L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
A propos des soldats ukrainiens:
US Army Commander In Europe Impressed by Professionalism Of Ukrainian Soldiers
US Army Commander in Europe, Gen. Ben Hodges has said that he is impressed with the earnestness of the Ukrainian military to fix their institutional shortcomings and to improve their capabilities.
He told this in an interview with Defence News.
General said that Ukrainian soldiers shared their experience of conducting war with the Americans. He was impressed with how Ukrainian troops adapted during the fighting and how they managed to train units along with participation in the war against Russian invaders.
“I was amazed at how Ukrainian military are working to correct deficiencies and improve their capabilities. I saw when Rapid Trident Armed Forces Lieutenant General Anatoly Pushnyakov led five officers who recently returned from the front. Each officer stood in front of this group of people from 18 countries and described their experiences and lessons learned. It was very impressive and something that blew out all of the stereotypes of their technical capability, their willingness to do critical self-analysis and to talk about it in public,” – said Hodges.
He noted the great professionalism of Ukrainian soldiers who, he said, coped with radars provided byAmericans even better than the US Armed Forces.
“We have provided them with the lightweight counter-mortar radar, and they were very, very effective in employing that. In fact, they used it in ways that we had not used it ourselves, and discovered that it made it more effective than I think we knew was possible. Of course, the Russians immediately started targeting it because they realized the Ukrainians had a capability that was helping them,”- said Hodges.
“They are very professional, they have a lot of officers that are well trained, and they clearly have the technical [ability] to employ any monitoring equipment. If they say the Ukraine would not know how to use the [AN/TPQ-36 Firefinder] radar, that is an absolute myth. They would have no problem and could be trained on it very quickly,” – added Hodges.
Ce n'est pas neuf, mais il explique sa guerre en Ukraine:
Un soldat russe raconte sa guerre en Ukraine
(OLGA MALTSEVA/AFP)
Ce témoignage constitue une nouvelle preuve de l’implication de l’armée russe en Ukraine. Une action que dénonçait l’opposant assassiné Boris Nemtsov, dont les obsèques (photo) ont rassemblé des milliers de personnes mardi 3 mars à Moscou.
Ukraine : les rebelles de Donetsk prévoient d'organiser un référendum sur le rattachement à la Russie (presse)
KIEV, 19 août (Xinhua) -- Les dirigeants de la ''République populaire de Donetsk'' autoproclamée prévoient d'organiser un référendum sur la sécession avec l'Ukraine et le rattachement à la Russie, a rapporté mercredi l'agence de presse Ostrov, établie à Donetsk.
Le référendum devrait avoir lieu deux à quatre semaines après les élections locales du 18 octobre, a précisé l'agence de presse.
Les bulletins de vote du référendum - aux couleurs du drapeau russe - ont déjà été imprimés, a ajouté l'agence.
Pour l'heure, ni les dirigeants des rebelles, ni les autorités ukrainiennes n'ont commenté ces informations.
En juillet, les dirigeants des rebelles séparatistes de la région de Donetsk avaient affirmé que des élections locales se tiendraient le 18 octobre sans la supervision de Kiev, car ils estimaient que le gouvernement ukrainien n'avait pas respecté les obligations que lui imposait l'accord de paix de Minsk.
La semaine dernière, la violence a brutalement repris dans l'est de l'Ukraine après plusieurs semaines de calme relatif. Dimanche soir, au moins 11 personnes, dont neuf civils, auraient trouvé la mort dans la région de Donetsk. Si les chiffres sont confirmés, il s'agirait du bilan le plus lourd du conflit depuis le début du mois de juin.
L'accord de Minsk, qui stipule un cessez-le-feu et un retrait des armes lourdes des zones de combat dans l'est de l'Ukraine, a été signé à la mi-février dans une tentative de mettre fin au conflit sanglant entre soldats gouvernementaux et insurgés, qui a fait plus de 6 800 morts et environ 17 100 blessés depuis avril 2014, selon les estimations de l'ONU.
L'accord a réduit de manière significative l'intensité des combats et a diminué le nombre de victimes, mais des affrontements entre les camps en conflit se produisent encore et les forces rivales s'accusent mutuellement de préparer une nouvelle offensive militaire.
Et enfin:
Ukraine: l'Europe à nouveau impuissante
Les médias des deux camps font tourner la propagande bon marché. La presse ukrainienne annonce "la grande invasion russe pour le 24 août", tandis que "Novorossia", un journal proche du Kremlin, titre sur la "Renaissance des jeunesses hitlérie
Vladimir Poutine développe, depuis un an, une nouvelle stratégie: la guerre hybride, faite de conflits locaux aux frontières de la Russie, d’attaques cybernétiques, de propagande et de terrorisme indépendantiste. En même temps, la Russie reste l’un des premiers fournisseurs en hydrocarbures de l’Europe.
Que fait l’Union européenne? Face à ce nouveau type de menace, elle n’a aucune réponse, si ce n’est des sanctions économiques dont l’efficacité est limitée. Quant au processus de paix initié à Minsk, il tourne au ralenti.
Pire. Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, l’équipe des commissaires européens et la Haute représentante sont en congé. L’Europe s’est mise sur pause pour l’été et s’avère incapable de donner de la voix et de s’adresser aux belligérants pour faire respecter le processus de paix qu’elle a mis en place.
En une semaine, c’est la deuxième fois, avec la crise des migrants, qu’elle affiche son impuissance. Pourtant, la guerre, qu’elle soit en Ukraine ou en Syrie, ne connaît pas de repos. Et les combattants, qu’ils portent le nom d’islamistes ou une cagoule estampillée par le Kremlin, continuent leurs basses œuvres.
US Army Commander In Europe Impressed by Professionalism Of Ukrainian Soldiers
US Army Commander in Europe, Gen. Ben Hodges has said that he is impressed with the earnestness of the Ukrainian military to fix their institutional shortcomings and to improve their capabilities.
He told this in an interview with Defence News.
General said that Ukrainian soldiers shared their experience of conducting war with the Americans. He was impressed with how Ukrainian troops adapted during the fighting and how they managed to train units along with participation in the war against Russian invaders.
“I was amazed at how Ukrainian military are working to correct deficiencies and improve their capabilities. I saw when Rapid Trident Armed Forces Lieutenant General Anatoly Pushnyakov led five officers who recently returned from the front. Each officer stood in front of this group of people from 18 countries and described their experiences and lessons learned. It was very impressive and something that blew out all of the stereotypes of their technical capability, their willingness to do critical self-analysis and to talk about it in public,” – said Hodges.
He noted the great professionalism of Ukrainian soldiers who, he said, coped with radars provided byAmericans even better than the US Armed Forces.
“We have provided them with the lightweight counter-mortar radar, and they were very, very effective in employing that. In fact, they used it in ways that we had not used it ourselves, and discovered that it made it more effective than I think we knew was possible. Of course, the Russians immediately started targeting it because they realized the Ukrainians had a capability that was helping them,”- said Hodges.
“They are very professional, they have a lot of officers that are well trained, and they clearly have the technical [ability] to employ any monitoring equipment. If they say the Ukraine would not know how to use the [AN/TPQ-36 Firefinder] radar, that is an absolute myth. They would have no problem and could be trained on it very quickly,” – added Hodges.
Ce n'est pas neuf, mais il explique sa guerre en Ukraine:
Un soldat russe raconte sa guerre en Ukraine
(OLGA MALTSEVA/AFP)
Ce témoignage constitue une nouvelle preuve de l’implication de l’armée russe en Ukraine. Une action que dénonçait l’opposant assassiné Boris Nemtsov, dont les obsèques (photo) ont rassemblé des milliers de personnes mardi 3 mars à Moscou.
Ukraine : les rebelles de Donetsk prévoient d'organiser un référendum sur le rattachement à la Russie (presse)
KIEV, 19 août (Xinhua) -- Les dirigeants de la ''République populaire de Donetsk'' autoproclamée prévoient d'organiser un référendum sur la sécession avec l'Ukraine et le rattachement à la Russie, a rapporté mercredi l'agence de presse Ostrov, établie à Donetsk.
Le référendum devrait avoir lieu deux à quatre semaines après les élections locales du 18 octobre, a précisé l'agence de presse.
Les bulletins de vote du référendum - aux couleurs du drapeau russe - ont déjà été imprimés, a ajouté l'agence.
Pour l'heure, ni les dirigeants des rebelles, ni les autorités ukrainiennes n'ont commenté ces informations.
En juillet, les dirigeants des rebelles séparatistes de la région de Donetsk avaient affirmé que des élections locales se tiendraient le 18 octobre sans la supervision de Kiev, car ils estimaient que le gouvernement ukrainien n'avait pas respecté les obligations que lui imposait l'accord de paix de Minsk.
La semaine dernière, la violence a brutalement repris dans l'est de l'Ukraine après plusieurs semaines de calme relatif. Dimanche soir, au moins 11 personnes, dont neuf civils, auraient trouvé la mort dans la région de Donetsk. Si les chiffres sont confirmés, il s'agirait du bilan le plus lourd du conflit depuis le début du mois de juin.
L'accord de Minsk, qui stipule un cessez-le-feu et un retrait des armes lourdes des zones de combat dans l'est de l'Ukraine, a été signé à la mi-février dans une tentative de mettre fin au conflit sanglant entre soldats gouvernementaux et insurgés, qui a fait plus de 6 800 morts et environ 17 100 blessés depuis avril 2014, selon les estimations de l'ONU.
L'accord a réduit de manière significative l'intensité des combats et a diminué le nombre de victimes, mais des affrontements entre les camps en conflit se produisent encore et les forces rivales s'accusent mutuellement de préparer une nouvelle offensive militaire.
Et enfin:
Ukraine: l'Europe à nouveau impuissante
Les médias des deux camps font tourner la propagande bon marché. La presse ukrainienne annonce "la grande invasion russe pour le 24 août", tandis que "Novorossia", un journal proche du Kremlin, titre sur la "Renaissance des jeunesses hitlérie
L’Europe s’est mise sur pause pour l’été et s’avère incapable de donner de la voix pour faire respecter le processus de paix qu’elle a initié.
Vladimir Poutine développe, depuis un an, une nouvelle stratégie: la guerre hybride, faite de conflits locaux aux frontières de la Russie, d’attaques cybernétiques, de propagande et de terrorisme indépendantiste. En même temps, la Russie reste l’un des premiers fournisseurs en hydrocarbures de l’Europe.
Que fait l’Union européenne? Face à ce nouveau type de menace, elle n’a aucune réponse, si ce n’est des sanctions économiques dont l’efficacité est limitée. Quant au processus de paix initié à Minsk, il tourne au ralenti.
Pire. Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, l’équipe des commissaires européens et la Haute représentante sont en congé. L’Europe s’est mise sur pause pour l’été et s’avère incapable de donner de la voix et de s’adresser aux belligérants pour faire respecter le processus de paix qu’elle a mis en place.
En une semaine, c’est la deuxième fois, avec la crise des migrants, qu’elle affiche son impuissance. Pourtant, la guerre, qu’elle soit en Ukraine ou en Syrie, ne connaît pas de repos. Et les combattants, qu’ils portent le nom d’islamistes ou une cagoule estampillée par le Kremlin, continuent leurs basses œuvres.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bon mes réactions au dernier article d'Alexandre...
Sur la dernière partie : "l'Europe à nouveau impuissante"
Alors, il est bien gentil ce gars à distribuer des leçons de morale à tout le monde, sans doute confortablement installé devant son portable, sur son transat en vacances et au soleil
Que fait l'Europe en Ukraine ? Elle fait ce qu'elle peut pour brider le guébiste et éviter une escalade mortelle pour tout le monde
Il veut quoi ce connard ? Qu'on déclare la guerre à Poutine alors qu'il n'est pas "officiellement" en guerre avec l'Ukraine ???
