L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sur nos médias, silence radio sur l'Ukraine.
A part un match amical France-Ukraine de basket, rien!!
A part un match amical France-Ukraine de basket, rien!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Arrivé d'un convoi humanitaire à Donetsk, voilà le résultat cette nuit:
U
Par ailleurs, un nombre important de troupes russes a été aperçu franchissant la frontière à Uspenka...
U
Par ailleurs, un nombre important de troupes russes a été aperçu franchissant la frontière à Uspenka...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si j'en crois twitter, l'offensive serait lancée . . . ça canarde de partout.
A confirmer bien sûr . . .
A confirmer bien sûr . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
non, c'est juste le traditionnel feu d'artifice de la nuit
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il semble en effet, mais:
Le président polonais Duda veut des pourparlers élargis sur l'Ukraine
Varsovie - Le nouveau président conservateur polonais Andrzej Duda a proposé au président ukrainien Petro Porochenko d'élargir les pourparlers de paix menés par l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne et la France, a-t-il dit samedi dans une interview à la radio publique polonaise.
M. Duda, en poste depuis le 6 août, s'est entretenu par téléphone vendredi avec M. Porochenko qui l'avait appelé pour le féliciter de son élection, selon un communiqué de la présidence polonaise.
Il (Porochenko) m'a dit qu'il voudrait que la Pologne s'engage dans la cause de l'Ukraine. Je lui ai répondu que nous y étions prêts, a déclaré M. Duda.
Mon opinion, que j'ai transmise pour commencer au président Porochenko, est qu'on devrait ouvrir des pourparlers de paix dans une formule élargie en ce qui concerne la participation de pays. Je proposerais que ce soient les pays européens les plus forts, dont les voisins de l'Ukraine, a-t-il ajouté.
M. Duda a toutefois précisé qu'il voulait encore en parler plus en détail avec le président Porochenko.
Nous devons nous rencontrer et nos collaborateurs préparent une rencontre pour mettre au point les détails, a-t-il dit.
Les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine ont réagi aussitôt aux propos du président polonais.
L'augmentation du nombre de pays participant à Minsk aux négociations de paix (...) ne fera qu'aggraver la situation, a déclaré samedi un haut responsable de la République autoproclamée de Donetsk (DNR), cité par l'agence russe Interfax.
Voilà pourquoi nous allons bloquer de telles initiatives, a affirmé Denis Pouchiline qui représente la DNR lors de pourparlers dans la capitale bélarusse.
Au total, le conflit dans l'est rebelle prorusse de l'Ukraine a fait plus de 6.800 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
La trêve établie à la mi-février en application des accords dits de Minsk 2, négociés par les quatre pays, était globalement respectée malgré des incidents meurtriers réguliers, avant d'être fragilisée par des affrontements de plus en plus intenses ces dernières semaines.
L'Ukraine craint une nouvelle offensive séparatiste autour du 24 août, jour de l'indépendance de cette ex-république soviétique.
Le président polonais Duda veut des pourparlers élargis sur l'Ukraine
Varsovie - Le nouveau président conservateur polonais Andrzej Duda a proposé au président ukrainien Petro Porochenko d'élargir les pourparlers de paix menés par l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne et la France, a-t-il dit samedi dans une interview à la radio publique polonaise.
M. Duda, en poste depuis le 6 août, s'est entretenu par téléphone vendredi avec M. Porochenko qui l'avait appelé pour le féliciter de son élection, selon un communiqué de la présidence polonaise.
Il (Porochenko) m'a dit qu'il voudrait que la Pologne s'engage dans la cause de l'Ukraine. Je lui ai répondu que nous y étions prêts, a déclaré M. Duda.
Mon opinion, que j'ai transmise pour commencer au président Porochenko, est qu'on devrait ouvrir des pourparlers de paix dans une formule élargie en ce qui concerne la participation de pays. Je proposerais que ce soient les pays européens les plus forts, dont les voisins de l'Ukraine, a-t-il ajouté.
M. Duda a toutefois précisé qu'il voulait encore en parler plus en détail avec le président Porochenko.
Nous devons nous rencontrer et nos collaborateurs préparent une rencontre pour mettre au point les détails, a-t-il dit.
Les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine ont réagi aussitôt aux propos du président polonais.
L'augmentation du nombre de pays participant à Minsk aux négociations de paix (...) ne fera qu'aggraver la situation, a déclaré samedi un haut responsable de la République autoproclamée de Donetsk (DNR), cité par l'agence russe Interfax.
Voilà pourquoi nous allons bloquer de telles initiatives, a affirmé Denis Pouchiline qui représente la DNR lors de pourparlers dans la capitale bélarusse.
Au total, le conflit dans l'est rebelle prorusse de l'Ukraine a fait plus de 6.800 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
La trêve établie à la mi-février en application des accords dits de Minsk 2, négociés par les quatre pays, était globalement respectée malgré des incidents meurtriers réguliers, avant d'être fragilisée par des affrontements de plus en plus intenses ces dernières semaines.
L'Ukraine craint une nouvelle offensive séparatiste autour du 24 août, jour de l'indépendance de cette ex-république soviétique.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Il semble en effet, mais:
Le président polonais Duda veut des pourparlers élargis sur l'Ukraine
Varsovie - Le nouveau président conservateur polonais Andrzej Duda a proposé au président ukrainien Petro Porochenko d'élargir les pourparlers de paix menés par l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne et la France, a-t-il dit samedi dans une interview à la radio publique polonaise.
M. Duda, en poste depuis le 6 août, s'est entretenu par téléphone vendredi avec M. Porochenko qui l'avait appelé pour le féliciter de son élection, selon un communiqué de la présidence polonaise.
Il (Porochenko) m'a dit qu'il voudrait que la Pologne s'engage dans la cause de l'Ukraine. Je lui ai répondu que nous y étions prêts, a déclaré M. Duda.
Mon opinion, que j'ai transmise pour commencer au président Porochenko, est qu'on devrait ouvrir des pourparlers de paix dans une formule élargie en ce qui concerne la participation de pays. Je proposerais que ce soient les pays européens les plus forts, dont les voisins de l'Ukraine, a-t-il ajouté.
M. Duda a toutefois précisé qu'il voulait encore en parler plus en détail avec le président Porochenko.
Nous devons nous rencontrer et nos collaborateurs préparent une rencontre pour mettre au point les détails, a-t-il dit.
Les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine ont réagi aussitôt aux propos du président polonais.
L'augmentation du nombre de pays participant à Minsk aux négociations de paix (...) ne fera qu'aggraver la situation, a déclaré samedi un haut responsable de la République autoproclamée de Donetsk (DNR), cité par l'agence russe Interfax.
Voilà pourquoi nous allons bloquer de telles initiatives, a affirmé Denis Pouchiline qui représente la DNR lors de pourparlers dans la capitale bélarusse.
Au total, le conflit dans l'est rebelle prorusse de l'Ukraine a fait plus de 6.800 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
La trêve établie à la mi-février en application des accords dits de Minsk 2, négociés par les quatre pays, était globalement respectée malgré des incidents meurtriers réguliers, avant d'être fragilisée par des affrontements de plus en plus intenses ces dernières semaines.
L'Ukraine craint une nouvelle offensive séparatiste autour du 24 août, jour de l'indépendance de cette ex-république soviétique.
Bon, ma réaction à cet article :
La Pologne entend de plus en plus jouer un rôle politique majeur dans la région et c'est légitime selon moi ! C'est une nation millénaire qui a constitué un puissant royaume au moyen-âge, qui a ensuite été dépecé durant des siècles par ses voisins impérialistes : l'Autriche, la Russie et l'Allemagne. C'est la Pologne qui a la première "enfoncé un coin" dans le système soviétique affaibli et a permis de le faire éclater en 1989.
Aujourd'hui c'est un pays de 38 millions d'habitants, qui a très bien su prendre le virage du changement de régime politique et économique et l'un de ceux qui ont réussi le plus harmonieusement leur mutation du système socialiste au système capitaliste. Ils ont pareillement réussi leur intégration Européenne ainsi que leur adhésion à l'Otan. Ce qui était logique attendu que la deuxième ville du monde de la "Polonité" est...Chicago, après Varsovie
Alors que la Pologne "ressuscitée de ses cendres" et puissante aujourd'hui, veuille jouer un rôle politique plus important dans la région est absolument légitime !
C'est d'autant plus légitime qu'elle s'inquiète de "l'enfoncement dans l'obscurantisme" de la Russie qui l'a trop longtemps asservie par la passé, que ça soit sous la loi du "knout" des Tsars ou des chars communistes...
Alors, la Biélorussie et l''Ukraine constituent la "zone tampon" de la Pologne avec la Russie mais la Pologne conserve encore une frontière commune avec la Russie, celle de l'Oblast de Kaliningrad, enclave au coeur de nations "Otaniennes", surarmée, porte-avion stratégique au centre de la Baltique et menace permanente pour l'Occident.
Donc, pour faire suite à la crise Ukrainienne, les pays est-européens ont tenté d'intervenir dans le conflit grâce au groupe de "Visegrad" comprenant : Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie. Mais leurs efforts sont restés infructueux et les discussions n'ont eu lieu qu'entre les 4 du groupe "Normandie" : Allemagne, France, Russie, Ukraine.
Aujourd'hui, les Polonais revendiquent le droit d'élargir le groupe des 4 au groupe des 5. Mais cela ne m'apparait pas comme une bonne idée car inclure la Pologne ajouterait ensuite d'autres revendications de pays possédant aussi des frontières communes avec l'Ukraine, pourquoi refuser ensuite la Biélorussie ou la Roumanie, sans parler des pays moins peuplés ? On sait bien que dans des discussions ardues, plus il y a de participants et moins on avance sur les sujets épineux
Par ailleurs, il y a un autre facteur socio-culturel à prendre en compte, c'est que si les Polonais et les Ukrainiens ont été longtemps des "frères ennemis" ils étaient des frères quand même et le changement de régime à Kiev a rapproché considérablement la Pologne de l'Ukraine Par contre, pour la Pologne, Moscou reste l'ennemi mortel et héréditaire...
On voit mal Moscou accepter la Pologne comme 5e larron, ce qui reviendrait à se battre contre 2 adversaires : l'Ukraine et son "clone", la Pologne, l'Allemagne et la France étant en position d'arbitres.
Fin de l'exposé
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
C'est un peu ce que je pense aussi.
Mais comme tu dis, élargir compliquerait la tâche (déjà) ardue et qui ne mène nulle part, on le voit avec les deux Minsk . . .
Mais comme tu dis, élargir compliquerait la tâche (déjà) ardue et qui ne mène nulle part, on le voit avec les deux Minsk . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:
J'ai l'honneur d'avoir rencontrer et d'aider cette femme depuis un certains temps, c'est elle l'avenir de l'Ukraine, je lui prédis un grand avenir et elle n'a peur de rien, il faut voir comment elle s'occupe de ses afghans (ex de l'Afghanistan dorénavant dans le Donbass...)
Entretien avec Elena, journaliste indépendante et bénévole, sur la situation militaire en Ukraine
Publié le 14 août 2015 par UkraineReconquistaElena est journaliste indépendante, militante associative et bénévole. Elle apporte de l'aide aux soldats et aux enfants démunis, qu'ils soient déplacés ou orphelins à cause du conflit. Elle a une formation de traductrice interprète et a répondu dans la langue de Bossuet aux questions d'Ukraine Reconquista.Son témoignage est très précieux pour comprendre la situation dans le sud-est du pays et les difficultés rencontrées par les militaires ukrainiens dans l'exercice de leur mission. Car parfois, l'ennemi ne se situe pas seulement dans le camp d'en face...
____________________________________________________________________
Ben voilà ! Quand on le secoue un peu le Kamarade Tarkan, il sait se remuer le c.. pour nous faire profiter, nous aussi d'interviews exclusives avec des journalistes talentueuses et fort agréables ma foi
Reste à espérer que ta femme ne voie pas d'un mauvais oeil les amitiés fortes que tu as l'art de nouer avec des créatures aussi fascinantes que séduisantes
Oui, je sais...Je suis un salaud
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tout est dit. Cela créera plus d'entraves que cela n'apportera d'issues possibles à cette crise. Excellente mauvaise idée donc.Krispoluk a écrit:Александр a écrit:Il semble en effet, mais:
Le président polonais Duda veut des pourparlers élargis sur l'Ukraine
Varsovie - Le nouveau président conservateur polonais Andrzej Duda a proposé au président ukrainien Petro Porochenko d'élargir les pourparlers de paix menés par l'Ukraine, la Russie, l'Allemagne et la France, a-t-il dit samedi dans une interview à la radio publique polonaise.
Bon, ma réaction à cet article : (..)
On voit mal Moscou accepter la Pologne comme 5e larron, ce qui reviendrait à se battre contre 2 adversaires : l'Ukraine et son "clone", la Pologne, l'Allemagne et la France étant en position d'arbitres.
Fin de l'exposé
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Tiens les médias se réveillent!
L'ONU dénonce un regain de violences en Ukraine
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a dénoncé lundi un regain de tensions en Ukraine où au moins dix personnes, en majorité des civils, ont péri en 24 heures dans les affrontements les plus meurtriers depuis un mois. Ban Ki-moon s'est dit "extrêmement inquiet par cette récente escalade de la violence dans l'est de l"ukraine, qualifiant "d'inacceptables" les "violations continues du cessez-le-feu et les pertes en vies humaines qui en résultent".
Moscou a accusé l'armée ukrainienne de préparer une offensive dans l'est, tandis que la diplomatie ukrainienne a mis en cause des "actions provocatrices délibérées" des séparatistes prorusses. Le secrétaire général a demandé à "toutes les parties de prendre des mesures urgentes pour désamorcer la situation actuelle et empêcher une spirale de violences qui engendrerait plus de morts, de souffrances humaines, de destructions d'infrastructures et aurait un impact négatif sur la stabilité régionale".
Des informations font état d'actes de harcèlement à l'encontre de membres de la mission de l'OSCE, a également indiqué M. Ban réclamant que leur rôle d'observateurs soit respecté. Malgré une trêve en vigueur depuis la mi-février, des affrontements se sont intensifiés ces derniers jours dans la zone du conflit opposant l'armée ukrainienne aux rebelles prorusses dans l'est de cette ex-république soviétique où plus de 6.800 personnes ont été tuées en seize mois.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a dénoncé lundi un regain de tensions en Ukraine où au moins dix personnes, en majorité des civils, ont péri en 24 heures dans les affrontements les plus meurtriers depuis un mois. Ban Ki-moon s'est dit "extrêmement inquiet par cette récente escalade de la violence dans l'est de l"ukraine, qualifiant "d'inacceptables" les "violations continues du cessez-le-feu et les pertes en vies humaines qui en résultent".
Moscou a accusé l'armée ukrainienne de préparer une offensive dans l'est, tandis que la diplomatie ukrainienne a mis en cause des "actions provocatrices délibérées" des séparatistes prorusses. Le secrétaire général a demandé à "toutes les parties de prendre des mesures urgentes pour désamorcer la situation actuelle et empêcher une spirale de violences qui engendrerait plus de morts, de souffrances humaines, de destructions d'infrastructures et aurait un impact négatif sur la stabilité régionale".
Des informations font état d'actes de harcèlement à l'encontre de membres de la mission de l'OSCE, a également indiqué M. Ban réclamant que leur rôle d'observateurs soit respecté. Malgré une trêve en vigueur depuis la mi-février, des affrontements se sont intensifiés ces derniers jours dans la zone du conflit opposant l'armée ukrainienne aux rebelles prorusses dans l'est de cette ex-république soviétique où plus de 6.800 personnes ont été tuées en seize mois.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
pyxous a écrit:[size=33]L'ONU dénonce un regain de violences en Ukraine[/size]
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a dénoncé lundi un regain de tensions en Ukraine où au moins dix personnes, en majorité des civils, ont péri en 24 heures dans les affrontements les plus meurtriers depuis un mois. Ban Ki-moon s'est dit "extrêmement inquiet par cette récente escalade de la violence dans l'est de l"ukraine, qualifiant "d'inacceptables" les "violations continues du cessez-le-feu et les pertes en vies humaines qui en résultent".
Moscou a accusé l'armée ukrainienne de préparer une offensive dans l'est, tandis que la diplomatie ukrainienne a mis en cause des "actions provocatrices délibérées" des séparatistes prorusses. Le secrétaire général a demandé à "toutes les parties de prendre des mesures urgentes pour désamorcer la situation actuelle et empêcher une spirale de violences qui engendrerait plus de morts, de souffrances humaines, de destructions d'infrastructures et aurait un impact négatif sur la stabilité régionale".
Des informations font état d'actes de harcèlement à l'encontre de membres de la mission de l'OSCE, a également indiqué M. Ban réclamant que leur rôle d'observateurs soit respecté. Malgré une trêve en vigueur depuis la mi-février, des affrontements se sont intensifiés ces derniers jours dans la zone du conflit opposant l'armée ukrainienne aux rebelles prorusses dans l'est de cette ex-république soviétique où plus de 6.800 personnes ont été tuées en seize mois.
Ouaip tu sais, ce genre de "déclaration" Pyxous, c'est un nouveau coup d'épée dans l'eau... A quoi ça rime ce genre de gesticulation médiatique ???
Personne n'est dupe dans ce monde d'hypocrites... Moscou qui accuse l'Ukraine de "préparer une offensive à l'Est" On aura tout entendu !!!
La seule solution, ce serait de "vitrifier" la Russie une bonne fois pour toute et après on pourra partir sur de nouvelles bases... Ben oui ! Je me "Pravisektorise" sous l'influence de mon bon pote Decabriste
Bon, en dehors de ces questions futiles Pyxous, notre ami nouvellement inscrit Thor50 ou Geoffroy, recherche pour son épouse des copines ukrainiennes, pas loin d'Angoulême.
Je pense que tu peux te rendre utile sur ce coup là
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Désolé Chris, mais Angoulème n'est pas en Normandie , enfin je crois ...
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
pyxous a écrit:Désolé Chris, mais Angoulème n'est pas en Normandie , enfin je crois ...
Ouaip mais c'est quand même moins loin que le Nord ou la Belgique
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'UE et Ban Ki-Moon condamnent des violations «inacceptables» du cessez-le-feu
Un soldat ukrainien posté à côté d'une maison bombardée par les séparatistes pro-russes dans le village de Sartana, dans la région de Donetsk. Photo AFP
L’Union européenne et Ban Ki-moon ont condamné le regain des violences en Ukraine où dix personnes ont péri dans de nouveaux affrontements dans l’Est rebelle prorusse, alors que Moscou a accusé Kiev de préparer une offensive.
«Nous condamnons la récente escalade des affrontements qui ont continué» dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré la porte-parole de la Commission européenne Catherine Ray en appelant les belligérants à respecter «pleinement le cessez-le-feu» en vigueur depuis la mi-février mais violé quasi-quotidiennement et à prendre «toutes les mesures appropriées pour protéger les civils».
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’est dit «extrêmement inquiet par cette récente escalade de la violence dans l’est de l’Ukraine», qualifiant d’"inacceptables» les «violations continues du cessez-le-feu et les pertes en vies humaines qui en résultent».
Pour sa part, la Russie, accusée par Kiev et l’Occident de soutenir militairement les rebelles, a déclaré que l’Ukraine semblait préparer une nouvelle offensive.
«Nous sommes inquiets du cours qu’ont pris les événements ces derniers jours, qui ressemblent très fortement à la préparation d’une action militaire», a lancé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou.
En réponse, l’Ukraine a rejeté la responsabilité sur la Russie. Dans un communiqué, la diplomatie ukrainienne a mis en cause des «actions provocatrices délibérées» des séparatistes «soutenus par la Fédération russe» tout en appelant cette dernière à «prendre des mesures urgentes» pour «mettre fin à l’escalade».
Plus tôt dans la journée, les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort de trois civils et deux soldats dans les territoires contrôlés par Kiev. Treize personnes - six civils et sept soldats - ont par ailleurs été blessées.
De l’autre côté de la ligne de front, les autorités rebelles ont fait état de cinq civils tués dans la «capitale» rebelle de Donetsk et à Gorlivka, à une trentaine de kilomètres au nord-est, ainsi que de quinze blessés.
Parmi les victimes civiles côté ukrainien, deux ont été tuées dans des bombardements dimanche soir à Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol. Située sur les bords de la mer d’Azov, Marioupol est la dernière grande ville de l’Est sous contrôle de Kiev et les insurgés l’avaient dans le passé ouvertement désignée comme leur prochaine cible.
Un journaliste de l’AFP a vu des dizaines d’immeubles endommagés par des éclats d’obus et une maison au toit presque totalement détruit.
«Nous étions chez nous avec les enfants et nous avons entendu le sifflement des obus», a raconté à l’AFP l’habitante de cette maison, Lioubov. «Nous avons décidé de descendre dans la cave, mais là, une explosion a retenti. Cela nous a soufflés et nous sommes tombés sur le seuil même, la terrasse est tombée aussi. Quand nous avons repris connaissance, nous avons compris que nous étions vivants», a-t-elle confié.
De nombreux habitants de Sartana blâmaient les forces ukrainiennes, jugeant que les armes séparatistes se trouvaient trop loin pour l’atteindre.
Un haut responsable militaire de Kiev, Boris Kremenetski, a accusé dans un communiqué les séparatistes de viser des quartiers résidentiels afin de «discréditer» l’armée ukrainienne.
Des affrontements entre soldats ukrainiens et rebelles prorusses se sont intensifiés ces derniers jours dans la zone du conflit qui a fait plus de 6.800 morts depuis le début des hostilités il y a 16 mois.
Kiev craint une nouvelle offensive séparatiste autour du 24 août, jour de l’indépendance de cette ex-république soviétique.
Fin août 2014, les forces rebelles emmenées, selon Kiev et les Occidentaux, par des troupes régulières russes, avaient encerclé un important groupement de soldats ukrainiens près de la ville d’Ilovaïsk, au sud-est de Donetsk et l’armée ukrainienne y avait perdu, selon Kiev, 366 de ses combattants en quelques jours, la pire tragédie subie par les forces de Kiev dans cette guerre.
Le président russe Vladimir Poutine s’est par ailleurs rendu lundi dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en 2014 par la Russie après son occupation par les troupes russes. M. Poutine avait dans un premier temps nié toute implication des militaires russes dans cette opération avant de le reconnaître.
Sans surprise, son déplacement en Crimée, le troisième après son annexion, a mis en colère Kiev qui a envoyé une note de protestation à la diplomatie russe. Le président pro-occidental Petro Porochenko a qualifié cette visite d’un «défi» lancé «au monde civilisé».
Là où il ne manque pas d'air:
Ukraine : Poutine estime que le pays vit une situation humiliante
Le président russe pense que l'Ukraine est "dirigée depuis l'étranger", une position dégradante qui sera bientôt abandonnée.
Il est certain que l'Ukraine va retrouver ses esprits et abandonner cette pratique. Vladimir Poutine continue de critiquer la gestion du pays alors que l'UE s'inquiétait lundi du regain de violences en Ukraine. Dix personnes ont trouvé la mort dans de nouveaux affrontements lundi. Vladimir Poutine n'a pas mâché ses mots en faisant référence au gouvernement ukrainien, qui n'est pas acquis à sa cause.
Le président russe a déclaré lundi depuis la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie :"Je suis persuadé que l'Ukraine, malgré ses difficultés actuelles, va se développer dans le bon sens et abandonnera cette pratique humiliante consistant à avoir un pays entier dirigé depuis l'étranger", a estimé le président russe, faisant allusion à plusieurs étrangers nommés à des postes clés dans l'administration ou au sein du gouvernement ukrainien.
L'ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili a pour sa part été nommé à la tête de la région ukrainienne d'Odessa, après avoir pris la citoyenneté ukrainienne. Il y a été rejoint par Maria Gaïdar, opposante à Vladimir Poutine et fille de l'économiste libéral et ancien Premier ministre Egor Gaïdar, auteur de la "thérapie de choc" russe dans les années 1990.
En juin dernier, Vladimir Poutine avait pourtant essayé de calmer le jeu avec les occidentaux après le renforcement de sa frappe nucléaire nationale. Il avait affirmé vouloir apaiser les tensions avec les partenaires traditionnels de la Russie.
Un soldat ukrainien posté à côté d'une maison bombardée par les séparatistes pro-russes dans le village de Sartana, dans la région de Donetsk. Photo AFP
L’Union européenne et Ban Ki-moon ont condamné le regain des violences en Ukraine où dix personnes ont péri dans de nouveaux affrontements dans l’Est rebelle prorusse, alors que Moscou a accusé Kiev de préparer une offensive.
«Nous condamnons la récente escalade des affrontements qui ont continué» dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré la porte-parole de la Commission européenne Catherine Ray en appelant les belligérants à respecter «pleinement le cessez-le-feu» en vigueur depuis la mi-février mais violé quasi-quotidiennement et à prendre «toutes les mesures appropriées pour protéger les civils».
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’est dit «extrêmement inquiet par cette récente escalade de la violence dans l’est de l’Ukraine», qualifiant d’"inacceptables» les «violations continues du cessez-le-feu et les pertes en vies humaines qui en résultent».
Pour sa part, la Russie, accusée par Kiev et l’Occident de soutenir militairement les rebelles, a déclaré que l’Ukraine semblait préparer une nouvelle offensive.
«Nous sommes inquiets du cours qu’ont pris les événements ces derniers jours, qui ressemblent très fortement à la préparation d’une action militaire», a lancé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou.
En réponse, l’Ukraine a rejeté la responsabilité sur la Russie. Dans un communiqué, la diplomatie ukrainienne a mis en cause des «actions provocatrices délibérées» des séparatistes «soutenus par la Fédération russe» tout en appelant cette dernière à «prendre des mesures urgentes» pour «mettre fin à l’escalade».
Plus tôt dans la journée, les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort de trois civils et deux soldats dans les territoires contrôlés par Kiev. Treize personnes - six civils et sept soldats - ont par ailleurs été blessées.
De l’autre côté de la ligne de front, les autorités rebelles ont fait état de cinq civils tués dans la «capitale» rebelle de Donetsk et à Gorlivka, à une trentaine de kilomètres au nord-est, ainsi que de quinze blessés.
Kiev redoute une offensive rebelle
Parmi les victimes civiles côté ukrainien, deux ont été tuées dans des bombardements dimanche soir à Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol. Située sur les bords de la mer d’Azov, Marioupol est la dernière grande ville de l’Est sous contrôle de Kiev et les insurgés l’avaient dans le passé ouvertement désignée comme leur prochaine cible.
Un journaliste de l’AFP a vu des dizaines d’immeubles endommagés par des éclats d’obus et une maison au toit presque totalement détruit.
«Nous étions chez nous avec les enfants et nous avons entendu le sifflement des obus», a raconté à l’AFP l’habitante de cette maison, Lioubov. «Nous avons décidé de descendre dans la cave, mais là, une explosion a retenti. Cela nous a soufflés et nous sommes tombés sur le seuil même, la terrasse est tombée aussi. Quand nous avons repris connaissance, nous avons compris que nous étions vivants», a-t-elle confié.
De nombreux habitants de Sartana blâmaient les forces ukrainiennes, jugeant que les armes séparatistes se trouvaient trop loin pour l’atteindre.
Un haut responsable militaire de Kiev, Boris Kremenetski, a accusé dans un communiqué les séparatistes de viser des quartiers résidentiels afin de «discréditer» l’armée ukrainienne.
Des affrontements entre soldats ukrainiens et rebelles prorusses se sont intensifiés ces derniers jours dans la zone du conflit qui a fait plus de 6.800 morts depuis le début des hostilités il y a 16 mois.
Kiev craint une nouvelle offensive séparatiste autour du 24 août, jour de l’indépendance de cette ex-république soviétique.
Fin août 2014, les forces rebelles emmenées, selon Kiev et les Occidentaux, par des troupes régulières russes, avaient encerclé un important groupement de soldats ukrainiens près de la ville d’Ilovaïsk, au sud-est de Donetsk et l’armée ukrainienne y avait perdu, selon Kiev, 366 de ses combattants en quelques jours, la pire tragédie subie par les forces de Kiev dans cette guerre.
Le président russe Vladimir Poutine s’est par ailleurs rendu lundi dans la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée en 2014 par la Russie après son occupation par les troupes russes. M. Poutine avait dans un premier temps nié toute implication des militaires russes dans cette opération avant de le reconnaître.
Sans surprise, son déplacement en Crimée, le troisième après son annexion, a mis en colère Kiev qui a envoyé une note de protestation à la diplomatie russe. Le président pro-occidental Petro Porochenko a qualifié cette visite d’un «défi» lancé «au monde civilisé».
Là où il ne manque pas d'air:
Ukraine : Poutine estime que le pays vit une situation humiliante
Le président russe pense que l'Ukraine est "dirigée depuis l'étranger", une position dégradante qui sera bientôt abandonnée.
Il est certain que l'Ukraine va retrouver ses esprits et abandonner cette pratique. Vladimir Poutine continue de critiquer la gestion du pays alors que l'UE s'inquiétait lundi du regain de violences en Ukraine. Dix personnes ont trouvé la mort dans de nouveaux affrontements lundi. Vladimir Poutine n'a pas mâché ses mots en faisant référence au gouvernement ukrainien, qui n'est pas acquis à sa cause.
Le président russe a déclaré lundi depuis la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie :"Je suis persuadé que l'Ukraine, malgré ses difficultés actuelles, va se développer dans le bon sens et abandonnera cette pratique humiliante consistant à avoir un pays entier dirigé depuis l'étranger", a estimé le président russe, faisant allusion à plusieurs étrangers nommés à des postes clés dans l'administration ou au sein du gouvernement ukrainien.
Une Américaine, un Gérogien et un Lituanien au gouvernement
En décembre, l'Ukraine s'est dotée d'un nouveau gouvernement pro-occidental incluant une Américaine, un Géorgien et un Lituanien à des postes clés. Natalie Jaresko, une Américaine d'origine ukrainienne ayant travaillé pour le département d'Etat américain et pour un fonds d'investissement ukrainien financé par le Congrès des Etats-Unis, a ainsi été nommée ministre des Finances.L'ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili a pour sa part été nommé à la tête de la région ukrainienne d'Odessa, après avoir pris la citoyenneté ukrainienne. Il y a été rejoint par Maria Gaïdar, opposante à Vladimir Poutine et fille de l'économiste libéral et ancien Premier ministre Egor Gaïdar, auteur de la "thérapie de choc" russe dans les années 1990.
En juin dernier, Vladimir Poutine avait pourtant essayé de calmer le jeu avec les occidentaux après le renforcement de sa frappe nucléaire nationale. Il avait affirmé vouloir apaiser les tensions avec les partenaires traditionnels de la Russie.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Генштаб Украины: на границе с Украиной – 50 тысяч российских военных
Il y aurait 50 000 militaires russes à la frontière ukrainienne.
Et le couillon parle de provocation de Kiev.
Crainte d'une nouvelle escalade dans l'est de l'Ukraine
De nouveaux affrontements ont opposé les forces gouvernementales aux rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, provoquant la mort d'au moins deux soldats ukrainiens et de plusieurs civils, a-t-on appris lundi auprès de sources militaires et séparatistes.
Un homme et une jeune femme ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi par des tirs des rebelles à Sartana, localité située à 20 km de Marioupol, ville portuaire stratégique sur la mer d'Azov que tiennent les forces gouvernementales.
Selon un porte-parole militaire, les combats des 24 dernières heures ont par ailleurs fait deux morts et sept blessés dans les rangs de l'armée.
Le site séparatiste DAN fait quant à lui état de trois morts et de quatre blessés à Horlivka, ville tenue par les milices pro-russes au nord de leur fief de Donetsk, la capitale du Donbass.
Alors que les combats entre forces gouvernementales et séparatistes pro-russes s'intensifient depuis plusieurs jours, Moscou a accusé lundi les autorités ukrainiennes de préparer une nouvelle offensive majeure.
"Nous sommes inquiets de l'évolution de ces derniers jours, qui évoque fortement la préparation de nouvelles initiatives militaires", a déclaré lundi Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse à Moscou.
"C'est comme en août de l'année dernière, quand les soldats ukrainiens ont reçu l'ordre d'attaquer (...) On ne doit pas chercher à faire des expériences ni tenter sa chance. On doit juste appliquer ce qui a été convenu à Minsk", a-t-il ajouté.
A Kiev, le président Petro Porochenko a accusé pour sa part Vladimir Poutine de provocation calculée. Le président russe s'est rendu lundi en Crimée, annexée en mars 2014 à la Fédération de Russie, pour y promouvoir le tourisme, affirme le Kremlin.
"C'est un défi lancé au monde civilisé et la poursuite d'un plan visant à intensifier la situation que mènent les troupes russes et leurs mercenaires dans le Donbass", a-t-il commenté sur Facebook.
En Crimée, Vladimir Poutine a pour sa part lancé une pique à son homologue ukrainien, qu'il a accusé d'"humilier" son peuple en nommant des étrangers à des postes clés, comme celui de gouverneur de la région voisine d'Odessa, attribué à l'ancien président géorgien Mikhaïl Saakashvili.
"Cette pratique scandaleuse doit cesser", a clamé le président russe.
Soufflant le chaud et le froid, Vladimir Poutine a néanmoins estimé qu'"en dépit des difficultés actuelles, la situation en Ukraine va s'améliorer et l'Ukraine se développer positivement".
Rebelles et forces gouvernementales s'accusent mutuellement depuis des semaines de violations répétées du cessez-le-feu conclu en février à Minsk.
Kiev craint une ataque contre Marioupol
Côté gouvernemental, on redoute particulièrement une offensive des séparatistes contre Marioupol. Cette ville industrielle d'un demi-million d'habitants située sur la mer d'Azov se trouve entre la Crimée, à l'ouest, et les territoires contrôlés par les séparatistes et la Russie, à l'est.
Andriy Lissenko, porte-parole de l'armée régulière, a déclaré lundi que les séparatistes avaient utilisé des obus d'une portée de 15 à 16 kilomètres pour bombarder Sartana, au nord de Marioupol.
"L'ennemi n'a pas bombardé des positions ukrainiennes, mais une ville et des civils", a-t-il dit lors d'un point de presse. "L'ennemi a adopté la tactique consistant à frapper et à se retirer rapidement. La prochaine fois, il s'exposera à une riposte rapide. Ce qui s'est produit à Sartana est un défi pour nos forces", a-t-il ajouté.
Dans le camp séparatiste, le site d'information DAN a fait état de trois tués et de quatre blessés à Horlivka, ville tenue par les milices pro-russes mais qui est le théâtre d'affrontements fréquents.
"Ils (les militaires) utilisent des armes lourdes. Trois de nos hommes ont été tués. Quatre autres ont de nombreuses blessures", a déclaré un chef séparatiste cité par DAN.
Six mois après la signature des accords de Minsk-2, négociés par François Hollande et Angela Merkel, la dégradation de la situation dans l'est de l'Ukraine est un motif de préoccupation pour les chancelleries occidentales.
Après le chef de la diplomatie John Kerry qui a fait part la semaine dernière de sa "grave inquiétude" à son homologue russe Sergueï Lavrov, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a jugé ce week-end que la situation était "explosive".
"Les risques sont importants. Si les deux parties ne reviennent pas au processus de paix, une nouvelle escalade militaire peut se déclencher à tout moment", a-t-il ajouté dans un entretien publié par le Bild am Sonntag.
Il y aurait 50 000 militaires russes à la frontière ukrainienne.
Et le couillon parle de provocation de Kiev.
Crainte d'une nouvelle escalade dans l'est de l'Ukraine
De nouveaux affrontements ont opposé les forces gouvernementales aux rebelles prorusses dans l'est de l'Ukraine, provoquant la mort d'au moins deux soldats ukrainiens et de plusieurs civils, a-t-on appris lundi auprès de sources militaires et séparatistes.
Un homme et une jeune femme ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi par des tirs des rebelles à Sartana, localité située à 20 km de Marioupol, ville portuaire stratégique sur la mer d'Azov que tiennent les forces gouvernementales.
Selon un porte-parole militaire, les combats des 24 dernières heures ont par ailleurs fait deux morts et sept blessés dans les rangs de l'armée.
Le site séparatiste DAN fait quant à lui état de trois morts et de quatre blessés à Horlivka, ville tenue par les milices pro-russes au nord de leur fief de Donetsk, la capitale du Donbass.
Alors que les combats entre forces gouvernementales et séparatistes pro-russes s'intensifient depuis plusieurs jours, Moscou a accusé lundi les autorités ukrainiennes de préparer une nouvelle offensive majeure.
"Nous sommes inquiets de l'évolution de ces derniers jours, qui évoque fortement la préparation de nouvelles initiatives militaires", a déclaré lundi Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse à Moscou.
"C'est comme en août de l'année dernière, quand les soldats ukrainiens ont reçu l'ordre d'attaquer (...) On ne doit pas chercher à faire des expériences ni tenter sa chance. On doit juste appliquer ce qui a été convenu à Minsk", a-t-il ajouté.
A Kiev, le président Petro Porochenko a accusé pour sa part Vladimir Poutine de provocation calculée. Le président russe s'est rendu lundi en Crimée, annexée en mars 2014 à la Fédération de Russie, pour y promouvoir le tourisme, affirme le Kremlin.
"C'est un défi lancé au monde civilisé et la poursuite d'un plan visant à intensifier la situation que mènent les troupes russes et leurs mercenaires dans le Donbass", a-t-il commenté sur Facebook.
En Crimée, Vladimir Poutine a pour sa part lancé une pique à son homologue ukrainien, qu'il a accusé d'"humilier" son peuple en nommant des étrangers à des postes clés, comme celui de gouverneur de la région voisine d'Odessa, attribué à l'ancien président géorgien Mikhaïl Saakashvili.
"Cette pratique scandaleuse doit cesser", a clamé le président russe.
Soufflant le chaud et le froid, Vladimir Poutine a néanmoins estimé qu'"en dépit des difficultés actuelles, la situation en Ukraine va s'améliorer et l'Ukraine se développer positivement".
Rebelles et forces gouvernementales s'accusent mutuellement depuis des semaines de violations répétées du cessez-le-feu conclu en février à Minsk.
Kiev craint une ataque contre Marioupol
Côté gouvernemental, on redoute particulièrement une offensive des séparatistes contre Marioupol. Cette ville industrielle d'un demi-million d'habitants située sur la mer d'Azov se trouve entre la Crimée, à l'ouest, et les territoires contrôlés par les séparatistes et la Russie, à l'est.
Andriy Lissenko, porte-parole de l'armée régulière, a déclaré lundi que les séparatistes avaient utilisé des obus d'une portée de 15 à 16 kilomètres pour bombarder Sartana, au nord de Marioupol.
"L'ennemi n'a pas bombardé des positions ukrainiennes, mais une ville et des civils", a-t-il dit lors d'un point de presse. "L'ennemi a adopté la tactique consistant à frapper et à se retirer rapidement. La prochaine fois, il s'exposera à une riposte rapide. Ce qui s'est produit à Sartana est un défi pour nos forces", a-t-il ajouté.
Dans le camp séparatiste, le site d'information DAN a fait état de trois tués et de quatre blessés à Horlivka, ville tenue par les milices pro-russes mais qui est le théâtre d'affrontements fréquents.
"Ils (les militaires) utilisent des armes lourdes. Trois de nos hommes ont été tués. Quatre autres ont de nombreuses blessures", a déclaré un chef séparatiste cité par DAN.
Six mois après la signature des accords de Minsk-2, négociés par François Hollande et Angela Merkel, la dégradation de la situation dans l'est de l'Ukraine est un motif de préoccupation pour les chancelleries occidentales.
Après le chef de la diplomatie John Kerry qui a fait part la semaine dernière de sa "grave inquiétude" à son homologue russe Sergueï Lavrov, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a jugé ce week-end que la situation était "explosive".
"Les risques sont importants. Si les deux parties ne reviennent pas au processus de paix, une nouvelle escalade militaire peut se déclencher à tout moment", a-t-il ajouté dans un entretien publié par le Bild am Sonntag.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le SBU a arrêté 5 citoyens russes impliqué dans le terrorisme:
У Києві затримано п'ятьох громадян РФ, причетних до міжнародного тероризму
A propos des drones américains en Ukraine, ma source:
Pentagon includes #Ukraine in list of countries where UAVs will be used for surveillance
Pas de chance, l'article complet est protégé maintenant.
У Києві затримано п'ятьох громадян РФ, причетних до міжнародного тероризму
A propos des drones américains en Ukraine, ma source:
Pentagon includes #Ukraine in list of countries where UAVs will be used for surveillance
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Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine. A Marioupol, l’escalade militaire se prépare
L’armée ukrainienne en manœuvre près de Marioupol, en juillet 2015. PHOTO ANATOLII STEPANOV/AFP
Après les intenses échanges de tirs d’artillerie autour de Marioupol ce week-end, les discours se font de plus en plus alarmistes sur l’évolution du conflit dans le Donbass. Mais la diplomatie peine à trouver le bon format de négociation entre les parties.
Après la pluie de tirs d’artillerie en provenance des deux camps, ukrainien et prorusse, qui s’est abattue dans la nuit du 17 août sur la banlieue de Marioupol, faisant cinq morts parmi les civils et détruisant des dizaines de maisons, Kiev comme Moscou parlent de “prémices de combats de grande ampleur”, relate le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré le 17 août qu’on ne pouvait plus parler, dans le Donbass, de “ligne de démarcation, mais de ligne de front”.
Côté ukrainien, les positions ont été renforcées par le retour en deuxième ligne de défense des volontaires du bataillon Donbass, qui avaient pourtant reçu l’ordre en juillet de quitter la ligne de démarcation. Côté séparatistes, “toutes les troupes sont prêtes au combat”.
Les deux camps renforcent leurs positions sur la ligne de démarcation
Selon le quotidien russe en ligne Gazeta.ru, dont les correspondants se sont rendus dans la ville de Sartana, très touchée par les tirs d’artillerie du week-end, “on a le sentiment absurde que toute la ville sait qui lancera l’attaque et quand”. “L’escalade n’est pas étonnante car quasiment aucun des points des accords de Minsk n’est respecté, estime un expert militaire proche des républiques autoproclamées, cité par le titre. Les parties continuent en effet à mobiliser leurs troupes et à renforcer leurs positions sur la ligne de front. Si une issue diplomatique n’est pas trouvée, ce sera l’escalade militaire”.
Le chef de la diplomatie allemand, Frank-Walter Steinmeier, a appelé à réunir au plus vite les représentants des deux parties et l’OSCE (l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Mais Kiev exige toujours, pour que la guerre soit évitée, de revoir la composition du groupe de négociation de Minsk, et d’en exclure notamment les leaders des républiques autoproclamées du Donbass.
Russia Has Concentrated On the Border With Ukraine 50,000 Soldiers – General Staff
Russia has concentrated on the border with Ukraine 50,000 servicemen while militants are trying to escalate the conflict in Donbas.
This was announced by the speaker of the General Staff of the Armed Forces of Ukraine Vladyslav Selezniov, reports UNIAN.
He said that “militants use any means available to escalate the situation.”
“This happens on the background of the events taking place along the border. As you know, on the state border between Ukraine and the Russian Federation there are about 50,000 personnel of the Armed forces of the Russian Federation”, – he said.
According to Vladyslav Selezniov this is Russia’s was of “trying to put pressure on the Ukrainian side, which has taken the uncompromising stance during the talks in Minsk.”
“All actions of militants are aimed at the escalation of the conflict, and this is a further evidence that the representatives of the self-proclaimed “LNR” and “DNR” does not seek for peaceful settlement of the conflict” – said the spokesman for the General Staff.
L’armée ukrainienne en manœuvre près de Marioupol, en juillet 2015. PHOTO ANATOLII STEPANOV/AFP
Après les intenses échanges de tirs d’artillerie autour de Marioupol ce week-end, les discours se font de plus en plus alarmistes sur l’évolution du conflit dans le Donbass. Mais la diplomatie peine à trouver le bon format de négociation entre les parties.
Après la pluie de tirs d’artillerie en provenance des deux camps, ukrainien et prorusse, qui s’est abattue dans la nuit du 17 août sur la banlieue de Marioupol, faisant cinq morts parmi les civils et détruisant des dizaines de maisons, Kiev comme Moscou parlent de “prémices de combats de grande ampleur”, relate le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré le 17 août qu’on ne pouvait plus parler, dans le Donbass, de “ligne de démarcation, mais de ligne de front”.
Côté ukrainien, les positions ont été renforcées par le retour en deuxième ligne de défense des volontaires du bataillon Donbass, qui avaient pourtant reçu l’ordre en juillet de quitter la ligne de démarcation. Côté séparatistes, “toutes les troupes sont prêtes au combat”.
Les deux camps renforcent leurs positions sur la ligne de démarcation
Selon le quotidien russe en ligne Gazeta.ru, dont les correspondants se sont rendus dans la ville de Sartana, très touchée par les tirs d’artillerie du week-end, “on a le sentiment absurde que toute la ville sait qui lancera l’attaque et quand”. “L’escalade n’est pas étonnante car quasiment aucun des points des accords de Minsk n’est respecté, estime un expert militaire proche des républiques autoproclamées, cité par le titre. Les parties continuent en effet à mobiliser leurs troupes et à renforcer leurs positions sur la ligne de front. Si une issue diplomatique n’est pas trouvée, ce sera l’escalade militaire”.
Le chef de la diplomatie allemand, Frank-Walter Steinmeier, a appelé à réunir au plus vite les représentants des deux parties et l’OSCE (l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Mais Kiev exige toujours, pour que la guerre soit évitée, de revoir la composition du groupe de négociation de Minsk, et d’en exclure notamment les leaders des républiques autoproclamées du Donbass.
Russia Has Concentrated On the Border With Ukraine 50,000 Soldiers – General Staff
Russia has concentrated on the border with Ukraine 50,000 servicemen while militants are trying to escalate the conflict in Donbas.
This was announced by the speaker of the General Staff of the Armed Forces of Ukraine Vladyslav Selezniov, reports UNIAN.
He said that “militants use any means available to escalate the situation.”
“This happens on the background of the events taking place along the border. As you know, on the state border between Ukraine and the Russian Federation there are about 50,000 personnel of the Armed forces of the Russian Federation”, – he said.
According to Vladyslav Selezniov this is Russia’s was of “trying to put pressure on the Ukrainian side, which has taken the uncompromising stance during the talks in Minsk.”
“All actions of militants are aimed at the escalation of the conflict, and this is a further evidence that the representatives of the self-proclaimed “LNR” and “DNR” does not seek for peaceful settlement of the conflict” – said the spokesman for the General Staff.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Net regain de tension entre l'Ukraine et la Russie
Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de préparatifs militaires.
« Nous sommes inquiets des événements des derniers jours qui ressemblent à la préparation d'une offensive militaire » de la part de Kiev dans l'Etat séparatiste. Le ton du ministre russe des Affaires étrangères, SergueÏ Lavrov, était alarmiste lundi soir, tout comme la réponse du gouvernement ukrainien, qui a mis en cause des « provocations délibérées » des forces séparatistes « soutenues par la Russie ».
Quels que soient les responsabilités et les objectifs des différents protagonistes, il est incontestable que l'Ukraine orientale, où sévit depuis quatorze mois un conflit ayant fait 6.500 morts, est de nouveau dans la tourmente. Kiev a annoncé, lundi, que trois civils et deux soldats ont été tués dans le territoire qu'il contrôle, non loin de la ligne de cessez-le-feu, tandis que les rebelles affirmaient que cinq civils avaient été tués dans leur capitale, Donetsk. Six mois après les accords de Minsk censés ouvrir la voie à un règlement politique de la crise en Ukraine orientale, ce dernier semble moins probable que jamais.
Ce conflit pèse sur l'économie des deux pays
Ce conflit pèse durement sur l'économie des deux pays, puisque le PIB ukrainien recule actuellement de 14 % en rythme annuel, et que celui de la Russie devrait perdre 4 % en 2015, bien plus que prévu par le gouvernement, selon une déclaration, lundi soir, du conseiller économique du Kremlin, Andreï Belooussov. Il a ajouté que si les prix du pétrole restaient durablement dans la fourchette de 40-45 dollars le baril - ce qui déstabilise grandement le rouble, retombé à des niveaux peu éloignés de ses planchers historiques puisque l'or noir fournit le tiers des recettes en devises de la Russie -, la banque centrale pourrait rehausser ses taux d'intérêts pour défendre la monnaie.
Ukraine : Paris et Berlin tentent de sauver les accords de Minsk
Plus de six mois après le cessez-le-feu signé pour l’Ukraine, Paris et Berlin convoquent une nouvelle réunion sur la situation dans l’Est du pays. François Hollande et Angela Merkel, médiateurs des précédents accords à Minsk, se retrouveront à Berlin avec le président ukrainien, Petro Poroshenko.
La diplomatie allemande a qualifié d’“explosive” la situation sur place. La trêve entre la garde nationale ukrainienne et les séparatistes pro-russes n’a jamais vraiment été respectée, au contraire, les affrontements s’intensifient. À Moscou, le chef du kremlin, Vladimir Poutine, accuse Kiev d‘être à l’origine des violences qui ont fait au moins dix morts lundi.
Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de préparatifs militaires.
« Nous sommes inquiets des événements des derniers jours qui ressemblent à la préparation d'une offensive militaire » de la part de Kiev dans l'Etat séparatiste. Le ton du ministre russe des Affaires étrangères, SergueÏ Lavrov, était alarmiste lundi soir, tout comme la réponse du gouvernement ukrainien, qui a mis en cause des « provocations délibérées » des forces séparatistes « soutenues par la Russie ».
Quels que soient les responsabilités et les objectifs des différents protagonistes, il est incontestable que l'Ukraine orientale, où sévit depuis quatorze mois un conflit ayant fait 6.500 morts, est de nouveau dans la tourmente. Kiev a annoncé, lundi, que trois civils et deux soldats ont été tués dans le territoire qu'il contrôle, non loin de la ligne de cessez-le-feu, tandis que les rebelles affirmaient que cinq civils avaient été tués dans leur capitale, Donetsk. Six mois après les accords de Minsk censés ouvrir la voie à un règlement politique de la crise en Ukraine orientale, ce dernier semble moins probable que jamais.
Ce conflit pèse sur l'économie des deux pays
Ce conflit pèse durement sur l'économie des deux pays, puisque le PIB ukrainien recule actuellement de 14 % en rythme annuel, et que celui de la Russie devrait perdre 4 % en 2015, bien plus que prévu par le gouvernement, selon une déclaration, lundi soir, du conseiller économique du Kremlin, Andreï Belooussov. Il a ajouté que si les prix du pétrole restaient durablement dans la fourchette de 40-45 dollars le baril - ce qui déstabilise grandement le rouble, retombé à des niveaux peu éloignés de ses planchers historiques puisque l'or noir fournit le tiers des recettes en devises de la Russie -, la banque centrale pourrait rehausser ses taux d'intérêts pour défendre la monnaie.
Ukraine : Paris et Berlin tentent de sauver les accords de Minsk
Plus de six mois après le cessez-le-feu signé pour l’Ukraine, Paris et Berlin convoquent une nouvelle réunion sur la situation dans l’Est du pays. François Hollande et Angela Merkel, médiateurs des précédents accords à Minsk, se retrouveront à Berlin avec le président ukrainien, Petro Poroshenko.
La diplomatie allemande a qualifié d’“explosive” la situation sur place. La trêve entre la garde nationale ukrainienne et les séparatistes pro-russes n’a jamais vraiment été respectée, au contraire, les affrontements s’intensifient. À Moscou, le chef du kremlin, Vladimir Poutine, accuse Kiev d‘être à l’origine des violences qui ont fait au moins dix morts lundi.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Otan a mis en garde mercredi "les séparatistes soutenus par la Russie" dans l'est de l'Ukraine, estimant que "toute tentative de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable", alors que les violences ont gagné en intensité ces dernières semaines.
"Les Alliés ont souligné la nécessité pour toutes les parties d'une désescalade des tensions et de faire preuve de retenue", a également indiqué une porte-parole de l'Otan après une réunion du comité politique qui réunit des représentants des 28 membres de l'Alliance de l'Atlantique nord.
"Les Alliés ont exprimé leur grave préoccupation au sujet de l'escalade récente et soudaine des violences" dans l'est de l'Ukraine, a précisé la porte-parole, Carmen Romero, dans un communiqué.
"La Russie a une responsabilité particulière afin de trouver une solution politique", a-t-elle continué, rappelant qu'aux yeux de l'Otan, la solution à ce conflit qui a fait plus de 6.800 morts en seize mois devait être trouvée "par des moyens diplomatiques".
"La pleine mise en oeuvre des accords de Minsk", qui ont permis d'instaurer un fragile cessez-le-feu en février, "est le chemin de la paix", a insisté la porte-parole.
Cette trêve a été mise à mal par des affrontements de plus en plus meurtriers cet été. Ces violences ont fait dix morts dimanche, notamment dans des bombardements à Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol, la dernière grande ville de l'Est sous contrôle de Kiev.
"Toute tentative de la part des séparatistes soutenus par la Russie de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable pour la communauté internationale", a averti Mme Romero, alors que les insurgés ont par le passé ouvertement désigné Marioupol comme leur prochaine cible.
Mme Romero a aussi estimé que "les observateurs de l'OSCE doivent être en mesure de faire leur travail en sécurité et sans restrictions". L'organisation, dont les observateurs ont été déployés pour constater sur le terrain la mise en oeuvre des accords de Minsk, s'est plainte mercredi d'un harcèlement "sans précédent", notamment de la part des rebelles prorusses.
Kiev, l'Otan, l'Union européenne et Washington accusent la Russie de soutenir les séparatistes en armes et en soldats, ce que Moscou nie catégoriquement.
19/08/2015 19:19:50 - Bruxelles (AFP) - © 2015 AFP
"Les Alliés ont souligné la nécessité pour toutes les parties d'une désescalade des tensions et de faire preuve de retenue", a également indiqué une porte-parole de l'Otan après une réunion du comité politique qui réunit des représentants des 28 membres de l'Alliance de l'Atlantique nord.
"Les Alliés ont exprimé leur grave préoccupation au sujet de l'escalade récente et soudaine des violences" dans l'est de l'Ukraine, a précisé la porte-parole, Carmen Romero, dans un communiqué.
"La Russie a une responsabilité particulière afin de trouver une solution politique", a-t-elle continué, rappelant qu'aux yeux de l'Otan, la solution à ce conflit qui a fait plus de 6.800 morts en seize mois devait être trouvée "par des moyens diplomatiques".
"La pleine mise en oeuvre des accords de Minsk", qui ont permis d'instaurer un fragile cessez-le-feu en février, "est le chemin de la paix", a insisté la porte-parole.
Cette trêve a été mise à mal par des affrontements de plus en plus meurtriers cet été. Ces violences ont fait dix morts dimanche, notamment dans des bombardements à Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol, la dernière grande ville de l'Est sous contrôle de Kiev.
"Toute tentative de la part des séparatistes soutenus par la Russie de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable pour la communauté internationale", a averti Mme Romero, alors que les insurgés ont par le passé ouvertement désigné Marioupol comme leur prochaine cible.
Mme Romero a aussi estimé que "les observateurs de l'OSCE doivent être en mesure de faire leur travail en sécurité et sans restrictions". L'organisation, dont les observateurs ont été déployés pour constater sur le terrain la mise en oeuvre des accords de Minsk, s'est plainte mercredi d'un harcèlement "sans précédent", notamment de la part des rebelles prorusses.
Kiev, l'Otan, l'Union européenne et Washington accusent la Russie de soutenir les séparatistes en armes et en soldats, ce que Moscou nie catégoriquement.
19/08/2015 19:19:50 - Bruxelles (AFP) - © 2015 AFP
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ouaip, quand on sait QUI bombarde allègrement en se foutant des accords de Minsk !
Quand on sait qui accuse l'Ukraine de vouloir lancer "une offensive majeure" à l'est alors que les russes ont accumulé une masse hallucinante de troupes (russes), d'armement lourd et de stocks de munitions délirants dans le Donbass, ça laisse rêveur
Et voir cet enculé de Lavrov avec sa gueule de croque-mort qui accuse l'Ukraine de faire monter la tension au Donbass !!! Quand est-ce que les Ricains vont-ils se décider une bonne fois pour toute à vitrifier la Russie ? On sera plus emmerdés après Bon peut-être pas toute la Russie quand même, en se limitant à Moscou et Saint-Pet, ça devrait suffire à le faire
Quand on sait qui accuse l'Ukraine de vouloir lancer "une offensive majeure" à l'est alors que les russes ont accumulé une masse hallucinante de troupes (russes), d'armement lourd et de stocks de munitions délirants dans le Donbass, ça laisse rêveur
Et voir cet enculé de Lavrov avec sa gueule de croque-mort qui accuse l'Ukraine de faire monter la tension au Donbass !!! Quand est-ce que les Ricains vont-ils se décider une bonne fois pour toute à vitrifier la Russie ? On sera plus emmerdés après Bon peut-être pas toute la Russie quand même, en se limitant à Moscou et Saint-Pet, ça devrait suffire à le faire
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bon, pour atténuer un peu mes propos bellicistes précédents, on sait bien que la musique adoucit les moeurs, alors, un très joli enregistrement du coeur national Russe "Piatnisky".
En observant le public, j'ai cru y voir la chanteuse populaire Ukrainienne Sofia Rotaru. Je pense que l'émission a du se faire en Ukraine mais sans certitude...
Alors, d'abord le choeur Piatnisky en superbes costumes de princesses russes, puis Sofia Rotaru dans l'un de ses grands classiques populaires Ukrainiens "Odna Kalina"...
En observant le public, j'ai cru y voir la chanteuse populaire Ukrainienne Sofia Rotaru. Je pense que l'émission a du se faire en Ukraine mais sans certitude...
Alors, d'abord le choeur Piatnisky en superbes costumes de princesses russes, puis Sofia Rotaru dans l'un de ses grands classiques populaires Ukrainiens "Odna Kalina"...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En attendant, le rouble ce soir est de nouveau en baisse, il se rapproche de ses cours les plus bas de décembre dernier à >74.10 roubles pour 1 euro et la russie (plutôt les russes) s'enfonce encore un peu plus dans la crise!
En décembre 2014, le mentor (le menteur?) a promis à son peuple que la crise serait réglée dans 1 an; qu'il se dépêche, il ne reste plus que 4 mois!
En décembre 2014, le mentor (le menteur?) a promis à son peuple que la crise serait réglée dans 1 an; qu'il se dépêche, il ne reste plus que 4 mois!
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
pyxous a écrit:En attendant, le rouble ce soir est de nouveau en baisse, il se rapproche de ses cours les plus bas de décembre dernier à >74.10 roubles pour 1 euro et la russie (plutôt les russes) s'enfonce encore un peu plus dans la crise!
En décembre 2014, le mentor (le menteur?) a promis à son peuple que la crise serait réglée dans 1 an; qu'il se dépêche, il ne reste plus que 4 mois!
Poutine à menti sur tout, ca aurait été bizarre qu'il n'est pas menti la dessus.
Le rouble avait connu une descente et une remonté très rapide mais cette fois, ca à été plus lent, plus modéré à chaque palier. la crise c'est fait son nid d'une manière plus lente mais plus efficace. Tel un arbuste qui pousse dans un mur et qui fini par déloger des briques par dizaines.
Le pic brutale de l'an dernier c'était un coup de marteau et une brique était tombé, a présent... l'arbuste est en place et le mur n'est plus aussi beau à voir... et il menace ruine.
==> sur 7sur7, les trolls du poutine sont de sortie, il faudrait les contrer dans leur propagande...
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A propos des mensonges du guébste, je voyais sur twitter un criméen dire que le viaduc de Kerch sera construit . . . avec ses mensonges.
Jamais quoi!!
Jamais quoi!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : Paris et Berlin doivent "faire pression"
Moscou espère que le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel vont faire pression sur le président ukrainien Petro Porochenko pour que celui-ci mette en oeuvre le plan de paix dans l'est de l'Ukraine, a déclaré aujourd'hui le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Les trois dirigeants doivent se retrouver lundi prochain à Berlin pour tenter d'enrayer le regain de violences entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses dans le "Donbass". Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'être à l'origine des violences.
"De notre point de vue, il est nécessaire de faire davantage pression sur Kiev pour convaincre (les dirigeants ukrainiens) qu'ils doivent mettre en oeuvre l'accord conclu à Minsk" en février, a déclaré Sergueï Lavrov à Sébastopol, chef-lieu de la province de Crimée annexée par la Russie l'an dernier. "Nous espérons que le 24 août (...), l'Allemagne et la France, qui sont les garants de l'application de l'accord, feront tout ce qu'il faut pour s'assurer qu'il est pleinement mis en oeuvre", a-t-il ajouté.
Moscou reproche à Petro Porochenko de ne pas avoir appliqué tous les points de l'accord de Minsk, dont l'ouverture de discussions directes avec les dirigeants des républiques séparatistes autoproclamées de Donetsk et Louhansk, soutenues par la Russie. Kiev a jusqu'à présent préféré négocier par l'intermédiaire de l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma.
Mettre la pression sur les partenaire n'est jamais une bonne chose . . .
Ukraine : Berlin n’exclut pas une future rencontre avec Poutine sur l’Ukraine
Berlin n’exclut pas la tenue prochaine d’une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine sur l’Ukraine, alors que ce dernier n’est pas convié à une réunion avec la France et l’Ukraine lundi, a annoncé la chancellerie allemande mercredi.
« Je ne peux exclure qu’on en arrive à une telle rencontre, mais je ne peux pas confirmer non plus la tenue d’une telle rencontre », a déclaré lors d’une conférence de presse Christiane Wirtz, une porte-parole de la chancelière Angela Merkel.
Ukraine : l'Otan met en garde les séparatistes prorusses contre de nouvelles conquêtes territoriales
L'Otan a mis en garde mercredi "les séparatistes soutenus par la Russie" dans l'est de l'Ukraine, estimant que "toute tentative de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable", alors que les violences ont gagné en intensité ces dernières semaines.
"Les Alliés ont souligné la nécessité pour toutes les parties d'une désescalade des tensions et de faire preuve de retenue", a également indiqué une porte-parole de l'Otan après une réunion du comité politique qui réunit des représentants des 28 membres de l'Alliance de l'Atlantique nord.
"Les Alliés ont exprimé leur grave préoccupation au sujet de l'escalade récente et soudaine des violences" dans l'est de l'Ukraine, a précisé la porte-parole, Carmen Romero, dans un communiqué.
"La Russie a une responsabilité particulière afin de trouver une solution politique", a-t-elle continué, rappelant qu'aux yeux de l'Otan, la solution à ce conflit qui a fait plus de 6.800 morts en seize mois devait être trouvée "par des moyens diplomatiques".
"La pleine mise en oeuvre des accords de Minsk", qui ont permis d'instaurer un fragile cessez-le-feu en février, "est le chemin de la paix", a insisté la porte-parole.
Cette trêve a été mise à mal par des affrontements de plus en plus meurtriers cet été. Ces violences ont fait dix morts dimanche, notamment dans des bombardements à Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol, la dernière grande ville de l'Est sous contrôle de Kiev.
"Toute tentative de la part des séparatistes soutenus par la Russie de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable pour la communauté internationale", a averti Mme Romero, alors que les insurgés ont par le passé ouvertement désigné Marioupol comme leur prochaine cible.
Mme Romero a aussi estimé que "les observateurs de l'OSCE doivent être en mesure de faire leur travail en sécurité et sans restrictions". L'organisation, dont les observateurs ont été déployés pour constater sur le terrain la mise en oeuvre des accords de Minsk, s'est plainte mercredi d'un harcèlement "sans précédent", notamment de la part des rebelles prorusses.
Kiev, l'Otan, l'Union européenne et Washington accusent la Russie de soutenir les séparatistes en armes et en soldats, ce que Moscou nie catégoriquement.
Le communiqué en version intégrale:
Statement by acting NATO spokesperson on the situation in eastern Ukraine
Today, NATO Allies discussed the situation in eastern Ukraine. Allies expressed their serious concern about the recent sharp escalation of violence.
In the discussions, Allies stressed the need for all parties to de-escalate tensions and exercise restraint.
They underlined that the focus must be on pursuing a solution through diplomatic means. The full implementation of the Minsk agreements is the path to peace.
Russia has a special responsibility to find a political solution. Any attempt by the Russian-backed separatists to take over more of Ukraine’s territory would be unacceptable to the international community.
The OSCE monitors must be able to do their job safely and without restrictions.
NATO stands firm in our support for Ukraine’s sovereignty and territorial integrity.
Allies reaffirmed that an independent, sovereign and stable Ukraine, firmly committed to democracy and the rule of law, is key to security in the Euro-Atlantic area.
NATO will continue to follow the situation very closely.
Moscou espère que le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel vont faire pression sur le président ukrainien Petro Porochenko pour que celui-ci mette en oeuvre le plan de paix dans l'est de l'Ukraine, a déclaré aujourd'hui le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Les trois dirigeants doivent se retrouver lundi prochain à Berlin pour tenter d'enrayer le regain de violences entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses dans le "Donbass". Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'être à l'origine des violences.
"De notre point de vue, il est nécessaire de faire davantage pression sur Kiev pour convaincre (les dirigeants ukrainiens) qu'ils doivent mettre en oeuvre l'accord conclu à Minsk" en février, a déclaré Sergueï Lavrov à Sébastopol, chef-lieu de la province de Crimée annexée par la Russie l'an dernier. "Nous espérons que le 24 août (...), l'Allemagne et la France, qui sont les garants de l'application de l'accord, feront tout ce qu'il faut pour s'assurer qu'il est pleinement mis en oeuvre", a-t-il ajouté.
Moscou reproche à Petro Porochenko de ne pas avoir appliqué tous les points de l'accord de Minsk, dont l'ouverture de discussions directes avec les dirigeants des républiques séparatistes autoproclamées de Donetsk et Louhansk, soutenues par la Russie. Kiev a jusqu'à présent préféré négocier par l'intermédiaire de l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma.
Mettre la pression sur les partenaire n'est jamais une bonne chose . . .
Ukraine : Berlin n’exclut pas une future rencontre avec Poutine sur l’Ukraine
Berlin n’exclut pas la tenue prochaine d’une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine sur l’Ukraine, alors que ce dernier n’est pas convié à une réunion avec la France et l’Ukraine lundi, a annoncé la chancellerie allemande mercredi.
« Je ne peux exclure qu’on en arrive à une telle rencontre, mais je ne peux pas confirmer non plus la tenue d’une telle rencontre », a déclaré lors d’une conférence de presse Christiane Wirtz, une porte-parole de la chancelière Angela Merkel.
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L'Otan a mis en garde mercredi "les séparatistes soutenus par la Russie" dans l'est de l'Ukraine, estimant que "toute tentative de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable", alors que les violences ont gagné en intensité ces dernières semaines.
"Les Alliés ont souligné la nécessité pour toutes les parties d'une désescalade des tensions et de faire preuve de retenue", a également indiqué une porte-parole de l'Otan après une réunion du comité politique qui réunit des représentants des 28 membres de l'Alliance de l'Atlantique nord.
"Les Alliés ont exprimé leur grave préoccupation au sujet de l'escalade récente et soudaine des violences" dans l'est de l'Ukraine, a précisé la porte-parole, Carmen Romero, dans un communiqué.
"La Russie a une responsabilité particulière afin de trouver une solution politique", a-t-elle continué, rappelant qu'aux yeux de l'Otan, la solution à ce conflit qui a fait plus de 6.800 morts en seize mois devait être trouvée "par des moyens diplomatiques".
"La pleine mise en oeuvre des accords de Minsk", qui ont permis d'instaurer un fragile cessez-le-feu en février, "est le chemin de la paix", a insisté la porte-parole.
Cette trêve a été mise à mal par des affrontements de plus en plus meurtriers cet été. Ces violences ont fait dix morts dimanche, notamment dans des bombardements à Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol, la dernière grande ville de l'Est sous contrôle de Kiev.
"Toute tentative de la part des séparatistes soutenus par la Russie de conquérir plus de territoire ukrainien serait inacceptable pour la communauté internationale", a averti Mme Romero, alors que les insurgés ont par le passé ouvertement désigné Marioupol comme leur prochaine cible.
Mme Romero a aussi estimé que "les observateurs de l'OSCE doivent être en mesure de faire leur travail en sécurité et sans restrictions". L'organisation, dont les observateurs ont été déployés pour constater sur le terrain la mise en oeuvre des accords de Minsk, s'est plainte mercredi d'un harcèlement "sans précédent", notamment de la part des rebelles prorusses.
Kiev, l'Otan, l'Union européenne et Washington accusent la Russie de soutenir les séparatistes en armes et en soldats, ce que Moscou nie catégoriquement.
Le communiqué en version intégrale:
Statement by acting NATO spokesperson on the situation in eastern Ukraine
Today, NATO Allies discussed the situation in eastern Ukraine. Allies expressed their serious concern about the recent sharp escalation of violence.
In the discussions, Allies stressed the need for all parties to de-escalate tensions and exercise restraint.
They underlined that the focus must be on pursuing a solution through diplomatic means. The full implementation of the Minsk agreements is the path to peace.
Russia has a special responsibility to find a political solution. Any attempt by the Russian-backed separatists to take over more of Ukraine’s territory would be unacceptable to the international community.
The OSCE monitors must be able to do their job safely and without restrictions.
NATO stands firm in our support for Ukraine’s sovereignty and territorial integrity.
Allies reaffirmed that an independent, sovereign and stable Ukraine, firmly committed to democracy and the rule of law, is key to security in the Euro-Atlantic area.
NATO will continue to follow the situation very closely.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
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