L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Otan lance son plus vaste exercice depuis 2002
L'Otan a donné lundi en Sicile le véritable coup d'envoi de son plus important exercice militaire depuis 2002 - qui rassemble plus de 36.000 hommes dans le sud de l'Europe jusqu'au 6 novembre - en se déclarant prête à défendre "tous ses alliés contre toutes les menaces" dans un contexte de relations de plus en plus tendues avec la Russie.
© Reuters
Cet exercice terrestre, aérien et maritime, baptisé "Trident Juncture", se déroule en Italie, en Espagne et au Portugal, mais selon un scénario de "gestion de crise" dans un pays fictif d'Afrique à la suite d'un conflit déclenché par un Etat voyou et menaçant l'approvisionnement mondial en énergie et le commerce maritime, sur fond de djihadisme et de cyber-terrorisme, assurent les responsables alliés.
Le secrétaire général délégué (adjoint) de l'Otan, le diplomate américain Alexander Vershbow, a toutefois assuré que cet exercice permettait de démontrer que l'Alliance "est en mesure de défendre n'importe quel allié contre n'importe quelle menace".
L'Otan et ses membres sont confrontés à un "environnement de sécurité évoluant rapidement" qui est "bien plus instable et potentiellement plus dangereux" que lors de la Guerre froide, a souligné M. Vershbow.
"A l'est, la Russie a illégalement annexé la (péninsule ukrainienne de) Crimée, continue à soutenir les séparatistes (pro-russes) dans l'est de l'Ukraine et semble maintenant être entrée en guerre en Syrie, fermement aux côtés du (président Bachar al)-Assad", a ajouté cet ancien ambassadeur américain devant la presse sur la base aérienne de Trapani, à la pointe ouest de la Sicile.
L'objectif principal de "Trident Juncture 2015" est d'entraîner et de tester la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF) qui sera en "stand by" l'an prochain et en particulier son élément à très haute réactivité, la force "fer de lance" (ou VJTF).
L'Otan a donné lundi en Sicile le véritable coup d'envoi de son plus important exercice militaire depuis 2002 - qui rassemble plus de 36.000 hommes dans le sud de l'Europe jusqu'au 6 novembre - en se déclarant prête à défendre "tous ses alliés contre toutes les menaces" dans un contexte de relations de plus en plus tendues avec la Russie.
© Reuters
Cet exercice terrestre, aérien et maritime, baptisé "Trident Juncture", se déroule en Italie, en Espagne et au Portugal, mais selon un scénario de "gestion de crise" dans un pays fictif d'Afrique à la suite d'un conflit déclenché par un Etat voyou et menaçant l'approvisionnement mondial en énergie et le commerce maritime, sur fond de djihadisme et de cyber-terrorisme, assurent les responsables alliés.
Le secrétaire général délégué (adjoint) de l'Otan, le diplomate américain Alexander Vershbow, a toutefois assuré que cet exercice permettait de démontrer que l'Alliance "est en mesure de défendre n'importe quel allié contre n'importe quelle menace".
L'Otan et ses membres sont confrontés à un "environnement de sécurité évoluant rapidement" qui est "bien plus instable et potentiellement plus dangereux" que lors de la Guerre froide, a souligné M. Vershbow.
"A l'est, la Russie a illégalement annexé la (péninsule ukrainienne de) Crimée, continue à soutenir les séparatistes (pro-russes) dans l'est de l'Ukraine et semble maintenant être entrée en guerre en Syrie, fermement aux côtés du (président Bachar al)-Assad", a ajouté cet ancien ambassadeur américain devant la presse sur la base aérienne de Trapani, à la pointe ouest de la Sicile.
L'objectif principal de "Trident Juncture 2015" est d'entraîner et de tester la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF) qui sera en "stand by" l'an prochain et en particulier son élément à très haute réactivité, la force "fer de lance" (ou VJTF).
Re: L'invasion Russe en Ukraine
On affiche Staline dans les rues de Donetsk
Pour exciter le 3ème âge ??
Pour exciter le 3ème âge ??
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Russia Сontinues To Provide And Train Militants – Motuzyanyk (Porte parole de l'ATO)
The Russian Federation does not stop military and logistical support of militants in the occupied territories of Donbas.
This was reported during the briefing by the ATO, Colonel Oleksandr Motuzyanyk.
“Continues work of the Russian “Voyentorg” – Russian Federation does not stop military and logistical support of the puppet regimes in the occupied territories. It continues training militants, construction of the fortified positions of the illegal armed formations, the enemy conducts reconnaissance (especially, electronic),”- said the colonel, adding that Russia’s security services and the military of occupation troops regularly disarm and arrest militants who disagree with the current activities of the leaders of “LPR” and “DPR”.
Motuzyanyk also noted that despite numerous statements of the leaders of illegal armed groups on readiness for a full withdrawal, the enemy tries to hide the heavy military equipment in the front-line area.
For your information, the OSCE drone recorded heavy equipment of militants in Mariupol direction.
The Russian Federation does not stop military and logistical support of militants in the occupied territories of Donbas.
This was reported during the briefing by the ATO, Colonel Oleksandr Motuzyanyk.
“Continues work of the Russian “Voyentorg” – Russian Federation does not stop military and logistical support of the puppet regimes in the occupied territories. It continues training militants, construction of the fortified positions of the illegal armed formations, the enemy conducts reconnaissance (especially, electronic),”- said the colonel, adding that Russia’s security services and the military of occupation troops regularly disarm and arrest militants who disagree with the current activities of the leaders of “LPR” and “DPR”.
Motuzyanyk also noted that despite numerous statements of the leaders of illegal armed groups on readiness for a full withdrawal, the enemy tries to hide the heavy military equipment in the front-line area.
For your information, the OSCE drone recorded heavy equipment of militants in Mariupol direction.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Z'ont des choses à cacher?
Militants In Donbas Block Signals Of OSCE Drones Using Russian Equipment – EU
The European Union calls on the Russian Federation to explain the presence of Russian systems, blocking communication between the OSCE SMM drones in Donbas.
According to UNIAN, this was reported in a statement of the British Permanent Mission to the OSCE in Twitter, referring to the statement by the EU representatives at the forum of the security cooperation.
“We are concerned about blocking signal of the OSCE drones in Ukrainian territories, controlled by separatists”, – reported in the British diplomatic mission.
At the same time, British diplomats stressed that “the EU repeatedly refers to the delegation of the Russian Federation with the requirement to explain the presence of P-330ZH “Resident”, blocking communication in territories controlled by separatists in eastern Ukraine, according to the SMM examination”.
For your information, on July 7 the Special monitoring mission of the Organization for Security and Cooperation in Europe said that militants of the terrorist organization “DPR” admitted usage of modern devices for jamming signal while flying drones in the eastern Ukraine.
Tout doucement, Minsk se met (vraiment?) en place:
Ukraine Began To Evacuate Prisoners From Occupied Donbas
About 13.5 thousand prisoners are in the temporarily occupied territories of Donbas.
This is reported by “Ukrainska Pravda“, referring to the words of the representative of the Ombudsman, the head of the Department for the implementation of the national preventive mechanism Yuriy Bilousov.
“We evacuated so far only two small groups – 9 and 20 people (from the Donetsk region). Currently we are negotiating to evacuate other,”- said in Kyiv on Wednesday.
He told that for once from the uncontrolled territory of the Donetsk region one can not send more than 60 people, as they can only be evacuated by paddy. However, on the site there are only three such vehicles, each of which can accommodate 20 people. “As to the so-called “LPR, we are only at the beginning. No changes yet. But there is hope that we will start evacuating from there as well,”- said Belousov.
He told that the position of militants in the issue of prisoners has repeatedly changed. “At first, the so-called “DPR” wanted to give all and said that these people did not do anything against their “republics”. After their position has changed. But when they realized how much money they need to feed these people, they decided to start transferring them,”- said the Ombudsman’s representative.
As previously reported, mechanism for transferring prisoners from the occupied Ukrainian Crimea is under discussion.
Une base militaire des troupes russes a été découverte près de Chirokiné grâce à Yandex
Notre équipe internationale composée de bénévoles a découvert des photos représentant une concentration d’équipements et de matériel militaire appartenant aux troupes d’occupation russes. Cette base se trouve dans le hameau de Bezimznné du district Novoazovskiy, à peine à 8 kilomètres du village de Chirokiné.
En comparant les clichés avec la topographie du terrain, nous nous sommes rendus compte que les mises à jour du serveur Yandex maps ont eu lieu, à notre avantage.
En effet, ces mises à jour tenaient compte de la base militaire des troupes d’occupation russes, déployée dans l’atelier agricole numéro 5 de l’entreprise Illitch Agro Donbass du village de Bezimenné, où se trouvent également une tour de communication et un émetteur du réseau mobile ukrainien. Vraiment, un bon emplacement pour une base militaire !
Notez que le 20 avril 2015, la reconnaissance aérienne du régiment Dnipro-1 avait publié une vidéo faite à l’aide d’un drone. Cette vidéo présentait une concentration de matériel militaire russe, appartenant aux troupes d’occupation venues de la Russie. Ce matériel se trouvait dans le hameau de Bezimenné du district de Novoazovsk, sur le terrain de ce même atelier agricole numéro 5.
On constate que le matériel militaire russe commence à y « prendre racine » et ce lieu est tout le temps utilisé comme dépôt de stockage par les troupes d’occupation russes. Une partie du matériel est disposée a ciel ouvert, dehors, et le reste doit être dissimulé dans les bâtiments autour, « loin des yeux » des observateurs de l’OSCE, et, surtout, loin des yeux de la reconnaissance aérienne ukrainienne.
Hélas, la situation est partout la même, sur le territoire contrôlé par les terroristes du Donbass.
Par BuTaJIu4eK , exclusivement pour Inform Napalm.
Militants In Donbas Block Signals Of OSCE Drones Using Russian Equipment – EU
The European Union calls on the Russian Federation to explain the presence of Russian systems, blocking communication between the OSCE SMM drones in Donbas.
According to UNIAN, this was reported in a statement of the British Permanent Mission to the OSCE in Twitter, referring to the statement by the EU representatives at the forum of the security cooperation.
“We are concerned about blocking signal of the OSCE drones in Ukrainian territories, controlled by separatists”, – reported in the British diplomatic mission.
At the same time, British diplomats stressed that “the EU repeatedly refers to the delegation of the Russian Federation with the requirement to explain the presence of P-330ZH “Resident”, blocking communication in territories controlled by separatists in eastern Ukraine, according to the SMM examination”.
For your information, on July 7 the Special monitoring mission of the Organization for Security and Cooperation in Europe said that militants of the terrorist organization “DPR” admitted usage of modern devices for jamming signal while flying drones in the eastern Ukraine.
Tout doucement, Minsk se met (vraiment?) en place:
Ukraine Began To Evacuate Prisoners From Occupied Donbas
About 13.5 thousand prisoners are in the temporarily occupied territories of Donbas.
This is reported by “Ukrainska Pravda“, referring to the words of the representative of the Ombudsman, the head of the Department for the implementation of the national preventive mechanism Yuriy Bilousov.
“We evacuated so far only two small groups – 9 and 20 people (from the Donetsk region). Currently we are negotiating to evacuate other,”- said in Kyiv on Wednesday.
He told that for once from the uncontrolled territory of the Donetsk region one can not send more than 60 people, as they can only be evacuated by paddy. However, on the site there are only three such vehicles, each of which can accommodate 20 people. “As to the so-called “LPR, we are only at the beginning. No changes yet. But there is hope that we will start evacuating from there as well,”- said Belousov.
He told that the position of militants in the issue of prisoners has repeatedly changed. “At first, the so-called “DPR” wanted to give all and said that these people did not do anything against their “republics”. After their position has changed. But when they realized how much money they need to feed these people, they decided to start transferring them,”- said the Ombudsman’s representative.
As previously reported, mechanism for transferring prisoners from the occupied Ukrainian Crimea is under discussion.
Une base militaire des troupes russes a été découverte près de Chirokiné grâce à Yandex
Notre équipe internationale composée de bénévoles a découvert des photos représentant une concentration d’équipements et de matériel militaire appartenant aux troupes d’occupation russes. Cette base se trouve dans le hameau de Bezimznné du district Novoazovskiy, à peine à 8 kilomètres du village de Chirokiné.
En comparant les clichés avec la topographie du terrain, nous nous sommes rendus compte que les mises à jour du serveur Yandex maps ont eu lieu, à notre avantage.
En effet, ces mises à jour tenaient compte de la base militaire des troupes d’occupation russes, déployée dans l’atelier agricole numéro 5 de l’entreprise Illitch Agro Donbass du village de Bezimenné, où se trouvent également une tour de communication et un émetteur du réseau mobile ukrainien. Vraiment, un bon emplacement pour une base militaire !
Notez que le 20 avril 2015, la reconnaissance aérienne du régiment Dnipro-1 avait publié une vidéo faite à l’aide d’un drone. Cette vidéo présentait une concentration de matériel militaire russe, appartenant aux troupes d’occupation venues de la Russie. Ce matériel se trouvait dans le hameau de Bezimenné du district de Novoazovsk, sur le terrain de ce même atelier agricole numéro 5.
On constate que le matériel militaire russe commence à y « prendre racine » et ce lieu est tout le temps utilisé comme dépôt de stockage par les troupes d’occupation russes. Une partie du matériel est disposée a ciel ouvert, dehors, et le reste doit être dissimulé dans les bâtiments autour, « loin des yeux » des observateurs de l’OSCE, et, surtout, loin des yeux de la reconnaissance aérienne ukrainienne.
Hélas, la situation est partout la même, sur le territoire contrôlé par les terroristes du Donbass.
Par BuTaJIu4eK , exclusivement pour Inform Napalm.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
OTAN/Exercice militaire en Hongrie : un message à la Russie
L’exercice était prévu de longue date. Mais il a fait office de piqûre de rappel pour les Russes. Mercredi, sous la bannière de l’OTAN, Américains et Hongrois ont cloturé un vaste exercice militaire conjoint baptisé “Le Brave soldat” dans la région de Várpalota, à l’ouest de la Hongrie.
“Chaque exercice militaire de ce type envoie toujours un message”, explique Gábor Böröndi, Brigadier Général, chef des Armées. “Lorsque la crise en Ukraine a commencé et que la Russie est intervenue dans les affaires internes de l’Ukraine, l’OTAN a ordonné une série d’exercices militaires en Europe. Et l’opération conjointe menée par forces armées américaines et la Défense hongroise fait artie de ces exercices.”
L’opération a impliqué au total 900 militaires tous placés sous commandement hongrois en coopération avec des officiers roumains et croates. Signe que l’opération s’adressait bien à la Russie : un Ukrainien avait été invité en tant qu’observateur bien que l’Ukraine ne fasse pas partie de l’OTAN.
Derrière chaque opération militaire se cache souvent des tractations diplomatiques, explique Beatrix Asboth, notre correspondante à Budapest. L’année dernière, un homme d’affaires hongrois avait été banni des Etats-Unis provoquant certains remous avec Washington. Depuis, il semble que les deux pays aient réglé leur différend diplomatiques”.
Stéphane Siohan. Reporter en Ukraine « par hasard »
Il repart aujourd'hui même pour Paris, avant de mettre le cap sur la Pologne puis sur Kiev, en Ukraine, où il réside désormais comme reporter permanent depuis 2013. Stéphane Siohan, ancien élève du lycée du Kreisker, est aujourd'hui l'un des spécialistes de ce pays secoué par une crise qui concerne, par ailleurs, toute l'Europe. Correspondant du Figaro et du Figaro Magazine, des quotidiens Le Temps en Suisse, Le Soir en Belgique et aussi de RTL, Radio Canada, France 24, France Télévision, Canal Plus, I télé..., le Saint-Politain vient d'être nominé à l'un des Prix de la presse les plus prestigieux, le Prix Bayeux dans la catégorie Film reportage de guerre. « Mais je ne me considère pas comme reporter de guerre. Comme reporter, tout simplement. Ce sont les hasards de l'histoire qui m'ont conduit à m'installer à Kiev... ».
En novembre 2013
Le hasard s'est présenté en novembre 2013 quand le jeune journaliste, qui avait fait ses premières armes au Télégramme, à Morlaix, a pris la direction de Kiev pour y réaliser, avec un ami photographe, une série de douze documentaires sur l'Ukraine avec, comme fil rouge, le thème du football, prétexte avant tout pour pointer le paradoxe d'un pays membre de l'Europe du football mais pas de l'Europe politique. Le premier contact avec ce pays, le deuxième plus grand en Europe par la superficie, ne devait pas en appeler d'autres. « Mais dès mon retour en Bretagne, l'Institut Français de Kiev m'a sollicité pour former des jeunes Ukrainiens au documentaire interactif. J'y suis donc retourné. Et c'est alors que la révolution ukrainienne a commencé.
image: http://memorix.sdv.fr/0/default/empty.gif
Très peu de journalistes français se trouvaient dans le pays... ».
Une des crises géopolitiques les plus graves
Stéphane Siohan assiste alors à la première grande manifestation (un million de manifestants), découvre le cadavre de la première victime sur la place de l'Indépendance, « un étudiant de 20 ans ! ». « J'ai compris très vite que les engrenages de l'histoire se mettaient en route. Quelques semaines plus tard, les manifestations faisaient plus d'une centaine de morts. Puis ça a été l'invasion de la Crimée... Je suis resté et j'ai assisté, au fil des mois, au passage d'une révolution qui avait réussi à la plus grosse crise géopolitique depuis 1989. C'est ce jour-là que j'ai décidé de m'installer en Ukraine ».
Des inquiétudes
Stéphane Siohan ne masque pas son inquiétude. « Ce qui est en train de se passer, c'est la redéfinition des rapports entre l'Europe et la Russie. Kiev joue aujourd'hui le rôle de Berlin dans les années 80. Ce qui se joue en ce moment, c'est la confrontation entre le projet européen et le projet russe, avec peut-être, comme conséquence, l'éclatement de l'Europe. Poutine est imprévisible. Il veut entrer dans l'histoire ». Le reporter, qui parle couramment le russe, est d'autant plus ancré à Kiev que sa compagne est ukrainienne. Envisage-t-il de couvrir le conflit en Syrie ? « Trop dangereux et quasi-inacessible pour les journalistes ». En revanche, il entend suivre de près l'évolution des Pays Baltes, de la Pologne, de la Hongrie, de la Tchetchénie... Et aussi l'exode des migrants qui finit par concerner toutes les frontières. « La situation en Europe ressemble à celle des années 30... ».
Le Télégramme
C'est parce que je le "suis" sur twitter.
L’exercice était prévu de longue date. Mais il a fait office de piqûre de rappel pour les Russes. Mercredi, sous la bannière de l’OTAN, Américains et Hongrois ont cloturé un vaste exercice militaire conjoint baptisé “Le Brave soldat” dans la région de Várpalota, à l’ouest de la Hongrie.
Chaque exercice militaire de ce type envoie toujours un message
“Chaque exercice militaire de ce type envoie toujours un message”, explique Gábor Böröndi, Brigadier Général, chef des Armées. “Lorsque la crise en Ukraine a commencé et que la Russie est intervenue dans les affaires internes de l’Ukraine, l’OTAN a ordonné une série d’exercices militaires en Europe. Et l’opération conjointe menée par forces armées américaines et la Défense hongroise fait artie de ces exercices.”
L’opération a impliqué au total 900 militaires tous placés sous commandement hongrois en coopération avec des officiers roumains et croates. Signe que l’opération s’adressait bien à la Russie : un Ukrainien avait été invité en tant qu’observateur bien que l’Ukraine ne fasse pas partie de l’OTAN.
Derrière chaque opération militaire se cache souvent des tractations diplomatiques, explique Beatrix Asboth, notre correspondante à Budapest. L’année dernière, un homme d’affaires hongrois avait été banni des Etats-Unis provoquant certains remous avec Washington. Depuis, il semble que les deux pays aient réglé leur différend diplomatiques”.
Stéphane Siohan. Reporter en Ukraine « par hasard »
Il repart aujourd'hui même pour Paris, avant de mettre le cap sur la Pologne puis sur Kiev, en Ukraine, où il réside désormais comme reporter permanent depuis 2013. Stéphane Siohan, ancien élève du lycée du Kreisker, est aujourd'hui l'un des spécialistes de ce pays secoué par une crise qui concerne, par ailleurs, toute l'Europe. Correspondant du Figaro et du Figaro Magazine, des quotidiens Le Temps en Suisse, Le Soir en Belgique et aussi de RTL, Radio Canada, France 24, France Télévision, Canal Plus, I télé..., le Saint-Politain vient d'être nominé à l'un des Prix de la presse les plus prestigieux, le Prix Bayeux dans la catégorie Film reportage de guerre. « Mais je ne me considère pas comme reporter de guerre. Comme reporter, tout simplement. Ce sont les hasards de l'histoire qui m'ont conduit à m'installer à Kiev... ».
En novembre 2013
Le hasard s'est présenté en novembre 2013 quand le jeune journaliste, qui avait fait ses premières armes au Télégramme, à Morlaix, a pris la direction de Kiev pour y réaliser, avec un ami photographe, une série de douze documentaires sur l'Ukraine avec, comme fil rouge, le thème du football, prétexte avant tout pour pointer le paradoxe d'un pays membre de l'Europe du football mais pas de l'Europe politique. Le premier contact avec ce pays, le deuxième plus grand en Europe par la superficie, ne devait pas en appeler d'autres. « Mais dès mon retour en Bretagne, l'Institut Français de Kiev m'a sollicité pour former des jeunes Ukrainiens au documentaire interactif. J'y suis donc retourné. Et c'est alors que la révolution ukrainienne a commencé.
image: http://memorix.sdv.fr/0/default/empty.gif
Très peu de journalistes français se trouvaient dans le pays... ».
Une des crises géopolitiques les plus graves
Stéphane Siohan assiste alors à la première grande manifestation (un million de manifestants), découvre le cadavre de la première victime sur la place de l'Indépendance, « un étudiant de 20 ans ! ». « J'ai compris très vite que les engrenages de l'histoire se mettaient en route. Quelques semaines plus tard, les manifestations faisaient plus d'une centaine de morts. Puis ça a été l'invasion de la Crimée... Je suis resté et j'ai assisté, au fil des mois, au passage d'une révolution qui avait réussi à la plus grosse crise géopolitique depuis 1989. C'est ce jour-là que j'ai décidé de m'installer en Ukraine ».
Des inquiétudes
Stéphane Siohan ne masque pas son inquiétude. « Ce qui est en train de se passer, c'est la redéfinition des rapports entre l'Europe et la Russie. Kiev joue aujourd'hui le rôle de Berlin dans les années 80. Ce qui se joue en ce moment, c'est la confrontation entre le projet européen et le projet russe, avec peut-être, comme conséquence, l'éclatement de l'Europe. Poutine est imprévisible. Il veut entrer dans l'histoire ». Le reporter, qui parle couramment le russe, est d'autant plus ancré à Kiev que sa compagne est ukrainienne. Envisage-t-il de couvrir le conflit en Syrie ? « Trop dangereux et quasi-inacessible pour les journalistes ». En revanche, il entend suivre de près l'évolution des Pays Baltes, de la Pologne, de la Hongrie, de la Tchetchénie... Et aussi l'exode des migrants qui finit par concerner toutes les frontières. « La situation en Europe ressemble à celle des années 30... ».
Le Télégramme
C'est parce que je le "suis" sur twitter.
Александр- Messages : 5390
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Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine Watch
SBU detained "DPR" sniper, who committed attacks on OSCE observers
http://www.sbu.gov.ua/sbu/control/uk/publish/article?art_id=163895&cat_id=39574 …
SBU detained "DPR" sniper, who committed attacks on OSCE observers
http://www.sbu.gov.ua/sbu/control/uk/publish/article?art_id=163895&cat_id=39574 …
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les cartes de Yandex au service de la « junte de Kyiv »
Le site russe Yandex a récemment mis à jour sa base d’ images satellite des territoires contrôlés par les forces russo-terroristes. Ceci qui nous a permis de relever la localisation de tous les dépôts de stockage du matériel militaire, appartenant aux troupes russes ainsi que les lieux de la concentration des munitions de guerre, se trouvant dans le Donbass.
Une petite visite des lieux, repérés par l’équipe d’InformNapalm :
le dépôt de dynamite, qui se trouve à 7 km de la gare « Krasnodon », et ses montagnes de munitions diverses. Sur la photo, on compte plus d’une centaine de camions militaires russes.
Et encore un exemple : les tranchés des troupes d’occupation russes, situées à environs un kilomètre et demi des alentours de Chirokiné, ou plus exactement, ce qui en reste.
Le lieu d’entraînement des troupes russes, qui se trouve sur le territoire de l’ancienne école de pilotage de Louhansk.
Encore une base de troupes russes, située à Louhansk, sur le terrain de l’usine d’aviation. Nous n’en avions jamais parlé auparavant.
Quelques captures d’écran de la concentration du matériel militaire des troupes russes, ce n’est qu’une goutte dans la mer, trahie par Yandex. Combien y en a t il au total ? Inimaginable cette quantité de matériel, de munitions, d’armes cachés dans les bâtiments de cette usine !
Ainsi, les images satellite mises à jour par Yandex ont confirmé toutes nos enquêtes concernant la présence du matériel, des armes et des munitions appartenant aux troupes russes et situés dans le Donbass.
Est-ce que la Russie capitule et trahit ses troupes dans le Donbass ou bien est-ce que de nouveaux projets du Kremlin se cachent derrière tout celà ?
Par @BuTaJIu4eK, en exclusivité pour Inform Napalm.
J'aime la dernière question . . .
Le site russe Yandex a récemment mis à jour sa base d’ images satellite des territoires contrôlés par les forces russo-terroristes. Ceci qui nous a permis de relever la localisation de tous les dépôts de stockage du matériel militaire, appartenant aux troupes russes ainsi que les lieux de la concentration des munitions de guerre, se trouvant dans le Donbass.
Une petite visite des lieux, repérés par l’équipe d’InformNapalm :
Soukhodolsk, district de Krasnodon, région de Louhansk.
Le déchargement des munitions d’un train en provenance de la Russie. Les véhicules militaires russes avec camouflage à la gare Krasnodon de la ville de Soukhodolsk.le dépôt de dynamite, qui se trouve à 7 km de la gare « Krasnodon », et ses montagnes de munitions diverses. Sur la photo, on compte plus d’une centaine de camions militaires russes.
Bezimenné, district de Novoazovsk, région de Donetsk.
Une base militaire des troupes russes a été découverte près de Chirokiné, sur le terrain de l‘atelier agricole numéro 5 de l’entreprise Illitch-Agro Donbass.Et encore un exemple : les tranchés des troupes d’occupation russes, situées à environs un kilomètre et demi des alentours de Chirokiné, ou plus exactement, ce qui en reste.
Krasniy Loutch, région de Louhansk.
Une base d’artillerie russe en plein centre-ville sur le terrain de l’entreprise Donbassantratsyt.Ville de Donetsk.
Le camp d’entraînement des troupes d’occupation russes, situé sur le terrain de l’ancienne unité militaire. À cet endroit, nous avons repéré un camp de base de commandement et un véhicule de commandement du type R-142.Stakhanov, région de Louhansk.
Le bâtiment d’une ancienne école N°1 pour les orphelins du district de Stakhanov, transformé en camp de base militaire russe
Antratsyt, région de Louhansk.
Une base militaire russe déployée sur le territoire de l’ancienne unité des sapeurs et secouristes de la montagne.Ouspenka, district de Loutougino.
Un immense camp de campagne des troupes russes avec une grande quantité de matériel militaire est déployé sur le territoire du Parc zoologique Illiriyskiy. Le territoire de ce parc est immense, et un grand nombre de matériel y est déposé un peu partout, nous publions seulement quelques clichés importants.Ville de Louhansk.
La tristement connue entreprise Transpélé qui sert de dépôt de matériel pour les troupes russes, et dont nous avons parlé à plusieurs reprises.Le lieu d’entraînement des troupes russes, qui se trouve sur le territoire de l’ancienne école de pilotage de Louhansk.
Encore une base de troupes russes, située à Louhansk, sur le terrain de l’usine d’aviation. Nous n’en avions jamais parlé auparavant.
Altchevsk, district de Louhansk.
Regardons de près le géant de l’industrie ukrainienne, l’usine Métallurgique d’Altchevsk, et ses alentours. À quelques reprises, les photos de matériel militaire et de munitions découverts dans l’enceinte de cette usine ont été publiées par Inform Napalm, ainsi que les endroits de la concentration des troupes d’occupation russes qui effectuent des manœuvres à l’extérieur de la ville.Quelques captures d’écran de la concentration du matériel militaire des troupes russes, ce n’est qu’une goutte dans la mer, trahie par Yandex. Combien y en a t il au total ? Inimaginable cette quantité de matériel, de munitions, d’armes cachés dans les bâtiments de cette usine !
Ainsi, les images satellite mises à jour par Yandex ont confirmé toutes nos enquêtes concernant la présence du matériel, des armes et des munitions appartenant aux troupes russes et situés dans le Donbass.
Est-ce que la Russie capitule et trahit ses troupes dans le Donbass ou bien est-ce que de nouveaux projets du Kremlin se cachent derrière tout celà ?
Par @BuTaJIu4eK, en exclusivité pour Inform Napalm.
J'aime la dernière question . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Vols annulés entre ukraine et russie
Des vols directs entre l'Ukraine et la Russie s'arrêteront dimanche, les nouvelles sanctions amorcées par Kiev entrent en vigueur
L'Ukraine a décidé que les vols finiront à minuit samedi, après que des pourparlers de crise à la dernière minute n'ont rien donné.
Jusqu'à 70,000 passagers par mois peuvent être affecté.
Les sanctions sont destinées à punir la Russie pour avoir annexer la Crimée et supporter les rebelles armés en Ukraine orientale.
La Russie a accusé l'Ukraine de se tiré une balle dans le pied avec ce mouvement, indiquant que la plupart des passagers sont des parents en visite ou en transit.
Avec ce genre de décisions, c'est encore le peuple qui va saigner, pas les décideurs
L'Ukraine a décidé que les vols finiront à minuit samedi, après que des pourparlers de crise à la dernière minute n'ont rien donné.
Jusqu'à 70,000 passagers par mois peuvent être affecté.
Les sanctions sont destinées à punir la Russie pour avoir annexer la Crimée et supporter les rebelles armés en Ukraine orientale.
La Russie a accusé l'Ukraine de se tiré une balle dans le pied avec ce mouvement, indiquant que la plupart des passagers sont des parents en visite ou en transit.
Avec ce genre de décisions, c'est encore le peuple qui va saigner, pas les décideurs
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bah, ils prendront des vols avec escale. Ce n'est pas plus cher (le contraire même), ça prend juste un peu plus de temps.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Bah, ils prendront des vols avec escale. Ce n'est pas plus cher (le contraire même), ça prend juste un peu plus de temps.
Certes, mais cette mesure est carrément idiote ! Elle n'apporte rien et elle emmerde tous les voyageurs par avion entre ces deux pays.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Encore une connerie:
MSF banni de l'Est de l'Ukraine pour "espionnage" et trafic de drogues
The Kremlin’s other separatist projects in Ukraine
Article by: Alex Leonore
Contents
Odesa
“Odesa Underground / Odesa Fraternity.” A propaganda project and/or an Odesan copy of the Kharkiv Partisans?
“Bessarabian People’s Rada” A political front for a new People’s Republic in a good location
Chernivtsi
“Assembly of the Romanians of Bukovina” A propaganda project to promote the fiction of Romanian separatism
Click on the dot to jump to the section
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The whole world knows about Russia’s invasion of Ukraine in Crimea, Donetsk, and Luhansk and their main proxies: the “Donetsk People’s Republic” (“DNR”) and the Luhansk People’s Republic (“LNR”) While these three Oblasts are the only areas where Russia has seized territory, they are not the only areas where there has been Russian subversion and accompanying Russian propaganda. Particularly in the Ukrainian areas of Kharkiv (NE) and Odesa (SW), Russian propaganda has promoted supposedly indigenous separatist movements.
Russia is probably continuing to promote these other separatist projects for three primary reasons.
This list of other “separatists” projects is not exhaustive, and there are several other older fronts which Russia could use to leverage for propaganda or mask subversive activity such as the “Odesa Porto-Franco” or the “Transcarpathian Rusyn Parliament.” There are even a few reports a new Donetsk-based political front for separatism in Zaporizhia. The four organizations presented here were all feted in Russian propaganda after the first stages of the invasion of Ukraine; after it became clear that Ukraine would not rapidly collapse. These organizations range in realism from the “Kharkiv Partisans” which (while probably a front for Russian subversion) has an identified leader and spokesman and claims responsibility for terrorist attacks inside Ukraine, to the “Assembly of the Romanians of Bukovina,” which may be entirely a fabrication of Russian propaganda, with no actual members or activities.