"Les sanctions économiques ont un effet limité..." Qu'est-ce-qu'il en sait ??? Il est prof à Harvard ? Tout ce qu'on peut lire ici ou là, démontre exactement le contraire et la Russie s'enfonce lentement mais sûrement dans une crise économique et financière sans précédent pour le pays... C'est en fait le seul moyen "soft" de peser sur la Russie et les Occidentaux ont très bien géré l'arme des sanctions
Idem sur les immigrants "l'Europe est incapable de régler le problème..." Ah ouais ! Il a tout compris ce génie...
Les immigrants venus des pays les plus pauvres du monde se trouvent dans cette situation, on crève de faim et devant nous, on voit la pâtisserie européenne remplie de douceurs très tentantes et il y a une clôture à franchir, après, on est sauvés (enfin c'est ce qu'ils pensent...)
Alors, il n'y a que 2 solutions : soit on accepte tout le monde (comme c'est le cas actuellement) au risque de vider l'Afrique et le Moyen-Orient de leurs habitants, soit on fait comme les Australiens et on ramène les réfugiés à l'endroit d'où ils sont partis... Je ne propose pas de décision, je ne fait que constater les deux options possibles...
Bien entendu, ce connard de journaleux (Vincent Georis) n'a pas de solutions à proposer, n'est-ce-pas ! Il se contente de "dénoncer" Ben oui ! C'est très confortable comme situation en plus son galimatias est une somme de platitudes éculées sans intérêt mais bon : il a "fait son papier" ! Il va palper son chèque à la fin du mois et c'est ce qui importe pour lui, n'est-ce-pas
Allez, je suis remonté comme un coucou suisse aujourd'hui
Sur la dernière partie : "l'Europe à nouveau impuissante"
Alors, il est bien gentil ce gars à distribuer des leçons de morale à tout le monde, sans doute confortablement installé devant son portable, sur son transat en vacances et au soleil
Que fait l'Europe en Ukraine ? Elle fait ce qu'elle peut pour brider le guébiste et éviter une escalade mortelle pour tout le monde
Il veut quoi ce connard ? Qu'on déclare la guerre à Poutine alors qu'il n'est pas "officiellement" en guerre avec l'Ukraine ???
"Les sanctions économiques ont un effet limité..." Qu'est-ce-qu'il en sait ??? Il est prof à Harvard ? Tout ce qu'on peut lire ici ou là, démontre exactement le contraire et la Russie s'enfonce lentement mais sûrement dans une crise économique et financière sans précédent pour le pays... C'est en fait le seul moyen "soft" de peser sur la Russie et les Occidentaux ont très bien géré l'arme des sanctions
Idem sur les immigrants "l'Europe est incapable de régler le problème..." Ah ouais ! Il a tout compris ce génie...
Les immigrants venus des pays les plus pauvres du monde se trouvent dans cette situation, on crève de faim et devant nous, on voit la pâtisserie européenne remplie de douceurs très tentantes et il y a une clôture à franchir, après, on est sauvés (enfin c'est ce qu'ils pensent...)
Alors, il n'y a que 2 solutions : soit on accepte tout le monde (comme c'est le cas actuellement) au risque de vider l'Afrique et le Moyen-Orient de leurs habitants, soit on fait comme les Australiens et on ramène les réfugiés à l'endroit d'où ils sont partis... Je ne propose pas de décision, je ne fait que constater les deux options possibles...
Bien entendu, ce connard de journaleux (Vincent Georis) n'a pas de solutions à proposer, n'est-ce-pas ! Il se contente de "dénoncer" Ben oui ! C'est très confortable comme situation en plus son galimatias est une somme de platitudes éculées sans intérêt mais bon : il a "fait son papier" ! Il va palper son chèque à la fin du mois et c'est ce qui importe pour lui, n'est-ce-pas
Allez, je suis remonté comme un coucou suisse aujourd'hui
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bilan d'hier sur le front du Donbass : 4 militaires Ukrainiens tués et 14 blessés...
Bon à prendre avec de pincettes car ça émane d'un compte twitter mais ça correspond assez à la recrudescence des tirs terroristes qu'on observe ces derniers jours...
https://twitter.com/hashtag/UkraineUnderAttack?src=hash
Bon à prendre avec de pincettes car ça émane d'un compte twitter mais ça correspond assez à la recrudescence des tirs terroristes qu'on observe ces derniers jours...
https://twitter.com/hashtag/UkraineUnderAttack?src=hash
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Alors, ça barde dur à Kiev à l'heure où je vous parle...
Bon, pas encore de morts pour l'instant... Ca se passe entre supporters du Dynamo Kiev et du Legia Warszawa
https://twitter.com/AndreyBasevich/status/634357021517717504
Bon, pas encore de morts pour l'instant... Ca se passe entre supporters du Dynamo Kiev et du Legia Warszawa
https://twitter.com/AndreyBasevich/status/634357021517717504
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si vraiment ils veulent en découdre, qu'il aillent s’enrôler dans les régiments qui combattent dans le Donbass. Le football véhicule tant de choses malsaines... Un peu de rééducation chez Azov, ils reviendront avec un peu plus de plomb dans leur cerveau à 2 neurones.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ma femme me dit que depuis la guerre, les ukrainiens sont devenu plus agressifs.
Je peux le comprendre, mais les hordes sauvages venues d'ailleurs . . . non!
Je peux le comprendre, mais les hordes sauvages venues d'ailleurs . . . non!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les 4 morts d'hier ne sont pas tous dû aux combats avec les russes. Un véhicule ukrainien a sauté sur un IED faisant 2 morts à Orikhov.
Les troupes russes font des rotations, ce qui expliquent le calme relatif. Au vu du travail de porc qu'ils ont fait dernièrement, eux aussi étaient fatigués...
Concernant les hooligans, c'est sans intérêt. La crainte c'est surtout ce qui va se passer le 24, jour de la fête d'indépendance ukrainienne...
Pour l'agressivité, c'est une idée, car je croise beaucoup de gens qui ont passé un séjour magnifique dans les Carpathes ou à Odessa, après, on est dans un pays en état de guerre, suffit d'aller dans des pays comme Israel pour savoir que certains sujets sont plus chauds que d'autres...
Les troupes russes font des rotations, ce qui expliquent le calme relatif. Au vu du travail de porc qu'ils ont fait dernièrement, eux aussi étaient fatigués...
Concernant les hooligans, c'est sans intérêt. La crainte c'est surtout ce qui va se passer le 24, jour de la fête d'indépendance ukrainienne...
Pour l'agressivité, c'est une idée, car je croise beaucoup de gens qui ont passé un séjour magnifique dans les Carpathes ou à Odessa, après, on est dans un pays en état de guerre, suffit d'aller dans des pays comme Israel pour savoir que certains sujets sont plus chauds que d'autres...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Préparatifs pour le défilé du 24 Août à Kiev :
Nouveaux uniformes de l'armée Ukrainienne, elles ont de la gueule les p'tites nanas
Je ne sais pas si les boucles d'oreilles et le ruban dans les cheveux font partie de l'équipement réglementaire mais ça doit être probablement le cas, car c'est... Uniforme
Le Bataillon Aydar, super équipement, ça change d'il y a un an !
Bon reste à espérer que les terroristes ne lancent pas leur offensive ce jour là
Nouveaux uniformes de l'armée Ukrainienne, elles ont de la gueule les p'tites nanas
Je ne sais pas si les boucles d'oreilles et le ruban dans les cheveux font partie de l'équipement réglementaire mais ça doit être probablement le cas, car c'est... Uniforme
Le Bataillon Aydar, super équipement, ça change d'il y a un an !
Bon reste à espérer que les terroristes ne lancent pas leur offensive ce jour là
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sans vouloir être un oiseau de mauvais augure . . . c'est pourtant bien ce qui risque d'arriver . . . ce jour-là, la veille ou le lendemain.
Vu les rotations faites par les russes ces jours-ci.
Vu les rotations faites par les russes ces jours-ci.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Sans vouloir être un oiseau de mauvais augure . . . c'est pourtant bien ce qui risque d'arriver . . . ce jour-là, la veille ou le lendemain.
Vu les rotations faites par les russes ces jours-ci.
Ben il se prendront la "déculottée" de leur vie
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bon, je ne résiste pas au plaisir d'en remettre une louche :
Et pour finir, la répétition du défilé :
Le sentiment national Ukrainien revient en force ! Merci Vova
Et pour finir, la répétition du défilé :
Le sentiment national Ukrainien revient en force ! Merci Vova
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La crise ukrainienne s’intensifie autour de Marioupol
La situation se tend de plus en plus aux abords de Marioupol, à l’Est de l’Ukraine, située sur la ligne de démarcation. La ville et son agglomération ont subi le week-end dernier une succession d’échanges de tirs d’artillerie entre militaires ukrainiens et séparatistes prorusses qui ont fait dix victimes, dont huit civils, en 24h. Ces incidents reflètent une intensification des affrontements entre les deux camps, au point de devenir intenable.
Depuis plusieurs jours, une escalade de violence fait rage entre l’armée ukrainienne et les séparatistes, soutenus par Moscou, dans la région du Donbass, située sur les rives de la mer Noire, devenue la zone de front du conflit les opposant depuis février 2014 pour le contrôle de ce territoire. Ainsi, huit civils et deux militaires ont péri dans les affrontements qui ont eu lieu le week-end dernier dans l’agglomération de Marioupol. Cela fait suite à un précédent accrochage, une semaine avant et dans la même zone, qui avait tué deux militaires et un civil.
Une trêve a pourtant bien été signée entre les deux parties pour stopper les combats qui ont déjà fait plus de 6 800 morts depuis le début du conflit. Le 12 février dernier, après une nuit entière de négociations entre l’Ukraine, la Russie, la France et l’Allemagne, une feuille de route, dite accords de Minsk, avait été décidée, avec pour objectif de ramener la paix. Mais ces accords n’ont jamais été vraiment respectés par aucun des deux camps.
Marioupol, une cible devenue stratégique
Avec l’évolution du conflit, la ville de Marioupol est devenue d’un intérêt capital pour tous les acteurs. Côté séparatistes, la ville est « coincée » entre la Russie à l’est et la Crimée, annexée en mars 2014, au sud. Prendre Marioupol leurs permettraient d’avoir un contrôle presque total sur la région du Donbass et crédibiliser leurs républiques populaires de Donetsk et Lougansk, notamment économiquement en raison du caractère industrielle et minier de la ville.
Cependant, l’État ukrainien ne compte pas abandonner aussi facilement un nouveau morceau de son territoire. Pire, la prise de Marioupol par les séparatistes risquerait même de faire exploser le pays tout entier. Dernière ville principale tenue par les autorités ukrainiennes avant Kiev, Marioupol est donc particulièrement observée et explique la raison pour laquelle la Garde nationale, qui devait se retirer de la zone en vertu des accords de Minsk, est toujours en place dans la ville.
Une diplomatie au point mort
Cette tension est encouragée par les dirigeants ukrainiens et russes qui se renvoient tour à tour la responsabilité des échanges de tirs. Impuissante, la communauté internationale en est réduite à condamner ces affrontements sans pour autant avoir une réelle influence. Les négociations de paix se poursuivent toujours à Minsk mais les espoirs de parvenir à un accord disparaissent de jour en jour.
