L'invasion Russe en Ukraine
+15
benoit77
dovaking
mortimer
Janchik
Symmaque
decabriste
Svoboda
pyxous
Thuramir
Matt
Tibo
tarkan
Krispoluk
Caduce62
Carine
19 participants
Page 9 sur 40
Page 9 sur 40 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 24 ... 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il semble que ce soit sur toute la zone.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Homage de Lviv:
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Poutine, l’Ukraine et le révisionnisme historique
Article assez long . . . écrit par BHL . . .
L'OTAN s'entraîne à la lutte anti-sous-marine en Norvège
En réponse aux incursions russes?
Europe de l’Est-Caucase : veillée d’armes (I)
Europe de l’Est-Caucase : veillée d’armes (II)
Article assez long . . . écrit par BHL . . .
L'OTAN s'entraîne à la lutte anti-sous-marine en Norvège
En réponse aux incursions russes?
Europe de l’Est-Caucase : veillée d’armes (I)
Europe de l’Est-Caucase : veillée d’armes (II)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Merci pour les liens, mais ceux-là :
sont le genre d'article méchamment orientés qu'on pourrait retrouver chez Berruyer.
Remarque je suis pas un fan de BHL non plus.
Александр a écrit:
Europe de l’Est-Caucase : veillée d’armes (I)
Europe de l’Est-Caucase : veillée d’armes (II)
sont le genre d'article méchamment orientés qu'on pourrait retrouver chez Berruyer.
Remarque je suis pas un fan de BHL non plus.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'ai hésité à les poster (tous) dans "propagande" . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ils y auraient plus leur place je dirais
Sinon elle vient d'où cette image ?
Александр a écrit:Homage de Lviv:
Sinon elle vient d'où cette image ?
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tibo a écrit:Ils y auraient plus leur place je diraisАлександр a écrit:Homage de Lviv:
Sinon elle vient d'où cette image ?
De sa cuisine ! Il en a tout un stock chez lui, faudra qu'on y fasse une descente à 5 ou 6 l'un de ces jours
On ne laissera que des cadavres derrière nous
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A propos des articles, c'est archi-nul !!! D'ailleurs il suffit de voir la présentation du mec pour juger à qui on a affaire
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Alors ça je suis pas contre, même si on m'a rarement dit de bonnes choses au sujet des bières ukrainiennes ;p
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Agoravox est le genre de média complotiste "anti-impérialiste" où chacun vient y poser sa petite quenelle nauséabonde.
Ils n'ont aucune crédibilité et c'est d'ailleurs en train de végéter
Ils n'ont aucune crédibilité et c'est d'ailleurs en train de végéter
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tibo a écrit:Alors ça je suis pas contre, même si on m'a rarement dit de bonnes choses au sujet des bières ukrainiennes ;p
Putain, c'est parce que tu fréquentes pas les bonnes personnes
Les bières Ukrainiennes sont EXCELLENTES !!!
Moi qui n'aime pas les bières allemandes ou anglaises, je me régale toujours avec des bières ukrainiennes, polonaises ou lituaniennes (un peu comme les femmes )
Photos de grands classiques :
Enfin un article sur une super brasserie artisanale :
http://ukrainelasaussaye.over-blog.com/pages/Les_entreprises_Agroalimentaires_Ukrainiennes_partie_2-5132480.html
D'ailleurs, c'est simple, j'attend avec impatience que le Stasiu reparte voir sa dulcinée en Ukraine pour lui passer commande de 50 flacons
Dernière édition par Krispoluk le Mar 5 Mai - 17:39, édité 1 fois
Krispoluk- Messages : 9854
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:A propos des articles, c'est archi-nul !!! D'ailleurs il suffit de voir la présentation du mec pour juger à qui on a affaire
Au sujet de l'auteur:
"Ecrivain, poète, voyageur, polyglotte. Adepte de la simplicité volontaire, de la décroissance et de la vie gouvernées par les lois naturelles et la poésie, du vivre mieux avec moins et de la permaculture."
Sa description de Soumy est ahurissante, le reste étant noyé sous de l'ésotérisme douteux et une interprétation bancale de la première guerre mondiale...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tibo a écrit:Alors ça je suis pas contre, même si on m'a rarement dit de bonnes choses au sujet des bières ukrainiennes ;p
Il y en a quelques unes quisont bonnes et qui n'ont rien à envier aux bières belges.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Mes sources sont kiéviennes. Quand je leur ai demandé quelle était la meilleure bière en Ukraine, ils m'ont répondu du tac au tac "la bière allemande"
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En attendant, les russes profitent des ponts du mois de mai pour aller faire leur camping en Ukraine.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Camping?
Rostov:
Moscou va révéler ses nouveautés militaires lors de la parade marquant la victoire de 1945
Minsk:
Donetsk:
Tous bien sûr avec les mêmes couleurs (pas de russes en Ukraine) et dans la zone d'exclusion!!
Le meilleur pour la fin:
Est de l'Ukraine : les rebelles de Lougansk envisagent de promulguer la loi martiale
Le dirigeant de la République populaire autoproclamée de Lougansk Igor Plotnytsky a signé mardi un décret visant à instaurer la loi martiale au sein de la "république" si une "agression" est commise à son encontre.
Le décret stipule que la loi martiale pourrait être promulguée à tout moment par M. Plotnytsky "s'il existe une possibilité de provocations émanant des forces armées ukrainiennes."
Le régime spécial envisage qu'une mobilisation militaire partielle serait mise en place dans la république autoproclamée et qu'un couvre-feu serait instauré dans certains territoires.
La loi martiale stipule également que les ventes d'armes et d'alcool seraient interdites dans la région, mais qu'en revanche toutes les réunions publiques seraient autorisées, après approbation par les instances dirigeantes des rebelles pro-indépendantistes.
Les activistes armés de Lougansk et de la région voisine de Donetsk ont créé des "républiques populaires" en avril 2014 qui se sont déclarées indépendantes de Kiev, ce qui a provoqué une violente confrontation avec les forces gouvernementales.
Au moins 6 100 personnes ont été tuées et plus de 15 400 autres ont été blessées lors du conflit, selon les dernières estimations des Nations Unies.
Rostov:
Moscou va révéler ses nouveautés militaires lors de la parade marquant la victoire de 1945
Minsk:
Donetsk:
Tous bien sûr avec les mêmes couleurs (pas de russes en Ukraine) et dans la zone d'exclusion!!
Le meilleur pour la fin:
Est de l'Ukraine : les rebelles de Lougansk envisagent de promulguer la loi martiale
Le dirigeant de la République populaire autoproclamée de Lougansk Igor Plotnytsky a signé mardi un décret visant à instaurer la loi martiale au sein de la "république" si une "agression" est commise à son encontre.
Le décret stipule que la loi martiale pourrait être promulguée à tout moment par M. Plotnytsky "s'il existe une possibilité de provocations émanant des forces armées ukrainiennes."
Le régime spécial envisage qu'une mobilisation militaire partielle serait mise en place dans la république autoproclamée et qu'un couvre-feu serait instauré dans certains territoires.
