Re: L'invasion Russe en Ukraine

[benoit77]

Même si l'intensité des combats a baissé, parler de cessez le feu me fait bien rire.

c'est malheureusement bien vrai et cela va continuer : 3 convois d'armements prévus pour septembre . Les fameux crayons de la rentrée ne seront pas des "caran d'ache" mais des recharges pour AK et autres obusiers.
http://news.liga.net/news/politics/6580716-rossiya_zayavlyaet_chto_napravit_v_donbass_tri_kolonny_v_sentyabre.htm

[Matt]

Même si l'intensité des combats a baissé, parler de cessez le feu me fait bien rire. Encore un truc de journaleux cloitré dans un palace kiévien.

C'est pourtant c'est ce que confirme le président . . . 
Mais vrai que sur twitter sont relaté des combats . . .

[Matt]

. . .
Pour la Syrie, j'ai rencontré un très grand spécialiste. Pour lui, c'est clair que des instructeurs russes sont sur le terrain depuis le début. La chute d'Assad est acté, le Kremlin fait juste durer le plaisir histoire d'en face un autre coin dans la cacophonie européenne. D'ailleurs ils ont renforcé leur présence ces prochains jours mais cela ne saurait être décisif.

Certainement que la Syrie sera une monnaie d'échange comme peut l'être l'Ukraine sur l'échiquier mondial...

J'ai lu que le guébiste voulait simplement y installer des bases.
Au cas où il perdrait la Crimée?

[Krispoluk]

Certainement que la Syrie sera une monnaie d'échange comme peut l'être l'Ukraine sur l'échiquier mondial...

Perso, je pense que ça a été une connerie monstrueuse de faire tomber Sadaam en Irak, Khadafi en Libye et vouloir virer itou Bachar en Syrie...

Les "Droits de l'homme"... Foutaises ! Il n'y a que nos grands rêveurs socialo-humanistes qui sont encore stupidement naïfs pour croire qu'on peut vivre dans un monde gouverné par les bons sentiments... L'enfer est pavés de bonnes intentions ! Les "printemps arabes" foutaises ! On voit aujourd'hui le résultat : il n'y a jamais eu de plus grand bordel dans le monde  Arabo-Oriental depuis les Croisades !!!

Avant ces pitoyables interventions occidentales, il existait une certaine forme d'équilibre politique dans ce monde et l'Islamisme terroriste était inexistant. Aujourd'hui, on voit la différence... Aors certains vont rétorquer : "Et la répression, et les assassinats politiques ?..." Ben oui, mais c'est mieux aujourd'hui ??? Sous Sadaam et Bachar, les Chrétiens d'Orient n'étaient pas inquiétés et pouvaient librement vivre leur foi... Qu'en est-il aujourd'hui dans les zones "libérées" de leurs "dictateurs" ???
 Alors, oui, j'ose l'avouer, j'espère que Bachar restera au pouvoir en Syrie car si les seules forces organisées en face : "Islamistes" prennent Damas, on a pas fini de voir des "réfugiés politiques" du Moyen-Orient forcer les portes de l'Europe et accessoirement importer chez nous leurs luttes politiques...

[Matt]

Ah ben là Kris, t'as pas fini de t'inquiéter.
L'Allemagne n'a JAMAIS eu autant de réfugiés en un jour qu'hier et aujourd'hui.
Et le reste de l'Europe? Et la grande et sainte Russie et les pays arabes?
Ils en accueillent des réfugiés?

[Matt]

No comment:

Another Ukrainian soldier returned from ATO zone.We believe that very soon all our heroes will be home

[Krispoluk]

Ah ben là Kris, t'as pas fini de t'inquiéter.
L'Allemagne n'a JAMAIS eu autant de réfugiés en un jour qu'hier et aujourd'hui.
Et le reste de l'Europe? Et la grande et sainte Russie et les pays arabes?
Ils en accueillent des réfugiés?

Les pays arabes  ? :

Au Liban, les réfugiés syriens représentent 25 % de la population

Le Monde.fr


Alors que le nombre de réfugiés syriens au Liban équivaut désormais à un quart de la population locale, le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a déploré, jeudi 3 avril, « un record désastreux aggravé par des ressources qui s'épuisent rapidement et une communauté hôte proche du point de rupture ».
« En avril 2012, il y avait 18 000 réfugiés syriens au Liban ; en avril 2013, ils étaient 356 000 et actuellement, en avril 2014, un million », a résumé António Guterres, le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Le HCR enregistre quotidiennement 2 500 nouveaux réfugiés, « soit plus d'une personne par minute » dans ce pays. Et « le flux s'accélère ».

« Trois ans après le début du conflit en Syrie, le Liban est devenu le pays au monde hébergeant la plus forte densité de réfugiés par habitant. Les Libanais manifestent une générosité remarquable, mais ils luttent pour faire face. Le Liban accueille la plus importante concentration de réfugiés de toute l'histoire récente. Nous ne pouvons pas le laisser porter seul cette charge ».

BIENTÔT LA PLUS IMPORTANTE POPULATION DE RÉFUGIÉS
Avec 2,5 millions de réfugiés (sur 22 millions d'habitants), forcés de fuir à l'étranger, les Syriens sont en train de devenir la plus importante population de réfugiés du monde, devant les Afghans. Outre le Liban, ils sont 584 600 en Jordanie, 634 000 en Turquie, 227 000 en Irak et 135 000 en Egypte, mais aussi 6,5 millions à avoir été déplacés à l'intérieur de la Syrie selon le HCR.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/04/03/plus-d-un-million-de-refugies-syriens-au-liban_4394661_3218.html#dp9LKO6BRAAjplCf.99


Alors, ça, c'était en 2014, nous sommes en 2015, inutile de dire que la situation s'est encore détériorée... Je n'ai même pas les chiffres récents, mais rapporté à la population de la Belgique, ça voudrait dire que le Royaume devrait, comparativement au Liban, accueillir, héberger et subvenir aux besoins d'une population de 2,8 millions de réfugiés politiques... No comment

[Matt]

En disant ça, je pensai plus à l'Arabie Saoudite, aux Emirats, au Quatar (même s'ils sont "petits), etc . . .
Il est un fait que le Liban à toujours été une terre d'accueil, c'est même dans la culture de ce pays et qui fait sa richesse . . . 

Bon, c'est pas ici qu'on va résoudre ce (gros) problème, même si on sait que l'Occident en est partiellement responsable par sa mauvaise gestion.

[Matt]

. . .
Pour la Syrie, j'ai rencontré un très grand spécialiste. Pour lui, c'est clair que des instructeurs russes sont sur le terrain depuis le début. La chute d'Assad est acté, le Kremlin fait juste durer le plaisir histoire d'en face un autre coin dans la cacophonie européenne. D'ailleurs ils ont renforcé leur présence ces prochains jours mais cela ne saurait être décisif.

Certainement que la Syrie sera une monnaie d'échange comme peut l'être l'Ukraine sur l'échiquier mondial...

J'ai lu que le guébiste voulait simplement y installer des bases.
Au cas où il perdrait la Crimée?

Juste préciser ma pensée:
Il semble de plus en plus évident que le guébiste lache le dondabwe et le louganda.
Le retrait des armes lourdes est éffectif, le Zacharenko qui annonce que Minsk est la seule issue à la guerre, etc . . 

Se repositioner en Syrie et lâcher la Crimée, qui coûte si cher à la Russie et qui y a une opposition grandissante, ce serait un bon plan pour le guébiste.
La propagande se chargera de dire que ce n'est qu'une nouvelle orientation de la politique du Kremlin . . .
Et on ne perd pas la face
CQFD.

Dieu puisse m'entendre, à défaut du vova . . . 

[Matt]

M'interroge sur liveuamap:

Poroshenko: one of Donbas solutions is offensive up to Moscow 


Sur le lien: 
Порошенко заговорив про похід на Москву


Traduction (de bing): "Poroshenko a dit concernant le voyage à Moscou"

Sur le lien est annoncé trois scénarii pour le Donbass.

[Thuramir]

La Syrie n'intéresse la Russie que parce que ce pays paye les armes qu'il achète à la Russie pour assurer sa survie et parce qu'il y a une base militaire russe importante dans ce pays.

Comme l'écrit Chris, tout ce qui déstabilise la Syrie déstabilise l'UE, et entretenir le désordre dans ce pays nous cause des problèmes importants qui favorisent l'émergence de l'extrême droite européenne, qui est idéologiquement proche de Poutine. Il est moins coûteux et plus intéressant sur le plan financier et politique de favoriser ce désordre qui nous reviendra en pleine poire en maintenant Assad au pouvoir, ce qui alimente les rangs des islamistes par réaction. C'est aussi simple que cela.

[Krispoluk]

La Syrie n'intéresse la Russie que parce que ce pays paye les armes qu'il achète à la Russie pour assurer sa survie et parce qu'il y a une base militaire russe importante dans ce pays.

Comme l'écrit Chris, tout ce qui déstabilise la Syrie déstabilise l'UE, et entretenir le désordre dans ce pays nous cause des problèmes importants qui favorisent l'émergence de l'extrême droite européenne, qui est idéologiquement proche de Poutine. Il est moins coûteux et plus intéressant sur le plan financier et politique de favoriser ce désordre qui nous reviendra en pleine poire en maintenant Assad au pouvoir, ce qui alimente les rangs des islamistes par réaction. C'est aussi simple que cela.

Cher Serge, je pense que c'est un peu plus compliqué que ça quand même... Excuses-moi, mais tu schématises un peu trop en Syrie ! Au temps tes remarques pertinentes sur l'Ukraine sont incontestables de par tes nombreux contacts sur place et ta parfaite connaissance de la langue russe (ukrainienne aussi sans doute) et on s'aperçoit dernièrement que tu avais raison avant tout le monde sur la "lutte contre la corruption et la "lustration" qui n'avancent pas... Au temps sur ton jugement suivant, je ne souscris pas.
 
Dire que "l'extrême droite européenne est idéologiquement proche de Poutine" me parait un jugement dangereusement réducteur... D'abord, il n'y a pas "une extrême droite unique" en Europe telle que s'ingénient à vouloir le faire croire ses adversaires politiques et plus particulièrement les gaucho-socialistes, c'est bien pratique lors des élections d'effrayer le bourgeois en brandissant la menace d'une pseudo "internationale noire" prête à mettre à feu et à sang toute l'Europe Mais la réalité est beaucoup plus complexe... D'abord le qualificatif "d'extrême droite" est bien pratique pour y coller tout ce qui rebute les classes politiques dirigeantes... Moi, je dirais qu'il existe une nébuleuse de partis nationalistes en Europe qui ont tous leur propre corpus idéologique et leurs priorités spécifiques à chaque pays. Les nationalistes Ukrainiens (Svoboda, Pravyi Sektor) ne sont pas pro-Poutiniens à ce que je sache, ou alors, j'ai du rater un épisode Beaucoup de partis dits "d'extrême droite" en Europe sont farouchement opposés à Poutine car ils sentent bien que c'est la propre sécurité de leur pays qui pourrait être menacée à terme...

Même des partis comme le Front National dont on a dit sur tout les tons, qu'il était totalement inféodé à Poutine est très partagé en interne sur cette ligne ! J'y ai des amis et même certains qui sont partis sur le Front au sein du Régiment Azov, alors, si vous en rencontrez un dans la rue, n'allez surtout pas lui dire que c'est un suppôt de Poutine, la réaction risque d'être brutale !

Par ailleurs, notre Hollande national qui décide d'intervenir militairement en Syrie, il fait le jeu de Bachar, n'est-ce-pas ? Donc indirectement, il fait aussi le jeu de Poutine ? Ouais, un peu tirée par les cheveux ma démonstration, je le reconnais  Juste pour expliquer que les choses sont parfois beaucoup plus complexes qu'elles n'y paraissent...

[Thuramir]

En fait, tout ce qui coûte et divise les européens profite à Poutine. C'est cela qui importe pour lui.

[richard]

Les russes accueillent déja un grand nombre d ukrainiens , les jeunes hommes qui n ont pas envie de se faire massacrer 
D autres tentent d échapper à la mobilisatin en filant en Pologne

[fredorain]

Bonjour à tous, 

Je tiens juste à souligner une chose que je n'ai pas lu (erreur de ma part ?) sur la relation entre la Russie et la Syrie. C'est la base de Tartous:

fr.wikipedia.org/wiki/Installation_navale_russe_%C3%A0_Tartous

C'est LA base navale russe en méditerranée. Sa perte serait plus catastrophique pour la Russie que celle de Sebastopol (plus grande certes mais "enclavée" dans la mer Noire). La Russie avait un plan de développement de cette base avant le début de la révolution.

Elle force donc la Russie à soutenir Bachar contre Daesh... Sauf si une opposition crédible (et soumise à la Russie) apparaît.

[Александр]

En gros, c'est ça. Le guébiste s'est rapproché des zones stratégiques.

[Александр]

Yustinka, daughter of Victor Gurnyak killed defending Ukraine from the Russian aggression, at her father's grave. Eternal memory to all Ukraine's heroes who gave their lives defending Ukraine. (Image: social media) 

NATO Embassy To Be Opened In Kiev – Klimkin

An agreement on the opening of a NATO embassy in Ukraine will be signed in Kiev. 
           
This was posted in Twitter by the Foreign Minister of Ukraine Pavlo Klimkin after meeting with NATO Secretary General Jens Stoltenberg.

“Plan to sign an agreement together with the Secretary General in Kiev on a new level of representation of the Alliance. In fact, it is the Embassy of NATO in Ukraine “- wrote Klimkin.

As was previously informed, NATO Secretary General Jens Stoltenberg will arrive in Ukraine in late September and will take part in the meeting of the Ukrainian National Security Council.

[Александр]

Wake up, West! The Era of Hybrid Warfare Is Upon Us

Times have changed. We in the West—especially in Europe—should know by now that we’ve left behind us an era when wars took place in some remote foreign location, waged by professionals with American accents utilizing high-tech weapons systems in an apparently surgical manner with a limited number of casualties.

This kind of war allowed Western civilians to be seduced by an idea of perpetual peace, briefly disturbed by occasional acts of terrorism. We could stay detached from the complexities of power struggles taking place in the international arena. Similarly, this state allowed many Western militaries to resemble more of an international policing force than a solid fighting machine prepared for national and alliance defense.

Europe has now entered an era of hybrid warfare that will force us all, civilians and military alike, to participate. The events in Ukraine—first in Crimea and then in the eastern part of the country—are still currently unfolding. It’s important for the West to understand hybrid warfare is not limited to Ukraine. Russia is already waging hybrid warfare throughout the West.

We have been challenged on several fronts, which means that the time of perpetual peace is over. It’s time to wake up to the way the world is.

What is Hybrid Warfare?

These instruments, such as cyber attacks, economic blackmail, information warfare, and exploitation of ethnic divisions, target various parts of society. Targets reside wherever there are major societal vulnerabilities and greatest asymmetry between target’s weaknesses and own strengths are found.

The use of violence is by no means necessary—or even desired. The political end state should be preferably reached without reaching the threshold of war, which would allow an opponent to legally use force. This would make the conflict much more expensive, as well as draw unwanted international attention.

This is why hybrid warfare presents a great challenge to Western countries. The whole-of-society targeting makes the hybrid threat even more difficult to fight, as our siloed defense mechanisms do not work particularly well when the adversary strikes at soft targets throughout society.

Russia Is Already in the Game

Our old adversary is already mastering this new type of warfare. The Russian toolkit contains a wide variety of instruments that can be applied against a target. The recent uses of those instruments indicate the extent of the challenge the West now faces.

Russians already see themselves being in conflict with us, which is why they have deployed various instruments from their toolkit against the West. All these serve Moscow’s political goals.
As we have witnessed, Russia conducts information warfare activities in an industrial manner. Ethnic Russians residing outside ‘Mother Russia’ are taken advantage of in justifying diplomatic bullying, and military forces are used to intimidate and threaten both neighboring countries and NATO members farther away. Furthermore, Russia exploits energy issues—both as a tool for blackmail and to build new dependencies for later use.

Despite Russia’s WTO membership, trade is applied as a weapon for example by limiting imports from the West and by threatening to deny exports critical to trade partner’s industries. Other economic links are taken advantage of, such as using sovereign debt as pressurizing means. Financial means are used not only to lobby, but given out as loans to buy political influence, financing NGOs and popular movements that can help reaching Kremlin’s goals. Moreover, Russian individuals and companies are buying stakes in Western critical infrastructure and key resources, investing in land plots located next to critical military installations.

Russia has also engaged in lawfare, utilizing legal agreements and frameworks, to serve its goals. Kremlin is also a major cyberpower, as the Pentagon recently noted. Members of German parliament, and hundreds of private sector companies have been subjected to sophisticated cyber attacks. Most worrisome, nuclear threats have been brought back to the table to test NATO’s unity and determination.

This all leads to an unsettling conclusion that Russia has already mobilized and deployed its hybrid instruments against the West.

What Can The West Do To Defend Against Hybrid Warfare?

While we might not be fully aware of Moscow’s intentions behind the use of its hybrid capabilities, we are not powerless to face this challenge. The West can build defensive mechanisms to shield our societies and alliances while establishing deterrence to ensure any aggressor will pay a high price.

Furthermore, updating and strengthening our policies can help us deny Russia’s access to its hybrid warfare instruments by both limiting the number of the instruments available and supportive allies. Lastly, certain steps can be taken to erode Russia’s current ability to field its existing hybrid capabilities.

There have already been a number of individual and collective actions that have some success in countering Russia’s efforts. Regarding information warfare, in addition to wide recognition of Russian information warfare activities throughout the Western media, NATO established in 2014 a Center of Excellence in Strategic Communications to Riga, Latvia. There are also other geographically well-targeted initiatives, such as offering grants for training journalists in countering the Russian narrative in Baltics.

In the area of energy security, the EU has taken concrete steps to blunt the efficacy of Russian energy blackmail against European countries. These steps have been supported by US diplomatic efforts.

In addition to defensive actions, there has been several military exercises conducted with allies and partners, and forward deployment of equipment shows support deterrence and resolve. The most proactive instruments the West has taken into use are the economic sanctions that deny certain actors Western capital and technology, thus eroding the long-term outlook both for the Russian economy and the unity of the ruling clique.

What More Can Be Done?

While the existing actions serve as a good start, there are further steps to counter Russia’s hybrid warfare activities:
In the short-term:

• Any political, military or economic benefits that Russia receives from their illegal annexations and establishment of proxy powers should continue to be denied, while Western powers should continue to increase costs for this behavior. One form of cost imposing is continued and tightened sanctions.
  

• More attention should be paid to identify both national and international societal vulnerabilities that can be targeted and exploited by hybrid operations. These vulnerabilities can be patched with whole-of-society approaches, such as Finnish “comprehensive security” concept. Identifying vulnerabilities helps also preparing relevant threat scenarios that support defense planning.
  

• As it has been already requested and despite of their known shortcomings, additional intelligence assets should be dedicated to Russia. This is necessary in order to gain more accurate situational awareness, and to better understand Russian decisionmaking system and the actions it takes. This would also help to see through the Kremlin’s diversion-and-deception tactics, thus partly removing the element of surprise. Lastly, intelligence from Russia will help the West determine whether our own response to Russian hybrid operations has been efficient.
  

• Counterintelligence efforts should receive further resources to prevent any further penetration of the Western societies by Russian intelligence agencies, and to begin to expose and roll back their existing networks in political, cultural, economic, and civil society circles.
  

• Russian propaganda and information warfare efforts needs to be exposed without at the same giving any credibility to their narrative or attempts to mess the information space. Instead of engaging in counter-propaganda, Western societies need to continue to rely to the power of free media and private organizations that reside outside governmental command structure. At the same time, it is necessary to ensure Russians will continue to have an unobstructed access to trustworthy information sources on various media platforms.
  

• There should be tighter cybersecurity collaboration between the United States and EU. Collaboration should include information and technology exchanges while also sharing exercises between militaries and civilian organizations. Private sector entities should also be involved.
  

• Furthermore, Russia should be denied from any Western developed dual-use cyber technologies. Cybercrime originating from Russia should be actively fought, as they supply some of Moscow’s hybrid capabilities.
  

In the medium-term:

• In order for the defensive efforts to be effective against hybrid threats and operations, they need to be well coordinated both on national and international levels. For the coordination purposes there needs to be administrative and communication structures established that help break the siloes, support sharing situational awareness, and enable preparations and defensive actions.
  

• Existing sanctions need to be enforced closely and evasion mechanisms have to be identified and plugged. Contamination zones should be established to ensure certain entities don’t evade sanctions.
  

• In addition to blocking access to Western capital, safe havens for illicit funds should be denied, and flows of illicit funds should be better blocked, as they serve the Moscow’s overall interests.
  

• Greater transparency should be required from Western politicians, businesses, and civil society organizations to combat toxic economic connections. Toxic economic connections help Moscow penetrate our decisionmaking systems and societies, corrupt them, and use them for their purposes.
  

• More US military equipment and personnel should be deployed to Europe. Force levels should be similar to those during the cold war years than those that were considered necessary during the time of ‘peace dividend’. European allies should also be more willing to bear a part of the burden and increase their military expenditure levels towards more sustainable levels.
  

• Russia’s nuclear rhetoric need to be countered by clearly stating that any use of nuclear weapons against any alliance members would lead to a nuclear response by the United States. Further reassurance to allies most threatened by Russian nuclear rhetoric could be offered by re-establishing the missile shield initiative in collaboration with local partners in Europe.
  

In the long-term:

• At the grand strategic level, there should be extra efforts taken to ensure that the transatlantic bonds are further strengthened through free trade agreements that would also have positive geostrategic implications.
  

• In a similar geostrategic move, China’s will to stand by Russia and collaborate with it in a creation of geostrategic alternative reality should be more rigorously tested.
  

Conclusion

While we focused upon Russia’s hybrid operations and policy options countering them, it would be a mistake to state only Russia is capable of engaging in hybrid warfare. It is not far-fetched to see several analogies between those instruments that Russia has been utilizing and those that China has in its own toolbox.

While strong, developed, autocratic nations may have an edge on the offensive side of hybrid operations, all countries have an opportunity to organize their defenses against hybrid threats. It is important to build a more resilient society. This should not be viewed only as an extra burden to already economically-struggling Western societies, but is should be seen as an opportunity to get one’s house in order.

Why? Because the structures that allow a society to respond in an agile manner to hybrid threats can better cope with the complex underlying frictions that make our modern societies fragile. A more resilient society does not equate to a militarized or fear-driven society, but rather a more functional one, as decisionmaking processes becomes more transparent and inclusive.

Putting one’s own house in order and improving defenses is only one side of the story. The other side is taking a more active role in the game. This requires assets in place to deter the adversary, actions taken to deny adversary’s access to their own and allies’ instruments, and finally using strengths to erode adversary’s ability to deploy hybrid operations.

Yet we must be wary of going too far. The West must counteract Russia’s hybrid warfare efforts without unnecessarily crossing the threshold of war-justifying destruction of lives and physical infrastructure. That would allow Moscow to legally resort to massively violent means to achieve its goals. While uncontrolled escalation of events is in no nation’s interests, Western countries need to establish a credible deterrent that will deny also Kremlin from resorting to that tool again in hopes of making more gains.



A propos des gangsters:

Главари «ДНР/ЛНР» положили в украинские банки почти 30 миллионов



Sont beaux

МЗС України проводить онлайн-акцію на підтримку ув’язнених у Росії українців

[Krispoluk]

Bonjour à tous, 

Je tiens juste à souligner une chose que je n'ai pas lu (erreur de ma part ?) sur la relation entre la Russie et la Syrie. C'est la base de Tartous:

fr.wikipedia.org/wiki/Installation_navale_russe_%C3%A0_Tartous

C'est LA base navale russe en méditerranée. Sa perte serait plus catastrophique pour la Russie que celle de Sebastopol (plus grande certes mais "enclavée" dans la mer Noire). La Russie avait un plan de développement de cette base avant le début de la révolution.

Elle force donc la Russie à soutenir Bachar contre Daesh... Sauf si une opposition crédible (et soumise à la Russie) apparaît.

Oui, on a du l'évoquer rapidement ici ou là... C'est sûr que ça compte dans le calcul Russe de conserver cet avantage stratégique important en Méditerranée et à proximité immédiate du canal de Suez. Bon, maintenant, si un régime arabe "modéré" prenait le relais en Syrie, il n'est pas certain qu'il casse le contrat. L'armée Syrienne est équipée presque entièrement de matériel russe et elle dépend totalement d'elle pour les approvisionnements en pièces détachées et la logistique. Maintenant si les USA débarquaient avec les poches bourrées de $, ça peut remettre en cause pas mal de choses...

[Александр]

Elle est belle la novomerda:

Close to 8,000 people killed in eastern Ukraine – UN

GENEVA (8 September 2015) – Close to 8,000 people have lost their lives in eastern Ukraine since mid-April 2014, UN Human Rights Chief Zeid Ra’ad Al Hussein said Tuesday as he released the 11th report by the UN Human Rights Monitoring Mission in Ukraine.

“The shelling of residential areas on both sides of the contact line has led to a disturbing increase in the number of civilian casualties over the past three months. More needs to be done to protect civilians and put a complete stop to the hostilities, in accordance with the February ceasefire agreement,” Zeid said.

The report, which covers the period from 16 May to 15 August 2015, notes that the number of civilian casualties more than doubled by comparison with the previous three months, with at least 105 people killed and 308 injured compared to 60 killed and 102 injured between 16 February and 15 May.

Since the conflict began in eastern Ukraine in mid-April 2014, a total of at least 7,962 people (including Ukrainian armed forces, civilians and members of the armed groups) have been killed, and at least 17,811 injured, the High Commissioner said, citing the latest figures available.*

“The withdrawal of heavy weapons from the contact line as foreseen in the Minsk Agreements remained partial with the armed groups and the Ukrainian military using mortars, canons, howitzers, tanks and multiple launch rocket systems in daily clashes and exchanges of fire along the contact line,” the report states, noting that during the reporting period the majority of civilian casualties caused by shelling occurred within the territories controlled by the armed groups.

“The situation in Ukraine continued to be marred by ongoing armed hostilities in some areas of Donetsk and Luhansk regions reportedly fuelled by the presence and continuing influx of foreign fighters and sophisticated weapons and ammunition from the Russian Federation,” the report says, adding “It is also of concern that the Russian Federation has continued to send white-truck convoys without the full consent or inspection of Ukraine, and their exact destination and content could not be verified.”

The development of more centralized civilian administrative structures and procedures in the self-proclaimed ‘Donetsk people’s republic’ and ‘Luhansk people’s republic’ continued during the reporting period, although they do not conform with either international law or the national legislation of Ukraine.

Civilians living in the conflict-affected area, particularly near the contact line, bear the brunt of the armed conflict, facing uncertainty and hardship on a daily basis. Their overall situation is worsening, including in terms of access to food and water, and is of particular concern with winter approaching.

The UN report also states that despite the creation of a web-portal for applying and receiving permits online, the Temporary Order issued by the Ukrainian Government continues to severely restrict the freedom of movement. Because of the long queues at check points, people are forced to stay in areas where they are at risk of shelling for extended periods, or to seek alternative routes which may not be clear of mines and unexploded ordinance.

The report also documents cases of killings, abductions, torture and ill-treatment, sexual violence, forced labour, ransom demands and extortion in the territories controlled by the self-proclaimed ‘Donetsk people’s republic’ and ‘Luhansk people’s republic.’

“An estimated three million people continue to reside in the territories under control of the ‘Donetsk people’s republic’ and ‘Luhansk people’s republic’ without  protection from the human rights violations and abuses of the armed groups and their supporters,” the report states.

The report also notes a “persistent pattern of arbitrary and incommunicado detention by the Ukrainian law enforcement (mainly by the Security Service of Ukraine) and by military and paramilitary units.” These cases are often accompanied by torture and ill-treatment of detainees, and violations of their procedural rights. The UN Human Rights Office continues to advocate for proper and prompt investigation of every reported case, and for prosecution of perpetrators.

The new UN report also notes that human rights violations continue to be committed by the de facto authorities in the Autonomous Republic of Crimea**. “Former Maidan activists resident in Crimea continued to be under scrutiny of the ‘investigative’ bodies. Dissenting voices continued to be effectively silenced and denied any public space, especially as regards to those Crimean Tatars organizations which the de facto authorities consider non-loyal or claim to be extremist.”

“I am particularly concerned at the recent sentencing to 20 years of prison of Ukrainian film-maker Oleh Sentsov by a Russian Federation Military Court,” said High Commissioner Zeid. “His trial was marred by irregularities.” Zeid noted that the court refused to look into credible allegations of torture and ill-treatment during his pre-trial detention and that the verdict was passed despite the main prosecution witness recanting his testimony in the courtroom, insisting that it had been extorted under torture. A Crimean activist, Oleksandr Kolchenko, was also sentenced to 10 years for his alleged participation in the terrorist plot.

ENDS

* Casualty figures have been updated beyond the period covered by the report. This is a conservative estimate and the actual numbers could be considerably higher. The casualty figures are estimated by OHCHR.
** The status of the Autonomous Republic of Crimea is prescribed by General Assembly resolution 68/262.
To read the full report, please visit: http://www.ohchr.org/Documents/Countries/UA/11thOHCHRreportUkraine.pdf
- See more at: http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/Media.aspx?IsMediaPage=true&LangID=E#sthash.n3QlQ7dM.7Jk8glqf.dpuf


N'ont rien à envier à l'ISIS

[Thuramir]

Elle est belle la novomerda:

Close to 8,000 people killed in eastern Ukraine – UN

GENEVA (8 September 2015) – Close to 8,000 people have lost their lives in eastern Ukraine since mid-April 2014, UN Human Rights Chief Zeid Ra’ad Al Hussein said Tuesday as he released the 11th report by the UN Human Rights Monitoring Mission in Ukraine.

To read the full report, please visit: http://www.ohchr.org/Documents/Countries/UA/11thOHCHRreportUkraine.pdf
- See more at: http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/Media.aspx?IsMediaPage=true&LangID=E#sthash.n3QlQ7dM.7Jk8glqf.dpuf


N'ont rien à envier à l'ISIS

J'ai lu le rapport complet sur le lien internet indiqué, mais les voies de fait criminelles dénoncées, qui ignorent totalement des droits fondamentaux, ont été commis des deux côtés, autorités ukrainiennes comprises. Il faut le lire, parce que c'est édifiant !

Il serait très opportun que l'UE rappelle à Porochenko que l'Ukraine doit aussi respecter les droits de l'homme, même si elle est victime d'une agression militaire, et que des poursuites judiciaires doivent être entamées et doivent aboutir à des condamnations pour les très graves violations constatées (détentions illégales, abus sexuels, etc.), qui ont été commises par des organes ou des personnes travaillant pour les autorités judiciaires, administratives ou militaires ukrainiennes (SBU  compris).

La justice n'est pas unilatérale, mais elle doit punir et réparer toute atteinte aux droits, d'où qu'elle émane et quel que soit son auteur.

[Matt]

Bon, c'est un fait il n'y a pas à discuter.
Pour qu'il n'aient pas eu lieu, il suffisait de ne pas créer une guerre "factice".
Point à la ligne.

[Александр]

Ukraine : entretien téléphonique entre Hollande, Merkel, Poutine et Porochenko

Les dirigeants français, allemand, russe et ukrainien ont conversé pendant une heure et demie et salué un cessez-le-feu "globalement respecté depuis le 1er septembre".



Les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe se sont entretenus lors d'un entretien téléphonique d'une heure et demie, dans la soirée du mercredi 9 septembre. Ils sont salué le cessez-le-feu "globalement respecté depuis le 1er septembre" en Ukraine. Selon le Kremlin, le président russe Vladimir Poutine a donné son accord pour rencontrer François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko le 2 octobre à Paris.

Lors de sa grande conférence de presse, lundi 7 septembre, François Hollande avait évoqué une date un peu plus proche pour ce nouveau sommet sur l'Ukraine, envisageant qu'il se tienne avant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU qui se réunira fin septembre à New York. Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays se retrouveront toutefois comme prévu à Berlin le 12 septembre afin de "préparer des propositions concrètes", a confirmé l'Elysée.

La reprise de discussions à quatre, avec Vladimir Poutine, était très attendue. Le 24 août à Berlin, le président russe avait été tenu à l'écart d'une rencontre entre ses trois homologues.

Des élections locales en vue

Selon la présidence française, les quatre dirigeants sont convenus mercredi soir "de la nécessité de tout faire" pour que le cessez-le-feu "perdure et que la Mission spéciale d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dispose d'un accès permanent, sûr et sans entrave aux zones concernées".

Au chapitre politique, toujours selon la présidence française, "une date concertée doit être définie pour l'organisation des élections locales dans certains secteurs des régions (des Républiques autoproclamées) de Donetsk et de Lougansk". "Le travail sur les modalités de ces élections et sur les avancées en faveur de l'autonomie locale doit être mené en parallèle", poursuit-elle. François Hollande et Angela Merkel ont par ailleurs "insisté sur la nécessité de progresser sur les échanges de prisonniers et d'assurer un libre accès au Comité international de la Croix-Rouge (CICR)".



Tu parles qu'il est respecté, suffit de voir ce qui se passe sur twitter . . .

[Александр]

A propos des ukrainiens détenu en Russie, le parlement européen à adopté une résolution:

Droits de l'homme: Russie, Azerbaïdjan et Angola

Les députés demandent instamment à la Russie de libérer l'Estonien Eston Kohver, et les Ukrainiens Oleg Sentsov, Nadiya Savchenko et Olexandr Koltchenko, condamnant "la violation flagrante de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et de l'Estonie". Dans trois résolutions adoptées ce jeudi, ils appellent aussi à la libération de tous les prisonniers politiques en Azerbaïdjan et expriment leurs craintes quant à la situation des droits de l'homme en Angola.

Russie: les cas d'Eston Kohver, d'Oleg Sentsov et d'Olexandr Koltchenko

Les députés invitent instamment la Fédération de Russie à libérer immédiatement Eston Kohver, Oleg Sentsov et Olexandr Koltchenko, et à garantir leur retour en toute sécurité en Estonie et en Ukraine. Par ailleurs, ils demandent la libération de tous les citoyens ukrainiens détenus illégalement, dont Nadiya Savchenko, conformément au paquet de mesures conclues pour la mise en œuvre des accords de Minsk.

Le Parlement "condamne fermement la violation flagrante de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et de l'Estonie par l'enlèvement illégal de citoyens de ces deux pays, qui ont ainsi pu être condamnés devant un tribunal russe". Il souligne que les tribunaux russes ne sont pas compétents pour juger des actes commis à l'extérieur du territoire internationalement reconnu de la Russie.

Les députés appellent le Président du Conseil européen et la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à "présenter une stratégie politique globale qui permettrait à l'Union européenne de reprendre l'initiative et de mener une politique plus claire à l'égard de la Russie". Ils demandent au Conseil "d'établir une liste européenne commune des fonctionnaires responsables de l'enlèvement, de la détention illégale et de la condamnation d'Eston Kohver, de Nadia Savtchenko, d'Oleg Sentsov et d'Olexandr Kolchenko, afin d'imposer et de mettre en œuvre une interdiction de visa, à l'échelle de l'Union, à l'encontre de ces fonctionnaires, et de geler tous les avoirs financiers détenus par eux-mêmes ou leur famille immédiate dans l'Union européenne".

La résolution non législative a été adoptée par 378 voix pour, 111 voix contre, et 138 abstention

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[Thuramir]

A propos des ukrainiens détenu en Russie, le parlement européen à adopté une résolution:

Droits de l'homme: Russie, Azerbaïdjan et Angola

Les députés demandent instamment à la Russie de libérer l'Estonien Eston Kohver, et les Ukrainiens Oleg Sentsov, Nadiya Savchenko et Olexandr Koltchenko, condamnant "la violation flagrante de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et de l'Estonie". Dans trois résolutions adoptées ce jeudi, ils appellent aussi à la libération de tous les prisonniers politiques en Azerbaïdjan et expriment leurs craintes quant à la situation des droits de l'homme en Angola.

Russie: les cas d'Eston Kohver, d'Oleg Sentsov et d'Olexandr Koltchenko

Les députés invitent instamment la Fédération de Russie à libérer immédiatement Eston Kohver, Oleg Sentsov et Olexandr Koltchenko, et à garantir leur retour en toute sécurité en Estonie et en Ukraine. Par ailleurs, ils demandent la libération de tous les citoyens ukrainiens détenus illégalement, dont Nadiya Savchenko, conformément au paquet de mesures conclues pour la mise en œuvre des accords de Minsk.

Le Parlement "condamne fermement la violation flagrante de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et de l'Estonie par l'enlèvement illégal de citoyens de ces deux pays, qui ont ainsi pu être condamnés devant un tribunal russe". Il souligne que les tribunaux russes ne sont pas compétents pour juger des actes commis à l'extérieur du territoire internationalement reconnu de la Russie.

Les députés appellent le Président du Conseil européen et la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à "présenter une stratégie politique globale qui permettrait à l'Union européenne de reprendre l'initiative et de mener une politique plus claire à l'égard de la Russie". Ils demandent au Conseil "d'établir une liste européenne commune des fonctionnaires responsables de l'enlèvement, de la détention illégale et de la condamnation d'Eston Kohver, de Nadia Savtchenko, d'Oleg Sentsov et d'Olexandr Kolchenko, afin d'imposer et de mettre en œuvre une interdiction de visa, à l'échelle de l'Union, à l'encontre de ces fonctionnaires, et de geler tous les avoirs financiers détenus par eux-mêmes ou leur famille immédiate dans l'Union européenne".

La résolution non législative a été adoptée par 378 voix pour, 111 voix contre, et 138 abstention

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La résolution est juste et fondée, mais il faut quand même rappeler que certains pays européens, France en tête, ont jugé des personnes kidnappées à l'étranger. La France a enlevé à l'étranger et a jugé des dirigeants de l'OAS, et, tout récemment, a condamné un médecin allemand enlevé en Allemagne par le père de la victime décédée pour le meurtre dont il était accusé.
 
C'est toujours bien de mettre en évidence la paille dans l'œil du voisin, mais il ne faut pas oublier de dénoncer la poutre que l'on a dans dans son propre œil.

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