia Sees Fall in Chinese Investment as Ruble Slumps
Et c'est le moscowtimes qui le dit . . .
Russia Sees Fall in Chinese Investment as Ruble Slumps
Et c'est le moscowtimes qui le dit . . .
Re: Et en Russie !
Et le rouble s'enfonce, s'enfonce....
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: Et en Russie !
Janchik a écrit:Et le rouble s'enfonce, s'enfonce....
81.5028 rouble pour 1 euro.
ou
1 rouble pour 0,0122795325 euro
le rouble a dépassé le cap de le décembre dernier. Poutine va encore injecter de l'argent mais ça ne pousse pas sur les arbres. La Russie a t-elle encore des réserves ?
La crise de 98 revient en russie...
edit :
Russie : les entreprises exportatrices sous pression pour soutenir le rouble
Moscou pousse les grandes entreprises privées et ses entreprises publiques à vendre leurs réserves en dollars pour acheter des roubles
http://www.lesechos.fr/monde/europe/021276803957-russie-les-entreprises-exportatrices-sous-pression-pour-soutenir-le-rouble-1147211.php
c'est pas dangereux ça ?
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: Et en Russie !
Poutine a répondu récemment au Gouverneur de la banque centrale de Russie "Qu'on ne pourrait plus soutenir indéfinitivement le Rouble à l'avenir..." Un aveu de poids
Bon je cite de mémoire mais je je n'ai plus les sources, ça se trouve sur le forum mais faut rechercher...
La Russie devait avoir à la même époque l'an dernier, à peu près 540 Milliards de $ de réserves en devises. Ils ont du en "bouffer" d'après mes calculs au moins 300 milliards pour tenter de soutenir le Rouble, peine perdue, tout les grands experts financiers de la planète vous répondront : "Never try to stop a falling knife in catching it by the edge..." Ce qui signifie : "Ne jamais chercher à stopper la chute d'un couteau en le saisissant par son tranchant..."
Mais que voulez-vous, le Guébiste était un excellent élève à l'université du KGB mais ses connaissances en économie capitaliste mondiale sont lamentables
Dès lors que les faucons de la spéculation financière mondiale se sont lancés à l'assaut du Rouble, ils ne sont pas près de lâcher prise ! Et ils sont bien décidés à lui faire rendre gorge jusqu'à la lie... Pour cela ils disposent de fondamentaux très sûrs : les sanctions occidentales et les "auto-sanctions" que la Russie s'inflige à elle-même et la chute vertigineuse du prix du brut ! Le scénario est posé et l'hallali (économique) est proche...
Au niveau des devises, prendre aussi en considération la méfiance croissante des russes en leur propre monnaie nationale. Les oligarques ont compris depuis longtemps et s'ingénient à passer des pleines valises de dollars ou d'euros en contrebande à l'Ouest "tant qu'on peut" Pour le menu peuple, il ne reste plus qu'à changer les misérables roubles péniblement économisées en $ ou € avant que le cours se déprécie encore plus et planquer ses (petites) liasses de billets étrangers dans son matelas...
Poutine bénéficie encore (officiellement) du soutien d'une majorité de la population russe pour sa politique mais au niveau du portefeuille, les russes ont déjà voté à 80% pour les devises de l'Ouest
Et le pire est encore à venir
Bon je cite de mémoire mais je je n'ai plus les sources, ça se trouve sur le forum mais faut rechercher...
La Russie devait avoir à la même époque l'an dernier, à peu près 540 Milliards de $ de réserves en devises. Ils ont du en "bouffer" d'après mes calculs au moins 300 milliards pour tenter de soutenir le Rouble, peine perdue, tout les grands experts financiers de la planète vous répondront : "Never try to stop a falling knife in catching it by the edge..." Ce qui signifie : "Ne jamais chercher à stopper la chute d'un couteau en le saisissant par son tranchant..."
Mais que voulez-vous, le Guébiste était un excellent élève à l'université du KGB mais ses connaissances en économie capitaliste mondiale sont lamentables
Dès lors que les faucons de la spéculation financière mondiale se sont lancés à l'assaut du Rouble, ils ne sont pas près de lâcher prise ! Et ils sont bien décidés à lui faire rendre gorge jusqu'à la lie... Pour cela ils disposent de fondamentaux très sûrs : les sanctions occidentales et les "auto-sanctions" que la Russie s'inflige à elle-même et la chute vertigineuse du prix du brut ! Le scénario est posé et l'hallali (économique) est proche...
Au niveau des devises, prendre aussi en considération la méfiance croissante des russes en leur propre monnaie nationale. Les oligarques ont compris depuis longtemps et s'ingénient à passer des pleines valises de dollars ou d'euros en contrebande à l'Ouest "tant qu'on peut" Pour le menu peuple, il ne reste plus qu'à changer les misérables roubles péniblement économisées en $ ou € avant que le cours se déprécie encore plus et planquer ses (petites) liasses de billets étrangers dans son matelas...
Poutine bénéficie encore (officiellement) du soutien d'une majorité de la population russe pour sa politique mais au niveau du portefeuille, les russes ont déjà voté à 80% pour les devises de l'Ouest
Et le pire est encore à venir
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Une information qui était prévisible, mais comme c'est un procès politique fondé, notamment, sur la violation de la liberté d'expression, il ne sera reconnu comme valable qu'en Russie :
Le réalisateur Oleg Sentsov condamné en Russie à 20 ans de prison pour "terrorisme
(Belga) Le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, opposant à l'annexion de la Crimée par la Russie, a été condamné mardi pour "terrorisme" à 20 ans de prison par un tribunal de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie.
