L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Ben les "pressions" du guébiste n'ont servi à rien:
Obama, Merkel et l'UE affichent leur unité face à la Russie
. . .
Moscou ne voit rien de neuf dans les déclarations du G7
Ben non, comme rien ne change, y a rien de nouveau.
East Ukraine intense front line fighting
Russian-backed militants continue shelling Ukrainian positions
Fierce fighting continues in eastern Ukraine. Russian-backed militants shelled Ukrainian military positions using heavy weapons prohibited under the Minsk agreement overnight into Monday.
Hostilities flared up again around the town of Artemivsk, located some 30 minutes' drive from here - the strategically important transport hub of Debaltseve.
Elsewhere along the front line, grenade launchers, machine guns and other small weapons were fired at Ukrainian troops including near coal mining town of Avdiivka and the Azov Sea coastal village of Shyrokyne. At least 10 sightings of militant reconnaissance drones were also spotted in total, military officials reported.
On Sunday, members of Europe's OSCE Special Monitoring Mission to Ukraine came under militant fire. The observers were taking pictures and measuring holes left by previous shelling when shells exploded 200 meters away from their positions. No casualties or other damage was reported.
Meanwhile, Ukrainian military analyst Dmytro Tymchuk reported Monday that a number of militant sniper teams and reconnaissance groups continue to operate near Maryinka.
Fierce fighting echoed around the town last week, in the worst flare-up in battles since the signing of the Minsk II peace accords in February.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : le G7 prêt à renforcer les sanctions contre la Russie, si nécessaire
Château d'Elmau (Allemagne) - Les pays du G7 sont prêts à renforcer les sanctions contre la Russie si nécessaire, a affirmé lundi la chancelière allemande Angela Merkel à la clôture d'un sommet en Allemagne de sept des plus grandes puissances industrielles.
Une levée des sanctions est liée au respect des accords de Minsk signés en février et visant notamment à l'établissement d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a-t-elle ajouté en conférence de presse au château d'Elmau en Bavière (sud).
Nous sommes préoccupés par la récente intensification des combats sur la ligne de contact. Nous réitérons l'appel au plein respect du cessez-le-feu et au retrait des armes lourdes lancé à toutes les parties, affirme le G7 dans son communiqué final.
Les sept pays membres de ce groupe (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni, Japon) tenaient à afficher leur fermeté et leur unité face à la Russie, exclue de ce format de rencontre depuis qu'elle a annexé la Crimée en mars 2014. Cette annexion avait conduit à l'adoption de sanctions par les Américains et les pays de l'Union européenne.
Nous rappelons que la durée des sanctions devrait être clairement liée à la mise en oeuvre intégrale des accords de Minsk et au respect de la souveraineté de l'Ukraine par la Russie. Ces sanctions pourront être levées dès lors que la Russie honorera ces engagements, souligne le communiqué du G7.
Cependant, nous sommes également prêts à prendre d'autres mesures restrictives pour augmenter le coût pour la Russie si ses actions le rendent nécessaire, ajoute le texte.
Les pays du G7 demandent à la Russie qu'elle cesse tout soutien transfrontalier aux forces séparatistes et qu'elle exerce l'influence considérable dont elle dispose sur les séparatistes pour qu'ils honorent totalement les engagements de Minsk.
(©AFP / 08 juin 2015 15h19)
Kiev évoque 42.000 soldats russes dans l'est
Les autorités ukrainiennes ont affirmé affronter une force de plus de 42.000 hommes appuyés par plus de 500 chars, soit l'équivalent d'une armée d'un "pays européen moyen". Kiev dit craindre une escalade des violences dans l'Est séparatiste où les combats ont repris aujourd'hui.
Les militaires ukrainiens et les volontaires engagés dans des affrontements dans l'est de l'Ukraine, au nombre de 50.000 selon Kiev, affrontent une force totale de "42.500 hommes", composée aux trois quarts de rebelles et pour un quart de soldats russes (près de 10.000), a déclaré le ministre de la Défense Stépan Poltorak au cours d'une réunion du Conseil interparlementaire Ukraine-Otan. Selon M. Poltorak, ces forces disposent de 558 chars et de nombreuses pièces d'artillerie. "Une telle quantité d'armements suffirait pour armer un Etat moyen européen", a résumé le ministre, accusant la Russie d'être "le principal organisateur et parraineur du conflit".
Depuis des mois, Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes et d'avoir déployé des troupes régulières. Malgré la multiplication des preuves sur la participation de soldats russes, Moscou dément toute implication dans le conflit qui a fait plus de 6400 morts depuis avril 2014, ne concédant que la présence de "volontaires" russes, c'est-à-dire partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
Deux Russes capturés le 16 mai avaient reconnu être des soldats d'active en mission de reconnaissance, selon l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), alors que Moscou avait affirmé qu'il s'agissait d'"anciens militaires". Pour Kiev, la capture des ces soldats est une "preuve irréfutable" de l'implication des troupes russes dans le conflit.
Le ministre ukrainien de la Défense a par ailleurs déclaré que son homologue russe Sergueï Choïgou refusait de communiquer avec lui. "J'ai tenté à plusieurs reprises de parler avec le ministre Choïgou, mais il était tout le temps très occupé et n'a pas accepté", a dit Stepan Poltorak.
Ukraine: les combats continuent à l'Ouest de Donetsk
Château d'Elmau (Allemagne) - Les pays du G7 sont prêts à renforcer les sanctions contre la Russie si nécessaire, a affirmé lundi la chancelière allemande Angela Merkel à la clôture d'un sommet en Allemagne de sept des plus grandes puissances industrielles.
Une levée des sanctions est liée au respect des accords de Minsk signés en février et visant notamment à l'établissement d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a-t-elle ajouté en conférence de presse au château d'Elmau en Bavière (sud).
Nous sommes préoccupés par la récente intensification des combats sur la ligne de contact. Nous réitérons l'appel au plein respect du cessez-le-feu et au retrait des armes lourdes lancé à toutes les parties, affirme le G7 dans son communiqué final.
Les sept pays membres de ce groupe (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni, Japon) tenaient à afficher leur fermeté et leur unité face à la Russie, exclue de ce format de rencontre depuis qu'elle a annexé la Crimée en mars 2014. Cette annexion avait conduit à l'adoption de sanctions par les Américains et les pays de l'Union européenne.
Nous rappelons que la durée des sanctions devrait être clairement liée à la mise en oeuvre intégrale des accords de Minsk et au respect de la souveraineté de l'Ukraine par la Russie. Ces sanctions pourront être levées dès lors que la Russie honorera ces engagements, souligne le communiqué du G7.
Cependant, nous sommes également prêts à prendre d'autres mesures restrictives pour augmenter le coût pour la Russie si ses actions le rendent nécessaire, ajoute le texte.
Les pays du G7 demandent à la Russie qu'elle cesse tout soutien transfrontalier aux forces séparatistes et qu'elle exerce l'influence considérable dont elle dispose sur les séparatistes pour qu'ils honorent totalement les engagements de Minsk.
(©AFP / 08 juin 2015 15h19)
Kiev évoque 42.000 soldats russes dans l'est
Les autorités ukrainiennes ont affirmé affronter une force de plus de 42.000 hommes appuyés par plus de 500 chars, soit l'équivalent d'une armée d'un "pays européen moyen". Kiev dit craindre une escalade des violences dans l'Est séparatiste où les combats ont repris aujourd'hui.
Les militaires ukrainiens et les volontaires engagés dans des affrontements dans l'est de l'Ukraine, au nombre de 50.000 selon Kiev, affrontent une force totale de "42.500 hommes", composée aux trois quarts de rebelles et pour un quart de soldats russes (près de 10.000), a déclaré le ministre de la Défense Stépan Poltorak au cours d'une réunion du Conseil interparlementaire Ukraine-Otan. Selon M. Poltorak, ces forces disposent de 558 chars et de nombreuses pièces d'artillerie. "Une telle quantité d'armements suffirait pour armer un Etat moyen européen", a résumé le ministre, accusant la Russie d'être "le principal organisateur et parraineur du conflit".
Depuis des mois, Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes et d'avoir déployé des troupes régulières. Malgré la multiplication des preuves sur la participation de soldats russes, Moscou dément toute implication dans le conflit qui a fait plus de 6400 morts depuis avril 2014, ne concédant que la présence de "volontaires" russes, c'est-à-dire partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
Deux Russes capturés le 16 mai avaient reconnu être des soldats d'active en mission de reconnaissance, selon l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), alors que Moscou avait affirmé qu'il s'agissait d'"anciens militaires". Pour Kiev, la capture des ces soldats est une "preuve irréfutable" de l'implication des troupes russes dans le conflit.
Le ministre ukrainien de la Défense a par ailleurs déclaré que son homologue russe Sergueï Choïgou refusait de communiquer avec lui. "J'ai tenté à plusieurs reprises de parler avec le ministre Choïgou, mais il était tout le temps très occupé et n'a pas accepté", a dit Stepan Poltorak.
Ukraine: les combats continuent à l'Ouest de Donetsk
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
52 connards se sont fait arrêté à Nikolaëv pour avoir tenter de créer une république populaire.
За спробу створити в Миколаєві фейкову "республіку" затримано 52 людини - джерело
За спробу створити в Миколаєві фейкову "республіку" затримано 52 людини - джерело
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Manquent pas de culot, alors que ce sont eux qui bloquent tout:
Moscou exhorte l'Occident à mettre pression sur Kiev pour l'application de l'accord de Minsk
La Russie a appelé lundi l'Occident à exercer son influence sur les autorités ukrainiennes afin d'assurer la mise en oeuvre intégrale de l'accord de Minsk.
Moscou a critiqué les dirigeants du G7 qui imposent de nouvelles sanctions à la Russie pour l'obliger pour remplir son rôle dans la mise en oeuvre de l'accord de Minsk, conclu en février, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
"Nous avons remarqué que des questions sur les sanctions ont été soulevées en ce concerne la mise en oeuvre de l'accord de Minsk par la Russie. Mais nous avons souligné à plusieurs reprises la nécessité de lire l'accord et de comprendre vraiment la partie qui doit l'appliquer", a souligné M. Peskov.
Le haut diplomate russe a promis de pousser les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk à répondre à leurs obligations d'appliquer l'accord de Minsk de façon "constructive et complète" et a exhorté l'Occident à faire de même avec Kiev.
"Nous demandons à nos collègues occidentaux de ne pas permettre la récurrence des solutions militaires à la crise", a déclaré M. Lavrov.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé plusieurs séries de sanctions contre la Russie en raison de sa prise de contrôle de la Crimée et de son implication dans la crise en Ukraine, qui a plongé les liens de Moscou avec l'Occident au point le plus bas depuis la fin de la guerre froide.
«Les accords de Minsk sont notre seule solution»
Propos recueillis par Benoît Vitkine Le Monde
Petro Porochenko: »e suis garant de la Constitution ukrainienne et de la souveraineté ukrainienne. Je ne permettrai pas l’amputation d’un territoire ukrainien quel qu’il soit.» (Reuters)
Le président Petro Porochenko, au pouvoir depuis plus d’un an, défend son bilan et enjoint à ses alliés occidentaux d’accroître leur pression sur Moscou
Le président ukrainien, Petro Porochenko, entré en fonction au printemps 2014, a accordé vendredi un entretien au Monde, au New York Times et au journal japonais Nikkei, à la veille du G7. Extraits.
– Le 3 juin, les rebelles du Donbass ont lancé une attaque importante contre le village de Marinka. Considérez-vous que les accords de Minsk, signés en février, tiennent toujours?
Petro Porochenko: Personne ne peut faire semblant de croire que cette attaque est le fait de «groupes incontrôlés». Entre 500 et 1000 hommes y ont participé, appuyés par de l’artillerie lourde, des tanks, des lance-roquettes. La situation dans les territoires occupés est entièrement sous le contrôle des troupes russes, et si le cessez-le-feu est violé, c’est entièrement la responsabilité de la partie russe. Ces accords ont une vertu: depuis la mi-février, il n’y a pas eu d’offensive majeure. Mais il n’y a pas non plus de cessez-le-feu. Malgré cela, nous n’avons pas le choix: ces accords constituent notre seule solution. La partie politique de ce processus est essentielle: seules des élections démocratiques et libres peuvent permettre d’entendre la voix des habitants du Donbass.
– Certains de vos soutiens occidentaux vous reprochent de ne pas totalement jouer le jeu de ce processus politique. La loi sur le «statut spécial» du Donbass adoptée par le parlement ukrainien conditionne la tenue des élections locales au retrait des groupes armés de la région, ce qui n’est pas prévu par les accords de Minsk…
– C’est une mauvaise interprétation. Toutes les préconditions que nous avons posées à l’organisation de ces élections correspondent aux critères de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour des élections libres et équitables: l’activité des partis politiques, l’accès aux médias, des commissions électorales indépendantes… Pour ce qui est des groupes armés, on ne peut tout simplement pas imaginer tenir un tel scrutin avec des bandits et des terroristes armés dans les rues.
– Quelle est votre stratégie à plus long terme pour le Donbass?
– Je suis garant de la Constitution ukrainienne et de la souveraineté ukrainienne. Je ne permettrai pas l’amputation d’un territoire ukrainien quel qu’il soit. Là encore, il n’y a pas d’alternative. La situation humanitaire est catastrophique dans la région, on y souffre de la faim. Or la Russie refuse de laisser passer les convois humanitaires que nous envoyons. Elle se préoccupe uniquement de fournir des tanks et des munitions et ne veut pas entendre parler d’un quelconque financement du Donbass. Celui-ci ne peut pas survivre dans ces conditions. Quand les troupes russes partiront et que nous récupérerons le contrôle de la frontière, nous serons en mesure de réintégrer le Donbass et de lui apporter paix et stabilité.
– Demandez-vous encore un soutien militaire accru du G7?
– Nous sommes prêts à défendre seuls notre pays, notre souveraineté et notre indépendance. Le problème est que nous avons des armes qui datent du XXe siècle, pendant que l’ennemi utilise des armes du XXIe siècle. Certains pays européens nous livrent des armes. Nous avons une coopération efficace avec d’autres pays, comme les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni, qui ne nous livrent pas d’armes létales mais participent à la formation de nos militaires. Tout cela est satisfaisant, mais nous serions heureux que cette coopération s’intensifie.
– Craignez-vous que vos alliés se fatiguent? Il y a d’une part les sacrifices économiques auxquels ils consentent, et d’autre part les crises au Moyen-Orient dans lesquelles la coopération avec la Russie paraît nécessaire…
– A chacun de faire ses choix. Est-ce qu’on veut parler d’argent ou de valeurs? Nous ne combattons pas seulement pour notre indépendance, nous combattons pour défendre les valeurs européennes et la sécurité en Europe et dans le monde. Je déteste l’idée que les sanctions puissent être assimilées à un «sacrifice». Elles ont un but simple: créer les conditions pour que la Russie mette en œuvre les accords de Minsk. Si c’est le cas, il faudra lever une partie des sanctions, celles qui ne sont pas liées au cas de la Crimée. Si la situation s’aggrave, nous aurons besoin de nouvelles sanctions.
– Vous parlez de ces réformes comme d’un horizon lointain… Un an après votre entrée en fonction, le 7 juin 2014, vous en êtes encore au stade des promesses?