La loi martiale stipule également que les ventes d'armes et d'alcool seraient interdites dans la région, mais qu'en revanche toutes les réunions publiques seraient autorisées, après approbation par les instances dirigeantes des rebelles pro-indépendantistes.
Les activistes armés de Lougansk et de la région voisine de Donetsk ont créé des "républiques populaires" en avril 2014 qui se sont déclarées indépendantes de Kiev, ce qui a provoqué une violente confrontation avec les forces gouvernementales.
Au moins 6 100 personnes ont été tuées et plus de 15 400 autres ont été blessées lors du conflit, selon les dernières estimations des Nations Unies.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
une photo vaut parfois mieux qu'un long discours...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et c'est pas fini:
Dans l'est de l'Ukraine, une trêve à nouveau menacée
Dans l'est de l'Ukraine, près de la frontière avec la Russie, le 18 avril 2015. AP/INNA VARENYTSIA
Les affrontements entre les forces de Kiev et les rebelles prorusses ont à nouveau augmenté en intensité, à quelques heures de la reprise des pourparlers de paix prévue à Minsk.
Une rencontre du groupe de contact trilatéral réunissant les représentants ukrainiens, russes et ceux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), avec la participation d'émissaires rebelles, se tient en effet mercredi 6 mai dans la capitale. Là même où les négociations avaient abouti à la trêve actuelle dans le cadre de l'accord dit de « Minsk 2 », début février.
Cinq soldats ukrainiens ont été tués et douze blessés ces dernières vingt-quatre heures dans l'est du pays, selon un porte-parole militaire ukrainien. « Les forces de l'opération antiterroriste ont essuyé leurs pertes les plus lourdes hier vers Avdiïvka », une localité sous contrôle ukrainien près de l'aéroport de Donetsk, aux mains des insurgés depuis janvier, a expliqué le porte-parole, précisant que quatre soldats y avaient péri dans l'explosion d'une mine artisanale.
Globalement respecté après son entrée en vigueur le 15 février, il reste cependant très fragile et des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'Est, où le conflit a fait plus de 6 100 morts en un peu plus d'un an.
l'Italie réclame le respect des accords de paix pour l'Est séparatiste prorusse
Le chef de la diplomatie italienne a réclamé mercredi à Kiev le respect total des accords de paix de Minsk dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine, estimant que cela permettrait d'améliorer les relations avec la Russie.
"Les accords de Minsk doivent être entièrement mis en oeuvre (...) Cela permettrait d'avoir des relations moins négatives avec la Russie", a déclaré au cours d'une conférence de presse Paolo Gentiloni, dont la visite intervient le jour où reprennent des pourparlers entre émissaires de Kiev et rebelles avec la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Minsk.
"C'est un signal positif dans une situation qui reste très fragile", a souligné M. Gentiloni.
Les combats ont gagné en intensité ces derniers temps dans l'est de l'Ukraine, où le conflit a fait plus de 6.100 morts en plus d'un an, en dépit d'un cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk signés le 12 février grâce à la médiation franco-allemande et en présence du président russe Vladimir Poutine.
Le groupe de contact composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et des séparatistes prorusses se retrouvaient mercredi dans l'après-midi à Minsk pour discuter de la mise en oeuvre des accords de paix.
Accusée par Kiev et les Occidentaux de soutenir la rébellion prorusse dans l'est et d'y avoir déployé des troupes régulières, la Russie est frappée par de lourdes sanctions économiques européennes et américaines.
Moscou dément cependant toute implication dans le conflit.
Interrogé sur la position de l'Italie où certaines forces politiques sont en faveur de la levée des sanctions contre la Russie, M. Gentiloni a répondu que Rome "soutenait les sanctions décidées par l'Union européenne malgré l'impact négatif" sur l'économie de son pays.
En recevant M. Gentiloni, le président ukrainien Petro Porochenko a souligné qu'il serait "impossible sans le soutien de l'Italie d'avoir une unité de l'Union européenne" dans le dossier ukrainien.
M. Porochenko a également appelé le ministre italien à "accélérer" le processus de ratification de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne par l'Italie, l'un des rares membres de l'UE à ne pas l'avoir encore fait.
Reprise de pourparlers de paix sur l'Ukraine, 5 soldats tués dans l'Est
Un militaire ukrainien sur un tank près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le 23 avril 2015 - Oleksandr Ratushniak/AFP
Les pourparlers de paix sur l'Ukraine ont repris mercredi à Minsk entre les émissaires de Kiev et les séparatistes prorusses de l'Est sur fond de regain des tensions sur le terrain où cinq soldats ukrainiens ont été tués au cours des dernières 24 heures.
Il s'agit de la première rencontre dans la capitale bélarusse du Groupe de contact trilatéral réunissant des représentants ukrainiens, russes et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) avec les émissaires rebelles depuis la signature, le 12 février, des accords de paix de Minsk 2, qui ont permis d'instaurer un nouveau cessez-le-feu.
Globalement respecté après son entrée en vigueur le 15 février, il reste cependant très fragile et des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'Est, où le conflit a fait plus de 6.100 morts en un peu plus d'un an.
Depuis quelques jours, les tirs ont gagné en intensité, y compris à Donetsk, bastion des séparatistes prorusses dans l'Est, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
Au cours des dernières 24 heures, quatre soldats ukrainiens ont été tués dans l'explosion de leur véhicule blindé sur une mine artisanale près d'Avdiïvka, une localité sous contrôle ukrainien près de l'aéroport de Donetsk, aux mains des insurgés depuis janvier, a indiqué le porte-parole militaire Andriï Lyssenko, ajoutant que douze autres avaient été blessés.
Un autre soldat est mort vers Svitlodarsk, ville proche de Debaltseve, un noeud ferroviaire stratégique repris par les rebelles en février après l'entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu.
"Ces derniers jours, la situation s'est quelque peu détériorée. La fréquence des tirs rebelles ne diminue pas", a indiqué M. Lyssenko.
Les points les plus chauds de la ligne du front restent le village divisé de Chirokiné, près de Marioupol, dernière grande ville de la zone de conflit sous contrôle de Kiev, ainsi que le village de Pisky et plusieurs autres localités situées à proximité de l'aéroport de Donetsk, a-t-il ajouté.
"En violation des accords de Minsk, nos positions ont essuyé des tirs d'armes interdites: de mortiers de calibre de 122 millimètres, de canons de 152 millimètres et de chars", a-t-il précisé.
Les armes de calibre supérieur à 100 millimètres auraient normalement dû être retirées de la ligne de front, selon les accords de paix de Minsk 2 conclus le 12 février en présence des présidents français, ukrainien et russe et de la chancelière allemande et qui ont permis d'instaurer le nouveau cessez-le-feu.
- Retour des armes pour la parade militaire des rebelles -
En visite à Kiev, le chef de la diplomatie italienne Paolo Gentiloni a rappelé la nécessité d'un respect total des accords de paix de Minsk.
"Cela permettrait d'avoir des relations moins négatives avec la Russie", a ajouté Paolo Gentiloni, soutenant néanmoins les sanctions économiques imposées par l'Union européenne et les Etats-Unis contre Moscou pour son implication présumée dans le conflit en Ukraine.