Son co-accusé, Alexandre Koltchenko, a été condamné à 10 ans de prison. Tous deux comparaissaient pour "terrorisme", "organisation d'un groupe terroriste" et "trafic d'armes", dans une affaire qu'ils jugent politique. Deux co-accusés d'Oleg Sentsov ont déjà été reconnus coupables par la justice russe et condamnés à sept ans de prison.
Oleg Sentsov a été l'une des figures du Maïdan, le mouvement de contestation qui a abouti au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
Le réalisateur Oleg Sentsov condamné en Russie à 20 ans de prison pour "terrorisme
(Belga) Le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, opposant à l'annexion de la Crimée par la Russie, a été condamné mardi pour "terrorisme" à 20 ans de prison par un tribunal de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie.
Son co-accusé, Alexandre Koltchenko, a été condamné à 10 ans de prison. Tous deux comparaissaient pour "terrorisme", "organisation d'un groupe terroriste" et "trafic d'armes", dans une affaire qu'ils jugent politique. Deux co-accusés d'Oleg Sentsov ont déjà été reconnus coupables par la justice russe et condamnés à sept ans de prison.
Oleg Sentsov a été l'une des figures du Maïdan, le mouvement de contestation qui a abouti au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et en Russie !
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Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Le premier déploiement d'armes lourdes américaines dans deux bases en Pologne devrait avoir lieu à la mi-2016, a indiqué jeudi le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak.
Les Etats-Unis avaient annoncé en juin le déploiement temporaire de leurs armements lourds dans les pays baltes, en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie, comprenant des véhicules de combat et des équipements associés, pour une brigade sur le flanc Est de l'Otan, sans mobiliser de troupes.
"Nous prévoyons que ce déploiement interviendra à la mi-2016", a déclaré M. Siemoniak à l'agence PAP.
"Suite à des études sur place et aux entretiens avec nos partenaires américains, nous avons identifié deux sites d'accueil pour les bases de matériel lourd de l'armée américaine: un dans l'ouest de la Pologne et un autre dans le nord-est du pays", a précisé le ministre, sans préciser leur emplacement exact.
Selon M. Siemoniak, les modalités seront finalisées lors d'une rencontre des ministres de la Défense de l'Otan, début octobre à Bruxelles.
C'est la première fois que des armes lourdes américaines seront ainsi déployées dans les pays membres de l'Otan qui, avant la chute du mur de Berlin, appartenaient à la sphère d'influence de l'Union soviétique.
Le Pentagone avait précisé en juin que les 250 pièces d'armement lourds se répartissaient en 90 chars lourds Abrams, 140 véhicules blindés Bradley, et 20 canons auto-moteurs.
A Bruxelles, l'ambassadeur des Etats-Unis à l'Otan, Douglas Lute, avait alors souligné qu'il s'agirait de "chars vides" et de "véhicules vides" que des soldats pourraient utiliser pour leurs exercices.
Le plan américain a déjà provoqué la colère du président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé en réponse le renforcement de son arsenal nucléaire, avec le déploiement de plus de 40 nouveaux missiles intercontinentaux d'ici à la fin de l'année.
Les pays baltes et d'autres pays d'Europe centrale et de l'Est se montrent très inquiets depuis l'annexion de la Crimée par Moscou et les combats en Ukraine.
Le nouveau président polonais, Andrzej Duda, a estimé mercredi que la présence de bases abritant du matériel et des unités de l'Otan en Europe centrale et de l'Est devrait augmenter "progressivement", "en rapport avec l'élargissement de l'Alliance".
Les Etats-Unis avaient annoncé en juin le déploiement temporaire de leurs armements lourds dans les pays baltes, en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie, comprenant des véhicules de combat et des équipements associés, pour une brigade sur le flanc Est de l'Otan, sans mobiliser de troupes.
"Nous prévoyons que ce déploiement interviendra à la mi-2016", a déclaré M. Siemoniak à l'agence PAP.
"Suite à des études sur place et aux entretiens avec nos partenaires américains, nous avons identifié deux sites d'accueil pour les bases de matériel lourd de l'armée américaine: un dans l'ouest de la Pologne et un autre dans le nord-est du pays", a précisé le ministre, sans préciser leur emplacement exact.
Selon M. Siemoniak, les modalités seront finalisées lors d'une rencontre des ministres de la Défense de l'Otan, début octobre à Bruxelles.
C'est la première fois que des armes lourdes américaines seront ainsi déployées dans les pays membres de l'Otan qui, avant la chute du mur de Berlin, appartenaient à la sphère d'influence de l'Union soviétique.
Le Pentagone avait précisé en juin que les 250 pièces d'armement lourds se répartissaient en 90 chars lourds Abrams, 140 véhicules blindés Bradley, et 20 canons auto-moteurs.
A Bruxelles, l'ambassadeur des Etats-Unis à l'Otan, Douglas Lute, avait alors souligné qu'il s'agirait de "chars vides" et de "véhicules vides" que des soldats pourraient utiliser pour leurs exercices.
Le plan américain a déjà provoqué la colère du président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé en réponse le renforcement de son arsenal nucléaire, avec le déploiement de plus de 40 nouveaux missiles intercontinentaux d'ici à la fin de l'année.
Les pays baltes et d'autres pays d'Europe centrale et de l'Est se montrent très inquiets depuis l'annexion de la Crimée par Moscou et les combats en Ukraine.
Le nouveau président polonais, Andrzej Duda, a estimé mercredi que la présence de bases abritant du matériel et des unités de l'Otan en Europe centrale et de l'Est devrait augmenter "progressivement", "en rapport avec l'élargissement de l'Alliance".
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Le meilleur:
Un lent processus de putsch est-il enclenché contre Vladimir Poutine en Russie ?