– Soyons précis. Il y a un an, je n’avais pas de parlement. Le parlement était encore celui qui avait été élu sous l’ère Ianoukovitch [l’ancien président chassé par la révolution de Maïdan]. Six mois plus tard, nous avons organisé les élections législatives les plus libres et équitables de l’histoire ukrainienne. Une majorité constitutionnelle pro-européenne en est sortie. Depuis moins de six mois que le gouvernement travaille, nous avons conclu un mémorandum avec le FMI et voté toutes les lois contenues dans ce mémorandum. Non seulement nous les avons votées, mais nous avons commencé à les appliquer. Nous avons mis en place un Bureau anti-corruption aux compétences larges. Nous avons lancé une réforme de la justice qui va nous permettre de finir de nettoyer l’appareil judiciaire. Nous avons diminué le nombre de régulations et ainsi amélioré le climat des affaires… Nous avons aussi amélioré de façon significative notre indépendance énergétique et éliminé les intermédiaires dans ce secteur, ce qui a fait baisser notre consommation de 30%. Donc non, l’Ukraine n’est pas lente dans la mise en œuvre des réformes. Nous avons diminué les dépenses de l’Etat tout en parvenant à bâtir une armée moderne et efficace. Nous avons fait tout cela en temps de guerre!
– Le niveau de vie des Ukrainiens se dégrade. Combien de temps vous donneront-ils?
– Les Ukrainiens ont fait la preuve d’une résistance extraordinaire dans une situation très difficile. Je suis fier d’être le président de ce pays. Combien de temps cela pourra durer? C’est aussi la question que se pose notre ennemi. S’il échoue par les armes, il cherchera d’autres moyens de nous déstabiliser.
Kiev craint une escalade après la mort de 7 soldats
Sept soldats ukrainiens ont été tués lundi dans l'Est séparatiste prorusse. Kiev, qui redoute une escalade, affirme y combattre l'équivalent d'une armée d'un «pays européen moyen»
Les militaires ont péri lorsque leur véhicule a sauté sur une mine antichar à Krasnogorivka à 20 km à l'ouest de Donetsk, fief des séparatistes prorusses, a annoncé à l'AFP Evguen Silkine, porte-parole militaire du secteur. Il a ajouté que les routes dans ce secteur étaient minées par les séparatistes.
Le drame s'est produit non loin de Mariinka, ville sous contrôle des forces gouvernementales. Cette cité a été la semaine dernière le théâtre d'affrontements meurtriers. Les combats ont repris lundi.
Le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, a dit craindre une intensification des combats. Il a expliqué que les rebelles disposaient de blindés et de pièces d'artillerie à l'endroit d'où provenaient lundi matin des tirs de mortiers contre les positions ukrainiennes. «Nous sommes prêts à riposter», a-t-il assuré.
Victimes civiles attendues
Les tirs des rebelles ont touché les quartiers habités de Mariinka, selon un autre porte-parole ukrainien, Anton Mironovitch. «Le nombre des victimes civiles est en train d'être déterminé», a-t-il précisé.
Pour le ministre ukrainien de la Défense Stépan Poltorak, l'offensive des séparatistes sur Mariinka «constitue une menace» pour les accords de paix signés à Minsk en février «pour la première fois depuis la bataille de Debaltseve». Cette ville est un noeud stratégique à mi-chemin entre les capitales rebelles de Donetsk et de Lougansk aujourd'hui sous contrôle des prorusses.
Signe de difficultés croissantes sur le front politique, la représentante de l'OSCE au sein du groupe de contact pour l'Ukraine, Heidi Tagliavini, a démissionné la semaine dernière après l'échec d'un nouveau cycle de pourparlers le 2 juin à Minsk. Une réunion destinée à faire avancer les accords de paix avait alors été ajournée, Kiev accusant la Russie de «saper les pourparlers».
Lourde présence
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part affirmé que Kiev s'était livré à des «provocations» à l'occasion du sommet du G7 afin de pousser les Occidentaux à «maintenir leurs sanctions» contre la Russie.
Les dirigeants des sept pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Canada, Italie, Japon) réunis en Bavière sont à cet égard prêts à aller plus loin et à «renforcer» les mesures prises contre Moscou «si nécessaire», a affirmé lundi la chancelière allemande Angela Merkel au cours la conférence de clôture de ce sommet.
A Kiev, le ministre ukrainien de la Défense a encore accusé la Russie d'être «le principal organisateur et parrain du conflit». M. Poltorak a affirmé, lors d'une réunion du Conseil interparlementaire Ukraine-Otan, que près de 10'000 membres des troupes russes combattaient aux côtés des 33'000 rebelles, assurant que ces forces disposaient de 558 chars et de nombreuses pièces d'artillerie.
Moscou nie toujours
Depuis des mois, Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes et d'avoir déployé des troupes régulières.
Malgré la multiplication des preuves sur la participation de soldats russes, la Russie dément toute implication dans le conflit qui a fait plus de 6400 morts depuis avril 2014. Moscou ne concède que la présence de «volontaires» russes partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
Poutine rêve de recréer l'URSS, selon Obama
Le président russe Vladimir Poutine cherche à faire renaître la gloire passée de l'Union soviétique au risque de ruiner l'économie de son pays, a lancé Barack Obama en marge du sommet du G7, en Allemagne.
Les relations entre les États-Unis et la Russie ne sont pas au beau fixe. Dernière preuve en date, cette déclaration de Barack Obama, qui accuse Vladimir Poutine de "chercher à faire renaître la gloire passée de l'Union soviétique au risque de ruiner l'économie de son pays".
"Il doit prendre une décision", a dit le Président américain en évoquant son homologue russe. "Souhaite-t-il continuer de ruiner l'économie de son pays et l'isoler davantage au nom de la recherche insensée de la gloire passée de l'empire soviétique, ou peut-il admettre que la grandeur de la Russie ne dépend pas de la violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté d'autres pays?", s'est-il interrogé, faisant référence au rôle de la Russie dans la guerre en Ukraine.
Mais le président américain n'a pas été le seul à critiquer la Russie. Les dirigeants des autres grandes nations industrialisées de la planète, réunis en Bavière pour un sommet du G7, ont affirmé qu'ils étaient prêts à renforcer les sanctions contre la Russie.
Les chefs d'Etat et de gouvernement présents ont exprimé leur préoccupation face à l'intensification des combats dans l'est de l'Ukraine, ou les séparatistes prorusses affrontent les troupes gouvernementales ukrainiennes.
Exclue de ce sommet pour la deuxième fois consécutive, la Russie, qui faisait auparavant partie du G8, a minimisé l'impact de son absence, disant préférer des réunions aux "formats différents", plus efficaces et qui reflètent mieux selon elle les équilibres économiques mondiaux.
Moscou exhorte l'Occident à mettre pression sur Kiev pour l'application de l'accord de Minsk
La Russie a appelé lundi l'Occident à exercer son influence sur les autorités ukrainiennes afin d'assurer la mise en oeuvre intégrale de l'accord de Minsk.
Moscou a critiqué les dirigeants du G7 qui imposent de nouvelles sanctions à la Russie pour l'obliger pour remplir son rôle dans la mise en oeuvre de l'accord de Minsk, conclu en février, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
"Nous avons remarqué que des questions sur les sanctions ont été soulevées en ce concerne la mise en oeuvre de l'accord de Minsk par la Russie. Mais nous avons souligné à plusieurs reprises la nécessité de lire l'accord et de comprendre vraiment la partie qui doit l'appliquer", a souligné M. Peskov.
Le haut diplomate russe a promis de pousser les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk à répondre à leurs obligations d'appliquer l'accord de Minsk de façon "constructive et complète" et a exhorté l'Occident à faire de même avec Kiev.
"Nous demandons à nos collègues occidentaux de ne pas permettre la récurrence des solutions militaires à la crise", a déclaré M. Lavrov.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé plusieurs séries de sanctions contre la Russie en raison de sa prise de contrôle de la Crimée et de son implication dans la crise en Ukraine, qui a plongé les liens de Moscou avec l'Occident au point le plus bas depuis la fin de la guerre froide.
«Les accords de Minsk sont notre seule solution»
Propos recueillis par Benoît Vitkine Le Monde
Petro Porochenko: »e suis garant de la Constitution ukrainienne et de la souveraineté ukrainienne. Je ne permettrai pas l’amputation d’un territoire ukrainien quel qu’il soit.» (Reuters)
Le président Petro Porochenko, au pouvoir depuis plus d’un an, défend son bilan et enjoint à ses alliés occidentaux d’accroître leur pression sur Moscou
Le président ukrainien, Petro Porochenko, entré en fonction au printemps 2014, a accordé vendredi un entretien au Monde, au New York Times et au journal japonais Nikkei, à la veille du G7. Extraits.
– Le 3 juin, les rebelles du Donbass ont lancé une attaque importante contre le village de Marinka. Considérez-vous que les accords de Minsk, signés en février, tiennent toujours?
Petro Porochenko: Personne ne peut faire semblant de croire que cette attaque est le fait de «groupes incontrôlés». Entre 500 et 1000 hommes y ont participé, appuyés par de l’artillerie lourde, des tanks, des lance-roquettes. La situation dans les territoires occupés est entièrement sous le contrôle des troupes russes, et si le cessez-le-feu est violé, c’est entièrement la responsabilité de la partie russe. Ces accords ont une vertu: depuis la mi-février, il n’y a pas eu d’offensive majeure. Mais il n’y a pas non plus de cessez-le-feu. Malgré cela, nous n’avons pas le choix: ces accords constituent notre seule solution. La partie politique de ce processus est essentielle: seules des élections démocratiques et libres peuvent permettre d’entendre la voix des habitants du Donbass.
– Certains de vos soutiens occidentaux vous reprochent de ne pas totalement jouer le jeu de ce processus politique. La loi sur le «statut spécial» du Donbass adoptée par le parlement ukrainien conditionne la tenue des élections locales au retrait des groupes armés de la région, ce qui n’est pas prévu par les accords de Minsk…
– C’est une mauvaise interprétation. Toutes les préconditions que nous avons posées à l’organisation de ces élections correspondent aux critères de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour des élections libres et équitables: l’activité des partis politiques, l’accès aux médias, des commissions électorales indépendantes… Pour ce qui est des groupes armés, on ne peut tout simplement pas imaginer tenir un tel scrutin avec des bandits et des terroristes armés dans les rues.
– Quelle est votre stratégie à plus long terme pour le Donbass?
– Je suis garant de la Constitution ukrainienne et de la souveraineté ukrainienne. Je ne permettrai pas l’amputation d’un territoire ukrainien quel qu’il soit. Là encore, il n’y a pas d’alternative. La situation humanitaire est catastrophique dans la région, on y souffre de la faim. Or la Russie refuse de laisser passer les convois humanitaires que nous envoyons. Elle se préoccupe uniquement de fournir des tanks et des munitions et ne veut pas entendre parler d’un quelconque financement du Donbass. Celui-ci ne peut pas survivre dans ces conditions. Quand les troupes russes partiront et que nous récupérerons le contrôle de la frontière, nous serons en mesure de réintégrer le Donbass et de lui apporter paix et stabilité.
– Demandez-vous encore un soutien militaire accru du G7?
– Nous sommes prêts à défendre seuls notre pays, notre souveraineté et notre indépendance. Le problème est que nous avons des armes qui datent du XXe siècle, pendant que l’ennemi utilise des armes du XXIe siècle. Certains pays européens nous livrent des armes. Nous avons une coopération efficace avec d’autres pays, comme les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni, qui ne nous livrent pas d’armes létales mais participent à la formation de nos militaires. Tout cela est satisfaisant, mais nous serions heureux que cette coopération s’intensifie.
– Craignez-vous que vos alliés se fatiguent? Il y a d’une part les sacrifices économiques auxquels ils consentent, et d’autre part les crises au Moyen-Orient dans lesquelles la coopération avec la Russie paraît nécessaire…
– A chacun de faire ses choix. Est-ce qu’on veut parler d’argent ou de valeurs? Nous ne combattons pas seulement pour notre indépendance, nous combattons pour défendre les valeurs européennes et la sécurité en Europe et dans le monde. Je déteste l’idée que les sanctions puissent être assimilées à un «sacrifice». Elles ont un but simple: créer les conditions pour que la Russie mette en œuvre les accords de Minsk. Si c’est le cas, il faudra lever une partie des sanctions, celles qui ne sont pas liées au cas de la Crimée. Si la situation s’aggrave, nous aurons besoin de nouvelles sanctions.
– Vous parlez de ces réformes comme d’un horizon lointain… Un an après votre entrée en fonction, le 7 juin 2014, vous en êtes encore au stade des promesses?
– Soyons précis. Il y a un an, je n’avais pas de parlement. Le parlement était encore celui qui avait été élu sous l’ère Ianoukovitch [l’ancien président chassé par la révolution de Maïdan]. Six mois plus tard, nous avons organisé les élections législatives les plus libres et équitables de l’histoire ukrainienne. Une majorité constitutionnelle pro-européenne en est sortie. Depuis moins de six mois que le gouvernement travaille, nous avons conclu un mémorandum avec le FMI et voté toutes les lois contenues dans ce mémorandum. Non seulement nous les avons votées, mais nous avons commencé à les appliquer. Nous avons mis en place un Bureau anti-corruption aux compétences larges. Nous avons lancé une réforme de la justice qui va nous permettre de finir de nettoyer l’appareil judiciaire. Nous avons diminué le nombre de régulations et ainsi amélioré le climat des affaires… Nous avons aussi amélioré de façon significative notre indépendance énergétique et éliminé les intermédiaires dans ce secteur, ce qui a fait baisser notre consommation de 30%. Donc non, l’Ukraine n’est pas lente dans la mise en œuvre des réformes. Nous avons diminué les dépenses de l’Etat tout en parvenant à bâtir une armée moderne et efficace. Nous avons fait tout cela en temps de guerre!
– Le niveau de vie des Ukrainiens se dégrade. Combien de temps vous donneront-ils?
– Les Ukrainiens ont fait la preuve d’une résistance extraordinaire dans une situation très difficile. Je suis fier d’être le président de ce pays. Combien de temps cela pourra durer? C’est aussi la question que se pose notre ennemi. S’il échoue par les armes, il cherchera d’autres moyens de nous déstabiliser.
Kiev craint une escalade après la mort de 7 soldats
Sept soldats ukrainiens ont été tués lundi dans l'Est séparatiste prorusse. Kiev, qui redoute une escalade, affirme y combattre l'équivalent d'une armée d'un «pays européen moyen»
Les militaires ont péri lorsque leur véhicule a sauté sur une mine antichar à Krasnogorivka à 20 km à l'ouest de Donetsk, fief des séparatistes prorusses, a annoncé à l'AFP Evguen Silkine, porte-parole militaire du secteur. Il a ajouté que les routes dans ce secteur étaient minées par les séparatistes.
Le drame s'est produit non loin de Mariinka, ville sous contrôle des forces gouvernementales. Cette cité a été la semaine dernière le théâtre d'affrontements meurtriers. Les combats ont repris lundi.