Et ce ne sont pas les prochaines heures qui vont inciter à l’optimisme. En effet, le 24 août correspond à la date anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine vis à vis de l’URSS. La guerre étant également faite de symboles, nul doute que Marioupol devra encore s’attendre à souffrir.
Odessa, un pont sur le monde
AUTOUR DE LA MER NOIRE Les peuples de la mer Noire se mêlent joyeusement dans la grande ville portuaire au caractère méridional, désirée par l’impératrice russe Catherine II.
Depuis le parc Shevchenko, vue sur le port d’Odessa où l’activité s’est réduite. Fragilisée par la crise, la ville a perdu de sa superbe d’antan.
Dimitry Terzi s’excuse. Le directeur du centre culturel bulgare d’Odessa est un homme pressé. « La date de l’élection de Miss Bulgarie approche », explique-t-il, l’œil pétillant. La cérémonie est l’une de ces petites fêtes destinées à rassembler les 50 000 Bulgares du port ukrainien.
Génération après génération, ils cultivent leurs traditions, nomment des chefs, louent leurs mécènes, entretiennent des salles de réunion, à l’instar des multiples minorités locales. « Ici, les communautés résistent à l’assimilation, observe Dimitry Terzi. Chacun compte deux patries : la terre de ses ancêtres et Odessa, surnommée la mère. »
Bienvenue à Odessa, tour de Babel d’un million d’habitants sur les bords de la mer Noire, où depuis deux siècles cohabitent harmonieusement Ukrainiens, Russes, Arméniens, juifs, Grecs, Bulgares, Moldaves, Italiens, Turcs, Français et maintenant Chinois…
Des citadins qui se comparent volontiers aux Marseillais. Le grand port de l’Ukraine a sans nul doute l’esprit méridional et l’orgueil de sa cousine française. « Nous avons une mentalité plus tolérante qu’ailleurs en Ukraine », assène le réalisateur Vadim Kostromenko.
ESPRIT COSMOPOLITE
Revêche à toute autorité centrale, Odessa a résisté à la pression des tsars, à la grisaille soviétique, ou aux directives du régime oligarchique de Kiev, conservant bon an mal an l’esprit cosmopolite insufflé à la fin du XIXe siècle par ses fondateurs européens.
Vadim Kostromenko y voit l’influence de la mer, « un horizon sans barrière, porte sur le Caucase, le monde turc, méditerranéen et slave ». D’autres préfèrent évoquer l’ADN de la ville, un port franc qui a drainé des marins, des commerçants, des juifs, des réfugiés politiques.
Au carrefour des voies asiatiques et européennes, la cité marchande d’Odessa est devenue la troisième ville de l’Empire russe après Moscou et Saint-Pétersbourg. Elle attire très vite des générations d’aventuriers, des poètes et des révolutionnaires. « C’est dans cette pièce qu’a commencée la libération de la Grèce du joug de la Turquie », rappelle Galina Izoubita, responsable du petit musée grec, en désignant la salle de réunion où les membres de la diaspora grecque créèrent la Filikí Etería, le mouvement qui se battit pour l’indépendance en 1814.
NI RUSSE, NI UKRAINIENNE
À partir de 1917, la révolution bolchevique a atténué le caractère international de la cité. « De nombreux étrangers ont fui le régime communiste, mais le mode de vie et l’esprit cosmopolite ont été préservés jusqu’à nos jours, raconte Anna Misyuk, conservatrice au musée de la littérature. Pourtant, les autorités n’ont jamais beaucoup aimé cette ville. Encore aujourd’hui, des gens à Kiev veulent “nationaliser” Odessa alors que l’Ukraine a besoin de cet espace ouvert sur le monde, différent et plus souriant. »
Odessa n’est ni complètement ukrainienne, ni russe malgré la domination de la langue de Tolstoï. Cela irrite les nationalistes les plus sourcilleux de Kiev. Cela ne fait pas non plus les affaires des prorusses qui l’évoquent comme l’ancienne capitale de la province de Nouvelle-Russie, dessinée par Catherine II, qu’ils aimeraient ressusciter de ses cendres.
Les deux groupes se sont affrontés violemment le 2 mai 2014, terrible journée marquée par l’incendie de la maison des syndicats dans laquelle périrent une cinquantaine de sympathisants pro-russes.
LA « PORTE DE SION »
À en croire une grand-mère nostalgique de l’Union soviétique, « Odessa a cessé d’être une ville cosmopolite lors du massacre. La folie nationaliste s’est emparée de la moitié des habitants. Ceux qui ne pensent pas comme Kiev doivent se taire. C’est le retour du totalitarisme nazi. » Des propos relayés par une minorité qui irritent les principales victimes de la barbarie hitlérienne, les juifs.
« La tragédie du 2 mai est un accident », balaie l’intellectuelle juive Anna Misyuk, gardienne vigilante de la mémoire juive de la ville ou plutôt de ce qu’il en reste. Au début du XXe siècle, Odessa avait le surnom de « Porte de Sion » et la moitié de ses habitants étaient juifs.
Au dernier recensement de 2001, ils ne seraient plus que 13 000, pour deux synagogues et deux centres culturels. « La vie communautaire a retrouvé un certain dynamisme alors que nos rangs s’étiolent chaque année », poursuit Anna Misyuk.
FUITE DES CERVEAUX
La communauté juive d’Odessa, dont le maire Edouard Gourvits est l’éminent représentant, a survécu à la guerre civile, au stalinisme et à la Shoah. Mais elle pourrait ne pas survivre à l’effondrement de l’URSS, à l’ouverture des frontières et aux turbulences actuelles.
Depuis l’indépendance en 1991, les jeunes juifs quittent le pays pour New York, Tel-Aviv ou Jérusalem. Ils ne sont pas les seuls à s’exiler. « De nombreux diplômés tentent leur chance en Europe », note Anna Misyuk.
Frappée par la crise et la guerre qui sévit en Ukraine, Odessa a perdu de sa splendeur et de sa richesse. Sur le port étiré le long d’une baie en demi-lune, l’activité n’est que l’ombre de ce qu’elle fut au XIXe siècle ou à l’époque soviétique. « Les navires en provenance du monde entier accostaient par dizaines sur les quais du principal port de l’URSS, raconte dans un français impeccable Alla Nircha, directrice du musée Pouchkine et femme de marin. Désormais, les quais sont vides. »
LES TOURISTES
Les façades défraîchies des immeubles à l’architecture classique, baroque et art nouveau du centre témoignent des difficultés économiques de l’Ukraine. Mais il faut plus d’une crise pour effacer les splendeurs du passé. Les écrivains se sentaient bien dans cette ville de cafés. Tchekhov y séjourna quatre fois. Pouchkine y prit pension. Gogol y brûla une partie de ses âmes mortes.
Avec son charme suranné, ses immeubles pastel et ses larges avenues épargnés par les Soviétiques, la perle de l’Ukraine continue de susciter le désir chez ses voisins de la mer Noire.
Venus en moins d’une journée de bateau, les touristes turcs y passent des week-ends prolongés. Dans la station balnéaire, on les croise partout. À l’ombre des terrasses. Aux portes des universités. Dans les magasins de luxe. Près des marches de l’escalier monumental immortalisé par leCuirassé Potemkine, film mythique de Sergueï Eisenstein. Ils apprennent laborieusement le russe, langue véhiculaire à Odessa. Ils tiennent des hôtels, ouvrent des restaurants à chichas, fréquentent des mosquées, se fondant dans le paysage multiethnique, religieux et culturel local.
Les Turcs côtoient sans se mélanger la puissante et ancienne diaspora arménienne. Bien organisée avec ses écoles et ses clubs, elle a bâti une église au sommet d’une colline que l’on distingue depuis la mer.
Les habitants aiment à dire que c’est pour rappeler aux navires turcs l’influence arménienne sur la ville. La directrice du centre culturel arménien Anna Gevocicyan y voit la marque de l’humour légendaire ses concitoyens, prompts à l’autodérision : « Le rire est une arme contre la bêtise. Il jette des ponts entre les communautés. »
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DEUX FRANÇAIS À L’ORIGINE DE LA VILLE
Le fondateur
Descendant du cardinal de Richelieu, Armand-Emmanuel du Plessis, est entré dans l’histoire d’Odessa en assurant la fonction de maire de 1803 à 1805, puis celle de gouverneur général de la Nouvelle-Russie (sud-ouest de l’Empire russe, actuelle Ukraine), de 1805 à 1814. Il est considéré par les historiens comme le fondateur de la ville et du port d’Odessa. Il a laissé sur l’organisation urbaine une forte empreinte, encore sensible de nos jours.
À son arrivée, le village ottoman de Hadji Bey, conquis en 1790 par l’amiral de Ribas (autre Français au service de l’Empire russe), rebaptisé Odessa en 1792, ne comptait que 700 habitants. Lors de sa visite à Odessa en 1818, l’empereur Alexandre Ier décida qu’une statue serait érigée en l’honneur du Français, qui domine l’escalier Potemkine.
Son successeur
Colonel français puis général de l’Empire russe, Alexandre-Louis Andrault de Langeron succède à son compatriote à la tête d’Odessa et de la province de la Nouvelle-Russie. Il transforme la ville en port franc, ce qui assure le décollage économique du port, crée le prestigieux lycée Richelieu et supervise la construction du jardin botanique et de la promenade maritime, le boulevard Primorsky.
Boris Khersonsky, le psychiatre au chevet de l’Ukraine
AUTOUR DE LA MER NOIRE Juif converti à l’orthodoxie, ancien dissident soviétique, psychiatre poète, célèbre : cet inclassable intellectuel défend les différences au sein d’une Ukraine unie.
Une faible lumière éclaire la cellule sans fenêtre. Un ermite se sentirait chez lui parmi les piles de livres, la banquette confortable et les icônes orthodoxes qui habillent les murs. Le maître de ces lieux est pourtant tout sauf un misanthrope à l’écart du monde.
Quand il n’est pas invité par une université étrangère, Boris Khersonsky est relié au monde depuis son écran d’ordinateur. De 6 heures du matin à minuit, il pense, écrit, débat avec les intellectuels et artistes d’Odessa, de Kiev, de Lviv ou de Donetsk.
Sourire bienveillant affiché au milieu d’une barbe blanche, Boris Khersonsky, 65 ans, est l’un de ces esprits universels que façonne parfois Odessa. À l’image de cette ville aux identités multiples, l’homme est inclassable. Ses livres de poésie sont traduits en plusieurs langues. Son blog est suivi par plus de 20 000 internautes.
INVITATION À LA MODÉRATION
À l’université, on l’appelle docteur et on écoute ses cours de psychiatrie. À la télévision, on l’interroge sur la nouvelle voie de l’Ukraine. De ses patients, le psychiatre ne dira rien, secret de divan oblige.
Avec sa voix chaude et profonde, Boris Khersonsky invite à la modération en ces temps de guerre. L’homme pense, travaille et écrit en russe, mais défend l’idée d’une Ukraine unie. « Depuis la révolution de Maïdan, je me sens profondément ukrainien, raconte-t-il. Mais je n’approuve pas la tentative d’ukrainisation à marche forcée d’Odessa. Des habitants de Lviv ont même demandé à la justice de détruire la statue de Catherine II de Russie. Notre histoire est singulière. »
C’est un trait de caractère : Boris Khersonsky nage volontiers à contre-courant, quitte à prendre des risques et à choquer les camps pro-russe et anti-russe. À l’époque soviétique, il collectionnait et transmettait aux opposants des informations sur les dissidents emprisonnés à l’hôpital psychiatrique. Il se convertissait à l’orthodoxie quand les prêtres orthodoxes étaient interdits, défendait le capitalisme à l’heure du totalitarisme, et maintenant dénonce le capitalisme « sauvage et mafieux »qui sévit en Ukraine depuis l’indépendance en 1991.
