L'invasion Russe en Ukraine
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L'invasion Russe en Ukraine
C'est comme la confiture : quand tu en a peu, tu l'étaletravellergillou76 a écrit:Les missiles hypersoniques sont developpés par les Etats Unis depuis près de 20 ans.Thuramir a écrit:Le fait que la Russie se montre très menaçante actuellement s'explique certainement parce qu'elle dispose d'une avance technologique avérée sur les États-Unis avec un nouveau type d'arme : les missiles hypersoniques. La Chine dispose également d'une avance technologique par rapport aux États-Unis, et elle menace ouvertement d'annexer Taïwan. Tout ceci place les États-Unis dans une position de faiblesse.
UN lien vers un article de 2011 sur le sujet:
http://www.opex360.com/2011/11/18/essai-reussi-pour-une-arme-hypersonique-americaine/
Le programme "prompt global strike" est mené plus discrètement que le programme russe (que Poutine commente abondamment). Je serais très étonné d'un retard américain sur la Russie sur ce plan.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le vendredi 04 février 2022 à 17h42
Vladimir Poutine a obtenu vendredi le soutien de la Chine de Xi Jinping dans le bras de fer qui l'oppose aux Occidentaux au sujet de l'Ukraine, les Européens intensifiant pour leur part les efforts diplomatiques pour éviter une guerre.
Le Kremlin a confirmé attendre le président français Emmanuel Macron lundi et le chancelier allemand Olaf Scholz le 15 février pour des pourparlers avec le président russe. M. Macron se rendra également mardi en Ukraine, et M. Scholz y est attendu le 14 février.
En visite à Pékin juste avant l'ouverture des JO, Vladimir Poutine a pour sa part plaidé avec son partenaire chinois dans une déclaration commune pour une "nouvelle ère" dans les relations internationales et la fin de l'hégémonisme américain.
Dans ce document, les deux pays aux relations toujours plus tendues avec Washington dénoncent le rôle des alliances militaires occidentales, l'Otan et l'AUKUS (Australie, Royaume-Uni et Etats-Unis), les jugeant destructrices pour la "stabilité et une paix équitable" dans le monde.
Ils se disent "opposés à tout élargissement futur de l'Otan", faisant écho à l'exigence principale de Moscou pour parvenir à une désescalade des tensions autour de l'Ukraine.
Moscou a déployé des dizaines de milliers de soldats depuis des mois aux frontières de l'Ukraine, ce qui pour les Occidentaux est le signe d'une opération militaire d'envergure à venir.
La Russie, qui dément tout projet en ce sens, dit en retour se sentir menacée par l'Alliance atlantique et réclame pour faire baisser les tensions la fin de sa politique d'élargissement et son retrait d'Europe de l'Est. Une demande jugée inacceptable par les Européens et les Américains.
Moscou et Pékin se rangent derrière le concept de "l'indivisibilité de la sécurité", sur lequel le Kremlin se fonde pour réclamer un départ de l'Otan de son voisinage, arguant que la sécurité des uns ne peut se faire aux dépens de celle d'autres, en dépit du droit de chaque Etat, et donc de l'Ukraine, à choisir ses alliances.
- Ballet diplomatique -
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a proposé sa médiation dans la crise ukrainienne et était à Kiev jeudi, a lui accusé vendredi les Occidentaux "d'empirer les choses" entre la Russie et l'Ukraine.
Les échanges russo-américains au vitriol continuent par ailleurs de s'enchaîner. Washington a assuré -- sans présenter de preuves -- que Moscou voulait préparer une vidéo d'une fausse attaque pour avoir un prétexte pour envahir l'Ukraine.
Le Kremlin a balayé ces accusations, exhortant à "ne pas croire sur parole" les autorités américaines. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a dénoncé des allégations "délirantes".
Les Européens ont de leur côté accentué les efforts diplomatiques pour éviter une guerre sur le flanc oriental de l'UE.
Les visites de MM. Macron et Scholz en Russie comme en Ukraine s'inscrivent dans cette optique, la France et l'Allemagne étant les deux médiateurs du conflit entre Ukrainiens et séparatistes prorusses soutenus par Moscou.
"De nombreux sujets sont à l'ordre du jour. Avant tout, il y aura des discussions sur les garanties de sécurité" exigées par Moscou, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au sujet de la visite de M. Macron.
L'Ukraine s'est pour sa part dite satisfaite vendredi du soutien occidental, qui a selon elle permis de mettre en échec "la stratégie d'intimidation" des derniers mois de Moscou.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a même assuré que "la Russie a perdu cette partie".
Victoire symbolique, le géant américain YouTube a fermé vendredi des chaînes utilisées par les séparatistes prorusses , en guerre depuis 2014 contre les forces de Kiev. Ce conflit a fait plus de 13.000 morts.
De son côté, le ministère russe de la Défense a publié des vidéos d'impressionnantes manoeuvres militaires au Bélarus, un voisin de l'Ukraine et allié de la Russie, impliquant chars et avions de combat.
Ces exercices en plusieurs étapes doivent durer jusqu'au 20 février, et Washington a estimé qu'ils aggravaient les tensions dans la région, jugeant que le Kremlin préparaient l'envoi de 30.000 hommes au Bélarus.
Entre dictateurs et une inspiration pour la Chine en vue d'envahir Taiwan
Vladimir Poutine a obtenu vendredi le soutien de la Chine de Xi Jinping dans le bras de fer qui l'oppose aux Occidentaux au sujet de l'Ukraine, les Européens intensifiant pour leur part les efforts diplomatiques pour éviter une guerre.
Le Kremlin a confirmé attendre le président français Emmanuel Macron lundi et le chancelier allemand Olaf Scholz le 15 février pour des pourparlers avec le président russe. M. Macron se rendra également mardi en Ukraine, et M. Scholz y est attendu le 14 février.
En visite à Pékin juste avant l'ouverture des JO, Vladimir Poutine a pour sa part plaidé avec son partenaire chinois dans une déclaration commune pour une "nouvelle ère" dans les relations internationales et la fin de l'hégémonisme américain.
Dans ce document, les deux pays aux relations toujours plus tendues avec Washington dénoncent le rôle des alliances militaires occidentales, l'Otan et l'AUKUS (Australie, Royaume-Uni et Etats-Unis), les jugeant destructrices pour la "stabilité et une paix équitable" dans le monde.
Ils se disent "opposés à tout élargissement futur de l'Otan", faisant écho à l'exigence principale de Moscou pour parvenir à une désescalade des tensions autour de l'Ukraine.
Moscou a déployé des dizaines de milliers de soldats depuis des mois aux frontières de l'Ukraine, ce qui pour les Occidentaux est le signe d'une opération militaire d'envergure à venir.
La Russie, qui dément tout projet en ce sens, dit en retour se sentir menacée par l'Alliance atlantique et réclame pour faire baisser les tensions la fin de sa politique d'élargissement et son retrait d'Europe de l'Est. Une demande jugée inacceptable par les Européens et les Américains.
Moscou et Pékin se rangent derrière le concept de "l'indivisibilité de la sécurité", sur lequel le Kremlin se fonde pour réclamer un départ de l'Otan de son voisinage, arguant que la sécurité des uns ne peut se faire aux dépens de celle d'autres, en dépit du droit de chaque Etat, et donc de l'Ukraine, à choisir ses alliances.
- Ballet diplomatique -
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a proposé sa médiation dans la crise ukrainienne et était à Kiev jeudi, a lui accusé vendredi les Occidentaux "d'empirer les choses" entre la Russie et l'Ukraine.
Les échanges russo-américains au vitriol continuent par ailleurs de s'enchaîner. Washington a assuré -- sans présenter de preuves -- que Moscou voulait préparer une vidéo d'une fausse attaque pour avoir un prétexte pour envahir l'Ukraine.
Le Kremlin a balayé ces accusations, exhortant à "ne pas croire sur parole" les autorités américaines. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a dénoncé des allégations "délirantes".
Les Européens ont de leur côté accentué les efforts diplomatiques pour éviter une guerre sur le flanc oriental de l'UE.
Les visites de MM. Macron et Scholz en Russie comme en Ukraine s'inscrivent dans cette optique, la France et l'Allemagne étant les deux médiateurs du conflit entre Ukrainiens et séparatistes prorusses soutenus par Moscou.
"De nombreux sujets sont à l'ordre du jour. Avant tout, il y aura des discussions sur les garanties de sécurité" exigées par Moscou, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au sujet de la visite de M. Macron.
L'Ukraine s'est pour sa part dite satisfaite vendredi du soutien occidental, qui a selon elle permis de mettre en échec "la stratégie d'intimidation" des derniers mois de Moscou.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a même assuré que "la Russie a perdu cette partie".
Victoire symbolique, le géant américain YouTube a fermé vendredi des chaînes utilisées par les séparatistes prorusses , en guerre depuis 2014 contre les forces de Kiev. Ce conflit a fait plus de 13.000 morts.
De son côté, le ministère russe de la Défense a publié des vidéos d'impressionnantes manoeuvres militaires au Bélarus, un voisin de l'Ukraine et allié de la Russie, impliquant chars et avions de combat.
Ces exercices en plusieurs étapes doivent durer jusqu'au 20 février, et Washington a estimé qu'ils aggravaient les tensions dans la région, jugeant que le Kremlin préparaient l'envoi de 30.000 hommes au Bélarus.
