L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
En vrac:
Ukraine: l'UE dénonce l'attaque inacceptable de voitures blindées de l'OSCE à Donetsk
Bruxelles - L'UE a dénoncé lundi l'attaque inacceptable de voitures blindées utilisées par les observateurs de l'OSCE, incendiées la veille à Donetsk, le fief des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
L'incendie a été qualifié de criminel par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui tient pour responsables ceux qui contrôlent de facto Donetsk, faisant clairement référence aux rebelles.
La mise à feu de véhicules de la mission d'observation de l'OSCE hier à Donetsk est inacceptable, a indiqué un porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères, dans une déclaration écrite à l'AFP.
Il est de la plus haute importance que toutes les parties respectent pleinement le cessez-le-feu, a-t-il ajouté alors que le président ukrainien Petro Porochenko a demandé lundi des consultations d'urgence avec Paris, Berlin et Moscou en raison de l'escalade dangereuse des violences dans l'Est après des combats impliquant des chars et de l'artillerie déclenchés, selon Kiev, par les rebelles.
Quatre personnes, trois civils et un soldat ukrainien, ont ainsi péri au cours des dernières 24 heures, selon des bilans séparés annoncés par l'armée et les autorités séparatistes.
Ces combats surviennent au lendemain d'un incendie sur le parking d'un hôtel de Donetsk où sont basés les observateurs de l'OSCE qui surveillent le conflit sur le terrain. Plusieurs de leurs véhicules 4x4 blindés ont été détruits.
Le porte-parole a aussi appellé les belligérants à assurer la sécurité et la liberté de mouvement des observateurs de l'OSCE sur tout le territoire ukrainien. La mission d'observation joue un rôle crucial dans le suivi et la vérification de la mise en oeuvre des accords de Minsk, a-t-il souligné.
L'est de l'Ukraine, où plus de 6.800 personnes ont péri en seize mois, connaît un regain de violences meurtrières ces dernières semaines avec des combats à l'arme lourde qui sont en violation de ces accords signés en février.
L'Union européenne a prolongé jusqu'à janvier 2016 les sanctions économiques décrétées l'été dernier contre la Russie en raison de son soutien présumé aux rebelles séparatistes. Bruxelles a jusqu'ici tenu à lier le maintien des sanctions à l'application des accords de Minsk sur le terrain.
Le responsable de l'offensive?
Militants’ Offensive And OSCE Vehicles Arson Are Connected To Russian Officer Lentsov – ATO Staff
Activation of the enemy, which was observed in the last few days, is linked to one of their curators - Russian Colonel General Alexandr Lentsov - who recently came in Donbas.
This was reported today, 10 August, by ATO Staff press center.
According to available data, under his command militants started to use BM-21 “Grad” MLRS, as well as intensified combat collision with our troops.
Provocations involving four burned OSCE cars in Donetsk are also associated with the arrival of odious Russian General.
“In this way, the terrorists are trying to intimidate members of international organizations by putting pressure on observers, preventing them from presenting the information about the situation in the region objectively” – reported the press center.
As you know, earlier in the autumn of 2014, Russian Colonel General Alexandr Lentsov led the Russian team at the Joint Centre for ceasefire control and coordination.
As the “Ukrainska Pravda” reported, a spokesman for the General Staff of Armed Forces of Ukraine Vladyslav Selezniov said that Lentsov was removed from office in JCCC in spring. Now he knows the location of all Ukrainian forces. “Now he is unofficially on the militants’ side” – said Selezniov.
“He commands from Donetsk, but he also free to move around all the militants-controlled territory. This is proved by our intelligence’s data “- said Selezniov.
Le président:
Ukrainian militaries gave a fitting rebuff to the enemy – President at the meeting with senior military officials
Due to the escalation on the touch line, President of Ukraine Petro Poroshenko held a meeting with NSDC Secretary Oleksandr Turchynov, Chief of the General Staff Viktor Muzhenko and Minister of Defense Stepan Poltorak.
In the past few days, Russian terrorist troops intensified artillery shelling. On August 9, there were 127 violations of the ceasefire regime. At 3:27, approximately 200 militants went into offensive with tanks in the area of Novolaspa, Donetsk region. According to Viktor Muzhenko, Ukrainian troops fought the enemy off. All attacks were repulsed. Ukrainian troops regained dominating ground. The enemy suffered significant losses.
Pursuant to the President’s instruction, ATO commanders arrived at the battlefield. Ukrainian troops established full control over the situation.
The President instructed to inform the OSCE and the JCCC about all violations of the ceasefire regime by militants. It was also advised to involve the OSCE mission in the monitoring of the situation in order to prevent shelling in the future. Ukraine links the attempt of night attack and intensified shelling to yesterday’s provocations against the OSCE SMM in Donetsk aimed at obstruction of their activities.
Kiev met en garde contre une «escalade dangereuse»
Crise en Ukraine
—
Le président ukrainien s'inquiète du regain de violence dans l'est et a demandé une réunion avec Paris, Berlin et Moscou.
Petro Porochenko s'inquiète de l'escalade des violences dans l'est.
Image: Keystone
Petro Porochenko a demandé ce lundi 10 août des consultations d'urgence avec Paris, Berlin et Moscou. Le président ukrainien s'inquiète de l'escalade «dangereuse» des violences dans l'est séparatiste prorusse après des combats féroces impliquant des chars et de l'artillerie.
L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir repoussé une offensive rebelle impliquant quelque 200 hommes appuyés par une dizaine de chars près de Starognativka. La ville est située à mi-chemin entre le bastion séparatiste de Donetsk et le port de Marioupol, dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle des autorités ukrainiennes.
Intensité inédite
L'armée a riposté en faisant donner l'artillerie et «a pris des hauteurs stratégiques qui étaient sous contrôle rebelle», a indiqué le ministère de la Défense. Le porte-parole de l'armée ukrainienne Andriï Lyssenko a parallèlement fait état d'une intensité inédite de tirs rebelles contre les positions ukrainiennes au cours des dernières 24 heures.
Fait rarissime depuis la trêve instaurée dans le cadre de ces accords signés grâce à la médiation franco-allemande et en présence du président russe Vladimir Poutine, la bataille de Starognativka a poussé le président Porochenko à convoquer son ministre de la Défense et le chef de l'état-major ainsi que le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de Défense pour faire le point de la situation.
Escalade dans le Donbass
Le chef de l'Etat a chargé dans la foulée son ministre des Affaires étrangères Pavlo Klimkine de «mener des consultations d'urgence» avec les pays du format «Normandie» (Russie, France, Allemagne et Ukraine).
Les diplomates sont chargés d'informer les médiateurs des accords de Minsk ainsi que l'OSCE et l'OTAN d'«une escalade dans le Donbass et (de) la menace pour le processus de paix», a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces combats interviennent 24 heures après un incendie criminel sur le parking d'un hôtel de Donetsk où sont basés les observateurs de l'OSCE qui surveillent le conflit sur le terrain. Plusieurs de leurs véhicules blindés ont été détruits.
Préparatifs?
Le secrétaire du conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov a pour sa part estimé lundi que les rebelles concentraient leurs forces «pour percer la défense» ukrainienne. «Les provocations contre la mission de l'OSCE étaient un élément des préparatifs de l'offensive contre nos positions», a-t-il assuré.
L'est de l'Ukraine connaît un regain de violences meurtrières ces dernières semaines. Un soldat et un civil ont été tués au cours des dernières 24 heures, selon des bilans séparés fournis par les autorités de Kiev et par les séparatistes.
La solution de EMPR:
Intermarium as a Compromise Solution
Do you know what is the Intermarium? This publication aims to describe it nature and potential use as an option to solve Ukraine issue. We do not object to it - the history is clear that only united can the central European nations survive, but we would not want one nation dominant as, for example, Germany is in the EU. We must beware of Germany and Russia - as we are re-learning after Minsk II, but some of us knew from the history.
Of History: what is the Intermarium?
They say that 'history repeats itself' and that a 'leopard cannot change it's spots': When the Russian Tsarist regime fell and Greater Muscovy (or what we call Russia today) fell into internal strife it was natural that the former states and people which had once enjoyed independence until subjected to Muscovite over lordship would seek to regain their independence. On 23 June 1917 the Ukrainian People's Republic was announced and due to the 'Central Powers' (the Austro Hungarian Empire and Germany) having been defeated in WW1 the independence of Poland was established in November 1918. Sadly the eastern border of the newly independent Polish state nor any of the borders of the new Ukrainian state had been fixed and although history records that intermarium talks were held a brief Polish - Ukrainian War erupted between 1918/9 over control of the Lviv/Galicia area until in 1920 the Treaty of Warsaw was signed: both a military and economic alliance between the Polish Piłsudski led Government and Ukrainian Petliura Governments. Too late did they realise their common danger...
The new Russian Government, though wearing the red disguise it's new Soviet rulers, had not changed it spots and was anxious to regain the former territories of Tsarist Empire in the guise of 'liberation of the proletariat'. Following the Ukrainian People's Republic declaring independence from Moscow on 25 January 1918 the Russian (Red) Army was in Kyiv by February 9. The position was nigh on hopeless for both the newly independent nations, as well perhaps for the rest of Europe, when the Russian/Soviet offencive reached Warsaw in 1920 only to be defeated by counter attack in a 'weak spot' of the long front in what would later be called the 'Miracle on the Vistula'. It was a miracle, but it was not sufficient to restore the independence of those Ukrainians, many of whom had fought with the Poles in the crucial battles that saved Poland from such sins as the Holodomor. I shall not mention the 'bad blood' that was created by final demarcation of the interwar border in the name of the Peace of Riga in 1921 that completely ignored Ukrainian aspirations to independence. Poland survived for a brief period until another 'partition' in 1939 and was only free again once the Russian regime again collapsed in 1990/1. Whether or not the collapse of the Russian Soviet state system was greater than that of the Tsarist State is debatable - some would argue that there were real opportunities for a democratic Russia that would join the international system post 1991 and certainly western nations have gone out of their way to encourage this, willfully refusing to believe despite all the evidence that Putin was not a Mafia boss with no inclination to work within any system other than his own kleptocracy but had 'legitimate concerns' and really wanted to 'do business': indeed the appeasement started long before Ukraine was invaded. Now again, just as the Soviet Russian state in 1918-21 reached out to re-acquire the states that the Tsarist state had subjugated the new Russian 'Conservative State' of the neo Tsar Putin once again reaches out to reassert it's control of those territories that in it's weakness following the fall of the Soviet system it had to relinquish. Truly the Russian leopard cannot change it's spots and now Ukraine is fighting it's own version of the 1919-20 Polish - Soviet War and must perhaps pray for a 'Miracle on the Dnieper'.
If you wish to go further back to compare the fates of independent states in Poland and Ukraine consider this: The first Polish partition occurred in 1772. Three years later - precisely because the Polish state could no longer interfere - the Zaporizhian Hetmanate was crushed by Russia. No doubt Prince Adam Czartoryski had this in mind when he first proposed a form of renewed Polish - Lithuanian federation but although he was at one time the Tsar's Foreign Minister naturally no Russian state would seriously grant freedom to a vassal state. Again after WW1 the Polish General and Statesman Piłsudski presented another form of this in the form of his 'Międzymorze' - literally 'between the (Baltic and Black) seas' - federation, thus the latinised 'intermarium'. For Piłsudski it was unclear where the eastern Polish border was to be and his war against Ukraine before the too late alliance was the end of Ukrainian hopes for independence and very nearly Poland's too. Piłsudski's and Ukraine's failures to establish an independent Ukraine in 1920 led to Polish independence only lasting 19 years. Yet Piłsudski himself said "There can be no independent Poland without an independent Ukraine" and one month before he died recognised his failure saying "My life is lost. I failed to create the free from the Russians Ukraine".
Of Today
With the Russian state once again trying to establish a new hegemony by breaking every international law - even it's own Constitution - in response to Ukraine's Revolution of Dignity it is natural that the intermarium is once again spoken of, Stratfor has been pushing this strongly for some time (since 2010 see) and given the continuing Russian aggression against Ukraine it is perhaps right that we re-examine what advantages an intermarium solution might bring.
First it is important to understand that today, despite last years offer to partition Ukraine with Poland again to reignite the Polish - Ukrainian animosity, the poison chalice was wisely ignored by the Polish Government: Galicia and Lviv is no longer an issue and instead Poland is one of Ukraine's greatest international supporters. In this regard today the prospects of an intermarium do not face the challenges that Piłsudski faced nearly 100 yrs ago. Considering that it was the insanity of the Polish - Ukrainian War in 1918/9 that destroyed both nations desire for long term independence this places the likelihood of a successful intermarium today at a remarkable, perhaps even critical, advantage.
Secondly let us recognise certain truths: that those closest to Russia are more concerned than those further away. This is natural and we cannot blame Portugal or Spain for being less concerned than Poland or Lithuania - or even privately Belarus. These 'middle European' nations have all been subjected to Russian domination in the Soviet period and naturally have no desire to return to it again. The concerns of the NATO allies within Europe are to some extent reflected in their defence spending - Spain's spending in 2013 being 0.9% of GDP compared to Poland's 1.9% and Ukraine's 2.9% according to the World Bank. Naturally the defence expenditure of Ukraine, which is already engaged in a Russian war, and her neighbours who are most worried about the Russian aggression are likely to rise in the foreseeable future while those of other NATO states - such as Spain and Italy etc - are not. One could argue that they should but this not facing the reality that they do not regard Russia as 'their problem' as much as those who live closer to Russia are forced to. Therefore the intermarium in some sense represents a group of nations with a primary concern that is not shared by some NATO allies. For Greece the main threat is Turkey, for Italy the North African coast and currently the Islamic radicals in Libya, for the UK possibly an another Argentine attempt on the Falklands etc etc; but for Ukraine, Poland, the Baltic states, Romania, Moldova (and almost certainly Belarus too) Russia is a primary and existential threat.
Thirdly let us recognise another unwelcome fact; that Ukraine's membership of NATO is regarded as a threat in Moscow. Nor frankly are the faint hearted European NATO members west of the Polish border likely to ever support Ukrainian membership of NATO if it loses business with Russia or even more frighteningly involved them in a war - albeit with 'little green men' in Estonia or Poland. It is one thing for Europe to encourage Ukraine to 'clean house' and certainly this must be done but their houses are none too clean either. The [url=http://www.bbc.co.uk/news/uk-31669195) (http://www.independent.co.uk/news/world/europe/russias-growing-threat-after-ukraine-fears-grow-that-baltic-states-could-be-vladimir-putins-next-targets-10032378.html]SVR is all over London and Berlin[/url] as has been reported - without even speaking of the EU Headquarters in Brussels where there is literally no positive vetting or recognition of the threat. That is why Ukraine should not overly rely on the 'Europe' as a whole. The EU as it is today is not without corruption itself - for nearly 20yrs it's accounts have not been signed off by it's own auditors and as we know where there is corruption there are opportunities for the intrinsically corrupt Russian state to influence people. That is not to say that EU investment in Ukraine would not transform the country as it has done Poland - it most certainly would and Ukraine would end up with alot better economic prospects and a more transparent Governmental system than it has today by membership of the EU. The EU though is primarily a commercial alliance - it started as a coal and steel free trade agreement of six nations - and is even should a 'European Army' ever come about for the reasons I have listed above regarding diverging priorities of concern - and the innane need for agreement of 26 nations - it can never be effective. Nor frankly can the EU in it's current form exist on a long term basis; the euro currency and single interest rate policy for all is economic lunacy, some would argue including Stratfor's George Friedman for German benefit. We see this struggle being played out now between Germany and Greece precisely over these issues. Now given the general European preoccupation with business and the fact that they are deeply riddled themselves with Russian distortions, their unlikelihood to welcome Ukraine into NATO if it meant loss of business with the kleptocractic mafia that today runs Russia - and Ukraine's NATO membership would require German and Greek consent - we must face the possibility that other Europeans will not allow Ukraine's admittance to NATO. To put it in Putin's terms "Mr Putin also warned Mr Poroshenko not to put too much faith in the EU, saying that Russia could exert its influence and bring about a "blocking minority" among member states." Should that be the case in future the intermarium may well be the only card on the table for Ukraine's future security. Indeed set up in the correct manner it may well outlive the EU as we know it today.
Fourthly many of the elements of a proto intermarium are already in place. The Visegrad Group (V4) of Poland, the Czech Republic, Slovakia and Hungary plan on creating an operational military 'Battlegroup' (V4BG) the operational language of which will be English... not unlike the Lithuanian - Polish - Ukrainian Brigade (LITPOLUKRBRIG) which amazingly will also use English as an operational language. The Visegrad group alone disposes of funds to "finance projects which contribute to the democratization and transformation processes in selected countries and regions, especially non-EU member states in Eastern Europe and the Southern Caucasus (the EU’s Eastern Partnership), and the Western Balkans." and serves as a forum for jointly forming policy within the EU.
Of the Near Future or What would an Intermarium start as?
Piłsudski's words that "there can be no independent Poland without an independent Ukraine" are of course also true in reverse - the Zaporizhian Hetmanate fell after Poland historically and whether the Molotov - Ribbentrop Pact would have succeeded in 1939 had Ukraine survived the 1918-20 period is debatable. Certainly the German and Russian dictators would have had much harder time and perhaps the Germans, fearful of attack from the West, would not have chanced the larger task. The failure of one is clearly historically fatal to the other. But the intermarium must be more than just Ukraine and Poland if it is to be viable and engender a new middle European renaissance that so many of us desire and our people deserve.
So let us start with what countries an intermarium might compose of. Well clearly Ukraine as Ukraine would require a security guarantee should be it excluded from NATO and also Poland as the Poles do not want Russia on their southern border as well as in Kaliningrad in the north. Romania and Poland have had a standing Strategic Partnership since 2009 that has recently this has developed more arguably because of the Russian aggression against Ukraine. Lithuania, with their noble almost Thatcher like President Dalia Grybauskaitė would seem certain to join and the Slovaks, Czechs and Hungarians, despite Orban having been bought for $10 on a nuclear deal and the current Czech President having, some say, been provided by funds by Russia in his Presidential campaign are likely to have populations that recognise the threat in the longer term. Bulgaria and the other Baltic states are other potential members as they clearly share the same primary security concerns, nor should we forget the Nordic states - neither Sweden nor Finland are NATO members. Equally the other Slavonic states in the Western Balkans may welcome a 'third way'. We cannot yet say who may wish to join but clearly the welcome should be left open - even to Georgia, Armenia and Azerbaijan.
Now let us take a moment and understand clearly what is proposed here for Ukraine firstly. Ukraine would be engaged in alliance with her neighbours (and perhaps others) some/all of which are NATO members. Therefore for Russia to attack Ukraine in an intermarium alliance would provoke a response from Poland, Romania, Moldova, Bulgaria etc and for Russia to win that war would involve them attacking NATO nations thus drawing in Germany, France, UK, USA, Canada etc etc... a war they could never hope to win conventially: nuclear weapons stand off, Cold War #2, would occur again. I think this could therefore a non NATO security structure to assure Ukrainian sovereignty within the international laws. If Russia is truly concerned about NATO in Donbass and Crimea then again this solves the problem - Ukraine would only be allied to neighbouring NATO countries.
However the Russian concession must be that Ukraine can form whatever economic alliances it chooses, in the current moment that being the EU. In 1990 the GDP of Poland and Ukraine were roughly equal; today Poland's GDP is more than three times of that Ukraine - in 2014 Polish GDP was $517.54 billion compared to Ukraine's 177.43 billion yet Ukraine has better agricultural lands and other natural resources and it's people are just as well educated. We must recognise that the investment that Ukraine needs to catch up with her western neighbours cannot be done by any intermarium nations alone - the amounts required, even initially, are too much for any single nation to loan themselves. The much spoken of Ukrainian 'donors conference' also requires the Ukrainian Government to commit to a detailed schedule of reform which sadly nobody has yet been tasked to do. Following a donors conference a special Minister of Inward Investment may be useful so those unfamiliar with Ukraine have 'go to person' to help with any questions or to help clear bureaucratic obstacles. George Soros' comments: "There are concrete investment ideas, for example in agriculture and infrastructure projects. I would put in $1 billion," should encourage other investors as well as the Ukrainian people. Ukraine could literally be the business investment opportunity of the decade provided the reforms are followed through and the war ends. If the EU lasts great but I would not bet on it myself and the development of a 'middle European Confederation' would be wisdom in the space of time provided by a peace.
One question that is consistently raised in regard to an intermarium is Belarus and it is a good question. Make no mistake the dictator of Belarus is today scared stiff; he fears both a Belarussian 'Maidan' and a Russian absortion of his small kleptocracy. It is fundamentally in Ukraine's and her neighbours interests to liberate Belarus as peacefully as can be done. The economic potential of Belarus is less than that of Ukraine but strategically to Ukraine, Poland and the Baltic states it is priceless. This however takes some planning - much of the Belarussian energy industry is owned by Gazprom and other Putinesque proxy companies - yet the Ukrainian example of reverse flow gas from western neighbours provides a valuable lesson. Belarussians have died in Maidan and in the war in Donbass fighting for Ukrainian liberty - and in the end for the liberty of Europe - they must not be forgotten and our debts to their people rapayed. Belarus long term needs liberation from both her own mini autocrat but from Russia also. Should the war end in Ukraine and Crimea be returned should we forget Belarus? I would not forget any nation that suffers from the Russian tyranny myself.
So in the near term the intermarium would be merely an alliance to provide Ukraine with a security guarantee in case of future Russian aggression. But what if Ukraine reforms and grows it's economy as Poland did - if not faster as it has more natural assets? The whole region would flourish and respond resulting in not just a Kievan renaissance, but a middle European one. Within this close group of nations who have all experienced the Russian tyranny so long and so often can we not hope for some form of conjoined path to freedom? The Statesmen of 'middle Europe' may regret it if do they not take the intermarium option at this unique opportunity when all are threatened by a common foe.
Richard Drozdowski for EMPR
Ukraine: l'UE dénonce l'attaque inacceptable de voitures blindées de l'OSCE à Donetsk
Bruxelles - L'UE a dénoncé lundi l'attaque inacceptable de voitures blindées utilisées par les observateurs de l'OSCE, incendiées la veille à Donetsk, le fief des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
L'incendie a été qualifié de criminel par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui tient pour responsables ceux qui contrôlent de facto Donetsk, faisant clairement référence aux rebelles.
La mise à feu de véhicules de la mission d'observation de l'OSCE hier à Donetsk est inacceptable, a indiqué un porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères, dans une déclaration écrite à l'AFP.
Il est de la plus haute importance que toutes les parties respectent pleinement le cessez-le-feu, a-t-il ajouté alors que le président ukrainien Petro Porochenko a demandé lundi des consultations d'urgence avec Paris, Berlin et Moscou en raison de l'escalade dangereuse des violences dans l'Est après des combats impliquant des chars et de l'artillerie déclenchés, selon Kiev, par les rebelles.
Quatre personnes, trois civils et un soldat ukrainien, ont ainsi péri au cours des dernières 24 heures, selon des bilans séparés annoncés par l'armée et les autorités séparatistes.
Ces combats surviennent au lendemain d'un incendie sur le parking d'un hôtel de Donetsk où sont basés les observateurs de l'OSCE qui surveillent le conflit sur le terrain. Plusieurs de leurs véhicules 4x4 blindés ont été détruits.
Le porte-parole a aussi appellé les belligérants à assurer la sécurité et la liberté de mouvement des observateurs de l'OSCE sur tout le territoire ukrainien. La mission d'observation joue un rôle crucial dans le suivi et la vérification de la mise en oeuvre des accords de Minsk, a-t-il souligné.
L'est de l'Ukraine, où plus de 6.800 personnes ont péri en seize mois, connaît un regain de violences meurtrières ces dernières semaines avec des combats à l'arme lourde qui sont en violation de ces accords signés en février.
L'Union européenne a prolongé jusqu'à janvier 2016 les sanctions économiques décrétées l'été dernier contre la Russie en raison de son soutien présumé aux rebelles séparatistes. Bruxelles a jusqu'ici tenu à lier le maintien des sanctions à l'application des accords de Minsk sur le terrain.
Le responsable de l'offensive?
Militants’ Offensive And OSCE Vehicles Arson Are Connected To Russian Officer Lentsov – ATO Staff
Activation of the enemy, which was observed in the last few days, is linked to one of their curators - Russian Colonel General Alexandr Lentsov - who recently came in Donbas.
This was reported today, 10 August, by ATO Staff press center.
According to available data, under his command militants started to use BM-21 “Grad” MLRS, as well as intensified combat collision with our troops.
Provocations involving four burned OSCE cars in Donetsk are also associated with the arrival of odious Russian General.
“In this way, the terrorists are trying to intimidate members of international organizations by putting pressure on observers, preventing them from presenting the information about the situation in the region objectively” – reported the press center.
As you know, earlier in the autumn of 2014, Russian Colonel General Alexandr Lentsov led the Russian team at the Joint Centre for ceasefire control and coordination.
As the “Ukrainska Pravda” reported, a spokesman for the General Staff of Armed Forces of Ukraine Vladyslav Selezniov said that Lentsov was removed from office in JCCC in spring. Now he knows the location of all Ukrainian forces. “Now he is unofficially on the militants’ side” – said Selezniov.
“He commands from Donetsk, but he also free to move around all the militants-controlled territory. This is proved by our intelligence’s data “- said Selezniov.
Le président:
Ukrainian militaries gave a fitting rebuff to the enemy – President at the meeting with senior military officials
Due to the escalation on the touch line, President of Ukraine Petro Poroshenko held a meeting with NSDC Secretary Oleksandr Turchynov, Chief of the General Staff Viktor Muzhenko and Minister of Defense Stepan Poltorak.
In the past few days, Russian terrorist troops intensified artillery shelling. On August 9, there were 127 violations of the ceasefire regime. At 3:27, approximately 200 militants went into offensive with tanks in the area of Novolaspa, Donetsk region. According to Viktor Muzhenko, Ukrainian troops fought the enemy off. All attacks were repulsed. Ukrainian troops regained dominating ground. The enemy suffered significant losses.
Pursuant to the President’s instruction, ATO commanders arrived at the battlefield. Ukrainian troops established full control over the situation.
The President instructed to inform the OSCE and the JCCC about all violations of the ceasefire regime by militants. It was also advised to involve the OSCE mission in the monitoring of the situation in order to prevent shelling in the future. Ukraine links the attempt of night attack and intensified shelling to yesterday’s provocations against the OSCE SMM in Donetsk aimed at obstruction of their activities.
Kiev met en garde contre une «escalade dangereuse»
Crise en Ukraine
—
Le président ukrainien s'inquiète du regain de violence dans l'est et a demandé une réunion avec Paris, Berlin et Moscou.
Petro Porochenko s'inquiète de l'escalade des violences dans l'est.
Image: Keystone
Petro Porochenko a demandé ce lundi 10 août des consultations d'urgence avec Paris, Berlin et Moscou. Le président ukrainien s'inquiète de l'escalade «dangereuse» des violences dans l'est séparatiste prorusse après des combats féroces impliquant des chars et de l'artillerie.
L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir repoussé une offensive rebelle impliquant quelque 200 hommes appuyés par une dizaine de chars près de Starognativka. La ville est située à mi-chemin entre le bastion séparatiste de Donetsk et le port de Marioupol, dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle des autorités ukrainiennes.
Intensité inédite
L'armée a riposté en faisant donner l'artillerie et «a pris des hauteurs stratégiques qui étaient sous contrôle rebelle», a indiqué le ministère de la Défense. Le porte-parole de l'armée ukrainienne Andriï Lyssenko a parallèlement fait état d'une intensité inédite de tirs rebelles contre les positions ukrainiennes au cours des dernières 24 heures.
Fait rarissime depuis la trêve instaurée dans le cadre de ces accords signés grâce à la médiation franco-allemande et en présence du président russe Vladimir Poutine, la bataille de Starognativka a poussé le président Porochenko à convoquer son ministre de la Défense et le chef de l'état-major ainsi que le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de Défense pour faire le point de la situation.
Escalade dans le Donbass
Le chef de l'Etat a chargé dans la foulée son ministre des Affaires étrangères Pavlo Klimkine de «mener des consultations d'urgence» avec les pays du format «Normandie» (Russie, France, Allemagne et Ukraine).
Les diplomates sont chargés d'informer les médiateurs des accords de Minsk ainsi que l'OSCE et l'OTAN d'«une escalade dans le Donbass et (de) la menace pour le processus de paix», a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ces combats interviennent 24 heures après un incendie criminel sur le parking d'un hôtel de Donetsk où sont basés les observateurs de l'OSCE qui surveillent le conflit sur le terrain. Plusieurs de leurs véhicules blindés ont été détruits.
Préparatifs?
Le secrétaire du conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov a pour sa part estimé lundi que les rebelles concentraient leurs forces «pour percer la défense» ukrainienne. «Les provocations contre la mission de l'OSCE étaient un élément des préparatifs de l'offensive contre nos positions», a-t-il assuré.
L'est de l'Ukraine connaît un regain de violences meurtrières ces dernières semaines. Un soldat et un civil ont été tués au cours des dernières 24 heures, selon des bilans séparés fournis par les autorités de Kiev et par les séparatistes.
La solution de EMPR:
Intermarium as a Compromise Solution
Do you know what is the Intermarium? This publication aims to describe it nature and potential use as an option to solve Ukraine issue. We do not object to it - the history is clear that only united can the central European nations survive, but we would not want one nation dominant as, for example, Germany is in the EU. We must beware of Germany and Russia - as we are re-learning after Minsk II, but some of us knew from the history.
Of History: what is the Intermarium?
They say that 'history repeats itself' and that a 'leopard cannot change it's spots': When the Russian Tsarist regime fell and Greater Muscovy (or what we call Russia today) fell into internal strife it was natural that the former states and people which had once enjoyed independence until subjected to Muscovite over lordship would seek to regain their independence. On 23 June 1917 the Ukrainian People's Republic was announced and due to the 'Central Powers' (the Austro Hungarian Empire and Germany) having been defeated in WW1 the independence of Poland was established in November 1918. Sadly the eastern border of the newly independent Polish state nor any of the borders of the new Ukrainian state had been fixed and although history records that intermarium talks were held a brief Polish - Ukrainian War erupted between 1918/9 over control of the Lviv/Galicia area until in 1920 the Treaty of Warsaw was signed: both a military and economic alliance between the Polish Piłsudski led Government and Ukrainian Petliura Governments. Too late did they realise their common danger...
The new Russian Government, though wearing the red disguise it's new Soviet rulers, had not changed it spots and was anxious to regain the former territories of Tsarist Empire in the guise of 'liberation of the proletariat'. Following the Ukrainian People's Republic declaring independence from Moscow on 25 January 1918 the Russian (Red) Army was in Kyiv by February 9. The position was nigh on hopeless for both the newly independent nations, as well perhaps for the rest of Europe, when the Russian/Soviet offencive reached Warsaw in 1920 only to be defeated by counter attack in a 'weak spot' of the long front in what would later be called the 'Miracle on the Vistula'. It was a miracle, but it was not sufficient to restore the independence of those Ukrainians, many of whom had fought with the Poles in the crucial battles that saved Poland from such sins as the Holodomor. I shall not mention the 'bad blood' that was created by final demarcation of the interwar border in the name of the Peace of Riga in 1921 that completely ignored Ukrainian aspirations to independence. Poland survived for a brief period until another 'partition' in 1939 and was only free again once the Russian regime again collapsed in 1990/1. Whether or not the collapse of the Russian Soviet state system was greater than that of the Tsarist State is debatable - some would argue that there were real opportunities for a democratic Russia that would join the international system post 1991 and certainly western nations have gone out of their way to encourage this, willfully refusing to believe despite all the evidence that Putin was not a Mafia boss with no inclination to work within any system other than his own kleptocracy but had 'legitimate concerns' and really wanted to 'do business': indeed the appeasement started long before Ukraine was invaded. Now again, just as the Soviet Russian state in 1918-21 reached out to re-acquire the states that the Tsarist state had subjugated the new Russian 'Conservative State' of the neo Tsar Putin once again reaches out to reassert it's control of those territories that in it's weakness following the fall of the Soviet system it had to relinquish. Truly the Russian leopard cannot change it's spots and now Ukraine is fighting it's own version of the 1919-20 Polish - Soviet War and must perhaps pray for a 'Miracle on the Dnieper'.
If you wish to go further back to compare the fates of independent states in Poland and Ukraine consider this: The first Polish partition occurred in 1772. Three years later - precisely because the Polish state could no longer interfere - the Zaporizhian Hetmanate was crushed by Russia. No doubt Prince Adam Czartoryski had this in mind when he first proposed a form of renewed Polish - Lithuanian federation but although he was at one time the Tsar's Foreign Minister naturally no Russian state would seriously grant freedom to a vassal state. Again after WW1 the Polish General and Statesman Piłsudski presented another form of this in the form of his 'Międzymorze' - literally 'between the (Baltic and Black) seas' - federation, thus the latinised 'intermarium'. For Piłsudski it was unclear where the eastern Polish border was to be and his war against Ukraine before the too late alliance was the end of Ukrainian hopes for independence and very nearly Poland's too. Piłsudski's and Ukraine's failures to establish an independent Ukraine in 1920 led to Polish independence only lasting 19 years. Yet Piłsudski himself said "There can be no independent Poland without an independent Ukraine" and one month before he died recognised his failure saying "My life is lost. I failed to create the free from the Russians Ukraine".