Le porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, a dit craindre une intensification des combats. Il a expliqué que les rebelles disposaient de blindés et de pièces d'artillerie à l'endroit d'où provenaient lundi matin des tirs de mortiers contre les positions ukrainiennes. «Nous sommes prêts à riposter», a-t-il assuré.
Victimes civiles attendues
Les tirs des rebelles ont touché les quartiers habités de Mariinka, selon un autre porte-parole ukrainien, Anton Mironovitch. «Le nombre des victimes civiles est en train d'être déterminé», a-t-il précisé.
Pour le ministre ukrainien de la Défense Stépan Poltorak, l'offensive des séparatistes sur Mariinka «constitue une menace» pour les accords de paix signés à Minsk en février «pour la première fois depuis la bataille de Debaltseve». Cette ville est un noeud stratégique à mi-chemin entre les capitales rebelles de Donetsk et de Lougansk aujourd'hui sous contrôle des prorusses.
Signe de difficultés croissantes sur le front politique, la représentante de l'OSCE au sein du groupe de contact pour l'Ukraine, Heidi Tagliavini, a démissionné la semaine dernière après l'échec d'un nouveau cycle de pourparlers le 2 juin à Minsk. Une réunion destinée à faire avancer les accords de paix avait alors été ajournée, Kiev accusant la Russie de «saper les pourparlers».
Lourde présence
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part affirmé que Kiev s'était livré à des «provocations» à l'occasion du sommet du G7 afin de pousser les Occidentaux à «maintenir leurs sanctions» contre la Russie.
Les dirigeants des sept pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Canada, Italie, Japon) réunis en Bavière sont à cet égard prêts à aller plus loin et à «renforcer» les mesures prises contre Moscou «si nécessaire», a affirmé lundi la chancelière allemande Angela Merkel au cours la conférence de clôture de ce sommet.
A Kiev, le ministre ukrainien de la Défense a encore accusé la Russie d'être «le principal organisateur et parrain du conflit». M. Poltorak a affirmé, lors d'une réunion du Conseil interparlementaire Ukraine-Otan, que près de 10'000 membres des troupes russes combattaient aux côtés des 33'000 rebelles, assurant que ces forces disposaient de 558 chars et de nombreuses pièces d'artillerie.
Moscou nie toujours
Depuis des mois, Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes et d'avoir déployé des troupes régulières.
Malgré la multiplication des preuves sur la participation de soldats russes, la Russie dément toute implication dans le conflit qui a fait plus de 6400 morts depuis avril 2014. Moscou ne concède que la présence de «volontaires» russes partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
Poutine rêve de recréer l'URSS, selon Obama
Le président russe Vladimir Poutine cherche à faire renaître la gloire passée de l'Union soviétique au risque de ruiner l'économie de son pays, a lancé Barack Obama en marge du sommet du G7, en Allemagne.
Les relations entre les États-Unis et la Russie ne sont pas au beau fixe. Dernière preuve en date, cette déclaration de Barack Obama, qui accuse Vladimir Poutine de "chercher à faire renaître la gloire passée de l'Union soviétique au risque de ruiner l'économie de son pays".
"Il doit prendre une décision", a dit le Président américain en évoquant son homologue russe. "Souhaite-t-il continuer de ruiner l'économie de son pays et l'isoler davantage au nom de la recherche insensée de la gloire passée de l'empire soviétique, ou peut-il admettre que la grandeur de la Russie ne dépend pas de la violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté d'autres pays?", s'est-il interrogé, faisant référence au rôle de la Russie dans la guerre en Ukraine.
De nouvelles sanctions en préparation
Mais le président américain n'a pas été le seul à critiquer la Russie. Les dirigeants des autres grandes nations industrialisées de la planète, réunis en Bavière pour un sommet du G7, ont affirmé qu'ils étaient prêts à renforcer les sanctions contre la Russie.
Les chefs d'Etat et de gouvernement présents ont exprimé leur préoccupation face à l'intensification des combats dans l'est de l'Ukraine, ou les séparatistes prorusses affrontent les troupes gouvernementales ukrainiennes.
Exclue de ce sommet pour la deuxième fois consécutive, la Russie, qui faisait auparavant partie du G8, a minimisé l'impact de son absence, disant préférer des réunions aux "formats différents", plus efficaces et qui reflètent mieux selon elle les équilibres économiques mondiaux.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je hais sputnik, mais là:
Premier ministre ukrainien: "Nous reprendrons la Crimée et le Donbass"
Kiev reprendra sous son contrôle des régions de Donetsk et de Lougansk ainsi que de la Crimée, a déclaré le premier ministre ukrainien.
Kiev reprendra les territoires contrôlés actuellement par les indépendantistes du Donbass ainsi que la Crimée, a déclaré le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk lors du Forum mondial du Comité juif américain.
"Nous sommes persuadés que nous reprendrons le contrôle des territoires de Donetsk, de Lougansk et de la Crimée", a annoncé le service de presse du gouvernement ukrainien citant les propos du premier ministre.
Hier, M.Iatseniouk et la ministre ukrainienne des Finances Natalia Iaresko (ressortissante américaine d'origine ukrainienne) sont arrivés à Washington dans le cadre d'une visite officielle afin de rencontrer plusieurs représentants du gouvernement américain ainsi que du FMI.
Selon M.Iatseniouk, l'unité au sein des pays de l'UE ainsi qu'entre Etats-Unis et l'UE est "la meilleure recette et la meilleure réponse à tout agresseur et à toute agression. C'est une réponse commune et forte à tous ceux qui veulent démolir l'ordre mondial, "dessiner" de nouvelles frontières au lieu de celles fixées après la Seconde Guerre mondiale, à tous ceux qui ne respectent pas les droits et les libertés, la démocratie et nos nations. Ce sont nos ennemis".
Kiev mène depuis le 15 avril 2014 une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon un rapport de l'Onu, le conflit ukrainien a fait au moins 6.417 morts et 15.962 blessés. Près de 5 millions d'habitants de la région sont touchés par le conflit.
Les autorités de Kiev et les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk adopté un cessez-le-feu le 5 septembre 2014 à Minsk. Le dernier document signé le 12 février prévoyait notamment d'octroyer un statut spécial à "certaines zones des régions de Donetsk et de Lougansk". Cependant, un regain de violence a récemment été constaté dans la région.
La Crimée et Sébastopol sont redevenus russes après le référendum du 16 mars 2014, lors duquel la majorité d'habitants de la péninsule se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie. Moscou a déclaré que le référendum en Crimée correspondait aux normes du droit international et à la Charte des Nations unies. Kiev considère toujours la Crimée comme un territoire de l'Ukraine.
Premier ministre ukrainien: "Nous reprendrons la Crimée et le Donbass"
Kiev reprendra sous son contrôle des régions de Donetsk et de Lougansk ainsi que de la Crimée, a déclaré le premier ministre ukrainien.
Kiev reprendra les territoires contrôlés actuellement par les indépendantistes du Donbass ainsi que la Crimée, a déclaré le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk lors du Forum mondial du Comité juif américain.
"Nous sommes persuadés que nous reprendrons le contrôle des territoires de Donetsk, de Lougansk et de la Crimée", a annoncé le service de presse du gouvernement ukrainien citant les propos du premier ministre.
Hier, M.Iatseniouk et la ministre ukrainienne des Finances Natalia Iaresko (ressortissante américaine d'origine ukrainienne) sont arrivés à Washington dans le cadre d'une visite officielle afin de rencontrer plusieurs représentants du gouvernement américain ainsi que du FMI.
Selon M.Iatseniouk, l'unité au sein des pays de l'UE ainsi qu'entre Etats-Unis et l'UE est "la meilleure recette et la meilleure réponse à tout agresseur et à toute agression. C'est une réponse commune et forte à tous ceux qui veulent démolir l'ordre mondial, "dessiner" de nouvelles frontières au lieu de celles fixées après la Seconde Guerre mondiale, à tous ceux qui ne respectent pas les droits et les libertés, la démocratie et nos nations. Ce sont nos ennemis".
Kiev mène depuis le 15 avril 2014 une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon un rapport de l'Onu, le conflit ukrainien a fait au moins 6.417 morts et 15.962 blessés. Près de 5 millions d'habitants de la région sont touchés par le conflit.
Les autorités de Kiev et les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk adopté un cessez-le-feu le 5 septembre 2014 à Minsk. Le dernier document signé le 12 février prévoyait notamment d'octroyer un statut spécial à "certaines zones des régions de Donetsk et de Lougansk". Cependant, un regain de violence a récemment été constaté dans la région.
La Crimée et Sébastopol sont redevenus russes après le référendum du 16 mars 2014, lors duquel la majorité d'habitants de la péninsule se sont prononcés en faveur de la réunification avec la Russie. Moscou a déclaré que le référendum en Crimée correspondait aux normes du droit international et à la Charte des Nations unies. Kiev considère toujours la Crimée comme un territoire de l'Ukraine.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas vrai?
Militants fire 152mm artillery on Shyrokyne near Mariupol
Ukrainian positions attacked 40 times over the night
UNIAN: Russian-backed militants in the Donbas attacked Ukrainian army positions about 40 times from Monday evening to Tuesday morning, the press center of the Anti-Terrorist Operation (ATO) said on its Facebook page on Tuesday.
"An egregious case of the violation of the Minsk agreements was recorded near the village of Shyrokyne. The Russian-backed militants used 152mm artillery there," the report says.
The militants also fired 120mm mortars and 122mm artillery systems on the village of Pisky, the mine of Butivka, the village of Opytne and the town of Avdiyivka. In addition, they fired tank shells on the villages of Opytne and Vodiane.
According to the report, the militants fired small arms and rocket-propelled grenades on a number of settlements in the Luhansk and Donetsk regions.
"In particular, the militants fired on the town of Shchastya, the villages of Stanytsia Luhanska, Stariy Aidar, Krasnohorivka, Vodiane. In addition, they fired 122mm artillery on the residential areas in the village of Vodiane," the press center said.
"During this period, the Ukrainian army recorded 25 reconnaissance overflights by enemy drones, mainly in Luhansk region and in the area of Mariupol," the ATO headquarters said.
Militants fire 152mm artillery on Shyrokyne near Mariupol
Ukrainian positions attacked 40 times over the night
UNIAN: Russian-backed militants in the Donbas attacked Ukrainian army positions about 40 times from Monday evening to Tuesday morning, the press center of the Anti-Terrorist Operation (ATO) said on its Facebook page on Tuesday.
"An egregious case of the violation of the Minsk agreements was recorded near the village of Shyrokyne. The Russian-backed militants used 152mm artillery there," the report says.
The militants also fired 120mm mortars and 122mm artillery systems on the village of Pisky, the mine of Butivka, the village of Opytne and the town of Avdiyivka. In addition, they fired tank shells on the villages of Opytne and Vodiane.
Watch also Ukrainian forces defend Mariupol from militant advance
According to the report, the militants fired small arms and rocket-propelled grenades on a number of settlements in the Luhansk and Donetsk regions.
"In particular, the militants fired on the town of Shchastya, the villages of Stanytsia Luhanska, Stariy Aidar, Krasnohorivka, Vodiane. In addition, they fired 122mm artillery on the residential areas in the village of Vodiane," the press center said.
"During this period, the Ukrainian army recorded 25 reconnaissance overflights by enemy drones, mainly in Luhansk region and in the area of Mariupol," the ATO headquarters said.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
G7 : un carton jaune pour Poutine
Obama semble décidé à hausser le ton pour contrer les ambitions russes en Ukraine. Mais les moyens utilisés par les Occidentaux sont-ils les bons ?
Malgré les sanctions qui frappent la Russie, Vladimir Poutine n'a pas reculé d'un millimètre sur l'épineux dossier ukrainien. © YURI KADOBNOV
L’Exposition universelle de Milan va donner à Vladimir Poutine le prétexte, ce mercredi, de se rendre en Italie et surtout de rencontrer son Premier ministre Matteo Renzi, ce qui n’est évidemment pas innocent. Ce rendez-vous survient, en effet, après un sommet du G7 dans les Alpes bavaroises au cours duquel l’attitude agressive de la Russie en Ukraine a été condamnée avec peut-être plus de véhémence et de mise en garde qu’elle ne l’avait été depuis longtemps.
Barack Obama plus pugnace
Barack Obama, notamment, s’est montré beaucoup plus pugnace pour fustiger l’aventurisme russe dans les pays de l’Est qu’il ne l’est avec les bombardements sauvages de Bachar el-Assad ou les roueries de l’Iran pour cacher ses ambitions nucléaires. "Il va falloir que Poutine décide, a notamment déclaré le président américain lors de sa conférence de presse, s’il continue à mettre en péril l’économie de son pays et à l’isoler encore plus sur la scène internationale au nom d’un désir pervers de faire renaître la gloire de l’empire soviétique." Dans un sommet du G7 où, à part le problème de la dette grecque, comme souvent les crises politiques ont pris le pas sur les sujets purement économiques, Obama a voulu resserrer les rangs des Occidentaux qui doivent en principe décider d’ici un mois la poursuite des sanctions contre la Russie.
Sur ce plan, il a pu être rassuré par la déclaration finale du sommet : "Les membres du G7 sont prêts à prendre de nouvelles mesures restrictives si l’attitude de la Russie l’exige. La prolongation des sanctions est liée à la non-application des accords de Minsk et à la violation de la souveraineté de l’Ukraine." Le président américain a été également conforté par l’attitude de l’Italie que d’aucuns en raison du voyage de Poutine considéraient déjà comme un maillon faible. Matteo Renzi, en signant, sans en contester les termes, un texte ferme, a montré qu’on pouvait être solidaire des positions occidentales sans pour autant interrompre le dialogue avec Poutine.
Poutine ne recule pas d’un millimètre sur l’Ukraine
Le problème d’Obama et de ses alliés, c’est qu’en dépit de sanctions dont on sait qu’elles commencent à poser un sérieux problème à l’économie russe et affectent de plus en plus le niveau de vie de la population Poutine ne recule pas d’un millimètre sur l’Ukraine. Depuis un mois, les affrontements les plus violents depuis les accords de Minsk signés en février se sont multipliés.
Encore 28 morts la semaine dernière. Le ministre ukrainien de la Défense prétend qu’une armée de 40 000 hommes a été déployée par Moscou aux frontières de son pays. Alors, si les sanctions économiques n’ont aucune prise sur la Russie, que faut-il faire pour calmer les ambitions agressives de Poutine dont plus le temps passe et plus elles inquiètent non seulement l’Ukraine mais tous les anciens pays de l’empire soviétique ?
Le Monténégro dans l'Otan ?
Si les États-Unis excluent d’envoyer de façon permanente des GI’s en Europe, comme c’était le cas du temps de la guerre froide, ils sont décidés dans un avenir proche à multiplier les actions destinées à renforcer les armées des pays amis. Notamment les baltes. Cela passe par de la formation et de l’encadrement de ces forces et, bien sûr, par l’envoi d’armes défensives. Certains, à Washington, plaident aussi pour un renforcement et une extension de l’Otan afin de montrer à Poutine qu’il n’intimide pas l’Occident avec ses rêves de recréer la Grande Russie. Mais, comme il est exclu de faire cette proposition à l’Ukraine et à la Georgie, ce qui équivaudrait à un franchissement de la ligne jaune vu de Moscou, les têtes pensantes de la Maison-Blanche ont eu l’idée saugrenue de proposer ce partenariat… au Monténégro. On ne doute certes pas de l’intérêt que peut avoir pour ce pays, parfaitement respectable mais d’un poids politique peu significatif, une entrée au Traité de l’Atlantique Nord, mais on a du mal à voir en quoi cette adhésion pourrait calmer les ambitions expansionnistes de Poutine.
