L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Luhansk separatist leader Plotnitsky reported arrested & taken to Russia. Rebels say he's ill
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Luhansk separatist leader Plotnitsky reported arrested & taken to Russia. Rebels say he's ill
Malheureusement, ce fut démenti...
tarkan- Messages : 718
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Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bien dommage . . . pour une fois que les russes auraient fait quelque chose de bien . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Caduce62- Messages : 15239
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Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La guerre de Poutine contre la vérité
Les paroles de bonne foi, prononcées par les représentants de la diplomatie, sont la forme la plus dangereuse de la propagande.
par JULIAN REICHELT
Toute cette année a été décevante pour tous ceux qui espérait que Vladimir Poutine perdrait son appétit pour la terre ukrainienne après l’annexion de la Crimée. Poutine a continué à aller de l’avant, à l’ouest, et s’ il est à la recherche d’un slogan de marketing accrocheur pour promouvoir la Coupe du Monde du 2018 prévue d’être organisée dans son pays, ça pourrait très bien être: « . Visitez la Russie avant que la Russie vous rend visite » Une caricature récente dans un journal américain en fait allusion : sur la photo, Angela Merkel, demandant à Poutine : « Alors, où prévoyez-vous organiser la finale de la Coupe du monde 2018 en Russie », Poutine répond:« Je ne sais pas encore, peut-être à Leipzig. »
La Russie est une superpuissance nucléaire qui a quitté le consensus des nations prospères, éprises de la paix et s’est transformée en agresseur le plus dangereux du monde. Le résultat est tel que les pays européens ont maintenant une nouvelle règle d’or géographique: Vous ne pouvez pas être trop loin de la Russie, vous ne pouvez qu’en être trop près – quelque chose dont la Pologne et les Etats baltes peuvent facilement témoigner.
Les médias sont devenus une cible de la guerre hybride non déclarée de Poutine. Les « pros » à son service (RT) et ses trolls sur Twitter, essaient d’instiller la ligne du Kremlin en Europe, telle une interprétation agressive de la phrase « gagner les cœurs et les esprits. » Et, ils ont souvent du succès.
En tant qu’éditeur, je traite des dépêches et des infos au sujet des rebondissements sur la scène politique ukrainienne chaque jour. Actualités sur la guerre peuvent lasser. Actualités sur la guerre dans l’est qui parlent des villes et villages éloignés, dont nous n’avons jamais entendu parler auparavant, toujours les mêmes incidents, encore et encore, nombre x de soldats et nombre y de civils tués par les bombardements. Actualité sur la guerre c’est déprimant, parce que la guerre semble ne jamais s’arrêter, en même temps qu’il semble impossible de l’arrêter.Néanmoins, les actualités sur la guerre doivent être diffusées en permanence.
Je propose donc quelques suggestions pour la manière dont nous devrions couvrir la situation à l’avenir, et comment nous devrions traiter avec Poutine s’ il décide de rester un peu plus longtemps, ce qui semble le scénario le plus probable.
Notre arme, humble mais puissante, ce sont les mots. Nous ne devons pas les employer à la légère, surtout quand il convient de parler d’une situation qui menace nos valeurs, comme rien d’autre l’a fait, depuis la fin de la guerre froide. Certaines personnes admettent que la guerre froide n’a jamais vraiment cessé, qu’elle était juste « gélée » pendant un certain temps et maintenant la température monte, à nouveau, et à tel point que cette guerre ne peut plus en aucun cas, être appelée « froide ».
En tant que journalistes, il est notre devoir de ne pas tomber dans le piège de la langue trompeuse de la politique. La chancelière allemande, le ministre des Affaires étrangères, et d’autres dirigeants politiques occidentaux ont unis leurs efforts diplomatiques pour protéger l’Ukraine , « pour empêcher une guerre en Ukraine. » Parce que la prévention d’une guerre est une si belle idée, nous tombons souvent dans le piège, à cause de ceux mots, nous devenons complices qui aident à maquiller ce qui se passe réellement en Ukraine, où une guerre est déjà en plein marche. Des villes sont bombardées, des milliers de civils tués et déplacés, des femmes violées, des terrains de jeux pulvérisés au mortier, des terres annexées et – en plus de tout cela, – un crime de guerre – les avions civils abattus dans le ciel avec des équipements fournis par des russes et exploités par des mercenaires entraînés en Russie.
Ce qui est encore plus dangereux que la langue sournoise de la diplomatie est ce que les experts du commerce ont appris à appeler «mot comme un système d’armes» ou encore la «guerre de l’information», anciennement connue comme de la propagande. Étant journalistes, nous avons tous le mépris et réagissons avec indignation aux demandes qui en font partie, mais dans de trop nombreux cas, nous tombons involontairement dans son piège. Appeler le conflit en Ukraine un Bürgerkrieg (la guerre civile) en est un bon exemple. La plupart des médias allemands, y compris le mien, l’ont fait.
Mais il n’y a pas de Bürgerkrieg en Ukraine. Le mot lui-même est sorti tout droit de la machine de propagande de Poutine, qui présente cette guerre comme un conflit à l’écelle nationale et pas comme un acte d’agression. Appeler ce qui se passe de » guerre civile » est une insulte aux les gens qui sont attaqués, à nos lecteurs, et à profession. Il n’y a pas de place pour la langue de la propagande dans nos publications. La propagande alimente la guerre en cours. La propagande fournit une couverture aux assassins. La propagande érode la presse libre.
Les paroles diplomatiques de bonne foi sont la pire et la plus dangereuse route pour diffuser de la propagande. Pourtant, elles sont rapportées dans les journaux, citées dans les commentaires et les articles éditoriaux. Mon exemple préféré de ces mots de bonne foi? Ces mots font que nous tombons toujours dans le piège et ils sont véhiculés par les gens aux visages dignes de confiance et aux poignées de main fermes de gens comme Kofi Annan, Barack Obama ou – comme à Minsk – par leurs ressemblances, secs, mais solides comme un roc, Angela Merkel et Frank-Walter Steinmeier. C’est le mot « trêve », ou « cessez-le-feu ». Quand nous entendons qu’un accord du cessez-le-feu a été finalement signé – encore une fois, comme c’était le cas à Minsk – nous publions ce mot en première page de nos journaux, nous le crions avec soulagement et nous célébrons nos braves politiciens qui ont mené la négociation durant toute la nuit.
Voici les mauvaises nouvelles: Rien ne tue plus de gens qu’un cessez-le feu. Ils ne durent jamais. Jamais.
Suite à mon expérience sur les lignes du front, couvrant les guerres en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Géorgie, en Libye, je peux, avec certitude, témoigner que les cessez-le-feu sont toujours interrompus, et leurs dynamiques sont toujours les mêmes: la négociation, la célébration, l’effondrement. Les cessez-le -feu permettent aux victimes de la guerre de penser qu’ils peuvent baisser leur garde, ressortir de leurs abris, essayer de reprendre une vie normale, tandis que les agresseurs se préparent pour la prochaine série de combats. Pour des gens comme Milosevic, Assad, et Poutine, un « cessez-le feu » signifie: procéder au re-armement, refaire le plein de carburant, le réapprovisionnement, et re-grouper les forces . Voilà ce qui se passe aujourd’hui autour de la ville ukrainienne de Mariupol.