Kiev et les Occidentaux l'accusent de soutenir la rébellion prorusse dans l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières, ce que la Russie dément.
Alors que la tension monte, les nouveaux pourparlers de paix ont débuté mercredi à Minsk. Leur but: consolider la mise en oeuvre des accords de paix.
"Nous exigeons des signataires des accords de Minsk, en premier lieu de la Russie, de prendre des mesures afin que les accords soient entièrement mis en oeuvre", avait déclaré mercredi, peu avant, le président Petro Porochenko.
Il a également annoncé la nomination de nouveaux membres, responsables de sous-groupes, c'est-à dire de dossiers spécialisés, dans les négociations du groupe de contact, remplissant ainsi une demande de longue date des rebelles.
Parmi eux figurent deux anciens poids lourds de la politique ukrainienne: Volodymyr Gorbouline, ancien secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien sous la présidence de Léonid Koutchma, lui-même émissaire de Kiev dans ces pourparlers et Evguen Martchouk, un ancien Premier ministre et ex-chef des services de sécurité.
Lors d'une rencontre avec ces nouveaux membres, le président Porochenko a indiqué que les rebelles avaient ramené des équipements militaires, censés être retirés de la ligne de front, pour leur parade militaire du 9 mai, célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie.
"Ils se préparent soi-disant pour la parade, font des formations, des entraînements militaires. Mais il faut respecter les accords", a-t-il lancé.
Shyrokyne:
On plante un jardin dans les tranchées . . .
Dans l'est de l'Ukraine, une trêve à nouveau menacée
Dans l'est de l'Ukraine, près de la frontière avec la Russie, le 18 avril 2015. AP/INNA VARENYTSIA
Les affrontements entre les forces de Kiev et les rebelles prorusses ont à nouveau augmenté en intensité, à quelques heures de la reprise des pourparlers de paix prévue à Minsk.
Une rencontre du groupe de contact trilatéral réunissant les représentants ukrainiens, russes et ceux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), avec la participation d'émissaires rebelles, se tient en effet mercredi 6 mai dans la capitale. Là même où les négociations avaient abouti à la trêve actuelle dans le cadre de l'accord dit de « Minsk 2 », début février.
Cinq soldats ukrainiens ont été tués et douze blessés ces dernières vingt-quatre heures dans l'est du pays, selon un porte-parole militaire ukrainien. « Les forces de l'opération antiterroriste ont essuyé leurs pertes les plus lourdes hier vers Avdiïvka », une localité sous contrôle ukrainien près de l'aéroport de Donetsk, aux mains des insurgés depuis janvier, a expliqué le porte-parole, précisant que quatre soldats y avaient péri dans l'explosion d'une mine artisanale.
Globalement respecté après son entrée en vigueur le 15 février, il reste cependant très fragile et des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'Est, où le conflit a fait plus de 6 100 morts en un peu plus d'un an.
l'Italie réclame le respect des accords de paix pour l'Est séparatiste prorusse
Le chef de la diplomatie italienne a réclamé mercredi à Kiev le respect total des accords de paix de Minsk dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine, estimant que cela permettrait d'améliorer les relations avec la Russie.
"Les accords de Minsk doivent être entièrement mis en oeuvre (...) Cela permettrait d'avoir des relations moins négatives avec la Russie", a déclaré au cours d'une conférence de presse Paolo Gentiloni, dont la visite intervient le jour où reprennent des pourparlers entre émissaires de Kiev et rebelles avec la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Minsk.
"C'est un signal positif dans une situation qui reste très fragile", a souligné M. Gentiloni.
Les combats ont gagné en intensité ces derniers temps dans l'est de l'Ukraine, où le conflit a fait plus de 6.100 morts en plus d'un an, en dépit d'un cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk signés le 12 février grâce à la médiation franco-allemande et en présence du président russe Vladimir Poutine.
Le groupe de contact composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et des séparatistes prorusses se retrouvaient mercredi dans l'après-midi à Minsk pour discuter de la mise en oeuvre des accords de paix.
Accusée par Kiev et les Occidentaux de soutenir la rébellion prorusse dans l'est et d'y avoir déployé des troupes régulières, la Russie est frappée par de lourdes sanctions économiques européennes et américaines.
Moscou dément cependant toute implication dans le conflit.
Interrogé sur la position de l'Italie où certaines forces politiques sont en faveur de la levée des sanctions contre la Russie, M. Gentiloni a répondu que Rome "soutenait les sanctions décidées par l'Union européenne malgré l'impact négatif" sur l'économie de son pays.
En recevant M. Gentiloni, le président ukrainien Petro Porochenko a souligné qu'il serait "impossible sans le soutien de l'Italie d'avoir une unité de l'Union européenne" dans le dossier ukrainien.
M. Porochenko a également appelé le ministre italien à "accélérer" le processus de ratification de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne par l'Italie, l'un des rares membres de l'UE à ne pas l'avoir encore fait.
Reprise de pourparlers de paix sur l'Ukraine, 5 soldats tués dans l'Est
Un militaire ukrainien sur un tank près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le 23 avril 2015 - Oleksandr Ratushniak/AFP
Les pourparlers de paix sur l'Ukraine ont repris mercredi à Minsk entre les émissaires de Kiev et les séparatistes prorusses de l'Est sur fond de regain des tensions sur le terrain où cinq soldats ukrainiens ont été tués au cours des dernières 24 heures.
Il s'agit de la première rencontre dans la capitale bélarusse du Groupe de contact trilatéral réunissant des représentants ukrainiens, russes et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) avec les émissaires rebelles depuis la signature, le 12 février, des accords de paix de Minsk 2, qui ont permis d'instaurer un nouveau cessez-le-feu.
Globalement respecté après son entrée en vigueur le 15 février, il reste cependant très fragile et des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'Est, où le conflit a fait plus de 6.100 morts en un peu plus d'un an.
Depuis quelques jours, les tirs ont gagné en intensité, y compris à Donetsk, bastion des séparatistes prorusses dans l'Est, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
Au cours des dernières 24 heures, quatre soldats ukrainiens ont été tués dans l'explosion de leur véhicule blindé sur une mine artisanale près d'Avdiïvka, une localité sous contrôle ukrainien près de l'aéroport de Donetsk, aux mains des insurgés depuis janvier, a indiqué le porte-parole militaire Andriï Lyssenko, ajoutant que douze autres avaient été blessés.
Un autre soldat est mort vers Svitlodarsk, ville proche de Debaltseve, un noeud ferroviaire stratégique repris par les rebelles en février après l'entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu.
"Ces derniers jours, la situation s'est quelque peu détériorée. La fréquence des tirs rebelles ne diminue pas", a indiqué M. Lyssenko.
Les points les plus chauds de la ligne du front restent le village divisé de Chirokiné, près de Marioupol, dernière grande ville de la zone de conflit sous contrôle de Kiev, ainsi que le village de Pisky et plusieurs autres localités situées à proximité de l'aéroport de Donetsk, a-t-il ajouté.
"En violation des accords de Minsk, nos positions ont essuyé des tirs d'armes interdites: de mortiers de calibre de 122 millimètres, de canons de 152 millimètres et de chars", a-t-il précisé.