Of Today
With the Russian state once again trying to establish a new hegemony by breaking every international law - even it's own Constitution - in response to Ukraine's Revolution of Dignity it is natural that the intermarium is once again spoken of, Stratfor has been pushing this strongly for some time (since 2010 see) and given the continuing Russian aggression against Ukraine it is perhaps right that we re-examine what advantages an intermarium solution might bring.
First it is important to understand that today, despite last years offer to partition Ukraine with Poland again to reignite the Polish - Ukrainian animosity, the poison chalice was wisely ignored by the Polish Government: Galicia and Lviv is no longer an issue and instead Poland is one of Ukraine's greatest international supporters. In this regard today the prospects of an intermarium do not face the challenges that Piłsudski faced nearly 100 yrs ago. Considering that it was the insanity of the Polish - Ukrainian War in 1918/9 that destroyed both nations desire for long term independence this places the likelihood of a successful intermarium today at a remarkable, perhaps even critical, advantage.
Secondly let us recognise certain truths: that those closest to Russia are more concerned than those further away. This is natural and we cannot blame Portugal or Spain for being less concerned than Poland or Lithuania - or even privately Belarus. These 'middle European' nations have all been subjected to Russian domination in the Soviet period and naturally have no desire to return to it again. The concerns of the NATO allies within Europe are to some extent reflected in their defence spending - Spain's spending in 2013 being 0.9% of GDP compared to Poland's 1.9% and Ukraine's 2.9% according to the World Bank. Naturally the defence expenditure of Ukraine, which is already engaged in a Russian war, and her neighbours who are most worried about the Russian aggression are likely to rise in the foreseeable future while those of other NATO states - such as Spain and Italy etc - are not. One could argue that they should but this not facing the reality that they do not regard Russia as 'their problem' as much as those who live closer to Russia are forced to. Therefore the intermarium in some sense represents a group of nations with a primary concern that is not shared by some NATO allies. For Greece the main threat is Turkey, for Italy the North African coast and currently the Islamic radicals in Libya, for the UK possibly an another Argentine attempt on the Falklands etc etc; but for Ukraine, Poland, the Baltic states, Romania, Moldova (and almost certainly Belarus too) Russia is a primary and existential threat.
Thirdly let us recognise another unwelcome fact; that Ukraine's membership of NATO is regarded as a threat in Moscow. Nor frankly are the faint hearted European NATO members west of the Polish border likely to ever support Ukrainian membership of NATO if it loses business with Russia or even more frighteningly involved them in a war - albeit with 'little green men' in Estonia or Poland. It is one thing for Europe to encourage Ukraine to 'clean house' and certainly this must be done but their houses are none too clean either. The [url=http://www.bbc.co.uk/news/uk-31669195) (http://www.independent.co.uk/news/world/europe/russias-growing-threat-after-ukraine-fears-grow-that-baltic-states-could-be-vladimir-putins-next-targets-10032378.html]SVR is all over London and Berlin[/url] as has been reported - without even speaking of the EU Headquarters in Brussels where there is literally no positive vetting or recognition of the threat. That is why Ukraine should not overly rely on the 'Europe' as a whole. The EU as it is today is not without corruption itself - for nearly 20yrs it's accounts have not been signed off by it's own auditors and as we know where there is corruption there are opportunities for the intrinsically corrupt Russian state to influence people. That is not to say that EU investment in Ukraine would not transform the country as it has done Poland - it most certainly would and Ukraine would end up with alot better economic prospects and a more transparent Governmental system than it has today by membership of the EU. The EU though is primarily a commercial alliance - it started as a coal and steel free trade agreement of six nations - and is even should a 'European Army' ever come about for the reasons I have listed above regarding diverging priorities of concern - and the innane need for agreement of 26 nations - it can never be effective. Nor frankly can the EU in it's current form exist on a long term basis; the euro currency and single interest rate policy for all is economic lunacy, some would argue including Stratfor's George Friedman for German benefit. We see this struggle being played out now between Germany and Greece precisely over these issues. Now given the general European preoccupation with business and the fact that they are deeply riddled themselves with Russian distortions, their unlikelihood to welcome Ukraine into NATO if it meant loss of business with the kleptocractic mafia that today runs Russia - and Ukraine's NATO membership would require German and Greek consent - we must face the possibility that other Europeans will not allow Ukraine's admittance to NATO. To put it in Putin's terms "Mr Putin also warned Mr Poroshenko not to put too much faith in the EU, saying that Russia could exert its influence and bring about a "blocking minority" among member states." Should that be the case in future the intermarium may well be the only card on the table for Ukraine's future security. Indeed set up in the correct manner it may well outlive the EU as we know it today.
Fourthly many of the elements of a proto intermarium are already in place. The Visegrad Group (V4) of Poland, the Czech Republic, Slovakia and Hungary plan on creating an operational military 'Battlegroup' (V4BG) the operational language of which will be English... not unlike the Lithuanian - Polish - Ukrainian Brigade (LITPOLUKRBRIG) which amazingly will also use English as an operational language. The Visegrad group alone disposes of funds to "finance projects which contribute to the democratization and transformation processes in selected countries and regions, especially non-EU member states in Eastern Europe and the Southern Caucasus (the EU’s Eastern Partnership), and the Western Balkans." and serves as a forum for jointly forming policy within the EU.
Of the Near Future or What would an Intermarium start as?
Piłsudski's words that "there can be no independent Poland without an independent Ukraine" are of course also true in reverse - the Zaporizhian Hetmanate fell after Poland historically and whether the Molotov - Ribbentrop Pact would have succeeded in 1939 had Ukraine survived the 1918-20 period is debatable. Certainly the German and Russian dictators would have had much harder time and perhaps the Germans, fearful of attack from the West, would not have chanced the larger task. The failure of one is clearly historically fatal to the other. But the intermarium must be more than just Ukraine and Poland if it is to be viable and engender a new middle European renaissance that so many of us desire and our people deserve.
So let us start with what countries an intermarium might compose of. Well clearly Ukraine as Ukraine would require a security guarantee should be it excluded from NATO and also Poland as the Poles do not want Russia on their southern border as well as in Kaliningrad in the north. Romania and Poland have had a standing Strategic Partnership since 2009 that has recently this has developed more arguably because of the Russian aggression against Ukraine. Lithuania, with their noble almost Thatcher like President Dalia Grybauskaitė would seem certain to join and the Slovaks, Czechs and Hungarians, despite Orban having been bought for $10 on a nuclear deal and the current Czech President having, some say, been provided by funds by Russia in his Presidential campaign are likely to have populations that recognise the threat in the longer term. Bulgaria and the other Baltic states are other potential members as they clearly share the same primary security concerns, nor should we forget the Nordic states - neither Sweden nor Finland are NATO members. Equally the other Slavonic states in the Western Balkans may welcome a 'third way'. We cannot yet say who may wish to join but clearly the welcome should be left open - even to Georgia, Armenia and Azerbaijan.
Now let us take a moment and understand clearly what is proposed here for Ukraine firstly. Ukraine would be engaged in alliance with her neighbours (and perhaps others) some/all of which are NATO members. Therefore for Russia to attack Ukraine in an intermarium alliance would provoke a response from Poland, Romania, Moldova, Bulgaria etc and for Russia to win that war would involve them attacking NATO nations thus drawing in Germany, France, UK, USA, Canada etc etc... a war they could never hope to win conventially: nuclear weapons stand off, Cold War #2, would occur again. I think this could therefore a non NATO security structure to assure Ukrainian sovereignty within the international laws. If Russia is truly concerned about NATO in Donbass and Crimea then again this solves the problem - Ukraine would only be allied to neighbouring NATO countries.
However the Russian concession must be that Ukraine can form whatever economic alliances it chooses, in the current moment that being the EU. In 1990 the GDP of Poland and Ukraine were roughly equal; today Poland's GDP is more than three times of that Ukraine - in 2014 Polish GDP was $517.54 billion compared to Ukraine's 177.43 billion yet Ukraine has better agricultural lands and other natural resources and it's people are just as well educated. We must recognise that the investment that Ukraine needs to catch up with her western neighbours cannot be done by any intermarium nations alone - the amounts required, even initially, are too much for any single nation to loan themselves. The much spoken of Ukrainian 'donors conference' also requires the Ukrainian Government to commit to a detailed schedule of reform which sadly nobody has yet been tasked to do. Following a donors conference a special Minister of Inward Investment may be useful so those unfamiliar with Ukraine have 'go to person' to help with any questions or to help clear bureaucratic obstacles. George Soros' comments: "There are concrete investment ideas, for example in agriculture and infrastructure projects. I would put in $1 billion," should encourage other investors as well as the Ukrainian people. Ukraine could literally be the business investment opportunity of the decade provided the reforms are followed through and the war ends. If the EU lasts great but I would not bet on it myself and the development of a 'middle European Confederation' would be wisdom in the space of time provided by a peace.
One question that is consistently raised in regard to an intermarium is Belarus and it is a good question. Make no mistake the dictator of Belarus is today scared stiff; he fears both a Belarussian 'Maidan' and a Russian absortion of his small kleptocracy. It is fundamentally in Ukraine's and her neighbours interests to liberate Belarus as peacefully as can be done. The economic potential of Belarus is less than that of Ukraine but strategically to Ukraine, Poland and the Baltic states it is priceless. This however takes some planning - much of the Belarussian energy industry is owned by Gazprom and other Putinesque proxy companies - yet the Ukrainian example of reverse flow gas from western neighbours provides a valuable lesson. Belarussians have died in Maidan and in the war in Donbass fighting for Ukrainian liberty - and in the end for the liberty of Europe - they must not be forgotten and our debts to their people rapayed. Belarus long term needs liberation from both her own mini autocrat but from Russia also. Should the war end in Ukraine and Crimea be returned should we forget Belarus? I would not forget any nation that suffers from the Russian tyranny myself.
So in the near term the intermarium would be merely an alliance to provide Ukraine with a security guarantee in case of future Russian aggression. But what if Ukraine reforms and grows it's economy as Poland did - if not faster as it has more natural assets? The whole region would flourish and respond resulting in not just a Kievan renaissance, but a middle European one. Within this close group of nations who have all experienced the Russian tyranny so long and so often can we not hope for some form of conjoined path to freedom? The Statesmen of 'middle Europe' may regret it if do they not take the intermarium option at this unique opportunity when all are threatened by a common foe.
Richard Drozdowski for EMPR
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
The US Blame Russia And Russia-Backed Militants For the Escalation In Donbas
The US Department of State is deeply concerned about the deteriorating situation in the east of Ukraine, especially the militants attack on Starohnativka controlled by Ukraine.
This was announced at a briefing on Monday, 10 August, by the representative of the department John Kirby.
“On Ukraine, we are deeply troubled by a sharp rise in attacks in eastern Ukraine, particularly the heavy artillery assault on government-controlled Starognativka. In the last three days, three Ukrainian soldiers have been killed and 35 wounded. Today, Ukrainians reported 127 different separatist attacks, the most since Debaltseve – since the Debaltseve offensive in February. Russia and the separatists it supports cannot simultaneously talk peace and then fight. If they want peace, they must implement the full ceasefire that they agreed to in Minsk.
We are also deeply concerned about the arson attack over the weekend that destroyed four OSCE vehicles in Donetsk. We call on the separatists to provide security for the OSCE monitoring mission and allow it to do its vital work.”- said Kirby.
Recall that on the night of 10 August at Starohnativka ATO forces repelled the militants attack and took height in the “gray zone”. On the morning of 10 August militants again shelled ATO forces near Starohnativka with “Grad” MLRS, but the Ukrainian forces kept their positions.
Ukr ArmySOS release drone photos of Ru bases in Ukr near Lugansk
There Are Over 40,000 Militants And Russian Troops In Donbas – MoD
The Ministry of Defence believe that the number of Russian-separatist troops in the east of Ukraine is 42-43 thousand personnel.
According to “Ukrainska Pravda”, this was announced by the Director of the Department of Social and Humanitarian Policy of the Ministry of Defense Valentyn Fedychev in an interview with ICTV TV channel.
According to him, the number of Russia’s regular troops in Donbas ranges from 8 to 13 thousand, and “DNR” and “LNR” militants count from 32 to 34 thousand people.
“The total amount is about 42-43 thousand Russian-separatist forces,” – said Fedychev.
As it was reported 18 July, Russia had concentrated along the Ukrainian border more than 50,000 soldiers.
Et des prisonniers sont à nouveau montré:
Ukrainian POWs are again shown to the public for DNR propaganda purposes.
The US Department of State is deeply concerned about the deteriorating situation in the east of Ukraine, especially the militants attack on Starohnativka controlled by Ukraine.
This was announced at a briefing on Monday, 10 August, by the representative of the department John Kirby.
“On Ukraine, we are deeply troubled by a sharp rise in attacks in eastern Ukraine, particularly the heavy artillery assault on government-controlled Starognativka. In the last three days, three Ukrainian soldiers have been killed and 35 wounded. Today, Ukrainians reported 127 different separatist attacks, the most since Debaltseve – since the Debaltseve offensive in February. Russia and the separatists it supports cannot simultaneously talk peace and then fight. If they want peace, they must implement the full ceasefire that they agreed to in Minsk.
We are also deeply concerned about the arson attack over the weekend that destroyed four OSCE vehicles in Donetsk. We call on the separatists to provide security for the OSCE monitoring mission and allow it to do its vital work.”- said Kirby.
Recall that on the night of 10 August at Starohnativka ATO forces repelled the militants attack and took height in the “gray zone”. On the morning of 10 August militants again shelled ATO forces near Starohnativka with “Grad” MLRS, but the Ukrainian forces kept their positions.
Ukr ArmySOS release drone photos of Ru bases in Ukr near Lugansk
There Are Over 40,000 Militants And Russian Troops In Donbas – MoD
The Ministry of Defence believe that the number of Russian-separatist troops in the east of Ukraine is 42-43 thousand personnel.
According to “Ukrainska Pravda”, this was announced by the Director of the Department of Social and Humanitarian Policy of the Ministry of Defense Valentyn Fedychev in an interview with ICTV TV channel.
According to him, the number of Russia’s regular troops in Donbas ranges from 8 to 13 thousand, and “DNR” and “LNR” militants count from 32 to 34 thousand people.
“The total amount is about 42-43 thousand Russian-separatist forces,” – said Fedychev.
As it was reported 18 July, Russia had concentrated along the Ukrainian border more than 50,000 soldiers.
Et des prisonniers sont à nouveau montré:
Ukrainian POWs are again shown to the public for DNR propaganda purposes.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
La carte de la situation:
C'est toute la ligne de séparation qui est en combat . . .
C'est toute la ligne de séparation qui est en combat . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les Russes filment leur assaut raté des positions ukrainiennes https://www.youtube.com/watch?v=0N0rplcH32g
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Symmaque a écrit:Les Russes filment leur assaut raté des positions ukrainiennes https://www.youtube.com/watch?v=0N0rplcH32g
Salut Symmaque et merci de cette vidéo très instructive que j'ai analysée avec un soin tout particulier...
Alors, j'en retire quelques enseignements basiques :
1) Ce ne sont pas à l'évidence des troupes russes régulières mais plutôt des troupes "terroristes" : disparité des tenues de combat et à l'évidence un comportement "au feu" assez "bordélique"...
2) Je suis absolument sidéré de constater que beaucoup d'entre-eux, en offensive, ne portent pas de casque lourd !!! Cela veut dire une seule chose : ils ne craignent pas d'avoir en retour un bombardement intensif de l'artillerie Ukrainienne, pour la bonne raison que l'Ukraine respecte les accords de Minsk et s'interdit de bombarder jusqu'à présent les "Moskals". Donc ils savent qu'ils peuvent évoluer impunément sans risque de prendre "des pruneaux lourds sur la gueule..."
3) J'ai vu, je pense, 2 BTR flamber. Ce n'était pas le fait d'armes à courte portée (RPG) donc c'était soit des canons anti-chars, soit des missiles de 2e génération. Les américains ont les TOW, les français les "Milan" qu'on a vendu à 300.000 exemplaires, excusez du peu... Actuellement on développe une nouvelle génération, le MMP, mais je doute qu'on en vende aux Ukrainiens...
Néanmoins, si les Ukrainiens étaient suffisamment pourvus de missiles anti-chars efficaces, nul doute qu'ils y aurait moyen d'écoeurer les russes devant le niveau des pertes en engins blindés (les hommes, ils s'en foutent !)
A tous, cordialement
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Mouarf, faut quand même en vouloir ( ou être complétement bourré à l'alcool de patates ) pour monter à l'assaut si gentillement, debout, au pas de promenade derrière un vague BTR sur un billard pareil... Davaï, davaï...
Drôle de méthode
Par contre, je crois que c'est un de nos chars qui prend dans l'histoire à coup de RPG... Quelle idée de présenter le flanc comme ça...
@ Kris: effectivement, Kyiv utilise l'artillerie lourde avec parcimonie pour ne pas être accusé de violer les sacro-saints accords de Minsk (oû ce qu'il en reste...) mais je peux te dire que quand elle rentre en action, elle met tout le monde d'accord... Un beau travail de formation à êté fait de ce côté...
Drôle de méthode
Par contre, je crois que c'est un de nos chars qui prend dans l'histoire à coup de RPG... Quelle idée de présenter le flanc comme ça...
@ Kris: effectivement, Kyiv utilise l'artillerie lourde avec parcimonie pour ne pas être accusé de violer les sacro-saints accords de Minsk (oû ce qu'il en reste...) mais je peux te dire que quand elle rentre en action, elle met tout le monde d'accord... Un beau travail de formation à êté fait de ce côté...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:Mouarf, faut quand même en vouloir ( ou être complétement bourré à l'alcool de patates ) pour monter à l'assaut si gentillement, debout, au pas de promenade derrière un vague BTR sur un billard pareil... Davaï, davaï...
Drôle de méthode
Bon, depuis 14-18, on sait bien que le meilleur moyen de donner "du coeur au ventre " aux troupes c'est de distribuer des rations généreuses de "Tord-boyaux"... Les troupes se sentent invincibles et font des miracles...
En Russie encore plus qu'ailleurs... Oui, moi aussi j'étais sidéré de voir cette "décontraction" apparente et ces zozos qui paradent là où ça "camphre" ! C'est plus de l'inconscience, c'est de la bêtise !!!
Bon, tant qu'ils n'ont "que ça" à opposer à l'ATO !!!!
A bientôt mon ami, au plaisir de te revoir rapidement
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui, trop fort ces blaireaux, ou alors ils étaient bien chargés pour aller aux pâquerettes comme ça. Le résultat est à la hauteur de leur nullité. Et j'ai l'impression que cela ne les dérangent pas puisque le matériel est inépuisable avec tout ce qui est stocké derrière la frontière. Pauvres gugusses....
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Honnêtement, j'aurais été au tir aux lapins La moitié à découvert dans un champ : un snipper les aurait tous dégommé !!
Ils se sont pris du tir de mitrailleuse lourde genre 12,7mm au niveau du bruit sur le BTR et les gerbes dans le champ
Leur BTR détruit par ? peut être un tir concentré sur une zone sensible du blindé qui a fait exploser une caisse; j'ai appris cela à Sissonne
Ils se sont pris du tir de mitrailleuse lourde genre 12,7mm au niveau du bruit sur le BTR et les gerbes dans le champ
Leur BTR détruit par ? peut être un tir concentré sur une zone sensible du blindé qui a fait exploser une caisse; j'ai appris cela à Sissonne
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Unité de reconnaissance de l'armée de "Novorossie" qui porte des uniformes ukrainiens (faite pause à 29 sec) https://www.youtube.com/watch?v=AMbYwRQVqW8
La vidéo est présentée comme telle, pourtant la date incrustée indique 2011. Je vous laisse juger vous-mêmes.
La vidéo est présentée comme telle, pourtant la date incrustée indique 2011. Je vous laisse juger vous-mêmes.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
sacrée pépites que tu nous trouves là Symmaque!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour en revenir à la vidéo de l'assaut raté, j'ai essayé de me renseigner et il semblerait que tous les BTR aient été détruit par un seul et unique char ukrainien. A confirmer.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
En tout cas, pas celui qu'on voit exposer son flanc et qui se fait aligner
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour ce qui en est actuellement, il y a une explication:Symmaque a écrit:Unité de reconnaissance de l'armée de "Novorossie" qui porte des uniformes ukrainiens (faite pause à 29 sec) https://www.youtube.com/watch?v=AMbYwRQVqW8
La vidéo est présentée comme telle, pourtant la date incrustée indique 2011. Je vous laisse juger vous-mêmes.
“LNR” factory sews fake Ukrainian military uniforms
A factory in the so-called “Luhansk People’s Republic” (LNR) is sewing uniforms imitating those of the Armed Services of Ukraine to be used by the Russian and terrorist forces in provocations in eastern Ukraine, the ATO (Anti-Terrorist Operation) press center reported Monday night, August 10.
The terrorists intend to stage these provocations in eastern Ukraine in order to accuse Ukrainian military of escalating the conflict. The fake uniforms are being sewn in a factory in Sverdlovsk, a city in the Luhansk Oblast that is outside of Kyiv’s control, ATO reported.
“According to our current data, the enemy is actively preparing for provocations, trying by all means to accuse the Armed Forces of Ukraine of escalating the conflict,” the ATO press release stated. “Thus, a sewing factory in Sverdlovsk, in the Luhansk Oblast, is sewing 200 sets of military uniforms copied after the Ukrainian ones — with chevrons and patches. The fact that (the terrorists) have repeatedly terrorized the local population while wearing Ukrainian uniforms suggests that they will resort to such tactics again,” the ATO statement concluded.
Earlier on Monday, NSDC Secretary Oleksandr Turchynov said that, according to available information, Russian intelligence services are preparing provocations on the occupied territories in eastern Ukraine that are designed to result in high numbers of victims. “This bloody crime is being organized under the guise of attacks by the Ukrainian Armed Forces in response to numerous provocations.” he said.
Violences en Ukraine: l’armée ripostera par «tous les moyens»
Les combats se sont intensifiés à Marioupol. L’Union Européenne condamne la violation des accords de Minsk.
© Reuters
L’armée ukrainienne a menacé mardi de riposter « par tous les moyens » aux tirs de roquettes Grad par les rebelles dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville sous contrôle de Kiev dans l’Est séparatiste prorusse, où trois personnes ont péri en 24 heures.
En visite à Kiev, le secrétaire d’Etat britannique à la Défense Michael Fallon a qualifié la situation de « brûlante » avant de se rendre sur le terrain militaire de Teterivka, à 150 km à l’ouest de la capitale ukrainienne, où des instructeurs britanniques forment des soldats ukrainiens devant combattre les séparatistes prorusses.
Instructeurs britanniques © AFP
« La situation est très tendue (…), nous avons prévenu nos partenaires occidentaux que nous riposterions par tous les moyens pour repousser l’agression ennemie », a déclaré Vladislav Seleznev, porte-parole de l’état-major de l’armée ukrainienne.
Des tirs réguliers
Selon lui, les tirs contre les positions ukrainiennes aux lance-roquettes multiples Grad « sont devenus réguliers » dans la nuit de lundi à mardi dans le « secteur M », autour de Marioupol, port stratégique sur la mer d’Azov et dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle de Kiev.« Nous ne pouvons pas risquer la vie de nos soldats, ils doivent pouvoir riposter aux Grad », a-t-il poursuivi.
La mission de surveillance de l’OSCE présente sur le terrain a également rapporté « une hausse significative de cas de violations du cessez-le-feu à l’est et au nord de Marioupol », selon un communiqué de l’organisation.
Les observateurs « ont de nouveau essuyé des tirs dans l’est de l’Ukraine mardi après-midi », a annoncé le président en exercice de l’OSCE Ivica Dacic dans un communiqué, sans plus de précisions.
Dimanche, plusieurs voitures blindées de l’OSCE ont été détruites dans un incendie criminel dans le bastion séparatiste de Donetsk.
Voitures brûlées de l’OSCE © Reporters
Trois personnes, un soldat ukrainien, un rebelle et un civil ont été tués en 24 heures, selon des bilans séparés annoncés par les autorités ukrainiennes et séparatistes. Les victimes viennent s’ajouter à plus de 6.800 morts dans l’Est depuis le début des hostilités en avril 2014.
« Il ne s’agit pas d’un conflit gelé, mais bien plutôt d’une situation brûlante, beaucoup de vos soldats ont été tués après la signature des accords de paix » en février à Minsk, a déclaré le ministre britannique de la Défense lors d’une rencontre avec le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, selon un communiqué des services de ce dernier.
« Je suis là pour réaffirmer notre soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour la liberté et son intégrité territoriale », a poursuivi M. Fallon.
Une escalade dangereuse
De son côté, l’Union européenne a estimé mardi que « la nouvelle escalade de violences (…), résultat de plusieurs attaques contre des zones contrôlées par le gouvernement (…) constitue une violation de l’esprit et de la lettre des accords de paix de Minsk ».Lundi, le chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine avait mené des consultations d’urgence avec ses homologues russes, allemand et français, les quatre pays ayant négocié les accords de Minsk qui ont conduit à l’instauration d’une nouvelle trêve violée depuis de manière quasi quotidienne sur certains secteurs de la ligne de front.
M. Klimkine les a mis en garde contre une « escalade dangereuse » du conflit après des combats féroces lundi impliquant des chars et de l’artillerie déclenchés, selon Kiev, par les rebelles à mi-chemin entre le bastion séparatiste de Donetsk et Marioupol.
Les forces ukrainiennes ont de nouveau essuyé des tirs d’artillerie dans ce secteur lundi soir, a indiqué la présidence en citant le rapport fourni par le chef de l’état-major des armées Viktor Moujenko au président Petro Porochenko.
Confirmation:
Ukraine : vives tensions à Marioupol, Kiev menace les rebelles
Des résidents déblaient les ruines d'une maison détruite lors des duels d'artillerie entre les troupes ukrainiennes et les forces séparatistes prorusses, le 10 août 2015 à Golmovsky, un village de la région de Donetsk
La tension est de nouveau montée d'un cran autour de Marioupol depuis lundi. Les rebelles pro-russes tirent des roquettes et l'armée ukrainienne menace de riposter.
L'accord de paix en Ukraine semble de plus en plus fragile depuis lundi. Marioupol est le dernier bastion de Kiev dans la partie est de l'Ukraine, séparatiste et pro-russe. La région de Marioupol est la cible de roquettes de la part des pro-russes et depuis lundi, les tirs se sont intensifiés, faisant des morts et des dégâts.
Kiev et l'Union Européenne haussent le ton
L'armée ukrainienne menace désormais de riposter aux tirs de roquettes par tous les moyens à leur disposition. Le porte parole de l'état major de l'armée ukrainienne, Vladislav Seleznev, a déclaré hier : "la situation est très tendue (...), nous avons prévenu nos partenaires occidentaux que nous riposterions par tous les moyens pour repousser l'agression ennemie" avant de poursuivre : "nous ne pouvons pas risquer la vie de nos soldats, ils doivent pouvoir riposter aux Grad".
Bruxelles a elle aussi haussé le ton : "la nouvelle escalade de violences (...), résultat de plusieurs attaques contre des zones contrôlées par le gouvernement (...) constitue une violation de l'esprit et de la lettre des accords de paix de Minsk". Michael Fallon, le secrétaire d'Etat britannique à la défense en visite à Kiev, a déclaré : "il ne s’agit pas d’un conflit gelé, mais bien plutôt d’une situation brûlante, beaucoup de vos soldats ont été tués après la signature des accords de paix" et de conclure : "je suis là pour réaffirmer notre soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour la liberté et son intégrité territoriale".
3 morts et des véhicules blindés détruits
Présente sur le terrain en tant qu'observateur, la mission de surveillance de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a rapporté de son côté "une hausse significative de cas de violations du cessez-le-feu à l'est et au nord de Marioupol". Hier, mardi, trois personnes sont mortes, un civil, un soldat ukrainien ainsi qu'un rebelle pro-russe. Par ailleurs, plusieurs véhicules blindés mis à la disposition des observateurs de l'OSCE ont été détruits.
Les accords de Minsk semblent désormais bien fragiles. Des consultations ont été menées par le chef de la diplomatie ukrainienne avec ses homologues français, allemands et russes qui avaient mené à bien les accords de paix en février.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:En tout cas, pas celui qu'on voit exposer son flanc et qui se fait aligner
J'ai bien revisionné la vidéo. Alors mon analyse : on voit 3 BTR avancer en ligne vers une ligne d'arbres en face, positions ukrainiennes. Le cameraman se trouve derrière celui du centre. On voit les inscriptions LNR en lettres blanches (pour les zozos de Lugansk) à l'arrière du BTR central puis celui de droite quand il a été aligné.
Au niveau des détonations on entend des armes légères (AK) et quelques tirs de mitrailleuse lourde, sans doute "Douchka" de 14,5 montée sur le BTR central.
Vers le milieu du reportage on voit le BTR de gauche traverser le terrain en "défilement" et passer devant celui du centre et quelques secondes plus tard, on voit en face le coup de départ, la détonation et la lueur d'un canon en tir tendu, soit un char, soit un anti-char (à 5mn20s) et quelques secondes plus tard on voit ce BTR continuer à rouler quelques mètres en feu. On voit ensuite le 2e BTR à droite également détruit. On aperçoit beaucoup plus loin (secteur Ukrainien ?) un 2e colonne de fumée...
Ma conclusion, les Ukrainiens dans le petit bois en face ont allumé avec un canon anti-char ou un char, le BTR de gauche qui s'est imprudemment aventuré en "défilement" et celui de droite. Celui du centre ? On ne le vois plus après... Il est à noter que si les Ukrainiens en face avaient possédé des mortiers 82 ou 120, sur un tel billard, ils auraient fait un massacre...
Enfin, le bilan final selon moi, c'est Ukraine 2 (ou 3 ?) - Zozos 0
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Perso, en regardant cette vidéo, j'ai l'impression de voir des chasseurs le dimanche dans les champs.
Mais certainement pas des "militaires" en campagne.
Mais certainement pas des "militaires" en campagne.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Here's Why I'm Hopeful About Eastern Ukraine
By Yuriy Didula
A few weeks after Ukrainian soldiers retook Kramatorsk, Lviv Education Foundation set up a volunteer camp there made up of more than 80 volunteers from western and central Ukraine who helped locals rebuild homes and social capital. The camp was unique: in the morning, volunteers performed hard physical labor, while in the evening, they’d gather at a bonfire and chat with locals, which chipped away at the pernicious stereotypes that exist between Ukrainians in the east and west. Credit: Lviv Education Foundation
In July, residents of Slovyansk and Kramatorsk marked the first anniversary of liberation from the occupation of Russian-backed separatists. Both cities experienced their rule for nearly four months in 2014. In the last year, marches, concerts, and city lights with slogans promoting peace have helped reinforce a growing sense of national pride. And yet a strong feeling of distrust toward the central government in Kyiv persists. The government has been slow in dealing with the aftershocks of war while assistance to internally displaced persons remains a steep challenge.
Hundreds of volunteers from around the country have tried to fill the communications and humanitarian gap in the Donbas. Over the last year, I have been privileged to work in eastern Ukraine as part of the Lviv Education Foundation's efforts. I found eight initiatives that demonstrate that volunteerism is on the rise in the Donbas and they—along with the people that I've met—give me cause to be hopeful for eastern Ukraine.
1) Fostering Reconciliation Through Rebuilding Homes
A few weeks after Ukrainian soldiers retook Kramatorsk, LEF set up a volunteer camp made up of more than 80 volunteers from western and central Ukraine who helped locals rebuild homes and social capital in a hard-scrabble city. Thousands of hryvnias were raised through a crowd-sourcing platform and more than thirty houses and apartments were renovated free of charge.
Volunteers fixing a roof in Kramatorsk, August 2014
The camp was unique: in the morning, volunteers performed hard physical labor, while in the evening, they'd gather at a bonfire and chat with locals, which chipped away at the pernicious stereotypes that exist between Ukrainians in the east and west. "We're not talking about reconciliation and consolidation between east and west. We are carrying it out through joint work for our people who are in need," said LEF Executive Director Vitaliy Kokor.
2) Giving Civil Society Some Space in Kramatorsk
The Vilna Khata "Freedom Home" youth platform in Kramatorsk grew out of LEF's efforts in Kramatorsk. Volunteers there rented a house with a garden in the suburbs and invited young people to join them for bonfires, movie screenings, and evening discussions. Before the volunteers came to town, the most intellectual place was a pizza store. Kramatorsk, a city of 200,000 people with four large factories, lacked a single cultural center where young people can gather. After the volunteers left, locals asked them to help create a permanent youth center. Freedom Home has just celebrated six months in operation. Since its opening, more than five thousand people have visited the center—an informal place where eastern Ukraine meets western Ukraine. Anyone can read, have a cup of coffee, play the guitar or enjoy a board game.
Opening Ceremony of Teplytsia Platform for Initiatives in Slovyansk, May 26, 2015
3) Nuturing Democratic Ideas and Civic Activism in Slovyansk
In May 2015, the Teplytsia ("Greenhouse") Platform for Initiatives opened in Slovyansk. Modeled on Freedom Home, Teplytsia nurtures democratic ideas and civic activism, the very ideas forbidden by the Russian-backed separatists. Housed in a former separatist base, it "not only serves as a platform for cultural and artistic development, but also plays the role of a watchdog organization making local government more transparent and accountable," Teplytsia platform coordinator Liubomyr Leshchuk told me.
Both Freedom Home in Kramatorsk and Teplytsia in Slovyansk serve as cultural bridges between eastern Ukraine and the rest of the world. The platforms host famous cultural and public figures to connect young people with larger intellectual and cultural trends. Recent guests have included leading Ukrainian poet Sergii Zhadan, singer Oleksandr Polozhynskyi, and former Minister of Economic Development Pavlo Sheremeta.
Denys Bloshchynskyj at one of the events organized by the Fund, 2015. Credit: Artem Getman.
4) Promoting Ukrainian Culture and Education Through Film and Music
During the Euromaidan, the From the Country to Ukraine Fund "realized that most children and young people do not fully understand what Ukraine is. They know very little about their history, culture, traditions and almost nothing about Ukraine that's trendy and modern," said Denys Bloshchynskyi, executive board member of the fund and leader of the music group Nesprosta. In response, the fund launched a series of educational and culture initiatives in the Donbas.
"Unfortunately the war in Ukraine will last for a while. Therefore, we have to work on winning the war in our heads - with our attitude towards culture, with our own critical thinking, with our willingness to act with no regard to anyone except our internal feelings," Bloshchynskyj said.
Open Ukraine film festival opening, 2014
The Fund prioritized education and has brought modern Ukrainian authors, actors, and musicians to eastern Ukraine.
A modern Ukrainian rock band "Nesprosta" performed in Slovyansk, 2014.
Music of Dignity Concert promoting Ukrainian modern artists, April 2015.
5) Promoting Government Transparency
For decades, the Soviet system propagated the idea that nothing depends on the common man. Ukrainians still do not fully understand that they are the government and that they can solve problems by working with like-minded people.
The Kyiv-based Center UA seeks to change this mentality in the Donbas by "teach[ing] the residents the tools of protecting their interests, given to them by Ukrainian legislation," according to Valentyn Krasnopiorov, initiatives director. The organization has influenced high-level officials and brought local changes already. Pavlo Ostrovskyj, a field coordinator for the Strong Communities of Donetsk NGO, (below) brought down a corruption scheme at the Druzhkivka Water Supplier that was laundering millions from the city budget. Today, he travels across the region and through case studies he teaches future monitors how to control local budgets.
In addition, the initiative is forming teams of local activists who want to hold local authorities accountable and promote positive change in their communities.
6) Assisting Internally Displaced People
Officially Ukraine has 1,381,953 internally displaced persons but experts believe that number is higher. Given the government's inability to promptly and effectively respond to the needs of this vulnerable population, Donbas SOS has provided legal aid, social reintegration, information about registration procedures, and permanent and temporary settlements. In its first year, fifty volunteers offered consultations to 25,000 IDPs, evacuated 3,500 persons from conflict zones, and provided more than 10,000 kl of humanitarian packages in the Donbas.
7) Bringing Free Media to the Donbas
To provide Donbas residents with an alternative source of information, a group of journalists started the Donetsk office of Hromadske TV (Donbas Public TV) in May 2014. It enabled citizens to finally gain access to free media. HromadskeTV brings residents up to speed about current events and serves as a platform for civic initiatives to spread the word about their activities and services.
Promoting National Dialogue
As Ukraine continues to rebuild after the Euromaidan and the war in the east, it's necessary to have a long-term strategy. The International Center for Policy Studies (ISPS), a Kyiv-based think tank, conducts national studies, polls, and roundtables to better understand societal divisions.
Given the relentless and harsh propaganda about differences between east and west, ISPS has focused on the eastern front. By engaging local citizens in the process of creating a common vision for the future, the initiative is helping reintegrate the region and lay a foundation for unity based on common values. ISPS co-organized the Forum Donbas, an effort of civil society, government, and international partners, to address pressing problems in the Donetsk and Lugansk regions.
Donbas Forum in Slovyansk, May 2015
Yuriy Didula manages the Lviv Education Foundation's eastern Ukraine portfolio.
By Yuriy Didula
A few weeks after Ukrainian soldiers retook Kramatorsk, Lviv Education Foundation set up a volunteer camp there made up of more than 80 volunteers from western and central Ukraine who helped locals rebuild homes and social capital. The camp was unique: in the morning, volunteers performed hard physical labor, while in the evening, they’d gather at a bonfire and chat with locals, which chipped away at the pernicious stereotypes that exist between Ukrainians in the east and west. Credit: Lviv Education Foundation
In July, residents of Slovyansk and Kramatorsk marked the first anniversary of liberation from the occupation of Russian-backed separatists. Both cities experienced their rule for nearly four months in 2014. In the last year, marches, concerts, and city lights with slogans promoting peace have helped reinforce a growing sense of national pride. And yet a strong feeling of distrust toward the central government in Kyiv persists. The government has been slow in dealing with the aftershocks of war while assistance to internally displaced persons remains a steep challenge.
Hundreds of volunteers from around the country have tried to fill the communications and humanitarian gap in the Donbas. Over the last year, I have been privileged to work in eastern Ukraine as part of the Lviv Education Foundation's efforts. I found eight initiatives that demonstrate that volunteerism is on the rise in the Donbas and they—along with the people that I've met—give me cause to be hopeful for eastern Ukraine.
1) Fostering Reconciliation Through Rebuilding Homes
A few weeks after Ukrainian soldiers retook Kramatorsk, LEF set up a volunteer camp made up of more than 80 volunteers from western and central Ukraine who helped locals rebuild homes and social capital in a hard-scrabble city. Thousands of hryvnias were raised through a crowd-sourcing platform and more than thirty houses and apartments were renovated free of charge.
Volunteers fixing a roof in Kramatorsk, August 2014
The camp was unique: in the morning, volunteers performed hard physical labor, while in the evening, they'd gather at a bonfire and chat with locals, which chipped away at the pernicious stereotypes that exist between Ukrainians in the east and west. "We're not talking about reconciliation and consolidation between east and west. We are carrying it out through joint work for our people who are in need," said LEF Executive Director Vitaliy Kokor.
2) Giving Civil Society Some Space in Kramatorsk
The Vilna Khata "Freedom Home" youth platform in Kramatorsk grew out of LEF's efforts in Kramatorsk. Volunteers there rented a house with a garden in the suburbs and invited young people to join them for bonfires, movie screenings, and evening discussions. Before the volunteers came to town, the most intellectual place was a pizza store. Kramatorsk, a city of 200,000 people with four large factories, lacked a single cultural center where young people can gather. After the volunteers left, locals asked them to help create a permanent youth center. Freedom Home has just celebrated six months in operation. Since its opening, more than five thousand people have visited the center—an informal place where eastern Ukraine meets western Ukraine. Anyone can read, have a cup of coffee, play the guitar or enjoy a board game.
Opening Ceremony of Teplytsia Platform for Initiatives in Slovyansk, May 26, 2015
3) Nuturing Democratic Ideas and Civic Activism in Slovyansk
In May 2015, the Teplytsia ("Greenhouse") Platform for Initiatives opened in Slovyansk. Modeled on Freedom Home, Teplytsia nurtures democratic ideas and civic activism, the very ideas forbidden by the Russian-backed separatists. Housed in a former separatist base, it "not only serves as a platform for cultural and artistic development, but also plays the role of a watchdog organization making local government more transparent and accountable," Teplytsia platform coordinator Liubomyr Leshchuk told me.
Both Freedom Home in Kramatorsk and Teplytsia in Slovyansk serve as cultural bridges between eastern Ukraine and the rest of the world. The platforms host famous cultural and public figures to connect young people with larger intellectual and cultural trends. Recent guests have included leading Ukrainian poet Sergii Zhadan, singer Oleksandr Polozhynskyi, and former Minister of Economic Development Pavlo Sheremeta.
Denys Bloshchynskyj at one of the events organized by the Fund, 2015. Credit: Artem Getman.
4) Promoting Ukrainian Culture and Education Through Film and Music
During the Euromaidan, the From the Country to Ukraine Fund "realized that most children and young people do not fully understand what Ukraine is. They know very little about their history, culture, traditions and almost nothing about Ukraine that's trendy and modern," said Denys Bloshchynskyi, executive board member of the fund and leader of the music group Nesprosta. In response, the fund launched a series of educational and culture initiatives in the Donbas.
"Unfortunately the war in Ukraine will last for a while. Therefore, we have to work on winning the war in our heads - with our attitude towards culture, with our own critical thinking, with our willingness to act with no regard to anyone except our internal feelings," Bloshchynskyj said.
Open Ukraine film festival opening, 2014
The Fund prioritized education and has brought modern Ukrainian authors, actors, and musicians to eastern Ukraine.
A modern Ukrainian rock band "Nesprosta" performed in Slovyansk, 2014.
Music of Dignity Concert promoting Ukrainian modern artists, April 2015.
5) Promoting Government Transparency
For decades, the Soviet system propagated the idea that nothing depends on the common man. Ukrainians still do not fully understand that they are the government and that they can solve problems by working with like-minded people.
The Kyiv-based Center UA seeks to change this mentality in the Donbas by "teach[ing] the residents the tools of protecting their interests, given to them by Ukrainian legislation," according to Valentyn Krasnopiorov, initiatives director. The organization has influenced high-level officials and brought local changes already. Pavlo Ostrovskyj, a field coordinator for the Strong Communities of Donetsk NGO, (below) brought down a corruption scheme at the Druzhkivka Water Supplier that was laundering millions from the city budget. Today, he travels across the region and through case studies he teaches future monitors how to control local budgets.
In addition, the initiative is forming teams of local activists who want to hold local authorities accountable and promote positive change in their communities.
6) Assisting Internally Displaced People
Officially Ukraine has 1,381,953 internally displaced persons but experts believe that number is higher. Given the government's inability to promptly and effectively respond to the needs of this vulnerable population, Donbas SOS has provided legal aid, social reintegration, information about registration procedures, and permanent and temporary settlements. In its first year, fifty volunteers offered consultations to 25,000 IDPs, evacuated 3,500 persons from conflict zones, and provided more than 10,000 kl of humanitarian packages in the Donbas.
7) Bringing Free Media to the Donbas
To provide Donbas residents with an alternative source of information, a group of journalists started the Donetsk office of Hromadske TV (Donbas Public TV) in May 2014. It enabled citizens to finally gain access to free media. HromadskeTV brings residents up to speed about current events and serves as a platform for civic initiatives to spread the word about their activities and services.
Promoting National Dialogue
As Ukraine continues to rebuild after the Euromaidan and the war in the east, it's necessary to have a long-term strategy. The International Center for Policy Studies (ISPS), a Kyiv-based think tank, conducts national studies, polls, and roundtables to better understand societal divisions.
Given the relentless and harsh propaganda about differences between east and west, ISPS has focused on the eastern front. By engaging local citizens in the process of creating a common vision for the future, the initiative is helping reintegrate the region and lay a foundation for unity based on common values. ISPS co-organized the Forum Donbas, an effort of civil society, government, and international partners, to address pressing problems in the Donetsk and Lugansk regions.
Donbas Forum in Slovyansk, May 2015
Yuriy Didula manages the Lviv Education Foundation's eastern Ukraine portfolio.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine. Création d'un "mur" pour se protéger du voisin russe
La frontière entre l'Ukraine et la Russie reste très surveillée par les soldats ukrainiens avant la construction d'un "mûr" | AFP
Les clôtures métalliques barrent la campagne ukrainienne comme une longue balafre. Un large fossé complète le tableau. Avec le "mur", l'Ukraine espère se protéger de la Russie
Depuis l'annexion en mars 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, les deux ex-républiques soviétiques « sœurs » sont devenues ennemies. Et Kiev, qui accuse Moscou de soutenir les séparatistes prorusses, a décidé l'an dernier de construire en trois ans un « mur » d'un coût de 250 millions de dollars pour renforcer les 1 974 kilomètres de frontière poreuse qui séparent les deux pays.
Quelque 410 kilomètres de frontière ne sont plus sous le contrôle de Kiev mais sous celui des séparatistes depuis le début de la rébellion dans l'est de l'Ukraine en avril 2014: cette partie de la frontière laisse passer armes, mercenaires et soldats russes, accuse Kiev et dément Moscou.
Pour lutter contre ce qu'elle considère être une invasion russe, l'Ukraine ne souhaite pas ériger un vrai rempart de béton comme le suggère l'appellation le « Mur » mais un système sophistiqué alliant des fortifications militaires et des moyens de surveillance électroniques modernes.
Fin des travaux en 2018
Il y aura à terme « des systèmes d'alarme et des systèmes pour détruire des équipements et des troupes ennemis », assure Olexandre Doudko, porte-parole des gardes frontières dans la région de Tcherniguiv qui fait visiter à des journalistes les installations, récemment construites près du petit poste-frontière de Senkivka, à 200 kilomètres au nord de Kiev.
Pour l'instant, les travaux réalisés semblent modestes. Situé loin de la zone de conflit, Senkivka est désormais doté de quelques centaines de mètres de barrières métalliques hautes de 1,5 mètre.
L'ensemble du « mur » doit être construit d'ici à 2018, affirme cependant le chef des gardes frontières ukrainien Viktor Nazarenko.
« En trois ans, cette section de la frontière sera entièrement équipée et ni des groupes, ni des véhicules, ni des forces armées ne pourront la franchir illégalement », a-t-il promis.
Un budget fortement réduit
L'idée a germé dans l'esprit du sulfureux milliardaire ukrainien Igor Kolomoïski. Connu pour ses méthodes musclées et controversées pour briser les élans séparatistes, il était alors gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, voisine des républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk.
En juin 2014, lorsque le conflit est devenu de plus en plus sanglant, le milliardaire a suggéré de dépenser 100 millions de dollars pour ériger un mur de barbelés entre l'Ukraine et la Russie.
Un projet que le gouvernement a fait sien, envisageant dans un premier temps de débloquer un milliard de dollars avant de finalement n'y consacrer que le quart à peine, le pays étant ruiné par la guerre et par une grave crise économique.
« Construire une frontière »
Certaines entreprises ont même dû lancer les travaux sur leurs propres deniers, les fonds gouvernementaux tardant à être versés.
« Il est nécessaire de continuer à construire une frontière bien équipée afin d'empêcher les terroristes, les armes et les drogues de pénétrer en Ukraine depuis la Russie », a insisté en juillet le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.
Renforcer la frontière ukrainienne est essentiel, renchérit l'analyste politique indépendant ukrainien Volodymyr Fessenko. « Il y a plein de points sur la frontière qui ne sont pas du tout équipés ni contrôlés », juge-t-il.
Mais le renforcement de la frontière et la formation des gardes frontières « demande des sommes colossales que l'Ukraine n'a pas pour l'instant », regrette l'expert.
Guardian: Russia and NATO war games increase risk of real clash, report says
Large-scale military exercises conducted by both camps making conflict more likely
Russia and Nato have been conducting increasingly large-scale military exercises to prepare for a possible conflict with each other, but the war games themselves are making a clash more likely, a new report warns.
The report by the European Leadership Network (ELN) thinktank calls on both sides to communicate more and to improve the transparency of their military activities. It also encourages them to wind down the scale of their war games while starting work on a new treaty that would limit the sort of weaponry allowed along their borders.
"Each exercise is seen as provocative by the other side and feeding a dynamic of distrust and unpredictability," Ian Kearns, ELN's director, said. "Everyone is focusing on the deterrent value of big exercises, but there is a downside and that is the risk factor. Politicians have to show political judgment and restraint about when is the right time to scale down what could be a spiralling sequence of exercises."
Mais quand on sait que:
Petro Porochenko : «Poutine veut toute l'Europe»
«Nous combattons pour la démocratie, pour la liberté, pour la sécurité de tout le continent européen», assure le président ukrainien, Petro Porochenko. Crédits photo : HANDOUT/REUTERS
INFOGRAPHIE - Le président ukrainien demande, dans un entretien publié mercredi dans plusieurs quotidiens européens, la création d'une force de maintien de la paix dans l'Est du pays.
«Poutine veut aller aussi loin qu'on l'y autorisera. Il veut toute l'Europe.» Dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens européens que publie mercredi Libération, le président ukrainien Petro Porochenko estime que tout le continent est désormais sous la menace du Kremlin. Selon lui, la Finlande et les pays baltes pourraient bien être les prochaines cibles du président russe. «Et c'est pourquoi, quand nous parlons des Ukrainiens qui se battent dans l'est de mon pays, nous ne parlons pas seulement d'une lutte pour l'intégrité et l'indépendance de l'Ukraine: nous combattons pour la démocratie, pour la liberté, pour la sécurité de tout le continent européen», continue le chef d'État ukrainien.
Petro Porochenko appelle les Occidentaux à prendre la mesure de cette situation. Mardi, l'Union européenne a dénoncé le regain de tension en cours dans la région, estimant qu'il constituait une violation des accords de Minsk. Signés en février, ceux-ci prévoyaient, outre un cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les séparatistes, le retrait des armes lourdes de la ligne de front et une réforme constitutionnelle accordant plus d'autonomie à l'est de l'Ukraine. L'UE a également dénoncé les incidents dans lesquels des membres de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine ont été pris pour cible ou se sont trouvés pris entre deux feux. Le président ukrainien propose ainsi la création d'une force de maintien de la paix dans l'est de l'Ukraine en vue de faire respecter le cessez-le-feu.
«Une nouvelle spirale des combats»
Sur le terrain, la situation paraît toujours aussi tendue. Dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville sous contrôle de Kiev dans l'Est séparatiste, trois personnes ont péri au cours des dernières 24 heures. Selon l'état-major de l'armée, les tirs contre les positions ukrainiennes aux lance-roquettes «sont devenus réguliers». La mission de surveillance de l'OSCE présente sur le terrain a elle-même rapporté «une hausse significative de cas de violations du cessez-le-feu à l'est et au nord de Marioupol». «Nous ne pouvons pas risquer la vie de nos soldats, ils doivent pouvoir riposter», a prévenu l'état-major de l'armée. Dès la semaine dernière, le chef séparatiste de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, avait prédit «une nouvelle spirale des combats».
Pour l'heure, l'UE s'est cantonnée à prolonger jusqu'à janvier 2016 les sanctions économiques décrétées l'été dernier contre la Russie en raison de son soutien présumé aux rebelles séparatistes. Bruxelles lie le maintien de ses sanctions à l'application des accords de Minsk sur le terrain. Mardi, le gouvernement russe a répliqué. Il envisage d'étendre à des pays supplémentaires son embargo sur les importations de produits alimentaires imposé en riposte aux sanctions occidentales. Cet embargo concerne les importations de viandes, de poissons, de produits laitiers et de fruits et légumes. Il frappe les pays membres de l'Union européenne de même que les Etats-Unis, le Canada et l'Australie.
La frontière entre l'Ukraine et la Russie reste très surveillée par les soldats ukrainiens avant la construction d'un "mûr" | AFP
Les clôtures métalliques barrent la campagne ukrainienne comme une longue balafre. Un large fossé complète le tableau. Avec le "mur", l'Ukraine espère se protéger de la Russie
Depuis l'annexion en mars 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, les deux ex-républiques soviétiques « sœurs » sont devenues ennemies. Et Kiev, qui accuse Moscou de soutenir les séparatistes prorusses, a décidé l'an dernier de construire en trois ans un « mur » d'un coût de 250 millions de dollars pour renforcer les 1 974 kilomètres de frontière poreuse qui séparent les deux pays.
Quelque 410 kilomètres de frontière ne sont plus sous le contrôle de Kiev mais sous celui des séparatistes depuis le début de la rébellion dans l'est de l'Ukraine en avril 2014: cette partie de la frontière laisse passer armes, mercenaires et soldats russes, accuse Kiev et dément Moscou.
Pour lutter contre ce qu'elle considère être une invasion russe, l'Ukraine ne souhaite pas ériger un vrai rempart de béton comme le suggère l'appellation le « Mur » mais un système sophistiqué alliant des fortifications militaires et des moyens de surveillance électroniques modernes.
Fin des travaux en 2018
Il y aura à terme « des systèmes d'alarme et des systèmes pour détruire des équipements et des troupes ennemis », assure Olexandre Doudko, porte-parole des gardes frontières dans la région de Tcherniguiv qui fait visiter à des journalistes les installations, récemment construites près du petit poste-frontière de Senkivka, à 200 kilomètres au nord de Kiev.
Pour l'instant, les travaux réalisés semblent modestes. Situé loin de la zone de conflit, Senkivka est désormais doté de quelques centaines de mètres de barrières métalliques hautes de 1,5 mètre.
L'ensemble du « mur » doit être construit d'ici à 2018, affirme cependant le chef des gardes frontières ukrainien Viktor Nazarenko.
« En trois ans, cette section de la frontière sera entièrement équipée et ni des groupes, ni des véhicules, ni des forces armées ne pourront la franchir illégalement », a-t-il promis.
Un budget fortement réduit
L'idée a germé dans l'esprit du sulfureux milliardaire ukrainien Igor Kolomoïski. Connu pour ses méthodes musclées et controversées pour briser les élans séparatistes, il était alors gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, voisine des républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk.
En juin 2014, lorsque le conflit est devenu de plus en plus sanglant, le milliardaire a suggéré de dépenser 100 millions de dollars pour ériger un mur de barbelés entre l'Ukraine et la Russie.
Un projet que le gouvernement a fait sien, envisageant dans un premier temps de débloquer un milliard de dollars avant de finalement n'y consacrer que le quart à peine, le pays étant ruiné par la guerre et par une grave crise économique.
« Construire une frontière »
Certaines entreprises ont même dû lancer les travaux sur leurs propres deniers, les fonds gouvernementaux tardant à être versés.
« Il est nécessaire de continuer à construire une frontière bien équipée afin d'empêcher les terroristes, les armes et les drogues de pénétrer en Ukraine depuis la Russie », a insisté en juillet le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.
Renforcer la frontière ukrainienne est essentiel, renchérit l'analyste politique indépendant ukrainien Volodymyr Fessenko. « Il y a plein de points sur la frontière qui ne sont pas du tout équipés ni contrôlés », juge-t-il.
Mais le renforcement de la frontière et la formation des gardes frontières « demande des sommes colossales que l'Ukraine n'a pas pour l'instant », regrette l'expert.
Guardian: Russia and NATO war games increase risk of real clash, report says
Large-scale military exercises conducted by both camps making conflict more likely
Russia and Nato have been conducting increasingly large-scale military exercises to prepare for a possible conflict with each other, but the war games themselves are making a clash more likely, a new report warns.
The report by the European Leadership Network (ELN) thinktank calls on both sides to communicate more and to improve the transparency of their military activities. It also encourages them to wind down the scale of their war games while starting work on a new treaty that would limit the sort of weaponry allowed along their borders.
"Each exercise is seen as provocative by the other side and feeding a dynamic of distrust and unpredictability," Ian Kearns, ELN's director, said. "Everyone is focusing on the deterrent value of big exercises, but there is a downside and that is the risk factor. Politicians have to show political judgment and restraint about when is the right time to scale down what could be a spiralling sequence of exercises."
Mais quand on sait que:
Petro Porochenko : «Poutine veut toute l'Europe»
«Nous combattons pour la démocratie, pour la liberté, pour la sécurité de tout le continent européen», assure le président ukrainien, Petro Porochenko. Crédits photo : HANDOUT/REUTERS
INFOGRAPHIE - Le président ukrainien demande, dans un entretien publié mercredi dans plusieurs quotidiens européens, la création d'une force de maintien de la paix dans l'Est du pays.
«Poutine veut aller aussi loin qu'on l'y autorisera. Il veut toute l'Europe.» Dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens européens que publie mercredi Libération, le président ukrainien Petro Porochenko estime que tout le continent est désormais sous la menace du Kremlin. Selon lui, la Finlande et les pays baltes pourraient bien être les prochaines cibles du président russe. «Et c'est pourquoi, quand nous parlons des Ukrainiens qui se battent dans l'est de mon pays, nous ne parlons pas seulement d'une lutte pour l'intégrité et l'indépendance de l'Ukraine: nous combattons pour la démocratie, pour la liberté, pour la sécurité de tout le continent européen», continue le chef d'État ukrainien.
Petro Porochenko appelle les Occidentaux à prendre la mesure de cette situation. Mardi, l'Union européenne a dénoncé le regain de tension en cours dans la région, estimant qu'il constituait une violation des accords de Minsk. Signés en février, ceux-ci prévoyaient, outre un cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les séparatistes, le retrait des armes lourdes de la ligne de front et une réforme constitutionnelle accordant plus d'autonomie à l'est de l'Ukraine. L'UE a également dénoncé les incidents dans lesquels des membres de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine ont été pris pour cible ou se sont trouvés pris entre deux feux. Le président ukrainien propose ainsi la création d'une force de maintien de la paix dans l'est de l'Ukraine en vue de faire respecter le cessez-le-feu.
«Une nouvelle spirale des combats»
Sur le terrain, la situation paraît toujours aussi tendue. Dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville sous contrôle de Kiev dans l'Est séparatiste, trois personnes ont péri au cours des dernières 24 heures. Selon l'état-major de l'armée, les tirs contre les positions ukrainiennes aux lance-roquettes «sont devenus réguliers». La mission de surveillance de l'OSCE présente sur le terrain a elle-même rapporté «une hausse significative de cas de violations du cessez-le-feu à l'est et au nord de Marioupol». «Nous ne pouvons pas risquer la vie de nos soldats, ils doivent pouvoir riposter», a prévenu l'état-major de l'armée. Dès la semaine dernière, le chef séparatiste de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, avait prédit «une nouvelle spirale des combats».
Pour l'heure, l'UE s'est cantonnée à prolonger jusqu'à janvier 2016 les sanctions économiques décrétées l'été dernier contre la Russie en raison de son soutien présumé aux rebelles séparatistes. Bruxelles lie le maintien de ses sanctions à l'application des accords de Minsk sur le terrain. Mardi, le gouvernement russe a répliqué. Il envisage d'étendre à des pays supplémentaires son embargo sur les importations de produits alimentaires imposé en riposte aux sanctions occidentales. Cet embargo concerne les importations de viandes, de poissons, de produits laitiers et de fruits et légumes. Il frappe les pays membres de l'Union européenne de même que les Etats-Unis, le Canada et l'Australie.
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Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Escalade en Ukraine : Kiev et les rebelles s’accusent mutuellement
Le ton monte encore entre Kiev et les séparatistes prorusses de l’est du pays qui s’accusent mutuellement de violer les accords de cessez-le-feu. La situation s’est nettement dégradée sur le terrain ces derniers jours dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville sous contrôle du gouvernement dans l’est séparatiste prorusse.
“Des opérations planifiées à Shyrokyne and Starohnativk (…)montrent comment le camp russe, Donetsk et Lougansk essaient de saper la mise en œuvre des accords de Minsk”, a déclaré hier le chef de la diplomatie ukrainien Pavlo Klimkine.
Le commandant séparatiste Denis Pouchiline a évoqué, lui, le risque d’une guerre au-delà de l’est de l’Ukraine. “Malheureusement, nous voyons les limites de l’application des accords de Minsk de la part de Kiev et nous assistons à des provocations” de sa part, a-t-il affirmé hier. (…) “Il est probable que le gouvernement de Kiev soit conscient que, si le processus de Minsk prend fin comme c’est le cas actuellement, on va (…) peut-être vers une guerre d’envergure”.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a tenu hier un conseil de sécurité pour discuter de l’escalade de la violence dans l’Est de l’Ukraine, selon des médias russes.
Kiev renforce ses capacité de défense dans l'est de l'Ukraine
Kiev renforce ses capacités de défense dans la région rebelle de l'est de l'Ukraine afin de repousser une possible offensive des autonomistes, a indiqué mercredi Oleksandr Tourtchinov, le chef du Conseil de défense et de sécurité nationale.
"Nous établissons une défense active dans la région, renforçant nos forces armées avec des armes nouvelles et de l'équipement militaire", a déclaré M. Tourtchinov lors de sa visite dans la zone de conflit.
Dans le même temps, il a souligné le fait que le renforcement des ressources militaires n'incluait pas l'artillerie, qui a été retirée de la ligne de front conformément aux accords de Minsk.
"Nous respectons strictement les accords de Minsk", a insisté M. Tourtchinov.
L'accord de Minsk, qui concerne un cessez-le-feu et un retrait des armes lourdes des zones de combat dans l'est de l'Ukraine, a été signé à la mi-février dans une tentative de mettre fin au conflit sanglant entre soldats gouvernementaux et insurgés, qui a fait plus de 6 800 morts depuis avril 2014.
L'accord a réduit de manière significative l'intensité des combats et a diminué le nombre de victimes, mais des affrontements entre les camps en conflit se produisent encore et les forces rivales s'accusent mutuellement de préparer une nouvelle offensive militaire.
Tirs à l'artillerie lourde près de Marioupol (mais pas que)
Des tirs de lance-roquettes multiples Grad ont été signalées ces derniers jours (image symbolique).
Photo: KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA
La situation s'est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l'est de l'Ukraine sous contrôle du gouvernement, selon des militaires ukrainiens. Les combats à l'artillerie lourde se poursuivaient pour la troisième journée consécutive.
"Nous tirons à l'artillerie lourde pour riposter aux tirs rebelles à l'artillerie lourde", a déclaré mercredi à l'AFP Iaroslav Tchepourniï, porte-parole de l'armée ukrainienne interrogé à Starognativka, nouveau point chaud à mi-chemin entre le bastion rebelle de Donetsk et Marioupol.
Selon un soldat ukrainien répondant au nom de guerre de "Zevs" (Zeus), la prise de ce secteur par les rebelles séparatistes prorusses pourrait leur ouvrir la voie vers Marioupol, grande ville industrielle et portuaire de près de 500'000 habitants située sur les bords de la mer d'Azov.
"Cette partie du front est plus proche de Marioupol. Si (les rebelles) la prennent, ils prendront Marioupol. Nous ne les laisserons pas avancer", a-t-il dit à l'AFP.
Des tirs "jour et nuit"
Selon Iaroslav Tchepourniï, "la situation s'est nettement dégradée ces derniers jours" dans le secteur de Marioupol. les positions ukrainiennes essuient des tirs au lance-roquettes multiples Grad et autres armes lourdes interdites par les accords de paix Minsk signés en février.
"Ca tire tout le temps des deux côtés. Trois jours. Jour et nuit", témoigne Andreï, 65 ans, habitant de Starognativka interrogé par l'AFP.
Les positions ukrainiennes ont été frappées dans cette zone à quatre reprises dans la nuit de mardi à mercredi y compris par les tirs d'un puissant lance-roquettes multiples Ouragan, a indiqué dans la matinée le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko, faisant état d'un soldat tué en 24 heures.
Plus au nord, à Donetsk, un civil a été tué mercredi soir dans les bombardements ayant touché un quartier de la ville situé proche des ruines de l'aéroport, ont indiqué les autorités séparatistes.
Escalade "délibérée"
Le chef de la diplomatie ukrainien Pavlo Klimkine a accusé mercredi la Russie et les rebelles de provoquer une escalade "délibérée" afin de "saper la mise en oeuvre des accords de Minsk".
Lundi, M. Klimkine avait mené des consultations d'urgence avec ses homologues russe, allemand et français, les quatre pays ayant négocié les accords de Minsk qui ont conduit à l'instauration d'une nouvelle trêve, violée depuis de manière quasi quotidienne sur certains secteurs de la ligne de front.
Ukraine : le témoignage d’un soldat russe arrêté en territoire séparatiste
Alors que les violences s'intensifient dans l'est de l'Ukraine malgré le cessez-le-feu de février, euronews a pu rencontrer un officier russe fait prisonnier, il a expliqué comment il avait été recruté pour aider les séparatistes sur le territoire ukrainien.
Vladimir Starkov a été arrêté le 25 Juillet à bord d'un camion rempli de munitions au point de contrôle de Berezove. Parti de Donetsk, il se rendait à Yasne, en territoire rebelle, mais il a perdu son chemin, et a été intercepté par une patrouille ukrainienne.
Euronews l'a rencontré dans le centre de détention de Kiev, où il est incarcéré.
Vladimir Starkov :
'Au moment de mon arrestation, j'étais un soldat régulier des forces armées de la Fédération de Russie. Rang: Major. Affectation : Chef au service missiles et artillerie au sein de l'unité militaire de Novotcherkassk '.
Selon lui, environ 2 000 militaires russes sont déployés dans l'Est du pays. Non pas des volontaires, mais pour beaucoup, des soldats comme lui. Quand on lui a dit de se rendre dans la région russe de Rostov, il ignorait qu'il servirait dans l'Est de l'Ukraine.
Vladimir Starkov :
'On nous ont réunis et on nous a annoncé que nos positions seraient celles qu'on nous avait promis, mais que nous devions faire notre service militaire en Ukraine: dans les Républiques de Donetsk et de Lougansk. Il était interdit d'en parler à nos familles.'
Starkov était chargé du suivi des armements. Quand il a été capturé, il avait sur lui de faux papiers, et du matériel qu'il était censé livrer aux séparatistes.
Vitaly Lytvinenko, représentant des services de sécurité ukrainiens :
'De tels armements ne sont pas fabriqués en Ukraine, et on peut voir ici que c'est propriété d'une unité militaire russe'.
Après son arrestation, Starkov a voulu prévenir sa famille, mais ses appels ne passaient pas. Euronews a tenté de joindre sa femme, Larissa, sans succès non plus.
Contactés par euronews, le ministère russe de la Défense, et l'ambassade russe à Kiev ont refusé tout commentaire. La Russie affirme toujours n'avoir envoyé aucun soldat en Ukraine.
Quand deux autres militaires russes ont été arrêtés en mai dernier, Moscou a assuré qu'ils avaient déjà quitté l'armée.
Starkov est accusé de terrorisme.
Le ton monte encore entre Kiev et les séparatistes prorusses de l’est du pays qui s’accusent mutuellement de violer les accords de cessez-le-feu. La situation s’est nettement dégradée sur le terrain ces derniers jours dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville sous contrôle du gouvernement dans l’est séparatiste prorusse.
“Des opérations planifiées à Shyrokyne and Starohnativk (…)montrent comment le camp russe, Donetsk et Lougansk essaient de saper la mise en œuvre des accords de Minsk”, a déclaré hier le chef de la diplomatie ukrainien Pavlo Klimkine.
Le commandant séparatiste Denis Pouchiline a évoqué, lui, le risque d’une guerre au-delà de l’est de l’Ukraine. “Malheureusement, nous voyons les limites de l’application des accords de Minsk de la part de Kiev et nous assistons à des provocations” de sa part, a-t-il affirmé hier. (…) “Il est probable que le gouvernement de Kiev soit conscient que, si le processus de Minsk prend fin comme c’est le cas actuellement, on va (…) peut-être vers une guerre d’envergure”.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a tenu hier un conseil de sécurité pour discuter de l’escalade de la violence dans l’Est de l’Ukraine, selon des médias russes.
Kiev renforce ses capacité de défense dans l'est de l'Ukraine
Kiev renforce ses capacités de défense dans la région rebelle de l'est de l'Ukraine afin de repousser une possible offensive des autonomistes, a indiqué mercredi Oleksandr Tourtchinov, le chef du Conseil de défense et de sécurité nationale.
"Nous établissons une défense active dans la région, renforçant nos forces armées avec des armes nouvelles et de l'équipement militaire", a déclaré M. Tourtchinov lors de sa visite dans la zone de conflit.
Dans le même temps, il a souligné le fait que le renforcement des ressources militaires n'incluait pas l'artillerie, qui a été retirée de la ligne de front conformément aux accords de Minsk.
"Nous respectons strictement les accords de Minsk", a insisté M. Tourtchinov.
L'accord de Minsk, qui concerne un cessez-le-feu et un retrait des armes lourdes des zones de combat dans l'est de l'Ukraine, a été signé à la mi-février dans une tentative de mettre fin au conflit sanglant entre soldats gouvernementaux et insurgés, qui a fait plus de 6 800 morts depuis avril 2014.
L'accord a réduit de manière significative l'intensité des combats et a diminué le nombre de victimes, mais des affrontements entre les camps en conflit se produisent encore et les forces rivales s'accusent mutuellement de préparer une nouvelle offensive militaire.
Tirs à l'artillerie lourde près de Marioupol (mais pas que)
Des tirs de lance-roquettes multiples Grad ont été signalées ces derniers jours (image symbolique).
Photo: KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA
La situation s'est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l'est de l'Ukraine sous contrôle du gouvernement, selon des militaires ukrainiens. Les combats à l'artillerie lourde se poursuivaient pour la troisième journée consécutive.
"Nous tirons à l'artillerie lourde pour riposter aux tirs rebelles à l'artillerie lourde", a déclaré mercredi à l'AFP Iaroslav Tchepourniï, porte-parole de l'armée ukrainienne interrogé à Starognativka, nouveau point chaud à mi-chemin entre le bastion rebelle de Donetsk et Marioupol.
Selon un soldat ukrainien répondant au nom de guerre de "Zevs" (Zeus), la prise de ce secteur par les rebelles séparatistes prorusses pourrait leur ouvrir la voie vers Marioupol, grande ville industrielle et portuaire de près de 500'000 habitants située sur les bords de la mer d'Azov.
"Cette partie du front est plus proche de Marioupol. Si (les rebelles) la prennent, ils prendront Marioupol. Nous ne les laisserons pas avancer", a-t-il dit à l'AFP.
Des tirs "jour et nuit"
Selon Iaroslav Tchepourniï, "la situation s'est nettement dégradée ces derniers jours" dans le secteur de Marioupol. les positions ukrainiennes essuient des tirs au lance-roquettes multiples Grad et autres armes lourdes interdites par les accords de paix Minsk signés en février.
"Ca tire tout le temps des deux côtés. Trois jours. Jour et nuit", témoigne Andreï, 65 ans, habitant de Starognativka interrogé par l'AFP.
Les positions ukrainiennes ont été frappées dans cette zone à quatre reprises dans la nuit de mardi à mercredi y compris par les tirs d'un puissant lance-roquettes multiples Ouragan, a indiqué dans la matinée le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko, faisant état d'un soldat tué en 24 heures.
Plus au nord, à Donetsk, un civil a été tué mercredi soir dans les bombardements ayant touché un quartier de la ville situé proche des ruines de l'aéroport, ont indiqué les autorités séparatistes.
Escalade "délibérée"
Le chef de la diplomatie ukrainien Pavlo Klimkine a accusé mercredi la Russie et les rebelles de provoquer une escalade "délibérée" afin de "saper la mise en oeuvre des accords de Minsk".
Lundi, M. Klimkine avait mené des consultations d'urgence avec ses homologues russe, allemand et français, les quatre pays ayant négocié les accords de Minsk qui ont conduit à l'instauration d'une nouvelle trêve, violée depuis de manière quasi quotidienne sur certains secteurs de la ligne de front.
Ukraine : le témoignage d’un soldat russe arrêté en territoire séparatiste
Alors que les violences s'intensifient dans l'est de l'Ukraine malgré le cessez-le-feu de février, euronews a pu rencontrer un officier russe fait prisonnier, il a expliqué comment il avait été recruté pour aider les séparatistes sur le territoire ukrainien.
Vladimir Starkov a été arrêté le 25 Juillet à bord d'un camion rempli de munitions au point de contrôle de Berezove. Parti de Donetsk, il se rendait à Yasne, en territoire rebelle, mais il a perdu son chemin, et a été intercepté par une patrouille ukrainienne.
Euronews l'a rencontré dans le centre de détention de Kiev, où il est incarcéré.
Vladimir Starkov :
'Au moment de mon arrestation, j'étais un soldat régulier des forces armées de la Fédération de Russie. Rang: Major. Affectation : Chef au service missiles et artillerie au sein de l'unité militaire de Novotcherkassk '.
Selon lui, environ 2 000 militaires russes sont déployés dans l'Est du pays. Non pas des volontaires, mais pour beaucoup, des soldats comme lui. Quand on lui a dit de se rendre dans la région russe de Rostov, il ignorait qu'il servirait dans l'Est de l'Ukraine.
Vladimir Starkov :
'On nous ont réunis et on nous a annoncé que nos positions seraient celles qu'on nous avait promis, mais que nous devions faire notre service militaire en Ukraine: dans les Républiques de Donetsk et de Lougansk. Il était interdit d'en parler à nos familles.'
Starkov était chargé du suivi des armements. Quand il a été capturé, il avait sur lui de faux papiers, et du matériel qu'il était censé livrer aux séparatistes.
Vitaly Lytvinenko, représentant des services de sécurité ukrainiens :
'De tels armements ne sont pas fabriqués en Ukraine, et on peut voir ici que c'est propriété d'une unité militaire russe'.
Après son arrestation, Starkov a voulu prévenir sa famille, mais ses appels ne passaient pas. Euronews a tenté de joindre sa femme, Larissa, sans succès non plus.
Contactés par euronews, le ministère russe de la Défense, et l'ambassade russe à Kiev ont refusé tout commentaire. La Russie affirme toujours n'avoir envoyé aucun soldat en Ukraine.
Quand deux autres militaires russes ont été arrêtés en mai dernier, Moscou a assuré qu'ils avaient déjà quitté l'armée.
Starkov est accusé de terrorisme.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'OSCE rapporte une escalade de la violence dans l'est de l'Ukraine
KIEV, 13 août (Xinhua) -- L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui observe la situation dans l'est de l'Ukraine, a indiqué jeudi qu'il y avait eu une escalade de la violence dans les zones rebelles au cours des derniers jours.
"Les observateurs de l'OSCE ont noté encore plus de violence, avec pour conséquence des blessés et des morts chez les civils et les combattants, ainsi que la destruction de logements et d'autres infrastructures", a expliqué aux journalistes Alexander Hug, le vice-directeur de la mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine.
Notant que le nombre d'affrontements entre les troupes gouvernementales et les rebelles autonomistes s'était accru ces derniers jours, M. Hug a précisé que les deux parties auraient utilisé des armes lourdes dans leurs attaques, en violation de l'accord de cessez-le-feu de Minsk.
Il a ajouté que la situation humanitaire dans la zone restait difficile, avec des personnes des deux côtés de la ligne de contact souffrant d'interruption des services essentiels comme l'eau, l'électricité et le gaz.
Ces dernières 24 heures, les soldats gouvernementaux ont subi 150 attaques, et deux hommes ont été tués et 10 autres blessés, selon le porte-parole de l'armée ukrainienne Oleksandr Motouzianik.
Par ailleurs, la police locale a indiqué qu'un civil avait été tué et au moins cinq autres blessés au cours des dernières 24 heures dans les zones de combat.
Les insurgés n'ont pas donné d'information sur les victimes dans leur camp ces dernières 24 heures.
Alors qu'il y a un regain de tension dans l'est de l'Ukraine depuis la semaine dernière, les forces rivales s'accusent mutuellement de préparer une nouvelle offensive dans ce conflit qui a déjà fait 6 800 morts depuis avril 2014.
le dernier rapport de l'OSCE
Ukraine: Kerry s’alarme auprès de Lavrov de la poussée d’attaques séparatistes
Le secrétaire d’État américain John Kerry s’est alarmé auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov de la forte augmentation des attaques de séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, a indiqué jeudi un diplomate américain.
M. Kerry a exprimé sa grave préoccupation dans un appel téléphonique à M. Lavrov et a exhorté les parties belligérantes à un cessez-le-feu immédiat et (à) la mise en oeuvre complète des obligations de Minsk, du nom de l’accord de trêve signé en février dernier sous médiation franco-allemande.
Les États-Unis dénoncent régulièrement depuis plus d’un an les violences des forces séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine mais ils avaient baissé le ton ces dernières semaines.
Le conflit en Ukraine a toutefois porté un très mauvais coup aux relations, déjà glaciales depuis 2012, entre Washington et Moscou.
MM. Kerry et Lavrov, qui affichent une bonne entente, entretiennent le principal canal de communication entre les deux anciens adversaires de la Guerre froide.
Nombre record d’attaques rebelles, deux soldats tués dans l’est
Kiev a accusé jeudi les séparatistes prorusses de préparer un assaut et d’avoir tué deux soldats en réalisant un nombre record de frappes contre les positions de l’armée ukrainienne depuis l’instauration de la trêve en février.
« Il y a eu 153 attaques visant nos positions, comme au plus fort des combats », a commenté dans un communiqué le chef du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov, dénonçant un record noir depuis la signature en février des accords de paix à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.
Deux soldats ont été tués et dix blessés au cours des dernières 24 heures, a-t-il annoncé.
Le redéploiement d’hommes et d’équipements à proximité de notre ligne de défense témoigne de la préparation par l’ennemi d’un assaut, a déclaré M. Tourtchinov, qui se trouve dans la zone du conflit.
Selon lui, les bombardements les plus intenses ont frappé les positions ukrainiennes à proximité des ruines de l’aéroport de Donetsk passé sous contrôle des rebelles en janvier.
Interrogé par l’AFP, un porte-parole militaire ukrainien, Vladislav Seleznev, a pour sa part fait état de combats près de la localité de Semiguiria, située à 50 km au nord-est de Donetsk, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Les observateurs de l’OSCE présents sur le terrain ont constaté ces derniers jours l’utilisation par les deux côtés d’armes lourdes de calibres de 122mm et 152 mm interdites par les accords de Minsk, a déclaré Alexander Hug, chef adjoint de la mission d’observation de l’OSCE en Ukraine, au cours d’une conférence de presse.
Les observateurs notent une augmentation des violences menant à des pertes civiles ainsi que des destructions de maisons et d’infrastructures, a-t-il poursuivi.
Depuis le début de la semaine, la situation s’est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l’est séparatiste sous contrôle du gouvernement, où les combats à l’artillerie lourde se poursuivent pour la quatrième journée consécutive.
Plus de 6.800 personnes ont péri depuis le début du conflit en avril 2014.
Ukraine: «nombre record» d'attaques rebelles
Depuis le début de la semaine, la situation s'est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l'est séparatiste de l'Ukraine sous contrôle du gouvernement.
PHOTO AFP
Kiev a accusé jeudi les séparatistes prorusses de «préparer un assaut» et d'avoir tué deux soldats en réalisant un «nombre record» de frappes contre les positions de l'armée ukrainienne depuis l'instauration de la trêve en février.
«Il y a eu 153 attaques visant nos positions, comme au plus fort des combats», a commenté dans un communiqué le chef du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov, dénonçant «un record noir» depuis la signature en février des accords de paix à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.
Deux soldats ont été tués et dix blessés au cours des dernières 24 heures, a-t-il annoncé.
«Le redéploiement d'hommes et d'équipements à proximité de notre ligne de défense témoigne de la préparation par l'ennemi d'un assaut», a déclaré M. Tourtchinov, qui se trouve dans la zone du conflit.
Selon lui, les bombardements les plus intenses ont frappé les positions ukrainiennes à proximité des ruines de l'aéroport de Donetsk passé sous contrôle des rebelles en janvier.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire ukrainien, Vladislav Seleznev, a pour sa part fait état de combats près de la localité de Semiguiria, située à 50 km au nord-est de Donetsk, dans la nuit de mercredi à jeudi.
«Les observateurs de l'OSCE présents sur le terrain ont constaté ces derniers jours l'utilisation par les deux côtés d'armes lourdes de calibres de 122mm et 152 mm» interdites par les accords de Minsk, a déclaré Alexander Hug, chef adjoint de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine, au cours d'une conférence de presse.
«Les observateurs notent une augmentation des violences menant à des pertes civiles ainsi que des destructions de maisons et d'infrastructures», a-t-il poursuivi.
Depuis le début de la semaine, la situation s'est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l'est séparatiste de l'Ukraine sous contrôle du gouvernement, où les combats à l'artillerie lourde se poursuivent pour la quatrième journée consécutive.
Lors d'un appel téléphonique à son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d'État américain John Kerry s'est alarmé jeudi de «la forte augmentation» des attaques perpétrées par les séparatistes prorusses et a exhorté les parties belligérantes à «un cessez-le-feu immédiat et (à) la mise en oeuvre complète des obligations de Minsk».
Plus de 6800 personnes ont péri depuis le début du conflit en avril 2014.
KIEV, 13 août (Xinhua) -- L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui observe la situation dans l'est de l'Ukraine, a indiqué jeudi qu'il y avait eu une escalade de la violence dans les zones rebelles au cours des derniers jours.
"Les observateurs de l'OSCE ont noté encore plus de violence, avec pour conséquence des blessés et des morts chez les civils et les combattants, ainsi que la destruction de logements et d'autres infrastructures", a expliqué aux journalistes Alexander Hug, le vice-directeur de la mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine.
Notant que le nombre d'affrontements entre les troupes gouvernementales et les rebelles autonomistes s'était accru ces derniers jours, M. Hug a précisé que les deux parties auraient utilisé des armes lourdes dans leurs attaques, en violation de l'accord de cessez-le-feu de Minsk.
Il a ajouté que la situation humanitaire dans la zone restait difficile, avec des personnes des deux côtés de la ligne de contact souffrant d'interruption des services essentiels comme l'eau, l'électricité et le gaz.
Ces dernières 24 heures, les soldats gouvernementaux ont subi 150 attaques, et deux hommes ont été tués et 10 autres blessés, selon le porte-parole de l'armée ukrainienne Oleksandr Motouzianik.
Par ailleurs, la police locale a indiqué qu'un civil avait été tué et au moins cinq autres blessés au cours des dernières 24 heures dans les zones de combat.
Les insurgés n'ont pas donné d'information sur les victimes dans leur camp ces dernières 24 heures.
Alors qu'il y a un regain de tension dans l'est de l'Ukraine depuis la semaine dernière, les forces rivales s'accusent mutuellement de préparer une nouvelle offensive dans ce conflit qui a déjà fait 6 800 morts depuis avril 2014.
le dernier rapport de l'OSCE
Ukraine: Kerry s’alarme auprès de Lavrov de la poussée d’attaques séparatistes
Le secrétaire d’État américain John Kerry s’est alarmé auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov de la forte augmentation des attaques de séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, a indiqué jeudi un diplomate américain.
M. Kerry a exprimé sa grave préoccupation dans un appel téléphonique à M. Lavrov et a exhorté les parties belligérantes à un cessez-le-feu immédiat et (à) la mise en oeuvre complète des obligations de Minsk, du nom de l’accord de trêve signé en février dernier sous médiation franco-allemande.
Les États-Unis dénoncent régulièrement depuis plus d’un an les violences des forces séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine mais ils avaient baissé le ton ces dernières semaines.
Le conflit en Ukraine a toutefois porté un très mauvais coup aux relations, déjà glaciales depuis 2012, entre Washington et Moscou.
MM. Kerry et Lavrov, qui affichent une bonne entente, entretiennent le principal canal de communication entre les deux anciens adversaires de la Guerre froide.
Nombre record d’attaques rebelles, deux soldats tués dans l’est
Kiev a accusé jeudi les séparatistes prorusses de préparer un assaut et d’avoir tué deux soldats en réalisant un nombre record de frappes contre les positions de l’armée ukrainienne depuis l’instauration de la trêve en février.
« Il y a eu 153 attaques visant nos positions, comme au plus fort des combats », a commenté dans un communiqué le chef du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov, dénonçant un record noir depuis la signature en février des accords de paix à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.
Deux soldats ont été tués et dix blessés au cours des dernières 24 heures, a-t-il annoncé.
Le redéploiement d’hommes et d’équipements à proximité de notre ligne de défense témoigne de la préparation par l’ennemi d’un assaut, a déclaré M. Tourtchinov, qui se trouve dans la zone du conflit.
Selon lui, les bombardements les plus intenses ont frappé les positions ukrainiennes à proximité des ruines de l’aéroport de Donetsk passé sous contrôle des rebelles en janvier.
Interrogé par l’AFP, un porte-parole militaire ukrainien, Vladislav Seleznev, a pour sa part fait état de combats près de la localité de Semiguiria, située à 50 km au nord-est de Donetsk, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Les observateurs de l’OSCE présents sur le terrain ont constaté ces derniers jours l’utilisation par les deux côtés d’armes lourdes de calibres de 122mm et 152 mm interdites par les accords de Minsk, a déclaré Alexander Hug, chef adjoint de la mission d’observation de l’OSCE en Ukraine, au cours d’une conférence de presse.
Les observateurs notent une augmentation des violences menant à des pertes civiles ainsi que des destructions de maisons et d’infrastructures, a-t-il poursuivi.
Depuis le début de la semaine, la situation s’est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l’est séparatiste sous contrôle du gouvernement, où les combats à l’artillerie lourde se poursuivent pour la quatrième journée consécutive.
Plus de 6.800 personnes ont péri depuis le début du conflit en avril 2014.
Ukraine: «nombre record» d'attaques rebelles
Depuis le début de la semaine, la situation s'est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l'est séparatiste de l'Ukraine sous contrôle du gouvernement.
PHOTO AFP
Kiev a accusé jeudi les séparatistes prorusses de «préparer un assaut» et d'avoir tué deux soldats en réalisant un «nombre record» de frappes contre les positions de l'armée ukrainienne depuis l'instauration de la trêve en février.
«Il y a eu 153 attaques visant nos positions, comme au plus fort des combats», a commenté dans un communiqué le chef du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov, dénonçant «un record noir» depuis la signature en février des accords de paix à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.
Deux soldats ont été tués et dix blessés au cours des dernières 24 heures, a-t-il annoncé.
«Le redéploiement d'hommes et d'équipements à proximité de notre ligne de défense témoigne de la préparation par l'ennemi d'un assaut», a déclaré M. Tourtchinov, qui se trouve dans la zone du conflit.
Selon lui, les bombardements les plus intenses ont frappé les positions ukrainiennes à proximité des ruines de l'aéroport de Donetsk passé sous contrôle des rebelles en janvier.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire ukrainien, Vladislav Seleznev, a pour sa part fait état de combats près de la localité de Semiguiria, située à 50 km au nord-est de Donetsk, dans la nuit de mercredi à jeudi.
«Les observateurs de l'OSCE présents sur le terrain ont constaté ces derniers jours l'utilisation par les deux côtés d'armes lourdes de calibres de 122mm et 152 mm» interdites par les accords de Minsk, a déclaré Alexander Hug, chef adjoint de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine, au cours d'une conférence de presse.
«Les observateurs notent une augmentation des violences menant à des pertes civiles ainsi que des destructions de maisons et d'infrastructures», a-t-il poursuivi.
Depuis le début de la semaine, la situation s'est nettement dégradée dans le secteur de Marioupol, dernière grande ville dans l'est séparatiste de l'Ukraine sous contrôle du gouvernement, où les combats à l'artillerie lourde se poursuivent pour la quatrième journée consécutive.
Lors d'un appel téléphonique à son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d'État américain John Kerry s'est alarmé jeudi de «la forte augmentation» des attaques perpétrées par les séparatistes prorusses et a exhorté les parties belligérantes à «un cessez-le-feu immédiat et (à) la mise en oeuvre complète des obligations de Minsk».
Plus de 6800 personnes ont péri depuis le début du conflit en avril 2014.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Письмо главы ПАСЕ Анн Брассер делегату ПАСЕ Надежде Савченко
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'ai l'honneur d'avoir rencontrer et d'aider cette femme depuis un certains temps, c'est elle l'avenir de l'Ukraine, je lui prédis un grand avenir et elle n'a peur de rien, il faut voir comment elle s'occupe de ses afghans (ex de l'Afghanistan dorénavant dans le Donbass...)
Entretien avec Elena, journaliste indépendante et bénévole, sur la situation militaire en Ukraine
Publié le 14 août 2015 par UkraineReconquista
Certains Européens dont les pays ne faisaient pas partie du Pacte de Varsovie croient que la Russie a du courage de s’opposer aux États-Unis et que Poutine est un président fort et brave. Et bien, non. Nous, les Ukrainiens, ainsi que les Baltes, les Polonais, les Tchèques et les Géorgiens, nous savons c’est qu'est vraiment la Russie.
Elena est journaliste indépendante, militante associative et bénévole. Elle apporte de l'aide aux soldats et aux enfants démunis, qu'ils soient déplacés ou orphelins à cause du conflit. Elle a une formation de traductrice interprète et a répondu dans la langue de Bossuet aux questions d'Ukraine Reconquista.
Son témoignage est très précieux pour comprendre la situation dans le sud-est du pays et les difficultés rencontrées par les militaires ukrainiens dans l'exercice de leur mission. Car parfois, l'ennemi ne se situe pas seulement dans le camp d'en face...
____________________________________________________________________
Ukraine Reconquista : Pourquoi menez-vous ce combat ?
Elena : En tant qu’ukrainienne, je ne peux pas rester indifférente aux événements qui secouent mon pays. Je suis bien entendu redevable envers les soldats ukrainiens qui sont partis se battre et donner leur santé et leur vie pour que moi et les gens comme moi puissent vivre normalement, dormir tranquillement dans nos lits et ne pas voir les séparatistes dans nos villes. Donc, mon devoir est d’aider nos soldats, je trouve cela tout à fait normal.
Vous savez, je voyage dans l’est, je dors dans les unités militaires, je peux vous dire que les soldats vivent dans des mauvaises conditions, ils sont mal logés, mal nourris, ils achètent eux-mêmes leurs tenues. En ce moment, mes amis d’une unité d’artillerie partent en mission pour 24 heures, durant lesquelles ils restent dans des champs au plein soleil, il fait 30-35 degrés àl’ombre et l’État ne leur donne qu’un litre et demi d’eau par personne par jour. C’est épouvantable ! Cependant, ils restent à faire leur devoir, à nous protéger et ils ne se plaignent pas. Je trouve cela tellement admirable.
On fait ce qu’on peut pour les épauler, pour qu’ils ne se sentent pas seuls et qu’ils sachent que nous leur sommes très reconnaissants ! On aide aussi les soldats blessés et les familles dont un membre est mort à la guerre. J’essaye d’aider aussi les enfants venus du Donbass. Chaque enfant doit avoir une enfance normale, pas fuir sa ville natale pour se sauver des bombes et voir ses proches mourir. Ils ne doivent pas souffrir à cause des conneries faites par les adultes. Donc, on essaye d’améliorer un peu leur quotidien.
D’ailleurs, j’ai eu de la chance de connaitre des Français sensibles aux malheurs des Ukrainiens qui nous aident énormément, notamment Monsieur Cyril Bogaert, de l'ONG France Ukraine Solidarité, et d’autres activistes et je profite de cette occasion pour leur remercier encore pour leur aide qui nous est bien précieuse.
Quelle est la situation sur le front de l'est face aux séparatistes pro-russes ?
Et bien, la situation s’est un peu améliorée avec les Accords de Minsk. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui critiquent ces Accords qui ne sont sûrement pas parfaits et qui sont constamment violés par les séparatistes et les militaires russes.
Il faut avouer qu’avec la signature de ces Accords, il y a quand même moins de morts parmi nos militaires, que l’année dernière, lors de batailles de Savour-Mohyla, Illovaysk ou de Debaltzeve au mois de février 2015, mais le but est c’est qu’il n’y en ait plus du tout. Malheureusement, ce n’est pas le cas, les militaires et les civils périssent pratiquement tous les jours dans le Donbass. Après un certain calme qui a duré de la fin de mois de février jusqu’au mois de juin, les hostilités ont repris. Toute la ligne du front est à nouveau enflammée.
La Russie est-elle partie prenante militairement ?
Mais très certainement ! Il y a toutes sortes de preuves de la présence des militaires russes dans le Donbass. Les images satellites où l'on voit les unités militaires et les armements russes en train de traverser la frontière russo-ukrainienne ont été montrées lors des réunions du Conseil de l’ONU.
Les militaires ukrainiens transmettent à l’État-major ukrainien les papiers et les affaires (les chevrons, les armes) des militaires russes tués sur le champs de bataille, plusieurs soldats russes se sont faits prisonniers.
Sur les réseaux sociaux, les journalistes découvrent les selfies des soldats russes dans les villes et villages ukrainiens... Un journaliste américain, Simon Ostrovsky, a réalisé une excellente enquête durant laquelle il a suivi le parcours d’un militaire russe de sa ville en Russie jusqu’à Debaltseve en Ukraine. Et même Vladimir Poutine a fini par avouer que les fameux « hommes verts » en Crimée avaient été les militaires russes. Je conseille de lire le rapport de Boris Nemtsov [NDLR : député de l'opposition, ancien vice-président de la Fédération de Russie et ancien ministre assassiné le 27 février 2015 à Moscou] qui contient beaucoup de preuves de l’implication de la Russie dans ce conflit.
Est-ce une guerre civile entre des Ukrainiens de l'ouest et des Ukrainiens de l'est ?
L’est de l’Ukraine est un large territoire qui comprend plusieurs régions : d’Odessa, de Kharkiv, de Dniepropetrovsk, de Zaporijia. Les habitants de ces régions mènent une vie normale comme tous les autres Ukrainiens. Dans le Donbass, les gens vivaient aussi normalement jusqu’à ce que la Russie se mette à soutenir les séparatistes, d’abord en envoyant les officiers du FSB pour lancer le mouvement séparatiste et les armes et les soldats ensuite afin de maintenir la guerre.
Qu'avez-vous à répondre aux nationalistes d'autres pays européens qui vous accusent de « rouler pour les Americains » ?
Les Américains n’ont pas annexé une partie de territoire ukrainien, les Américains n’ont pas soutenu le mouvement séparatiste dans une partie de l’Ukraine, les Américains ne nous envoient pas les armes et il n’y a pas de soldats américains dans le Donbass. Tout cela, c’est la Russie qui le fait.
Nous ne sommes pas en train de rouler pour les Américains ou les Européens. Nous sommes en train de nous battre pour construire un nouveau pays, un pays avec des valeurs démocratiques universelles.
Certains Européens dont les pays ne faisaient pas partie du Pacte de Varsovie croient que la Russie est un beau pays, qui a du courage de s’opposer aux États-Unis et gouverné par un Président fort et brave. Et bien, non. Nous, les Ukrainiens, ainsi que les Baltes, les Polonais, les Tchèques, les Géorgiens, nous savons c’est qu'est vraiment la Russie.
C’est un pays totalitaire, dont le gouvernement corrompu et mafieux a peur de la réussite des pays post-soviétiques, car si les Russes voient que l’Ukraine et la Géorgie deviennent des pays démocratique et développés, ils ouvriront les yeux sur une triste vie que leur gouvernent leur impose.
Dans quelles conditions combattent les soldats ukrainiens ? Sont-elles différentes de celles rencontrées par les volontaires issus de la société civile ?
Malheureusement, les conditions sont indignes des soldats qui se battent pour la liberté de leur pays. Ils reçoivent un tout petit salaire, ils achètent eux-mêmes les tenues, les gilets pare-balles et les chaussures ou bien ce sont des bénévoles qui leur ramènent tout cela, ils sont mal approvisionnés, mal armés et mal nourris.
Pour les volontaires c’est encore pire, ils ne sont pas du tout payés par l’État. Et si un volontaire est tué, sa famille ne recevra aucune aide, aucune prestation. Mais malgré tout, les militaires de l’armée régulière et des bataillons de volontaires gardent un esprit combattif et sont prêts à donner leur vie pour l’Ukraine et le peuple ukrainien.
Quel est le coût matériel et humain de cette guerre sur les populations civiles de l'est ?
Il est très difficile de le dire. Au mois de mai, le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré que le nombre des victimes de guerre dans le Donbass atteint près de 9 000 personnes : 1 700 militaires et 7 000 civils, mais il est fort probable que ce chiffre soit volontairement réduit.
Les soldats des bataillons de volontaires ne sont pas comptés et, au début du conflit, ce sont eux qui ont participé aux combats les plus sanglants. Beaucoup de militaires et de civils sont portés disparus, donc on ne sait pas s’ils sont morts ou pas. Quant au coût matériel de cette guerre, on parle déjà des milliards de dollars de dégâts, mais pour le moment, aucune estimation exacte n’est possible. Par exemple, on ne peut pas examiner les dégâts dans les localités contrôlés par les séparatistes.
Les populations civiles de l'est sont-elles pro-russes comme on le croit à l'étranger ?
Les habitants du Donbass ont toujours été assez proches de la Russie historiquement.
Economiquement, il y a beaucoup de liens familiaux entre eux et de nombreux habitants du Donbass parlent russe. Mais la Russie ne détient pas le droit de la langue : on peut être Ukrainien et parler russe, tout comme on peut être Suisse ou Belge et parler français sans être pro-français ou vouloir vivre en France. En plus, si dans des grandes villes comme Donetsk, les gens parlent très souvent russe, à la campagne, même à 15 km de la frontière russe, les gens parlent en ukrainien.
Les Ukrainiens et les Russes ont longtemps vécu dans un seul pays, donc nous étions toujours proches. À l’époque du Maidan, au plein milieu de la propagande anti-ukrainienne, un attentat a eu lieu à Volgograd en Russie. Plusieurs personnes ont été tuées. Nous, les Ukrainiens, on pleurait avec le peuple russe, on a ramené des centaines de bougies à l’ambassade de la Russie à Kiev, on a fait une cérémonie de deuil sur Maidan. Mais l’annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass ont tout changé. J’ai entendu plusieurs déplacés du Donbass dire qu’ils détestaient les Russes car ils ont détruit leur vie. Et ils disaient cela en langue russe, s’il vous plaît.
Le haut de l'armée soutient-il les soldats qui risquent leur vie ou est-il corrompu ?
Malheureusement, la corruption est toujours là même si on aperçoit certaines améliorations. À titre d’exemple, le ministère de la Défense a accepté de coopérer avec des bénévoles et des activistes civils qui développent des programmes d’aide aux soldats : approvisionnement, soutien psychologique, aide juridique, réhabilitation, aide aux familles des soldats blessés ou défunts. J’espère aussi que bientôt, les jeunes soldats et officiers ukrainiens ayant fait leurs preuves sur les champs de bataille prendront la place des vieux rétrogrades de l’Etat-major.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Donetsk, en ce moment même...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le chemin est long et tout le monde le sait.
En plus, les terrorusses ne respectent rien, pas facile non plus à gérer . . .
En plus, les terrorusses ne respectent rien, pas facile non plus à gérer . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Kremlin-backed militants to teach their own ‘history’ in schools
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