Né d’une vieille famille juive allemande d’Odessa, il a reçu en héritage une tradition de résistance à toute forme de totalitarisme de la pensée. Une partie de ses proches ont disparu durant l’occupation roumaine et allemande.
Son grand-père, un neurobiologiste, a été victime d’un accident cérébro-vasculaire qui l’a laissé muet après avoir été détenu par le KGB. Ses parents étaient des juifs assimilés qui ne pratiquaient plus, ce qui ne les empêchait pas d’avoir l’inscription « juif » sur leur passeport soviétique.
« Je suis juif par mon ethnicité, russe par ma langue, ukrainien par ma nationalité, Odessite de cœur, européen dans l’âme », égrène-t-il. Sans baigner dans la nostalgie si fréquente chez les Ukrainiens de son âge, le professeur porte un jugement sévère sur le temps présent. La baisse générale du niveau des études depuis la chute de l’Union soviétique l’inquiète. « Avez-vous vu le délabrement de notre centre-ville et ses horribles immeubles neufs ? », interroge-t-il par ailleurs.
Malgré la crise politique et économique, cet intellectuel ne se voit pas rejoindre son père et son fils, tous deux partis vivre aux États-Unis, ni Israël où tant de juifs d’Odessa ont émigré. Il aime sa ville. Sa place est ici, avec sa seconde femme et ses deux enfants.
« Je reçois des lettres de mort à cause de mes positions en faveur de l’Ukraine, raconte-t-il. Les fenêtres de mon cabinet ont volé en éclat après l’explosion d’une bombe contre mon immeuble. Mais on s’habitue à l’insécurité. »
Cet ancien conseiller municipal sent parfaitement les lignes de fracture qui ont ébranlé la concorde entre ses concitoyens. Le 2 mai 2014, il était devant la maison des syndicats en flamme. Il a tout vu, témoin impuissant de la tragédie au cours duquel une cinquantaine de manifestants pro-russes ont brûlé vif dans l’incendie, cerné par des jeunes pro-ukrainiens.
« Un an plus tard, personne ne tente d’asseoir les gens autour d’une table,regrette ce sage. On a glissé cette tragédie sous le tapis. Mais Odessa a survécu à bien pire : l’holocauste nazi. La colère des pro-russes retombera avec le temps. »
Rencontre prévue jeudi prochain entre Juncker et Porochenko
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker rencontrera le chef d'Etat ukrainien Petro Porochenko jeudi prochain, a annoncé une porte-parole de la commission au cours d'un point de presse régulier vendredi à Bruxelles.
Les deux dirigeants se pencheront sur l'application de l'Accord de Minsk, a fait savoir la porte-parole.
La semaine dernière, les violences dans l'est de l'Ukraine sont montées d'un cran, les parties belligérantes s'accusant les unes les autres de violer la trêve de six mois et de préparer de nouvelles offensives.
Et sur 7sur7.be:
Le président ukrainien à Bruxelles jeudi prochain
© reuters.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker recevra la semaine prochaine à Bruxelles le président ukrainien Petro Porochenko, pour faire notamment le point sur le cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine où les violences ont redoublé, a annoncé une porte-parole vendredi.
La rencontre est prévue le 27 août et les deux dirigeants s'entretiendront notamment de l'application de l'accord de Minsk, selon cette porte-parole, Annika Breidthardt.
Cessez-le-feu
Cet accord a permis depuis février d'instaurer un fragile cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine, qui a été mis à mal ces dernières semaines par des affrontements de plus en plus meurtriers. En outre, les groupes de travail prévus dans cet accord de paix n'ont pas permis aux rebelles séparatistes prorusses et au gouvernement d'avancer sur des sujets comme l'humanitaire, l'économie, la politique ou la sécurité.
Berlin
Le conflit dans l'Est de l'Ukraine a fait plus de 6.800 morts en seize mois. Dans ce contexte, M. Porochenko doit rencontrer lundi à Berlin ses homologues allemand Angela Merkel et français François Hollande, qui ont été les artisans des accords de Minsk. Mais le président russe Vladimir Poutine, qui avait également participé à ces pourparlers, n'est pas convié à ce sommet. Paris et Berlin n'ont toutefois pas exclu d'organiser ensuite une rencontre avec M. Poutine.
Réformes
Lors de sa rencontre avec M. Juncker, M. Porochenko cherchera également à le convaincre que son pays a fait les réformes nécessaires pour pouvoir bénéficier d'un régime sans visas, évitant ainsi des formalités aux Ukrainiens effectuant de courts séjours dans l'Union européenne.
La situation se tend de plus en plus aux abords de Marioupol, à l’Est de l’Ukraine, située sur la ligne de démarcation. La ville et son agglomération ont subi le week-end dernier une succession d’échanges de tirs d’artillerie entre militaires ukrainiens et séparatistes prorusses qui ont fait dix victimes, dont huit civils, en 24h. Ces incidents reflètent une intensification des affrontements entre les deux camps, au point de devenir intenable.
Depuis plusieurs jours, une escalade de violence fait rage entre l’armée ukrainienne et les séparatistes, soutenus par Moscou, dans la région du Donbass, située sur les rives de la mer Noire, devenue la zone de front du conflit les opposant depuis février 2014 pour le contrôle de ce territoire. Ainsi, huit civils et deux militaires ont péri dans les affrontements qui ont eu lieu le week-end dernier dans l’agglomération de Marioupol. Cela fait suite à un précédent accrochage, une semaine avant et dans la même zone, qui avait tué deux militaires et un civil.
Une trêve a pourtant bien été signée entre les deux parties pour stopper les combats qui ont déjà fait plus de 6 800 morts depuis le début du conflit. Le 12 février dernier, après une nuit entière de négociations entre l’Ukraine, la Russie, la France et l’Allemagne, une feuille de route, dite accords de Minsk, avait été décidée, avec pour objectif de ramener la paix. Mais ces accords n’ont jamais été vraiment respectés par aucun des deux camps.
Marioupol, une cible devenue stratégique
Avec l’évolution du conflit, la ville de Marioupol est devenue d’un intérêt capital pour tous les acteurs. Côté séparatistes, la ville est « coincée » entre la Russie à l’est et la Crimée, annexée en mars 2014, au sud. Prendre Marioupol leurs permettraient d’avoir un contrôle presque total sur la région du Donbass et crédibiliser leurs républiques populaires de Donetsk et Lougansk, notamment économiquement en raison du caractère industrielle et minier de la ville.
Cependant, l’État ukrainien ne compte pas abandonner aussi facilement un nouveau morceau de son territoire. Pire, la prise de Marioupol par les séparatistes risquerait même de faire exploser le pays tout entier. Dernière ville principale tenue par les autorités ukrainiennes avant Kiev, Marioupol est donc particulièrement observée et explique la raison pour laquelle la Garde nationale, qui devait se retirer de la zone en vertu des accords de Minsk, est toujours en place dans la ville.
Une diplomatie au point mort
Cette tension est encouragée par les dirigeants ukrainiens et russes qui se renvoient tour à tour la responsabilité des échanges de tirs. Impuissante, la communauté internationale en est réduite à condamner ces affrontements sans pour autant avoir une réelle influence. Les négociations de paix se poursuivent toujours à Minsk mais les espoirs de parvenir à un accord disparaissent de jour en jour.
Et ce ne sont pas les prochaines heures qui vont inciter à l’optimisme. En effet, le 24 août correspond à la date anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine vis à vis de l’URSS. La guerre étant également faite de symboles, nul doute que Marioupol devra encore s’attendre à souffrir.
Odessa, un pont sur le monde
AUTOUR DE LA MER NOIRE Les peuples de la mer Noire se mêlent joyeusement dans la grande ville portuaire au caractère méridional, désirée par l’impératrice russe Catherine II.
Depuis le parc Shevchenko, vue sur le port d’Odessa où l’activité s’est réduite. Fragilisée par la crise, la ville a perdu de sa superbe d’antan.
Dimitry Terzi s’excuse. Le directeur du centre culturel bulgare d’Odessa est un homme pressé. « La date de l’élection de Miss Bulgarie approche », explique-t-il, l’œil pétillant. La cérémonie est l’une de ces petites fêtes destinées à rassembler les 50 000 Bulgares du port ukrainien.
Génération après génération, ils cultivent leurs traditions, nomment des chefs, louent leurs mécènes, entretiennent des salles de réunion, à l’instar des multiples minorités locales. « Ici, les communautés résistent à l’assimilation, observe Dimitry Terzi. Chacun compte deux patries : la terre de ses ancêtres et Odessa, surnommée la mère. »
Bienvenue à Odessa, tour de Babel d’un million d’habitants sur les bords de la mer Noire, où depuis deux siècles cohabitent harmonieusement Ukrainiens, Russes, Arméniens, juifs, Grecs, Bulgares, Moldaves, Italiens, Turcs, Français et maintenant Chinois…
Des citadins qui se comparent volontiers aux Marseillais. Le grand port de l’Ukraine a sans nul doute l’esprit méridional et l’orgueil de sa cousine française. « Nous avons une mentalité plus tolérante qu’ailleurs en Ukraine », assène le réalisateur Vadim Kostromenko.
ESPRIT COSMOPOLITE
Revêche à toute autorité centrale, Odessa a résisté à la pression des tsars, à la grisaille soviétique, ou aux directives du régime oligarchique de Kiev, conservant bon an mal an l’esprit cosmopolite insufflé à la fin du XIXe siècle par ses fondateurs européens.
Vadim Kostromenko y voit l’influence de la mer, « un horizon sans barrière, porte sur le Caucase, le monde turc, méditerranéen et slave ». D’autres préfèrent évoquer l’ADN de la ville, un port franc qui a drainé des marins, des commerçants, des juifs, des réfugiés politiques.
Au carrefour des voies asiatiques et européennes, la cité marchande d’Odessa est devenue la troisième ville de l’Empire russe après Moscou et Saint-Pétersbourg. Elle attire très vite des générations d’aventuriers, des poètes et des révolutionnaires. « C’est dans cette pièce qu’a commencée la libération de la Grèce du joug de la Turquie », rappelle Galina Izoubita, responsable du petit musée grec, en désignant la salle de réunion où les membres de la diaspora grecque créèrent la Filikí Etería, le mouvement qui se battit pour l’indépendance en 1814.
NI RUSSE, NI UKRAINIENNE
À partir de 1917, la révolution bolchevique a atténué le caractère international de la cité. « De nombreux étrangers ont fui le régime communiste, mais le mode de vie et l’esprit cosmopolite ont été préservés jusqu’à nos jours, raconte Anna Misyuk, conservatrice au musée de la littérature. Pourtant, les autorités n’ont jamais beaucoup aimé cette ville. Encore aujourd’hui, des gens à Kiev veulent “nationaliser” Odessa alors que l’Ukraine a besoin de cet espace ouvert sur le monde, différent et plus souriant. »
Odessa n’est ni complètement ukrainienne, ni russe malgré la domination de la langue de Tolstoï. Cela irrite les nationalistes les plus sourcilleux de Kiev. Cela ne fait pas non plus les affaires des prorusses qui l’évoquent comme l’ancienne capitale de la province de Nouvelle-Russie, dessinée par Catherine II, qu’ils aimeraient ressusciter de ses cendres.
Les deux groupes se sont affrontés violemment le 2 mai 2014, terrible journée marquée par l’incendie de la maison des syndicats dans laquelle périrent une cinquantaine de sympathisants pro-russes.
