L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
On trouvera toujours des individus prêts à prêter leur services et à faire preuve de servilité contre rémunération.Matt a écrit:A noter qu'il n'y a pas de justice officielle au Louganda.Matt a écrit:. . .
"Il y a en tout sept morts", a déclaré le procureur général adjoint de la LNR, Sergueï Gorenko, dans une d'une conférence de presse retransmise par les médias russes, ajoutant que ce bilan préliminaire devait encore être précisé. "L'une des versions étudiées est un acte d'un groupe d'espionnage et de sabotage", a-t-il ajouté.
. . .
D'où il sort celui-là?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le meilleur système anti-huées que je connaisse, c'est de foutre la paix à ses voisins!!!
Ah ouéé mais hééé... Ça permettra à nos idiots utiles de nous resservir le couplet sur la "russophobie"...
Ah ouéé mais hééé... Ça permettra à nos idiots utiles de nous resservir le couplet sur la "russophobie"...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sans doute trop simple comme système!tarkan a écrit:Le meilleur système anti-huées que je connaisse, c'est de foutre la paix à ses voisins!!!
Ah ouéé mais hééé... Ça permettra à nos idiots utiles de nous resservir le couplet sur la "russophobie"...
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il y a bel et bien des soldats russes en Ukraine
Les deux Russes capturés en Ukraine ont reconnu être des soldats en mission de reconnaissance, selon l'OSCE. Moscou affirme de son côté qu'il s'agit d'anciens militaires.
Lors d'une rencontre avec la mission d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ukraine «les deux individus ont affirmé qu'ils étaient membres d'une unité des forces armées russes», a indiqué l'OSCE dans un communiqué.
Les deux Russes ont «affirmé qu'ils étaient en mission de reconnaissance» en Ukraine, a précisé cette organisation. «L'un d'eux a indiqué avoir reçu l'ordre de son unité militaire d'aller en Ukraine pour une durée de trois mois (...) Tous les deux ont déclaré avoir été 'en mission' en Ukraine auparavant», poursuit le communiqué.
L'entrevue s'est déroulée sans la présence des autorités ukrainiennes à l'hôpital militaire de Kiev où ces deux hommes sont soignés. Ces derniers ont confirmé avoir été capturés le 16 mai sur la ligne de front dans l'Est de l'Ukraine, a précisé l'OSCE.
«Volontaires» russes
Kiev et l'Occident accusent la Russie d'armer les rebelles et d'avoir déployé ses troupes dans la zone du conflit. Moscou, de son côté, nie farouchement ces accusations, ne concédant que la présence de «volontaires» russes partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
Le ministère russe de la Défense a catégoriquement démenti lundi leur appartenance aux forces actives, assurant qu'ils «ne faisaient plus partie des forces armées russes au moment de leur capture». Il a suggéré qu'ils pourraient avoir fait l'objet de «torture» pour confirmer les accusations ukrainiennes.
Les deux Russes capturés en Ukraine ont reconnu être des soldats en mission de reconnaissance, selon l'OSCE. Moscou affirme de son côté qu'il s'agit d'anciens militaires.
Lors d'une rencontre avec la mission d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ukraine «les deux individus ont affirmé qu'ils étaient membres d'une unité des forces armées russes», a indiqué l'OSCE dans un communiqué.
Les deux Russes ont «affirmé qu'ils étaient en mission de reconnaissance» en Ukraine, a précisé cette organisation. «L'un d'eux a indiqué avoir reçu l'ordre de son unité militaire d'aller en Ukraine pour une durée de trois mois (...) Tous les deux ont déclaré avoir été 'en mission' en Ukraine auparavant», poursuit le communiqué.
L'entrevue s'est déroulée sans la présence des autorités ukrainiennes à l'hôpital militaire de Kiev où ces deux hommes sont soignés. Ces derniers ont confirmé avoir été capturés le 16 mai sur la ligne de front dans l'Est de l'Ukraine, a précisé l'OSCE.
«Volontaires» russes
Kiev et l'Occident accusent la Russie d'armer les rebelles et d'avoir déployé ses troupes dans la zone du conflit. Moscou, de son côté, nie farouchement ces accusations, ne concédant que la présence de «volontaires» russes partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
Le ministère russe de la Défense a catégoriquement démenti lundi leur appartenance aux forces actives, assurant qu'ils «ne faisaient plus partie des forces armées russes au moment de leur capture». Il a suggéré qu'ils pourraient avoir fait l'objet de «torture» pour confirmer les accusations ukrainiennes.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Thuramir a écrit:La guerre menée par la Russie aura fait plus pour faire revivre le sentiment national ukrainien que tous les politiciens ukrainiens réunis, dont les frasques avaient, au contraire, affaibli fortement ce sentiment national. C'est très certainement une conséquence inattendue de ce conflit pour la Russie, qui avait sans doute imaginé que l'Ukraine désabusée imploserait lors de ce conflit.
Avis partagé à 100%. L'apprenti-sorcier du Kremlin a ouvert la boîte de Pandore du nationalisme Ukrainien, il est pas près de la refermer
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ca manquait au programme du guébiste:
Tensions entre Berlin et Moscou après le refoulement d’un député allemand
Le président ukrainien Petro Porochenko et le député allemand Karl-Georg Wellmann, le 7 mai 2014. SOEREN STACHE / AFP
Un parlementaire allemand, qui a des liens forts avec l’Ukraine, s’est vu refuser dimanche 24 mai l’entrée sur le territoire russe, conduisant Berlin à dénoncer lundi le procédé.
« Du point de vue du gouvernement allemand, l’interdiction faite au député Karl-Georg Wellmann est incompréhensible et inacceptable, a réagi un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Le gouvernement allemand attend la levée de cette interdiction. » Berlin a protesté officiellement à Moscou et auprès de l’ambassade de Russie en Allemagne, a fait savoir le ministère.
M. Wellmann, élu des Unions chrétiennes (CDU-CSU), le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel, préside le groupe d’amitié parlementaire germano-ukrainien au Bundestag, et s’est rendu en Ukraine en mai 2014 comme observateur de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour les élections. Il est aussi rapporteur de son parti pour la Russie au sein de la commission des affaires étrangères du Bundestag.
Interdiction de pénétrer en Russie jusqu’en 2019
Il a été refoulé dimanche à son arrivée à l’aéroport de Moscou, où il se rendait sur invitation pour des discussions politiques, a-t-il rapporté dans plusieurs médias lundi. D’après son témoignage, les autorités russes lui ont intimé de reprendre l’avion pour Berlin, et signifié son interdiction de pénétrer en Russie jusqu’en 2019.
Interviewé par l’hebdomadaire Focus, le parlementaire a estimé subir la riposte russe aux vagues successives l’an dernier de sanctions européennes contre des personnalités russes sur fond de crise en Ukraine :
[url=http://www.rfi.fr/europe/20150525-ukraine-guerre-chefs-regions-separatistes-donbass-mozgovoy- plotniski/]Ukraine: guerre des chefs dans les régions séparatistes?[/url]
Les bruits de botte s’intensifient dans l’Est de l’Ukraine, dans un contexte de remilitarisation de certains points des 450 kilomètres de la ligne de front et d’échauffourées quotidiennes. Un des chefs séparatistes de la République populaire de Louhansk, Alexeï Mozgovoy, a été assassiné, samedi 23 mai, ce qui pourrait enclencher de nouvelles vagues de violence.
Avec notre correspondant à Kiev, Sébastien Gobert
C’est une étape de plus de la centralisation du pouvoir dans les territoires séparatistes.Alexeï Mozgovoy tenait d’une main de fer la grande ville industrielle d’Alchevsk. Il y avait tenu des tribunaux populaires qui avaient restauré la peine de mort. A la tête de sa brigade militaire « Fantôme », il représentait un contre-pouvoir sérieux au chef de la République autoproclamée de Lougansk, Igor Plotniski. Celui-ci accuse les forces spéciales ukrainiennes de l’attentat, mais beaucoup le soupçonnent de faire disparaître ses opposants.
Le chef de guerre Alexander Biednov, alias Batman, avait aussi perdu la vie cet hiver dans une embuscade. Sa mort avait unifié un peu plus la république autoproclamée et ses forces armées. Elle avait été suivie par le déclenchement de sérieuses offensives, notamment sur la ville de Debaltseve.
La disparition d’Alexeï Mozgovoy pourrait entraîner les mêmes conséquences. Les combats ne sont jamais arrêtés dans le Donbass, où l’on dénonce une concentration militaire accrue. La plus grande usine de coke d’Ukraine, située sur la ligne de front, vient d’arrêter son activité en raison de bombardements intensifs. Entre meurtres et échauffourées quotidiennes, le Donbass résonne encore une fois du tumulte des tambours de guerre.
Le meilleur pour la fin:
Russie "Les chars russes n'ont pas besoin de visa" pour entrer en Europe, lance le vice-Premier ministre russe
Humour, humour… Les chars "n'ont pas besoin de visa" pour entrer en Europe, a plaisanté le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, sur la chaîne publique Rossia 1, expliquant qu'il ne se sentait pas du tout handicapé par les sanctions occidentales l'empêchant de se rendre en Europe ou aux États-Unis.
Tensions entre Berlin et Moscou après le refoulement d’un député allemand
Le président ukrainien Petro Porochenko et le député allemand Karl-Georg Wellmann, le 7 mai 2014. SOEREN STACHE / AFP
Un parlementaire allemand, qui a des liens forts avec l’Ukraine, s’est vu refuser dimanche 24 mai l’entrée sur le territoire russe, conduisant Berlin à dénoncer lundi le procédé.
« Du point de vue du gouvernement allemand, l’interdiction faite au député Karl-Georg Wellmann est incompréhensible et inacceptable, a réagi un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Le gouvernement allemand attend la levée de cette interdiction. » Berlin a protesté officiellement à Moscou et auprès de l’ambassade de Russie en Allemagne, a fait savoir le ministère.
M. Wellmann, élu des Unions chrétiennes (CDU-CSU), le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel, préside le groupe d’amitié parlementaire germano-ukrainien au Bundestag, et s’est rendu en Ukraine en mai 2014 comme observateur de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour les élections. Il est aussi rapporteur de son parti pour la Russie au sein de la commission des affaires étrangères du Bundestag.
Interdiction de pénétrer en Russie jusqu’en 2019
Il a été refoulé dimanche à son arrivée à l’aéroport de Moscou, où il se rendait sur invitation pour des discussions politiques, a-t-il rapporté dans plusieurs médias lundi. D’après son témoignage, les autorités russes lui ont intimé de reprendre l’avion pour Berlin, et signifié son interdiction de pénétrer en Russie jusqu’en 2019.
Interviewé par l’hebdomadaire Focus, le parlementaire a estimé subir la riposte russe aux vagues successives l’an dernier de sanctions européennes contre des personnalités russes sur fond de crise en Ukraine :
« Nous supposons qu’il y a une liste de sanctions côté russe, en réaction aux sanctions de l’Union européenne. Et comme je suis rapporteur de mon groupe parlementaire pour la Russie, j’ai atterri dessus. Comme cette liste n’est pas publique, on ne se rend compte qu’on est dessus que lorsque l’on est dans le hall d’arrivée. »
[url=http://www.rfi.fr/europe/20150525-ukraine-guerre-chefs-regions-separatistes-donbass-mozgovoy- plotniski/]Ukraine: guerre des chefs dans les régions séparatistes?[/url]
Les bruits de botte s’intensifient dans l’Est de l’Ukraine, dans un contexte de remilitarisation de certains points des 450 kilomètres de la ligne de front et d’échauffourées quotidiennes. Un des chefs séparatistes de la République populaire de Louhansk, Alexeï Mozgovoy, a été assassiné, samedi 23 mai, ce qui pourrait enclencher de nouvelles vagues de violence.
Avec notre correspondant à Kiev, Sébastien Gobert
C’est une étape de plus de la centralisation du pouvoir dans les territoires séparatistes.Alexeï Mozgovoy tenait d’une main de fer la grande ville industrielle d’Alchevsk. Il y avait tenu des tribunaux populaires qui avaient restauré la peine de mort. A la tête de sa brigade militaire « Fantôme », il représentait un contre-pouvoir sérieux au chef de la République autoproclamée de Lougansk, Igor Plotniski. Celui-ci accuse les forces spéciales ukrainiennes de l’attentat, mais beaucoup le soupçonnent de faire disparaître ses opposants.
Le chef de guerre Alexander Biednov, alias Batman, avait aussi perdu la vie cet hiver dans une embuscade. Sa mort avait unifié un peu plus la république autoproclamée et ses forces armées. Elle avait été suivie par le déclenchement de sérieuses offensives, notamment sur la ville de Debaltseve.
La disparition d’Alexeï Mozgovoy pourrait entraîner les mêmes conséquences. Les combats ne sont jamais arrêtés dans le Donbass, où l’on dénonce une concentration militaire accrue. La plus grande usine de coke d’Ukraine, située sur la ligne de front, vient d’arrêter son activité en raison de bombardements intensifs. Entre meurtres et échauffourées quotidiennes, le Donbass résonne encore une fois du tumulte des tambours de guerre.
Le meilleur pour la fin:
Russie "Les chars russes n'ont pas besoin de visa" pour entrer en Europe, lance le vice-Premier ministre russe
Humour, humour… Les chars "n'ont pas besoin de visa" pour entrer en Europe, a plaisanté le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, sur la chaîne publique Rossia 1, expliquant qu'il ne se sentait pas du tout handicapé par les sanctions occidentales l'empêchant de se rendre en Europe ou aux États-Unis.
"Je plaisante toujours à ce sujet. Ils ne nous donnent pas de visa, ils ont pris des sanctions contre nous, soit. Mais les chars n'ont pas besoin de visa."
Vice-Premier ministre chargé notamment de la Défense et du secteur spatial, Dmitri Rogozine est connu pour ses déclarations à l'emporte-pièce ou provocatrices et ses critiques régulières de l'Occident.
Très actif sur Twitter, Dmitri Rogozine a aussi assuré dimanche que la Russie ne menaçait pas l'Occident, et que celui-ci de sera toute manière "détruit sous les assauts des gays et de l'Etat islamique".
Le conflit en Ukraine et le rôle présumé des forces russes en Ukraine, catégoriquement démenti par Moscou, a suscité des inquiétudes dans les pays baltes où le souvenir de l'annexion par l'Armée rouge en 1939 reste vif.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En ce qui concerne les armes ukrainiennes, qu'est-ce qui est de production locale?
Ukrainian Weapons – What Local Factories are Producing for the Army
The Ukrainian defense industry has what to offer to the Army. Photo: ukroboronprom.com.ua
Article by: Nikolai Gorokhov
Since the beginning of Russian aggression Ukraine, consistently ranking in the top ten exporters of weapons in the world, driven by the necessity to completely re-equip its own army, is replacing the weapons inherited from Soviet times. GordonUA has chosen several new products of the Ukrainian defense industry which are already deployed to the front or which may be deployed in the future.
Small arms
Assault rifle “Fort-221″ (TAR-21)
Development of the Israeli TAR-21 is produced under license in Vinnytsia at RPC Fort. The rifle uses a “bullpup” configuration, in which the bolt carrier group is placed behind the pistol grip; this shortens the overall length but does not sacrifice barrel length. As a result, the TAR-21 provides carbine length, yet achieves rifle muzzle velocities. The housing is made of impact-resistant plastic reinforced metal which helped to significantly reduce the weight.
Photo: fort.vn.ua
Formally, the production of the “Fort-221″ under Israeli license began in Ukraine in 2009, but until recently these assault rifles and a shortened variant, the “Fort-224″, were only purchase in small quantities for Special Forces of the SBU (Ukrainian Security Service). It is known that, after the beginning of the conflict in Donbas that the “Fort-221″ appeared among the weapons used by the “Tornado” battalion of the MVD (Ministry of Internal Affairs). The Defense Ministry reported on its intention to purchase about 500 of these weapons.
Effective range 550 m, 5.56 mm caliber, 750-900 rounds per minute, mass with magazine is 4.3 kg.
Photo: day-omega.com
The first samples were presented in 2012 and the company commenced mass production in spring of 2014. The first lot entered service with the National Guard in July.
Effective range is 900 m, 7.62 mm x 51 mm caliber, 15 rounds/min, mass with magazine of 5-7 kg.
