Re: L'invasion Russe en Ukraine

[Krispoluk]

Mêmes infos ! Paraît sérieux, résumé en vrac :

- Près de 1000 hommes de troupes russes avec 20 chars + transports de troupes blindés à l'assaut de Marinka en ce moment,
- 20 blessés côtés ukrainien, 10 à Marinka et 10 à Krasnohorivka
- Réponse d'un chef rebelle à la BBC "ça résulte d'une provocation ou d'une méprise, aucun ordre d'attaque n'a été donné..."
- tirs de Grad sur Marinka
- nombreux blessés parmi la population civile,

Sources :

- https://twitter.com/JulianRoepcke/status/606020430789509120
- https://twitter.com/loogunda/status/606012373468639232
- https://twitter.com/BBCWillVernon/status/605990491168096256
- https://twitter.com/JuMistress/status/605959041949384704
- https://twitter.com/666_mancer/status/605961641239445505

Commentaires :

1) C'est formidable cette liberté d'action dans l'armée russo-terroriste ! Un matin de juin un mec s'est réveillé et a dit à ses copains : "Qu'est-ce qu'on s'emmerde ici... Tiens ! Si on allait foutre sur la gueule des Ukrops ?" Et hop ! Voilà, ils sont partis spontanément à 1000 hommes et 20 chars pour une ballade à l'ouest 

2) Ce terrain est éminemment plus favorable à la défense ukrainienne que les zones de l'Est

3) La défense est assurée par la 28e Brigade autonome motorisée de la Garde. Une unité régulière solide de l'armée ukrainienne originaire de Nikolaev bien dotée en chars et moyens lourds, http://maidantranslations.com/2014/11/09/petr-mazepa-the-armor-is-strong/ 
Donc... Il va y avoir de la casse du côté Moskal 

Affaire à suivre de (très) près...

[Александр]

La ville est dégagée et toujours aux mains des UkrOp.
Les blessés sont évacué, mais les bombardement des russoterroristes continuent.

[Александр]

Separatist forces try to take Maryinka as fighting breaks out along front line


Representatives of the self-proclaimed Donetsk and Luhansk People's Republics, Denis Pushilin (R) and Vladislav Deynego (L) answer journalists questions after talks on resolving the Ukraine conflict in Minsk on June 2, 2015. Kiev accused on June 2, 2015 Moscow of sabotaging Ukraine crisis talks, after a meeting in Minsk aimed at resolving the conflict in eastern Ukraine was postponed. AFP PHOTO / SERGEI GAPON

A combined Russian-separatist force of 1,000, the size of a regiment, attacked the western Donetsk suburb of Maryinka on the morning of June 3, military spokesman Yevhen Sylkin told Channel 5.
They also amassed forces near Krasnohorivka, which flanks Maryinka to the north.

Prime Minister Arseniy Yatsenyuk said the offensive was ordered directly by the Kremlin.

“Yesterday, Russia broke up the meeting of the trilateral contact group, and today Russia ordered its terrorists to launch a military operation (against Ukraine),” Yatsenyuk was cited as saying by Interfax-Ukraine.

His comments came amid fierce battles in the east that had been ongoing since 4 a.m., with reports of heavy weaponry and mounting casualties. Ukrainian news agency Hromadske.tv cited a volunteer medic, Armen Nikogosyan, as saying separatist forces used Grad rockets to encircle Ukrainian forces.

In the ensuing battle, he said at least 25 Ukrainian forces have been wounded so far. “Krasnohorivka and Maryinka are on fire.

"Vicious fighting is happening along the entire (450-kilometer) front line. The separatists are trying to break through. We are praying for our guys,” Yevgeniy Deidei of the Kyiv 1 Battalion, part of the Ukrainian military, wrote on his Facebook page.

Ukrainian checkpoints into occupied territories have been shut down as a result of the fighting, with local residents saying only large columns of military vehicles are being allowed in.

Military spokesman Vladislav Seleznyov confirmed the fighting but described it as a large-scale provocation rather than a major offensive.

“They’ve launched an attack on our guys, who are returning fire to hold them off,” he said.

Throughout the battle, separatist leaders delighted in what they said was a high casualty count on the Ukrainian side.

“In Maryinka right now, the Ukrop population continues to decline,” former separatist commander Igor Girkin wrote on his Vkontakte page, citing a separatist on the ground in Donetsk. “Ukrop” is a deragotry term for Ukrainians often used by pro-Russian separatists.

“Fighting has been going on since 4 a.m. … Locals say the Ukrops are very upset. In hijacked radio communications, the Ukrainians are saying it’s a very bad situation for them in Marynka,” he wrote, adding that at least 19 separatist fighters had been killed so far.

Andrey Lysenko, the military’s spokesman for the combat zone, told the Kyiv Post that no Ukrainian forces had been killed in the fighting.

The battle “can be considered an attempted offensive, but it’s not happening on a large portion of the front, so we can’t talk about a large-scale offensive at this point,” he said.
“If the attacks by separatists continue, we will respond appropriately,” he said.

Yatsenyuk called the attacks “yet another challenge for the international community,” adding that he hoped world leaders would “respond appropriately to Russia’s aggression,” Interfax-Ukraine reported.

Staff writer Alyona Zhuk contributed to this report.

[Александр]

Ukraine : Kiev dénonce une attaque rebelle à Marïnka, en dépit du cessez-le-feu


Chars de séparatistes prorusses stationnés non loin de Marïnka, à l'Est de l'Ukraine. Crédits photo © Odd Andersen/AFP

Les autorités ukrainiennes accusent les rebelles prorusses d'avoir attaqué, à l'artillerie lourde, leurs positions de Marïnka à l'Est du pays, malgré le cessez-le-feu.

Comme l'avait annoncé en début de journée notre correspondant sur place Stéphane Siohan, Kiev a fait état ce mercredi d'une attaque menée à l'artillerie contre la ville de Marïnka à l'Est du pays, actuellement sous le contrôle des forces armées loyalistes. Les autorités ukrainiennes attribuent cette attaque aux rebelles prorusses, dénonçant par la même occasion une violation du très fragile cessez-le-feu, en vigueur depuis le 15 février dernier.

Stéphane Siohan‏@stefsiohan 6 hil y a 6 heures
#ukraine offensive majeure a l'artillerie des separatistes de #donetsk depuis 5h ce matin sur la localite de Mariinka sud/ouest Donetsk
       
Joint au téléphone par nos confrères de l'AFP, Viatcheslav Abroskine - chef de la police régionale de Donetsk, dont les services sont loyaux au pouvoir de Kiev - les localités de Marïnka et Gueorguiivka ont été "visées par d'intenses tirs". Une attaque qui aurait fait plusieurs victimes selon ce policier, qui n'a toutefois pas été en mesure d'en préciser le nombre. L'intéressé a ajouté que "l'ennemi" tirait à l'aide de lance-roquettes Grad et de chars en direction de ces deux villes, situées à une trentaine de kilomètres du bastion rebelle de Donetsk. Les postes de contrôle de Gueorguiivka et de Kourakhove auraient été fermés suite à cette attaque, mais seule la fermeture du second a pour l'instant été confirmée par un porte-parole de l'armée ukrainienne.

Toujours selon l'AFP, qui cite une source médicale de Donetsk, quatre civils auraient été blessés par des éclats d'obus, mais on ignore encore si des personnes ont été mortellement touchées.
Depuis le mois d'avril 2014, date à laquelle les premiers combats ont éclaté entre les différents protagonistes que sont l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses, cette guerre aurait déjà fait plus de 6.400 morts. Véritable sujet de discorde entre la Russie et l'Union européenne, le conflit n'a toujours pas été réglé à l'échelle diplomatique malgré plusieurs tentatives de résolution pacifique, pourparlers menés à l'initiative de la France et de l'Allemagne. Les deux camps n'ayant jamais cessé de se rejeter mutuellement la responsabilité de l'échec des négociations.

[Thuramir]

Aucune solution militaire durable ne peut être sérieusement envisagée. C'est ruineux économiquement et politiquement. La Russie devrait commencer à le comprendre. Elle court réellement le risque de voir les sanctions européennes et occidentales fortement alourdies par, notamment, son éviction du système interbancaire Swift, même si le prix à payer par l'UE pour prendre ce type de sanctions pénalisera les économies européennes, et même assez fortement pour certains pays.

In fine, on en reviendra quand même à la table des négociations. La sagesse incite les parties à négocier pour que personne ne perde la face et pour que les économies des différents pays concernés repartent de l'avant. C'est tout bénéfice pour tout le monde.

[Александр]

Ca, c'est valable pour quelqu'un de censé, mais les événements montrent le contraire . . .

[Matt]

La situation à Mar'inka est stabilisée:

[Matt]

Là où ça vaut 10:

Moscou accuse Kiev de "provocations"

Le Kremlin a accusé mercredi l'armée ukrainienne de "provocations" et d'être "dans une large mesure" responsable de la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine en proie à de nouveaux affrontements à la suite, selon Kiev, d'une "offensive majeure" des séparatistes prorusses.

"A Moscou, nous observons (les événements) et ressentons une profonde inquiétude concernant les provocations de l'armée ukrainienne qui, pour autant que nous puissions en juger, provoque dans une large mesure la situation" présente, a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, cité par l'agence publique de presse Tass. 

"Nous sommes profondément préoccupés par les tirs en cours sur des zones peuplées du Donbass (est de l'Ukraine) accompagnés de la mort d'adultes et d'enfants", a encore dit M Peskov. 

Mercredi, "vers 04H00 (01H00 GMT), les terroristes russes, en violation des accords de Minsk, ont déclenché une offensive majeure sur les positions ukrainiennes", a affirmé l'état-major de l'armée ukrainienne dans un communiqué. "L'ennemi a envoyé en direction de Mariinka plus de dix chars et jusqu'à 1.000 hommes contre les forces ukrainiennes", a-t-il ajouté. Mariinka est une localité située à une vingtaine de kilomètres de Donetsk, le principal fief de la rébellion.

L'état-major a ajouté que les soldats ukrainiens avaient jusqu'à présent pu repousser les assaillants. 

Il s'agit de la plus importante attaque dénoncée par Kiev depuis la reprise par les séparatistes prorusses du noeud ferroviaire stratégique de Debaltsevé, à mi-chemin des bastions rebelles de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février, à la suite des accords de paix de Minsk.

Aors qu'n réalité (et ce sont les chinois qui le relèvent):

Les rebelles ont lancé une "offensive majeure", selon l'armée ukrainienne

L'armée ukrainienne a déclaré mercredi que les rebelles pro-indépendantistes des régions orientales avaient lancé une "offensive majeure" afin de progresser plus avant dans les territoires contrôlés par le gouvernement, une accusation que les rebelles ont démentie.

"L'ennemi a déployé dix tanks et près d'un millier de soldats en direction de Marïnka afin de combattre les unités ukrainiennes. Les canons automoteurs Howitzer 2S1 'Carnation' (systèmes d'artillerie) soutiennent leur offensive," a déclaré le chef d'état-major des forces armées ukrainiennes dans un communiqué.

Pour repousser l'offensive et éviter de lourdes pertes au sein de l'armée ukrainienne, les forces gouvernementales ont utilisé de l'artillerie lourde, ce qui est interdit par l'accord de paix de Minsk, précise le communiqué.

Plus tôt dans la journée, le chef de la section ukrainienne du Centre de contrôle et de coordination du cessez-le-feu Andreï Taran, a déclaré que les rebelles avaient attaqué la ville de Marïnka avec des chars, des véhicules de combat d'infanterie et une artillerie d'un calibre de 152 millimètres.

"C'est la preuve d'un mépris évident et cynique de l'ensemble des accords, et notamment de l'accord de Minsk, qui est la base d'un cessez-le-feu complet," a dit M. Taran aux journalistes.

Les dirigeants des rebelles ont nié toute implication dans les bombardements de Marïnka et ont accusé les soldats des forces gouvernementales d'avoir procédé à des tirs provocateurs.

Aucune information officielle n'a été immédiatement diffusée concernant les victimes. Un média local a indiqué que des affrontements à proximité de Marïnka (une ville contrôlée par le gouvernement, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Donetsk, le fief des rebelles), avaient entraîné de lourdes pertes dans les deux camps.

Le conflit à l'est de l'Ukraine, qui a débuté en avril 2014, a tué plus de 6 400 personnes, selon les dernières estimations des Nations Unies.

Commenter?

[Александр]

[pyxous]

[size=30]Ukraine: au moins 24 morts dans des combats dans l'est pro-russe[/size]


Au moins 24 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures dans l'est de l'Ukraine, où les rebelles prorusses ont lancé une "nouvelle offensive majeure", selon Kiev, près de Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de Donetsk, selon des bilans des autorités ukrainiennes et des séparatistes jeudi.
Selon un représentant de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine cité par l'agence officielle des séparatistes, 14 rebelles et 5 civils ont été tués dans le regain des violences. De son côté, Iouri Birioukov, un proche conseiller du président ukrainien Petro Porochenko a fait état de cinq soldats tués sur sa page Facebook.

[Александр]

Conscrits de la "DNR"

Pas un n'a de passeport ukrainien . . .


Qui bloque l'implémentation de Minsk2?

[Александр]

Combats dans l'est de l'Ukraine, Petro Porochenko accuse Moscou


Crédit photo © Reuters

KIEV (Reuters) - Cinq militaires ukrainiens ont été tués mercredi dans des combats dans l'est du pays, principalement près de la ville de Maryinka, et Kiev a accusé jeudi les rebelles et la Russie de vouloir lancer une vaste offensive.

Les affrontements ont également fait 39 blessés côté gouvernemental, a précisé un conseiller de la présidence ukrainienne, Iouri Birioukov.

Les insurgés prorusses, qui accusent l'armée ukrainienne d'être responsable de cette flambée de violence, affirment avoir eu de leur côté 19 morts - 15 combattants et quatre civils.
Les deux camps ont fait usage d'armes lourdes au cours de ces combats, les plus violents depuis des mois dans la région.

Evoquant une "gigantesque menace", le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé jeudi que plus de 9.000 militaires russes se trouvaient en Ukraine et a accusé les séparatistes de vouloir lancer de nouvelles offensives de grande envergure.

Prenant la parole au Parlement, il a ajouté que l'armée ukrainienne devait se préparer à défendre le pays contre "une invasion généralisée" le long de sa frontière avec la Russie.
"L'armée doit être prête à une reprise de l'offensive ennemie dans le Donbass et aussi à une invasion généralisée le long de notre frontière avec la Russie. Nous devons vraiment nous y préparer", a-t-il lancé.

Mercredi, le ministère ukrainien de la Défense a annoncé que les séparatistes attaquaient les forces gouvernementales près de Maryinka, à l'ouest de la ville de Donetsk, en violation du cessez-le-feu décrété en février à Minsk, la capitale biélorusse.

MOSCOU ACCUSE KIEV

Ils ont été repoussés après douze heures de combats, a précisé le ministère de la Défense.

Jeudi matin, la situation restait "tendue mais stable" près de Maryinka, a dit un porte-parole militaire.

"Par trois fois les séparatistes ont bombardé nos positions durant la nuit. En ce moment, une opération est menée pour localiser des groupes de saboteurs infiltrés", a-t-il dit.
L'armée ukrainienne rapporte par ailleurs que les rebelles ont ouvert le feu durant la nuit sur les positions gouvernementales près de la ville de Marioupol, sur la mer d'Azov, et sur des villages près de Louhansk, un bastion séparatiste.

A Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a de nouveau accusé Kiev d'être responsable des combats. "Les accords de Minsk conclus en février sont constamment mis en péril par les autorités de Kiev", a-t-il dit.

Pour le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, Kiev cherche ainsi à faire pression sur l'Union européenne, qui doit se prononcer prochainement sur la poursuite des sanctions contre Moscou.
"Souvent par le passé, la partie ukrainienne a pris des initiatives afin d'aggraver les tensions avant certains événements internationaux d'importance. Nous y sommes habitués et cela se produit une nouvelle fois, ce qui nous inquiète beaucoup", a-t-il dit.

L'Allemagne a fait part de son inquiétude face aux "graves violations" de l'accord de cessez-le-feu.

Rappel du rapport de l'OSCE!!

La Chine espère que les parties concernées puissent promouvoir la résolution de la crise en Ukraine par voie politique

La porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hua Chunying, a indiqué que la partie chinoise suivait de près l'évolution de la situation en Ukraine, et qu'elle appelait les parties concernées à garder sang-froid et retenue, afin de promouvoir la résolution de la crise en Ukraine par voie politique. Mme Hua Chunying a tenu ces propos jeudi lors d'un point de presse régulier à Beijing.

Selon elle, la Chine a toujours considéré que le dialogue et la consultation constituaient la seule voie de résolution de la crise en Ukraine. La partie chinoise espère que les parties concernées puissent garder sang-froid et retenue, et mettre en œuvre l'accord de Minsk, afin de consolider le cessez-le-feu obtenu au prix de grands efforts. La Chine appelle à la résolution de cette crise par voie politique, afin de réaliser la paix et le calme en Ukraine le plus tôt possible, a-t-elle ajouté.

Russie : "agressive" mais pas une "menace immédiate"

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé jeudi que la Russie était "plus agressive" mais qu'elle ne constituait pas pour autant "une menace immédiate" pour les pays de l'Alliance atlantique.

"Nous ne voyons pas de menace immédiate en provenance de l'Est contre un quelconque pays de l'Otan", a déclaré M. Stoltenberg, interrogé par la radio norvégienne NRK qui lui demandait si Vladimir Poutine était une menace pour la paix. "Ce que l'on voit, c'est davantage d'imprévisibilité, davantage d'insécurité, davantage d'agitation", a estimé l'ex-Premier ministre norvégien lors de sa première visite officielle dans sa Norvège natale depuis sa prise de fonctions à la tête de l'Otan l'an dernier.

M. Stoltenberg a toutefois dépeint une Russie fortement remilitarisée "qui est hélas plus agressive qu'elle ne l'était il y a quelques années" et qui n'hésite pas "à recourir à la force militaire pour changer les frontières en Europe", citant la Crimée, l'Ukraine et la Géorgie. À l'instar des autorités ukrainiennes, les Occidentaux accusent la Russie, qui a annexé début 2014 la péninsule de Crimée, d'armer la rébellion dans l'Est de l'Ukraine et d'y avoir déployé ses troupes, ce que Moscou nie farouchement. "Notre objectif est de coopérer avec la Russie", a ajouté le patron de l'Otan. "Cela bénéficie à l'Otan, cela bénéficie à la Russie." Malgré un cessez-le-feu officiel, au moins 24 personnes, en majorité des séparatistes, ont péri ces dernières 24 heures dans l'Est de l'Ukraine, selon les autorités ukrainiennes et les séparatistes. Kiev accuse les rebelles prorusses d'avoir lancé une "nouvelle offensive majeure" contre les positions de l'armée à Mariinka.

[Александр]

Gigantesque menace de reprise à grande échelle des attaques des séparatistes en Ukraine

Kiev - La menace d'une reprise à grande échelle des attaques des rebelles prorusses demeure gigantesque dans l'est de l'Ukraine, où au moins 24 personnes ont péri ces dernières 24 heures, a prévenu jeudi le président ukrainien Petro Porochenko.

La menace d'une reprise d'actions militaires de grande envergure des groupuscules terroristes russes demeure gigantesque, a déclaré M. Porochenko, lors de son discours annuel au Parlement ukrainien, affirmant que plus de 9.000 soldats russes se trouvaient actuellement en Ukraine.

Selon lui, plus de 50.000 héros ukrainiens se trouvent par ailleurs dans l'Est pour défendre le pays.

Kiev a accusé les séparatistes prorusses d'avoir déclenché une offensive majeure avec plus de 10 chars et 1.000 hommes contre leurs positions à Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de Donetsk, mercredi à l'aube.

Les rebelles ont de leur côté nié ces accusations mais ont confirmé la tenue de combats près de cette localité.

Le président Porochenko a affirmé que les forces ukrainiennes étaient parvenues à repousser l'attaque.

Mais pour contrer celle-ci, elles ont admis avoir eu recours à des armes lourdes, qui avaient auparavant été éloignées de la ligne de front conformément aux accords de paix de Minsk 2, signés le 12 février.

Nous avons fait revenir l'artillerie (...) et repoussé l'attaque, a indiqué M. Porochenko, en précisant que l'artillerie avait ensuite été de nouveau retirée de la ligne de front conformément aux accords de Minsk.

Les affrontements à Mariinka ont été les plus importants depuis la reprise par les rebelles du noeud ferroviaire stratégique de Debaltseve, à mi-chemin des bastions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février, à la suite des accords de paix de Minsk.

Le conflit armé dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 6.400 morts depuis son déclenchement en avril 2014.

Offensive en Ukraine: l'UE dénonce "la plus grave violation du cessez-le-feu"

L'Union européenne a dénoncé jeudi l'"escalade" des combats la veille dans l'est de l'Ukraine, estimant qu'il s'agit de "la plus grave violation" du cessez-le-feu instauré en février, qui risque d'enclencher "une nouvelle spirale de violences".

"Les violents combats autour de Mariinka, près de Donestk dans l'est de l'Ukraine hier, constituent la plus grave violation du cessez-le-feu (...) depuis février", a dit une porte-parole du service diplomatique de l'UE, Maja Kocijancic, lors d'un point de presse.

"L'escalade d'hier a suivi le mouvement d'une grande quantité d'armes lourdes vers la ligne de contact par les séparatistes" prorusses qui a été rapporté dans la nuit par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a-t-elle souligné.

Cette flambée de violences a fait 24 morts en 24 heures. Les rebelles ont nié toute implication dans ce que Kiev a décrit comme une "offensive majeure" de leur part, se disant avoir été obligée de riposter pour tenir ses positions.

La Russie, accusée par l'Ukraine et par les Occidentaux de soutenir et d'armer les séparatistes prorusses, a pour sa part dénoncé des "provocations" ukrainiennes. Elle s'est aussi dite préoccupée quant à l'avenir des accords de Minsk 2, signés le 12 février.

Dans un rapport publié mercredi soir, l'OSCE a indiqué avoir observé le "mouvement d'un grand nombre d'armes lourdes dans les territoires contrôlés par la République populaire de Donetsk, généralement vers l'ouest de la ligne de front, près de Mariinka, avant et durant les combats".

"Ces combats risquent de déclencher une nouvelle spirale de violences et de souffrances humaines", a estimé Mme Kocijancic. "Pour nous, le cessez-le-feu doit être pleinement respecté et toutes les armes lourdes retirées (de la ligne de front, ndlr) et conservées dans des sites de stockage ouverts à des vérifications régulières par les moniteurs de l'OSCE".

"La mise en oeuvre des accords de Minsk engageant toutes les parties ne peut réussir que sur cette base", a-t-elle martelé.

[Александр]

Reparti pour un tour?

Avdiivka is under artillery attack. There are wounded




Explosions in Dzerzhinsk

Terrorists blew up a car with civilians 12 km deep in Ukraine controlled territory.






Широкино


Parliament allowed to invite peacekeepers of the UN and the EU to Ukraine

[Александр]

Pour une fois, sputnik montre quelque chose d'intéressant:

Les militaires ukrainiens formés par des soldats US



Oui oui, c'est bien "Arsène".

Les militaires ukrainiens s'entraînent aux tirs d'artillerie et suivent des cours de reconnaissance tactique et d'opérations en matière d'information. Ils apprennent également à installer des ouvrages de protection et à désamorcer les objets explosifs.

Le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov pose en compagnie de militaires américains.
Avec des bages bleu et jaune????

Outre les combattants, l'exercice réunit également 30 officiers-instructeurs chargés de transmettre l'expérience des militaires américains à leurs collègues ukrainiens.

Selon l'ambassadeur des Etats-Unis à Kiev, Geoffrey R. Pyatt, les commandos américains enseignent aux militaires ukrainiens à utiliser des postes de radiocommunication cryptée.

Des militaires américains lors de l'exercice Fearlesse Guardian 2015 au polygone de Iavorov (région de Lvov).

Les insurgés du Donbass considèrent la présence d'instructeurs américains en Ukraine comme une tentative d'escalade du conflit dans l'est du pays, a déclaré Denis Pouchiline, représentant politique de la République populaire de Donetsk (DNR) aux négociations de Minsk.

Si ça leur plait pas, ben qu'ils renvoient les 9000 russes qui les aident . . .

[Krispoluk]

Cela dit, vu "l'efficacité" des Ricains dans leurs dernières expéditions militaires (Somalie, Irak, Afghanistan) je me demande si leur présence est un atout ou un handicap   

[Александр]

Bah, ils ont de l'expérience à partager.

[Matt]

La Maison Blanche inquiète de la flambée de violence en Ukraine

Washington - La Maison Blanche a fait part jeudi de sa vive inquiétude concernant la flambée de violence en Ukraine, insistant sur la nécessité de maintenir les sanctions contre la Russie, accusée par les occidentaux de soutenir la rébellion dans l'Est séparatiste.

Nous sommes particulièrement inquiets de l'intensification des combats à laquelle nous avons assisté au cours des dernières 24/48 heures, a déclaré Charles Kupchan, conseiller de Barack Obama pour les affaires européennes, au cours d'une conférence téléphonique à l'approche du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7 en Allemagne.

Bien qu'un cessez-le-feu soit officiellement en vigueur depuis le 15 février en vertu des accords de Minsk, des affrontements ont fait au moins 26 morts, en majorité des séparatistes, depuis mercredi dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités ukrainiennes et les rebelles.

Interrogé sur la possible réponse du G7 face à ces violence récentes, Ben Rhodes, autre conseiller de M. Obama, a souligné que la priorité était de maintenir les sanctions déjà en place, jugeant qu'elles avaient eu impact significatif sur l'économie russe.

Le message doit être que cette pression sera maintenue tant qu'il n'y aura pas de solution diplomatique au conflit, a-t-il insisté

Cela prend du temps pour que les sanctions aient un impact, a-t-il encore souligné. Nous devons maintenir la pression et montrer que l'unité trans-Atlantique est sans faille, a-t-il ajouté.

La Maison Blanche a précisé que le dossier ukrainien figurerait en bonne place lors d'une rencontre bilatérale entre M. Obama et la chancelière allemande Angela Merkel prévue dimanche matin à Krün, commune des Alpes bavaroises qui abrite le château d'Elmau où se retrouvent dimanche et lundi les dirigeants du G7.

Pour en savoir plus sur cette réunion:

Rencontre Obama/Merkel en Bavière avant le sommet du G7

Washington - Le président américain Barack Obama rencontrera dimanche la chancelière allemande Angela Merkel avant le début d'un sommet du G7 en Bavière (sud) où l'Ukraine figurera en bonne place, a annoncé jeudi la Maison Blanche.

Selon l'exécutif américain, les deux dirigeants participeront à une rencontre avec des habitants de Krün, commune des Alpes bavaroises qui abrite le château d'Elmau où se retrouvent dimanche et lundi les dirigeants des sept puissances économiques du G7.

Soulignant, l'étroite relation personnelle que les deux dirigeants ont bâti au fil des années, Charles Kupchan, conseiller de M. Obama pour les affaires européennes, a souligné que cette rencontre serait l'occasion d'échanger en dehors du sommet officiel.

M. Obama et Mme Merkel auront ensuite une rencontre en tête-à-tête consacrée notamment à la situation dans l'est de l'Ukraine.

Nous sommes particulièrement inquiets de l'intensification des combats à laquelle nous avons assisté au cours des dernières 24/48 heures, a souligné M. Kupchan lors d'une conférence téléphonique.

L'exécutif américain insiste en particulier sur la nécessité de maintenir les sanctions contre la Russie, accusée par les occidentaux de soutenir la rébellion dans l'Est séparatiste. Le message doit être que cette pression sera maintenue, a souligné Ben Rhodes, conseiller de M. Obama.

L'accord de libre-échange en cours de négociation entre les Etats-Unis et l'Union européenne, TTIP, contre lequel une partie de l'opinion publique européenne et notamment allemande est très remontée, devrait également figurer en bonne place au menu des discussions.

En marge du sommet du G7, M. Obama a par ailleurs prévu une rencontre avec le Premier ministre britannique David Cameron, la première depuis le réélection de ce dernier.

Le président américain soit également rencontrer en tête-à-tête le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, qui sera l'un des invités de ce sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des sept pays les plus industrialisés de la planète.

La relation germano-américaine, traditionnellement très forte, a été un temps mise à l'épreuve sur fond de révélations sur les écoutes pratiquées par les services de renseignement en Allemagne, notamment l'espionnage du téléphone portable de la chancelière. 

Dernièrement de nouvelles révélations, sur la coopération poussée du renseignement allemand avec les services américains pour espionner des responsables européens, ont mis Mme Merkel dans l'embarras dans son pays.

Bah, il faut en laisser au trolls de la ferme du guébiste.

[Александр]

Les Etats-Unis pourraient déployer des missiles sol-sol en Europe

Selon Washington, Moscou a violé le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, signé en 1987

L'administration américaine envisage de déployer des missiles sol-sol en Europe pour répondre à la violation présumée par la Russie du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), rapporte vendredi l'agence de presse Associated Press.

Cette option figure parmi les possibilités que la Maison Blanche a mises sur la table, alors qu'elle revoit actuellement sa politique avec la Russie, suite l'intervention militaire de Moscou en Ukraine, son annexion de la Crimée et d'autres actions en Europe que les États-Unis juge belliqueuses.

L'administration envisage trois options pour répondre militairement aux violations présumées du traité sur les missiles par Moscou : le développement de moyens de défense visant à contrer les missiles violant le traité, une frappe préventive et une frappe nucléaire, bien que cette dernière possibilité n'ait pas été officiellement annoncée.

Un responsable au Pentagone, Brian McKeon, a déclaré en décembre dernier qu'une frappe préventive impliquerait le déploiement en Europe de missiles de croisière dont les lanceurs seraient établis au sol.

De son côté, la Russie nie avoir violé le fameux traité et accuse les Etats-Unis de vouloir installer des systèmes de défenses antimissiles à ses frontières.

Les dirigeants occidentaux se réunissent dimanche et lundi pour un sommet du G7 (duquel le président russe Vladimir Poutine a été exclu) au cours duquel ils évoqueront l'agression russe supposée en Ukraine.

Les États-Unis et ses partenaires occidentaux ont tenté d'utiliser les leviers économiques et diplomatiques contre Poutine. Ils sont cependant conscients que Moscou joue un rôle important dans les affaires internationales, notamment dans les négociations sur le nucléaire iranien, qui font partie des priorités de la politique étrangère du président Barack Obama.

Avec le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, et en vigueur depuis 1988, la Russie et les Etats-Unis se sont engagés à ne pas utiliser de missiles de croisière et de missiles balistiques lancés depuis le sol et ayant une portée se situant entre 500 et 5 500 km, ces missiles pouvant emporter des charges explosives conventionnelles ou nucléaires.

Ukraine : le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit en urgence

A la demande de la Lituanie, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit ce vendredi en urgence pour évoquer le regain de violences en Ukraine.


Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra une réunion d'urgence, ce vendredi, pour évoquer le retour des violences en Ukraine qui menace la trêve, poussée par l'Europe, en vigueur depuis quatre mois.

La réunion, prévue à 15h30 (heure de Paris) selon un diplomate lituanien, a été demandée jeudi par la Lituanie après que le président ukrainien a affirmé que plus de 9 000 soldats russes s'étaient déployés à travers l'est de l'Ukraine.

«La menace d'une reprise d'actions militaires de grande envergure des groupuscules terroristes russes demeure gigantesque», a estimé Petro Porochenko dans son discours annuel devant le Parlement. «En raison de la menace permanente de déclenchement par la Russie d'une guerre totale contre l'Ukraine, la défense de notre pays demeure une priorité clé», a-t-il poursuivi.

Les autorités ukrainiennes accusent les rebelles d'avoir déclenché une «offensive majeure» avec plus de 10 chars et 1 000 hommes contre leurs positions à Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de Donetsk, mercredi à l'aube.
Moscou accuse Kiev de «provocations»
Dans un rapport, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a indiqué avoir observé le «mouvement d'un grand nombre d'armes lourdes dans les territoires contrôlés par la République populaire de Donetsk, généralement vers l'ouest de la ligne de front, près de Mariinka, avant et pendant les combats».

Tandis que les rebelles ont nié toute implication dans l'offensive, la Russie, accusée par l'Ukraine et par les Occidentaux de soutenir et d'armer les séparatistes prorusses, a pour sa part dénoncé des «provocations» ukrainiennes. Les accords de Minsk 2, signés le 12 février, «sont en permanence menacés de voler en éclats à cause des actes des autorités de Kiev», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l'agence de presse Interfax.

Il s'agit de la poussée de violence la plus importante depuis l'instauration du cessez-le-feu suite aux accords de Minsk. Ces derniers jours, l'Union européenne, les Etats-Unis, ainsi que Paris et Berlin, parrains de ces très fragiles accords de paix, ont unanimement exprimé leur préoccupation.

[Александр]

Militants attack Ukrainian troops more than 40 times overnight

According to the report of Ukraine's Defense Ministry, the most difficult situation was in the area of Donetsk.

UNIAN - Russian-backed militants in the Donbas attacked Ukrainian army positions more than 40 times from Thursday evening to midnight, using banned mortars and multiple rocket launchers, the press center of the Anti-Terrorist Operation said on its Facebook page on Friday.

'The militants fired artillery and mortars on the villages of Pisky, Berezove, Pervomaiske, Opytne, Bohdanivka, the mine of Butivka, and Novobakhmutivka,' the report says.
In addition, Russian-backed militants fired tank shells on the villages of Berezove and Vodiane, and multiple rocket launchers on the village of Starohnativka.

'The situation remains tense in the area of the town of Maryinka. The militants fired grenade launchers and small arms on the positions of the Ukrainian army there,' the press center said.
In the area of Mariupol, the militants fired 122mm artillery on the village of Hranitne. In the area of Luhansk, the militants fired 120mm mortars on the village of Novotoshkivske. After midnight, the number of attacks decreased.

'During this period, the Ukrainian army recorded more than 30 reconnaissance overflights by enemy drones,' the military press centre said.

Mais:

Силы АТО полностью зачистили #Марьинка от боевиков - батальон "Сич"

Les terrorusses sont "viré" de Mar'inka

Confirmé:

Петро Порошенко ‏@poroshenko 6 minil y a 6 minutes             
Мар'їнка повністю звільнена від диверсантів, затримано 12 осіб, в т.ч. громадян РФ,які чинили опір військам Збройних сил України! Дякую Вам!

Poroshenkoporoshenko · 6 minil ya 6 minutes 
Marinka complètement libéré de saboteurs détenu 12 personnes, y compris les citoyens russes qui ont résisté aux forces de l'Ukraine! Merci!

[Александр]

Prévisible après mercredi:

Lithuanian Foreign Minister: Vilnius expects extension of sanctions against Russia


According to Linkevičius, the efforts aimed at implementing the Minsk agreements have not yielded any results.

UNIAN - Lithuania expects EU sanctions against Russia to be extended at the end of June, Lithuanian Foreign Minister Linas Linkevičius said in an interview with the French newspaper ECHO on Thursday, according to Russian news agency TASS.

"The situation in the east of Ukraine did not stabilize. Russia is testing the European countries," he said.

"I hope that the sanctions will be extended at the end of June. So far, they have a definite political and economic impact, but we have not seen results in the conflict zone in Ukraine," Linkevičius said.

The Lithuanian foreign minister also said that Europe should help Ukraine through the delivery of weapons and equipment.

"We must remain united in order to increase the pressure on Russia. We should isolate it politically as much as possible, although we are not talking about a break of all ties, because a dialogue with the Russians maintained even during the Cold War," Linkevičius said.

"In other words, Western countries have to increase the pressure in the form of sanctions and isolation of Russia, and to provide Ukrainians with the direct support. There are also problems that cannot be resolved quickly - for example, corruption. If European countries send their experts and help the Ukrainian government, it will be improved," Linkevičius said.

[Александр]

Ukraine-Paris soupçonne le terrain de faire pression avant le G7

PARIS, 5 juin (Reuters) - La France estime que le regain de violence constaté en Ukraine pourrait être lié à une volonté des forces sur le terrain de faire pression sur le G7 qui s'ouvre dimanche en Bavière.

Armée ukrainienne et séparatistes ont fait usage d'armes lourdes cette semaine au cours de combats meurtriers considérés comme les plus violents depuis des mois dans la région.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir ce vendredi pour évoquer ce dossier, alors que le président ukrainien, Petro Porochenko, a accusé Moscou de vouloir "envahir" son pays.
A deux jours de l'ouverture du G7 de Schloss Elmau, un diplomate français a invité vendredi à garder la tête froide face aux pressions exercées.

"Le G7 est une loupe extraordinaire sur l'Ukraine, toute la presse mondiale est mobilisée là-dessus", a-t-il dit à Paris. "Donc si une personne veut créer des incidents, un climat de tension pour montrer que cela ne progresse pas en Ukraine, c'est le moment."

"Il ne faut pas être naïf, il faut se poser la question de qui a intérêt à ce que les choses ne progressent pas", a-t-il ajouté.

France et Allemagne continuent de chercher une porte de sortie dans le conflit ukrainien dans le cadre du dialogue en "format Normandie" lancé avec la Russie et l'Ukraine il y a un an, le 6 juin 2014, en marge des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement allié.

Paris et Berlin demandent la mise en oeuvre complète de l'accord de Minsk, qui ont permis une baisse d'intensité des combats, des échanges de prisonniers et le retrait d'armes lourdes, souligne Paris.

"Il y a des éléments tangibles, la Russie joue relativement le jeu. La mise en oeuvre de Minsk ce n'est ni blanc ni noir, pour l'instant c'est gris", dit-on de source diplomatique.

L'Ukraine sera au menu de l'entretien bilatéral prévu lundi en Allemagne entre François Hollande et Barack Obama au G7.

Le dossier devrait aussi faire l'objet de déclarations des pays les plus industralisés du monde, groupe dont la Russie a été exclue l'an dernier après l'annexion de la Crimée par Moscou.

"Il est important que le G7 soit utilisé pour émettre un message clair : 'ce qu'on vous demande de faire, ce qui se passera si ça marche, ce qui se passera cela ne marche pas'", dit-on à Paris.

(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

[Александр]

Ben les "pressions" du guébiste n'ont servi à rien:

Obama, Merkel et l'UE affichent leur unité face à la Russie

Le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Donald Tusk ont affiché dimanche leur unité face à la Russie sur le dossier ukrainien. Ils se retrouvaient en Bavière pour le lancement d'un sommet du G7.

Arrivé en hélicoptère en cours de matinée, par un temps radieux, Barack Obama a d'abord loué l'amitié germano-américaine. "Ce matin, alors que nous célébrons l'une des alliances les plus fortes au monde, mon message au peuple allemand est simple: nous sommes reconnaissants pour votre amitié, votre leadership".

Le président américain s'exprimait brièvement dans le petit village de Krün, quelques heures avant le début du sommet du G7 dans un château non loin de là. "C'est merveilleux d'être de retour en Allemagne pour ma quatrième visite en tant que président", a-t-il lancé, multipliant les références à "Angela", sa "partenaire et amie".

Auparavant, Mme Merkel avait elle aussi loué la qualité des relations entre les deux alliés: "Les Etats-Unis sont notre ami et notre partenaire, même si nous avons parfois des désaccords".

Les révélations d'Edward Snowden sur l'ampleur des programmes américains de surveillance avaient provoqué de vives tensions entre les deux pays. A l'automne 2013, la découverte de la mise sur écoute du téléphone portable de la chancelière allemande avait particulièrement choqué Berlin.

Unité sur les sanctions
                 
Soulignant les nombreuses convergences de vues entre Berlin et Washington, M. Obama a insisté sur la nécessité de faire face à l'"agression" russe dans l'est de l'Ukraine. L'exécutif américain insiste sur la nécessité de maintenir les sanctions pesant contre Moscou, accusé de soutenir la rébellion dans l'Est séparatiste.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a lui aussi appelé le sommet du G7 à "confirmer son unité" sur les sanctions contre la Russie liées au rôle de Moscou dans la crise ukrainienne. "Si quelqu'un veut reconsidérer cette politique, ce ne pourra être que pour la renforcer", a-t-il déclaré.

Le président russe Vladimir Poutine est le grand absent de ce sommet du G7. Il est exclu de ce format des puissances industrielles depuis que la Russie a annexé la Crimée en mars 2014.

Nouveaux accords commerciaux
                 
"Au cours des deux journées à venir, nous allons aborder notre futur commun", a encore souligné M. Obama, avant d'énumérer ses objectifs: "favoriser une économie mondiale créatrice d'emplois, maintenir une Union européenne forte et prospère, bâtir de nouveaux accords commerciaux à travers l'Atlantique" et "lutter contre le changement climatique".

Après être allés à la rencontre des habitants du village, les deux dirigeants devaient se retrouver en fin de matinée pour un tête-à-tête dans le château d'Elmau. L'hôtel de luxe est posé sur un alpage à 1200 m d'altitude et protégé par un imposant dispositif policier.

[Александр]

Un bateau des gardes-côtes ukrainiens saute sur une mine: un mort


Un bateau des garde-côtes ukrainien dans le port de Marioupol (Archives/AFP)

Un garde-côtes ukrainien est mort et six autres ont été blessés dimanche après que leur navire eut fait exploser une mine dans la baie du port de Marioupol, dans la zone de conflit de l’Est de l’Ukraine, ont indiqué les autorités ukrainiennes.

Le capitaine du navire est quant à lui porté disparu et les recherches se poursuivent pour tenter de le retrouver, a indiqué le service des gardes-frontières.
Un blessé est finalement décédé à l’hôpital, a ajouté un porte-parole du ministère de l’Intérieur à la télévision ukrainienne. Six autres sont soignés pour des blessures dont il n’a pas précisé la gravité.

Leur bateau a été fortement endommagé après avoir sauté sur une mine lors d’une inspection, selon les gardes-frontières.

 

 

Marioupol, port stratégique sur les bords de la mer d’Azov, est la dernière grande ville dans l’Est séparatiste prorusse sous contrôle du gouvernement ukrainien. Des combats éclatent de façon régulière près du village de Chirokiné, situé à une dizaine de kilomètres de Marioupol.

La prise de Marioupol constituerait une étape clé pour créer un pont terrestre entre la Russie et la péninsule ukrainienne de la Crimée annexée en mars 2014, mais très dépendante de l’Ukraine pour ses approvisionnements vitaux.

L’Est de l’Ukraine a connu ces derniers jours un regain de violences meurtrières dans le conflit qui a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014.

L’Ukraine et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir militairement les rebelles de l’Est et d’y avoir déployé des troupes régulières ce que Moscou dément.

Sur le terrain, la situation restait tendue dimanche, selon l’armée ukrainienne qui accuse les séparatistes d’utiliser les armes interdites par les accord de Minsk.

Les troupes russes et terroristes (Kiev désigne ainsi les séparatistes, ndlr) ont tiré à cinq reprises aux lance-roquettes multiples Grad près du village Granitne, à la mi-chemin entre le fief rebelle de Donetsk et Marioupol, a déclaré Olexandre Motouzianyk, un porte-parole militaire ukrainien au cours d’un point de presse.

Aucun soldat ukrainien n’est mort, mais huit ont été blessés au cours des dernières 24 heures, a-t-il ajouté.

Les drones ennemis ont survolé à 38 reprises les régions rebelles de Donetsk et de Lougansk, a-t-il précisé.

Les autorités séparatistes ont pour leur part fait état de deux civils blessés dans un quartier de Donetsk dans des bombardements qu’elles ont attribués à l’armée ukrainienne.

[Александр]

Voilà où les terrorusses "garent" leur tanks:


Dans les zones d'habitations . . .

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