Obama semble décidé à hausser le ton pour contrer les ambitions russes en Ukraine. Mais les moyens utilisés par les Occidentaux sont-ils les bons ?
Malgré les sanctions qui frappent la Russie, Vladimir Poutine n'a pas reculé d'un millimètre sur l'épineux dossier ukrainien. © YURI KADOBNOV
L’Exposition universelle de Milan va donner à Vladimir Poutine le prétexte, ce mercredi, de se rendre en Italie et surtout de rencontrer son Premier ministre Matteo Renzi, ce qui n’est évidemment pas innocent. Ce rendez-vous survient, en effet, après un sommet du G7 dans les Alpes bavaroises au cours duquel l’attitude agressive de la Russie en Ukraine a été condamnée avec peut-être plus de véhémence et de mise en garde qu’elle ne l’avait été depuis longtemps.
Barack Obama plus pugnace
Barack Obama, notamment, s’est montré beaucoup plus pugnace pour fustiger l’aventurisme russe dans les pays de l’Est qu’il ne l’est avec les bombardements sauvages de Bachar el-Assad ou les roueries de l’Iran pour cacher ses ambitions nucléaires. "Il va falloir que Poutine décide, a notamment déclaré le président américain lors de sa conférence de presse, s’il continue à mettre en péril l’économie de son pays et à l’isoler encore plus sur la scène internationale au nom d’un désir pervers de faire renaître la gloire de l’empire soviétique." Dans un sommet du G7 où, à part le problème de la dette grecque, comme souvent les crises politiques ont pris le pas sur les sujets purement économiques, Obama a voulu resserrer les rangs des Occidentaux qui doivent en principe décider d’ici un mois la poursuite des sanctions contre la Russie.
Sur ce plan, il a pu être rassuré par la déclaration finale du sommet : "Les membres du G7 sont prêts à prendre de nouvelles mesures restrictives si l’attitude de la Russie l’exige. La prolongation des sanctions est liée à la non-application des accords de Minsk et à la violation de la souveraineté de l’Ukraine." Le président américain a été également conforté par l’attitude de l’Italie que d’aucuns en raison du voyage de Poutine considéraient déjà comme un maillon faible. Matteo Renzi, en signant, sans en contester les termes, un texte ferme, a montré qu’on pouvait être solidaire des positions occidentales sans pour autant interrompre le dialogue avec Poutine.
Poutine ne recule pas d’un millimètre sur l’Ukraine
Le problème d’Obama et de ses alliés, c’est qu’en dépit de sanctions dont on sait qu’elles commencent à poser un sérieux problème à l’économie russe et affectent de plus en plus le niveau de vie de la population Poutine ne recule pas d’un millimètre sur l’Ukraine. Depuis un mois, les affrontements les plus violents depuis les accords de Minsk signés en février se sont multipliés.
Encore 28 morts la semaine dernière. Le ministre ukrainien de la Défense prétend qu’une armée de 40 000 hommes a été déployée par Moscou aux frontières de son pays. Alors, si les sanctions économiques n’ont aucune prise sur la Russie, que faut-il faire pour calmer les ambitions agressives de Poutine dont plus le temps passe et plus elles inquiètent non seulement l’Ukraine mais tous les anciens pays de l’empire soviétique ?
Le Monténégro dans l'Otan ?
Si les États-Unis excluent d’envoyer de façon permanente des GI’s en Europe, comme c’était le cas du temps de la guerre froide, ils sont décidés dans un avenir proche à multiplier les actions destinées à renforcer les armées des pays amis. Notamment les baltes. Cela passe par de la formation et de l’encadrement de ces forces et, bien sûr, par l’envoi d’armes défensives. Certains, à Washington, plaident aussi pour un renforcement et une extension de l’Otan afin de montrer à Poutine qu’il n’intimide pas l’Occident avec ses rêves de recréer la Grande Russie. Mais, comme il est exclu de faire cette proposition à l’Ukraine et à la Georgie, ce qui équivaudrait à un franchissement de la ligne jaune vu de Moscou, les têtes pensantes de la Maison-Blanche ont eu l’idée saugrenue de proposer ce partenariat… au Monténégro. On ne doute certes pas de l’intérêt que peut avoir pour ce pays, parfaitement respectable mais d’un poids politique peu significatif, une entrée au Traité de l’Atlantique Nord, mais on a du mal à voir en quoi cette adhésion pourrait calmer les ambitions expansionnistes de Poutine.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les rebelles du Donbass se déclarent prêts à accepter un statut spécial au sein de l'Ukraine
KIEV, 9 juin (Xinhua) -- Les autorités de la zone rebelle du Donbass, en Ukraine, se sont déclarées mardi prêtes à accepter un statut spécial pour leur région au sein de l'Ukraine à condition que Kiev mette en œuvre une réforme constitutionnelle complète.
Les représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, Denis Pouchiline et Vladislav Deinego ont proposé à Kiev d'adopter les amendements à la Constitution ukrainienne qui permettront de traduire la réforme dans les faits.
Le projet d'amendements constitutionnels, qui a été publié par l'agence de presse de Lougansk contrôlée par les rebelles, suggère qu'après la réforme constitutionnelle, le Donbass devrait bénéficier de pouvoirs économiques et administratifs plus étendus, tout en continuant, comme les autres régions, à faire partie de l'Ukraine.
"Les régions ou leur association qui se verront investies du statut spécial feront partie intégrante de l'Ukraine," précise le document.
Le projet suggère qu'après la réforme, les régions de Donetsk et de Lougansk (qui, réunies, constituent le Donbass), bénéficieront d'un régime économique spécial, du droit de coopérer avec des pays étrangers en tant qu'entités distinctes et pourront créer une institution responsable de l'application des lois qui ne sera pas subordonnée à Kiev.
Les dirigeants des deux républiques autoproclamées Alexander Zakharchenko et Igor Plotnitsky pourront continuer à occuper leurs fonctions de leaders des régions de Donetsk et Lougansk, indique le projet.
Le document propose également d'inscrire dans la Constitution le statut de pays non-aligné de l'Ukraine, ce qui l'empêche de s'associer à des alliances militaires.
Le statut spécial au sein de l'Ukraine a été offert aux rebelles par le gouvernement de Kiev dans l'espoir de mettre un terme aux quatorze mois de conflit qui ont dévasté les régions orientales et coûté la vie à plus 6 400 personnes.
Auparavant, les rebelles cherchaient à obtenir de Kiev une indépendance totale.
Outre qu'ils veulent "imposer" leurs vues sur la politique de tout le pays, ils oublient que ceux qui ont du sang sur les mains . . . n'ont pas un avenir radieux en perspective . . .
KIEV, 9 juin (Xinhua) -- Les autorités de la zone rebelle du Donbass, en Ukraine, se sont déclarées mardi prêtes à accepter un statut spécial pour leur région au sein de l'Ukraine à condition que Kiev mette en œuvre une réforme constitutionnelle complète.
Les représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, Denis Pouchiline et Vladislav Deinego ont proposé à Kiev d'adopter les amendements à la Constitution ukrainienne qui permettront de traduire la réforme dans les faits.
Le projet d'amendements constitutionnels, qui a été publié par l'agence de presse de Lougansk contrôlée par les rebelles, suggère qu'après la réforme constitutionnelle, le Donbass devrait bénéficier de pouvoirs économiques et administratifs plus étendus, tout en continuant, comme les autres régions, à faire partie de l'Ukraine.
"Les régions ou leur association qui se verront investies du statut spécial feront partie intégrante de l'Ukraine," précise le document.
Le projet suggère qu'après la réforme, les régions de Donetsk et de Lougansk (qui, réunies, constituent le Donbass), bénéficieront d'un régime économique spécial, du droit de coopérer avec des pays étrangers en tant qu'entités distinctes et pourront créer une institution responsable de l'application des lois qui ne sera pas subordonnée à Kiev.
Les dirigeants des deux républiques autoproclamées Alexander Zakharchenko et Igor Plotnitsky pourront continuer à occuper leurs fonctions de leaders des régions de Donetsk et Lougansk, indique le projet.
Le document propose également d'inscrire dans la Constitution le statut de pays non-aligné de l'Ukraine, ce qui l'empêche de s'associer à des alliances militaires.
Le statut spécial au sein de l'Ukraine a été offert aux rebelles par le gouvernement de Kiev dans l'espoir de mettre un terme aux quatorze mois de conflit qui ont dévasté les régions orientales et coûté la vie à plus 6 400 personnes.
Auparavant, les rebelles cherchaient à obtenir de Kiev une indépendance totale.
Outre qu'ils veulent "imposer" leurs vues sur la politique de tout le pays, ils oublient que ceux qui ont du sang sur les mains . . . n'ont pas un avenir radieux en perspective . . .
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Après s'en être pris à l'hôpital de Marinka, les terrorusses ont bombardé une école à Krasnohorivka:
Красногорівка. Бойовики обстріляли школу (відео)
La Biélorussie à détruit un drone russe:
Білоруські зенітники збили російський безпілотник – ЗМІ
Красногорівка. Бойовики обстріляли школу (відео)
La Biélorussie à détruit un drone russe:
Білоруські зенітники збили російський безпілотник – ЗМІ
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les crétins veulent faire partie de la (grande et Sainte) Russie:
Attention, souce Lifenews
ДНР и ЛНР заявили о желании войти в состав России
ДНР и ЛНР безусловно считают Крым частью Российской Федерации, сказано в совместном заявлении представителей народных республик Донбасса.
Донецкая и Луганская народные республики рассматривают в качестве идеального варианта вхождение в состав России, однако власти республик соблюдают условия минских соглашений, рамками которых сейчас определяется статус ДНР и ЛНР.
Photoshop à dû fonctionner pour avoir tant de monde.
Как гласит совместное заявление представителей ДНР и ЛНР Дениса Пушилина и Владислава Дейнего, республики безусловно считают Крым частью России.
— ДНР и ЛНР безусловно считают Крым частью России. Более того, наши республики тоже в идеале хотели бы войти в состав Российской Федерации, — сказано в тексте заявления.
В ДНР и ЛНР объяснили вчерашнюю ситуацию вокруг публикации проекта измененной Конституции Украины, где Крым упоминался в составе страны. Власти республик считают, что необходимо определить статус Донбасса именно через поправки в Конституции, а в украинской Конституции сейчас есть статьи о Крыме.
— Содержание наших предложений — в закреплении особых прав ДНР и ЛНР, а не в побочных фразах существующих законов Украины, которые мы не признаем, — отметили Пушилин и Дейнего.
В ДНР и ЛНР решили еще раз официально заявили, что считают Крым и Севастополь неотъемлемой частью России и во избежание дальнейших спекуляций украинской пропаганды на эту тему отзывают те из предложенных проектов поправок в Конституцию Украины, в которых упоминаются Крым и Севастополь.
Attention, souce Lifenews
ДНР и ЛНР заявили о желании войти в состав России
ДНР и ЛНР безусловно считают Крым частью Российской Федерации, сказано в совместном заявлении представителей народных республик Донбасса.
Донецкая и Луганская народные республики рассматривают в качестве идеального варианта вхождение в состав России, однако власти республик соблюдают условия минских соглашений, рамками которых сейчас определяется статус ДНР и ЛНР.
Photoshop à dû fonctionner pour avoir tant de monde.
Как гласит совместное заявление представителей ДНР и ЛНР Дениса Пушилина и Владислава Дейнего, республики безусловно считают Крым частью России.
— ДНР и ЛНР безусловно считают Крым частью России. Более того, наши республики тоже в идеале хотели бы войти в состав Российской Федерации, — сказано в тексте заявления.
В ДНР и ЛНР объяснили вчерашнюю ситуацию вокруг публикации проекта измененной Конституции Украины, где Крым упоминался в составе страны. Власти республик считают, что необходимо определить статус Донбасса именно через поправки в Конституции, а в украинской Конституции сейчас есть статьи о Крыме.
— Содержание наших предложений — в закреплении особых прав ДНР и ЛНР, а не в побочных фразах существующих законов Украины, которые мы не признаем, — отметили Пушилин и Дейнего.
В ДНР и ЛНР решили еще раз официально заявили, что считают Крым и Севастополь неотъемлемой частью России и во избежание дальнейших спекуляций украинской пропаганды на эту тему отзывают те из предложенных проектов поправок в Конституцию Украины, в которых упоминаются Крым и Севастополь.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ex-terrorist leader: only an idiot will deny that “republics” in Donbas are a Kremlin creation
FSB colonel Igor Girkin giving an interview to NeuromirTV. Snapshot from video
Article by: Alya Shandra
Igor Girkin, ex-minister of defense of the so-called “Donetsk People’s Republic” has once again publicly contradicted Russia’s official denials of its involvement in the war in Ukraine. Answering a question about Russian volunteers coming to fight to Ukraine’s war-torn eastern regions at the Polit-Ring show on Neuromir TV on May 12, the former terrorist leader commonly known as “Strelkov” stated that, increasingly, the Russian volunteers that come to Donbas to defend the “Russian world” that is attempted to be instated in the Luhansk and Donetsk “People’s Republics” (“LNR” and “DNR”) return to Russia in disappointment.
In the interview, Girkin also states that Ukraine is ahead of the separatists in creating an efficient army. “In a year or maybe less they will be able to fight against Russia. Because it will be a large army. Yes, it will be loose and poorly instructed, but it will be a real large army with combat experience,” he said. Girkin also noted that though the Ukrainian soldiers can be called “undisciplined drunkards,” the “militia” of the self-proclaimed republics is doing the same. “Everyone is drunk, a huge development of drug addiction – it’s true,” he stated.
Girkin goes as far as to commend the Ukrainian government in their recent war-related initiatives:
Girkins claims about volunteers becoming disenchanted with reality in Donbas coincides with a recent study of Russian social media groups showing Russians are increasingly losing interest in joining the Russian pro-separatist militia in Donbas.
Me demande bien à quoi peut servir:
Ukraine : une réunion en format "Normandie" à Paris pour la mise en oeuvre des accords de Minsk
Une réunion en format "Normandie" (France, Allemagne, Russie, Ukraine) s'est tenue ce mercredi à Paris sur la crise ukrainienne afin de discuter des perspectives concernant le cessez-le-feu et le processus politique pour mettre en œuvre les accords de Minsk dans leur intégralité, selon un communiqué publié à l'issue de cette réunion.
Cette réunion s'inscrit dans le cadre du "mécanisme de supervision" dont la création a été décidée par les chefs d'Etat et de gouvernement du format "Normandie" le 12 février 2015 à Minsk.
Les vice-ministres et directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères de France, d'Allemagne, de Russie et d'Ukraine, la représentante spéciale de la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le chef de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine (MSOU) ont participé à cette réunion.
Selon le communiqué, les participants de la réunion ont réaffirmé le rôle central du Groupe de contact trilatéral pour accomplir des progrès significatifs au sein des groupes de travail, dont la composition reflète celle du Groupe de contact trilatéral.