Entre dictateurs et une inspiration pour la Chine en vue d'envahir Taiwan
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bonsoir les amis,
J'ai reçu ce jour dans ma messagerie privée, le message ci-dessous. Il émane d'un certain "Free77" Qui s'est inscrit voici 2 jours. Il a écrit directement dans ma messagerie sans rien poster sur le Forum public. Je pense que certains d'entre vous ont du également le recevoir ? Alors, je voudrais écrire ceci en réponse à ce message :
"Monsieur, vous vous êtes inscrit sur ce site et vous n'avez pas trouvé mieux que de poster sur messagerie privée votre diatribe sur la corruption en Ukraine. Quand on veut cacher quelque chose au public, c'est généralement qu'on a un but inavoué...
Chacun est le bienvenu sur ce forum qui existe de longue date (2010) et peut poster informations, questions ou appréciations personnelles.
Vos commentaires sur une situation que nous connaissons tous n'apportent rien de nouveau ! De plus vous faites des erreurs grossières... L'Ukraine qui appelle à l'aide la Russie ? Je crois que c'est plutôt l'inverse qui se déroule sous nos yeux en ce moment !
La corruption à la tête de l'état et les ukrainiens "exilés économiques" en Pologne et ailleurs, nous le savons tous ! Vous dites que vous êtes polonais ? Je connais très bien la Pologne. J'y voyage depuis 30 ans et mes parents sont d'origine polonaise. La situation actuelle de l'Ukraine est la même que connaissait la Pologne après 1989. La corruption omniprésente et les polonais qui fuyaient le pays pour aller travailler en Europe, notamment en Allemagne, pour un salaire de misère, ça a aussi existé ! D'ailleurs quand vous parlez d'exploitation des travailleurs ukrainiens en Pologne, à votre place, j'aurais honte que mon pays traite aussi mal ces travailleurs étrangers, sachant qu'il a lui-même connu la même situation !
A propos de la 2e guerre mondiale, vous semblez aussi méconnaitre plein de choses... Ce n'est pas "les ukrainiens" qui ont modifié les frontières entre la Pologne et l'Ukraine mais Staline ! Ce "deal" avec les alliés a été négocié à Yalta en février 1945. Les frontières de la Pologne ont été déplacées vers l'Ouest, suivant le tracé de la "ligne Kurzon" abandonnant ainsi les provinces de Lvov et de Tarnopol à l'Ukraine (faisant partie de l'URSS) Les populations polonaises ont été chassées d'Ukraine ou déportées. Les Polonais ont fait la même choses avec les populations allemandes habitant la Basse-Silésie, la Poméranie et la Prusse orientale, quand ils ont pris le contrôle de ces anciennes provinces allemandes, donc ils ne sont pas "meilleurs".
Voila ce que votre post m'inspire comme réflexions. Maintenant, si vous voulez poster d'autres opinions, faites le sur le Forum public. Ainsi chacun pourra y répondre selon son sentiment."
Le post reçu en privé :
LA VERITE SUR L UKRAINE
De Free77 A Krispoluk, Aujourd'hui à 19:09
bonjour a tous et a toutes
le president ukrainien n est soutenu que par 10 % de la population actuellement
le peuple vit actuellement dans une pauvrete sans nom le pays est pille par le pouvoir actuel qui appelle meme au soutien du voisin russe je vis en pologne et cottois tous les jours des ukrainiens expatries qui viennent en pologne pour pouvoir survivrent et acceptent les plus sales bouleaux pour des salaires de misere
leur president a vendu des centaines de km2 de terre agricole a des agriculteurs majoritairement a des francais qui cultivent ces champs en exploitant pour des salaires de miseres les ouvriers ukrainiens et en employant des pesticides et engrais interdits dans l UE ET EN REVENDANT A CELLE CI NOTAMMEMT LES FARINES DE BLE PRODUITES EN UKRAINE
que dirait la france si la belgique voulait adherer a l ex union sovietique comme le fait l ukraine avec l otan pour sauver les tetes de ses gouvernants corrompus actuels ?
en 1947 apres le decoupage de l europe l ukraine a voulu annexer une region de la pologne en expulsant les populations qui l habitaient dans des wagons plombes tiens cela me rappelle quelque chose
staline a l epoque a tape sur la table et a menace l etat ukrainien de radiation et ils se sont calmes ce n est pas comme l UE qui ne fait que discourir notamment dans les atteintes aux droits de l homme en pologne ou je suis
voila je crois que cela ne va pas plaire a tout le monde mais c est une situation actuelle le pouvoir ukrainien est pret a tout pour sauver sa tete PS DESOLE POUR LE MANQUE D ACCENT DANS LE TEXTE MAIS MON CLAVIER POLONAIS N EN A
J'ai reçu ce jour dans ma messagerie privée, le message ci-dessous. Il émane d'un certain "Free77" Qui s'est inscrit voici 2 jours. Il a écrit directement dans ma messagerie sans rien poster sur le Forum public. Je pense que certains d'entre vous ont du également le recevoir ? Alors, je voudrais écrire ceci en réponse à ce message :
"Monsieur, vous vous êtes inscrit sur ce site et vous n'avez pas trouvé mieux que de poster sur messagerie privée votre diatribe sur la corruption en Ukraine. Quand on veut cacher quelque chose au public, c'est généralement qu'on a un but inavoué...
Chacun est le bienvenu sur ce forum qui existe de longue date (2010) et peut poster informations, questions ou appréciations personnelles.
Vos commentaires sur une situation que nous connaissons tous n'apportent rien de nouveau ! De plus vous faites des erreurs grossières... L'Ukraine qui appelle à l'aide la Russie ? Je crois que c'est plutôt l'inverse qui se déroule sous nos yeux en ce moment !
La corruption à la tête de l'état et les ukrainiens "exilés économiques" en Pologne et ailleurs, nous le savons tous ! Vous dites que vous êtes polonais ? Je connais très bien la Pologne. J'y voyage depuis 30 ans et mes parents sont d'origine polonaise. La situation actuelle de l'Ukraine est la même que connaissait la Pologne après 1989. La corruption omniprésente et les polonais qui fuyaient le pays pour aller travailler en Europe, notamment en Allemagne, pour un salaire de misère, ça a aussi existé ! D'ailleurs quand vous parlez d'exploitation des travailleurs ukrainiens en Pologne, à votre place, j'aurais honte que mon pays traite aussi mal ces travailleurs étrangers, sachant qu'il a lui-même connu la même situation !
A propos de la 2e guerre mondiale, vous semblez aussi méconnaitre plein de choses... Ce n'est pas "les ukrainiens" qui ont modifié les frontières entre la Pologne et l'Ukraine mais Staline ! Ce "deal" avec les alliés a été négocié à Yalta en février 1945. Les frontières de la Pologne ont été déplacées vers l'Ouest, suivant le tracé de la "ligne Kurzon" abandonnant ainsi les provinces de Lvov et de Tarnopol à l'Ukraine (faisant partie de l'URSS) Les populations polonaises ont été chassées d'Ukraine ou déportées. Les Polonais ont fait la même choses avec les populations allemandes habitant la Basse-Silésie, la Poméranie et la Prusse orientale, quand ils ont pris le contrôle de ces anciennes provinces allemandes, donc ils ne sont pas "meilleurs".
Voila ce que votre post m'inspire comme réflexions. Maintenant, si vous voulez poster d'autres opinions, faites le sur le Forum public. Ainsi chacun pourra y répondre selon son sentiment."
Le post reçu en privé :
LA VERITE SUR L UKRAINE
De Free77 A Krispoluk, Aujourd'hui à 19:09
bonjour a tous et a toutes
le president ukrainien n est soutenu que par 10 % de la population actuellement
le peuple vit actuellement dans une pauvrete sans nom le pays est pille par le pouvoir actuel qui appelle meme au soutien du voisin russe je vis en pologne et cottois tous les jours des ukrainiens expatries qui viennent en pologne pour pouvoir survivrent et acceptent les plus sales bouleaux pour des salaires de misere
leur president a vendu des centaines de km2 de terre agricole a des agriculteurs majoritairement a des francais qui cultivent ces champs en exploitant pour des salaires de miseres les ouvriers ukrainiens et en employant des pesticides et engrais interdits dans l UE ET EN REVENDANT A CELLE CI NOTAMMEMT LES FARINES DE BLE PRODUITES EN UKRAINE
que dirait la france si la belgique voulait adherer a l ex union sovietique comme le fait l ukraine avec l otan pour sauver les tetes de ses gouvernants corrompus actuels ?
en 1947 apres le decoupage de l europe l ukraine a voulu annexer une region de la pologne en expulsant les populations qui l habitaient dans des wagons plombes tiens cela me rappelle quelque chose
staline a l epoque a tape sur la table et a menace l etat ukrainien de radiation et ils se sont calmes ce n est pas comme l UE qui ne fait que discourir notamment dans les atteintes aux droits de l homme en pologne ou je suis
voila je crois que cela ne va pas plaire a tout le monde mais c est une situation actuelle le pouvoir ukrainien est pret a tout pour sauver sa tete PS DESOLE POUR LE MANQUE D ACCENT DANS LE TEXTE MAIS MON CLAVIER POLONAIS N EN A
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Perso, rien dans ma messagerie...
Gilles- Messages : 2455
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Crise en Ukraine : selon les services de renseignement américains, la Russie prépare une invasion de grande ampleur
Ces services n'ont pas établi si Vladimir Poutine avait pris la décision de passer à l'offensive ou non. Mais ils estiment que le dirigeant russe veut s'en donner la possibilité.
Leur avis tranche avec le langage feutré des diplomates. Les services de renseignement américains estiment que la Russie accentue les préparatifs d'une invasion à grande échelle de l'Ukraine. Selon Washington, elle dispose déjà de 70% du dispositif nécessaire à une telle opération. Moscou a déjà massé 110 000 soldats aux frontières de l'Ukraine et pourrait disposer de capacités suffisantes pour lancer une offensive dans deux semaines, ont déclaré ces responsables dimanche 6 février, après avoir informé ces derniers jours les élus du Congrès américain et les partenaires européens des Etats-Unis.