LA « PORTE DE SION »
À en croire une grand-mère nostalgique de l’Union soviétique, « Odessa a cessé d’être une ville cosmopolite lors du massacre. La folie nationaliste s’est emparée de la moitié des habitants. Ceux qui ne pensent pas comme Kiev doivent se taire. C’est le retour du totalitarisme nazi. » Des propos relayés par une minorité qui irritent les principales victimes de la barbarie hitlérienne, les juifs.
« La tragédie du 2 mai est un accident », balaie l’intellectuelle juive Anna Misyuk, gardienne vigilante de la mémoire juive de la ville ou plutôt de ce qu’il en reste. Au début du XXe siècle, Odessa avait le surnom de « Porte de Sion » et la moitié de ses habitants étaient juifs.
Au dernier recensement de 2001, ils ne seraient plus que 13 000, pour deux synagogues et deux centres culturels. « La vie communautaire a retrouvé un certain dynamisme alors que nos rangs s’étiolent chaque année », poursuit Anna Misyuk.
FUITE DES CERVEAUX
La communauté juive d’Odessa, dont le maire Edouard Gourvits est l’éminent représentant, a survécu à la guerre civile, au stalinisme et à la Shoah. Mais elle pourrait ne pas survivre à l’effondrement de l’URSS, à l’ouverture des frontières et aux turbulences actuelles.
Depuis l’indépendance en 1991, les jeunes juifs quittent le pays pour New York, Tel-Aviv ou Jérusalem. Ils ne sont pas les seuls à s’exiler. « De nombreux diplômés tentent leur chance en Europe », note Anna Misyuk.
Frappée par la crise et la guerre qui sévit en Ukraine, Odessa a perdu de sa splendeur et de sa richesse. Sur le port étiré le long d’une baie en demi-lune, l’activité n’est que l’ombre de ce qu’elle fut au XIXe siècle ou à l’époque soviétique. « Les navires en provenance du monde entier accostaient par dizaines sur les quais du principal port de l’URSS, raconte dans un français impeccable Alla Nircha, directrice du musée Pouchkine et femme de marin. Désormais, les quais sont vides. »
LES TOURISTES
Les façades défraîchies des immeubles à l’architecture classique, baroque et art nouveau du centre témoignent des difficultés économiques de l’Ukraine. Mais il faut plus d’une crise pour effacer les splendeurs du passé. Les écrivains se sentaient bien dans cette ville de cafés. Tchekhov y séjourna quatre fois. Pouchkine y prit pension. Gogol y brûla une partie de ses âmes mortes.
Avec son charme suranné, ses immeubles pastel et ses larges avenues épargnés par les Soviétiques, la perle de l’Ukraine continue de susciter le désir chez ses voisins de la mer Noire.
Venus en moins d’une journée de bateau, les touristes turcs y passent des week-ends prolongés. Dans la station balnéaire, on les croise partout. À l’ombre des terrasses. Aux portes des universités. Dans les magasins de luxe. Près des marches de l’escalier monumental immortalisé par leCuirassé Potemkine, film mythique de Sergueï Eisenstein. Ils apprennent laborieusement le russe, langue véhiculaire à Odessa. Ils tiennent des hôtels, ouvrent des restaurants à chichas, fréquentent des mosquées, se fondant dans le paysage multiethnique, religieux et culturel local.
Joerg GLAESCHER/LAIF/REA
La station balnéaire attire toujours autant les touristes de la mer Noire, ci-dessus devant le Théâtre. Les Turcs y passent des week-ends prolongés ou s’y installent durablement.
La station balnéaire attire toujours autant les touristes de la mer Noire, ci-dessus devant le Théâtre. Les Turcs y passent des week-ends prolongés ou s’y installent durablement.
Les Turcs côtoient sans se mélanger la puissante et ancienne diaspora arménienne. Bien organisée avec ses écoles et ses clubs, elle a bâti une église au sommet d’une colline que l’on distingue depuis la mer.
Les habitants aiment à dire que c’est pour rappeler aux navires turcs l’influence arménienne sur la ville. La directrice du centre culturel arménien Anna Gevocicyan y voit la marque de l’humour légendaire ses concitoyens, prompts à l’autodérision : « Le rire est une arme contre la bêtise. Il jette des ponts entre les communautés. »
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DEUX FRANÇAIS À L’ORIGINE DE LA VILLE
Le fondateur
Descendant du cardinal de Richelieu, Armand-Emmanuel du Plessis, est entré dans l’histoire d’Odessa en assurant la fonction de maire de 1803 à 1805, puis celle de gouverneur général de la Nouvelle-Russie (sud-ouest de l’Empire russe, actuelle Ukraine), de 1805 à 1814. Il est considéré par les historiens comme le fondateur de la ville et du port d’Odessa. Il a laissé sur l’organisation urbaine une forte empreinte, encore sensible de nos jours.
À son arrivée, le village ottoman de Hadji Bey, conquis en 1790 par l’amiral de Ribas (autre Français au service de l’Empire russe), rebaptisé Odessa en 1792, ne comptait que 700 habitants. Lors de sa visite à Odessa en 1818, l’empereur Alexandre Ier décida qu’une statue serait érigée en l’honneur du Français, qui domine l’escalier Potemkine.
Son successeur
Colonel français puis général de l’Empire russe, Alexandre-Louis Andrault de Langeron succède à son compatriote à la tête d’Odessa et de la province de la Nouvelle-Russie. Il transforme la ville en port franc, ce qui assure le décollage économique du port, crée le prestigieux lycée Richelieu et supervise la construction du jardin botanique et de la promenade maritime, le boulevard Primorsky.
Boris Khersonsky, le psychiatre au chevet de l’Ukraine
AUTOUR DE LA MER NOIRE Juif converti à l’orthodoxie, ancien dissident soviétique, psychiatre poète, célèbre : cet inclassable intellectuel défend les différences au sein d’une Ukraine unie.
Une faible lumière éclaire la cellule sans fenêtre. Un ermite se sentirait chez lui parmi les piles de livres, la banquette confortable et les icônes orthodoxes qui habillent les murs. Le maître de ces lieux est pourtant tout sauf un misanthrope à l’écart du monde.
Quand il n’est pas invité par une université étrangère, Boris Khersonsky est relié au monde depuis son écran d’ordinateur. De 6 heures du matin à minuit, il pense, écrit, débat avec les intellectuels et artistes d’Odessa, de Kiev, de Lviv ou de Donetsk.
Sourire bienveillant affiché au milieu d’une barbe blanche, Boris Khersonsky, 65 ans, est l’un de ces esprits universels que façonne parfois Odessa. À l’image de cette ville aux identités multiples, l’homme est inclassable. Ses livres de poésie sont traduits en plusieurs langues. Son blog est suivi par plus de 20 000 internautes.
INVITATION À LA MODÉRATION
À l’université, on l’appelle docteur et on écoute ses cours de psychiatrie. À la télévision, on l’interroge sur la nouvelle voie de l’Ukraine. De ses patients, le psychiatre ne dira rien, secret de divan oblige.
Avec sa voix chaude et profonde, Boris Khersonsky invite à la modération en ces temps de guerre. L’homme pense, travaille et écrit en russe, mais défend l’idée d’une Ukraine unie. « Depuis la révolution de Maïdan, je me sens profondément ukrainien, raconte-t-il. Mais je n’approuve pas la tentative d’ukrainisation à marche forcée d’Odessa. Des habitants de Lviv ont même demandé à la justice de détruire la statue de Catherine II de Russie. Notre histoire est singulière. »
C’est un trait de caractère : Boris Khersonsky nage volontiers à contre-courant, quitte à prendre des risques et à choquer les camps pro-russe et anti-russe. À l’époque soviétique, il collectionnait et transmettait aux opposants des informations sur les dissidents emprisonnés à l’hôpital psychiatrique. Il se convertissait à l’orthodoxie quand les prêtres orthodoxes étaient interdits, défendait le capitalisme à l’heure du totalitarisme, et maintenant dénonce le capitalisme « sauvage et mafieux »qui sévit en Ukraine depuis l’indépendance en 1991.
Né d’une vieille famille juive allemande d’Odessa, il a reçu en héritage une tradition de résistance à toute forme de totalitarisme de la pensée. Une partie de ses proches ont disparu durant l’occupation roumaine et allemande.
Son grand-père, un neurobiologiste, a été victime d’un accident cérébro-vasculaire qui l’a laissé muet après avoir été détenu par le KGB. Ses parents étaient des juifs assimilés qui ne pratiquaient plus, ce qui ne les empêchait pas d’avoir l’inscription « juif » sur leur passeport soviétique.
« Je suis juif par mon ethnicité, russe par ma langue, ukrainien par ma nationalité, Odessite de cœur, européen dans l’âme », égrène-t-il. Sans baigner dans la nostalgie si fréquente chez les Ukrainiens de son âge, le professeur porte un jugement sévère sur le temps présent. La baisse générale du niveau des études depuis la chute de l’Union soviétique l’inquiète. « Avez-vous vu le délabrement de notre centre-ville et ses horribles immeubles neufs ? », interroge-t-il par ailleurs.
Malgré la crise politique et économique, cet intellectuel ne se voit pas rejoindre son père et son fils, tous deux partis vivre aux États-Unis, ni Israël où tant de juifs d’Odessa ont émigré. Il aime sa ville. Sa place est ici, avec sa seconde femme et ses deux enfants.
« Je reçois des lettres de mort à cause de mes positions en faveur de l’Ukraine, raconte-t-il. Les fenêtres de mon cabinet ont volé en éclat après l’explosion d’une bombe contre mon immeuble. Mais on s’habitue à l’insécurité. »
Cet ancien conseiller municipal sent parfaitement les lignes de fracture qui ont ébranlé la concorde entre ses concitoyens. Le 2 mai 2014, il était devant la maison des syndicats en flamme. Il a tout vu, témoin impuissant de la tragédie au cours duquel une cinquantaine de manifestants pro-russes ont brûlé vif dans l’incendie, cerné par des jeunes pro-ukrainiens.
« Un an plus tard, personne ne tente d’asseoir les gens autour d’une table,regrette ce sage. On a glissé cette tragédie sous le tapis. Mais Odessa a survécu à bien pire : l’holocauste nazi. La colère des pro-russes retombera avec le temps. »
Rencontre prévue jeudi prochain entre Juncker et Porochenko
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker rencontrera le chef d'Etat ukrainien Petro Porochenko jeudi prochain, a annoncé une porte-parole de la commission au cours d'un point de presse régulier vendredi à Bruxelles.
Les deux dirigeants se pencheront sur l'application de l'Accord de Minsk, a fait savoir la porte-parole.
La semaine dernière, les violences dans l'est de l'Ukraine sont montées d'un cran, les parties belligérantes s'accusant les unes les autres de violer la trêve de six mois et de préparer de nouvelles offensives.
Et sur 7sur7.be:
Le président ukrainien à Bruxelles jeudi prochain
© reuters.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker recevra la semaine prochaine à Bruxelles le président ukrainien Petro Porochenko, pour faire notamment le point sur le cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine où les violences ont redoublé, a annoncé une porte-parole vendredi.
La rencontre est prévue le 27 août et les deux dirigeants s'entretiendront notamment de l'application de l'accord de Minsk, selon cette porte-parole, Annika Breidthardt.