Rocket-propelled grenades and anti-tank weapons
Photo: militaryreview.su
The Ministry of Defense was interested in domestic development and conducted tests of the grenade launcher, however there is no current information on deliveries of this model to the Ukrainian Armed Forces.
Technical characteristics:
Photo: justus.com.ua
In October 2010, the Ministry of Defense of Ukraine ordered from GKKB “Luch” ten systems “Stugna-P” for testing. In February 2015, the mobile version of the “Stugna-P” was presented, mounted on the chassis of a light vehicle. In March 20, 2015, mass production of anti-tank systems “Stugna-P” was begun.
Armored Vehicles
Photo: trucks.autocentre.ua
The Ukrainian National Guard announced their intention to purchase 90 “Bars”. In addition, this vehicle will participate in the Ministry of Defense tender for the purchase of light-armored vehicles.
Highway speed of 100 km/hr and a range of 600 km.
Photo: uk.wikipedia.org
The Kuguar has a shielded weapon mount on the roof. It can be armed with 7.62-mm, 12.7-mm machine guns or 40-mm automatic grenade launcher. Vehicle accommodates up to 9 troops, including the driver. Troops enter and leave the vehicle via side or rear doors. There are some observation windows and firing ports provided for the troops. Alternatively it can carry up to a 1 000 kg of supplies. The Kuguar is powered by either a 4-liter Toyota turbocharged diesel engine, developing 240 hp, or 4.5-liter petrol engine, developing 218 hp. There is also a Toyota 4-liter petrol engine, developing 228 hp. Engine is mated to a 5-speed manual transmission. Vehicle has a 4×4 configuration with full-time all-wheel drive capability.
Heavy Armored Vehicles
Photo: nevsepic.com.ua
The BTR-4 has a maximum speed of 110 km/h and can cross water obstacles at a speed of 10 km/h. The vehicle is powered by a 3TD diesel engine with 500 hp. It was reported to being hit by several rpg rounds and multiple small-arms fire with no consequences. Slat armor can be fitted for maximum protection against RPG attacks.
Several dozen BTR-4 are already in service with the National Guard. These vehicles have also been sold to Iraq, Kazakhstan and Nigeria. On 4 June 2014, company officials revealed that the BTR-4E was being used in military operations in the Slavyansk area. Its armor had withstood hits from large-caliber machine guns, counter-HEAT side screens protected the crew from anti-tank grenade launchers, and armored glass sustained direct hits from sniper rifles.
Max speed:
Photo: nevsepic.com.ua
The protection system can include multi-layer passive armor, Nozh-2 explosive reactive armor, and the Zaslon active protection system. The tank can also be equipped with Varta optronic countermeasures. The Nozh-2 system protects against anti-tank grenades, stationary grenade launchers and recoilless guns, TOW-2, MILAN and Shturm-S anti-tank missiles, HEAT projectiles, and APFSDS projectiles fired by 125 mm tank guns.
The Oplot M is powered by a 6TD-2E 6 cylinder turbocharged liquid-cooled engine, which delivers 1200 hp. The tank has a maximum speed of 70 km/hr and a range of up to 500 km with additional fuel tanks.
Ukrainian Weapons – What Local Factories are Producing for the Army
The Ukrainian defense industry has what to offer to the Army. Photo: ukroboronprom.com.ua
Article by: Nikolai Gorokhov
Since the beginning of Russian aggression Ukraine, consistently ranking in the top ten exporters of weapons in the world, driven by the necessity to completely re-equip its own army, is replacing the weapons inherited from Soviet times. GordonUA has chosen several new products of the Ukrainian defense industry which are already deployed to the front or which may be deployed in the future.
Small arms
Assault rifle “Fort-221″ (TAR-21)
Development of the Israeli TAR-21 is produced under license in Vinnytsia at RPC Fort. The rifle uses a “bullpup” configuration, in which the bolt carrier group is placed behind the pistol grip; this shortens the overall length but does not sacrifice barrel length. As a result, the TAR-21 provides carbine length, yet achieves rifle muzzle velocities. The housing is made of impact-resistant plastic reinforced metal which helped to significantly reduce the weight.
Photo: fort.vn.ua
Formally, the production of the “Fort-221″ under Israeli license began in Ukraine in 2009, but until recently these assault rifles and a shortened variant, the “Fort-224″, were only purchase in small quantities for Special Forces of the SBU (Ukrainian Security Service). It is known that, after the beginning of the conflict in Donbas that the “Fort-221″ appeared among the weapons used by the “Tornado” battalion of the MVD (Ministry of Internal Affairs). The Defense Ministry reported on its intention to purchase about 500 of these weapons.
Effective range 550 m, 5.56 mm caliber, 750-900 rounds per minute, mass with magazine is 4.3 kg.
Sniper Rifle “VPR-308″
This modified version of the “Zbroyar” Z-008 Ukrainian sport/hunting rifle is made in Kyiv at the “Mayak” production factory. It can be operated with either single cartridge or with a 5-10 round magazine. Compared with the heavier, traditional Ukrainian rifle SVD which the army inherited from Soviet times, this weapon is only 4.5 kg versus 5-7 kg for the SVD, but has a greater sighting range of 900 m versus 800 m).Photo: day-omega.com
The first samples were presented in 2012 and the company commenced mass production in spring of 2014. The first lot entered service with the National Guard in July.
Effective range is 900 m, 7.62 mm x 51 mm caliber, 15 rounds/min, mass with magazine of 5-7 kg.
Rocket-propelled grenades and anti-tank weapons
Grenade launcher “UAG-40″
Developed in Kyiv: the first prototypes were produced at the plant, “Lenіnska kuznya“, in 2010. The first Ukrainian portable automatic belt-fed grenade launcher. Fully compliant with NATO standards but, in contrast to Western models, is much easier to use. It is supplied with a tripod mounting structure which allows for rapid weapon deployment. High level of portability and easy preparation of operating site allows for quick change of firing position both in the open air and in an urban environment.Photo: militaryreview.su
The Ministry of Defense was interested in domestic development and conducted tests of the grenade launcher, however there is no current information on deliveries of this model to the Ukrainian Armed Forces.
Technical characteristics:
- Max length: 960mm
- Weight: 17 kg
- Shooting cycle: 400 shot/min
Stugna-P
The Stugna-P is an anti-tank missile system designed and manufactured in Ukraine. Stugna-P has been developed by Kyiv-based, Luch, design bureau to compete with foreign models of the same class. Round comprising “STUGNA” antitank guided missile is intended for firing from the tank T-55 or antitank artillery gun MT-12 against stationary and moving modern armored objects with combined, incomplete or monolithic armor including ERA (explosive reactive armor), and also against pinpoint targets like weapon emplacements, tank in a trench, lightly armored objects. The Stugna-P is also capable of destroying low-altitude, slow-moving aerial targets. The laser-guided system has a range of 5 km and can penetrate armor up to 800 millimeters thickness. The operating temperature range is from – 40° to +60°C.Photo: justus.com.ua
In October 2010, the Ministry of Defense of Ukraine ordered from GKKB “Luch” ten systems “Stugna-P” for testing. In February 2015, the mobile version of the “Stugna-P” was presented, mounted on the chassis of a light vehicle. In March 20, 2015, mass production of anti-tank systems “Stugna-P” was begun.
Armored Vehicles
“Bars”
Bars was developed in 2014 at the Design Bureau of the Cherkassy automobile factory and demonstrated in December 2014 at the National Guard site near Kyiv. This vehicle is capable of carrying 4-6 people in full uniform in addition to a two-man crew. The housing consists of steel plates welded together at angles such that the vehicle provides protection against 5.45 mm and 7.62 mm munitions. The four-wheel drive vehicle is powered by an Isuzu engine.Photo: trucks.autocentre.ua
The Ukrainian National Guard announced their intention to purchase 90 “Bars”. In addition, this vehicle will participate in the Ministry of Defense tender for the purchase of light-armored vehicles.
Highway speed of 100 km/hr and a range of 600 km.
“KrAZ Kuguar”
This vehicle was developed by the Canadian company, Streit Group, at their manufacturing facility in Ontario, Canada. It is based on a Toyota Landcruiser chassis and is currently being manufactured in Ukraine at the Kremenchuk Automobile Plant (KrAZ) in Kremenchuk, Ukraine. The Cougar is a multi-functional Light Armored Vehicle with cross-dimensional characteristics which allow it to be used in a wide variety of applications including military, police and tactical. It has been designed to withstand ballistic assaults as well as to protect the occupants against mines and grenade blasts because of the reinforced under-carriage. In early August 2014, Ukraine’s Ministry of the Interior ordered 21 of these vehicles for the National Guard.Photo: uk.wikipedia.org
The Kuguar has a shielded weapon mount on the roof. It can be armed with 7.62-mm, 12.7-mm machine guns or 40-mm automatic grenade launcher. Vehicle accommodates up to 9 troops, including the driver. Troops enter and leave the vehicle via side or rear doors. There are some observation windows and firing ports provided for the troops. Alternatively it can carry up to a 1 000 kg of supplies. The Kuguar is powered by either a 4-liter Toyota turbocharged diesel engine, developing 240 hp, or 4.5-liter petrol engine, developing 218 hp. There is also a Toyota 4-liter petrol engine, developing 228 hp. Engine is mated to a 5-speed manual transmission. Vehicle has a 4×4 configuration with full-time all-wheel drive capability.
Heavy Armored Vehicles
BTR-4 “Bucephalus”
The brain-child of Ukainian designers at the Kharkiv Morozov Machine Building Design Bureau is the BTR-4M, which was first demonstrated at the weapons exhibition IDEX-2013 in the UAE. The vehicle has a conventional layout similar to western designs like the German TPz Fuchs in which the driver’s and commander’s compartment are at the front part of the hull, the engine and transmission compartment in the middle, and the troop compartment at the rear. Personnel enter and leave the vehicle either through the rear doors or the roof hatches, and the driver and the commander are provided with doors located on the sides of the hull.Photo: nevsepic.com.ua
The BTR-4 has a maximum speed of 110 km/h and can cross water obstacles at a speed of 10 km/h. The vehicle is powered by a 3TD diesel engine with 500 hp. It was reported to being hit by several rpg rounds and multiple small-arms fire with no consequences. Slat armor can be fitted for maximum protection against RPG attacks.
Several dozen BTR-4 are already in service with the National Guard. These vehicles have also been sold to Iraq, Kazakhstan and Nigeria. On 4 June 2014, company officials revealed that the BTR-4E was being used in military operations in the Slavyansk area. Its armor had withstood hits from large-caliber machine guns, counter-HEAT side screens protected the crew from anti-tank grenade launchers, and armored glass sustained direct hits from sniper rifles.
Max speed:
- 110 km/h (road)
- 10 km/h (in water)
Tank “Oplot”
The Oplot-M is another development of the Kharkiv engineers and produced at their plant. This tank is based on the T-84 main battle tank and is armed with 125 mm smooth-bore cannons, coaxial machine guns and a KT-12.7 anti-aircraft gun. The main gun can also fire laser-guided missiles against battle tanks, armored vehicles and helicopters. It is equipped with an automatic fire control system, thermal imaging sights, including three forward-facing periscopes in front of the driver’s dome. The center periscope can be replaced with a night-vision scope.Photo: nevsepic.com.ua
The protection system can include multi-layer passive armor, Nozh-2 explosive reactive armor, and the Zaslon active protection system. The tank can also be equipped with Varta optronic countermeasures. The Nozh-2 system protects against anti-tank grenades, stationary grenade launchers and recoilless guns, TOW-2, MILAN and Shturm-S anti-tank missiles, HEAT projectiles, and APFSDS projectiles fired by 125 mm tank guns.
The Oplot M is powered by a 6TD-2E 6 cylinder turbocharged liquid-cooled engine, which delivers 1200 hp. The tank has a maximum speed of 70 km/hr and a range of up to 500 km with additional fuel tanks.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bilan d'hier:
Six morts dans l'Est de l'Ukraine
Le chef de l'état-major de l'armée ukrainienne Viktor Moujenko © afp.
Quatre combattants rebelles, un militaire ukrainien et un civil ont été tués en 24 heures dans l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine, où les combats ont par ailleurs provoqué un incendie et une fuite d'ammoniaque dans une usine chimique.
"Nous avons perdu un soldat au cours des dernières 24 heures et douze ont été blessés", a déclaré le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, en ajoutant que la zone des combats s'était "élargie". La plupart des militaires ont été blessés près de Pervomaïsk, 50 km à l'ouest du fief séparatiste de Lougansk.
Les tirs visant les positions de l'armée ukrainienne près d'Avdiïvka, proche des ruines de l'aéroport de Donetsk, "ont coûté la vie à un civil et déclenché un incendie sur une usine chimique et une fuite d'ammoniaque", a poursuivi Andriï Lyssenko.
Les forces prooccidentales ukrainiennes ont également essuyé des tirs "au mortier de 120 millimètres" dans un autre point chaud, le village de Chirokiné à une dizaine de kilomètres du port stratégique de Marioupol, dernière grande ville dans l'Est rebelle sous contrôle du gouvernement de Kiev.
Les rebelles ont de leur côté annoncé sur leur site officiel "quatre morts" dans leurs rangs "en 24 heures", sans plus de précisions.
Pas nouveau:
Russia Is Using Mobile Crematoriums to Hide Ukraine's Dead
Russia is so desperate to hide its military involvement in Ukraine that it has brought in mobile crematoriums to destroy the bodies of its war dead, say U.S. lawmakers who traveled to the war-torn country this spring.
The U.S. and NATO have long maintained that thousands of Russian troops are fighting alongside separatists inside eastern Ukraine, and that the Russian government is obscuring not only the presence but also the deaths of its soldiers there. In March, NATO Deputy Secretary General Alexander Vershbow told a conference, "Russian leaders are less and less able to conceal the fact that Russian soldiers are fighting -- and dying -- in large numbers in eastern Ukraine."
Hence the extreme measures to get rid of the evidence. “The Russians are trying to hide their casualties by taking mobile crematoriums with them,” House Armed Services Committee Chairman Mac Thornberry told me. “They are trying to hide not only from the world but from the Russian people their involvement.”
Thornberry said he had seen evidence of the crematoriums from both U.S. and Ukrainian sources. He said he could not disclose details of classified information, but insisted that he believed the reports. “What we have heard from the Ukrainians, they are largely supported by U.S. intelligence and others,” he said.
Representative Seth Moulton, a former Marine Corps officer and a Democrat on the Armed Services Committee, was with Thornberry on the Ukraine trip in late March. He tweeted about the mobile crematoriums at the time, but didn’t reveal his sources. He told me this week the information didn’t come just from Ukrainian officials, whose record of providing war intelligence to U.S. lawmakers isn’t stellar.
“We heard this from a variety of sources over there, enough that I was confident in the veracity of the information,” Moulton said, also being careful not to disclose classified U.S. intelligence.
Both Thornberry and Moulton agreed with Vershbow's assessment that Russian President Vladimir Putin was struggling to keep up the ruse that he has no soldiers fighting inside Ukraine. Moulton said the mounting evidence of dead Russian soldiers is causing a domestic backlash for Putin. Russian and Ukrainian bloggers and activists have been compiling lists of Russian soldiers killed in Ukraine, including details of their service and circumstances of their deaths. New organizations in Russia representing soldiers’ families have sprung up to publicly challenge Putin's narrative.
“Russia is clearly having a problem with their home front and the casualties they are taking from the war,” Moulton said. “The fact that they would resort to burning the bodies of their own soldiers is horrific and shameful.”
There had been unconfirmed reports of Russia using mobile crematoriums in Ukraine for months, including leaked videos purporting to show them. But never before have U.S. lawmakers confirmed that American officials also believe the claims.
The head of Ukraine’s security service, Valentyn Nalyvaichenko, said in January that seven truck-mounted crematoriums crossed into his country over a four-day period. "Each of these crematoriums burns 8-10 bodies per day," he said.
The next month, Ukrainian President Petro Poroshenko held up the passports of several Russian soldiers and intelligence officers he said were captured or killed in Ukraine, rejecting the Russian assertions that these troops had accidentally wandered over the border.
For many in Washington, the Russian casualties represent a rare vulnerability for Putin -- one that should be exploited through providing weapons to the Ukrainian military. This is a position held by the top U.S. military commander in Europe, General Philip Breedlove, Secretary of State John Kerryand many top lawmakers in both parties.
Yet, in the face of European resistance, President Barack Obama said in March that he was still pondering providing defensive arms to Ukraine. More than two months later, he has yet to make a decision. The result has been a de facto policy of limiting U.S. assistance to Kiev to non-military items. Even that assistance has been delivered late, or in many cases not at all.
Thornberry said arming the Ukrainians would raise the price Putin pays for his aggression. As long as Putin feels the cost of his Ukraine policy is manageable, Russian fueled instability will continue, he said.
The recently passed House version of next year’s national defense authorization act contains explicit authorization for appropriations to support Ukraine’s military and provide it with defensive lethal weapons. This goes further than the action Congress took last year in passing the Ukrainian Freedom Support Act, which Obama signed but still has not acted on with regard to lethal support for Ukraine. The new legislation would set aside money specifically for the arms, and provide for increased production of items the Ukrainians want including Javelin anti-tank missiles.
“We’re doing anything we can possibly think of to get at legislatively forcing it to happen. How do we force the president to provide weapons to a country if he doesn’t want to?" Thornberry said. "I can’t find anyone who is against this except for President Obama.”
Moulton said that the West has a moral obligation to help the Ukrainians, and under current conditions, the Ukrainian military simply can’t face down the heavy weapons Russia continues to pour into Ukraine. He also said that if Putin isn’t confronted now, he will only become more aggressive later. “When a bear comes out of hibernation, he doesn’t have a few blueberries and go back to sleep. He is hungry for more,” said Moulton.
The Obama administration is understandably concerned that giving the Ukrainians arms will fuel the fire and risk a retaliatory Russian escalation. But if that’s the decision, Obama should let the Ukrainians and the American public know it. He then must come up with alternative to the current, failing approach to stopping Putin’s murderous mischief.
Six morts dans l'Est de l'Ukraine
Le chef de l'état-major de l'armée ukrainienne Viktor Moujenko © afp.
Quatre combattants rebelles, un militaire ukrainien et un civil ont été tués en 24 heures dans l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine, où les combats ont par ailleurs provoqué un incendie et une fuite d'ammoniaque dans une usine chimique.
"Nous avons perdu un soldat au cours des dernières 24 heures et douze ont été blessés", a déclaré le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, en ajoutant que la zone des combats s'était "élargie". La plupart des militaires ont été blessés près de Pervomaïsk, 50 km à l'ouest du fief séparatiste de Lougansk.
Les tirs visant les positions de l'armée ukrainienne près d'Avdiïvka, proche des ruines de l'aéroport de Donetsk, "ont coûté la vie à un civil et déclenché un incendie sur une usine chimique et une fuite d'ammoniaque", a poursuivi Andriï Lyssenko.
Les forces prooccidentales ukrainiennes ont également essuyé des tirs "au mortier de 120 millimètres" dans un autre point chaud, le village de Chirokiné à une dizaine de kilomètres du port stratégique de Marioupol, dernière grande ville dans l'Est rebelle sous contrôle du gouvernement de Kiev.
Les rebelles ont de leur côté annoncé sur leur site officiel "quatre morts" dans leurs rangs "en 24 heures", sans plus de précisions.
Pas nouveau:
Russia Is Using Mobile Crematoriums to Hide Ukraine's Dead
Russia is so desperate to hide its military involvement in Ukraine that it has brought in mobile crematoriums to destroy the bodies of its war dead, say U.S. lawmakers who traveled to the war-torn country this spring.
The U.S. and NATO have long maintained that thousands of Russian troops are fighting alongside separatists inside eastern Ukraine, and that the Russian government is obscuring not only the presence but also the deaths of its soldiers there. In March, NATO Deputy Secretary General Alexander Vershbow told a conference, "Russian leaders are less and less able to conceal the fact that Russian soldiers are fighting -- and dying -- in large numbers in eastern Ukraine."
Hence the extreme measures to get rid of the evidence. “The Russians are trying to hide their casualties by taking mobile crematoriums with them,” House Armed Services Committee Chairman Mac Thornberry told me. “They are trying to hide not only from the world but from the Russian people their involvement.”
Thornberry said he had seen evidence of the crematoriums from both U.S. and Ukrainian sources. He said he could not disclose details of classified information, but insisted that he believed the reports. “What we have heard from the Ukrainians, they are largely supported by U.S. intelligence and others,” he said.
Representative Seth Moulton, a former Marine Corps officer and a Democrat on the Armed Services Committee, was with Thornberry on the Ukraine trip in late March. He tweeted about the mobile crematoriums at the time, but didn’t reveal his sources. He told me this week the information didn’t come just from Ukrainian officials, whose record of providing war intelligence to U.S. lawmakers isn’t stellar.
“We heard this from a variety of sources over there, enough that I was confident in the veracity of the information,” Moulton said, also being careful not to disclose classified U.S. intelligence.
Both Thornberry and Moulton agreed with Vershbow's assessment that Russian President Vladimir Putin was struggling to keep up the ruse that he has no soldiers fighting inside Ukraine. Moulton said the mounting evidence of dead Russian soldiers is causing a domestic backlash for Putin. Russian and Ukrainian bloggers and activists have been compiling lists of Russian soldiers killed in Ukraine, including details of their service and circumstances of their deaths. New organizations in Russia representing soldiers’ families have sprung up to publicly challenge Putin's narrative.
“Russia is clearly having a problem with their home front and the casualties they are taking from the war,” Moulton said. “The fact that they would resort to burning the bodies of their own soldiers is horrific and shameful.”
There had been unconfirmed reports of Russia using mobile crematoriums in Ukraine for months, including leaked videos purporting to show them. But never before have U.S. lawmakers confirmed that American officials also believe the claims.
The head of Ukraine’s security service, Valentyn Nalyvaichenko, said in January that seven truck-mounted crematoriums crossed into his country over a four-day period. "Each of these crematoriums burns 8-10 bodies per day," he said.
The next month, Ukrainian President Petro Poroshenko held up the passports of several Russian soldiers and intelligence officers he said were captured or killed in Ukraine, rejecting the Russian assertions that these troops had accidentally wandered over the border.
For many in Washington, the Russian casualties represent a rare vulnerability for Putin -- one that should be exploited through providing weapons to the Ukrainian military. This is a position held by the top U.S. military commander in Europe, General Philip Breedlove, Secretary of State John Kerryand many top lawmakers in both parties.
Yet, in the face of European resistance, President Barack Obama said in March that he was still pondering providing defensive arms to Ukraine. More than two months later, he has yet to make a decision. The result has been a de facto policy of limiting U.S. assistance to Kiev to non-military items. Even that assistance has been delivered late, or in many cases not at all.
Thornberry said arming the Ukrainians would raise the price Putin pays for his aggression. As long as Putin feels the cost of his Ukraine policy is manageable, Russian fueled instability will continue, he said.
The recently passed House version of next year’s national defense authorization act contains explicit authorization for appropriations to support Ukraine’s military and provide it with defensive lethal weapons. This goes further than the action Congress took last year in passing the Ukrainian Freedom Support Act, which Obama signed but still has not acted on with regard to lethal support for Ukraine. The new legislation would set aside money specifically for the arms, and provide for increased production of items the Ukrainians want including Javelin anti-tank missiles.
“We’re doing anything we can possibly think of to get at legislatively forcing it to happen. How do we force the president to provide weapons to a country if he doesn’t want to?" Thornberry said. "I can’t find anyone who is against this except for President Obama.”
Moulton said that the West has a moral obligation to help the Ukrainians, and under current conditions, the Ukrainian military simply can’t face down the heavy weapons Russia continues to pour into Ukraine. He also said that if Putin isn’t confronted now, he will only become more aggressive later. “When a bear comes out of hibernation, he doesn’t have a few blueberries and go back to sleep. He is hungry for more,” said Moulton.
The Obama administration is understandably concerned that giving the Ukrainians arms will fuel the fire and risk a retaliatory Russian escalation. But if that’s the decision, Obama should let the Ukrainians and the American public know it. He then must come up with alternative to the current, failing approach to stopping Putin’s murderous mischief.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Rien de nouveau
Ukraine: Obama fustige l'attitude de Moscou
Barack Obama a dénoncé, ce jour, l'attitude "de plus en plus agressive" de la Russie dans l'est séparatiste de l'Ukraine, lors d'une rencontre à Washington avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
S'exprimant depuis le Bureau ovale en présence de Jens Stoltenberg, le président des Etats-Unis a évoqué une période "difficile et importante" pour l'Otan. "Nous avons eu l'occasion d'évoquer la situation en Ukraine et l'attitude de plus en plus agressive adoptée par la Russie", a déclaré Barack Obama. Les deux hommes ont appelé l'ensemble des parties en présence à respecter les accords de Minsk-2 visant à mettre fin au conflit armé entre Kiev et séparatistes pro-russes qui a fait plus de 6200 morts en un peu plus d'un an.
Arrachés de haute lutte en février, ces accords prévoient un cessez-le-feu et un retrait des armes lourdes pour créer une zone tampon entre les belligérants, mais des combats sporadiques éclatent cependant régulièrement dans l'Est. Les environs de l'aéroport de Donetsk, passé en janvier sous contrôle des rebelles après plusieurs mois de combats acharnés, sont toujours l'un des points chauds du conflit.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les rebelles pro-russes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières. Moscou a toujours démenti toute implication dans ce conflit, ne concédant que la présence de "volontaires" russes partis combattre de leur propre gré.
On en a déjà parlé:
Le patriotisme ukrainien, hier et aujourd'hui
En 1991, à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique est né un état ukrainien indépendant. Beaucoup de citoyens n'ont pas approuvé une telle tournure des événements. Même 24 ans plus tard, pas moins de la moitié de la population de l'Ukraine a continué de désirer une alliance étroite avec la Russie. La situation a changé depuis l'hiver 2014, suite à la « révolution de la dignité » mise en place grâce à Euromaїdan.
Le patriotisme est devenu la force motrice de Maïdan, territoire indépendant de l'autorité centrale dans le centre de Kiev. Ces manifestations ont été marquées par des cris de « Gloire à l'Ukraine », l'hymne « L'Ukraine n'a pas encore péri ». Les couleurs jaune et bleu du pays étaient portées par les manifestants. Au même moment le monde regardait à la télévision l’adjoint du secrétaire d'État, Victoria Nuland, distribuer des cookies sur la place Maïdan sans savoir que les volontaires avaient nourri gratuitement les personnes présentes. Le mouvement bénévole de masse est né quand les gens ont commencé à organiser eux-mêmes tout ce dont le peuple avait besoin, à leurs propres frais.
L'Ukraine a toujours été un pays convoité par ses voisins, et les événements actuels affirment que cette réalité n’a pas changé. Au temps de la Russie impériale, tous ceux qui souhaitaient une vie libre se sont évadés en Ukraine, fuyant ainsi le joug des fonctionnaires du roi. Ils ont formé une république cosaque connue sous le nom de Zaporizhska Sitch, où régnait le vetché (la plus haute autorité de la République). Pour de nombreux historiographes, la survie du peuple ukrainien reste un mystère.
Le film L’hiver qui nous a changés, une série documentaire sur les événements qui ont eu lieu sur Euromaïdan lors de la Révolution de la dignité, a été réalisé pour perpétuer le souvenir du sacrifice de centaines de héros ukrainiens. La séquence des événements de l'hiver de l'année dernière a choqué de nombreux spectateurs dans le monde, qui n’ont pas eu accès aux médias ukrainiens au moment voulu. En ce qui concerne l’exploit en temps réel, il s’agit de personnes qui luttent dans le Donbass pour l'intégrité en Ukraine, en défendant les valeurs démocratiques européennes.
Selon les données de l'Organisation des Nations unies (ONU), plus de 7000 personnes ont été tuées dans l'Est de l'Ukraine. Les bénévoles jouent un rôle énorme depuis le début des opérations militaires dans la formation et dans la fourniture des unités militaires. À cause de la corruption et de la bureaucratie, l’État semble ne pas réussir à accomplir ses devoirs.
Depuis les événements de Maïdan, des valeurs de responsabilité, de solidarité nationale, ou de volonté, occupent une place de plus en plus importante dans l'âme de chaque citoyen ukrainien. Par leur mentalité, les ukrainiens montrent qu’ils veulent la démocratie et se sentent européens. Ils se différencient de leurs voisins de l'Est, habitués à un despotisme centralisé et désireux d’obéir au "bon tsar". Selon un proverbe français bien connu, chaque nation mérite son dirigeant. Aujourd'hui, beaucoup se demandent : « Pourquoi un peuple digne comme celui de l'Ukraine, a-t-il des dirigeants si indignes qui ne veulent pas changer la vie de ses habitants ? »
Ukraine: Obama fustige l'attitude de Moscou
Barack Obama a dénoncé, ce jour, l'attitude "de plus en plus agressive" de la Russie dans l'est séparatiste de l'Ukraine, lors d'une rencontre à Washington avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
S'exprimant depuis le Bureau ovale en présence de Jens Stoltenberg, le président des Etats-Unis a évoqué une période "difficile et importante" pour l'Otan. "Nous avons eu l'occasion d'évoquer la situation en Ukraine et l'attitude de plus en plus agressive adoptée par la Russie", a déclaré Barack Obama. Les deux hommes ont appelé l'ensemble des parties en présence à respecter les accords de Minsk-2 visant à mettre fin au conflit armé entre Kiev et séparatistes pro-russes qui a fait plus de 6200 morts en un peu plus d'un an.
Arrachés de haute lutte en février, ces accords prévoient un cessez-le-feu et un retrait des armes lourdes pour créer une zone tampon entre les belligérants, mais des combats sporadiques éclatent cependant régulièrement dans l'Est. Les environs de l'aéroport de Donetsk, passé en janvier sous contrôle des rebelles après plusieurs mois de combats acharnés, sont toujours l'un des points chauds du conflit.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les rebelles pro-russes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières. Moscou a toujours démenti toute implication dans ce conflit, ne concédant que la présence de "volontaires" russes partis combattre de leur propre gré.
On en a déjà parlé:
Le patriotisme ukrainien, hier et aujourd'hui
En 1991, à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique est né un état ukrainien indépendant. Beaucoup de citoyens n'ont pas approuvé une telle tournure des événements. Même 24 ans plus tard, pas moins de la moitié de la population de l'Ukraine a continué de désirer une alliance étroite avec la Russie. La situation a changé depuis l'hiver 2014, suite à la « révolution de la dignité » mise en place grâce à Euromaїdan.
Le patriotisme est devenu la force motrice de Maïdan, territoire indépendant de l'autorité centrale dans le centre de Kiev. Ces manifestations ont été marquées par des cris de « Gloire à l'Ukraine », l'hymne « L'Ukraine n'a pas encore péri ». Les couleurs jaune et bleu du pays étaient portées par les manifestants. Au même moment le monde regardait à la télévision l’adjoint du secrétaire d'État, Victoria Nuland, distribuer des cookies sur la place Maïdan sans savoir que les volontaires avaient nourri gratuitement les personnes présentes. Le mouvement bénévole de masse est né quand les gens ont commencé à organiser eux-mêmes tout ce dont le peuple avait besoin, à leurs propres frais.
Les racines du fort sentiment national
Aujourd'hui, selon une enquête menée par le groupe sociologique « la cote de popularité », 86 % des Ukrainiens se considèrent comme patriotes de leur pays et souhaitent l’adhésion de l’Ukraine à l'Union européenne. Après l'annexion de la Crimée par la Russie et son agression dans l'Est de l'Ukraine, un sentiment de solidarité s’est fait ressentir chez de nombreux ukrainiens. Un rejaillissement patriotique est apparu en Ukraine suite aux actions d'annexion de la Russie sur la Crimée, d'envahissement du Donbass, et de soumission du pays par la force, en y réprimant son désir de liberté et de démocratie.L'Ukraine a toujours été un pays convoité par ses voisins, et les événements actuels affirment que cette réalité n’a pas changé. Au temps de la Russie impériale, tous ceux qui souhaitaient une vie libre se sont évadés en Ukraine, fuyant ainsi le joug des fonctionnaires du roi. Ils ont formé une république cosaque connue sous le nom de Zaporizhska Sitch, où régnait le vetché (la plus haute autorité de la République). Pour de nombreux historiographes, la survie du peuple ukrainien reste un mystère.
L’héroïsme en temps réel
Le patriotisme ukrainien d’aujourd’hui est représenté par les héros de la centaine du ciel, ces Ukrainiens qui sont morts sous les balles de la police. Jusqu'au 18 février 2014, le bilan était de neuf morts. Du 18 au 21 février, 17 personnes sont mortes des suites de leurs blessures durant les affrontements. Bien que des adultes soient concernés, la plupart des victimes sont des enfants, principalement des résidents de l'Ouest de l'Ukraine.Le film L’hiver qui nous a changés, une série documentaire sur les événements qui ont eu lieu sur Euromaïdan lors de la Révolution de la dignité, a été réalisé pour perpétuer le souvenir du sacrifice de centaines de héros ukrainiens. La séquence des événements de l'hiver de l'année dernière a choqué de nombreux spectateurs dans le monde, qui n’ont pas eu accès aux médias ukrainiens au moment voulu. En ce qui concerne l’exploit en temps réel, il s’agit de personnes qui luttent dans le Donbass pour l'intégrité en Ukraine, en défendant les valeurs démocratiques européennes.
Selon les données de l'Organisation des Nations unies (ONU), plus de 7000 personnes ont été tuées dans l'Est de l'Ukraine. Les bénévoles jouent un rôle énorme depuis le début des opérations militaires dans la formation et dans la fourniture des unités militaires. À cause de la corruption et de la bureaucratie, l’État semble ne pas réussir à accomplir ses devoirs.
Le pseudo-patriotisme incarné par le pouvoir
Outre le patriotisme du peuple ukrainien, on remarque le faux sentiment national qu’incarne le pouvoir ukrainien moderne. Aujourd'hui, les nouveaux patrons de Kiev agissent souvent avec les mêmes méthodes contre lesquelles ils protestaient il y a un an, à Maïdan. Ils restreignent la liberté de la presse et essayent de supprimer l'opposition. Il y a un an, de nombreux journalistes ukrainiens protestaient sur la place Maïdan contre la corruption, l’intimidation de l'opposition et le contrôle total des oligarques sur les médias. Après la fuite du président Viktor Ianoukovitch, l’oligarchie n'a pas disparu et l'ampleur de la corruption s’est intensifiée. En même temps, les opposants d'hier, qui ont pris des postes gouvernementaux, continuent à se comporter comme avant, en essayant de supprimer toute critique et de limiter la liberté.La consolidation du peuple ukrainien
La population ukrainienne manifeste son amour et son dévouement à son pays. Si auparavant les gens portaient l’habit traditionnel (vyshyvanki) juste pour des fêtes telles que la fête de l'Indépendance, maintenant ils portent constamment les vêtements nationaux ukrainiens. Au travail, pour étudier, ou tout simplement pour une promenade, ils sortent en portant des rubans, ou des symboles du pays. Avec les mêmes couleurs, ils peignent partout des ponts et des palissades. Même en sortant de la maison, vous entendez les habitants se saluer autrement. Au lieu de la simple poignée de main, les mots de bienvenue sont : « Gloire à l’Ukraine », et on leur répond : « Aux héros la gloire ».Depuis les événements de Maïdan, des valeurs de responsabilité, de solidarité nationale, ou de volonté, occupent une place de plus en plus importante dans l'âme de chaque citoyen ukrainien. Par leur mentalité, les ukrainiens montrent qu’ils veulent la démocratie et se sentent européens. Ils se différencient de leurs voisins de l'Est, habitués à un despotisme centralisé et désireux d’obéir au "bon tsar". Selon un proverbe français bien connu, chaque nation mérite son dirigeant. Aujourd'hui, beaucoup se demandent : « Pourquoi un peuple digne comme celui de l'Ukraine, a-t-il des dirigeants si indignes qui ne veulent pas changer la vie de ses habitants ? »
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Journaliste modéré:
L'Otan déplore "les attaques continues" contre l'intégrité de l'Ukraine
Et moins:
Les Etats-Unis dénoncent "l’agression pure et simple" de la Russie
Vladimir Poutine se retrouve toujours dans le viseur des américains qui viennent de dénoncer l’agression qu’il a perpétrée. C’est d’ailleurs dans ce contexte que les Etats-Unis demandent aux dirigeants européens de maintenir leurs sanctions contre Moscou jusqu’à ce que les accords de Minsk-2 soient suivis.
Nouvel avertissement pour la Russie
La Russie vient d’avoir un nouvel avertissement lancé par les Etats-Unis. Le vice-président Joe Biden vient en effet de dénoncer "l’agression pure et simple" du Kremlin à l’encontre des accords de Minsk-2 sur le territoire ukrainien. Au vu de cette infraction, les américains ont encore exhorté les dirigeants européens à maintenir les sanctions à l’encontre de la Russie jusqu’à ce qu’il y ait respect de l’accord. Pour le vice-président américain, il est nécessaire de tenir tête à Vladimir Poutine afin d’éviter une autre forme d’agression dans les prochains jours. " Nous ne voulons pas l’embarrasser. Nous ne cherchons pas un changement de régime ni de transformation fondamentale, nous voulons qu’il agisse plus rationnellement ", a-t-il expliqué devant un centre de réflexion à Washington. Dans le cas contraire, les USA se disent prêts à toujours faire face au Kremlin.
On doit résister à Poutine
Joe Biden a également incité les dirigeants européens à se tenir prêts pour de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, s’il viole de nouveau les accords de Minsk-2. Le vice-président américain définit d’ailleurs Poutine comme pragmatique au point qu’il continuera à agir comme il fait s’il ne rencontre aucune résistance. D’après lui, Poutine fait le pari d’être le plus fort au point qu’en Ukraine, il peut " survivre à l’actuel gouvernement réformiste pro-européen et le saper économiquement". Il a d’ailleurs accusé le Kremlin d’être source d’agacement pour l’Europe en finançant des partis qui sont déstabilisateurs.
Ukraine : “risque d’une reprises accrue des combats” (ministre de la Défense)
A en croire des photographies prises par l’agence de presse Reuters, la Russie a massé d’importants moyens militaires à sa frontière avec l’Ukraine.
Reuters World
✔ @ReutersWorld
Exclusive: Russia masses heavy firepower on border with Ukraine - witness http://reut.rs/1Ayp5rk
9:46 PM - 27 Mai 2015
Reuters Top News @Reuters
Théoriquement, un cessez-le-feu est en vigueur depuis la signature des accords de Minsk 2 en février dernier, mais cette trêve est régulièrement violée de part et d’autres de la ligne de front.
Le ministre ukrainien de la Défense Stepan Poltorak a fait part de ses inquiétudes à ses voisins baltes, ce jeudi, lors d’une rencontre en Lituanie. “Un nombre important de tanks et de système d’armement sont entrés sur notre territoire, a-t-il assuré. Dans les régions de Louhansk et de Donetsk, il y a des unités militaires russes. C’est pourquoi nous estimons qu’il y a un risque de reprise accrue des combats.”
Depuis le début des affrontements dans l’est de l’Ukraine, au printemps 2014, Kiev accuse Moscou de soutenir les séparatistes pro-russes en fournissant notamment troupes et armements.
Les autorités russes ont toujours nié.
Mercredi, un des porte-parole du Kremlin a d’ailleurs une nouvelle fois écarté l’idée selon laquelle la Russie s’apprêterait à envahir l’Ukraine.
La Russie amasse-t'elle du matériel militaire à la frontière
Un journaliste de Reuters affirme avoir vu du matériel militaire russe affluer à quelque 50 km de la frontière qui sépare la Russie et l'Est séparatiste de l'Ukraine. Les rebelles profitent-ils de la trêve pour reprendre des forces avec l'aide de Moscou?
Lance-roquettes, tanks, artillerie, troupes... La Russie serait en train de renforcer sa présence militaire sur une base de la région de Rostov-sur-le-Don, située près de la frontière ukrainienne, d'après Reuters. Cette zone se trouve à quelque 50 km de l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine, où une trêve instaurée il y a trois mois est de plus en plus souvent violée par des combats isolés parfois meurtriers.
Plaques d'immatriculation retirées
Depuis plus d'un an que l'Ukraine est engluée dans ce conflit marqué par l'annexion de la Crimée par la Russie, Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de fournir un soutien militaire aux rebelles de l'est du pays de façon clandestine. Ce que les autorités russes nient en bloc. Plus tôt ce mois-ci, un commandant de l'Otan, le général Philip Breedlove, s'est inquiété du fait que les séparatistes puissent profiter de la trêve instaurée en février pour reconstituer leurs forces et se préparer à une nouvelle offensive.
Les affirmations du journaliste de Reuters apportent pourtant des éléments nouveaux pour nourrir ces allégations. Il dit avoir vu affluer le matériel militaire depuis samedi dernier. Il mentionne quatre trains de fret qui transportaient des soldats et des véhicules "dont les plaques d'immatriculation et les signes distinctifs ont été retirés". Deux autres convois auraient été vus par le reporter, sur une route qui mène à Lougansk, de l'autre côté de la frontière.
Contexte tendu en Europe du Nord et de l'Est
Ces révélations ont lieu alors que les exercices éclair de l'armée russe inquiètent les Occidentaux. Ainsi des sous-marins russes auraient croisé au large d'Oslo, selon la Norvège. Mi-mai, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a demandé au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov "plus de transparence et de prévisibilité" sur ces opérations souvent "annoncées à la dernière minute", pour éviter que "des incidents dégénèrent", d'autant qu'il observe "une augmentation de la présence militaire (russe) le long de nos frontières".
L'Otan et les Occidentaux multiplient aussi les opérations, mais affirme que tout se déroule dans la transparence. On a ainsi vu une centaine d'avions de chasse américains, allemands ou français dans le ciel scandinave, mi-mai, pendant que des opérations navales étaient menées dans la Mer Baltique par les pays de l'Alliance atlantique. Des troupes britanniques sont venues s'entraîner en Estonie avec les forces de ce pays. Et un convoi militaire américain traverse l'Europe de l'est, notamment la Pologne.
L'inquiétude serait telle qu'un officiel de l'Otan aurait dit craindre "une guerre cet été", d'après des propos rapportés par John Schindler, un ancien analyste de la NSA mentionné par Slate. "Si on a de la chance, elle ne sera pas nucléaire", ajoute-t-il. Pour l'heure, chacun montre ses muscles, faisant augmenter les risques de dérapage accidentel.
L'Otan déplore "les attaques continues" contre l'intégrité de l'Ukraine
Et moins:
Les Etats-Unis dénoncent "l’agression pure et simple" de la Russie
Vladimir Poutine se retrouve toujours dans le viseur des américains qui viennent de dénoncer l’agression qu’il a perpétrée. C’est d’ailleurs dans ce contexte que les Etats-Unis demandent aux dirigeants européens de maintenir leurs sanctions contre Moscou jusqu’à ce que les accords de Minsk-2 soient suivis.
Nouvel avertissement pour la Russie
La Russie vient d’avoir un nouvel avertissement lancé par les Etats-Unis. Le vice-président Joe Biden vient en effet de dénoncer "l’agression pure et simple" du Kremlin à l’encontre des accords de Minsk-2 sur le territoire ukrainien. Au vu de cette infraction, les américains ont encore exhorté les dirigeants européens à maintenir les sanctions à l’encontre de la Russie jusqu’à ce qu’il y ait respect de l’accord. Pour le vice-président américain, il est nécessaire de tenir tête à Vladimir Poutine afin d’éviter une autre forme d’agression dans les prochains jours. " Nous ne voulons pas l’embarrasser. Nous ne cherchons pas un changement de régime ni de transformation fondamentale, nous voulons qu’il agisse plus rationnellement ", a-t-il expliqué devant un centre de réflexion à Washington. Dans le cas contraire, les USA se disent prêts à toujours faire face au Kremlin.
On doit résister à Poutine
Joe Biden a également incité les dirigeants européens à se tenir prêts pour de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, s’il viole de nouveau les accords de Minsk-2. Le vice-président américain définit d’ailleurs Poutine comme pragmatique au point qu’il continuera à agir comme il fait s’il ne rencontre aucune résistance. D’après lui, Poutine fait le pari d’être le plus fort au point qu’en Ukraine, il peut " survivre à l’actuel gouvernement réformiste pro-européen et le saper économiquement". Il a d’ailleurs accusé le Kremlin d’être source d’agacement pour l’Europe en finançant des partis qui sont déstabilisateurs.
Ukraine : “risque d’une reprises accrue des combats” (ministre de la Défense)
A en croire des photographies prises par l’agence de presse Reuters, la Russie a massé d’importants moyens militaires à sa frontière avec l’Ukraine.
Reuters World
✔ @ReutersWorld
Exclusive: Russia masses heavy firepower on border with Ukraine - witness http://reut.rs/1Ayp5rk
9:46 PM - 27 Mai 2015
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Exclusive: Russia masses heavy firepower on border with Ukraine -...
Russia's army is massing troops and hundreds of pieces of weaponry including mobile rocket launchers, tanks and artillery at a makeshift base near the border with Ukraine, a Reuters reporter saw this
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Théoriquement, un cessez-le-feu est en vigueur depuis la signature des accords de Minsk 2 en février dernier, mais cette trêve est régulièrement violée de part et d’autres de la ligne de front.
Le ministre ukrainien de la Défense Stepan Poltorak a fait part de ses inquiétudes à ses voisins baltes, ce jeudi, lors d’une rencontre en Lituanie. “Un nombre important de tanks et de système d’armement sont entrés sur notre territoire, a-t-il assuré. Dans les régions de Louhansk et de Donetsk, il y a des unités militaires russes. C’est pourquoi nous estimons qu’il y a un risque de reprise accrue des combats.”
Depuis le début des affrontements dans l’est de l’Ukraine, au printemps 2014, Kiev accuse Moscou de soutenir les séparatistes pro-russes en fournissant notamment troupes et armements.
Les autorités russes ont toujours nié.
Mercredi, un des porte-parole du Kremlin a d’ailleurs une nouvelle fois écarté l’idée selon laquelle la Russie s’apprêterait à envahir l’Ukraine.
La Russie amasse-t'elle du matériel militaire à la frontière
Un journaliste de Reuters affirme avoir vu du matériel militaire russe affluer à quelque 50 km de la frontière qui sépare la Russie et l'Est séparatiste de l'Ukraine. Les rebelles profitent-ils de la trêve pour reprendre des forces avec l'aide de Moscou?
Lance-roquettes, tanks, artillerie, troupes... La Russie serait en train de renforcer sa présence militaire sur une base de la région de Rostov-sur-le-Don, située près de la frontière ukrainienne, d'après Reuters. Cette zone se trouve à quelque 50 km de l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine, où une trêve instaurée il y a trois mois est de plus en plus souvent violée par des combats isolés parfois meurtriers.
Plaques d'immatriculation retirées
Depuis plus d'un an que l'Ukraine est engluée dans ce conflit marqué par l'annexion de la Crimée par la Russie, Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de fournir un soutien militaire aux rebelles de l'est du pays de façon clandestine. Ce que les autorités russes nient en bloc. Plus tôt ce mois-ci, un commandant de l'Otan, le général Philip Breedlove, s'est inquiété du fait que les séparatistes puissent profiter de la trêve instaurée en février pour reconstituer leurs forces et se préparer à une nouvelle offensive.
Les affirmations du journaliste de Reuters apportent pourtant des éléments nouveaux pour nourrir ces allégations. Il dit avoir vu affluer le matériel militaire depuis samedi dernier. Il mentionne quatre trains de fret qui transportaient des soldats et des véhicules "dont les plaques d'immatriculation et les signes distinctifs ont été retirés". Deux autres convois auraient été vus par le reporter, sur une route qui mène à Lougansk, de l'autre côté de la frontière.
Contexte tendu en Europe du Nord et de l'Est
Ces révélations ont lieu alors que les exercices éclair de l'armée russe inquiètent les Occidentaux. Ainsi des sous-marins russes auraient croisé au large d'Oslo, selon la Norvège. Mi-mai, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a demandé au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov "plus de transparence et de prévisibilité" sur ces opérations souvent "annoncées à la dernière minute", pour éviter que "des incidents dégénèrent", d'autant qu'il observe "une augmentation de la présence militaire (russe) le long de nos frontières".
L'Otan et les Occidentaux multiplient aussi les opérations, mais affirme que tout se déroule dans la transparence. On a ainsi vu une centaine d'avions de chasse américains, allemands ou français dans le ciel scandinave, mi-mai, pendant que des opérations navales étaient menées dans la Mer Baltique par les pays de l'Alliance atlantique. Des troupes britanniques sont venues s'entraîner en Estonie avec les forces de ce pays. Et un convoi militaire américain traverse l'Europe de l'est, notamment la Pologne.
L'inquiétude serait telle qu'un officiel de l'Otan aurait dit craindre "une guerre cet été", d'après des propos rapportés par John Schindler, un ancien analyste de la NSA mentionné par Slate. "Si on a de la chance, elle ne sera pas nucléaire", ajoute-t-il. Pour l'heure, chacun montre ses muscles, faisant augmenter les risques de dérapage accidentel.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si le président le dit aussi:
President calls failure of "Novorossiya" project the biggest victory of the year
The President says that "Novorossiya" project, which was to cover nine regions of Ukraine, failed. According to him, it is the biggest victory of the first year of his presidency. "We proved that Ukraine is a strong state," the President noted in a TV interview on Thursday.
"Russian Federation didn't want to occupy solely Donetsk and Luhansk. We all know that the key plan was to create "Novorossiya". Nine regions of Ukraine - Kharkiv, Dnipropetrovsk, Donetsk, Luhansk, Zaporizhzhya, Kherson, Mykolaiv, Odesa and Crimea - were to be cut off. Half of the country, more than a half of industrial potential were to be cut off. It was planned to create the reserve of "Russkiy Mir" - "Novorossiya"," Petro Poroshenko said.
According to the President, to implement that project it was planned to organize protests, send provocateurs, Russian troops and destroy the country. "We understand now that the plan was to destroy Ukraine. I'd like to congratulate all Ukrainians, because it was officially declared this month that the project "Novorossiya" failed. It is a an achievement of all Ukrainians," the President said.
"They cry that the people of Ukraine didn't support them, that they have lost all the chances to ensure this explosion, that the project "Novorossiya" failed. We should admit that both Donetsk and Luhansk can exist solely within united, independent and sovereign Ukraine," the President noted.
The Head of State also emphasized that the language issue, which had been dividing the state, had transformed into a unifying factor in a year. According to him, Russian-speaking Ukrainians "die for Ukraine in the ATO area defending their cities, children, parents and native land".
The President has noted that Russia had changed its tactics. Instead of spending money for militants in the East, it has sent them inside Ukraine to destabilize the situation, create anti-government and anti-state movements and play havoc. "They will once again see that Kremlin scenarios will fail," Petro Poroshenko said.
President calls failure of "Novorossiya" project the biggest victory of the year
The President says that "Novorossiya" project, which was to cover nine regions of Ukraine, failed. According to him, it is the biggest victory of the first year of his presidency. "We proved that Ukraine is a strong state," the President noted in a TV interview on Thursday.
"Russian Federation didn't want to occupy solely Donetsk and Luhansk. We all know that the key plan was to create "Novorossiya". Nine regions of Ukraine - Kharkiv, Dnipropetrovsk, Donetsk, Luhansk, Zaporizhzhya, Kherson, Mykolaiv, Odesa and Crimea - were to be cut off. Half of the country, more than a half of industrial potential were to be cut off. It was planned to create the reserve of "Russkiy Mir" - "Novorossiya"," Petro Poroshenko said.
According to the President, to implement that project it was planned to organize protests, send provocateurs, Russian troops and destroy the country. "We understand now that the plan was to destroy Ukraine. I'd like to congratulate all Ukrainians, because it was officially declared this month that the project "Novorossiya" failed. It is a an achievement of all Ukrainians," the President said.
"They cry that the people of Ukraine didn't support them, that they have lost all the chances to ensure this explosion, that the project "Novorossiya" failed. We should admit that both Donetsk and Luhansk can exist solely within united, independent and sovereign Ukraine," the President noted.
The Head of State also emphasized that the language issue, which had been dividing the state, had transformed into a unifying factor in a year. According to him, Russian-speaking Ukrainians "die for Ukraine in the ATO area defending their cities, children, parents and native land".
The President has noted that Russia had changed its tactics. Instead of spending money for militants in the East, it has sent them inside Ukraine to destabilize the situation, create anti-government and anti-state movements and play havoc. "They will once again see that Kremlin scenarios will fail," Petro Poroshenko said.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=30]Multiplication des tirs sur les positions ukrainiennes près de DonetsK[/size]
Les tirs des rebelles sur les forces ukrainiennes se sont multipliés dans le village de Piski situé près de l' aéroport de Donetsk, fief séparatiste dans l'est de l' Ukraine , en dépit de la trêve en vigueur , selon des journalistes de l'AFP sur place vendredi.
Ces tirs, à l'arme légère et au lance-grenades en provenance de Donetsk, ont commencé jeudi soir et se sont poursuivis par intermittence jusqu'à environ midi vendredi, ont constaté des journalistes de l'AFP présents à proximité des positions ukrainiennes. Ils ont vu des explosions de grenades à quelques centaines de mètres.
Les Ukrainiens ont riposté à plusieurs reprises, également à l'aide d' armes légères et de lance-grenades.
"Il y a eu des tirs au lance-grenades et de mortier effectués à une distance de 600 ou 700 mètres.Nous avons tiré en retour pour protéger nos positions", a déclaré à l'AFP le commandant d'une unité ukrainienne basée à Piski ayant pour nom de guerre "Apteka".
Piski, situé à environ trois kilomètres des ruines de l'aéroport de Donetsk que les Ukrainiens ont fini par abandonner en janvier , après des mois de combats acharnés, est resté un des points les plus chauds de la ligne de front malgré une trêve globalement respectée dans la région.
Ce conflit a fait presque 6.300 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
Les deux parties s'accusent mutuellement de violer le fragile cessez-le-feu instauré à la mi- février.
L'Ukraine et les Occidentaux accusent la Russie, qui a annexé en mars 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée , d'armer la rébellion et d'avoir déployé ses troupes dans l'est, ce que Moscou dément catégoriquement.
Kiev et l' Occident affirment que la Russie a continué de livrer de grandes quantités d'armements aux séparatistes et à envoyer des soldats en Ukraine, malgré l'entrée en vigueur de la trêve.
L'Otan a déploré mercredi les "attaques continues" contre l'"intégrité territoriale" de l'Ukraine.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Après les attaques militaires, la diplomatie (à la russe) reprend ses "droits".
Mais là, ça vaut 10:
Lavrov voudrait "démilitariser" Shyrokine par les UKROP.
Et pi quoi en plus?
Лавров рассчитывает на одобрение рабочей подгруппой по Украине демилитаризации Широкино
Je vous épargne l'article de Tass.
Mais là, ça vaut 10:
Lavrov voudrait "démilitariser" Shyrokine par les UKROP.
Et pi quoi en plus?
Лавров рассчитывает на одобрение рабочей подгруппой по Украине демилитаризации Широкино
Je vous épargne l'article de Tass.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : Hollande et Merkel rappellent à Poutine la nécessité d'une mise en oeuvre rapide des accords de Minsk
Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont rappelé vendredi au président russe Vladimir Poutine, "la nécessité d'avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l'ensemble des mesures adoptées à Minsk le 12 février" en vue de rétablir la paix en Ukraine, selon un communiqué publié vendredi par l'Elysée.
François Hollande et Angela Merkel se sont entretenus par téléphone, en début d'après-midi ce vendredi, avec Vladimir Poutine du règlement de la crise dans l'est de l'Ukraine. "Ils ont marqué auprès du président Poutine la nécessité d'avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l'ensemble des mesures adoptées à Minsk le 12 février", note le communiqué.
M. Hollande et Mme Merkel ont souhaité que les quatre groupes de travail sur les questions politique, sécuritaire, économique et humanitaire, établis le 6 mai dernier dans le cadre du groupe de contact trilatéral et sous son autorité, "dégagent des solutions concrètes".
Les responsables des insurgés indépendantistes, qui sont associés à ces groupes de travail, "doivent y participer de manière active et constructive", ont indiqué les dirigents français et allemand.
Sur les aspects politiques, M. Hollande et Mme Merkel ont souligné le rôle "essentiel" du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme (BIDDH) de l'OSCE dans la préparation et la surveillance des prochaines élections locales dans les régions sous le contrôle des insurgés indépendantistes, conformément aux accords de Minsk.
Ils ont souhaité, par ailleurs, que des progrès soient accomplis sur le plein respect du cessez-le-feu et de l'arrêt de l'emploi des armes lourdes, la libération des prisonniers et le rétablissement des relations économiques entre la zone contrôlée par les insurgés indépendantistes et le reste du territoire ukrainien, selon le communiqué de l'Elysée.
Une réunion de suivi du processus de Minsk en format Normandie (France, Allemagne, Russie et Ukraine) se tiendra à Paris le 10 juin prochain au niveau des vice-ministres / directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères, selon le même communiqué.
Celui qu'on attendait pas:
Alexandre Loukachenko : quand le dernier dictateur d’Europe se rapproche de l’UE
Dirigé d'une main de fer par Loukachenko depuis 1994, le pays possède tous les attributs d'une dictature : opposition muselée, liberté d'expression nulle, élections truquées.
Atlantico : Concrètement, comment ont évolué les relations entre la Biélorussie et l'Europe de l'Ouest ? Quel est l'agenda des états Européens ?
Dès le début de la crise Ukrainienne, la Biélorussie a adopté une politique de prudence. Le gouvernement de Loukachenko est resté neutre tout au long du conflit, il ne soutient ni l'Ukraine ni la Russie.
L'Union Européenne s'attendait à ce que le pays se rallie à l'ancien Président ukrainien Viktor Iouchenko, ce qui aurait pu donner lieu à un Printemps Biélorusse. Si, Loukachenko a toujours été russophile, il s'est montré fin stratège en imposant une neutralité extrême à son pays.
En outre, il a quitté cette image de brute épaisse qui lui collait pourtant à la peau !
Ce choix lui a valu d'être considéré comme intermédiaire désintéressée par la Russie tout comme l'Union Européenne. Ce qui soit n'est pas totalement vrai, puisqu'il dispose d'un agenda propre, notamment du point de vue des intérêts économiques du pays ! Peu importe, la majorité des sommets internationaux dédiés à l'Ukraine ont eu lieu à Minsk –capitale Biélorusse- signe extraordinaire de la reconnaissance de son régime et de sa personnalité. D'avantage, pour un Président qui jusque-là était frappé par l'interdiction de pénétrer dans l'espace Schengen ! Or, aujourd'hui il se pavane comme hôte généreux devant le monde entier, accueillant les Français, les représentants de l'Union européenne, les plus grands chefs d'Etat au monde… Cependant, si c'est une étape importante, cela ne veut pas dire qu'il se rend lui-même dans ces pays : les échanges et déplacements restent unilatéraux ! Le voilà endossant le rôle –très paradoxale- de juge de paix, c'est une victoire tout autant indiscutable qu'incroyable pour lui !
L'Europe a à présent tout intérêt à se rapprocher de Loukachenko. Non pas dans le but d'instaurer un régime démocratique en Biélorussie –le peuple n'y est pas près- mais en vue de transformer son Président en moyen de pression contre Vladimir Poutine.
Ceci étant dit, Loukashenko va devoir apprendre à gérer quatre de ses faiblesses :
En pariant sur ces quatre talons d'Achille, l'Europe espère se rapprocher du dictateur pour l'utiliser, ensuite, comme cheval de Troie nécessaire au dérèglement du système de Poutine.
Quelle est la position du gouvernement biélorusse vis-à-vis de l'Europe ? Se rapprocher de l'Europe ne serait-ce pas risquer ses relations avec la Russie ?
Tout est une question de degrés et de marges millimétrées. Pour le moment, personne ne sait si l'attitude biélorusse relève d'un scénario orchestré par la Russie qui chercherait à annuler les sanctions qui lui ont été imposées par l'Union Européenne. Lukaschenko pourrait très agir en agent double, mais tout cela n'est qu'hypothèse… La Russie ne regarde par le dictateur d'un mauvais œil, mais quel est réellement la marge de manœuvre des uns et des autres…
Loukachenko joue aussi des intérêts à la fois économiques et commerciaux.
Ce doter d'une deuxième source de revenu - autre que la Russie – serait un plus pour le pays. On peut supposer qu'avec une possible levée des sanctions pesant sur son pays, les entreprises européennes n'hésiteraient plus à délocaliser leurs usines dans un pays où la main-d'œuvre est disciplinée et peu chère.
Il existe trois sortes d'opposition en Biélorussie. La première est l'opposition historique, aujourd'hui dispersée à l'étranger. Elle est occidentaliste centrée autour de la figure de l'ancien président biélorusse. Elle se fonde sur deux principes : le retour à l'authenticité (aujourd'hui le pays est majoritairement russophile, le biélorusse étant très peu parlé) ainsi que le retour à une démocratie parlementaire à l'occidentale, libre et libertaire.
La deuxième opposition est intérieure au pays.
Elle est en partie visible, avec des candidats se présentant régulièrement aux élections fantoches, de véritables hommes et femmes politiques… Néanmoins, ils sont tous svèrement réprimés, muselés et parfois physiquement éliminés.
La dernière opposition consiste en la diaspora biélorusse basée majoritairement en France, Angleterre et aux Etats-Unis. Elle ne joue actuellement aucun rôle politique, mais si jamais le régime changeait elle pourrait être sollicitée et occuper des postes clefs au sein d'un nouveau gouvernement démocratique.
André Filler : La Biélorussie aujourd'hui est la dernière dictature d'Europe. Je commencerai par rappeler qu'il y a une vingtaine d'années, la Biélorussie était une démocratie bouillonnante. Avec un front populaire et des revendications identitaires très puissantes, bénéficiant d'un grand soutien de la population, et un Président à sa tête. L'arrivée du Président Loukachenko, démocratiquement élu, est une sorte de "contre-réforme", un projet restaurateur. Mais n'est pas un projet de transition dictatoriale comme on peut l'observer en Asie Centrale, où des exemples de dictatures soviétiques ont été mutées en dictature post-soviétique. Il y a chez les Biélorusses, un souvenir ou la société était extrêmement libre et vibrante.
Le Président tient sa population par plusieurs moyens, et, comme toute dictature, par la coercition : musellement de l'opposition et de la liberté d'expression, omniprésence d'un système de service de sécurité intérieure, héritier du KGB, un système de délation, etc. Le Président tient également sa population en proposant un modèle rassurant. Le succès de toute dictature est son côté rassurant. Pinochet était rassurant, Batista était rassurant, Fidel Castro est devenu rassurant. La dictature rassure la majorité, et inquiète la minorité. Loukachenko a très habilement joué sur ce côté rassurant : oui, nous ne sommes pas riches ; oui nous ne sommes pas libres ; mais nous avons une forme de tranquillité et de minimum syndical, nos rues sont propres et le chômage est plutôt bas. Cette expérience peut marcher et tenir un certain nombre d'années, dans un tout petit pays. Dans l'Union Soviétique, le poids de l'Etat était beaucoup trop lourd. Loukachenko joue très habilement sur un côté émotionnel avec ses citoyens, pour leur vendre un modèle soviétique.
A quoi ressemble la vie quotidienne d'un biélorusse moyen ? Ou travaille-t-il ? Rêve-t-il de s'enrichir dans un pays converti au capitalisme ?
L'écrasante majorité des citoyens travaillent pour le gouvernement. Comme dans toutes les sociétés qui veulent masquer le chômage, le gouvernement invente des fonctions, et multiplie les postes. On observe ainsi des surveillants qui surveillent les surveillants, eux-mêmes surveillés par d'autres. On arrive très facilement à six échelons. Si chacun reçoit 10% de ce que vaut réellement le travail, l'Etat ne fait pas faillite, et le chômage se retrouve proche de zéro. Les biélorusses se retrouvent confrontés à des emplois démultipliés au sein du secteur public. Le modèle biélorusse laisse peu de marge à l'initiative économique du citoyen.
Les instituts de sondage en Biélorussie sont extrêmement orientés. Il est difficile de savoir si les Biélorusses souhaitent voir le développement de l'économie de marché et l'élargissement du secteur privé.
Aujourd'hui, la Biélorussie est extrêmement prudente. Toutes les rencontres autour de l'Ukraine, impliquant des partenaires occidentaux, ont eu lieu à Minsk (où se sont rendus Monsieur Hollande et Madame Merkel). La Biélorussie s'est taillé un rôle de juge de paix, et n'est pas du tout partie prenante dans le conflit ukrainien. La Biélorussie joue le rôle politique du "yoyo" entre l'Occident et la Russie. Elle joue sur le durcissement des menaces pour influencer les sanctions et dotations.
Si demain, le Président Poutine décide de couper le fil qui le lit avec la Biélorussie, ce dernier se transforme en Etat banqueroute.
Le lien économique est très fort, et la Biélorussie de Loukachenko est entre les mains de la Russie. Poutine utilise régulièrement Loukachenko, notamment dans les médias qu'il contrôle, pour paraître en démocrate. Ce qui lit les deux Présidents, c'est leur dépendance au soutien populaire.
Le Président Loukachenko a été extrêmement prudent au moment des protestations de Maïdan, en Ukraine, expliquant qu'une telle révolte est impossible dans un pays ou le peuple et le pouvoir ne sont pas en rapport d'antagonisme. Il n'a pas soutenu le Président Viktor Ianoukovytch. Enfin, il est un des grands gagnants économique du conflit, en étayant son commerce de produit de consommation venu d'Occident. La Biélorussie ne dispose d'aucune sortie maritime, mais on observait des situations inédites : tout le saumon norvégien était par exemple reconditionné en Biélorussie et réexpédié, en tant que production biélorusse, à destination de la Russie.
Pour Loukachenko, si le conflit perdure, il devient précieux aux yeux de l'Occident ; se rend indispensable aux yeux du Président Poutine ; et il justifie enfin le durcissement de son régime, pour éviter contestations et oppositions.
Certains types de visa russes permettent d'accéder à la Biélorussie, et il existe une Union douanière entre la Russie et la Biélorussie. Cela reste très compliqué, même si ce n'est pas la Corée du Nord.
Le tourisme n'existe pas. Il n'y a, et il faut s'en féliciter, pas de tourisme idéologique, comme il peut y en avoir en Corée du Nord. La Biélorussie a été martyrisée pendant les combats de la Seconde Guerre mondiale, et il y a peu de chose à voir, outre le château de Niasvij et une très belle nature. Ce qui ne veut absolument pas dire, que se rendre en Biélorussie en tant que touriste est impossible. Pour se rendre dans ce pays, il suffit d'acquérir un visa auprès des autorités russes, ce qui est relativement simple.
Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont rappelé vendredi au président russe Vladimir Poutine, "la nécessité d'avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l'ensemble des mesures adoptées à Minsk le 12 février" en vue de rétablir la paix en Ukraine, selon un communiqué publié vendredi par l'Elysée.
François Hollande et Angela Merkel se sont entretenus par téléphone, en début d'après-midi ce vendredi, avec Vladimir Poutine du règlement de la crise dans l'est de l'Ukraine. "Ils ont marqué auprès du président Poutine la nécessité d'avancer rapidement dans la mise en oeuvre de l'ensemble des mesures adoptées à Minsk le 12 février", note le communiqué.
M. Hollande et Mme Merkel ont souhaité que les quatre groupes de travail sur les questions politique, sécuritaire, économique et humanitaire, établis le 6 mai dernier dans le cadre du groupe de contact trilatéral et sous son autorité, "dégagent des solutions concrètes".
Les responsables des insurgés indépendantistes, qui sont associés à ces groupes de travail, "doivent y participer de manière active et constructive", ont indiqué les dirigents français et allemand.
Sur les aspects politiques, M. Hollande et Mme Merkel ont souligné le rôle "essentiel" du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme (BIDDH) de l'OSCE dans la préparation et la surveillance des prochaines élections locales dans les régions sous le contrôle des insurgés indépendantistes, conformément aux accords de Minsk.
Ils ont souhaité, par ailleurs, que des progrès soient accomplis sur le plein respect du cessez-le-feu et de l'arrêt de l'emploi des armes lourdes, la libération des prisonniers et le rétablissement des relations économiques entre la zone contrôlée par les insurgés indépendantistes et le reste du territoire ukrainien, selon le communiqué de l'Elysée.
Une réunion de suivi du processus de Minsk en format Normandie (France, Allemagne, Russie et Ukraine) se tiendra à Paris le 10 juin prochain au niveau des vice-ministres / directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères, selon le même communiqué.
Celui qu'on attendait pas:
Alexandre Loukachenko : quand le dernier dictateur d’Europe se rapproche de l’UE
Dirigé d'une main de fer par Loukachenko depuis 1994, le pays possède tous les attributs d'une dictature : opposition muselée, liberté d'expression nulle, élections truquées.
Atlantico : Concrètement, comment ont évolué les relations entre la Biélorussie et l'Europe de l'Ouest ? Quel est l'agenda des états Européens ?
Dès le début de la crise Ukrainienne, la Biélorussie a adopté une politique de prudence. Le gouvernement de Loukachenko est resté neutre tout au long du conflit, il ne soutient ni l'Ukraine ni la Russie.
L'Union Européenne s'attendait à ce que le pays se rallie à l'ancien Président ukrainien Viktor Iouchenko, ce qui aurait pu donner lieu à un Printemps Biélorusse. Si, Loukachenko a toujours été russophile, il s'est montré fin stratège en imposant une neutralité extrême à son pays.
En outre, il a quitté cette image de brute épaisse qui lui collait pourtant à la peau !
Ce choix lui a valu d'être considéré comme intermédiaire désintéressée par la Russie tout comme l'Union Européenne. Ce qui soit n'est pas totalement vrai, puisqu'il dispose d'un agenda propre, notamment du point de vue des intérêts économiques du pays ! Peu importe, la majorité des sommets internationaux dédiés à l'Ukraine ont eu lieu à Minsk –capitale Biélorusse- signe extraordinaire de la reconnaissance de son régime et de sa personnalité. D'avantage, pour un Président qui jusque-là était frappé par l'interdiction de pénétrer dans l'espace Schengen ! Or, aujourd'hui il se pavane comme hôte généreux devant le monde entier, accueillant les Français, les représentants de l'Union européenne, les plus grands chefs d'Etat au monde… Cependant, si c'est une étape importante, cela ne veut pas dire qu'il se rend lui-même dans ces pays : les échanges et déplacements restent unilatéraux ! Le voilà endossant le rôle –très paradoxale- de juge de paix, c'est une victoire tout autant indiscutable qu'incroyable pour lui !
L'Europe a à présent tout intérêt à se rapprocher de Loukachenko. Non pas dans le but d'instaurer un régime démocratique en Biélorussie –le peuple n'y est pas près- mais en vue de transformer son Président en moyen de pression contre Vladimir Poutine.
Ceci étant dit, Loukashenko va devoir apprendre à gérer quatre de ses faiblesses :
- son objectif et son envie suprême de rester au pouvoir, sans abandonner son poste de dictateur.
- son projet de léguer, à terme, son pouvoir à son fils cadet, faisant de lui un dauphin des temps modernes.
- l'influence totale de Vladimir Poutine sur lui ce qui – le rendant achetable et influençable – pourrait lui jouer de mauvais tours.
- sa soif sans fin de reconnaissance, bien plus à présent qu'il n'est plus uniquement le père de la nation, un gestionnaire efficace, mais aussi l'homme qui reçoit les plus grands !
En pariant sur ces quatre talons d'Achille, l'Europe espère se rapprocher du dictateur pour l'utiliser, ensuite, comme cheval de Troie nécessaire au dérèglement du système de Poutine.
Quelle est la position du gouvernement biélorusse vis-à-vis de l'Europe ? Se rapprocher de l'Europe ne serait-ce pas risquer ses relations avec la Russie ?
Tout est une question de degrés et de marges millimétrées. Pour le moment, personne ne sait si l'attitude biélorusse relève d'un scénario orchestré par la Russie qui chercherait à annuler les sanctions qui lui ont été imposées par l'Union Européenne. Lukaschenko pourrait très agir en agent double, mais tout cela n'est qu'hypothèse… La Russie ne regarde par le dictateur d'un mauvais œil, mais quel est réellement la marge de manœuvre des uns et des autres…
Loukachenko joue aussi des intérêts à la fois économiques et commerciaux.
Ce doter d'une deuxième source de revenu - autre que la Russie – serait un plus pour le pays. On peut supposer qu'avec une possible levée des sanctions pesant sur son pays, les entreprises européennes n'hésiteraient plus à délocaliser leurs usines dans un pays où la main-d'œuvre est disciplinée et peu chère.
Bien que l'opposition soit peu importante, que pense-t-elle de ce possible rapprochement avec l'Europe ? Ne serait-ce pas pour elle une façon de maintenir son existence et éventuellement de gagner du pouvoir ?
Il existe trois sortes d'opposition en Biélorussie. La première est l'opposition historique, aujourd'hui dispersée à l'étranger. Elle est occidentaliste centrée autour de la figure de l'ancien président biélorusse. Elle se fonde sur deux principes : le retour à l'authenticité (aujourd'hui le pays est majoritairement russophile, le biélorusse étant très peu parlé) ainsi que le retour à une démocratie parlementaire à l'occidentale, libre et libertaire.
La deuxième opposition est intérieure au pays.
Elle est en partie visible, avec des candidats se présentant régulièrement aux élections fantoches, de véritables hommes et femmes politiques… Néanmoins, ils sont tous svèrement réprimés, muselés et parfois physiquement éliminés.
La dernière opposition consiste en la diaspora biélorusse basée majoritairement en France, Angleterre et aux Etats-Unis. Elle ne joue actuellement aucun rôle politique, mais si jamais le régime changeait elle pourrait être sollicitée et occuper des postes clefs au sein d'un nouveau gouvernement démocratique.
Comment le président Biélorusse tient-il ses citoyens ? D’où viennent cette fascination et cette attirance presque pathologique pour le modèle soviétique ?
André Filler : La Biélorussie aujourd'hui est la dernière dictature d'Europe. Je commencerai par rappeler qu'il y a une vingtaine d'années, la Biélorussie était une démocratie bouillonnante. Avec un front populaire et des revendications identitaires très puissantes, bénéficiant d'un grand soutien de la population, et un Président à sa tête. L'arrivée du Président Loukachenko, démocratiquement élu, est une sorte de "contre-réforme", un projet restaurateur. Mais n'est pas un projet de transition dictatoriale comme on peut l'observer en Asie Centrale, où des exemples de dictatures soviétiques ont été mutées en dictature post-soviétique. Il y a chez les Biélorusses, un souvenir ou la société était extrêmement libre et vibrante.
Le Président tient sa population par plusieurs moyens, et, comme toute dictature, par la coercition : musellement de l'opposition et de la liberté d'expression, omniprésence d'un système de service de sécurité intérieure, héritier du KGB, un système de délation, etc. Le Président tient également sa population en proposant un modèle rassurant. Le succès de toute dictature est son côté rassurant. Pinochet était rassurant, Batista était rassurant, Fidel Castro est devenu rassurant. La dictature rassure la majorité, et inquiète la minorité. Loukachenko a très habilement joué sur ce côté rassurant : oui, nous ne sommes pas riches ; oui nous ne sommes pas libres ; mais nous avons une forme de tranquillité et de minimum syndical, nos rues sont propres et le chômage est plutôt bas. Cette expérience peut marcher et tenir un certain nombre d'années, dans un tout petit pays. Dans l'Union Soviétique, le poids de l'Etat était beaucoup trop lourd. Loukachenko joue très habilement sur un côté émotionnel avec ses citoyens, pour leur vendre un modèle soviétique.
A quoi ressemble la vie quotidienne d'un biélorusse moyen ? Ou travaille-t-il ? Rêve-t-il de s'enrichir dans un pays converti au capitalisme ?
L'écrasante majorité des citoyens travaillent pour le gouvernement. Comme dans toutes les sociétés qui veulent masquer le chômage, le gouvernement invente des fonctions, et multiplie les postes. On observe ainsi des surveillants qui surveillent les surveillants, eux-mêmes surveillés par d'autres. On arrive très facilement à six échelons. Si chacun reçoit 10% de ce que vaut réellement le travail, l'Etat ne fait pas faillite, et le chômage se retrouve proche de zéro. Les biélorusses se retrouvent confrontés à des emplois démultipliés au sein du secteur public. Le modèle biélorusse laisse peu de marge à l'initiative économique du citoyen.
Les instituts de sondage en Biélorussie sont extrêmement orientés. Il est difficile de savoir si les Biélorusses souhaitent voir le développement de l'économie de marché et l'élargissement du secteur privé.
L'Ukraine s'est révoltée et est aujourd'hui en guerre. La Biélorussie pourrait-elle connaître ce destin ? Pourrait-elle s'inspirer de son voisin du Sud ?
Aujourd'hui, la Biélorussie est extrêmement prudente. Toutes les rencontres autour de l'Ukraine, impliquant des partenaires occidentaux, ont eu lieu à Minsk (où se sont rendus Monsieur Hollande et Madame Merkel). La Biélorussie s'est taillé un rôle de juge de paix, et n'est pas du tout partie prenante dans le conflit ukrainien. La Biélorussie joue le rôle politique du "yoyo" entre l'Occident et la Russie. Elle joue sur le durcissement des menaces pour influencer les sanctions et dotations.
Si demain, le Président Poutine décide de couper le fil qui le lit avec la Biélorussie, ce dernier se transforme en Etat banqueroute.
Le lien économique est très fort, et la Biélorussie de Loukachenko est entre les mains de la Russie. Poutine utilise régulièrement Loukachenko, notamment dans les médias qu'il contrôle, pour paraître en démocrate. Ce qui lit les deux Présidents, c'est leur dépendance au soutien populaire.
Le Président Loukachenko a été extrêmement prudent au moment des protestations de Maïdan, en Ukraine, expliquant qu'une telle révolte est impossible dans un pays ou le peuple et le pouvoir ne sont pas en rapport d'antagonisme. Il n'a pas soutenu le Président Viktor Ianoukovytch. Enfin, il est un des grands gagnants économique du conflit, en étayant son commerce de produit de consommation venu d'Occident. La Biélorussie ne dispose d'aucune sortie maritime, mais on observait des situations inédites : tout le saumon norvégien était par exemple reconditionné en Biélorussie et réexpédié, en tant que production biélorusse, à destination de la Russie.
Pour Loukachenko, si le conflit perdure, il devient précieux aux yeux de l'Occident ; se rend indispensable aux yeux du Président Poutine ; et il justifie enfin le durcissement de son régime, pour éviter contestations et oppositions.
Comment obtenir un visa pour la Biélorussie ? Peut-on faire du tourisme dans la dernière dictature européenne ?
Certains types de visa russes permettent d'accéder à la Biélorussie, et il existe une Union douanière entre la Russie et la Biélorussie. Cela reste très compliqué, même si ce n'est pas la Corée du Nord.
Le tourisme n'existe pas. Il n'y a, et il faut s'en féliciter, pas de tourisme idéologique, comme il peut y en avoir en Corée du Nord. La Biélorussie a été martyrisée pendant les combats de la Seconde Guerre mondiale, et il y a peu de chose à voir, outre le château de Niasvij et une très belle nature. Ce qui ne veut absolument pas dire, que se rendre en Biélorussie en tant que touriste est impossible. Pour se rendre dans ce pays, il suffit d'acquérir un visa auprès des autorités russes, ce qui est relativement simple.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Auprès des autorités russes ou biélorusses ? Etrange information.Matt a écrit:
Celui qu'on attendait pas:
Alexandre Loukachenko : quand le dernier dictateur d’Europe se rapproche de l’UE
Dirigé d'une main de fer par Loukachenko depuis 1994, le pays possède tous les attributs d'une dictature : opposition muselée, liberté d'expression nulle, élections truquées.Comment obtenir un visa pour la Biélorussie ? Peut-on faire du tourisme dans la dernière dictature européenne ?
Pour se rendre dans ce pays, il suffit d'acquérir un visa auprès des autorités russes, ce qui est relativement simple.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je pense que l'auteur de l'article fait référence à l'Union Eurasiatique (morte née en fait, les barrières dounières aussitôt levées ont été rétablies . . . par Moscou. Bel exemple!) et qu'il confond cet espace économique avec l'espace Shengen (ce qui est loin d'être la même chose).
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Infirmières ukrainienne sur le front de l'Est: "il est plus facile d'être soldat"
Nika, 21 ans, soigne un soldat ukrainien à Piski, le 28 mai 2015 - Photo de Genya Savilov - 2015 AFP
PISKI (Ukraine) (AFP)
Nika, 21 ans, soigne des soldats ukrainiens blessés dans la remise d'une maison à moitié détruite de Piski, l'un des points les plus chauds du front de l'Est séparatiste prorusse. Elle en a vu mourir plusieurs pendant la trêve.
"Qu'est-qui t'arrive?", demande la jeune femme, cheveux courts teints en roux feu, short couleur camouflage et petite croix blanche en plastique au cou, à un soldat qui lui montre une paume ensanglantée.
"Suis-moi dans la +salle d'opération+", sourit-elle en se dirigeant vers la remise, ornée d'une croix rouge dessinée sur la porte métallique et qui dispose à l'intérieur d'une table recouverte d'une serviette stérile.
La scène se déroule dans la cour d'une maison particulière abandonnée dans ce village fantôme toujours tenu par les troupes ukrainiennes près des ruines de l'aéroport de Donetsk où les bombardements n'ont jamais cessé malgré un nouveau cessez-le-feu instauré en février.
Etudiante en médecine à Drogobytch, petite ville dans l'Ouest nationaliste de l'Ukraine, Nika a pris une année sabbatique pour arriver en mars à Piski.
La raison est simple: "Ici combattent les patriotes. Moi aussi je suis patriote".
Sa mission: prodiguer les premiers soins là même où se déroulent les combats, puis aider à transporter les blessés vers un hôpital.
"Sur la ligne de front, on n'a pas besoin de chirurgiens, ils ne peuvent pas travailler dans de telles conditions, mais les premiers secours sont très importants", explique-t-elle.
Son baptême du feu a été "fou", et cela dès les premiers jours, se souvient celle qui répond désormais au nom de guerre Koza (La chèvre).
"J'ai eu plusieurs blessés chaque jour. Par balles, par éclats d'obus. J'ai arrêté des hémorragies, mis des blessés sous perfusion, donné des médicaments. La moitié d'entre eux n'ont pas survécu", raconte-t-elle d'une voix calme.
Malgré une maîtrise de soi affichée, Nika semble avoir mal vécu cette expérience.
"Etre soldat est beaucoup plus facile qu'être médecin. Les soldats ne sont pas responsables de la mort des autres. Je veux devenir soldat", avoue-t-elle.
- prête à travailler sous les bombes -
A 19 ans, Alia, une autre infirmière volontaire présente à Piski, a beaucoup plus d'expérience et elle n'est pas d'accord.
"Je n'ai pas l'intention de prendre les armes, les hommes vont toujours protéger une fille pendant le combat et je ne veux mettre personne en danger, je veux aider", explique cette jeune femme souriante en tenue camouflage, cheveux au vent et maquillage complet.
Son ambulance de réanimation rouge est garée près d'une position de l'armée ukrainienne aux abords de Piski, sous un pont inachevé.
Elle a participé à l'évacuation de soldats blessés dans l'aéroport de Donetsk en janvier, lorsque les troupes ukrainiennes l'ont finalement abandonné aux séparatistes prorusses après plusieurs mois de combats acharnés.
Des mois auparavant, cette étudiante en philologie avait été amenée à soigner les blessés du Maïdan dans le centre de Kiev où la contestation pro-européenne avait été réprimée dans le sang en février 2014. Depuis, elle a suivi plusieurs cours médicaux organisés par des ONG internationales avant de se retrouver dans l'Est, où le conflit a fait près de 6.300 morts depuis avril 2014.
"Je suis ici à cause de ces gars qui ont besoin d'aide. Il y a peu de médecins qui sont prêts à travailler sous les bombes. Moi, je suis prête", assure-t-elle.
Nika, 21 ans, soigne un soldat ukrainien à Piski, le 28 mai 2015 - Photo de Genya Savilov - 2015 AFP
PISKI (Ukraine) (AFP)
Nika, 21 ans, soigne des soldats ukrainiens blessés dans la remise d'une maison à moitié détruite de Piski, l'un des points les plus chauds du front de l'Est séparatiste prorusse. Elle en a vu mourir plusieurs pendant la trêve.
"Qu'est-qui t'arrive?", demande la jeune femme, cheveux courts teints en roux feu, short couleur camouflage et petite croix blanche en plastique au cou, à un soldat qui lui montre une paume ensanglantée.
"Suis-moi dans la +salle d'opération+", sourit-elle en se dirigeant vers la remise, ornée d'une croix rouge dessinée sur la porte métallique et qui dispose à l'intérieur d'une table recouverte d'une serviette stérile.
La scène se déroule dans la cour d'une maison particulière abandonnée dans ce village fantôme toujours tenu par les troupes ukrainiennes près des ruines de l'aéroport de Donetsk où les bombardements n'ont jamais cessé malgré un nouveau cessez-le-feu instauré en février.
Etudiante en médecine à Drogobytch, petite ville dans l'Ouest nationaliste de l'Ukraine, Nika a pris une année sabbatique pour arriver en mars à Piski.
La raison est simple: "Ici combattent les patriotes. Moi aussi je suis patriote".
Sa mission: prodiguer les premiers soins là même où se déroulent les combats, puis aider à transporter les blessés vers un hôpital.
"Sur la ligne de front, on n'a pas besoin de chirurgiens, ils ne peuvent pas travailler dans de telles conditions, mais les premiers secours sont très importants", explique-t-elle.
Son baptême du feu a été "fou", et cela dès les premiers jours, se souvient celle qui répond désormais au nom de guerre Koza (La chèvre).
"J'ai eu plusieurs blessés chaque jour. Par balles, par éclats d'obus. J'ai arrêté des hémorragies, mis des blessés sous perfusion, donné des médicaments. La moitié d'entre eux n'ont pas survécu", raconte-t-elle d'une voix calme.
Malgré une maîtrise de soi affichée, Nika semble avoir mal vécu cette expérience.
"Etre soldat est beaucoup plus facile qu'être médecin. Les soldats ne sont pas responsables de la mort des autres. Je veux devenir soldat", avoue-t-elle.
- prête à travailler sous les bombes -
A 19 ans, Alia, une autre infirmière volontaire présente à Piski, a beaucoup plus d'expérience et elle n'est pas d'accord.
"Je n'ai pas l'intention de prendre les armes, les hommes vont toujours protéger une fille pendant le combat et je ne veux mettre personne en danger, je veux aider", explique cette jeune femme souriante en tenue camouflage, cheveux au vent et maquillage complet.
Son ambulance de réanimation rouge est garée près d'une position de l'armée ukrainienne aux abords de Piski, sous un pont inachevé.
Elle a participé à l'évacuation de soldats blessés dans l'aéroport de Donetsk en janvier, lorsque les troupes ukrainiennes l'ont finalement abandonné aux séparatistes prorusses après plusieurs mois de combats acharnés.
Des mois auparavant, cette étudiante en philologie avait été amenée à soigner les blessés du Maïdan dans le centre de Kiev où la contestation pro-européenne avait été réprimée dans le sang en février 2014. Depuis, elle a suivi plusieurs cours médicaux organisés par des ONG internationales avant de se retrouver dans l'Est, où le conflit a fait près de 6.300 morts depuis avril 2014.
"Je suis ici à cause de ces gars qui ont besoin d'aide. Il y a peu de médecins qui sont prêts à travailler sous les bombes. Moi, je suis prête", assure-t-elle.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Super reportage mon ami
Très symptomatique du sentiment profond, non pas "nationaliste" mais Patriote de l'Ukraine en cette période.
Ce n'est pas loin de me faire penser aux sentiments révolutionnaires de 1789 en France, quand la Patrie était en danger et qu'il fallait la défendre contre le reste de l'Europe qui la menaçait
Bon, là, en l'occurence, le "reste de l'Europe" mentionné ci-dessus n'est représenté que par un autocrate, chef autoproclamé de gangs maffieux et de quelques trublions Tchéthènes ou pauvres concrits d'Asie centrale qui n'ont pas d'autre choix que de mourir pour la grandeur de quoi ? Je ne sais pas...
Bon, tout ça, des années après, ne pèsera pas lourd dans l'Histoire du Monde à mon avis...
Très symptomatique du sentiment profond, non pas "nationaliste" mais Patriote de l'Ukraine en cette période.
Ce n'est pas loin de me faire penser aux sentiments révolutionnaires de 1789 en France, quand la Patrie était en danger et qu'il fallait la défendre contre le reste de l'Europe qui la menaçait
Bon, là, en l'occurence, le "reste de l'Europe" mentionné ci-dessus n'est représenté que par un autocrate, chef autoproclamé de gangs maffieux et de quelques trublions Tchéthènes ou pauvres concrits d'Asie centrale qui n'ont pas d'autre choix que de mourir pour la grandeur de quoi ? Je ne sais pas...
Bon, tout ça, des années après, ne pèsera pas lourd dans l'Histoire du Monde à mon avis...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Exactement et il me faisait penser au post que Daniel à mis hie chez Orkenny.
Ukraine: poursuite des violations des droits malgré un calme relatif (Onu)
Les violations graves et persistantes des droits de l'Homme se poursuivent dans l'est de l'Ukraine en dépit d'un calme relatif et plus de 6.400 personnes ont été tuées en un an dans ce conflit, souligne une version actualisée du rapport de l'Onu sur l'Ukraine. Le bilan des violences entre la mi-avril 2014 et le 30 mai 2015 s'établit à 6.417 morts et 15.962 blessés, dans la zone du conflit à l'est de l'Ukraine, indique le bilan actualisé de ce rapport.
Parmi ces violations, le bureau des Droits de l'Homme de l'Onu mentionne des "bombardements, des exécutions arbitraires et des détentions illégales, des tortures et des mauvais traitements, des trafics de personnes ainsi que l'absence de justice et de poursuites". Ce rapport couvre la période du 16 février au 15 mai. "Malgré la baisse des hostilités, des civils continuent à être tués et blessés", déclare le Haut Commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu Zeid Ra'ad al Hussein. "Nous avons des rapports documentés alarmants sur des exécutions sommaires par les groupes armés et nous enquêtons sur des allégations similaires visant les forces armées ukrainiennes. Nous avons également des rapports horribles sur des tortures et des mauvais traitements en détention à la fois par les groupes armés et les forces de l'ordre ukrainiennes", affirme M. Zeid.
Le rapport rappelle que 5 millions de personnes qui vivaient dans la zone de conflit sont profondément affectées et demande que toutes les mesures prévues par les accords de Minsk de février soient appliquées, avec notamment des enquêtes sur les violations des droits de l'Homme "quels qu'en soient les responsables".
Ukraine: poursuite des violations des droits malgré un calme relatif (Onu)
Les violations graves et persistantes des droits de l'Homme se poursuivent dans l'est de l'Ukraine en dépit d'un calme relatif et plus de 6.400 personnes ont été tuées en un an dans ce conflit, souligne une version actualisée du rapport de l'Onu sur l'Ukraine. Le bilan des violences entre la mi-avril 2014 et le 30 mai 2015 s'établit à 6.417 morts et 15.962 blessés, dans la zone du conflit à l'est de l'Ukraine, indique le bilan actualisé de ce rapport.
Parmi ces violations, le bureau des Droits de l'Homme de l'Onu mentionne des "bombardements, des exécutions arbitraires et des détentions illégales, des tortures et des mauvais traitements, des trafics de personnes ainsi que l'absence de justice et de poursuites". Ce rapport couvre la période du 16 février au 15 mai. "Malgré la baisse des hostilités, des civils continuent à être tués et blessés", déclare le Haut Commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu Zeid Ra'ad al Hussein. "Nous avons des rapports documentés alarmants sur des exécutions sommaires par les groupes armés et nous enquêtons sur des allégations similaires visant les forces armées ukrainiennes. Nous avons également des rapports horribles sur des tortures et des mauvais traitements en détention à la fois par les groupes armés et les forces de l'ordre ukrainiennes", affirme M. Zeid.
Le rapport rappelle que 5 millions de personnes qui vivaient dans la zone de conflit sont profondément affectées et demande que toutes les mesures prévues par les accords de Minsk de février soient appliquées, avec notamment des enquêtes sur les violations des droits de l'Homme "quels qu'en soient les responsables".
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Un nouveau cap franchis:
Le conflit en Ukraine a fait plus de 6400 morts en un an, selon l'ONU
Le nombre total de tués est considéré comme une estimation basse par l'ONU, en raison de nombreux disparus. [Alexander Ermochenko - Reuters]
Depuis avril 2014, les hostilités en Ukraine ont fait au moins 6417 morts et 15'962 blessés, selon un rapport publié lundi par l'ONU. De graves violations des droits de l'homme ont été constatées.
Malgré un calme relatif depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 15 février, du début février jusqu'à fin mai, le conflit a fait plus d'un millier de morts, selon ce bilan actualisé. Le nombre total de tués est considéré comme une estimation basse par l'ONU, en raison de nombreux disparus.
"Il y a moins d'attaques indiscriminées, moins de victimes civiles, mais la situation est très inquiétante dans les zones contrôlées par les groupes armés", a affirmé à Genève Ivan Simonovic, secrétaire général adjoint de l'ONU aux droits de l'homme.
Violations des droits de l'homme
"De graves violations des droits de l'homme persistent dans l'est de l'Ukraine, dont des bombardements, exécutions, détentions illégales, tortures, mauvais traitements", affirme le rapport.
Le document dénonce également "l'impact dévastateur" du conflit sur la population. La situation économique difficile a aussi conduit à un risque accru de trafic d'êtres humains, s'inquiète l'ONU.
ats/tmun
Ivan Simonovic a de plus fait état de "signes croissants" de la présence de combattants russes dans les zones séparatistes, dont des soldats russes. Deux d'entre eux ont été interviewés le 21 mai par les observateurs de l'ONU et sont accusés de terrorisme par les autorités ukrainiennes.
En Crimée, arrestations, mauvais traitements, harcèlements se poursuivent contre les opposants, surtout parmi les Tatars. L'exercice des droits à la liberté d'expression, de réunion et de religion est limité à des groupes ou individus loyaux aux autorités russes.
Le conflit en Ukraine a fait plus de 6400 morts en un an, selon l'ONU
Le nombre total de tués est considéré comme une estimation basse par l'ONU, en raison de nombreux disparus. [Alexander Ermochenko - Reuters]
Depuis avril 2014, les hostilités en Ukraine ont fait au moins 6417 morts et 15'962 blessés, selon un rapport publié lundi par l'ONU. De graves violations des droits de l'homme ont été constatées.
Malgré un calme relatif depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 15 février, du début février jusqu'à fin mai, le conflit a fait plus d'un millier de morts, selon ce bilan actualisé. Le nombre total de tués est considéré comme une estimation basse par l'ONU, en raison de nombreux disparus.
"Il y a moins d'attaques indiscriminées, moins de victimes civiles, mais la situation est très inquiétante dans les zones contrôlées par les groupes armés", a affirmé à Genève Ivan Simonovic, secrétaire général adjoint de l'ONU aux droits de l'homme.
Violations des droits de l'homme
"De graves violations des droits de l'homme persistent dans l'est de l'Ukraine, dont des bombardements, exécutions, détentions illégales, tortures, mauvais traitements", affirme le rapport.
Le document dénonce également "l'impact dévastateur" du conflit sur la population. La situation économique difficile a aussi conduit à un risque accru de trafic d'êtres humains, s'inquiète l'ONU.
ats/tmun
Affrontements à Donetsk
Si certaines zones sont plus calmes, d'autres ont connu une recrudescence des affrontements depuis le 11 avril, en particulier dans les environs de l'aéroport de Donetsk.Ivan Simonovic a de plus fait état de "signes croissants" de la présence de combattants russes dans les zones séparatistes, dont des soldats russes. Deux d'entre eux ont été interviewés le 21 mai par les observateurs de l'ONU et sont accusés de terrorisme par les autorités ukrainiennes.
Liberté de mouvement limitée
Le système de permis introduit par les autorités ukrainiennes continue à limiter fortement la liberté de mouvement à travers la ligne de front. Le rapport déplore aussi l'absence de poursuites judiciaires contre les responsables de violations pendant les événements de Maïdan à Kiev et en lien avec les événements à Odessa le 2 mai 2014.En Crimée, arrestations, mauvais traitements, harcèlements se poursuivent contre les opposants, surtout parmi les Tatars. L'exercice des droits à la liberté d'expression, de réunion et de religion est limité à des groupes ou individus loyaux aux autorités russes.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Cela, je l'ai déjà évoqué ailleurs, c'est certainement une des pires injustices que ressentent mes contacts ukrainiens. Il leur paraît évident que l'Ukraine doit juger ceux qui, parmi les siens, ont tiré ou fait tirer à balles réelles sur les manifestants du Maidan, et plus particulièrement les responsables qui ont donné ou transmis les ordres.Александр a écrit:Un nouveau cap franchis:
Le conflit en Ukraine a fait plus de 6400 morts en un an, selon l'ONU
Le rapport déplore aussi l'absence de poursuites judiciaires contre les responsables de violations pendant les événements de Maïdan à Kiev et en lien avec les événements à Odessa le 2 mai 2014.
Les ressortissants russes ou assimilés dépendent de la volonté politique russe, mais les ukrainiens ne comprennent pas que ceux qui dépendent de leur propre pouvoir politique et judiciaire ne rendent pas de comptes, alors que le changement de régime a eu lieu.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ca commence à sentir de plus en plus mauvais pour la Russie:
ONU/Ukraine: des indices de l’implication russe
Le conflit dans l'est de l'Ukraine révèle un nombre croissant d'indices mais pas encore de preuve irréfutable d'une implication de la Russie aux côtés des séparatistes, indique un haut responsable de l'Onu.
"Nous parlons d'un afflux croissant de combattants (officieux) et d'un nombre croissant d'indices selon lesquels il y aurait certains soldats (russes) impliqués dans les combats", a dit le secrétaire général adjoint pour les droits de l'homme, Ivan Simonovic.
La Russie dément les accusations occidentales selon lesquelles Moscou soutient directement les séparatistes avec des armes et des hommes.
Le 21 mai, des représentants de l'Onu ont interrogé deux Russes capturés dans l'est de l'Ukraine. Les deux hommes pensaient qu'ils devaient être traités comme des prisonniers militaires mais la Russie a alors annoncé que ceux-ci étaient seulement d'anciens soldats qui avaient quitté l'armée.
Il appartient au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de déterminer si la Russie est ou non partie prenante à ce conflit en sa qualité de gardienne des Conventions de Genève régissant les conflits armés."Nous observons de très près les développements sur le terrain et nous allons continuer à le faire mais pour le moment nous préférons réserver cette question pour un dialogue direct sur le droit humanitaire international avec les parties impliquées dans le conflit", a dit Jennifer Tobias, porte-parole du CICR.
U.N. finds growing signs of Russian involvement in Ukraine war
A fighter with the separatist self-proclaimed Donetsk People's Republic Army sits atop a tank at a checkpoint along a road from the town of Vuhlehirsk to Debaltseve in Ukraine, in this picture taken February 18, 2015. REUTERS/Baz Ratner
A separatist conflict in eastern Ukraine is revealing increasing evidence, but not yet conclusive legal proof, of Russian state involvement, senior United Nations human rights officials said on Monday.
"We are speaking about increasing inflow of (unofficial) fighters and increasing evidence that there are also some (Russian) servicemen involved in fighting," Assistant Secretary-General for Human Rights Ivan Simonovic told a news conference in Geneva.
Russia denies Western accusations that it is backing pro-Russian rebels with arms and troops.
On May 21, U.N. officials interviewed two Russians captured in eastern Ukraine. The two men believe they should be treated as captured servicemen, but Russia says they are former soldiers who had left the military.
The pair were charged with terrorism by Ukrainian authorities, putting them "between a rock and a hard place", Simonovic said.
"It is very difficult to prove whether they are servicemen or not. That is why mostly we are speaking about 'fighters' of the Russian federation," said Armen Harutyunyan, head of the U.N. Human Rights Monitoring Mission in Ukraine.
If Moscow is proven to be a party to the war, it would drag Russia into allegations of war crimes and potentially trials at the International Criminal Court, which Ukraine's foreign minister has said Kiev wants to join.
Whether or not to declare Russia a party to the conflict is the domain of the International Committee of the Red Cross (ICRC), which is the guardian of the Geneva Conventions setting down the rules of war, and considered a reference in the United Nations.
Last July it declared the war to be a civil war, a "non-international armed conflict". The ICRC has not announced any new designation and a spokeswoman declined to say if its advice had changed in private.
"We are following developments on the ground very closely and will continue to do so, but at this time we prefer to keep this subject as a matter for our direct dialogue on IHL (international humanitarian law) with the parties involved in the conflict," ICRC spokeswoman Jennifer Tobias said in a written reply to Reuters.
Despite the two warring sides' claims to be representing the interests of people on the ground, Harutyunyan said there was no popular support for the fighting, which has killed at least 6,417 people, including 626 women and girls, and wounded 15,962 since mid-April 2014.
"Among our staff members who are working there in the field, they haven't yet met the situation where people are supporting the conflict," said Harutyunyan.
(Reporting by Tom Miles; editing by Ralph Boulton)
ONU/Ukraine: des indices de l’implication russe
Le conflit dans l'est de l'Ukraine révèle un nombre croissant d'indices mais pas encore de preuve irréfutable d'une implication de la Russie aux côtés des séparatistes, indique un haut responsable de l'Onu.
"Nous parlons d'un afflux croissant de combattants (officieux) et d'un nombre croissant d'indices selon lesquels il y aurait certains soldats (russes) impliqués dans les combats", a dit le secrétaire général adjoint pour les droits de l'homme, Ivan Simonovic.
La Russie dément les accusations occidentales selon lesquelles Moscou soutient directement les séparatistes avec des armes et des hommes.
Le 21 mai, des représentants de l'Onu ont interrogé deux Russes capturés dans l'est de l'Ukraine. Les deux hommes pensaient qu'ils devaient être traités comme des prisonniers militaires mais la Russie a alors annoncé que ceux-ci étaient seulement d'anciens soldats qui avaient quitté l'armée.
Il appartient au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de déterminer si la Russie est ou non partie prenante à ce conflit en sa qualité de gardienne des Conventions de Genève régissant les conflits armés."Nous observons de très près les développements sur le terrain et nous allons continuer à le faire mais pour le moment nous préférons réserver cette question pour un dialogue direct sur le droit humanitaire international avec les parties impliquées dans le conflit", a dit Jennifer Tobias, porte-parole du CICR.
U.N. finds growing signs of Russian involvement in Ukraine war
A fighter with the separatist self-proclaimed Donetsk People's Republic Army sits atop a tank at a checkpoint along a road from the town of Vuhlehirsk to Debaltseve in Ukraine, in this picture taken February 18, 2015. REUTERS/Baz Ratner
A separatist conflict in eastern Ukraine is revealing increasing evidence, but not yet conclusive legal proof, of Russian state involvement, senior United Nations human rights officials said on Monday.
"We are speaking about increasing inflow of (unofficial) fighters and increasing evidence that there are also some (Russian) servicemen involved in fighting," Assistant Secretary-General for Human Rights Ivan Simonovic told a news conference in Geneva.
Russia denies Western accusations that it is backing pro-Russian rebels with arms and troops.
On May 21, U.N. officials interviewed two Russians captured in eastern Ukraine. The two men believe they should be treated as captured servicemen, but Russia says they are former soldiers who had left the military.
The pair were charged with terrorism by Ukrainian authorities, putting them "between a rock and a hard place", Simonovic said.
"It is very difficult to prove whether they are servicemen or not. That is why mostly we are speaking about 'fighters' of the Russian federation," said Armen Harutyunyan, head of the U.N. Human Rights Monitoring Mission in Ukraine.
If Moscow is proven to be a party to the war, it would drag Russia into allegations of war crimes and potentially trials at the International Criminal Court, which Ukraine's foreign minister has said Kiev wants to join.
Whether or not to declare Russia a party to the conflict is the domain of the International Committee of the Red Cross (ICRC), which is the guardian of the Geneva Conventions setting down the rules of war, and considered a reference in the United Nations.
Last July it declared the war to be a civil war, a "non-international armed conflict". The ICRC has not announced any new designation and a spokeswoman declined to say if its advice had changed in private.
"We are following developments on the ground very closely and will continue to do so, but at this time we prefer to keep this subject as a matter for our direct dialogue on IHL (international humanitarian law) with the parties involved in the conflict," ICRC spokeswoman Jennifer Tobias said in a written reply to Reuters.
Despite the two warring sides' claims to be representing the interests of people on the ground, Harutyunyan said there was no popular support for the fighting, which has killed at least 6,417 people, including 626 women and girls, and wounded 15,962 since mid-April 2014.
"Among our staff members who are working there in the field, they haven't yet met the situation where people are supporting the conflict," said Harutyunyan.
(Reporting by Tom Miles; editing by Ralph Boulton)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Des étudiants français ont rassemblé des fonds pour acheter 2 ambulances remises aux hopitaux d'urgence de Dnipropetrovsk et Volnovakha (oblest de Donetsk)
Comme quoi il n'y a pas que des "empoutinés" en France
http://interfax.com.ua/news/general/269356.html
Comme quoi il n'y a pas que des "empoutinés" en France
http://interfax.com.ua/news/general/269356.html
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En France il y a (aussi) des gens intelligents.
Ukraine : les pourparlers de paix ajournés, Kiev accuse les Russes
Une réunion à Minsk destinée à faire avancer les accords de paix pour l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine a été reportée à une date ultérieure, Kiev accusant la Russie d'avoir "sapé" les pourparlers.
Heidi Tagliavini. Reuters
Le groupe de contact composé de représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'OSCE qui devait se retrouver dans la capitale bélarusse avec les séparatistes prorusses "a décidé de reporter sa réunion à une date ultérieure", a annoncé aux journalistes Heidi Tagliavini, qui représente l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
L'agence Interfax-Ukraine a cité "une source" ukrainienne accusant le représentant russe d'être responsable de l'échec des pourparlers. Cette agence est généralement très bien informée sur la position du négociateur ukrainien Léonid Koutchma.
"Le représentant russe Azamat Koulmoukhametov a quitté la réunion. La Russie a ainsi sapé les pourparlers", a déclaré cette source, accusant Moscou de vouloir "réviser" les accords de Minsk signés en février avec la médiation du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel en présence du président russe Vladimir Poutine.
L'émissaire de la république séparatiste de Donetsk, Denis Pouchiline, a qualifié la rencontre à Minsk de "difficile", évoquant "des divergences concernant la procédure" sans plus de précisions.
Son homologue représentant la république rebelle de Lougansk, Vladislav Deïnego, a pour sa part indiqué qu'aucun résultat "définitif" n'avait été atteint lors de la rencontre dans la matinée des sous-groupes.
Le groupe de contact devait faire le bilan mardi après-midi du travail des sous-groupes chargés des volets économique, politique, humanitaire et sécurité. Selon une source proche des négociations, la prochaine réunion pourrait avoir lieu le 16 juin, a rapporté l'agence publique russe Ria-Novosti.
Les pourparlers de paix sur l'Ukraine ont repris à Minsk le 6 mai sur fond de regain de tensions sur le terrain, où un conflit armé entre forces ukrainiennes et rebelles a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014.
Depuis hier soir il y a de nombreux bombardements:
2 civil citizens killed in mortar attack near Tr'okhizbenka
Locals & DNR say heavy fighting in Maryinka nr Donetsk. Senior militant tells BBC it's a result of provocation/misfire. "No attack order given"
#Donetsk-#Mariupol road closed. #Georgiyevka, #Kurakhovo and #Volnovakha checkpoints blocked.
Shirokino under fire of 122-mm self-propelled guns
Smoke over Maryinka
#Russians have shelled a hospital in #Krasnohorivka and is burning no word on casualties as of yet
6x SPGs "Gvozdika", 1 "Nona", 1-2x "BMP" over 20 tanks. All went towards #Marinka
Local citizen wounded in Mar'inka
Berezove checkpoint is under fire, traffic is blocked
MLRS shelling in Mar'inka
Krasnohorivka is burning after morning attack of Russian MLRS
Outgoing shelling from Petrovsky district of Donetsk in direction of Mariinka
At least 3 houses destroyed in Karlivka after artillery attack
Smoke after MLRS shelling in Donetesk
Russian Unmarked Military vehicles leave Rostov by rail towards #Ukraine
Shelling in Horlivka
Shelled the outskirts of Artemivsk. There are wounded
Militants tried to break through on Mariupol direction, - press officer of ATO
Russian SA-13 Gopher in Donetsk
Ukraine : les pourparlers de paix ajournés, Kiev accuse les Russes
Une réunion à Minsk destinée à faire avancer les accords de paix pour l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine a été reportée à une date ultérieure, Kiev accusant la Russie d'avoir "sapé" les pourparlers.
Heidi Tagliavini. Reuters
Le groupe de contact composé de représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'OSCE qui devait se retrouver dans la capitale bélarusse avec les séparatistes prorusses "a décidé de reporter sa réunion à une date ultérieure", a annoncé aux journalistes Heidi Tagliavini, qui représente l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
L'agence Interfax-Ukraine a cité "une source" ukrainienne accusant le représentant russe d'être responsable de l'échec des pourparlers. Cette agence est généralement très bien informée sur la position du négociateur ukrainien Léonid Koutchma.
"Le représentant russe Azamat Koulmoukhametov a quitté la réunion. La Russie a ainsi sapé les pourparlers", a déclaré cette source, accusant Moscou de vouloir "réviser" les accords de Minsk signés en février avec la médiation du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel en présence du président russe Vladimir Poutine.
L'émissaire de la république séparatiste de Donetsk, Denis Pouchiline, a qualifié la rencontre à Minsk de "difficile", évoquant "des divergences concernant la procédure" sans plus de précisions.
Son homologue représentant la république rebelle de Lougansk, Vladislav Deïnego, a pour sa part indiqué qu'aucun résultat "définitif" n'avait été atteint lors de la rencontre dans la matinée des sous-groupes.
Le groupe de contact devait faire le bilan mardi après-midi du travail des sous-groupes chargés des volets économique, politique, humanitaire et sécurité. Selon une source proche des négociations, la prochaine réunion pourrait avoir lieu le 16 juin, a rapporté l'agence publique russe Ria-Novosti.
Les pourparlers de paix sur l'Ukraine ont repris à Minsk le 6 mai sur fond de regain de tensions sur le terrain, où un conflit armé entre forces ukrainiennes et rebelles a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014.
Depuis hier soir il y a de nombreux bombardements:
2 civil citizens killed in mortar attack near Tr'okhizbenka
Locals & DNR say heavy fighting in Maryinka nr Donetsk. Senior militant tells BBC it's a result of provocation/misfire. "No attack order given"
#Donetsk-#Mariupol road closed. #Georgiyevka, #Kurakhovo and #Volnovakha checkpoints blocked.
Shirokino under fire of 122-mm self-propelled guns
Smoke over Maryinka
#Russians have shelled a hospital in #Krasnohorivka and is burning no word on casualties as of yet
6x SPGs "Gvozdika", 1 "Nona", 1-2x "BMP" over 20 tanks. All went towards #Marinka
Local citizen wounded in Mar'inka
Berezove checkpoint is under fire, traffic is blocked
MLRS shelling in Mar'inka
Krasnohorivka is burning after morning attack of Russian MLRS
Outgoing shelling from Petrovsky district of Donetsk in direction of Mariinka
At least 3 houses destroyed in Karlivka after artillery attack
Smoke after MLRS shelling in Donetesk
Russian Unmarked Military vehicles leave Rostov by rail towards #Ukraine
Shelling in Horlivka
Shelled the outskirts of Artemivsk. There are wounded
Militants tried to break through on Mariupol direction, - press officer of ATO
Russian SA-13 Gopher in Donetsk
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il semble que les terrorusses veulent prendre Mar'inka.
Ils ont tenté un encerclement, mais n'y sont pas (encore?) arrivé.
https://twitter.com/Alexand55218041/status/606028638513938432
Ils ont tenté un encerclement, mais n'y sont pas (encore?) arrivé.
https://twitter.com/Alexand55218041/status/606028638513938432
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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