Les armes de calibre supérieur à 100 millimètres auraient normalement dû être retirées de la ligne de front, selon les accords de paix de Minsk 2 conclus le 12 février en présence des présidents français, ukrainien et russe et de la chancelière allemande et qui ont permis d'instaurer le nouveau cessez-le-feu.
- Retour des armes pour la parade militaire des rebelles -
En visite à Kiev, le chef de la diplomatie italienne Paolo Gentiloni a rappelé la nécessité d'un respect total des accords de paix de Minsk.
"Cela permettrait d'avoir des relations moins négatives avec la Russie", a ajouté Paolo Gentiloni, soutenant néanmoins les sanctions économiques imposées par l'Union européenne et les Etats-Unis contre Moscou pour son implication présumée dans le conflit en Ukraine.
Kiev et les Occidentaux l'accusent de soutenir la rébellion prorusse dans l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières, ce que la Russie dément.
Alors que la tension monte, les nouveaux pourparlers de paix ont débuté mercredi à Minsk. Leur but: consolider la mise en oeuvre des accords de paix.
"Nous exigeons des signataires des accords de Minsk, en premier lieu de la Russie, de prendre des mesures afin que les accords soient entièrement mis en oeuvre", avait déclaré mercredi, peu avant, le président Petro Porochenko.
Il a également annoncé la nomination de nouveaux membres, responsables de sous-groupes, c'est-à dire de dossiers spécialisés, dans les négociations du groupe de contact, remplissant ainsi une demande de longue date des rebelles.
Parmi eux figurent deux anciens poids lourds de la politique ukrainienne: Volodymyr Gorbouline, ancien secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien sous la présidence de Léonid Koutchma, lui-même émissaire de Kiev dans ces pourparlers et Evguen Martchouk, un ancien Premier ministre et ex-chef des services de sécurité.
Lors d'une rencontre avec ces nouveaux membres, le président Porochenko a indiqué que les rebelles avaient ramené des équipements militaires, censés être retirés de la ligne de front, pour leur parade militaire du 9 mai, célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie.
"Ils se préparent soi-disant pour la parade, font des formations, des entraînements militaires. Mais il faut respecter les accords", a-t-il lancé.
Shyrokyne:
On plante un jardin dans les tranchées . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Kiev craint une offensive, les négociateurs optimistes
L'ancien président ukrainien Léonid Koutchma, qui représente Kiev, aux côtés de l'ambassadrice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Heidi Tagliavini s'adressant à la presse pour rendre compte de la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine conclu à Minsk en février. /Photo prise le 6 mai 2015/REUTERS/Vasily Fedosenko (c) Reuters
KIEV (Reuters) - Le président ukrainien, Petro Porochenko, redoute toujours une offensive d'envergure de la part des séparatistes de l'Est, bien que les médiateurs aient fait état mercredi de progrès dans la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu conclu à Minsk en février.
L'armée avait auparavant annoncé la mort de cinq de ses hommes depuis mardi dans des combats avec les rebelles pro-russes, qui signalent trois blessés dans leurs rangs. Le bilan du conflit, qui dépasse 6.000 morts, s'alourdit quotidiennement malgré le cessez-le-feu.
"Non seulement la menace d'une offensive d'envergure des terroristes russes persiste mais elle s'accroît", a estimé le chef de l'Etat, lors d'un conseil de Défense à Kiev.
Les séparatistes comptent 40.000 hommes dans les régions qu'ils contrôlent et 50.000 militaires russes sont à pied d'oeuvre de l'autre côté de la frontière, souligne-t-il dans un communiqué diffusé sur son site internet.
A Minsk, ou l'Ukraine et la Russie négocient sous l'égide de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), les délégués se montrent plus optimistes. "Le travail a été constructif. Il a ouvert la voie à des discussions et à des décisions à la table des négociations plutôt que sur le champ de bataille", s'est félicitée Heïdi Tagliavini, au nom de l'OSCE.
Le délégué russe Azamout Koulmouhametov a quant à lui parlé d'une "grand pas en direction d'un règlement politique".
"Ce qui a été accompli aujourd'hui (...) va favoriser le cessez-le-feu", a-t-il ajouté.
"Pour nous, le plus important aujourd'hui c'est un cessez-le-feu complet", a par ailleurs souligné l'ancien président ukrainien Léonid Koutchma, qui représente Kiev.
Le président russe, Vladimir Poutine, évoquera le conflit dimanche avec la chancelière allemande Angela Merkel à Moscou, à l'occasion du 70e anniversaire de l'armistice de 1945. La France sera représentée par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
Poker menteur bien sûr
L'ancien président ukrainien Léonid Koutchma, qui représente Kiev, aux côtés de l'ambassadrice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Heidi Tagliavini s'adressant à la presse pour rendre compte de la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine conclu à Minsk en février. /Photo prise le 6 mai 2015/REUTERS/Vasily Fedosenko (c) Reuters
KIEV (Reuters) - Le président ukrainien, Petro Porochenko, redoute toujours une offensive d'envergure de la part des séparatistes de l'Est, bien que les médiateurs aient fait état mercredi de progrès dans la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu conclu à Minsk en février.
L'armée avait auparavant annoncé la mort de cinq de ses hommes depuis mardi dans des combats avec les rebelles pro-russes, qui signalent trois blessés dans leurs rangs. Le bilan du conflit, qui dépasse 6.000 morts, s'alourdit quotidiennement malgré le cessez-le-feu.
"Non seulement la menace d'une offensive d'envergure des terroristes russes persiste mais elle s'accroît", a estimé le chef de l'Etat, lors d'un conseil de Défense à Kiev.
Les séparatistes comptent 40.000 hommes dans les régions qu'ils contrôlent et 50.000 militaires russes sont à pied d'oeuvre de l'autre côté de la frontière, souligne-t-il dans un communiqué diffusé sur son site internet.
A Minsk, ou l'Ukraine et la Russie négocient sous l'égide de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), les délégués se montrent plus optimistes. "Le travail a été constructif. Il a ouvert la voie à des discussions et à des décisions à la table des négociations plutôt que sur le champ de bataille", s'est félicitée Heïdi Tagliavini, au nom de l'OSCE.
Le délégué russe Azamout Koulmouhametov a quant à lui parlé d'une "grand pas en direction d'un règlement politique".
"Ce qui a été accompli aujourd'hui (...) va favoriser le cessez-le-feu", a-t-il ajouté.
"Pour nous, le plus important aujourd'hui c'est un cessez-le-feu complet", a par ailleurs souligné l'ancien président ukrainien Léonid Koutchma, qui représente Kiev.
Le président russe, Vladimir Poutine, évoquera le conflit dimanche avec la chancelière allemande Angela Merkel à Moscou, à l'occasion du 70e anniversaire de l'armistice de 1945. La France sera représentée par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
Poker menteur bien sûr
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Mgr Sviatoslav Shevchuk : « En Ukraine, le danger augmente »
Le primat de l’Église gréco-catholique d’Ukraine est en visite les 7 et 8 mai à Paris, d’où il a exhorté l’Union européenne à tout faire pour ramener la paix en Ukraine.