Ils ont précisé que les services de renseignement américains n'avaient pas établi si le président russe Vladimir Poutine avait pris la décision de passer à l'offensive ou non, mais qu'il voulait se préparer à mettre en œuvre toutes les options possibles, de l'invasion partielle de l'enclave séparatiste du Donbass à l'invasion totale.
Ils ont prévenu que le conflit aurait un coût humain considérable avec le risque de provoquer la mort de 25 000 à 50 000 civils, de 5 000 à 25 000 soldats ukrainiens et de 3 000 à 10 000 soldats russes. Il pourrait aussi causer un afflux de 1 à 5 millions de réfugiés, principalement vers la Pologne.
Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/crise-en-ukraine-pour-washington-la-russie-prepare-une-invasion-de-grande-ampleur_4945968.html
Ces services n'ont pas établi si Vladimir Poutine avait pris la décision de passer à l'offensive ou non. Mais ils estiment que le dirigeant russe veut s'en donner la possibilité.
Leur avis tranche avec le langage feutré des diplomates. Les services de renseignement américains estiment que la Russie accentue les préparatifs d'une invasion à grande échelle de l'Ukraine. Selon Washington, elle dispose déjà de 70% du dispositif nécessaire à une telle opération. Moscou a déjà massé 110 000 soldats aux frontières de l'Ukraine et pourrait disposer de capacités suffisantes pour lancer une offensive dans deux semaines, ont déclaré ces responsables dimanche 6 février, après avoir informé ces derniers jours les élus du Congrès américain et les partenaires européens des Etats-Unis.
Ils ont précisé que les services de renseignement américains n'avaient pas établi si le président russe Vladimir Poutine avait pris la décision de passer à l'offensive ou non, mais qu'il voulait se préparer à mettre en œuvre toutes les options possibles, de l'invasion partielle de l'enclave séparatiste du Donbass à l'invasion totale.
Des millions de réfugiés en Pologne en cas de guerre
Au rythme où le dispositif militaire russe continue de se renforcer autour de l'Ukraine, le maître du Kremlin devrait disposer des forces suffisantes pour une invasion à grande échelle, soit 150 000 hommes, à la mi-février, ont prévenu les services de renseignement. Si le président russe choisit l'option la plus radicale, il pourrait encercler Kiev, la capitale ukrainienne, et renverser le président Volodymyr Zelensky en 48 heures, selon ces responsables.Ils ont prévenu que le conflit aurait un coût humain considérable avec le risque de provoquer la mort de 25 000 à 50 000 civils, de 5 000 à 25 000 soldats ukrainiens et de 3 000 à 10 000 soldats russes. Il pourrait aussi causer un afflux de 1 à 5 millions de réfugiés, principalement vers la Pologne.
Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/crise-en-ukraine-pour-washington-la-russie-prepare-une-invasion-de-grande-ampleur_4945968.html
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=65]L'ex-chancelier allemand Schröder pressenti au conseil de Gazprom[/size]
Le prédécesseur d'Angela Merkel et Olaf Scholz, qui a déjà deux casquettes dans le secteur énergétique russe, devrait devenir en juin administrateur de Gazprom. Une désignation qui fait réagir en Allemagne.
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Gerhard Schröder est entré en 2017 au conseil d'administration de Rosneft. Avec le gazoduc Nord Stream, il brigue désormais une troisième casquette liée à l'énergie russe. (Christophe Soeder/dpa/picture-alliance)
Par Les Echos
Publié le 6 févr. 2022 à 16:34Mis à jour le 6 févr. 2022 à 17:26
L'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder figure sur la liste de candidats au conseil d'administration de Gazprom, le géant gazier public russe, énième casquette russe pour cet ami de longue date de Vladimir Poutine. Un choix qui fait désordre en Allemagne, au moment où le nouveau chancelier Olaf Scholz effectuera cette semaine sa première visite chez le président américain Joe Biden, et où l'Otan amasse des troupes à l'Est pour parer une invasion de l'Ukraine par la Russie. Sans compter avec les rancoeurs des Occidentaux vis-à-vis de Gazprom, tenu pour responsable de la crise gazière après avoir livré en Europe des quantités inférieures à celles des années précédentes.
Le nom de l'ancien chancelier social-démocrate de 77 ans figure sur une liste de noms approuvée par Gazprom, selon un communiqué du groupe russe. Ces candidats doivent encore être confirmés lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires en juin. Gerhard Schröder est déjà président du conseil d'administration de Rosneft , premier groupe pétrolier russe, et préside également le comité d'actionnaires de Nord Stream 2, le gazoduc russo-allemand également bâti par Gazprom.
[size=34]Fortes tensions avec Moscou[/size]
[size][size]Les prises de position pro-Kremlin de l'ancien chancelier contrarient Berlin, notamment dans le contexte actuel de tensions entre Moscou et les pays occidentaux autour de l'Ukraine. Gerhard Schröder a ainsi choisi son camp, mettant récemment en garde Kiev et en défendant la décision de Moscou de masser des dizaines de milliers de soldats russes à la frontière ukrainienne.
Le chancelier Olaf Scholz a dû assurer publiquement ne pas se laisser influencer par son lointain prédécesseur dans le cadre de la crise actuelle : « Je ne lui ai pas demandé conseil et il ne m'en a pas non plus donné », a-t-il souligné.
[/size][/size]
[size=34]Lobbying pro-Poutine[/size]
[size][size]La députée du parti libéral FDP Marie-Agnes Strack-Zimmermann a réagi à l'annonce de Gazprom, demandant que les privilèges de M. Schröder en tant qu'ancien chancelier soient remis en cause, notamment un bureau et une équipe au parlement allemand. Elle l'a accusé de « nuire à l'Etat qu'il est censé servir » et de « se laisser sans problème payer grassement par un autocrate ».
Une partie de la classe politique allemande estime que le prédécesseur d'Angela Merkel agit comme un lobbyiste pro-Poutine, amplement rémunéré pour cela. L'Allemagne coopère étroitement avec Moscou dans le domaine énergétique . Actuellement, le pays importe 55 % de son gaz depuis la Russie, et cherche des solutions alternatives.[/size]
[/size]
Les Echo
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Manifestation patriotique monstre dans les rues de Kharkiv, le 5 février. Comme quoi, russophone ne veut pas dire forcément pro-russe !
En tout cas ceux-là n'ont pas l'air pressés que l'oncle Vova vienne avec ses petits hommes verts pour les libérer des fascistes et des bandéristes de Kyiv...
Vidéo dans le lien :
https://www.euronews.com/2022/02/05/kharkiv-residents-march-amid-russia-tensions?fbclid=IwAR1ozWo3EfQam16kAyQenYoDh2IR1o7IQ852j26inyKVROn9KGTZadQz0Gw
En tout cas ceux-là n'ont pas l'air pressés que l'oncle Vova vienne avec ses petits hommes verts pour les libérer des fascistes et des bandéristes de Kyiv...
Vidéo dans le lien :
https://www.euronews.com/2022/02/05/kharkiv-residents-march-amid-russia-tensions?fbclid=IwAR1ozWo3EfQam16kAyQenYoDh2IR1o7IQ852j26inyKVROn9KGTZadQz0Gw
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Caduce62, Gilles et NyKOoS aiment ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le mardi 08 février 2022 à 09h06
"C'est trop calme. Troublant, comme avant une tempête", dit un soldat ukrainien répondant au nom de guerre de Botsman déployé tout près de Donetsk, le bastion des séparatistes prorusses parrainés par Moscou.
Sur le front de l'Est ukrainien, les tirs ennemis sont moins nourris qu'à l'automne, un paradoxe à l'heure où les Occidentaux, en particulier les Etats-Unis, tirent la sonnette d'alarme face au risque d'une vaste offensive russe.
Dans la ville de Marinka, cachées au milieu de maisonnettes et de jardins ravagés par des bombardements, les positions de l'unité de Botsman, 49 ans, sont certes visées par des tirs de mortiers et de lance-grenades, mais l'intensité de ces attaques n'est pas comparable aux mois précédents.
"Avant ils nous empêchaient de dormir, nous gâchaient nos repas et maintenant c'est calme", poursuit Botsman, gilet pare-balle kaki et treillis blanc, observant à l'aide d'un périscope les positions séparatistes enneigées distantes de moins d'un kilomètre.
- Des familles inquiètes -
L'Est de l'Ukraine est déchiré depuis 2014 par une guerre avec les séparatistes qui a fait plus de 13.000 morts.
La Russie, qui venait alors d'annexer la Crimée ukrainienne, est largement considérée, malgré ses dénégations, comme l'instigatrice de ce conflit et, si elle devait lancer une nouvelle offensive sur l'Ukraine, il y a fort à parier que les séparatistes y joueront leur rôle.
Avec désormais plus de cent mille soldats russes campant aux frontières ukrainiennes, les nerfs des soldats et de leurs proches sont donc mis à l'épreuve.
"C'est dur pour le moral", dit Botsman, "les appels de la famille sont très inquiétants. Je dois les rassurer", explique-t-il.
Pour faire face à la tension, un autre militaire, répondant au nom de guerre de Sytch, s'entraîne avec des haltères et un équipement rudimentaire dans une salle de sport improvisée dans une grange endommagée par des bombardements.
"Nous devons mettre fin à cette guerre - avec l'aide d'alliés ou seuls, par tous les moyens disponibles", dit cet homme de 39 ans, depuis sa tranchée.
En cas d'invasion russe, l'armée fera face, estime-il, relevant que les forces ukrainiennes sont beaucoup plus aguerrie qu'en 2014.
- Aide militaire -
"Peut-être que Poutine, comme un vieux maboul, pense qu'ils peuvent atteindre Kiev en deux jours. Qu'il essaie!", lance Sytch.
"Nous avons pu les arrêter en 2014 alors que nous ne portions que des tongs et que chacun devait se trouver sa propre arme. Maintenant, nous sommes une armée très forte", poursuit le soldat.
L'Ukraine a déclaré lundi avoir reçu ces derniers mois des Occidentaux plus de 1.000 tonnes d'armement et équipement militaire pour environ 1,5 milliard de dollars.
Pour Botsman, il en faut plus encore, notamment des armes antichars et de missiles guidés, alors que la Russie présente ces livraisons d'armements par les Occidentaux comme une menace à ses frontières.
"L'aide doit arriver sous toutes ses formes - morale et matérielle, militaire et politique", poursuit le militaire.
Le scénario qu'il veut éviter est celui de 2008 et l'écrasante victoire de Moscou contre la Géorgie, une autre ex-république soviétique aux ambitions pro-occidentales.
"Si, comme avec la Géorgie, l'Occident ne fait part que de sa +préoccupation+, alors ça se finira par des larmes".
"C'est trop calme. Troublant, comme avant une tempête", dit un soldat ukrainien répondant au nom de guerre de Botsman déployé tout près de Donetsk, le bastion des séparatistes prorusses parrainés par Moscou.
Sur le front de l'Est ukrainien, les tirs ennemis sont moins nourris qu'à l'automne, un paradoxe à l'heure où les Occidentaux, en particulier les Etats-Unis, tirent la sonnette d'alarme face au risque d'une vaste offensive russe.
Dans la ville de Marinka, cachées au milieu de maisonnettes et de jardins ravagés par des bombardements, les positions de l'unité de Botsman, 49 ans, sont certes visées par des tirs de mortiers et de lance-grenades, mais l'intensité de ces attaques n'est pas comparable aux mois précédents.
"Avant ils nous empêchaient de dormir, nous gâchaient nos repas et maintenant c'est calme", poursuit Botsman, gilet pare-balle kaki et treillis blanc, observant à l'aide d'un périscope les positions séparatistes enneigées distantes de moins d'un kilomètre.
- Des familles inquiètes -
L'Est de l'Ukraine est déchiré depuis 2014 par une guerre avec les séparatistes qui a fait plus de 13.000 morts.
La Russie, qui venait alors d'annexer la Crimée ukrainienne, est largement considérée, malgré ses dénégations, comme l'instigatrice de ce conflit et, si elle devait lancer une nouvelle offensive sur l'Ukraine, il y a fort à parier que les séparatistes y joueront leur rôle.
Avec désormais plus de cent mille soldats russes campant aux frontières ukrainiennes, les nerfs des soldats et de leurs proches sont donc mis à l'épreuve.
"C'est dur pour le moral", dit Botsman, "les appels de la famille sont très inquiétants. Je dois les rassurer", explique-t-il.
Pour faire face à la tension, un autre militaire, répondant au nom de guerre de Sytch, s'entraîne avec des haltères et un équipement rudimentaire dans une salle de sport improvisée dans une grange endommagée par des bombardements.
"Nous devons mettre fin à cette guerre - avec l'aide d'alliés ou seuls, par tous les moyens disponibles", dit cet homme de 39 ans, depuis sa tranchée.
En cas d'invasion russe, l'armée fera face, estime-il, relevant que les forces ukrainiennes sont beaucoup plus aguerrie qu'en 2014.
- Aide militaire -
"Peut-être que Poutine, comme un vieux maboul, pense qu'ils peuvent atteindre Kiev en deux jours. Qu'il essaie!", lance Sytch.
"Nous avons pu les arrêter en 2014 alors que nous ne portions que des tongs et que chacun devait se trouver sa propre arme. Maintenant, nous sommes une armée très forte", poursuit le soldat.
L'Ukraine a déclaré lundi avoir reçu ces derniers mois des Occidentaux plus de 1.000 tonnes d'armement et équipement militaire pour environ 1,5 milliard de dollars.
Pour Botsman, il en faut plus encore, notamment des armes antichars et de missiles guidés, alors que la Russie présente ces livraisons d'armements par les Occidentaux comme une menace à ses frontières.
"L'aide doit arriver sous toutes ses formes - morale et matérielle, militaire et politique", poursuit le militaire.
Le scénario qu'il veut éviter est celui de 2008 et l'écrasante victoire de Moscou contre la Géorgie, une autre ex-république soviétique aux ambitions pro-occidentales.
"Si, comme avec la Géorgie, l'Occident ne fait part que de sa +préoccupation+, alors ça se finira par des larmes".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
travellergillou76 a écrit:[size=65]L'ex-chancelier allemand Schröder pressenti au conseil de Gazprom[/size]Le prédécesseur d'Angela Merkel et Olaf Scholz, qui a déjà deux casquettes dans le secteur énergétique russe, devrait devenir en juin administrateur de Gazprom. Une désignation qui fait réagir en Allemagne.[size=34]Fortes tensions avec Moscou[/size]
Les prises de position pro-Kremlin de l'ancien chancelier contrarient Berlin, notamment dans le contexte actuel de tensions entre Moscou et les pays occidentaux autour de l'Ukraine. Gerhard Schröder a ainsi choisi son camp, mettant récemment en garde Kiev et en défendant la décision de Moscou de masser des dizaines de milliers de soldats russes à la frontière ukrainienne.
Le chancelier Olaf Scholz a dû assurer publiquement ne pas se laisser influencer par son lointain prédécesseur dans le cadre de la crise actuelle : « Je ne lui ai pas demandé conseil et il ne m'en a pas non plus donné », a-t-il souligné.[size=34]Lobbying pro-Poutine[/size]
La députée du parti libéral FDP Marie-Agnes Strack-Zimmermann a réagi à l'annonce de Gazprom, demandant que les privilèges de M. Schröder en tant qu'ancien chancelier soient remis en cause, notamment un bureau et une équipe au parlement allemand. Elle l'a accusé de « nuire à l'Etat qu'il est censé servir » et de « se laisser sans problème payer grassement par un autocrate ».
Une partie de la classe politique allemande estime que le prédécesseur d'Angela Merkel agit comme un lobbyiste pro-Poutine, amplement rémunéré pour cela. L'Allemagne coopère étroitement avec Moscou dans le domaine énergétique . Actuellement, le pays importe 55 % de son gaz depuis la Russie, et cherche des solutions alternatives.Les Echo
Quand on lit la fin de l'article suivant, paru dans Le Monde, après la visite d'Olaf SCHOLTZ aux USA ce dimanche 6 février écoulé, on peut douter de la volonté de l'Allemagne de suspendre Nord Stream 2 :
Crise en Ukraine : Macron propose à Poutine de « bâtir des garanties concrètes de sécurité »
Le président russe a reconnu qu’il fallait « trouver des compromis » pour sortir de la crise. « Il n’y a pas de sécurité pour les Européens s’il n’y a pas de sécurité pour la Russie », a concédé de son côté le président français.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 17h19, mis à jour à 07h33
Emmanuel Macron aurait sans doute aimé rentrer de Moscou avec un véritable accord de désescalade sur la crise ukrainienne, ce n’est pas encore le cas. Le président français a dit avoir proposé, lundi 7 février, à Vladimir Poutine de « bâtir des garanties concrètes de sécurité » pour tous les Etats impliqués dans la crise ukrainienne, à l’issue d’un tête-à-tête de cinq heures à Moscou avec le président de la Fédération de Russie.
« Le président Poutine m’a assuré de sa disponibilité à s’engager dans cette logique et de sa volonté de maintenir la stabilité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a ajouté le président de la République française au cours d’une conférence de presse commune, évoquant des « termes de convergence » entre la Russie et la France, sans les détailler.
De son côté, Vladimir Poutine a estimé que « certaines idées » et « certaines propositions » d’Emmanuel Macron pourraient « jeter les bases d’avancées communes ». Mais il a jugé prématuré de les exposer publiquement. Le président russe a toutefois assuré qu’il ferait « tout pour trouver des compromis qui pourront satisfaire tout le monde ». « Il faut trouver une solution pour sortir de cette situation », a-t-il ajouté.
Les Occidentaux redoutent une invasion russe de l’Ukraine alors que Moscou a massé plus de 120 000 hommes aux frontières avec son voisin.
Réquisitoire de Vladimir Poutine contre l’OTAN
Selon Paris, la Russie a notamment accepté de retirer ses soldats au terme des manœuvres Zapad en Biélorussie. L’Elysée cite aussi l’engagement des deux parties de « ne pas prendre de nouvelles initiatives militaires, ce qui permet d’envisager la désescalade ».
Cela n’a pas empêché le chef de l’Etat russe de dresser une nouvelle fois un réquisitoire contre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), accusée de s’être élargie ces trente dernières années jusqu’à menacer la Russie. « On essaye de nous calmer avec des assurances comme quoi l’OTAN est une organisation pacifique et de défense », a-t-il dit, avant de citer « l’Irak, la Libye, Belgrade » en contre-exemples. Il a de nouveau dénoncé l’aide militaire à l’Ukraine de la part des Occidentaux.
M. Poutine a, en outre, critiqué le refus occidental d’accepter ses principales exigences : la fin de la politique d’élargissement de l’OTAN, l’engagement de ne pas déployer d’armes offensives à proximité des frontières russes et le retrait d’infrastructures militaires de l’Alliance atlantique sur les frontières de 1997, c’est-à-dire avant que l’organisation accueille en son sein d’ex-membres du bloc soviétique.
Mais « je ne pense pas qu’un dialogue s’arrête là », a souligné Vladimir Poutine, précisant que la Russie allait prochainement envoyer sa réponse écrite. « Nous allons poursuivre le travail » en vue du règlement de la crise, a encore affirmé le chef du Kremlin.
« 125 000 soldats russes aux frontières, ça rend nerveux »
Face à ce réquisitoire, le président français a récapitulé ses objectifs : « La stabilité militaire à court terme, que le dialogue qui a été noué entre Russie, Etats-Unis, Européens se poursuive pour bâtir des solutions avec l’objectif de la sécurité de tous ». « Il n’y a pas de sécurité pour les Européens s’il n’y a pas de sécurité pour la Russie », a concédé Emmanuel Macron à son hôte.
Mais il a rappelé à Vladimir Poutine que les pays baltes et les autres pays européens frontaliers avaient « les mêmes craintes » de sécurité que celles mentionnées par la Russie. Et ils ont « le sentiment que des accords ont été violés » avec le déploiement de troupes russes, a-t-il ajouté. « Il faut rebâtir ces solutions concrètes ensemble, car nous vivons de part et d’autre de frontières communes », a plaidé le président français.
Emmanuel Macron a promis d’« intensifier les contacts » avec l’ensemble de ses partenaires pour « bâtir des solutions nouvelles ». « Nous avons esquissé quelques pistes dans notre tête-à-tête », a-t-il poursuivi. « Nous nous reparlerons dans quelques jours » et « je suis sûr que nous arriverons à un résultat. Il n’est pas aisé mais j’en suis sûr », a-t-il conclu.
La conférence de presse a cependant mis en relief des divergences profondes entre les deux hommes, illustrées par un ton tendu en fin de session. « Qui croit à l’Europe doit savoir travailler avec la Russie. Est-ce chose aisée ? Non. Est-ce qu’il y a une part d’ingratitude ? Oui. Est-ce qu’il convient de l’abandonner ? Non (…) Nous avons des désaccords, nous les assumons », a plaidé M. Macron. « L’Ukraine est un pays aux frontières desquelles il y a 125 000 soldats russes. Ça rend nerveux, a-t-il ajouté, nous sommes à un niveau d’incandescence que l’Europe a rarement connu. »
Entretien Macron-Zelensky mardi
Vladimir Poutine a nié tout comportement belliqueux : « Dire que la Russie se comporte de manière agressive est illogique, a-t-il dit. Ce n’est pas nous qui nous dirigeons vers les frontières de l’OTAN mais l’OTAN qui se rapproche de la Russie. »
Le président russe a également jugé l’Ukraine responsable de l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers de paix concernant les territoires ukrainiens tenus par des séparatistes prorusses – pourtant largement considérés comme parrainés par Moscou. « Kiev rejette toujours toutes les opportunités d’un rétablissement pacifique de son intégrité territoriale », a soutenu M. Poutine.
Le président français doit rencontrer son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Kiev mardi. A l’issue de cet entretien, il parlera de nouveau avec le président russe, selon Vladimir Poutine.
Emmanuel Macron a multiplié ces derniers jours les entretiens téléphoniques avec les deux parties, ainsi qu’avec le président des Etats-Unis, Joe Biden, afin de jouer les médiateurs dans la crise ukrainienne.
La tension reste vive ces dernières heures. Lundi, le Royaume-Uni a annoncé le renfort de 350 soldats supplémentaires en Pologne. Ces troupes s’ajouteront aux 100 militaires britanniques déjà présents dans le pays, qui avaient été envoyés face à l’afflux de migrants à la frontière polonaise avec la Biélorussie. De son côté, l’Allemagne va envoyer 350 soldats supplémentaires en Lituanie dans le cadre d’une opération de l’OTAN.
Désaccord Washington-Berlin sur Nord Stream 2
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a quant à lui rencontré lundi à Washington le président des Etats-Unis, Joe Biden. Si les deux dirigeants ont vanté leur harmonie dans la crise, ils n’ont pas réussi à parler d’une même voix sur le très controversé gazoduc Nord Stream 2, reliant la Russie à l’Allemagne. Déjà construit, il n’est pas encore entré en fonctionnement. Joe Biden a clairement expliqué qu’une invasion russe de l’Ukraine signerait la fin du gazoduc, tandis qu’Olaf Scholz, pressé de questions à ce sujet, a éludé.
La question Nord Stream 2 pèse depuis des années sur les relations entre Washington et Berlin, mais elle a pris une acuité toute particulière avec la crise autour de l’Ukraine. Les Etats-Unis font valoir depuis longtemps que cette infrastructure dote Moscou d’un levier énergétique et stratégique trop important.
Le Monde avec AFP
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les soucis actuels de l'UE en matière de prix et d'approvisionnement du gaz naturel : Le Kremlin utilise « l’approvisionnement en gaz comme levier politique », selon Ursula Von der Leyen
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Gilles- Messages : 2455
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myko aime ce message
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
myko et Gilles aiment ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles a écrit:
Laquelle?
Ou tu as lancé plusieurs procédures d'adoption?
J'en ai 2 en cours (on m'a dit qu'il fallait toujours conserver plusieurs fers au feu ) Donc je double mes chances et il y en a fatalement une qui va aboutir (de procédure !)
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Gilles aime ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
USA et Canada recommandent à leurs citoyens d'être prêt à se mettre à l'abri ou partir :
https://www.sudouest.fr/international/ukraine-biden-demande-aux-americains-de-quitter-le-pays-maintenant-face-aux-risques-de-guerre-8524292.php
https://www.sudouest.fr/international/ukraine-biden-demande-aux-americains-de-quitter-le-pays-maintenant-face-aux-risques-de-guerre-8524292.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le vendredi 11 février 2022 à 20h14
Les dirigeants occidentaux, dont le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, ont promis des sanctions "rapides et drastiques" contre Moscou si la Russie envahit l'Ukraine.
Ils se sont entretenus vendredi après-midi alors que s'enlisent les efforts diplomatiques européens pour tenter d'éviter que la crise russo-occidentale autour de ce pays ne dégénère en guerre.
"Les alliés sont déterminés à prendre ensemble des sanctions rapides et drastiques contre la Russie en cas de nouvelles violations de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine", a tweeté le porte-parole du chancelier allemand, à l'issue de cette réunion. "Tous les efforts diplomatiques visent à persuader Moscou d'aller vers une désescalade. Le but est d'empêcher une guerre en Europe".
Outre MM. Biden, Scholz et Macron, la téléconférence avait réuni le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ainsi que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, le président polonais, Andrzej Duda, ou encore le président du Conseil italien Mario Draghi, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Ursula von der Leyen a "réaffirmé le fait que toutes les options étaient sur la table et que les sanctions concerneraient les secteurs financier et énergétique, ainsi que les exportations de produits de haute technologie", ont précisé ses services.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui déclaré à ses alliés "craindre pour la sécurité de l'Europe".
Signe de la volatilité de la situation, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a estimé vendredi que la Russie pouvait "à tout moment" envahir l'Ukraine, aux frontières de laquelle elle a massé plus de 100.000 militaires et des armes lourdes depuis des mois.
Les Russes "ont tout ce dont ils ont besoin pour tout mettre à exécution, d'une invasion mineure à l'est, d'attaques mineures un peu partout en Ukraine à une invasion complète avec, éventuellement, une occupation de toute l'Ukraine ou de certaines parties" du pays, a déclaré pour sa part le chef du renseignement norvégien, le vice-amiral Nils Andreas Stensønes, soulignant que la décision n'appartient plus qu'au président russe Vladimir Poutine.
Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n'ont pas permis de progresser pour résoudre la crise, que les Occidentaux décrivent comme la plus dangereuse depuis la fin de la Guerre froide il y a trois décennies.
Vendredi, le Kremlin a relevé que des discussions réunissant la veille à Berlin des représentants de la Russie, de l'Ukraine, de l'Allemagne et de la France n'avaient produit "aucun résultat".
Moscou, qui a déjà annexé la Crimée en 2014, dément toute velléité agressive envers l'Ukraine, mais conditionne toute désescalade à une série d'exigences, notamment l'assurance que Kiev n'intégrera jamais l'Otan. Inacceptable, jugent les Occidentaux.
- "Zéro collaboration" -
En parallèle de ce constat, la Russie a annoncé de nouvelles manoeuvres militaires à la frontière ukrainienne.
Alors que la Russie mène depuis jeudi des manoeuvres d'envergure au Bélarus, voisin de l'Ukraine, Moscou a annoncé vendredi d'autres entraînements aux "missions de combat" dans la région frontalière russe de Rostov, avec des centaines de soldats et des chars.
Par ailleurs, la marine russe conduit des manoeuvres en mer Noire dont l'Ukraine est aussi riveraine.
Face au spectre d'une guerre sur le sol européen, les dirigeants du Vieux continent poursuivent leurs efforts diplomatiques.
Dans la foulée d'Emmanuel Macron, M. Scholz doit voir lundi à Kiev le président Volodymyr Zelensky, puis Vladimir Poutine mardi à Moscou, où le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou a jugé vendredi que les relations de son pays avec Londres étaient au plus bas en recevant son homologue britannique Ben Wallace.
Jeudi à Berlin, des discussions au format "Normandie", réunissant Russie, Ukraine, Allemagne et France, ont montré le fossé qui sépare Moscou d'avec les Occidentaux et leurs alliés ukrainiens.
Les discussions, qui ont duré près de dix heures, ont été "difficiles", ont indiqué à l'AFP des sources proches des négociateurs français et allemands.
Moscou insiste notamment pour que Kiev négocie directement avec les séparatistes appuyés par la Russie que l'armée ukrainienne combat depuis 2014 dans l'est du pays, un conflit qui a fait plus de 14.000 morts.
L'Ukraine refuse catégoriquement, estimant que Moscou est le seul interlocuteur pertinent en tant que parrain des séparatistes.
Néanmoins, Kiev a estimé vendredi que "tout le monde a la volonté d'obtenir un résultat" et que les pourparlers allaient se poursuivre.
- Risque d'"emballement" -
Dans ce contexte, Joe Biden a exhorté jeudi ses concitoyens à quitter l'Ukraine sans attendre car "les choses pourraient très vite s'emballer".
Il a été suivi vendredi par le Royaume-Uni et la Norvège qui ont lancé des appels similaires à leurs ressortissants dans le pays.
M. Biden a en outre répété qu'il n'enverrait pas de soldats sur le terrain en Ukraine, même pour évacuer des Américains dans l'hypothèse d'une invasion russe, car cela pourrait déclencher "une guerre mondiale".
Les dirigeants occidentaux, dont le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, ont promis des sanctions "rapides et drastiques" contre Moscou si la Russie envahit l'Ukraine.
Ils se sont entretenus vendredi après-midi alors que s'enlisent les efforts diplomatiques européens pour tenter d'éviter que la crise russo-occidentale autour de ce pays ne dégénère en guerre.
"Les alliés sont déterminés à prendre ensemble des sanctions rapides et drastiques contre la Russie en cas de nouvelles violations de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine", a tweeté le porte-parole du chancelier allemand, à l'issue de cette réunion. "Tous les efforts diplomatiques visent à persuader Moscou d'aller vers une désescalade. Le but est d'empêcher une guerre en Europe".
Outre MM. Biden, Scholz et Macron, la téléconférence avait réuni le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ainsi que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, le président polonais, Andrzej Duda, ou encore le président du Conseil italien Mario Draghi, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Ursula von der Leyen a "réaffirmé le fait que toutes les options étaient sur la table et que les sanctions concerneraient les secteurs financier et énergétique, ainsi que les exportations de produits de haute technologie", ont précisé ses services.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui déclaré à ses alliés "craindre pour la sécurité de l'Europe".
Signe de la volatilité de la situation, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a estimé vendredi que la Russie pouvait "à tout moment" envahir l'Ukraine, aux frontières de laquelle elle a massé plus de 100.000 militaires et des armes lourdes depuis des mois.
Les Russes "ont tout ce dont ils ont besoin pour tout mettre à exécution, d'une invasion mineure à l'est, d'attaques mineures un peu partout en Ukraine à une invasion complète avec, éventuellement, une occupation de toute l'Ukraine ou de certaines parties" du pays, a déclaré pour sa part le chef du renseignement norvégien, le vice-amiral Nils Andreas Stensønes, soulignant que la décision n'appartient plus qu'au président russe Vladimir Poutine.
Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n'ont pas permis de progresser pour résoudre la crise, que les Occidentaux décrivent comme la plus dangereuse depuis la fin de la Guerre froide il y a trois décennies.
Vendredi, le Kremlin a relevé que des discussions réunissant la veille à Berlin des représentants de la Russie, de l'Ukraine, de l'Allemagne et de la France n'avaient produit "aucun résultat".
Moscou, qui a déjà annexé la Crimée en 2014, dément toute velléité agressive envers l'Ukraine, mais conditionne toute désescalade à une série d'exigences, notamment l'assurance que Kiev n'intégrera jamais l'Otan. Inacceptable, jugent les Occidentaux.
- "Zéro collaboration" -
En parallèle de ce constat, la Russie a annoncé de nouvelles manoeuvres militaires à la frontière ukrainienne.
Alors que la Russie mène depuis jeudi des manoeuvres d'envergure au Bélarus, voisin de l'Ukraine, Moscou a annoncé vendredi d'autres entraînements aux "missions de combat" dans la région frontalière russe de Rostov, avec des centaines de soldats et des chars.
Par ailleurs, la marine russe conduit des manoeuvres en mer Noire dont l'Ukraine est aussi riveraine.
Face au spectre d'une guerre sur le sol européen, les dirigeants du Vieux continent poursuivent leurs efforts diplomatiques.
Dans la foulée d'Emmanuel Macron, M. Scholz doit voir lundi à Kiev le président Volodymyr Zelensky, puis Vladimir Poutine mardi à Moscou, où le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou a jugé vendredi que les relations de son pays avec Londres étaient au plus bas en recevant son homologue britannique Ben Wallace.
Jeudi à Berlin, des discussions au format "Normandie", réunissant Russie, Ukraine, Allemagne et France, ont montré le fossé qui sépare Moscou d'avec les Occidentaux et leurs alliés ukrainiens.
Les discussions, qui ont duré près de dix heures, ont été "difficiles", ont indiqué à l'AFP des sources proches des négociateurs français et allemands.
Moscou insiste notamment pour que Kiev négocie directement avec les séparatistes appuyés par la Russie que l'armée ukrainienne combat depuis 2014 dans l'est du pays, un conflit qui a fait plus de 14.000 morts.
L'Ukraine refuse catégoriquement, estimant que Moscou est le seul interlocuteur pertinent en tant que parrain des séparatistes.
Néanmoins, Kiev a estimé vendredi que "tout le monde a la volonté d'obtenir un résultat" et que les pourparlers allaient se poursuivre.
- Risque d'"emballement" -
Dans ce contexte, Joe Biden a exhorté jeudi ses concitoyens à quitter l'Ukraine sans attendre car "les choses pourraient très vite s'emballer".
Il a été suivi vendredi par le Royaume-Uni et la Norvège qui ont lancé des appels similaires à leurs ressortissants dans le pays.
M. Biden a en outre répété qu'il n'enverrait pas de soldats sur le terrain en Ukraine, même pour évacuer des Américains dans l'hypothèse d'une invasion russe, car cela pourrait déclencher "une guerre mondiale".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le jeudi 10 février 2022 à 15h30
"Une photo de famille, le doudou, de la nourriture": à Krasnogorivka, dans l'Est de l'Ukraine, Maria, 9 ans, remplit devant sa mère le sac à dos qu'elle emportera si la guerre avec la Russie éclate.
Planifier l'évacuation est devenu une routine pour cette famille nombreuse qui habite dans un immeuble partiellement détruit par des obus.
Depuis 2014, Krasnogorivka connaît la guerre, qui oppose les forces ukrainiennes aux séparatistes prorusses parrainés par Moscou.
Malgré une certaine accalmie sur le front, des tirs sporadiques continuent de troubler la petite ville.
"L'immeuble a été directement touché quatre fois. Nous avons peur tout le temps. Notre voisin a été blessé par des éclats il y a trois mois", raconte Natalia Chanovska, 45 ans, mère de six enfants.
Il y a chez eux des impacts de balles aux murs.
- "Tout le monde a peur" -
Cela fait huit ans que la famille n'a ni gaz, ni chauffage. Ils ont installé un poêle artisanal et se chauffent avec le bois qu'ils ramassent aux alentours.
Et Natalia a peur pour l'avenir.
"La ligne du front n'est pas loin. Tout le monde a peur, nous aussi".
Plus de 100.000 soldats russes massés à la frontière ukrainienne font monter l'angoisse de cette femme qui vit dans l'épicentre du conflit de l'Est ukrainien, responsable de plus de 14.000 morts en huit ans, selon le dernier bilan de l'ONU.
Dans cette ville de 15.000 habitants, les autorités ont demandé aux particuliers, écoles et hôpitaux de préparer leurs abris.
Le principal hôpital de Krasnogorivka renouvelle ainsi la réserve d'eau dans son abri, qui date de l'époque soviétique.
"Nous pouvons accueillir des habitants et le personnel de l'hôpital en cas d'attaque. Si les tirs commencent, nous y installerons des lits. Nous pouvons y loger 280 personnes", raconte à l'AFP Sergui Fedenko, un responsable hospitalier.
Au début de la guerre, en 2014, des habitants s'y étaient réfugiés pendant plus de trois mois. Mais aujourd'hui la situation se complique à cause du Covid.
"Les malades sous oxygène ne peuvent pas être transportés ici. On ne peut pas les bouger si les tirs commencent. Je ne sais pas ce qui est pire pour eux", raconte Tetiana, une infirmière qui refuse de donner son nom de famille.
Loudmyla Issaïtchenko, 73 ans, patiente souffrant d'une maladie neurologique, est fataliste. Si la Russie lance l'assaut, elle refusera de descendre dans l'abri.
"Si ça tire, j'irai m'allonger et ne bougerai pas. Advienne que pourra. Mais j'ai peur tout le temps, au moindre bruit, quand quelqu'un ouvre une bouteille, j'ai l'impression qu'on tire".
- argent, passeport, partir -
L'étudiant Ilia Jelnovatsky, 16 ans, montre lui la trappe qui cache dans la cuisine l'entrée d'un abri en sous-sol.
"Cette cave nous a sauvé la vie mille fois".
Il montre aussi une réserve de bocaux avec des tomates et des concombres.
"En cas d'attaque" russe, dans un premier temps au moins, lui et ses proches prévoient de fuir, mais certainement pas pour toujours.
"Il faut prendre l'argent, le passeport et partir. Mais on reviendra après", assure le jeune homme.
L'adolescent à un plan en cas d'évacuation, mais il a bon espoir que ces craintes ne se matérialisent pas, rassuré par le fait qu'il y ait eu peu de tirs nourris depuis le début de l'année.
Mais cela ne suffit pas pour Natalia Chanovska, la mère de six enfants.
"Si tout recommence, il faudra se cacher dans la cave où il n'y a ni eau, ni électricité. La vie est très dure ici".
"Une photo de famille, le doudou, de la nourriture": à Krasnogorivka, dans l'Est de l'Ukraine, Maria, 9 ans, remplit devant sa mère le sac à dos qu'elle emportera si la guerre avec la Russie éclate.
Planifier l'évacuation est devenu une routine pour cette famille nombreuse qui habite dans un immeuble partiellement détruit par des obus.
Depuis 2014, Krasnogorivka connaît la guerre, qui oppose les forces ukrainiennes aux séparatistes prorusses parrainés par Moscou.
Malgré une certaine accalmie sur le front, des tirs sporadiques continuent de troubler la petite ville.
"L'immeuble a été directement touché quatre fois. Nous avons peur tout le temps. Notre voisin a été blessé par des éclats il y a trois mois", raconte Natalia Chanovska, 45 ans, mère de six enfants.
Il y a chez eux des impacts de balles aux murs.
- "Tout le monde a peur" -
Cela fait huit ans que la famille n'a ni gaz, ni chauffage. Ils ont installé un poêle artisanal et se chauffent avec le bois qu'ils ramassent aux alentours.
Et Natalia a peur pour l'avenir.
"La ligne du front n'est pas loin. Tout le monde a peur, nous aussi".
Plus de 100.000 soldats russes massés à la frontière ukrainienne font monter l'angoisse de cette femme qui vit dans l'épicentre du conflit de l'Est ukrainien, responsable de plus de 14.000 morts en huit ans, selon le dernier bilan de l'ONU.
Dans cette ville de 15.000 habitants, les autorités ont demandé aux particuliers, écoles et hôpitaux de préparer leurs abris.
Le principal hôpital de Krasnogorivka renouvelle ainsi la réserve d'eau dans son abri, qui date de l'époque soviétique.
"Nous pouvons accueillir des habitants et le personnel de l'hôpital en cas d'attaque. Si les tirs commencent, nous y installerons des lits. Nous pouvons y loger 280 personnes", raconte à l'AFP Sergui Fedenko, un responsable hospitalier.
Au début de la guerre, en 2014, des habitants s'y étaient réfugiés pendant plus de trois mois. Mais aujourd'hui la situation se complique à cause du Covid.
"Les malades sous oxygène ne peuvent pas être transportés ici. On ne peut pas les bouger si les tirs commencent. Je ne sais pas ce qui est pire pour eux", raconte Tetiana, une infirmière qui refuse de donner son nom de famille.
Loudmyla Issaïtchenko, 73 ans, patiente souffrant d'une maladie neurologique, est fataliste. Si la Russie lance l'assaut, elle refusera de descendre dans l'abri.
"Si ça tire, j'irai m'allonger et ne bougerai pas. Advienne que pourra. Mais j'ai peur tout le temps, au moindre bruit, quand quelqu'un ouvre une bouteille, j'ai l'impression qu'on tire".
- argent, passeport, partir -
L'étudiant Ilia Jelnovatsky, 16 ans, montre lui la trappe qui cache dans la cuisine l'entrée d'un abri en sous-sol.
"Cette cave nous a sauvé la vie mille fois".
Il montre aussi une réserve de bocaux avec des tomates et des concombres.
"En cas d'attaque" russe, dans un premier temps au moins, lui et ses proches prévoient de fuir, mais certainement pas pour toujours.
"Il faut prendre l'argent, le passeport et partir. Mais on reviendra après", assure le jeune homme.
L'adolescent à un plan en cas d'évacuation, mais il a bon espoir que ces craintes ne se matérialisent pas, rassuré par le fait qu'il y ait eu peu de tirs nourris depuis le début de l'année.
Mais cela ne suffit pas pour Natalia Chanovska, la mère de six enfants.
"Si tout recommence, il faudra se cacher dans la cave où il n'y a ni eau, ni électricité. La vie est très dure ici".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=49]Crise en Ukraine : les Occidentaux menacent la Russie de « sanctions drastiques » en cas d’invasion
Selon des hauts responsables américains, cette invasion peut « survenir à tout moment ». Vendredi, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, ont demandé à leurs ressortissants de quitter « immédiatement » l’Ukraine.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 20h59, mis à jour à 21h46
Temps deLecture 3 min.
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Des soldats américains déployés sur la base militaire Mihail Kogalniceanu en Roumanie, en renfort de l’OTAN, vendredi 11 février 2022. ANDREI PUNGOVSCHI / AFP
Les dirigeants occidentaux, dont le président américain, Joe Biden, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président français, Emmanuel Macron, promettent des sanctions « rapides et drastiques » si la Russie envahit l’Ukraine, a déclaré le porte-parole du chancelier allemand, vendredi 11 février, à l’issue d’une téléconférence entre les alliés.
Lire l’analyse : Article réservé à nos abonnés L’Ukraine en alerte après le début d’exercices militaires russo-biélorusses
Plusieurs dizaines de milliers de soldats russes ont entamé jeudi des exercices de grande ampleur en Biélorussie, pays voisin de l’Ukraine, qui doivent en théorie durer jusqu’au 20 février. Selon les Occidentaux, la Russie prépare une invasion imminente de l’Ukraine. Moscou rejette ces accusations, et dit vouloir simplement assurer sa sécurité face à l’hostilité de Kiev et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
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Une invasion de l’Ukraine par la Russie peut « survenir à tout moment », y compris avant la fin des Jeux olympiques de Pékin, le 20 février, a déclaré vendredi soir le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, Jake Sullivan. « Nous continuons à voir des signes d’escalade russe, y compris l’arrivée de nouvelles forces à la frontière ukrainienne », a-t-il affirmé à la presse, ajoutant : « Nous ne disons pas qu’une décision a été prise, qu’une décision finale a été prise par le président [russe, Vladimir] Poutine. »
Le président français, Emmanuel Macron, parlera à son homologue russe samedi midi, a annoncé vendredi soir l’Elysée, soulignant que les Occidentaux voulaient résoudre cette crise par « la voie diplomatique, le dialogue et la dissuasion ».
Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés Face à la Russie, les Etats-Unis se risquent à la dénonciation préventive
Plus tôt vendredi, le chef des services de renseignement militaire norvégiens a affirmé que tout était prêt d’un point de vue opérationnel pour un vaste spectre d’opérations militaires russes en Ukraine. Les Russes « ont tout ce dont ils ont besoin pour tout mettre à exécution, d’une invasion mineure à l’est, d’attaques mineures un peu partout en Ukraine, à une invasion complète avec, éventuellement, une occupation de toute l’Ukraine ou de certaines parties » du pays, a dit le vice-amiral Nils Andreas Stensones. « Maintenant, c’est en premier lieu au président Poutine de choisir de le faire ou de ne pas le faire », a-t-il ajouté.
L’est de l’Ukraine est depuis 2014 en proie à une guerre entre Kiev et des séparatistes prorusses dont le Kremlin est largement considéré comme le parrain militaire et financier. Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n’ont pas permis de progresser pour résoudre de façon diplomatique cette crise, que les Occidentaux décrivent comme la plus dangereuse depuis la fin de la guerre froide.
Vendredi, l’Union européenne a recommandé aux personnels non essentiels de sa représentation à Kiev de quitter l’Ukraine pour télétravailler depuis l’étranger, a dit le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. « Nous ne procédons pas à une évacuation. Pour l’instant, le personnel non essentiel a la possibilité de télétravailler depuis l’extérieur du pays, a expliqué Peter Stano. Nous continuons à évaluer la situation au fur et à mesure compte tenu de son évolution, en étroite consultation et en coordination avec les Etats membres de l’UE. » Le chef de la délégation de l’UE à Kiev, l’Estonien Matti Maasikas, a recommandé aux personnels non essentiels de quitter l’Ukraine « dès que possible » dans un e-mail publié par le quotidien EU-Observer. Peter Stano s’est refusé à commenter ce courriel.
Plus tôt dans la journée, le Royaume-Uni a conseillé à ses ressortissants de quitter « immédiatement » l’Ukraine « par des moyens commerciaux tant qu’ils restent disponibles ». Le Canada puis la Norvège ont fait des recommandations similaires. Le gouvernement israélien a décidé « d’évacuer les familles des diplomates et du personnel de son ambassade en Ukraine ». Jeudi, le président des Etats-Unis a exhorté ses concitoyens à quitter le pays sans attendre, parce que « les choses pourraient très vite s’emballer ».
Selon des hauts responsables américains, cette invasion peut « survenir à tout moment ». Vendredi, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, ont demandé à leurs ressortissants de quitter « immédiatement » l’Ukraine.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 20h59, mis à jour à 21h46
Temps deLecture 3 min.
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Des soldats américains déployés sur la base militaire Mihail Kogalniceanu en Roumanie, en renfort de l’OTAN, vendredi 11 février 2022. ANDREI PUNGOVSCHI / AFP
Les dirigeants occidentaux, dont le président américain, Joe Biden, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président français, Emmanuel Macron, promettent des sanctions « rapides et drastiques » si la Russie envahit l’Ukraine, a déclaré le porte-parole du chancelier allemand, vendredi 11 février, à l’issue d’une téléconférence entre les alliés.
Lire l’analyse : Article réservé à nos abonnés L’Ukraine en alerte après le début d’exercices militaires russo-biélorusses
Plusieurs dizaines de milliers de soldats russes ont entamé jeudi des exercices de grande ampleur en Biélorussie, pays voisin de l’Ukraine, qui doivent en théorie durer jusqu’au 20 février. Selon les Occidentaux, la Russie prépare une invasion imminente de l’Ukraine. Moscou rejette ces accusations, et dit vouloir simplement assurer sa sécurité face à l’hostilité de Kiev et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
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Une invasion de l’Ukraine par la Russie peut « survenir à tout moment », y compris avant la fin des Jeux olympiques de Pékin, le 20 février, a déclaré vendredi soir le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, Jake Sullivan. « Nous continuons à voir des signes d’escalade russe, y compris l’arrivée de nouvelles forces à la frontière ukrainienne », a-t-il affirmé à la presse, ajoutant : « Nous ne disons pas qu’une décision a été prise, qu’une décision finale a été prise par le président [russe, Vladimir] Poutine. »
Le président français, Emmanuel Macron, parlera à son homologue russe samedi midi, a annoncé vendredi soir l’Elysée, soulignant que les Occidentaux voulaient résoudre cette crise par « la voie diplomatique, le dialogue et la dissuasion ».
Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés Face à la Russie, les Etats-Unis se risquent à la dénonciation préventive
Echec de plusieurs séries de pourparlers
Plus tôt vendredi, le chef des services de renseignement militaire norvégiens a affirmé que tout était prêt d’un point de vue opérationnel pour un vaste spectre d’opérations militaires russes en Ukraine. Les Russes « ont tout ce dont ils ont besoin pour tout mettre à exécution, d’une invasion mineure à l’est, d’attaques mineures un peu partout en Ukraine, à une invasion complète avec, éventuellement, une occupation de toute l’Ukraine ou de certaines parties » du pays, a dit le vice-amiral Nils Andreas Stensones. « Maintenant, c’est en premier lieu au président Poutine de choisir de le faire ou de ne pas le faire », a-t-il ajouté.
L’est de l’Ukraine est depuis 2014 en proie à une guerre entre Kiev et des séparatistes prorusses dont le Kremlin est largement considéré comme le parrain militaire et financier. Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n’ont pas permis de progresser pour résoudre de façon diplomatique cette crise, que les Occidentaux décrivent comme la plus dangereuse depuis la fin de la guerre froide.
Londres recommande à ses ressortissants de quitter l’Ukraine
Vendredi, l’Union européenne a recommandé aux personnels non essentiels de sa représentation à Kiev de quitter l’Ukraine pour télétravailler depuis l’étranger, a dit le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. « Nous ne procédons pas à une évacuation. Pour l’instant, le personnel non essentiel a la possibilité de télétravailler depuis l’extérieur du pays, a expliqué Peter Stano. Nous continuons à évaluer la situation au fur et à mesure compte tenu de son évolution, en étroite consultation et en coordination avec les Etats membres de l’UE. » Le chef de la délégation de l’UE à Kiev, l’Estonien Matti Maasikas, a recommandé aux personnels non essentiels de quitter l’Ukraine « dès que possible » dans un e-mail publié par le quotidien EU-Observer. Peter Stano s’est refusé à commenter ce courriel.
Plus tôt dans la journée, le Royaume-Uni a conseillé à ses ressortissants de quitter « immédiatement » l’Ukraine « par des moyens commerciaux tant qu’ils restent disponibles ». Le Canada puis la Norvège ont fait des recommandations similaires. Le gouvernement israélien a décidé « d’évacuer les familles des diplomates et du personnel de son ambassade en Ukraine ». Jeudi, le président des Etats-Unis a exhorté ses concitoyens à quitter le pays sans attendre, parce que « les choses pourraient très vite s’emballer ».
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
... interviendra quand même, ce qui est exactement le contraire de ce que Biden a annoncé, car créer une zone d'interdiction aérienne en Ukraine ou en Russie, neutraliser des défenses aériennes russes ou autoriser les forces de l'OTAN à attaquer les forces russes constituent des actes de guerre directs entre l'OTAN et la Russie. Ces informations là d'Euromaidan constituent sans doute des voeux pieux de sa part, mais qui resteront dans le sac des désirs de l'Ukraine. Aucun des États occidentaux n'a l'intention d'entrer en guerre avec la Russie pour défendre l'Ukraine.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Thuramir a écrit:... interviendra quand même, ce qui est exactement le contraire de ce que Biden a annoncé, car créer une zone d'interdiction aérienne en Ukraine ou en Russie, neutraliser des défenses aériennes russes ou autoriser les forces de l'OTAN à attaquer les forces russes constituent des actes de guerre directs entre l'OTAN et la Russie. Ces informations là d'Euromaidan constituent sans doute des voeux pieux de sa part, mais qui resteront dans le sac des désirs de l'Ukraine. Aucun des États occidentaux n'a l'intention d'entrer en guerre avec la Russie pour défendre l'Ukraine.
Exactement ! Des voeux pieux... Euromaïdan sait aussi faire preuve d'actes de propagande, tant extérieurs qu'intérieurs pour servir les desseins de l'Ukraine !
Nous ne sommes d'ailleurs pas en reste On a relaté dans certains journaux "les fuites" de certains services diplomatiques français selon lesquels à l'issue de la rencontre Macron-Poutine, des gestes de "désescalade" avaient été obtenus. Las ! Pleskov (je crois) est venu démentir ces "fuites" : les manoeuvres continuent. Pire, les manoeuvres Russo-bielorussiennes ont ajouté la menace supplémentaires de 30000 hommes au Nord ! Le force de persuasion du "Président de l'Europe" n'a pas suffi... Poutine 1 / Macron 0.
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le compte a rebourg est lancé. Les choses vont se decanter d'ici la fin de semaine prochaine. Si les russes attaquent , l'onde de choc dépassera largement les frontières de l'Ukraine. S'ils ne font rien , ce sera le debut de la fin de Poutine
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Entièrement d'accord avec vous.
Après avoir sois disant retiré ses troupes, la Russie recommence des nouvelles manoeuvres aux frontières.
Après avoir sois disant retiré ses troupes, la Russie recommence des nouvelles manoeuvres aux frontières.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'un retrait russe signifierait la fin politique de Poutine L'animal est rusé et il trouvera probablement une diversion ailleurs pour "noyer le poisson". Les médias serviles sont à sa botte pour relayer "sa" version et son opposition est décapitée, donc je vois mal des soulèvements populaires ou des complots internes remettre en cause son autocratie
Par contre, son "prestige" en prendra un coup à l'extérieur, notamment parmi ses "alliés idéologiques"...
En revanche, je suis persuadé qu'un passage à l'attaque marquera à coup sûr sa chute politique, tant les conséquences finales en sont largement imprévisibles et peuvent conduire à des développements inimaginables. C'est ouvrir à coup sûr la boîte de pandore !
Même l'annexion éventuelle du Donbass qui est la plus petite des solutions, est un jeu lose/lose pour Poutine. Il va récupérer un territoire dévasté où il devra engloutir des sommes énormes pour la rénovation. Cela ne changera pas grand chose pour l'Ukraine par rapport à la situation actuelle et Poutine va se chopper en pleine face la masse des sanctions déjà prévues qui seront un fardeau très lourd pour l'économie russe...
Autre sujet, je souhaite complimenter l'ensemble des intervenants du Forum, grâce à qui, nous pouvons débattre calmement et être informés des développements récents pour rester à la pointe de l'actualité.
Nul doute que notre amour partagé pour l'Ukraine et notre inquiétude pour nos amis/famille en est la raison
On ne peut pas en dire autant d'autres forums où les commentaires les plus farfelus fleurissent...
Par contre, son "prestige" en prendra un coup à l'extérieur, notamment parmi ses "alliés idéologiques"...
En revanche, je suis persuadé qu'un passage à l'attaque marquera à coup sûr sa chute politique, tant les conséquences finales en sont largement imprévisibles et peuvent conduire à des développements inimaginables. C'est ouvrir à coup sûr la boîte de pandore !
Même l'annexion éventuelle du Donbass qui est la plus petite des solutions, est un jeu lose/lose pour Poutine. Il va récupérer un territoire dévasté où il devra engloutir des sommes énormes pour la rénovation. Cela ne changera pas grand chose pour l'Ukraine par rapport à la situation actuelle et Poutine va se chopper en pleine face la masse des sanctions déjà prévues qui seront un fardeau très lourd pour l'économie russe...
Autre sujet, je souhaite complimenter l'ensemble des intervenants du Forum, grâce à qui, nous pouvons débattre calmement et être informés des développements récents pour rester à la pointe de l'actualité.
Nul doute que notre amour partagé pour l'Ukraine et notre inquiétude pour nos amis/famille en est la raison
On ne peut pas en dire autant d'autres forums où les commentaires les plus farfelus fleurissent...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A ce stade, je ne vois pas ce qu'il aurait à gagner en retirant ses troupes...
Si son but est de laisser son nom dans l'histoire, il va attaquer et ne s'arrêtera pas au Donbass.
Je suis retomber sur un article de 2015 qui évoquait déjà les risques de 3eme guerre mondiale avec la Russie...
Si vous voulez vous faire peur, c'est ici qu'il faut lire :
http://www.slate.fr/story/103713/scenario-troisieme-guerre-mondiale
Si son but est de laisser son nom dans l'histoire, il va attaquer et ne s'arrêtera pas au Donbass.
Je suis retomber sur un article de 2015 qui évoquait déjà les risques de 3eme guerre mondiale avec la Russie...
Si vous voulez vous faire peur, c'est ici qu'il faut lire :
http://www.slate.fr/story/103713/scenario-troisieme-guerre-mondiale
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
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