Ils se sont également accordés pour conclure et mettre en oeuvre le plan de désescalade pour Chirokine et soutenir un accès sans entrave de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE afin qu'elle puisse accomplir son mandat, en mettant en place entre autres un système de communications efficace et rapide sur le terrain entre la MSOU et les parties, ainsi que la communication d'informations actualisées et les moyens de procéder à la vérification des armes lourdes.
Par ailleurs, ils se sont accordés sur la priorité de donner une impulsion aux négociations concernant l'échange de prisonniers afin d'atteindre rapidement des résultats concrets.
Ils ont insisté sur l'importance et le caractère urgent des questions humanitaires. A cet égard, ils ont eu un échange sur le rôle que le CICR peut jouer concernant le mécanisme international prévu par le Paquet de mesures du 12 février 2015.
Ils ont également discuté du calendrier de l'implication du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE dans la préparation des élections, conformément à ce que prévoit le Paquet de mesures, conclut le communiqué.
La menace:
Le vice-président américain met en garde la Russie contre de nouvelles sanctions
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré que l'Occident imposerait de nouvelles sanctions à la Russie si cette dernière ne respecte pas pleinement les accords de Minsk, a indiqué mercredi la Maison Blanche dans un communiqué.
Les Etats-Unis et leurs alliés du G7 sont prêts à imposer de nouvelles sanctions si nécessaire pour répondre aux actions de la Russie, a déclaré M. Biden lors d'une réunion avec le Premier ministre ukrainien Arseniy Iatseniouk à la Maison Blanche.
M. Biden a souligné la détermination des Etats-Unis et de leurs partenaires du G7 à continuer à faire pression sur la Russie pour qu'elle applique pleinement les accords de Minsk, y compris en rendant à l'Ukraine la partie ukrainienne de la frontière internationale et en retirant tous les soldats et toutes les armes russes d'Ukraine, selon le communiqué.
M. Biden a aussi discuté du programme de la réforme de l'Ukraine avec M. Iatseniouk.
Les Etats-Unis et leurs partenaires européens ont imposé plusieurs cycles de sanctions contre la Russie en réaction à l'annexion de la Crimée par Moscou et de son soutien présumé aux séparatistes de l'est de l'Ukraine.
Moscou a nié toute implication dans le conflit dans l'est de l'Ukraine, y compris dans la fourniture d'armes et de personnel militaire aux insurgés.
Selon les estimations de l'ONU, plus de 6000 personnes, militaires et civils confondus, ont été tuées et 16 146 blessées depuis que le conflit en Ukraine a éclaté en avril 2014.
La diplomatie papale:
Ukraine: le pape demande à Poutine un "effort sincère" pour la paix
Le pape François a exhorté mercredi le président russe Vladimir Poutine à faire "un effort sincère" pour la paix et réclamé la pleine application des accords de Minsk "par toutes les parties" en Ukraine, a indiqué un communiqué du Vatican.
"Le Saint-père a affirmé qu'il faut s'engager dans un effort important et sincère pour réaliser la paix (en Ukraine). Il a été convenu de l'importance de reconstruire un climat de dialogue, et que toutes les parties s'engagent à mettre en application les accords de Minsk", a précisé le communiqué à la fin de la rencontre entre le président russe et le pape, la deuxième en moins de deux ans entre les deux hommes.
Le président Poutine a été reçu mercredi au Vatican pendant 50 minutes par le pape François, en présence d'interprètes.
Les entretiens ont porté sur l'Ukraine et la situation au Moyen Orient, a précisé le Vatican.
Le pape et M. Poutine ont estimé qu'il fallait assurer au Moyen-Orient "les conditions nécessaires pour la vie de toutes les composantes de la société, y compris les minorités religieuses et en particulier les chrétiens".
Le pape a offert au président un médaillon représentant "l'Ange de la paix", "qui vainc toutes les guerres" et "parle de solidarité entre tous les peuples", ont rapporté des journalistes présents.
Le pape est apparu sérieux et peu souriant, même si l'atmosphère semblait s'être un peu réchauffée à l'issue de l'entretien.
"Ceci est le médaillon de l'Ange de la paix, exécuté par un artiste du siècle dernier. C'est l'Ange qui vainc toutes les guerres et parle de solidarité entre tous les peuples", a-t-il dit au président russe, en remettant ce médaillon qu'il offre souvent à ses hôtes officiels.
Il a remis un exemplaire de son exhortation apostolique "la Joie de l'Evangile", "qui contient tant de réflexions religieuses, humaines, géopolitiques et sociales", a-t-il remarqué.
Le président russe a offert au pape une broderie cousue au fil d'or, représentant la cathédrale du Saint-Sauveur de Moscou, haut lieu du patriarcat orthodoxe: "C'est l'église du Saint-Sauveur qui a été détruite pendant la période soviétique et a été reconstruite", a observé le chef du Kremlin.
Le président russe avait plus d'une heure de retard sur son programme, après sa visite à Milan où il s'était entretenu avec le président du Conseil Matteo Renzi.
Vladimir Poutine était déjà venu rencontrer le pape argentin en novembre 2013.
Le Saint-Siège et le pape n'ont cessé d'appeler les Ukrainiens à se réconcilier et à cesser une guerre entre "frères" chrétiens.
Mais le Vatican est resté très prudent dans cette crise. Le pape a été critiqué avec amertume à Kiev par les catholiques uniates (grecs catholiques rattachés à Rome) pour son absence de condamnation directe de la politique russe en Ukraine.
Et résultat:
Ukraine : de violents combats à Donetsk ravivent la crainte d’une fin du cessez-le-feu
Les hostilités entre les troupes de Kiev et les rebelles se concentrent notamment près de l’aéroport de la ville et dans les quartiers résidentiels adjacents. Plusieurs maisons étaient en flammes. Certains séparatistes pro-russes ironisent sur les Accords de Minsk 2 de février qui ont établi une trêve.
“S’il n’y avait pas eu les accords de Minsk, nous serions déjà à Kiev. Mais on nous a enchaînés, donc on est toujours ici, à Donetsk”, explique ce rebelle.
Petro Porochenko, le président ukrainien visite ce jeudi les territoires restés sous contrôle gouvernemental dans la région de Donetsk. Il a mis en garde contre une “invasion du pays” soutenue par le Kremlin.
Mais pour les populations sur place, survivre est de plus en plus complexe : “il n’y a nulle part où se cacher. Comme des lapins, nous devons nous cacher dans les buissons. Ça fait un an que ça dure. Les soldats détruisent tout, de jour comme de nuit. C’est un vrai gâchis. Rien pour être heureux. On voudrait bien mieux, mais non”, raconte cet habitant de Donetsk.
Le leader des séparatistes de Donetsk, Aleksandr Zakharcenko estime dans une interview à LifeNews citée par l’agence italienne ANSA “que l’avenir de l’autoproclamée République de Donetsk est celui d’un État indépendant et non pas une autonomie au sein de l’Ukraine”.
FSB colonel Igor Girkin giving an interview to NeuromirTV. Snapshot from video
Article by: Alya Shandra
Igor Girkin, ex-minister of defense of the so-called “Donetsk People’s Republic” has once again publicly contradicted Russia’s official denials of its involvement in the war in Ukraine. Answering a question about Russian volunteers coming to fight to Ukraine’s war-torn eastern regions at the Polit-Ring show on Neuromir TV on May 12, the former terrorist leader commonly known as “Strelkov” stated that, increasingly, the Russian volunteers that come to Donbas to defend the “Russian world” that is attempted to be instated in the Luhansk and Donetsk “People’s Republics” (“LNR” and “DNR”) return to Russia in disappointment.
Girkin commented, noting that only a small fraction of the Russians coming to fight in Donbas are wounded or captured in battle: most leave Donbas, disenchanted with the chaos and lawlessness, which he calls “Makhnovschina,” referring to the times of the anarchist leader Nestor Makhno whose Black Army fought to create a stateless anarchic society in eastern Ukraine during 1918-1921. He notes that while the terrorist republics, in particular, the “DNR,” have tried to combat this anarchic “Makhnovschina,” some armed formations wreaking havoc in Donbas are endorsed by the authorities and cause more mayhem than the informal ones, and that the authorities don’t even try to address this problem and are an “imitation” and “simulacra.”“They see the chaos that is going on there. And the chaos is quite terrible. They [the militants] come there being motivated, understanding that they were going to defend the ‘Russian world,’ but now are forced to defend regimes that were planted with the Kremlin’s support. It is useless and foolish to deny this. To think that they [the separatist “republics”] formed by themselves means making an idiot or a fool out of oneself,”
In the interview, Girkin also states that Ukraine is ahead of the separatists in creating an efficient army. “In a year or maybe less they will be able to fight against Russia. Because it will be a large army. Yes, it will be loose and poorly instructed, but it will be a real large army with combat experience,” he said. Girkin also noted that though the Ukrainian soldiers can be called “undisciplined drunkards,” the “militia” of the self-proclaimed republics is doing the same. “Everyone is drunk, a huge development of drug addiction – it’s true,” he stated.
Girkin goes as far as to commend the Ukrainian government in their recent war-related initiatives:
After fleeing to Russia in August 2014 together with other terrorist leaders of the self-proclaimed “republics,” Igor Girkin has given a series of interviews contradicting the official Russian version of events in Donbas. He has slammed the leadership of the self-proclaimed “republics” in Donbas, declared that the Crimean referendum is a farce, admitted to starting the war in Donbas, stated that Putin might end up in the Hague.“Ukraine is creating necessary tools. I understand that there a draft bill adopted on introducing martial law [Girkin is referring to the bill on the legal regime of martial law signed by Ukrainian President Poroshenko on June 9]. This will allow them in the event of the exacerbation of the situation to use the army lawfully, to introduce martial proceedings, to carry out confiscations under the law, and not according to what every commander on the site imagines doing, to carry out mobilization and introduce compulsory labor. There is nothing close to this in the “LNR” and “DNR.” Ukraine is consistent, it creates tools for conducting full-scale war, an army, it has created an anti-Russian ideology and is consistently implementing what its leaders say. And for us, it’s the usual business: we say one thing, do another, while wanting yet something else. So we end up with something strange… if we end up with anything at all.”
Girkins claims about volunteers becoming disenchanted with reality in Donbas coincides with a recent study of Russian social media groups showing Russians are increasingly losing interest in joining the Russian pro-separatist militia in Donbas.
Me demande bien à quoi peut servir:
Ukraine : une réunion en format "Normandie" à Paris pour la mise en oeuvre des accords de Minsk
Une réunion en format "Normandie" (France, Allemagne, Russie, Ukraine) s'est tenue ce mercredi à Paris sur la crise ukrainienne afin de discuter des perspectives concernant le cessez-le-feu et le processus politique pour mettre en œuvre les accords de Minsk dans leur intégralité, selon un communiqué publié à l'issue de cette réunion.
Cette réunion s'inscrit dans le cadre du "mécanisme de supervision" dont la création a été décidée par les chefs d'Etat et de gouvernement du format "Normandie" le 12 février 2015 à Minsk.
Les vice-ministres et directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères de France, d'Allemagne, de Russie et d'Ukraine, la représentante spéciale de la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le chef de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine (MSOU) ont participé à cette réunion.
Selon le communiqué, les participants de la réunion ont réaffirmé le rôle central du Groupe de contact trilatéral pour accomplir des progrès significatifs au sein des groupes de travail, dont la composition reflète celle du Groupe de contact trilatéral.
Ils se sont également accordés pour conclure et mettre en oeuvre le plan de désescalade pour Chirokine et soutenir un accès sans entrave de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE afin qu'elle puisse accomplir son mandat, en mettant en place entre autres un système de communications efficace et rapide sur le terrain entre la MSOU et les parties, ainsi que la communication d'informations actualisées et les moyens de procéder à la vérification des armes lourdes.
Par ailleurs, ils se sont accordés sur la priorité de donner une impulsion aux négociations concernant l'échange de prisonniers afin d'atteindre rapidement des résultats concrets.
Ils ont insisté sur l'importance et le caractère urgent des questions humanitaires. A cet égard, ils ont eu un échange sur le rôle que le CICR peut jouer concernant le mécanisme international prévu par le Paquet de mesures du 12 février 2015.
Ils ont également discuté du calendrier de l'implication du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE dans la préparation des élections, conformément à ce que prévoit le Paquet de mesures, conclut le communiqué.
La menace:
Le vice-président américain met en garde la Russie contre de nouvelles sanctions
Le vice-président américain Joe Biden a déclaré que l'Occident imposerait de nouvelles sanctions à la Russie si cette dernière ne respecte pas pleinement les accords de Minsk, a indiqué mercredi la Maison Blanche dans un communiqué.
Les Etats-Unis et leurs alliés du G7 sont prêts à imposer de nouvelles sanctions si nécessaire pour répondre aux actions de la Russie, a déclaré M. Biden lors d'une réunion avec le Premier ministre ukrainien Arseniy Iatseniouk à la Maison Blanche.
M. Biden a souligné la détermination des Etats-Unis et de leurs partenaires du G7 à continuer à faire pression sur la Russie pour qu'elle applique pleinement les accords de Minsk, y compris en rendant à l'Ukraine la partie ukrainienne de la frontière internationale et en retirant tous les soldats et toutes les armes russes d'Ukraine, selon le communiqué.
M. Biden a aussi discuté du programme de la réforme de l'Ukraine avec M. Iatseniouk.
Les Etats-Unis et leurs partenaires européens ont imposé plusieurs cycles de sanctions contre la Russie en réaction à l'annexion de la Crimée par Moscou et de son soutien présumé aux séparatistes de l'est de l'Ukraine.
Moscou a nié toute implication dans le conflit dans l'est de l'Ukraine, y compris dans la fourniture d'armes et de personnel militaire aux insurgés.
Selon les estimations de l'ONU, plus de 6000 personnes, militaires et civils confondus, ont été tuées et 16 146 blessées depuis que le conflit en Ukraine a éclaté en avril 2014.
La diplomatie papale:
Ukraine: le pape demande à Poutine un "effort sincère" pour la paix
Le pape François a exhorté mercredi le président russe Vladimir Poutine à faire "un effort sincère" pour la paix et réclamé la pleine application des accords de Minsk "par toutes les parties" en Ukraine, a indiqué un communiqué du Vatican.
"Le Saint-père a affirmé qu'il faut s'engager dans un effort important et sincère pour réaliser la paix (en Ukraine). Il a été convenu de l'importance de reconstruire un climat de dialogue, et que toutes les parties s'engagent à mettre en application les accords de Minsk", a précisé le communiqué à la fin de la rencontre entre le président russe et le pape, la deuxième en moins de deux ans entre les deux hommes.
Le président Poutine a été reçu mercredi au Vatican pendant 50 minutes par le pape François, en présence d'interprètes.
Les entretiens ont porté sur l'Ukraine et la situation au Moyen Orient, a précisé le Vatican.
Le pape et M. Poutine ont estimé qu'il fallait assurer au Moyen-Orient "les conditions nécessaires pour la vie de toutes les composantes de la société, y compris les minorités religieuses et en particulier les chrétiens".
Le pape a offert au président un médaillon représentant "l'Ange de la paix", "qui vainc toutes les guerres" et "parle de solidarité entre tous les peuples", ont rapporté des journalistes présents.
Le pape est apparu sérieux et peu souriant, même si l'atmosphère semblait s'être un peu réchauffée à l'issue de l'entretien.
"Ceci est le médaillon de l'Ange de la paix, exécuté par un artiste du siècle dernier. C'est l'Ange qui vainc toutes les guerres et parle de solidarité entre tous les peuples", a-t-il dit au président russe, en remettant ce médaillon qu'il offre souvent à ses hôtes officiels.
Il a remis un exemplaire de son exhortation apostolique "la Joie de l'Evangile", "qui contient tant de réflexions religieuses, humaines, géopolitiques et sociales", a-t-il remarqué.
Le président russe a offert au pape une broderie cousue au fil d'or, représentant la cathédrale du Saint-Sauveur de Moscou, haut lieu du patriarcat orthodoxe: "C'est l'église du Saint-Sauveur qui a été détruite pendant la période soviétique et a été reconstruite", a observé le chef du Kremlin.
Le président russe avait plus d'une heure de retard sur son programme, après sa visite à Milan où il s'était entretenu avec le président du Conseil Matteo Renzi.
Vladimir Poutine était déjà venu rencontrer le pape argentin en novembre 2013.
Le Saint-Siège et le pape n'ont cessé d'appeler les Ukrainiens à se réconcilier et à cesser une guerre entre "frères" chrétiens.
Mais le Vatican est resté très prudent dans cette crise. Le pape a été critiqué avec amertume à Kiev par les catholiques uniates (grecs catholiques rattachés à Rome) pour son absence de condamnation directe de la politique russe en Ukraine.
Et résultat:
Ukraine : de violents combats à Donetsk ravivent la crainte d’une fin du cessez-le-feu
Les hostilités entre les troupes de Kiev et les rebelles se concentrent notamment près de l’aéroport de la ville et dans les quartiers résidentiels adjacents. Plusieurs maisons étaient en flammes. Certains séparatistes pro-russes ironisent sur les Accords de Minsk 2 de février qui ont établi une trêve.
“S’il n’y avait pas eu les accords de Minsk, nous serions déjà à Kiev. Mais on nous a enchaînés, donc on est toujours ici, à Donetsk”, explique ce rebelle.
Petro Porochenko, le président ukrainien visite ce jeudi les territoires restés sous contrôle gouvernemental dans la région de Donetsk. Il a mis en garde contre une “invasion du pays” soutenue par le Kremlin.
Mais pour les populations sur place, survivre est de plus en plus complexe : “il n’y a nulle part où se cacher. Comme des lapins, nous devons nous cacher dans les buissons. Ça fait un an que ça dure. Les soldats détruisent tout, de jour comme de nuit. C’est un vrai gâchis. Rien pour être heureux. On voudrait bien mieux, mais non”, raconte cet habitant de Donetsk.
Le leader des séparatistes de Donetsk, Aleksandr Zakharcenko estime dans une interview à LifeNews citée par l’agence italienne ANSA “que l’avenir de l’autoproclamée République de Donetsk est celui d’un État indépendant et non pas une autonomie au sein de l’Ukraine”.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine officially informs Council of Europe about occupation of Donbas by Russia
A military parade marking the 70th anniversary of the victory over Nazi Germany in WWII is held in Donetsk, eastern Ukraine, Saturday, May 9, 2015. Russia-backed separatist fighters took part in the parade. (AP Photo/Vasiliy Kolotilov)
Ukraine has officially announced in written form at international level that part of its territory in the east of the country has been occupied by Russia.
UNIAN - This is stipulated in the Declaration on Derogation from Certain Obligations under the International Covenant on Civil and Political Rights and the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms, which was approved by Ukraine's parliament on May 21, 2015, and posted on the official Web site of the Council of Europe, according to eurointegration.com.ua.
Kyiv has earlier reiterated that Crimea and Sevastopol are territory that is temporarily occupied by Russia by way of armed aggression.
A new letter signed by Ukrainian Minister of Foreign Affairs Pavlo Klimkin says that the same status was assigned to some areas in Luhansk and Donetsk regions in eastern Ukraine.
"In view of armed aggression of the Russian Federation against Ukraine involving both regular Armed Forces of the Russian Federation and illegal armed groups guided, controlled and financed by the Russian Federation, an anti-terrorist operation (ATO) is being conducted by the units of the Security Service of Ukraine, the Ministry of Internal Affairs of Ukraine and the Armed Forces of Ukraine since April 2014, on the territory of certain areas of the Donetsk and Luhansk oblasts of Ukraine," the document said.
"The Russian Federation, which actually occupies and exercises control over certain areas of the Donetsk and Luhansk oblasts, is fully responsible for respect for and protection of human rights in these territories under international humanitarian law and international human rights law," it said.
Thus, Russia shall be made liable for any violation of the Convention in the ATO zone, Kyiv stressed.
Russian Soldiers' Deaths Raise Ukraine Questions
Vladimir Putin says there are no Russian soldiers in Ukraine, but the deaths of three young servicemen tell a different story.
By Katie Stallard, in central Russia
The recent deaths of three Russian servicemen raise serious questions about the Kremlin's claim that its military is not operating in Ukraine.
Our team travelled to remote villages in central and southern Russia to find the freshly dug graves of three young men, each bearing a wreath from Russia's ministry of defence.
Anton Savelyev, Timur Mamayusupov and Ivan Kardapolov died on the same day - 5 May, 2015.
Social media activists connected their deaths through tributes posted online, and identified the locations of their graves.
Ivan Kardapolov and Timur Mamayusupov seen close to the Ukrainian border
They found references to the elite 16th Brigade Spetsnaz, but when Sky News asked at the base they denied having heard of any of the men.
We found the first grave in a small cemetery in the Tambov region of southern Russia, a few miles from where the 16th Brigade is based.
1/12
[list=gallery__list]
[*]
Social media tributes
[*]
Gallery: Russian Deaths Raise Questions Over Ukraine
[*]
The grave of Russian soldier Anton Savelyev - date of death 5 May 2015. A framed photo shows him wearing Russia's paratrooper uniform, the same uniform worn by the 16th Brigade Spetsnaz
[*]
Timur Mamayusupov's grave is strikingly similar to Anton's - date of death is 5 May 2015 with the same wreath from the ministry of defence and the unit command
[*]
The same wreaths are at Ivan Kardapolov's grave. His date of death is also 5 May 2015
[*]
The deaths of the three Russian servicemen raise serious questions about the Kremlin's claim its military is not operating in Ukraine. Anton died a week before his 21st birthday
[*]
Social media tributes
[*]
Gallery: Russian Deaths Raise Questions Over Ukraine
[*]
The grave of Russian soldier Anton Savelyev - date of death 5 May 2015. A framed photo shows him wearing Russia's paratrooper uniform, the same uniform worn by the 16th Brigade Spetsnaz
[/list]
Anton Savelyev died the week before his 21st birthday. A framed photo shows him wearing Russia's paratrooper uniform, the same uniform worn by 16th Brigade.
He was pictured on social media standing in front of the 16th Brigade memorial.
On his grave there was a wreath addressed: "To the Defender of the Fatherland, from the Ministry of Defence of the Russian Federation."
Other flowers were marked: "From comrades" and "From the command of the unit".
A lady who knows the family said Anton Savelyev "died heroically" but asked us not to give her name for fear of the consequences of speaking out.
"They were sent to Rostov and in Ukraine. In Ukraine everything is done quietly," she said.
"We don't know where exactly, but somewhere there.
"It's Ukraine's fault that he died of course. It's a shame that we die for not our motherland."
From there we flew to Ufa in central Russia, then by road to the republic of Tatarstan - the home of Timur Mamayusupov.
His grave was strikingly similar to Anton's - we found the same wreaths from the ministry of defence and the unit command, and the same date of death.
Photos uploaded to Russian social media sites show Timur posing with the Spetsnaz flag, along with a service medal for the Russian military operation in Crimea last year, which was denied by Russian authorities at the time.
Other photos show Timur with the flag of the separatists' Luhansk People's Republic, and in front of a distinctive armoured personnel carrier (APC) known to have been used by the rebels in East Ukraine.
Timur's mother told Sky News she was given a notice of death from the military that said her son had died "in the North Caucasus" - a restive region in southern Russia - but no specific location.
But there are no reports of Russian military casualties around this date in either Russian or local media, or from militant groups known to operate there, for whom the death of a Russian soldier would be a powerful propaganda tool.
Guzel Mamayusupov said she had been worried her son might be sent to Ukraine, and he had told her he would go if he was asked.
"When he was on vacation I told him that if you get sent to Ukraine, let me know," she said.
"He said, 'Mum, if they send me to Ukraine, I will go, I won't refuse, but I will warn you about it'. He didn't give me such a warning."
Russia blogger Ruslan Leviev has led the social media investigation into the deaths and his network first connected the three men.
"Many relatives of both Timur and Ivan wrote on social media websites that they died at war," he said.
"We all know that there is no war in the North Caucasus, there is no anti-terrorist operations there at the moment.
"There is only one war and that's in eastern Ukraine."
Ruslan has been getting death threats - he showed us a photograph of a funeral wreath in his name - but he is determined to continue with his work.
"We want to show the people that our government is lying even to its soldiers, that they abandon them, those who were captured and died," he said.
The third man, Ivan Kardapolov, was from another rundown rural village, close to the border with Kazakhstan.
Again, we found the same wreaths at his grave, and the same date of death.
The location is so remote that at first very little was known about Ivan, but then a local man read about the deaths on Ruslan's blog and decided to investigate the death in this region.
He said Ivan's brother told him that at the funeral there were Federal Security Service officers who had asked mourners to remove their parade uniforms.
But they had refused and paid their last respects in military dress.
It was not possible to independently verify this account.
The family said they had been told that Ivan died in the North Caucasus, but again with no more specific location.
Several of his friends from the village told us Ivan died in Ukraine.
A man who gave his name as Dmitry said: "His niece was told that he was in Ukraine, that's where he died.
"The notice of death came, the military recruitment officer brought it personally."
Another man said Ivan died "in Donbas", a region claimed by pro-Russian rebels in Ukraine.
He said there had been paratroopers at the funeral, but that Ivan himself "was Spetsnaz".
In each of the three locations a number of people told us the men "died heroically" - but if they did, serving their country, and not in Ukraine, why is their government silent about their deaths?
And if these men had left the army and were not on active duty at the time, why is the ministry of defence sending flowers to their funerals?
We put these cases to ministry of defence, and Federal Security Services, but have yet to receive a response.
Russian officials, from the President down, continue to insist there are no Russian soldiers in Ukraine and that any Russian citizens who might be there are "volunteers".
Vladimir Putin has since signed a decree declaring the deaths of Russian servicemen in "special operations" a state secret - but no such operations have yet been announced.
A military parade marking the 70th anniversary of the victory over Nazi Germany in WWII is held in Donetsk, eastern Ukraine, Saturday, May 9, 2015. Russia-backed separatist fighters took part in the parade. (AP Photo/Vasiliy Kolotilov)
Ukraine has officially announced in written form at international level that part of its territory in the east of the country has been occupied by Russia.
UNIAN - This is stipulated in the Declaration on Derogation from Certain Obligations under the International Covenant on Civil and Political Rights and the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms, which was approved by Ukraine's parliament on May 21, 2015, and posted on the official Web site of the Council of Europe, according to eurointegration.com.ua.
Kyiv has earlier reiterated that Crimea and Sevastopol are territory that is temporarily occupied by Russia by way of armed aggression.
A new letter signed by Ukrainian Minister of Foreign Affairs Pavlo Klimkin says that the same status was assigned to some areas in Luhansk and Donetsk regions in eastern Ukraine.
"In view of armed aggression of the Russian Federation against Ukraine involving both regular Armed Forces of the Russian Federation and illegal armed groups guided, controlled and financed by the Russian Federation, an anti-terrorist operation (ATO) is being conducted by the units of the Security Service of Ukraine, the Ministry of Internal Affairs of Ukraine and the Armed Forces of Ukraine since April 2014, on the territory of certain areas of the Donetsk and Luhansk oblasts of Ukraine," the document said.
"The Russian Federation, which actually occupies and exercises control over certain areas of the Donetsk and Luhansk oblasts, is fully responsible for respect for and protection of human rights in these territories under international humanitarian law and international human rights law," it said.
Thus, Russia shall be made liable for any violation of the Convention in the ATO zone, Kyiv stressed.
Russian Soldiers' Deaths Raise Ukraine Questions
Vladimir Putin says there are no Russian soldiers in Ukraine, but the deaths of three young servicemen tell a different story.
By Katie Stallard, in central Russia
The recent deaths of three Russian servicemen raise serious questions about the Kremlin's claim that its military is not operating in Ukraine.
Our team travelled to remote villages in central and southern Russia to find the freshly dug graves of three young men, each bearing a wreath from Russia's ministry of defence.
Anton Savelyev, Timur Mamayusupov and Ivan Kardapolov died on the same day - 5 May, 2015.
Social media activists connected their deaths through tributes posted online, and identified the locations of their graves.
Ivan Kardapolov and Timur Mamayusupov seen close to the Ukrainian border
They found references to the elite 16th Brigade Spetsnaz, but when Sky News asked at the base they denied having heard of any of the men.
We found the first grave in a small cemetery in the Tambov region of southern Russia, a few miles from where the 16th Brigade is based.
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Social media tributes
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Gallery: Russian Deaths Raise Questions Over Ukraine
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The grave of Russian soldier Anton Savelyev - date of death 5 May 2015. A framed photo shows him wearing Russia's paratrooper uniform, the same uniform worn by the 16th Brigade Spetsnaz
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Timur Mamayusupov's grave is strikingly similar to Anton's - date of death is 5 May 2015 with the same wreath from the ministry of defence and the unit command
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The same wreaths are at Ivan Kardapolov's grave. His date of death is also 5 May 2015
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The deaths of the three Russian servicemen raise serious questions about the Kremlin's claim its military is not operating in Ukraine. Anton died a week before his 21st birthday
[*]
Social media tributes
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Gallery: Russian Deaths Raise Questions Over Ukraine
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The grave of Russian soldier Anton Savelyev - date of death 5 May 2015. A framed photo shows him wearing Russia's paratrooper uniform, the same uniform worn by the 16th Brigade Spetsnaz
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Anton Savelyev died the week before his 21st birthday. A framed photo shows him wearing Russia's paratrooper uniform, the same uniform worn by 16th Brigade.
He was pictured on social media standing in front of the 16th Brigade memorial.
On his grave there was a wreath addressed: "To the Defender of the Fatherland, from the Ministry of Defence of the Russian Federation."
Other flowers were marked: "From comrades" and "From the command of the unit".
A lady who knows the family said Anton Savelyev "died heroically" but asked us not to give her name for fear of the consequences of speaking out.
"They were sent to Rostov and in Ukraine. In Ukraine everything is done quietly," she said.
"We don't know where exactly, but somewhere there.
"It's Ukraine's fault that he died of course. It's a shame that we die for not our motherland."
From there we flew to Ufa in central Russia, then by road to the republic of Tatarstan - the home of Timur Mamayusupov.
His grave was strikingly similar to Anton's - we found the same wreaths from the ministry of defence and the unit command, and the same date of death.
Photos uploaded to Russian social media sites show Timur posing with the Spetsnaz flag, along with a service medal for the Russian military operation in Crimea last year, which was denied by Russian authorities at the time.
Other photos show Timur with the flag of the separatists' Luhansk People's Republic, and in front of a distinctive armoured personnel carrier (APC) known to have been used by the rebels in East Ukraine.
Timur's mother told Sky News she was given a notice of death from the military that said her son had died "in the North Caucasus" - a restive region in southern Russia - but no specific location.
But there are no reports of Russian military casualties around this date in either Russian or local media, or from militant groups known to operate there, for whom the death of a Russian soldier would be a powerful propaganda tool.
Guzel Mamayusupov said she had been worried her son might be sent to Ukraine, and he had told her he would go if he was asked.
"When he was on vacation I told him that if you get sent to Ukraine, let me know," she said.
"He said, 'Mum, if they send me to Ukraine, I will go, I won't refuse, but I will warn you about it'. He didn't give me such a warning."
Russia blogger Ruslan Leviev has led the social media investigation into the deaths and his network first connected the three men.
"Many relatives of both Timur and Ivan wrote on social media websites that they died at war," he said.
"We all know that there is no war in the North Caucasus, there is no anti-terrorist operations there at the moment.
"There is only one war and that's in eastern Ukraine."
Ruslan has been getting death threats - he showed us a photograph of a funeral wreath in his name - but he is determined to continue with his work.
"We want to show the people that our government is lying even to its soldiers, that they abandon them, those who were captured and died," he said.
The third man, Ivan Kardapolov, was from another rundown rural village, close to the border with Kazakhstan.
Again, we found the same wreaths at his grave, and the same date of death.
The location is so remote that at first very little was known about Ivan, but then a local man read about the deaths on Ruslan's blog and decided to investigate the death in this region.
He said Ivan's brother told him that at the funeral there were Federal Security Service officers who had asked mourners to remove their parade uniforms.
But they had refused and paid their last respects in military dress.
It was not possible to independently verify this account.
The family said they had been told that Ivan died in the North Caucasus, but again with no more specific location.
Several of his friends from the village told us Ivan died in Ukraine.
A man who gave his name as Dmitry said: "His niece was told that he was in Ukraine, that's where he died.
"The notice of death came, the military recruitment officer brought it personally."
Another man said Ivan died "in Donbas", a region claimed by pro-Russian rebels in Ukraine.
He said there had been paratroopers at the funeral, but that Ivan himself "was Spetsnaz".
In each of the three locations a number of people told us the men "died heroically" - but if they did, serving their country, and not in Ukraine, why is their government silent about their deaths?
And if these men had left the army and were not on active duty at the time, why is the ministry of defence sending flowers to their funerals?
We put these cases to ministry of defence, and Federal Security Services, but have yet to receive a response.
Russian officials, from the President down, continue to insist there are no Russian soldiers in Ukraine and that any Russian citizens who might be there are "volunteers".
Vladimir Putin has since signed a decree declaring the deaths of Russian servicemen in "special operations" a state secret - but no such operations have yet been announced.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Ex-terrorist leader: only an idiot will deny that “republics” in Donbas are a Kremlin creation
FSB colonel Igor Girkin giving an interview to NeuromirTV. Snapshot from video
Article by: Alya Shandra
Igor Girkin, ex-minister of defense of the so-called “Donetsk People’s Republic” has once again publicly contradicted Russia’s official denials of its involvement in the war in Ukraine. Answering a question about Russian volunteers coming to fight to Ukraine’s war-torn eastern regions at the Polit-Ring show on Neuromir TV on May 12, the former terrorist leader commonly known as “Strelkov” stated that, increasingly, the Russian volunteers that come to Donbas to defend the “Russian world” that is attempted to be instated in the Luhansk and Donetsk “People’s Republics” (“LNR” and “DNR”) return to Russia in disappointment.Girkin commented, noting that only a small fraction of the Russians coming to fight in Donbas are wounded or captured in battle: most leave Donbas, disenchanted with the chaos and lawlessness, which he calls “Makhnovschina,” referring to the times of the anarchist leader Nestor Makhno whose Black Army fought to create a stateless anarchic society in eastern Ukraine during 1918-1921. He notes that while the terrorist republics, in particular, the “DNR,” have tried to combat this anarchic “Makhnovschina,” some armed formations wreaking havoc in Donbas are endorsed by the authorities and cause more mayhem than the informal ones, and that the authorities don’t even try to address this problem and are an “imitation” and “simulacra.”“They see the chaos that is going on there. And the chaos is quite terrible. They [the militants] come there being motivated, understanding that they were going to defend the ‘Russian world,’ but now are forced to defend regimes that were planted with the Kremlin’s support. It is useless and foolish to deny this. To think that they [the separatist “republics”] formed by themselves means making an idiot or a fool out of oneself,”
In the interview, Girkin also states that Ukraine is ahead of the separatists in creating an efficient army. “In a year or maybe less they will be able to fight against Russia. Because it will be a large army. Yes, it will be loose and poorly instructed, but it will be a real large army with combat experience,” he said. Girkin also noted that though the Ukrainian soldiers can be called “undisciplined drunkards,” the “militia” of the self-proclaimed republics is doing the same. “Everyone is drunk, a huge development of drug addiction – it’s true,” he stated.
Girkin goes as far as to commend the Ukrainian government in their recent war-related initiatives:After fleeing to Russia in August 2014 together with other terrorist leaders of the self-proclaimed “republics,” Igor Girkin has given a series of interviews contradicting the official Russian version of events in Donbas. He has slammed the leadership of the self-proclaimed “republics” in Donbas, declared that the Crimean referendum is a farce, admitted to starting the war in Donbas, stated that Putin might end up in the Hague.“Ukraine is creating necessary tools. I understand that there a draft bill adopted on introducing martial law [Girkin is referring to the bill on the legal regime of martial law signed by Ukrainian President Poroshenko on June 9]. This will allow them in the event of the exacerbation of the situation to use the army lawfully, to introduce martial proceedings, to carry out confiscations under the law, and not according to what every commander on the site imagines doing, to carry out mobilization and introduce compulsory labor. There is nothing close to this in the “LNR” and “DNR.” Ukraine is consistent, it creates tools for conducting full-scale war, an army, it has created an anti-Russian ideology and is consistently implementing what its leaders say. And for us, it’s the usual business: we say one thing, do another, while wanting yet something else. So we end up with something strange… if we end up with anything at all.”
Girkins claims about volunteers becoming disenchanted with reality in Donbas coincides with a recent study of Russian social media groups showing Russians are increasingly losing interest in joining the Russian pro-separatist militia in Donbas.
Si l'on apprend d'ici peu le suicide du père Girkin par 12 balles dans le dos, je serai pas surpris.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Samantha Power a dénoncé jeudi à Kiev "les mensonges éhontés" de la Russie qui "arme et finance" les séparatistes prorusses de l'Est et "combat à leurs côtés".
"L'accent mis sur l'Ukraine au Conseil de sécurité est important parce que cela me permet au nom des États-Unis d'exposer les preuves de plus en plus nombreuses de l'agression russe, de son obscurcissement (de la situation) et de ses mensonges éhontés", a-t-elle déclaré dans un vibrant discours devant plusieurs centaines d'Ukrainiens réunis dans le Palais d'octobre à deux pas du Maïdan, lieu de la contestation pro-européenne réprimée dans le sang en février 2014 et qui avait entraîné la chute du régime prorusse.
Mme Power a rappelé l'"occupation de la Crimée par les troupes russes" qui a duré trois semaines avant son annexion en mars 2014, ce "que la Russie avait nié à l'époque mais qu'elle a depuis admis".
Le Kremlin "continue de nier" le fait que la Russie "forme, arme, finance" les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine et "combat à leurs côtés", a-t-elle poursuivi.
Kiev et les Occidentaux accusent le Kremlin d'armer les rebelles et d'y avoir déployé des troupes régulières - jusqu'à 10.000 aux côtés de 33.000 rebelles selon le ministre ukrainien de la Défense.
Malgré la multiplication des preuves sur la participation de soldats russes, Moscou dément toute implication dans le conflit qui a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014, ne concédant que la présence de "volontaires" russes partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
"Si la Russie continue de violer les règles sur lesquelles sont basées la paix et la sécurité internationale, les Etats-Unis continueront de lui en faire payer le prix", a poursuivi Mme Power en référence aux sanctions occidentales contre Moscou.
Le président américain Barack Obama et six autres chefs d'Etat des pays du G7 ont unanimement lié lundi la question de la levée des sanctions contre la Russie à "la mise en œuvre intégrale des accords de Minsk" de février sur un cessez-le-feu en Ukraine et au "respect de la souveraineté" de Kiev.
"L'accent mis sur l'Ukraine au Conseil de sécurité est important parce que cela me permet au nom des États-Unis d'exposer les preuves de plus en plus nombreuses de l'agression russe, de son obscurcissement (de la situation) et de ses mensonges éhontés", a-t-elle déclaré dans un vibrant discours devant plusieurs centaines d'Ukrainiens réunis dans le Palais d'octobre à deux pas du Maïdan, lieu de la contestation pro-européenne réprimée dans le sang en février 2014 et qui avait entraîné la chute du régime prorusse.
Mme Power a rappelé l'"occupation de la Crimée par les troupes russes" qui a duré trois semaines avant son annexion en mars 2014, ce "que la Russie avait nié à l'époque mais qu'elle a depuis admis".
Le Kremlin "continue de nier" le fait que la Russie "forme, arme, finance" les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine et "combat à leurs côtés", a-t-elle poursuivi.
Kiev et les Occidentaux accusent le Kremlin d'armer les rebelles et d'y avoir déployé des troupes régulières - jusqu'à 10.000 aux côtés de 33.000 rebelles selon le ministre ukrainien de la Défense.
Malgré la multiplication des preuves sur la participation de soldats russes, Moscou dément toute implication dans le conflit qui a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014, ne concédant que la présence de "volontaires" russes partis de leur propre gré soutenir les combattants séparatistes.
"Si la Russie continue de violer les règles sur lesquelles sont basées la paix et la sécurité internationale, les Etats-Unis continueront de lui en faire payer le prix", a poursuivi Mme Power en référence aux sanctions occidentales contre Moscou.
Le président américain Barack Obama et six autres chefs d'Etat des pays du G7 ont unanimement lié lundi la question de la levée des sanctions contre la Russie à "la mise en œuvre intégrale des accords de Minsk" de février sur un cessez-le-feu en Ukraine et au "respect de la souveraineté" de Kiev.
Caduce62- Messages : 15221
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Rien de nouveau, mais au moins l'Occident prend la mesure du mensonge qu'on s'efforce de dénoncer Orkenny et moi . . . et vous par votre participation au forum.Caduce62 a écrit:L'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Samantha Power a dénoncé jeudi à Kiev "les mensonges éhontés" de la Russie qui "arme et finance" les séparatistes prorusses de l'Est et "combat à leurs côtés".
. . .
Votre participation est vitale pour l'Ukraine, sachez le . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Qui sème le vent . . . :
Attaque contre le consulat russe à Kharkov: Moscou réclame une enquête
L'Ukraine viole une fois de plus ses propres engagements internationaux dans le cadre de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
Moscou exige de Kiev qu'il enquête sur une attaque perpétrée contre le consulat général de Russie à Kharkov (nord-est de l'Ukraine), répare les dommages infligés et adopte immédiatement les mesures qui s'imposent pour garantir la sécurité des missions diplomatique russes en Ukraine.
"Le 11 juin, lors d'une réception offerte à l'occasion de la Journée de la Russie, un groupe de vandales s'est attaqué au consulat général de Russie à Kharkov sous un regard complaisant des forces ukrainiennes de l'ordre. Les voyous ont profané les armoiries d'Etat de la Fédération de Russie et endommagé sérieusement le bâtiment du consulat", rapporte la diplomatie russe dans un communiqué.
Suite à cet incident, le ministère russe des Affaires étrangères signale que la partie ukrainienne a violé une nouvelle fois ses propres engagements internationaux dans le cadre de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
"La partie russe exige de Kiev qu'il mène une enquête scrupuleuse sur cet incident, trouve et poursuive en justice les acteurs et les commanditaires de cette provocation honteuse et répare les dommages infligés. Nous insistons également sur l'adoption urgente des mesures nécessaires pour garantir la sécurité des missions diplomatiques russes en Ukraine", stipule le document.
Il faut faire la liste des traités que la Russie viole?
Attaque contre le consulat russe à Kharkov: Moscou réclame une enquête
L'Ukraine viole une fois de plus ses propres engagements internationaux dans le cadre de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
Moscou exige de Kiev qu'il enquête sur une attaque perpétrée contre le consulat général de Russie à Kharkov (nord-est de l'Ukraine), répare les dommages infligés et adopte immédiatement les mesures qui s'imposent pour garantir la sécurité des missions diplomatique russes en Ukraine.
"Le 11 juin, lors d'une réception offerte à l'occasion de la Journée de la Russie, un groupe de vandales s'est attaqué au consulat général de Russie à Kharkov sous un regard complaisant des forces ukrainiennes de l'ordre. Les voyous ont profané les armoiries d'Etat de la Fédération de Russie et endommagé sérieusement le bâtiment du consulat", rapporte la diplomatie russe dans un communiqué.
Suite à cet incident, le ministère russe des Affaires étrangères signale que la partie ukrainienne a violé une nouvelle fois ses propres engagements internationaux dans le cadre de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963.
"La partie russe exige de Kiev qu'il mène une enquête scrupuleuse sur cet incident, trouve et poursuive en justice les acteurs et les commanditaires de cette provocation honteuse et répare les dommages infligés. Nous insistons également sur l'adoption urgente des mesures nécessaires pour garantir la sécurité des missions diplomatiques russes en Ukraine", stipule le document.
Il faut faire la liste des traités que la Russie viole?
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
European Parliament Addresses the Hague Tribunal On the Russian Invasion of Ukraine – Ministry of Justice
Minister of Justice of Ukraine Pavlo Petrenko hopes that the Hague Tribunal will begin hearing the case against Putin and his entourage for the occupation of the Crimea and Donbas in a timely manner.
He said this yesterday, June 11, in an interview with 5 Kanal.
“Following our request, the European Parliament appealed to the International Criminal Court, so that the Hague tribunal began to investigate the crimes committed by the Russian authorities in Ukraine”, – said Petrenko.
The Minister reminded that Ukraine has applied to the Hague Tribunal, concerning the occupation of the Crimea and eastern Ukraine by the Russian Federation and said that now this issue has the support of the European Parliament.
“This increases the chances that the Hague Tribunal will soon begin to hear the case regarding Putin and his associates for crimes against humanity they committed in the east of Ukraine and in Crimea”, – said the head of the Ministry of Justice.
He added that Ukraine has sufficient evidence for presentation in court, including a Russian film about the Crimea “Homecoming.”
Petrenko also said that massive human rights violations are taking place in the temporarily occupied territories of Ukraine, and the Russian Federation is responsible for it.
“It means that our citizens can now demand compensation from Russia, which caused loss of property, torture and other violations of human rights”, – he added, noting that the issue is of purely legal nature.