Mgr Sviatoslav Shevchuk : « Les Ukrainiens sont à l’affût de chaque parole du pape. »
Il dénonce une « persécution ethnique » en Crimée et regrette l’ambivalence diplomatique du Vatican.
Vous vous dîtes très préoccupé par la situation en Ukraine. Quelle est-elle ?
Mgr Sviatoslav Shevchuk : L’Ukraine est en état de choc. La guerre qui s’y déroule a déjà fait plus de 6 000 morts et un million et demi de déplacés, dont un quart d’enfants. Dans la partie est du pays, aux mains des séparatistes pro russes, beaucoup de gens meurent de faim et nos prêtres risquent chaque jour leur vie pour transporter des vivres de chaque côté de la ligne de front.
Mais ce conflit est loin d’être confiné à l’Ukraine. Il est le révélateur d’un système international en pleine crise. Lorsqu’une grande puissance se permet d’annexer son petit voisin, cela constitue bel et bien un défi lancé à la communauté internationale. Je reste néanmoins persuadé que nous pouvons arrêter cette guerre par la voie diplomatique. C’est le sens de mon appel, ici à Paris.
Qu’attendez-vous de l’Occident ?
Mgr S. Shevchuk : Alors que l’Europe fête 70 ans de paix sur son territoire, j’attends qu’elle défende ses propres valeurs en montrant sa solidarité avec l’Ukraine. Notre pays vit sa plus grande catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale. Outre les morts et les blessés, la population est traumatisée et redoute une nouvelle invasion. Nous avons besoin d’une aide internationale pour accompagner psychiquement toutes les personnes choquées. Mais il faut aussi agir sur les causes de cette catastrophe et ramener la paix au plus vite.
Quelle est la situation des gréco-catholiques dans l’est du pays ?
Mgr S. Shevchuk : En raison des violences et des menaces, beaucoup de fidèles ont déjà quitté la région pour gagner l’Ouest ou l’étranger. Sur douze paroisses gréco-catholiques à l’Est, seules les trois de Donetsk ont encore leurs prêtres. Les autres prêtres ont dû partir après avoir reçu des menaces personnelles. À Lougansk, un tiers environ des fidèles sont partis. Ceux qui sont restés n’ont plus de prêtres et sont livrés à eux-mêmes.
Et en Crimée ?
Mgr S. Shevchuk : Nos cinq prêtres sont toujours présents. Seuls les militaires ukrainiens et leurs familles ont quitté la région depuis son annexion par les troupes russes. Les cinq paroisses gréco-catholiques doivent à présent se faire enregistrer auprès de Moscou. Auront-elles encore le droit d’exister ou seront-elles juridiquement liquidées ? En attendant, les nouvelles autorités font tout pour débarrasser la Crimée de la présence ukrainienne et tatare. C’est une véritable persécution ethnique !
Des voix se sont élevées parmi les gréco-catholiques d’Ukraine pour regretter l’absence de soutien clair du Vatican. Est-ce justifié ?
Mgr S. Shevchuk : Les Ukrainiens sont à l’affût de chaque parole du pape. Lors de la dernière visite ad limina à Rome des évêques catholiques d’Ukraine, ce dernier nous a assuré qu’il était avec nous. Il a aussi lancé plusieurs appels à prier pour la paix en Ukraine.
Bien sûr, nous souhaiterions de la part de Rome une politique moins ambivalente et nous l’avons clairement exprimé. En réclamant le respect du droit international, le Saint-Siège a implicitement condamné l’annexion de la Crimée, sans toutefois la condamner mot pour mot. Nous comprenons que Rome tente de préserver ses relations avec Moscou, mais nous savons aussi que le Christ a toujours été du côté de ceux qui souffrent. Or dans ce conflit, c’est l’Ukraine qui souffre et le Saint-Siège, dont la diplomatie est au service de l’Évangile, doit être à ses côtés.
Le Patriarcat de Moscou considère l’Église gréco-catholique d’Ukraine comme un obstacle dans sa relation avec Rome. Qu’en pensez-vous ?
Mgr S. Shevchuk : Nous n’avons actuellement aucune relation avec le Patriarcat de Moscou, enfermé dans le déni et l’agression verbale. En revanche, nous dialoguons avec sa branche ukrainienne (NDLR : Église orthodoxe d’Ukraine – Patriarcat de Moscou) au sein d’un conseil rassemblant toutes les confessions chrétiennes, mais aussi juive et musulmane, du pays.
Nos relations avec le précédent primat, Volodymir, décédé l’an dernier, étaient même très bonnes. Ce n’est plus le cas avec le nouveau primat, Onuphre, avec qui nous n’avons aucun contact. Son attitude de repli et sa surdité à l’égard de la société ukrainienne correspondent à un courant minoritaire dans la hiérarchie. Un autre courant, majoritaire, s’ouvre au dialogue sous la pression de la société. En Ukraine, l’unité entre Églises est en train de se faire par le bas. C’est une vraie richesse sur laquelle nous pouvons nous appuyer.
Vous avez bien connu le cardinal Bergoglio à Buenos Aires avant qu’il ne devienne pape et que vous ne soyez nommé archevêque de Kiev. Cela vous aide-t-il dans cette crise ?
Mgr S. S.hevchuk : Lorsque j’ai été nommé à la tête de l’éparchie gréco-catholique de Buenos Aires, en 2009, j’avais 38 ans et il était mon référent direct. Il m’a introduit auprès de l’épiscopat argentin et m’a beaucoup aidé dans ma tâche pastorale. Nous sommes restés proches. Je le rencontre à Rome tous les deux mois à la résidence Sainte-Marthe et le tiens directement au courant de la situation.
Toutefois, le pape délègue les questions internationales à la secrétairerie d’État et se concentre davantage sur la doctrine sociale et la défense des pauvres. Je ne peux lui imposer notre position sur l’Ukraine, ni instrumentaliser notre relation personnelle, ce ne serait pas moral. Nous nous comprenons bien. Il sait que ce que je lui dis correspond à la réalité et n’a rien d’idéologique.
Êtes-vous toujours optimiste sur l’issue de ce conflit ?
Mgr S. Shevchuk : Je suis réaliste. Je crois que tout n’est pas perdu, que les prises de position de l’Union européenne ont leur importance. Mais je sais aussi que le danger augmente. Il ne faut surtout pas s’illusionner en croyant que tout a été tenté.
Clairvoyant . . .
Le primat de l’Église gréco-catholique d’Ukraine est en visite les 7 et 8 mai à Paris, d’où il a exhorté l’Union européenne à tout faire pour ramener la paix en Ukraine.
Mgr Sviatoslav Shevchuk : « Les Ukrainiens sont à l’affût de chaque parole du pape. »
Il dénonce une « persécution ethnique » en Crimée et regrette l’ambivalence diplomatique du Vatican.
Vous vous dîtes très préoccupé par la situation en Ukraine. Quelle est-elle ?