Alors que le gouvernement traverse une série de difficultés, d'ordre économique et politique, des élites du Kremlin tenteraient méthodiquement d'écarter l'actuel président de la Fédération de Russie du pouvoir.
Atlantico : D’après un article du Forbes publié le 21 août, un "lent putsch" à l’encontre de Vladimir Poutine se préparerait en Russie. Qu’en sait-on ?
Florent Parmentier : L’information peut certes paraître paradoxale à première vue. En effet, le niveau de soutien de la population à Vladimir Poutine demeure extrêmement élevé suite à la conquête de la Crimée ; plus de quatre personnes sur cinq interrogées soutiennent son action. Pourtant, le pouvoir personnel de Vladimir Poutine paraît moins assuré récemment, si l’on considère les difficultés actuelles de l’économie russe, asphyxiée par la conjonction de sanctions économiques, de la baisse du prix des matières premières et du climat des affaires.
Les difficultés politiques ne tarderont pas non plus : avant l’embellie liée à la guerre de Crimée, le parti Russie Unie avait dû faire face à des manifestations populaires importantes en 2011-2012. Les fondements de cette popularité peuvent donc s’éroder.
L’idée de l’article est donc que Vladimir Poutine se trouve aujourd’hui en face de mauvais choix, et que de nombreuses élites se trouvent moins intéressées qu’auparavant par son maintien au pouvoir. On présente souvent celui-ci comme le seul maître des lieux, alors que le proverbe russe rappelle "qu’il y a plusieurs tours au Kremlin". Le président Poutine a eu cette capacité d’arbitrer entre différents groupes d’intérêts ; le "lent putsch" consiste donc à s’attaquer d’abord à sa garde rapprochée, lui-même étant un président élu et en exercice, et dans l’immédiat encore très populaire.
Toutefois, prenons garde de ne pas oublier que la famille Romanov fêtait en grande pompe le 300e anniversaire de son accession au trône en 1913, avant de s’effondrer quatre ans plus tard… Une apparente solidité peut aller de pair avec une certaine fragilité, fût-elle imperceptible...
Des soupçons de corruption dans l’entourage de Vladimir Poutine, une économie en berne, des pressions internationales non négligeables, un isolement du pays… La Russie ne semble avoir gagné que la Crimée ces dernières années. Que reprochent à Poutine ceux qui tentent de l’affaiblir afin de l’exclure des hautes sphères du pouvoir
Cyrille Bret : Les difficultés de la Russie sont réelles mais circonscrites. Surtout, elles ne sont pas les mêmes que celle du président russe au sens où elles ne sont pas nécessairement portées à son débit.
Tout d’abord, l’isolement de la Russie sur la scène internationale est relatif. Les relations avec la Chine se renforcent constamment : les anciens alliés de l’ère communiste développent des projets gaziers importants depuis le printemps 2014. Ils coopèrent également en matière de sécurité et de défense au sein de l’Organisation de Coopération de Shanghai. En outre, la Fédération de Russie coopère étroitement avec la puissance (ré)émergente du Moyen-Orient, l’Iran, avec un contrat militaire sur les missiles SS-300 et des perspectives dans le nucléaire civil. Sur la scène internationale, les tensions avec l’Occident et le redéploiement de ses politiques d’alliance ne sont pas seulement sources de critique envers le président Poutine. Elles sont aussi portées à son crédit car elles manifestent la rivalité avec les puissances installées : Etats-Unis et Union européenne. Et elles débouchent sur la réactivation d’alliances de revers traditionnelles.
Les difficultés de l’économie russe, suscitées en partie par les cours des hydrocarbures, en partie par les sanctions occidentales ont assurément débouché sur une contraction de 4,8% du PIB au deuxième semestre 2015 par comparaison avec le deuxième semestre 2015. Elles sont promises à une accentuation en raison de l’absence de financement sur les marchés financiers. C’est le point le plus critique pour le président russe. Il ne faut pourtant pas en conclure que sa popularité est en baisse ou que son pouvoir sur les élites russes s’érode : les populations ont un sens plus aigu du sacrifice collectif au nom du prestige national et les élites russes ont depuis longtemps élaboré des stratégies alternatives.
Les difficultés diplomatiques et économiques de la Russie ne se traduiront pas dans l’immédiat par une remise en question du leadership personnel du président russe.
Démissionner ou cesser d’exister, pour certains Poutine serait bien accroché à son siège de leader. Quel est le rôle du Politburo 2.0, composé de Poutine et ses proches, dans la possible tentative de putsch qui se ferait par de multiples attaques contre le chef d'état russe et son entourage ?
Florent Parmentier : L’expression de "politburo 2.0", forgée notamment par le Minchenko consulting group (en référence à l’organe de décision soviétique, le politburo), désigne le clan des proches de Poutine.
Le pouvoir russe ne se résume pas à une "verticale du pouvoir", mais doit au contraire s’analyser comme un conglomérat de clans et de groupes qui se concurrencent pour l’obtention de certaines ressources.
Des accusations de corruption étayées ont fusé contre plusieurs membres du clan Poutine : Dmitry Peskov, en charge des relations avec la presse, Vladimir Yakounine, démissionnaire du poste de directeur ferroviaire russe, l’oligarque Gennady Timchenko… Si l’on croit les tenants de la théorie du "pustch long", ce seraient eux les premières victimes de poids de ce scénario.
La population russe en plein essor est en quête de travail, d’un système d’éducation et de soins performants… Le peuple en Russie serait-il plus enclin à soutenir cet éventuel putsch ou est-il encore très attaché au dirigeant actuel ?
Cyrille Bret : en dépit des annonces réalisées par les médias occidentaux depuis plus d’une décennie, la popularité du président russe ne faiblit pas. Les critiques – sans doute justifiées – de la part des opposants russes sont écoutées par la population mais ne débouchent pas sur une contestation. Ainsi, les potentiels scandales de corruption dans l’entourage du président ne suscitent pas le même émoi en Russie qu’en Occident dans la mesure où la corruption est souvent considérée, en Russie, comme un attribut du pouvoir politique, comme en atteste la pièce de Nicolas Gogol Le Révizor.
Si l’attachement populaire à la personne du président russe est fort, il n’est ni éternel ni nécessaire. Sur le moyen terme, la baisse des dépenses sociales ou une humiliation de la Russie pourrait remettre en cause le "contrat social russe" qui lie implicitement le pouvoir à son peuple : l’obéissance en échange de dépenses publiques et de rayonnement international.
Un lent processus de putsch est-il enclenché contre Vladimir Poutine en Russie ?
Alors que le gouvernement traverse une série de difficultés, d'ordre économique et politique, des élites du Kremlin tenteraient méthodiquement d'écarter l'actuel président de la Fédération de Russie du pouvoir.
Atlantico : D’après un article du Forbes publié le 21 août, un "lent putsch" à l’encontre de Vladimir Poutine se préparerait en Russie. Qu’en sait-on ?
Florent Parmentier : L’information peut certes paraître paradoxale à première vue. En effet, le niveau de soutien de la population à Vladimir Poutine demeure extrêmement élevé suite à la conquête de la Crimée ; plus de quatre personnes sur cinq interrogées soutiennent son action. Pourtant, le pouvoir personnel de Vladimir Poutine paraît moins assuré récemment, si l’on considère les difficultés actuelles de l’économie russe, asphyxiée par la conjonction de sanctions économiques, de la baisse du prix des matières premières et du climat des affaires.
Les difficultés politiques ne tarderont pas non plus : avant l’embellie liée à la guerre de Crimée, le parti Russie Unie avait dû faire face à des manifestations populaires importantes en 2011-2012. Les fondements de cette popularité peuvent donc s’éroder.
L’idée de l’article est donc que Vladimir Poutine se trouve aujourd’hui en face de mauvais choix, et que de nombreuses élites se trouvent moins intéressées qu’auparavant par son maintien au pouvoir. On présente souvent celui-ci comme le seul maître des lieux, alors que le proverbe russe rappelle "qu’il y a plusieurs tours au Kremlin". Le président Poutine a eu cette capacité d’arbitrer entre différents groupes d’intérêts ; le "lent putsch" consiste donc à s’attaquer d’abord à sa garde rapprochée, lui-même étant un président élu et en exercice, et dans l’immédiat encore très populaire.
Toutefois, prenons garde de ne pas oublier que la famille Romanov fêtait en grande pompe le 300e anniversaire de son accession au trône en 1913, avant de s’effondrer quatre ans plus tard… Une apparente solidité peut aller de pair avec une certaine fragilité, fût-elle imperceptible...
Des soupçons de corruption dans l’entourage de Vladimir Poutine, une économie en berne, des pressions internationales non négligeables, un isolement du pays… La Russie ne semble avoir gagné que la Crimée ces dernières années. Que reprochent à Poutine ceux qui tentent de l’affaiblir afin de l’exclure des hautes sphères du pouvoir
Cyrille Bret : Les difficultés de la Russie sont réelles mais circonscrites. Surtout, elles ne sont pas les mêmes que celle du président russe au sens où elles ne sont pas nécessairement portées à son débit.
Tout d’abord, l’isolement de la Russie sur la scène internationale est relatif. Les relations avec la Chine se renforcent constamment : les anciens alliés de l’ère communiste développent des projets gaziers importants depuis le printemps 2014. Ils coopèrent également en matière de sécurité et de défense au sein de l’Organisation de Coopération de Shanghai. En outre, la Fédération de Russie coopère étroitement avec la puissance (ré)émergente du Moyen-Orient, l’Iran, avec un contrat militaire sur les missiles SS-300 et des perspectives dans le nucléaire civil. Sur la scène internationale, les tensions avec l’Occident et le redéploiement de ses politiques d’alliance ne sont pas seulement sources de critique envers le président Poutine. Elles sont aussi portées à son crédit car elles manifestent la rivalité avec les puissances installées : Etats-Unis et Union européenne. Et elles débouchent sur la réactivation d’alliances de revers traditionnelles.
Les difficultés de l’économie russe, suscitées en partie par les cours des hydrocarbures, en partie par les sanctions occidentales ont assurément débouché sur une contraction de 4,8% du PIB au deuxième semestre 2015 par comparaison avec le deuxième semestre 2015. Elles sont promises à une accentuation en raison de l’absence de financement sur les marchés financiers. C’est le point le plus critique pour le président russe. Il ne faut pourtant pas en conclure que sa popularité est en baisse ou que son pouvoir sur les élites russes s’érode : les populations ont un sens plus aigu du sacrifice collectif au nom du prestige national et les élites russes ont depuis longtemps élaboré des stratégies alternatives.
Les difficultés diplomatiques et économiques de la Russie ne se traduiront pas dans l’immédiat par une remise en question du leadership personnel du président russe.
Démissionner ou cesser d’exister, pour certains Poutine serait bien accroché à son siège de leader. Quel est le rôle du Politburo 2.0, composé de Poutine et ses proches, dans la possible tentative de putsch qui se ferait par de multiples attaques contre le chef d'état russe et son entourage ?
Florent Parmentier : L’expression de "politburo 2.0", forgée notamment par le Minchenko consulting group (en référence à l’organe de décision soviétique, le politburo), désigne le clan des proches de Poutine.
Le pouvoir russe ne se résume pas à une "verticale du pouvoir", mais doit au contraire s’analyser comme un conglomérat de clans et de groupes qui se concurrencent pour l’obtention de certaines ressources.
Des accusations de corruption étayées ont fusé contre plusieurs membres du clan Poutine : Dmitry Peskov, en charge des relations avec la presse, Vladimir Yakounine, démissionnaire du poste de directeur ferroviaire russe, l’oligarque Gennady Timchenko… Si l’on croit les tenants de la théorie du "pustch long", ce seraient eux les premières victimes de poids de ce scénario.
La population russe en plein essor est en quête de travail, d’un système d’éducation et de soins performants… Le peuple en Russie serait-il plus enclin à soutenir cet éventuel putsch ou est-il encore très attaché au dirigeant actuel ?
Cyrille Bret : en dépit des annonces réalisées par les médias occidentaux depuis plus d’une décennie, la popularité du président russe ne faiblit pas. Les critiques – sans doute justifiées – de la part des opposants russes sont écoutées par la population mais ne débouchent pas sur une contestation. Ainsi, les potentiels scandales de corruption dans l’entourage du président ne suscitent pas le même émoi en Russie qu’en Occident dans la mesure où la corruption est souvent considérée, en Russie, comme un attribut du pouvoir politique, comme en atteste la pièce de Nicolas Gogol Le Révizor.
Si l’attachement populaire à la personne du président russe est fort, il n’est ni éternel ni nécessaire. Sur le moyen terme, la baisse des dépenses sociales ou une humiliation de la Russie pourrait remettre en cause le "contrat social russe" qui lie implicitement le pouvoir à son peuple : l’obéissance en échange de dépenses publiques et de rayonnement international.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
La Russie, un ours dangereux, mais malade
C'est une prévision dont Poutine ne se vante sans doute pas : en une génération, son pays devrait avoir perdu la moitié de sa population.
Les envolées lyriques et nationalistes de Vladimir Poutine sur le retour en force de la grande Russie, après ce « désastre historique » que fut la fin de l'empire soviétique, ne peuvent faire illusion qu'auprès de ceux de ses concitoyens que sa propagande abêtit. Pour les démographes et les économistes qui regardent froidement les chiffres et leur évolution, la Russie aura perdu mathématiquement son rang de grande puissance dans une trentaine d'années. Non seulement parce qu'en raison des sanctions internationales qui la frappent, du fait de sa politique aventuriste et hégémonique (Georgie, Crimée, Ukraine), son économie s'appauvrit un peu plus chaque jour. Mais surtout parce que sa population diminue à une allure record.
En une génération, la Russie devrait, sauf extraordinaire retournement de situation, avoir perdu la moitié de ses habitants. Les prévisions des démographes indiquent que la population russe pourrait chuter de 143,5 millions aujourd'hui à 80 millions vers 2050. Même si on ne fait guère de publicité à ces statistiques à Moscou, c'est un organisme russe officiel, l'Institut pour la démographie, les migrations et le développement régional qui vient de révéler ces chiffres.
Alcoolisme et baisse des naissances
La raison est double : la hausse constante de la mortalité due à l'alcoolisme et la diminution dramatique des naissances, provoquée, quoi qu'en dise le maître du Kremlin, par le manque de confiance des Russes dans l'avenir. L'augmentation de la mortalité est particulièrement spectaculaire cette année, où ce taux a augmenté de 5,2 % depuis janvier par rapport à 2014. Et il ne s'agit pas d'hécatombe parmi les personnes âgées pour on ne sait quel manque de soins ou difficulté à se procurer des médicaments. La population où le nombre de décès a le plus augmenté est celle des hommes de 30 à 45 ans.
« Dans 70 % des cas, reconnaît la ministre de la Santé, Veronika Skvortsova, les autopsies montrent une alcoolémie supérieure à la normale » pour les décès soudains d'hommes dans la force de l'âge. Une statistique qui s'appuie sur le fait que les situations d'ivresse, particulièrement lorsqu'elles sont répétées, entraînent une propension très importante au suicide.
Espérance de vie de 63 ans
Le résultat de cette dégradation est que l'espérance de vie en Russie est tombée à 63 ans. Elle est de ce fait plus basse que dans n'importe quel pays d'Europe. À peu près l'équivalent de ce qu'elle est au Rwanda. Et peut-être plus grave pour le renouvellement des générations, l'espérance de vie des femmes russes est supérieure de 12 ans à celle des hommes. Une différence de longévité dont l'exemple le plus proche est celui d'un pays dont la population mâle est depuis trois ans décimée par la guerre : la Syrie.
Il faut évidemment ne pas croire aveuglément aux projections statistiques, même lorsqu'elles viennent de spécialistes. Calculs de probabilité et modélisations amènent parfois à des excès de pessimisme dans les prévisions. Il ne faut pas non plus écarter une opération de communication du Kremlin, qui aurait pu faire fuiter ces informations en Occident avant de faire, en Russie, une grande campagne de propagande et de reprise en main sur le thème : "Il faut impérativement un sursaut dans la lutte contre l'alcoolisme, sinon notre chère Russie va devenir la risée des étrangers qui guettent avec délectation notre décrépitude."
Le seul problème, si c'est le cas, c'est que ce ne sera pas la première fois que Moscou lance une grande bataille contre ce fléau qu'est l'alcoolisme de sa population. Et que jusqu'à présent, cela n'a pas donné grand résultat.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
pyxous, quelle est ta source svp?
La démographie russe est désastreuses, certaine région ont un taux de fécondité inférieur à 1 ce qui signifie une disparition à court terme. Les seuls qui pondent encore dans la Russie d'aujourd'hui sont les... Musulmans.
Ils sont condamnés. 30% de naissance non slave selon Rosstat...
La démographie russe est désastreuses, certaine région ont un taux de fécondité inférieur à 1 ce qui signifie une disparition à court terme. Les seuls qui pondent encore dans la Russie d'aujourd'hui sont les... Musulmans.
Ils sont condamnés. 30% de naissance non slave selon Rosstat...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: Et en Russie !
c'est "le point "
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-colomes/la-russie-un-ours-dangereux-mais-malade-27-08-2015-1959540_55.php
a moins que ce soit le lien que j'ai mis chez orkenny ce midi , ce qui revient au même !
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-colomes/la-russie-un-ours-dangereux-mais-malade-27-08-2015-1959540_55.php
a moins que ce soit le lien que j'ai mis chez orkenny ce midi , ce qui revient au même !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
"Les seuls qui pondent encore dans la Russie d'aujourd'hui sont les... Musulmans. "
d'autres à venir ont une fécondité débridée :
http://www.medias-presse.info/la-russie-face-au-peril-jaune-la-siberie-bientot-chinoise/36052
http://www.courrierinternational.com/article/2009/09/30/quand-vladivostok-tombera-aux-mains-des-chinois
clin d’œil bridé
péril jaune contre purée muslim. qui gagnera?
d'autres à venir ont une fécondité débridée :
http://www.medias-presse.info/la-russie-face-au-peril-jaune-la-siberie-bientot-chinoise/36052
http://www.courrierinternational.com/article/2009/09/30/quand-vladivostok-tombera-aux-mains-des-chinois
clin d’œil bridé
péril jaune contre purée muslim. qui gagnera?
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
ours malade
Exact Benoit c'est " le point" j'avais oublié de noté la source
привід
привід
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et en Russie !
A ce sujet, je rappelle une règle vitale pour un forum:
Utilisez "poster un lien" dans le menu. Ca renvoie à l'article source et évite les droits de copyright.
Je n'ai pas le moyens pour ce genre de plaisanterie.
Utilisez "poster un lien" dans le menu. Ca renvoie à l'article source et évite les droits de copyright.
Je n'ai pas le moyens pour ce genre de plaisanterie.
Re: Et en Russie !
Comme il se retrouve fort isolé:
L'offensive de charme de Poutine vis-à-vis du Moyen-Orient
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou en août. - Photo AFP
La Russie soigne ses liens avec les pays arabes pour sortir de son isolement.
Vladimir Poutine avait mis les petits plats dans les grands, en fin de semaine dernière, pour accueillir son homologue égyptien, le président Al Sissi, lors d'une visite d'Etat de trois jours. Il faut dire qu'entre les deux hommes les liens sont étroits. Il s'agissait de la troisième visite du maréchal en Russie. Vladimir Poutine avait, de son côté, fait une escale en Egypte en février. Les deux pays ont intensifié leurs relations diplomatiques depuis 2013. Ils ont signé un contrat en armements de 3.5 milliards de dollars l'an dernier, et la Russie va bientôt construire la première centrale nucléaire égyptienne. Isolé sur la scène diplomatique depuis l'invasion de la Crimée, Vladimir Poutine cherche des appuis au Moyen-Orient, où sa longévité au pouvoir et sa poigne maintiennent sa cote de popularité à un niveau élevé. Aussi l'Egypte, pays central de la région, est-elle devenue un maillon essentiel de sa politique arabe. « L'intérêt de la Russie pour le Moyen-Orient resurgit régulièrement dans les phases de tensions entre Moscou et les Etats-Unis », remet en perspective Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri. « A l'inverse, quand il y a une forme de ressentiment des puissances arabes envers les Etats-Unis, ce qui est aujourd'hui le cas au sujet du dossier iranien, ceux-ci se tournent davantage vers la Russie. Il s'agit de faire passer le message que les inquiétudes arabes doivent être entendues. » Ce n'est donc pas un hasard si les leaders arabes ont défilé dans la capitale russe ces derniers jours. Vladimir Poutine a rencontré, mardi dernier, le roi Abdallah II de Jordanie en marge du Salon aéronautique Maks-2015. Le même jour, il échangeait avec le cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane, l'homme fort d'Abu Dhabi. Au menu à chaque fois : la lutte contre le terrorisme. La Russie aime se présenter comme un allié de l'Occident en matière de lutte contre le terrorisme. « Ce pays est, lui-même, confronté à la menace djihadiste , note Julien Nocetti. Plusieurs milliers de Russes, notamment originaires du Caucase et d'Asie centrale, partent combattre dans les rangs de l'Etat islamique. » « La Russie a toujours eu un discours ferme face à l'islam radical et passe son temps à dénoncer l'idéologie wahhabite qui nourrit le djihadisme », d'où ses liens plus distendus avec l'Arabie saoudite, abonde Clément Therme, chercheur associé à l'EHESS. Qui rappelle que « la Russie compte 20 millions de musulmans et est membre observateur de l'Organisation de la coopération islamique ».
Crise syrienne
De quoi légitimer son ambition de « se poser en acteur central du jeu diplomatique moyen-oriental », alors que la Syrie, un de ses alliés historiques, vacille après quatre années de guerre civile. Des représentants de l'opposition syrienne tolérée par Damas se trouvaient, d'ailleurs, à Moscou la semaine dernière pour des entretiens sur la crise syrienne. Et des hauts responsables de l'Iran, autre pays proche de la Syrie, sont bientôt attendus à Moscou pour finaliser les négociations sur l'achat par la République islamique de batteries de missiles sol-air S-300. « Moscou semble réaliser que Bachar Al Assad ne va peut-être pas gagner la guerre et anticipe l'avenir, d'où la multiplication des contacts avec les puissances sunnites », estime Julien Nocetti. Vladimir Poutine cherche à convaincre les principaux pays de la région de monter une coalition élargie comprenant l'armée syrienne pour combattre Daech. « Moscou est prêt à examiner une solution de transition en Syrie, mais à condition que cela ne fasse pas basculer ce pays dans le camp occidental », tempère l'ancien diplomate Denis Bauchard.
La lune de miel entre Vladimir Poutine et les pays arabes ne se matérialise toutefois pas d'un point de vue économique. « Le niveau des relations commerciales entre la Russie et Israël dépasse celui de la Russie avec l'ensemble des pays arabes », rappelle Julien Nocetti. La cause ? La faible complémentarité entre les économies russe et arabes, qui possèdent toutes les deux du gaz et du pétrole, ce qui limite leurs échanges. C'est du coup avec la Turquie et l'Iran, deux puissances non arabes, que la Russie entretient les liens commerciaux les plus forts dans la région.
Là où ça vaut 10:
Député russe: le siège de l’Onu devrait être déménagé
Une demande pour transférer le siège de l’Onu des Etats-Unis dans un pays neutre a été adressée au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon par un député de la Douma fédérale (chambre basse du parlement russe) Igor Zotov.
La réalisation de cette initiative serait possible à travers des discussions publiques avec la participation des représentants de tous les Etats membres de l’Onu, des hommes politiques et des experts, suppose M. Zotov. L’Onu a besoin de réformes fondamentales pour s’adapter aux réalités actuelles.
M. Zotov a noté qu’actuellement les règles de délivrance de visa permettent à Washington de sélectionner les délégués aux réunions de l’Assemblé générale.
Valentina Motvienko, présidente du conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) ainsi que d’autres membres de la délégation russe ont décidé de ne pas participer à la session de l’Union interparlementaire à New-York après avoir reçu des visas américains limités. Les conditions du visa ne permettent pas à Mme Motvienko de participer à la session de l’Union, seulement les réunions de l’Onu lui sont accessibles.
Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas de droits de limiter la présence des officiels aux événements de l’Onu. Cela devrait être considéré comme de l’ingérence dans les affaires de l’Onu ce qui contredit à la charte des Nations unies, a déclaré M. Zotov.
Ben oui, elle est sur la liste noire.
Donc visa limité et pas accès aux boutiques de luxe.
Quelle déchéance . . .
L'offensive de charme de Poutine vis-à-vis du Moyen-Orient
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou en août. - Photo AFP
La Russie soigne ses liens avec les pays arabes pour sortir de son isolement.
Vladimir Poutine avait mis les petits plats dans les grands, en fin de semaine dernière, pour accueillir son homologue égyptien, le président Al Sissi, lors d'une visite d'Etat de trois jours. Il faut dire qu'entre les deux hommes les liens sont étroits. Il s'agissait de la troisième visite du maréchal en Russie. Vladimir Poutine avait, de son côté, fait une escale en Egypte en février. Les deux pays ont intensifié leurs relations diplomatiques depuis 2013. Ils ont signé un contrat en armements de 3.5 milliards de dollars l'an dernier, et la Russie va bientôt construire la première centrale nucléaire égyptienne. Isolé sur la scène diplomatique depuis l'invasion de la Crimée, Vladimir Poutine cherche des appuis au Moyen-Orient, où sa longévité au pouvoir et sa poigne maintiennent sa cote de popularité à un niveau élevé. Aussi l'Egypte, pays central de la région, est-elle devenue un maillon essentiel de sa politique arabe. « L'intérêt de la Russie pour le Moyen-Orient resurgit régulièrement dans les phases de tensions entre Moscou et les Etats-Unis », remet en perspective Julien Nocetti, chercheur à l'Ifri. « A l'inverse, quand il y a une forme de ressentiment des puissances arabes envers les Etats-Unis, ce qui est aujourd'hui le cas au sujet du dossier iranien, ceux-ci se tournent davantage vers la Russie. Il s'agit de faire passer le message que les inquiétudes arabes doivent être entendues. » Ce n'est donc pas un hasard si les leaders arabes ont défilé dans la capitale russe ces derniers jours. Vladimir Poutine a rencontré, mardi dernier, le roi Abdallah II de Jordanie en marge du Salon aéronautique Maks-2015. Le même jour, il échangeait avec le cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane, l'homme fort d'Abu Dhabi. Au menu à chaque fois : la lutte contre le terrorisme. La Russie aime se présenter comme un allié de l'Occident en matière de lutte contre le terrorisme. « Ce pays est, lui-même, confronté à la menace djihadiste , note Julien Nocetti. Plusieurs milliers de Russes, notamment originaires du Caucase et d'Asie centrale, partent combattre dans les rangs de l'Etat islamique. » « La Russie a toujours eu un discours ferme face à l'islam radical et passe son temps à dénoncer l'idéologie wahhabite qui nourrit le djihadisme », d'où ses liens plus distendus avec l'Arabie saoudite, abonde Clément Therme, chercheur associé à l'EHESS. Qui rappelle que « la Russie compte 20 millions de musulmans et est membre observateur de l'Organisation de la coopération islamique ».
Crise syrienne
De quoi légitimer son ambition de « se poser en acteur central du jeu diplomatique moyen-oriental », alors que la Syrie, un de ses alliés historiques, vacille après quatre années de guerre civile. Des représentants de l'opposition syrienne tolérée par Damas se trouvaient, d'ailleurs, à Moscou la semaine dernière pour des entretiens sur la crise syrienne. Et des hauts responsables de l'Iran, autre pays proche de la Syrie, sont bientôt attendus à Moscou pour finaliser les négociations sur l'achat par la République islamique de batteries de missiles sol-air S-300. « Moscou semble réaliser que Bachar Al Assad ne va peut-être pas gagner la guerre et anticipe l'avenir, d'où la multiplication des contacts avec les puissances sunnites », estime Julien Nocetti. Vladimir Poutine cherche à convaincre les principaux pays de la région de monter une coalition élargie comprenant l'armée syrienne pour combattre Daech. « Moscou est prêt à examiner une solution de transition en Syrie, mais à condition que cela ne fasse pas basculer ce pays dans le camp occidental », tempère l'ancien diplomate Denis Bauchard.
La lune de miel entre Vladimir Poutine et les pays arabes ne se matérialise toutefois pas d'un point de vue économique. « Le niveau des relations commerciales entre la Russie et Israël dépasse celui de la Russie avec l'ensemble des pays arabes », rappelle Julien Nocetti. La cause ? La faible complémentarité entre les économies russe et arabes, qui possèdent toutes les deux du gaz et du pétrole, ce qui limite leurs échanges. C'est du coup avec la Turquie et l'Iran, deux puissances non arabes, que la Russie entretient les liens commerciaux les plus forts dans la région.
Là où ça vaut 10:
Député russe: le siège de l’Onu devrait être déménagé
Une demande pour transférer le siège de l’Onu des Etats-Unis dans un pays neutre a été adressée au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon par un député de la Douma fédérale (chambre basse du parlement russe) Igor Zotov.
La réalisation de cette initiative serait possible à travers des discussions publiques avec la participation des représentants de tous les Etats membres de l’Onu, des hommes politiques et des experts, suppose M. Zotov. L’Onu a besoin de réformes fondamentales pour s’adapter aux réalités actuelles.
M. Zotov a noté qu’actuellement les règles de délivrance de visa permettent à Washington de sélectionner les délégués aux réunions de l’Assemblé générale.
Valentina Motvienko, présidente du conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) ainsi que d’autres membres de la délégation russe ont décidé de ne pas participer à la session de l’Union interparlementaire à New-York après avoir reçu des visas américains limités. Les conditions du visa ne permettent pas à Mme Motvienko de participer à la session de l’Union, seulement les réunions de l’Onu lui sont accessibles.
Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas de droits de limiter la présence des officiels aux événements de l’Onu. Cela devrait être considéré comme de l’ingérence dans les affaires de l’Onu ce qui contredit à la charte des Nations unies, a déclaré M. Zotov.
Ben oui, elle est sur la liste noire.
Donc visa limité et pas accès aux boutiques de luxe.
Quelle déchéance . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Oui et non...Александр a écrit:Là où ça vaut 10:
Député russe: le siège de l’Onu devrait être déménagé
Une demande pour transférer le siège de l’Onu des Etats-Unis dans un pays neutre a été adressée au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon par un député de la Douma fédérale (chambre basse du parlement russe) Igor Zotov.
La réalisation de cette initiative serait possible à travers des discussions publiques avec la participation des représentants de tous les Etats membres de l’Onu, des hommes politiques et des experts, suppose M. Zotov. L’Onu a besoin de réformes fondamentales pour s’adapter aux réalités actuelles.
M. Zotov a noté qu’actuellement les règles de délivrance de visa permettent à Washington de sélectionner les délégués aux réunions de l’Assemblé générale.
Valentina Motvienko, présidente du conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) ainsi que d’autres membres de la délégation russe ont décidé de ne pas participer à la session de l’Union interparlementaire à New-York après avoir reçu des visas américains limités. Les conditions du visa ne permettent pas à Mme Motvienko de participer à la session de l’Union, seulement les réunions de l’Onu lui sont accessibles.
Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas de droits de limiter la présence des officiels aux événements de l’Onu. Cela devrait être considéré comme de l’ingérence dans les affaires de l’Onu ce qui contredit à la charte des Nations unies, a déclaré M. Zotov.
Ben oui, elle est sur la liste noire.
Donc visa limité et pas accès aux boutiques de luxe.
Quelle déchéance . . .
La participation à une réunion de l'ONU, même si elle a lieu sur le sol américain, ne peut pas être empêchée par le pays hôte. Cela contredit en effet la Charte des Nations Unies. Par exemple, un ministre russe (je n'ai plus son nom en tête), sur liste noire européenne, a assisté à une réunion (de je ne sais plus quelle organisation internationale, OCDE ou autre) en France, parce qu'il n'était pas venu en visite en France mais qu'il s'y trouvait en mission pour ladite organisation, mais pendant le temps strictement nécessaire à la réunion.
Donc, il y a obligation légale de délivrer un visa, mais pour le temps strictement nécessaire à ladite réunion. Ceci dit, l'ONU ne changera pas son siège mais la Russie pourrait saisir la Cour Internationale de Justice pour obtenir la condamnation des USA pour n'avoir pas respecté la Charte des Nations Unies. A priori, cela peut paraître contradictoire de donner raison à un Etat qui a violé d'autres règles internationales, mais il n'existe pas de compensation des torts. A titre d'exemple, les lois de la guerre, si elles sont violées par un Etat, n'autorisent pas les autres Etats en cause à les violer à titre de réciprocité.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
En celà, les USA respectent la règle.
Elle a un visa, mais ne peut que circuler dans la zone des bâtiments de l'ONU.
Elle a un visa, mais ne peut que circuler dans la zone des bâtiments de l'ONU.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Alors pas de problème !Александр a écrit:En celà, les USA respectent la règle.
Elle a un visa, mais ne peut que circuler dans la zone des bâtiments de l'ONU.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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