Ce n’ est pas du ressort du travail des journalistes que de vendre le mirage de la diplomatie à nos lecteurs, ni de notre devoir de faire en sorte que nos politiciens semblent bons, en racontant des histoires sombres sur de longues nuits de négociations et sur la soupe de pommes de terre. Il est de notre devoir de contester ce qu’ils nous disent, pour vérifier s’ils font progresser la paix ou faire progresser leur image.Lorsqu’il s’agit d’un business cynique des politiciens en temps de guerre, de jolis mots comme « cessez-le-feu » produisent rarement de beaux résultats.
Julian Reichelt est rédacteur en chef de Bild.de .
Source : http://www.politico.eu/article/putin-propaganda-ukraine-ceasefire/
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A confirmer, mais plusieurs sources le mentionne:
Poutine aurait accepté la possibilité de déployer une mission de maintien de la paix
Selon Kiev, Vladimir Poutine aurait accepté la possibilité de déployer une mission de maintien de la paix dans l'Est rebelle pro-russe de l'Ukraine, à l'issue d'un entretien téléphonique entre les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe. "Dans le contexte de la discussion des voies du règlement pacifique du conflit, le président russe a accepté la possibilité de déployer un contingent de maintien de la paix dans le Donbass", bassin minier situé dans l'Est ukrainien, dont une partie est sous contrôle rebelle, a déclaré la présidence ukrainienne dans un communiqué.
© Le Télégramme
A voir sous quelle forme et avec quels "partenaires" . . .
Poutine aurait accepté la possibilité de déployer une mission de maintien de la paix
Selon Kiev, Vladimir Poutine aurait accepté la possibilité de déployer une mission de maintien de la paix dans l'Est rebelle pro-russe de l'Ukraine, à l'issue d'un entretien téléphonique entre les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe. "Dans le contexte de la discussion des voies du règlement pacifique du conflit, le président russe a accepté la possibilité de déployer un contingent de maintien de la paix dans le Donbass", bassin minier situé dans l'Est ukrainien, dont une partie est sous contrôle rebelle, a déclaré la présidence ukrainienne dans un communiqué.
© Le Télégramme
A voir sous quelle forme et avec quels "partenaires" . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:La guerre de Poutine contre la véritéLes paroles de bonne foi, prononcées par les représentants de la diplomatie, sont la forme la plus dangereuse de la propagande.par JULIAN REICHELTToute cette année a été décevante pour tous ceux qui espérait que Vladimir Poutine perdrait son appétit pour la terre ukrainienne après l’annexion de la Crimée. Poutine a continué à aller de l’avant, à l’ouest, et s’ il est à la recherche d’un slogan de marketing accrocheur pour promouvoir la Coupe du Monde du 2018 prévue d’être organisée dans son pays, ça pourrait très bien être: « . Visitez la Russie avant que la Russie vous rend visite » Une caricature récente dans un journal américain en fait allusion : sur la photo, Angela Merkel, demandant à Poutine : « Alors, où prévoyez-vous organiser la finale de la Coupe du monde 2018 en Russie », Poutine répond:« Je ne sais pas encore, peut-être à Leipzig. »La Russie est une superpuissance nucléaire qui a quitté le consensus des nations prospères, éprises de la paix et s’est transformée en agresseur le plus dangereux du monde. Le résultat est tel que les pays européens ont maintenant une nouvelle règle d’or géographique: Vous ne pouvez pas être trop loin de la Russie, vous ne pouvez qu’en être trop près – quelque chose dont la Pologne et les Etats baltes peuvent facilement témoigner.Les médias sont devenus une cible de la guerre hybride non déclarée de Poutine. Les « pros » à son service (RT) et ses trolls sur Twitter, essaient d’instiller la ligne du Kremlin en Europe, telle une interprétation agressive de la phrase « gagner les cœurs et les esprits. » Et, ils ont souvent du succès.En tant qu’éditeur, je traite des dépêches et des infos au sujet des rebondissements sur la scène politique ukrainienne chaque jour. Actualités sur la guerre peuvent lasser. Actualités sur la guerre dans l’est qui parlent des villes et villages éloignés, dont nous n’avons jamais entendu parler auparavant, toujours les mêmes incidents, encore et encore, nombre x de soldats et nombre y de civils tués par les bombardements. Actualité sur la guerre c’est déprimant, parce que la guerre semble ne jamais s’arrêter, en même temps qu’il semble impossible de l’arrêter.Néanmoins, les actualités sur la guerre doivent être diffusées en permanence.Je propose donc quelques suggestions pour la manière dont nous devrions couvrir la situation à l’avenir, et comment nous devrions traiter avec Poutine s’ il décide de rester un peu plus longtemps, ce qui semble le scénario le plus probable.Notre arme, humble mais puissante, ce sont les mots. Nous ne devons pas les employer à la légère, surtout quand il convient de parler d’une situation qui menace nos valeurs, comme rien d’autre l’a fait, depuis la fin de la guerre froide. Certaines personnes admettent que la guerre froide n’a jamais vraiment cessé, qu’elle était juste « gélée » pendant un certain temps et maintenant la température monte, à nouveau, et à tel point que cette guerre ne peut plus en aucun cas, être appelée « froide ».En tant que journalistes, il est notre devoir de ne pas tomber dans le piège de la langue trompeuse de la politique. La chancelière allemande, le ministre des Affaires étrangères, et d’autres dirigeants politiques occidentaux ont unis leurs efforts diplomatiques pour protéger l’Ukraine , « pour empêcher une guerre en Ukraine. » Parce que la prévention d’une guerre est une si belle idée, nous tombons souvent dans le piège, à cause de ceux mots, nous devenons complices qui aident à maquiller ce qui se passe réellement en Ukraine, où une guerre est déjà en plein marche. Des villes sont bombardées, des milliers de civils tués et déplacés, des femmes violées, des terrains de jeux pulvérisés au mortier, des terres annexées et – en plus de tout cela, – un crime de guerre – les avions civils abattus dans le ciel avec des équipements fournis par des russes et exploités par des mercenaires entraînés en Russie.Ce qui est encore plus dangereux que la langue sournoise de la diplomatie est ce que les experts du commerce ont appris à appeler «mot comme un système d’armes» ou encore la «guerre de l’information», anciennement connue comme de la propagande. Étant journalistes, nous avons tous le mépris et réagissons avec indignation aux demandes qui en font partie, mais dans de trop nombreux cas, nous tombons involontairement dans son piège. Appeler le conflit en Ukraine un Bürgerkrieg (la guerre civile) en est un bon exemple. La plupart des médias allemands, y compris le mien, l’ont fait.Mais il n’y a pas de Bürgerkrieg en Ukraine. Le mot lui-même est sorti tout droit de la machine de propagande de Poutine, qui présente cette guerre comme un conflit à l’écelle nationale et pas comme un acte d’agression. Appeler ce qui se passe de » guerre civile » est une insulte aux les gens qui sont attaqués, à nos lecteurs, et à profession. Il n’y a pas de place pour la langue de la propagande dans nos publications. La propagande alimente la guerre en cours. La propagande fournit une couverture aux assassins. La propagande érode la presse libre.Les paroles diplomatiques de bonne foi sont la pire et la plus dangereuse route pour diffuser de la propagande. Pourtant, elles sont rapportées dans les journaux, citées dans les commentaires et les articles éditoriaux. Mon exemple préféré de ces mots de bonne foi? Ces mots font que nous tombons toujours dans le piège et ils sont véhiculés par les gens aux visages dignes de confiance et aux poignées de main fermes de gens comme Kofi Annan, Barack Obama ou – comme à Minsk – par leurs ressemblances, secs, mais solides comme un roc, Angela Merkel et Frank-Walter Steinmeier. C’est le mot « trêve », ou « cessez-le-feu ». Quand nous entendons qu’un accord du cessez-le-feu a été finalement signé – encore une fois, comme c’était le cas à Minsk – nous publions ce mot en première page de nos journaux, nous le crions avec soulagement et nous célébrons nos braves politiciens qui ont mené la négociation durant toute la nuit.Voici les mauvaises nouvelles: Rien ne tue plus de gens qu’un cessez-le feu. Ils ne durent jamais. Jamais.Suite à mon expérience sur les lignes du front, couvrant les guerres en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Géorgie, en Libye, je peux, avec certitude, témoigner que les cessez-le-feu sont toujours interrompus, et leurs dynamiques sont toujours les mêmes: la négociation, la célébration, l’effondrement. Les cessez-le -feu permettent aux victimes de la guerre de penser qu’ils peuvent baisser leur garde, ressortir de leurs abris, essayer de reprendre une vie normale, tandis que les agresseurs se préparent pour la prochaine série de combats. Pour des gens comme Milosevic, Assad, et Poutine, un « cessez-le feu » signifie: procéder au re-armement, refaire le plein de carburant, le réapprovisionnement, et re-grouper les forces . Voilà ce qui se passe aujourd’hui autour de la ville ukrainienne de Mariupol.Ce n’ est pas du ressort du travail des journalistes que de vendre le mirage de la diplomatie à nos lecteurs, ni de notre devoir de faire en sorte que nos politiciens semblent bons, en racontant des histoires sombres sur de longues nuits de négociations et sur la soupe de pommes de terre. Il est de notre devoir de contester ce qu’ils nous disent, pour vérifier s’ils font progresser la paix ou faire progresser leur image.Lorsqu’il s’agit d’un business cynique des politiciens en temps de guerre, de jolis mots comme « cessez-le-feu » produisent rarement de beaux résultats.Julian Reichelt est rédacteur en chef de Bild.de .Source : http://www.politico.eu/article/putin-propaganda-ukraine-ceasefire/
Je suis assez d'accord avec cet article, bien que je ne partage pas la ligne éditoriale de Bild sur le reste.
Nous, occidentaux, enfin surtout ma génération, trop jeunes pour avoir réellement connu la guerre froide, mais assez vieux pour avoir connu la sale guerre de Yougoslavie,, nous nous sommes vautrés dans un confort idéologique et matériel, aussi lâche que coupable.
Nous avons baissé la garde sur bien des sujets, croyant le combat fini, en terrain conquis. Pire, on s'est compromis pour une poignée de bifton avec des katsapes corrompus sans éducation qui se croient tout permis. Je suis coupable comme d'autre. Et voilà qu'un raz de marée de merde nous arrive dessus, alors que nous nous y attendons pas, et surtout, nous n'étions pas préparé à cela, à cette maskirovka dont on croyait le temps révolu, à ce soft power nauséabond via la soumission de quelques sous fifres dans les médias.
Personne ne sait comment réagir, tout simplement parce que l'on doute, on tergiverse (l'antiaméricanisme primaire y est pour beaucoup). Mais nos ennemis, eux, ne doutent pas. Ils sont à la manœuvre, ils progressent, osent tout. Et nous, sous couvert de liberté d'expression, on laisse gueuler plus fort des manipulateurs de tout poil.
Le fils Glucksmann, qui n'a pas la profondeur de son père, le résume cependant très bien au travers de son livre "Génaration gueule de bois". Aujourd'hui, pour ceux qui se réveillent, c'est très douloureux.
Dernière édition par tarkan le Ven 1 Mai - 13:30, édité 1 fois
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le foutage de gueule continue!!
Sous prétexte de célébrer le 9 mai, les russes envoient des armes lourdes "pour parader", violant ainsi grossièrement le protocole de Minsk2. Ces armes se rapprochent doucement de la ligne de front...
De plus, des chars russes traversent sans discontinuer la ville de Lugansk depuis hier soir, je le sais de source sûre!!
Sous prétexte de célébrer le 9 mai, les russes envoient des armes lourdes "pour parader", violant ainsi grossièrement le protocole de Minsk2. Ces armes se rapprochent doucement de la ligne de front...
De plus, des chars russes traversent sans discontinuer la ville de Lugansk depuis hier soir, je le sais de source sûre!!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Prisonnier de guerre russe. Il vient d'Orel
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas le première vidéo du genre . . .
Et pas que comme ça qu'ils se renforcent:
Moscou se renforce à la frontière de l'Ukraine, selon l'Otan
En Ukraine, près du poste-frontière d'Uspenka qui marque la séparation avec la Russie, au sud-ouest de Donetsk. L'armée russe pourrait avoir profité du récent reflux des tensions dans l'est de l'Ukraine pour entamer les préparatifs d'une nouvelle offensive militaire, a déclaré jeudi au Congrès américain le commandant en chef des forces de l'Otan, le général Philip Breedlove. /Photo prise le 30 avril 2015/REUTERS/Marko Djurica (c) Reuters
WASHINGTON (Reuters) - L'armée russe pourrait avoir profité du récent reflux des tensions dans l'est de l'Ukraine pour entamer les préparatifs d'une nouvelle offensive militaire, a déclaré jeudi au Congrès américain le commandant en chef des forces de l'Otan, le général Philip Breedlove.
En dépit de l'accord de cessez-le-feu conclu en février à Minsk, a-t-il dit, les forces russes ont cherché récemment à se "repositionner" tout en confortant les gains obtenus sur le terrain.
"Un bon nombre de leurs actions peuvent correspondre à des préparatifs d'une nouvelle offensive", a-t-il ajouté.
Pressé de questions par les membres de la commission des Forces armées du Sénat, le général Breedlove a admis qu'il ne pouvait pas prédire avec précision les prochaines décisions de Moscou mais il a estimé que les mouvements observés récemment correspondaient à "la préparation, l'entraînement et l'équipement pour avoir la capacité de lancer de nouveau une offensive".
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargée de veiller à l'application du cessez-le-feu, a déclaré que la violence avait nettement diminué depuis la signature de l'accord de Minsk.
Mais pour les Etats-Unis, la Russie dispose aujourd'hui près de la frontière ukrainienne des forces les plus importantes depuis octobre et a déployé des systèmes de défense aérienne supplémentaires, en nombre sans précédent depuis août.
Pour le général Breedlove, la Russie cherche à renforcer son contrôle sur les forces séparatistes de l'est de l'Ukraine "parce qu'il y a eu des dissensions lors de certaines attaques dans le passé".
Les Etats-Unis ont jusqu'à présent refusé de livrer des armes à l'Ukraine. Pour Philip Breedlove, aucune option ne doit être définitivement écartée mais il n'est pas question de fournir à Kiev les moyens militaires nécessaires pour lui assurer une victoire face à la Russie.
"Ce que nous pensons, c'est que nous devons envisager les moyens de modifier les processus de décision (du président russe Vladimir) Poutine. C'est ce que nous nous efforçons de faire", a-t-il dit.
(Phil Stewart et David Alexander, Marc Angrand pour le service français)
Et concernant la mission de paix, frein des deux pieds de Moscou:
Ukraine: trop tôt pour parler d'une mission de maintien de la paix selon le Kremlin
Moscou - La Russie a jugé vendredi prématuré de discuter du déploiement d'une mission de maintien de la paix dans l'Est ukrainien en guerre avant que l'accord de paix signé en février ne soit complètement mis en oeuvre.
Avant que le texte de l'accord de Minsk et ses dispositions concrètes soient mis en oeuvre nous pensons que ce serait une erreur de soulever d'autres questions dont celle d'unités de maintien de la paix, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov aux agences de presse russes.
Jeudi, la présidence ukrainienne avait affirmé que le président russe avait pour la première fois accepté la possibilité du déploiement d'une mission de maintien de la paix dans l'Est rebelle prorusse de l'Ukraine, après que les deux dirigeants se soient entretenus au téléphone avec leurs homologues français et allemands.
Dans le contexte de la discussion sur les voies d'un règlement pacifique (du conflit), le président Poutine a accepté la possibilité du déploiement d'un contingent de maintien de la paix dans le Donbass, bassin minier de l'Est ukrainien dont une partie est sous le contrôle des rebelles, avait déclaré la présidence ukrainienne dans un communiqué.
Ni Moscou, ni Paris n'avaient cependant pas fait mention d'une possible force de maintien de la paix dans leurs communiqués respectifs parus à l'issue des conversations.
Interrogé vendredi pour savoir si Vladimir Poutine avait donné son accord pour une force de maintien de la paix pour l'Est rebelle, M. Peskov a répondu: Non, ce n'est pas vrai.
Il a ajouté que la Russie ne contestait pas l'idée d'une mission de maintien de la paix sans pouvoir pour autant l'accepter parce que Moscou n'est pas partie au conflit. Selon lui, il appartient à l'Ukraine et aux régions rebelles de s'accorder sur cette question.
Il y a un document signé par les représentants de Kiev et du Donbass et garanti par trois pays, a souligné le porte-parole du Kremlin, insistant sur le fait que les parties respectaient l'accord.
En dépit d'un accord signé à Minsk en février sous l'égide de l'Allemagne et de la France entre les rebelles et Kiev, le cessez-le-feu reste très fragile dans l'est de l'Ukraine.
Kiev appelle depuis des mois les Occidentaux à déployer une force d'interposition - mission policière de l'Union européenne ou casques bleus de l'ONU - sur la ligne de front, mais aussi à la frontière ukraino-russe. Kiev et les Occidentaux accusent Moscou de livrer des armes aux séparatistes et d'avoir déployé des troupes dans ces régions, ce que la Russie dément catégoriquement.
Le conflit a fait plus de 6.000 morts et poussé un million de personnes à fuir l'an dernier selon l'ONU.
Et pas que comme ça qu'ils se renforcent:
Moscou se renforce à la frontière de l'Ukraine, selon l'Otan
En Ukraine, près du poste-frontière d'Uspenka qui marque la séparation avec la Russie, au sud-ouest de Donetsk. L'armée russe pourrait avoir profité du récent reflux des tensions dans l'est de l'Ukraine pour entamer les préparatifs d'une nouvelle offensive militaire, a déclaré jeudi au Congrès américain le commandant en chef des forces de l'Otan, le général Philip Breedlove. /Photo prise le 30 avril 2015/REUTERS/Marko Djurica (c) Reuters
WASHINGTON (Reuters) - L'armée russe pourrait avoir profité du récent reflux des tensions dans l'est de l'Ukraine pour entamer les préparatifs d'une nouvelle offensive militaire, a déclaré jeudi au Congrès américain le commandant en chef des forces de l'Otan, le général Philip Breedlove.
En dépit de l'accord de cessez-le-feu conclu en février à Minsk, a-t-il dit, les forces russes ont cherché récemment à se "repositionner" tout en confortant les gains obtenus sur le terrain.
"Un bon nombre de leurs actions peuvent correspondre à des préparatifs d'une nouvelle offensive", a-t-il ajouté.
Pressé de questions par les membres de la commission des Forces armées du Sénat, le général Breedlove a admis qu'il ne pouvait pas prédire avec précision les prochaines décisions de Moscou mais il a estimé que les mouvements observés récemment correspondaient à "la préparation, l'entraînement et l'équipement pour avoir la capacité de lancer de nouveau une offensive".
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargée de veiller à l'application du cessez-le-feu, a déclaré que la violence avait nettement diminué depuis la signature de l'accord de Minsk.
Mais pour les Etats-Unis, la Russie dispose aujourd'hui près de la frontière ukrainienne des forces les plus importantes depuis octobre et a déployé des systèmes de défense aérienne supplémentaires, en nombre sans précédent depuis août.
Pour le général Breedlove, la Russie cherche à renforcer son contrôle sur les forces séparatistes de l'est de l'Ukraine "parce qu'il y a eu des dissensions lors de certaines attaques dans le passé".
Les Etats-Unis ont jusqu'à présent refusé de livrer des armes à l'Ukraine. Pour Philip Breedlove, aucune option ne doit être définitivement écartée mais il n'est pas question de fournir à Kiev les moyens militaires nécessaires pour lui assurer une victoire face à la Russie.
"Ce que nous pensons, c'est que nous devons envisager les moyens de modifier les processus de décision (du président russe Vladimir) Poutine. C'est ce que nous nous efforçons de faire", a-t-il dit.
(Phil Stewart et David Alexander, Marc Angrand pour le service français)
Et concernant la mission de paix, frein des deux pieds de Moscou:
Ukraine: trop tôt pour parler d'une mission de maintien de la paix selon le Kremlin
Moscou - La Russie a jugé vendredi prématuré de discuter du déploiement d'une mission de maintien de la paix dans l'Est ukrainien en guerre avant que l'accord de paix signé en février ne soit complètement mis en oeuvre.
Avant que le texte de l'accord de Minsk et ses dispositions concrètes soient mis en oeuvre nous pensons que ce serait une erreur de soulever d'autres questions dont celle d'unités de maintien de la paix, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov aux agences de presse russes.
Jeudi, la présidence ukrainienne avait affirmé que le président russe avait pour la première fois accepté la possibilité du déploiement d'une mission de maintien de la paix dans l'Est rebelle prorusse de l'Ukraine, après que les deux dirigeants se soient entretenus au téléphone avec leurs homologues français et allemands.
Dans le contexte de la discussion sur les voies d'un règlement pacifique (du conflit), le président Poutine a accepté la possibilité du déploiement d'un contingent de maintien de la paix dans le Donbass, bassin minier de l'Est ukrainien dont une partie est sous le contrôle des rebelles, avait déclaré la présidence ukrainienne dans un communiqué.
Ni Moscou, ni Paris n'avaient cependant pas fait mention d'une possible force de maintien de la paix dans leurs communiqués respectifs parus à l'issue des conversations.
Interrogé vendredi pour savoir si Vladimir Poutine avait donné son accord pour une force de maintien de la paix pour l'Est rebelle, M. Peskov a répondu: Non, ce n'est pas vrai.
Il a ajouté que la Russie ne contestait pas l'idée d'une mission de maintien de la paix sans pouvoir pour autant l'accepter parce que Moscou n'est pas partie au conflit. Selon lui, il appartient à l'Ukraine et aux régions rebelles de s'accorder sur cette question.
Il y a un document signé par les représentants de Kiev et du Donbass et garanti par trois pays, a souligné le porte-parole du Kremlin, insistant sur le fait que les parties respectaient l'accord.
En dépit d'un accord signé à Minsk en février sous l'égide de l'Allemagne et de la France entre les rebelles et Kiev, le cessez-le-feu reste très fragile dans l'est de l'Ukraine.
Kiev appelle depuis des mois les Occidentaux à déployer une force d'interposition - mission policière de l'Union européenne ou casques bleus de l'ONU - sur la ligne de front, mais aussi à la frontière ukraino-russe. Kiev et les Occidentaux accusent Moscou de livrer des armes aux séparatistes et d'avoir déployé des troupes dans ces régions, ce que la Russie dément catégoriquement.
Le conflit a fait plus de 6.000 morts et poussé un million de personnes à fuir l'an dernier selon l'ONU.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour illustrer ce que disait tarkan, une vidéo de Lougansk:
C'est bien une violation flagrante des accords de Minsk
C'est bien une violation flagrante des accords de Minsk
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Leçon à la poutinienne:
Great patriotic war, again
Vladimir Putin twists the memory of the Soviet Union’s victory over Nazism to justify his struggle against the West
ON MAY 9th 150 Russian military aircraft will streak across the Moscow sky, 16,000 troops will march through Red Square and three intercontinental ballistic missiles will be put on display, all in celebration of the 70th anniversary of the Soviet Union’s victory over Nazi Germany. Vladimir Putin, the national leader with a fast-developing personality cult, will claim Russia’s ownership of the most important Soviet holidays. He will talk about Russia’s continuing struggle against fascism (in Ukraine) and attempts by its sponsor (America) to impose its dominance on the world.
The leaders of America, France, Britain and Germany will not be there. Mr Putin may be flanked by China’s Xi Jinping, but few other notables. As Andrei Zorin, a Russian cultural historian, says, Western leaders’ decision to abstain will be seen by Russians as confirmation of their continued struggle against the West.
The feelings of isolation and aggression stoked by the Kremlin in the build-up to Victory Day could hardly be more different from those that reigned in Moscow in the early hours of May 9th 1945, when thousands of people kissed and danced in the streets in a spontaneous outburst of joy and liberty, mixed with sorrow at the deaths of 27m compatriots. People waved American and British flags. Many went to the American embassy to embrace the allies. “Someone picked up an American sailor or soldier and lifted him in the air,” recalls Inna Solovyova, a Russian scholar who was 17 at the time. “It was a genuinely happy day. It was the victory of the people, of every one of us.” Fighting against fascism was a liberating experience for people who were terrorised by Stalin. The dictator himself, possessed by paranoia, was too scared to come out onto Red Square. In the evening a vast illuminated banner with his face appeared in the sky.
Stalin did not let the Russians enjoy their victory for long. A new wave of repression began a year later. In 1948 Victory Day celebrations were cancelled altogether. The feelings of freedom and compassion inspired by the victory were not to be encouraged. To avoid reminding people of the staggering losses, the limbless veterans who once dotted Moscow’s streets were shipped off to a former monastery on an island. Stalin feared victory celebrations would enhance the popularity of Soviet military commanders such as Marshal Georgy Zhukov, who signed Germany’s surrender along with the allies.
Official celebrations resumed only in 1965, a year after the fall of Nikita Khrushchev. By that time, most military commanders were too old to pose a challenge. Zhukov had been sidelined. The Soviet leaders who came to power as a result of the coup against Khrushchev used Victory Day to boost their legitimacy. It was the only unifying Soviet holiday that caused no disagreements between the people and their leaders. While the memory of the war was used by the Kremlin to assert Soviet power, it also served as a common denominator between the Soviet and American leaders who belonged to the war generation.
Mr Putin has appropriated the iconography of Victory Day, along with other Soviet symbols, to assert the dominance of the Russian state and its place in the world. Western leaders used to oblige him, taking part in celebrations meant to mark the country’s resurgence after the Soviet collapse. A decade later, the memory of the second world war was cynically exploited by the Kremlin as a pretext for the annexation of Crimea and the war in Ukraine.
During the second world war, Ukrainians ended up on both sides of the lines. Western Ukrainian nationalists who sought independence allied with Nazi Germany and fought against Ukrainians serving in the Soviet army. For much of Ukraine’s post-Soviet history these divides were dormant. But the failure of the Ukrainian government in the past quarter-century to build a nation-state has allowed the Kremlin to use history as a weapon.
Russian state television described the modern pro-European Ukrainians who ousted their corrupt and authoritarian president Viktor Yanukovych as nationalists and Nazi collaborators, planning to annihilate Russians in Crimea. It planted fake stories about Ukrainians crucifying children, while showing a Russian soldier in Crimea holding a small child in his arms—a reference to the giant statue of the Soviet Liberator Soldier erected in Berlin in 1949.
But after a year-long war against Russian aggression, Ukraine is fighting for its own right to celebrate the Soviet victory over fascism. A recent Ukrainian advert opens with a shot of a model Soviet plane in soft light. A phone rings. A boy at a modern-day military base calls to speak to his grandfather, a Soviet Red Army veteran. “Happy Victory Day, grandpa,” says the boy, who then dons his combat helmet and dashes onto a foggy battlefield. “Glory to Ukraine,” the grandfather replies, referring to Ukraine’s current struggle.
To reconcile Ukraine’s Soviet past with its European future, the president, Petro Poroshenko, announced that this year the country will honour both the Western victory celebration on May 8th and Soviet Victory Day on May 9th. The traditional Russian orange-and-black St George’s ribbon has been swapped for the British crimson poppy. Alexei Navalny, the Russian opposition leader, says Mr Putin’s “project” has destroyed any hope of a larger Russian world built on common memories. Even Alexander Lukashenko, the dictatorial president of Belarus, decided to celebrate Victory Day separately.
The display of Russia’s newest weapons is expected to be followed by a procession of 100,000 people holding photographs of those who died in the war. Yet the ideas propagated by the Kremlin seem eerily similar to the ones which Soviet soldiers defeated 70 years ago. Vladimir Medinsky, Russia’s minister of culture, recently argued that Russia’s view of its own history does not have to be acceptable to “civilised humanity”. “Let me remind you: this ‘civilised humanity’ is only civilised to the extent that the Soviet people and the Soviet soldier forced it to be in 1945. It is time to formulate our own perception of ourselves as the descendants of a great, unique Russian civilisation.”
For all the uniqueness of Russian culture, the celebration of Victory Day, just like the war in Ukraine, has been packaged into patriotically-themed consumer entertainment. “Celebrate the 70th Anniversary of Victory with Wargaming,” advertises a maker of computer games. “The World of Tanks game allows you to virtually operate armoured vehicles and better remember the heroic deed of our people in the Great Patriotic War.”
Russia’s virtual wargames have real consequences. Alexei Levinson, a sociologist, writes that “under this light moral anaesthetic, the country is getting used to actions which only a short while ago seemed unthinkable and impossible.” Opinion polls show that 90% of Russians are prepared to discuss the possibility of nuclear war. While 57% of older Russians say that such a war cannot have any winners, 40% of younger people are convinced that Russia would defeat America and NATO. As Mr Levinson puts it, “A real war starts to look like a TV show or a computer game in which you have ten lives in reserve.”
Et pour en remettre une couche:
Russians training 50,000-strong militant army in Donbas -
Ukraine's presidential spokesman
Great patriotic war, again
Vladimir Putin twists the memory of the Soviet Union’s victory over Nazism to justify his struggle against the West
ON MAY 9th 150 Russian military aircraft will streak across the Moscow sky, 16,000 troops will march through Red Square and three intercontinental ballistic missiles will be put on display, all in celebration of the 70th anniversary of the Soviet Union’s victory over Nazi Germany. Vladimir Putin, the national leader with a fast-developing personality cult, will claim Russia’s ownership of the most important Soviet holidays. He will talk about Russia’s continuing struggle against fascism (in Ukraine) and attempts by its sponsor (America) to impose its dominance on the world.
The leaders of America, France, Britain and Germany will not be there. Mr Putin may be flanked by China’s Xi Jinping, but few other notables. As Andrei Zorin, a Russian cultural historian, says, Western leaders’ decision to abstain will be seen by Russians as confirmation of their continued struggle against the West.
The feelings of isolation and aggression stoked by the Kremlin in the build-up to Victory Day could hardly be more different from those that reigned in Moscow in the early hours of May 9th 1945, when thousands of people kissed and danced in the streets in a spontaneous outburst of joy and liberty, mixed with sorrow at the deaths of 27m compatriots. People waved American and British flags. Many went to the American embassy to embrace the allies. “Someone picked up an American sailor or soldier and lifted him in the air,” recalls Inna Solovyova, a Russian scholar who was 17 at the time. “It was a genuinely happy day. It was the victory of the people, of every one of us.” Fighting against fascism was a liberating experience for people who were terrorised by Stalin. The dictator himself, possessed by paranoia, was too scared to come out onto Red Square. In the evening a vast illuminated banner with his face appeared in the sky.
Stalin did not let the Russians enjoy their victory for long. A new wave of repression began a year later. In 1948 Victory Day celebrations were cancelled altogether. The feelings of freedom and compassion inspired by the victory were not to be encouraged. To avoid reminding people of the staggering losses, the limbless veterans who once dotted Moscow’s streets were shipped off to a former monastery on an island. Stalin feared victory celebrations would enhance the popularity of Soviet military commanders such as Marshal Georgy Zhukov, who signed Germany’s surrender along with the allies.
Official celebrations resumed only in 1965, a year after the fall of Nikita Khrushchev. By that time, most military commanders were too old to pose a challenge. Zhukov had been sidelined. The Soviet leaders who came to power as a result of the coup against Khrushchev used Victory Day to boost their legitimacy. It was the only unifying Soviet holiday that caused no disagreements between the people and their leaders. While the memory of the war was used by the Kremlin to assert Soviet power, it also served as a common denominator between the Soviet and American leaders who belonged to the war generation.
Mr Putin has appropriated the iconography of Victory Day, along with other Soviet symbols, to assert the dominance of the Russian state and its place in the world. Western leaders used to oblige him, taking part in celebrations meant to mark the country’s resurgence after the Soviet collapse. A decade later, the memory of the second world war was cynically exploited by the Kremlin as a pretext for the annexation of Crimea and the war in Ukraine.
During the second world war, Ukrainians ended up on both sides of the lines. Western Ukrainian nationalists who sought independence allied with Nazi Germany and fought against Ukrainians serving in the Soviet army. For much of Ukraine’s post-Soviet history these divides were dormant. But the failure of the Ukrainian government in the past quarter-century to build a nation-state has allowed the Kremlin to use history as a weapon.
Russian state television described the modern pro-European Ukrainians who ousted their corrupt and authoritarian president Viktor Yanukovych as nationalists and Nazi collaborators, planning to annihilate Russians in Crimea. It planted fake stories about Ukrainians crucifying children, while showing a Russian soldier in Crimea holding a small child in his arms—a reference to the giant statue of the Soviet Liberator Soldier erected in Berlin in 1949.
But after a year-long war against Russian aggression, Ukraine is fighting for its own right to celebrate the Soviet victory over fascism. A recent Ukrainian advert opens with a shot of a model Soviet plane in soft light. A phone rings. A boy at a modern-day military base calls to speak to his grandfather, a Soviet Red Army veteran. “Happy Victory Day, grandpa,” says the boy, who then dons his combat helmet and dashes onto a foggy battlefield. “Glory to Ukraine,” the grandfather replies, referring to Ukraine’s current struggle.
To reconcile Ukraine’s Soviet past with its European future, the president, Petro Poroshenko, announced that this year the country will honour both the Western victory celebration on May 8th and Soviet Victory Day on May 9th. The traditional Russian orange-and-black St George’s ribbon has been swapped for the British crimson poppy. Alexei Navalny, the Russian opposition leader, says Mr Putin’s “project” has destroyed any hope of a larger Russian world built on common memories. Even Alexander Lukashenko, the dictatorial president of Belarus, decided to celebrate Victory Day separately.
The display of Russia’s newest weapons is expected to be followed by a procession of 100,000 people holding photographs of those who died in the war. Yet the ideas propagated by the Kremlin seem eerily similar to the ones which Soviet soldiers defeated 70 years ago. Vladimir Medinsky, Russia’s minister of culture, recently argued that Russia’s view of its own history does not have to be acceptable to “civilised humanity”. “Let me remind you: this ‘civilised humanity’ is only civilised to the extent that the Soviet people and the Soviet soldier forced it to be in 1945. It is time to formulate our own perception of ourselves as the descendants of a great, unique Russian civilisation.”
For all the uniqueness of Russian culture, the celebration of Victory Day, just like the war in Ukraine, has been packaged into patriotically-themed consumer entertainment. “Celebrate the 70th Anniversary of Victory with Wargaming,” advertises a maker of computer games. “The World of Tanks game allows you to virtually operate armoured vehicles and better remember the heroic deed of our people in the Great Patriotic War.”
Russia’s virtual wargames have real consequences. Alexei Levinson, a sociologist, writes that “under this light moral anaesthetic, the country is getting used to actions which only a short while ago seemed unthinkable and impossible.” Opinion polls show that 90% of Russians are prepared to discuss the possibility of nuclear war. While 57% of older Russians say that such a war cannot have any winners, 40% of younger people are convinced that Russia would defeat America and NATO. As Mr Levinson puts it, “A real war starts to look like a TV show or a computer game in which you have ten lives in reserve.”
Et pour en remettre une couche:
Russians training 50,000-strong militant army in Donbas -
Ukraine's presidential spokesman
The remarks were made by Deputy Head of the Ukrainian Presidential Administration Andriy Taranov
Russian army specialists are training a militant army of 50,000 men in the parts of Ukraine's Donbas territories where the government has lost control, Deputy Head of the Ukrainian Presidential Administration Andriy Taranov said on Friday, Radio Liberty reports.
"According to information we have, on the uncontrolled territories there is a contingent of almost 50,000 armed men, which is being formed into military units and trained by Russian specialists," Taranov said.
Asked whether Ukraine has the resources to defend itself against such an army, Taranov said that the Armed Forces of Ukraine, quantitatively, qualitatively, and technically, were able to "meet all the challenges."
"All four waves of mobilization, and the fifth is going on now, ensure the country's defense. A large percentage of those who have served in the war for a year on a voluntary basis are still ready to serve. First of all these are the troops of the 25th and the 95th airborne brigades. They are specialists who have combat experience."
He also added that the Ukrainian army "will not allow the enemy Grad multiple rocket launcher units come close enough to threaten civilians," and added that Ukraine's defense is based on its artillery.
Reporting by UNIAN
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les choses se précisent:
Les chars russes T-72B détectés près de Novoazovsk par la reconnaissance aérienne
Les chars russes T-72B détectés près de Novoazovsk par la reconnaissance aérienne
En accord avec les données qui nous ont été fournies par le Département de la reconnaissance aérienne du régiment « Dnipro-1″, sur le territoire du village Bezimenne du district de Novoazovsk (qui se trouve au sud de la région de Donetsk) une concentration du matériel militaire appartenant aux formations militaires illégales de la RPD, a été aperçue au bord de la mer d’Azov.
La reconnaissance aérienne a repertorié :
- 31 véhicule « Ural »,
- 16 véhicules de transport des troupes (BTR 80),
- 3 chars T-64B et 4 chars T 72B,
- une station-radar de contrebatterie 1RL232-SNAP-10 « Leopard
Le type et la quantité du matériel militaire témoignent du déploiement dans le village de Bezimenne d’un bataillon motorisé, appuyé par les chars . La présence de ce matériel est encore une violation des accords de Minsk par les formations terroristes . Rappelons que selon les accords de Minsk, le matériel lourd (les chars y compris) doit être retiré de la zone de 20 kilomètres autour de la ligne de la démarcation, qui passe par le village de Chirokine Or, la distance entre les localités de Chirokine et Bezimenne est de 8 km et entre la ville de Marioupil et le village de Bezimenne cette distance est de 18 km.
Autre point important : les chars T-72B font exclusivement partie d’armements des Forces Armées de la Russie . De ce fait, nous disposons d’une preuve supplémentaire de la présence des forces de l’armée hybride de la Fédération de Russie sur le territoire de l’État souverain ukrainien.
par InformNapalm avec la participation de la reconnaissance aérienne du bataillon « Dnipro-1″ (vidéo ci-dessous).
Cet article en
- ukrainien https://ua.informnapalm.org/aerorozvidka-znajshla-rosijski-tanky-t-72b-pid-novoazovskom/
- deutsch https://de.informnapalm.org/luftaufklaerung-entdeckt-russische-panzer-vom-typ-t-72b-bei-nowoasowsk/
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Autre point important : les chars T-72B font exclusivement partie d’armements des Forces Armées de la Russie . De ce fait, nous disposons d’une preuve supplémentaire de la présence des forces de l’armée hybride de la Fédération de Russie sur le territoire de l’État souverain ukrainien.
C'est bien ce qu'ils disent dans la vidéo, seulement c'est délicat à prouver vu qu'il existe une myriade de versions de T-72 (B ou autres). Les plus récentes sont effectivement exclusives aux armées russes, mais l'Ukraine en dispose d'un certain nombre.
Tout cela n'empêche que tout ce matos se trouve effectivement dans la zone supposée démilitarisée.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
1° Je parlais de ceux présenté sur la vidéo.
2° Zone d'exclusion d'armes de plus de 120 mm
Donc bien violation flagrante des accords de Minsk2!!
2° Zone d'exclusion d'armes de plus de 120 mm
Donc bien violation flagrante des accords de Minsk2!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
1) Moi aussi, mais justement qu'est ce qui montre spécifiquement que ceux présents sur la vidéo correspondent à des versions utilisées exclusivement par l'armée russe ?
2) Oui, c'est ce que je dis à la fin.
2) Oui, c'est ce que je dis à la fin.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Rien de nouveau, bombardement à Chirokine et Adivka avec des morts et des blessés.
Les terro-russes de la dnr qui menacent (sic) de ne plus respecter Minsk2 (ah, ils l'ont respecté un jour?) et parlent d'une offensive générale.
Rien de bon en vue . . .
Pour être honnête, je suis fatigué de tout ça.
Mensonges, traitrises, médias bafoué, système qui va à une perte et qui veut perdre les autres avec lui, et le pire, mon chef au taf (qui n'a rien compris) qui m'accuse d'actes politiques au boulot.
Révéler des faits est politique?
Où elle est la belle Ukraine que j'ai connu avec ses kalibas, ses chants, ses shashliks, ses baboushkas et leurs produits?
Poutine détruit et ne construit rien!!
Les terro-russes de la dnr qui menacent (sic) de ne plus respecter Minsk2 (ah, ils l'ont respecté un jour?) et parlent d'une offensive générale.
Rien de bon en vue . . .
Pour être honnête, je suis fatigué de tout ça.
Mensonges, traitrises, médias bafoué, système qui va à une perte et qui veut perdre les autres avec lui, et le pire, mon chef au taf (qui n'a rien compris) qui m'accuse d'actes politiques au boulot.
Révéler des faits est politique?
Où elle est la belle Ukraine que j'ai connu avec ses kalibas, ses chants, ses shashliks, ses baboushkas et leurs produits?
Poutine détruit et ne construit rien!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:
Mensonges, traitrises, médias bafoué, système qui va à une perte et qui veut perdre les autres avec lui, et le pire, mon chef au taf (qui n'a rien compris) qui m'accuse d'actes politiques au boulot.
Révéler des faits est politique?
Où elle est la belle Ukraine que j'ai connu avec ses kalibas, ses chants, ses shashliks, ses baboushkas et leurs produits?
Poutine détruit et ne construit rien!!
J'irai même plus loin, tu es le relais d'une propagande néo nazi, en es-tu conscient? N'importe quoi...
Le conflit sera très long, avec des coups de mous et des coups durs, une guerre fraîche et une guerre froide... On est pas dans un conflit où l'un peut gagner en tapant le plus fort, c'est un conflit d'usure, où l'on essaye d'émousser l'autre sur la durée, la fourberie et les coups de vice seront plus décisifs qu'une offensive militaire...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En voilà un exemple concrèt:
Moscou appelle l’OSCE à réagir sur le bombardement de l’aéroport de Donetsk
Capture d'écran d'une vidéo de RT
Alors qu'en réalité:
Russia shelling Donetsk again and trying to blame Ukraine
The first steps of Russia's new offensive in Ukraine have begun again this weekend. Donetsk residential area has been shelled so they can convince the people there and the public in Russia that Russia's war against Ukraine is justified.
. . .
Conclusion
Russia and its propaganda media are playing foul game again. They are deliberately heating up the tension by shelling Donetsk again, like they have done so many times before, and blaming Ukraine for it.
The bad news is that such actions are a prelude to the larger offensives that are coming soon.
Et encore la réalité:
Tanks of the Russian hybrid army at Stakhanov Ferroalloy Plant.
Moscou appelle l’OSCE à réagir sur le bombardement de l’aéroport de Donetsk
Capture d'écran d'une vidéo de RT
Alors qu'en réalité:
Russia shelling Donetsk again and trying to blame Ukraine
The first steps of Russia's new offensive in Ukraine have begun again this weekend. Donetsk residential area has been shelled so they can convince the people there and the public in Russia that Russia's war against Ukraine is justified.
. . .
Conclusion
Russia and its propaganda media are playing foul game again. They are deliberately heating up the tension by shelling Donetsk again, like they have done so many times before, and blaming Ukraine for it.
The bad news is that such actions are a prelude to the larger offensives that are coming soon.
Et encore la réalité:
Tanks of the Russian hybrid army at Stakhanov Ferroalloy Plant.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Quand le silence de l’Europe réveillera-t-il le citoyen européen?
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Merci à Alexandre de ses articles et commentaires toujours très intéressants,
Le problème est :
Qui en Europe se sent particulièrement solidaire des problèmes et déboires de l'Ukraine ? Qui
Les Grecs ? ils ne pensent qu'à leur dette et la Russie "veut" les aider...
Les Espagnols et le Portugais, leurs problèmes de chômage et de chute de l'économie les mobilisent vers d'autres priorités...
Les Anglais et les Irlandais, ils n'en ont rien à foutre de l'Ukraine !
Les Français, leurs préoccupations économiques immédiates effacent le reste du monde...
Il ne reste que les pays de l'ex-Bloc de l'Est : pays Baltes, Pologne, Tchékie, Slovaquie, Hongrie (???), Roumanie et Bulgarie + les pays nordiques directement menacés par le "nouvel impérialisme" pour défendre à fond l'Ukraine...
Donc parler de "l'Europe dans sa globalité" ne constitue pas un fait définitif !
Le problème est :
Qui en Europe se sent particulièrement solidaire des problèmes et déboires de l'Ukraine ? Qui
Les Grecs ? ils ne pensent qu'à leur dette et la Russie "veut" les aider...
Les Espagnols et le Portugais, leurs problèmes de chômage et de chute de l'économie les mobilisent vers d'autres priorités...
Les Anglais et les Irlandais, ils n'en ont rien à foutre de l'Ukraine !
Les Français, leurs préoccupations économiques immédiates effacent le reste du monde...
Il ne reste que les pays de l'ex-Bloc de l'Est : pays Baltes, Pologne, Tchékie, Slovaquie, Hongrie (???), Roumanie et Bulgarie + les pays nordiques directement menacés par le "nouvel impérialisme" pour défendre à fond l'Ukraine...
Donc parler de "l'Europe dans sa globalité" ne constitue pas un fait définitif !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Intensification des combats dans l'est de l'Ukraine
Un char d'assaut et des soldats séparatistes pro-russes à Donetsk, le 23 avril 2015. (Donc en zone interdite!!
En dépit du cessez-le-feu négocié à Minsk en février, une nette intensification des combats a été constatée dans la nuit de samedi à dimanche dans l'est du pays. Selon l'armée ukrainienne, un militaire ukrainien et un civil ont été tués, et six soldats blessés. Des canons de calibres interdits par l’accord de Minsk seraient employés par les Russes et les rebelles, selon les mêmes sources.
Le porte-parole de l’état-major ukrainien, Serhij Danilenko, qualifie la situation de « tendue ». Selon lui, les forces russes et rebelles ont violé le cessez-le-feu 28 fois, en ayant recours à l’artillerie lourde et aux missiles Grad à plusieurs reprises, dans la nuit de samedi à dimanche.
L’utilisation de canons de 122 millimètres a été constatée à proximité de plusieurs villages de la région de Donetsk, alors que l’accord de Minsk prévoyait le retrait des armes de calibre supérieur à 100 millimètres. Selon le chef de la police régionale, Viatcheslav Abroskine, un civil a été tué à Mariinka, à 6 km de Donetsk, suite à des tirs rebelles visant un poste de contrôle de l'armée ukrainienne.
De l’autre côté du front, pour la première fois depuis plusieurs semaines, la mairie de Donetsk a fait état de tirs visant la ville, ayant touché surtout les quartiers proches des ruines de l’aéroport de Donetsk, qui reste l’un des points chauds du conflit.
Des « provocations », selon les séparatistes
Un responsable séparatiste, Denis Pouchiline, a dénoncé des « provocations » de l'armée ukrainienne et affirmé que les forces rebelles mises en état d'alerte avaient « failli reprendre les hostilités d'envergure », rapporte le site internet séparatiste officiel, qui fait également état de six blessés parmi les rebelles.
L'armée ukrainienne combat depuis plus d'un an les séparatistes pro-russes dans l'Est, un conflit qui a fait jusque là plus de 6 100 morts. Une trêve a été conclue en février à Minsk grâce à la médiation franco-allemande et en présence du président russe Vladimir Poutine. Elle reste globalement respectée malgré des affrontements sporadiques.
Tension persistante sur la ligne de front en Ukraine
Un char d'assaut et des soldats séparatistes pro-russes à Donetsk, le 23 avril 2015. (Donc en zone interdite!!
En dépit du cessez-le-feu négocié à Minsk en février, une nette intensification des combats a été constatée dans la nuit de samedi à dimanche dans l'est du pays. Selon l'armée ukrainienne, un militaire ukrainien et un civil ont été tués, et six soldats blessés. Des canons de calibres interdits par l’accord de Minsk seraient employés par les Russes et les rebelles, selon les mêmes sources.
Le porte-parole de l’état-major ukrainien, Serhij Danilenko, qualifie la situation de « tendue ». Selon lui, les forces russes et rebelles ont violé le cessez-le-feu 28 fois, en ayant recours à l’artillerie lourde et aux missiles Grad à plusieurs reprises, dans la nuit de samedi à dimanche.
L’utilisation de canons de 122 millimètres a été constatée à proximité de plusieurs villages de la région de Donetsk, alors que l’accord de Minsk prévoyait le retrait des armes de calibre supérieur à 100 millimètres. Selon le chef de la police régionale, Viatcheslav Abroskine, un civil a été tué à Mariinka, à 6 km de Donetsk, suite à des tirs rebelles visant un poste de contrôle de l'armée ukrainienne.
De l’autre côté du front, pour la première fois depuis plusieurs semaines, la mairie de Donetsk a fait état de tirs visant la ville, ayant touché surtout les quartiers proches des ruines de l’aéroport de Donetsk, qui reste l’un des points chauds du conflit.
Des « provocations », selon les séparatistes
Un responsable séparatiste, Denis Pouchiline, a dénoncé des « provocations » de l'armée ukrainienne et affirmé que les forces rebelles mises en état d'alerte avaient « failli reprendre les hostilités d'envergure », rapporte le site internet séparatiste officiel, qui fait également état de six blessés parmi les rebelles.
L'armée ukrainienne combat depuis plus d'un an les séparatistes pro-russes dans l'Est, un conflit qui a fait jusque là plus de 6 100 morts. Une trêve a été conclue en février à Minsk grâce à la médiation franco-allemande et en présence du président russe Vladimir Poutine. Elle reste globalement respectée malgré des affrontements sporadiques.
Tension persistante sur la ligne de front en Ukraine
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Une offensive russe incluant blindés et artillerie et en cours depuis 5h selon Azov!!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
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