Mgr Sviatoslav Shevchuk : L’Ukraine est en état de choc. La guerre qui s’y déroule a déjà fait plus de 6 000 morts et un million et demi de déplacés, dont un quart d’enfants. Dans la partie est du pays, aux mains des séparatistes pro russes, beaucoup de gens meurent de faim et nos prêtres risquent chaque jour leur vie pour transporter des vivres de chaque côté de la ligne de front.
Mais ce conflit est loin d’être confiné à l’Ukraine. Il est le révélateur d’un système international en pleine crise. Lorsqu’une grande puissance se permet d’annexer son petit voisin, cela constitue bel et bien un défi lancé à la communauté internationale. Je reste néanmoins persuadé que nous pouvons arrêter cette guerre par la voie diplomatique. C’est le sens de mon appel, ici à Paris.
Qu’attendez-vous de l’Occident ?
Mgr S. Shevchuk : Alors que l’Europe fête 70 ans de paix sur son territoire, j’attends qu’elle défende ses propres valeurs en montrant sa solidarité avec l’Ukraine. Notre pays vit sa plus grande catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale. Outre les morts et les blessés, la population est traumatisée et redoute une nouvelle invasion. Nous avons besoin d’une aide internationale pour accompagner psychiquement toutes les personnes choquées. Mais il faut aussi agir sur les causes de cette catastrophe et ramener la paix au plus vite.
Quelle est la situation des gréco-catholiques dans l’est du pays ?
Mgr S. Shevchuk : En raison des violences et des menaces, beaucoup de fidèles ont déjà quitté la région pour gagner l’Ouest ou l’étranger. Sur douze paroisses gréco-catholiques à l’Est, seules les trois de Donetsk ont encore leurs prêtres. Les autres prêtres ont dû partir après avoir reçu des menaces personnelles. À Lougansk, un tiers environ des fidèles sont partis. Ceux qui sont restés n’ont plus de prêtres et sont livrés à eux-mêmes.
Et en Crimée ?
Mgr S. Shevchuk : Nos cinq prêtres sont toujours présents. Seuls les militaires ukrainiens et leurs familles ont quitté la région depuis son annexion par les troupes russes. Les cinq paroisses gréco-catholiques doivent à présent se faire enregistrer auprès de Moscou. Auront-elles encore le droit d’exister ou seront-elles juridiquement liquidées ? En attendant, les nouvelles autorités font tout pour débarrasser la Crimée de la présence ukrainienne et tatare. C’est une véritable persécution ethnique !
Des voix se sont élevées parmi les gréco-catholiques d’Ukraine pour regretter l’absence de soutien clair du Vatican. Est-ce justifié ?
Mgr S. Shevchuk : Les Ukrainiens sont à l’affût de chaque parole du pape. Lors de la dernière visite ad limina à Rome des évêques catholiques d’Ukraine, ce dernier nous a assuré qu’il était avec nous. Il a aussi lancé plusieurs appels à prier pour la paix en Ukraine.
Bien sûr, nous souhaiterions de la part de Rome une politique moins ambivalente et nous l’avons clairement exprimé. En réclamant le respect du droit international, le Saint-Siège a implicitement condamné l’annexion de la Crimée, sans toutefois la condamner mot pour mot. Nous comprenons que Rome tente de préserver ses relations avec Moscou, mais nous savons aussi que le Christ a toujours été du côté de ceux qui souffrent. Or dans ce conflit, c’est l’Ukraine qui souffre et le Saint-Siège, dont la diplomatie est au service de l’Évangile, doit être à ses côtés.
Le Patriarcat de Moscou considère l’Église gréco-catholique d’Ukraine comme un obstacle dans sa relation avec Rome. Qu’en pensez-vous ?
Mgr S. Shevchuk : Nous n’avons actuellement aucune relation avec le Patriarcat de Moscou, enfermé dans le déni et l’agression verbale. En revanche, nous dialoguons avec sa branche ukrainienne (NDLR : Église orthodoxe d’Ukraine – Patriarcat de Moscou) au sein d’un conseil rassemblant toutes les confessions chrétiennes, mais aussi juive et musulmane, du pays.
Nos relations avec le précédent primat, Volodymir, décédé l’an dernier, étaient même très bonnes. Ce n’est plus le cas avec le nouveau primat, Onuphre, avec qui nous n’avons aucun contact. Son attitude de repli et sa surdité à l’égard de la société ukrainienne correspondent à un courant minoritaire dans la hiérarchie. Un autre courant, majoritaire, s’ouvre au dialogue sous la pression de la société. En Ukraine, l’unité entre Églises est en train de se faire par le bas. C’est une vraie richesse sur laquelle nous pouvons nous appuyer.
Vous avez bien connu le cardinal Bergoglio à Buenos Aires avant qu’il ne devienne pape et que vous ne soyez nommé archevêque de Kiev. Cela vous aide-t-il dans cette crise ?
Mgr S. S.hevchuk : Lorsque j’ai été nommé à la tête de l’éparchie gréco-catholique de Buenos Aires, en 2009, j’avais 38 ans et il était mon référent direct. Il m’a introduit auprès de l’épiscopat argentin et m’a beaucoup aidé dans ma tâche pastorale. Nous sommes restés proches. Je le rencontre à Rome tous les deux mois à la résidence Sainte-Marthe et le tiens directement au courant de la situation.
Toutefois, le pape délègue les questions internationales à la secrétairerie d’État et se concentre davantage sur la doctrine sociale et la défense des pauvres. Je ne peux lui imposer notre position sur l’Ukraine, ni instrumentaliser notre relation personnelle, ce ne serait pas moral. Nous nous comprenons bien. Il sait que ce que je lui dis correspond à la réalité et n’a rien d’idéologique.
Êtes-vous toujours optimiste sur l’issue de ce conflit ?
Mgr S. Shevchuk : Je suis réaliste. Je crois que tout n’est pas perdu, que les prises de position de l’Union européenne ont leur importance. Mais je sais aussi que le danger augmente. Il ne faut surtout pas s’illusionner en croyant que tout a été tenté.
Clairvoyant . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Hier, Horlivka fut sous le feu intense des russo-terroriste, 2 morts coté ukrainien.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Et encore ce matin.
Le check point de Marinka est fermé à cause d'attaques:
https://twitter.com/UKRINFORM/status/596630528096378880
22 drones ont été relevé cette nuit:
https://twitter.com/666_mancer/status/596547186441265152
Les positions d'Azov ont aussi été bombardées à Chirokine:
https://pbs.twimg.com/media/CEdcgQeW0AAbnVd.jpg:large
Bref, c'est tout au long de la zone de séparation que les terrorusses attaquent . . .
Le check point de Marinka est fermé à cause d'attaques:
https://twitter.com/UKRINFORM/status/596630528096378880
22 drones ont été relevé cette nuit:
https://twitter.com/666_mancer/status/596547186441265152
Les positions d'Azov ont aussi été bombardées à Chirokine:
https://pbs.twimg.com/media/CEdcgQeW0AAbnVd.jpg:large
Bref, c'est tout au long de la zone de séparation que les terrorusses attaquent . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Libérez Nadia Savtchenko
Aujourd’hui, jour de ses 34 ans, La Règle du Jeu publie – en même temps que le Kyiv Post et, aux États-Unis, le Huffington Post – le début d’un texte qu’elle a réussi à nous faire parvenir, via sa sœur, depuis son lieu de détention.