Cessez-le-feu
Cet accord a permis depuis février d'instaurer un fragile cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine, qui a été mis à mal ces dernières semaines par des affrontements de plus en plus meurtriers. En outre, les groupes de travail prévus dans cet accord de paix n'ont pas permis aux rebelles séparatistes prorusses et au gouvernement d'avancer sur des sujets comme l'humanitaire, l'économie, la politique ou la sécurité.
Berlin
Le conflit dans l'Est de l'Ukraine a fait plus de 6.800 morts en seize mois. Dans ce contexte, M. Porochenko doit rencontrer lundi à Berlin ses homologues allemand Angela Merkel et français François Hollande, qui ont été les artisans des accords de Minsk. Mais le président russe Vladimir Poutine, qui avait également participé à ces pourparlers, n'est pas convié à ce sommet. Paris et Berlin n'ont toutefois pas exclu d'organiser ensuite une rencontre avec M. Poutine.
Réformes
Lors de sa rencontre avec M. Juncker, M. Porochenko cherchera également à le convaincre que son pays a fait les réformes nécessaires pour pouvoir bénéficier d'un régime sans visas, évitant ainsi des formalités aux Ukrainiens effectuant de courts séjours dans l'Union européenne.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas mal ces articles Matt, bravo
Surtout celui sur Odessa, une ville étonnante et fascinante
Surtout celui sur Odessa, une ville étonnante et fascinante
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Critiques parfaitement justifiées contre un article moralisateur et sans la moindre portée politique. C'est comme une certaine gauche : elle donne des leçons de morale, ne propose rien comme alternative, mais fait la charité avec l'argent des autres. Le degré zéro de l'évolution politique. Comme tu le dis, l'Europe ne va pas entrer en guerre et les seules sanctions à sa portée (et de sa compétence juridique) sont économiques ou sur le plan de la libre circulations des biens et des personnes.Krispoluk a écrit:Bon mes réactions au dernier article d'Alexandre...
Sur la dernière partie : "l'Europe à nouveau impuissante"
Alors, il est bien gentil ce gars à distribuer des leçons de morale à tout le monde, sans doute confortablement installé devant son portable, sur son transat en vacances et au soleil
Que fait l'Europe en Ukraine ? Elle fait ce qu'elle peut pour brider le guébiste et éviter une escalade mortelle pour tout le monde
Il veut quoi ce connard ? Qu'on déclare la guerre à Poutine alors qu'il n'est pas "officiellement" en guerre avec l'Ukraine ???
"Les sanctions économiques ont un effet limité..." Qu'est-ce-qu'il en sait ??? Il est prof à Harvard ? Tout ce qu'on peut lire ici ou là, démontre exactement le contraire et la Russie s'enfonce lentement mais sûrement dans une crise économique et financière sans précédent pour le pays... C'est en fait le seul moyen "soft" de peser sur la Russie et les Occidentaux ont très bien géré l'arme des sanctions
Idem sur les immigrants "l'Europe est incapable de régler le problème..." Ah ouais ! Il a tout compris ce génie...
Les immigrants venus des pays les plus pauvres du monde se trouvent dans cette situation, on crève de faim et devant nous, on voit la pâtisserie européenne remplie de douceurs très tentantes et il y a une clôture à franchir, après, on est sauvés (enfin c'est ce qu'ils pensent...)
Alors, il n'y a que 2 solutions : soit on accepte tout le monde (comme c'est le cas actuellement) au risque de vider l'Afrique et le Moyen-Orient de leurs habitants, soit on fait comme les Australiens et on ramène les réfugiés à l'endroit d'où ils sont partis... Je ne propose pas de décision, je ne fait que constater les deux options possibles...
Bien entendu, ce connard de journaleux (Vincent Georis) n'a pas de solutions à proposer, n'est-ce-pas ! Il se contente de "dénoncer" Ben oui ! C'est très confortable comme situation en plus son galimatias est une somme de platitudes éculées sans intérêt mais bon : il a "fait son papier" ! Il va palper son chèque à la fin du mois et c'est ce qui importe pour lui, n'est-ce-pas
Allez, je suis remonté comme un coucou suisse aujourd'hui
Quant à Odessa, c'est sans doute la plus belle ville d'Ukraine. Elle intègre toutes les religions du pays et toutes les cultures. A la fin du dix-neuvième siècle, c'était le "Petit Paris".
Pour les réfugiés, le problème est plus complexe qu'il y paraît. D'une part, cela peut représenter une richesse humaine pour les pays à faible natalité (comme l'Allemagne), mais ce n'est pas une immigration choisie. Ce qui est intéressant, c'est que l'émigration concerne cette fois ci aussi des personnes qui disposaient de revenus et de capitaux, et d'un métier, et pas seulement des va-nu-pieds issus du bled. Cependant, on doit compenser cette immigration par une immigration des pays de l'est et, notamment, de l'Ukraine.
Accueillir 100.000 à 200.000 ukrainiennes en Belgique me paraît d'ailleurs une intéressante idée. J'interviewerai les candidates pré-sélectionnées et je validerai les demandes.
Et Chris pourra se délocaliser à Bruxelles pour un emploi d'expatrié dans ce domaine.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Thuramir a écrit:
Cependant, on doit compenser cette immigration par une immigration des pays de l'est et, notamment, de l'Ukraine.
Accueillir 100.000 à 200.000 ukrainiennes en Belgique me paraît d'ailleurs une intéressante idée. J'interviewerai les candidates pré-sélectionnées et je validerai les demandes.
Et Chris pourra se délocaliser à Bruxelles pour un emploi d'expatrié dans ce domaine.
Excellent programme que je soutiens à 1000% Serge
Tu fais appel à moi quand tu veux
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Hé, hé, c'est rigolo, c'est la première fois que je vois de la pub en Ukraine pour la bière "Kronenburg" 1664. C'est sûr que sur ce coup-là, on était vachement en retard sur les Belges, depuis les nombreuses années où je vois des parasols et la liste des bières dans les restos d'Odessa à Mariupol proposer de la " Cтєла Артуа " dans la transcription du texte
Bon l'article sous-jacent est nettement moins réjouissant : " le Parquet de Kiev engage des poursuites contre 1300 fonctionnaires du SBU qui ont déserté dans l'après Maïdan er l'affaire de Crimée" Ils risquent de 2 à 5 ans de prison :
http://www.unian.info/society/1113584-over-1300-sbu-officers-deserted-in-2014.html
Bon l'article sous-jacent est nettement moins réjouissant : " le Parquet de Kiev engage des poursuites contre 1300 fonctionnaires du SBU qui ont déserté dans l'après Maïdan er l'affaire de Crimée" Ils risquent de 2 à 5 ans de prison :
http://www.unian.info/society/1113584-over-1300-sbu-officers-deserted-in-2014.html
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ben fatalement, les manquements seront à payer . . .
Pour la bière, j'ai toujours "honi" les pubs (et parasol ad hoc) pour Stella Artois.
Bière belge très répandue, mais pas vraiment top. Perso, pour la simple pils, je préfère la Jupiler.
Question de goût.
Pour la bière, j'ai toujours "honi" les pubs (et parasol ad hoc) pour Stella Artois.
Bière belge très répandue, mais pas vraiment top. Perso, pour la simple pils, je préfère la Jupiler.
Question de goût.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
raging.me
3 hil y a 3 heures
#Putin`s #DNR has a "Commissioner for Human Rights- Daria Morozova" https://www.youtube.com/watch?v=FafBDvdshH0 … #Ukraine VERY GOOD RECORD
3 hil y a 3 heures
#Putin`s #DNR has a "Commissioner for Human Rights- Daria Morozova" https://www.youtube.com/watch?v=FafBDvdshH0 … #Ukraine VERY GOOD RECORD
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine: les "agresseurs" sont les séparatistes prorusses (USA)
Kiev accuse Moscou d'envoyer des renforts aux séparatistes, Merkel et Hollande militent pour la trêve
AFP"F-22 Raptor"
Les "agresseurs" dans le conflit dans l'est de l'Ukraine sont les séparatistes soutenus par la Russie et non les forces armées de Kiev, ont réaffirmé lundi les Etats-Unis à l'occasion d'une rencontre tripartite à Berlin entre l'Allemagne, la France et l'Ukraine.
La diplomatie américaine s'est félicitée de ces entretiens dans la capitale allemande entre le président ukrainien Petro Porochenko, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande pour la "mise en oeuvre complète des accords (de cessez-le-feu) de Minsk" signés en février.
Toutefois, a commenté le porte-parole du département d'Etat John Kirby, "nous demeurons bien entendu préoccupés par la violence dans l'est de l'Ukraine. Notre analyse continue de montrer que ce sont les forces séparatistes mêlées aux (forces) russes, et non les forces ukrainiennes, qui entreprennent des opérations d'agression".
"Nous contestons fermement les tentatives de la Russie d'accuser l'Ukraine d'être l'agresseur. Rien n'indique que l'Ukraine ait l'intention de mener (...) des opérations offensives (...) dans l'est ukrainien", a encore défendu le porte-parole américain.
Les Etats-Unis s'apprêtent par ailleurs à déployer des chasseurs furtifs F-22 Raptor en Europe dans le cadre des efforts faits pour rassurer les pays de la région face à la Russie, a annoncé lundi une responsable du Pentagone.
"Nous allons déployer très bientôt des F-22 en Europe pour répondre aux demandes du commandement militaire sur place, et dans le cadre de notre notre initiative de soutien aux Européens" face à la Russie, a expliqué la secrétaire à l'Air Force Deborah Lee James lors d'une conférence de presse.
Les pilotes de F-22 vont pouvoir s'entraîner avec les pilotes des pays membres de l'Otan, a-t-elle ajouté, sans vouloir donner aucune précision ni sur le nombre d'appareils concernés, ni sur le calendrier et les lieux précis de déploiement.
Réunion Porochenko Merkel Hollande
JANEK SKARZYNSKI (AFP)"La chancelière allemande Angela Merkel s'entretient avec le président ukrainien Petro Porochenko le 22 mai 2015 à Riga"
Le président Porochenko a accusé lundi Moscou d'avoir envoyé ces derniers jours de gros renforts aux séparatistes dans l'est de son pays. A Berlin, le président ukrainien, Mme Merkel et M. Hollande ont réitéré leurs appels au plein respect des accords de Minsk qui prévoient notamment une trêve, désormais violée à un rythme quasi quotidien sur plusieurs points de la ligne de front.
Chose exceptionnelle, ils se sont retrouvés sans le président russe Vladimir Poutine après le récent regain des violences dont Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité.
Mais Mme Merkel, MM. Hollande et Porochenko ont souligné que cette absence n'était en aucun cas une remise en cause des compromis passés.
"Nous nous sommes réunis ici pour mettre en oeuvre Minsk, pas pour le remettre en question", a souligné Mme Merkel, "tout doit être fait pour que le cessez-le-feu devienne réalité". Même son de cloche chez son collègue français pour qui il n'y a "qu'une règle, le plein respect" de l'accord.
M. Porochenko a pour sa part souligné qu'il souhaiter continuer de négocier avec Moscou : "Nous n'avons pas besoin de nouveaux formats (...) Le format de Normandie (Berlin, Paris, Kiev et Moscou) est celui de base et il s'est avéré efficace".
Ce dernier a cependant souligné que l'Ukraine avait respecté ses engagements, et que c'était au camp adverse d'en faire autant : "La Russie et les rebelles sont la seule menace pour le rétablissement de la paix dans la région".
Washington accuse depuis un an Moscou de soutenir militairement en hommes et en équipements les séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Le conflit a provoqué de graves tensions entre les deux anciens adversaires de la Guerre froide.
Chars, artillerie et blindés russes
Sur le terrain, pour Kiev, la partie pro-russe ne cesse d’accroître sa menace depuis des semaines. M. Porochenko a affirmé lundi, à l'occasion de la fête de l'indépendance, qu'outre les "trois convois militaires", le Kremlin avait envoyé aux rebelles "jusqu'à 500 chars, 400 systèmes d'artillerie et 950 véhicules blindés" à une date indéterminée.
La Russie "n'a toujours pas renoncé à l'idée d'une intervention directe ou à un assaut des rebelles à l'intérieur du pays" en dépit des sanctions occidentales qui "portent un coup dur à l'économie russe", a par ailleurs lancé le président ukrainien.
Pour M. Porochenko, dans l'année à venir, l'Ukraine va "marcher sur une fine couche de glace où chaque pas imprudent pourrait devenir fatal". "La guerre pour l'Indépendance dure toujours"", a-t-il conclu.
Selon lui, 50.000 soldats russes sont déployés à la frontière de l'Ukraine et 9.000 responsables militaires russes font partie des 40.000 hommes qui font face aux forces ukrainiennes dans l'Est séparatiste prorusse.
Des soldats qui ont combattu les rebelles séparatistes ont marché dans le centre-ville lundi, pour marquer l'indépendance de l'Union soviétique, salués par des Ukrainiens dont la plupart portaient des chemises brodées traditionnelles.
Kiev accuse Moscou d'envoyer des renforts aux séparatistes, Merkel et Hollande militent pour la trêve
AFP"F-22 Raptor"
Les "agresseurs" dans le conflit dans l'est de l'Ukraine sont les séparatistes soutenus par la Russie et non les forces armées de Kiev, ont réaffirmé lundi les Etats-Unis à l'occasion d'une rencontre tripartite à Berlin entre l'Allemagne, la France et l'Ukraine.
La diplomatie américaine s'est félicitée de ces entretiens dans la capitale allemande entre le président ukrainien Petro Porochenko, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande pour la "mise en oeuvre complète des accords (de cessez-le-feu) de Minsk" signés en février.
Toutefois, a commenté le porte-parole du département d'Etat John Kirby, "nous demeurons bien entendu préoccupés par la violence dans l'est de l'Ukraine. Notre analyse continue de montrer que ce sont les forces séparatistes mêlées aux (forces) russes, et non les forces ukrainiennes, qui entreprennent des opérations d'agression".
"Nous contestons fermement les tentatives de la Russie d'accuser l'Ukraine d'être l'agresseur. Rien n'indique que l'Ukraine ait l'intention de mener (...) des opérations offensives (...) dans l'est ukrainien", a encore défendu le porte-parole américain.
Les Etats-Unis s'apprêtent par ailleurs à déployer des chasseurs furtifs F-22 Raptor en Europe dans le cadre des efforts faits pour rassurer les pays de la région face à la Russie, a annoncé lundi une responsable du Pentagone.
"Nous allons déployer très bientôt des F-22 en Europe pour répondre aux demandes du commandement militaire sur place, et dans le cadre de notre notre initiative de soutien aux Européens" face à la Russie, a expliqué la secrétaire à l'Air Force Deborah Lee James lors d'une conférence de presse.
Les pilotes de F-22 vont pouvoir s'entraîner avec les pilotes des pays membres de l'Otan, a-t-elle ajouté, sans vouloir donner aucune précision ni sur le nombre d'appareils concernés, ni sur le calendrier et les lieux précis de déploiement.
Réunion Porochenko Merkel Hollande
JANEK SKARZYNSKI (AFP)"La chancelière allemande Angela Merkel s'entretient avec le président ukrainien Petro Porochenko le 22 mai 2015 à Riga"
Le président Porochenko a accusé lundi Moscou d'avoir envoyé ces derniers jours de gros renforts aux séparatistes dans l'est de son pays. A Berlin, le président ukrainien, Mme Merkel et M. Hollande ont réitéré leurs appels au plein respect des accords de Minsk qui prévoient notamment une trêve, désormais violée à un rythme quasi quotidien sur plusieurs points de la ligne de front.
Chose exceptionnelle, ils se sont retrouvés sans le président russe Vladimir Poutine après le récent regain des violences dont Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité.
Mais Mme Merkel, MM. Hollande et Porochenko ont souligné que cette absence n'était en aucun cas une remise en cause des compromis passés.
"Nous nous sommes réunis ici pour mettre en oeuvre Minsk, pas pour le remettre en question", a souligné Mme Merkel, "tout doit être fait pour que le cessez-le-feu devienne réalité". Même son de cloche chez son collègue français pour qui il n'y a "qu'une règle, le plein respect" de l'accord.
M. Porochenko a pour sa part souligné qu'il souhaiter continuer de négocier avec Moscou : "Nous n'avons pas besoin de nouveaux formats (...) Le format de Normandie (Berlin, Paris, Kiev et Moscou) est celui de base et il s'est avéré efficace".
Ce dernier a cependant souligné que l'Ukraine avait respecté ses engagements, et que c'était au camp adverse d'en faire autant : "La Russie et les rebelles sont la seule menace pour le rétablissement de la paix dans la région".
Washington accuse depuis un an Moscou de soutenir militairement en hommes et en équipements les séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Le conflit a provoqué de graves tensions entre les deux anciens adversaires de la Guerre froide.
Chars, artillerie et blindés russes
Sur le terrain, pour Kiev, la partie pro-russe ne cesse d’accroître sa menace depuis des semaines. M. Porochenko a affirmé lundi, à l'occasion de la fête de l'indépendance, qu'outre les "trois convois militaires", le Kremlin avait envoyé aux rebelles "jusqu'à 500 chars, 400 systèmes d'artillerie et 950 véhicules blindés" à une date indéterminée.
La Russie "n'a toujours pas renoncé à l'idée d'une intervention directe ou à un assaut des rebelles à l'intérieur du pays" en dépit des sanctions occidentales qui "portent un coup dur à l'économie russe", a par ailleurs lancé le président ukrainien.
Pour M. Porochenko, dans l'année à venir, l'Ukraine va "marcher sur une fine couche de glace où chaque pas imprudent pourrait devenir fatal". "La guerre pour l'Indépendance dure toujours"", a-t-il conclu.
Selon lui, 50.000 soldats russes sont déployés à la frontière de l'Ukraine et 9.000 responsables militaires russes font partie des 40.000 hommes qui font face aux forces ukrainiennes dans l'Est séparatiste prorusse.
Des soldats qui ont combattu les rebelles séparatistes ont marché dans le centre-ville lundi, pour marquer l'indépendance de l'Union soviétique, salués par des Ukrainiens dont la plupart portaient des chemises brodées traditionnelles.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Remontée des tensions en Ukraine
Réunis à Berlin, Angela Merkel, François Hollande et le président ukrainien Petro Porochenko ont plaidé pour une application des accords de Minsk. Mais des violences presque quotidiennes dans l’Est du pays provoquent l’inquiétude.
Une rencontre entre François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko, le président ukrainien, a eu lieu à Berlin, le 24 août.
Quatre soldats ukrainiens et un civil ont été tués en 24 heures dans l’Est séparatiste prorusse de l’Ukraine où les attaques ont gagné en intensité. « La situation s’est détériorée et les attaques rebelles se sont intensifiées, surtout près de Donetsk », bastion des séparatistes prorusses, a annoncé hier Olexandre Motouzianyk, porte-parole de l’armée ukrainienne.
Le 24 août, le président ukrainien, Petro Porochenko, reçu à Berlin par les dirigeants allemands et français, dénonçait « les agissements des séparatistes pro-russes » qui constituent selon lui la « seule menace pour le sabotage des accords de Minsk ».
Après les accords de paix dits « de Minsk II » signés le 12 février dans la capitale de Biélorussie, Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko avaient choisi la date symbolique du 24 août, jour anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, pour faire le point sur l’application de ces accords mis à mal sur le terrain.
« Faire que Minsk fonctionne »
« L’objectif de cette rencontre n’est pas de remettre Minsk en question mais de faire que Minsk fonctionne », a déclaré Angela Merkel.
Les trois dirigeants ont insisté sur plusieurs points : faire respecter le cessez-le-feu, assurer le retrait des armes d’un calibre supérieur à cent millimètres, s’assurer que le travail des agents de l’OSCE se fasse dans la sécurité et la liberté. « Ceci est la base », a rappelé la chancelière.
Paris et Berlin ont aussi salué le travail effectué par Kiev sur la question des changements constitutionnels destinés à fournir une plus grande autonomie aux provinces de l’Est du pays. François Hollande a aussi insisté pour que les élections annoncées par Kiev puissent avoir lieu et pour que les « régions de l’Est puisent y être représentées ».
Vladimir Poutine est « parfaitement au courant de cette rencontre »
Le président Petro Porochenko a de son côté affirmé appliquer tous ses engagements. Il a réitéré ses critiques envers l’annonce de « fausses élections » prévues fin octobre par les séparatistes.
Les trois dirigeants ont aussi tenté de rassurer quant à l’absence du président russe à leurs côtés. « Le président russe est parfaitement au courant de cette rencontre, a affirmé la chancelière allemande. Elle ne se fait pas dans son dos ». Angela Merkel admet toutefois la nécessité d’organiser bientôt une nouvelle rencontre à quatre.
L’objectif européen reste en effet de privilégier la diplomatie. Mais les intentions de Moscou sont difficiles à interpréter. « Je ne pense pas que, après la réunion de Berlin, Poutine soit prêt à une réunion à quatre. Quel intérêt aurait-il aujourd’hui à faire cette faveur à Porochenko ? » s’interroge Pavel Felgenhauer, expert politique et militaire indépendant à Moscou qui pense que « le Kremlin se prépare au pire ».
« Poutine comprend qu’il n’y a qu’une seule sortie »
Alexander Konovalov, président de l’Institut des analyses stratégiques, est pour sa part plus optimiste. Rappelant que « la situation économique se dégrade fortement en Russie » et que le rouble chute, il estime que « Poutine comprend peut-être qu’il n’y a qu’une seule sortie : casser le mur d’acier qu’il a construit avec l’Ouest depuis deux ans ».
« Dans cette optique-là, il pourrait rejoindre Hollande, Merkel et Porochenko et ensuite il pourrait, en septembre, rencontrer Obama », estime-t-il.
----------------------------------------------------------------------------
Le réalisateur Oleg Sentsov condamné à 20 ans de prison
Le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, opposant à l’annexion de la Crimée par la Russie, a été condamné le 25 août pour « terrorisme » à 20 ans de prison « à régime sévère » par un tribunal de Rostov-sur-le-Don, dans le sud-ouest de la Russie.
Alexandre Koltchenko, sur le banc des accusés aux côtés du réalisateur, a été quant à lui condamné à 10 ans de prison. Tous deux comparaissaient pour « terrorisme », « organisation d’un groupe terroriste » et « trafic d’armes » , des faits qu’ils contestent.
Cinq personnes tuées dans l'Est, l'Ukraine met en garde la Russie
Kiev - L'Ukraine a assuré mardi que les dirigeants français et allemand lui avaient promis de sanctionner davantage la Russie si les séparatistes prorusses de l'Est franchissaient les lignes rouges dans le conflit qui a coûté la vie à cinq personnes en 24 heures.
L'annonce d'un nouveau regain de violences sur le terrain est intervenue au lendemain d'un sommet à Berlin entre le président ukrainien Petro Porochenko, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande afin d'oeuvrer à une désescalade dans la crise ukrainienne.
Les trois dirigeants se sont rencontrés sans leur homologue russe Vladimir Poutine, qui avait négocié avec eux les accords de Minsk 2 ayant conduit à la trêve en février, le président Porochenko ayant déclaré que la Russie et les rebelles étaient la seule menace pour le rétablissement de la paix.
Les dirigeants européens comprennent qu'il existe des lignes rouges. Si la Russie les franchit, il y aura une réaction ferme de l'UE et des autres pays occidentaux, a déclaré le conseiller diplomatique de la présidence Kostiantin Eliseïev au cours d'une conférence de presse.
L'une des ces lignes rouges est le maintien des élections locales sur les territoires sous contrôle des rebelles, annoncées pour le 18 octobre dans la république autoproclamée de Donetsk et le 1er novembre dans celle de Lougansk et auxquelles ne pourront participer les forces pro-ukrainiennes, a-t-il précisé.
Kiev insiste sur le fait que les élections locales doivent avoir lieu le 25 octobre sur tout le territoire ukrainien, en conformité avec la législation ukrainienne et sous le contrôle d'observateurs internationaux.
La Russie doit faire pression sur les rebelles pour qu'ils annulent ces élections. Si elles ont lieu, ce sera une grave menace pour les accords de Minsk, a souligné M. Elisseïev.
Selon lui, l'Ukraine, la France et l'Allemagne étaient unanimes quant à la nécessité de l'accès des observateurs de l'OSCE à la frontière russo-ukrainienne par où transitent, selon Kiev et les Occidentaux, armes et soldats pour renforcer les rebelles dans l'Est, une affirmation que Moscou dément.
L'OSCE s'est récemment plainte de harcèlement sans précédent de ses observateurs depuis la dernière flambée de violence, notamment de la part des séparatistes prorusses.
Si la situation ne change pas, l'UE décidera en septembre de prolonger les sanctions personnelles contre les personnes impliquées dans la déstabilisation de la situation, dans l'Est, a souligné le responsable ukrainien.
Malgré les efforts diplomatiques à Berlin, les attaques ont gagné en intensité sur le terrain, tuant cinq personnes au cours des dernières 24 heures.
La situation s'est détériorée et les attaques rebelles se sont intensifiées, surtout près de Donetsk, bastion des séparatistes prorusses, a annoncé Olexandre Motouzianyk, porte-parole de l'armée ukrainienne au cours d'un point de presse.
Deux militaires ukrainiens ont été tués près de Donetsk et deux près de Marioupol, port stratégique et dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle du gouvernement ukrainien, a-t-il précisé. Douze soldats ont été blessés, selon la même source.
Un civil a par ailleurs été tué et douze blessés dans les territoires sous contrôle des rebelles, a annoncé à l'AFP un responsable séparatiste Edouard Bassourine en dénonçant des bombardements de l'armée ukrainienne sur la ville de Gorlivka, à 30 km au nord-est de Donetsk, et sur les quartiers ouest de Donetsk.
Plus de 6.800 personnes, principalement des civils, ont péri dans le conflit depuis avril 2014.
Réunis à Berlin, Angela Merkel, François Hollande et le président ukrainien Petro Porochenko ont plaidé pour une application des accords de Minsk. Mais des violences presque quotidiennes dans l’Est du pays provoquent l’inquiétude.
Une rencontre entre François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko, le président ukrainien, a eu lieu à Berlin, le 24 août.
Quatre soldats ukrainiens et un civil ont été tués en 24 heures dans l’Est séparatiste prorusse de l’Ukraine où les attaques ont gagné en intensité. « La situation s’est détériorée et les attaques rebelles se sont intensifiées, surtout près de Donetsk », bastion des séparatistes prorusses, a annoncé hier Olexandre Motouzianyk, porte-parole de l’armée ukrainienne.
Le 24 août, le président ukrainien, Petro Porochenko, reçu à Berlin par les dirigeants allemands et français, dénonçait « les agissements des séparatistes pro-russes » qui constituent selon lui la « seule menace pour le sabotage des accords de Minsk ».
Après les accords de paix dits « de Minsk II » signés le 12 février dans la capitale de Biélorussie, Angela Merkel, François Hollande et Petro Porochenko avaient choisi la date symbolique du 24 août, jour anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, pour faire le point sur l’application de ces accords mis à mal sur le terrain.
« Faire que Minsk fonctionne »
« L’objectif de cette rencontre n’est pas de remettre Minsk en question mais de faire que Minsk fonctionne », a déclaré Angela Merkel.
Les trois dirigeants ont insisté sur plusieurs points : faire respecter le cessez-le-feu, assurer le retrait des armes d’un calibre supérieur à cent millimètres, s’assurer que le travail des agents de l’OSCE se fasse dans la sécurité et la liberté. « Ceci est la base », a rappelé la chancelière.
Paris et Berlin ont aussi salué le travail effectué par Kiev sur la question des changements constitutionnels destinés à fournir une plus grande autonomie aux provinces de l’Est du pays. François Hollande a aussi insisté pour que les élections annoncées par Kiev puissent avoir lieu et pour que les « régions de l’Est puisent y être représentées ».
Vladimir Poutine est « parfaitement au courant de cette rencontre »
Le président Petro Porochenko a de son côté affirmé appliquer tous ses engagements. Il a réitéré ses critiques envers l’annonce de « fausses élections » prévues fin octobre par les séparatistes.
Les trois dirigeants ont aussi tenté de rassurer quant à l’absence du président russe à leurs côtés. « Le président russe est parfaitement au courant de cette rencontre, a affirmé la chancelière allemande. Elle ne se fait pas dans son dos ». Angela Merkel admet toutefois la nécessité d’organiser bientôt une nouvelle rencontre à quatre.
L’objectif européen reste en effet de privilégier la diplomatie. Mais les intentions de Moscou sont difficiles à interpréter. « Je ne pense pas que, après la réunion de Berlin, Poutine soit prêt à une réunion à quatre. Quel intérêt aurait-il aujourd’hui à faire cette faveur à Porochenko ? » s’interroge Pavel Felgenhauer, expert politique et militaire indépendant à Moscou qui pense que « le Kremlin se prépare au pire ».
« Poutine comprend qu’il n’y a qu’une seule sortie »
Alexander Konovalov, président de l’Institut des analyses stratégiques, est pour sa part plus optimiste. Rappelant que « la situation économique se dégrade fortement en Russie » et que le rouble chute, il estime que « Poutine comprend peut-être qu’il n’y a qu’une seule sortie : casser le mur d’acier qu’il a construit avec l’Ouest depuis deux ans ».
« Dans cette optique-là, il pourrait rejoindre Hollande, Merkel et Porochenko et ensuite il pourrait, en septembre, rencontrer Obama », estime-t-il.
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Le réalisateur Oleg Sentsov condamné à 20 ans de prison
Le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov, opposant à l’annexion de la Crimée par la Russie, a été condamné le 25 août pour « terrorisme » à 20 ans de prison « à régime sévère » par un tribunal de Rostov-sur-le-Don, dans le sud-ouest de la Russie.
Alexandre Koltchenko, sur le banc des accusés aux côtés du réalisateur, a été quant à lui condamné à 10 ans de prison. Tous deux comparaissaient pour « terrorisme », « organisation d’un groupe terroriste » et « trafic d’armes » , des faits qu’ils contestent.
Cinq personnes tuées dans l'Est, l'Ukraine met en garde la Russie
Kiev - L'Ukraine a assuré mardi que les dirigeants français et allemand lui avaient promis de sanctionner davantage la Russie si les séparatistes prorusses de l'Est franchissaient les lignes rouges dans le conflit qui a coûté la vie à cinq personnes en 24 heures.
L'annonce d'un nouveau regain de violences sur le terrain est intervenue au lendemain d'un sommet à Berlin entre le président ukrainien Petro Porochenko, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande afin d'oeuvrer à une désescalade dans la crise ukrainienne.
Les trois dirigeants se sont rencontrés sans leur homologue russe Vladimir Poutine, qui avait négocié avec eux les accords de Minsk 2 ayant conduit à la trêve en février, le président Porochenko ayant déclaré que la Russie et les rebelles étaient la seule menace pour le rétablissement de la paix.
Les dirigeants européens comprennent qu'il existe des lignes rouges. Si la Russie les franchit, il y aura une réaction ferme de l'UE et des autres pays occidentaux, a déclaré le conseiller diplomatique de la présidence Kostiantin Eliseïev au cours d'une conférence de presse.
L'une des ces lignes rouges est le maintien des élections locales sur les territoires sous contrôle des rebelles, annoncées pour le 18 octobre dans la république autoproclamée de Donetsk et le 1er novembre dans celle de Lougansk et auxquelles ne pourront participer les forces pro-ukrainiennes, a-t-il précisé.
Kiev insiste sur le fait que les élections locales doivent avoir lieu le 25 octobre sur tout le territoire ukrainien, en conformité avec la législation ukrainienne et sous le contrôle d'observateurs internationaux.
La Russie doit faire pression sur les rebelles pour qu'ils annulent ces élections. Si elles ont lieu, ce sera une grave menace pour les accords de Minsk, a souligné M. Elisseïev.
Selon lui, l'Ukraine, la France et l'Allemagne étaient unanimes quant à la nécessité de l'accès des observateurs de l'OSCE à la frontière russo-ukrainienne par où transitent, selon Kiev et les Occidentaux, armes et soldats pour renforcer les rebelles dans l'Est, une affirmation que Moscou dément.
L'OSCE s'est récemment plainte de harcèlement sans précédent de ses observateurs depuis la dernière flambée de violence, notamment de la part des séparatistes prorusses.
Si la situation ne change pas, l'UE décidera en septembre de prolonger les sanctions personnelles contre les personnes impliquées dans la déstabilisation de la situation, dans l'Est, a souligné le responsable ukrainien.
Malgré les efforts diplomatiques à Berlin, les attaques ont gagné en intensité sur le terrain, tuant cinq personnes au cours des dernières 24 heures.
La situation s'est détériorée et les attaques rebelles se sont intensifiées, surtout près de Donetsk, bastion des séparatistes prorusses, a annoncé Olexandre Motouzianyk, porte-parole de l'armée ukrainienne au cours d'un point de presse.
Deux militaires ukrainiens ont été tués près de Donetsk et deux près de Marioupol, port stratégique et dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle du gouvernement ukrainien, a-t-il précisé. Douze soldats ont été blessés, selon la même source.
Un civil a par ailleurs été tué et douze blessés dans les territoires sous contrôle des rebelles, a annoncé à l'AFP un responsable séparatiste Edouard Bassourine en dénonçant des bombardements de l'armée ukrainienne sur la ville de Gorlivka, à 30 km au nord-est de Donetsk, et sur les quartiers ouest de Donetsk.
Plus de 6.800 personnes, principalement des civils, ont péri dans le conflit depuis avril 2014.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
ЛНР обеспокоены нестабильностью на мировых фондовых рынках и отказываются от рубля в пользу гривны, доллара и евро
LNR Préoccupé par l'instabilité sur les marchés boursiers mondiaux et le rouble abandon en faveur de la hryvnia, us dollar et euro
LNR Préoccupé par l'instabilité sur les marchés boursiers mondiaux et le rouble abandon en faveur de la hryvnia, us dollar et euro
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oh !! les vilains traitres à la mère patrie russe et Prout 1er ne dit rien !!Александр a écrit:ЛНР обеспокоены нестабильностью на мировых фондовых рынках и отказываются от рубля в пользу гривны, доллара и евро
LNR Préoccupé par l'instabilité sur les marchés boursiers mondiaux et le rouble abandon en faveur de la hryvnia, us dollar et euro
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le Rouble valant 0,0125 €, on peut comprendre qu'ils le lache.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
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