For your understanding, Ukraine has sent an appeal to the Council of Europe, stating that Russia is now responsible for the human rights violations in the occupied territories.
Confirmation:
Новость дня: Евросоюз расставил точки в отношениях с Москвой
Minister of Justice of Ukraine Pavlo Petrenko hopes that the Hague Tribunal will begin hearing the case against Putin and his entourage for the occupation of the Crimea and Donbas in a timely manner.
He said this yesterday, June 11, in an interview with 5 Kanal.
“Following our request, the European Parliament appealed to the International Criminal Court, so that the Hague tribunal began to investigate the crimes committed by the Russian authorities in Ukraine”, – said Petrenko.
The Minister reminded that Ukraine has applied to the Hague Tribunal, concerning the occupation of the Crimea and eastern Ukraine by the Russian Federation and said that now this issue has the support of the European Parliament.
“This increases the chances that the Hague Tribunal will soon begin to hear the case regarding Putin and his associates for crimes against humanity they committed in the east of Ukraine and in Crimea”, – said the head of the Ministry of Justice.
He added that Ukraine has sufficient evidence for presentation in court, including a Russian film about the Crimea “Homecoming.”
Petrenko also said that massive human rights violations are taking place in the temporarily occupied territories of Ukraine, and the Russian Federation is responsible for it.
“It means that our citizens can now demand compensation from Russia, which caused loss of property, torture and other violations of human rights”, – he added, noting that the issue is of purely legal nature.
For your understanding, Ukraine has sent an appeal to the Council of Europe, stating that Russia is now responsible for the human rights violations in the occupied territories.
Confirmation:
Новость дня: Евросоюз расставил точки в отношениях с Москвой
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Faut aller chercher l'info jusqu'au Maroc . . .
Les pourparlers reprennent à la mi-juin
L'ancien président ukrainien Leonid Koutchma, représentant de Kiev pour les négociations sur la crise ukrainienne menées dans le cadre du groupe de contact trilatéral, a annoncé mercredi que les prochains pourparlers de paix auront lieu à partir de la mi-juin à Minsk, en Biélorussie.
«Les négociations sont prévues pour les 16 et 23 juin» à Minsk, a déclaré l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma. Des représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe participeront aux réunions, qui visent à trouver une solution pacifique au conflit dans l'est de l'Ukraine, a indiqué M. Koutchma. Il a fait savoir que la Russie avait proposé d'inviter les représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk à participer aux pourparlers, mais que l'Ukraine avait refusé cette proposition. Kiev maintient que les représentants des insurgés indépendantistes devraient être présents pendant les consultations en tant que «conseillers» sans avoir la possibilité d'influer sur les décisions du groupe de contact, a ajouté M. Koutchma.
«Nous sommes engagés dans un processus de négociations avec eux, mais la décision doit être prise dans un lieu différent», a-t-il dit. Les derniers pourparlers sur la crise ukrainienne ont eu lieu le 2 juin à Minsk dans l'objectif d'instaurer un cessez-le-feu total dans l'est de l'Ukraine, où les forces gouvernementales luttent contre les rebelles.
Depuis que le conflit a éclaté en avril 2014, plus de 6.400 personnes ont été tuées, selon les dernières estimations des Nations unies. Les deux parties, les autorités ukrainiennes et les prorusses s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
. . . si la Russie veut bien!!
Davantage de « présence » US en Europe au programme de Jeb Bush, frère de George W.Bush et candidat à la présidence US
Les pourparlers reprennent à la mi-juin
L'ancien président ukrainien Leonid Koutchma, représentant de Kiev pour les négociations sur la crise ukrainienne menées dans le cadre du groupe de contact trilatéral, a annoncé mercredi que les prochains pourparlers de paix auront lieu à partir de la mi-juin à Minsk, en Biélorussie.
«Les négociations sont prévues pour les 16 et 23 juin» à Minsk, a déclaré l'ancien président ukrainien Leonid Koutchma. Des représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe participeront aux réunions, qui visent à trouver une solution pacifique au conflit dans l'est de l'Ukraine, a indiqué M. Koutchma. Il a fait savoir que la Russie avait proposé d'inviter les représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk à participer aux pourparlers, mais que l'Ukraine avait refusé cette proposition. Kiev maintient que les représentants des insurgés indépendantistes devraient être présents pendant les consultations en tant que «conseillers» sans avoir la possibilité d'influer sur les décisions du groupe de contact, a ajouté M. Koutchma.
«Nous sommes engagés dans un processus de négociations avec eux, mais la décision doit être prise dans un lieu différent», a-t-il dit. Les derniers pourparlers sur la crise ukrainienne ont eu lieu le 2 juin à Minsk dans l'objectif d'instaurer un cessez-le-feu total dans l'est de l'Ukraine, où les forces gouvernementales luttent contre les rebelles.
Depuis que le conflit a éclaté en avril 2014, plus de 6.400 personnes ont été tuées, selon les dernières estimations des Nations unies. Les deux parties, les autorités ukrainiennes et les prorusses s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
. . . si la Russie veut bien!!
Davantage de « présence » US en Europe au programme de Jeb Bush, frère de George W.Bush et candidat à la présidence US
Jeb Bush
«Je sais que nous devons étendre notre présence ici … nous devons avoir une présence plus importante dans cette région, » a déclaré Bush, l’ancien gouverneur de Floride, aux journalistes dans la capitale polonaise.« Les chiffres (de soldats) sont, je crois, de l’ordres de centaines, ce qui n’est pas de nature à envoyer un signal fort. Nous devons êtreplus robuste, nous avons besoin d’encourager nos alliés à investir davantage dans la sécurité.« (Source: Reuters)
Jeb Bush est le Fils de l’ancien président des USA, George Bush senior, et le frère de l’ancien président Georges W. Busch. Comme Hillary Clinton, sa concurrente, il y a quelques mois, il est venu dans les terres conquises Européennes entamer sa campagne électorale pour les prochaines présidentielles américaines.
C’est en Pologne où se trouve sans doute la présence militaire la plus importante de l’impressionnant dispositif militaire US en Europe, que Jeb Bush a trouvé utile de renforcer la présence américaine déjà omniprésente. Les forces militaires américaines s’y sont installées dés 1990, aux lendemains immédiats de l’ouverture du mur de Berlin ainsi que le montre la carte ci-dessous. La suppression du mur de Berlin n’aurait pas pu se faire sans l’accord du dernier président de l’URSS, Mikaïl Gorbachev.
Carte de l’expansion de l’OTAN (Organisation de Alliance Atlantique Nord). Cette carte ne tient pas compte de la présence militaire officielle américaine en Ukraine en 2015, avec l’accord de l’Union Européenne.
Jeb Bush devrait annoncer sa candidature à l’investiture présidentielle américaine du parti Républicain le 15 Juin à Miami, dans l’espoir de suivre les traces de son père et son frère.
Bush a effectué un voyage de cinq jours en Allemagne, en Pologne et en Estonie, afin de stimuler ses lettres de créance de politique étrangère en préalable à une annonce officielle attendue.Lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi ces trois pays, M. Bush déclare que la relation des États-Unis avec l’Europe est « extrêmement importante ».« Je pense que clarifier le message que nous sommes là pour le long terme est important. Les pays que nous avons choisis sont essentiels, à bien des égards pour faire cette déclaration. »« Nous aurions pu aller en d’autres pays aussi, et faire une autre déclaration, mais je pense que ceux-ci sont vraiment important. »Un journaliste a interrogé Bush sur sa position concernant Vladimir Poutine. Il s’est déclaré ferme vis-à-vis du président russe Vladimir Poutine, qu’il a décrit comme « un tyran », loin des relations chaleureuses que son père avait entretenu avec lui.L’ancien gouverneur de Floride a déclaré que, depuis lors, Poutine avait changé. (Source: Reuters)
Jeb Bush n’a pas visité ces trois pays par hasard. L’Allemagne est considérée par les USA comme le premier pays vassal des USA en UE et le plus puissant. La Pologne a servi de camp de prisonniers pour les djihadistes arrêtés en Afghanistan, c’est de son territoire que son installés les missiles atomiques en direction de la Russie en dépit des accords de désarment, que les USA ont unilatéralement interrompus. Enfin l’OTAN sous commandement américain organise régulièrement de grandes manoeuvres en Estonie, à la frontière russe où la haine anti-russe est savamment orchestrée et entretenue par de prétendues menaces d’annexion, alors que l’Estonie, comme la Pologne se comportent servilement en colonies américaines.
C’est Le président George W. Bush, frère de Jeb Bush, qui est l’auteur de l’agression contre l’Irak en 2003 sous le faux prétexte que l’Irak aurait détenu des armes atomiques, prétexte appuyé par des documents entièrement faux, ainsi que cela a été révélé publiquement depuis. Cette agression américaine est la source des guerres atroces qui minent le Proche et le Moyen-Orient depuis cette date:
C’est l’histoire du voleur qui crie : « Au voleur ! » Comment pensez-vous que M. George W. Bush intitula le célèbre rapport d’accusation contre M. Saddam Hussein qu’il présenta le 12 septembre 2002 devant le Conseil de sécurité de l’ONU ? « Une décennie de mensonges et de défis » (voir document). Et qu’y affirmait-il en égrenant des « preuves » ? Un chapelet de mensonges ! L’Irak, disait-il en substance, entretient des liens étroits avec le réseau terroriste Al-Qaida et menace la sécurité des Etats-Unis parce qu’il possède des « armes de destruction massive » (ADM) – une expression terrifiante forgée par ses conseillers en communication. (…)Au moment même où M. Bush lançait de telles accusations, il avait déjà reçu des rapports de ses services d’intelligence démontrant que tout cela était faux (2). Selon Mme Jane Harman, représentante démocrate de Californie, nous serions en présence de « la plus grande manœuvre d’intoxication de tous les temps (3) »
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Un post de Daniel Vychyvany:
Un tel pays, il est impossible de le vaincre !
Un tel pays, il est impossible de le vaincre !
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Hommage poignant !Matt a écrit:Un post de Daniel Vychyvany:
Un tel pays, il est impossible de le vaincre !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Malheureusement, la guerre larvée continue :
(Belga) Six soldats ukrainiens ont été tués et 14 blessés au cours des dernières 24 heures dans l'Est séparatiste prorusse, a annoncé samedi le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko.
"Vers Donetsk, la situation reste très instable près de l'aéroport. L'ennemi a recours à des chars, à des véhicules blindés et à de l'artillerie lourde", a-t-il précisé lors d'un point de presse. "Des tirs de mortier et d'artillerie ont visé nos positions près de Mariinka et de Krasnogorivka", à une vingtaine de kilomètres de Donetsk. Des drones ennemis ont survolé la zone de conflit à 19 reprises vendredi, a poursuivi le porte-parole des forces ukraniennes prooccidentales.
La mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a elle aussi rapporté dans un rapport publié vendredi que le "niveau de violence au sein et aux alentours de l'aéroport de Donetsk restait élevé".
Des combats meurtriers se sont intensifiés dans l'Est depuis la semaine dernière, faisant craindre une escalade alors que les efforts diplomatiques pour relancer le processus de paix prévu par les accords de Minsk ont été pour l'instant vains. Plus de 6.400 personnes, principalement des civils, ont péri dans l'Est depuis le début du conflit en avril 2014.
(Belga)
(Belga) Six soldats ukrainiens ont été tués et 14 blessés au cours des dernières 24 heures dans l'Est séparatiste prorusse, a annoncé samedi le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko.
"Vers Donetsk, la situation reste très instable près de l'aéroport. L'ennemi a recours à des chars, à des véhicules blindés et à de l'artillerie lourde", a-t-il précisé lors d'un point de presse. "Des tirs de mortier et d'artillerie ont visé nos positions près de Mariinka et de Krasnogorivka", à une vingtaine de kilomètres de Donetsk. Des drones ennemis ont survolé la zone de conflit à 19 reprises vendredi, a poursuivi le porte-parole des forces ukraniennes prooccidentales.
La mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a elle aussi rapporté dans un rapport publié vendredi que le "niveau de violence au sein et aux alentours de l'aéroport de Donetsk restait élevé".
Des combats meurtriers se sont intensifiés dans l'Est depuis la semaine dernière, faisant craindre une escalade alors que les efforts diplomatiques pour relancer le processus de paix prévu par les accords de Minsk ont été pour l'instant vains. Plus de 6.400 personnes, principalement des civils, ont péri dans l'Est depuis le début du conflit en avril 2014.
(Belga)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
On parle de drone des séparatistes qui auraient survolé les position ukrainienne. Des infos sur ces drones ?? Ils les ont pas commandé sur amazon, donc d’où viennent-ils ?
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ils viennent de Moscou via Rostov sur le Don, comme TOUT le reste de l'armement, sans compter celui qui leur parvient via les "convois humanitaires".
J'ai déjà posté des photos du déchargement de ces camions, ils contiennent plus d'armes que de farine ou autre nourriture.
L'OSCE l'a relevé également.
En fait, c'est une guerre hybride qui va s'étaler dans le temps, histoire de bien déstabiliser l'Ukraine.
Côté positif, les sanctions font maintenant leurs effet et la Russie ne pourra plus continuer dans cette voie longtemps.
Voir ce qui sera le "moins lent", la chute du guébiste ou la fin de la guerre? Je pense qu'il faudra attendre la fin du régima actuel en Russie parce qu'il ne peut "perdre la face" et feront tout ce qui leur est possible pour atteindre leur objectif: relier la Crimée à la Russie via une voie terrestre.
J'ai déjà posté des photos du déchargement de ces camions, ils contiennent plus d'armes que de farine ou autre nourriture.
L'OSCE l'a relevé également.
En fait, c'est une guerre hybride qui va s'étaler dans le temps, histoire de bien déstabiliser l'Ukraine.
Côté positif, les sanctions font maintenant leurs effet et la Russie ne pourra plus continuer dans cette voie longtemps.
Voir ce qui sera le "moins lent", la chute du guébiste ou la fin de la guerre? Je pense qu'il faudra attendre la fin du régima actuel en Russie parce qu'il ne peut "perdre la face" et feront tout ce qui leur est possible pour atteindre leur objectif: relier la Crimée à la Russie via une voie terrestre.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Cela reste à voir. La voie de l'avenir politique consiste à relancer la paix et la reprise économique. Poutine est assez intelligent pour savoir faire des concessions en les faisant apparaître comme une victoire.Matt a écrit:Ils viennent de Moscou via Rostov sur le Don, comme TOUT le reste de l'armement, sans compter celui qui leur parvient via les "convois humanitaires".
J'ai déjà posté des photos du déchargement de ces camions, ils contiennent plus d'armes que de farine ou autre nourriture.
L'OSCE l'a relevé également.
En fait, c'est une guerre hybride qui va s'étaler dans le temps, histoire de bien déstabiliser l'Ukraine.
Côté positif, les sanctions font maintenant leurs effet et la Russie ne pourra plus continuer dans cette voie longtemps.
Voir ce qui sera le "moins lent", la chute du guébiste ou la fin de la guerre? Je pense qu'il faudra attendre la fin du régima actuel en Russie parce qu'il ne peut "perdre la face" et feront tout ce qui leur est possible pour atteindre leur objectif: relier la Crimée à la Russie via une voie terrestre.
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