Rappelons, pour mémoire, qu’elle a été arrêtée, le 18 juin dernier, en infraction à toutes les lois et règles de la guerre.
Rappelons, pour mémoire, qu’elle a été victime, depuis, d’un procès absurde, mensonger et truqué, basé sur des « témoignages » fabriqués de toutes pièces et parfaitement inconsistants.
Et rappelons, pour mémoire, les six mois de grève de la faim qu’elle a endurés, au péril de sa vie, pour protester contre l’injustice dont elle est l’objet et dénoncer, au-delà d’elle-même, la violence qui accable son pays.
Cette patriote, héroïne de guerre depuis le 2 mars dernier, cette Jeanne d’Arc détenue en dépit de l’immunité diplomatique dont elle jouit depuis qu’elle a été élue députée à la Rada et représentante de l’Ukraine à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, est devenue le symbole de l’arbitraire poutinien – mais aussi de l’esprit de résistance ukrainien.
A l’heure où la Russie fête en grande pompe le soixante-dixième anniversaire de la victoire sur le nazisme, on pouvait espérer que Poutine fît un geste.
Mais non.
La clémence et l’élargissement des prisonniers politiques que tous les gouvernements civilisés pratiquent en ces occasions symboliques est restée lettre morte de la part de l’ancien kagébiste.
Les dirigeants du monde entier, Angela Merkel et François Hollande en tête, se sont mobilisés pour lui faire entendre raison. Mais rien n’y a fait. Nadia Savtchenko reste un otage politique ou, plutôt, géopolitique entre les mains du maître du Kremlin.
Alors, depuis quelques semaines, Nadia Savtchenko a commencé un nouveau combat, à l’image de tant de ses compatriotes, illustres ou anonymes, du passé russe et soviétique : des écrits de prison.
Et ce nouveau combat ce sont ces textes, peut-être ce livre, sortis de sa prison et dont nous avons donc l’honneur de publier ce premier fragment – et d’autres qui, très vite, suivront.
Nous invitons le geôlier en chef, Vladimir Poutine, à lire ces lignes.
Nous l’invitons à se souvenir de tous les prisonniers des régimes totalitaires qui sont devenus, par leur combat et leurs écrits, un symbole de l’infamie des régimes qui les tourmentaient.
Ils finissent toujours, ces prisonniers, par coûter cher à leurs geôliers.
Sakharov, Vaclav Havel, Lech Walesa, Padilla ont, pour ne citer qu’eux, fait vaciller depuis leur cellule des pouvoirs non moins sûrs d’eux-mêmes et arrogants que le néo-tsarisme en place à Moscou.
Vladimir Poutine n’a pas fini d’entendre parler de Nadia Savtchenko.
Et nous demandons, quant à nous, sa libération inconditionnelle et immédiate.
La Guerre, la captivité, la prison, la faim en prison et après
Aujourd’hui, 11 mai 2014, c’est l’anniversaire de Nadia Savtchenko et elle a 34 ans.
Aujourd’hui, jour de ses 34 ans, La Règle du Jeu publie – en même temps que le Kyiv Post et, aux États-Unis, le Huffington Post – le début d’un texte qu’elle a réussi à nous faire parvenir, via sa sœur, depuis son lieu de détention.
Rappelons, pour mémoire, qu’elle a été arrêtée, le 18 juin dernier, en infraction à toutes les lois et règles de la guerre.
Rappelons, pour mémoire, qu’elle a été victime, depuis, d’un procès absurde, mensonger et truqué, basé sur des « témoignages » fabriqués de toutes pièces et parfaitement inconsistants.
Et rappelons, pour mémoire, les six mois de grève de la faim qu’elle a endurés, au péril de sa vie, pour protester contre l’injustice dont elle est l’objet et dénoncer, au-delà d’elle-même, la violence qui accable son pays.
Cette patriote, héroïne de guerre depuis le 2 mars dernier, cette Jeanne d’Arc détenue en dépit de l’immunité diplomatique dont elle jouit depuis qu’elle a été élue députée à la Rada et représentante de l’Ukraine à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, est devenue le symbole de l’arbitraire poutinien – mais aussi de l’esprit de résistance ukrainien.
A l’heure où la Russie fête en grande pompe le soixante-dixième anniversaire de la victoire sur le nazisme, on pouvait espérer que Poutine fît un geste.
Mais non.
La clémence et l’élargissement des prisonniers politiques que tous les gouvernements civilisés pratiquent en ces occasions symboliques est restée lettre morte de la part de l’ancien kagébiste.
Les dirigeants du monde entier, Angela Merkel et François Hollande en tête, se sont mobilisés pour lui faire entendre raison. Mais rien n’y a fait. Nadia Savtchenko reste un otage politique ou, plutôt, géopolitique entre les mains du maître du Kremlin.
Alors, depuis quelques semaines, Nadia Savtchenko a commencé un nouveau combat, à l’image de tant de ses compatriotes, illustres ou anonymes, du passé russe et soviétique : des écrits de prison.
Et ce nouveau combat ce sont ces textes, peut-être ce livre, sortis de sa prison et dont nous avons donc l’honneur de publier ce premier fragment – et d’autres qui, très vite, suivront.
Nous invitons le geôlier en chef, Vladimir Poutine, à lire ces lignes.
Nous l’invitons à se souvenir de tous les prisonniers des régimes totalitaires qui sont devenus, par leur combat et leurs écrits, un symbole de l’infamie des régimes qui les tourmentaient.
Ils finissent toujours, ces prisonniers, par coûter cher à leurs geôliers.
Sakharov, Vaclav Havel, Lech Walesa, Padilla ont, pour ne citer qu’eux, fait vaciller depuis leur cellule des pouvoirs non moins sûrs d’eux-mêmes et arrogants que le néo-tsarisme en place à Moscou.
Vladimir Poutine n’a pas fini d’entendre parler de Nadia Savtchenko.
Et nous demandons, quant à nous, sa libération inconditionnelle et immédiate.
La Guerre, la captivité, la prison, la faim en prison et après
(ou le feu, l’eau et les tuyaux en cuivre)
par Nadia SAVTCHENKO
Chers lecteurs,
pardonnez-moi
le style pas trop élevé
avec lequel ce texte a été écrit.
Mais « on ne supprime pas les paroles d’une chanson »…
pardonnez-moi
le style pas trop élevé
avec lequel ce texte a été écrit.
Mais « on ne supprime pas les paroles d’une chanson »…
J’ai écrit en langue simple, en langue parlée.
Je te raconterai comme à un ami…
Je ne sais pas si j’en aurai le temps…
Je t’écrirai comme à un ami,
peut-être auras-tu le temps de lire
Je ne sais pas si j’en aurai le temps…
Je t’écrirai comme à un ami,
peut-être auras-tu le temps de lire
Je n’ai jamais voulu être écrivain ni même écrire un livre malgré tous les encouragements. On ne pourra jamais raconter la vie vécue : et qui en aurait besoin à part la personne elle-même ?