Flag of the “Kharkiv People’s Republic”
A “Kharkiv People’s Republic” was actually declared on the same day that the Strelkov announced the Donetsk People’s Republic. The “rebels” in Kharkiv first stormed the Kharkiv opera house, believing it to be the mayor’s office. A combination of decisive action by the Ukrainian security services, non-cooperation of local leaders, and inclement weather made the “Kharkiv People’s Republic” peter out by late April.
Months later in late July 2014 a Russian propaganda outlet on YouTube published a claim by a DNR militant that “People are at work in the Kharkiv Region and partisan units are appearing.” My mid-August a few Russian websites carried news of supposed partisan victories in Khakriv, far behind the frontlines.
In September 2014 a group of masked men declared the creation of the “Kharkiv Partisans” on a YouTube Video, and they quickly took credit for a string of small attacks around Kharkiv. Since then they have acquired a publicly identified leader and a spokesman and have taken credit for a number of terrorist attacks inside Kharkiv Oblast. In an interview from last November their supposed leader said that they numbered about 2,500, and that their leaders were former officers, Spetsnaz, and Berkut (the former special unit of the Ukrainian police that was responsible for much of the Maidan violence.)
Propaganda Themes:
Screenshot of a video-appeal of the “Kharkiv Partizans”
There is some question as to whether the Kharkiv Partisans actually exist, or whether the organization is merely propaganda cover for attacks carried out by Russian intelligence or their proxies in Donbass. Much like the “Donetsk People’s Republic,” the Kharkiv Partisans may have begun as a propaganda fiction to mask Russian activity and later made into an actual proxy group.
The Kharkiv Partisans’s spokesman told TIME magazine they are mainly funded through “sympathetic businessmen living in Russia.” He also claimed they recieve some Russian state support indirectly, through the separatists in Donetsk.
The Kharkiv partisans consistently deny credit for terrorist attacks that generate too much negative publicity and insist that their greatest coups are successfully covered up by the Ukrainian state. Any “good” attacks are the work of the Kharkiv Partisans while “bad” attacks are provocations by the Ukrainian Security services or the work of a radical faction. Not long ago the leader of the Kharkiv Partisans once claimed that there is another partisan detachment in Kharkiv called “Starinov” which uses the symbols of the Kharkiv Partisans but is not actually connected to them. No doubt future atrocities that cannot be blamed on the Ukrainian security forces will be blamed on this separate entity that pretends to be the Kharkiv Partisans.
Leaders:
Oleg Sobchenko
Oleg Sobchenko: The declared leader of the “Kharkiv Partisans.” In an interview, he claimed to be an Soviet Army veteran who served on the Afghan border and later worked in the MVD. He lives in Russia.
Filip Ekozyants
Filip Ekozyants: The spokesman for the Kharkiv Partisans is a minor YouTube celebrity on far-right Russian social media. In addition to being the spokesman for the Partisans, he uses his YouTube channel and his social media pages to spread a number of Radical Orthodox and anti-Semitic messages, like railing against the “radical Jews” that are destabilizing Ukraine or engaging in a video-correspondence with the prominent Russian Orthodox Archpriest Vsevold Chaplin. A former wedding singer from Kharkiv, Ekozyants is now based in Russia. He regularly posts YouTube videos containing threats and anti-Ukrainian propaganda. He often posts promises of terrorist attacks against Ukraine on his YouTube channel that sometimes actually occur. Ekozyants claims to be an associate of the former pro-Russian governor of Kharkiv Konstantine Dolgov. He lives in Russia and posts bank account information for direct donations on his videos.
Incidents:
Kharkiv has been the most active area for Russian subversion outside the ATO zone. During the winter of 2014-15 there was a rash of explosions in Kharkiv, several of which were claimed by the “Kharkiv Partisans.” Most of the explosins occured very early in the morning and caused no casualties. This was probably by design. The subversives wanted to spread fear and humiliate the Ukrainian security services without getting the unwanted international attention that would accompany deaths. This changed in early 2015.
In January 2015 an IED attacked a group of Ukrainian activists on their way back from observing a court case involving a member of the Svoboda party. This bomb injured 14 people. In February another bomb with shrapnel detonated during a pro-Maidan march, killing four people. As usual with attacks that kill or wound people, Ekozyants said the Kharkiv Partisans were not responsible for this attack. However, according to Interior Ministry advisor Anton Gerashchenko the design of the bomb fuse and trigger were the same as those used in attacks claimed by the “Kharkiv Partisans.” The SBU quickly arrested four people believed to be associated with this attack. The SBU posted a YouTube video of an arrest of two “Kharkiv Partisans” who were captured along with a rocket launcher. The SBU reported that they received their training and instructions in Belgorod Russia. In March two magnetic bombs were placed on the car of Andrei Angolenko, the commander of a Ukrainian National Guard unit. One of the bombs did not explode, and the commander and his wife were only injured.
After this attack there was a relative lull in terrorism in Kharkiv. In March Ekozyants posted a video instructing all partisan units to avoid a specific area of SE Kharkiv Oblast because the Ukrainians were using drones there to locate and destroy partisan groups, an admission of recent success by the Ukrainian security services (while also pretending to have significant units in the field.)
In April there were reports of low-level sabotage in Kharkiv, derailing train cars etc. In May the Ukrainians discovered three weapons caches around Kharkiv. In June the SBU disrupted a cell of three Ukrainian citizens in Kharkiv who were reportedly working for Russian military intelligence, along with an extensive arsenal of explosives, sniper rifles etc.. In June the SBU posted photos of a man they caught in the act trying to place an IED under a rail line in Kharkiv. The “Ministry of State Security of the DNR” reportedly dispatched the saboteur. In late August 2015 the SBU announced it had disrupted another Russian terrorist cell in Kharkiv operating under the command of one of the leaders of the Donetsk irregular group “Oplot” (which was previously commanded by the current DNR “President” Zakharchenko.)
Russian subversives have set their signs beyond Kharkiv, and the “Kharkiv Partisans” to announce this. In late May the leader of the Kharkiv Partisans stated in an interview that they are preparing to work in Sumy Oblast (to the north of Kharkiv.) A little over a week after the interview, the SBU disrupted a sabotage attack on an oil pipeline in Sumy Oblast.
Odesa has been the target of a pro-Russian bombing/sabotage campaign much like the one in Kharkiv. One of the attacks was claimed by a group calling itself the “Odesa Defense Committee” but they were not heard from again. By May 2014, the Ukrainian security services had identified 21 terrorist attacks in Odesa, most of them low-level and all but one without casualties. Ukrainian security forces cracked down and arrested a number of accused operatives. In mid-July, the Ukrainians expelled the Russian diplomat Valeriy Shibeko who worked at the Russian. The commentator Nikolai Holmov mentioned in a radio show that this expulsion seemed to coincide with a drop in bombings and pro-Russian activity.
The lull may not last. In May 2015 a known pro-Russian activist started claiming he was the spokesman for a new armed group called the “Odesa Underground.” They took credit for bombing two billboards in Odesa in mid-June. They were not much noticed until early July when the “Odesa Underground” spokesman said that they had bombed an Odesan café owned by a Ukrainian patriot. The YouTube video taking credit for this attack included photographs, biographies, and addresses of several other Ukrainian political activists in Odesa. This was a barely-veiled threat.
In mid-September a related political organization named the “Odesa Fraternity” had an inaugural conference in Russian-occupied Donetsk. The Odesa Fraternity is a who’s-who of pro-Russian Odesans living under Russian protection.
The group openly includes the spokesman for the “Odesa Underground,” as well as another convicted terrorist from the early 2000’s and many other known separatists from Odesa. The Odesa Fraternity was called the “political wing of the Odesa underground” in the Russian press. The meeting notes, which were posted online, said that the conference “…is grateful for the support of the Supreme Council of the “DNR,” its chairman Denis Pushillin, and the leader of the republic Aleksandr Zakharchenko.”
Propaganda Themes: The emerging structure and themes of the Odesa Underground/Odesa fraternity suggests the Russians may be conducting a propaganda campaign repeating the success they have had with the “Kharkiv Partisans” – creating another supposedly independent group that can break ceasefires and conduct subversion. Russian propaganda about Odesa often emphasizes supposed persecution of pro-Russian activists in Odesa.
Leaders:
Mykhailo Dolgov
Mykhailo Dolgov: Spokesman for the “Odesa Underground” and also a declared counclean of the management board of the “Odesa Fraternity.” He was a known pro-Russian Ukrainian who was involved in anti-Maidan protests in 2013/14 and reportedly decamped to Russia. He has been posting statements supposedly from the “Odesa Underground” since May, but his videos only really started to get attention recently.
Andriy Yakovenko
Andriy Yakovenko: Chairman of the conference for the “Odesa Fraternity.” He is he former First Secretary of the Odesa Communist Youth League (komsomol) Andriy Yakovenko was arrested in 2002 in connection with a bombing in Odesa. In 2004 he was sentenced to a long prison term for attempting to overthrow the government and establish a “Black Sea Soviet Republic.” His prison was in the territory seized by Russian irregulars in Donetsk, and he was freed in August 2014.
Oleksiy Albu
Oleksiy Albu: A former reserve intelligence officer and member of the Communist Party. He joined the Odesa Regional Council in 2010. He fled to Russian-Occupied Crimea in 2014. He claimed that he joined the “Ghost” separatist brigade fighting Ukraine in Luhansk Oblast.
Oleksandr Vasyliiv
Oleksandr Vasyliiv: Former deputy in the Odesa city council and member of the pro-Russia “Rodina” party. After the Maidan revolution, he fled to Russian-occupied Crimea and worked in the Russian puppet-government of the city of Sevastopol before it was formally annexed by Russia. In mid-2014 Vasiliev attempted to found an organization called the “Odesa Defense Committee” in Crimea that seemed to peter out (it is uncertain if this was the organization that took credit for one of the bombing in Odesa.)
Incidents: In August the SBU announced it had detained a group of Odesans plotting sabotage along with an IED. In September the SBU announced it had rolled up an assassination cell targeting a Maidan activist in Odesa. The assassination cell was reportedly at the command of the General Staff of the Russian Federation and directed from Crimea by a retired Russian spy.
On September 27th a bomb exploded at an emergency exit of the Odesa SBU building. Mikhail Dolgov said that the attack was conducted by the Odesa Underground.
A meeting of the “Bessarabian People’s Rada”
Genesis: Several commentators have noted that the Southwest corner of Ukraine is suited for Russian subversion. It has an ethnically mixed population, is near a Russian military base (Transnistria) and it is connected to Ukraine through only a single bridge over the Dniester (there are other crossings to the north that pass through Moldovan territory).
In late March 2015 a Moscow-based internet service anonymously registered the website rada-bessarabia.org . Not long after an organization calling itself the “Bessarabian People’s Rada” announced a conference in Odesa.
The initial statements of the organization were overtly anti EU and anti-NATO. The attendees at the conference supposedly included several pro-Russian figures from neighboring Moldova Velizar Enchev, a Bulgarian politician who recently started the “Bulgarian Spring” party modeled after SYRIZA.
As the Ukrainian security services cracked down on this potential new separatist wave, Russia’s main television channel carried a story about “detention and intimidation” as “Kyiv continues to ignore the views of national minorities.”
Propaganda Themes: By continuing to keep the fiction of widespread Bessarabian separatism alive Russia can eventually use this organization as political cover to conduct subversion in rural Odesa Oblast. Indeed, the SBU claims that a major Russian attempt to start subversive warfare in SW Odesa was already thwarted. In addition to promoting the perception that Bessarabia is full of separatists, Russian propaganda often uses the “repression” of the Bessarabian People’s Rada to attack Ukraine as anti-democratic. This is likely an attempt to cause friction between Ukraine and her western supporters. There also appears to be a Bulgarian angle in propaganda about Bessarabia, probably because of Bessarabia’s large Bulgarian minority.
Identified Leaders:
Vira Shevchenko
Vira Shevchenko: Current leader of the “Bessarabian People’s Rada.”
Dmytro Yogi: Sevchenko’s assistant.
Dmytro Zatulyviter: The original leader of the group. He disappeared shortly after the group was formed. Russian propaganda intimates he was arrested by the SBU. He was previously associated with an organization called the “Union of Ukrainian Transnistrians.”
Incidents: In April 2015 shortly after the first conference of the Bessarabian People’s Rada the SBU announced it had captured 20 people who were directed by Russia and about to announce a Bessarabian separatist republic. The People’s Rada may have been designed as a political front for this failed operation.
In May the Bessarabian People’s Rada announced another conference (which may not have actually taken place in Ukraine, or at all.) During this conference the group proposed a draft law for recognition of Bessarabia’s “national-Cultural autonomy.” This meeting was soon followed by a “spontaneous” demonstration in front of the US embassy in Bulgaria in support of the Bessarabian People’s Rada, complete with printed signs in English.
In July the Bessarabian People’s Rada announced they had elected Oleksandr Yankov as the “Commandant of Bessarabia.” Russian propaganda quickly announced that he was the “People’s Governor” – a loaded term after the events of the Donbas. A few days later Oleksandr Yankov denied all connection to the Rada, and said that it is a Russian attempt to break the Unity of Ukraine.
“Assembly of the Romanians of Bukovina” conference, 30 July 2015
Genesis: This initiative has only announced two meetings in July 2015. The group supposedly called for greater autonomy for the Romanian minority in Western Ukraine. The meetings may have been faked. Stopfake.org has a thorough chronicle (with a video with English subtitles) of the various problems with the reports of a Romanian autonomy movement in Ukraine. The Stopfake.org piece concludes that the meetings reported in Russian media probably never took place, at least not in Bukovina. Nevertheless, reports of the movement were quickly broadcast by Russian propaganda.
“This is an informational provocation pitched to destabilize the situation in Bukovina. The provocateurs try to start a made-up quarrel between the Ukrainians and Romainians in Chernivisti Oblast. You can see clearly the strategic hand of the Kremlin here.”
Propaganda Themes: The Assembly of the Romanians of Bukovina claims to only be calling for “Romanian Bukovina Autonomy within Ukraine” and emphasizes their limited demands for autonomy “right now.” The group’s statements and Russian propaganda about the group emphasize that the Romanians in Chernivisti are “Romanians living in a Romanian province, which is now part of Ukraine.”
Leaders:
Dorina Kirtoake Coordinator
Cornelia Russu Secretary
MSF banni de l'Est de l'Ukraine pour "espionnage" et trafic de drogues
The Kremlin’s other separatist projects in Ukraine
Article by: Alex Leonore
Contents
- Kharkiv/Sumy
- “The Kharkiv Partisans:” A terrorist group or just a front for Russian subversion?
Click on the dot to jump to the section
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The whole world knows about Russia’s invasion of Ukraine in Crimea, Donetsk, and Luhansk and their main proxies: the “Donetsk People’s Republic” (“DNR”) and the Luhansk People’s Republic (“LNR”) While these three Oblasts are the only areas where Russia has seized territory, they are not the only areas where there has been Russian subversion and accompanying Russian propaganda. Particularly in the Ukrainian areas of Kharkiv (NE) and Odesa (SW), Russian propaganda has promoted supposedly indigenous separatist movements.
Russia is probably continuing to promote these other separatist projects for three primary reasons.
- First: to serve as a cover for Russian attacks and subversion in a similar way that the Donetsk and Luhansk People’s Republics were used as cover for a Russian invasion in the East.
- Second: to deceive the West that Ukraine has big problems in other regions outside the ATO and nurse the hope among pro-Russian people that Ukrainian government will soon collapse.
- Third (and most importantly) to keep a pilot light on for future Russian military activity in these regions. Right now the situation may not be ideal for Russian attack in Kharkiv, for example. However, by keeping the idea of the indigenous “Kharkiv Partisans” alive, the appropriate individuals and propaganda messages can be dusted off and used when the timing is right for propaganda emphasizing that the war in Ukraine is a civil war.
This list of other “separatists” projects is not exhaustive, and there are several other older fronts which Russia could use to leverage for propaganda or mask subversive activity such as the “Odesa Porto-Franco” or the “Transcarpathian Rusyn Parliament.” There are even a few reports a new Donetsk-based political front for separatism in Zaporizhia. The four organizations presented here were all feted in Russian propaganda after the first stages of the invasion of Ukraine; after it became clear that Ukraine would not rapidly collapse. These organizations range in realism from the “Kharkiv Partisans” which (while probably a front for Russian subversion) has an identified leader and spokesman and claims responsibility for terrorist attacks inside Ukraine, to the “Assembly of the Romanians of Bukovina,” which may be entirely a fabrication of Russian propaganda, with no actual members or activities.
Kharkiv/Sumy *
“The Kharkiv Partisans:” A terrorist group or just a front for Russian subversion? *
Genesis:Flag of the “Kharkiv People’s Republic”
A “Kharkiv People’s Republic” was actually declared on the same day that the Strelkov announced the Donetsk People’s Republic. The “rebels” in Kharkiv first stormed the Kharkiv opera house, believing it to be the mayor’s office. A combination of decisive action by the Ukrainian security services, non-cooperation of local leaders, and inclement weather made the “Kharkiv People’s Republic” peter out by late April.
Months later in late July 2014 a Russian propaganda outlet on YouTube published a claim by a DNR militant that “People are at work in the Kharkiv Region and partisan units are appearing.” My mid-August a few Russian websites carried news of supposed partisan victories in Khakriv, far behind the frontlines.
In September 2014 a group of masked men declared the creation of the “Kharkiv Partisans” on a YouTube Video, and they quickly took credit for a string of small attacks around Kharkiv. Since then they have acquired a publicly identified leader and a spokesman and have taken credit for a number of terrorist attacks inside Kharkiv Oblast. In an interview from last November their supposed leader said that they numbered about 2,500, and that their leaders were former officers, Spetsnaz, and Berkut (the former special unit of the Ukrainian police that was responsible for much of the Maidan violence.)
Propaganda Themes:
Screenshot of a video-appeal of the “Kharkiv Partizans”
There is some question as to whether the Kharkiv Partisans actually exist, or whether the organization is merely propaganda cover for attacks carried out by Russian intelligence or their proxies in Donbass. Much like the “Donetsk People’s Republic,” the Kharkiv Partisans may have begun as a propaganda fiction to mask Russian activity and later made into an actual proxy group.
The Kharkiv Partisans’s spokesman told TIME magazine they are mainly funded through “sympathetic businessmen living in Russia.” He also claimed they recieve some Russian state support indirectly, through the separatists in Donetsk.
The Kharkiv partisans consistently deny credit for terrorist attacks that generate too much negative publicity and insist that their greatest coups are successfully covered up by the Ukrainian state. Any “good” attacks are the work of the Kharkiv Partisans while “bad” attacks are provocations by the Ukrainian Security services or the work of a radical faction. Not long ago the leader of the Kharkiv Partisans once claimed that there is another partisan detachment in Kharkiv called “Starinov” which uses the symbols of the Kharkiv Partisans but is not actually connected to them. No doubt future atrocities that cannot be blamed on the Ukrainian security forces will be blamed on this separate entity that pretends to be the Kharkiv Partisans.
Leaders:
Oleg Sobchenko
Oleg Sobchenko: The declared leader of the “Kharkiv Partisans.” In an interview, he claimed to be an Soviet Army veteran who served on the Afghan border and later worked in the MVD. He lives in Russia.
Filip Ekozyants
Filip Ekozyants: The spokesman for the Kharkiv Partisans is a minor YouTube celebrity on far-right Russian social media. In addition to being the spokesman for the Partisans, he uses his YouTube channel and his social media pages to spread a number of Radical Orthodox and anti-Semitic messages, like railing against the “radical Jews” that are destabilizing Ukraine or engaging in a video-correspondence with the prominent Russian Orthodox Archpriest Vsevold Chaplin. A former wedding singer from Kharkiv, Ekozyants is now based in Russia. He regularly posts YouTube videos containing threats and anti-Ukrainian propaganda. He often posts promises of terrorist attacks against Ukraine on his YouTube channel that sometimes actually occur. Ekozyants claims to be an associate of the former pro-Russian governor of Kharkiv Konstantine Dolgov. He lives in Russia and posts bank account information for direct donations on his videos.
Incidents:
Kharkiv has been the most active area for Russian subversion outside the ATO zone. During the winter of 2014-15 there was a rash of explosions in Kharkiv, several of which were claimed by the “Kharkiv Partisans.” Most of the explosins occured very early in the morning and caused no casualties. This was probably by design. The subversives wanted to spread fear and humiliate the Ukrainian security services without getting the unwanted international attention that would accompany deaths. This changed in early 2015.
In January 2015 an IED attacked a group of Ukrainian activists on their way back from observing a court case involving a member of the Svoboda party. This bomb injured 14 people. In February another bomb with shrapnel detonated during a pro-Maidan march, killing four people. As usual with attacks that kill or wound people, Ekozyants said the Kharkiv Partisans were not responsible for this attack. However, according to Interior Ministry advisor Anton Gerashchenko the design of the bomb fuse and trigger were the same as those used in attacks claimed by the “Kharkiv Partisans.” The SBU quickly arrested four people believed to be associated with this attack. The SBU posted a YouTube video of an arrest of two “Kharkiv Partisans” who were captured along with a rocket launcher. The SBU reported that they received their training and instructions in Belgorod Russia. In March two magnetic bombs were placed on the car of Andrei Angolenko, the commander of a Ukrainian National Guard unit. One of the bombs did not explode, and the commander and his wife were only injured.
After this attack there was a relative lull in terrorism in Kharkiv. In March Ekozyants posted a video instructing all partisan units to avoid a specific area of SE Kharkiv Oblast because the Ukrainians were using drones there to locate and destroy partisan groups, an admission of recent success by the Ukrainian security services (while also pretending to have significant units in the field.)
In April there were reports of low-level sabotage in Kharkiv, derailing train cars etc. In May the Ukrainians discovered three weapons caches around Kharkiv. In June the SBU disrupted a cell of three Ukrainian citizens in Kharkiv who were reportedly working for Russian military intelligence, along with an extensive arsenal of explosives, sniper rifles etc.. In June the SBU posted photos of a man they caught in the act trying to place an IED under a rail line in Kharkiv. The “Ministry of State Security of the DNR” reportedly dispatched the saboteur. In late August 2015 the SBU announced it had disrupted another Russian terrorist cell in Kharkiv operating under the command of one of the leaders of the Donetsk irregular group “Oplot” (which was previously commanded by the current DNR “President” Zakharchenko.)
Russian subversives have set their signs beyond Kharkiv, and the “Kharkiv Partisans” to announce this. In late May the leader of the Kharkiv Partisans stated in an interview that they are preparing to work in Sumy Oblast (to the north of Kharkiv.) A little over a week after the interview, the SBU disrupted a sabotage attack on an oil pipeline in Sumy Oblast.
Odesa *
“Odesa Underground / Odesa Fraternity.” A propaganda project and/or an Odesan copy of the Kharkiv Partisans? *
Genesis:Odesa has been the target of a pro-Russian bombing/sabotage campaign much like the one in Kharkiv. One of the attacks was claimed by a group calling itself the “Odesa Defense Committee” but they were not heard from again. By May 2014, the Ukrainian security services had identified 21 terrorist attacks in Odesa, most of them low-level and all but one without casualties. Ukrainian security forces cracked down and arrested a number of accused operatives. In mid-July, the Ukrainians expelled the Russian diplomat Valeriy Shibeko who worked at the Russian. The commentator Nikolai Holmov mentioned in a radio show that this expulsion seemed to coincide with a drop in bombings and pro-Russian activity.
The lull may not last. In May 2015 a known pro-Russian activist started claiming he was the spokesman for a new armed group called the “Odesa Underground.” They took credit for bombing two billboards in Odesa in mid-June. They were not much noticed until early July when the “Odesa Underground” spokesman said that they had bombed an Odesan café owned by a Ukrainian patriot. The YouTube video taking credit for this attack included photographs, biographies, and addresses of several other Ukrainian political activists in Odesa. This was a barely-veiled threat.
In mid-September a related political organization named the “Odesa Fraternity” had an inaugural conference in Russian-occupied Donetsk. The Odesa Fraternity is a who’s-who of pro-Russian Odesans living under Russian protection.
The group openly includes the spokesman for the “Odesa Underground,” as well as another convicted terrorist from the early 2000’s and many other known separatists from Odesa. The Odesa Fraternity was called the “political wing of the Odesa underground” in the Russian press. The meeting notes, which were posted online, said that the conference “…is grateful for the support of the Supreme Council of the “DNR,” its chairman Denis Pushillin, and the leader of the republic Aleksandr Zakharchenko.”
Propaganda Themes: The emerging structure and themes of the Odesa Underground/Odesa fraternity suggests the Russians may be conducting a propaganda campaign repeating the success they have had with the “Kharkiv Partisans” – creating another supposedly independent group that can break ceasefires and conduct subversion. Russian propaganda about Odesa often emphasizes supposed persecution of pro-Russian activists in Odesa.
Leaders:
Mykhailo Dolgov
Mykhailo Dolgov: Spokesman for the “Odesa Underground” and also a declared counclean of the management board of the “Odesa Fraternity.” He was a known pro-Russian Ukrainian who was involved in anti-Maidan protests in 2013/14 and reportedly decamped to Russia. He has been posting statements supposedly from the “Odesa Underground” since May, but his videos only really started to get attention recently.
Andriy Yakovenko
Andriy Yakovenko: Chairman of the conference for the “Odesa Fraternity.” He is he former First Secretary of the Odesa Communist Youth League (komsomol) Andriy Yakovenko was arrested in 2002 in connection with a bombing in Odesa. In 2004 he was sentenced to a long prison term for attempting to overthrow the government and establish a “Black Sea Soviet Republic.” His prison was in the territory seized by Russian irregulars in Donetsk, and he was freed in August 2014.
Oleksiy Albu
Oleksiy Albu: A former reserve intelligence officer and member of the Communist Party. He joined the Odesa Regional Council in 2010. He fled to Russian-Occupied Crimea in 2014. He claimed that he joined the “Ghost” separatist brigade fighting Ukraine in Luhansk Oblast.
Oleksandr Vasyliiv
Oleksandr Vasyliiv: Former deputy in the Odesa city council and member of the pro-Russia “Rodina” party. After the Maidan revolution, he fled to Russian-occupied Crimea and worked in the Russian puppet-government of the city of Sevastopol before it was formally annexed by Russia. In mid-2014 Vasiliev attempted to found an organization called the “Odesa Defense Committee” in Crimea that seemed to peter out (it is uncertain if this was the organization that took credit for one of the bombing in Odesa.)
Incidents: In August the SBU announced it had detained a group of Odesans plotting sabotage along with an IED. In September the SBU announced it had rolled up an assassination cell targeting a Maidan activist in Odesa. The assassination cell was reportedly at the command of the General Staff of the Russian Federation and directed from Crimea by a retired Russian spy.
On September 27th a bomb exploded at an emergency exit of the Odesa SBU building. Mikhail Dolgov said that the attack was conducted by the Odesa Underground.
“Bessarabian People’s Rada” A political front for a new People’s Republic in a good location *
A meeting of the “Bessarabian People’s Rada”
Genesis: Several commentators have noted that the Southwest corner of Ukraine is suited for Russian subversion. It has an ethnically mixed population, is near a Russian military base (Transnistria) and it is connected to Ukraine through only a single bridge over the Dniester (there are other crossings to the north that pass through Moldovan territory).
In late March 2015 a Moscow-based internet service anonymously registered the website rada-bessarabia.org . Not long after an organization calling itself the “Bessarabian People’s Rada” announced a conference in Odesa.
The initial statements of the organization were overtly anti EU and anti-NATO. The attendees at the conference supposedly included several pro-Russian figures from neighboring Moldova Velizar Enchev, a Bulgarian politician who recently started the “Bulgarian Spring” party modeled after SYRIZA.
As the Ukrainian security services cracked down on this potential new separatist wave, Russia’s main television channel carried a story about “detention and intimidation” as “Kyiv continues to ignore the views of national minorities.”
Propaganda Themes: By continuing to keep the fiction of widespread Bessarabian separatism alive Russia can eventually use this organization as political cover to conduct subversion in rural Odesa Oblast. Indeed, the SBU claims that a major Russian attempt to start subversive warfare in SW Odesa was already thwarted. In addition to promoting the perception that Bessarabia is full of separatists, Russian propaganda often uses the “repression” of the Bessarabian People’s Rada to attack Ukraine as anti-democratic. This is likely an attempt to cause friction between Ukraine and her western supporters. There also appears to be a Bulgarian angle in propaganda about Bessarabia, probably because of Bessarabia’s large Bulgarian minority.
Identified Leaders:
Vira Shevchenko
Vira Shevchenko: Current leader of the “Bessarabian People’s Rada.”
Dmytro Yogi: Sevchenko’s assistant.
Dmytro Zatulyviter: The original leader of the group. He disappeared shortly after the group was formed. Russian propaganda intimates he was arrested by the SBU. He was previously associated with an organization called the “Union of Ukrainian Transnistrians.”
Incidents: In April 2015 shortly after the first conference of the Bessarabian People’s Rada the SBU announced it had captured 20 people who were directed by Russia and about to announce a Bessarabian separatist republic. The People’s Rada may have been designed as a political front for this failed operation.
In May the Bessarabian People’s Rada announced another conference (which may not have actually taken place in Ukraine, or at all.) During this conference the group proposed a draft law for recognition of Bessarabia’s “national-Cultural autonomy.” This meeting was soon followed by a “spontaneous” demonstration in front of the US embassy in Bulgaria in support of the Bessarabian People’s Rada, complete with printed signs in English.
In July the Bessarabian People’s Rada announced they had elected Oleksandr Yankov as the “Commandant of Bessarabia.” Russian propaganda quickly announced that he was the “People’s Governor” – a loaded term after the events of the Donbas. A few days later Oleksandr Yankov denied all connection to the Rada, and said that it is a Russian attempt to break the Unity of Ukraine.
Chernivtsi *
“Assembly of the Romanians of Bukovina” A propaganda project to promote the fiction of Romanian separatism *
“Assembly of the Romanians of Bukovina” conference, 30 July 2015
Genesis: This initiative has only announced two meetings in July 2015. The group supposedly called for greater autonomy for the Romanian minority in Western Ukraine. The meetings may have been faked. Stopfake.org has a thorough chronicle (with a video with English subtitles) of the various problems with the reports of a Romanian autonomy movement in Ukraine. The Stopfake.org piece concludes that the meetings reported in Russian media probably never took place, at least not in Bukovina. Nevertheless, reports of the movement were quickly broadcast by Russian propaganda.
“This is an informational provocation pitched to destabilize the situation in Bukovina. The provocateurs try to start a made-up quarrel between the Ukrainians and Romainians in Chernivisti Oblast. You can see clearly the strategic hand of the Kremlin here.”
Propaganda Themes: The Assembly of the Romanians of Bukovina claims to only be calling for “Romanian Bukovina Autonomy within Ukraine” and emphasizes their limited demands for autonomy “right now.” The group’s statements and Russian propaganda about the group emphasize that the Romanians in Chernivisti are “Romanians living in a Romanian province, which is now part of Ukraine.”
Leaders:
Dorina Kirtoake Coordinator
Cornelia Russu Secretary
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Nouveaux combats près de l'aéroport de Donetsk, Kiev accuse la Russie
http://www.lepoint.fr/monde/nouveaux-combats-pres-de-l-aeroport-de-donetsk-kiev-accuse-la-russie-27-10-2015-1977180_24.php
http://www.lepoint.fr/monde/nouveaux-combats-pres-de-l-aeroport-de-donetsk-kiev-accuse-la-russie-27-10-2015-1977180_24.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les provocations de part et d'autre ne sont pas finies et pas prête de s'arrêter. . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : MSF dément les fausses allégations du Comité Humanitaire de la République Populaire de Donetsk autoproclamée
MSF est choquée et dément fermement les fausses accusations proférées par le Comité Humanitaire de la République Populaire de Donetsk autoproclamée (DPR) concernant ses activités médicales et humanitaires. Cela comprend des déclarations erronées concernant la mauvaise gestion des produits pharmaceutiques tels que les médicaments psychotropes ainsi que des critiques du programme de santé mentale de l’organisation et des accusations non fondées d’espionnage.
Ces 18 derniers mois, MSF a travaillé avec acharnement à fournir des soins médicaux gratuits essentiels aux personnes affectées par le conflit des deux côtés de la ligne de front. Toutes les activités de MSF, y compris le transport, le stockage et la distribution des médicaments, ainsi que les activités de santé mentale, ont été menées en collaboration et coordonnées en permanence avec les autorités de la DPR.
Alors que MSF a reçu une notification officielle du retrait de son accréditation lui permettant de travailler en DPR le 19 octobre, aucune clarification formelle des raisons expliquant la décision de mettre fin aux activités médicales de l’organisation n’a été apportée. MSF est extrêmement inquiète de cette décision d’annuler son accréditation et de mettre fin à ses activités qui va priver des milliers de personnes d’une aide médicales essentielle.
Pour que des soins médicaux indispensables puissent continuer à être apportés à la population, MSF est prête à poursuivre cette collaboration avec les autorités, et réitère sa demande que cette décision soit instamment révisée.
Un soutien en santé mentale indispensable pour aider les personnes souffrant des conséquences psychologiques du conflit en Ukraine
La prise en charge psychologique est un élément clé des activités de MSF dans de nombreuses zones de conflit. MSF gérait un programme de santé mentale en DPR jusqu’à juillet 2015, lorsque le Comité humanitaire lui a demandé d’y mettre fin. MSF était fortement en désaccord avec cette décision étant donné que le soutien en santé mentale est un élément essentiel des activités médicales pour aider les gens à faire face aux conséquences du conflit. Avant l’interdiction, MSF conseillait les patients sur les réactions émotionnelles qui suivent des événements traumatiques et leur enseignant des outils pratiques pour gérer la peur, l’anxiété et les cauchemars. En outre, les psychologues de MSF ont formé du personnel médical et des professionnels de la santé mentale pour améliorer leurs compétences et les aider à se prémunir contre l’épuisement professionnel (burn-out). En DPR, MSF a mené plus de 3.400 sessions en santé mentale, comprenant le soutien individuel, les sessions de groupe et des formations dans plus de 35 lieux différents.
Les médicaments psychotropes : un élément essentiel des kits médicaux
En accord avec les protocoles médicaux, les médicaments psychotropes sont une composante essentielle des kits médicaux fournis par MSF dans les établissements de santé où les médecins soignent les blessés de guerre, les patients souffrant de maladies chroniques telles que l’épilepsie, et les personnes atteintes de maladies mentales. Chaque kit médical contient tout ce qui est nécessaire au traitement des patients et est distribué selon les demandes formulées par les structures de santé. Les médicaments psychotropes ont été fournis aux structures de santé afin que les patients puissent les obtenir au travers de leur médecin habituel. Toutes les donations de médicaments et de matériel médical sont coordonnées avec et reportées aux autorités sanitaires.
Plus d’informations sur les activités de MSF en DPR
Depuis le début du conflit en mai 2014, MSF fait dons de médicaments et du matériel médical à 170 structures médicales pour la prise en charge des blessés et des patients souffrant de maladies chroniques. Depuis mars 2015, en collaboration avec les autorités sanitaires locales, MSF a en outre enregistré plus de 85 000 consultations dans 40 dispensaires mobiles, offrant ainsi des soins aux personnes vivant dans des zones dépourvues de personnel médical et de médicaments. Nous sommes quasiment la seule organisation qui fournit des traitements contre la tuberculose en prison, de l’insuline pour les patients diabétique et des produits d’hémodialyse pour traiter l’insuffisance rénale. Avec la cessation de nos activités d’un jour à l’autre, des milliers de patients souffrant de maladies chroniques potentiellement mortelles n’auront peu ou plus du tout d’aide.
MSF couvre actuellement 77% des besoins en insuline des patients diabétiques âgés de plus de 18 ans qui sont dans la région sous contrôle de ladite « DPR ». Les équipes fournissent également 90% des produits nécessaires pour les hémodialyses, un traitement vital pour les patients souffrant d’insuffisance rénale. Sans l’approvisionnement continu de ces traitements vitaux, de graves complications peuvent survenir pour les patients. Il n’y a pratiquement pas de solutions de rechange pour ces personnes maintenant que MSF a arrêté ses activités.
Dans le système pénitentiaire, environ 150 patients souffrant de tuberculose multi-résistante n’auront désormais plus accès au traitement que MSF leur fournissait depuis 2011. Le risque est très grand que la santé de ces patients se détériore rapidement. Toute interruption de traitement pour les patients souffrant de tuberculose résistante réduit considérablement les chances de guérison, même si elles reprennent leur traitement plus tard.
MSF est choquée et dément fermement les fausses accusations proférées par le Comité Humanitaire de la République Populaire de Donetsk autoproclamée (DPR) concernant ses activités médicales et humanitaires. Cela comprend des déclarations erronées concernant la mauvaise gestion des produits pharmaceutiques tels que les médicaments psychotropes ainsi que des critiques du programme de santé mentale de l’organisation et des accusations non fondées d’espionnage.
Ces 18 derniers mois, MSF a travaillé avec acharnement à fournir des soins médicaux gratuits essentiels aux personnes affectées par le conflit des deux côtés de la ligne de front. Toutes les activités de MSF, y compris le transport, le stockage et la distribution des médicaments, ainsi que les activités de santé mentale, ont été menées en collaboration et coordonnées en permanence avec les autorités de la DPR.
Alors que MSF a reçu une notification officielle du retrait de son accréditation lui permettant de travailler en DPR le 19 octobre, aucune clarification formelle des raisons expliquant la décision de mettre fin aux activités médicales de l’organisation n’a été apportée. MSF est extrêmement inquiète de cette décision d’annuler son accréditation et de mettre fin à ses activités qui va priver des milliers de personnes d’une aide médicales essentielle.
Pour que des soins médicaux indispensables puissent continuer à être apportés à la population, MSF est prête à poursuivre cette collaboration avec les autorités, et réitère sa demande que cette décision soit instamment révisée.
Un soutien en santé mentale indispensable pour aider les personnes souffrant des conséquences psychologiques du conflit en Ukraine
La prise en charge psychologique est un élément clé des activités de MSF dans de nombreuses zones de conflit. MSF gérait un programme de santé mentale en DPR jusqu’à juillet 2015, lorsque le Comité humanitaire lui a demandé d’y mettre fin. MSF était fortement en désaccord avec cette décision étant donné que le soutien en santé mentale est un élément essentiel des activités médicales pour aider les gens à faire face aux conséquences du conflit. Avant l’interdiction, MSF conseillait les patients sur les réactions émotionnelles qui suivent des événements traumatiques et leur enseignant des outils pratiques pour gérer la peur, l’anxiété et les cauchemars. En outre, les psychologues de MSF ont formé du personnel médical et des professionnels de la santé mentale pour améliorer leurs compétences et les aider à se prémunir contre l’épuisement professionnel (burn-out). En DPR, MSF a mené plus de 3.400 sessions en santé mentale, comprenant le soutien individuel, les sessions de groupe et des formations dans plus de 35 lieux différents.
Les médicaments psychotropes : un élément essentiel des kits médicaux
En accord avec les protocoles médicaux, les médicaments psychotropes sont une composante essentielle des kits médicaux fournis par MSF dans les établissements de santé où les médecins soignent les blessés de guerre, les patients souffrant de maladies chroniques telles que l’épilepsie, et les personnes atteintes de maladies mentales. Chaque kit médical contient tout ce qui est nécessaire au traitement des patients et est distribué selon les demandes formulées par les structures de santé. Les médicaments psychotropes ont été fournis aux structures de santé afin que les patients puissent les obtenir au travers de leur médecin habituel. Toutes les donations de médicaments et de matériel médical sont coordonnées avec et reportées aux autorités sanitaires.
Plus d’informations sur les activités de MSF en DPR
Depuis le début du conflit en mai 2014, MSF fait dons de médicaments et du matériel médical à 170 structures médicales pour la prise en charge des blessés et des patients souffrant de maladies chroniques. Depuis mars 2015, en collaboration avec les autorités sanitaires locales, MSF a en outre enregistré plus de 85 000 consultations dans 40 dispensaires mobiles, offrant ainsi des soins aux personnes vivant dans des zones dépourvues de personnel médical et de médicaments. Nous sommes quasiment la seule organisation qui fournit des traitements contre la tuberculose en prison, de l’insuline pour les patients diabétique et des produits d’hémodialyse pour traiter l’insuffisance rénale. Avec la cessation de nos activités d’un jour à l’autre, des milliers de patients souffrant de maladies chroniques potentiellement mortelles n’auront peu ou plus du tout d’aide.
MSF couvre actuellement 77% des besoins en insuline des patients diabétiques âgés de plus de 18 ans qui sont dans la région sous contrôle de ladite « DPR ». Les équipes fournissent également 90% des produits nécessaires pour les hémodialyses, un traitement vital pour les patients souffrant d’insuffisance rénale. Sans l’approvisionnement continu de ces traitements vitaux, de graves complications peuvent survenir pour les patients. Il n’y a pratiquement pas de solutions de rechange pour ces personnes maintenant que MSF a arrêté ses activités.
Dans le système pénitentiaire, environ 150 patients souffrant de tuberculose multi-résistante n’auront désormais plus accès au traitement que MSF leur fournissait depuis 2011. Le risque est très grand que la santé de ces patients se détériore rapidement. Toute interruption de traitement pour les patients souffrant de tuberculose résistante réduit considérablement les chances de guérison, même si elles reprennent leur traitement plus tard.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Kyiv must use military means to recover occupied territories, Borovoy says
Now that Vladimir Putin is focused on Syria and clearly unlikely to stop there, the Ukrainian government should take advantage of the situation by moving militarily to reclaim Russian-occupied territories in the Donbas and Crimea, according to Konstantin Borovoy.
“The attention of the Russian president has been distracted” for the moment by Syria, the Russian commentator says. “But he needs instability in Ukraine, that is his only goal, [and] for Putin the situation now is ideal: no one is trying to change anything, people are negotiating with him as if he were a real politician, and he feels himself someone who is making the decisions.”
No one else is particularly interested in helping Ukraine because “it doesn’t require anything and doesn’t want anything,” Borovoy argues. From the point of view of the international community, everything can continue unchanged for some time to come.
And that means, he continues, that Crimea and the Donbas will remain under occupation.” Indeed, “the situation will change only been Ukraine will begin to resist.”
The refugee crisis has driven Ukraine down to a second or third level in Europe, and there can be “no doubt” that Putin has exploited and accelerated the refugee flow even if it did begin before his bombing. “This is one of the means of creating instability in Europe – the technology of provocation and the technology of the special services.”
“I do not think,” Borovoy says, “this is the last provocation.”
Given that, one must “defend oneself” and not wait until something happens, he continues. “Inaction is very dangerous and even criminal” for European and Ukrainian politicians.
“Today, in spite of itself, Ukraine is fulfilling yet another indirect function: it is taking part in the defense of the international community against aggressive Russia. Putin will not stop at Syria.
Provocations against Israel (and it is said this project is already working) and against the Baltic countries are possible.”
In that situation, Ukraine has a responsibility not just to silently sit by and wait for the occupation to somehow end. Some in Ukraine understand that. Among them are the Crimean Tatars. It is reasonable for Kyiv to be cautious, but it is dangerous when caution “becomes cowardice” or even the appearance of cowardice.
Russian citizens and voters, Borovoy argues, “are already tired of the military operation in the Donbas and in Ukraine itself. This propaganda serial has ceased to be interesting to viewers.
Therefore, according to all the laws of mass media, an interval has been declared, but this does not mean that the theme is closed for Putin.”
Rather it means, Borovoy says, that Ukraine has an opportunity to being the liberation of the Donbas and Crimea by military means, military because there are no other realistic ones. If Ukraine doesn’t do something, “no one, no Merkel and no Hollande will try for a solution;” and neither will Obama.
Doing nothing as new in fact works to Putin’s benefit: it adds to instability and undermines the trust of Ukrainian citizens in their government. The decision of the Crimean Tatars to blockade Crimea shows that “citizens themselves are beginning to address government problems.”
And that means, Borovoy says, that “the next question which they will ask themselves is this: why do we need such a set of powers if we have to solve state problems ourselves?”
At present, many Ukrainians are saying and some even believe that Russia will eventually give up the occupied territories, but that is a mistake, Borovoy says. When things deteriorate even more, Putin will be even more ready to use military action to deflect criticism from himself.
And there is one other factor and a terribly important one that people in Kyiv need to keep in mind: “in Crimea and in the east of Ukraine are citizens who believe their country and president will at some point liberate them.” The longer time goes on, he implies, the fewer such people there will be.
Konstantin Borovoy, the head of Russia’s Western Choice Party (Image: NR2.com.ua)
Now that Vladimir Putin is focused on Syria and clearly unlikely to stop there, the Ukrainian government should take advantage of the situation by moving militarily to reclaim Russian-occupied territories in the Donbas and Crimea, according to Konstantin Borovoy.
“The attention of the Russian president has been distracted” for the moment by Syria, the Russian commentator says. “But he needs instability in Ukraine, that is his only goal, [and] for Putin the situation now is ideal: no one is trying to change anything, people are negotiating with him as if he were a real politician, and he feels himself someone who is making the decisions.”
No one else is particularly interested in helping Ukraine because “it doesn’t require anything and doesn’t want anything,” Borovoy argues. From the point of view of the international community, everything can continue unchanged for some time to come.
And that means, he continues, that Crimea and the Donbas will remain under occupation.” Indeed, “the situation will change only been Ukraine will begin to resist.”
The refugee crisis has driven Ukraine down to a second or third level in Europe, and there can be “no doubt” that Putin has exploited and accelerated the refugee flow even if it did begin before his bombing. “This is one of the means of creating instability in Europe – the technology of provocation and the technology of the special services.”
“I do not think,” Borovoy says, “this is the last provocation.”
Given that, one must “defend oneself” and not wait until something happens, he continues. “Inaction is very dangerous and even criminal” for European and Ukrainian politicians.
“Today, in spite of itself, Ukraine is fulfilling yet another indirect function: it is taking part in the defense of the international community against aggressive Russia. Putin will not stop at Syria.
Provocations against Israel (and it is said this project is already working) and against the Baltic countries are possible.”
In that situation, Ukraine has a responsibility not just to silently sit by and wait for the occupation to somehow end. Some in Ukraine understand that. Among them are the Crimean Tatars. It is reasonable for Kyiv to be cautious, but it is dangerous when caution “becomes cowardice” or even the appearance of cowardice.
Russian citizens and voters, Borovoy argues, “are already tired of the military operation in the Donbas and in Ukraine itself. This propaganda serial has ceased to be interesting to viewers.
Therefore, according to all the laws of mass media, an interval has been declared, but this does not mean that the theme is closed for Putin.”
Rather it means, Borovoy says, that Ukraine has an opportunity to being the liberation of the Donbas and Crimea by military means, military because there are no other realistic ones. If Ukraine doesn’t do something, “no one, no Merkel and no Hollande will try for a solution;” and neither will Obama.
Doing nothing as new in fact works to Putin’s benefit: it adds to instability and undermines the trust of Ukrainian citizens in their government. The decision of the Crimean Tatars to blockade Crimea shows that “citizens themselves are beginning to address government problems.”
And that means, Borovoy says, that “the next question which they will ask themselves is this: why do we need such a set of powers if we have to solve state problems ourselves?”
At present, many Ukrainians are saying and some even believe that Russia will eventually give up the occupied territories, but that is a mistake, Borovoy says. When things deteriorate even more, Putin will be even more ready to use military action to deflect criticism from himself.
And there is one other factor and a terribly important one that people in Kyiv need to keep in mind: “in Crimea and in the east of Ukraine are citizens who believe their country and president will at some point liberate them.” The longer time goes on, he implies, the fewer such people there will be.
Konstantin Borovoy, the head of Russia’s Western Choice Party (Image: NR2.com.ua)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Cf ; article précédent :
Je me demande si c'est une provocation ou une absurdité proférée par Borovoy ???
Dire que les Ukrainiens doivent "profiter" que Poutine est occupé en Syrie pour reconquérir par la force le Donbass et la Crimée est une connerie monstrueuse !
Je crois que c'est un piège tendu ouvertement par Poutine et il n'espère qu'une chose, que les Ukrainiens y tombent à pieds joints...
La Syrie, même si elle coûte cher financièrement à la Russie, ne mobilise qu'une faible partie de ses forces et essentiellement des forces aériennes et navales.
La Russie conserve encore largement les moyens de soutenir efficacement les rebelles du Donbass sur le plan terrestre.
Si l'Ukraine repasse à l'offensive, elle apparaîtra en position d'agresseur et violateur des accords de Minsk devant l'opinion mondiale... Cela justifiera une "juste riposte" des rebelles aidés de leurs grands copains de Moscou. Qui plus est cela fragilisera très dangereusement le processus de stabilisation économique et financière de l'Ukraine, qui commence tout juste à récolter quelques fruits (timides) de ses efforts...
Fausse bonne idée, donc ! Il vaut mieux attendre que Poutine s'épuise financièrement et politiquement en Syrie
Je me demande si c'est une provocation ou une absurdité proférée par Borovoy ???
Dire que les Ukrainiens doivent "profiter" que Poutine est occupé en Syrie pour reconquérir par la force le Donbass et la Crimée est une connerie monstrueuse !
Je crois que c'est un piège tendu ouvertement par Poutine et il n'espère qu'une chose, que les Ukrainiens y tombent à pieds joints...
La Syrie, même si elle coûte cher financièrement à la Russie, ne mobilise qu'une faible partie de ses forces et essentiellement des forces aériennes et navales.
La Russie conserve encore largement les moyens de soutenir efficacement les rebelles du Donbass sur le plan terrestre.
Si l'Ukraine repasse à l'offensive, elle apparaîtra en position d'agresseur et violateur des accords de Minsk devant l'opinion mondiale... Cela justifiera une "juste riposte" des rebelles aidés de leurs grands copains de Moscou. Qui plus est cela fragilisera très dangereusement le processus de stabilisation économique et financière de l'Ukraine, qui commence tout juste à récolter quelques fruits (timides) de ses efforts...
Fausse bonne idée, donc ! Il vaut mieux attendre que Poutine s'épuise financièrement et politiquement en Syrie
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
D'accord avec toi, c'est pour propvoquer un débat que j'ai posté cet article.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:Cf ; article précédent :
Je me demande si c'est une provocation ou une absurdité proférée par Borovoy ???
Dire que les Ukrainiens doivent "profiter" que Poutine est occupé en Syrie pour reconquérir par la force le Donbass et la Crimée est une connerie monstrueuse !
Je crois que c'est un piège tendu ouvertement par Poutine et il n'espère qu'une chose, que les Ukrainiens y tombent à pieds joints...
La Syrie, même si elle coûte cher financièrement à la Russie, ne mobilise qu'une faible partie de ses forces et essentiellement des forces aériennes et navales.
La Russie conserve encore largement les moyens de soutenir efficacement les rebelles du Donbass sur le plan terrestre.
Si l'Ukraine repasse à l'offensive, elle apparaîtra en position d'agresseur et violateur des accords de Minsk devant l'opinion mondiale... Cela justifiera une "juste riposte" des rebelles aidés de leurs grands copains de Moscou. Qui plus est cela fragilisera très dangereusement le processus de stabilisation économique et financière de l'Ukraine, qui commence tout juste à récolter quelques fruits (timides) de ses efforts...
Fausse bonne idée, donc ! Il vaut mieux attendre que Poutine s'épuise financièrement et politiquement en Syrie
Je pencherai pour une provocation imbécile et irresponsable. Mais je suis persuadé que les actuels dirigeants ukrainiens ne sont pas des va-t-en guerre de ce type, d'autant plus qu'il existe une autre priorité bien plus essentielle : rétablir un pouvoir démocratique dans le pays et se débarrasser des magouilleurs, une économie forte étant le meilleur des atouts pour faire avancer tout cela, et la guerre étant antinomique avec le développement économique.
D'ailleurs pourquoi entamer une guerre pour récupérer les territoires pourris du Donbass, qui coûtent très chers à ceux qui soutiennent l'indépendance de ces territoires ? Ces territoires finiront bien un jour ou l'autre par revenir dan le giron de l'Ukraine. Quant à la Crimée, j'ai en tête une solution juridique qui pourrait être tout bénéfice pour les deux pays, mais cela ne pourrait se réaliser que dans le cadre de négociations politiques et diplomatiques.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Autant dire "mission impossible", non?Thuramir a écrit:Quant à la Crimée, j'ai en tête une solution juridique qui pourrait être tout bénéfice pour les deux pays, mais cela ne pourrait se réaliser que dans le cadre de négociations politiques et diplomatiques.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:
Autant dire "mission impossible", non?
Ne jamais dire jamais !!!
La réunification Allemande et l'éclatement de l'URSS sont arrivées très vite alors que nul "analyste politique" ne les avaient vue arriver...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pense pas que ce sera aussi simple.
D'autant qu'on sait qu'au Kremlin, on dit une chose et on fait son inverse.
Négocier, oui, mais avec des gens "sérieux", avec des menteurs tel que sont les diplomates russes . . . mission impossible . . . tant que le guébiste sera là.
D'autant qu'on sait qu'au Kremlin, on dit une chose et on fait son inverse.
Négocier, oui, mais avec des gens "sérieux", avec des menteurs tel que sont les diplomates russes . . . mission impossible . . . tant que le guébiste sera là.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit: mission impossible . . . tant que le guébiste sera là.
Oui, tant qu'il est là !!! Les dirigeants (ou dictateurs) ne sont pas éternels... Les Peuples, eux restent
Entre intrigues de palais, attentats, maladie ou décès subit, le guébiste ne sera pas éternel ! La suite ???
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Une partie de l'avenir russe est là :
http://euromaidanpress.com/2015/10/28/the-last-year-of-putins-russia/
En parallèle, les tendances des marchés laissent penser que le pétrole pourrait stagner autour des 50$ pour encore 2 ans ( dégradation du marchés chinois , offre/demande mondiale en pétrole)
http://euromaidanpress.com/2015/10/28/the-last-year-of-putins-russia/
En parallèle, les tendances des marchés laissent penser que le pétrole pourrait stagner autour des 50$ pour encore 2 ans ( dégradation du marchés chinois , offre/demande mondiale en pétrole)
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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