L'invasion Russe en Ukraine
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L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : tension à Sébastopol , deux blindés russes stationnent en ville
Le Parisien - Ronan Tésorière | Publié le 25.02.2014
Les Russes ont décidé de bander leurs muscles en Crimée. Deux véhicules blindés russes stationnaient mardi à Sébastopol, ville pro-russe du sud de l'Ukraine où quelque 500 manifestants ont à nouveau réclamé la validation de l'élection d'un citoyen russe à la tête de la mairie. La situation est particulièrement tendue, en raison de la présence d'une base de la marine russe. Cette partie du pays n'est pas favorable au mouvement Maidan qui a pris le pouvoir à Kiev, ce week-end.
Un véhicule blindé était visible sur le territoire de l'état-major de la flotte russe de la mer Noire et un autre dans la cour de la Maison de Moscou, en plein centre-ville. Certains pro-russes se prenant même en photo près des véhicules blindés selon la reporter de Channel 4.
Manifestations pro-russes depuis 3 jours
Un porte-parole de la flotte russe de la mer Noire, s'est refusé à tout commentaire alors que des médias locaux affirment qu'ils ont été placés là pour faire face à d'éventuelles «attaques terroristes».
Quelque 500 manifestants pro-russes se sont à nouveau rassemblés mardi non loin de la maison de Moscou pour faire valider la nomination d'Alexeï Tchaly, un citoyen russe, élu à main levé au poste de maire de la ville, ce lundi. «Nous sommes des manifestants pacifiques, pour l'instant», a lancé l'un d'entre d'eux, Alexandre Siniavski, devant les autres manifestants.
Dimanche, un autre rassemblement avait attiré environ 10.000 personnes à l'appel de mouvements pro-russes afin de protester contre «les fascistes» arrivés au pouvoir à Kiev au cours du week-end.
Des renforts militaires russes en Crimée
Par ailleurs des médias russes, comme Izvetsia, confirment que la Russie a envoyé discrètement des renforts sur zone. Plusieurs navires de guerre font route depuis de la ville russe de Kubinka, avec à leur bord un régiment de troupes spéciales, vers la ville de Sébastopol. Le site de la Marine russe a lui aussi fait état de mouvement de troupes Ainsi le « Nikolay Filchenkov », un navire de la flotte de la mer noire basé à Temryuk (Russie), a envoyé 200 hommes du 328 ème bataillon de fusiliers marins et 10 transporteurs de troupe blindés vers Sébastopol.
Situation aussi tendue à Simféropol
A Simféropol, chef-lieu de la Crimée, quelque 500 manifestants pro-russes ont manifesté mardi devant le Parlement local pour réclamer plus d'autonomie. «Nous allons nous battre pour notre autonomie (...) Les néo-nazis ne passeront pas en Crimée», a déclaré le président du Parlement local, Volodymyr Konstantinov. «Les habitants de la Crimée sont indignés par le fait que le nouveau pouvoir les ignore», a-t-il ajouté.
La Crimée jouit du statut de «république autonome», et ses autorités locales avaient suggéré début février d'amender la Constitution locale pour faire de la Russie la «garante» de cette autonomie par rapport au reste de l'Ukraine. Cette initiative avait relancé les inquiétudes sur des tendances séparatistes dans le pays.
Le Premier ministre de Crimée, Anatoli Moguilev a de son côté appelé mardi les habitants de la péninsule «à s'abstenir de déclarations qui pourraient entraîner la tragédie» et des victimes humaines.
Le député russe Leonid Sloutski, chef de la commission parlementaire de la Douma en charge des affaires d'ex-républiques soviétiques s'est rendu mardi à Simféropol où il déclaré: «Nous estimons que Ianoukovitch est toujours le président légitime d'Ukraine». «La Russie est pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine», a-t-il ajouté.
A mon avis, je pense qu'il s'agit simplement d'une démonstration de force. Réaction typiquement russe qui consiste à montrer ses muscles et crier fort comme un ours; ce qui n'est jamais une attitude d'attaque. La Russie n'a pas intérêt à envahir et annexer une partie de l'Ukraine; certes la communauté internationale a lamentablement laissé faire en Géorgie mais elle était peu intéressant sur le plan géostratégique pour l'OTAN. Pour l'Ukraine; la réaction européenne risque d'être plus violente, surtout de la part des nouveaux comme la Pologne et les pays baltes qui vont prendre cela comme une menace directe et ce n'est pas l'intérêt de tous à redéclancher une nouvelle guerre froide. Certes la situation économique de l'Ukraine est désastreuse et la compensation européenne ne compensera pas l'aide russe avec en cas de prêt du FMI, la nécessité d'un régime drastique à la grecque !!
Le Parisien - Ronan Tésorière | Publié le 25.02.2014
Les Russes ont décidé de bander leurs muscles en Crimée. Deux véhicules blindés russes stationnaient mardi à Sébastopol, ville pro-russe du sud de l'Ukraine où quelque 500 manifestants ont à nouveau réclamé la validation de l'élection d'un citoyen russe à la tête de la mairie. La situation est particulièrement tendue, en raison de la présence d'une base de la marine russe. Cette partie du pays n'est pas favorable au mouvement Maidan qui a pris le pouvoir à Kiev, ce week-end.
Un véhicule blindé était visible sur le territoire de l'état-major de la flotte russe de la mer Noire et un autre dans la cour de la Maison de Moscou, en plein centre-ville. Certains pro-russes se prenant même en photo près des véhicules blindés selon la reporter de Channel 4.
Manifestations pro-russes depuis 3 jours
Un porte-parole de la flotte russe de la mer Noire, s'est refusé à tout commentaire alors que des médias locaux affirment qu'ils ont été placés là pour faire face à d'éventuelles «attaques terroristes».
Quelque 500 manifestants pro-russes se sont à nouveau rassemblés mardi non loin de la maison de Moscou pour faire valider la nomination d'Alexeï Tchaly, un citoyen russe, élu à main levé au poste de maire de la ville, ce lundi. «Nous sommes des manifestants pacifiques, pour l'instant», a lancé l'un d'entre d'eux, Alexandre Siniavski, devant les autres manifestants.
Dimanche, un autre rassemblement avait attiré environ 10.000 personnes à l'appel de mouvements pro-russes afin de protester contre «les fascistes» arrivés au pouvoir à Kiev au cours du week-end.
Des renforts militaires russes en Crimée
Par ailleurs des médias russes, comme Izvetsia, confirment que la Russie a envoyé discrètement des renforts sur zone. Plusieurs navires de guerre font route depuis de la ville russe de Kubinka, avec à leur bord un régiment de troupes spéciales, vers la ville de Sébastopol. Le site de la Marine russe a lui aussi fait état de mouvement de troupes Ainsi le « Nikolay Filchenkov », un navire de la flotte de la mer noire basé à Temryuk (Russie), a envoyé 200 hommes du 328 ème bataillon de fusiliers marins et 10 transporteurs de troupe blindés vers Sébastopol.
Situation aussi tendue à Simféropol
A Simféropol, chef-lieu de la Crimée, quelque 500 manifestants pro-russes ont manifesté mardi devant le Parlement local pour réclamer plus d'autonomie. «Nous allons nous battre pour notre autonomie (...) Les néo-nazis ne passeront pas en Crimée», a déclaré le président du Parlement local, Volodymyr Konstantinov. «Les habitants de la Crimée sont indignés par le fait que le nouveau pouvoir les ignore», a-t-il ajouté.
La Crimée jouit du statut de «république autonome», et ses autorités locales avaient suggéré début février d'amender la Constitution locale pour faire de la Russie la «garante» de cette autonomie par rapport au reste de l'Ukraine. Cette initiative avait relancé les inquiétudes sur des tendances séparatistes dans le pays.
Le Premier ministre de Crimée, Anatoli Moguilev a de son côté appelé mardi les habitants de la péninsule «à s'abstenir de déclarations qui pourraient entraîner la tragédie» et des victimes humaines.
Le député russe Leonid Sloutski, chef de la commission parlementaire de la Douma en charge des affaires d'ex-républiques soviétiques s'est rendu mardi à Simféropol où il déclaré: «Nous estimons que Ianoukovitch est toujours le président légitime d'Ukraine». «La Russie est pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine», a-t-il ajouté.
A mon avis, je pense qu'il s'agit simplement d'une démonstration de force. Réaction typiquement russe qui consiste à montrer ses muscles et crier fort comme un ours; ce qui n'est jamais une attitude d'attaque. La Russie n'a pas intérêt à envahir et annexer une partie de l'Ukraine; certes la communauté internationale a lamentablement laissé faire en Géorgie mais elle était peu intéressant sur le plan géostratégique pour l'OTAN. Pour l'Ukraine; la réaction européenne risque d'être plus violente, surtout de la part des nouveaux comme la Pologne et les pays baltes qui vont prendre cela comme une menace directe et ce n'est pas l'intérêt de tous à redéclancher une nouvelle guerre froide. Certes la situation économique de l'Ukraine est désastreuse et la compensation européenne ne compensera pas l'aide russe avec en cas de prêt du FMI, la nécessité d'un régime drastique à la grecque !!
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'estime qu'un rattachement unilatéral est très improbable. La Crimée dépend du reste de l'Ukraine pour ses fournitures en eau (en grande partie) et en gaz (qui transite pour le territoire ukrainien). Un canal relie d'ailleurs la Crimée au reste de l'Ukraine pour l'approvisionnement en eau.
Une rupture de ce ces fournitures et une interdiction de circuler ou d'utiliser des avions au départ de la Crimée en passant dans l'espacé aérien ukrainien hors de Crimée rendrait la situation intenable, ou particulièrement pénible, à moyen ou à long terme. Ce serait aussi la fin de la manne touristique pour la Crimée, et une récession économique désastreuse pour ses habitants.
Une rupture de ce ces fournitures et une interdiction de circuler ou d'utiliser des avions au départ de la Crimée en passant dans l'espacé aérien ukrainien hors de Crimée rendrait la situation intenable, ou particulièrement pénible, à moyen ou à long terme. Ce serait aussi la fin de la manne touristique pour la Crimée, et une récession économique désastreuse pour ses habitants.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP le 26/02/2014 à 23:23
Ukraine: Iatseniouk, désigné Premier ministre, face à une tâche herculéenne
Le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien tandis que Moscou ordonnait une inspection surprise des troupes près de la frontière et que des heurts opposaient militants pro et anti-russes en Crimée.
Solennellement dévoilé mercredi soir par le conseil du Maïdan --qui regroupe les leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux-- devant une place de l'Indépendance noire de monde, le nouveau gouvernement rassemble plusieurs personnalités issues du mouvement de contestation.
Ces nominations doivent encore être confirmées au parlement jeudi.
A 39 ans, Arseni Iatseniouk va prendre la tête du gouvernement d'union nationale appelé à diriger le pays, avant l'élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai. Membre du parti de l'égérie de la Révolution orange Ioulia Timochenko, il a déjà été ministre de l'Economie et des Affaires étrangères.
Il aura à faire face à une tâche herculéenne pour empêcher l'Ukraine de sombrer dans la banqueroute et pour contrer des tendances séparatistes de plus en plus vives dans le sud du pays, en particulier en Crimée, péninsule où une grande partie de la population se sent plus proche de Moscou que de Kiev.
Plus de 5.000 personnes se sont réunies mercredi devant le parlement de Crimée à Simféropol, a constaté un journaliste de l'AFP: d'un côté, des manifestants pro-russes, réclamant la tenue d'un référendum sur le statut de la Crimée, et de l'autre, des Tatars, une communauté musulmane déportée par Staline, décidés au contraire à défendre l'unité de l'Ukraine.
Le corps d'un homme, apparemment mort d'une crise cardiaque a été trouvé à proximité, a indiqué le ministère régional de la Santé.
La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, est la région d'Ukraine la plus susceptible de s'opposer aux nouvelles autorités en place à Kiev après le renversement de Viktor Ianoukovitch. Le chef du parlement local a toutefois exclu mercredi tout débat sur une éventuelle sécession.
- Poutine silencieux -
La Russie a de son côté décidé mercredi de renforcer la protection de sa flotte de la mer Noire --basée en Crimée-- et ordonné une inspection surprise des troupes des districts militaires de l'Ouest, non loin de l'Ukraine, et du Centre, pour vérifier leur aptitude au combat.
Le président Vladimir Poutine, qui a dirigé une réunion du Conseil de sécurité russe consacrée à la situation en Ukraine, ne s'est pour l'heure pas exprimé publiquement à ce sujet.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, doit rencontrer la semaine prochaine, le 6 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, pour un entretien consacré à l'Ukraine après une visite à Kiev lundi prochain.
La rencontre avec M. Lavrov, en marge d'une réunion consacrée à la Libye, sera la première depuis la conclusion jeudi dernier de l'accord de sortie de crise
La politique russe continue d'inquiéter les Ukrainiens pro-européens et trois anciens présidents ukrainiens ont accusé Moscou d'"intervenir directement dans la vie politique de la Crimée". Moscou doit "faire preuve de respect pour les choix du peuple et du gouvernement ukrainien", ont écrit Viktor Iouchtchenko, Leonid Koutchma et Leonid Kravtchouk.
L'Ukraine, en pleine crise économique et politique, a besoin d'une aide de 35 milliards de dollars dans les deux années à venir. Signe de défiance, la hryvnia, la monnaie ukrainienne, a perdu environ 18% de sa valeur depuis le début de l'année.
La Russie, qui avait promis l'an dernier un prêt de 15 milliards de dollars, dont elle n'a versé que 3 milliards de dollars à ce stade, "n'a pas d'obligations légales" à verser le solde, a prévenu mardi le vice-ministre russe des Finances, Sergueï Stortchak.
Mais Washington est monté au créneau et le secrétaire d'Etat John Kerry a annoncé que son pays allait garantir un prêt à hauteur d'un milliard de dollars pour l'Ukraine. Dans la foulée M. Kerry a prévenu la Russie que toute intervention militaire serait une "grave erreur" .
En plus de la garantie américaine M. Kerry a indiqué que "les Européens réfléchissaient à 1,5 milliard de dollars" de garantie sur un prêt à ce pays.
- Une Ukraine "souveraine, indépendante et stable" -
Le numéro deux de la diplomatie américaine William Burns, actuellement à Kiev pour proposer de l'aide aux nouvelles autorités ukrainiennes, sans froisser Moscou, a souligné "l'urgence et l'importance des efforts de la Rada (parlement) pour former un gouvernement multi-partite, technique, représentant toutes les régions d'Ukraine".
Une Ukraine "souveraine, indépendante et stable" et "fermement engagée en faveur de la démocratie" constitue un "élément clé" de la sécurité dans la zone euro-atlantique, ont affirmé de leur côté les ministres de la Défense de l'Otan réunis à Bruxelles.
Sans attendre la nomination du nouveau gouvernement, l'Ukraine a réclamé "un mandat d'arrêt international" contre Viktor Ianoukovitch, poursuivi en Ukraine pour "meurtres de masse", a annoncé le procureur général par intérim Oleg Makhnitski. "Ianoukovitch est recherché sur le plan international", a déclaré M. Makhnitski au cours d'une conférence de presse.
"Selon nos informations, il se trouve toujours en Ukraine", selon le procureur général adjoint.
Le Kremlin ne dispose d'aucune information permettant d'affirmer que Viktor Ianoukovitch se trouve près de Moscou, comme l'a affirmé un média russe, a indiqué de son côté mercredi le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Prenant les devants, l'ex-champion du monde de boxe, Vitali Klitschko, candidat à la présidentielle anticipée en Ukraine, a mis en garde Moscou contre l'idée d'accorder l'asile à Ianoukovitch.
Plus tôt mercredi, le ministre de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov a annoncé la dissolution des forces spéciales anti-émeute, particulièrement haïes et redoutées des manifestants en Ukraine après les violences des dernières semaines.
"J'ai signé hier le décret numéro 144 sur la dissolution des unités spéciales de police Berkout, qui se sont complètement discréditées devant le peuple ukrainien", a-t-il dit lors d'un point presse.
Ukraine: Iatseniouk, désigné Premier ministre, face à une tâche herculéenne
Le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien tandis que Moscou ordonnait une inspection surprise des troupes près de la frontière et que des heurts opposaient militants pro et anti-russes en Crimée.
Solennellement dévoilé mercredi soir par le conseil du Maïdan --qui regroupe les leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux-- devant une place de l'Indépendance noire de monde, le nouveau gouvernement rassemble plusieurs personnalités issues du mouvement de contestation.
Ces nominations doivent encore être confirmées au parlement jeudi.
A 39 ans, Arseni Iatseniouk va prendre la tête du gouvernement d'union nationale appelé à diriger le pays, avant l'élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai. Membre du parti de l'égérie de la Révolution orange Ioulia Timochenko, il a déjà été ministre de l'Economie et des Affaires étrangères.
Il aura à faire face à une tâche herculéenne pour empêcher l'Ukraine de sombrer dans la banqueroute et pour contrer des tendances séparatistes de plus en plus vives dans le sud du pays, en particulier en Crimée, péninsule où une grande partie de la population se sent plus proche de Moscou que de Kiev.
Plus de 5.000 personnes se sont réunies mercredi devant le parlement de Crimée à Simféropol, a constaté un journaliste de l'AFP: d'un côté, des manifestants pro-russes, réclamant la tenue d'un référendum sur le statut de la Crimée, et de l'autre, des Tatars, une communauté musulmane déportée par Staline, décidés au contraire à défendre l'unité de l'Ukraine.
Le corps d'un homme, apparemment mort d'une crise cardiaque a été trouvé à proximité, a indiqué le ministère régional de la Santé.
La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, est la région d'Ukraine la plus susceptible de s'opposer aux nouvelles autorités en place à Kiev après le renversement de Viktor Ianoukovitch. Le chef du parlement local a toutefois exclu mercredi tout débat sur une éventuelle sécession.
- Poutine silencieux -
La Russie a de son côté décidé mercredi de renforcer la protection de sa flotte de la mer Noire --basée en Crimée-- et ordonné une inspection surprise des troupes des districts militaires de l'Ouest, non loin de l'Ukraine, et du Centre, pour vérifier leur aptitude au combat.
Le président Vladimir Poutine, qui a dirigé une réunion du Conseil de sécurité russe consacrée à la situation en Ukraine, ne s'est pour l'heure pas exprimé publiquement à ce sujet.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, doit rencontrer la semaine prochaine, le 6 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, pour un entretien consacré à l'Ukraine après une visite à Kiev lundi prochain.
La rencontre avec M. Lavrov, en marge d'une réunion consacrée à la Libye, sera la première depuis la conclusion jeudi dernier de l'accord de sortie de crise
La politique russe continue d'inquiéter les Ukrainiens pro-européens et trois anciens présidents ukrainiens ont accusé Moscou d'"intervenir directement dans la vie politique de la Crimée". Moscou doit "faire preuve de respect pour les choix du peuple et du gouvernement ukrainien", ont écrit Viktor Iouchtchenko, Leonid Koutchma et Leonid Kravtchouk.
L'Ukraine, en pleine crise économique et politique, a besoin d'une aide de 35 milliards de dollars dans les deux années à venir. Signe de défiance, la hryvnia, la monnaie ukrainienne, a perdu environ 18% de sa valeur depuis le début de l'année.
La Russie, qui avait promis l'an dernier un prêt de 15 milliards de dollars, dont elle n'a versé que 3 milliards de dollars à ce stade, "n'a pas d'obligations légales" à verser le solde, a prévenu mardi le vice-ministre russe des Finances, Sergueï Stortchak.
Mais Washington est monté au créneau et le secrétaire d'Etat John Kerry a annoncé que son pays allait garantir un prêt à hauteur d'un milliard de dollars pour l'Ukraine. Dans la foulée M. Kerry a prévenu la Russie que toute intervention militaire serait une "grave erreur" .
En plus de la garantie américaine M. Kerry a indiqué que "les Européens réfléchissaient à 1,5 milliard de dollars" de garantie sur un prêt à ce pays.
- Une Ukraine "souveraine, indépendante et stable" -
Le numéro deux de la diplomatie américaine William Burns, actuellement à Kiev pour proposer de l'aide aux nouvelles autorités ukrainiennes, sans froisser Moscou, a souligné "l'urgence et l'importance des efforts de la Rada (parlement) pour former un gouvernement multi-partite, technique, représentant toutes les régions d'Ukraine".
Une Ukraine "souveraine, indépendante et stable" et "fermement engagée en faveur de la démocratie" constitue un "élément clé" de la sécurité dans la zone euro-atlantique, ont affirmé de leur côté les ministres de la Défense de l'Otan réunis à Bruxelles.
Sans attendre la nomination du nouveau gouvernement, l'Ukraine a réclamé "un mandat d'arrêt international" contre Viktor Ianoukovitch, poursuivi en Ukraine pour "meurtres de masse", a annoncé le procureur général par intérim Oleg Makhnitski. "Ianoukovitch est recherché sur le plan international", a déclaré M. Makhnitski au cours d'une conférence de presse.
"Selon nos informations, il se trouve toujours en Ukraine", selon le procureur général adjoint.
Le Kremlin ne dispose d'aucune information permettant d'affirmer que Viktor Ianoukovitch se trouve près de Moscou, comme l'a affirmé un média russe, a indiqué de son côté mercredi le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Prenant les devants, l'ex-champion du monde de boxe, Vitali Klitschko, candidat à la présidentielle anticipée en Ukraine, a mis en garde Moscou contre l'idée d'accorder l'asile à Ianoukovitch.
Plus tôt mercredi, le ministre de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov a annoncé la dissolution des forces spéciales anti-émeute, particulièrement haïes et redoutées des manifestants en Ukraine après les violences des dernières semaines.
"J'ai signé hier le décret numéro 144 sur la dissolution des unités spéciales de police Berkout, qui se sont complètement discréditées devant le peuple ukrainien", a-t-il dit lors d'un point presse.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP le 27/02/2014 à 12:09
Ukraine: Ianoukovitch se considère toujours président, demande l'aide de la Russie
Viktor Ianoukovitch a déclaré jeudi qu'il se considérait toujours comme le président d'Ukraine et qu'il jugeait illégitime les décisions prises par le Parlement, tout en demandant à la Russie d'assurer sa sécurité.
Laissant entendre qu'il se trouvait en Russie, une source au sein du pouvoir russe a indiqué aux agences russes que Moscou avait "satisfait" cette requête.
Dans une déclaration "au peuple ukrainien" transmise aux agences de presse russes, le chef de l'Etat déchu s'est dit "décidé à se battre jusqu'au bout pour appliquer le compromis signé en fin de semaine dernière avec les leaders de l'opposition, qui a volé en éclat après sa destitution par le Parlement et son départ de Kiev.
"Je me considère toujours comme le chef légitime de l'Etat ukrainien", a assuré M. Ianoukovitch, qui a disparu depuis qu'il a tenté en vain samedi d'embarquer dans un avion dans son fief de Donetsk (est).
"Malheureusement, tout ce qui se passe actuellement au Parlement d'Ukraine est illégitime", a encore ajouté M. Ianoukovitch, soulignant l'absence au parlement de nombreux députés de sa formation, le Parti des Régions.
"Je me vois contraint de demander aux autorités de la Fédération de Russie d'assurer ma protection personnelle face aux actions menées par des extrémistes", a-t-il ajouté. "On assiste dans les rues de nombreuses villes de notre pays à un déchaînement d?extrémisme. Des menaces physiques me sont adressées personnellement ainsi qu'à mes partisans".
Le procureur général adjoint Mykola Golomcha avait déclaré mercredi que M. Ianoukovitch, contre qui Kiev a demandé l'émission d'un "mandat d'arrêt international", se trouvait toujours en Ukraine.
"Il devient évident que le peuple dans le sud-est et en Crimée n'accepte pas le vide du pouvoir et l'arbitraire qui règne dans le pays, quand les ministres sont désignés par la foule sur la place publique", a dénoncé par ailleurs Viktor Ianoukovitch.
Il a souligné n'avoir "jamais permis" le recours à l'armée face à la crise et ajouté que si une telle décision était prise aujourd'hui, elle serait "illégale et criminelle".
Ukraine: Ianoukovitch se considère toujours président, demande l'aide de la Russie
Viktor Ianoukovitch a déclaré jeudi qu'il se considérait toujours comme le président d'Ukraine et qu'il jugeait illégitime les décisions prises par le Parlement, tout en demandant à la Russie d'assurer sa sécurité.
Laissant entendre qu'il se trouvait en Russie, une source au sein du pouvoir russe a indiqué aux agences russes que Moscou avait "satisfait" cette requête.
Dans une déclaration "au peuple ukrainien" transmise aux agences de presse russes, le chef de l'Etat déchu s'est dit "décidé à se battre jusqu'au bout pour appliquer le compromis signé en fin de semaine dernière avec les leaders de l'opposition, qui a volé en éclat après sa destitution par le Parlement et son départ de Kiev.
"Je me considère toujours comme le chef légitime de l'Etat ukrainien", a assuré M. Ianoukovitch, qui a disparu depuis qu'il a tenté en vain samedi d'embarquer dans un avion dans son fief de Donetsk (est).
"Malheureusement, tout ce qui se passe actuellement au Parlement d'Ukraine est illégitime", a encore ajouté M. Ianoukovitch, soulignant l'absence au parlement de nombreux députés de sa formation, le Parti des Régions.
"Je me vois contraint de demander aux autorités de la Fédération de Russie d'assurer ma protection personnelle face aux actions menées par des extrémistes", a-t-il ajouté. "On assiste dans les rues de nombreuses villes de notre pays à un déchaînement d?extrémisme. Des menaces physiques me sont adressées personnellement ainsi qu'à mes partisans".
Le procureur général adjoint Mykola Golomcha avait déclaré mercredi que M. Ianoukovitch, contre qui Kiev a demandé l'émission d'un "mandat d'arrêt international", se trouvait toujours en Ukraine.
"Il devient évident que le peuple dans le sud-est et en Crimée n'accepte pas le vide du pouvoir et l'arbitraire qui règne dans le pays, quand les ministres sont désignés par la foule sur la place publique", a dénoncé par ailleurs Viktor Ianoukovitch.
Il a souligné n'avoir "jamais permis" le recours à l'armée face à la crise et ajouté que si une telle décision était prise aujourd'hui, elle serait "illégale et criminelle".
Caduce62- Messages : 15213
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Crimée : le drapeau russe flotte sur le parlement, occupé par des hommes armés
Par Les Echos | 27/02 | 08:06
Une trentaine d’hommes équipés d’armes automatiques ont pénétré dans le parlement de Crimée à Simferopol, la capitale de la république autonome russophone d’Ukraine. Ils ont hissé le drapeau russe sur les bâtiments occupés. De son côté, Viktor Ianoukovitch se dit toujours président de l'Ukraine et Moscou a accepté de garantir sa sécurité.
12H57. La présidence du Conseil suprême de Crimée va organiser un référendum
Selon "La Voix de la Russie", la présidence du Conseil suprême de Crimée aurait pris la décision d'organiser un référendum, en vue de définir "une nouvelle mise au point du statut de la république autonome et l'élargissement de ses pouvoirs."
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12H12. Un millier de manifestants devant le Parlement de Crimée
Selon l'agence Krymskie novosti, près d'un millier de manifestants se trouveraient actuellement devant le Parlement de Crimée en soutien aux occupants du bâtiment. Une session extraordinaire se déroulera au Parlement de Crimée à 14h (13h à Paris).
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11H58. L’Otan exhorte la Russie d’éviter « l’escalade »
Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a intimé à la Russie d’éviter de mettre de l'huile sur le feu dans le dossier ukrainien. « Je suis inquiet des évolutions en Crimée. J’exhorte la Russie à ne rien entreprendre qui puisse provoquer une escalade de la tension ou causer des malentendus », a déclaré Anders Fogh Rasmussen sur son compte Twitter.
Anders Fogh Rasmussen s'est exprimé au second jour d'une réunion des ministres de la Défense de l'alliance, rejoints jeudi par les représentant d'une cinquantaine de pays partenaires de l'Otan en Afghanistan. Un rencontre entre les ministres de l'Otan et des représentants de l'Ukraine, à l'initiative de Kiev, a été ajoutée à l'ordre du jour et devait débuter à 12H00 (11H00 GMT).
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11H44. La Russie « satisfait » la demande de protection de Viktor Ianoukovitch
La Russie a « satisfait » la demande de Viktor Ianoukovitch d’assurer sa sécurité personnelle sur le territoire russe, a indiqué une source au sein des structures du pouvoir russe, laissant entendre qu’il s’y trouvait déjà. « Etant donné que M. Ianoukovitch s’est adressé aux autorités russes pour leur demander d’assurer sa sécurité personnelle, nous informons que cette demande a été satisfaite sur le territoire russe », a déclaré cette source, citée par les agences russes. Interrogé sur le sujet, un porte-parole du président Vladimir Poutine a assuré ne disposer d'aucune information.
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11H35. Viktor Ianoukovit ch se considère toujours comme le président de l’Ukraine
"Moi, Viktor Fedorovitch Ianoukovitch, me considère comme le chef légitime de l'exécutif ukrainien". C'est ce qu'affirme l'ancien président ukrainien ce jeudi dans un communiqué cité par les agences de presse russes. L'ex-chef de l'Etat estime en outre que les décisions du parlement sont illégitimes et que les régions du Sud et du Sud-Est de l'Ukraine n'acceptent pas l'anarchie et refusent que leurs dirigeants soient choisis par la rue.
"Les rues de nombreuses villes de notre pays sont le théâtre d'un débordement d'extrémisme", poursuit Viktor Ianoukovitch qui a dit avoir été personnellement menacé, tout comme ses plus proches conseillers. Citant une source russe, Interfax (une agence presse russe) ajoute que Moscou a accepté, à sa demande, de garantir sa sécurité.
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11H18. Une enquête pour « terrorisme » ouverte
Une enquête pour "terrorisme" a été ouverte en Ukraine à la suite de l'occupation par des hommes armés pro-russes du parlement et du gouvernement de Crimée, a indiqué le parquet général. "L'enquête pour acte terroriste a été ouverte", a indiqué le parquet dans un communiqué en précisant que "deux groupes d'inconnus de 10-15 personnes chacun armés d'armes à feu" avaient pris d'assaut dans la nuit de mercredi à jeudi les bâtiments du parlement et du gouvernement à Simféropol, chef-lieu de la Crimée, sur lequel ils ont hissé le drapeau russe.
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11H02. Kiev convoque le chargé d’affaires russe
Kiev a par ailleurs convoqué jeudi le chargé d'affaires russe Andreï Vorobiev, a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué. Les autorité ukrainiennes ont notamment "insisté sur le fait que la Russie s'était portée garante de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a souligné le ministère aurait aussi remis une note à Andreï Vorobiev pour lui demander "que les militaires de la flotte russe de la mer Noire (stationnée à Sébastopol, en Crimée) s'abstiennent de tout mouvement en dehors du périmètre où ils sont cantonnés".
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10H40. L’Allemagne et la Pologne s’inquiètent
La Pologne et l'Allemagne ont fait part de leurs inquiétudes quant à la situation. "Le plus important est d'éviter une partition de l'Ukraine", a affirmé la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense de l'Otan, qui doivent s'entretenir avec leur homologue ukrainien.
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10H05. Olexandre Tourtchinov met en garde la Russie contre « toute agression militaire »
"Je m'adresse aux dirigeant militaires de la flotte de la mer Noire : tous les militaires doivent rester sur le territoire prévu par les accords. Tout mouvement de troupe armé sera considéré comme une agression militaire", a déclaré le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov quelques heures après que des hommes armés pro-russes se sont emparés de bâtiments officiels de Simperopol, ville de Crimée, péninsule russophone qui continue d'héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.
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Encerclés par la police
En tout début de matinée en effet, des hommes armés ont pris possession jeudi matin du parlement et du gouvernement de Crimée à Simferopol, la capitale de cette république autonome russophone d’Ukraine en proie à des tensions séparatistes , et ont dressé des drapeaux russes, selon l’agence Interfax. Une source au sein du parlement (Rada) a indiqué à l’agence qu’une trentaine d’hommes équipés d’armes automatiques avaient tiré vers les fenêtres de ces bâtiments, sans faire de blessés, vers 04H20 (02H20 GMT), avant d’y pénétrer. La prise de ces locaux, à proximité desquels des milliers d’opposants favorables et opposés au nouveau pouvoir pro-européen s’étaient affrontés mercredi, a été confirmée à l’agence par le service de presse du parlement.
Selon un journaliste de l’agence, les locaux ont été barricadés et sont encerclés par la police. «On m’a prévenu que les locaux de la Rada de Crimée et du conseil des ministres de Crimée étaient occupés par des hommes armés, en uniforme sans signe d’identification», a écrit sur sa page Facebook Refat Tchoubarov, l’un des leaders des Tatars de Crimée, une communauté à majorité musulmane qui s’est engagée contre le président déchu Viktor Ianoukovitch
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que les forces spéciales de la police ont été mises en alerte. Pour l'heure elles ont essentiellement délimité un périmètre de sécurité autour des bâtiments du gouvernement et du parlement et ont interdit la circulation. Selon l'agence Krymskie, toutes les routes menat au centre de Simferopl sont fermées.
Mais selon "La Voix de la Russie", alors qu'un groupe de journalistes a tenté d'entrer dans le bâtiment du parlement, les occupants auraient lancé une grenade étourdissante et auraient crié, selon une journaliste d'une chaîne ukrainienne "Allez-vous en, sinon on tire ! A l'intérieur du Parlement il y a au moins un sniper ».
Toujours selon "La Voix de la Russie", Anatoli Mohilyov, le premier ministre de Crimée, aurait commencé à négocier avec les occupants. Les négociations se déroulent dans le bâtiment occupé, le Conseil des ministres
Brefs affrontements mercredi
Les pro-russes réclament la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée, dans le sud de l’Ukraine, en proie à des tensions séparatistes qui se sont accrues depuis la destitution la semaine dernière du président Viktor Ianoukovitch.
Mercredi, de brefs affrontements ont opposé des manifestants pro-russes et des partisans des nouvelles autorités ukrainiennes à Simféropol, alors que le chef du parlement local excluait tout débat sur une éventuelle sécession. Plus de 5.000 personnes s’étaient regroupées mercredi devant le parlement de Crimée, Tatars d’un côté, les plus nombreux, pro-russes de l’autre, selon un journaliste de l’AFP. Le corps d’un homme, apparemment mort d’une «crise cardiaque» et ne portant pas de signes de violences, avait été trouvé près du parlement après ces heurts.
Depuis mercredi, des troupes russes multiplient les exercices militaires dans l’ouest de l’Ukraine.
Le 23 février déjà, dans la ville de Kertch, le drapeau russe avait été hissé au-dessus du bâtiment de l'hôtel de ville parallèlement à un meeting des forces pro-russes qui avait réuni près de 1.000 personnes. Les représentants de la communauté russe et du parti communiste de l’Ukraine qui s'y étaient exprimé s'étaient opposés à l’entrée de l'Ukraine à l'Union européenne et ils avaient appelé à la sortie de la Crimée du pays.
La Crimée, d’abord appartenant, au sein de l’URSS, à la Russie, a été rattachée à l’Ukraine en 1954. Elle continue d’héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.
Là, Poutine joue avec des allumettes dans une poudrière Si des Tatars, musulmans, sont tués ou blessés cela va déclencher une vague d'attentats dans les pays musulmans
Par Les Echos | 27/02 | 08:06
Une trentaine d’hommes équipés d’armes automatiques ont pénétré dans le parlement de Crimée à Simferopol, la capitale de la république autonome russophone d’Ukraine. Ils ont hissé le drapeau russe sur les bâtiments occupés. De son côté, Viktor Ianoukovitch se dit toujours président de l'Ukraine et Moscou a accepté de garantir sa sécurité.
12H57. La présidence du Conseil suprême de Crimée va organiser un référendum
Selon "La Voix de la Russie", la présidence du Conseil suprême de Crimée aurait pris la décision d'organiser un référendum, en vue de définir "une nouvelle mise au point du statut de la république autonome et l'élargissement de ses pouvoirs."
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12H12. Un millier de manifestants devant le Parlement de Crimée
Selon l'agence Krymskie novosti, près d'un millier de manifestants se trouveraient actuellement devant le Parlement de Crimée en soutien aux occupants du bâtiment. Une session extraordinaire se déroulera au Parlement de Crimée à 14h (13h à Paris).
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11H58. L’Otan exhorte la Russie d’éviter « l’escalade »
Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a intimé à la Russie d’éviter de mettre de l'huile sur le feu dans le dossier ukrainien. « Je suis inquiet des évolutions en Crimée. J’exhorte la Russie à ne rien entreprendre qui puisse provoquer une escalade de la tension ou causer des malentendus », a déclaré Anders Fogh Rasmussen sur son compte Twitter.
Anders Fogh Rasmussen s'est exprimé au second jour d'une réunion des ministres de la Défense de l'alliance, rejoints jeudi par les représentant d'une cinquantaine de pays partenaires de l'Otan en Afghanistan. Un rencontre entre les ministres de l'Otan et des représentants de l'Ukraine, à l'initiative de Kiev, a été ajoutée à l'ordre du jour et devait débuter à 12H00 (11H00 GMT).
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11H44. La Russie « satisfait » la demande de protection de Viktor Ianoukovitch
La Russie a « satisfait » la demande de Viktor Ianoukovitch d’assurer sa sécurité personnelle sur le territoire russe, a indiqué une source au sein des structures du pouvoir russe, laissant entendre qu’il s’y trouvait déjà. « Etant donné que M. Ianoukovitch s’est adressé aux autorités russes pour leur demander d’assurer sa sécurité personnelle, nous informons que cette demande a été satisfaite sur le territoire russe », a déclaré cette source, citée par les agences russes. Interrogé sur le sujet, un porte-parole du président Vladimir Poutine a assuré ne disposer d'aucune information.
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11H35. Viktor Ianoukovit ch se considère toujours comme le président de l’Ukraine
"Moi, Viktor Fedorovitch Ianoukovitch, me considère comme le chef légitime de l'exécutif ukrainien". C'est ce qu'affirme l'ancien président ukrainien ce jeudi dans un communiqué cité par les agences de presse russes. L'ex-chef de l'Etat estime en outre que les décisions du parlement sont illégitimes et que les régions du Sud et du Sud-Est de l'Ukraine n'acceptent pas l'anarchie et refusent que leurs dirigeants soient choisis par la rue.
"Les rues de nombreuses villes de notre pays sont le théâtre d'un débordement d'extrémisme", poursuit Viktor Ianoukovitch qui a dit avoir été personnellement menacé, tout comme ses plus proches conseillers. Citant une source russe, Interfax (une agence presse russe) ajoute que Moscou a accepté, à sa demande, de garantir sa sécurité.
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11H18. Une enquête pour « terrorisme » ouverte
Une enquête pour "terrorisme" a été ouverte en Ukraine à la suite de l'occupation par des hommes armés pro-russes du parlement et du gouvernement de Crimée, a indiqué le parquet général. "L'enquête pour acte terroriste a été ouverte", a indiqué le parquet dans un communiqué en précisant que "deux groupes d'inconnus de 10-15 personnes chacun armés d'armes à feu" avaient pris d'assaut dans la nuit de mercredi à jeudi les bâtiments du parlement et du gouvernement à Simféropol, chef-lieu de la Crimée, sur lequel ils ont hissé le drapeau russe.
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11H02. Kiev convoque le chargé d’affaires russe
Kiev a par ailleurs convoqué jeudi le chargé d'affaires russe Andreï Vorobiev, a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué. Les autorité ukrainiennes ont notamment "insisté sur le fait que la Russie s'était portée garante de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a souligné le ministère aurait aussi remis une note à Andreï Vorobiev pour lui demander "que les militaires de la flotte russe de la mer Noire (stationnée à Sébastopol, en Crimée) s'abstiennent de tout mouvement en dehors du périmètre où ils sont cantonnés".
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10H40. L’Allemagne et la Pologne s’inquiètent
La Pologne et l'Allemagne ont fait part de leurs inquiétudes quant à la situation. "Le plus important est d'éviter une partition de l'Ukraine", a affirmé la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des ministres de la Défense de l'Otan, qui doivent s'entretenir avec leur homologue ukrainien.
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10H05. Olexandre Tourtchinov met en garde la Russie contre « toute agression militaire »
"Je m'adresse aux dirigeant militaires de la flotte de la mer Noire : tous les militaires doivent rester sur le territoire prévu par les accords. Tout mouvement de troupe armé sera considéré comme une agression militaire", a déclaré le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov quelques heures après que des hommes armés pro-russes se sont emparés de bâtiments officiels de Simperopol, ville de Crimée, péninsule russophone qui continue d'héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.
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Encerclés par la police
En tout début de matinée en effet, des hommes armés ont pris possession jeudi matin du parlement et du gouvernement de Crimée à Simferopol, la capitale de cette république autonome russophone d’Ukraine en proie à des tensions séparatistes , et ont dressé des drapeaux russes, selon l’agence Interfax. Une source au sein du parlement (Rada) a indiqué à l’agence qu’une trentaine d’hommes équipés d’armes automatiques avaient tiré vers les fenêtres de ces bâtiments, sans faire de blessés, vers 04H20 (02H20 GMT), avant d’y pénétrer. La prise de ces locaux, à proximité desquels des milliers d’opposants favorables et opposés au nouveau pouvoir pro-européen s’étaient affrontés mercredi, a été confirmée à l’agence par le service de presse du parlement.
Selon un journaliste de l’agence, les locaux ont été barricadés et sont encerclés par la police. «On m’a prévenu que les locaux de la Rada de Crimée et du conseil des ministres de Crimée étaient occupés par des hommes armés, en uniforme sans signe d’identification», a écrit sur sa page Facebook Refat Tchoubarov, l’un des leaders des Tatars de Crimée, une communauté à majorité musulmane qui s’est engagée contre le président déchu Viktor Ianoukovitch
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que les forces spéciales de la police ont été mises en alerte. Pour l'heure elles ont essentiellement délimité un périmètre de sécurité autour des bâtiments du gouvernement et du parlement et ont interdit la circulation. Selon l'agence Krymskie, toutes les routes menat au centre de Simferopl sont fermées.
Mais selon "La Voix de la Russie", alors qu'un groupe de journalistes a tenté d'entrer dans le bâtiment du parlement, les occupants auraient lancé une grenade étourdissante et auraient crié, selon une journaliste d'une chaîne ukrainienne "Allez-vous en, sinon on tire ! A l'intérieur du Parlement il y a au moins un sniper ».
Toujours selon "La Voix de la Russie", Anatoli Mohilyov, le premier ministre de Crimée, aurait commencé à négocier avec les occupants. Les négociations se déroulent dans le bâtiment occupé, le Conseil des ministres
Brefs affrontements mercredi
Les pro-russes réclament la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée, dans le sud de l’Ukraine, en proie à des tensions séparatistes qui se sont accrues depuis la destitution la semaine dernière du président Viktor Ianoukovitch.
Mercredi, de brefs affrontements ont opposé des manifestants pro-russes et des partisans des nouvelles autorités ukrainiennes à Simféropol, alors que le chef du parlement local excluait tout débat sur une éventuelle sécession. Plus de 5.000 personnes s’étaient regroupées mercredi devant le parlement de Crimée, Tatars d’un côté, les plus nombreux, pro-russes de l’autre, selon un journaliste de l’AFP. Le corps d’un homme, apparemment mort d’une «crise cardiaque» et ne portant pas de signes de violences, avait été trouvé près du parlement après ces heurts.
Depuis mercredi, des troupes russes multiplient les exercices militaires dans l’ouest de l’Ukraine.
Le 23 février déjà, dans la ville de Kertch, le drapeau russe avait été hissé au-dessus du bâtiment de l'hôtel de ville parallèlement à un meeting des forces pro-russes qui avait réuni près de 1.000 personnes. Les représentants de la communauté russe et du parti communiste de l’Ukraine qui s'y étaient exprimé s'étaient opposés à l’entrée de l'Ukraine à l'Union européenne et ils avaient appelé à la sortie de la Crimée du pays.
La Crimée, d’abord appartenant, au sein de l’URSS, à la Russie, a été rattachée à l’Ukraine en 1954. Elle continue d’héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.
Là, Poutine joue avec des allumettes dans une poudrière Si des Tatars, musulmans, sont tués ou blessés cela va déclencher une vague d'attentats dans les pays musulmans
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les grandes banques russes cessent de prêter en Ukraine
La tribune.fr 27/02/2014
Deux principaux établissements invoquent des risques financiers devenus trop élevés. Les russes représentent 12% du secteur bancaire en Ukraine.
Sberbank et VTB, respectivement première et deuxième banques russes, ont annoncé qu'elles n'accorderaient plus de nouveaux crédits en Ukraine. Les risques financiers, provoqués par les bouleversements politiques que traverse l'ancienne république soviétique, sont devenus intenables et la crainte d'un défaut de paiement sème la panique chez les investisseurs.
Un vice-ministre russe des Finances, Sergueï Stortchak, avait déjà averti mardi que Moscou n'avait "pas d'obligations légales" à verser les prêts accordés à l'Ukraine en décembre.
12% du secteur bancaire ukrainien
"C'est difficile d'évaluer le risque en ce moment", a déclaré Andrei Kostine, le directeur général de VTB, lors d'une conférence de presse.
Si la majorité des grandes banques étrangères a progressivement réduit son exposition à l'Ukraine à partir de 2008 et de l'effondrement de Lehman Brothers, les banques russes sont restées sur place. Elles représentent désormais 12% du secteur en Ukraine.
Selon le président russe Vladimir Poutine, leur exposition à l'Ukraine s'élèverait à 28 milliards de dollars (20,46 milliards d'euros) par le biais de Sberbank, VTB, Gazprombank ou encore Vnesheconombank (VEB).
Risque de récession
Les craintes de Sberbank et VTB trouvent écho dans les déclarations de Fitch et Moody's. Les deux agences de notations ont prévenu cette semaine que les prêts consentis par les banques russes en Ukraine pourraient devenir très risqués si l'économie du pays plongeait effectivement en récession et que la monnaie nationale continuait de dévisser.
Les tensions avec la Russie sont au plus fort depuis qu'un nouveau gouvernement ukrainien, mené par l'opposant pro-européen et ancien ministre Arseni Iatseniouk, a été proposé mercredi sur la place Maïdan après la destitution du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.
Poutine oblige ses copains qu'il a placé à la tête des banques et industries à faire pression Mais attention Danger car la Russie est aussi en difficulté économique :
Des milliards dépensés à perte pour des jeux qui n'ont rien rapporté et ne rapporteront rien; ce qui a endetté les banques et investisseurs russes comme Gazprom qui ralent de voir leurs bénéfices chuter (pas trop sinon c'est la déportation en camp)
Disparition de 25% des PME russes durant ces 10 dernières année au profit des grands groupes gazo-pétroliers.
Maintien des industries d'armement qui ne font pas de bénéfices.
Illusion d'un circuit en vase clos avec l'idée d'une nouvelle URSS qui serait autonome économiquement.
La tribune.fr 27/02/2014
Deux principaux établissements invoquent des risques financiers devenus trop élevés. Les russes représentent 12% du secteur bancaire en Ukraine.
Sberbank et VTB, respectivement première et deuxième banques russes, ont annoncé qu'elles n'accorderaient plus de nouveaux crédits en Ukraine. Les risques financiers, provoqués par les bouleversements politiques que traverse l'ancienne république soviétique, sont devenus intenables et la crainte d'un défaut de paiement sème la panique chez les investisseurs.
Un vice-ministre russe des Finances, Sergueï Stortchak, avait déjà averti mardi que Moscou n'avait "pas d'obligations légales" à verser les prêts accordés à l'Ukraine en décembre.
12% du secteur bancaire ukrainien
"C'est difficile d'évaluer le risque en ce moment", a déclaré Andrei Kostine, le directeur général de VTB, lors d'une conférence de presse.
Si la majorité des grandes banques étrangères a progressivement réduit son exposition à l'Ukraine à partir de 2008 et de l'effondrement de Lehman Brothers, les banques russes sont restées sur place. Elles représentent désormais 12% du secteur en Ukraine.
Selon le président russe Vladimir Poutine, leur exposition à l'Ukraine s'élèverait à 28 milliards de dollars (20,46 milliards d'euros) par le biais de Sberbank, VTB, Gazprombank ou encore Vnesheconombank (VEB).
Risque de récession
Les craintes de Sberbank et VTB trouvent écho dans les déclarations de Fitch et Moody's. Les deux agences de notations ont prévenu cette semaine que les prêts consentis par les banques russes en Ukraine pourraient devenir très risqués si l'économie du pays plongeait effectivement en récession et que la monnaie nationale continuait de dévisser.
Les tensions avec la Russie sont au plus fort depuis qu'un nouveau gouvernement ukrainien, mené par l'opposant pro-européen et ancien ministre Arseni Iatseniouk, a été proposé mercredi sur la place Maïdan après la destitution du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.
Poutine oblige ses copains qu'il a placé à la tête des banques et industries à faire pression Mais attention Danger car la Russie est aussi en difficulté économique :
Des milliards dépensés à perte pour des jeux qui n'ont rien rapporté et ne rapporteront rien; ce qui a endetté les banques et investisseurs russes comme Gazprom qui ralent de voir leurs bénéfices chuter (pas trop sinon c'est la déportation en camp)
Disparition de 25% des PME russes durant ces 10 dernières année au profit des grands groupes gazo-pétroliers.
Maintien des industries d'armement qui ne font pas de bénéfices.
Illusion d'un circuit en vase clos avec l'idée d'une nouvelle URSS qui serait autonome économiquement.
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP le 27/02/2014 à 16:20
La Suisse décide de geler les fonds de Viktor Ianoukovitch
Les autorités suisses ont annoncé ce jeudi leur décision de geler les fonds que Viktor Ianoukovitch détiendrait dans le pays.
Le ministère suisse des Affaires étrangères a déclaré ce jeudi 27 février queson pays avait "pris la décision de principe de geler les éventuels fonds de M. Ianoukovitch qui se trouveraient en Suisse".
"Le Conseil fédéral (gouvernement) a pris la décision mercredi" et l'ordonnance d'application sera publiée vendredi, a indiqué dans un mail un porte-parole du ministère.
Bravo les Suisses; sage décision et en plus les premiers à le faire
Dire qu'on dit du mal sur le secret bancaire suisse
La Suisse décide de geler les fonds de Viktor Ianoukovitch
Les autorités suisses ont annoncé ce jeudi leur décision de geler les fonds que Viktor Ianoukovitch détiendrait dans le pays.
Le ministère suisse des Affaires étrangères a déclaré ce jeudi 27 février queson pays avait "pris la décision de principe de geler les éventuels fonds de M. Ianoukovitch qui se trouveraient en Suisse".
"Le Conseil fédéral (gouvernement) a pris la décision mercredi" et l'ordonnance d'application sera publiée vendredi, a indiqué dans un mail un porte-parole du ministère.
Bravo les Suisses; sage décision et en plus les premiers à le faire
Dire qu'on dit du mal sur le secret bancaire suisse
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
et après!
Moi je félicite également les Suisses et s' ils pouvaient donner des idées (positives) aux autres pays concernés par les richesses de M Ianoukovitch....je pense que le peuple Ukrainien les remercierait vivement
descroix44- Messages : 15
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 67
Localisation : france
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et si les suisses pouvaient élargir la liste de personnes dont les biens sont à mettre sous séquestre à la famille de Ianoukovitch (fils, épouse, etc.) et à ses sponsors mafieux, ce serait parfait.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Autriche a fait pareil.
La situation a l'air de se dégrader en Crimée.
Des homes (Russes) armé occupent les aéroport de Simféropol et Sévastopol.
Des soldats russes à l'aéroport militaire de Sébastopol
Des soldats russes ont pris position autour de l'aéroport militaire de Sébastopol, affirme le ministre ukrainien de l'Intérieur. D'autres hommes en arme décrits comment représentant la Fédération de Russie ont également investi l'aéroport de Simféropol sans violence.
Le Monde
Ukraine : la Russie prépare-t-elle une intervention militaire ?
Manœuvres militaires, intervention de groupes pro-russes, rhétorique agressive… Dans le dossier ukrainien, Moscou fait monter la pression. Jusqu'à la guerre ?
Par Mathieu Dehlinger
Mis à jour le 28/02/2014 | 09:00 , publié le 27/02/2014 | 18:55
Washington, Londres, l'Otan… Moscou reçoit des mises en garde de partout contre une intervention en Ukraine. La tension monte graduellement depuis jeudi 27 février. D'abord avec le drapeau russe hissé sur des bâtiments officiels en Crimée, une république autonome ukrainienne. Puis avec la réapparition de l'ex-président Ianoukovitch, introuvable depuis samedi, qui a demandé la protection de la Russie. Vendredi, des hommes armés se sont emparés de deux aéroports, à Sébastopol et Simferopol, dans ce que le ministre de l'Intérieur ukrainien par intérim a qualifié d'"invasion".
Certes, la Russie a promis de respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a fait savoir jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Mais Moscou montre ses muscles et cultive une certaine ambiguité.
De troublantes manœuvres militaires
Malgré la destitution de Viktor Ianoukovitch le week-end dernier, Vladimir Poutine ne relâche pas la pression. Le président russe a réuni mardi son conseil de sécurité pour étudier la situation en Ukraine avant d'ordonner, mercredi, des manœuvres militaires d'urgence dans l'ouest du pays, pour vérifier l'aptitude de ses troupes au combat.
Au total, 150 000 militaires sont concernés, mais le ministère de la Défense assure qu'il n'y a aucun lien avec la crise en Ukraine. "Certes, ce n'est pas la première fois que de tels exercices sont réalisés, explique à francetv info Anne de Tinguy, professeure à l'Inalco et chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po. Mais la coïncidence entre les deux est troublante."
francetvinfo.fr
D'autre part, Yanou va donner une conférence de presse ce soir:
Ianoukovitch donnera une conférence de presse vendredi en Russie
Le président déchu ukrainien Viktor Ianoukovitch doit tenir une conférence de presse vendredi à Rostov-sur-le-Don, ville russe proche de la frontière ukrainienne, ont annoncé aujourd'hui les agences russes, citant son entourage.
La conférence de presse est prévue à 17H00 locales (13H00 GMT) dans cette ville à environ 200 kilomètres de Donetsk, fief de M. Ianoukovitch, qui a officiellement demandé jeudi la protection de la Russie après avoir été destitué le weekend dernier par le Parlement.
Si ce n'est pas un abandon de poste . . . ça y ressemble fort.
Mais tout cela ne "sent" pas bon . . .
La situation a l'air de se dégrader en Crimée.
Des homes (Russes) armé occupent les aéroport de Simféropol et Sévastopol.
Des soldats russes à l'aéroport militaire de Sébastopol
Des soldats russes ont pris position autour de l'aéroport militaire de Sébastopol, affirme le ministre ukrainien de l'Intérieur. D'autres hommes en arme décrits comment représentant la Fédération de Russie ont également investi l'aéroport de Simféropol sans violence.
Le Monde
Ukraine : la Russie prépare-t-elle une intervention militaire ?
Manœuvres militaires, intervention de groupes pro-russes, rhétorique agressive… Dans le dossier ukrainien, Moscou fait monter la pression. Jusqu'à la guerre ?
Par Mathieu Dehlinger
Mis à jour le 28/02/2014 | 09:00 , publié le 27/02/2014 | 18:55
Washington, Londres, l'Otan… Moscou reçoit des mises en garde de partout contre une intervention en Ukraine. La tension monte graduellement depuis jeudi 27 février. D'abord avec le drapeau russe hissé sur des bâtiments officiels en Crimée, une république autonome ukrainienne. Puis avec la réapparition de l'ex-président Ianoukovitch, introuvable depuis samedi, qui a demandé la protection de la Russie. Vendredi, des hommes armés se sont emparés de deux aéroports, à Sébastopol et Simferopol, dans ce que le ministre de l'Intérieur ukrainien par intérim a qualifié d'"invasion".
Certes, la Russie a promis de respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a fait savoir jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Mais Moscou montre ses muscles et cultive une certaine ambiguité.
De troublantes manœuvres militaires
Malgré la destitution de Viktor Ianoukovitch le week-end dernier, Vladimir Poutine ne relâche pas la pression. Le président russe a réuni mardi son conseil de sécurité pour étudier la situation en Ukraine avant d'ordonner, mercredi, des manœuvres militaires d'urgence dans l'ouest du pays, pour vérifier l'aptitude de ses troupes au combat.
Au total, 150 000 militaires sont concernés, mais le ministère de la Défense assure qu'il n'y a aucun lien avec la crise en Ukraine. "Certes, ce n'est pas la première fois que de tels exercices sont réalisés, explique à francetv info Anne de Tinguy, professeure à l'Inalco et chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po. Mais la coïncidence entre les deux est troublante."
francetvinfo.fr
D'autre part, Yanou va donner une conférence de presse ce soir:
Ianoukovitch donnera une conférence de presse vendredi en Russie
Le président déchu ukrainien Viktor Ianoukovitch doit tenir une conférence de presse vendredi à Rostov-sur-le-Don, ville russe proche de la frontière ukrainienne, ont annoncé aujourd'hui les agences russes, citant son entourage.
La conférence de presse est prévue à 17H00 locales (13H00 GMT) dans cette ville à environ 200 kilomètres de Donetsk, fief de M. Ianoukovitch, qui a officiellement demandé jeudi la protection de la Russie après avoir été destitué le weekend dernier par le Parlement.
Si ce n'est pas un abandon de poste . . . ça y ressemble fort.
Mais tout cela ne "sent" pas bon . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pourquoi aujourd'hui "crier au loup" à tue-tête ?
Un article de presse en 2010, laissé partir à vaux l'eau .......
http://www.themoscowtimes.com/opinion/article/the-real-yanukovych/406258.html
extraits :
Less than 100 days later, though, it should now be abundantly clear to Western governments and international organizations such as NATO and the European Union that neither stability nor reforms are in the cards for Ukraine
........../........
In the three months since Yanukovych’s inauguration, the Kremlin has tried to cut as many deals as it can with the new Ukrainian government. The new Black Sea Fleet lease and the offer for Gazprom to absorb the Ukrainian state energy monopoly Naftogaz are just the beginning of its list of targeted takeovers as we see from the latest announcements.
Ce n'était pourtant qu'un début, mais qd V. Poutine a mis son "dauphin" en place, il était bien qst qu'il revienne sur la scène, il eût suffit de comprendre la stratégie d'un homme mis à la tête d'un système "post-soviétique"
Un article de presse en 2010, laissé partir à vaux l'eau .......
http://www.themoscowtimes.com/opinion/article/the-real-yanukovych/406258.html
extraits :
Less than 100 days later, though, it should now be abundantly clear to Western governments and international organizations such as NATO and the European Union that neither stability nor reforms are in the cards for Ukraine
........../........
In the three months since Yanukovych’s inauguration, the Kremlin has tried to cut as many deals as it can with the new Ukrainian government. The new Black Sea Fleet lease and the offer for Gazprom to absorb the Ukrainian state energy monopoly Naftogaz are just the beginning of its list of targeted takeovers as we see from the latest announcements.
Ce n'était pourtant qu'un début, mais qd V. Poutine a mis son "dauphin" en place, il était bien qst qu'il revienne sur la scène, il eût suffit de comprendre la stratégie d'un homme mis à la tête d'un système "post-soviétique"
Invité- Invité
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce qu'il avait déjà essayé en 2004 aussi . . .
Vienne et Berne s’en prennent à l’argent du clan Ianoukovitch
L’Autriche et la Suisse, deux havres financiers appréciés des oligarques, ont décidé d’attaquer au portefeuille l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch et son clan, au moment où les sanctions personnelles promises par l’UE tardent à se concrétiser.
bienpublic.com
Vienne et Berne s’en prennent à l’argent du clan Ianoukovitch
L’Autriche et la Suisse, deux havres financiers appréciés des oligarques, ont décidé d’attaquer au portefeuille l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch et son clan, au moment où les sanctions personnelles promises par l’UE tardent à se concrétiser.
bienpublic.com
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si des hommes armés bloquent les deux aéroports de la Crimée, les autorités ukrainiennes peuvent suspendre les vols à destination et en provenance de ces aéroports. Je pense que les plus embarrassés par ces mesures seront ceux qui résident en Crimée, et qui ne pourront qu'emprunter une voie terrestre ou maritime pour quitter la Crimée, et la voie terrestre passe par le territoire ukrainien qui ne fait pas partie de la région de Crimée.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Exactement, en plus, la Russie n'a pas (vraiment) intéret à provoquer une tension militaire dans la région (et pas les moyens non plus).
Conférence de presse de Yanoukovitch:
En direct -Ianoukovitch dénonce un coup d'Etat de «bandits pro-fascistes»
DIRECT
De Russie, le président ukrainien s'est exprimé pour la première fois depuis qu'il a été renversé.
L'essentiel
• Le ministre ukrainien de l’Intérieur accuse les forces russes «d’invasion armée et d’occupation» après la prise de contrôle dans la nuit de deux aéroports de Crimée, dont l’un militaire, par des hommes armés.
• Les autorités ukrainiennes assurent désormais avoir repris le contrôle des aéroports.
• Le président déchu Viktor Ianoukovitch s'est exprimé pour la première fois depuis sa destitution.
Ianoukovitch n'abandonne pas
Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch a affirmé vendredi qu’il n’avait «pas été renversé» et a promis de «poursuivre la lutte pour l’avenir de l’Ukraine», lors de sa première apparition en public depuis qu’il a été renversé il y a une semaine. Ianoukovitch a déclaré avoir été contraint de quitter l’Ukraine après des menaces sur sa vie, affirmant que le pouvoir avait été pris «par des jeunes gaillards nationalistes et pro-fascistes», lors d’une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, ville du sud de la Russie proche de la frontière ukrainienne.
Sur la situation en Crimée, Ianoukovitch a estimé que les tensions étaient une «réaction naturelle» à une usurpation du pouvoir et un «coup d’Etat de bandits» et a appelé au maintien de la république autonome de Crimée en Ukraine.
Le président déchu a affirmé qu’après son arrivée en Russie, il s’était entretenu avec le président russe Vladimir Poutine. Ianoukovitch n’a pas précisé à quel moment il était arrivé sur le territoire russe. Il a également promis de retourner en Ukraine une fois que sa sécurité personnelle serait assurée. Mais il a ajouté ne pas avoir l’intention de participer à l’élection présidentielle prévue le 25 mai, «illégale», selon lui.
«La Russie doit et est obligée d’agir, et connaissant le caractère de Vladimir Poutine, je me demande pourquoi il est si réservé et pourquoi il garde le silence», a-t-il déclaré. Il a aussi estimé que les bouleversements et les victimes en Ukraine étaient le «résultat de la politique irresponsable de l’Occident qui a montré trop d’indulgence envers Maïdan».
Nadal et Djokovic pour la paix en Ukraine
A la demande de leur collègue Alexandre Dolgopolov, plusieurs tennismen, dont Nadal, Djokovic et Monfils, appellent à la paix en Ukraine dans une vidéo que le joueur ukrainien a publié sur son compte Twitter.
la suite sur liberation.fr
Il est temps que tout ça se calme!!!
Conférence de presse de Yanoukovitch:
En direct -Ianoukovitch dénonce un coup d'Etat de «bandits pro-fascistes»
DIRECT
De Russie, le président ukrainien s'est exprimé pour la première fois depuis qu'il a été renversé.
L'essentiel
• Le ministre ukrainien de l’Intérieur accuse les forces russes «d’invasion armée et d’occupation» après la prise de contrôle dans la nuit de deux aéroports de Crimée, dont l’un militaire, par des hommes armés.
• Les autorités ukrainiennes assurent désormais avoir repris le contrôle des aéroports.
• Le président déchu Viktor Ianoukovitch s'est exprimé pour la première fois depuis sa destitution.
Ianoukovitch n'abandonne pas
Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch a affirmé vendredi qu’il n’avait «pas été renversé» et a promis de «poursuivre la lutte pour l’avenir de l’Ukraine», lors de sa première apparition en public depuis qu’il a été renversé il y a une semaine. Ianoukovitch a déclaré avoir été contraint de quitter l’Ukraine après des menaces sur sa vie, affirmant que le pouvoir avait été pris «par des jeunes gaillards nationalistes et pro-fascistes», lors d’une conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, ville du sud de la Russie proche de la frontière ukrainienne.
Sur la situation en Crimée, Ianoukovitch a estimé que les tensions étaient une «réaction naturelle» à une usurpation du pouvoir et un «coup d’Etat de bandits» et a appelé au maintien de la république autonome de Crimée en Ukraine.
Le président déchu a affirmé qu’après son arrivée en Russie, il s’était entretenu avec le président russe Vladimir Poutine. Ianoukovitch n’a pas précisé à quel moment il était arrivé sur le territoire russe. Il a également promis de retourner en Ukraine une fois que sa sécurité personnelle serait assurée. Mais il a ajouté ne pas avoir l’intention de participer à l’élection présidentielle prévue le 25 mai, «illégale», selon lui.
«La Russie doit et est obligée d’agir, et connaissant le caractère de Vladimir Poutine, je me demande pourquoi il est si réservé et pourquoi il garde le silence», a-t-il déclaré. Il a aussi estimé que les bouleversements et les victimes en Ukraine étaient le «résultat de la politique irresponsable de l’Occident qui a montré trop d’indulgence envers Maïdan».
Nadal et Djokovic pour la paix en Ukraine
A la demande de leur collègue Alexandre Dolgopolov, plusieurs tennismen, dont Nadal, Djokovic et Monfils, appellent à la paix en Ukraine dans une vidéo que le joueur ukrainien a publié sur son compte Twitter.
la suite sur liberation.fr
Il est temps que tout ça se calme!!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La tension monte . . .
Ukraine: mise en garde d'Obama à Moscou, Kiev dénonce une "agression"
Les Etats-Unis ont haussé le ton vendredi contre la Russie à quelques heures du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement ukrainien samedi, sur fonds d'opérations militaires russes en Crimée, en proie aux tensions séparatistes. (c) Afp
Simféropol (Ukraine) (AFP) - Les Etats-Unis ont haussé le ton vendredi contre la Russie à quelques heures du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement ukrainien samedi, sur fonds d'opérations militaires russes en Crimée, en proie aux tensions séparatistes.
"Nous sommes profondément inquiets au sujet d'informations sur des mouvements de troupes entrepris par la fédération russe en Ukraine", a déclaré le président américain Barack Obama, depuis la Maison Blanche.
"Les Etats-Unis seront solidaires de la communauté internationale pour souligner qu'il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine", a-t-il mis en garde Moscou.
La suite sur nouvelobs
Ukraine: mise en garde d'Obama à Moscou, Kiev dénonce une "agression"
Les Etats-Unis ont haussé le ton vendredi contre la Russie à quelques heures du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement ukrainien samedi, sur fonds d'opérations militaires russes en Crimée, en proie aux tensions séparatistes. (c) Afp
Simféropol (Ukraine) (AFP) - Les Etats-Unis ont haussé le ton vendredi contre la Russie à quelques heures du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement ukrainien samedi, sur fonds d'opérations militaires russes en Crimée, en proie aux tensions séparatistes.
"Nous sommes profondément inquiets au sujet d'informations sur des mouvements de troupes entrepris par la fédération russe en Ukraine", a déclaré le président américain Barack Obama, depuis la Maison Blanche.
"Les Etats-Unis seront solidaires de la communauté internationale pour souligner qu'il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine", a-t-il mis en garde Moscou.
La suite sur nouvelobs
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La situation s'aggrave encore:
CRIMÉE - L'Ukraine refuse de répondre à la "provocation" russe
Le Premier ministre ukrainien a affirmé qu'il avait refusé de répondre "par la force" à la "provocation" russe de déployer des militaires en Crimée.
Image d'illustration. © VIKTOR DRACHEV / AFP
Le Premier ministre Arseni Iatseniouk a affirmé samedi que l'Ukraineavait refusé de répondre "par la force" à la "provocation" russe consistant à déployer des militaires russes sur le territoire de la république autonome de Crimée. "La présence inadéquate des militaires russes en Crimée est une provocation", mais "les tentatives de faire réagir l'Ukraine par la force ont échoué", a-t-il déclaré en ouvrant un conseil des ministres.
Kiev dénonce une "invasion armée russe" en Crimée, péninsule russophone du sud du pays, en proie à des tensions séparatistes et qui abrite la flotte russe de la mer Noire.
Un accord "violé"
L'accord avec Moscou sur le statut de la flotte de la mer Noire est "violé", a jugé le ministre des Affaires étrangères Andriï Dechtchitsa, rappelant que la Russie devait prévenir l'Ukraine des mouvements de ses troupes et véhicules dans la péninsule. Et le ministre de la Défense Igor Peniouk a jugé que la Russie avait augmenté de 6 000 hommes son contingent en Crimée.
Des dizaines d'hommes armés de kalachnikovs et cagoulés, en uniforme mais sans signe permettant de les identifier, ont pris position aux abords du Parlement de Crimée à Simferopol samedi matin. Deux mitrailleuses ont aussi été installées de manière à pouvoir défendre le bâtiment du Parlement. Un commando pro-russe avait déjà pris jeudi le contrôle du Parlement, mais n'était pas visible à l'extérieur.
lepoint.fr
Crise en Ukraine : le point à midi
Plus de 10.000 personnes ont manifesté samedi midi à Donetsk, fief du président déchu Viktor Ianoukovitch dans l'est de l'Ukraine contre les nouvelles autorités de Kiev en brandissant des drapeaux russes. "Russie, Russie!, ont scandé les manifestants en brandissant des drapeaux russes alors que sur un podium improvisé, des intervenants déclaraient qu'ils soutenaient "l"aspiration de la Crimée de rejoindre la Russie".
Les soldats russes aurait pris le contrôle d'un troisième aéroport en Crimée, selon des sources militaires ukrainiennes, alors que le trafic aérien est fermé. L'aéroport de Kirovskoye, situé à une centaine de kilomètres à l'est de Simféropol, est principalement utilisé par les militaires.
Le géant gazier russe Gazprom annonce qu'il pourrait supprimer le prix réduit sur le gaz à l'Ukraine si le problème de la dette n'était pas réglé. Le pays doit en effet 1,55 milliard de dollars à la Russie.
Le porte-parole du premier ministre pro-russe de la république autonome de Crimée Sergiï Axionov a annoncé aujourd'hui que le référendum pour plus d'autonomie, initialement prévu le 25 mai, aurait lieu dès le 30 mars.
Le ministre de la Défense ukrainien, Igor Peniouk, juge que la Russie a augmenté de 6000 hommes son contingent en Crimée.
Kiev dénonce une "invasion armée russe" dans cette région autonome russophone, qui abrite la flotte russe de la mer Noire.
lefigaro.fr
CRIMÉE - L'Ukraine refuse de répondre à la "provocation" russe
Le Premier ministre ukrainien a affirmé qu'il avait refusé de répondre "par la force" à la "provocation" russe de déployer des militaires en Crimée.
Image d'illustration. © VIKTOR DRACHEV / AFP
Le Premier ministre Arseni Iatseniouk a affirmé samedi que l'Ukraineavait refusé de répondre "par la force" à la "provocation" russe consistant à déployer des militaires russes sur le territoire de la république autonome de Crimée. "La présence inadéquate des militaires russes en Crimée est une provocation", mais "les tentatives de faire réagir l'Ukraine par la force ont échoué", a-t-il déclaré en ouvrant un conseil des ministres.
Kiev dénonce une "invasion armée russe" en Crimée, péninsule russophone du sud du pays, en proie à des tensions séparatistes et qui abrite la flotte russe de la mer Noire.
Un accord "violé"
L'accord avec Moscou sur le statut de la flotte de la mer Noire est "violé", a jugé le ministre des Affaires étrangères Andriï Dechtchitsa, rappelant que la Russie devait prévenir l'Ukraine des mouvements de ses troupes et véhicules dans la péninsule. Et le ministre de la Défense Igor Peniouk a jugé que la Russie avait augmenté de 6 000 hommes son contingent en Crimée.
Des dizaines d'hommes armés de kalachnikovs et cagoulés, en uniforme mais sans signe permettant de les identifier, ont pris position aux abords du Parlement de Crimée à Simferopol samedi matin. Deux mitrailleuses ont aussi été installées de manière à pouvoir défendre le bâtiment du Parlement. Un commando pro-russe avait déjà pris jeudi le contrôle du Parlement, mais n'était pas visible à l'extérieur.
lepoint.fr
Crise en Ukraine : le point à midi
- 10.000 manifestants pro-russes à Donetsk
Plus de 10.000 personnes ont manifesté samedi midi à Donetsk, fief du président déchu Viktor Ianoukovitch dans l'est de l'Ukraine contre les nouvelles autorités de Kiev en brandissant des drapeaux russes. "Russie, Russie!, ont scandé les manifestants en brandissant des drapeaux russes alors que sur un podium improvisé, des intervenants déclaraient qu'ils soutenaient "l"aspiration de la Crimée de rejoindre la Russie".
- Un troisième aéroport en Crimée sous le contrôle des Russes
Les soldats russes aurait pris le contrôle d'un troisième aéroport en Crimée, selon des sources militaires ukrainiennes, alors que le trafic aérien est fermé. L'aéroport de Kirovskoye, situé à une centaine de kilomètres à l'est de Simféropol, est principalement utilisé par les militaires.
- Gazprom menace de supprimer le prix réduit du gaz à l'Ukraine
Le géant gazier russe Gazprom annonce qu'il pourrait supprimer le prix réduit sur le gaz à l'Ukraine si le problème de la dette n'était pas réglé. Le pays doit en effet 1,55 milliard de dollars à la Russie.
- Le référendum pour une autonomie accrue avancé au 30 mars
Le porte-parole du premier ministre pro-russe de la république autonome de Crimée Sergiï Axionov a annoncé aujourd'hui que le référendum pour plus d'autonomie, initialement prévu le 25 mai, aurait lieu dès le 30 mars.
- 6000 soldats russes supplémentaires en Crimée, selon le ministre de la Défense
Le ministre de la Défense ukrainien, Igor Peniouk, juge que la Russie a augmenté de 6000 hommes son contingent en Crimée.
Kiev dénonce une "invasion armée russe" dans cette région autonome russophone, qui abrite la flotte russe de la mer Noire.
lefigaro.fr
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La situation est sans doute encore plus grave que pour la seule Crimée. La demande de déploiement des troupes russes porte sur tout le territoire ukrainien. Les débats au sujet de cette demande sont actuellement en cours au Parlement de la Fédération de Russie.
Le président russe a demandé samedi au Conseil de la Fédération d'autoriser "le recours aux forces armées russes sur le territoire de l'Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays".
http://www.lefigaro.fr/
Le président russe a demandé samedi au Conseil de la Fédération d'autoriser "le recours aux forces armées russes sur le territoire de l'Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays".
http://www.lefigaro.fr/
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Résultat de ces débats: :-s
Ukraine: Le Sénat russe va demander à Poutine le rappel de l'ambassadeur russe aux USA
MOSCOU, 01 mars 2014 (AFP)
Le Sénat russe a indiqué samedi qu'il allait demander au président Vladimir Poutine le rappel de l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, au motif que le président Barack Obama avait franchi une "ligne rouge" en mettant en garde contre une intervention armée en Ukraine.
Cette annonce est intervenue après l'approbation à l'unanimité par la chambre haute du Parlement russe (Sénat), réunie en session extraordinaire à Moscou, du recours à l'armée russe en Ukraine, jusqu'à la stabilisation de la situation politique dans cette ex-république soviétique.
Le vice-président du Sénat, Iouri Vorobev, a estimé que le président Obama avait franchi une "ligne rouge" et "humilié le peuple russe" en déclarant vendredi que toute intervention militaire en Ukraine aurait "un coût", selon des images montrées par la télévision russe.
"(Hier) vendredi, nous avons entendu dans différents médias qu'Obama avait dit que la Russie +payerait cher pour sa politique+ (...). J'estime qu'il faut s'adresser au président et rappeler l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis", a ajouté M. Vorobev.
Barack Obama avait déclaré vendredi depuis la Maison Blanche que les Etats-Unis étaient "profondément inquiets au sujet d'informations sur des mouvements de troupes entrepris par la fédération russe en Ukraine".
"Les Etats-Unis seront solidaires de la communauté internationale pour souligner qu'il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine", avait-il dit, dans une mise en garde à Moscou.
lalibre.be
C'est une vraie agression et une ingérence grave.
Du coup, à la demande de la Grande Bretagne:
Ukraine: réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU samedi après-midi
NATIONS UNIES (Etats-Unis), 01 mars 2014 (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir de nouvelles consultations à huis clos samedi après-midi à New York sur la situation en Ukraine et en Crimée, ont indiqué des diplomates.
Cette réunion, la deuxième convoquée en urgence en deux jours sur ce dossier, rassemblera à 14H00 locales (19H00 GMT) les ambassadeurs des 15 pays du Conseil, à la demande du Royaume-Uni.
Toujours lalibre.be
Réaction côté Ukrainien:
Crimée : Klitschko appelle à la mobilisation générale de l'armée ukrainienne
«Le Parlement doit demander au commandant en chef des armées de déclarer la mobilisation générale après le début de l’agression russe contre l’Ukraine», a déclaré Vitali Klitschko, dans un communiqué. Il demande également une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. A Moscou, le Conseil de la fédération a approuvé le recours à l’armée russe en Ukraine.
16h30 : Le président russe a demandé d’autoriser «le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine, jusqu’à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon un communiqué du Kremlin.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) s’est réuni en session extraordinaire. Plusieurs intervenants se sont succédé jusqu’à présent à la tribune, en affirmant tous leur soutien au recours aux forces armées russes en Ukraine.
Ukraine: Le Sénat russe va demander à Poutine le rappel de l'ambassadeur russe aux USA
MOSCOU, 01 mars 2014 (AFP)
Le Sénat russe a indiqué samedi qu'il allait demander au président Vladimir Poutine le rappel de l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, au motif que le président Barack Obama avait franchi une "ligne rouge" en mettant en garde contre une intervention armée en Ukraine.
Cette annonce est intervenue après l'approbation à l'unanimité par la chambre haute du Parlement russe (Sénat), réunie en session extraordinaire à Moscou, du recours à l'armée russe en Ukraine, jusqu'à la stabilisation de la situation politique dans cette ex-république soviétique.
Le vice-président du Sénat, Iouri Vorobev, a estimé que le président Obama avait franchi une "ligne rouge" et "humilié le peuple russe" en déclarant vendredi que toute intervention militaire en Ukraine aurait "un coût", selon des images montrées par la télévision russe.
"(Hier) vendredi, nous avons entendu dans différents médias qu'Obama avait dit que la Russie +payerait cher pour sa politique+ (...). J'estime qu'il faut s'adresser au président et rappeler l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis", a ajouté M. Vorobev.
Barack Obama avait déclaré vendredi depuis la Maison Blanche que les Etats-Unis étaient "profondément inquiets au sujet d'informations sur des mouvements de troupes entrepris par la fédération russe en Ukraine".
"Les Etats-Unis seront solidaires de la communauté internationale pour souligner qu'il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine", avait-il dit, dans une mise en garde à Moscou.
lalibre.be
C'est une vraie agression et une ingérence grave.
Du coup, à la demande de la Grande Bretagne:
Ukraine: réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU samedi après-midi
NATIONS UNIES (Etats-Unis), 01 mars 2014 (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir de nouvelles consultations à huis clos samedi après-midi à New York sur la situation en Ukraine et en Crimée, ont indiqué des diplomates.
Cette réunion, la deuxième convoquée en urgence en deux jours sur ce dossier, rassemblera à 14H00 locales (19H00 GMT) les ambassadeurs des 15 pays du Conseil, à la demande du Royaume-Uni.
Toujours lalibre.be
Réaction côté Ukrainien:
Crimée : Klitschko appelle à la mobilisation générale de l'armée ukrainienne
Le Conseil de la Fédération russe vient de voter en faveur du recours à l’armée russe en Ukraine, à la suite d’une demande en ce sens du président Vladimir Poutine, tandis qu'en Ukraine Klitschko appelle à la mobilisation générale.
17heures : Le Sénat russe a indiqué samedi qu’il allait demander au président Vladimir Poutine le rappel de l’ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, au motif que le président Barack Obama avait franchi une «ligne rouge» en mettant en garde contre une intervention armée en Ukraine.
16h40 : L’un des principaux responsables politiques ukrainiens, l’ancien champion du monde de boxe Vitali Klitschko, a appelé samedi le Parlement à proclamer la «mobilisation générale» face à ce qu’il a qualifié d’"agression russe» en Ukraine.
«Le Parlement doit demander au commandant en chef des armées de déclarer la mobilisation générale après le début de l’agression russe contre l’Ukraine», a déclaré Vitali Klitschko, dans un communiqué. Il demande également une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. A Moscou, le Conseil de la fédération a approuvé le recours à l’armée russe en Ukraine.
16h30 : Le président russe a demandé d’autoriser «le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine, jusqu’à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon un communiqué du Kremlin.
Le Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) s’est réuni en session extraordinaire. Plusieurs intervenants se sont succédé jusqu’à présent à la tribune, en affirmant tous leur soutien au recours aux forces armées russes en Ukraine.
«En raison de la situation extraordinaire en Ukraine et de la menace pesant sur la vie des citoyens russes, de nos compatriotes, des forces armées russes déployées en Ukraine», M. Poutine a demandé au Conseil de la Fédération d’autoriser «le recours aux forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine, jusqu’à la normalisation de la situation politique dans ce pays», selon un communiqué du service de presse du Kremlin.
La chaîne CNN a d'ailleurs montré des chars russes entrant en Ukraine
Selon BFMTV, un groupe d'une vingtaine d'hommes armés comme des profesionnels ont tiré sur le siège du gouvernement à Simferopol en Crimée. "C'etait des armes de professionnels", assure l'envoyé spécial de la chaîne. Les soldats russes qui protégent le lieu n'ont pas répondu.
Plus tôt, la Douma - la chambre basse du Parlement russe - avait demandé samedi au président Vladimir Poutine de «protéger par tous les moyens» la population de Crimée «contre l’arbitraire et la violence», a déclaré son président, Sergueï Narychkine. «Les députés appellent le président à prendre des mesures pour stabiliser la situation et protéger par tous les moyens la population contre l’arbitraire et la violence en Crimée», a déclaré M. Narychkine, à propos de la péninsule du sud de l’Ukraine où la majorité russophone s’oppose aux nouvelles autorités de Kiev. Le nouveau Premier ministre (pro-russe) de la péninsule de Crimée, Sergiï Aksionov, avait lui-même appelé M. Poutine à aider à restaurer «la paix et le calme» en Crimée.
La suite sur republicain-lorrain.frRe: L'invasion Russe en Ukraine
Pour l'instant, on en reste à la diplomatie.
Poutine se fait critiquer de partout.
Les Occidentaux font monter la pression contre Moscou
Devant un Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence samedi, l'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU, Iouri Sergueïev, a demandé de l'aide pour préserver l'intégrité territoriale de son pays. [Cem Ozdel - Anadolu Agency]
L'attitude belliqueuse de la Russie, qui envisage d'intervenir militairement en Ukraine, est fermement condamnée par la communauté internationale. Une réunion de l'OTAN est prévue dimanche.
Le feu vert obtenu samedi par le président russe Vladimir Poutine pour une intervention armée russe en Ukraine préoccupe la communauté internationale, qui hausse le ton contre Moscou.
L'Alliance atlantique (OTAN) a ainsi décidé de convoquer dimanche une réunion d'urgence des 28 ambassadeurs de ses pays membres, avant une commission OTAN-Ukraine prévue dans l'après-midi, a indiqué samedi son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen.
Le président de l'UE se rend à Kiev
A la veille de la réunion d'urgence des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles, le chef de la diplomatie grec, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, est attendu dimanche à Kiev où il rencontrera les nouveaux dirigeants ukrainiens. Il sera accompagné par son homologue britannique William Hague.
Dès samedi, dans une mise en garde très ferme, les Etats-Unis ont exigé de la Russie qu'elle replie ses forces déployées en Crimée, faute de quoi elle s'exposait à un isolement international et à un impact "profond" sur ses relations avec Washington.
Poutine accusé d'avoir violé la loi internationale
Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, le président Barack Obama a affirmé à son homologue Vladimir Poutine qu'il avait violé la loi internationale en déployant des soldats russes en Crimée.
A l'instar des Etats-Unis, plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Pologne, la Grande-Bretagne ou le Canada (qui a rappelé son ambassadeur et menacé de boycotter le G8 prévu à Sotchi), ont adopté une ligne très ferme face à la Russie.
RUSSIE ET OCCIDENTAUX S'ACCUSENT MUTUELLEMENT À L'ONU
Russes et Occidentaux se sont mutuellement accusés samedi au Conseil de sécurité des Nations unies d'ingérence dans les affaires internes de l'Ukraine.
L'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU, Iouri Sergueïev, a demandé aux Etats-Unis et aux 14 autres membres du Conseil de sécurité d'aider le pays à préserver son intégrité territoriale.
L'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine, a rejeté les critiques de Iouri Sergueïev et décrit la réunion du conseil comme un "jeu sans règles".
Il a accusé les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne d'avoir encouragé les manifestations qui ont déclenché la répression violente dans les rues de Kiev, pour aboutir par la suite à l'éviction du président Viktor Ianoukovitch.
L'ambassadrice des Etats-Unis, Samantha Power, a pour sa part appelé au "déploiement immédiat" en Ukraine d'observateurs internationaux.
rts.ch
En réponse à "l'agression Russe", conséquence logique (même si l'Ukraine n'en a pas les moyens):
L'Ukraine va mobiliser ses réservistes (Conseil de sécurité nationale)
KIEV, 02 mars 2014 (AFP)
L'Ukraine va mobiliser ses réservistes afin d'assurer la sécurité et l'intégrité de son territoire, a annoncé dimanche le responsable du Conseil de sécurité nationale après l'approbation la veille en Russie d'un "recours à la force contre l'Ukraine.
"Le ministère de la Défense doit convoquer à travers l'Ukraine tous ceux dont les forces armées ont besoin en ce moment", a souligné le responsable du Conseil de sécurité nationale et de défense, Andriï Paroubiï, dans une déclaration télévisée.
Cette mesure doit permettre selon lui "d'assurer la sécurité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", après la "violation' par la Russie des accords bilatéraux notamment concernant la flotte de la mer Noire".
"Le ministère de la Défense doit organiser des exercices d'entraînement avec les réservistes dans les délais établis par l'Etat-major de l'armée", a-t-il dit sans plus de précisions.
"Nous avons besoin d'une armée unie", a-t-il conclu.
Le président Vladimir Poutine a obtenu samedi le feu vert du Parlement pour le "recours sur le territoire de l'Ukraine aux forces armées russes jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays".
dhnet.be
Poutine se fait critiquer de partout.
Les Occidentaux font monter la pression contre Moscou
Devant un Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence samedi, l'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU, Iouri Sergueïev, a demandé de l'aide pour préserver l'intégrité territoriale de son pays. [Cem Ozdel - Anadolu Agency]
L'attitude belliqueuse de la Russie, qui envisage d'intervenir militairement en Ukraine, est fermement condamnée par la communauté internationale. Une réunion de l'OTAN est prévue dimanche.
Le feu vert obtenu samedi par le président russe Vladimir Poutine pour une intervention armée russe en Ukraine préoccupe la communauté internationale, qui hausse le ton contre Moscou.
L'Alliance atlantique (OTAN) a ainsi décidé de convoquer dimanche une réunion d'urgence des 28 ambassadeurs de ses pays membres, avant une commission OTAN-Ukraine prévue dans l'après-midi, a indiqué samedi son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen.
Le président de l'UE se rend à Kiev
A la veille de la réunion d'urgence des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles, le chef de la diplomatie grec, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, est attendu dimanche à Kiev où il rencontrera les nouveaux dirigeants ukrainiens. Il sera accompagné par son homologue britannique William Hague.
Dès samedi, dans une mise en garde très ferme, les Etats-Unis ont exigé de la Russie qu'elle replie ses forces déployées en Crimée, faute de quoi elle s'exposait à un isolement international et à un impact "profond" sur ses relations avec Washington.
Poutine accusé d'avoir violé la loi internationale
Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, le président Barack Obama a affirmé à son homologue Vladimir Poutine qu'il avait violé la loi internationale en déployant des soldats russes en Crimée.
A l'instar des Etats-Unis, plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Pologne, la Grande-Bretagne ou le Canada (qui a rappelé son ambassadeur et menacé de boycotter le G8 prévu à Sotchi), ont adopté une ligne très ferme face à la Russie.
RUSSIE ET OCCIDENTAUX S'ACCUSENT MUTUELLEMENT À L'ONU
Russes et Occidentaux se sont mutuellement accusés samedi au Conseil de sécurité des Nations unies d'ingérence dans les affaires internes de l'Ukraine.
L'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU, Iouri Sergueïev, a demandé aux Etats-Unis et aux 14 autres membres du Conseil de sécurité d'aider le pays à préserver son intégrité territoriale.
L'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine, a rejeté les critiques de Iouri Sergueïev et décrit la réunion du conseil comme un "jeu sans règles".
Il a accusé les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne d'avoir encouragé les manifestations qui ont déclenché la répression violente dans les rues de Kiev, pour aboutir par la suite à l'éviction du président Viktor Ianoukovitch.
L'ambassadrice des Etats-Unis, Samantha Power, a pour sa part appelé au "déploiement immédiat" en Ukraine d'observateurs internationaux.
rts.ch
En réponse à "l'agression Russe", conséquence logique (même si l'Ukraine n'en a pas les moyens):
L'Ukraine va mobiliser ses réservistes (Conseil de sécurité nationale)
KIEV, 02 mars 2014 (AFP)
L'Ukraine va mobiliser ses réservistes afin d'assurer la sécurité et l'intégrité de son territoire, a annoncé dimanche le responsable du Conseil de sécurité nationale après l'approbation la veille en Russie d'un "recours à la force contre l'Ukraine.
"Le ministère de la Défense doit convoquer à travers l'Ukraine tous ceux dont les forces armées ont besoin en ce moment", a souligné le responsable du Conseil de sécurité nationale et de défense, Andriï Paroubiï, dans une déclaration télévisée.
Cette mesure doit permettre selon lui "d'assurer la sécurité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", après la "violation' par la Russie des accords bilatéraux notamment concernant la flotte de la mer Noire".
"Le ministère de la Défense doit organiser des exercices d'entraînement avec les réservistes dans les délais établis par l'Etat-major de l'armée", a-t-il dit sans plus de précisions.
"Nous avons besoin d'une armée unie", a-t-il conclu.
Le président Vladimir Poutine a obtenu samedi le feu vert du Parlement pour le "recours sur le territoire de l'Ukraine aux forces armées russes jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays".
dhnet.be
Re: L'invasion Russe en Ukraine
On ne peut pas dire qu'il soit "nationaliste", pourtant, il réagit:
L'homme le plus riche d'Ukraine appelle à préserver l'intégrité territoriale
Rinat Akhmetov, l'homme le plus riche d'Ukraine et principal financier du parti du président déchu Viktor Ianoukovitch, a appelé dimanche les Ukrainiens à tout faire pour préserver l'intégrité territoriale du pays après l'approbation en Russie d'un "recours à la force" contre le pays.
"Le recours à la force de l'extérieur est inacceptable. La crise ne peut avoir qu'une seule solution: pacifique", a déclaré M. Akhmetov, cité dans un communiqué de son groupe SKM.
"J'appelle tous les citoyens à s'unir pour une Ukraine unie et indivisible (...) Il faut garder la tête froide, ne pas céder aux provocations et prendre des décisions bien pesées", a-t-il souligné.
M. Akhmetov était un proche du président déchu Viktor Ianoukovitch qui est, comme lui, originaire de la région pro-russe de Donetsk, (est), où le conseil municipal a appelé samedi à un référendum sur l'avenir de la région après une grande manifestation pro-russe samedi.
lesechos.fr
Réaction de l'Occident:
Ukraine: la Russie risque sa place au sein du G8 (Kerry)
Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a mis fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l’Ukraine. Le président, Vladimir Poutine, « pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue », a prévenu M. Kerry sur la télévision américaine NBC.
sudinfo.be
Et du côté de l'OTAN:
La Russie "menace la paix et la sécurité en Europe"
hebdo.ch
L'homme le plus riche d'Ukraine appelle à préserver l'intégrité territoriale
Rinat Akhmetov, l'homme le plus riche d'Ukraine et principal financier du parti du président déchu Viktor Ianoukovitch, a appelé dimanche les Ukrainiens à tout faire pour préserver l'intégrité territoriale du pays après l'approbation en Russie d'un "recours à la force" contre le pays.
"Le recours à la force de l'extérieur est inacceptable. La crise ne peut avoir qu'une seule solution: pacifique", a déclaré M. Akhmetov, cité dans un communiqué de son groupe SKM.
"J'appelle tous les citoyens à s'unir pour une Ukraine unie et indivisible (...) Il faut garder la tête froide, ne pas céder aux provocations et prendre des décisions bien pesées", a-t-il souligné.
M. Akhmetov était un proche du président déchu Viktor Ianoukovitch qui est, comme lui, originaire de la région pro-russe de Donetsk, (est), où le conseil municipal a appelé samedi à un référendum sur l'avenir de la région après une grande manifestation pro-russe samedi.
lesechos.fr
Réaction de l'Occident:
Ukraine: la Russie risque sa place au sein du G8 (Kerry)
Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a mis fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l’Ukraine. Le président, Vladimir Poutine, « pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue », a prévenu M. Kerry sur la télévision américaine NBC.
sudinfo.be
Et du côté de l'OTAN:
La Russie "menace la paix et la sécurité en Europe"
L'action de la Russie en Ukraine "menace la paix et la sécurité en Europe". Moscou doit "cesser ses activités militaires et ses menaces" sur ce pays, a affirmé dimanche le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.
"Ce que fait la Russie en Ukraine viole les principes de la Charte des Nations unies. Cela menace la paix et la sécurité en Europe. La Russie doit cesser ses activités militaires et ses menaces", a affirmé M. Rasmussen, juste avant une réunion des ambassadeurs des 28 pays membres de l'Alliance atlantique sur la crise en Ukraine.
"Aujourd'hui, nous allons discuter de leurs implications pour la paix et la sécurité en Europe, et pour les relations de l'Otan avec la Russie", a-t-il ajouté.
Il a rappelé que cette réunion serait suivie dans l'après-midi d'une deuxième avec le représentant de l'Ukraine.
"Nous soutenons l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine. Nous soutenons le droit du peuple ukrainien à déterminer son propre avenir sans interférence extérieure", a réaffirmé M. Rasmussen.
Il a aussi "insisté sur la nécessité pour l'Ukraine de continuer à respecter les droits de toutes les populations et d'assurer que les droits des minorités sont protégés".
Soulignant que ce pays était "notre voisin et un partenaire de l'Otan", il a appelé de nouveau "toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour s'éloigner de cette situation dangereuse", et "en particulier la Russie à faire baisser les tensions".
L'Ukraine a annoncé dimanche le rappel de ses réservistes après la menace de la Russie d'intervenir militairement sur son territoire.
hebdo.ch
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour le moment, les mouvements et les actions militaires se limitent à la Crimée. Espérons que toutes les parties en cause retrouveront le chemin des négociations et que cela ne s'étende pas au reste du territoire de l'Ukraine, parce que, si la situation se dégradait, cela pourrait avoir des conséquences imprévisibles, mais lourdes de conséquences économiques et diplomatiques calamiteuses pour le futur de l'Europe et ses peuples.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La réunion de l'OTAN s'est terminée sur une (grosse) mise en garde à la Russie.
On en reste qu niveau diplomatique.
Il est question que le sommet du G8 à Sotchi soit supprimé et que même la Russie soit exclue du G8.
Perso, mais j'ai peur de me tromper, il s'agit plus de gesticulations de Poutine pour "sauvegarder" les bases navales de Crimée.
Même le Pape s'y est mit lors de son homélie sur la place St Pierre ce matin.
Comme tu dis, si l'intervention Russe devait s'étendre, les conséquences seraient lourdes, et pour tout le monde.
Demain, Yatseniouk et Timochenko doivent se rendre à Moscou rencontrer Poutine.
En espérant que le bon sens domine . . .
On en reste qu niveau diplomatique.
Il est question que le sommet du G8 à Sotchi soit supprimé et que même la Russie soit exclue du G8.
Perso, mais j'ai peur de me tromper, il s'agit plus de gesticulations de Poutine pour "sauvegarder" les bases navales de Crimée.
Même le Pape s'y est mit lors de son homélie sur la place St Pierre ce matin.
Comme tu dis, si l'intervention Russe devait s'étendre, les conséquences seraient lourdes, et pour tout le monde.
Demain, Yatseniouk et Timochenko doivent se rendre à Moscou rencontrer Poutine.
En espérant que le bon sens domine . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Voici un intéressant et pertinent article, que j'ai trouvé dans le journal Libération, écrit par Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, conjointement avec Lorraine Millot (dont question dans cet article), qui met à découvert les faiblesses, l'amateurisme et l'impréparation européennes, que j'ai déjà évoqué précédemment pour la questions des relations UE/Ukraine :
Ukraine: comment l'Union européenne s'est pris les pieds dans le tapis russe
J'ai écrit cette analyse vendredi, avec notre correspondante à Washington, Lorraine Millot. C'est-à-dire avant l'intervention russe en Crimée. Il est prémonitoire...
Ukraine: comment l'Union européenne s'est pris les pieds dans le tapis russe
J'ai écrit cette analyse vendredi, avec notre correspondante à Washington, Lorraine Millot. C'est-à-dire avant l'intervention russe en Crimée. Il est prémonitoire...
C’est une gigantesque partie d’échecs qui se joue entre l’Union européenne et la Russie, avec pour enjeu la stabilisation d’une Ukraine au bord de la banqueroute et de l’éclatement : «Hélas, les Européens, qui ne sont déjà pas de bons joueurs en temps normal, sont là handicapés par leur adversaire. Car Moscou est le plus grand diviseur des Etats membres, soupire un diplomate en poste à Bruxelles. Cela nous empêche de penser plusieurs coups à l’avance.»
Or, l’Union européenne, qui est au premier rang dans la crise ukrainienne puisqu’il s’agit de son voisinage immédiat, ne peut se permettre le moindre faux pas. «Si on rate la période de transition politique et que l’on se met Moscou à dos, c’est fini, met-on en garde dans l’entourage de François Hollande. Les Russes, qui pensent très politique à la différence de l’Union, ont un fort pouvoir de nuisance : s’ils le veulent, sans même intervenir militairement, ils peuvent mettre le feu à l’Ukraine.» Or, à Bruxelles, «on fait comme si Moscou n’avait pas la possibilité de mettre un bazar d’enfer, s’indigne un diplomate de l’Union. On est dans un entre-deux détestable, faute d’avoir défini une politique cohérente à l’égard de la Russie, comme la création d’une zone de libre-échange ou d’un espace de sécurité commun.»
Les Européens sont divisés entre les «maximalistes antirusses» qui, comme la Pologne ou les Baltes, veulent «bouffer du Russe et faire sentir à Moscou qu’elle a perdu l’Ukraine» ; selon un fonctionnaire du Service européen d’action extérieure (SEAE), et ceux qui, comme l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne ou la Belgique, estiment qu’il faut garder les Russes à bord en n’intervenant pas en Ukraine. «Mais on doit être subtil : on ne doit pas donner l’impression que le sort du pays va être réglé par un condominium UE-Russie, car ce serait inacceptable pour la Pologne et les Baltes à qui cela rappellerait un peu trop le pacte germano-soviétique, prévient-on à Paris. Il faut aussi qu’on réfléchisse dès maintenant au statut futur de l’Ukraine. Quelque chose qui s’approchera de celui de l’Autriche avant 1989 : ni dans l’Otan ni dans l’Union.» Pour la France, il est en effet hors de question d’offrir une «perspective européenne» à Kiev, comme le réclame Varsovie, ce serait un point de non-retour pour Moscou.
Le chemin est d’autant plus étroit que les premiers pas du nouveau gouvernement ukrainien inquiètent. Notamment après l’abrogation, mercredi, du statut de langue officielle dont bénéficiait le russe. Cela n’a pas empêché la Commission, emmenée par Catherine Ashton, la représentante pour les affaires étrangères de l’Union européenne, de qualifier, hier, le gouvernement de Arseniy Iatseniouk, de«gouvernement légitime», et même d’évoquer la signature rapide de l’accord d’association entre l’Union et l’Ukraine sans attendre les élections présidentielles du 25 mai. «On risque, en allant trop vite, d’être pris au piège d’un règlement de comptes style Roumanie d’après-Ceausescu», analyse un diplomate européen qui épingle la «nullité affligeante» de la baronne Ashton dans sa gestion de la crise ukrainienne.
«Idéologiquement, la Commission est antirusse», se désole un diplomate de l’Union. A la fois parce qu’elle a le souci de ne pas déplaire aux douze Etats membres de l’ex-bloc soviétique qui pèsent de tout leur poids au sein des institutions communautaires, mais aussi par son incapacité à penser politiquement. Ce qui est légal au plan juridique peut être fait, point. Ainsi, elle refuse de considérer l’impact que pourra avoir sur la Russie la signature de l’accord d’association avec l’Ukraine alors que le pays est lui-même lié à Moscou par un accord de libre-échange… «Or, les Russes ont déjà prévenu qu’ils prendraient des contre-mesures»,rappelle un diplomate bruxellois.
De même, la Commission veut lâcher du lest sur les visas alors même qu’aucune mesure n’a été prise pour lutter contre les discriminations visant les gays et lesbiennes ou la corruption, deux conditions pourtant exigées par l’Union jusque-là :«les Russes vont mal le prendre. Pourquoi l’Ukraine, dans ce cas, et pas eux ?»s’interroge notre diplomate. Même chose sur la «désoviétisation» des forces de sécurité, pour laquelle Kiev a demandé l’aide de l’Union et pour laquelle la Pologne veut fournir son «expertise» : «un épouvantail de plus», soupire-t-on au Service européen d’action extérieure.
Autant dire que chaque action unilatérale, même la plus anodine, de l’Union risque de déclencher l’ire de Moscou, ce dont ont conscience la France et l’Allemagne, mais aussi le SEAE. Or, la Russie a promis une aide de 15 milliards de dollars (environ 10,8 milliards d’euros) à l’Ukraine, indispensable, surtout quand on sait que la dette gazière du pays vis-à-vis de la Russie atteint déjà 3,5 milliards de dollars… D’ici à 2015, les Ukrainiens estiment leurs besoins de financement à 35 milliards de dollars, un chiffre à prendre avec des pincettes vu l’absence d’administration publique fiable.«Ils ont, semble-t-il, un trou de trésorerie de 4 milliards de dollars, détaille un membre du SEAE. Si la Russie donne les 2 milliards de dollars escomptés, avec le milliard promis par les Américains et le milliard d’euros qu’on peut réunir vite, le compte est bon. Sans les Russes, ça devient compliqué.» Et on les imagine mal, s’ils ne sont pas à bord, ne pas réclamer le paiement immédiat de leurs créances gazières…
Il y a urgence à aider l’Ukraine. Mais personne ne veut le faire sans condition, car cela reviendrait à donner de l’argent aux oligarques : il faut donc que la lutte contre la corruption et le blocage des comptes à l’étranger précèdent l’aide, ce qui la retarde d’autant. «L’émotion qui a suivi la chute de Viktor Ianoukovitch est retombée dès lundi. Même la Pologne considère que le pays doit d’abord s’aider lui-même, car il dispose des richesses suffisantes pour le faire», confie un diplomate.
C’est pourquoi tous les regards se tournent vers le Fonds monétaire international (FMI). «Nous sommes prêts à aider» et même «très vite», a assuré jeudi son porte-parole, Gerry Rice. Mais il faut d’abord envoyer une «mission technique» sur le terrain : elle sera à Kiev dès mardi, avec celle de la Commission. Il n’est, en revanche, pas question de déplacer la directrice du FMI, Christine Lagarde : celle-ci a préféré confirmer sa participation ce lundi à un forum économique en Espagne. «C’est trop tôt, indique-t-on au FMI. On a d’abord besoin que les Ukrainiens se mettent autour d’une table et soient sérieux.»
En réalité, le Fonds est encore moins enthousiaste que l’Union : «On ne part pas sur l’Ukraine avec un a priori favorable», avoue-t-on, le pays ayant déjà une longue histoire de programmes interrompus au bout de quelques mois, faute d’avoir tenu ses promesses. En 2008, «la Dame à la tresse», Ioulia Timochenko, avait négocié un prêt de 16 milliards de dollars qui avait dû être gelé au bout d’un an, le FMI ne voyant guère trace des réformes promises. En 2010, le Fonds avait accordé à Viktor Ianoukovitch, fraîchement élu à la présidence, un paquet similaire de 15 milliards de dollars, qui a aussi été stoppé au bout de quelques mois, les engagements pris par l’Ukraine n’étant à nouveau pas tenus.
Du fait de ce lourd passif, le FMI va devoir négocier avec le nouveau gouvernement provisoire à Kiev des «actions préalables», indique-t-on à Washington. «Le FMI va demander une réduction du déficit budgétaire, qui peut être obtenu en coupant dans les subventions aux entreprises, un ajustement substantiel des prix du gaz, la stabilisation des taux de change et une loi sur les marchés publics pour réduire la corruption», prédit Anders Aslund, spécialiste des économies post-soviétiques à l’institut Peterson. «Si le FMI fait ça, ça va compliquer la situation sur place : les gens vont avoir du mal à supporter de telles coupes», souligne-t-on au SEAE.
Mais si la volonté politique du nouveau pouvoir ukrainien est bien là et si les négociations se déroulent sans accroc à Kiev, le FMI pourrait ficeler en un mois un paquet d’aide d’un montant de 12 milliards de dollars, estime Anders Aslund.«L’Union pourrait alors ajouter jusqu’à 50% du montant, soit 3 à 6 milliards de dollars», calcule cet expert. «Il y a beaucoup de pressions, notamment américaines,indique une source au FMI. Mais il serait étonnant que l’argent soit débloqué de manière rapide sur du vent.»
Les Etats-Unis ne sont pas plus enthousiastes à l’idée de prendre l’économie ukrainienne à bras-le-corps. L’administration Obama considère elle aussi l’Ukraine comme un trou noir où toute aide versée un peu trop généreusement serait vite engloutie sans même stabiliser le nouveau pouvoir. Washington serait tout juste prêt à faire un geste, de l’ordre d’un milliard de dollars, sous forme de garanties de prêts, a précisé le secrétaire d’Etat, John Kerry, mais seulement une fois que Kiev se sera adressée au FMI. «L’Iran est bien plus important que l’Ukraine pour Washington et, sur l’Iran, les Etats-Unis ont besoin de la coopération de la Russie», souligne Anders Aslund. La clé du problème ukrainien passe encore par Moscou.
Photo: Reuters
N.B.: article paru dans Libération de samedi et cosigné avec Lorraine Millot, correspondante à Washington
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'avais lu cet article aussi.
A noter que sur STB, Inter, et d'autres chaines j'imagine, il y a en haut à gauche de l'écran un drapeau Ukrainien et écrit sous celui-ci "Ukraine Unie".
Alternativement "Єдина Краïна" (en Ukrainien) et "Единая Страна" (en Russe).
A noter que sur STB, Inter, et d'autres chaines j'imagine, il y a en haut à gauche de l'écran un drapeau Ukrainien et écrit sous celui-ci "Ukraine Unie".
Alternativement "Єдина Краïна" (en Ukrainien) et "Единая Страна" (en Russe).
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Enfin un peu de positif:
Ukraine : Poutine accepte d'entamer un dialogue
La Russie risque sa place au sein du G8.
Vladimir Poutine a accepté une proposition d'Angela Merkel sur la création d'un "groupe de contact" pour entamer "un dialogue politique" sur l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouvernement allemand, après un entretien téléphonique de la chancelière allemande avec le président russe.
"Le président Poutine a accepté la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique", selon un communiqué du gouvernement allemand.
L'Otan a appelé dimanche la Russie et l'Ukraine à rechercher une "solution pacifique" à la crise à travers le "dialogue" et le déploiement d'observateurs internationaux", a annoncé son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
Il a aussi indiqué que l'Alliance atlantique entendait dialoguer avec la Russie à travers leur outil de coopération, le Conseil Otan-Russie.
L'Ukraine s'est déclarée dimanche "au bord du désastre" suite à la "déclaration de guerre" de la Russie et semblait perdre rapidement le contrôle de la Crimée, alors que l'Occident cherchait une issue à l'un des plus graves conflits de son histoire avec Moscou.
Berlin met Moscou en garde contre une nouvelle division de l'Europe
L'Allemagne a mis dimanche la Russie en garde contre une intervention militaire en Ukraine tout en affirmant qu'une "nouvelle division de l'Europe peut encore être évitée". "Nous appelons de toute urgence la Russie à s'abstenir de toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.
"Nous sommes sur la voie très périlleuse qui conduit à une aggravation de la tension. Une inversion est encore possible. Une nouvelle division de l'Europe peut encore être évitée", a-t-il ajouté.
"Il est impératif que tous les responsables renoncent à des mesures qui ne peuvent être comprises que comme une provocation", a poursuivi M. Steinmeier affirmant qu'une autre attitude risquait d'avoir des "conséquences dramatiques" et "de réduire à néant des années de coopération pour une Europe plus sûre".
Les déclarations du ministre allemand sont intervenues alors que l'Ukraine a décidé de rappeler ses réservistes face à la menace russe d'une intervention militaire sur son territoire.
L'UE doit veiller à ce que l'Ukraine ne réagisse pas militairement
L'Union européenne doit réfréner les nouveaux dirigeants ukrainiens et veiller à ce qu'ils ne réagissent pas militairement à la provocation russe, a déclaré le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht dimanche, sur la radio néerlandaise VPRO. Sur la VRT, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a quant à lui appelé à un signal fort envers la Russie. Karel De Gucht ne veut sous aucun prétexte envoyer des militaires européens sur place pour servir d'intermédiaires. "Cela signifierait vraiment un conflit militaire au centre de l'Europe. Même pendant la Guerre Froide, ce n'est jamais arrivé." Si les Ukrainiens réussissent à rester calmes, le président russe Vladimir Poutine naviguera alors en eaux troubles, estime le commissaire européen.
Dans De Zevende Dag, Didier Reynders a indiqué qu'il faut que quelque chose arrive depuis les Etats-Unis, mais que l'Union européenne aussi doit réagir. "Il est très important d'avoir une réaction forte vis-à-vis de la Russie. En même temps, nous devons essayer de rétablir le dialogue."
Selon le ministre des Affaires étrangères, il sera plus difficile de négocier avec la Russie après la fin des Jeux Olympiques d'hiver qu'avant. Il s'attend à ce que l'Europe décide lundi d'envoyer la Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères Catherine Ashton en tant que médiatrice à Kiev et Moscou.
Obama exhorte Poutine à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev
Les Etats-Unis avaient exigé samedi de la Russie qu'elle replie ses forces déployées en Crimée, faute de quoi elle s'exposerait à un isolement international et à un impact "profond" sur ses relations avec Washington.
Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, le président Barack Obama a affirmé à son homologue Vladimir Poutine qu'il avait violé la loi internationale en déployant des soldats russes en Crimée, dans le sud de l'Ukraine, et l'a exhorté à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev de ses inquiétudes sur le traitement des russophones dans le pays, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
Les mouvements militaires russes sont une "claire violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui est une infraction à la loi internationale, dont les obligations de la Russie aux termes de la charte de l'ONU", a déclaré M. Obama à M. Poutine, selon la présidence américaine. "Les Etats-Unis condamnent l'intervention russe en territoire ukrainien".
"Les Etats-Unis appellent la Russie à faire baisser les tensions en repliant ses forces dans leurs bases de Crimée et à s'abstenir de toute interférence ailleurs en Ukraine", a-t-il ajouté.
La Russie risque sa place au sein du G8
Les mouvements militaires russes sont une "claire violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui est une infraction à la loi internationale, dont les obligations de la Russie aux termes de la charte de l'ONU", a déclaré M. Obama à M. Poutine, selon la présidence américaine. "Les Etats-Unis condamnent l'intervention russe en territoire ukrainien".
"Les Etats-Unis appellent la Russie à faire baisser les tensions en repliant ses forces dans leurs bases de Crimée et à s'abstenir de toute interférence ailleurs en Ukraine", a-t-il ajouté.Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a mis fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l'Ukraine.
Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", a prévenu M. Kerry sur la télévision américaine NBC.
Paris et Londres suspendent leur participation aux préparatifs du G8 à Sotchi
Paris et Londres ont confirmé dimanche avoir suspendu leur participation aux réunions préparatoires du sommet du G8, prévu en juin prochain à Sotchi, en Russie. A la lumière de la crise en Ukraine, la France et la Grande-Bretagne exigent que Moscou respecte ses obligations découlant du droit international.
"Les décisions qui ont été prises par nos partenaires russes sont contraires aux principes du G7 et du G8", a estimé dans la matinée le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Une source élyséenne a ensuite confirmé que Paris avait suspendu sa participation aux réunions préparatoires du G8. Cette position rejoint celle déjà exprimée samedi par la Maison Blanche qui a indiqué que les Etats-Unis allaient suspendre "leur participation aux rencontres préparatoires du sommet du G8".
Le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a lui aussi annoncé dimanche que le Royaume-Uni suspendait sa participation aux réunions préparatoires, avant de se rendre à Kiev. "Le Royaume-Uni va se joindre à d'autres pays du G8 cette semaine en suspendant notre coopération sous l'égide du G8, que la Russie préside cette année, ce qui inclut les réunions de cette semaine pour la préparation du sommet."
De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a mis fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l'Ukraine. "Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", a-t-il prévenu.
Le parlement russe (Douma) a approuvé samedi le recours aux forces armées en Crimée, république autonome ukrainienne et ce vote suscite l'inquiétude et les critiques de la communauté internationale.
Le commandant en chef de la marine annonce prêter allégeance aux pro-russes de Crimée
Le commandant en chef de la marine ukrainienne, l'amiral Denis Berezovski, a annoncé dimanche qu'il prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée, au cours d'une conférence de presse à l'état-major de la flotte russe à Sébastopol. "Je prête allégeance aux habitants de la république autonome de Crimée. Je jure d'obéir aux ordres du commandant suprême de la république autonome de Crimée", a-t-il déclaré.
Le Premier ministre pro-russe de Crimée, Serguiï Axionov, a salué un "événement historique" et souligné que l'amiral Berezovski acceptait ainsi de se placer "sous les ordres des autorités légitimes de la péninsule", au cours de cette même conférence de presse.
L'amiral Berezovski avait été nommé vendredi à la tête de la marine ukrainienne par le président par intérim Olexandre Tourtchinov. Kiev est en train de perdre le contrôle de la Crimée, où des milliers de soldats non identifiés bloquent les militaires ukrainiens dans leurs casernes.
La Crimée, péninsule russophone du Sud de l'Ukraine, est la région d'Ukraine qui s'oppose le plus radicalement aux nouvelles autorités en place à Kiev après la destitution du président Viktor Ianoukovitch à l'issue de trois mois de contestation ayant culminé dans un bain de sang avec la mort de 83 personnes dont une quinzaine de policiers en trois jours dans la capitale ukrainienne.
La Crimée qui était aux mains des Turcs a été conquise par la Russie à la fin du XVIIIe siècle. Elle a d'abord appartenu, au sein de l'URSS, à la Russie, avant d'être rattachée à l'Ukraine en 1954. Elle abrite toujours la flotte russe de la mer Noire, dans le cadre d'un accord entre les deux pays.
lalibre.be
Ukraine : Poutine accepte d'entamer un dialogue
La Russie risque sa place au sein du G8.
Vladimir Poutine a accepté une proposition d'Angela Merkel sur la création d'un "groupe de contact" pour entamer "un dialogue politique" sur l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouvernement allemand, après un entretien téléphonique de la chancelière allemande avec le président russe.
"Le président Poutine a accepté la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique", selon un communiqué du gouvernement allemand.
L'Otan a appelé dimanche la Russie et l'Ukraine à rechercher une "solution pacifique" à la crise à travers le "dialogue" et le déploiement d'observateurs internationaux", a annoncé son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
Il a aussi indiqué que l'Alliance atlantique entendait dialoguer avec la Russie à travers leur outil de coopération, le Conseil Otan-Russie.
L'Ukraine s'est déclarée dimanche "au bord du désastre" suite à la "déclaration de guerre" de la Russie et semblait perdre rapidement le contrôle de la Crimée, alors que l'Occident cherchait une issue à l'un des plus graves conflits de son histoire avec Moscou.
Berlin met Moscou en garde contre une nouvelle division de l'Europe
L'Allemagne a mis dimanche la Russie en garde contre une intervention militaire en Ukraine tout en affirmant qu'une "nouvelle division de l'Europe peut encore être évitée". "Nous appelons de toute urgence la Russie à s'abstenir de toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.
"Nous sommes sur la voie très périlleuse qui conduit à une aggravation de la tension. Une inversion est encore possible. Une nouvelle division de l'Europe peut encore être évitée", a-t-il ajouté.
"Il est impératif que tous les responsables renoncent à des mesures qui ne peuvent être comprises que comme une provocation", a poursuivi M. Steinmeier affirmant qu'une autre attitude risquait d'avoir des "conséquences dramatiques" et "de réduire à néant des années de coopération pour une Europe plus sûre".
Les déclarations du ministre allemand sont intervenues alors que l'Ukraine a décidé de rappeler ses réservistes face à la menace russe d'une intervention militaire sur son territoire.
L'UE doit veiller à ce que l'Ukraine ne réagisse pas militairement
L'Union européenne doit réfréner les nouveaux dirigeants ukrainiens et veiller à ce qu'ils ne réagissent pas militairement à la provocation russe, a déclaré le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht dimanche, sur la radio néerlandaise VPRO. Sur la VRT, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a quant à lui appelé à un signal fort envers la Russie. Karel De Gucht ne veut sous aucun prétexte envoyer des militaires européens sur place pour servir d'intermédiaires. "Cela signifierait vraiment un conflit militaire au centre de l'Europe. Même pendant la Guerre Froide, ce n'est jamais arrivé." Si les Ukrainiens réussissent à rester calmes, le président russe Vladimir Poutine naviguera alors en eaux troubles, estime le commissaire européen.
Dans De Zevende Dag, Didier Reynders a indiqué qu'il faut que quelque chose arrive depuis les Etats-Unis, mais que l'Union européenne aussi doit réagir. "Il est très important d'avoir une réaction forte vis-à-vis de la Russie. En même temps, nous devons essayer de rétablir le dialogue."
Selon le ministre des Affaires étrangères, il sera plus difficile de négocier avec la Russie après la fin des Jeux Olympiques d'hiver qu'avant. Il s'attend à ce que l'Europe décide lundi d'envoyer la Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères Catherine Ashton en tant que médiatrice à Kiev et Moscou.
Obama exhorte Poutine à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev
Les Etats-Unis avaient exigé samedi de la Russie qu'elle replie ses forces déployées en Crimée, faute de quoi elle s'exposerait à un isolement international et à un impact "profond" sur ses relations avec Washington.
Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, le président Barack Obama a affirmé à son homologue Vladimir Poutine qu'il avait violé la loi internationale en déployant des soldats russes en Crimée, dans le sud de l'Ukraine, et l'a exhorté à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev de ses inquiétudes sur le traitement des russophones dans le pays, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
Les mouvements militaires russes sont une "claire violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui est une infraction à la loi internationale, dont les obligations de la Russie aux termes de la charte de l'ONU", a déclaré M. Obama à M. Poutine, selon la présidence américaine. "Les Etats-Unis condamnent l'intervention russe en territoire ukrainien".
"Les Etats-Unis appellent la Russie à faire baisser les tensions en repliant ses forces dans leurs bases de Crimée et à s'abstenir de toute interférence ailleurs en Ukraine", a-t-il ajouté.
La Russie risque sa place au sein du G8
Les mouvements militaires russes sont une "claire violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui est une infraction à la loi internationale, dont les obligations de la Russie aux termes de la charte de l'ONU", a déclaré M. Obama à M. Poutine, selon la présidence américaine. "Les Etats-Unis condamnent l'intervention russe en territoire ukrainien".
"Les Etats-Unis appellent la Russie à faire baisser les tensions en repliant ses forces dans leurs bases de Crimée et à s'abstenir de toute interférence ailleurs en Ukraine", a-t-il ajouté.Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a mis fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l'Ukraine.
Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de (sommet du) G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", a prévenu M. Kerry sur la télévision américaine NBC.
Paris et Londres suspendent leur participation aux préparatifs du G8 à Sotchi
Paris et Londres ont confirmé dimanche avoir suspendu leur participation aux réunions préparatoires du sommet du G8, prévu en juin prochain à Sotchi, en Russie. A la lumière de la crise en Ukraine, la France et la Grande-Bretagne exigent que Moscou respecte ses obligations découlant du droit international.
"Les décisions qui ont été prises par nos partenaires russes sont contraires aux principes du G7 et du G8", a estimé dans la matinée le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Une source élyséenne a ensuite confirmé que Paris avait suspendu sa participation aux réunions préparatoires du G8. Cette position rejoint celle déjà exprimée samedi par la Maison Blanche qui a indiqué que les Etats-Unis allaient suspendre "leur participation aux rencontres préparatoires du sommet du G8".
Le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a lui aussi annoncé dimanche que le Royaume-Uni suspendait sa participation aux réunions préparatoires, avant de se rendre à Kiev. "Le Royaume-Uni va se joindre à d'autres pays du G8 cette semaine en suspendant notre coopération sous l'égide du G8, que la Russie préside cette année, ce qui inclut les réunions de cette semaine pour la préparation du sommet."
De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a mis fermement en garde la Russie dimanche sur le risque de perdre sa place au sein du G8 si Moscou poursuit son incursion militaire en Crimée, dans le sud de l'Ukraine. "Le président Vladimir Poutine "pourrait ne pas avoir de G8 à Sotchi, il pourrait même ne pas rester au sein du G8 si cela continue", a-t-il prévenu.
Le parlement russe (Douma) a approuvé samedi le recours aux forces armées en Crimée, république autonome ukrainienne et ce vote suscite l'inquiétude et les critiques de la communauté internationale.
Le commandant en chef de la marine annonce prêter allégeance aux pro-russes de Crimée
Le commandant en chef de la marine ukrainienne, l'amiral Denis Berezovski, a annoncé dimanche qu'il prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée, au cours d'une conférence de presse à l'état-major de la flotte russe à Sébastopol. "Je prête allégeance aux habitants de la république autonome de Crimée. Je jure d'obéir aux ordres du commandant suprême de la république autonome de Crimée", a-t-il déclaré.
Le Premier ministre pro-russe de Crimée, Serguiï Axionov, a salué un "événement historique" et souligné que l'amiral Berezovski acceptait ainsi de se placer "sous les ordres des autorités légitimes de la péninsule", au cours de cette même conférence de presse.
L'amiral Berezovski avait été nommé vendredi à la tête de la marine ukrainienne par le président par intérim Olexandre Tourtchinov. Kiev est en train de perdre le contrôle de la Crimée, où des milliers de soldats non identifiés bloquent les militaires ukrainiens dans leurs casernes.
La Crimée, péninsule russophone du Sud de l'Ukraine, est la région d'Ukraine qui s'oppose le plus radicalement aux nouvelles autorités en place à Kiev après la destitution du président Viktor Ianoukovitch à l'issue de trois mois de contestation ayant culminé dans un bain de sang avec la mort de 83 personnes dont une quinzaine de policiers en trois jours dans la capitale ukrainienne.
La Crimée qui était aux mains des Turcs a été conquise par la Russie à la fin du XVIIIe siècle. Elle a d'abord appartenu, au sein de l'URSS, à la Russie, avant d'être rattachée à l'Ukraine en 1954. Elle abrite toujours la flotte russe de la mer Noire, dans le cadre d'un accord entre les deux pays.
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