En prison, j’ai lu dans un livre que l’homme commence à écrire un livre lorsqu’il a touché le fond et veut se tirer une balle dans la tête. Mais le courage lui manque… Je n’ai pas encore touché le fond ; mais si je l’avais fait, j’aurais mieux fait de me tirer une balle dans la tête.
Quand j’ai pensé à toutes ces questions auxquelles je devrais répondre longuement, et fastidieusement, si je survivais et retrouvais la liberté, le souffle m’a manqué…
Je me suis dit : il vaut mieux écrire d’un coup, une bonne fois pour toutes, tant que j’ai du temps, plutôt que de répéter cent fois les choses… Il faut se mettre au travail ! Сela fait trois mois qu’on écrit « absente » à côté de mon nom à la Rada. Mais les Ukrainiens qui m’ont donné leur confiance et leurs voix attendent de moi des actes !
J’ai donc décidé de barbouiller du papier en prison ! Ici, le temps ne manque pas…
On dit qu’après avoir passé un an en prison tout le monde se met à écrire, les uns composent de la poésie, les autres écrivent la prose… Je n’ai jamais pensé en arriver à une telle banalité !
Dieu merci cela ne fait pas un an que je suis en prison et j’espère que cela ne durera pas un an !!! Il ne faut pas s’habituer ! Il est temps de s’échapper. Il y a tant à faire !
Et pour l’instant écrire – il faut écrire car le papier peut tout supporter.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Rencontre mardi à Sotchi entre John Kerry et Vladimir Poutine
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'entretiendra, mardi à Sotchi, avec le président russe Vladimir Poutine d'une série de questions bilatérales et régionales, a annoncé lundi le Département d'Etat.
"Le secrétaire d'Etat John Kerry se rendra ce lundi à Sotchi en Russie où il doit rencontrer mardi le président Poutine, le ministre des Affaires étrangères (Serguei) Lavrov et d'autre responsables russes pour discuter une série de questions bilatérales et régionales, y compris l'Iran, la Syrie et l'Ukraine," a précisé la porte-parole de la diplomatie américaine, Marie Harf, dans un communiqué.
Elle a, en outre, indiqué que ce voyage fait partie de "nos efforts pour maintenir une ligne de communication directe avec les dirigeants russes afin de nous assurer que les positions américaines sont clairement communiquées".
Après cette étape, M. Kerry s'envolera pour la Turquie pour prendre part à une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'Otan qui se réunira mercredi à Antalya.
Pour ceux qui en doutait . . .
Stoltenberg cible Moscou et les séparatistes
Les séparatistes et la Russie ont accru leurs capacités militaires dans l'est de l'Ukraine, a estimé lundi le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. Cette situation permet "de lancer de nouvelles attaques" à très court terme.
"Nous avons observé ces dernières semaines et mois un soutien continu de la Russie aux séparatistes, avec des armes lourdes, de l'artillerie, des systèmes sophistiqués de défense anti-aérienne, de l'entraînement mais aussi des forces", a énuméré M. Stoltenberg.
"Ils ont la capacité de lancer de nouvelles attaques à très court terme", a-t-il également ajouté. "Bien sûr, personne ne peut dire quelles sont leurs intentions", a-t-il précisé. Mais "c'est avec une grande inquiétude que nous avons observé cet accroissement régulier".
"Il y a eu un renforcement russe à la fois le long de la frontière entre la Russie et l'Ukraine et dans l'est de l'Ukraine avec un flux régulier d'équipements, de chars, d'artillerie, de munitions", a poursuivi M. Stoltenberg.
Nouvelles actions militaires?
"Nous appelons la Russie à retirer son soutien aux séparatistes en violation des accords de Minsk" signés en février, qui prévoient un cessez-le-feu, à "respecter la frontière" et à "user de son influence sur les séparatistes pour qu'ils respectent les accords de Minsk", a dit le secrétaire général de l'Alliance.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, avait affirmé la semaine dernière que les séparatistes qui occupent les régions de Donetsk et de Lougansk "se préparent pour une autre séquence d'actions militaires contraires aux accords de Minsk".
Malgré le cessez-le-feu décrété en février, des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'est de l'Ukraine, où le conflit armé a fait plus de 6200 tués depuis avril 2014. Les échanges de tirs se sont intensifiés depuis deux semaines.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'entretiendra, mardi à Sotchi, avec le président russe Vladimir Poutine d'une série de questions bilatérales et régionales, a annoncé lundi le Département d'Etat.
"Le secrétaire d'Etat John Kerry se rendra ce lundi à Sotchi en Russie où il doit rencontrer mardi le président Poutine, le ministre des Affaires étrangères (Serguei) Lavrov et d'autre responsables russes pour discuter une série de questions bilatérales et régionales, y compris l'Iran, la Syrie et l'Ukraine," a précisé la porte-parole de la diplomatie américaine, Marie Harf, dans un communiqué.
Elle a, en outre, indiqué que ce voyage fait partie de "nos efforts pour maintenir une ligne de communication directe avec les dirigeants russes afin de nous assurer que les positions américaines sont clairement communiquées".
Après cette étape, M. Kerry s'envolera pour la Turquie pour prendre part à une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'Otan qui se réunira mercredi à Antalya.
Pour ceux qui en doutait . . .
Stoltenberg cible Moscou et les séparatistes
Les séparatistes et la Russie ont accru leurs capacités militaires dans l'est de l'Ukraine, a estimé lundi le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. Cette situation permet "de lancer de nouvelles attaques" à très court terme.
"Nous avons observé ces dernières semaines et mois un soutien continu de la Russie aux séparatistes, avec des armes lourdes, de l'artillerie, des systèmes sophistiqués de défense anti-aérienne, de l'entraînement mais aussi des forces", a énuméré M. Stoltenberg.
"Ils ont la capacité de lancer de nouvelles attaques à très court terme", a-t-il également ajouté. "Bien sûr, personne ne peut dire quelles sont leurs intentions", a-t-il précisé. Mais "c'est avec une grande inquiétude que nous avons observé cet accroissement régulier".
"Il y a eu un renforcement russe à la fois le long de la frontière entre la Russie et l'Ukraine et dans l'est de l'Ukraine avec un flux régulier d'équipements, de chars, d'artillerie, de munitions", a poursuivi M. Stoltenberg.
Nouvelles actions militaires?
"Nous appelons la Russie à retirer son soutien aux séparatistes en violation des accords de Minsk" signés en février, qui prévoient un cessez-le-feu, à "respecter la frontière" et à "user de son influence sur les séparatistes pour qu'ils respectent les accords de Minsk", a dit le secrétaire général de l'Alliance.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, avait affirmé la semaine dernière que les séparatistes qui occupent les régions de Donetsk et de Lougansk "se préparent pour une autre séquence d'actions militaires contraires aux accords de Minsk".
Malgré le cessez-le-feu décrété en février, des combats sporadiques éclatent régulièrement dans l'est de l'Ukraine, où le conflit armé a fait plus de 6200 tués depuis avril 2014. Les échanges de tirs se sont intensifiés depuis deux semaines.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Lituanie: le cauchemar russe
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Page 9 sur 40 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 24 ... 40
Sujets similaires
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
Page 9 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum